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EP 27. Peur ou Amour, comment les distinguer ?

EP 27. Peur ou Amour, comment les distinguer ?

32min |27/09/2024
Play
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32min |27/09/2024
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Description

Tu te demandes si tu agis par amour ou par peur ? Ce podcast est fait pour toi ! 🎧

Dans cet épisode, je vous parle de la différence subtile entre agir par peur et agir par amour. À travers l'exemple poignant de Paloma, qui souhaite renouer avec un parent toxique, je vous guide pour identifier ce qui motive réellement vos actions. 🌸✨

On aborde ensemble :

- Pourquoi prendre du temps avant d'agir est crucial pour éviter les décisions précipitées dictées par l’ego.

- Comment se poser la question "Comment je veux me sentir après avoir agi ?" peut transformer ton approche.

- Pourquoi il est essentiel d'agir pour apporter quelque chose à soi plutôt que d'attendre quelque chose des autres.

Avec des anecdotes personnelles et des exemples concrets, je montre comment se reconnecter à soi-même pour poser des actions alignées avec ses valeurs et ses désirs.

Spoiler : C’est un chemin vers la paix intérieure ! 🌈🕊️

Prête à plonger dans ces réflexions et à faire un pas de plus vers une vie plus sereine et authentique ?

Bonne écoute ✨
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Retrouve-moi sur Instagram : https://www.instagram.com/doublehoppe/

Découvre comment remettre du soleil dans ta vie ici : https://doublehoppe.com/coaching

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis ravie de vous retrouver pour un nouvel épisode de podcast Pétard. Je ne sais pas si le combo pleine lune-éclipse a été puissant pour vous, mais pour ma part, il a déménagé et très fort. Bon, si vous m'écoutez depuis un moment, vous devez savoir que je développe d'ailleurs une relation étroite avec mes poussoles tête-cœur-écor, qui sont d'ailleurs l'approche que je mets au centre de mon coaching signature de 3 mois. Donc, autant vous dire que là, les mecs, c'était le cirque. absolu mais bon bref je ne dis pas du tout ça pour que vous puissiez vous planquer derrière la lune et l'éclipse pour justifier une humeur exécrable depuis quelques jours mais parfois je trouve qu'il y a du bon à pouvoir relier des épisodes énergétiquement fort à des états personnels que l'on ne comprend que l'on ne comprend pas trop et qu'on a du mal à accueillir de manière sereine et apaisée moi perso ça m'apporte une sorte de réconfort bon ne vous Bon, ne vous méprenez pas, le sujet du jour n'est donc pas la lune et ses effets sur nous, mais c'est un sujet hyper intéressant en demeurant, il faudrait d'ailleurs que j'invite une spécialiste car ce n'est pas du tout mon domaine. Le sujet du jour, j'avais juste envie de faire un petit aparté, mais le sujet du jour c'est un sujet que j'adore tout autant qu'il me challenge tant il est subtil. Le sujet est la différence entre l'espace de l'amour et l'espace de la peur. Je dis subtile parce que parfois, j'ai cru faire des choses par amour, mais en fait, c'était bien depuis l'espace de la peur. C'était la peur qui était aux commandes, mais je ne m'en rendais pas compte. Donc dans ce podcast, j'ai envie de m'intéresser de près à la peur. Je sais qu'on la redoute beaucoup, mais à mon sens, la comprendre, comprendre ce qu'elle signale, comprendre le message ou les messages qu'elle porte, eh bien, c'est là une vraie puissance. J'ai aussi évidemment envie de m'attarder avec vous sur l'amour. Et le lien peut ne pas sembler hyper évident, mais je vais évidemment m'appuyer sur des... Mais à grand coup d'exemple, je devrais pouvoir vous aider à comprendre où je veux en venir. J'en profite d'ailleurs pour remercier... J'en profite d'ailleurs pour te remercier, toi, abonné à mon profil Instagram, at double hop, car tu as voté pour ce sujet. Et au passage, je remercie aussi Ella, car elle m'a soufflé ce thème en me partageant une situation challengeante qu'elle rencontre. Donc si toi aussi, tu as besoin de clés, tu peux évidemment me solliciter pour un coaching via mon site doubleup.com et tu peux, comme Ella, me déposer ta problématique ou ton idée directement sur mon site dans la section podcast. Les espaces de la peur et les espaces de peur et d'amour donc. Aujourd'hui. je vais vous partager ma vision de ces deux espaces qui sont pour moi le point de départ, d'élan qui vont nous faire nous mettre en mouvement. Dans ma tête, ce sont vraiment deux notions desquelles l'action, et en miroir l'inaction, sont complètement sous-jacentes. Quand tu as peur, tu vas la ressentir, ensuite tu vas agir en fonction. Selon que le danger ou la menace perçue est grande ou moins grande, eh bien tu vas t'engager dans un combat, dans une fuite ou rester complètement immobile. Ça c'est un peu les trois réactions principales. En fait, la peur, pour moi, elle est un excellent indicateur. D'ailleurs, vous m'avez souvent entendu dire que quand t'as peur, c'est que t'as envie. En fait, c'est que ça te tient à cœur. T'as pas peur de traverser la route, mais tu vas avoir peur de traverser la route si c'est pour aller toquer chez cette personne. À qui tu veux dire quelque chose d'important, quelque chose qui te tient à cœur ? Tu as peur parce que tu as envie de dire les choses comme tu as répété devant ton miroir ? Tu as peur parce que tu as envie que la personne en face réagisse comme tu te l'as imaginé ? Ou encore tu as peur parce que tu as envie que traverser la route te mène tout droit vers une happy ending ? La peur, comme l'amour, et vous commencez à capter le lien, sont à mon sens basés sur des... perception. En fait, c'est leur gros point commun. Selon notre conditionnement, on va juger le comportement et le ranger dans une catégorie. Mais surtout, l'amour comme la peur sont de l'ordre de l'émotionnel. Et là aussi, l'émotionnel est un excellent élan. Donc en fait, ta peur, elle n'est pas à redouter. Ta peur, c'est un signal pour te dire que c'est important. Et quand c'est important, Là, on est dans le jugement et ça veut dire qu'on a besoin de comprendre pourquoi c'est important. Souvent, c'est qu'il y a un enjeu. Et donc, un risque. Mais si tu arrêtes ta réflexion ici, c'est super. On a remarqué qu'on avait peur d'un truc qui avait un enjeu, que c'était important. Mais on n'a pas été chercher le petit cadeau. On n'a pas été chercher un cran au-dessus pour savoir quoi faire de ce signal. On a vu que c'était important, mais on n'en a rien fait. Donc en fait, c'est un peu comme si le signal pneu crevé de ta voiture s'était allumé, que tu t'étais dit, ah, j'ai un pneu crevé, que tu t'étais garé sur le bord de la route et que tu avais arrêté de rouler. Bah, pourquoi tu t'arrêtes de rouler ? Bah, j'ai un pneu crevé. Ah oui, désolé, logique. Mais non, t'as un pneu crevé, tu t'arrêtes, mais tu vas un cran au-dessus. Tu vas chez le garagiste, tu cherches la cause, ou il cherche la cause. Pourquoi est-ce que le pneu est crevé ? Et là, en fonction, il trouve une solution adaptée. Soit il te met une mèche, soit tu changes le pneu, mais tu roules, tu roules à nouveau. Et oui, puisque c'est important de rouler à nouveau. Eh bien, avec ta peur, c'est pareil. Ta peur, elle te signale qu'il y a un truc important. T'as peur. Ok. Elle te signale donc que, ah cool, t'as envie. Ça te tient à cœur, c'est important. Elle te signale aussi qu'il y a des enjeux. Mais si tu t'arrêtes là, tu ne repars pas avec ta peur et tu ne fais rien. Donc, puisque tu m'écoutes, première clé, tu vas faire comme le garagiste. Et tu vas t'intéresser. Intéresse-toi aux enjeux. Quels sont-ils ? Intéresse-toi aux risques. Idem, quels sont-ils ? Et en face, quelles solutions as-tu ? Attention, je précise, je veux des solutions qui aillent dans le sens de ton objectif. Là, pour le coup de notre exemple et de notre voiture, racheter une autre voiture pour un pneu crevé, ça ne va pas le sens de ton objectif. Puisqu'on pourrait dire que ton objectif, c'est de rouler à nouveau avec cette voiture. Donc, même chose avec ta peur. Te détourner de ton envie, puisqu'on sait que tu as envie comme tu as peur, eh bien, c'est risquer. Donc, te détourner de ta peur, donc te détourner parce que tu as peur, c'est te détourner de ton envie et donc, c'est te détourner de ton objectif. Donc te détourner de ton envie parce que tu as peur et que c'est risqué, ça ne va pas du tout dans le sens de ton objectif. Et c'est là qu'on s'approche tout doucement, mais sûrement, du lien entre amour et peur. On rentre dans l'émotionnel, je l'ai dit tout à l'heure. Donc vraiment, ce que je veux que tu fasses, c'est prendre le temps de définir un objectif précis. Là, c'est... Donc ce que je veux que tu fasses, c'est prendre le temps de t'intéresser. Quand t'as peur, la première chose que je veux que tu fasses, c'est Ok, j'ai peur. Pourquoi j'ai peur ? Et ça, ça va te mettre sur le chemin de ton objectif. En fait, ton envie. Le pourquoi, ça te tient à cœur. Et derrière, je veux aussi que tu écoutes les objections, les obstacles, les risques que tu opposes. A ton envie. En faisant ça, on va pouvoir du coup s'arrêter sur chaque problème, obstacle ou risque et trouver une solution adéquate. Et bien sûr, qui respecte ton objectif. Bon, prenons un exemple. Je veux changer de boulot. C'est un peu plus parlant que la voiture. Je veux changer de boulot, mais j'ai peur parce que je n'aurai plus mon salaire. Ok, oui, ça fait peur. Mais... Là, on a besoin de s'intéresser et on a besoin de ramener du concret. La première chose, c'est tu veux changer de boulot. Mais donc si tu veux changer de boulot, c'est que tu as envie d'avoir un boulot. Là, je vais le dire de manière arbitraire, mais à toi de savoir. Tu as envie d'avoir un boulot potentiellement dans lequel tu es plus heureux. Super ! Déjà, première chose, et c'est un petit aparté, mais un objectif, ça doit être hyper clair. Donc, j'ai besoin de préciser ce que c'est être heureux. J'ai besoin de changer de boulot et de... Donc, ça c'est à toi de faire ce travail-là. Qu'est-ce qui te rendrait heureuse ? Pour l'instant, ce n'est pas le pro, ce n'est pas le sujet de ce podcast. Donc, à toi de définir un objectif vraiment avec lequel tu es au clair. Pour l'instant et pour cet exemple, on va se contenter de... Je veux changer de boulot parce que je veux... me sentir plus épanouie. Super. Mais j'ai peur parce que je n'aurai plus mon salaire. Super. Là, on s'intéresse et on ramène du concret. Je n'aurai plus mon salaire. Ok ? Donc, tu n'auras plus ton salaire, mais tu auras combien ? Potentiellement, on peut envisager que tu gagnes. On peut penser que tu as... On peut imaginer que tu vas toucher une aide au changement d'emploi. Donc, pôle emploi. Super ! Donc là, on se dit, avant je gagnais 5000 euros et avec mon aide, je vais toucher 1800 euros. Ouf ! La perte est importante. On est bien d'accord. Mais on continue. Intéressons-nous et ramenons encore plus de concret. Tu gagnes 5000, demain tu ne toucheras plus que 1800, mais tu as besoin de 1500 pour vivre. Paf ! Là, on se rend compte que... Oui, la perte est lourde, mais en fonction de ton besoin, en fait, on se rend compte qu'il te reste encore 300 euros de rab. Et ouais, et ça, c'est sans compter peut-être sur une épargne que tu as à côté, sans compter non plus sur le fait qu'en cas d'extrême besoin, tu puisses t'appuyer sur ta famille. Et là, ah, je respire mieux. Et ouais, et ça, ça t'a pu te rendre compte parce que t'as fait l'exercice de ne pas t'arrêter à ta peur. qui n'est qu'un signal. Le signal qu'il y a quelque chose, une envie qui est importante à considérer. On n'a pas peur, les Sunshine, de trucs dont on se fout. La peur, elle met le doigt sur des besoins à écouter pour pouvoir les combler. Bon, et là, quand on est dans du concret et en faisant l'effort de s'intéresser et donc de répondre avec du concret adapté, eh bien, on va progresser. assez facilement vers une solution et donc pouvoir agir en étant toujours un peu flippé parce qu'on a envie, mais en ayant suffisamment de raisons rassurantes pour y aller. Mais parfois, les choses, elles ne sont pas du tout aussi simples et surtout, parfois, elles sont beaucoup plus compliquées parce qu'on a de l'émotionnel. Et c'est évidemment cette partie que je préfère. Et oui, parce que d'ailleurs, ça me fait penser, je l'aborde plutôt souvent avec vous la peur. Parce que vraiment pour moi, la peur, il est nécessaire de la remettre et la replacer là où elle a besoin d'être replacée. A savoir, c'est un signal. En aucun cas, rares sont les cas où la peur doit complètement vous détourner. C'est-à-dire que si on prend le j'ai peur d'un mammouth oui, bon, là, la peur, elle te signale aussi que t'as pas le gabarit, mon pote. Donc, en fait, intéresse-toi. Pour me sauver face aux mammouths, j'aurais besoin d'un gun. OK, ouvre tes yeux, cherche un gun dans les alentours. Si t'as pas de gun, est-ce que t'as pas une fléchette ? J'en sais rien. Mais voilà, on a quand même une bonne partie de on ne vit plus à l'ère des mammouths Donc, la peur, elle te signale que... Tu as besoin de rester en vie, ok, affirmatif. Mais en fait, dans le monde actuel, si tu y réfléchis, si tu prends le temps de faire pause et de ne pas céder tout de suite à la panique et à la peur bleue, tu peux te rendre compte qu'il y a très peu de cas de figure où ta vie est en danger. Ça, c'est un outil que je vous donne au passage, deuxième clé, l'outil et alors. D'ailleurs, McQueen sait la rebaptiser, l'outil et donc. Quand on est face à une peur, ce qui est intéressant, c'est d'aller... comprendre cette peur en la challengeant. Et donc là, on va un peu faire vibrer ses boussoles dans tous les sens et se dire, ok, j'ai peur de ce truc. Et donc, quel est le pire scénario qui pourrait se passer si j'y allais, si j'osais, si j'osais passer à l'action ? Bon, pire scénario, là on va prendre le boulot. Ok, donc demain tu quittes ton boulot, sachant que tu gagnais 5000 et que demain tu ne vas plus toucher plus que 1800. Sachant que 1800, c'est déjà beaucoup d'argent. Mais c'est toujours beaucoup d'argent pour certains et très peu d'argent pour d'autres. Donc là n'est pas le sujet, mais vous comprenez l'exemple. Donc, je quitte mon taf, je ne touche plus que 1800 euros. Et donc, eh bien, je vivrai avec beaucoup moins de largesse qu'avant. Ok ? Et donc ? Eh bien, peut-être que je serai beaucoup moins heureuse que je ne l'étais avant. Ok ? Et donc ? Ben, si je suis malheureuse, derrière, je vais être très désagréable. Et donc, vous voyez ce truc ? Et en fait, on va arriver à une conclusion qui est très loin de je vais me faire tuer, zigouiller par un mammouth Donc en fait, en faisant cet exercice, vous allez découvrir des nouveaux enjeux, des nouveaux risques, certes. Donc là, vous revenez à la première clé et vous ramenez du concret avec des solutions. Mais ce qui va sûrement se passer aussi, c'est qu'au bout d'un moment, généralement, c'est au bout de cinq et donc, vous allez arriver à la conclusion que votre vie, elle n'est pas en jeu et que les enjeux dont vous vous faites une montagne ne sont pas si... montagnesques, je ne sais pas si ça se dit, mais ne sont pas si... ne sont pas si dramatiques que ce que vous vous racontez. Donc ça, c'est une deuxième clé. Elle est essentielle. Utilisez-moi ce et donc. Mais si j'en reviens à ma troisième clé, et je parlais d'ailleurs de cette recette, j'adore, moi, comparer l'action à faire un gâteau. C'est une action aussi. En fait, tu fais un gâteau. Donc tu passes à l'action. Ça se passe bien. Bon, super, je continue d'avancer. Tu fais un gâteau. Tu passes à l'action. Ton gâteau est dégueulasse. Ton gâteau, il est deg. Bon, ben là, oups, je m'intéresse. Je cherche si c'est trop de sucre, trop de sel, trop de levure, j'en sais rien, le manque de cuisson. Et tu ajustes. Et ben là, c'est pareil. Commence quelque part. Commence par agir. Pose une première action et vois. Si ça ne ressemble pas à ce que tu avais picturé, ne t'arrête pas là. Demande-toi pourquoi. vois ce que tu peux ajuster et derrière, repasse à l'action. Mais j'en parlais l'émotionnel. Quand j'ai parlé de cet exemple-là, une abonnée a répondu en me disant Rater un gâteau, ce n'est pas trop lourd de conséquences. Et recommencer, ça ne demande pas beaucoup d'investissement. Et d'ailleurs, si la première recette, elle est finalement pas mal, c'est assez facile d'y revenir. Et il y a plein de choses dans cette réponse. D'ailleurs, merci de ces échanges qui me nourrissent. D'ailleurs, merci de ces échanges parce qu'ils me nourrissent au quotidien et ils me servent d'exemples géniaux pour les podcasts. Eh bien oui, il y a les conséquences, la première chose à se dire. Bon, là, je retombe pas dans le... Bon, là, je ne reviens pas dans la partie concrète. Vous avez compris, réécoutez la clé précédente, la numéro 1, à savoir, listez précisément les conséquences que vous pouvez anticiper et contrôler et prévoyez des solutions concrètes et adaptées. Ensuite, le petit 1. C'est pas mal. Elle me dit, c'est pas mal si la... Si la première recette était finalement pas mal, bah ouais. Si la recette était pas mal, là mes petits sunshine, c'est à vous de savoir ce que vous voulez et de prendre vos responsabilités. Si vous voulez vous contenter de pas mal, mais allez-y, grand bien vous fasse. Votre pas mal, il sera toujours l'exceptionnel de quelqu'un et le naze de quelqu'un d'autre. Donc, c'est à vous de savoir et de décider ce que vous voulez. Petit 2, j'adore cette formulation, c'est facile d'y revenir. Eh bien mes sunshine, déjà personne n'a dit que c'était facile. Et personne n'a dit que ça devait être facile. Parce que si c'est facile, tout le monde le ferait. Donc la facilité pour moi, ça n'est pas du tout un argument qui devrait vous faire aller dans un sens plutôt qu'un autre. Pire, je suis même de ceux qui croient. et je le vois toutes les semaines en séance, je suis de ceux qui croient, je suis de ceux qui croient, je crois que choisir la facilité à un instant T, eh bien, la plupart du temps, ça vous mène à du difficile, à T plus 1, T plus 2, T plus 3. Bon, évidemment, si c'est un facile qui fondamentalement vous fait hyper envie et hyper cool, mets vos trois boussoles dans tous les sens, go pour le facile. Je ne suis pas de ceux qui disent no pain, no gain, il faut que ce soit difficile pour que ça fonctionne et que ce soit valable. Non, parfois le facile, ça a du bon. Mais la plupart du temps, choisir le facile... C'est le choisir parce qu'il est difficile, il vous fait trop peur. Et ça, c'est un choix qui est directement fait depuis ce que j'appelle l'espace de la peur. C'est de l'espace de la peur à 100 000. Le choix, depuis l'espace de l'amour, il vous fera peur aussi. Mais vous allez le faire quand même parce que vous vous aimez suffisamment pour oser. Parce que c'est ce choix-là. qui vous fera découvrir de quoi vous êtes réellement capable. En fait, c'est derrière ce choix-là que se trouve l'étendue de vos capacités et donc l'accès à un estime de soi qui monte en flèche. Et d'ailleurs, petit 3, qui nous met aussi sur cette voie, le revenir dans la phrase, il est significatif. Il est significatif de ce que représente cette facilité pour la personne qui m'en a parlé. Revenir, il y a le re Ça n'est pas aller c'est revenir Donc en fait, dans son imaginaire, c'est faire un pas en arrière, c'est retourner à sa zone de confort, c'est faire du connu parce que sur le papier, ça paraît facile. C'est moins lourd de conséquences, ça fait moins peur. Mais sur ce dernier point, et je pense que ça commence à s'entendre dans ma voix, J'ai besoin, je veux que vous soyez suffisamment honnête, courageux et responsable pour ne pas vous mentir à vous-même. Les conséquences, en fait, elles sont énormes. Sur le papier, je l'ai dit, vous avez l'impression que le choix facile, il est moins lourd de conséquences. Mais c'est faux, absolument bullshit. En fait, les réalités, en fait, les conséquences, elles sont énormes. On ne parle pas des mêmes. Mais elles sont énormes et à mon sens, elles sont beaucoup plus graves. Parce qu'en choisissant le facile, vous vous envoyez le signal que vous n'êtes pas assez courageux, que vous n'êtes pas capable de surmonter et de faire face aux difficiles. Vous êtes en train de vous priver d'essayer et de vous rendre compte que, mais oui, cette vie-là qui vous fait envie, encore une fois, elle vous fait envie parce qu'elle vous fait peur, je le sais, c'est un signal. Oui, cette vie qui vous fait envie. elle vous est accessible. Et oui, elle est possible pour vous aussi. En fait, en choisissant ce difficile plutôt que le facile, vous vous offrez la possibilité d'appartenir à ces gens qui vivent une vie qui leur plaît. Et ça, mes sunshine, c'est ça que j'appelle une décision qui est prise depuis l'espace de l'amour plutôt que de l'espace de la peur. Parce que quand vous allez prendre cette... Parce que quand vous prenez cette décision, vous avez toujours peur, mais vous avez envie de vous faire ce cadeau à vous. Pas pour les autres, pas pour obtenir quelque chose de quelqu'un d'autre, pas pour obtenir quelque chose qui vient de l'extérieur, mais pour vous faire un cadeau à vous, pour aller ressentir cette excitation, ces petits papillons dans le ventre et cette soif, et cette soif de vivre à l'intérieur. C'est galvanisant un choix. qui est fait depuis l'espace de l'amour. Un choix qui est fait depuis l'espace de la peur, c'est tout sauf galvanisant. Le premier signal qui vous indique que vous avez fait un choix depuis l'espace de la peur, c'est à l'intérieur, vous allez ressentir une sorte d'apaisement, qui est très différent de l'excitation, de l'apaisement, d'avoir échappé à la difficulté. C'est aussi un sentiment et un soulagement qui est très différent de l'apaisement que vous allez ressentir quand vous prenez une décision depuis l'espace de l'amour. Parce que quand on se choisit, quand on fait ce cadeau, quand on se fait ce cadeau, quand on se fait ce cadeau, eh bien on peut ressentir une sorte d'apaisement de Ah, je sais que c'était le bon choix pour moi, pas contre l'autre, pour moi. Ça, c'est deux formes d'apaisement qui n'ont rien à voir. Et derrière, une autre manière de reconnaître un choix depuis l'espace de la peur versus l'espace de l'amour, c'est que très rapidement, vous allez ressentir l'apaisement d'avoir, de ne pas vous être imposé cette difficulté. Mais vous allez aussi être très rapidement rattrapé par et si Une forme de culpabilité. Et si j'avais osé ? Et si j'avais osé confronter le difficile ? Et donc là, on touche du doigt ce que j'expliquais tout à l'heure, la conséquence de ne pas vous choisir, qui est mille fois plus grande que celle de faire face à de la difficulté. Et ouais. Et un autre moyen de savoir que vous avez fait un choix depuis l'espace de la peur ou de l'espace de l'amour, mais même mieux, que vous êtes sur le point de choisir depuis un espace ou d'un autre. Eh bien, c'est ce que vous attendez de ce choix. Je m'explique. Très longtemps, j'ai fait des choix depuis l'espace de la peur, sans m'en rendre compte. J'étais persuadée que, ben, j'acceptais, j'acceptais. J'acceptais de ne pas trop appeler mon amoureux de l'époque. J'acceptais de ne pas trop le pressuriser. J'acceptais de ne pas avoir de preuve d'amour. J'acceptais de ne pas entendre de je t'aime parce que je l'aimais, lui. Ça, c'était mon impression d'être dans l'espace de l'amour. Mais en fait... C'était de l'espace de la peur. J'avais terriblement peur que si je le pressurisais un petit peu, que si je lui demandais de me dire je t'aime, que si je lui demandais de passer la soirée avec moi plutôt qu'avec ses potes, que si je lui demandais des choses parce que moi, ça me tenait à cœur et que moi, j'en avais besoin, eh bien, j'avais la peur bleue qu'il allait me quitter, qu'il allait se dire, oh là là, mais qu'est-ce qu'elle est relou, oh là là, mais qu'est-ce qu'elle est chiante. Donc en fait, ça partait de l'espace de la peur. Comment j'ai fait pour arrêter de faire les choix et de m'en rendre compte après que ça partait de l'espace de la peur ? Eh bien, j'ai commencé à m'intéresser à ce qui motivait mon choix. Et je me suis rendu compte que pour toutes les décisions qui partaient depuis l'espace de la peur, eh bien en fait, j'espérais obtenir quelque chose de quelqu'un d'autre que moi. J'espérais obtenir une réaction. J'espérais éviter une réaction. Typiquement, je suis sûre que ça vous est déjà arrivé. Bon, je ne vais pas lui dire ce que je pense parce que j'ai trop peur de la blesser. Ça, vous pouvez très bien vous dire Ah ben non, mais ça, c'est de l'espace de l'amour parce que je l'aime suffisamment pour ne pas vouloir la blesser. Mais ça, mes petits sunshine, faux bullshit. Parce que oui, vous n'allez pas la blesser, elle, mais vous allez vous blesser, vous. Parce que vous n'allez pas dire ce que vous pensez. Et en plus, vous êtes en train de faire une supposition. Qui êtes-vous pour savoir ce qu'elle a dans le crâne ? Vous ne savez pas. Ce qui est vrai dans un sens est vrai dans l'autre. Donc, quand vous vous dites, non, mais je vais la blesser, vous vous privez de l'opportunité de, vous, vous apporter ce dont vous avez besoin, mais surtout, de lui offrir potentiellement ce dont elle a besoin aussi. Parce que vous pouvez penser que vous allez la blesser. Mais vous pouvez penser de la même manière que vous allez la soulager. Ce qui est vrai dans un sens et vrai dans l'autre. Donc on en revient à comment savoir avant d'agir. Eh bien, une bonne chose à observer, c'est pourquoi est-ce que j'agirais comme ça ? Si la réponse à agir comme ça ne dépend pas de vous, donc c'est pour éviter de la blesser, pour lui faire plaisir, pour qu'il soit fier de moi, pour qu'il m'aime encore plus. Tout ça, ce sont des suppositions. Et c'est de l'extérieur. C'est agir pour obtenir quelque chose de l'extérieur. Ça, mes petits amis, c'est de l'espace de la peur. Parce que... Et là, peut-être que certains auront envie de me dire, oui, mais non, parce que quand j'essaie de ne pas la blesser, quand j'agis pour ne pas la blesser, eh bien, ça me fait plaisir à moi. Oui. Mais donc, allons un peu plus loin, projetons-nous. Donc, tu passes à l'action. Là, tu te rends compte qu'en fait, non seulement tu la blesses, mais en plus, elle est très fâchée contre toi. Il est passé où, du coup, ton plaisir ? Eh oui ! Ton plaisir, il dépendait directement, il était même tributaire de sa réaction. Si sa réaction ne correspond pas à ce que tu avais projeté, bingo, tu n'es plus dans l'amour de toi. Tu as la preuve que tu étais dans l'espace de la peur. Une décision qui ressemble à l'espace de l'amour, c'est j'ai envie de lui dire que ça... que quand elle a fait ça, ça m'a fait beaucoup de peine, et que j'aimerais lui demander pourquoi elle a fait ça. Pas contre elle, pour moi comprendre, et peut-être nous offrir un espace de communication, de partage, où on pourrait mieux se comprendre. Donc là, on se projette, on fait le même exercice. Tu te projettes, tu lui dis, quand t'as fait ça, ça m'a vraiment blessée. Est-ce que tu peux m'expliquer pourquoi tu l'as fait ? Là, elle répond à ta question. Super, elle t'explique. Génial, elle va dans le sens de ton besoin de clarté. À l'inverse, elle ne te répond pas, elle prend la mouche parce qu'elle t'a blessé et qu'elle le prend très mal. Si on en revient à ton objectif, et j'en parlais dans la première clé, l'objectif c'était quoi ? L'objectif c'était toi pouvoir déposer ce que tu avais sur le cœur et lui demander l'explication. à son comportement. L'objectif, il est rempli. Parce que l'objectif, ce n'était pas avoir une réponse. L'objectif, c'était communiquer et poser ta question. Donc si tu veux, tu peux ressentir de la frustration. Mais très rapidement, en revenant à ton pourquoi tu t'es mis en route, eh bien tu vas retrouver une sorte d'alignement, d'apaisement. Parce que, je vous en parle souvent, mais on est en plein dans un espace de co-responsabilité. Tu auras fait ta part, tu auras fait tes 50%. Et t'auras beau t'arracher les cheveux, crier très fort, pleurer très fort, te rouler par terre et taper des pieds, si la personne en face n'a pas envie, n'est pas prête, n'est pas disposée à faire ces 50%, n'est pas disposée à répondre à la question que tu lui posais, eh bien elle fait sa part aussi. Et ça lui appartient. Elle a le droit. Je le dis toujours, la co-responsabilité, c'est prendre sa part et laisser la part à l'autre. Volontairement, je reste cantonnée au sujet de comment savoir si j'agis depuis l'espace de l'amour ou depuis l'espace de la peur. Parce que, forcément, si là on continue l'histoire et qu'on se dit oui, mais du coup, elle n'a pas voulu me répondre, elle n'a pas voulu me dire ce qui se passait, etc. et que vous ressentez de la frustration, là c'est aussi à vous de savoir et de faire ce qu'on a dit. Revenir. Là, c'est à vous, donc, de revenir à l'objectif. Ok, mais l'objectif, c'était quoi ? L'objectif, c'était de lui communiquer ce que j'avais sur le cœur et de lui poser cette question. Si ça, ça n'apaise pas votre frustration, après, c'est aussi à vous, entre guillemets, de prendre votre responsabilité et de vous poser la question, mais qu'est-ce qui te frustre ? Si la frustration, c'est, elle réagit comme ça, ça m'énerve, ok. Là, on est peut-être dans l'équation de Mogoda où... Ce que vous aviez imaginé ne correspond pas à la réalité. Donc vos attentes étaient supérieures ou plus positives ou meilleures que ce que vous êtes en train de vivre. Mais ça, la personne en face, elle n'est pas responsable. Elle n'est pas au courant du film d'In Hollywood que vous vous êtes fait. Donc ça, c'est à vous de récupérer votre part et d'apaiser cette frustration. Et de vous dire, oui, bon, elle n'y est pour rien que j'ai projeté ça. Mon objectif, c'était de communiquer. et de dire ce que j'avais sur le cœur et de poser une question. Elle a le droit de ne pas en être au même endroit. Elle a le droit de ne pas répondre. Et moi, j'ai le droit d'être frustrée, mais en fait, je suis frustrée parce que le truc ne s'est pas passé comme je voulais. Point à la ligne. Si ça va plus loin, si ça prend des proportions, eh bien, je pense que l'objectif n'était pas très clair et que l'objectif, ça n'était pas de formuler ce que vous aviez sur le cœur, mais bien, bel et bien. d'obtenir un mea culpa, une réponse qui allait dans votre sens et qui correspondait à vos attentes. Donc là, je le disais en entrée de jeu, là je le disais, savoir et naviguer entre l'espace de la peur et l'espace de l'amour est un jeu, parce que moi je n'ai pas du tout envie de mettre du drame là-dedans, même si je sais que parfois c'est très chargé émotionnellement, et moi aussi j'ai pleuré en ayant des bulles qui sortaient du nez, à m'arracher les cheveux. en me disant mais c'est pas possible, cette fois-ci je croyais vraiment que j'étais dans l'espace de l'amour. Bah ouais mon chou, mais en fait à voir tes réactions, on n'y était peut-être pas encore. Et ça, malheureusement, j'ai pas envie de vous dire que ah bah oui oui, c'est simple comme bonjour, t'as juste à observer l'espace de l'amour, l'espace de la peur et puis banco. Non, c'est pas une science exacte. En fonction des personnes et des situations qui sont concernées, c'est une limite qui est extrêmement fine. Et du coup, ça me donne très envie de... Vous vous rappelez que la vie, ce n'est pas un sprint, c'est un marathon. Que le développement personnel, ça n'est pas un truc à réussir. Que le développement personnel, c'est un chemin. Et qu'en fait, personne, ni même moi, que vous écoutez, à qui vous donnez beaucoup de crédibilité, donc merci pour ça, mais je ne suis personne. Et personne sur cette planète n'a à vous dire ce que vous devriez faire, ce que vous ne devriez pas faire. La seule chose que j'essaie de faire... C'est de vous partager des concepts, de vous partager des réflexions, de vous partager aussi des expériences qui m'ont permis de mettre en lumière différents élans, différentes problématiques que je suis parvenue à apprivoiser et à mieux vivre. Mais en aucun cas la peur ça disparaît, en aucun cas la peur ça ne devrait disparaître. Parce que de base, c'est un signal qui est fait pour vous maintenir en vie. Mais oui, vous avez la faculté, et je crois... Le devoir, ou en tout cas, c'est presque un devoir pour moi, parce que si on veut vivre sa vie, c'est aussi important de devoir prendre ses responsabilités et de partir à la rencontre de soi et d'observer ses réactions, d'observer ses décisions et de se demander pourquoi. Pourquoi j'ai réagi comme ça ? Pourquoi je me suis comportée comme ça ? Est-ce que ça me plaît d'avoir agi comme ça ? Est-ce que ça me plaît ? d'avoir réagi comme ça, parce que toute la question est là. C'est subjectif, c'est un jugement de se dire ça me plaît, ça ne me plaît pas. Mais in fine, la vie, votre vie, elle est subjective aussi, parce que votre vie, elle ne me plaira peut-être pas à moi, elle ne plaira peut-être pas aux voisins, mais on s'en fout, on s'en carre, c'est votre vie, c'est à vous qu'elle doit plaire. Donc, dernière clé que j'ai envie de donner, Soyez le plus sincère avec vous-même et ne vous planquez pas derrière cet égo qui, oui, cherche à vous protéger, mais qui surtout vous évite de parfois avouer que, bon, là, j'ai un peu merdé, je n'ai pas fait comme je voulais faire ou bien j'ai tenté quelque chose, mais en fait, ça a donné le strict opposé de ce que je cherchais. Mais à coups de pas, je suis désolée, est-ce que tu veux bien me donner une nouvelle chance ? Parfois, on n'a engagé personne dans ce truc-là, on n'a embarqué personne dans nos décisions. On s'est embarqué soi-même et c'est déjà pas mal. Donc, là aussi, ayez cette démarche-là envers vous-même de vous dire, bon ben là, chouchou, désolée, j'ai pris cette décision, ce n'était pas du tout ce que je pensais. Je vais apprendre de cette erreur, je vais comprendre ce que j'aurais pu faire différemment et je vais réessayer. Là, on a besoin de beaucoup d'autocompassion, on a besoin de beaucoup de bienveillance et on a besoin de beaucoup d'amour de soi. Apprenez à vous pardonner, apprenez à vous dire que vous avez mal fait. Faut avouer à moitié pardonner. Franchement, ce truc-là, il est véridique. Ça suffit de devoir planquer qu'on a mal fait. Vous irez beaucoup plus vite à vous dire, bon ben là, je me suis plantée, banco, je passe à la suite. Next. Ne vous arrêtez pas juste. comme avec la peur à dire j'ai peur. Ne vous arrêtez pas à dire j'ai merdé. Allez chercher le cran du dessus. Ok, qu'est-ce que j'apprends ? Ok, qu'est-ce que j'aurais pu faire différemment ? Et faites-le différemment. Tomber, remonter, cache. Vous aurez appris quelque chose. Et quand vous embarquez quelqu'un avec vous, et bien là c'est la même chose. ayez ce courage, cette franchise, cette sincérité de dire Chérie, ma sœur, ma mère, mon père, tonton, tata, qui vous voulez, ou patron, désolé, j'ai tenté ce truc, j'étais convaincue que ça allait donner un truc chouette. Et en fait, je ne me rends compte que pas. Est-ce que je t'ai fait du mal ? Est-ce que ça t'a impacté ? Est-ce que je peux faire quelque chose pour me racheter ? Et vous voyez... J'ai posé une question. Je ne suis pas tombée dans l'espace de la peur où Oh mon Dieu, j'ai fait quelque chose de mal, j'ai embarqué quelqu'un avec moi, c'est terrible, donc tout de suite, je devine, je pars du principe que je sais ce qu'il a ressenti, je pars du principe que je sais comment il a été impacté et je trouve une solution. Non ! Je reste dans l'espace de l'amour. Je n'ai pas souhaité ça. Je ne suis pas sûre que ça ait impacté. Je ne sais pas comment ça a impacté, parce que je peux savoir que ça a impacté, mais je ne sais pas dans quelle mesure, à quel point. Donc je pose la question et surtout, je redistribue les responsabilités. Parce qu'on n'embarque personne qui n'a pas envie d'être embarqué. À part, en effet, des enfants qui n'ont peut-être pas leur mot à dire parce qu'ils sont beaucoup trop petits. Mais même à eux, même à eux, on peut jouer franc jeu. Et on pose la question. Est-ce que tu veux bien que j'essaie de me racheter ? Je redistribue les responsabilités. Et je ne dis pas, Oh bah attends, mais moi j'ai fait ma part et toi tu m'as suivie ! Non, je dis, je sais que tu m'as suivie, je dis, tu m'as suivie dans cette aventure, elle ne ressemble pas à ce que j'avais imaginé, est-ce que ça t'a impacté et si oui, comment ? Et est-ce que tu as envie qu'on essaye ensemble de s'en sortir ou est-ce que tu préfères... Faire cavalier seule, est-ce que je peux faire quelque chose ? Est-ce que tu attends quelque chose de moi ? Mais prendre ses responsabilités, c'est engager cette conversation, non pas pour vous flageller, vous foutre la tête sous l'eau et prendre une position de victime, parce que vous aussi vous êtes victime, mais c'est plutôt... Prendre cette position de victime, vous avez fait du mal aux gens, et c'est terrible, et machin, et truc. Non. En fait, vous aussi, vous êtes victime. Vous êtes victime d'avoir voulu bien faire. Vous êtes victime d'avoir voulu faire quelque chose. Vous êtes victime d'avoir voulu tenter quelque chose. Mais je vais vous dire un truc. Il n'y a que les gens qui n'essaient rien, qui ne risquent rien, qui ne se ratent jamais. Là encore, c'est à vous de savoir. Est-ce que vous préférez ne rien rater ou est-ce que vous préférez réajuster ? Je crois que c'est Maud Ankawa. Et d'ailleurs, merci parce que c'est une de mes coachées qui m'a rappelé cette citation. Le bateau est plus en sécurité quand il est au port, mais ce n'est pas pour cela qu'ont été construits les bateaux. Et là, forcément, on en revient à ce qu'on disait tout à l'heure. Tout dépend de votre objectif. Mais si votre objectif, c'est d'avoir, c'est d'atteindre la vision, le rêve que vous avez, eh bien oui, ce n'est pas facile. Eh bien oui, ça ne rime pas forcément avec sécurité, mais... Vous avez la possibilité de sécuriser ce qui est sécurisable, de donner une proportion, une... de contrôler, entre guillemets, les risques qui sont contrôlables. Et pour le reste, eh bien, allez-y parce que vous serez surpris de ce que vous êtes capable de faire. Honnêtement, je le dis tout le temps, mais vraiment, j'en suis convaincue, quand on se laisse aller à la peur, quand on se laisse dominer par la peur, c'est parce qu'on a le choix. Quand on est vraiment dans la merde, quand on est face à une maladie, quand on est face à une situation extrême, Eh ben, on y va. Et c'est là qu'on se dit, wow, j'ai surmonté ce truc. Eh ouais. Donc, parfois, et c'est mon trix que j'utilise très souvent, parfois, eh ben, l'émotionnel, je prends le temps de le rassurer, je prends le temps de le comprendre, mais surtout, je prends le temps de le mettre de côté, en laisse, et de lui dire, j'ai envie de me sentir comme ça, donc je vais faire ce qu'il faut pour. Et c'est pas je me sens comme ça, donc je vais oser faire ça ou ne pas oser faire ça Je donne un exemple. Le sport, ça marche très bien même s'il n'y a pas beaucoup d'enjeux. Ou, ok non, un autre exemple pour qu'il y ait vraiment de l'émotionnel et de l'enjeu. La relation avec ma... La relation avec ma sœur est difficile. J'ai terriblement peur de la perdre. J'ai terriblement peur qu'on n'arrive plus à avoir une relation de sœur. Mais en fin de compte, je me rends compte qu'on n'a déjà plus vraiment cette relation de sœur. Et chaque jour, je rumine, je rumine. Quand je vois des sœurs très épanouies, ça me blesse. J'ai envie de pouvoir ressentir de l'apaisement, de l'alignement. forcément parce que j'ai envie. Forcément, dans un monde idéal, cet alignement, cet apaisement, il va de pair avec je m'entends très bien avec ma sœur, on est hyper proches, on s'aime très fort et on n'a plus du tout d'animosité, on peut discuter comme on veut Ça, c'est le scénario idéal. Mais espace de la peur ça conviendrait à je vais tout faire pour lui faire plaisir, je vais tout faire pour avoir un lien avec elle, je vais tout faire pour qu'on s'entende Mais ça, mais coco bingo ! J'ai essayé des années et ça n'a jamais abouti. Pire, je repartais avec la sensation que j'étais une moins que rien et que peu importe comment je me comportais, ça ne fonctionnait pas. Donc je repartais avec une estime de moi sous terre. Je me disais mais ce n'est pas possible. Quoi que je fasse, en fait, ça ne va jamais. Et donc forcément, lassitude, etc. Et donc, j'ai testé plein de choses. Parce que, encore une fois, je l'ai dit, c'est un process. J'ai compris que c'était que de l'espace de la peur. Et je me suis dit, ok, si je me mettais dans l'espace de l'amour, ça ressemblerait à quoi ? Et en fait, l'espace de l'amour, c'est, je nous aime très fort avec ma sœur. J'aimerais que ça ne soit plus une source d'angoisse pour moi. J'aimerais me sentir alignée, apaisée. Et donc, j'ai besoin de créer une discussion pour déposer ce que j'allais lui déposer. Et surtout, j'ai besoin de lui poser la question de... comment elle se sent dans cette relation, de savoir si elle attend quelque chose de moi que je n'ai pas compris et que je ne fais pas bien. Et en fait, j'ai besoin de savoir. Plus que d'avoir une relation que je fantasme, etc. et qui n'est plus du tout ce qu'elle est aujourd'hui, j'ai besoin d'être au clair. Donc, j'ai observé mon corps, comment il se sentait au contexte de cette envie, de ce besoin que j'avais verbalisé, que j'avais écrit. Et je ressentais déjà une forme d'apaisement et d'alignement à l'idée d'avoir déposé, d'avoir recréé la discussion avec ma sœur. J'ai pris mon courage à deux mains, non sans peur, parce que j'avais très envie que ça se passe bien. Et j'ai provoqué une discussion. Une discussion que j'avais essayé de ne pas projeter parce que je ne voulais pas avoir trop d'attentes. Je voulais vraiment accueillir ce qu'on allait se dire. On s'est dit ce qu'on s'est dit. Sa réaction a été sa réaction. J'ai passé mon temps à me répéter qu'elle avait le droit. Qu'elle avait le droit d'en être là où elle en était. Qu'elle avait le droit de ressentir ce qu'elle ressentait. Même si c'était totalement différent de ce que moi je ressens. Et j'ai aussi accepté que pour l'instant, la relation telle que moi je la visualisais, Tel que moi, je m'imagine une relation de sœurs, des sœurs qui s'appellent, qui se racontent, qui se confient, qui se montrent vulnérables, qui partagent. J'ai compris qu'elle n'était pas disponible pour se faire. J'ai compris que c'était une relation qu'on ne pourrait pas avoir pour l'instant. Et j'ai aussi compris que j'étais dans l'espace de l'amour parce que, à l'issue de cette conversation, je me suis sentie hyper apaisée. Et aujourd'hui, même quand je vous en parle, j'ai le cœur léger, je suis alignée. Et j'ai confiance. J'ai confiance en me disant, on est 50-50. Moi, ma sœur, on est 50-50. Et si on a envie à un moment donné de faire évoluer cette relation, eh bien on saura. On saura parce que, en ayant cette discussion, on s'est montré... Qu'on était capable de discuter, on était capable de s'écouter, on était capable de s'entendre. Et on était capable de prendre une décision qui nous allait à toutes les deux. Qui nous allait à nous les sœurs. Donc ça, ça a été ma preuve que, ah ouais, j'étais 100% dans l'espace de l'amour. pas dans l'espace de la peur, que j'avais évolué, et que ça y est ! Pour un sujet émotionnel aussi chargé, j'avais trouvé la voie de l'espace de l'amour. Mais mon point, il est bien là, c'est que si vous n'y arrivez pas du premier coup, si ça n'est pas aussi fluide, clair, limpide, C'est que vous êtes en chemin, les amis. Je donne toujours cet exemple de la barre de sport. Quand vous arrivez au sport, la première fois que vous chargez une barre et que vous la poussez, mon Dieu que c'est dur ! C'est que ça travaille. Et la fois d'après, ça devient naturel, hyper facile, hyper léger. Ah bah ouais ! Entre guillemets, c'est qu'il faut recharger la mule, c'est qu'il faut passer à l'étape d'après, remettre des poids plus lourds, parce que c'est quand c'est dur. Et c'est quand c'est un peu fastidieux et que ça vous coûte et que vous mettez de votre personne que c'est là que ça muscle. Donc encore une fois, je ne dis pas que ça doit être dur pour être valable. Mais je précise que ça n'est pas parce que c'est dur qu'il faut arrêter et que vous n'êtes pas au bon endroit. Quand c'est dur, c'est que vous êtes en chemin et qu'il y a des choses à apprendre. Il y a des choses qui sont en train de se mettre en place et il y a des choses qui se développent. Et quand ça devient facile, super, on peut profiter. On peut même se dire, ok, je m'arrête là. J'aime quand c'est facile, c'est ce qu'on disait tout à l'heure avec le pas mal. Mais à mon sens, on n'est pas sur cette planète pour que ce soit facile. Amusez-vous. ayez cette envie de vous développer, ayez cette envie de vivre des choses, purée. Un électrocardiogramme qui up and down, c'est l'électrocardiogramme de quelqu'un qui est en vie. C'est l'électrocardiogramme de quelqu'un qui est en vie. Quand c'est tout lisse, quand c'est fastoche, je crois que c'est potentiellement que vous n'êtes pas en train d'évoluer. sur ces dires, à méditer, surtout, surtout, surtout, gardez votre esprit critique, gardez votre esprit critique, ne prenez pas ce que je dis, pour des conseils à appliquer en mode Oh mon Dieu, tout va bien dans ma vie, c'est facile, il faut que je mette de la difficulté. Pas du tout, mais ayez l'audace, ayez le courage, ayez cette sincérité et honnêteté de reconnaître quand c'est facile et que c'est cool, il faut en profiter. Et c'est facile parce qu'en fait, ma petite cocotte, t'es un bateau bien en sécurité au port, au lieu d'aller naviguer et de te faire kiffer à prendre des vagues en pleine poire qui ne... qui de toute façon ne te conduiront pas à ta mort. Te prendre des bonnes vagues dans la tronche, parce que les vagues, c'est rien d'autre que de l'eau salée. Alors oui, vous allez peut-être boire un peu la tasse, peut-être que le vent va vraiment vous frapper très fort en pleine face. On n'a pas dit que ça devait être agréable. Mais à minima, vous êtes en train de naviguer, et bordel que c'est bon ! J'espère que cette... T'épisode vous aura plu, j'espère que cet épisode vous aura apporté, peut-être qu'il vous aura montré une perspective différente, et comme je le dis en intro, enrichissante. Servez-vous-en simplement pour faire du vous. Je vous embrasse très fort, je vous souhaite une excellente journée, un excellent week-end, et surtout, il me tarde de vous retrouver dans deux semaines. Dans deux semaines ou plus tard. parce que je ne le dirai jamais assez, mais quand vous me dites que les podcasts sont chouettes, quand vous venez en parler avec moi, ça donne du sens à mon métier. J'ai envie de savoir que vous vous écoutez, j'ai envie de savoir que vous avez des réflexions, j'ai envie de savoir que ça soulève des débats intérieurs. Venez, on les a ensemble ces débats. C'est ça qui met du vent dans mes voiles et dans nos voiles, et qu'on s'élève, et qu'on s'enrichit, et qu'on grandit. À bientôt.

Description

Tu te demandes si tu agis par amour ou par peur ? Ce podcast est fait pour toi ! 🎧

Dans cet épisode, je vous parle de la différence subtile entre agir par peur et agir par amour. À travers l'exemple poignant de Paloma, qui souhaite renouer avec un parent toxique, je vous guide pour identifier ce qui motive réellement vos actions. 🌸✨

On aborde ensemble :

- Pourquoi prendre du temps avant d'agir est crucial pour éviter les décisions précipitées dictées par l’ego.

- Comment se poser la question "Comment je veux me sentir après avoir agi ?" peut transformer ton approche.

- Pourquoi il est essentiel d'agir pour apporter quelque chose à soi plutôt que d'attendre quelque chose des autres.

Avec des anecdotes personnelles et des exemples concrets, je montre comment se reconnecter à soi-même pour poser des actions alignées avec ses valeurs et ses désirs.

Spoiler : C’est un chemin vers la paix intérieure ! 🌈🕊️

Prête à plonger dans ces réflexions et à faire un pas de plus vers une vie plus sereine et authentique ?

Bonne écoute ✨
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Transcription

  • Speaker #0

    Je suis ravie de vous retrouver pour un nouvel épisode de podcast Pétard. Je ne sais pas si le combo pleine lune-éclipse a été puissant pour vous, mais pour ma part, il a déménagé et très fort. Bon, si vous m'écoutez depuis un moment, vous devez savoir que je développe d'ailleurs une relation étroite avec mes poussoles tête-cœur-écor, qui sont d'ailleurs l'approche que je mets au centre de mon coaching signature de 3 mois. Donc, autant vous dire que là, les mecs, c'était le cirque. absolu mais bon bref je ne dis pas du tout ça pour que vous puissiez vous planquer derrière la lune et l'éclipse pour justifier une humeur exécrable depuis quelques jours mais parfois je trouve qu'il y a du bon à pouvoir relier des épisodes énergétiquement fort à des états personnels que l'on ne comprend que l'on ne comprend pas trop et qu'on a du mal à accueillir de manière sereine et apaisée moi perso ça m'apporte une sorte de réconfort bon ne vous Bon, ne vous méprenez pas, le sujet du jour n'est donc pas la lune et ses effets sur nous, mais c'est un sujet hyper intéressant en demeurant, il faudrait d'ailleurs que j'invite une spécialiste car ce n'est pas du tout mon domaine. Le sujet du jour, j'avais juste envie de faire un petit aparté, mais le sujet du jour c'est un sujet que j'adore tout autant qu'il me challenge tant il est subtil. Le sujet est la différence entre l'espace de l'amour et l'espace de la peur. Je dis subtile parce que parfois, j'ai cru faire des choses par amour, mais en fait, c'était bien depuis l'espace de la peur. C'était la peur qui était aux commandes, mais je ne m'en rendais pas compte. Donc dans ce podcast, j'ai envie de m'intéresser de près à la peur. Je sais qu'on la redoute beaucoup, mais à mon sens, la comprendre, comprendre ce qu'elle signale, comprendre le message ou les messages qu'elle porte, eh bien, c'est là une vraie puissance. J'ai aussi évidemment envie de m'attarder avec vous sur l'amour. Et le lien peut ne pas sembler hyper évident, mais je vais évidemment m'appuyer sur des... Mais à grand coup d'exemple, je devrais pouvoir vous aider à comprendre où je veux en venir. J'en profite d'ailleurs pour remercier... J'en profite d'ailleurs pour te remercier, toi, abonné à mon profil Instagram, at double hop, car tu as voté pour ce sujet. Et au passage, je remercie aussi Ella, car elle m'a soufflé ce thème en me partageant une situation challengeante qu'elle rencontre. Donc si toi aussi, tu as besoin de clés, tu peux évidemment me solliciter pour un coaching via mon site doubleup.com et tu peux, comme Ella, me déposer ta problématique ou ton idée directement sur mon site dans la section podcast. Les espaces de la peur et les espaces de peur et d'amour donc. Aujourd'hui. je vais vous partager ma vision de ces deux espaces qui sont pour moi le point de départ, d'élan qui vont nous faire nous mettre en mouvement. Dans ma tête, ce sont vraiment deux notions desquelles l'action, et en miroir l'inaction, sont complètement sous-jacentes. Quand tu as peur, tu vas la ressentir, ensuite tu vas agir en fonction. Selon que le danger ou la menace perçue est grande ou moins grande, eh bien tu vas t'engager dans un combat, dans une fuite ou rester complètement immobile. Ça c'est un peu les trois réactions principales. En fait, la peur, pour moi, elle est un excellent indicateur. D'ailleurs, vous m'avez souvent entendu dire que quand t'as peur, c'est que t'as envie. En fait, c'est que ça te tient à cœur. T'as pas peur de traverser la route, mais tu vas avoir peur de traverser la route si c'est pour aller toquer chez cette personne. À qui tu veux dire quelque chose d'important, quelque chose qui te tient à cœur ? Tu as peur parce que tu as envie de dire les choses comme tu as répété devant ton miroir ? Tu as peur parce que tu as envie que la personne en face réagisse comme tu te l'as imaginé ? Ou encore tu as peur parce que tu as envie que traverser la route te mène tout droit vers une happy ending ? La peur, comme l'amour, et vous commencez à capter le lien, sont à mon sens basés sur des... perception. En fait, c'est leur gros point commun. Selon notre conditionnement, on va juger le comportement et le ranger dans une catégorie. Mais surtout, l'amour comme la peur sont de l'ordre de l'émotionnel. Et là aussi, l'émotionnel est un excellent élan. Donc en fait, ta peur, elle n'est pas à redouter. Ta peur, c'est un signal pour te dire que c'est important. Et quand c'est important, Là, on est dans le jugement et ça veut dire qu'on a besoin de comprendre pourquoi c'est important. Souvent, c'est qu'il y a un enjeu. Et donc, un risque. Mais si tu arrêtes ta réflexion ici, c'est super. On a remarqué qu'on avait peur d'un truc qui avait un enjeu, que c'était important. Mais on n'a pas été chercher le petit cadeau. On n'a pas été chercher un cran au-dessus pour savoir quoi faire de ce signal. On a vu que c'était important, mais on n'en a rien fait. Donc en fait, c'est un peu comme si le signal pneu crevé de ta voiture s'était allumé, que tu t'étais dit, ah, j'ai un pneu crevé, que tu t'étais garé sur le bord de la route et que tu avais arrêté de rouler. Bah, pourquoi tu t'arrêtes de rouler ? Bah, j'ai un pneu crevé. Ah oui, désolé, logique. Mais non, t'as un pneu crevé, tu t'arrêtes, mais tu vas un cran au-dessus. Tu vas chez le garagiste, tu cherches la cause, ou il cherche la cause. Pourquoi est-ce que le pneu est crevé ? Et là, en fonction, il trouve une solution adaptée. Soit il te met une mèche, soit tu changes le pneu, mais tu roules, tu roules à nouveau. Et oui, puisque c'est important de rouler à nouveau. Eh bien, avec ta peur, c'est pareil. Ta peur, elle te signale qu'il y a un truc important. T'as peur. Ok. Elle te signale donc que, ah cool, t'as envie. Ça te tient à cœur, c'est important. Elle te signale aussi qu'il y a des enjeux. Mais si tu t'arrêtes là, tu ne repars pas avec ta peur et tu ne fais rien. Donc, puisque tu m'écoutes, première clé, tu vas faire comme le garagiste. Et tu vas t'intéresser. Intéresse-toi aux enjeux. Quels sont-ils ? Intéresse-toi aux risques. Idem, quels sont-ils ? Et en face, quelles solutions as-tu ? Attention, je précise, je veux des solutions qui aillent dans le sens de ton objectif. Là, pour le coup de notre exemple et de notre voiture, racheter une autre voiture pour un pneu crevé, ça ne va pas le sens de ton objectif. Puisqu'on pourrait dire que ton objectif, c'est de rouler à nouveau avec cette voiture. Donc, même chose avec ta peur. Te détourner de ton envie, puisqu'on sait que tu as envie comme tu as peur, eh bien, c'est risquer. Donc, te détourner de ta peur, donc te détourner parce que tu as peur, c'est te détourner de ton envie et donc, c'est te détourner de ton objectif. Donc te détourner de ton envie parce que tu as peur et que c'est risqué, ça ne va pas du tout dans le sens de ton objectif. Et c'est là qu'on s'approche tout doucement, mais sûrement, du lien entre amour et peur. On rentre dans l'émotionnel, je l'ai dit tout à l'heure. Donc vraiment, ce que je veux que tu fasses, c'est prendre le temps de définir un objectif précis. Là, c'est... Donc ce que je veux que tu fasses, c'est prendre le temps de t'intéresser. Quand t'as peur, la première chose que je veux que tu fasses, c'est Ok, j'ai peur. Pourquoi j'ai peur ? Et ça, ça va te mettre sur le chemin de ton objectif. En fait, ton envie. Le pourquoi, ça te tient à cœur. Et derrière, je veux aussi que tu écoutes les objections, les obstacles, les risques que tu opposes. A ton envie. En faisant ça, on va pouvoir du coup s'arrêter sur chaque problème, obstacle ou risque et trouver une solution adéquate. Et bien sûr, qui respecte ton objectif. Bon, prenons un exemple. Je veux changer de boulot. C'est un peu plus parlant que la voiture. Je veux changer de boulot, mais j'ai peur parce que je n'aurai plus mon salaire. Ok, oui, ça fait peur. Mais... Là, on a besoin de s'intéresser et on a besoin de ramener du concret. La première chose, c'est tu veux changer de boulot. Mais donc si tu veux changer de boulot, c'est que tu as envie d'avoir un boulot. Là, je vais le dire de manière arbitraire, mais à toi de savoir. Tu as envie d'avoir un boulot potentiellement dans lequel tu es plus heureux. Super ! Déjà, première chose, et c'est un petit aparté, mais un objectif, ça doit être hyper clair. Donc, j'ai besoin de préciser ce que c'est être heureux. J'ai besoin de changer de boulot et de... Donc, ça c'est à toi de faire ce travail-là. Qu'est-ce qui te rendrait heureuse ? Pour l'instant, ce n'est pas le pro, ce n'est pas le sujet de ce podcast. Donc, à toi de définir un objectif vraiment avec lequel tu es au clair. Pour l'instant et pour cet exemple, on va se contenter de... Je veux changer de boulot parce que je veux... me sentir plus épanouie. Super. Mais j'ai peur parce que je n'aurai plus mon salaire. Super. Là, on s'intéresse et on ramène du concret. Je n'aurai plus mon salaire. Ok ? Donc, tu n'auras plus ton salaire, mais tu auras combien ? Potentiellement, on peut envisager que tu gagnes. On peut penser que tu as... On peut imaginer que tu vas toucher une aide au changement d'emploi. Donc, pôle emploi. Super ! Donc là, on se dit, avant je gagnais 5000 euros et avec mon aide, je vais toucher 1800 euros. Ouf ! La perte est importante. On est bien d'accord. Mais on continue. Intéressons-nous et ramenons encore plus de concret. Tu gagnes 5000, demain tu ne toucheras plus que 1800, mais tu as besoin de 1500 pour vivre. Paf ! Là, on se rend compte que... Oui, la perte est lourde, mais en fonction de ton besoin, en fait, on se rend compte qu'il te reste encore 300 euros de rab. Et ouais, et ça, c'est sans compter peut-être sur une épargne que tu as à côté, sans compter non plus sur le fait qu'en cas d'extrême besoin, tu puisses t'appuyer sur ta famille. Et là, ah, je respire mieux. Et ouais, et ça, ça t'a pu te rendre compte parce que t'as fait l'exercice de ne pas t'arrêter à ta peur. qui n'est qu'un signal. Le signal qu'il y a quelque chose, une envie qui est importante à considérer. On n'a pas peur, les Sunshine, de trucs dont on se fout. La peur, elle met le doigt sur des besoins à écouter pour pouvoir les combler. Bon, et là, quand on est dans du concret et en faisant l'effort de s'intéresser et donc de répondre avec du concret adapté, eh bien, on va progresser. assez facilement vers une solution et donc pouvoir agir en étant toujours un peu flippé parce qu'on a envie, mais en ayant suffisamment de raisons rassurantes pour y aller. Mais parfois, les choses, elles ne sont pas du tout aussi simples et surtout, parfois, elles sont beaucoup plus compliquées parce qu'on a de l'émotionnel. Et c'est évidemment cette partie que je préfère. Et oui, parce que d'ailleurs, ça me fait penser, je l'aborde plutôt souvent avec vous la peur. Parce que vraiment pour moi, la peur, il est nécessaire de la remettre et la replacer là où elle a besoin d'être replacée. A savoir, c'est un signal. En aucun cas, rares sont les cas où la peur doit complètement vous détourner. C'est-à-dire que si on prend le j'ai peur d'un mammouth oui, bon, là, la peur, elle te signale aussi que t'as pas le gabarit, mon pote. Donc, en fait, intéresse-toi. Pour me sauver face aux mammouths, j'aurais besoin d'un gun. OK, ouvre tes yeux, cherche un gun dans les alentours. Si t'as pas de gun, est-ce que t'as pas une fléchette ? J'en sais rien. Mais voilà, on a quand même une bonne partie de on ne vit plus à l'ère des mammouths Donc, la peur, elle te signale que... Tu as besoin de rester en vie, ok, affirmatif. Mais en fait, dans le monde actuel, si tu y réfléchis, si tu prends le temps de faire pause et de ne pas céder tout de suite à la panique et à la peur bleue, tu peux te rendre compte qu'il y a très peu de cas de figure où ta vie est en danger. Ça, c'est un outil que je vous donne au passage, deuxième clé, l'outil et alors. D'ailleurs, McQueen sait la rebaptiser, l'outil et donc. Quand on est face à une peur, ce qui est intéressant, c'est d'aller... comprendre cette peur en la challengeant. Et donc là, on va un peu faire vibrer ses boussoles dans tous les sens et se dire, ok, j'ai peur de ce truc. Et donc, quel est le pire scénario qui pourrait se passer si j'y allais, si j'osais, si j'osais passer à l'action ? Bon, pire scénario, là on va prendre le boulot. Ok, donc demain tu quittes ton boulot, sachant que tu gagnais 5000 et que demain tu ne vas plus toucher plus que 1800. Sachant que 1800, c'est déjà beaucoup d'argent. Mais c'est toujours beaucoup d'argent pour certains et très peu d'argent pour d'autres. Donc là n'est pas le sujet, mais vous comprenez l'exemple. Donc, je quitte mon taf, je ne touche plus que 1800 euros. Et donc, eh bien, je vivrai avec beaucoup moins de largesse qu'avant. Ok ? Et donc ? Eh bien, peut-être que je serai beaucoup moins heureuse que je ne l'étais avant. Ok ? Et donc ? Ben, si je suis malheureuse, derrière, je vais être très désagréable. Et donc, vous voyez ce truc ? Et en fait, on va arriver à une conclusion qui est très loin de je vais me faire tuer, zigouiller par un mammouth Donc en fait, en faisant cet exercice, vous allez découvrir des nouveaux enjeux, des nouveaux risques, certes. Donc là, vous revenez à la première clé et vous ramenez du concret avec des solutions. Mais ce qui va sûrement se passer aussi, c'est qu'au bout d'un moment, généralement, c'est au bout de cinq et donc, vous allez arriver à la conclusion que votre vie, elle n'est pas en jeu et que les enjeux dont vous vous faites une montagne ne sont pas si... montagnesques, je ne sais pas si ça se dit, mais ne sont pas si... ne sont pas si dramatiques que ce que vous vous racontez. Donc ça, c'est une deuxième clé. Elle est essentielle. Utilisez-moi ce et donc. Mais si j'en reviens à ma troisième clé, et je parlais d'ailleurs de cette recette, j'adore, moi, comparer l'action à faire un gâteau. C'est une action aussi. En fait, tu fais un gâteau. Donc tu passes à l'action. Ça se passe bien. Bon, super, je continue d'avancer. Tu fais un gâteau. Tu passes à l'action. Ton gâteau est dégueulasse. Ton gâteau, il est deg. Bon, ben là, oups, je m'intéresse. Je cherche si c'est trop de sucre, trop de sel, trop de levure, j'en sais rien, le manque de cuisson. Et tu ajustes. Et ben là, c'est pareil. Commence quelque part. Commence par agir. Pose une première action et vois. Si ça ne ressemble pas à ce que tu avais picturé, ne t'arrête pas là. Demande-toi pourquoi. vois ce que tu peux ajuster et derrière, repasse à l'action. Mais j'en parlais l'émotionnel. Quand j'ai parlé de cet exemple-là, une abonnée a répondu en me disant Rater un gâteau, ce n'est pas trop lourd de conséquences. Et recommencer, ça ne demande pas beaucoup d'investissement. Et d'ailleurs, si la première recette, elle est finalement pas mal, c'est assez facile d'y revenir. Et il y a plein de choses dans cette réponse. D'ailleurs, merci de ces échanges qui me nourrissent. D'ailleurs, merci de ces échanges parce qu'ils me nourrissent au quotidien et ils me servent d'exemples géniaux pour les podcasts. Eh bien oui, il y a les conséquences, la première chose à se dire. Bon, là, je retombe pas dans le... Bon, là, je ne reviens pas dans la partie concrète. Vous avez compris, réécoutez la clé précédente, la numéro 1, à savoir, listez précisément les conséquences que vous pouvez anticiper et contrôler et prévoyez des solutions concrètes et adaptées. Ensuite, le petit 1. C'est pas mal. Elle me dit, c'est pas mal si la... Si la première recette était finalement pas mal, bah ouais. Si la recette était pas mal, là mes petits sunshine, c'est à vous de savoir ce que vous voulez et de prendre vos responsabilités. Si vous voulez vous contenter de pas mal, mais allez-y, grand bien vous fasse. Votre pas mal, il sera toujours l'exceptionnel de quelqu'un et le naze de quelqu'un d'autre. Donc, c'est à vous de savoir et de décider ce que vous voulez. Petit 2, j'adore cette formulation, c'est facile d'y revenir. Eh bien mes sunshine, déjà personne n'a dit que c'était facile. Et personne n'a dit que ça devait être facile. Parce que si c'est facile, tout le monde le ferait. Donc la facilité pour moi, ça n'est pas du tout un argument qui devrait vous faire aller dans un sens plutôt qu'un autre. Pire, je suis même de ceux qui croient. et je le vois toutes les semaines en séance, je suis de ceux qui croient, je suis de ceux qui croient, je crois que choisir la facilité à un instant T, eh bien, la plupart du temps, ça vous mène à du difficile, à T plus 1, T plus 2, T plus 3. Bon, évidemment, si c'est un facile qui fondamentalement vous fait hyper envie et hyper cool, mets vos trois boussoles dans tous les sens, go pour le facile. Je ne suis pas de ceux qui disent no pain, no gain, il faut que ce soit difficile pour que ça fonctionne et que ce soit valable. Non, parfois le facile, ça a du bon. Mais la plupart du temps, choisir le facile... C'est le choisir parce qu'il est difficile, il vous fait trop peur. Et ça, c'est un choix qui est directement fait depuis ce que j'appelle l'espace de la peur. C'est de l'espace de la peur à 100 000. Le choix, depuis l'espace de l'amour, il vous fera peur aussi. Mais vous allez le faire quand même parce que vous vous aimez suffisamment pour oser. Parce que c'est ce choix-là. qui vous fera découvrir de quoi vous êtes réellement capable. En fait, c'est derrière ce choix-là que se trouve l'étendue de vos capacités et donc l'accès à un estime de soi qui monte en flèche. Et d'ailleurs, petit 3, qui nous met aussi sur cette voie, le revenir dans la phrase, il est significatif. Il est significatif de ce que représente cette facilité pour la personne qui m'en a parlé. Revenir, il y a le re Ça n'est pas aller c'est revenir Donc en fait, dans son imaginaire, c'est faire un pas en arrière, c'est retourner à sa zone de confort, c'est faire du connu parce que sur le papier, ça paraît facile. C'est moins lourd de conséquences, ça fait moins peur. Mais sur ce dernier point, et je pense que ça commence à s'entendre dans ma voix, J'ai besoin, je veux que vous soyez suffisamment honnête, courageux et responsable pour ne pas vous mentir à vous-même. Les conséquences, en fait, elles sont énormes. Sur le papier, je l'ai dit, vous avez l'impression que le choix facile, il est moins lourd de conséquences. Mais c'est faux, absolument bullshit. En fait, les réalités, en fait, les conséquences, elles sont énormes. On ne parle pas des mêmes. Mais elles sont énormes et à mon sens, elles sont beaucoup plus graves. Parce qu'en choisissant le facile, vous vous envoyez le signal que vous n'êtes pas assez courageux, que vous n'êtes pas capable de surmonter et de faire face aux difficiles. Vous êtes en train de vous priver d'essayer et de vous rendre compte que, mais oui, cette vie-là qui vous fait envie, encore une fois, elle vous fait envie parce qu'elle vous fait peur, je le sais, c'est un signal. Oui, cette vie qui vous fait envie. elle vous est accessible. Et oui, elle est possible pour vous aussi. En fait, en choisissant ce difficile plutôt que le facile, vous vous offrez la possibilité d'appartenir à ces gens qui vivent une vie qui leur plaît. Et ça, mes sunshine, c'est ça que j'appelle une décision qui est prise depuis l'espace de l'amour plutôt que de l'espace de la peur. Parce que quand vous allez prendre cette... Parce que quand vous prenez cette décision, vous avez toujours peur, mais vous avez envie de vous faire ce cadeau à vous. Pas pour les autres, pas pour obtenir quelque chose de quelqu'un d'autre, pas pour obtenir quelque chose qui vient de l'extérieur, mais pour vous faire un cadeau à vous, pour aller ressentir cette excitation, ces petits papillons dans le ventre et cette soif, et cette soif de vivre à l'intérieur. C'est galvanisant un choix. qui est fait depuis l'espace de l'amour. Un choix qui est fait depuis l'espace de la peur, c'est tout sauf galvanisant. Le premier signal qui vous indique que vous avez fait un choix depuis l'espace de la peur, c'est à l'intérieur, vous allez ressentir une sorte d'apaisement, qui est très différent de l'excitation, de l'apaisement, d'avoir échappé à la difficulté. C'est aussi un sentiment et un soulagement qui est très différent de l'apaisement que vous allez ressentir quand vous prenez une décision depuis l'espace de l'amour. Parce que quand on se choisit, quand on fait ce cadeau, quand on se fait ce cadeau, quand on se fait ce cadeau, eh bien on peut ressentir une sorte d'apaisement de Ah, je sais que c'était le bon choix pour moi, pas contre l'autre, pour moi. Ça, c'est deux formes d'apaisement qui n'ont rien à voir. Et derrière, une autre manière de reconnaître un choix depuis l'espace de la peur versus l'espace de l'amour, c'est que très rapidement, vous allez ressentir l'apaisement d'avoir, de ne pas vous être imposé cette difficulté. Mais vous allez aussi être très rapidement rattrapé par et si Une forme de culpabilité. Et si j'avais osé ? Et si j'avais osé confronter le difficile ? Et donc là, on touche du doigt ce que j'expliquais tout à l'heure, la conséquence de ne pas vous choisir, qui est mille fois plus grande que celle de faire face à de la difficulté. Et ouais. Et un autre moyen de savoir que vous avez fait un choix depuis l'espace de la peur ou de l'espace de l'amour, mais même mieux, que vous êtes sur le point de choisir depuis un espace ou d'un autre. Eh bien, c'est ce que vous attendez de ce choix. Je m'explique. Très longtemps, j'ai fait des choix depuis l'espace de la peur, sans m'en rendre compte. J'étais persuadée que, ben, j'acceptais, j'acceptais. J'acceptais de ne pas trop appeler mon amoureux de l'époque. J'acceptais de ne pas trop le pressuriser. J'acceptais de ne pas avoir de preuve d'amour. J'acceptais de ne pas entendre de je t'aime parce que je l'aimais, lui. Ça, c'était mon impression d'être dans l'espace de l'amour. Mais en fait... C'était de l'espace de la peur. J'avais terriblement peur que si je le pressurisais un petit peu, que si je lui demandais de me dire je t'aime, que si je lui demandais de passer la soirée avec moi plutôt qu'avec ses potes, que si je lui demandais des choses parce que moi, ça me tenait à cœur et que moi, j'en avais besoin, eh bien, j'avais la peur bleue qu'il allait me quitter, qu'il allait se dire, oh là là, mais qu'est-ce qu'elle est relou, oh là là, mais qu'est-ce qu'elle est chiante. Donc en fait, ça partait de l'espace de la peur. Comment j'ai fait pour arrêter de faire les choix et de m'en rendre compte après que ça partait de l'espace de la peur ? Eh bien, j'ai commencé à m'intéresser à ce qui motivait mon choix. Et je me suis rendu compte que pour toutes les décisions qui partaient depuis l'espace de la peur, eh bien en fait, j'espérais obtenir quelque chose de quelqu'un d'autre que moi. J'espérais obtenir une réaction. J'espérais éviter une réaction. Typiquement, je suis sûre que ça vous est déjà arrivé. Bon, je ne vais pas lui dire ce que je pense parce que j'ai trop peur de la blesser. Ça, vous pouvez très bien vous dire Ah ben non, mais ça, c'est de l'espace de l'amour parce que je l'aime suffisamment pour ne pas vouloir la blesser. Mais ça, mes petits sunshine, faux bullshit. Parce que oui, vous n'allez pas la blesser, elle, mais vous allez vous blesser, vous. Parce que vous n'allez pas dire ce que vous pensez. Et en plus, vous êtes en train de faire une supposition. Qui êtes-vous pour savoir ce qu'elle a dans le crâne ? Vous ne savez pas. Ce qui est vrai dans un sens est vrai dans l'autre. Donc, quand vous vous dites, non, mais je vais la blesser, vous vous privez de l'opportunité de, vous, vous apporter ce dont vous avez besoin, mais surtout, de lui offrir potentiellement ce dont elle a besoin aussi. Parce que vous pouvez penser que vous allez la blesser. Mais vous pouvez penser de la même manière que vous allez la soulager. Ce qui est vrai dans un sens et vrai dans l'autre. Donc on en revient à comment savoir avant d'agir. Eh bien, une bonne chose à observer, c'est pourquoi est-ce que j'agirais comme ça ? Si la réponse à agir comme ça ne dépend pas de vous, donc c'est pour éviter de la blesser, pour lui faire plaisir, pour qu'il soit fier de moi, pour qu'il m'aime encore plus. Tout ça, ce sont des suppositions. Et c'est de l'extérieur. C'est agir pour obtenir quelque chose de l'extérieur. Ça, mes petits amis, c'est de l'espace de la peur. Parce que... Et là, peut-être que certains auront envie de me dire, oui, mais non, parce que quand j'essaie de ne pas la blesser, quand j'agis pour ne pas la blesser, eh bien, ça me fait plaisir à moi. Oui. Mais donc, allons un peu plus loin, projetons-nous. Donc, tu passes à l'action. Là, tu te rends compte qu'en fait, non seulement tu la blesses, mais en plus, elle est très fâchée contre toi. Il est passé où, du coup, ton plaisir ? Eh oui ! Ton plaisir, il dépendait directement, il était même tributaire de sa réaction. Si sa réaction ne correspond pas à ce que tu avais projeté, bingo, tu n'es plus dans l'amour de toi. Tu as la preuve que tu étais dans l'espace de la peur. Une décision qui ressemble à l'espace de l'amour, c'est j'ai envie de lui dire que ça... que quand elle a fait ça, ça m'a fait beaucoup de peine, et que j'aimerais lui demander pourquoi elle a fait ça. Pas contre elle, pour moi comprendre, et peut-être nous offrir un espace de communication, de partage, où on pourrait mieux se comprendre. Donc là, on se projette, on fait le même exercice. Tu te projettes, tu lui dis, quand t'as fait ça, ça m'a vraiment blessée. Est-ce que tu peux m'expliquer pourquoi tu l'as fait ? Là, elle répond à ta question. Super, elle t'explique. Génial, elle va dans le sens de ton besoin de clarté. À l'inverse, elle ne te répond pas, elle prend la mouche parce qu'elle t'a blessé et qu'elle le prend très mal. Si on en revient à ton objectif, et j'en parlais dans la première clé, l'objectif c'était quoi ? L'objectif c'était toi pouvoir déposer ce que tu avais sur le cœur et lui demander l'explication. à son comportement. L'objectif, il est rempli. Parce que l'objectif, ce n'était pas avoir une réponse. L'objectif, c'était communiquer et poser ta question. Donc si tu veux, tu peux ressentir de la frustration. Mais très rapidement, en revenant à ton pourquoi tu t'es mis en route, eh bien tu vas retrouver une sorte d'alignement, d'apaisement. Parce que, je vous en parle souvent, mais on est en plein dans un espace de co-responsabilité. Tu auras fait ta part, tu auras fait tes 50%. Et t'auras beau t'arracher les cheveux, crier très fort, pleurer très fort, te rouler par terre et taper des pieds, si la personne en face n'a pas envie, n'est pas prête, n'est pas disposée à faire ces 50%, n'est pas disposée à répondre à la question que tu lui posais, eh bien elle fait sa part aussi. Et ça lui appartient. Elle a le droit. Je le dis toujours, la co-responsabilité, c'est prendre sa part et laisser la part à l'autre. Volontairement, je reste cantonnée au sujet de comment savoir si j'agis depuis l'espace de l'amour ou depuis l'espace de la peur. Parce que, forcément, si là on continue l'histoire et qu'on se dit oui, mais du coup, elle n'a pas voulu me répondre, elle n'a pas voulu me dire ce qui se passait, etc. et que vous ressentez de la frustration, là c'est aussi à vous de savoir et de faire ce qu'on a dit. Revenir. Là, c'est à vous, donc, de revenir à l'objectif. Ok, mais l'objectif, c'était quoi ? L'objectif, c'était de lui communiquer ce que j'avais sur le cœur et de lui poser cette question. Si ça, ça n'apaise pas votre frustration, après, c'est aussi à vous, entre guillemets, de prendre votre responsabilité et de vous poser la question, mais qu'est-ce qui te frustre ? Si la frustration, c'est, elle réagit comme ça, ça m'énerve, ok. Là, on est peut-être dans l'équation de Mogoda où... Ce que vous aviez imaginé ne correspond pas à la réalité. Donc vos attentes étaient supérieures ou plus positives ou meilleures que ce que vous êtes en train de vivre. Mais ça, la personne en face, elle n'est pas responsable. Elle n'est pas au courant du film d'In Hollywood que vous vous êtes fait. Donc ça, c'est à vous de récupérer votre part et d'apaiser cette frustration. Et de vous dire, oui, bon, elle n'y est pour rien que j'ai projeté ça. Mon objectif, c'était de communiquer. et de dire ce que j'avais sur le cœur et de poser une question. Elle a le droit de ne pas en être au même endroit. Elle a le droit de ne pas répondre. Et moi, j'ai le droit d'être frustrée, mais en fait, je suis frustrée parce que le truc ne s'est pas passé comme je voulais. Point à la ligne. Si ça va plus loin, si ça prend des proportions, eh bien, je pense que l'objectif n'était pas très clair et que l'objectif, ça n'était pas de formuler ce que vous aviez sur le cœur, mais bien, bel et bien. d'obtenir un mea culpa, une réponse qui allait dans votre sens et qui correspondait à vos attentes. Donc là, je le disais en entrée de jeu, là je le disais, savoir et naviguer entre l'espace de la peur et l'espace de l'amour est un jeu, parce que moi je n'ai pas du tout envie de mettre du drame là-dedans, même si je sais que parfois c'est très chargé émotionnellement, et moi aussi j'ai pleuré en ayant des bulles qui sortaient du nez, à m'arracher les cheveux. en me disant mais c'est pas possible, cette fois-ci je croyais vraiment que j'étais dans l'espace de l'amour. Bah ouais mon chou, mais en fait à voir tes réactions, on n'y était peut-être pas encore. Et ça, malheureusement, j'ai pas envie de vous dire que ah bah oui oui, c'est simple comme bonjour, t'as juste à observer l'espace de l'amour, l'espace de la peur et puis banco. Non, c'est pas une science exacte. En fonction des personnes et des situations qui sont concernées, c'est une limite qui est extrêmement fine. Et du coup, ça me donne très envie de... Vous vous rappelez que la vie, ce n'est pas un sprint, c'est un marathon. Que le développement personnel, ça n'est pas un truc à réussir. Que le développement personnel, c'est un chemin. Et qu'en fait, personne, ni même moi, que vous écoutez, à qui vous donnez beaucoup de crédibilité, donc merci pour ça, mais je ne suis personne. Et personne sur cette planète n'a à vous dire ce que vous devriez faire, ce que vous ne devriez pas faire. La seule chose que j'essaie de faire... C'est de vous partager des concepts, de vous partager des réflexions, de vous partager aussi des expériences qui m'ont permis de mettre en lumière différents élans, différentes problématiques que je suis parvenue à apprivoiser et à mieux vivre. Mais en aucun cas la peur ça disparaît, en aucun cas la peur ça ne devrait disparaître. Parce que de base, c'est un signal qui est fait pour vous maintenir en vie. Mais oui, vous avez la faculté, et je crois... Le devoir, ou en tout cas, c'est presque un devoir pour moi, parce que si on veut vivre sa vie, c'est aussi important de devoir prendre ses responsabilités et de partir à la rencontre de soi et d'observer ses réactions, d'observer ses décisions et de se demander pourquoi. Pourquoi j'ai réagi comme ça ? Pourquoi je me suis comportée comme ça ? Est-ce que ça me plaît d'avoir agi comme ça ? Est-ce que ça me plaît ? d'avoir réagi comme ça, parce que toute la question est là. C'est subjectif, c'est un jugement de se dire ça me plaît, ça ne me plaît pas. Mais in fine, la vie, votre vie, elle est subjective aussi, parce que votre vie, elle ne me plaira peut-être pas à moi, elle ne plaira peut-être pas aux voisins, mais on s'en fout, on s'en carre, c'est votre vie, c'est à vous qu'elle doit plaire. Donc, dernière clé que j'ai envie de donner, Soyez le plus sincère avec vous-même et ne vous planquez pas derrière cet égo qui, oui, cherche à vous protéger, mais qui surtout vous évite de parfois avouer que, bon, là, j'ai un peu merdé, je n'ai pas fait comme je voulais faire ou bien j'ai tenté quelque chose, mais en fait, ça a donné le strict opposé de ce que je cherchais. Mais à coups de pas, je suis désolée, est-ce que tu veux bien me donner une nouvelle chance ? Parfois, on n'a engagé personne dans ce truc-là, on n'a embarqué personne dans nos décisions. On s'est embarqué soi-même et c'est déjà pas mal. Donc, là aussi, ayez cette démarche-là envers vous-même de vous dire, bon ben là, chouchou, désolée, j'ai pris cette décision, ce n'était pas du tout ce que je pensais. Je vais apprendre de cette erreur, je vais comprendre ce que j'aurais pu faire différemment et je vais réessayer. Là, on a besoin de beaucoup d'autocompassion, on a besoin de beaucoup de bienveillance et on a besoin de beaucoup d'amour de soi. Apprenez à vous pardonner, apprenez à vous dire que vous avez mal fait. Faut avouer à moitié pardonner. Franchement, ce truc-là, il est véridique. Ça suffit de devoir planquer qu'on a mal fait. Vous irez beaucoup plus vite à vous dire, bon ben là, je me suis plantée, banco, je passe à la suite. Next. Ne vous arrêtez pas juste. comme avec la peur à dire j'ai peur. Ne vous arrêtez pas à dire j'ai merdé. Allez chercher le cran du dessus. Ok, qu'est-ce que j'apprends ? Ok, qu'est-ce que j'aurais pu faire différemment ? Et faites-le différemment. Tomber, remonter, cache. Vous aurez appris quelque chose. Et quand vous embarquez quelqu'un avec vous, et bien là c'est la même chose. ayez ce courage, cette franchise, cette sincérité de dire Chérie, ma sœur, ma mère, mon père, tonton, tata, qui vous voulez, ou patron, désolé, j'ai tenté ce truc, j'étais convaincue que ça allait donner un truc chouette. Et en fait, je ne me rends compte que pas. Est-ce que je t'ai fait du mal ? Est-ce que ça t'a impacté ? Est-ce que je peux faire quelque chose pour me racheter ? Et vous voyez... J'ai posé une question. Je ne suis pas tombée dans l'espace de la peur où Oh mon Dieu, j'ai fait quelque chose de mal, j'ai embarqué quelqu'un avec moi, c'est terrible, donc tout de suite, je devine, je pars du principe que je sais ce qu'il a ressenti, je pars du principe que je sais comment il a été impacté et je trouve une solution. Non ! Je reste dans l'espace de l'amour. Je n'ai pas souhaité ça. Je ne suis pas sûre que ça ait impacté. Je ne sais pas comment ça a impacté, parce que je peux savoir que ça a impacté, mais je ne sais pas dans quelle mesure, à quel point. Donc je pose la question et surtout, je redistribue les responsabilités. Parce qu'on n'embarque personne qui n'a pas envie d'être embarqué. À part, en effet, des enfants qui n'ont peut-être pas leur mot à dire parce qu'ils sont beaucoup trop petits. Mais même à eux, même à eux, on peut jouer franc jeu. Et on pose la question. Est-ce que tu veux bien que j'essaie de me racheter ? Je redistribue les responsabilités. Et je ne dis pas, Oh bah attends, mais moi j'ai fait ma part et toi tu m'as suivie ! Non, je dis, je sais que tu m'as suivie, je dis, tu m'as suivie dans cette aventure, elle ne ressemble pas à ce que j'avais imaginé, est-ce que ça t'a impacté et si oui, comment ? Et est-ce que tu as envie qu'on essaye ensemble de s'en sortir ou est-ce que tu préfères... Faire cavalier seule, est-ce que je peux faire quelque chose ? Est-ce que tu attends quelque chose de moi ? Mais prendre ses responsabilités, c'est engager cette conversation, non pas pour vous flageller, vous foutre la tête sous l'eau et prendre une position de victime, parce que vous aussi vous êtes victime, mais c'est plutôt... Prendre cette position de victime, vous avez fait du mal aux gens, et c'est terrible, et machin, et truc. Non. En fait, vous aussi, vous êtes victime. Vous êtes victime d'avoir voulu bien faire. Vous êtes victime d'avoir voulu faire quelque chose. Vous êtes victime d'avoir voulu tenter quelque chose. Mais je vais vous dire un truc. Il n'y a que les gens qui n'essaient rien, qui ne risquent rien, qui ne se ratent jamais. Là encore, c'est à vous de savoir. Est-ce que vous préférez ne rien rater ou est-ce que vous préférez réajuster ? Je crois que c'est Maud Ankawa. Et d'ailleurs, merci parce que c'est une de mes coachées qui m'a rappelé cette citation. Le bateau est plus en sécurité quand il est au port, mais ce n'est pas pour cela qu'ont été construits les bateaux. Et là, forcément, on en revient à ce qu'on disait tout à l'heure. Tout dépend de votre objectif. Mais si votre objectif, c'est d'avoir, c'est d'atteindre la vision, le rêve que vous avez, eh bien oui, ce n'est pas facile. Eh bien oui, ça ne rime pas forcément avec sécurité, mais... Vous avez la possibilité de sécuriser ce qui est sécurisable, de donner une proportion, une... de contrôler, entre guillemets, les risques qui sont contrôlables. Et pour le reste, eh bien, allez-y parce que vous serez surpris de ce que vous êtes capable de faire. Honnêtement, je le dis tout le temps, mais vraiment, j'en suis convaincue, quand on se laisse aller à la peur, quand on se laisse dominer par la peur, c'est parce qu'on a le choix. Quand on est vraiment dans la merde, quand on est face à une maladie, quand on est face à une situation extrême, Eh ben, on y va. Et c'est là qu'on se dit, wow, j'ai surmonté ce truc. Eh ouais. Donc, parfois, et c'est mon trix que j'utilise très souvent, parfois, eh ben, l'émotionnel, je prends le temps de le rassurer, je prends le temps de le comprendre, mais surtout, je prends le temps de le mettre de côté, en laisse, et de lui dire, j'ai envie de me sentir comme ça, donc je vais faire ce qu'il faut pour. Et c'est pas je me sens comme ça, donc je vais oser faire ça ou ne pas oser faire ça Je donne un exemple. Le sport, ça marche très bien même s'il n'y a pas beaucoup d'enjeux. Ou, ok non, un autre exemple pour qu'il y ait vraiment de l'émotionnel et de l'enjeu. La relation avec ma... La relation avec ma sœur est difficile. J'ai terriblement peur de la perdre. J'ai terriblement peur qu'on n'arrive plus à avoir une relation de sœur. Mais en fin de compte, je me rends compte qu'on n'a déjà plus vraiment cette relation de sœur. Et chaque jour, je rumine, je rumine. Quand je vois des sœurs très épanouies, ça me blesse. J'ai envie de pouvoir ressentir de l'apaisement, de l'alignement. forcément parce que j'ai envie. Forcément, dans un monde idéal, cet alignement, cet apaisement, il va de pair avec je m'entends très bien avec ma sœur, on est hyper proches, on s'aime très fort et on n'a plus du tout d'animosité, on peut discuter comme on veut Ça, c'est le scénario idéal. Mais espace de la peur ça conviendrait à je vais tout faire pour lui faire plaisir, je vais tout faire pour avoir un lien avec elle, je vais tout faire pour qu'on s'entende Mais ça, mais coco bingo ! J'ai essayé des années et ça n'a jamais abouti. Pire, je repartais avec la sensation que j'étais une moins que rien et que peu importe comment je me comportais, ça ne fonctionnait pas. Donc je repartais avec une estime de moi sous terre. Je me disais mais ce n'est pas possible. Quoi que je fasse, en fait, ça ne va jamais. Et donc forcément, lassitude, etc. Et donc, j'ai testé plein de choses. Parce que, encore une fois, je l'ai dit, c'est un process. J'ai compris que c'était que de l'espace de la peur. Et je me suis dit, ok, si je me mettais dans l'espace de l'amour, ça ressemblerait à quoi ? Et en fait, l'espace de l'amour, c'est, je nous aime très fort avec ma sœur. J'aimerais que ça ne soit plus une source d'angoisse pour moi. J'aimerais me sentir alignée, apaisée. Et donc, j'ai besoin de créer une discussion pour déposer ce que j'allais lui déposer. Et surtout, j'ai besoin de lui poser la question de... comment elle se sent dans cette relation, de savoir si elle attend quelque chose de moi que je n'ai pas compris et que je ne fais pas bien. Et en fait, j'ai besoin de savoir. Plus que d'avoir une relation que je fantasme, etc. et qui n'est plus du tout ce qu'elle est aujourd'hui, j'ai besoin d'être au clair. Donc, j'ai observé mon corps, comment il se sentait au contexte de cette envie, de ce besoin que j'avais verbalisé, que j'avais écrit. Et je ressentais déjà une forme d'apaisement et d'alignement à l'idée d'avoir déposé, d'avoir recréé la discussion avec ma sœur. J'ai pris mon courage à deux mains, non sans peur, parce que j'avais très envie que ça se passe bien. Et j'ai provoqué une discussion. Une discussion que j'avais essayé de ne pas projeter parce que je ne voulais pas avoir trop d'attentes. Je voulais vraiment accueillir ce qu'on allait se dire. On s'est dit ce qu'on s'est dit. Sa réaction a été sa réaction. J'ai passé mon temps à me répéter qu'elle avait le droit. Qu'elle avait le droit d'en être là où elle en était. Qu'elle avait le droit de ressentir ce qu'elle ressentait. Même si c'était totalement différent de ce que moi je ressens. Et j'ai aussi accepté que pour l'instant, la relation telle que moi je la visualisais, Tel que moi, je m'imagine une relation de sœurs, des sœurs qui s'appellent, qui se racontent, qui se confient, qui se montrent vulnérables, qui partagent. J'ai compris qu'elle n'était pas disponible pour se faire. J'ai compris que c'était une relation qu'on ne pourrait pas avoir pour l'instant. Et j'ai aussi compris que j'étais dans l'espace de l'amour parce que, à l'issue de cette conversation, je me suis sentie hyper apaisée. Et aujourd'hui, même quand je vous en parle, j'ai le cœur léger, je suis alignée. Et j'ai confiance. J'ai confiance en me disant, on est 50-50. Moi, ma sœur, on est 50-50. Et si on a envie à un moment donné de faire évoluer cette relation, eh bien on saura. On saura parce que, en ayant cette discussion, on s'est montré... Qu'on était capable de discuter, on était capable de s'écouter, on était capable de s'entendre. Et on était capable de prendre une décision qui nous allait à toutes les deux. Qui nous allait à nous les sœurs. Donc ça, ça a été ma preuve que, ah ouais, j'étais 100% dans l'espace de l'amour. pas dans l'espace de la peur, que j'avais évolué, et que ça y est ! Pour un sujet émotionnel aussi chargé, j'avais trouvé la voie de l'espace de l'amour. Mais mon point, il est bien là, c'est que si vous n'y arrivez pas du premier coup, si ça n'est pas aussi fluide, clair, limpide, C'est que vous êtes en chemin, les amis. Je donne toujours cet exemple de la barre de sport. Quand vous arrivez au sport, la première fois que vous chargez une barre et que vous la poussez, mon Dieu que c'est dur ! C'est que ça travaille. Et la fois d'après, ça devient naturel, hyper facile, hyper léger. Ah bah ouais ! Entre guillemets, c'est qu'il faut recharger la mule, c'est qu'il faut passer à l'étape d'après, remettre des poids plus lourds, parce que c'est quand c'est dur. Et c'est quand c'est un peu fastidieux et que ça vous coûte et que vous mettez de votre personne que c'est là que ça muscle. Donc encore une fois, je ne dis pas que ça doit être dur pour être valable. Mais je précise que ça n'est pas parce que c'est dur qu'il faut arrêter et que vous n'êtes pas au bon endroit. Quand c'est dur, c'est que vous êtes en chemin et qu'il y a des choses à apprendre. Il y a des choses qui sont en train de se mettre en place et il y a des choses qui se développent. Et quand ça devient facile, super, on peut profiter. On peut même se dire, ok, je m'arrête là. J'aime quand c'est facile, c'est ce qu'on disait tout à l'heure avec le pas mal. Mais à mon sens, on n'est pas sur cette planète pour que ce soit facile. Amusez-vous. ayez cette envie de vous développer, ayez cette envie de vivre des choses, purée. Un électrocardiogramme qui up and down, c'est l'électrocardiogramme de quelqu'un qui est en vie. C'est l'électrocardiogramme de quelqu'un qui est en vie. Quand c'est tout lisse, quand c'est fastoche, je crois que c'est potentiellement que vous n'êtes pas en train d'évoluer. sur ces dires, à méditer, surtout, surtout, surtout, gardez votre esprit critique, gardez votre esprit critique, ne prenez pas ce que je dis, pour des conseils à appliquer en mode Oh mon Dieu, tout va bien dans ma vie, c'est facile, il faut que je mette de la difficulté. Pas du tout, mais ayez l'audace, ayez le courage, ayez cette sincérité et honnêteté de reconnaître quand c'est facile et que c'est cool, il faut en profiter. Et c'est facile parce qu'en fait, ma petite cocotte, t'es un bateau bien en sécurité au port, au lieu d'aller naviguer et de te faire kiffer à prendre des vagues en pleine poire qui ne... qui de toute façon ne te conduiront pas à ta mort. Te prendre des bonnes vagues dans la tronche, parce que les vagues, c'est rien d'autre que de l'eau salée. Alors oui, vous allez peut-être boire un peu la tasse, peut-être que le vent va vraiment vous frapper très fort en pleine face. On n'a pas dit que ça devait être agréable. Mais à minima, vous êtes en train de naviguer, et bordel que c'est bon ! J'espère que cette... T'épisode vous aura plu, j'espère que cet épisode vous aura apporté, peut-être qu'il vous aura montré une perspective différente, et comme je le dis en intro, enrichissante. Servez-vous-en simplement pour faire du vous. Je vous embrasse très fort, je vous souhaite une excellente journée, un excellent week-end, et surtout, il me tarde de vous retrouver dans deux semaines. Dans deux semaines ou plus tard. parce que je ne le dirai jamais assez, mais quand vous me dites que les podcasts sont chouettes, quand vous venez en parler avec moi, ça donne du sens à mon métier. J'ai envie de savoir que vous vous écoutez, j'ai envie de savoir que vous avez des réflexions, j'ai envie de savoir que ça soulève des débats intérieurs. Venez, on les a ensemble ces débats. C'est ça qui met du vent dans mes voiles et dans nos voiles, et qu'on s'élève, et qu'on s'enrichit, et qu'on grandit. À bientôt.

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Tu te demandes si tu agis par amour ou par peur ? Ce podcast est fait pour toi ! 🎧

Dans cet épisode, je vous parle de la différence subtile entre agir par peur et agir par amour. À travers l'exemple poignant de Paloma, qui souhaite renouer avec un parent toxique, je vous guide pour identifier ce qui motive réellement vos actions. 🌸✨

On aborde ensemble :

- Pourquoi prendre du temps avant d'agir est crucial pour éviter les décisions précipitées dictées par l’ego.

- Comment se poser la question "Comment je veux me sentir après avoir agi ?" peut transformer ton approche.

- Pourquoi il est essentiel d'agir pour apporter quelque chose à soi plutôt que d'attendre quelque chose des autres.

Avec des anecdotes personnelles et des exemples concrets, je montre comment se reconnecter à soi-même pour poser des actions alignées avec ses valeurs et ses désirs.

Spoiler : C’est un chemin vers la paix intérieure ! 🌈🕊️

Prête à plonger dans ces réflexions et à faire un pas de plus vers une vie plus sereine et authentique ?

Bonne écoute ✨
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Retrouve-moi sur Instagram : https://www.instagram.com/doublehoppe/

Découvre comment remettre du soleil dans ta vie ici : https://doublehoppe.com/coaching

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis ravie de vous retrouver pour un nouvel épisode de podcast Pétard. Je ne sais pas si le combo pleine lune-éclipse a été puissant pour vous, mais pour ma part, il a déménagé et très fort. Bon, si vous m'écoutez depuis un moment, vous devez savoir que je développe d'ailleurs une relation étroite avec mes poussoles tête-cœur-écor, qui sont d'ailleurs l'approche que je mets au centre de mon coaching signature de 3 mois. Donc, autant vous dire que là, les mecs, c'était le cirque. absolu mais bon bref je ne dis pas du tout ça pour que vous puissiez vous planquer derrière la lune et l'éclipse pour justifier une humeur exécrable depuis quelques jours mais parfois je trouve qu'il y a du bon à pouvoir relier des épisodes énergétiquement fort à des états personnels que l'on ne comprend que l'on ne comprend pas trop et qu'on a du mal à accueillir de manière sereine et apaisée moi perso ça m'apporte une sorte de réconfort bon ne vous Bon, ne vous méprenez pas, le sujet du jour n'est donc pas la lune et ses effets sur nous, mais c'est un sujet hyper intéressant en demeurant, il faudrait d'ailleurs que j'invite une spécialiste car ce n'est pas du tout mon domaine. Le sujet du jour, j'avais juste envie de faire un petit aparté, mais le sujet du jour c'est un sujet que j'adore tout autant qu'il me challenge tant il est subtil. Le sujet est la différence entre l'espace de l'amour et l'espace de la peur. Je dis subtile parce que parfois, j'ai cru faire des choses par amour, mais en fait, c'était bien depuis l'espace de la peur. C'était la peur qui était aux commandes, mais je ne m'en rendais pas compte. Donc dans ce podcast, j'ai envie de m'intéresser de près à la peur. Je sais qu'on la redoute beaucoup, mais à mon sens, la comprendre, comprendre ce qu'elle signale, comprendre le message ou les messages qu'elle porte, eh bien, c'est là une vraie puissance. J'ai aussi évidemment envie de m'attarder avec vous sur l'amour. Et le lien peut ne pas sembler hyper évident, mais je vais évidemment m'appuyer sur des... Mais à grand coup d'exemple, je devrais pouvoir vous aider à comprendre où je veux en venir. J'en profite d'ailleurs pour remercier... J'en profite d'ailleurs pour te remercier, toi, abonné à mon profil Instagram, at double hop, car tu as voté pour ce sujet. Et au passage, je remercie aussi Ella, car elle m'a soufflé ce thème en me partageant une situation challengeante qu'elle rencontre. Donc si toi aussi, tu as besoin de clés, tu peux évidemment me solliciter pour un coaching via mon site doubleup.com et tu peux, comme Ella, me déposer ta problématique ou ton idée directement sur mon site dans la section podcast. Les espaces de la peur et les espaces de peur et d'amour donc. Aujourd'hui. je vais vous partager ma vision de ces deux espaces qui sont pour moi le point de départ, d'élan qui vont nous faire nous mettre en mouvement. Dans ma tête, ce sont vraiment deux notions desquelles l'action, et en miroir l'inaction, sont complètement sous-jacentes. Quand tu as peur, tu vas la ressentir, ensuite tu vas agir en fonction. Selon que le danger ou la menace perçue est grande ou moins grande, eh bien tu vas t'engager dans un combat, dans une fuite ou rester complètement immobile. Ça c'est un peu les trois réactions principales. En fait, la peur, pour moi, elle est un excellent indicateur. D'ailleurs, vous m'avez souvent entendu dire que quand t'as peur, c'est que t'as envie. En fait, c'est que ça te tient à cœur. T'as pas peur de traverser la route, mais tu vas avoir peur de traverser la route si c'est pour aller toquer chez cette personne. À qui tu veux dire quelque chose d'important, quelque chose qui te tient à cœur ? Tu as peur parce que tu as envie de dire les choses comme tu as répété devant ton miroir ? Tu as peur parce que tu as envie que la personne en face réagisse comme tu te l'as imaginé ? Ou encore tu as peur parce que tu as envie que traverser la route te mène tout droit vers une happy ending ? La peur, comme l'amour, et vous commencez à capter le lien, sont à mon sens basés sur des... perception. En fait, c'est leur gros point commun. Selon notre conditionnement, on va juger le comportement et le ranger dans une catégorie. Mais surtout, l'amour comme la peur sont de l'ordre de l'émotionnel. Et là aussi, l'émotionnel est un excellent élan. Donc en fait, ta peur, elle n'est pas à redouter. Ta peur, c'est un signal pour te dire que c'est important. Et quand c'est important, Là, on est dans le jugement et ça veut dire qu'on a besoin de comprendre pourquoi c'est important. Souvent, c'est qu'il y a un enjeu. Et donc, un risque. Mais si tu arrêtes ta réflexion ici, c'est super. On a remarqué qu'on avait peur d'un truc qui avait un enjeu, que c'était important. Mais on n'a pas été chercher le petit cadeau. On n'a pas été chercher un cran au-dessus pour savoir quoi faire de ce signal. On a vu que c'était important, mais on n'en a rien fait. Donc en fait, c'est un peu comme si le signal pneu crevé de ta voiture s'était allumé, que tu t'étais dit, ah, j'ai un pneu crevé, que tu t'étais garé sur le bord de la route et que tu avais arrêté de rouler. Bah, pourquoi tu t'arrêtes de rouler ? Bah, j'ai un pneu crevé. Ah oui, désolé, logique. Mais non, t'as un pneu crevé, tu t'arrêtes, mais tu vas un cran au-dessus. Tu vas chez le garagiste, tu cherches la cause, ou il cherche la cause. Pourquoi est-ce que le pneu est crevé ? Et là, en fonction, il trouve une solution adaptée. Soit il te met une mèche, soit tu changes le pneu, mais tu roules, tu roules à nouveau. Et oui, puisque c'est important de rouler à nouveau. Eh bien, avec ta peur, c'est pareil. Ta peur, elle te signale qu'il y a un truc important. T'as peur. Ok. Elle te signale donc que, ah cool, t'as envie. Ça te tient à cœur, c'est important. Elle te signale aussi qu'il y a des enjeux. Mais si tu t'arrêtes là, tu ne repars pas avec ta peur et tu ne fais rien. Donc, puisque tu m'écoutes, première clé, tu vas faire comme le garagiste. Et tu vas t'intéresser. Intéresse-toi aux enjeux. Quels sont-ils ? Intéresse-toi aux risques. Idem, quels sont-ils ? Et en face, quelles solutions as-tu ? Attention, je précise, je veux des solutions qui aillent dans le sens de ton objectif. Là, pour le coup de notre exemple et de notre voiture, racheter une autre voiture pour un pneu crevé, ça ne va pas le sens de ton objectif. Puisqu'on pourrait dire que ton objectif, c'est de rouler à nouveau avec cette voiture. Donc, même chose avec ta peur. Te détourner de ton envie, puisqu'on sait que tu as envie comme tu as peur, eh bien, c'est risquer. Donc, te détourner de ta peur, donc te détourner parce que tu as peur, c'est te détourner de ton envie et donc, c'est te détourner de ton objectif. Donc te détourner de ton envie parce que tu as peur et que c'est risqué, ça ne va pas du tout dans le sens de ton objectif. Et c'est là qu'on s'approche tout doucement, mais sûrement, du lien entre amour et peur. On rentre dans l'émotionnel, je l'ai dit tout à l'heure. Donc vraiment, ce que je veux que tu fasses, c'est prendre le temps de définir un objectif précis. Là, c'est... Donc ce que je veux que tu fasses, c'est prendre le temps de t'intéresser. Quand t'as peur, la première chose que je veux que tu fasses, c'est Ok, j'ai peur. Pourquoi j'ai peur ? Et ça, ça va te mettre sur le chemin de ton objectif. En fait, ton envie. Le pourquoi, ça te tient à cœur. Et derrière, je veux aussi que tu écoutes les objections, les obstacles, les risques que tu opposes. A ton envie. En faisant ça, on va pouvoir du coup s'arrêter sur chaque problème, obstacle ou risque et trouver une solution adéquate. Et bien sûr, qui respecte ton objectif. Bon, prenons un exemple. Je veux changer de boulot. C'est un peu plus parlant que la voiture. Je veux changer de boulot, mais j'ai peur parce que je n'aurai plus mon salaire. Ok, oui, ça fait peur. Mais... Là, on a besoin de s'intéresser et on a besoin de ramener du concret. La première chose, c'est tu veux changer de boulot. Mais donc si tu veux changer de boulot, c'est que tu as envie d'avoir un boulot. Là, je vais le dire de manière arbitraire, mais à toi de savoir. Tu as envie d'avoir un boulot potentiellement dans lequel tu es plus heureux. Super ! Déjà, première chose, et c'est un petit aparté, mais un objectif, ça doit être hyper clair. Donc, j'ai besoin de préciser ce que c'est être heureux. J'ai besoin de changer de boulot et de... Donc, ça c'est à toi de faire ce travail-là. Qu'est-ce qui te rendrait heureuse ? Pour l'instant, ce n'est pas le pro, ce n'est pas le sujet de ce podcast. Donc, à toi de définir un objectif vraiment avec lequel tu es au clair. Pour l'instant et pour cet exemple, on va se contenter de... Je veux changer de boulot parce que je veux... me sentir plus épanouie. Super. Mais j'ai peur parce que je n'aurai plus mon salaire. Super. Là, on s'intéresse et on ramène du concret. Je n'aurai plus mon salaire. Ok ? Donc, tu n'auras plus ton salaire, mais tu auras combien ? Potentiellement, on peut envisager que tu gagnes. On peut penser que tu as... On peut imaginer que tu vas toucher une aide au changement d'emploi. Donc, pôle emploi. Super ! Donc là, on se dit, avant je gagnais 5000 euros et avec mon aide, je vais toucher 1800 euros. Ouf ! La perte est importante. On est bien d'accord. Mais on continue. Intéressons-nous et ramenons encore plus de concret. Tu gagnes 5000, demain tu ne toucheras plus que 1800, mais tu as besoin de 1500 pour vivre. Paf ! Là, on se rend compte que... Oui, la perte est lourde, mais en fonction de ton besoin, en fait, on se rend compte qu'il te reste encore 300 euros de rab. Et ouais, et ça, c'est sans compter peut-être sur une épargne que tu as à côté, sans compter non plus sur le fait qu'en cas d'extrême besoin, tu puisses t'appuyer sur ta famille. Et là, ah, je respire mieux. Et ouais, et ça, ça t'a pu te rendre compte parce que t'as fait l'exercice de ne pas t'arrêter à ta peur. qui n'est qu'un signal. Le signal qu'il y a quelque chose, une envie qui est importante à considérer. On n'a pas peur, les Sunshine, de trucs dont on se fout. La peur, elle met le doigt sur des besoins à écouter pour pouvoir les combler. Bon, et là, quand on est dans du concret et en faisant l'effort de s'intéresser et donc de répondre avec du concret adapté, eh bien, on va progresser. assez facilement vers une solution et donc pouvoir agir en étant toujours un peu flippé parce qu'on a envie, mais en ayant suffisamment de raisons rassurantes pour y aller. Mais parfois, les choses, elles ne sont pas du tout aussi simples et surtout, parfois, elles sont beaucoup plus compliquées parce qu'on a de l'émotionnel. Et c'est évidemment cette partie que je préfère. Et oui, parce que d'ailleurs, ça me fait penser, je l'aborde plutôt souvent avec vous la peur. Parce que vraiment pour moi, la peur, il est nécessaire de la remettre et la replacer là où elle a besoin d'être replacée. A savoir, c'est un signal. En aucun cas, rares sont les cas où la peur doit complètement vous détourner. C'est-à-dire que si on prend le j'ai peur d'un mammouth oui, bon, là, la peur, elle te signale aussi que t'as pas le gabarit, mon pote. Donc, en fait, intéresse-toi. Pour me sauver face aux mammouths, j'aurais besoin d'un gun. OK, ouvre tes yeux, cherche un gun dans les alentours. Si t'as pas de gun, est-ce que t'as pas une fléchette ? J'en sais rien. Mais voilà, on a quand même une bonne partie de on ne vit plus à l'ère des mammouths Donc, la peur, elle te signale que... Tu as besoin de rester en vie, ok, affirmatif. Mais en fait, dans le monde actuel, si tu y réfléchis, si tu prends le temps de faire pause et de ne pas céder tout de suite à la panique et à la peur bleue, tu peux te rendre compte qu'il y a très peu de cas de figure où ta vie est en danger. Ça, c'est un outil que je vous donne au passage, deuxième clé, l'outil et alors. D'ailleurs, McQueen sait la rebaptiser, l'outil et donc. Quand on est face à une peur, ce qui est intéressant, c'est d'aller... comprendre cette peur en la challengeant. Et donc là, on va un peu faire vibrer ses boussoles dans tous les sens et se dire, ok, j'ai peur de ce truc. Et donc, quel est le pire scénario qui pourrait se passer si j'y allais, si j'osais, si j'osais passer à l'action ? Bon, pire scénario, là on va prendre le boulot. Ok, donc demain tu quittes ton boulot, sachant que tu gagnais 5000 et que demain tu ne vas plus toucher plus que 1800. Sachant que 1800, c'est déjà beaucoup d'argent. Mais c'est toujours beaucoup d'argent pour certains et très peu d'argent pour d'autres. Donc là n'est pas le sujet, mais vous comprenez l'exemple. Donc, je quitte mon taf, je ne touche plus que 1800 euros. Et donc, eh bien, je vivrai avec beaucoup moins de largesse qu'avant. Ok ? Et donc ? Eh bien, peut-être que je serai beaucoup moins heureuse que je ne l'étais avant. Ok ? Et donc ? Ben, si je suis malheureuse, derrière, je vais être très désagréable. Et donc, vous voyez ce truc ? Et en fait, on va arriver à une conclusion qui est très loin de je vais me faire tuer, zigouiller par un mammouth Donc en fait, en faisant cet exercice, vous allez découvrir des nouveaux enjeux, des nouveaux risques, certes. Donc là, vous revenez à la première clé et vous ramenez du concret avec des solutions. Mais ce qui va sûrement se passer aussi, c'est qu'au bout d'un moment, généralement, c'est au bout de cinq et donc, vous allez arriver à la conclusion que votre vie, elle n'est pas en jeu et que les enjeux dont vous vous faites une montagne ne sont pas si... montagnesques, je ne sais pas si ça se dit, mais ne sont pas si... ne sont pas si dramatiques que ce que vous vous racontez. Donc ça, c'est une deuxième clé. Elle est essentielle. Utilisez-moi ce et donc. Mais si j'en reviens à ma troisième clé, et je parlais d'ailleurs de cette recette, j'adore, moi, comparer l'action à faire un gâteau. C'est une action aussi. En fait, tu fais un gâteau. Donc tu passes à l'action. Ça se passe bien. Bon, super, je continue d'avancer. Tu fais un gâteau. Tu passes à l'action. Ton gâteau est dégueulasse. Ton gâteau, il est deg. Bon, ben là, oups, je m'intéresse. Je cherche si c'est trop de sucre, trop de sel, trop de levure, j'en sais rien, le manque de cuisson. Et tu ajustes. Et ben là, c'est pareil. Commence quelque part. Commence par agir. Pose une première action et vois. Si ça ne ressemble pas à ce que tu avais picturé, ne t'arrête pas là. Demande-toi pourquoi. vois ce que tu peux ajuster et derrière, repasse à l'action. Mais j'en parlais l'émotionnel. Quand j'ai parlé de cet exemple-là, une abonnée a répondu en me disant Rater un gâteau, ce n'est pas trop lourd de conséquences. Et recommencer, ça ne demande pas beaucoup d'investissement. Et d'ailleurs, si la première recette, elle est finalement pas mal, c'est assez facile d'y revenir. Et il y a plein de choses dans cette réponse. D'ailleurs, merci de ces échanges qui me nourrissent. D'ailleurs, merci de ces échanges parce qu'ils me nourrissent au quotidien et ils me servent d'exemples géniaux pour les podcasts. Eh bien oui, il y a les conséquences, la première chose à se dire. Bon, là, je retombe pas dans le... Bon, là, je ne reviens pas dans la partie concrète. Vous avez compris, réécoutez la clé précédente, la numéro 1, à savoir, listez précisément les conséquences que vous pouvez anticiper et contrôler et prévoyez des solutions concrètes et adaptées. Ensuite, le petit 1. C'est pas mal. Elle me dit, c'est pas mal si la... Si la première recette était finalement pas mal, bah ouais. Si la recette était pas mal, là mes petits sunshine, c'est à vous de savoir ce que vous voulez et de prendre vos responsabilités. Si vous voulez vous contenter de pas mal, mais allez-y, grand bien vous fasse. Votre pas mal, il sera toujours l'exceptionnel de quelqu'un et le naze de quelqu'un d'autre. Donc, c'est à vous de savoir et de décider ce que vous voulez. Petit 2, j'adore cette formulation, c'est facile d'y revenir. Eh bien mes sunshine, déjà personne n'a dit que c'était facile. Et personne n'a dit que ça devait être facile. Parce que si c'est facile, tout le monde le ferait. Donc la facilité pour moi, ça n'est pas du tout un argument qui devrait vous faire aller dans un sens plutôt qu'un autre. Pire, je suis même de ceux qui croient. et je le vois toutes les semaines en séance, je suis de ceux qui croient, je suis de ceux qui croient, je crois que choisir la facilité à un instant T, eh bien, la plupart du temps, ça vous mène à du difficile, à T plus 1, T plus 2, T plus 3. Bon, évidemment, si c'est un facile qui fondamentalement vous fait hyper envie et hyper cool, mets vos trois boussoles dans tous les sens, go pour le facile. Je ne suis pas de ceux qui disent no pain, no gain, il faut que ce soit difficile pour que ça fonctionne et que ce soit valable. Non, parfois le facile, ça a du bon. Mais la plupart du temps, choisir le facile... C'est le choisir parce qu'il est difficile, il vous fait trop peur. Et ça, c'est un choix qui est directement fait depuis ce que j'appelle l'espace de la peur. C'est de l'espace de la peur à 100 000. Le choix, depuis l'espace de l'amour, il vous fera peur aussi. Mais vous allez le faire quand même parce que vous vous aimez suffisamment pour oser. Parce que c'est ce choix-là. qui vous fera découvrir de quoi vous êtes réellement capable. En fait, c'est derrière ce choix-là que se trouve l'étendue de vos capacités et donc l'accès à un estime de soi qui monte en flèche. Et d'ailleurs, petit 3, qui nous met aussi sur cette voie, le revenir dans la phrase, il est significatif. Il est significatif de ce que représente cette facilité pour la personne qui m'en a parlé. Revenir, il y a le re Ça n'est pas aller c'est revenir Donc en fait, dans son imaginaire, c'est faire un pas en arrière, c'est retourner à sa zone de confort, c'est faire du connu parce que sur le papier, ça paraît facile. C'est moins lourd de conséquences, ça fait moins peur. Mais sur ce dernier point, et je pense que ça commence à s'entendre dans ma voix, J'ai besoin, je veux que vous soyez suffisamment honnête, courageux et responsable pour ne pas vous mentir à vous-même. Les conséquences, en fait, elles sont énormes. Sur le papier, je l'ai dit, vous avez l'impression que le choix facile, il est moins lourd de conséquences. Mais c'est faux, absolument bullshit. En fait, les réalités, en fait, les conséquences, elles sont énormes. On ne parle pas des mêmes. Mais elles sont énormes et à mon sens, elles sont beaucoup plus graves. Parce qu'en choisissant le facile, vous vous envoyez le signal que vous n'êtes pas assez courageux, que vous n'êtes pas capable de surmonter et de faire face aux difficiles. Vous êtes en train de vous priver d'essayer et de vous rendre compte que, mais oui, cette vie-là qui vous fait envie, encore une fois, elle vous fait envie parce qu'elle vous fait peur, je le sais, c'est un signal. Oui, cette vie qui vous fait envie. elle vous est accessible. Et oui, elle est possible pour vous aussi. En fait, en choisissant ce difficile plutôt que le facile, vous vous offrez la possibilité d'appartenir à ces gens qui vivent une vie qui leur plaît. Et ça, mes sunshine, c'est ça que j'appelle une décision qui est prise depuis l'espace de l'amour plutôt que de l'espace de la peur. Parce que quand vous allez prendre cette... Parce que quand vous prenez cette décision, vous avez toujours peur, mais vous avez envie de vous faire ce cadeau à vous. Pas pour les autres, pas pour obtenir quelque chose de quelqu'un d'autre, pas pour obtenir quelque chose qui vient de l'extérieur, mais pour vous faire un cadeau à vous, pour aller ressentir cette excitation, ces petits papillons dans le ventre et cette soif, et cette soif de vivre à l'intérieur. C'est galvanisant un choix. qui est fait depuis l'espace de l'amour. Un choix qui est fait depuis l'espace de la peur, c'est tout sauf galvanisant. Le premier signal qui vous indique que vous avez fait un choix depuis l'espace de la peur, c'est à l'intérieur, vous allez ressentir une sorte d'apaisement, qui est très différent de l'excitation, de l'apaisement, d'avoir échappé à la difficulté. C'est aussi un sentiment et un soulagement qui est très différent de l'apaisement que vous allez ressentir quand vous prenez une décision depuis l'espace de l'amour. Parce que quand on se choisit, quand on fait ce cadeau, quand on se fait ce cadeau, quand on se fait ce cadeau, eh bien on peut ressentir une sorte d'apaisement de Ah, je sais que c'était le bon choix pour moi, pas contre l'autre, pour moi. Ça, c'est deux formes d'apaisement qui n'ont rien à voir. Et derrière, une autre manière de reconnaître un choix depuis l'espace de la peur versus l'espace de l'amour, c'est que très rapidement, vous allez ressentir l'apaisement d'avoir, de ne pas vous être imposé cette difficulté. Mais vous allez aussi être très rapidement rattrapé par et si Une forme de culpabilité. Et si j'avais osé ? Et si j'avais osé confronter le difficile ? Et donc là, on touche du doigt ce que j'expliquais tout à l'heure, la conséquence de ne pas vous choisir, qui est mille fois plus grande que celle de faire face à de la difficulté. Et ouais. Et un autre moyen de savoir que vous avez fait un choix depuis l'espace de la peur ou de l'espace de l'amour, mais même mieux, que vous êtes sur le point de choisir depuis un espace ou d'un autre. Eh bien, c'est ce que vous attendez de ce choix. Je m'explique. Très longtemps, j'ai fait des choix depuis l'espace de la peur, sans m'en rendre compte. J'étais persuadée que, ben, j'acceptais, j'acceptais. J'acceptais de ne pas trop appeler mon amoureux de l'époque. J'acceptais de ne pas trop le pressuriser. J'acceptais de ne pas avoir de preuve d'amour. J'acceptais de ne pas entendre de je t'aime parce que je l'aimais, lui. Ça, c'était mon impression d'être dans l'espace de l'amour. Mais en fait... C'était de l'espace de la peur. J'avais terriblement peur que si je le pressurisais un petit peu, que si je lui demandais de me dire je t'aime, que si je lui demandais de passer la soirée avec moi plutôt qu'avec ses potes, que si je lui demandais des choses parce que moi, ça me tenait à cœur et que moi, j'en avais besoin, eh bien, j'avais la peur bleue qu'il allait me quitter, qu'il allait se dire, oh là là, mais qu'est-ce qu'elle est relou, oh là là, mais qu'est-ce qu'elle est chiante. Donc en fait, ça partait de l'espace de la peur. Comment j'ai fait pour arrêter de faire les choix et de m'en rendre compte après que ça partait de l'espace de la peur ? Eh bien, j'ai commencé à m'intéresser à ce qui motivait mon choix. Et je me suis rendu compte que pour toutes les décisions qui partaient depuis l'espace de la peur, eh bien en fait, j'espérais obtenir quelque chose de quelqu'un d'autre que moi. J'espérais obtenir une réaction. J'espérais éviter une réaction. Typiquement, je suis sûre que ça vous est déjà arrivé. Bon, je ne vais pas lui dire ce que je pense parce que j'ai trop peur de la blesser. Ça, vous pouvez très bien vous dire Ah ben non, mais ça, c'est de l'espace de l'amour parce que je l'aime suffisamment pour ne pas vouloir la blesser. Mais ça, mes petits sunshine, faux bullshit. Parce que oui, vous n'allez pas la blesser, elle, mais vous allez vous blesser, vous. Parce que vous n'allez pas dire ce que vous pensez. Et en plus, vous êtes en train de faire une supposition. Qui êtes-vous pour savoir ce qu'elle a dans le crâne ? Vous ne savez pas. Ce qui est vrai dans un sens est vrai dans l'autre. Donc, quand vous vous dites, non, mais je vais la blesser, vous vous privez de l'opportunité de, vous, vous apporter ce dont vous avez besoin, mais surtout, de lui offrir potentiellement ce dont elle a besoin aussi. Parce que vous pouvez penser que vous allez la blesser. Mais vous pouvez penser de la même manière que vous allez la soulager. Ce qui est vrai dans un sens et vrai dans l'autre. Donc on en revient à comment savoir avant d'agir. Eh bien, une bonne chose à observer, c'est pourquoi est-ce que j'agirais comme ça ? Si la réponse à agir comme ça ne dépend pas de vous, donc c'est pour éviter de la blesser, pour lui faire plaisir, pour qu'il soit fier de moi, pour qu'il m'aime encore plus. Tout ça, ce sont des suppositions. Et c'est de l'extérieur. C'est agir pour obtenir quelque chose de l'extérieur. Ça, mes petits amis, c'est de l'espace de la peur. Parce que... Et là, peut-être que certains auront envie de me dire, oui, mais non, parce que quand j'essaie de ne pas la blesser, quand j'agis pour ne pas la blesser, eh bien, ça me fait plaisir à moi. Oui. Mais donc, allons un peu plus loin, projetons-nous. Donc, tu passes à l'action. Là, tu te rends compte qu'en fait, non seulement tu la blesses, mais en plus, elle est très fâchée contre toi. Il est passé où, du coup, ton plaisir ? Eh oui ! Ton plaisir, il dépendait directement, il était même tributaire de sa réaction. Si sa réaction ne correspond pas à ce que tu avais projeté, bingo, tu n'es plus dans l'amour de toi. Tu as la preuve que tu étais dans l'espace de la peur. Une décision qui ressemble à l'espace de l'amour, c'est j'ai envie de lui dire que ça... que quand elle a fait ça, ça m'a fait beaucoup de peine, et que j'aimerais lui demander pourquoi elle a fait ça. Pas contre elle, pour moi comprendre, et peut-être nous offrir un espace de communication, de partage, où on pourrait mieux se comprendre. Donc là, on se projette, on fait le même exercice. Tu te projettes, tu lui dis, quand t'as fait ça, ça m'a vraiment blessée. Est-ce que tu peux m'expliquer pourquoi tu l'as fait ? Là, elle répond à ta question. Super, elle t'explique. Génial, elle va dans le sens de ton besoin de clarté. À l'inverse, elle ne te répond pas, elle prend la mouche parce qu'elle t'a blessé et qu'elle le prend très mal. Si on en revient à ton objectif, et j'en parlais dans la première clé, l'objectif c'était quoi ? L'objectif c'était toi pouvoir déposer ce que tu avais sur le cœur et lui demander l'explication. à son comportement. L'objectif, il est rempli. Parce que l'objectif, ce n'était pas avoir une réponse. L'objectif, c'était communiquer et poser ta question. Donc si tu veux, tu peux ressentir de la frustration. Mais très rapidement, en revenant à ton pourquoi tu t'es mis en route, eh bien tu vas retrouver une sorte d'alignement, d'apaisement. Parce que, je vous en parle souvent, mais on est en plein dans un espace de co-responsabilité. Tu auras fait ta part, tu auras fait tes 50%. Et t'auras beau t'arracher les cheveux, crier très fort, pleurer très fort, te rouler par terre et taper des pieds, si la personne en face n'a pas envie, n'est pas prête, n'est pas disposée à faire ces 50%, n'est pas disposée à répondre à la question que tu lui posais, eh bien elle fait sa part aussi. Et ça lui appartient. Elle a le droit. Je le dis toujours, la co-responsabilité, c'est prendre sa part et laisser la part à l'autre. Volontairement, je reste cantonnée au sujet de comment savoir si j'agis depuis l'espace de l'amour ou depuis l'espace de la peur. Parce que, forcément, si là on continue l'histoire et qu'on se dit oui, mais du coup, elle n'a pas voulu me répondre, elle n'a pas voulu me dire ce qui se passait, etc. et que vous ressentez de la frustration, là c'est aussi à vous de savoir et de faire ce qu'on a dit. Revenir. Là, c'est à vous, donc, de revenir à l'objectif. Ok, mais l'objectif, c'était quoi ? L'objectif, c'était de lui communiquer ce que j'avais sur le cœur et de lui poser cette question. Si ça, ça n'apaise pas votre frustration, après, c'est aussi à vous, entre guillemets, de prendre votre responsabilité et de vous poser la question, mais qu'est-ce qui te frustre ? Si la frustration, c'est, elle réagit comme ça, ça m'énerve, ok. Là, on est peut-être dans l'équation de Mogoda où... Ce que vous aviez imaginé ne correspond pas à la réalité. Donc vos attentes étaient supérieures ou plus positives ou meilleures que ce que vous êtes en train de vivre. Mais ça, la personne en face, elle n'est pas responsable. Elle n'est pas au courant du film d'In Hollywood que vous vous êtes fait. Donc ça, c'est à vous de récupérer votre part et d'apaiser cette frustration. Et de vous dire, oui, bon, elle n'y est pour rien que j'ai projeté ça. Mon objectif, c'était de communiquer. et de dire ce que j'avais sur le cœur et de poser une question. Elle a le droit de ne pas en être au même endroit. Elle a le droit de ne pas répondre. Et moi, j'ai le droit d'être frustrée, mais en fait, je suis frustrée parce que le truc ne s'est pas passé comme je voulais. Point à la ligne. Si ça va plus loin, si ça prend des proportions, eh bien, je pense que l'objectif n'était pas très clair et que l'objectif, ça n'était pas de formuler ce que vous aviez sur le cœur, mais bien, bel et bien. d'obtenir un mea culpa, une réponse qui allait dans votre sens et qui correspondait à vos attentes. Donc là, je le disais en entrée de jeu, là je le disais, savoir et naviguer entre l'espace de la peur et l'espace de l'amour est un jeu, parce que moi je n'ai pas du tout envie de mettre du drame là-dedans, même si je sais que parfois c'est très chargé émotionnellement, et moi aussi j'ai pleuré en ayant des bulles qui sortaient du nez, à m'arracher les cheveux. en me disant mais c'est pas possible, cette fois-ci je croyais vraiment que j'étais dans l'espace de l'amour. Bah ouais mon chou, mais en fait à voir tes réactions, on n'y était peut-être pas encore. Et ça, malheureusement, j'ai pas envie de vous dire que ah bah oui oui, c'est simple comme bonjour, t'as juste à observer l'espace de l'amour, l'espace de la peur et puis banco. Non, c'est pas une science exacte. En fonction des personnes et des situations qui sont concernées, c'est une limite qui est extrêmement fine. Et du coup, ça me donne très envie de... Vous vous rappelez que la vie, ce n'est pas un sprint, c'est un marathon. Que le développement personnel, ça n'est pas un truc à réussir. Que le développement personnel, c'est un chemin. Et qu'en fait, personne, ni même moi, que vous écoutez, à qui vous donnez beaucoup de crédibilité, donc merci pour ça, mais je ne suis personne. Et personne sur cette planète n'a à vous dire ce que vous devriez faire, ce que vous ne devriez pas faire. La seule chose que j'essaie de faire... C'est de vous partager des concepts, de vous partager des réflexions, de vous partager aussi des expériences qui m'ont permis de mettre en lumière différents élans, différentes problématiques que je suis parvenue à apprivoiser et à mieux vivre. Mais en aucun cas la peur ça disparaît, en aucun cas la peur ça ne devrait disparaître. Parce que de base, c'est un signal qui est fait pour vous maintenir en vie. Mais oui, vous avez la faculté, et je crois... Le devoir, ou en tout cas, c'est presque un devoir pour moi, parce que si on veut vivre sa vie, c'est aussi important de devoir prendre ses responsabilités et de partir à la rencontre de soi et d'observer ses réactions, d'observer ses décisions et de se demander pourquoi. Pourquoi j'ai réagi comme ça ? Pourquoi je me suis comportée comme ça ? Est-ce que ça me plaît d'avoir agi comme ça ? Est-ce que ça me plaît ? d'avoir réagi comme ça, parce que toute la question est là. C'est subjectif, c'est un jugement de se dire ça me plaît, ça ne me plaît pas. Mais in fine, la vie, votre vie, elle est subjective aussi, parce que votre vie, elle ne me plaira peut-être pas à moi, elle ne plaira peut-être pas aux voisins, mais on s'en fout, on s'en carre, c'est votre vie, c'est à vous qu'elle doit plaire. Donc, dernière clé que j'ai envie de donner, Soyez le plus sincère avec vous-même et ne vous planquez pas derrière cet égo qui, oui, cherche à vous protéger, mais qui surtout vous évite de parfois avouer que, bon, là, j'ai un peu merdé, je n'ai pas fait comme je voulais faire ou bien j'ai tenté quelque chose, mais en fait, ça a donné le strict opposé de ce que je cherchais. Mais à coups de pas, je suis désolée, est-ce que tu veux bien me donner une nouvelle chance ? Parfois, on n'a engagé personne dans ce truc-là, on n'a embarqué personne dans nos décisions. On s'est embarqué soi-même et c'est déjà pas mal. Donc, là aussi, ayez cette démarche-là envers vous-même de vous dire, bon ben là, chouchou, désolée, j'ai pris cette décision, ce n'était pas du tout ce que je pensais. Je vais apprendre de cette erreur, je vais comprendre ce que j'aurais pu faire différemment et je vais réessayer. Là, on a besoin de beaucoup d'autocompassion, on a besoin de beaucoup de bienveillance et on a besoin de beaucoup d'amour de soi. Apprenez à vous pardonner, apprenez à vous dire que vous avez mal fait. Faut avouer à moitié pardonner. Franchement, ce truc-là, il est véridique. Ça suffit de devoir planquer qu'on a mal fait. Vous irez beaucoup plus vite à vous dire, bon ben là, je me suis plantée, banco, je passe à la suite. Next. Ne vous arrêtez pas juste. comme avec la peur à dire j'ai peur. Ne vous arrêtez pas à dire j'ai merdé. Allez chercher le cran du dessus. Ok, qu'est-ce que j'apprends ? Ok, qu'est-ce que j'aurais pu faire différemment ? Et faites-le différemment. Tomber, remonter, cache. Vous aurez appris quelque chose. Et quand vous embarquez quelqu'un avec vous, et bien là c'est la même chose. ayez ce courage, cette franchise, cette sincérité de dire Chérie, ma sœur, ma mère, mon père, tonton, tata, qui vous voulez, ou patron, désolé, j'ai tenté ce truc, j'étais convaincue que ça allait donner un truc chouette. Et en fait, je ne me rends compte que pas. Est-ce que je t'ai fait du mal ? Est-ce que ça t'a impacté ? Est-ce que je peux faire quelque chose pour me racheter ? Et vous voyez... J'ai posé une question. Je ne suis pas tombée dans l'espace de la peur où Oh mon Dieu, j'ai fait quelque chose de mal, j'ai embarqué quelqu'un avec moi, c'est terrible, donc tout de suite, je devine, je pars du principe que je sais ce qu'il a ressenti, je pars du principe que je sais comment il a été impacté et je trouve une solution. Non ! Je reste dans l'espace de l'amour. Je n'ai pas souhaité ça. Je ne suis pas sûre que ça ait impacté. Je ne sais pas comment ça a impacté, parce que je peux savoir que ça a impacté, mais je ne sais pas dans quelle mesure, à quel point. Donc je pose la question et surtout, je redistribue les responsabilités. Parce qu'on n'embarque personne qui n'a pas envie d'être embarqué. À part, en effet, des enfants qui n'ont peut-être pas leur mot à dire parce qu'ils sont beaucoup trop petits. Mais même à eux, même à eux, on peut jouer franc jeu. Et on pose la question. Est-ce que tu veux bien que j'essaie de me racheter ? Je redistribue les responsabilités. Et je ne dis pas, Oh bah attends, mais moi j'ai fait ma part et toi tu m'as suivie ! Non, je dis, je sais que tu m'as suivie, je dis, tu m'as suivie dans cette aventure, elle ne ressemble pas à ce que j'avais imaginé, est-ce que ça t'a impacté et si oui, comment ? Et est-ce que tu as envie qu'on essaye ensemble de s'en sortir ou est-ce que tu préfères... Faire cavalier seule, est-ce que je peux faire quelque chose ? Est-ce que tu attends quelque chose de moi ? Mais prendre ses responsabilités, c'est engager cette conversation, non pas pour vous flageller, vous foutre la tête sous l'eau et prendre une position de victime, parce que vous aussi vous êtes victime, mais c'est plutôt... Prendre cette position de victime, vous avez fait du mal aux gens, et c'est terrible, et machin, et truc. Non. En fait, vous aussi, vous êtes victime. Vous êtes victime d'avoir voulu bien faire. Vous êtes victime d'avoir voulu faire quelque chose. Vous êtes victime d'avoir voulu tenter quelque chose. Mais je vais vous dire un truc. Il n'y a que les gens qui n'essaient rien, qui ne risquent rien, qui ne se ratent jamais. Là encore, c'est à vous de savoir. Est-ce que vous préférez ne rien rater ou est-ce que vous préférez réajuster ? Je crois que c'est Maud Ankawa. Et d'ailleurs, merci parce que c'est une de mes coachées qui m'a rappelé cette citation. Le bateau est plus en sécurité quand il est au port, mais ce n'est pas pour cela qu'ont été construits les bateaux. Et là, forcément, on en revient à ce qu'on disait tout à l'heure. Tout dépend de votre objectif. Mais si votre objectif, c'est d'avoir, c'est d'atteindre la vision, le rêve que vous avez, eh bien oui, ce n'est pas facile. Eh bien oui, ça ne rime pas forcément avec sécurité, mais... Vous avez la possibilité de sécuriser ce qui est sécurisable, de donner une proportion, une... de contrôler, entre guillemets, les risques qui sont contrôlables. Et pour le reste, eh bien, allez-y parce que vous serez surpris de ce que vous êtes capable de faire. Honnêtement, je le dis tout le temps, mais vraiment, j'en suis convaincue, quand on se laisse aller à la peur, quand on se laisse dominer par la peur, c'est parce qu'on a le choix. Quand on est vraiment dans la merde, quand on est face à une maladie, quand on est face à une situation extrême, Eh ben, on y va. Et c'est là qu'on se dit, wow, j'ai surmonté ce truc. Eh ouais. Donc, parfois, et c'est mon trix que j'utilise très souvent, parfois, eh ben, l'émotionnel, je prends le temps de le rassurer, je prends le temps de le comprendre, mais surtout, je prends le temps de le mettre de côté, en laisse, et de lui dire, j'ai envie de me sentir comme ça, donc je vais faire ce qu'il faut pour. Et c'est pas je me sens comme ça, donc je vais oser faire ça ou ne pas oser faire ça Je donne un exemple. Le sport, ça marche très bien même s'il n'y a pas beaucoup d'enjeux. Ou, ok non, un autre exemple pour qu'il y ait vraiment de l'émotionnel et de l'enjeu. La relation avec ma... La relation avec ma sœur est difficile. J'ai terriblement peur de la perdre. J'ai terriblement peur qu'on n'arrive plus à avoir une relation de sœur. Mais en fin de compte, je me rends compte qu'on n'a déjà plus vraiment cette relation de sœur. Et chaque jour, je rumine, je rumine. Quand je vois des sœurs très épanouies, ça me blesse. J'ai envie de pouvoir ressentir de l'apaisement, de l'alignement. forcément parce que j'ai envie. Forcément, dans un monde idéal, cet alignement, cet apaisement, il va de pair avec je m'entends très bien avec ma sœur, on est hyper proches, on s'aime très fort et on n'a plus du tout d'animosité, on peut discuter comme on veut Ça, c'est le scénario idéal. Mais espace de la peur ça conviendrait à je vais tout faire pour lui faire plaisir, je vais tout faire pour avoir un lien avec elle, je vais tout faire pour qu'on s'entende Mais ça, mais coco bingo ! J'ai essayé des années et ça n'a jamais abouti. Pire, je repartais avec la sensation que j'étais une moins que rien et que peu importe comment je me comportais, ça ne fonctionnait pas. Donc je repartais avec une estime de moi sous terre. Je me disais mais ce n'est pas possible. Quoi que je fasse, en fait, ça ne va jamais. Et donc forcément, lassitude, etc. Et donc, j'ai testé plein de choses. Parce que, encore une fois, je l'ai dit, c'est un process. J'ai compris que c'était que de l'espace de la peur. Et je me suis dit, ok, si je me mettais dans l'espace de l'amour, ça ressemblerait à quoi ? Et en fait, l'espace de l'amour, c'est, je nous aime très fort avec ma sœur. J'aimerais que ça ne soit plus une source d'angoisse pour moi. J'aimerais me sentir alignée, apaisée. Et donc, j'ai besoin de créer une discussion pour déposer ce que j'allais lui déposer. Et surtout, j'ai besoin de lui poser la question de... comment elle se sent dans cette relation, de savoir si elle attend quelque chose de moi que je n'ai pas compris et que je ne fais pas bien. Et en fait, j'ai besoin de savoir. Plus que d'avoir une relation que je fantasme, etc. et qui n'est plus du tout ce qu'elle est aujourd'hui, j'ai besoin d'être au clair. Donc, j'ai observé mon corps, comment il se sentait au contexte de cette envie, de ce besoin que j'avais verbalisé, que j'avais écrit. Et je ressentais déjà une forme d'apaisement et d'alignement à l'idée d'avoir déposé, d'avoir recréé la discussion avec ma sœur. J'ai pris mon courage à deux mains, non sans peur, parce que j'avais très envie que ça se passe bien. Et j'ai provoqué une discussion. Une discussion que j'avais essayé de ne pas projeter parce que je ne voulais pas avoir trop d'attentes. Je voulais vraiment accueillir ce qu'on allait se dire. On s'est dit ce qu'on s'est dit. Sa réaction a été sa réaction. J'ai passé mon temps à me répéter qu'elle avait le droit. Qu'elle avait le droit d'en être là où elle en était. Qu'elle avait le droit de ressentir ce qu'elle ressentait. Même si c'était totalement différent de ce que moi je ressens. Et j'ai aussi accepté que pour l'instant, la relation telle que moi je la visualisais, Tel que moi, je m'imagine une relation de sœurs, des sœurs qui s'appellent, qui se racontent, qui se confient, qui se montrent vulnérables, qui partagent. J'ai compris qu'elle n'était pas disponible pour se faire. J'ai compris que c'était une relation qu'on ne pourrait pas avoir pour l'instant. Et j'ai aussi compris que j'étais dans l'espace de l'amour parce que, à l'issue de cette conversation, je me suis sentie hyper apaisée. Et aujourd'hui, même quand je vous en parle, j'ai le cœur léger, je suis alignée. Et j'ai confiance. J'ai confiance en me disant, on est 50-50. Moi, ma sœur, on est 50-50. Et si on a envie à un moment donné de faire évoluer cette relation, eh bien on saura. On saura parce que, en ayant cette discussion, on s'est montré... Qu'on était capable de discuter, on était capable de s'écouter, on était capable de s'entendre. Et on était capable de prendre une décision qui nous allait à toutes les deux. Qui nous allait à nous les sœurs. Donc ça, ça a été ma preuve que, ah ouais, j'étais 100% dans l'espace de l'amour. pas dans l'espace de la peur, que j'avais évolué, et que ça y est ! Pour un sujet émotionnel aussi chargé, j'avais trouvé la voie de l'espace de l'amour. Mais mon point, il est bien là, c'est que si vous n'y arrivez pas du premier coup, si ça n'est pas aussi fluide, clair, limpide, C'est que vous êtes en chemin, les amis. Je donne toujours cet exemple de la barre de sport. Quand vous arrivez au sport, la première fois que vous chargez une barre et que vous la poussez, mon Dieu que c'est dur ! C'est que ça travaille. Et la fois d'après, ça devient naturel, hyper facile, hyper léger. Ah bah ouais ! Entre guillemets, c'est qu'il faut recharger la mule, c'est qu'il faut passer à l'étape d'après, remettre des poids plus lourds, parce que c'est quand c'est dur. Et c'est quand c'est un peu fastidieux et que ça vous coûte et que vous mettez de votre personne que c'est là que ça muscle. Donc encore une fois, je ne dis pas que ça doit être dur pour être valable. Mais je précise que ça n'est pas parce que c'est dur qu'il faut arrêter et que vous n'êtes pas au bon endroit. Quand c'est dur, c'est que vous êtes en chemin et qu'il y a des choses à apprendre. Il y a des choses qui sont en train de se mettre en place et il y a des choses qui se développent. Et quand ça devient facile, super, on peut profiter. On peut même se dire, ok, je m'arrête là. J'aime quand c'est facile, c'est ce qu'on disait tout à l'heure avec le pas mal. Mais à mon sens, on n'est pas sur cette planète pour que ce soit facile. Amusez-vous. ayez cette envie de vous développer, ayez cette envie de vivre des choses, purée. Un électrocardiogramme qui up and down, c'est l'électrocardiogramme de quelqu'un qui est en vie. C'est l'électrocardiogramme de quelqu'un qui est en vie. Quand c'est tout lisse, quand c'est fastoche, je crois que c'est potentiellement que vous n'êtes pas en train d'évoluer. sur ces dires, à méditer, surtout, surtout, surtout, gardez votre esprit critique, gardez votre esprit critique, ne prenez pas ce que je dis, pour des conseils à appliquer en mode Oh mon Dieu, tout va bien dans ma vie, c'est facile, il faut que je mette de la difficulté. Pas du tout, mais ayez l'audace, ayez le courage, ayez cette sincérité et honnêteté de reconnaître quand c'est facile et que c'est cool, il faut en profiter. Et c'est facile parce qu'en fait, ma petite cocotte, t'es un bateau bien en sécurité au port, au lieu d'aller naviguer et de te faire kiffer à prendre des vagues en pleine poire qui ne... qui de toute façon ne te conduiront pas à ta mort. Te prendre des bonnes vagues dans la tronche, parce que les vagues, c'est rien d'autre que de l'eau salée. Alors oui, vous allez peut-être boire un peu la tasse, peut-être que le vent va vraiment vous frapper très fort en pleine face. On n'a pas dit que ça devait être agréable. Mais à minima, vous êtes en train de naviguer, et bordel que c'est bon ! J'espère que cette... T'épisode vous aura plu, j'espère que cet épisode vous aura apporté, peut-être qu'il vous aura montré une perspective différente, et comme je le dis en intro, enrichissante. Servez-vous-en simplement pour faire du vous. Je vous embrasse très fort, je vous souhaite une excellente journée, un excellent week-end, et surtout, il me tarde de vous retrouver dans deux semaines. Dans deux semaines ou plus tard. parce que je ne le dirai jamais assez, mais quand vous me dites que les podcasts sont chouettes, quand vous venez en parler avec moi, ça donne du sens à mon métier. J'ai envie de savoir que vous vous écoutez, j'ai envie de savoir que vous avez des réflexions, j'ai envie de savoir que ça soulève des débats intérieurs. Venez, on les a ensemble ces débats. C'est ça qui met du vent dans mes voiles et dans nos voiles, et qu'on s'élève, et qu'on s'enrichit, et qu'on grandit. À bientôt.

Description

Tu te demandes si tu agis par amour ou par peur ? Ce podcast est fait pour toi ! 🎧

Dans cet épisode, je vous parle de la différence subtile entre agir par peur et agir par amour. À travers l'exemple poignant de Paloma, qui souhaite renouer avec un parent toxique, je vous guide pour identifier ce qui motive réellement vos actions. 🌸✨

On aborde ensemble :

- Pourquoi prendre du temps avant d'agir est crucial pour éviter les décisions précipitées dictées par l’ego.

- Comment se poser la question "Comment je veux me sentir après avoir agi ?" peut transformer ton approche.

- Pourquoi il est essentiel d'agir pour apporter quelque chose à soi plutôt que d'attendre quelque chose des autres.

Avec des anecdotes personnelles et des exemples concrets, je montre comment se reconnecter à soi-même pour poser des actions alignées avec ses valeurs et ses désirs.

Spoiler : C’est un chemin vers la paix intérieure ! 🌈🕊️

Prête à plonger dans ces réflexions et à faire un pas de plus vers une vie plus sereine et authentique ?

Bonne écoute ✨
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Retrouve-moi sur Instagram : https://www.instagram.com/doublehoppe/

Découvre comment remettre du soleil dans ta vie ici : https://doublehoppe.com/coaching

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis ravie de vous retrouver pour un nouvel épisode de podcast Pétard. Je ne sais pas si le combo pleine lune-éclipse a été puissant pour vous, mais pour ma part, il a déménagé et très fort. Bon, si vous m'écoutez depuis un moment, vous devez savoir que je développe d'ailleurs une relation étroite avec mes poussoles tête-cœur-écor, qui sont d'ailleurs l'approche que je mets au centre de mon coaching signature de 3 mois. Donc, autant vous dire que là, les mecs, c'était le cirque. absolu mais bon bref je ne dis pas du tout ça pour que vous puissiez vous planquer derrière la lune et l'éclipse pour justifier une humeur exécrable depuis quelques jours mais parfois je trouve qu'il y a du bon à pouvoir relier des épisodes énergétiquement fort à des états personnels que l'on ne comprend que l'on ne comprend pas trop et qu'on a du mal à accueillir de manière sereine et apaisée moi perso ça m'apporte une sorte de réconfort bon ne vous Bon, ne vous méprenez pas, le sujet du jour n'est donc pas la lune et ses effets sur nous, mais c'est un sujet hyper intéressant en demeurant, il faudrait d'ailleurs que j'invite une spécialiste car ce n'est pas du tout mon domaine. Le sujet du jour, j'avais juste envie de faire un petit aparté, mais le sujet du jour c'est un sujet que j'adore tout autant qu'il me challenge tant il est subtil. Le sujet est la différence entre l'espace de l'amour et l'espace de la peur. Je dis subtile parce que parfois, j'ai cru faire des choses par amour, mais en fait, c'était bien depuis l'espace de la peur. C'était la peur qui était aux commandes, mais je ne m'en rendais pas compte. Donc dans ce podcast, j'ai envie de m'intéresser de près à la peur. Je sais qu'on la redoute beaucoup, mais à mon sens, la comprendre, comprendre ce qu'elle signale, comprendre le message ou les messages qu'elle porte, eh bien, c'est là une vraie puissance. J'ai aussi évidemment envie de m'attarder avec vous sur l'amour. Et le lien peut ne pas sembler hyper évident, mais je vais évidemment m'appuyer sur des... Mais à grand coup d'exemple, je devrais pouvoir vous aider à comprendre où je veux en venir. J'en profite d'ailleurs pour remercier... J'en profite d'ailleurs pour te remercier, toi, abonné à mon profil Instagram, at double hop, car tu as voté pour ce sujet. Et au passage, je remercie aussi Ella, car elle m'a soufflé ce thème en me partageant une situation challengeante qu'elle rencontre. Donc si toi aussi, tu as besoin de clés, tu peux évidemment me solliciter pour un coaching via mon site doubleup.com et tu peux, comme Ella, me déposer ta problématique ou ton idée directement sur mon site dans la section podcast. Les espaces de la peur et les espaces de peur et d'amour donc. Aujourd'hui. je vais vous partager ma vision de ces deux espaces qui sont pour moi le point de départ, d'élan qui vont nous faire nous mettre en mouvement. Dans ma tête, ce sont vraiment deux notions desquelles l'action, et en miroir l'inaction, sont complètement sous-jacentes. Quand tu as peur, tu vas la ressentir, ensuite tu vas agir en fonction. Selon que le danger ou la menace perçue est grande ou moins grande, eh bien tu vas t'engager dans un combat, dans une fuite ou rester complètement immobile. Ça c'est un peu les trois réactions principales. En fait, la peur, pour moi, elle est un excellent indicateur. D'ailleurs, vous m'avez souvent entendu dire que quand t'as peur, c'est que t'as envie. En fait, c'est que ça te tient à cœur. T'as pas peur de traverser la route, mais tu vas avoir peur de traverser la route si c'est pour aller toquer chez cette personne. À qui tu veux dire quelque chose d'important, quelque chose qui te tient à cœur ? Tu as peur parce que tu as envie de dire les choses comme tu as répété devant ton miroir ? Tu as peur parce que tu as envie que la personne en face réagisse comme tu te l'as imaginé ? Ou encore tu as peur parce que tu as envie que traverser la route te mène tout droit vers une happy ending ? La peur, comme l'amour, et vous commencez à capter le lien, sont à mon sens basés sur des... perception. En fait, c'est leur gros point commun. Selon notre conditionnement, on va juger le comportement et le ranger dans une catégorie. Mais surtout, l'amour comme la peur sont de l'ordre de l'émotionnel. Et là aussi, l'émotionnel est un excellent élan. Donc en fait, ta peur, elle n'est pas à redouter. Ta peur, c'est un signal pour te dire que c'est important. Et quand c'est important, Là, on est dans le jugement et ça veut dire qu'on a besoin de comprendre pourquoi c'est important. Souvent, c'est qu'il y a un enjeu. Et donc, un risque. Mais si tu arrêtes ta réflexion ici, c'est super. On a remarqué qu'on avait peur d'un truc qui avait un enjeu, que c'était important. Mais on n'a pas été chercher le petit cadeau. On n'a pas été chercher un cran au-dessus pour savoir quoi faire de ce signal. On a vu que c'était important, mais on n'en a rien fait. Donc en fait, c'est un peu comme si le signal pneu crevé de ta voiture s'était allumé, que tu t'étais dit, ah, j'ai un pneu crevé, que tu t'étais garé sur le bord de la route et que tu avais arrêté de rouler. Bah, pourquoi tu t'arrêtes de rouler ? Bah, j'ai un pneu crevé. Ah oui, désolé, logique. Mais non, t'as un pneu crevé, tu t'arrêtes, mais tu vas un cran au-dessus. Tu vas chez le garagiste, tu cherches la cause, ou il cherche la cause. Pourquoi est-ce que le pneu est crevé ? Et là, en fonction, il trouve une solution adaptée. Soit il te met une mèche, soit tu changes le pneu, mais tu roules, tu roules à nouveau. Et oui, puisque c'est important de rouler à nouveau. Eh bien, avec ta peur, c'est pareil. Ta peur, elle te signale qu'il y a un truc important. T'as peur. Ok. Elle te signale donc que, ah cool, t'as envie. Ça te tient à cœur, c'est important. Elle te signale aussi qu'il y a des enjeux. Mais si tu t'arrêtes là, tu ne repars pas avec ta peur et tu ne fais rien. Donc, puisque tu m'écoutes, première clé, tu vas faire comme le garagiste. Et tu vas t'intéresser. Intéresse-toi aux enjeux. Quels sont-ils ? Intéresse-toi aux risques. Idem, quels sont-ils ? Et en face, quelles solutions as-tu ? Attention, je précise, je veux des solutions qui aillent dans le sens de ton objectif. Là, pour le coup de notre exemple et de notre voiture, racheter une autre voiture pour un pneu crevé, ça ne va pas le sens de ton objectif. Puisqu'on pourrait dire que ton objectif, c'est de rouler à nouveau avec cette voiture. Donc, même chose avec ta peur. Te détourner de ton envie, puisqu'on sait que tu as envie comme tu as peur, eh bien, c'est risquer. Donc, te détourner de ta peur, donc te détourner parce que tu as peur, c'est te détourner de ton envie et donc, c'est te détourner de ton objectif. Donc te détourner de ton envie parce que tu as peur et que c'est risqué, ça ne va pas du tout dans le sens de ton objectif. Et c'est là qu'on s'approche tout doucement, mais sûrement, du lien entre amour et peur. On rentre dans l'émotionnel, je l'ai dit tout à l'heure. Donc vraiment, ce que je veux que tu fasses, c'est prendre le temps de définir un objectif précis. Là, c'est... Donc ce que je veux que tu fasses, c'est prendre le temps de t'intéresser. Quand t'as peur, la première chose que je veux que tu fasses, c'est Ok, j'ai peur. Pourquoi j'ai peur ? Et ça, ça va te mettre sur le chemin de ton objectif. En fait, ton envie. Le pourquoi, ça te tient à cœur. Et derrière, je veux aussi que tu écoutes les objections, les obstacles, les risques que tu opposes. A ton envie. En faisant ça, on va pouvoir du coup s'arrêter sur chaque problème, obstacle ou risque et trouver une solution adéquate. Et bien sûr, qui respecte ton objectif. Bon, prenons un exemple. Je veux changer de boulot. C'est un peu plus parlant que la voiture. Je veux changer de boulot, mais j'ai peur parce que je n'aurai plus mon salaire. Ok, oui, ça fait peur. Mais... Là, on a besoin de s'intéresser et on a besoin de ramener du concret. La première chose, c'est tu veux changer de boulot. Mais donc si tu veux changer de boulot, c'est que tu as envie d'avoir un boulot. Là, je vais le dire de manière arbitraire, mais à toi de savoir. Tu as envie d'avoir un boulot potentiellement dans lequel tu es plus heureux. Super ! Déjà, première chose, et c'est un petit aparté, mais un objectif, ça doit être hyper clair. Donc, j'ai besoin de préciser ce que c'est être heureux. J'ai besoin de changer de boulot et de... Donc, ça c'est à toi de faire ce travail-là. Qu'est-ce qui te rendrait heureuse ? Pour l'instant, ce n'est pas le pro, ce n'est pas le sujet de ce podcast. Donc, à toi de définir un objectif vraiment avec lequel tu es au clair. Pour l'instant et pour cet exemple, on va se contenter de... Je veux changer de boulot parce que je veux... me sentir plus épanouie. Super. Mais j'ai peur parce que je n'aurai plus mon salaire. Super. Là, on s'intéresse et on ramène du concret. Je n'aurai plus mon salaire. Ok ? Donc, tu n'auras plus ton salaire, mais tu auras combien ? Potentiellement, on peut envisager que tu gagnes. On peut penser que tu as... On peut imaginer que tu vas toucher une aide au changement d'emploi. Donc, pôle emploi. Super ! Donc là, on se dit, avant je gagnais 5000 euros et avec mon aide, je vais toucher 1800 euros. Ouf ! La perte est importante. On est bien d'accord. Mais on continue. Intéressons-nous et ramenons encore plus de concret. Tu gagnes 5000, demain tu ne toucheras plus que 1800, mais tu as besoin de 1500 pour vivre. Paf ! Là, on se rend compte que... Oui, la perte est lourde, mais en fonction de ton besoin, en fait, on se rend compte qu'il te reste encore 300 euros de rab. Et ouais, et ça, c'est sans compter peut-être sur une épargne que tu as à côté, sans compter non plus sur le fait qu'en cas d'extrême besoin, tu puisses t'appuyer sur ta famille. Et là, ah, je respire mieux. Et ouais, et ça, ça t'a pu te rendre compte parce que t'as fait l'exercice de ne pas t'arrêter à ta peur. qui n'est qu'un signal. Le signal qu'il y a quelque chose, une envie qui est importante à considérer. On n'a pas peur, les Sunshine, de trucs dont on se fout. La peur, elle met le doigt sur des besoins à écouter pour pouvoir les combler. Bon, et là, quand on est dans du concret et en faisant l'effort de s'intéresser et donc de répondre avec du concret adapté, eh bien, on va progresser. assez facilement vers une solution et donc pouvoir agir en étant toujours un peu flippé parce qu'on a envie, mais en ayant suffisamment de raisons rassurantes pour y aller. Mais parfois, les choses, elles ne sont pas du tout aussi simples et surtout, parfois, elles sont beaucoup plus compliquées parce qu'on a de l'émotionnel. Et c'est évidemment cette partie que je préfère. Et oui, parce que d'ailleurs, ça me fait penser, je l'aborde plutôt souvent avec vous la peur. Parce que vraiment pour moi, la peur, il est nécessaire de la remettre et la replacer là où elle a besoin d'être replacée. A savoir, c'est un signal. En aucun cas, rares sont les cas où la peur doit complètement vous détourner. C'est-à-dire que si on prend le j'ai peur d'un mammouth oui, bon, là, la peur, elle te signale aussi que t'as pas le gabarit, mon pote. Donc, en fait, intéresse-toi. Pour me sauver face aux mammouths, j'aurais besoin d'un gun. OK, ouvre tes yeux, cherche un gun dans les alentours. Si t'as pas de gun, est-ce que t'as pas une fléchette ? J'en sais rien. Mais voilà, on a quand même une bonne partie de on ne vit plus à l'ère des mammouths Donc, la peur, elle te signale que... Tu as besoin de rester en vie, ok, affirmatif. Mais en fait, dans le monde actuel, si tu y réfléchis, si tu prends le temps de faire pause et de ne pas céder tout de suite à la panique et à la peur bleue, tu peux te rendre compte qu'il y a très peu de cas de figure où ta vie est en danger. Ça, c'est un outil que je vous donne au passage, deuxième clé, l'outil et alors. D'ailleurs, McQueen sait la rebaptiser, l'outil et donc. Quand on est face à une peur, ce qui est intéressant, c'est d'aller... comprendre cette peur en la challengeant. Et donc là, on va un peu faire vibrer ses boussoles dans tous les sens et se dire, ok, j'ai peur de ce truc. Et donc, quel est le pire scénario qui pourrait se passer si j'y allais, si j'osais, si j'osais passer à l'action ? Bon, pire scénario, là on va prendre le boulot. Ok, donc demain tu quittes ton boulot, sachant que tu gagnais 5000 et que demain tu ne vas plus toucher plus que 1800. Sachant que 1800, c'est déjà beaucoup d'argent. Mais c'est toujours beaucoup d'argent pour certains et très peu d'argent pour d'autres. Donc là n'est pas le sujet, mais vous comprenez l'exemple. Donc, je quitte mon taf, je ne touche plus que 1800 euros. Et donc, eh bien, je vivrai avec beaucoup moins de largesse qu'avant. Ok ? Et donc ? Eh bien, peut-être que je serai beaucoup moins heureuse que je ne l'étais avant. Ok ? Et donc ? Ben, si je suis malheureuse, derrière, je vais être très désagréable. Et donc, vous voyez ce truc ? Et en fait, on va arriver à une conclusion qui est très loin de je vais me faire tuer, zigouiller par un mammouth Donc en fait, en faisant cet exercice, vous allez découvrir des nouveaux enjeux, des nouveaux risques, certes. Donc là, vous revenez à la première clé et vous ramenez du concret avec des solutions. Mais ce qui va sûrement se passer aussi, c'est qu'au bout d'un moment, généralement, c'est au bout de cinq et donc, vous allez arriver à la conclusion que votre vie, elle n'est pas en jeu et que les enjeux dont vous vous faites une montagne ne sont pas si... montagnesques, je ne sais pas si ça se dit, mais ne sont pas si... ne sont pas si dramatiques que ce que vous vous racontez. Donc ça, c'est une deuxième clé. Elle est essentielle. Utilisez-moi ce et donc. Mais si j'en reviens à ma troisième clé, et je parlais d'ailleurs de cette recette, j'adore, moi, comparer l'action à faire un gâteau. C'est une action aussi. En fait, tu fais un gâteau. Donc tu passes à l'action. Ça se passe bien. Bon, super, je continue d'avancer. Tu fais un gâteau. Tu passes à l'action. Ton gâteau est dégueulasse. Ton gâteau, il est deg. Bon, ben là, oups, je m'intéresse. Je cherche si c'est trop de sucre, trop de sel, trop de levure, j'en sais rien, le manque de cuisson. Et tu ajustes. Et ben là, c'est pareil. Commence quelque part. Commence par agir. Pose une première action et vois. Si ça ne ressemble pas à ce que tu avais picturé, ne t'arrête pas là. Demande-toi pourquoi. vois ce que tu peux ajuster et derrière, repasse à l'action. Mais j'en parlais l'émotionnel. Quand j'ai parlé de cet exemple-là, une abonnée a répondu en me disant Rater un gâteau, ce n'est pas trop lourd de conséquences. Et recommencer, ça ne demande pas beaucoup d'investissement. Et d'ailleurs, si la première recette, elle est finalement pas mal, c'est assez facile d'y revenir. Et il y a plein de choses dans cette réponse. D'ailleurs, merci de ces échanges qui me nourrissent. D'ailleurs, merci de ces échanges parce qu'ils me nourrissent au quotidien et ils me servent d'exemples géniaux pour les podcasts. Eh bien oui, il y a les conséquences, la première chose à se dire. Bon, là, je retombe pas dans le... Bon, là, je ne reviens pas dans la partie concrète. Vous avez compris, réécoutez la clé précédente, la numéro 1, à savoir, listez précisément les conséquences que vous pouvez anticiper et contrôler et prévoyez des solutions concrètes et adaptées. Ensuite, le petit 1. C'est pas mal. Elle me dit, c'est pas mal si la... Si la première recette était finalement pas mal, bah ouais. Si la recette était pas mal, là mes petits sunshine, c'est à vous de savoir ce que vous voulez et de prendre vos responsabilités. Si vous voulez vous contenter de pas mal, mais allez-y, grand bien vous fasse. Votre pas mal, il sera toujours l'exceptionnel de quelqu'un et le naze de quelqu'un d'autre. Donc, c'est à vous de savoir et de décider ce que vous voulez. Petit 2, j'adore cette formulation, c'est facile d'y revenir. Eh bien mes sunshine, déjà personne n'a dit que c'était facile. Et personne n'a dit que ça devait être facile. Parce que si c'est facile, tout le monde le ferait. Donc la facilité pour moi, ça n'est pas du tout un argument qui devrait vous faire aller dans un sens plutôt qu'un autre. Pire, je suis même de ceux qui croient. et je le vois toutes les semaines en séance, je suis de ceux qui croient, je suis de ceux qui croient, je crois que choisir la facilité à un instant T, eh bien, la plupart du temps, ça vous mène à du difficile, à T plus 1, T plus 2, T plus 3. Bon, évidemment, si c'est un facile qui fondamentalement vous fait hyper envie et hyper cool, mets vos trois boussoles dans tous les sens, go pour le facile. Je ne suis pas de ceux qui disent no pain, no gain, il faut que ce soit difficile pour que ça fonctionne et que ce soit valable. Non, parfois le facile, ça a du bon. Mais la plupart du temps, choisir le facile... C'est le choisir parce qu'il est difficile, il vous fait trop peur. Et ça, c'est un choix qui est directement fait depuis ce que j'appelle l'espace de la peur. C'est de l'espace de la peur à 100 000. Le choix, depuis l'espace de l'amour, il vous fera peur aussi. Mais vous allez le faire quand même parce que vous vous aimez suffisamment pour oser. Parce que c'est ce choix-là. qui vous fera découvrir de quoi vous êtes réellement capable. En fait, c'est derrière ce choix-là que se trouve l'étendue de vos capacités et donc l'accès à un estime de soi qui monte en flèche. Et d'ailleurs, petit 3, qui nous met aussi sur cette voie, le revenir dans la phrase, il est significatif. Il est significatif de ce que représente cette facilité pour la personne qui m'en a parlé. Revenir, il y a le re Ça n'est pas aller c'est revenir Donc en fait, dans son imaginaire, c'est faire un pas en arrière, c'est retourner à sa zone de confort, c'est faire du connu parce que sur le papier, ça paraît facile. C'est moins lourd de conséquences, ça fait moins peur. Mais sur ce dernier point, et je pense que ça commence à s'entendre dans ma voix, J'ai besoin, je veux que vous soyez suffisamment honnête, courageux et responsable pour ne pas vous mentir à vous-même. Les conséquences, en fait, elles sont énormes. Sur le papier, je l'ai dit, vous avez l'impression que le choix facile, il est moins lourd de conséquences. Mais c'est faux, absolument bullshit. En fait, les réalités, en fait, les conséquences, elles sont énormes. On ne parle pas des mêmes. Mais elles sont énormes et à mon sens, elles sont beaucoup plus graves. Parce qu'en choisissant le facile, vous vous envoyez le signal que vous n'êtes pas assez courageux, que vous n'êtes pas capable de surmonter et de faire face aux difficiles. Vous êtes en train de vous priver d'essayer et de vous rendre compte que, mais oui, cette vie-là qui vous fait envie, encore une fois, elle vous fait envie parce qu'elle vous fait peur, je le sais, c'est un signal. Oui, cette vie qui vous fait envie. elle vous est accessible. Et oui, elle est possible pour vous aussi. En fait, en choisissant ce difficile plutôt que le facile, vous vous offrez la possibilité d'appartenir à ces gens qui vivent une vie qui leur plaît. Et ça, mes sunshine, c'est ça que j'appelle une décision qui est prise depuis l'espace de l'amour plutôt que de l'espace de la peur. Parce que quand vous allez prendre cette... Parce que quand vous prenez cette décision, vous avez toujours peur, mais vous avez envie de vous faire ce cadeau à vous. Pas pour les autres, pas pour obtenir quelque chose de quelqu'un d'autre, pas pour obtenir quelque chose qui vient de l'extérieur, mais pour vous faire un cadeau à vous, pour aller ressentir cette excitation, ces petits papillons dans le ventre et cette soif, et cette soif de vivre à l'intérieur. C'est galvanisant un choix. qui est fait depuis l'espace de l'amour. Un choix qui est fait depuis l'espace de la peur, c'est tout sauf galvanisant. Le premier signal qui vous indique que vous avez fait un choix depuis l'espace de la peur, c'est à l'intérieur, vous allez ressentir une sorte d'apaisement, qui est très différent de l'excitation, de l'apaisement, d'avoir échappé à la difficulté. C'est aussi un sentiment et un soulagement qui est très différent de l'apaisement que vous allez ressentir quand vous prenez une décision depuis l'espace de l'amour. Parce que quand on se choisit, quand on fait ce cadeau, quand on se fait ce cadeau, quand on se fait ce cadeau, eh bien on peut ressentir une sorte d'apaisement de Ah, je sais que c'était le bon choix pour moi, pas contre l'autre, pour moi. Ça, c'est deux formes d'apaisement qui n'ont rien à voir. Et derrière, une autre manière de reconnaître un choix depuis l'espace de la peur versus l'espace de l'amour, c'est que très rapidement, vous allez ressentir l'apaisement d'avoir, de ne pas vous être imposé cette difficulté. Mais vous allez aussi être très rapidement rattrapé par et si Une forme de culpabilité. Et si j'avais osé ? Et si j'avais osé confronter le difficile ? Et donc là, on touche du doigt ce que j'expliquais tout à l'heure, la conséquence de ne pas vous choisir, qui est mille fois plus grande que celle de faire face à de la difficulté. Et ouais. Et un autre moyen de savoir que vous avez fait un choix depuis l'espace de la peur ou de l'espace de l'amour, mais même mieux, que vous êtes sur le point de choisir depuis un espace ou d'un autre. Eh bien, c'est ce que vous attendez de ce choix. Je m'explique. Très longtemps, j'ai fait des choix depuis l'espace de la peur, sans m'en rendre compte. J'étais persuadée que, ben, j'acceptais, j'acceptais. J'acceptais de ne pas trop appeler mon amoureux de l'époque. J'acceptais de ne pas trop le pressuriser. J'acceptais de ne pas avoir de preuve d'amour. J'acceptais de ne pas entendre de je t'aime parce que je l'aimais, lui. Ça, c'était mon impression d'être dans l'espace de l'amour. Mais en fait... C'était de l'espace de la peur. J'avais terriblement peur que si je le pressurisais un petit peu, que si je lui demandais de me dire je t'aime, que si je lui demandais de passer la soirée avec moi plutôt qu'avec ses potes, que si je lui demandais des choses parce que moi, ça me tenait à cœur et que moi, j'en avais besoin, eh bien, j'avais la peur bleue qu'il allait me quitter, qu'il allait se dire, oh là là, mais qu'est-ce qu'elle est relou, oh là là, mais qu'est-ce qu'elle est chiante. Donc en fait, ça partait de l'espace de la peur. Comment j'ai fait pour arrêter de faire les choix et de m'en rendre compte après que ça partait de l'espace de la peur ? Eh bien, j'ai commencé à m'intéresser à ce qui motivait mon choix. Et je me suis rendu compte que pour toutes les décisions qui partaient depuis l'espace de la peur, eh bien en fait, j'espérais obtenir quelque chose de quelqu'un d'autre que moi. J'espérais obtenir une réaction. J'espérais éviter une réaction. Typiquement, je suis sûre que ça vous est déjà arrivé. Bon, je ne vais pas lui dire ce que je pense parce que j'ai trop peur de la blesser. Ça, vous pouvez très bien vous dire Ah ben non, mais ça, c'est de l'espace de l'amour parce que je l'aime suffisamment pour ne pas vouloir la blesser. Mais ça, mes petits sunshine, faux bullshit. Parce que oui, vous n'allez pas la blesser, elle, mais vous allez vous blesser, vous. Parce que vous n'allez pas dire ce que vous pensez. Et en plus, vous êtes en train de faire une supposition. Qui êtes-vous pour savoir ce qu'elle a dans le crâne ? Vous ne savez pas. Ce qui est vrai dans un sens est vrai dans l'autre. Donc, quand vous vous dites, non, mais je vais la blesser, vous vous privez de l'opportunité de, vous, vous apporter ce dont vous avez besoin, mais surtout, de lui offrir potentiellement ce dont elle a besoin aussi. Parce que vous pouvez penser que vous allez la blesser. Mais vous pouvez penser de la même manière que vous allez la soulager. Ce qui est vrai dans un sens et vrai dans l'autre. Donc on en revient à comment savoir avant d'agir. Eh bien, une bonne chose à observer, c'est pourquoi est-ce que j'agirais comme ça ? Si la réponse à agir comme ça ne dépend pas de vous, donc c'est pour éviter de la blesser, pour lui faire plaisir, pour qu'il soit fier de moi, pour qu'il m'aime encore plus. Tout ça, ce sont des suppositions. Et c'est de l'extérieur. C'est agir pour obtenir quelque chose de l'extérieur. Ça, mes petits amis, c'est de l'espace de la peur. Parce que... Et là, peut-être que certains auront envie de me dire, oui, mais non, parce que quand j'essaie de ne pas la blesser, quand j'agis pour ne pas la blesser, eh bien, ça me fait plaisir à moi. Oui. Mais donc, allons un peu plus loin, projetons-nous. Donc, tu passes à l'action. Là, tu te rends compte qu'en fait, non seulement tu la blesses, mais en plus, elle est très fâchée contre toi. Il est passé où, du coup, ton plaisir ? Eh oui ! Ton plaisir, il dépendait directement, il était même tributaire de sa réaction. Si sa réaction ne correspond pas à ce que tu avais projeté, bingo, tu n'es plus dans l'amour de toi. Tu as la preuve que tu étais dans l'espace de la peur. Une décision qui ressemble à l'espace de l'amour, c'est j'ai envie de lui dire que ça... que quand elle a fait ça, ça m'a fait beaucoup de peine, et que j'aimerais lui demander pourquoi elle a fait ça. Pas contre elle, pour moi comprendre, et peut-être nous offrir un espace de communication, de partage, où on pourrait mieux se comprendre. Donc là, on se projette, on fait le même exercice. Tu te projettes, tu lui dis, quand t'as fait ça, ça m'a vraiment blessée. Est-ce que tu peux m'expliquer pourquoi tu l'as fait ? Là, elle répond à ta question. Super, elle t'explique. Génial, elle va dans le sens de ton besoin de clarté. À l'inverse, elle ne te répond pas, elle prend la mouche parce qu'elle t'a blessé et qu'elle le prend très mal. Si on en revient à ton objectif, et j'en parlais dans la première clé, l'objectif c'était quoi ? L'objectif c'était toi pouvoir déposer ce que tu avais sur le cœur et lui demander l'explication. à son comportement. L'objectif, il est rempli. Parce que l'objectif, ce n'était pas avoir une réponse. L'objectif, c'était communiquer et poser ta question. Donc si tu veux, tu peux ressentir de la frustration. Mais très rapidement, en revenant à ton pourquoi tu t'es mis en route, eh bien tu vas retrouver une sorte d'alignement, d'apaisement. Parce que, je vous en parle souvent, mais on est en plein dans un espace de co-responsabilité. Tu auras fait ta part, tu auras fait tes 50%. Et t'auras beau t'arracher les cheveux, crier très fort, pleurer très fort, te rouler par terre et taper des pieds, si la personne en face n'a pas envie, n'est pas prête, n'est pas disposée à faire ces 50%, n'est pas disposée à répondre à la question que tu lui posais, eh bien elle fait sa part aussi. Et ça lui appartient. Elle a le droit. Je le dis toujours, la co-responsabilité, c'est prendre sa part et laisser la part à l'autre. Volontairement, je reste cantonnée au sujet de comment savoir si j'agis depuis l'espace de l'amour ou depuis l'espace de la peur. Parce que, forcément, si là on continue l'histoire et qu'on se dit oui, mais du coup, elle n'a pas voulu me répondre, elle n'a pas voulu me dire ce qui se passait, etc. et que vous ressentez de la frustration, là c'est aussi à vous de savoir et de faire ce qu'on a dit. Revenir. Là, c'est à vous, donc, de revenir à l'objectif. Ok, mais l'objectif, c'était quoi ? L'objectif, c'était de lui communiquer ce que j'avais sur le cœur et de lui poser cette question. Si ça, ça n'apaise pas votre frustration, après, c'est aussi à vous, entre guillemets, de prendre votre responsabilité et de vous poser la question, mais qu'est-ce qui te frustre ? Si la frustration, c'est, elle réagit comme ça, ça m'énerve, ok. Là, on est peut-être dans l'équation de Mogoda où... Ce que vous aviez imaginé ne correspond pas à la réalité. Donc vos attentes étaient supérieures ou plus positives ou meilleures que ce que vous êtes en train de vivre. Mais ça, la personne en face, elle n'est pas responsable. Elle n'est pas au courant du film d'In Hollywood que vous vous êtes fait. Donc ça, c'est à vous de récupérer votre part et d'apaiser cette frustration. Et de vous dire, oui, bon, elle n'y est pour rien que j'ai projeté ça. Mon objectif, c'était de communiquer. et de dire ce que j'avais sur le cœur et de poser une question. Elle a le droit de ne pas en être au même endroit. Elle a le droit de ne pas répondre. Et moi, j'ai le droit d'être frustrée, mais en fait, je suis frustrée parce que le truc ne s'est pas passé comme je voulais. Point à la ligne. Si ça va plus loin, si ça prend des proportions, eh bien, je pense que l'objectif n'était pas très clair et que l'objectif, ça n'était pas de formuler ce que vous aviez sur le cœur, mais bien, bel et bien. d'obtenir un mea culpa, une réponse qui allait dans votre sens et qui correspondait à vos attentes. Donc là, je le disais en entrée de jeu, là je le disais, savoir et naviguer entre l'espace de la peur et l'espace de l'amour est un jeu, parce que moi je n'ai pas du tout envie de mettre du drame là-dedans, même si je sais que parfois c'est très chargé émotionnellement, et moi aussi j'ai pleuré en ayant des bulles qui sortaient du nez, à m'arracher les cheveux. en me disant mais c'est pas possible, cette fois-ci je croyais vraiment que j'étais dans l'espace de l'amour. Bah ouais mon chou, mais en fait à voir tes réactions, on n'y était peut-être pas encore. Et ça, malheureusement, j'ai pas envie de vous dire que ah bah oui oui, c'est simple comme bonjour, t'as juste à observer l'espace de l'amour, l'espace de la peur et puis banco. Non, c'est pas une science exacte. En fonction des personnes et des situations qui sont concernées, c'est une limite qui est extrêmement fine. Et du coup, ça me donne très envie de... Vous vous rappelez que la vie, ce n'est pas un sprint, c'est un marathon. Que le développement personnel, ça n'est pas un truc à réussir. Que le développement personnel, c'est un chemin. Et qu'en fait, personne, ni même moi, que vous écoutez, à qui vous donnez beaucoup de crédibilité, donc merci pour ça, mais je ne suis personne. Et personne sur cette planète n'a à vous dire ce que vous devriez faire, ce que vous ne devriez pas faire. La seule chose que j'essaie de faire... C'est de vous partager des concepts, de vous partager des réflexions, de vous partager aussi des expériences qui m'ont permis de mettre en lumière différents élans, différentes problématiques que je suis parvenue à apprivoiser et à mieux vivre. Mais en aucun cas la peur ça disparaît, en aucun cas la peur ça ne devrait disparaître. Parce que de base, c'est un signal qui est fait pour vous maintenir en vie. Mais oui, vous avez la faculté, et je crois... Le devoir, ou en tout cas, c'est presque un devoir pour moi, parce que si on veut vivre sa vie, c'est aussi important de devoir prendre ses responsabilités et de partir à la rencontre de soi et d'observer ses réactions, d'observer ses décisions et de se demander pourquoi. Pourquoi j'ai réagi comme ça ? Pourquoi je me suis comportée comme ça ? Est-ce que ça me plaît d'avoir agi comme ça ? Est-ce que ça me plaît ? d'avoir réagi comme ça, parce que toute la question est là. C'est subjectif, c'est un jugement de se dire ça me plaît, ça ne me plaît pas. Mais in fine, la vie, votre vie, elle est subjective aussi, parce que votre vie, elle ne me plaira peut-être pas à moi, elle ne plaira peut-être pas aux voisins, mais on s'en fout, on s'en carre, c'est votre vie, c'est à vous qu'elle doit plaire. Donc, dernière clé que j'ai envie de donner, Soyez le plus sincère avec vous-même et ne vous planquez pas derrière cet égo qui, oui, cherche à vous protéger, mais qui surtout vous évite de parfois avouer que, bon, là, j'ai un peu merdé, je n'ai pas fait comme je voulais faire ou bien j'ai tenté quelque chose, mais en fait, ça a donné le strict opposé de ce que je cherchais. Mais à coups de pas, je suis désolée, est-ce que tu veux bien me donner une nouvelle chance ? Parfois, on n'a engagé personne dans ce truc-là, on n'a embarqué personne dans nos décisions. On s'est embarqué soi-même et c'est déjà pas mal. Donc, là aussi, ayez cette démarche-là envers vous-même de vous dire, bon ben là, chouchou, désolée, j'ai pris cette décision, ce n'était pas du tout ce que je pensais. Je vais apprendre de cette erreur, je vais comprendre ce que j'aurais pu faire différemment et je vais réessayer. Là, on a besoin de beaucoup d'autocompassion, on a besoin de beaucoup de bienveillance et on a besoin de beaucoup d'amour de soi. Apprenez à vous pardonner, apprenez à vous dire que vous avez mal fait. Faut avouer à moitié pardonner. Franchement, ce truc-là, il est véridique. Ça suffit de devoir planquer qu'on a mal fait. Vous irez beaucoup plus vite à vous dire, bon ben là, je me suis plantée, banco, je passe à la suite. Next. Ne vous arrêtez pas juste. comme avec la peur à dire j'ai peur. Ne vous arrêtez pas à dire j'ai merdé. Allez chercher le cran du dessus. Ok, qu'est-ce que j'apprends ? Ok, qu'est-ce que j'aurais pu faire différemment ? Et faites-le différemment. Tomber, remonter, cache. Vous aurez appris quelque chose. Et quand vous embarquez quelqu'un avec vous, et bien là c'est la même chose. ayez ce courage, cette franchise, cette sincérité de dire Chérie, ma sœur, ma mère, mon père, tonton, tata, qui vous voulez, ou patron, désolé, j'ai tenté ce truc, j'étais convaincue que ça allait donner un truc chouette. Et en fait, je ne me rends compte que pas. Est-ce que je t'ai fait du mal ? Est-ce que ça t'a impacté ? Est-ce que je peux faire quelque chose pour me racheter ? Et vous voyez... J'ai posé une question. Je ne suis pas tombée dans l'espace de la peur où Oh mon Dieu, j'ai fait quelque chose de mal, j'ai embarqué quelqu'un avec moi, c'est terrible, donc tout de suite, je devine, je pars du principe que je sais ce qu'il a ressenti, je pars du principe que je sais comment il a été impacté et je trouve une solution. Non ! Je reste dans l'espace de l'amour. Je n'ai pas souhaité ça. Je ne suis pas sûre que ça ait impacté. Je ne sais pas comment ça a impacté, parce que je peux savoir que ça a impacté, mais je ne sais pas dans quelle mesure, à quel point. Donc je pose la question et surtout, je redistribue les responsabilités. Parce qu'on n'embarque personne qui n'a pas envie d'être embarqué. À part, en effet, des enfants qui n'ont peut-être pas leur mot à dire parce qu'ils sont beaucoup trop petits. Mais même à eux, même à eux, on peut jouer franc jeu. Et on pose la question. Est-ce que tu veux bien que j'essaie de me racheter ? Je redistribue les responsabilités. Et je ne dis pas, Oh bah attends, mais moi j'ai fait ma part et toi tu m'as suivie ! Non, je dis, je sais que tu m'as suivie, je dis, tu m'as suivie dans cette aventure, elle ne ressemble pas à ce que j'avais imaginé, est-ce que ça t'a impacté et si oui, comment ? Et est-ce que tu as envie qu'on essaye ensemble de s'en sortir ou est-ce que tu préfères... Faire cavalier seule, est-ce que je peux faire quelque chose ? Est-ce que tu attends quelque chose de moi ? Mais prendre ses responsabilités, c'est engager cette conversation, non pas pour vous flageller, vous foutre la tête sous l'eau et prendre une position de victime, parce que vous aussi vous êtes victime, mais c'est plutôt... Prendre cette position de victime, vous avez fait du mal aux gens, et c'est terrible, et machin, et truc. Non. En fait, vous aussi, vous êtes victime. Vous êtes victime d'avoir voulu bien faire. Vous êtes victime d'avoir voulu faire quelque chose. Vous êtes victime d'avoir voulu tenter quelque chose. Mais je vais vous dire un truc. Il n'y a que les gens qui n'essaient rien, qui ne risquent rien, qui ne se ratent jamais. Là encore, c'est à vous de savoir. Est-ce que vous préférez ne rien rater ou est-ce que vous préférez réajuster ? Je crois que c'est Maud Ankawa. Et d'ailleurs, merci parce que c'est une de mes coachées qui m'a rappelé cette citation. Le bateau est plus en sécurité quand il est au port, mais ce n'est pas pour cela qu'ont été construits les bateaux. Et là, forcément, on en revient à ce qu'on disait tout à l'heure. Tout dépend de votre objectif. Mais si votre objectif, c'est d'avoir, c'est d'atteindre la vision, le rêve que vous avez, eh bien oui, ce n'est pas facile. Eh bien oui, ça ne rime pas forcément avec sécurité, mais... Vous avez la possibilité de sécuriser ce qui est sécurisable, de donner une proportion, une... de contrôler, entre guillemets, les risques qui sont contrôlables. Et pour le reste, eh bien, allez-y parce que vous serez surpris de ce que vous êtes capable de faire. Honnêtement, je le dis tout le temps, mais vraiment, j'en suis convaincue, quand on se laisse aller à la peur, quand on se laisse dominer par la peur, c'est parce qu'on a le choix. Quand on est vraiment dans la merde, quand on est face à une maladie, quand on est face à une situation extrême, Eh ben, on y va. Et c'est là qu'on se dit, wow, j'ai surmonté ce truc. Eh ouais. Donc, parfois, et c'est mon trix que j'utilise très souvent, parfois, eh ben, l'émotionnel, je prends le temps de le rassurer, je prends le temps de le comprendre, mais surtout, je prends le temps de le mettre de côté, en laisse, et de lui dire, j'ai envie de me sentir comme ça, donc je vais faire ce qu'il faut pour. Et c'est pas je me sens comme ça, donc je vais oser faire ça ou ne pas oser faire ça Je donne un exemple. Le sport, ça marche très bien même s'il n'y a pas beaucoup d'enjeux. Ou, ok non, un autre exemple pour qu'il y ait vraiment de l'émotionnel et de l'enjeu. La relation avec ma... La relation avec ma sœur est difficile. J'ai terriblement peur de la perdre. J'ai terriblement peur qu'on n'arrive plus à avoir une relation de sœur. Mais en fin de compte, je me rends compte qu'on n'a déjà plus vraiment cette relation de sœur. Et chaque jour, je rumine, je rumine. Quand je vois des sœurs très épanouies, ça me blesse. J'ai envie de pouvoir ressentir de l'apaisement, de l'alignement. forcément parce que j'ai envie. Forcément, dans un monde idéal, cet alignement, cet apaisement, il va de pair avec je m'entends très bien avec ma sœur, on est hyper proches, on s'aime très fort et on n'a plus du tout d'animosité, on peut discuter comme on veut Ça, c'est le scénario idéal. Mais espace de la peur ça conviendrait à je vais tout faire pour lui faire plaisir, je vais tout faire pour avoir un lien avec elle, je vais tout faire pour qu'on s'entende Mais ça, mais coco bingo ! J'ai essayé des années et ça n'a jamais abouti. Pire, je repartais avec la sensation que j'étais une moins que rien et que peu importe comment je me comportais, ça ne fonctionnait pas. Donc je repartais avec une estime de moi sous terre. Je me disais mais ce n'est pas possible. Quoi que je fasse, en fait, ça ne va jamais. Et donc forcément, lassitude, etc. Et donc, j'ai testé plein de choses. Parce que, encore une fois, je l'ai dit, c'est un process. J'ai compris que c'était que de l'espace de la peur. Et je me suis dit, ok, si je me mettais dans l'espace de l'amour, ça ressemblerait à quoi ? Et en fait, l'espace de l'amour, c'est, je nous aime très fort avec ma sœur. J'aimerais que ça ne soit plus une source d'angoisse pour moi. J'aimerais me sentir alignée, apaisée. Et donc, j'ai besoin de créer une discussion pour déposer ce que j'allais lui déposer. Et surtout, j'ai besoin de lui poser la question de... comment elle se sent dans cette relation, de savoir si elle attend quelque chose de moi que je n'ai pas compris et que je ne fais pas bien. Et en fait, j'ai besoin de savoir. Plus que d'avoir une relation que je fantasme, etc. et qui n'est plus du tout ce qu'elle est aujourd'hui, j'ai besoin d'être au clair. Donc, j'ai observé mon corps, comment il se sentait au contexte de cette envie, de ce besoin que j'avais verbalisé, que j'avais écrit. Et je ressentais déjà une forme d'apaisement et d'alignement à l'idée d'avoir déposé, d'avoir recréé la discussion avec ma sœur. J'ai pris mon courage à deux mains, non sans peur, parce que j'avais très envie que ça se passe bien. Et j'ai provoqué une discussion. Une discussion que j'avais essayé de ne pas projeter parce que je ne voulais pas avoir trop d'attentes. Je voulais vraiment accueillir ce qu'on allait se dire. On s'est dit ce qu'on s'est dit. Sa réaction a été sa réaction. J'ai passé mon temps à me répéter qu'elle avait le droit. Qu'elle avait le droit d'en être là où elle en était. Qu'elle avait le droit de ressentir ce qu'elle ressentait. Même si c'était totalement différent de ce que moi je ressens. Et j'ai aussi accepté que pour l'instant, la relation telle que moi je la visualisais, Tel que moi, je m'imagine une relation de sœurs, des sœurs qui s'appellent, qui se racontent, qui se confient, qui se montrent vulnérables, qui partagent. J'ai compris qu'elle n'était pas disponible pour se faire. J'ai compris que c'était une relation qu'on ne pourrait pas avoir pour l'instant. Et j'ai aussi compris que j'étais dans l'espace de l'amour parce que, à l'issue de cette conversation, je me suis sentie hyper apaisée. Et aujourd'hui, même quand je vous en parle, j'ai le cœur léger, je suis alignée. Et j'ai confiance. J'ai confiance en me disant, on est 50-50. Moi, ma sœur, on est 50-50. Et si on a envie à un moment donné de faire évoluer cette relation, eh bien on saura. On saura parce que, en ayant cette discussion, on s'est montré... Qu'on était capable de discuter, on était capable de s'écouter, on était capable de s'entendre. Et on était capable de prendre une décision qui nous allait à toutes les deux. Qui nous allait à nous les sœurs. Donc ça, ça a été ma preuve que, ah ouais, j'étais 100% dans l'espace de l'amour. pas dans l'espace de la peur, que j'avais évolué, et que ça y est ! Pour un sujet émotionnel aussi chargé, j'avais trouvé la voie de l'espace de l'amour. Mais mon point, il est bien là, c'est que si vous n'y arrivez pas du premier coup, si ça n'est pas aussi fluide, clair, limpide, C'est que vous êtes en chemin, les amis. Je donne toujours cet exemple de la barre de sport. Quand vous arrivez au sport, la première fois que vous chargez une barre et que vous la poussez, mon Dieu que c'est dur ! C'est que ça travaille. Et la fois d'après, ça devient naturel, hyper facile, hyper léger. Ah bah ouais ! Entre guillemets, c'est qu'il faut recharger la mule, c'est qu'il faut passer à l'étape d'après, remettre des poids plus lourds, parce que c'est quand c'est dur. Et c'est quand c'est un peu fastidieux et que ça vous coûte et que vous mettez de votre personne que c'est là que ça muscle. Donc encore une fois, je ne dis pas que ça doit être dur pour être valable. Mais je précise que ça n'est pas parce que c'est dur qu'il faut arrêter et que vous n'êtes pas au bon endroit. Quand c'est dur, c'est que vous êtes en chemin et qu'il y a des choses à apprendre. Il y a des choses qui sont en train de se mettre en place et il y a des choses qui se développent. Et quand ça devient facile, super, on peut profiter. On peut même se dire, ok, je m'arrête là. J'aime quand c'est facile, c'est ce qu'on disait tout à l'heure avec le pas mal. Mais à mon sens, on n'est pas sur cette planète pour que ce soit facile. Amusez-vous. ayez cette envie de vous développer, ayez cette envie de vivre des choses, purée. Un électrocardiogramme qui up and down, c'est l'électrocardiogramme de quelqu'un qui est en vie. C'est l'électrocardiogramme de quelqu'un qui est en vie. Quand c'est tout lisse, quand c'est fastoche, je crois que c'est potentiellement que vous n'êtes pas en train d'évoluer. sur ces dires, à méditer, surtout, surtout, surtout, gardez votre esprit critique, gardez votre esprit critique, ne prenez pas ce que je dis, pour des conseils à appliquer en mode Oh mon Dieu, tout va bien dans ma vie, c'est facile, il faut que je mette de la difficulté. Pas du tout, mais ayez l'audace, ayez le courage, ayez cette sincérité et honnêteté de reconnaître quand c'est facile et que c'est cool, il faut en profiter. Et c'est facile parce qu'en fait, ma petite cocotte, t'es un bateau bien en sécurité au port, au lieu d'aller naviguer et de te faire kiffer à prendre des vagues en pleine poire qui ne... qui de toute façon ne te conduiront pas à ta mort. Te prendre des bonnes vagues dans la tronche, parce que les vagues, c'est rien d'autre que de l'eau salée. Alors oui, vous allez peut-être boire un peu la tasse, peut-être que le vent va vraiment vous frapper très fort en pleine face. On n'a pas dit que ça devait être agréable. Mais à minima, vous êtes en train de naviguer, et bordel que c'est bon ! J'espère que cette... T'épisode vous aura plu, j'espère que cet épisode vous aura apporté, peut-être qu'il vous aura montré une perspective différente, et comme je le dis en intro, enrichissante. Servez-vous-en simplement pour faire du vous. Je vous embrasse très fort, je vous souhaite une excellente journée, un excellent week-end, et surtout, il me tarde de vous retrouver dans deux semaines. Dans deux semaines ou plus tard. parce que je ne le dirai jamais assez, mais quand vous me dites que les podcasts sont chouettes, quand vous venez en parler avec moi, ça donne du sens à mon métier. J'ai envie de savoir que vous vous écoutez, j'ai envie de savoir que vous avez des réflexions, j'ai envie de savoir que ça soulève des débats intérieurs. Venez, on les a ensemble ces débats. C'est ça qui met du vent dans mes voiles et dans nos voiles, et qu'on s'élève, et qu'on s'enrichit, et qu'on grandit. À bientôt.

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