Speaker #0Je suis Sarah, coach de vie certifiée, mentor et podcasteuse, pétard que j'adore cette introduction, et je suis surtout en mission pour accompagner les personnes qui ont la vilaine impression de ne pas être pleinement elles-mêmes. Un peu comme si vous viviez une vie en étant un personnage en noir et blanc, alors qu'on sait tous que vous êtes un humain haut en couleur. J'ai imaginé ce podcast pour vous, en co-construction avec vous, et j'y aborde donc des problématiques qui m'ont touchée, ou des thèmes que vous me soufflez au préalable. L'ambition du podcast est triple. 1. À défaut de tous vous coacher individuellement, je veux vous livrer des outils et des clés à dégainer dans votre quotidien. 2. En vous exposant mon point de vue, Je vous invite à vous questionner et à envisager une perspective différente et j'espère enrichissante. Et 3. J'espère vous donner une envie irrépressible et urgente de retrouver toutes vos couleurs et votre joie de vivre. Bonne écoute ! Je suis ravie de vous retrouver pour un épisode de podcast, le dernier de la saison 2024. J'espère vous trouver en pleine forme. en presque préparation des fêtes de fin d'année et peut-être même que vous avez la chance d'être en vacances. Peu importe où vous en êtes, je suis ravie de vous retrouver. Aujourd'hui dans cet épisode, je vais répondre à Violette qui m'a posé une question passionnante qui n'est autre que comment ne plus jouer petit. Comment ne plus jouer petit, c'est une vraie grande question et c'est une question qui mérite à mon sens une définition. Merci Vincent au passage de m'avoir rappelé que j'adore les définitions dans mon podcast. Que signifie jouer petit ? Eh bien le Larousse dit que c'est le comportement que l'on a pour éviter les risques et les actions qui pourraient causer des problèmes ou nous mettre mal à l'aise. Ce sont aussi des comportements qui nous empêchent d'atteindre ce que nous voulons atteindre. Et là tout de suite forcément, vous me voyez venir, mais la première chose et donc la première clé de ce podcast, c'est que j'aimerais que vous reformuliez. Violette, quand tu te poses la question de comment ne plus jouer petit, je voudrais qu'immédiatement le réflexe soit comment jouer grand ? Et l'expression avec laquelle on est un peu plus familier, ce serait comment viser grand ? C'est important de tout de suite reformuler, puisque quand tu me poses la question, Violette, en fait, de comment ne plus jouer petit ? tu viens te mettre en défaut. Tu viens, entre guillemets... t'accabler d'un manque de courage, d'un manque de confiance. Tu viens entre guillemets entretenir la croyance que tu as un comportement pour éviter les risques, que tu es en train d'éviter de te mettre dans des situations qui vont te mettre mal à l'aise. Alors, ça peut être ce que tu ressens, mais en fait, ça n'est qu'une interprétation de la réalité. Et c'est apparemment quelque chose qui ne t'aide pas à te mettre en mouvement, puisque ça te met dans une position de Non mais moi, je n'ose pas Non mais moi, je suis trop petite. Et ce sentiment-là, qui est un sentiment d'insécurité, c'est quelque chose qui ne va pas t'aider à te mettre en mouvement. Et à l'inverse, si on reformule en te demandant Violette, comment est-ce que tu pourrais viser grand ? Là, en fait, on va avoir une sorte de pouvoir créateur qui va émaner du fait que tu ne te poses plus en victime parce que tu joues trop petit, mais en... personne empouvoirisée qui est curieuse de savoir comment elle peut jouer grand. En fait, c'est une question d'ego. C'est que quand tu dis comment je peux arrêter de jouer petit, c'est comme si tu disais à ton cerveau comment je peux faire en sorte de me mettre en danger, comment je peux faire en sorte d'aller au devant de problèmes, d'aller au devant de risques et donc risquer de me mettre mal à l'aise. Alors que quand tu lui dis, alors Gus, on va viser grand, La définition, elle dit que tu vas te fixer des objectifs qui sont ambitieux, audacieux ou élevés. Et que ça implique d'avoir des grandes aspirations. Et de ne pas te contenter de petits accomplissements, de chercher à atteindre des réalisations qui sont significatives et impressionnantes. Et donc, quand tu vas proposer cette perspective-l�� à ton cerveau, dans le même temps, tu vas pouvoir reprendre ta responsabilité et t'intéresser à Mais c'est quoi pour moi des objectifs ambitieux ? audacieux, élevé. Au moment-là, quand tu fais ça, tu vas lui montrer une perspective qui va l'exciter. C'est une perspective qui va être enthousiasmante. C'est ça qu'on veut créer dans le cerveau, parce que le cerveau, il est peinard dans sa zone de confort. Donc tant que tu ne lui proposes pas une zone d'évolution, où il va comprendre qu'il a des choses à gagner, des choses à obtenir, mais le gars, il n'a pas de raison d'y aller. Donc vraiment, cette première clé, aussi évidente qu'elle puisse paraître, c'est vraiment quelque chose à quoi je tiens, parce que l'histoire qu'on se raconte et la manière dont on se la raconte changent absolument. Tout. J'ai une bonne anecdote à ce sujet-là. Tout à l'heure, j'étais en train de courir et sans m'en rendre compte, j'étais en train de mettre des pensées, donc du carburant dans mon cerveau qui n'était pas du bon carburant. J'étais en train de me répéter, oh là là, c'est dur. Et puis en plus, je ne cours qu'à telle allure. Et puis en plus, j'ai le vent en pleine poire. Et puis en plus, et en fait, petit à petit, je sentais mes jambes de plus en plus lourdes. Je sentais que j'avais du mal à respirer. J'ai observé mes pensées. Je me suis demandé, mais qu'est-ce que tu te racontes là comme histoire ? Et c'était intéressant parce que je me suis rendu compte du coup, j'avais un discours intérieur qui n'était pas du tout réjouissant. J'ai commencé à sourire. Et j'ai commencé à m'attarder sur tous les trucs qui étaient cools. Donc, il y avait un grand ciel bleu, j'avais mes lunettes de soleil. J'ai croisé une personne qui avait un pied dans le plat. Donc, je me suis dit, voilà, trop de chance de pouvoir courir. Trop bien de pouvoir le faire au soleil alors qu'on est en décembre. Et petit à petit, alors je ne vous dis pas que je me suis envolée et que j'ai eu une allure qui a complètement été divisée par deux, ce n'est pas vrai, mais c'était moins difficile, c'était plus facile de dérouler mes jambes. J'étais vraiment focalisée sur autre chose, sur pourquoi en fait à la base je suis venue courir, qu'est-ce qui était chouette pour moi et qu'est-ce que j'avais à y trouver, à y gagner justement, pour que mon cerveau puisse se focaliser sur hé ma poule, on fait partie des gens qui sur leur pause déjeuner vont courir, prennent soin de leur corps, font en sorte d'être en bonne santé. Et là, ce qui est intéressant, c'est que je te parle de moi. Je te parle de ce que moi, je mets derrière des objectifs qui sont ambitieux, audacieux. Personnellement, le sport, ça fait partie intégrante de mes objectifs qui sont ambitieux et audacieux. Et c'est ça que j'aime bien avec cette histoire de reformulation et de revenir à la définition. Et ce sera notre seconde clé, c'est que quand on fait ça, on s'offre l'opportunité de prendre ses responsabilités en se demandant ce que ça veut dire de viser grand. Qu'est-ce que c'est viser grand ? Est-ce que c'est aller au-devant d'un grand nombre de personnes ? Parler en public ? Est-ce que c'est avoir un gros chiffre d'affaires ? Est-ce que c'est avoir un nombre de followers important ? Est-ce que c'est être capable de dire non ? Est-ce que c'est être capable de voyager seul ? On a toutes et tous des définitions de visée grand qui sont personnelles et qui sont intéressantes à visiter pour s'assurer que ce qu'on met derrière visée grand, ça nous appartient bien. Quand je dis ça, je parle évidemment de conditionnement. C'est que pour certains, visée grand, c'est une chose. Et surtout, intéresse-toi à tes figures d'autorité. Par exemple, tes parents. ton conjoint, des mentors que tu respectes beaucoup, ça peut aussi être des frères et sœurs, peut-être qu'eux t'ont véhiculé un vide et grand qui est tout à fait respectable, mais qui ne vient pas directement faire écho chez toi. Et ça, c'est intéressant à regarder, parce que quand on se met en route vers des objectifs qui ne sont pas tout à fait alignés avec nous, on va avoir particulièrement du mal à y aller, parce qu'on ne va pas se mentir, pour aller vers du grand, On a besoin de passion, on a besoin de détermination, on a besoin de discipline. Et si on a du mal à le faire, ça peut être un signal que le visée grand, eh bien, il n'est pas tout à fait aligné avec notre visée grand. Pour ça, ça me fait penser à un exemple que donnait un coach que j'aime beaucoup, enfin que j'aime autant que je déteste, je crois, David Laroche. Et il expliquait qu'à un moment donné, son objectif, son visée grand, c'était à avoir le plus d'impact possible sur les gens. Pendant une période de sa vie, pendant une période de sa carrière, c'était un objectif qui l'aidait vraiment à se mettre en mouvement. Et puis, sans pouvoir vraiment l'expliquer, il a eu de plus en plus de mal à se mettre en route vers cet objectif-là. Alors il s'est questionné, pourquoi j'ai du mal à me mettre en route vers cet objectif ? Donc il s'est questionné, il a essayé de changer son objectif, il a essayé de reformuler son objectif. Et puis en fait, ce qu'il a fait Mouche, c'est qu'il l'a précisé d'un objectif qui disait je veux avoir le plus grand impact sur des gens Il est arrivé à je veux avoir le plus grand impact sur des gens ambitieux Et ce petit mot ambitieux qui traduisait finalement le changement de toute une cible, ça a changé sa manière de se mettre en route vers son objectif. Donc cette nouvelle clé qui disait va à la rencontre violette de ce que tu mets derrière ton visée grand, assure-toi qu'il t'appartient et qu'il n'appartient pas à des figures d'autorité ou à d'autres choses c'est finalement... assure-toi que c'est un objectif qui est aligné avec tes besoins, tes valeurs fondamentales et la personne que tu as vraiment envie d'incarner. C'est-à-dire que David, par exemple, l'expliquait très bien. Quand il est le coach qui a un impact sur un maximum de monde, c'est différent pour lui. La représentation qu'il se fait du coach qu'il est alors est différente quand il a un impact sur des gens qui sont ambitieux. Donc cette question que tu me poses et cette question que tu te poses, elle est intéressante pour ça. Quelle est la représentation que tu te mets derrière toi qui vise grand ? Toi qui incarne cette personne avec des objectifs qui sont signifiants et impressionnants. Reviens d'ailleurs à la définition que j'ai donnée de viser grand, qui est d'avoir des objectifs ambitieux, audacieux, élevés, d'avoir des aspirations grandes. Parce qu'en faisant ça, tu vas pouvoir considérer ce que tu fais aujourd'hui versus ce que tu aimerais accomplir. Tu vas pouvoir mettre en parallèle la version de toi aujourd'hui avec cette projection que tu as dans ta tête quand tu penses à toi qui oses viser grand. Et ça, c'est intéressant parce que ça va te permettre d'identifier concrètement des actions pour passer de ce que tu fais aujourd'hui à ce que tu fais demain. dans ta version d'incarnation plus grande. Quand j'en ai parlé justement avec Vincent, avec qui j'ai déjeuné, et avec qui on vous a fait l'atelier Motivation. Salut Vincent, je sais que tu m'écoutes. Je l'ai trouvé hyper intéressant parce que quand on a parlé de ce sujet, on a pris mon exemple et il m'a posé cette question, il me dit mais pour toi ce serait quoi viser grand ? Je me suis rendu compte qu'à mon niveau, évidemment je voudrais toucher plus de monde, j'aimerais encore mieux gagner ma vie, j'aimerais... être invitée à différentes conférences. Il y a plein de choses que j'identifie comme des choses que j'aimerais vraiment faire. Mais quand je reviens aux actions concrètes que je voudrais faire et que je devrais faire à mon sens pour accéder à cette version-là de moi, c'est qu'il y a toute une quantité d'actions que je fais déjà. Impacter plus de monde, oui, mais en fait, je veux continuer à le faire de la manière dont je le fais. avec authenticité, proximité, sincérité et implication. En fait, je préfère, en tout cas pour l'instant, peut-être que ça changera, mais quand je regarde les actions que j'aurais potentiellement à mener, c'est une vraie invitation à continuer exactement ce que je fais et à voir, parce que je le vois depuis le début de ma carrière, l'effet cumulé des toutes petites choses que je fais aujourd'hui, mis bout à bout, ça va directement dans le sens de ce que je veux accomplir de... plus grand. Donc en fait, je suis déjà en train de viser grand. Et je suis déjà en train de faire du grand. Et donc ça, c'est intéressant parce que Violette, c'est une question que je t'invite à te poser. Voir les actions qui séparent les deux colonnes, là où tu en es, là où tu veux aller. Et valorise. Valorise déjà tout ce que tu accomplis. Parce que le risque quand on est tourné vers le grand, c'est de louper le maintenant. C'est de louper qu'en fait, on est déjà en chemin. On a déjà des... tonnes de raisons de se réjouir et d'être fière. Et très sincèrement, pour être passée dans une vraie période de ralentissement en cette fin d'année, cette période de ralentissement, elle m'a permis de me rendre compte toutes les vies et les changements de vie auxquels j'ai contribué cette année. Et c'était hyper important que je prenne le temps de ce ralentissement, même si au début, il m'a beaucoup frustrée parce que justement, j'étais vraiment dans cette optique de 2025, de continuer encore à faire plus grand, de continuer à changer encore plus de vie. que si je n'avais pas eu ce temps de ralentissement, je crois que je n'aurais pas autant apprécié les moments vécus, les messages reçus. Encore ce matin, j'ai reçu un message qui me disait Merci du fond du cœur parce que tu changes les vies autour de toi Mon réflexe premier, parce que j'étais en train de faire quelque chose, c'était de le lire et de me dire Oh, je suis trop contente Mais je ne suis pas juste contente, c'est ma mission de vie. Je me suis arrêtée, j'ai posé mon téléphone, j'ai ancré mes deux pieds dans le sol. Et j'ai relu à haute voix ce message. Et je l'ai ressenti dans mon corps. J'ai ressenti cette joie immense. pour les personnes concernées, j'ai reçu en pleine face la fierté d'accompagner des personnes pareilles qui se donnent les moyens, la fierté pareille d'être cette personne qui a contribué à. Et là, je me suis dit, tu vois, c'est un super rappel. Oui, viser grand, c'est génial, ça permet de te mettre en mouvement, mais hé ho, n'oublie pas pourquoi tu le fais. N'oublie pas que tu es déjà en train de faire du grand. Donc ça, c'est aussi une clé que je te partage, Violette, c'est je suis convaincue qu'à l'heure d'aujourd'hui, tu as énormément de raison d'être fière de ce que tu accomplis, qui est déjà très grand. Au-delà de ça, et là encore, c'est une clé, c'est quand tu as une définition précise de ce que tu mets derrière grand, c'est aussi le signe que tu fais le bien. Parce que c'est une phrase d'Aurel San qui me reste en tête, mais réussir sans faire le bien, c'est perdre. Et il y a un vrai risque derrière le fait de viser grand qui est de se perdre. Donc c'est une clé, sache pertinemment ce que c'est réussir grand pour toi, de sorte à ne pas t'égarer et ne pas te faire prendre au piège de toujours viser grand. Réussir, oui, en faisant le bien, yes. Donc ça, c'est une autre clé, mais qui me paraît essentielle. On est tellement dans une société où il faut faire plus, où il faut faire plus vite. Je crois que ma plus grande leçon de 2024, avec celle que je vous ai partagée dans ma lettre du lundi, c'est ralentir, c'est le meilleur moyen d'accélérer. Et c'est le meilleur moyen d'accélérer dans son business, oui, parce qu'on fait de la place pour réfléchir, on fait de la place pour se reconnecter à soi, on fait de la place pour se reconnecter à sa joie. Et un business qui fonctionne dans le temps, parce que moi, le temps fait de durer, d'être pérenne, ça fait partie intégrante de réussir son business. Je crois que ça passe fondamentalement par vibrer pour son business. Être enchanté par ce qu'on fait au quotidien. Honnêtement, en plus, on est dans l'entrepreneuriat, Violette, je sais que t'es entrepreneur. Quand on est à son compte et qu'on peut tout faire, mais ça vous fout une pétoche absolue parce qu'en fait, vous pouvez tout faire. Et donc, vous avez l'impression qu'il faut bien faire. Mais c'est faux, je le redis ici. S'il y avait une recette magique de bien faire dans le business, ça saurait et elle se vendrait à des millions. Un business qui est bénéfique pour vous, un business qui fonctionne, c'est un business dans lequel vous prenez du plaisir. Il y a tellement de bas, il y a tellement d'obstacles, il y a tellement de difficultés dans un business, que si vous n'avez pas ce feu, cette passion, cette envie et cette joie qui existent et dans la difficulté, Et dans les moments de réussite, c'est pas impossible, en tout cas j'en sais rien, je suis personne pour dire que c'est impossible, mais je crois fondamentalement que ça rendra la tâche vachement plus ardue. Je me suis légèrement égarée, mais c'était important pour moi de préconiser le fait de ralentir pour ne pas se perdre, et surtout pour pouvoir accueillir et faire du soi. En fait, quand on vient à soi, justement en ralentissant, on se connaît mieux. Il y a un exemple qui me trotte dans la tête depuis tout à l'heure que j'ai envie de te donner, Violette, et que j'ai envie de vous donner à vous. C'est que parfois, derrière le fait de réussir, on a des idées préconçues. Je le disais tout à l'heure, je parlais de conditionnement. Typiquement, quand j'étais au lycée, il fallait choisir pour une prépa. Moi, j'ai fait une classe préparatoire aux hautes écoles de commerce. Et dans mon imaginaire, qui était totalement conditionné par la vision de mon père, il était important d'aller dans les meilleures classes préparatoires. Donc, celles qui avaient la plus grande réputation que j'ai en tête. Et pour la prépa que j'ai en tête, cette réputation, elle allait de pair avec une énorme compétition, un énorme esprit de compétition au sein même des classes. Quand il a fallu que je m'inscrive, je crois que c'est la première fois que j'ai fait du mois. Évidemment, je me suis inscrite à cette classe préparatoire que mon père voulait absolument que j'aie sur ma liste, qui était à Lyon. Mais je me suis quand même inscrite à une autre classe préparatoire qui était à Saint-Étienne et qui était décrite comme un peu plus familiale, pas du tout tournée vers la compétition et qui avait un moins bon niveau que la classe à Lyon. C'est la première fois que j'ai fait du moi, parce que quand je me suis visualisée en fait dans cette classe préparatoire à Lyon, avec un esprit de compétition, avec de fortes probabilités que je sois prise parmi les dernières puisque le niveau était vraiment haut, je me suis projetée et j'ai senti dans mon corps comme je me repliais sur moi-même. C'était un truc de fou, j'y étais pas encore, que je sentais déjà l'effet et je savais qu'au lieu de me sentir portée, parce que j'appartenais aux élèves de cette grande classe préparatoire, j'allais me sentir complètement nulle et que je n'allais certainement pas déployer mon potentiel. J'allais signer pour être parmi les plus mauvaises, mais être encore plus mauvaise que ce que j'aurais été dans un autre environnement. Et ça, c'est intéressant, parce que quand on vit grand, quand on a des grandes ambitions, ça implique forcément de se passer en sécurité. Ça implique forcément de croire en soi pour être capable d'accomplir des grandes choses. Et donc là, Gugus, qui était à la base très excité et très curieux de cette grande ambition, là, il va commencer à flipper, vénère. Et à cette époque, je n'avais pas du tout entamé le travail de l'ombre que j'ai entamé il y a plusieurs années maintenant. Et donc, je me suis sincèrement dit, bon ben là, mon chou, il n'y a pas trop de questions à se poser. Si je t'envoie dans cette prépa à Lyon, très concrètement, ça risque d'être compliqué. Pas impossible, mais ça risque d'être compliqué. À l'inverse, si je t'envoie à Saint-Etienne, ou quand j'y pense, j'ai un corps qui est plus relax, j'ai envie de montrer d'ailleurs ce que j'ai dans le ventre, j'ai envie de me dépasser, j'ai envie, parce que je me sens en sécurité, là, potentiellement, on va faire du mieux. On va faire du grand. Donc ça, c'était intéressant parce qu'à ce moment-là, je me suis rendue service. J'ai été à Saint-Etienne et je peux le dire maintenant à voix haute, j'ai préféré ma classe préparatoire à mon école de commerce. J'ai vécu deux ans géniaux parce que j'avais l'impression de faire partie d'une famille, parce que je ne me sentais pas battue d'avance. Donc j'avais envie de me battre et j'avais envie de prouver ce que j'avais dans le ventre. Et j'avais l'impression d'être au meilleur endroit pour ce que j'avais à faire. Donc ça, c'est une clé que je vous file. Se connaître, c'est important. Et se connaître à l'instant T, ça ne veut pas dire que ça ne changera jamais. Quand on a quelque chose à réaliser maintenant, c'est important de se considérer soi maintenant. C'est important de considérer son point de départ. Sans le juger, sans chercher à le changer. De toute façon, il faut avancer maintenant. Donc, concentrez-vous sur votre point de départ. Soyez très fiers de ce point de départ, parce qu'en fait, on est toujours l'idéau d'un autre, mais on est toujours l'intelligent de quelqu'un. Visualisez ce point de départ. Soyez-en fiers, soyez suffisamment humbles pour vous dire j'ai envie d'aller ailleurs, j'ai envie d'aller plus haut, j'ai envie d'aller chercher le meilleur. Il faut sacrément d'humilité pour dire ça, parce qu'en fait l'ego viendra plutôt vous dire mais pas du tout, mais moi je serais content d'être là. Ouais ok d'accord. Suffisamment humbles pour reconnaître que vous avez envie de cheminer vers ailleurs et faites du vous. Servez-vous de cette connaissance de vous-même pour pouvoir poser des actions tout de suite. Et puis après évidemment, je parlais de... travail de l'ombre, parce que me sentir très mal, avoir envie de me creuser un trou quand je sens de la compétition, quand je sens des gens qui sont meilleurs que moi, en tout cas d'apparence, quand je sens que je ne suis pas parmi les plus avancés et les plus compétents, j'ai tendance à avoir ce pas de recul et à me remettre en question. Et donc tout de suite, mon cerveau panique, j'ai plein de pensées parasites. Je me dis que je suis nulle, que à côté d'eux, je ne vaux rien, que ça ne vaut pas la peine que je me lance, que ça ne vaut pas la peine que je parle. Ça, c'est mon mode par défaut. Et ça, j'ai mis énormément de temps à comprendre d'où ça vient. J'ai mis énormément de temps déjà à accepter ce genre de comportement que je subissais, parce qu'en fait, je n'étais pas du tout fière d'être comme ça. Et puis, c'était quelque chose que j'aurais profondément voulu changer. Mais dans la première partie de ma vie, j'étais vraiment en guerre contre ça. Je me flagellais, je me punissais, je me disais que j'étais nulle d'être comme ça. Et donc, sans m'en rendre compte, parce qu'à l'époque, je n'étais pas du tout initiée, je ne voyais pas la scission que je créais entre moi et moi-même. Je ne voyais pas la distance et le désamour que j'entretenais pour moi-même. Et donc ça, sans faire de grands discours, c'est... assez simple de comprendre que quand vous êtes vous-même et que vous ne vous aimez pas, vous n'êtes pas fier de vous, vous ne vous soutenez pas, viser grand c'est très compliqué. Donc la première étape, quand vous voyez que vous subissez vos propres comportements, même si c'est contre-intuitif, la première chose à faire c'est vous rassurer. La première chose à faire c'est de vous dire que vous faites de votre mieux. Le changement ne fonctionne pas. sans acceptation. Ne fonctionne pas sans amour. Ne fonctionne pas sans compassion, sans empathie. Ça ne fonctionne pas. La première chose à faire, et du coup, Violette, je sais que tu m'as partagé des comportements que tu subis. La première chose à faire, c'est de se dire que quand bien même t'as ces comportements-là, tu t'aimes très fort. D'ailleurs, c'est marrant parce qu'un des exemples que tu m'as donné, c'était ça. Je ne vais que dans des endroits où je suis la plus avancée. Et le deuxième exemple que tu m'as partagé dans un comportement subi, c'est Je ne partage pas mes victoires devant les autres En fait, ce qui est intéressant... Une fois qu'on a mis beaucoup d'amour là-dessus, c'est de se rendre compte qu'on a perdu des libertés. On voit bien que tu as perdu la liberté d'aller dans des endroits où potentiellement tu te retrouverais en position de lever le doigt et de dire Moi, je ne sais pas. Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer ? Tu as perdu la liberté, et là je vais te laisser continuer cette phrase, mais questionne-toi, qu'est-ce que tu as comme liberté ? Quand tu vas dans des endroits où tu ne connais rien, où tu ne sais rien du sujet, où personne ne te connaît. Parce que c'est ça qui va m'intéresser. Parce que quand on a une liberté qu'on a perdue et sur laquelle on a mis le doigt, derrière, on va pouvoir s'offrir l'opportunité de la reconquérir. J'ai un excellent exemple. Samedi, j'ai été dans un endroit de 12 000 m² avec 2000 personnes. 20 conférenciers qui sont tous les plus brillants les uns que les autres et tout un tas d'invités VIP que je respecte, en tout cas d'un point de vue professionnel parce qu'ils sont très compétents. Je suis très introvertie, peut-être que ça en surprendra plus d'un, mais je suis très introvertie et donc aller dans de si grands endroits avec autant de bruit et autant de gens, c'est quelque chose qui va me demander énormément d'énergie. Donc en fait, je n'ai pas fait attention en y allant. J'y suis allée la fleur au fusil, le cœur grand ouvert. Et en fait, arrivé à midi, je me suis retrouvée dans ce comportement que je connais trop bien. Et Violette, j'ai énormément de compassion. Dans ce moment où, en fait, j'ai qu'une envie, c'est de me mettre sous terre, que personne ne me parle et que personne ne me voit. Donc, qu'est-ce que j'ai fait ? Déjà, j'ai rigolé parce que j'ai reconnu ce comportement. Je me suis pris par la main et je me suis dit, viens, choufou, on va aller déjeuner toutes les deux. On va aller déjeuner au calme. on va manger des bonnes choses, on va refaire ton énergie et cet après-midi, ce sera très différent. Donc j'ai fait ça, j'ai appelé mes personnes ressources, j'ai fini de remplir mon réservoir d'énergie et l'après-midi, j'ai surtourné. Et l'après-midi, c'était génial parce que je me suis autorisée à faire du ça. Je me suis autorisée à aller connecter qu'avec des personnes précises pour avoir des discussions qui allaient me nourrir et j'en ai profité pour ne pas prendre trop de bain de foule. prendre le temps d'être bien ancré. J'ai vraiment fait en sorte de faire du moi en respectant ce qui moi me convient et ce qui me permet derrière d'avoir et de donner le meilleur de moi-même. Parce qu'in fine, quand on vise grand, ça implique ça. Ça implique d'avoir la capacité de donner le meilleur. Et si ce dont tu as besoin, Violette, c'est d'aller te mettre dans un trou, de refaire ton énergie pour ensuite pouvoir donner le meilleur de toi, Mais on s'en fout que aller se mettre dans un trou et ne parler à personne, ça ne colle pas à ce que la plupart des gens se représentent quand ils pensent à se dépasser. On n'en a rien à carrer. Et je vais même te dire un secret, c'est que les gens qui te font croire que c'est pas normal d'aller se foutre dans un trou et de refaire son énergie, je pense que je m'aventure pas trop en disant qu'ils n'y connaissent rien. Parce que la plupart des artistes, je suis très portée sur les artistes, ils me... fascine, ils le disent tous. Le track, ils l'ont. Si tu regardes les sportifs de haut niveau, pareil, ils sont très stressés. Et qu'est-ce qu'ils trouvent comme parade pour revenir à eux, pour ensuite pouvoir donner le meilleur d'eux-mêmes ? Ce sont les rituels. Si tu regardes Nadal, je pense que tout le monde connaît Nadal, c'est hallucinant le rituel qu'il a. Poser la bouteille dans la trace qu'a fait la bouteille, se toucher le nez puis se toucher l'oreille droite, se toucher le nez puis se toucher... C'est un truc de fou. Donc ça, c'est hyper important d'y revenir et d'avoir ces petits rituels. Si on prend ton deuxième comportement que tu subis, tu ne partages pas tes victoires devant les autres. Là encore, il y a une histoire de liberté qui a été perdue. Et elle a été perdue pour une bonne raison. Est-ce que tu as dans ton passé une expérience où tu as partagé une victoire et on te l'a reprochée ? Est-ce que tu as dans ton imaginaire peur de prendre la place de quelqu'un. Ça, c'est du travail de l'ombre. Mais le travail de l'ombre, il faut que je vous le dise, ça fait des années que je suis sur le dos. Et encore, là, Violette, on parle de comportements que tu as conscientisés. Tu les reconnais, tu te vois faire. Mais parfois, on a aussi des comportements dont on n'a même pas pris conscience qu'ils cachaient quelque chose. Je m'explique. Là, c'était facile pour toi de me donner ces deux exemples-là. Mais il y en a d'autres. qui ne pourront pas dire bah oui, moi, quand je m'auto-sabote, je fais ça Il n'y a pas de conscience dessus. Si c'est votre cas, portez votre attention sur des sensations désagréables. Ça peut être de la colère, ça peut être, je le disais tout à l'heure, mais une boule au ventre, ça peut être des pensées parasites qui viennent vous répéter que vous n'êtes pas à votre place, que vous ne devriez pas être là, que vous êtes nul, que je ne sais pas quoi. Et quand vous repérez ça, tout de suite, repassez-vous en sécurité. Pour celles que ça intéresse, pour ceux que ça intéresse, mettez-moi un petit mot en commentaire ou en DM sur Instagram ou par mail et je vous partagerai certains rituels que j'ai pour me repasser en sécurité. Il y a tout un tas de trucs que vous pouvez faire. Ça peut être des câlins, ça peut être des paroles valorisantes, ça peut être des pratiques. Il y a vraiment beaucoup, beaucoup de choses à explorer, mais c'est vraiment quelque chose qui est contre-intuitif, mais qui est essentiel pour pouvoir trouver le cadeau mal emballé qui se cache derrière la gêne que vous ressentez. Si je prends un exemple, et c'est pour ça que je parle de liberté perdue, c'est que quand on est petit, arriver dans une salle bondée et dire Je suis trop content, j'ai réussi à viser dans le panier ! ou aller dans une salle où il y a plein de monde, mais vous ne vous posez même pas la question de Qu'est-ce que les gens vont dire ? Est-ce qu'ils sont plus intelligents que moi ? Est-ce qu'ils sont plus compétents ? On n'en a rien à cirer. Pourquoi ? Parce qu'on n'a pas encore... de conditionnement, parce qu'on n'est pas encore venu avec un jugement très intelligent disant ça c'est bien, ça c'est mal, ça c'est une qualité, ça c'est un défaut. Quand on est petit, on est nature peinture et tout le monde est très content. Donc, on est libre, on est libre de faire ce qu'on veut. Je n'ai pas de problème avec le cadre, mais j'ai un problème avec un cadre qui vous empêche de révéler votre plein potentiel. J'ai un problème avec le cadre. qui ne vous rend pas service. Parce que si on vient à l'origine du mot cadre, c'est bien quelque chose qui est censé vous apporter du réconfort, de la sécurité, une sorte de base pour pouvoir ensuite sortir du cadre. Et quand on a oublié le sortir du cadre, et qu'en fait le cadre devient un truc qui vous plombe, c'est que là on a loupé quelque chose. Donc je disais, observez les moments où ça grince. passez-vous en mode sécurité et ensuite, soit c'est sur le moment, soit c'est a posteriori, ça dépend vraiment d'à quel point vous arrivez à réguler votre système nerveux, posez-vous la question comme vous la poseriez à votre meilleure copine, à votre sœur, à des gens que vous aimez beaucoup. Mon chou, qu'est-ce qui a coincé ? Mon chou, ou un surnom que vous aimez, de quoi t'as peur ? Qu'est-ce qui se passe ? Et ça, j'aimerais que vous le répétiez au moins cinq fois. Le travail de l'ombre, c'est quelque chose qui prend du temps et parfois on y passe plusieurs séances. Mais je ne lâche jamais la personne tant qu'on n'a pas été découvrir le cadeau mal emballé. Et c'est simple de savoir quand on a trouvé le cadeau mal emballé, c'est que... Attendez, j'étais en train de dire, posez-vous la question au moins cinq fois. Pourquoi ? Parce que les premières réponses que vous allez donner, ce sont des réponses qui viennent de votre égo. Ce sont des réponses que vous voulez bien admettre. Sauf que ça, ce n'est pas le travail de l'ombre. Parce que ça, ce sont des choses que vous avez déjà mis en lumière et ça ne vous apportera rien, entre guillemets. Moi, ce que je veux, c'est qu'on aille chercher le cadeau mal emballé. Et je dis que ce sont des réponses de l'ego parce que l'ego, il vous protège. Donc, par définition, il a peur de l'ombre. Il a peur de voir ce qui se cache derrière ce truc qui grince. Bon, souvent, c'est exactement comme avec une lampe de poche. Si vous prenez une lampe de poche et que vous mettez quelque chose devant le faisceau de lumière, l'ombre projetée va être énorme. Mais en fait, une fois que vous regardez le petit bidule qui est devant le faisceau de lumière, il est rikiki. C'est exactement pareil avec le travail de l'ombre. Mais pour le cerveau, lui, il a l'impression qu'on va découvrir un monstre. Donc, posez-vous au moins cinq fois la question. Et comment savoir qu'on a découvert le cadeau mal emballé ? Eh bien, c'est simple. Tête, cœur, corps. Vous allez avoir l'impression... d'avoir découvert un truc qui éclaire votre vie d'une manière tout à fait différente. Dans votre corps, en tout cas, je vais parler pour moi parce qu'on est tous très différents, mais c'est une sensation plutôt agréable. Dans mon corps, quand j'ai découvert la peur qui se tapissait dans le noir et qui m'empêchait de faire tout un tas de trucs, déjà, dans ma tête, ça a fait Oh ! Mais oui ! C'est pour ça que je ne fais pas ça. C'est pour ça que je ne fais pas ci. Toutes les libertés que j'avais perdues sont devenues évidentes. Ensuite, dans mon cœur, forcément, c'était à la fois une immense joie, comme si j'avais l'impression qu'on m'avait libérée. Et dans mon corps, forcément, c'était une sensation de légèreté. Et je dis à la fois de la joie, mais à la fois, il y avait énormément d'émotions. Parce qu'en fait, et ça je pense que c'est une émotion qui est commune à tout le monde, c'est que quand on met le doigt sur des libertés qu'on a perdues et qu'on se rend compte, là où ça nous mettait des murs, là où ça nous empêchait justement de progresser, mais on a une compassion pour soi-même qui est hyper émouvante. On a envie de se faire un énorme câlin et de se dire Mais mon fou, plus jamais je t'empêcherai de faire ça. Et c'est marrant parce que j'ai mis le doigt, moi, sur une peur qui me venait de mon enfance depuis plusieurs années. Et j'ai toujours de l'émotion en repensant à tout ce que j'osais pas faire ou tout ce que je faisais en compensation par peur. J'en ai déjà parlé dans un autre épisode et je pourrais revenir dessus si ça vous intéresse. Mais j'ai envie de me concentrer sur toi, Violette. C'est vraiment ces émotions-là. qui vont vous indiquer que vous avez découvert le cadeau mal emballé. Et je voudrais redire qu'il n'y a pas le feu au lac. Ce n'est pas une compétition, vous n'avez même pas besoin, il n'y a pas de il faut le faire, ce travail de l'ombre. C'est simplement que c'est un travail qui est tellement libérateur, qui vous permet tellement de voir toutes vos facettes, que je crois que dans le travail d'estime de soi, apprendre à s'aimer tout entier et tout entière, C'est un passage un peu obligé, mais je voudrais redire que ce n'est pas une compétition parce que c'est un boulot que j'ai entrepris il y a plusieurs années et pour lequel je ne me fais plus accompagner aujourd'hui, mais que je continue à travailler moi toute seule parce que franchement, c'est vraiment kiffant. Et encore samedi dernier, on a mis le doigt sur une liberté que j'avais perdue avec mon énergéticienne. Donc, je vous le partage parce que Violette, je pense que ça va faire écho à cette peur que tu as de partager tes victoires. J'ai de grandes ambitions pour Double Hop, vous le savez, j'ai vraiment l'envie de créer une communauté bienveillante. Et parmi mes projets, j'ai celui de faire un bouquin. J'ai celui de rayonner grand et de toucher un maximum de personnes. D'ailleurs, pour m'y aider, vous pouvez tout à fait noter le podcast, le commenter et le partager à des proches. Et en fait, je me suis rendue compte en en parlant à mon énergéticienne que quand je dis ça à haute voix, j'ai encore... une petite voix dans ma tête qui me dit Ouais, mais alors, chouchou, le bouquin que tu veux écrire et ce rayonnement que tu veux avoir, potentiellement, il va gêner deux personnes de mon entourage très proche, en tout cas de ma famille. Et mon énergéticienne m'a dit un truc très juste que je te partage, Violette, c'est Il y a de la place pour tout le monde. C'est-à-dire que même si je sors mon bouquin, ça n'empêche en aucun cas la personne de ma famille à sortir son bouquin. Le fait que ce soit un best-seller, ne gênera jamais le fait qu'elle sorte un best-seller. Il y a de la place pour tout le monde. Donc tu vois, Violette, va à la rencontre de ces libertés que tu as perdues. Essaie d'identifier là où ça grince, sans te mettre la pression, vraiment en tenant la main, comme tu partirais à la découverte d'un amoureux avec beaucoup d'enchantement, vraiment de la curiosité bien placée. Et accompagne-toi là-dedans. Et en faisant ça, ça va te permettre... En effet, de repérer toutes les libertés que tu as perdues. Et donc, c'est génial parce que si tu prends le strict opposé, tu vas tout de suite savoir quoi faire pour aller reconquérir ces libertés. Et n'oublie pas, piano mais sano. Donc, mets-toi des petits challenges, des petites actions pour aller reconquérir ces libertés perdues. Et en t'autorisant, en faisant, tu vas te toucher du doigt, tu vas te rapprocher de ce qu'est pour toi, vie des grands. Qu'est-ce que c'est une grande violette ? Et donc, nourris, nourris. nourris cette vision-là pour pouvoir ensuite faire un plan d'action bien ficelé pour te rapprocher de cette version-là, de cette incarnation-là. Il ne me reste plus qu'à te dire prends le temps, il n'y a rien qui presse, apprécie le chemin, prends des petits temps de pause simplement pour apprécier et recevoir aussi. Si on veut recevoir, il ne faut pas avoir une maison pleine à craquer. Et continue à rêver grand parce qu'en fait, quand on arrive à rêver grand plutôt que arrêter de vouloir jouer petit, on peut retrouver cet enchantement presque enfantin où on avait des rêves pleins les yeux, des papillons dans le ventre et on avait cette confiance en la vie, on avait hâte. Donc ce sera mon mot de la fin. Pour cette fin d'année, je vous souhaite énormément d'amour, je vous souhaite énormément de moments de partage et n'oubliez pas de rire à gorge déployée, à aller chercher votre rire bien gras. Parce qu'en fait, la vie est belle, on va tous au même endroit, donc franchement, amusons-nous. Je vous embrasse très fort et je vous dis à l'année prochaine.