Sédentarité, Stress, Isolement : Mettre les entrepreneurs En Moov'ement pour en sortir avec Claire & Angélique cover
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Dans le Flow avec Johann Yang-Ting

Sédentarité, Stress, Isolement : Mettre les entrepreneurs En Moov'ement pour en sortir avec Claire & Angélique

Sédentarité, Stress, Isolement : Mettre les entrepreneurs En Moov'ement pour en sortir avec Claire & Angélique

1h06 |19/02/2025
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Dans le Flow avec Johann Yang-Ting

Sédentarité, Stress, Isolement : Mettre les entrepreneurs En Moov'ement pour en sortir avec Claire & Angélique

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1h06 |19/02/2025
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Description

Dans ce nouvel épisode de Dans le Flow, j’accueille Claire et Angélique, fondatrices du concept En Moov'ement.


🎙️ Elles partagent avec nous comment le mouvement peut transformer la vie des entrepreneurs en brisant la solitude, en favorisant les rencontres et en améliorant le bien-être physique et mental.


🌿 Dans cet épisode, nous abordons :
✅ L'importance du mouvement pour sortir de la sédentarité et éviter le burn-out.
✅ Comment En Moov'ement aide les entrepreneurs à se rencontrer et connecter autrement.
✅ Les activités, habitudes et routines pour gérer le stress et prévenir le burn-out.
✅ Des conseils pratiques pour intégrer plus de mouvement dans son quotidien afin d'améliorer la santé physique et mentale.



🎙️ Retrouvez les ressources et notes du podcast sur : https://dansleflow.com/


Rejoignez En Moov’ment ainsi que Claire & Angélique : 


Le site internet : https://www.enmoovement.com/

Vous pouvez utiliser mon code de parrainage "MOOV00053"


Instagram : @en_moovement (https://www.instagram.com/en_moovement/)

Linkedin : En Moov’ement (https://fr.linkedin.com/company/en-moovement)


Le Linkedin de Claire : https://www.linkedin.com/in/claire-hebrard/

Le Linkedin d’Angélique : https://www.linkedin.com/in/angelique-baldin-perletti/


⭐ Rejoignez gratuitement ma liste de contacts VIP (recevez des conseils exclusifs par email) : https://go.jyangting.com/newsletter?sl=podcast


Le blog et les réseaux : https://www.jyangting.com


Timecode de l'épisode :

0:00 : Isolement et Sédentarité : Le vrai enjeu ! 

02:25 : Déclic et Naissance du projet En Moov’ement

09:40 : L’impact du mouvement sur le bien-être des entrepreneurs

12:04 : Réinventer le Networking : Plus authentique et plus fluide 

18:39 : Prioriser son bien-être en tant qu’entrepreneur

23:25 : Pourquoi la marche est un sport sous-estimé ?

27:06 : Le vrai problème de la sédentarité aujourd’hui

29:06 : Comment transmettre le goût du mouvement aux enfants ?

33:34 : Se discipliner pour évacuer le stress et éviter l’épuisement

46:04 : L’enjeu de l’engagement et du respect

51:13 : Amitié et business : S’associer et travailler avec son amie

57:41 : Le futur du projet


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pour cette nouvelle saison du podcast Dans le Flow, je vous propose de vous mettre en mouvement. Parce que oui, le flow, c'est le mouvement. Et il se trouve que c'est le nom du concept qu'ont créé mes deux invités du jour. Bienvenue, ici Johan Janting, je suis très heureux de vous retrouver en cette première de la nouvelle saison Dans le Flow. Pas avec une, mais deux invités qui ont fondé En Mouvement. Vous allez comprendre justement ce qu'est En Mouvement, mais surtout à quel point ça apporte du bien-être pour les entrepreneurs. Parce que le plus grand problème aujourd'hui chez les entrepreneurs, c'est la solitude, c'est le fait d'être isolé, mais aussi et par conséquent, parfois la sédentarité. Et aujourd'hui, je sais qu'il est parfois difficile de trouver des personnes qui partagent nos valeurs, de réussir à justement se mettre en mouvement parce qu'on n'a pas le temps, parce qu'on est occupé, parce qu'on a beaucoup à gérer. Donc le but est justement de vous apporter des clés pour remettre votre bien-être au centre, mais aussi... comprendre ce concept, la philosophie, les valeurs qu'il y a autour. Et vous le savez, vous commencez à me connaître. Si je les ai invités, c'est parce qu'il y a beaucoup de pépites qu'elles vont partager avec vous dans cet échange. On va parler non seulement du projet, on va vous l'expliquer, le concept, le projet, la vision, comment c'est né, mais aussi comment améliorer votre bien-être. Que ce soit Claire ou Angélique, elles vont partager avec vous, justement, leurs pratiques, ce qu'elles ont mis en place pour justement garder l'équilibre au niveau de la famille, de l'entrepreneuriat, des projets, de son bien-être aussi en termes d'organisation. Mais vous allez aussi voir les bienfaits de certaines pratiques que vous pouvez mettre en place simplement aussi pour ne plus rester uniquement derrière l'écran et enfin réussir à vous connecter avec d'autres personnes tout en apprenant, tout en vous développant et tout en améliorant votre bien-être. Donc, profitez de cet échange. Il y a plein, plein, plein de pépites. Donc, je vous laisse écouter. Et bien entendu, n'hésitez pas à... nous rejoindre, nous contacter. Et puis, si vraiment ça vous plaît, n'oubliez pas de partager le podcast. Il n'est pas sponsorisé. Et en tout cas, c'est justement grâce à vous, grâce aux auditeurs que je le fais connaître. Donc vraiment, laissez-moi des petites étoiles, des reviews, que ce soit sur Spotify, iTunes, Apple Podcasts ou là où vous écoutez. Mais surtout, partagez-le, parlez-en. Ça contribue, ça fait plaisir et surtout, c'est très précieux. Bon allez, j'arrête de parler et je vais laisser la parole à mes invités. Et je vous laisse découvrir toutes ces belles pépites. Salut Claire, salut Angélique, comment vous allez ?

  • Speaker #1

    Salut Johan, ça va super.

  • Speaker #2

    Salut Johan, nickel.

  • Speaker #0

    Je suis très heureux de vous retrouver dans le podcast, dans le flow, parce que justement, on va se mettre dans le flow par le mouvement. Donc pour commencer, j'aimerais savoir comment est venue l'idée d'un mouvement ? Comment est né le projet ?

  • Speaker #2

    Alors l'idée est née en marchant, très originale. En fait, pour expliquer un peu plus en détail, moi, je suis claire, j'avais une société pendant 10 ans où je réalisais des spots publicitaires pour les entreprises. Et en fait, j'étais quelqu'un qui ne s'écoutait pas, qui travaillait énormément, qui était à la merci un peu de ses clients. Et voilà, je ne me priorisais pas du tout. À l'époque, j'étais maman et autant dire que j'étais sous l'eau, comme je disais tout le temps à l'époque. Maintenant, une phrase que je n'aime plus dire. Mais en tout cas, c'était vraiment ce que j'ai vécu. Et en fait, à un moment donné, au bout de quelques années, mon corps a parlé. Et j'ai eu un vrai souci à l'épaule, à tel point que je ne pouvais plus lever le bras. Donc, quand on a 36 ans et qu'on ne peut plus lever le bras, c'est un peu compliqué. Et en fait, c'est en parlant avec des collègues avec qui je travaillais que je ne pouvais plus aller dans la durée. Voilà, on a décidé de... Moi, j'ai pris conscience que ça allait être compliqué pour moi sur du long terme. Et donc j'ai décidé de vendre ma société à ces... C'était des freelances avec qui je travaillais, des prestataires. Et donc c'était hyper hyper dur pour moi de quitter mon bébé. Ça faisait dix ans que je travaillais dans ma boîte. J'étais passionnée, je pensais savoir rien faire d'autre. Et donc je suis allée me ressourcer en montagne. Voilà, avec ma meilleure amie, on est partie. Et du coup c'est en marchant où je lui ai dit mais qu'est-ce que ça me fait du bien de marcher, ça me fait du bien... autant physiquement que mentalement. Et je me suis dit, mais c'est ça que je veux faire. J'ai eu comme une illumination. J'ai envie de marcher et faire marcher des entrepreneurs qui, comme moi, n'avaient pas le temps de prendre soin de soi.

  • Speaker #0

    D'accord. Et du coup, l'idée que tu as eue, je trouve ça vraiment original, parce que c'est vrai que souvent dans les networking, dans les liens avec les entrepreneurs, on est souvent dans des salles fermées à discuter autour de brunch, autour de café et tout. C'est bien, mais c'est vrai que... l'énergie n'est pas la même. Et quand ce concept est né, moi, ce qui m'intéresse, c'est à quel moment tu te dis « Bon, c'est une bonne idée, c'est cool. » Et qu'est-ce qui fait que tu te mets justement en mouvement et que tu démarres le projet ? Comment il est né dans la pratique ? Comment tu as débuté dedans ?

  • Speaker #2

    Alors très rapidement, puisque je suis quelqu'un qui est une fonceuse, donc très rapidement. Donc ça, c'était fin août, début septembre. En fait, je suis rentrée et j'ai dit à mon mari, écoute, voilà, j'ai l'idée de la boîte que je vais lancer. On a fait un test au bout de 15 jours. C'était un test où j'ai fait marcher des entrepreneuses, parce qu'à l'époque, j'étais dans un réseau d'entrepreneuses un peu privé. Et donc, c'était un vrai test. On a essayé avec des chiens, par exemple. On a essayé avec plein de monde. Et en fait, ça a eu un engouement terrible. J'ai halluciné, en fait, sur tout. tous ces gens qui ont trouvé l'idée géniale. Et dix jours après, en fait, j'ai les mis sur Instagram. Je dis dix jours parce que c'était quand même rapide pour trouver le nom, la charte graphique, etc. Et en fait, comme avant, j'étais issue du monde de la vidéo, j'ai fait une vidéo que j'ai sponsorisée sur Instagram et ça a décollé comme ça. Et au bout de quinze jours, j'avais déjà les marges complètes. Et on était en octobre 2023.

  • Speaker #0

    Wow. Et du coup, aujourd'hui, en mouvement, Concrètement, c'est quoi et c'est pour qui ?

  • Speaker #1

    Alors du coup, me voilà, je suis arrivée quelques mois après le début de l'aventure. Après une rupture conventionnelle dans ma société, j'avais un projet de création d'entreprise. La dame à côté de moi me poussait depuis dix ans, parce qu'avec Claire, on est amies depuis quinze ans. Et depuis dix ans, elle me disait, mais Angèle, monte ta boîte, t'as vraiment le profil de l'entrepreneur, donc vraiment, vas-y. Donc, elle m'a poussée à faire ça. Elle ne savait pas encore que l'aventure serait commune. Et donc, en fait, du coup, j'ai fait une rupture conventionnelle. Et par la suite, je me suis investie dans l'aventure de Claire pour l'accompagner en parallèle de mon projet de création d'entreprise. Et en fait, ça a été une vraie thérapie pour moi. Moi, j'étais dans le salariat depuis des années. Et en tant que manager... Je prenais moins soin de moi, j'avais moins le temps de faire du sport et puis j'adore marcher, j'adore bouger. Et clairement, là, du coup, en plus, en parallèle de ma création d'entreprise, j'étais entourée d'entrepreneurs qui me donnaient des conseils, des choses à faire, pas faire pour la création de mon entreprise. Et donc, voilà, ça a été top. Et puis, on a appris à travailler ensemble parce qu'avec Claire, on était amis, mais on n'avait jamais bossé ensemble. Et donc, ça a été une vraie révélation. Et plus l'échéance arrivait de me lancer, plus on se disait, mais c'est bête, en fait, on adore travailler ensemble. Donc, allons plus loin dans l'aventure. Et on s'est associés et on a créé notre boîte en mouvement avec la volonté de continuer à accompagner les entrepreneurs, mais aussi de tourner notre activité vers l'entreprise. pour aussi activer les collaborateurs en entreprise et les faire sortir du cadre de travail. Parce que c'était déjà des choses que je faisais moi en tant que manager. Franchement, je trouvais que le one-to-one dans la salle de réunion, l'entretien individuel derrière un bureau et la redescente des objectifs dans une salle de réunion, ce n'était pas super super. Donc voilà, on a eu l'idée aussi de développer ça à destination des entreprises. pour aller marcher, se mettre en mouvement, sortir des écrans, sortir de la sédentarité. Parce que salariés ou entrepreneurs, aujourd'hui, on est de plus en plus sédentaires et de plus en plus à l'intérieur. Et en fait, vraiment, on a une vraie volonté commune de mettre tout le monde dehors, d'aller respirer et de prendre un peu plus de temps aussi pour nous. Et puis de travailler différemment, parce que c'est pas parce qu'on est dehors aujourd'hui. On te parlera un peu plus de notre quotidien, mais on l'applique vraiment. Nos rendez-vous, on les fait dehors. Nos échanges, quand on brainstorm, quand on travaille, on le fait vraiment en mouvement.

  • Speaker #2

    Et après, si je peux rajouter quelque chose par rapport à ce que dit Angélique, pour la partie entrepreneur, en fait, la différence qu'on peut avoir, c'est qu'on a une grande communauté d'entrepreneurs. Et là où ils ont un intérêt de venir chez nous, c'est que non seulement ils prennent soin d'eux à travers des marches et sortir leur quotidien, Mais également, ils font du business. C'est quand même le nerf de la guerre. Et surtout, on les sort de leur cadre de travail, ce qui est hyper important parce qu'on a souvent des freelancers, des personnes qui sont beaucoup en télétravail, en visio. Et donc, ça leur fait un bien fou parce qu'on a besoin, enfin, notre corps a besoin de marcher. En fait, aujourd'hui, on est beaucoup trop sédentaires. Il y a aussi les entrepreneurs, il y a quand même un burn-out sur cinq. Un entrepreneur sur cinq qui fait un burn-out, c'est quand même énorme. Et nous, depuis l'aventure, on a vu des personnes faire des burn-outs.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de personnes qui ont parlé.

  • Speaker #2

    Beaucoup qui ont fait des bandades, beaucoup qui en sont en cours. On voit rapidement les signes de personnes qui sont en épuisement mental, physique. Et c'est quand même, même si nous aussi, on est quand même une jeune entreprise. Et qu'on sait qu'on a un milliard de choses à faire. Il y a des moments où on s'arrête en fait. On dit non, stop, on prend soin de nous pour aller plus vite. Parce qu'en fait, ça ne sert à rien de se cramer et aller trop vite pour qu'après on ne puisse pas travailler. Moi, j'en suis la preuve. J'ai dû arrêter ma société parce que je travaillais trop et que je me suis fait mal à mon corps et j'ai eu mal à l'épaule. Donc, j'ai dû m'arrêter. C'était vachement frustrant. Aujourd'hui, j'en suis très contente de ce cheminement. Mais voilà, c'est quand même hyper important. Et les entrepreneurs, aujourd'hui, ils peuvent aussi, dans notre communauté, participer à environ entre 20 et 40 événements par mois, ce qui est énorme. Donc, on a des marches en nature, des after-work, des cafés, des déjeuners, des escape games, des fois, on va même faire des sorties de danse. Et ce qui est bien, c'est que les entrepreneurs peuvent aussi créer leurs propres événements. Donc, on s'est rendu compte qu'en fait, les entrepreneurs, ils n'avaient pas le temps. Ça, on le sait. Et donc du coup, s'ils habitent au Bousca, ils me disent « Ah bah tiens, la marche est trop loin, elle est à l'autre bout de la Gironde. » Bah éco, tu peux créer ta propre marche au Bousca ou ton propre déjeuner pour tisser du lien et ne plus être seul. Et donc on a cette possibilité de créer soi-même son propre événement au sein de notre communauté et ça plaît beaucoup.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Vraiment, c'est ce côté liberté, liberté de créer son expérience, sa propre expérience que tu as envie de faire. que des after work, que des marches, ou que des activités, que des ateliers. En fait, à toi de décider où tu vas le faire, parce que tu peux être aussi un entrepreneur qui a des chantiers, qui a des choses un peu partout dans la gironne. Donc partout où tu vas aller, tu vas pouvoir te connecter avec d'autres entrepreneurs. Ou alors, rester autour de chez toi, te connecter avec des gens autour de chez toi, et aux heures qui t'arrangent. Parce qu'on n'est pas toujours dispo. Quand un événement est créé de 10h à midi, je ne suis pas forcément dispo. J'ai des rendez-vous, des réunions. Du coup, je le crée librement au moment qui m'arrange. Et après, je participe à d'autres événements. Donc, il y a vraiment le côté expérience qui est important. Et que chacun puisse créer sa propre façon de voir les choses parmi la communauté.

  • Speaker #0

    Oui, parce que justement, en mouvement, au tout début, c'était vraiment la marche, c'était axé dessus. Et après, vous avez ouvert avec des ateliers, avec différents concepts. Et aujourd'hui, c'est carrément des événements et rassembler des personnes autour du mouvement, dont le nom est déjà bien choisi. Et du fait de pouvoir se retrouver, mais toujours dans une dynamique qui est un peu, comme on pourrait dire, think outside the box, sortir de la boîte, de l'écran, ou derrière, dans son cadre habituel et aller pouvoir se rencontrer et connecter ailleurs.

  • Speaker #1

    Oui, et puis on a aussi beaucoup de solopreneurs qui au final sont seuls et qui ont plus du coup cette dynamique d'équipe, de collègues. Et là en fait, on trouve un vrai effet de groupe qui est sympa. J'ai participé à un atelier lundi matin, tout le monde était hyper content de se retrouver, de raconter son week-end. Et puis souvent, même toi Claire, tu disais « Ah ouais, maintenant je suis seule, je ne fais pas un repas de Noël avec mon entreprise » . Là, clairement, on a fait un after-work de Noël, tous entre entrepreneurs avec des bonnets sur la tête et c'était sympa. Et du coup, ça recrée un peu cette dynamique et ça permet vraiment aussi, quand on blogue sur un sujet, on trouve des solutions ensemble, on brainstorm. Peut-être que ça t'est déjà arrivé avant, donc comment tu l'as surmonté ? De débloquer aussi des situations et de fluidifier sa façon de faire en tant qu'entrepreneur. Je pense que c'est un vrai...

  • Speaker #2

    Exactement, en fait, on prend beaucoup de hauteur quand on vient, parce que déjà la marche fait qu'on est créatif, beaucoup plus créatif, donc on peut aussi prendre de la hauteur vis-à-vis de son entreprise, avec les échanges qu'on a. On a également des ateliers professionnels. Donc ça, c'est aussi prisé et ça plaît énormément. Donc je vous donne des exemples. Ça peut être comment booster Instagram. Ça peut être, je ne sais pas moi, comment créer une Indie exactement. Comment créer des jolies photos. Comment allier, je ne sais pas, la vie pro et le perso. On a énormément de thématiques. Il y a beaucoup de gens qui s'investissent aussi dans le mouvement, qui ont envie de donner de leur savoir-faire. Et donc ça, c'est génial. Moi, j'adore. On a même des activités bien-être, il faut quand même le dire, parce qu'aujourd'hui, ce n'est pas souvent que dans des réseaux, on puisse faire du yoga tous ensemble, on peut faire de la sophrologie, on a de la marche méditative. La dernière fois où on avait fait quelque chose qu'on n'a jamais vu avec Angélique,

  • Speaker #1

    c'est trouver ton animal toit.

  • Speaker #2

    Trouver son animal totem,

  • Speaker #1

    c'est vrai que tu es allée en chamanique.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est une expérience qu'on n'aurait pas pu vivre sans mouvement. Et il y a des personnes qui disent, tiens, je teste des choses, un programme que je n'ai jamais testé. Et donc, ça, ça plaît aussi beaucoup. Donc, en dehors de la marche, il y a quand même encore plein d'autres effets positifs dans notre communauté.

  • Speaker #1

    Oui, et puis un effet hyper positif aussi, c'est allier aussi une meilleure connaissance des personnes qui font partie de notre communauté, que du coup, on va pouvoir adresser en conscience. Quand on assiste à un atelier, la personne donne de son temps et parle de son expertise. Mais du coup, ça nous aide à nous personnellement, mais ça peut aussi nous aider à mieux la recommander. et à la recommander en conscience. Et puis surtout, moi je vois cet intérêt-là, c'est que clairement, à l'issue de l'atelier, la personne qui a fait l'atelier, elle fait son closing, et derrière, elle trouve des clients, elle a des recommandations, et du coup ça permet aussi de faire du business différemment, et voilà, sans avoir à prospecter, autour de la table, il n'y a que des gens qui sont intéressés et sensibles au sujet, donc c'est le moment de les appâter et de les closer. Donc voilà, cet intérêt-là aussi, on est un vrai vecteur de business.

  • Speaker #2

    Et il y a également aussi autre chose, on a des personnes qui viennent tester des ateliers aussi, des entrepreneurs qui disent, tiens, moi je suis très bonne photographe, je pense à Maïvan notamment, qui est photographe et qui du coup a créé un atelier sur la photo pour transmettre son savoir-faire et puis pour voir si ça a un intérêt pour après pouvoir le proposer en dehors d'un mouvement, en prestations payantes. Et donc ça a été un vrai test pour elle. Elle a eu des échanges hyper sympas. Les gens leur ont dit, enfin, elle a dit, ouais, je suis en mode test, je fais cet atelier, donnez-moi des tips. Et du coup, ça permet aussi de s'améliorer, de tester, de s'améliorer.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, vous mettez même des membres de la communauté en mouvement dans leur business pour pouvoir tester des concepts, des idées. Même aussi, quand on fait les ateliers sur le pitch ou sur la prospection, on va pouvoir travailler son pitch, voir si les gens retiennent. D'ailleurs, ce matin, il y a eu une blague de faire l'idée peut-être d'essayer des personnes de... présenter les autres pour voir ce qu'ils ont retenu. Donc c'est ça aussi, c'est qu'il y a une belle dynamique au-delà juste de faire du réseau, parfois c'est juste de l'essence de cartes ou de l'intérêt. Là, les choses se font de façon assez fluide, il y a une forme de flou justement qui se crée dans les connexions. Et justement, on a parlé du bien-être d'un entrepreneur, et vous, comment vous gérez justement cet aspect dans votre vie ? C'est-à-dire, est-ce que vous avez déjà peut-être des activités, des pratiques qui vous en temps... entrepreneur vous aide à justement ne pas rester bas, au-delà de ce qu'on a vu sédentaire, de rester dans le stress, tout ce que ça implique en termes de fatigue.

  • Speaker #1

    Oui, alors moi je suis coach de basket pour ma fille de 8 ans, donc en fait du coup je l'accompagne avec son équipe à performer ou pas d'ailleurs, à s'amuser aussi sur le terrain. J'ai fait longtemps du basket et je suis ravie de pouvoir partager cette expérience avec elle. Il se trouve qu'on aime bien, on a un petit rituel avec mes enfants, c'est le dimanche matin. Il y en a un qui part en vélo, l'autre en trottinette. Moi je suis en train de courir et on va au terrain de basket pour jouer tous les trois ensemble. Mon fils fait du rugby mais comme il a une maman basketeuse, forcément il s'est mis au basket aussi. Donc ça, c'est vraiment un moment à tous les trois qui est vraiment agréable. Et puis du coup, c'est vrai que nous, la partie bien-être, on essaie vraiment chaque lundi matin, quand on échange avec Claire, de se mettre vraiment dans notre quotidien professionnel aussi et de se dire, tous les jours, il faut qu'on ait des moments où on puisse aller marcher ou faire du sport. Enfin voilà, vraiment. Et se dire aussi, au niveau des solutions de mobilité, là, j'ai tel rendez-vous à tel endroit, est-ce que je vais peut-être privilégier le vélo, y aller en marchant, prendre les transports en commun ? Voilà, en fait, essayer aussi. On a cet aspect RSE qui est très important pour nous, et sociétal, et d'ailleurs, on le promeut au sein de notre communauté. Dans nos événements, on a toujours pensé au covoiturage, pensé, voilà. On ne leur dit pas de penser à venir plutôt en vélo ou en marchant, mais c'est induit. On essaie vraiment de mettre le mouvement tout le temps au cœur de nos activités.

  • Speaker #2

    Et ce que dit Angélique, c'est vrai, sur le côté, toutes les semaines, on essaye de voir comment on peut être en mouvement tous les jours. Personnellement, je fais beaucoup de sport, donc déjà mon sport, c'est ma priorité. Et Angélique le sait, c'est mis à un ou deux mois à l'avance et je n'y dira jamais. Voilà, c'est ma priorité et je trouve que c'est hyper important. Je trouve que je ne faisais pas avant. C'est-à-dire qu'avant, je faisais facilement sauter mon sport ou autre parce que j'avais mon client qui me demandait quelque chose. Aujourd'hui, c'est... Oui,

  • Speaker #0

    dans l'agenda, il y a le sport. Il y a le sport. On voit le reste.

  • Speaker #2

    Exactement. Il y a le sport parce que ça me fait un bien de fou, que ça me décharge, ça m'enlève tout mon stress. Des fois, au bout de deux jours, je me dis que je n'ai pas fait de sport, je le sens en moi. Et à partir du moment où je fais du sport, c'est quand même du crossfit, donc ça libère et ça fait plein de choses. Il y a ça, il y a effectivement le vélo, il y a le fait que tous les jours, on fait du sport. Tous les jours, on fait quelque chose. Et si ce n'est pas du sport crossfit ou yoga ou autre, c'est de la marche. Donc voilà, avec Angélique, on s'est mis en place des rituels avec de la cohérence cardiaque. Ça ne reste que 3-4 minutes par jour, mais c'est déjà pas mal. On a acheté un petit... C'est quelqu'un qui nous a parlé, un hypnothé... hypnothérapeute, pardon, qui nous a mis ça sur notre bureau. En fait, ça nous permet d'y penser. C'est un petit boîtier, en fait, qui permet de faire de la cohérence cardiaque. Donc, on fait ça. On a aussi également... Enfin, moi, je sais que je mets beaucoup la sophrologie parce que, ben, moi, j'ai tendance à aller très vite, à être tout le temps dans le dynamisme. Donc, la sophrologie me fait beaucoup de bien. Donc, j'avais fait pas mal de cours là-dessus. Donc, je respire tous les jours. Ça va parler. Avec le ventre. Et donc en fait, respirer, ça change énormément. Moi, je vois quand, pareil avec mes enfants, au lieu de m'énerver, maintenant je respire, ils font « Oh là là, ça y est, elle respire encore. » Ben oui, il vaut mieux ça qu'une maman qui crie. Et en fait, la respiration me fait énormément de bien dans le côté bien-être. Après, voilà, il y a aussi le fait de faire un peu de yoga. Ça, c'est hyper important. Et aussi, dans le mouvement, on fait des activités bien-être. Comme on a dit tout à l'heure sur les ateliers Thothème ou autres, en fait, on travaille en prenant soin de nous aussi. Donc, on profite des ateliers également qui sont mis à disposition dans la communauté. Et après, il y a autre chose aussi qui nous vaut bien l'être. Il y a aussi le fait d'arrêter. En fait, on s'est mis des règles avec Angélique. C'est qu'à partir de 19h, on ne s'appelle plus, on n'aura plus les réseaux, on n'est plus disponible. Voilà, on est avec notre famille et en fait, on lâche notre téléphone. Et là, on est en train de réfléchir à avoir deux téléphones, un perso, un pro, pour que vraiment, au niveau de notre santé mentale, en fait, quand on est en vacances, on est vraiment en vacances. Comme on est deux. on peut le faire. Donc voilà, on a plein de petits tips.

  • Speaker #0

    Je viens de montrer les deux téléphones parce que j'ai fait ça.

  • Speaker #2

    Oui, on pense que c'est hyper important au niveau de la santé mentale parce que du coup, on a beaucoup de messages le week-end.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #2

    Et en fait, les gens ne font plus la différence. On a des textos le dimanche. Du coup, voilà, on s'est dit comment faire pour que ça aille mieux. Et on est toujours en recherche d'être toujours mieux, toujours, parce qu'on est vite absorbés quand même par le travail. On est passionnés toutes les deux. On est à fond. Ça, on ne peut pas l'enlever. C'est notre personnalité, être chez deux. Et donc, c'est bien des fois de se dire, OK, je lâche, je respire et je vais marcher ou faire d'autres choses.

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'est vrai qu'il y a un vrai challenge. C'est que, surtout quand on est entrepreneur, la difficulté, ce n'est pas de se mettre au travail, c'est de mettre des limites et des garde-fous quand on travaille trop. Et donc, vos conseils, oui, c'est précieux.

  • Speaker #2

    Oui, c'est précieux. Et puis, par exemple, quand on dit qu'il faut savoir s'arrêter quand on conduit au bout de deux heures. C'est pareil quand on est assis au bout de deux heures, c'est quand même cool de se lever, de faire quelques pas, de faire de la danse intuitive.

  • Speaker #1

    On a une danse intuitive tout le temps.

  • Speaker #2

    On a une chorégraphie toutes les deux, on commence à... On se met de la musique de nuit.

  • Speaker #1

    La danse de la joie.

  • Speaker #2

    Voilà, la danse de la joie, c'est quoi ? Trois, quatre minutes, quelques secondes, mais ça permet de lâcher prise et que le stress ne monte pas trop, parce que ça peut monter vite. À l'époque, on est quand même des hommes de Cro-Magnon, on n'a pas changé. À l'époque, quand il chassait, et qu'il y avait un gros ours qui venait vers eux, ils avaient un coup de stress énorme, et ensuite ils couraient et ils déchargeaient, et ils n'avaient plus de stress. Nous, aujourd'hui, on peut avoir un client qui t'envoie un mail horrible, tu vis le stress en toi, mais tu ne le décharges pas, tu restes assis. Si tu reçois un autre message pas top, du coup, ça te fait après un stress chronique et difficile à sortir. Et le fait juste de marcher, de respirer, de faire tout ce qu'on t'a dit tout à l'heure, ça fait du bien, beaucoup de bien. Et quand on ne le fait pas, on le ressent et on n'est pas bien.

  • Speaker #0

    Et j'aimerais savoir qu'est-ce que vous direz, parce que c'est vraiment une anecdote qui est ultra récente, ça fait quoi, deux jours ? Je suis rentré vraiment en mode clash contre un coach sportif qui, je pense que c'était le jeu des réseaux parce qu'il provoquait beaucoup. Il disait la marche ce n'est pas un vrai sport, les vrais sports c'est intensif, c'est ceci, c'est cela. Et du coup, voilà, j'étais pas d'accord, donc je suis rentré dans le débat des réseaux sociaux. J'aimerais savoir qu'est-ce que vous diriez à ça ?

  • Speaker #2

    Alors moi, je vais lui dire, ce coach sportif, viens faire le GR, rincle le GR à Bordeaux, 160 kilomètres, et nous, on le fait en 8-9 heures par jour. Il fait ça pendant 6 jours et ensuite, on en reparle. C'est la seule chose que je dirais.

  • Speaker #0

    Je me rappelle quand j'étais là.

  • Speaker #2

    Je ne parle même pas de montée, de descente. Je parle vraiment juste le Bordeaux. Après, quand on parle en randonnée, et qu'on part 3-4 jours en randonnée, où on ne fait que marcher pendant 8 heures, si ça, ce n'est pas un sport...

  • Speaker #1

    Je pense que ce monsieur, il gagnerait à faire le chemin de Saint-Jacques-de-Copostel. Et je pense qu'il y a beaucoup de gens qui diraient.

  • Speaker #2

    Surtout que quand même, c'est un sport olympique. Donc, c'est quand même lié au JO. Ça le veut déjà tout sûr. C'est reconnu comme sport. Quand on dit que c'est un loisir, non, c'est reconnu comme un sport. Donc, voilà, on a plein d'arguments. Mais voilà les premiers arguments qu'on donnerait.

  • Speaker #0

    J'ai déjà, moi, quand j'étais petit, je me rappelle, j'allais beaucoup marcher avec mes grands-parents. en Martinique et je me rappelle c'était surtout des anciens parce que moi j'étais vraiment petit, j'avais moins de 10 ans et j'étais avec des personnes qui avaient entre 70-80 ans et qui marchaient et j'avais parfois du mal à les suivre parce qu'en fait il y avait un rythme de marche, j'étais habitué à marcher depuis des décennies et aussi en Guyane je me suis retrouvé avec des vrais marcheurs, j'étais ado en super forme physique j'avais du mal à les suivre donc c'est vrai qu'il y a marche et marche mais la marche oui à un certain niveau c'est une réelle intensité et c'est une vraie endurance

  • Speaker #2

    Il y a la marche et la balade. C'est ça. Des fois, tu te balades en shopping. Bon, mais ce n'est pas vraiment une marche. C'est du shopping. Mais il y a la vraie marche. Il y a la marche d'Ordi, il y a la marche en montagne. Enfin, tu as énormément de marches en dos. Mais tu as raison. Des fois, c'est très dur. Moi, je le vois. Je peux me permettre de dire une chose. C'est vrai que la marche entre entrepreneurs, elle est quand même assez lente, moi, je trouve. Parce que les gens ne sont plus trop habitués à marcher. Là, d'un fois, on avait pour un client, entreprise, on a fait une journée. de séminaire, donc ils nous ont proposé de faire 4 heures de marche, avec plein de pauses, je précise. Les gens avaient 40 ans, ils étaient épuisés. 4 heures de marche. Et alors oui, effectivement, ils étaient essoufflés, épuisés à la fin, ils se sont dit, waouh, quelle journée ! Mais c'est parce qu'ils ne se sont plus du tout habitués à marcher, en fait. Juste 4 heures, c'était pas grand-chose, mais au final, ouais.

  • Speaker #1

    Mais je rebondis sur ce que tu disais tout à l'heure, on se fait régulièrement doubler par des groupes de personnes âgées qui marchent. Complète et qui vont beaucoup plus vite que nos groupes. Après, on parle, on fait d'autres choses.

  • Speaker #0

    Mais ça, je connais bien. Oui, des parents, grands-parents qui marchent beaucoup et parfois, j'ai un peu du mal à suivre alors que je fais beaucoup de sport parce que ce n'est pas le même exercice. Mais c'est un vrai sujet et c'est vrai qu'aujourd'hui, il y a un gros problème au niveau de la sédentarité, au niveau du fait d'être derrière un écran, les postures, les kinés, les coachs sportifs compétents. On parle beaucoup, les personnes disent oui, c'est le gros problème de notre époque.

  • Speaker #2

    Tu sais que pour rebondir sur ce que tu dis, en moyenne, une personne active reste 8 heures assise par jour.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #2

    C'est énorme.

  • Speaker #0

    C'est énorme,

  • Speaker #2

    oui. C'est énorme. Et en fait, le corps est fait pour marcher, pas pour être assis. Oui. À la base, donc rester assis un peu, oui, mais pas 8 heures. 8-9 heures, en fait, ça va faire quoi ? Là, j'ai vu la dernière fois sur Instagram, ça m'a un peu flippée. J'ai vu la personne qui aura en 2000... 30 ou 2040. En 2040, en fait, ils ont montré une travailleuse active en 2040. T'aurais vu sa tête ? Déjà, tu sais, elle est habituée à regarder les réseaux sociaux. Ils ont déjà une énorme bosse U. Et donc, ça entraîne énormément de maux, plein de problèmes en fait. On pourrait sortir plein de maladies. On n'est pas là pour ça, mais c'est vrai que c'est... Non, mais c'est...

  • Speaker #0

    On va bien comme dans Wall-E.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Ah non, enfin...

  • Speaker #2

    Non, mais c'est vrai, ça amène énormément de mots, en fait. Le fait d'être assis, d'être sédentaire, etc., c'est le mal du siècle. Ça va être le mal du siècle. Donc, voilà, nous, on est vraiment à dire aux gens, restez en mouvement, essayez de vous bouger un minimum, parce que c'est... Même, on voit les ados, ils sont tout le temps sur... Enfin, nous, moi, j'ai deux ados, ils sont beaucoup sur leur ordi, leur téléphone, etc. Quand je leur dis, venez marcher le week-end, mais c'est une plaie pour eux, alors que moi, c'était ma vie. J'ai passé ma vie dans la forêt. J'ai passé ma vie sur mon vélo et j'étais tout le temps en mouvement. C'est pour ça peut-être que j'aime trop ce mouvement. Mais aujourd'hui, les ados, c'est compliqué de les sortir de leur écran. C'est terrible, mais je me dis, qu'est-ce qui va se passer plus tard pour eux à force d'être assis et d'être tout le temps sur un écran ?

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'on a ouvert aussi, on fait un événement pendant les vacances scolaires. On a convié les entrepreneurs à venir avec leurs enfants.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais demander, oui. Que vous qui avez des enfants, comment vous voyez les choses par rapport aussi à cette transmission ? Parce que c'est vrai que moi, je ne me rends pas compte que je n'ai pas encore d'enfants. Mais je vois autour de moi, il y a beaucoup qui disent que la nouvelle génération... Enfin, moi, j'ai toujours vu quand tu es enfant, l'envie de faire du sport, de bouger, c'était normal. Mais aujourd'hui, j'ai l'impression que ce n'est pas si naturel que ça. Et qu'en fait, à part ceux qui ont peut-être des parents qui bougent, sportifs ou autres... Moi j'ai une famille de sportifs donc je peux pas rester en place, mais d'avoir ce truc de transmettre aussi, c'est pas juste faire du sport pour du sport mais c'est aussi prendre le goût de bouger, du mouvement, d'aimer ça en fait. Moi, je pense que ça s'inculque des petits. Moi, clairement, rester devant les écrans, quelquefois, ça fait du bien parce qu'on a des semaines de folie. Regarder un petit film en famille, c'est sympa, mais clairement, la vie, elle est dehors. Donc là, je te parlais de cet événement qu'on a créé pendant les vacances scolaires. Clairement, on va aller entre entrepreneurs, avec nos enfants, dans la forêt. Et on va faire des cabanes, on va marcher ensemble et se connecter différemment et avec eux parce qu'eux aussi, ils ont envie d'être avec nous. Et voilà, c'est un moment de partage aussi. Mais c'est hyper important de leur inculquer ça. Et je pense que moi, mes deux enfants font du sport et je pense que si je les sors... pas du week-end, ils seraient dans un état de nerfs, d'excitation qui fait qu'ils ne dormiraient pas bien le soir. Donc, ils ont besoin aussi de décharger toute cette énergie qu'ils ont. Donc, en fait, j'invite vraiment les parents à sortir leurs enfants et à faire des activités avec eux. Ça leur fait du bien à eux, mais ça leur fait du bien à tout le monde.

  • Speaker #1

    Après, malheureusement, c'est la facilité. Pour moi, je dis l'écran. C'est la facilité pour les parents. C'est-à-dire que les parents, ils disent « Bon, ok, Je suis fatiguée, prends l'écran, ça les décharge. Et en fait, moi, je me bats avec ça parce qu'en fait, je préfère être entre guillemets en conflit avec mon enfant, dire viens, va dehors, tout ça, faire un peu la part un peu relou. Mais en fait, ils viennent quand même au bout d'un moment. Puis à la fin, ils disent c'était bien, on a passé un bon moment. Ils ont le smile. En fait, je vois l'avant et l'après. Quand ils viennent, ils disent nanana, parce que moi, c'est vraiment des ados, 13 et 15. Donc, ils n'ont pas envie. Mais après, franchement, ils disent qu'ils aiment bien. Et je le vois dans leur visage, en fait. Et ça se transforme quand on marche. Au bout d'une heure, une heure et demie. Bon, ils ne restent pas plus d'une heure, c'est déjà bien. Mais voilà, ça s'inculque des petits. Moi, je sais qu'avec mon mari, on fait beaucoup de sport. Donc, ils sont très sportifs. Mais quand je vois leurs amis à côté, qui du coup n'ont pas forcément de parents très sportifs, ah ouais, ils sont très sédentaires. Les ados sont très sédentaires. Vraiment, pas tous. Mais c'est par rapport à nous, à mon époque déjà, ça a changé énormément. Ça m'impressionne à chaque fois.

  • Speaker #0

    Et puis, on crée des souvenirs, on vit des émotions. Clairement, quand on est derrière les écrans, à part si c'est devant un match de rugby ou de foot,

  • Speaker #2

    oui, parfois, ça peut être de temps en temps ou à un moment social, on regarde un match ensemble ou on joue ensemble. Parfois, oui, moi, je suis un peu geek, donc les écrans, OK. Mais comme vous, au bout d'un moment, moi, j'ai besoin de sortir, d'aller faire du sport, de voir du monde, parce qu'au bout d'un moment, c'est épuisant. On sent, comme tu l'as dit, qu'on ne fait pas de sport, on commence à sentir que son corps n'est pas bien. Et en ce moment, à Bordeaux, il pleut beaucoup, donc un peu moins dehors, mais ça se sent, ça se sent tout de suite. Oui,

  • Speaker #0

    mais nous, clairement, qu'il pleuve, même s'il pleut, on va dehors. Claire le dit souvent, faites sortir votre enfant intérieur, mettez vos bottes, on saute dans les flaques. Et franchement, c'est exactement ça et ça fait du bien à tout le monde. Et même si on est des adultes, on aime bien aussi.

  • Speaker #2

    Je vais me dire, on n'est pas en sucre, donc on ne va pas fondre.

  • Speaker #1

    Les gens, ils aiment bien finalement quand on leur dit, mais viens quand même, etc. Ça va être chouette, etc. Ils mettent leurs bottes. On a des parapluies exprès. Et puis du coup, franchement, c'est presque les meilleures marches où on se marre le plus, en fait. Non, mais c'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est comme d'un jeu de piste à Bordeaux où on a bien rigolé alors qu'il pleuvait, mais d'accord. Et c'était super sympa.

  • Speaker #1

    parce qu'en fait les adultes ne le font plus c'est-à-dire dès qu'il pleut j'ai la flemme je vais prendre un chocolat chaud et je vais me regarder une émission Netflix mais en fait en se bougeant c'est ça le truc des fois il faut se forcer quand même après quand on est dehors on est bien moi je vois des fois j'ai mal à la tête j'ai pas envie de faire de sport mais je me dis Claire va quand même faire du sport combien de fois je dis en général que chez ma tête j'ai pas envie d'y aller j'y vais quand même parce que je sais le bénéfice après souvent la plupart du temps je n'ai plus mal à la tête et je me dis si je n'étais pas allée je vais rester avec mon mal de tête etc. Et moi, le sport, ça me fait tellement de bien que ça m'enlève mon mal de tête, ce qui est quand même hallucinant. Et ouais, mais il faut que je me bouge par contre. Voilà, je m'oblige parfois. Parce que quand t'es physiquement pas bien ou que t'es fatigué, ça arrive. Voilà, il faut se donner un petit coup de pied.

  • Speaker #2

    Parce que t'es en conscience du bienfait. Voilà. C'est-à-dire que tu sais que bon là, t'es pas en forme, mais que ce sport-là va te mettre en forme, va te faire du bien. Alors parfois, on pense que ça va plus te fatiguer et tout, mais c'est pas la même fatigue. Parce que là, on parle surtout d'une fatigue peut-être mentale, d'être restée derrière un écran et tout, où ton corps a besoin de bouger, que ça circule,

  • Speaker #1

    que voilà quoi. C'est exactement ça. Les filles, les professeurs de yoga en parleront mieux que moi, mais elles l'expliquent en fait avec les énergies, qu'on est tous énergiques et que du coup, en bougeant son corps, les énergies se bougent et du coup, on va mieux, on est moins fermé. Tu sais, des fois, on a des blocages dans le corps parce qu'on est bloqué sur des sujets ou autres. Et le fait d'être en mouvement, en fait, ça... On dit souvent avec Angélique, le mouvement, c'est la vie, mais c'est ça, sans mouvement, on fait quoi ? Si on est bloqué derrière un écran et qu'on est assis et qu'on fait rien ?

  • Speaker #2

    Surtout, comme vous l'avez dit, parfois on a tendance à accumuler des émotions, des choses un peu lourdes. Moi, je sais que par exemple, s'il y a un truc qui va m'énerver, surtout par exemple, ça peut être sur les réseaux ou un client avec qui ça se passe mal et tout, le premier truc que je vais faire, c'est sortir, prendre mon vélo ou à pied, ou aller courir pour passer à autre chose, pour décharger. Parce que si je reste dessus, ça va rester pendant des heures. Alors que là, bon, 10-15 minutes, voire 20 minutes, c'est passé.

  • Speaker #1

    Puis ça te permet de prendre du recul aussi.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Au lieu de réagir sur le coup.

  • Speaker #2

    C'est ça, au lieu de répondre.

  • Speaker #1

    Répond, que va courir et faire ses niches. Moi, j'avais tendance à de suite réagir. Et j'ai appris, on a aussi énormément appris, parce qu'en fait, nous, on vit beaucoup les événements, on rencontre des entrepreneurs, etc. Et en fait, on prend beaucoup de recul aussi, nous, avec Angélique, sur la vie, franchement, sur la vie, sur le développement personnel, parce qu'on a des personnes de tous horizons, de tous domaines d'activité. Donc, on peut aussi bien avoir une personne sur la constellation familiale, que moi, je ne connaissais pas forcément il y a deux ans, que quelqu'un sur l'immobilier. Enfin, voilà, on a beaucoup de gens différents. Et donc, ça nous nourrit, mais un truc de fou. Et moi, souvent, on me dit, qu'est-ce que t'épanouis ? Et on me demande, qu'est-ce qui t'épanouit le plus ? En fait, c'est de rencontrer des gens. C'est l'humain. C'est l'humain. Et en fait, avant, quand je travaillais dans mon quotidien, j'adorais ce que je faisais, mais je disais toujours, je n'ai pas forcément besoin de rencontrer plus de monde, tu vois. Et en fait, aujourd'hui, j'ai... j'ai encore soif tout le temps de rencontrer des gens et plus j'encontre des gens plus ça me nourrit et plus ça me rend heureuse et de me dire waouh c'est fort en fait ce qui se passe dans les connexions des personnes en fait des fois il y en a des anecdotes en plus votre énergie elle se ressent parce que moi en fait en plus si on fait ce podcast c'est que forcément je suis membre et que moi

  • Speaker #2

    j'ai découvert ça c'était en mai dernier donc au moment d'enregistre ça fait à peu près 8 mois et ce qui s'est passé c'est que c'est vrai que moi j'ai essayé le networking étant assez sensible et introverti, moi, il y a des ambiances lourdes où je ne peux pas rester. Et voilà, des salles ou des trucs, bon, les gens, ils sont sympas, mais au bout d'un moment, j'ai ultra mal à la tête, il faut que je sorte et tout. Et en fait, quand j'ai vu le concept passer grâce à tes vidéos sur Instagram, je me suis dit tiens, je vais essayer, là, c'est le bon moment. Et je suis allé pour le printemps et tout de suite, je me sentis bien. Et parce qu'il y avait ta vibe et après, il était là aussi, peut-être la première ou deuxième fois où je suis venu. Et du coup, je me sentis bien et j'ai senti votre enthousiasme. Et les gens qui étaient là, il y avait une bonne dynamique, ça circulait. Et du coup, j'ai dit, c'est trop bien en fait. Et même la soirée, la soirée de lancement, il y avait je crois une centaine de personnes. Au début, j'avais peur. Je me suis dit, mais attends, mais 100 personnes, introverti là, mais je vais finir avec une migraine. Finalement, je suis resté jusqu'à la fin. Donc c'est pour dire aussi que, c'est pour donner aussi un recul sur le fait que vous avez réussi à mettre votre énergie et cette bonne humeur dans ce projet. Et que ça, c'est important. Et que je sais que pour beaucoup de personnes qui nous écoutent, parce que je sais que dans mon audience, il y a beaucoup d'introvertis, de personnes sensibles qui ont du mal avec le réseautage, tout ça. En fait, c'est pour vous montrer que c'est possible, que ce soit en mouvement ou d'autres, d'avoir des approches où vous vous sentez bien. Parce qu'avec vous, on peut être nous-mêmes. Et ça aussi, c'est fort parce que vous êtes vous-même, vous rigolez, vous faites des blagues.

  • Speaker #1

    On fait des trucs ridicules aussi. On assume un peu. On dit toujours, c'est important ce que tu nous dis, ça nous touche d'un coup avec Angleterre. Parce que c'est vraiment ce qu'on essaie de véhiculer, soyez vous-même, soyez un jogging, un basket.

  • Speaker #2

    Vous êtes vous-même, on est soi-même, tout le monde est là à l'aise, tout le monde discute au fil différent. Et comparé à d'autres fois, on sent qu'il faut des petits codes, on va juger un peu et tout. Et ça, c'est important. Et je pense que c'est pour aussi dire qu'il y a toujours, quand on parle dans le flow, c'est d'amener soit dans son projet, aussi son énergie. On parlait d'énergie qui circule et tout. Et donc sur ça, justement, est-ce qu'il y a... Comment... Qu'est-ce que vous avez... par rapport à ce projet, peut-être t'en parlais, anecdotes ou déclics, qu'est-ce que vous avez appris, que ça soit de ça, ou ce qui vous vient le plus, de plus grandes leçons à travers les personnes qui étaient là, où ce projet, où votre travail ensemble ?

  • Speaker #0

    Après, moi, j'ai juste envie de rebondir sur le fait qu'on a vraiment travaillé aussi sur les valeurs, parce que c'était vraiment quelque chose d'hyper important, et c'est génial ce que tu ressens tout ça, nous on le ressent, mais c'est génial d'avoir ton feedback par rapport à ça. Parce que vraiment, la bienveillance, l'authenticité, le fait de travailler sérieusement mais sans se prendre au sérieux, ça fait vraiment partie des choses qu'on a envie de véhiculer, de fédérer, de rassembler, et que tout le monde se sente à sa place et soi-même, faire tomber les masques. On n'a pas besoin de surjouer, d'être quelqu'un d'autre pour... Pour vendre ou pour échanger avec les gens, on n'a pas besoin de... Oui,

  • Speaker #2

    à la place de dérouler de pitchs de vente, elevator pitch, et puis hop, après, échange de cartes et puis on passe à autre chose. Il y a des vrais liens qui se font.

  • Speaker #0

    On a une membre de notre communauté qui a animé un atelier sur l'hypersensibilité et la gestion des émotions, auquel j'ai participé et on était très nombreux. L'événement était complet et en fait c'était aussi beau de voir qu'on était dans une communauté où on n'avait pas peur de dire qu'on était différents, on avait justement des ressentis différents et que c'était ok, qu'on était ok avec ça. Et en fait, moi j'ai trouvé que ce moment de partage était vraiment très très chouette et ça donne envie d'en refaire.

  • Speaker #1

    Après, il y a autre chose aussi que je voulais dire justement par rapport aux personnes qui sont hypersensibles ou timides ou autres, parce qu'on l'a souvent eu en fait, des gens qui ont dit « ouais, j'ose pas venir » . En fait, on a fait aussi un système au lieu effectivement de se présenter devant tout le monde et d'avoir le stress de dire « t'as un pitch de 45 secondes ou une minute et en costard » et que voilà, c'est hyper intimidant. En fait, nous, on fait des binômes. J'explique un peu le principe. En fait, quand on marche, on fait ou des binômes ou des trios. Donc en fait, quand les personnes arrivent, tout de suite, elles sont en binôme ou en trio. Et donc, du coup, la connexion se fait facilement. Et on est en forêt, en marchant. Et donc, du coup, tout le monde est un peu en jogging. Et c'est vrai que ça enlève, comme tu dis, Angélique, le costard, cravate, etc. Tout le monde est un peu au même niveau. Et en fait, du coup, les conversations se font tellement naturelles. En fait, il n'y a jamais de blanc, il n'y a jamais de personne seule, puisque du coup, on est en binôme ou en trio. Et après, on change tous les 10-15 minutes, en fait, de binôme-trio pour qu'on puisse rencontrer un maximum de personnes. Voilà, comme ça, tu vois un peu. Toi, tu connais le principe, mais...

  • Speaker #2

    Oui, vous expliquez que le principe, c'est pas de faire du networking au moment où on vous lâche dans un groupe. Il y a un casque. C'est qu'en fait, c'est un petit peu comme à l'école où on se met en rang et on est en binôme. Et du coup, chacun, il change à deux. Et puis après, on fait tourner pour que ça puisse justement créer cette intimité tout en étant en groupe et voir un petit peu tout le monde.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'il y a des personnes, tu vois, qui là, on se regarde face à face. Mais il y a des personnes, ça les intimide, ça. Rien que de regarder dans les yeux. Là, le fait de marcher, en fait, on a une vision vers la forêt ou autre. Ça, c'est important aussi. Il y a des gens qui m'ont dit, ça m'intimide moins. Mais oui, parce que tu n'es pas enfermé dans un lieu et tu es libre de tes mouvements aussi. Tu vois, le fait de marcher et d'être libre de ce mouvement. On est en plein air. On est vraiment nous-mêmes. Et moi, quand j'ai créé ça, la première fois que j'ai rencontré des personnes, je me suis dit, mais c'est tous des binômes de moi. Tu vois, on dit qu'on attire. C'est vrai, il y a des clients qui nous ressemblent. Et en fait, je me suis dit, waouh, on n'a que des gens sympas. Et quand aujourd'hui, des gens me disent, ouais, les gens râlent, ils ne sont pas contents, ils font la tronche. Mais tu rigoles, moi, tous les jours, je ne vois que des gens agréables, sympathiques, souriants et qui sont heureux d'être, en tout cas en mouvement. Moi, je ne vois que des gens sympas. Je pense qu'on les trie. Ça doit se trier automatique. Mais c'est vrai. Et les gens me disent, waouh, quand je viens dans un mouvement, c'est sympa. Les gens sont vachement authentiques, sympathiques. Et c'est ce qui sort un peu, qui fait beaucoup d'un l'air de good vibes.

  • Speaker #0

    Et puis, je pense que même quelquefois, on n'est pas forcément dans un très bon mood, on n'a pas eu de mauvaise nuit, on n'était pas bien. Mais en fait, rien que de retrouver le groupe, de voir les gens, de discuter, d'échanger différemment et de se retrouver, de se rassembler, ça fait du bien. Et on repart avec des solutions, des idées, des choses. Et en fait, ça nous libère l'esprit. On avait un caillou dans la chaussure et ben là...

  • Speaker #2

    Moi, ça arrivait que j'arrive à une marche ultra vénère parce que, un, je me rappelle en plus, il y avait un truc administratif qui m'avait méga énervé la veille. Et en plus, en allant sur la route, je suis tombé que sur des chauffards. Quand elle était que... J'étais vraiment en mode...

  • Speaker #1

    Basselle sur le bassin d'Arcachon ?

  • Speaker #2

    Non, celle-là, en fait, comme j'étais avec un covoiturage, on rigolait. Parce que c'était un peu Mario Kart. Je pense que tout seul, ça m'aurait saoulé. Mais c'était vraiment le parcours du combattant. Mais là, c'était vraiment en mode, t'as l'impression que tout est lourd, et puis toi, tu te mets dans un mood, t'es un peu plus énervé. Et une fois que je suis arrivé, je suis redescendu, et après, j'étais bien. Enfin, déjà redescendu, parce que je me suis dit, bon, le groupe, voilà, machin. Mais en plus, t'es quand même un peu pas très bien. Puis au bout de cinq minutes, j'y pensais plus. Donc comme quoi, il y a des fois, c'est important. Puis c'est important aussi de voir que, ça, vous l'avez dit, que parfois, dans l'entrepreneuriat, on a beaucoup de ruminations, de choses. On se prend la tête, même dans la vie de façon globale, mais surtout quand on est entrepreneur, il y a des choses qui sont parfois lourdes. Et ces moments-là, en fait, ça nous permet non pas de juste décharger encore moins sur les autres, mais de penser à autre chose. Ou si vraiment le challenge peut être discuté, de trouver des solutions. Donc ça, c'est important aussi de savoir que l'environnement, quand on est isolé, on est seul avec ses ruminations, ça peut être lourd. Quand on est avec des gens justement qui pensent différemment, qui sont dans cette vibe-là. Ça fait du bien.

  • Speaker #1

    Et il y a également, je voulais rebondir, pas forcément sur ce que tu dis, mais dire quelque chose en plus. En fait, on s'est rendu compte aussi que les personnes isolées avaient envie de travailler ensemble. Donc, on nous a dit, la dernière fois dans une marche, mais pourquoi on ne créerait pas un coworking en mouvant ? Alors, on a dit qu'on ne pouvait pas en faire ça parce que... Toutes les bonnes idées, il y a beaucoup d'idées qui viennent en marchant, mais on ne peut pas tout faire non plus. Mais par contre, aujourd'hui, on peut créer comme on peut créer soi-même ces événements. Si par exemple, toi, Johan, tu habites au Bousca et que tu as envie de co-worker à ce moment-là dans un café, tu peux le mettre dans notre agenda et dire, ce jour-là, j'ai envie de co-worker avec quelqu'un. La personne vient à côté de toi, vous travaillez ensemble, mais du coup, vous pouvez manger ensemble, vous pouvez discuter, vous pouvez brainstormer sur votre activité en disant, tiens, t'en penses quoi sur ça ? J'en suis là, etc. Et en fait, ça permet, en plus de nos événements, de travailler ensemble. Parce que souvent, les solopreneurs, ils sont seuls, comme on l'a dit, et ils vont co-worker à droite à gauche dans des cafés. Pourquoi pas le faire à plusieurs ? Donc, il y a aussi des choses là. En fait, on essaye de donner plein d'idées parce qu'il y a plein de choses possibles à faire.

  • Speaker #2

    Et est-ce que vous avez rencontré un challenge ? Je parle vraiment du projet. Quelque chose qui a été vraiment challenging et que vous avez solutionné. Moi, j'aime bien ce genre d'anecdote parce que j'aime bien savoir aussi... On a parlé du challenge de la séparité de ça, mais je voulais savoir vous, d'un point de vue entrepreneur, comment vous avez surmonté ces... C'est pas évident comme concept. Je sais que l'événementiel et les communautés, c'est pas toujours facile. Alors,

  • Speaker #1

    on a beaucoup de challenges au quotidien, comme la plupart des entrepreneurs. On va dire le plus gros challenge, c'est de fédérer les gens, surtout dans notre époque actuelle, où on est sursollicité par des millions d'événements. D'accord, on a des événements de partout. On est sursollicité de partout, de n'importe quel canot, que ce soit Insta, WhatsApp, etc. Et c'est ça. Il y a énormément de réseaux aussi, notamment Gironde, et c'est comment faire la différence. Et en fait, à la base, on n'a pas créé un réseau. C'est-à-dire que c'est venu en marchant. On ne s'est pas dit, tiens, on va créer un réseau. C'est, on marchait, on s'est dit, waouh, ça fait du bien, tiens, on va créer des marches avec des entrepreneurs, ça va être chouette. Et effectivement, ça s'est transformé en réseau. Puisque forcément, quand on met des gens, des entrepreneurs ensemble, ça fait un réseau. Mais voilà, notre plus gros challenge, ça a été ça. C'est pas simple de fédérer du monde, aujourd'hui, et surtout qu'ils s'engagent. Le pire engagement, c'est l'engagement. C'est-à-dire que les gens viennent ou ils s'inscrivent, mais soit ils viennent pas, soit ils ne préviennent pas. Et ça, je pense que c'est presque le plus dur et difficile à gérer. C'est le fait qu'on ne nous prévienne pas, en fait. Et du coup, on se sent... On se dit, waouh, on travaille beaucoup, on fait beaucoup de choses. L'animateur, qu'il y a souvent des... des entrepreneurs qui créent des événements, qui créent des ateliers. OK, on devait être 15. En fait, on n'est que 10. Donc, tout le monde est déçu. Les entrepreneurs sont déçus parce qu'ils pensaient qu'on était 15. L'animateur, il est aussi déçu parce qu'il se dit ça fait 5 personnes en moins, donc 5 potentiels en moins. Et nous, on se dit on a travaillé comme des folles, il y avait 15 personnes et la veille, le jour même, ils ne viennent pas. Donc, voilà. Je le dis aux auditeurs qui nous écoutent, respectez le travail de tout le monde. L'engagement c'est important. Aujourd'hui on dirait que c'est une valeur qui est partie. Alors moi je suis très engagée parce que j'ai un père médecin militaire, donc autant te dire que pour moi c'est la priorité de ma vie, c'est m'engager. Donc du coup il faut que je conçoive que les gens ne sont pas tous comme moi et Angélique elle est exactement pareille. Donc il faut vraiment qu'on le sait. Donc aujourd'hui pour te dire, pour pallier à ça, quand on veut 15 personnes, on monte à 18. Parce qu'on sait que mathématiquement, si on veut 15 personnes, on est libre. Voilà comment on fait.

  • Speaker #2

    Dans l'événementiel, c'est ce que je faisais et ce que je fais encore. On est obligé.

  • Speaker #0

    On est obligé aujourd'hui. Cet effet société de consommation.

  • Speaker #2

    Ouais. L'effet un peu doctolib, je prends et puis j'annule.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça.

  • Speaker #1

    Ou j'annule pas.

  • Speaker #2

    Ou j'annule pas. Je sais rien. Je sais rien. Je sais pas où ça en était, mais il y avait une histoire de taxe lapin à cause de ça. Mais ça aurait beaucoup de professionnels. Ouais. On parle. de ce problème de, je pense que c'est aussi une habitude, on commande, on fait ça et ça n'a pas de valeur. Là aussi, on dit à la personne, face à elle, on s'engage ou qu'on l'appelle, ou avant, on devait appeler la secrétaire. Je pense qu'il y a aussi ça, mais il y a aussi peut-être des valeurs.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est qu'on ne se rend pas compte, en fait, le travail que c'est, le travail de fourmi que c'est derrière de trouver des lieux, booker des gens, de gérer les agendas.

  • Speaker #1

    Comme toute la communication, parce que la communication, elle est énorme pour fédérer des personnes. Il faut communiquer sur Insta, sur LinkedIn, sur notre... Voilà, la communication est énorme, ça nous prend beaucoup de temps. Et quand on a un événement complet, on est très contentes, satisfaites du fait qu'on ait énormément bossé. Et quand on voit qu'il y a un tiers qui désiste comme ça... Ce n'est pas simple à gérer.

  • Speaker #0

    Oui, puis voilà, vraiment, tu disais les challenges un peu à surmonter, c'est gérer la frustration aussi. Il y a plein de personnes qui nous demandent actuellement, on ne peut pas avoir des listes d'attente, etc. J'aimerais tellement aller sur tel et tel événement. Non, désolé, ils sont complets. Et donc, du coup, si les gens ne libèrent pas leur place, il y a d'autres personnes qui sont frustrées de ne pas pouvoir venir. Et du coup, il y a tout ça. La gestion de la frustration, je pense que c'est vraiment quelque chose qu'on travaille au quotidien. Donc, on a la chance d'avoir des natures très positives avec l'air. Mais c'est vrai que quelquefois, ça nous mine parce qu'on se dit, mince, on s'auto-reboost après derrière. On se fait une petite danse, on se fait un petit truc pour bouger. Et puis,

  • Speaker #1

    il n'y a pas que nous, c'est-à-dire que nous, on peut être frustrés, mais les entrepreneurs sur l'île, elle est non seulement fixée comme une délicieuse, c'est beaucoup de frustrations pour beaucoup de monde.

  • Speaker #2

    Pour ceux qui nous écoutent, quand vous vous engagez, les engagements, je sais qu'on le dit beaucoup, mais c'est important. C'est une valeur respect. Et aussi, c'est qu'il y a des imprévus, il y a des choses, mais prévenez. Ça peut arriver, mais quand c'est une habitude et qu'il n'y a pas de valeur, c'est...

  • Speaker #1

    Voilà, si ils préviennent, on comprend. Il peut y avoir un problème familial ou autre, mais juste prévenez un peu à l'avance. Voilà, on va dire, s'il fallait en dire un, ce serait celui-là.

  • Speaker #2

    Et vous arrivez à bien travailler ensemble ? Parce qu'on dit souvent amitié et business. Alors... Comment ça matche ?

  • Speaker #1

    C'est tellement fluide que c'est trop parfait pour être vrai. C'est que j'ai Angélique, c'est comme un couple. Enfin, moi, je le vois, Angélique, je le vois comme un couple. Du coup, là, c'est sur la partie pro. Mais je passe presque plus de temps avec elle qu'avec mon mari. Ce qui est vrai, du coup. Mais c'est fluide. Je ne vois pas de... Il y a des hommes qui râlent un peu, des fois. C'est encore un homme,

  • Speaker #0

    mais ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    C'est encore au téléphone. Oui, parce que ça me m'arrive des fois de me doucher et d'appeler Angélique en live. Ah ouais ? Oui tellement qu'elle est présente pour moi. Et on est amis donc je me permets plein de choses avec elle. Je l'amène des fois aux toilettes. Bon voilà je me permets plein de choses que je ne ferais pas avec quelqu'un d'autre. Mais bon c'est une amie très proche du coup voilà moi je suis...

  • Speaker #2

    C'est un cliché des amis qui vont aux toilettes ensemble donc c'est vrai ça.

  • Speaker #1

    C'est vrai mais j'amène à mon portable. Je prends mon portable et je parle. Donc tout ça pour dire qu'avec Eurogic c'est fluide de fou. tellement et on ne s'en est pas compte à ce point là que ça pouvait être aussi complémentaire enfin on est vraiment complémentaire sur énormément de choses et comme on a quand même la même direction et la même énergie et le positif, en fait s'il y en a une qui ne va pas trop sur quelque chose, l'autre dit bah c'est pas grave on va trouver des solutions et on s'auto vous tire vers le haut et ça fait beaucoup de bien

  • Speaker #2

    Et vous avez parfois aussi, quand il y en a une qui est down, l'autre est plus up et vice versa.

  • Speaker #1

    Ça, ça peut arriver. Alors, je te le dis, c'est vrai qu'on est quand même très positif.

  • Speaker #0

    On est globalement up.

  • Speaker #1

    On est palement up toutes les deux.

  • Speaker #2

    C'est bien, oui.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que quand il y a une down, ça arrive. Et du coup, l'autre, il dit, attends, on va y arriver, on va trouver des solutions, etc. Après, on est quand même des natures à se remettre beaucoup en question, tant que les deux. On veut toujours améliorer, toujours se dire, comment faire pour faire mieux, etc. Mais en tout cas, au niveau relationnel, c'est juste génial. Moi, ça faisait quand même 12 ans que j'étais seule dans ma boîte et je me sentais trop seule dans la prise de décision. Autant je rencontrais des gens, mais tu vois, rien que de partager avec quelqu'un et d'avoir plus tout ça sur ses épaules, en fait, tu vois. Et du coup, ça permet de dire, elle est à côté, elle est là. C'est comme un couple, en fait, quand tu es dans le lit avec ton mari et tu dis, ça fait du bien d'avoir cette personne. Avec qui j'ai envie de parler le soir de ma journée ? Bon, si elle n'est pas là, ce n'est pas la même chose. C'est autre chose. Il y a d'autres avantages d'être célibataire, je ne dis pas. Mais moi, je la vois comme mon mari bis.

  • Speaker #0

    Mais moi, vraiment, je partage à 100%. C'est un bonheur au quotidien. Vraiment, après, Claire, c'est un vrai rayon de soleil. Et puis, je me nourris, je suis admirative. Après, je l'ai suivi dans... dans ses projets, dans ses changements de cap professionnels. Et j'ai toujours... Il y a toujours eu une certaine admiration sur la façon dont elle rebondissait, dont elle abordait les choses. Et clairement, oui, franchement, ça a été une évidence. Et quand on a commencé à travailler ensemble, et plus on travaillait ensemble, je me disais, mais c'est génial, c'est vraiment top. complémentarité et qui fait qu'aussi aujourd'hui, on sait aussi qu'on peut compter l'une sur l'autre. Si demain, elle est malade, elle sait que je vais gérer pour elle et vice-versa. Et ça, c'est hyper important aussi. C'est la base d'être associée. Mais clairement, et dans les coups durs, parce qu'on est amis et c'était important aussi. Donc voilà, on a... ... Le pacte d'association, c'était quelque chose d'important pour nous aussi. Enfin voilà, on a essayé de verrouiller les choses pour se dire, si jamais, parce qu'il faut toujours penser au pire dans la vie. Mais si jamais ça ne fonctionne pas, le but, ce n'est pas que notre amitié vole en éclats derrière. C'est trop précieux. Donc, c'est vraiment aussi de prendre soin de ça pour justement verrouiller l'après. Ou si jamais ça ne fonctionne pas.

  • Speaker #2

    L'amitié n'exclut pas les contrats et le cadre. Au contraire, ça met du cadre et c'est important, le cadre.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, ce que j'aime bien aussi, pour répondre au côté ami-associé, moi, ce que j'aime bien, et quand je lis, c'est qu'elle me connaît. tellement qu'en fait, quand je parle avec quelqu'un, elle devine ce que je pense, en fait. Donc, quand on va en rendez-vous client, elle sait des choses, on se regarde, on a compris. Quand quelqu'un dit quelque chose, on se regarde, on n'a rien à se dire. On se regarde, on a compris plein de choses. Et en fait, c'est génial parce qu'en fait, je n'ai pas à m'expliquer sur comment je fonctionne et tout. Elle sait déjà exactement comment je fonctionne. Moi, je sais exactement comment elle fonctionne. En plus, toutes les deux, on est issues des RH. Donc, en fait, on recrutait. avec des candidats, donc on a ce feeling avec les gens. Donc en fait, il suffit que moi je la regarde, je vois si elle est fatiguée, si elle en a marre, si elle veut qu'on passe à autre chose. Je n'ai même pas besoin de lui dire, je le vois. Et elle, pareil, donc ça fait gagner un temps de fou. Voilà, ça fait gagner un temps et on n'a pas besoin de se justifier. On est vraiment nous-mêmes ensemble. Ça, c'est clair qu'on n'a pas de filtre toutes les deux. Et en fait, c'est bien de ne pas avoir de filtre. Quand on a un doute sur quelque chose, on va se le dire, on ne va pas se cacher autre. Et ça, je pense que c'est la clé. On parle toujours de communication dans un couple. Si on ne communique pas ensemble, ça ne sert à rien. Nous, on a besoin de se voir par contre et de communiquer tout le temps sur l'avancée d'un mouvement.

  • Speaker #0

    Oui, et il y a une notion aussi de respect. C'est que clairement, on sait aussi se poser des limites en se disant non mais là, c'est stop. Ou là, ah non mais là, t'es avec tes enfants. Enfin voilà. Ça, c'est hyper important aussi de se mettre des limites et on arrive à se respecter. En tout cas, pour ma part, je sais que quand elle me dit non, clairement, c'est... Et on ne s'en veut pas. On est vraiment...

  • Speaker #2

    En tout cas, c'est un super exemple de communication réussie.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tu vois, moi, j'ai mon mari qui s'est associé avec trois personnes, dont une amie, et du coup, qui est une très bonne amie à moi aussi. Et en fait, j'avais ce modèle qui était magnifique parce qu'ils s'entendent hyper bien. Et j'avais pas mal de bons modèles et tu vois, ça me faisait rêver. J'ai dit, mon chéri, j'aimerais tellement m'associer aussi avec quelqu'un comme ça. Et aujourd'hui, je suis vraiment, vraiment contente qu'elle soit à côté. Voilà, vraiment, j'ai trouvé mon binôme et j'ai entendu un carme passer à pleurer à la fin de la vision.

  • Speaker #2

    On n'a pas encore la vidéo, mais ça envoie le décart. Mais du coup, justement, pour finir, je voulais savoir si on a parlé de vision, en vision de nos limites, comment on voyait en mouvement d'ici les prochaines années ? Ce que vous voulez créer ?

  • Speaker #0

    On me demande de plus en plus d'exporter le concept vers d'autres horizons, vers d'autres régions. Donc ça, c'est quelque chose qui nous anime aussi. Aujourd'hui, on a vraiment envie de consolider la girande et de continuer à développer. Mais c'est vrai qu'on a une vision à plus long terme sur le développement d'autres périmètres. Et ça nous anime beaucoup. On a aussi ces projets autour de... On est en train de construire vraiment très concrètement la partie offre-entreprise. Donc ça aussi, clairement, ça va être un gros sujet. Et l'objectif, on voulait vraiment essayer d'y aller pas à pas, sans faire de jeu de mots avec la marche. Mais voilà, vraiment d'y aller pas à pas et de vraiment... traiter un sujet après l'autre et de ne pas partir dans tous les sens. Parce qu'après, on a tendance aussi à fourmiller d'idées, à être très créative, à avoir 100 idées à la minute. Mais voilà, il va falloir qu'on fasse un sujet après l'autre. Et puis aujourd'hui, on va voir petit à petit comment ça évolue. Mais on n'a pas de doute sur le fait que ça fonctionne et on croit à fond en notre projet. Super, Claire.

  • Speaker #1

    Elle a tellement perdu que je ne me suis pas présentée. De toute façon,

  • Speaker #0

    vous avez de la télépathie. C'est ça en fait.

  • Speaker #1

    Je l'ai regardé,

  • Speaker #0

    j'ai la touille. En tout cas, moi, je suis très heureux d'avoir eu dans le podcast cette nouvelle saison de Dans le Flow. Et justement, je mettrai le lien dans les notes, que ce soit vos LinkedIn et aussi le lien pour ceux qui veulent que ça intéresse. Je crois qu'en ce moment, en plus, pour ceux qui écoutent rapidement en février, il y a en ce moment la possibilité d'accéder avec un truc spécial. On se peut le dire.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, le concept existe depuis plusieurs mois, enfin plusieurs années, maintenant c'est un an et demi. Mais du coup, avec Angélique, avec son arrivée, on a changé un peu le concept. Quand je dis changé, non, mais on a, comme tu l'as dit tout à l'heure, on pouvait créer des événements. Il y a eu plusieurs choses un peu qui sont différentes. Avant, on avait cinq marches. Aujourd'hui, on a 40 événements avec la possibilité de créer des événements, etc. Donc, en fait, on s'est dit, ouvrons ce concept pendant deux mois. gratuitement jusqu'au 28 février pour que les gens puissent venir tester, comprendre le concept, qu'on puisse aussi nous bien le communiquer. Et à partir du 1er mars, on passe en abonnement payant. Donc effectivement, en fonction de quand on va sortir ce podcast, les gens pourront tester gratuitement jusqu'au 28 février. Venir à notre Afterworld du 20 février qui explique bien en mouvement et tout ce qu'on va faire et tout ce qui est possible de faire. Et à partir du 1er mars, il y a deux abonnements. On a... un abonnement sans engagement sur le mois, où tu t'engages pas et tu reviens que un mois et c'est 55 euros hors taxe. Et ensuite, on a un abonnement sur l'année parce que pour Angélique et moi, c'est hyper important que les gens s'engagent sur l'année parce qu'en fait, c'est pas one shot, c'est comme quand on fait du sport. On va faire du sport, c'est pas une fois dans l'année. Là, c'est pareil en fait, le réseau, ça s'entretient et le prendre soin de soi aussi. Du coup, on a fait un tarif beaucoup plus important. Non, qu'est-ce que je dis ? Beaucoup plus avantageux. Il y a 35 euros hors taxes par mois, tous les mois pendant un an. Voilà,

  • Speaker #2

    ou comme un abonnement, un 200, un 200. Tu peux le prendre aussi en one shot. Tu peux prendre comme tu prends ta licence en septembre au foot ou au basket. Et là,

  • Speaker #0

    c'est pareil. Et faites partie comme ceux qui prennent des abonnements au sport et qui ne vont pas à la salle.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, c'est ça. Pour peter de l'expérience quand même.

  • Speaker #0

    Ok, en tout cas c'est super intéressant, s'il y en a qui veulent vous retrouver je mettrai tous les liens. Également, vu qu'on a abordé le sujet sous le grand angle, moi s'il y en a qui ont des questions, qui veulent qu'on approfondisse des thématiques, qui veulent en savoir plus peut-être pour un épisode d'ici la prochaine saison, n'hésitez pas. Comme ça on verra si on fait des nouveaux épisodes par la suite pour approfondir un sujet qui a été demandé. Est-ce que vous voulez un petit mot pour la fin ?

  • Speaker #2

    Juste pour finir sur les offres, toi qui es membre de la communauté et qui adhères au projet, on a mis également en place un système de parrainage pour que tu puisses recommander en mouvement à d'autres entrepreneurs pour qu'ils soient dans l'aventure en mouvement. Et du coup, ça te permet de gagner des sous et de recommander des personnes et de te motiver à recommander des personnes. Encore plus. plus que tu ne l'es déjà.

  • Speaker #0

    En façon transparente, j'avais en plus oublié ça avant de faire le podcast, mais allez-y, comme ça, j'aurai des mois gratuits.

  • Speaker #2

    Tu auras un code de parrainage que tu pourras donner allègrement.

  • Speaker #1

    Oui, effectivement, demain, on se donnera un code de parrainage que tu pourras mettre.

  • Speaker #0

    OK, je vous le mets.

  • Speaker #1

    Tu auras le même dans le lien et les gens qui viendront de ta part.

  • Speaker #0

    Écoutez, en plus, ça peut vous encourager, en tout cas, pour l'instant, en jurant, mais ça va se développer à venir. Let's go, et peut-être qu'on va se croiser aussi.

  • Speaker #1

    Exactement. Et du coup, je voulais rebondir pour te remercier. Parce que nous, on est très contentes de t'avoir dans la communauté depuis ma début. Tu es quelqu'un qui vient régulièrement, qui a six lieux, etc. Donc, on est ravis. On ne veut que des joies ne bissent dans notre communauté. On encourage aussi beaucoup les hommes à venir, les femmes, tout le monde. C'est mixte, je le dis quand même, parce qu'on a beaucoup de réseaux féminins. Donc, c'est mixte. N'hésitez pas à venir. Un grand, grand merci pour cette opportunité de pouvoir échanger sur un mouvement. plus en profondeur.

  • Speaker #0

    Au plaisir. Et puis moi, comme j'ai dit, je vais me parler de projets qui ont du sens, qui me parlent, qui parlent aussi à ceux qui nous écoutent. Donc, c'est dans les valeurs du podcast, de ce que je partage. Donc, c'est un plaisir.

  • Speaker #2

    Je suis complètement d'accord avec Claire. Tu fais partie des belles personnes qu'on est content de retrouver ce matin encore pour des marches parce qu'on passe un temps de qualité, je trouve, et c'est super.

  • Speaker #0

    Merci pour votre énergie parce qu'en plus, là, au moment d'enregistrer, il est un petit peu tard. Moi, j'ai eu... J'ai fait une marche ce matin avec Angélique et du coup, j'ai pu faire une sieste mais pas elle. Je vais pouvoir vous laisser, vous retrouver pour des nouvelles aventures. Merci à vous et je vous dis à très bientôt.

  • Speaker #2

    Merci, Joël.

  • Speaker #0

    Ciao,

  • Speaker #1

    ciao. A bientôt.

  • Speaker #3

    Donc voilà, nous arrivons au bout du podcast. J'espère que vous avez apprécié cet épisode. En tout cas, moi, j'ai beaucoup aimé partager ce moment avec Angélique et Claire. Et j'ai un petit truc pour vous, justement, on en a parlé juste après. Après l'enregistrement, on a pu mettre en place, et comme prévu, parce que je ne savais pas en plus qu'on allait enregistrer le petit code de parrainage. Donc si vous voulez rejoindre justement le mouvement en mouvement, vous avez les infos dans les notes du podcast avec le petit code. Et puis bien entendu, vous pouvez retrouver les infos sur le site, les réseaux. Donc j'ai tout mis dans le descriptif du podcast. Et bien entendu aussi, c'est une nouvelle saison. Et là, j'ai voulu faire un format justement un peu différent. Et il y a plein de nouveaux invités qui arrivent dans les prochains épisodes. Il y a aussi pas mal de profits différents, des beaux projets. Et moi, dans ce podcast, j'invite des personnes et des projets en qui je crois aussi, qui partagent mes valeurs et aussi qui apportent et contribuent à quelque chose que je trouve et j'estime. utiles, qui mettent du flow et qui apportent justement une dynamique de mouvement, d'expansion, parfois aussi parfois qui vont casser les codes et c'est pour ça que cette nouvelle saison arrive donc restez connectés sur le podcast n'oubliez pas de me laisser vos petites étoiles sur Spotify ou sur iTunes ça fait vraiment plaisir et ça contribue énormément à le partager à en parler, c'est très précieux et je vous retrouve très très vite avec des nouveaux invités, des nouveaux épisodes Et si vous voulez nous contacter, vous avez les liens des réseaux dans les notes du podcast. Et si vous souhaitez justement essayer de rejoindre la communauté en mouvement et tous les futurs événements, vous pouvez utiliser mon petit code de parrainage qu'ils m'ont proposé. Ça peut vous aider aussi à vous motiver pour ceux qui sont dans la région, même si ça a vocation aussi à se développer un peu partout. Allez, moi, je vous retrouve très bientôt et je vous dis à très vite.

Description

Dans ce nouvel épisode de Dans le Flow, j’accueille Claire et Angélique, fondatrices du concept En Moov'ement.


🎙️ Elles partagent avec nous comment le mouvement peut transformer la vie des entrepreneurs en brisant la solitude, en favorisant les rencontres et en améliorant le bien-être physique et mental.


🌿 Dans cet épisode, nous abordons :
✅ L'importance du mouvement pour sortir de la sédentarité et éviter le burn-out.
✅ Comment En Moov'ement aide les entrepreneurs à se rencontrer et connecter autrement.
✅ Les activités, habitudes et routines pour gérer le stress et prévenir le burn-out.
✅ Des conseils pratiques pour intégrer plus de mouvement dans son quotidien afin d'améliorer la santé physique et mentale.



🎙️ Retrouvez les ressources et notes du podcast sur : https://dansleflow.com/


Rejoignez En Moov’ment ainsi que Claire & Angélique : 


Le site internet : https://www.enmoovement.com/

Vous pouvez utiliser mon code de parrainage "MOOV00053"


Instagram : @en_moovement (https://www.instagram.com/en_moovement/)

Linkedin : En Moov’ement (https://fr.linkedin.com/company/en-moovement)


Le Linkedin de Claire : https://www.linkedin.com/in/claire-hebrard/

Le Linkedin d’Angélique : https://www.linkedin.com/in/angelique-baldin-perletti/


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Le blog et les réseaux : https://www.jyangting.com


Timecode de l'épisode :

0:00 : Isolement et Sédentarité : Le vrai enjeu ! 

02:25 : Déclic et Naissance du projet En Moov’ement

09:40 : L’impact du mouvement sur le bien-être des entrepreneurs

12:04 : Réinventer le Networking : Plus authentique et plus fluide 

18:39 : Prioriser son bien-être en tant qu’entrepreneur

23:25 : Pourquoi la marche est un sport sous-estimé ?

27:06 : Le vrai problème de la sédentarité aujourd’hui

29:06 : Comment transmettre le goût du mouvement aux enfants ?

33:34 : Se discipliner pour évacuer le stress et éviter l’épuisement

46:04 : L’enjeu de l’engagement et du respect

51:13 : Amitié et business : S’associer et travailler avec son amie

57:41 : Le futur du projet


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pour cette nouvelle saison du podcast Dans le Flow, je vous propose de vous mettre en mouvement. Parce que oui, le flow, c'est le mouvement. Et il se trouve que c'est le nom du concept qu'ont créé mes deux invités du jour. Bienvenue, ici Johan Janting, je suis très heureux de vous retrouver en cette première de la nouvelle saison Dans le Flow. Pas avec une, mais deux invités qui ont fondé En Mouvement. Vous allez comprendre justement ce qu'est En Mouvement, mais surtout à quel point ça apporte du bien-être pour les entrepreneurs. Parce que le plus grand problème aujourd'hui chez les entrepreneurs, c'est la solitude, c'est le fait d'être isolé, mais aussi et par conséquent, parfois la sédentarité. Et aujourd'hui, je sais qu'il est parfois difficile de trouver des personnes qui partagent nos valeurs, de réussir à justement se mettre en mouvement parce qu'on n'a pas le temps, parce qu'on est occupé, parce qu'on a beaucoup à gérer. Donc le but est justement de vous apporter des clés pour remettre votre bien-être au centre, mais aussi... comprendre ce concept, la philosophie, les valeurs qu'il y a autour. Et vous le savez, vous commencez à me connaître. Si je les ai invités, c'est parce qu'il y a beaucoup de pépites qu'elles vont partager avec vous dans cet échange. On va parler non seulement du projet, on va vous l'expliquer, le concept, le projet, la vision, comment c'est né, mais aussi comment améliorer votre bien-être. Que ce soit Claire ou Angélique, elles vont partager avec vous, justement, leurs pratiques, ce qu'elles ont mis en place pour justement garder l'équilibre au niveau de la famille, de l'entrepreneuriat, des projets, de son bien-être aussi en termes d'organisation. Mais vous allez aussi voir les bienfaits de certaines pratiques que vous pouvez mettre en place simplement aussi pour ne plus rester uniquement derrière l'écran et enfin réussir à vous connecter avec d'autres personnes tout en apprenant, tout en vous développant et tout en améliorant votre bien-être. Donc, profitez de cet échange. Il y a plein, plein, plein de pépites. Donc, je vous laisse écouter. Et bien entendu, n'hésitez pas à... nous rejoindre, nous contacter. Et puis, si vraiment ça vous plaît, n'oubliez pas de partager le podcast. Il n'est pas sponsorisé. Et en tout cas, c'est justement grâce à vous, grâce aux auditeurs que je le fais connaître. Donc vraiment, laissez-moi des petites étoiles, des reviews, que ce soit sur Spotify, iTunes, Apple Podcasts ou là où vous écoutez. Mais surtout, partagez-le, parlez-en. Ça contribue, ça fait plaisir et surtout, c'est très précieux. Bon allez, j'arrête de parler et je vais laisser la parole à mes invités. Et je vous laisse découvrir toutes ces belles pépites. Salut Claire, salut Angélique, comment vous allez ?

  • Speaker #1

    Salut Johan, ça va super.

  • Speaker #2

    Salut Johan, nickel.

  • Speaker #0

    Je suis très heureux de vous retrouver dans le podcast, dans le flow, parce que justement, on va se mettre dans le flow par le mouvement. Donc pour commencer, j'aimerais savoir comment est venue l'idée d'un mouvement ? Comment est né le projet ?

  • Speaker #2

    Alors l'idée est née en marchant, très originale. En fait, pour expliquer un peu plus en détail, moi, je suis claire, j'avais une société pendant 10 ans où je réalisais des spots publicitaires pour les entreprises. Et en fait, j'étais quelqu'un qui ne s'écoutait pas, qui travaillait énormément, qui était à la merci un peu de ses clients. Et voilà, je ne me priorisais pas du tout. À l'époque, j'étais maman et autant dire que j'étais sous l'eau, comme je disais tout le temps à l'époque. Maintenant, une phrase que je n'aime plus dire. Mais en tout cas, c'était vraiment ce que j'ai vécu. Et en fait, à un moment donné, au bout de quelques années, mon corps a parlé. Et j'ai eu un vrai souci à l'épaule, à tel point que je ne pouvais plus lever le bras. Donc, quand on a 36 ans et qu'on ne peut plus lever le bras, c'est un peu compliqué. Et en fait, c'est en parlant avec des collègues avec qui je travaillais que je ne pouvais plus aller dans la durée. Voilà, on a décidé de... Moi, j'ai pris conscience que ça allait être compliqué pour moi sur du long terme. Et donc j'ai décidé de vendre ma société à ces... C'était des freelances avec qui je travaillais, des prestataires. Et donc c'était hyper hyper dur pour moi de quitter mon bébé. Ça faisait dix ans que je travaillais dans ma boîte. J'étais passionnée, je pensais savoir rien faire d'autre. Et donc je suis allée me ressourcer en montagne. Voilà, avec ma meilleure amie, on est partie. Et du coup c'est en marchant où je lui ai dit mais qu'est-ce que ça me fait du bien de marcher, ça me fait du bien... autant physiquement que mentalement. Et je me suis dit, mais c'est ça que je veux faire. J'ai eu comme une illumination. J'ai envie de marcher et faire marcher des entrepreneurs qui, comme moi, n'avaient pas le temps de prendre soin de soi.

  • Speaker #0

    D'accord. Et du coup, l'idée que tu as eue, je trouve ça vraiment original, parce que c'est vrai que souvent dans les networking, dans les liens avec les entrepreneurs, on est souvent dans des salles fermées à discuter autour de brunch, autour de café et tout. C'est bien, mais c'est vrai que... l'énergie n'est pas la même. Et quand ce concept est né, moi, ce qui m'intéresse, c'est à quel moment tu te dis « Bon, c'est une bonne idée, c'est cool. » Et qu'est-ce qui fait que tu te mets justement en mouvement et que tu démarres le projet ? Comment il est né dans la pratique ? Comment tu as débuté dedans ?

  • Speaker #2

    Alors très rapidement, puisque je suis quelqu'un qui est une fonceuse, donc très rapidement. Donc ça, c'était fin août, début septembre. En fait, je suis rentrée et j'ai dit à mon mari, écoute, voilà, j'ai l'idée de la boîte que je vais lancer. On a fait un test au bout de 15 jours. C'était un test où j'ai fait marcher des entrepreneuses, parce qu'à l'époque, j'étais dans un réseau d'entrepreneuses un peu privé. Et donc, c'était un vrai test. On a essayé avec des chiens, par exemple. On a essayé avec plein de monde. Et en fait, ça a eu un engouement terrible. J'ai halluciné, en fait, sur tout. tous ces gens qui ont trouvé l'idée géniale. Et dix jours après, en fait, j'ai les mis sur Instagram. Je dis dix jours parce que c'était quand même rapide pour trouver le nom, la charte graphique, etc. Et en fait, comme avant, j'étais issue du monde de la vidéo, j'ai fait une vidéo que j'ai sponsorisée sur Instagram et ça a décollé comme ça. Et au bout de quinze jours, j'avais déjà les marges complètes. Et on était en octobre 2023.

  • Speaker #0

    Wow. Et du coup, aujourd'hui, en mouvement, Concrètement, c'est quoi et c'est pour qui ?

  • Speaker #1

    Alors du coup, me voilà, je suis arrivée quelques mois après le début de l'aventure. Après une rupture conventionnelle dans ma société, j'avais un projet de création d'entreprise. La dame à côté de moi me poussait depuis dix ans, parce qu'avec Claire, on est amies depuis quinze ans. Et depuis dix ans, elle me disait, mais Angèle, monte ta boîte, t'as vraiment le profil de l'entrepreneur, donc vraiment, vas-y. Donc, elle m'a poussée à faire ça. Elle ne savait pas encore que l'aventure serait commune. Et donc, en fait, du coup, j'ai fait une rupture conventionnelle. Et par la suite, je me suis investie dans l'aventure de Claire pour l'accompagner en parallèle de mon projet de création d'entreprise. Et en fait, ça a été une vraie thérapie pour moi. Moi, j'étais dans le salariat depuis des années. Et en tant que manager... Je prenais moins soin de moi, j'avais moins le temps de faire du sport et puis j'adore marcher, j'adore bouger. Et clairement, là, du coup, en plus, en parallèle de ma création d'entreprise, j'étais entourée d'entrepreneurs qui me donnaient des conseils, des choses à faire, pas faire pour la création de mon entreprise. Et donc, voilà, ça a été top. Et puis, on a appris à travailler ensemble parce qu'avec Claire, on était amis, mais on n'avait jamais bossé ensemble. Et donc, ça a été une vraie révélation. Et plus l'échéance arrivait de me lancer, plus on se disait, mais c'est bête, en fait, on adore travailler ensemble. Donc, allons plus loin dans l'aventure. Et on s'est associés et on a créé notre boîte en mouvement avec la volonté de continuer à accompagner les entrepreneurs, mais aussi de tourner notre activité vers l'entreprise. pour aussi activer les collaborateurs en entreprise et les faire sortir du cadre de travail. Parce que c'était déjà des choses que je faisais moi en tant que manager. Franchement, je trouvais que le one-to-one dans la salle de réunion, l'entretien individuel derrière un bureau et la redescente des objectifs dans une salle de réunion, ce n'était pas super super. Donc voilà, on a eu l'idée aussi de développer ça à destination des entreprises. pour aller marcher, se mettre en mouvement, sortir des écrans, sortir de la sédentarité. Parce que salariés ou entrepreneurs, aujourd'hui, on est de plus en plus sédentaires et de plus en plus à l'intérieur. Et en fait, vraiment, on a une vraie volonté commune de mettre tout le monde dehors, d'aller respirer et de prendre un peu plus de temps aussi pour nous. Et puis de travailler différemment, parce que c'est pas parce qu'on est dehors aujourd'hui. On te parlera un peu plus de notre quotidien, mais on l'applique vraiment. Nos rendez-vous, on les fait dehors. Nos échanges, quand on brainstorm, quand on travaille, on le fait vraiment en mouvement.

  • Speaker #2

    Et après, si je peux rajouter quelque chose par rapport à ce que dit Angélique, pour la partie entrepreneur, en fait, la différence qu'on peut avoir, c'est qu'on a une grande communauté d'entrepreneurs. Et là où ils ont un intérêt de venir chez nous, c'est que non seulement ils prennent soin d'eux à travers des marches et sortir leur quotidien, Mais également, ils font du business. C'est quand même le nerf de la guerre. Et surtout, on les sort de leur cadre de travail, ce qui est hyper important parce qu'on a souvent des freelancers, des personnes qui sont beaucoup en télétravail, en visio. Et donc, ça leur fait un bien fou parce qu'on a besoin, enfin, notre corps a besoin de marcher. En fait, aujourd'hui, on est beaucoup trop sédentaires. Il y a aussi les entrepreneurs, il y a quand même un burn-out sur cinq. Un entrepreneur sur cinq qui fait un burn-out, c'est quand même énorme. Et nous, depuis l'aventure, on a vu des personnes faire des burn-outs.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de personnes qui ont parlé.

  • Speaker #2

    Beaucoup qui ont fait des bandades, beaucoup qui en sont en cours. On voit rapidement les signes de personnes qui sont en épuisement mental, physique. Et c'est quand même, même si nous aussi, on est quand même une jeune entreprise. Et qu'on sait qu'on a un milliard de choses à faire. Il y a des moments où on s'arrête en fait. On dit non, stop, on prend soin de nous pour aller plus vite. Parce qu'en fait, ça ne sert à rien de se cramer et aller trop vite pour qu'après on ne puisse pas travailler. Moi, j'en suis la preuve. J'ai dû arrêter ma société parce que je travaillais trop et que je me suis fait mal à mon corps et j'ai eu mal à l'épaule. Donc, j'ai dû m'arrêter. C'était vachement frustrant. Aujourd'hui, j'en suis très contente de ce cheminement. Mais voilà, c'est quand même hyper important. Et les entrepreneurs, aujourd'hui, ils peuvent aussi, dans notre communauté, participer à environ entre 20 et 40 événements par mois, ce qui est énorme. Donc, on a des marches en nature, des after-work, des cafés, des déjeuners, des escape games, des fois, on va même faire des sorties de danse. Et ce qui est bien, c'est que les entrepreneurs peuvent aussi créer leurs propres événements. Donc, on s'est rendu compte qu'en fait, les entrepreneurs, ils n'avaient pas le temps. Ça, on le sait. Et donc du coup, s'ils habitent au Bousca, ils me disent « Ah bah tiens, la marche est trop loin, elle est à l'autre bout de la Gironde. » Bah éco, tu peux créer ta propre marche au Bousca ou ton propre déjeuner pour tisser du lien et ne plus être seul. Et donc on a cette possibilité de créer soi-même son propre événement au sein de notre communauté et ça plaît beaucoup.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Vraiment, c'est ce côté liberté, liberté de créer son expérience, sa propre expérience que tu as envie de faire. que des after work, que des marches, ou que des activités, que des ateliers. En fait, à toi de décider où tu vas le faire, parce que tu peux être aussi un entrepreneur qui a des chantiers, qui a des choses un peu partout dans la gironne. Donc partout où tu vas aller, tu vas pouvoir te connecter avec d'autres entrepreneurs. Ou alors, rester autour de chez toi, te connecter avec des gens autour de chez toi, et aux heures qui t'arrangent. Parce qu'on n'est pas toujours dispo. Quand un événement est créé de 10h à midi, je ne suis pas forcément dispo. J'ai des rendez-vous, des réunions. Du coup, je le crée librement au moment qui m'arrange. Et après, je participe à d'autres événements. Donc, il y a vraiment le côté expérience qui est important. Et que chacun puisse créer sa propre façon de voir les choses parmi la communauté.

  • Speaker #0

    Oui, parce que justement, en mouvement, au tout début, c'était vraiment la marche, c'était axé dessus. Et après, vous avez ouvert avec des ateliers, avec différents concepts. Et aujourd'hui, c'est carrément des événements et rassembler des personnes autour du mouvement, dont le nom est déjà bien choisi. Et du fait de pouvoir se retrouver, mais toujours dans une dynamique qui est un peu, comme on pourrait dire, think outside the box, sortir de la boîte, de l'écran, ou derrière, dans son cadre habituel et aller pouvoir se rencontrer et connecter ailleurs.

  • Speaker #1

    Oui, et puis on a aussi beaucoup de solopreneurs qui au final sont seuls et qui ont plus du coup cette dynamique d'équipe, de collègues. Et là en fait, on trouve un vrai effet de groupe qui est sympa. J'ai participé à un atelier lundi matin, tout le monde était hyper content de se retrouver, de raconter son week-end. Et puis souvent, même toi Claire, tu disais « Ah ouais, maintenant je suis seule, je ne fais pas un repas de Noël avec mon entreprise » . Là, clairement, on a fait un after-work de Noël, tous entre entrepreneurs avec des bonnets sur la tête et c'était sympa. Et du coup, ça recrée un peu cette dynamique et ça permet vraiment aussi, quand on blogue sur un sujet, on trouve des solutions ensemble, on brainstorm. Peut-être que ça t'est déjà arrivé avant, donc comment tu l'as surmonté ? De débloquer aussi des situations et de fluidifier sa façon de faire en tant qu'entrepreneur. Je pense que c'est un vrai...

  • Speaker #2

    Exactement, en fait, on prend beaucoup de hauteur quand on vient, parce que déjà la marche fait qu'on est créatif, beaucoup plus créatif, donc on peut aussi prendre de la hauteur vis-à-vis de son entreprise, avec les échanges qu'on a. On a également des ateliers professionnels. Donc ça, c'est aussi prisé et ça plaît énormément. Donc je vous donne des exemples. Ça peut être comment booster Instagram. Ça peut être, je ne sais pas moi, comment créer une Indie exactement. Comment créer des jolies photos. Comment allier, je ne sais pas, la vie pro et le perso. On a énormément de thématiques. Il y a beaucoup de gens qui s'investissent aussi dans le mouvement, qui ont envie de donner de leur savoir-faire. Et donc ça, c'est génial. Moi, j'adore. On a même des activités bien-être, il faut quand même le dire, parce qu'aujourd'hui, ce n'est pas souvent que dans des réseaux, on puisse faire du yoga tous ensemble, on peut faire de la sophrologie, on a de la marche méditative. La dernière fois où on avait fait quelque chose qu'on n'a jamais vu avec Angélique,

  • Speaker #1

    c'est trouver ton animal toit.

  • Speaker #2

    Trouver son animal totem,

  • Speaker #1

    c'est vrai que tu es allée en chamanique.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est une expérience qu'on n'aurait pas pu vivre sans mouvement. Et il y a des personnes qui disent, tiens, je teste des choses, un programme que je n'ai jamais testé. Et donc, ça, ça plaît aussi beaucoup. Donc, en dehors de la marche, il y a quand même encore plein d'autres effets positifs dans notre communauté.

  • Speaker #1

    Oui, et puis un effet hyper positif aussi, c'est allier aussi une meilleure connaissance des personnes qui font partie de notre communauté, que du coup, on va pouvoir adresser en conscience. Quand on assiste à un atelier, la personne donne de son temps et parle de son expertise. Mais du coup, ça nous aide à nous personnellement, mais ça peut aussi nous aider à mieux la recommander. et à la recommander en conscience. Et puis surtout, moi je vois cet intérêt-là, c'est que clairement, à l'issue de l'atelier, la personne qui a fait l'atelier, elle fait son closing, et derrière, elle trouve des clients, elle a des recommandations, et du coup ça permet aussi de faire du business différemment, et voilà, sans avoir à prospecter, autour de la table, il n'y a que des gens qui sont intéressés et sensibles au sujet, donc c'est le moment de les appâter et de les closer. Donc voilà, cet intérêt-là aussi, on est un vrai vecteur de business.

  • Speaker #2

    Et il y a également aussi autre chose, on a des personnes qui viennent tester des ateliers aussi, des entrepreneurs qui disent, tiens, moi je suis très bonne photographe, je pense à Maïvan notamment, qui est photographe et qui du coup a créé un atelier sur la photo pour transmettre son savoir-faire et puis pour voir si ça a un intérêt pour après pouvoir le proposer en dehors d'un mouvement, en prestations payantes. Et donc ça a été un vrai test pour elle. Elle a eu des échanges hyper sympas. Les gens leur ont dit, enfin, elle a dit, ouais, je suis en mode test, je fais cet atelier, donnez-moi des tips. Et du coup, ça permet aussi de s'améliorer, de tester, de s'améliorer.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, vous mettez même des membres de la communauté en mouvement dans leur business pour pouvoir tester des concepts, des idées. Même aussi, quand on fait les ateliers sur le pitch ou sur la prospection, on va pouvoir travailler son pitch, voir si les gens retiennent. D'ailleurs, ce matin, il y a eu une blague de faire l'idée peut-être d'essayer des personnes de... présenter les autres pour voir ce qu'ils ont retenu. Donc c'est ça aussi, c'est qu'il y a une belle dynamique au-delà juste de faire du réseau, parfois c'est juste de l'essence de cartes ou de l'intérêt. Là, les choses se font de façon assez fluide, il y a une forme de flou justement qui se crée dans les connexions. Et justement, on a parlé du bien-être d'un entrepreneur, et vous, comment vous gérez justement cet aspect dans votre vie ? C'est-à-dire, est-ce que vous avez déjà peut-être des activités, des pratiques qui vous en temps... entrepreneur vous aide à justement ne pas rester bas, au-delà de ce qu'on a vu sédentaire, de rester dans le stress, tout ce que ça implique en termes de fatigue.

  • Speaker #1

    Oui, alors moi je suis coach de basket pour ma fille de 8 ans, donc en fait du coup je l'accompagne avec son équipe à performer ou pas d'ailleurs, à s'amuser aussi sur le terrain. J'ai fait longtemps du basket et je suis ravie de pouvoir partager cette expérience avec elle. Il se trouve qu'on aime bien, on a un petit rituel avec mes enfants, c'est le dimanche matin. Il y en a un qui part en vélo, l'autre en trottinette. Moi je suis en train de courir et on va au terrain de basket pour jouer tous les trois ensemble. Mon fils fait du rugby mais comme il a une maman basketeuse, forcément il s'est mis au basket aussi. Donc ça, c'est vraiment un moment à tous les trois qui est vraiment agréable. Et puis du coup, c'est vrai que nous, la partie bien-être, on essaie vraiment chaque lundi matin, quand on échange avec Claire, de se mettre vraiment dans notre quotidien professionnel aussi et de se dire, tous les jours, il faut qu'on ait des moments où on puisse aller marcher ou faire du sport. Enfin voilà, vraiment. Et se dire aussi, au niveau des solutions de mobilité, là, j'ai tel rendez-vous à tel endroit, est-ce que je vais peut-être privilégier le vélo, y aller en marchant, prendre les transports en commun ? Voilà, en fait, essayer aussi. On a cet aspect RSE qui est très important pour nous, et sociétal, et d'ailleurs, on le promeut au sein de notre communauté. Dans nos événements, on a toujours pensé au covoiturage, pensé, voilà. On ne leur dit pas de penser à venir plutôt en vélo ou en marchant, mais c'est induit. On essaie vraiment de mettre le mouvement tout le temps au cœur de nos activités.

  • Speaker #2

    Et ce que dit Angélique, c'est vrai, sur le côté, toutes les semaines, on essaye de voir comment on peut être en mouvement tous les jours. Personnellement, je fais beaucoup de sport, donc déjà mon sport, c'est ma priorité. Et Angélique le sait, c'est mis à un ou deux mois à l'avance et je n'y dira jamais. Voilà, c'est ma priorité et je trouve que c'est hyper important. Je trouve que je ne faisais pas avant. C'est-à-dire qu'avant, je faisais facilement sauter mon sport ou autre parce que j'avais mon client qui me demandait quelque chose. Aujourd'hui, c'est... Oui,

  • Speaker #0

    dans l'agenda, il y a le sport. Il y a le sport. On voit le reste.

  • Speaker #2

    Exactement. Il y a le sport parce que ça me fait un bien de fou, que ça me décharge, ça m'enlève tout mon stress. Des fois, au bout de deux jours, je me dis que je n'ai pas fait de sport, je le sens en moi. Et à partir du moment où je fais du sport, c'est quand même du crossfit, donc ça libère et ça fait plein de choses. Il y a ça, il y a effectivement le vélo, il y a le fait que tous les jours, on fait du sport. Tous les jours, on fait quelque chose. Et si ce n'est pas du sport crossfit ou yoga ou autre, c'est de la marche. Donc voilà, avec Angélique, on s'est mis en place des rituels avec de la cohérence cardiaque. Ça ne reste que 3-4 minutes par jour, mais c'est déjà pas mal. On a acheté un petit... C'est quelqu'un qui nous a parlé, un hypnothé... hypnothérapeute, pardon, qui nous a mis ça sur notre bureau. En fait, ça nous permet d'y penser. C'est un petit boîtier, en fait, qui permet de faire de la cohérence cardiaque. Donc, on fait ça. On a aussi également... Enfin, moi, je sais que je mets beaucoup la sophrologie parce que, ben, moi, j'ai tendance à aller très vite, à être tout le temps dans le dynamisme. Donc, la sophrologie me fait beaucoup de bien. Donc, j'avais fait pas mal de cours là-dessus. Donc, je respire tous les jours. Ça va parler. Avec le ventre. Et donc en fait, respirer, ça change énormément. Moi, je vois quand, pareil avec mes enfants, au lieu de m'énerver, maintenant je respire, ils font « Oh là là, ça y est, elle respire encore. » Ben oui, il vaut mieux ça qu'une maman qui crie. Et en fait, la respiration me fait énormément de bien dans le côté bien-être. Après, voilà, il y a aussi le fait de faire un peu de yoga. Ça, c'est hyper important. Et aussi, dans le mouvement, on fait des activités bien-être. Comme on a dit tout à l'heure sur les ateliers Thothème ou autres, en fait, on travaille en prenant soin de nous aussi. Donc, on profite des ateliers également qui sont mis à disposition dans la communauté. Et après, il y a autre chose aussi qui nous vaut bien l'être. Il y a aussi le fait d'arrêter. En fait, on s'est mis des règles avec Angélique. C'est qu'à partir de 19h, on ne s'appelle plus, on n'aura plus les réseaux, on n'est plus disponible. Voilà, on est avec notre famille et en fait, on lâche notre téléphone. Et là, on est en train de réfléchir à avoir deux téléphones, un perso, un pro, pour que vraiment, au niveau de notre santé mentale, en fait, quand on est en vacances, on est vraiment en vacances. Comme on est deux. on peut le faire. Donc voilà, on a plein de petits tips.

  • Speaker #0

    Je viens de montrer les deux téléphones parce que j'ai fait ça.

  • Speaker #2

    Oui, on pense que c'est hyper important au niveau de la santé mentale parce que du coup, on a beaucoup de messages le week-end.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #2

    Et en fait, les gens ne font plus la différence. On a des textos le dimanche. Du coup, voilà, on s'est dit comment faire pour que ça aille mieux. Et on est toujours en recherche d'être toujours mieux, toujours, parce qu'on est vite absorbés quand même par le travail. On est passionnés toutes les deux. On est à fond. Ça, on ne peut pas l'enlever. C'est notre personnalité, être chez deux. Et donc, c'est bien des fois de se dire, OK, je lâche, je respire et je vais marcher ou faire d'autres choses.

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'est vrai qu'il y a un vrai challenge. C'est que, surtout quand on est entrepreneur, la difficulté, ce n'est pas de se mettre au travail, c'est de mettre des limites et des garde-fous quand on travaille trop. Et donc, vos conseils, oui, c'est précieux.

  • Speaker #2

    Oui, c'est précieux. Et puis, par exemple, quand on dit qu'il faut savoir s'arrêter quand on conduit au bout de deux heures. C'est pareil quand on est assis au bout de deux heures, c'est quand même cool de se lever, de faire quelques pas, de faire de la danse intuitive.

  • Speaker #1

    On a une danse intuitive tout le temps.

  • Speaker #2

    On a une chorégraphie toutes les deux, on commence à... On se met de la musique de nuit.

  • Speaker #1

    La danse de la joie.

  • Speaker #2

    Voilà, la danse de la joie, c'est quoi ? Trois, quatre minutes, quelques secondes, mais ça permet de lâcher prise et que le stress ne monte pas trop, parce que ça peut monter vite. À l'époque, on est quand même des hommes de Cro-Magnon, on n'a pas changé. À l'époque, quand il chassait, et qu'il y avait un gros ours qui venait vers eux, ils avaient un coup de stress énorme, et ensuite ils couraient et ils déchargeaient, et ils n'avaient plus de stress. Nous, aujourd'hui, on peut avoir un client qui t'envoie un mail horrible, tu vis le stress en toi, mais tu ne le décharges pas, tu restes assis. Si tu reçois un autre message pas top, du coup, ça te fait après un stress chronique et difficile à sortir. Et le fait juste de marcher, de respirer, de faire tout ce qu'on t'a dit tout à l'heure, ça fait du bien, beaucoup de bien. Et quand on ne le fait pas, on le ressent et on n'est pas bien.

  • Speaker #0

    Et j'aimerais savoir qu'est-ce que vous direz, parce que c'est vraiment une anecdote qui est ultra récente, ça fait quoi, deux jours ? Je suis rentré vraiment en mode clash contre un coach sportif qui, je pense que c'était le jeu des réseaux parce qu'il provoquait beaucoup. Il disait la marche ce n'est pas un vrai sport, les vrais sports c'est intensif, c'est ceci, c'est cela. Et du coup, voilà, j'étais pas d'accord, donc je suis rentré dans le débat des réseaux sociaux. J'aimerais savoir qu'est-ce que vous diriez à ça ?

  • Speaker #2

    Alors moi, je vais lui dire, ce coach sportif, viens faire le GR, rincle le GR à Bordeaux, 160 kilomètres, et nous, on le fait en 8-9 heures par jour. Il fait ça pendant 6 jours et ensuite, on en reparle. C'est la seule chose que je dirais.

  • Speaker #0

    Je me rappelle quand j'étais là.

  • Speaker #2

    Je ne parle même pas de montée, de descente. Je parle vraiment juste le Bordeaux. Après, quand on parle en randonnée, et qu'on part 3-4 jours en randonnée, où on ne fait que marcher pendant 8 heures, si ça, ce n'est pas un sport...

  • Speaker #1

    Je pense que ce monsieur, il gagnerait à faire le chemin de Saint-Jacques-de-Copostel. Et je pense qu'il y a beaucoup de gens qui diraient.

  • Speaker #2

    Surtout que quand même, c'est un sport olympique. Donc, c'est quand même lié au JO. Ça le veut déjà tout sûr. C'est reconnu comme sport. Quand on dit que c'est un loisir, non, c'est reconnu comme un sport. Donc, voilà, on a plein d'arguments. Mais voilà les premiers arguments qu'on donnerait.

  • Speaker #0

    J'ai déjà, moi, quand j'étais petit, je me rappelle, j'allais beaucoup marcher avec mes grands-parents. en Martinique et je me rappelle c'était surtout des anciens parce que moi j'étais vraiment petit, j'avais moins de 10 ans et j'étais avec des personnes qui avaient entre 70-80 ans et qui marchaient et j'avais parfois du mal à les suivre parce qu'en fait il y avait un rythme de marche, j'étais habitué à marcher depuis des décennies et aussi en Guyane je me suis retrouvé avec des vrais marcheurs, j'étais ado en super forme physique j'avais du mal à les suivre donc c'est vrai qu'il y a marche et marche mais la marche oui à un certain niveau c'est une réelle intensité et c'est une vraie endurance

  • Speaker #2

    Il y a la marche et la balade. C'est ça. Des fois, tu te balades en shopping. Bon, mais ce n'est pas vraiment une marche. C'est du shopping. Mais il y a la vraie marche. Il y a la marche d'Ordi, il y a la marche en montagne. Enfin, tu as énormément de marches en dos. Mais tu as raison. Des fois, c'est très dur. Moi, je le vois. Je peux me permettre de dire une chose. C'est vrai que la marche entre entrepreneurs, elle est quand même assez lente, moi, je trouve. Parce que les gens ne sont plus trop habitués à marcher. Là, d'un fois, on avait pour un client, entreprise, on a fait une journée. de séminaire, donc ils nous ont proposé de faire 4 heures de marche, avec plein de pauses, je précise. Les gens avaient 40 ans, ils étaient épuisés. 4 heures de marche. Et alors oui, effectivement, ils étaient essoufflés, épuisés à la fin, ils se sont dit, waouh, quelle journée ! Mais c'est parce qu'ils ne se sont plus du tout habitués à marcher, en fait. Juste 4 heures, c'était pas grand-chose, mais au final, ouais.

  • Speaker #1

    Mais je rebondis sur ce que tu disais tout à l'heure, on se fait régulièrement doubler par des groupes de personnes âgées qui marchent. Complète et qui vont beaucoup plus vite que nos groupes. Après, on parle, on fait d'autres choses.

  • Speaker #0

    Mais ça, je connais bien. Oui, des parents, grands-parents qui marchent beaucoup et parfois, j'ai un peu du mal à suivre alors que je fais beaucoup de sport parce que ce n'est pas le même exercice. Mais c'est un vrai sujet et c'est vrai qu'aujourd'hui, il y a un gros problème au niveau de la sédentarité, au niveau du fait d'être derrière un écran, les postures, les kinés, les coachs sportifs compétents. On parle beaucoup, les personnes disent oui, c'est le gros problème de notre époque.

  • Speaker #2

    Tu sais que pour rebondir sur ce que tu dis, en moyenne, une personne active reste 8 heures assise par jour.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #2

    C'est énorme.

  • Speaker #0

    C'est énorme,

  • Speaker #2

    oui. C'est énorme. Et en fait, le corps est fait pour marcher, pas pour être assis. Oui. À la base, donc rester assis un peu, oui, mais pas 8 heures. 8-9 heures, en fait, ça va faire quoi ? Là, j'ai vu la dernière fois sur Instagram, ça m'a un peu flippée. J'ai vu la personne qui aura en 2000... 30 ou 2040. En 2040, en fait, ils ont montré une travailleuse active en 2040. T'aurais vu sa tête ? Déjà, tu sais, elle est habituée à regarder les réseaux sociaux. Ils ont déjà une énorme bosse U. Et donc, ça entraîne énormément de maux, plein de problèmes en fait. On pourrait sortir plein de maladies. On n'est pas là pour ça, mais c'est vrai que c'est... Non, mais c'est...

  • Speaker #0

    On va bien comme dans Wall-E.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Ah non, enfin...

  • Speaker #2

    Non, mais c'est vrai, ça amène énormément de mots, en fait. Le fait d'être assis, d'être sédentaire, etc., c'est le mal du siècle. Ça va être le mal du siècle. Donc, voilà, nous, on est vraiment à dire aux gens, restez en mouvement, essayez de vous bouger un minimum, parce que c'est... Même, on voit les ados, ils sont tout le temps sur... Enfin, nous, moi, j'ai deux ados, ils sont beaucoup sur leur ordi, leur téléphone, etc. Quand je leur dis, venez marcher le week-end, mais c'est une plaie pour eux, alors que moi, c'était ma vie. J'ai passé ma vie dans la forêt. J'ai passé ma vie sur mon vélo et j'étais tout le temps en mouvement. C'est pour ça peut-être que j'aime trop ce mouvement. Mais aujourd'hui, les ados, c'est compliqué de les sortir de leur écran. C'est terrible, mais je me dis, qu'est-ce qui va se passer plus tard pour eux à force d'être assis et d'être tout le temps sur un écran ?

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'on a ouvert aussi, on fait un événement pendant les vacances scolaires. On a convié les entrepreneurs à venir avec leurs enfants.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais demander, oui. Que vous qui avez des enfants, comment vous voyez les choses par rapport aussi à cette transmission ? Parce que c'est vrai que moi, je ne me rends pas compte que je n'ai pas encore d'enfants. Mais je vois autour de moi, il y a beaucoup qui disent que la nouvelle génération... Enfin, moi, j'ai toujours vu quand tu es enfant, l'envie de faire du sport, de bouger, c'était normal. Mais aujourd'hui, j'ai l'impression que ce n'est pas si naturel que ça. Et qu'en fait, à part ceux qui ont peut-être des parents qui bougent, sportifs ou autres... Moi j'ai une famille de sportifs donc je peux pas rester en place, mais d'avoir ce truc de transmettre aussi, c'est pas juste faire du sport pour du sport mais c'est aussi prendre le goût de bouger, du mouvement, d'aimer ça en fait. Moi, je pense que ça s'inculque des petits. Moi, clairement, rester devant les écrans, quelquefois, ça fait du bien parce qu'on a des semaines de folie. Regarder un petit film en famille, c'est sympa, mais clairement, la vie, elle est dehors. Donc là, je te parlais de cet événement qu'on a créé pendant les vacances scolaires. Clairement, on va aller entre entrepreneurs, avec nos enfants, dans la forêt. Et on va faire des cabanes, on va marcher ensemble et se connecter différemment et avec eux parce qu'eux aussi, ils ont envie d'être avec nous. Et voilà, c'est un moment de partage aussi. Mais c'est hyper important de leur inculquer ça. Et je pense que moi, mes deux enfants font du sport et je pense que si je les sors... pas du week-end, ils seraient dans un état de nerfs, d'excitation qui fait qu'ils ne dormiraient pas bien le soir. Donc, ils ont besoin aussi de décharger toute cette énergie qu'ils ont. Donc, en fait, j'invite vraiment les parents à sortir leurs enfants et à faire des activités avec eux. Ça leur fait du bien à eux, mais ça leur fait du bien à tout le monde.

  • Speaker #1

    Après, malheureusement, c'est la facilité. Pour moi, je dis l'écran. C'est la facilité pour les parents. C'est-à-dire que les parents, ils disent « Bon, ok, Je suis fatiguée, prends l'écran, ça les décharge. Et en fait, moi, je me bats avec ça parce qu'en fait, je préfère être entre guillemets en conflit avec mon enfant, dire viens, va dehors, tout ça, faire un peu la part un peu relou. Mais en fait, ils viennent quand même au bout d'un moment. Puis à la fin, ils disent c'était bien, on a passé un bon moment. Ils ont le smile. En fait, je vois l'avant et l'après. Quand ils viennent, ils disent nanana, parce que moi, c'est vraiment des ados, 13 et 15. Donc, ils n'ont pas envie. Mais après, franchement, ils disent qu'ils aiment bien. Et je le vois dans leur visage, en fait. Et ça se transforme quand on marche. Au bout d'une heure, une heure et demie. Bon, ils ne restent pas plus d'une heure, c'est déjà bien. Mais voilà, ça s'inculque des petits. Moi, je sais qu'avec mon mari, on fait beaucoup de sport. Donc, ils sont très sportifs. Mais quand je vois leurs amis à côté, qui du coup n'ont pas forcément de parents très sportifs, ah ouais, ils sont très sédentaires. Les ados sont très sédentaires. Vraiment, pas tous. Mais c'est par rapport à nous, à mon époque déjà, ça a changé énormément. Ça m'impressionne à chaque fois.

  • Speaker #0

    Et puis, on crée des souvenirs, on vit des émotions. Clairement, quand on est derrière les écrans, à part si c'est devant un match de rugby ou de foot,

  • Speaker #2

    oui, parfois, ça peut être de temps en temps ou à un moment social, on regarde un match ensemble ou on joue ensemble. Parfois, oui, moi, je suis un peu geek, donc les écrans, OK. Mais comme vous, au bout d'un moment, moi, j'ai besoin de sortir, d'aller faire du sport, de voir du monde, parce qu'au bout d'un moment, c'est épuisant. On sent, comme tu l'as dit, qu'on ne fait pas de sport, on commence à sentir que son corps n'est pas bien. Et en ce moment, à Bordeaux, il pleut beaucoup, donc un peu moins dehors, mais ça se sent, ça se sent tout de suite. Oui,

  • Speaker #0

    mais nous, clairement, qu'il pleuve, même s'il pleut, on va dehors. Claire le dit souvent, faites sortir votre enfant intérieur, mettez vos bottes, on saute dans les flaques. Et franchement, c'est exactement ça et ça fait du bien à tout le monde. Et même si on est des adultes, on aime bien aussi.

  • Speaker #2

    Je vais me dire, on n'est pas en sucre, donc on ne va pas fondre.

  • Speaker #1

    Les gens, ils aiment bien finalement quand on leur dit, mais viens quand même, etc. Ça va être chouette, etc. Ils mettent leurs bottes. On a des parapluies exprès. Et puis du coup, franchement, c'est presque les meilleures marches où on se marre le plus, en fait. Non, mais c'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est comme d'un jeu de piste à Bordeaux où on a bien rigolé alors qu'il pleuvait, mais d'accord. Et c'était super sympa.

  • Speaker #1

    parce qu'en fait les adultes ne le font plus c'est-à-dire dès qu'il pleut j'ai la flemme je vais prendre un chocolat chaud et je vais me regarder une émission Netflix mais en fait en se bougeant c'est ça le truc des fois il faut se forcer quand même après quand on est dehors on est bien moi je vois des fois j'ai mal à la tête j'ai pas envie de faire de sport mais je me dis Claire va quand même faire du sport combien de fois je dis en général que chez ma tête j'ai pas envie d'y aller j'y vais quand même parce que je sais le bénéfice après souvent la plupart du temps je n'ai plus mal à la tête et je me dis si je n'étais pas allée je vais rester avec mon mal de tête etc. Et moi, le sport, ça me fait tellement de bien que ça m'enlève mon mal de tête, ce qui est quand même hallucinant. Et ouais, mais il faut que je me bouge par contre. Voilà, je m'oblige parfois. Parce que quand t'es physiquement pas bien ou que t'es fatigué, ça arrive. Voilà, il faut se donner un petit coup de pied.

  • Speaker #2

    Parce que t'es en conscience du bienfait. Voilà. C'est-à-dire que tu sais que bon là, t'es pas en forme, mais que ce sport-là va te mettre en forme, va te faire du bien. Alors parfois, on pense que ça va plus te fatiguer et tout, mais c'est pas la même fatigue. Parce que là, on parle surtout d'une fatigue peut-être mentale, d'être restée derrière un écran et tout, où ton corps a besoin de bouger, que ça circule,

  • Speaker #1

    que voilà quoi. C'est exactement ça. Les filles, les professeurs de yoga en parleront mieux que moi, mais elles l'expliquent en fait avec les énergies, qu'on est tous énergiques et que du coup, en bougeant son corps, les énergies se bougent et du coup, on va mieux, on est moins fermé. Tu sais, des fois, on a des blocages dans le corps parce qu'on est bloqué sur des sujets ou autres. Et le fait d'être en mouvement, en fait, ça... On dit souvent avec Angélique, le mouvement, c'est la vie, mais c'est ça, sans mouvement, on fait quoi ? Si on est bloqué derrière un écran et qu'on est assis et qu'on fait rien ?

  • Speaker #2

    Surtout, comme vous l'avez dit, parfois on a tendance à accumuler des émotions, des choses un peu lourdes. Moi, je sais que par exemple, s'il y a un truc qui va m'énerver, surtout par exemple, ça peut être sur les réseaux ou un client avec qui ça se passe mal et tout, le premier truc que je vais faire, c'est sortir, prendre mon vélo ou à pied, ou aller courir pour passer à autre chose, pour décharger. Parce que si je reste dessus, ça va rester pendant des heures. Alors que là, bon, 10-15 minutes, voire 20 minutes, c'est passé.

  • Speaker #1

    Puis ça te permet de prendre du recul aussi.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Au lieu de réagir sur le coup.

  • Speaker #2

    C'est ça, au lieu de répondre.

  • Speaker #1

    Répond, que va courir et faire ses niches. Moi, j'avais tendance à de suite réagir. Et j'ai appris, on a aussi énormément appris, parce qu'en fait, nous, on vit beaucoup les événements, on rencontre des entrepreneurs, etc. Et en fait, on prend beaucoup de recul aussi, nous, avec Angélique, sur la vie, franchement, sur la vie, sur le développement personnel, parce qu'on a des personnes de tous horizons, de tous domaines d'activité. Donc, on peut aussi bien avoir une personne sur la constellation familiale, que moi, je ne connaissais pas forcément il y a deux ans, que quelqu'un sur l'immobilier. Enfin, voilà, on a beaucoup de gens différents. Et donc, ça nous nourrit, mais un truc de fou. Et moi, souvent, on me dit, qu'est-ce que t'épanouis ? Et on me demande, qu'est-ce qui t'épanouit le plus ? En fait, c'est de rencontrer des gens. C'est l'humain. C'est l'humain. Et en fait, avant, quand je travaillais dans mon quotidien, j'adorais ce que je faisais, mais je disais toujours, je n'ai pas forcément besoin de rencontrer plus de monde, tu vois. Et en fait, aujourd'hui, j'ai... j'ai encore soif tout le temps de rencontrer des gens et plus j'encontre des gens plus ça me nourrit et plus ça me rend heureuse et de me dire waouh c'est fort en fait ce qui se passe dans les connexions des personnes en fait des fois il y en a des anecdotes en plus votre énergie elle se ressent parce que moi en fait en plus si on fait ce podcast c'est que forcément je suis membre et que moi

  • Speaker #2

    j'ai découvert ça c'était en mai dernier donc au moment d'enregistre ça fait à peu près 8 mois et ce qui s'est passé c'est que c'est vrai que moi j'ai essayé le networking étant assez sensible et introverti, moi, il y a des ambiances lourdes où je ne peux pas rester. Et voilà, des salles ou des trucs, bon, les gens, ils sont sympas, mais au bout d'un moment, j'ai ultra mal à la tête, il faut que je sorte et tout. Et en fait, quand j'ai vu le concept passer grâce à tes vidéos sur Instagram, je me suis dit tiens, je vais essayer, là, c'est le bon moment. Et je suis allé pour le printemps et tout de suite, je me sentis bien. Et parce qu'il y avait ta vibe et après, il était là aussi, peut-être la première ou deuxième fois où je suis venu. Et du coup, je me sentis bien et j'ai senti votre enthousiasme. Et les gens qui étaient là, il y avait une bonne dynamique, ça circulait. Et du coup, j'ai dit, c'est trop bien en fait. Et même la soirée, la soirée de lancement, il y avait je crois une centaine de personnes. Au début, j'avais peur. Je me suis dit, mais attends, mais 100 personnes, introverti là, mais je vais finir avec une migraine. Finalement, je suis resté jusqu'à la fin. Donc c'est pour dire aussi que, c'est pour donner aussi un recul sur le fait que vous avez réussi à mettre votre énergie et cette bonne humeur dans ce projet. Et que ça, c'est important. Et que je sais que pour beaucoup de personnes qui nous écoutent, parce que je sais que dans mon audience, il y a beaucoup d'introvertis, de personnes sensibles qui ont du mal avec le réseautage, tout ça. En fait, c'est pour vous montrer que c'est possible, que ce soit en mouvement ou d'autres, d'avoir des approches où vous vous sentez bien. Parce qu'avec vous, on peut être nous-mêmes. Et ça aussi, c'est fort parce que vous êtes vous-même, vous rigolez, vous faites des blagues.

  • Speaker #1

    On fait des trucs ridicules aussi. On assume un peu. On dit toujours, c'est important ce que tu nous dis, ça nous touche d'un coup avec Angleterre. Parce que c'est vraiment ce qu'on essaie de véhiculer, soyez vous-même, soyez un jogging, un basket.

  • Speaker #2

    Vous êtes vous-même, on est soi-même, tout le monde est là à l'aise, tout le monde discute au fil différent. Et comparé à d'autres fois, on sent qu'il faut des petits codes, on va juger un peu et tout. Et ça, c'est important. Et je pense que c'est pour aussi dire qu'il y a toujours, quand on parle dans le flow, c'est d'amener soit dans son projet, aussi son énergie. On parlait d'énergie qui circule et tout. Et donc sur ça, justement, est-ce qu'il y a... Comment... Qu'est-ce que vous avez... par rapport à ce projet, peut-être t'en parlais, anecdotes ou déclics, qu'est-ce que vous avez appris, que ça soit de ça, ou ce qui vous vient le plus, de plus grandes leçons à travers les personnes qui étaient là, où ce projet, où votre travail ensemble ?

  • Speaker #0

    Après, moi, j'ai juste envie de rebondir sur le fait qu'on a vraiment travaillé aussi sur les valeurs, parce que c'était vraiment quelque chose d'hyper important, et c'est génial ce que tu ressens tout ça, nous on le ressent, mais c'est génial d'avoir ton feedback par rapport à ça. Parce que vraiment, la bienveillance, l'authenticité, le fait de travailler sérieusement mais sans se prendre au sérieux, ça fait vraiment partie des choses qu'on a envie de véhiculer, de fédérer, de rassembler, et que tout le monde se sente à sa place et soi-même, faire tomber les masques. On n'a pas besoin de surjouer, d'être quelqu'un d'autre pour... Pour vendre ou pour échanger avec les gens, on n'a pas besoin de... Oui,

  • Speaker #2

    à la place de dérouler de pitchs de vente, elevator pitch, et puis hop, après, échange de cartes et puis on passe à autre chose. Il y a des vrais liens qui se font.

  • Speaker #0

    On a une membre de notre communauté qui a animé un atelier sur l'hypersensibilité et la gestion des émotions, auquel j'ai participé et on était très nombreux. L'événement était complet et en fait c'était aussi beau de voir qu'on était dans une communauté où on n'avait pas peur de dire qu'on était différents, on avait justement des ressentis différents et que c'était ok, qu'on était ok avec ça. Et en fait, moi j'ai trouvé que ce moment de partage était vraiment très très chouette et ça donne envie d'en refaire.

  • Speaker #1

    Après, il y a autre chose aussi que je voulais dire justement par rapport aux personnes qui sont hypersensibles ou timides ou autres, parce qu'on l'a souvent eu en fait, des gens qui ont dit « ouais, j'ose pas venir » . En fait, on a fait aussi un système au lieu effectivement de se présenter devant tout le monde et d'avoir le stress de dire « t'as un pitch de 45 secondes ou une minute et en costard » et que voilà, c'est hyper intimidant. En fait, nous, on fait des binômes. J'explique un peu le principe. En fait, quand on marche, on fait ou des binômes ou des trios. Donc en fait, quand les personnes arrivent, tout de suite, elles sont en binôme ou en trio. Et donc, du coup, la connexion se fait facilement. Et on est en forêt, en marchant. Et donc, du coup, tout le monde est un peu en jogging. Et c'est vrai que ça enlève, comme tu dis, Angélique, le costard, cravate, etc. Tout le monde est un peu au même niveau. Et en fait, du coup, les conversations se font tellement naturelles. En fait, il n'y a jamais de blanc, il n'y a jamais de personne seule, puisque du coup, on est en binôme ou en trio. Et après, on change tous les 10-15 minutes, en fait, de binôme-trio pour qu'on puisse rencontrer un maximum de personnes. Voilà, comme ça, tu vois un peu. Toi, tu connais le principe, mais...

  • Speaker #2

    Oui, vous expliquez que le principe, c'est pas de faire du networking au moment où on vous lâche dans un groupe. Il y a un casque. C'est qu'en fait, c'est un petit peu comme à l'école où on se met en rang et on est en binôme. Et du coup, chacun, il change à deux. Et puis après, on fait tourner pour que ça puisse justement créer cette intimité tout en étant en groupe et voir un petit peu tout le monde.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'il y a des personnes, tu vois, qui là, on se regarde face à face. Mais il y a des personnes, ça les intimide, ça. Rien que de regarder dans les yeux. Là, le fait de marcher, en fait, on a une vision vers la forêt ou autre. Ça, c'est important aussi. Il y a des gens qui m'ont dit, ça m'intimide moins. Mais oui, parce que tu n'es pas enfermé dans un lieu et tu es libre de tes mouvements aussi. Tu vois, le fait de marcher et d'être libre de ce mouvement. On est en plein air. On est vraiment nous-mêmes. Et moi, quand j'ai créé ça, la première fois que j'ai rencontré des personnes, je me suis dit, mais c'est tous des binômes de moi. Tu vois, on dit qu'on attire. C'est vrai, il y a des clients qui nous ressemblent. Et en fait, je me suis dit, waouh, on n'a que des gens sympas. Et quand aujourd'hui, des gens me disent, ouais, les gens râlent, ils ne sont pas contents, ils font la tronche. Mais tu rigoles, moi, tous les jours, je ne vois que des gens agréables, sympathiques, souriants et qui sont heureux d'être, en tout cas en mouvement. Moi, je ne vois que des gens sympas. Je pense qu'on les trie. Ça doit se trier automatique. Mais c'est vrai. Et les gens me disent, waouh, quand je viens dans un mouvement, c'est sympa. Les gens sont vachement authentiques, sympathiques. Et c'est ce qui sort un peu, qui fait beaucoup d'un l'air de good vibes.

  • Speaker #0

    Et puis, je pense que même quelquefois, on n'est pas forcément dans un très bon mood, on n'a pas eu de mauvaise nuit, on n'était pas bien. Mais en fait, rien que de retrouver le groupe, de voir les gens, de discuter, d'échanger différemment et de se retrouver, de se rassembler, ça fait du bien. Et on repart avec des solutions, des idées, des choses. Et en fait, ça nous libère l'esprit. On avait un caillou dans la chaussure et ben là...

  • Speaker #2

    Moi, ça arrivait que j'arrive à une marche ultra vénère parce que, un, je me rappelle en plus, il y avait un truc administratif qui m'avait méga énervé la veille. Et en plus, en allant sur la route, je suis tombé que sur des chauffards. Quand elle était que... J'étais vraiment en mode...

  • Speaker #1

    Basselle sur le bassin d'Arcachon ?

  • Speaker #2

    Non, celle-là, en fait, comme j'étais avec un covoiturage, on rigolait. Parce que c'était un peu Mario Kart. Je pense que tout seul, ça m'aurait saoulé. Mais c'était vraiment le parcours du combattant. Mais là, c'était vraiment en mode, t'as l'impression que tout est lourd, et puis toi, tu te mets dans un mood, t'es un peu plus énervé. Et une fois que je suis arrivé, je suis redescendu, et après, j'étais bien. Enfin, déjà redescendu, parce que je me suis dit, bon, le groupe, voilà, machin. Mais en plus, t'es quand même un peu pas très bien. Puis au bout de cinq minutes, j'y pensais plus. Donc comme quoi, il y a des fois, c'est important. Puis c'est important aussi de voir que, ça, vous l'avez dit, que parfois, dans l'entrepreneuriat, on a beaucoup de ruminations, de choses. On se prend la tête, même dans la vie de façon globale, mais surtout quand on est entrepreneur, il y a des choses qui sont parfois lourdes. Et ces moments-là, en fait, ça nous permet non pas de juste décharger encore moins sur les autres, mais de penser à autre chose. Ou si vraiment le challenge peut être discuté, de trouver des solutions. Donc ça, c'est important aussi de savoir que l'environnement, quand on est isolé, on est seul avec ses ruminations, ça peut être lourd. Quand on est avec des gens justement qui pensent différemment, qui sont dans cette vibe-là. Ça fait du bien.

  • Speaker #1

    Et il y a également, je voulais rebondir, pas forcément sur ce que tu dis, mais dire quelque chose en plus. En fait, on s'est rendu compte aussi que les personnes isolées avaient envie de travailler ensemble. Donc, on nous a dit, la dernière fois dans une marche, mais pourquoi on ne créerait pas un coworking en mouvant ? Alors, on a dit qu'on ne pouvait pas en faire ça parce que... Toutes les bonnes idées, il y a beaucoup d'idées qui viennent en marchant, mais on ne peut pas tout faire non plus. Mais par contre, aujourd'hui, on peut créer comme on peut créer soi-même ces événements. Si par exemple, toi, Johan, tu habites au Bousca et que tu as envie de co-worker à ce moment-là dans un café, tu peux le mettre dans notre agenda et dire, ce jour-là, j'ai envie de co-worker avec quelqu'un. La personne vient à côté de toi, vous travaillez ensemble, mais du coup, vous pouvez manger ensemble, vous pouvez discuter, vous pouvez brainstormer sur votre activité en disant, tiens, t'en penses quoi sur ça ? J'en suis là, etc. Et en fait, ça permet, en plus de nos événements, de travailler ensemble. Parce que souvent, les solopreneurs, ils sont seuls, comme on l'a dit, et ils vont co-worker à droite à gauche dans des cafés. Pourquoi pas le faire à plusieurs ? Donc, il y a aussi des choses là. En fait, on essaye de donner plein d'idées parce qu'il y a plein de choses possibles à faire.

  • Speaker #2

    Et est-ce que vous avez rencontré un challenge ? Je parle vraiment du projet. Quelque chose qui a été vraiment challenging et que vous avez solutionné. Moi, j'aime bien ce genre d'anecdote parce que j'aime bien savoir aussi... On a parlé du challenge de la séparité de ça, mais je voulais savoir vous, d'un point de vue entrepreneur, comment vous avez surmonté ces... C'est pas évident comme concept. Je sais que l'événementiel et les communautés, c'est pas toujours facile. Alors,

  • Speaker #1

    on a beaucoup de challenges au quotidien, comme la plupart des entrepreneurs. On va dire le plus gros challenge, c'est de fédérer les gens, surtout dans notre époque actuelle, où on est sursollicité par des millions d'événements. D'accord, on a des événements de partout. On est sursollicité de partout, de n'importe quel canot, que ce soit Insta, WhatsApp, etc. Et c'est ça. Il y a énormément de réseaux aussi, notamment Gironde, et c'est comment faire la différence. Et en fait, à la base, on n'a pas créé un réseau. C'est-à-dire que c'est venu en marchant. On ne s'est pas dit, tiens, on va créer un réseau. C'est, on marchait, on s'est dit, waouh, ça fait du bien, tiens, on va créer des marches avec des entrepreneurs, ça va être chouette. Et effectivement, ça s'est transformé en réseau. Puisque forcément, quand on met des gens, des entrepreneurs ensemble, ça fait un réseau. Mais voilà, notre plus gros challenge, ça a été ça. C'est pas simple de fédérer du monde, aujourd'hui, et surtout qu'ils s'engagent. Le pire engagement, c'est l'engagement. C'est-à-dire que les gens viennent ou ils s'inscrivent, mais soit ils viennent pas, soit ils ne préviennent pas. Et ça, je pense que c'est presque le plus dur et difficile à gérer. C'est le fait qu'on ne nous prévienne pas, en fait. Et du coup, on se sent... On se dit, waouh, on travaille beaucoup, on fait beaucoup de choses. L'animateur, qu'il y a souvent des... des entrepreneurs qui créent des événements, qui créent des ateliers. OK, on devait être 15. En fait, on n'est que 10. Donc, tout le monde est déçu. Les entrepreneurs sont déçus parce qu'ils pensaient qu'on était 15. L'animateur, il est aussi déçu parce qu'il se dit ça fait 5 personnes en moins, donc 5 potentiels en moins. Et nous, on se dit on a travaillé comme des folles, il y avait 15 personnes et la veille, le jour même, ils ne viennent pas. Donc, voilà. Je le dis aux auditeurs qui nous écoutent, respectez le travail de tout le monde. L'engagement c'est important. Aujourd'hui on dirait que c'est une valeur qui est partie. Alors moi je suis très engagée parce que j'ai un père médecin militaire, donc autant te dire que pour moi c'est la priorité de ma vie, c'est m'engager. Donc du coup il faut que je conçoive que les gens ne sont pas tous comme moi et Angélique elle est exactement pareille. Donc il faut vraiment qu'on le sait. Donc aujourd'hui pour te dire, pour pallier à ça, quand on veut 15 personnes, on monte à 18. Parce qu'on sait que mathématiquement, si on veut 15 personnes, on est libre. Voilà comment on fait.

  • Speaker #2

    Dans l'événementiel, c'est ce que je faisais et ce que je fais encore. On est obligé.

  • Speaker #0

    On est obligé aujourd'hui. Cet effet société de consommation.

  • Speaker #2

    Ouais. L'effet un peu doctolib, je prends et puis j'annule.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça.

  • Speaker #1

    Ou j'annule pas.

  • Speaker #2

    Ou j'annule pas. Je sais rien. Je sais rien. Je sais pas où ça en était, mais il y avait une histoire de taxe lapin à cause de ça. Mais ça aurait beaucoup de professionnels. Ouais. On parle. de ce problème de, je pense que c'est aussi une habitude, on commande, on fait ça et ça n'a pas de valeur. Là aussi, on dit à la personne, face à elle, on s'engage ou qu'on l'appelle, ou avant, on devait appeler la secrétaire. Je pense qu'il y a aussi ça, mais il y a aussi peut-être des valeurs.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est qu'on ne se rend pas compte, en fait, le travail que c'est, le travail de fourmi que c'est derrière de trouver des lieux, booker des gens, de gérer les agendas.

  • Speaker #1

    Comme toute la communication, parce que la communication, elle est énorme pour fédérer des personnes. Il faut communiquer sur Insta, sur LinkedIn, sur notre... Voilà, la communication est énorme, ça nous prend beaucoup de temps. Et quand on a un événement complet, on est très contentes, satisfaites du fait qu'on ait énormément bossé. Et quand on voit qu'il y a un tiers qui désiste comme ça... Ce n'est pas simple à gérer.

  • Speaker #0

    Oui, puis voilà, vraiment, tu disais les challenges un peu à surmonter, c'est gérer la frustration aussi. Il y a plein de personnes qui nous demandent actuellement, on ne peut pas avoir des listes d'attente, etc. J'aimerais tellement aller sur tel et tel événement. Non, désolé, ils sont complets. Et donc, du coup, si les gens ne libèrent pas leur place, il y a d'autres personnes qui sont frustrées de ne pas pouvoir venir. Et du coup, il y a tout ça. La gestion de la frustration, je pense que c'est vraiment quelque chose qu'on travaille au quotidien. Donc, on a la chance d'avoir des natures très positives avec l'air. Mais c'est vrai que quelquefois, ça nous mine parce qu'on se dit, mince, on s'auto-reboost après derrière. On se fait une petite danse, on se fait un petit truc pour bouger. Et puis,

  • Speaker #1

    il n'y a pas que nous, c'est-à-dire que nous, on peut être frustrés, mais les entrepreneurs sur l'île, elle est non seulement fixée comme une délicieuse, c'est beaucoup de frustrations pour beaucoup de monde.

  • Speaker #2

    Pour ceux qui nous écoutent, quand vous vous engagez, les engagements, je sais qu'on le dit beaucoup, mais c'est important. C'est une valeur respect. Et aussi, c'est qu'il y a des imprévus, il y a des choses, mais prévenez. Ça peut arriver, mais quand c'est une habitude et qu'il n'y a pas de valeur, c'est...

  • Speaker #1

    Voilà, si ils préviennent, on comprend. Il peut y avoir un problème familial ou autre, mais juste prévenez un peu à l'avance. Voilà, on va dire, s'il fallait en dire un, ce serait celui-là.

  • Speaker #2

    Et vous arrivez à bien travailler ensemble ? Parce qu'on dit souvent amitié et business. Alors... Comment ça matche ?

  • Speaker #1

    C'est tellement fluide que c'est trop parfait pour être vrai. C'est que j'ai Angélique, c'est comme un couple. Enfin, moi, je le vois, Angélique, je le vois comme un couple. Du coup, là, c'est sur la partie pro. Mais je passe presque plus de temps avec elle qu'avec mon mari. Ce qui est vrai, du coup. Mais c'est fluide. Je ne vois pas de... Il y a des hommes qui râlent un peu, des fois. C'est encore un homme,

  • Speaker #0

    mais ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    C'est encore au téléphone. Oui, parce que ça me m'arrive des fois de me doucher et d'appeler Angélique en live. Ah ouais ? Oui tellement qu'elle est présente pour moi. Et on est amis donc je me permets plein de choses avec elle. Je l'amène des fois aux toilettes. Bon voilà je me permets plein de choses que je ne ferais pas avec quelqu'un d'autre. Mais bon c'est une amie très proche du coup voilà moi je suis...

  • Speaker #2

    C'est un cliché des amis qui vont aux toilettes ensemble donc c'est vrai ça.

  • Speaker #1

    C'est vrai mais j'amène à mon portable. Je prends mon portable et je parle. Donc tout ça pour dire qu'avec Eurogic c'est fluide de fou. tellement et on ne s'en est pas compte à ce point là que ça pouvait être aussi complémentaire enfin on est vraiment complémentaire sur énormément de choses et comme on a quand même la même direction et la même énergie et le positif, en fait s'il y en a une qui ne va pas trop sur quelque chose, l'autre dit bah c'est pas grave on va trouver des solutions et on s'auto vous tire vers le haut et ça fait beaucoup de bien

  • Speaker #2

    Et vous avez parfois aussi, quand il y en a une qui est down, l'autre est plus up et vice versa.

  • Speaker #1

    Ça, ça peut arriver. Alors, je te le dis, c'est vrai qu'on est quand même très positif.

  • Speaker #0

    On est globalement up.

  • Speaker #1

    On est palement up toutes les deux.

  • Speaker #2

    C'est bien, oui.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que quand il y a une down, ça arrive. Et du coup, l'autre, il dit, attends, on va y arriver, on va trouver des solutions, etc. Après, on est quand même des natures à se remettre beaucoup en question, tant que les deux. On veut toujours améliorer, toujours se dire, comment faire pour faire mieux, etc. Mais en tout cas, au niveau relationnel, c'est juste génial. Moi, ça faisait quand même 12 ans que j'étais seule dans ma boîte et je me sentais trop seule dans la prise de décision. Autant je rencontrais des gens, mais tu vois, rien que de partager avec quelqu'un et d'avoir plus tout ça sur ses épaules, en fait, tu vois. Et du coup, ça permet de dire, elle est à côté, elle est là. C'est comme un couple, en fait, quand tu es dans le lit avec ton mari et tu dis, ça fait du bien d'avoir cette personne. Avec qui j'ai envie de parler le soir de ma journée ? Bon, si elle n'est pas là, ce n'est pas la même chose. C'est autre chose. Il y a d'autres avantages d'être célibataire, je ne dis pas. Mais moi, je la vois comme mon mari bis.

  • Speaker #0

    Mais moi, vraiment, je partage à 100%. C'est un bonheur au quotidien. Vraiment, après, Claire, c'est un vrai rayon de soleil. Et puis, je me nourris, je suis admirative. Après, je l'ai suivi dans... dans ses projets, dans ses changements de cap professionnels. Et j'ai toujours... Il y a toujours eu une certaine admiration sur la façon dont elle rebondissait, dont elle abordait les choses. Et clairement, oui, franchement, ça a été une évidence. Et quand on a commencé à travailler ensemble, et plus on travaillait ensemble, je me disais, mais c'est génial, c'est vraiment top. complémentarité et qui fait qu'aussi aujourd'hui, on sait aussi qu'on peut compter l'une sur l'autre. Si demain, elle est malade, elle sait que je vais gérer pour elle et vice-versa. Et ça, c'est hyper important aussi. C'est la base d'être associée. Mais clairement, et dans les coups durs, parce qu'on est amis et c'était important aussi. Donc voilà, on a... ... Le pacte d'association, c'était quelque chose d'important pour nous aussi. Enfin voilà, on a essayé de verrouiller les choses pour se dire, si jamais, parce qu'il faut toujours penser au pire dans la vie. Mais si jamais ça ne fonctionne pas, le but, ce n'est pas que notre amitié vole en éclats derrière. C'est trop précieux. Donc, c'est vraiment aussi de prendre soin de ça pour justement verrouiller l'après. Ou si jamais ça ne fonctionne pas.

  • Speaker #2

    L'amitié n'exclut pas les contrats et le cadre. Au contraire, ça met du cadre et c'est important, le cadre.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, ce que j'aime bien aussi, pour répondre au côté ami-associé, moi, ce que j'aime bien, et quand je lis, c'est qu'elle me connaît. tellement qu'en fait, quand je parle avec quelqu'un, elle devine ce que je pense, en fait. Donc, quand on va en rendez-vous client, elle sait des choses, on se regarde, on a compris. Quand quelqu'un dit quelque chose, on se regarde, on n'a rien à se dire. On se regarde, on a compris plein de choses. Et en fait, c'est génial parce qu'en fait, je n'ai pas à m'expliquer sur comment je fonctionne et tout. Elle sait déjà exactement comment je fonctionne. Moi, je sais exactement comment elle fonctionne. En plus, toutes les deux, on est issues des RH. Donc, en fait, on recrutait. avec des candidats, donc on a ce feeling avec les gens. Donc en fait, il suffit que moi je la regarde, je vois si elle est fatiguée, si elle en a marre, si elle veut qu'on passe à autre chose. Je n'ai même pas besoin de lui dire, je le vois. Et elle, pareil, donc ça fait gagner un temps de fou. Voilà, ça fait gagner un temps et on n'a pas besoin de se justifier. On est vraiment nous-mêmes ensemble. Ça, c'est clair qu'on n'a pas de filtre toutes les deux. Et en fait, c'est bien de ne pas avoir de filtre. Quand on a un doute sur quelque chose, on va se le dire, on ne va pas se cacher autre. Et ça, je pense que c'est la clé. On parle toujours de communication dans un couple. Si on ne communique pas ensemble, ça ne sert à rien. Nous, on a besoin de se voir par contre et de communiquer tout le temps sur l'avancée d'un mouvement.

  • Speaker #0

    Oui, et il y a une notion aussi de respect. C'est que clairement, on sait aussi se poser des limites en se disant non mais là, c'est stop. Ou là, ah non mais là, t'es avec tes enfants. Enfin voilà. Ça, c'est hyper important aussi de se mettre des limites et on arrive à se respecter. En tout cas, pour ma part, je sais que quand elle me dit non, clairement, c'est... Et on ne s'en veut pas. On est vraiment...

  • Speaker #2

    En tout cas, c'est un super exemple de communication réussie.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tu vois, moi, j'ai mon mari qui s'est associé avec trois personnes, dont une amie, et du coup, qui est une très bonne amie à moi aussi. Et en fait, j'avais ce modèle qui était magnifique parce qu'ils s'entendent hyper bien. Et j'avais pas mal de bons modèles et tu vois, ça me faisait rêver. J'ai dit, mon chéri, j'aimerais tellement m'associer aussi avec quelqu'un comme ça. Et aujourd'hui, je suis vraiment, vraiment contente qu'elle soit à côté. Voilà, vraiment, j'ai trouvé mon binôme et j'ai entendu un carme passer à pleurer à la fin de la vision.

  • Speaker #2

    On n'a pas encore la vidéo, mais ça envoie le décart. Mais du coup, justement, pour finir, je voulais savoir si on a parlé de vision, en vision de nos limites, comment on voyait en mouvement d'ici les prochaines années ? Ce que vous voulez créer ?

  • Speaker #0

    On me demande de plus en plus d'exporter le concept vers d'autres horizons, vers d'autres régions. Donc ça, c'est quelque chose qui nous anime aussi. Aujourd'hui, on a vraiment envie de consolider la girande et de continuer à développer. Mais c'est vrai qu'on a une vision à plus long terme sur le développement d'autres périmètres. Et ça nous anime beaucoup. On a aussi ces projets autour de... On est en train de construire vraiment très concrètement la partie offre-entreprise. Donc ça aussi, clairement, ça va être un gros sujet. Et l'objectif, on voulait vraiment essayer d'y aller pas à pas, sans faire de jeu de mots avec la marche. Mais voilà, vraiment d'y aller pas à pas et de vraiment... traiter un sujet après l'autre et de ne pas partir dans tous les sens. Parce qu'après, on a tendance aussi à fourmiller d'idées, à être très créative, à avoir 100 idées à la minute. Mais voilà, il va falloir qu'on fasse un sujet après l'autre. Et puis aujourd'hui, on va voir petit à petit comment ça évolue. Mais on n'a pas de doute sur le fait que ça fonctionne et on croit à fond en notre projet. Super, Claire.

  • Speaker #1

    Elle a tellement perdu que je ne me suis pas présentée. De toute façon,

  • Speaker #0

    vous avez de la télépathie. C'est ça en fait.

  • Speaker #1

    Je l'ai regardé,

  • Speaker #0

    j'ai la touille. En tout cas, moi, je suis très heureux d'avoir eu dans le podcast cette nouvelle saison de Dans le Flow. Et justement, je mettrai le lien dans les notes, que ce soit vos LinkedIn et aussi le lien pour ceux qui veulent que ça intéresse. Je crois qu'en ce moment, en plus, pour ceux qui écoutent rapidement en février, il y a en ce moment la possibilité d'accéder avec un truc spécial. On se peut le dire.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, le concept existe depuis plusieurs mois, enfin plusieurs années, maintenant c'est un an et demi. Mais du coup, avec Angélique, avec son arrivée, on a changé un peu le concept. Quand je dis changé, non, mais on a, comme tu l'as dit tout à l'heure, on pouvait créer des événements. Il y a eu plusieurs choses un peu qui sont différentes. Avant, on avait cinq marches. Aujourd'hui, on a 40 événements avec la possibilité de créer des événements, etc. Donc, en fait, on s'est dit, ouvrons ce concept pendant deux mois. gratuitement jusqu'au 28 février pour que les gens puissent venir tester, comprendre le concept, qu'on puisse aussi nous bien le communiquer. Et à partir du 1er mars, on passe en abonnement payant. Donc effectivement, en fonction de quand on va sortir ce podcast, les gens pourront tester gratuitement jusqu'au 28 février. Venir à notre Afterworld du 20 février qui explique bien en mouvement et tout ce qu'on va faire et tout ce qui est possible de faire. Et à partir du 1er mars, il y a deux abonnements. On a... un abonnement sans engagement sur le mois, où tu t'engages pas et tu reviens que un mois et c'est 55 euros hors taxe. Et ensuite, on a un abonnement sur l'année parce que pour Angélique et moi, c'est hyper important que les gens s'engagent sur l'année parce qu'en fait, c'est pas one shot, c'est comme quand on fait du sport. On va faire du sport, c'est pas une fois dans l'année. Là, c'est pareil en fait, le réseau, ça s'entretient et le prendre soin de soi aussi. Du coup, on a fait un tarif beaucoup plus important. Non, qu'est-ce que je dis ? Beaucoup plus avantageux. Il y a 35 euros hors taxes par mois, tous les mois pendant un an. Voilà,

  • Speaker #2

    ou comme un abonnement, un 200, un 200. Tu peux le prendre aussi en one shot. Tu peux prendre comme tu prends ta licence en septembre au foot ou au basket. Et là,

  • Speaker #0

    c'est pareil. Et faites partie comme ceux qui prennent des abonnements au sport et qui ne vont pas à la salle.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, c'est ça. Pour peter de l'expérience quand même.

  • Speaker #0

    Ok, en tout cas c'est super intéressant, s'il y en a qui veulent vous retrouver je mettrai tous les liens. Également, vu qu'on a abordé le sujet sous le grand angle, moi s'il y en a qui ont des questions, qui veulent qu'on approfondisse des thématiques, qui veulent en savoir plus peut-être pour un épisode d'ici la prochaine saison, n'hésitez pas. Comme ça on verra si on fait des nouveaux épisodes par la suite pour approfondir un sujet qui a été demandé. Est-ce que vous voulez un petit mot pour la fin ?

  • Speaker #2

    Juste pour finir sur les offres, toi qui es membre de la communauté et qui adhères au projet, on a mis également en place un système de parrainage pour que tu puisses recommander en mouvement à d'autres entrepreneurs pour qu'ils soient dans l'aventure en mouvement. Et du coup, ça te permet de gagner des sous et de recommander des personnes et de te motiver à recommander des personnes. Encore plus. plus que tu ne l'es déjà.

  • Speaker #0

    En façon transparente, j'avais en plus oublié ça avant de faire le podcast, mais allez-y, comme ça, j'aurai des mois gratuits.

  • Speaker #2

    Tu auras un code de parrainage que tu pourras donner allègrement.

  • Speaker #1

    Oui, effectivement, demain, on se donnera un code de parrainage que tu pourras mettre.

  • Speaker #0

    OK, je vous le mets.

  • Speaker #1

    Tu auras le même dans le lien et les gens qui viendront de ta part.

  • Speaker #0

    Écoutez, en plus, ça peut vous encourager, en tout cas, pour l'instant, en jurant, mais ça va se développer à venir. Let's go, et peut-être qu'on va se croiser aussi.

  • Speaker #1

    Exactement. Et du coup, je voulais rebondir pour te remercier. Parce que nous, on est très contentes de t'avoir dans la communauté depuis ma début. Tu es quelqu'un qui vient régulièrement, qui a six lieux, etc. Donc, on est ravis. On ne veut que des joies ne bissent dans notre communauté. On encourage aussi beaucoup les hommes à venir, les femmes, tout le monde. C'est mixte, je le dis quand même, parce qu'on a beaucoup de réseaux féminins. Donc, c'est mixte. N'hésitez pas à venir. Un grand, grand merci pour cette opportunité de pouvoir échanger sur un mouvement. plus en profondeur.

  • Speaker #0

    Au plaisir. Et puis moi, comme j'ai dit, je vais me parler de projets qui ont du sens, qui me parlent, qui parlent aussi à ceux qui nous écoutent. Donc, c'est dans les valeurs du podcast, de ce que je partage. Donc, c'est un plaisir.

  • Speaker #2

    Je suis complètement d'accord avec Claire. Tu fais partie des belles personnes qu'on est content de retrouver ce matin encore pour des marches parce qu'on passe un temps de qualité, je trouve, et c'est super.

  • Speaker #0

    Merci pour votre énergie parce qu'en plus, là, au moment d'enregistrer, il est un petit peu tard. Moi, j'ai eu... J'ai fait une marche ce matin avec Angélique et du coup, j'ai pu faire une sieste mais pas elle. Je vais pouvoir vous laisser, vous retrouver pour des nouvelles aventures. Merci à vous et je vous dis à très bientôt.

  • Speaker #2

    Merci, Joël.

  • Speaker #0

    Ciao,

  • Speaker #1

    ciao. A bientôt.

  • Speaker #3

    Donc voilà, nous arrivons au bout du podcast. J'espère que vous avez apprécié cet épisode. En tout cas, moi, j'ai beaucoup aimé partager ce moment avec Angélique et Claire. Et j'ai un petit truc pour vous, justement, on en a parlé juste après. Après l'enregistrement, on a pu mettre en place, et comme prévu, parce que je ne savais pas en plus qu'on allait enregistrer le petit code de parrainage. Donc si vous voulez rejoindre justement le mouvement en mouvement, vous avez les infos dans les notes du podcast avec le petit code. Et puis bien entendu, vous pouvez retrouver les infos sur le site, les réseaux. Donc j'ai tout mis dans le descriptif du podcast. Et bien entendu aussi, c'est une nouvelle saison. Et là, j'ai voulu faire un format justement un peu différent. Et il y a plein de nouveaux invités qui arrivent dans les prochains épisodes. Il y a aussi pas mal de profits différents, des beaux projets. Et moi, dans ce podcast, j'invite des personnes et des projets en qui je crois aussi, qui partagent mes valeurs et aussi qui apportent et contribuent à quelque chose que je trouve et j'estime. utiles, qui mettent du flow et qui apportent justement une dynamique de mouvement, d'expansion, parfois aussi parfois qui vont casser les codes et c'est pour ça que cette nouvelle saison arrive donc restez connectés sur le podcast n'oubliez pas de me laisser vos petites étoiles sur Spotify ou sur iTunes ça fait vraiment plaisir et ça contribue énormément à le partager à en parler, c'est très précieux et je vous retrouve très très vite avec des nouveaux invités, des nouveaux épisodes Et si vous voulez nous contacter, vous avez les liens des réseaux dans les notes du podcast. Et si vous souhaitez justement essayer de rejoindre la communauté en mouvement et tous les futurs événements, vous pouvez utiliser mon petit code de parrainage qu'ils m'ont proposé. Ça peut vous aider aussi à vous motiver pour ceux qui sont dans la région, même si ça a vocation aussi à se développer un peu partout. Allez, moi, je vous retrouve très bientôt et je vous dis à très vite.

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Description

Dans ce nouvel épisode de Dans le Flow, j’accueille Claire et Angélique, fondatrices du concept En Moov'ement.


🎙️ Elles partagent avec nous comment le mouvement peut transformer la vie des entrepreneurs en brisant la solitude, en favorisant les rencontres et en améliorant le bien-être physique et mental.


🌿 Dans cet épisode, nous abordons :
✅ L'importance du mouvement pour sortir de la sédentarité et éviter le burn-out.
✅ Comment En Moov'ement aide les entrepreneurs à se rencontrer et connecter autrement.
✅ Les activités, habitudes et routines pour gérer le stress et prévenir le burn-out.
✅ Des conseils pratiques pour intégrer plus de mouvement dans son quotidien afin d'améliorer la santé physique et mentale.



🎙️ Retrouvez les ressources et notes du podcast sur : https://dansleflow.com/


Rejoignez En Moov’ment ainsi que Claire & Angélique : 


Le site internet : https://www.enmoovement.com/

Vous pouvez utiliser mon code de parrainage "MOOV00053"


Instagram : @en_moovement (https://www.instagram.com/en_moovement/)

Linkedin : En Moov’ement (https://fr.linkedin.com/company/en-moovement)


Le Linkedin de Claire : https://www.linkedin.com/in/claire-hebrard/

Le Linkedin d’Angélique : https://www.linkedin.com/in/angelique-baldin-perletti/


⭐ Rejoignez gratuitement ma liste de contacts VIP (recevez des conseils exclusifs par email) : https://go.jyangting.com/newsletter?sl=podcast


Le blog et les réseaux : https://www.jyangting.com


Timecode de l'épisode :

0:00 : Isolement et Sédentarité : Le vrai enjeu ! 

02:25 : Déclic et Naissance du projet En Moov’ement

09:40 : L’impact du mouvement sur le bien-être des entrepreneurs

12:04 : Réinventer le Networking : Plus authentique et plus fluide 

18:39 : Prioriser son bien-être en tant qu’entrepreneur

23:25 : Pourquoi la marche est un sport sous-estimé ?

27:06 : Le vrai problème de la sédentarité aujourd’hui

29:06 : Comment transmettre le goût du mouvement aux enfants ?

33:34 : Se discipliner pour évacuer le stress et éviter l’épuisement

46:04 : L’enjeu de l’engagement et du respect

51:13 : Amitié et business : S’associer et travailler avec son amie

57:41 : Le futur du projet


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pour cette nouvelle saison du podcast Dans le Flow, je vous propose de vous mettre en mouvement. Parce que oui, le flow, c'est le mouvement. Et il se trouve que c'est le nom du concept qu'ont créé mes deux invités du jour. Bienvenue, ici Johan Janting, je suis très heureux de vous retrouver en cette première de la nouvelle saison Dans le Flow. Pas avec une, mais deux invités qui ont fondé En Mouvement. Vous allez comprendre justement ce qu'est En Mouvement, mais surtout à quel point ça apporte du bien-être pour les entrepreneurs. Parce que le plus grand problème aujourd'hui chez les entrepreneurs, c'est la solitude, c'est le fait d'être isolé, mais aussi et par conséquent, parfois la sédentarité. Et aujourd'hui, je sais qu'il est parfois difficile de trouver des personnes qui partagent nos valeurs, de réussir à justement se mettre en mouvement parce qu'on n'a pas le temps, parce qu'on est occupé, parce qu'on a beaucoup à gérer. Donc le but est justement de vous apporter des clés pour remettre votre bien-être au centre, mais aussi... comprendre ce concept, la philosophie, les valeurs qu'il y a autour. Et vous le savez, vous commencez à me connaître. Si je les ai invités, c'est parce qu'il y a beaucoup de pépites qu'elles vont partager avec vous dans cet échange. On va parler non seulement du projet, on va vous l'expliquer, le concept, le projet, la vision, comment c'est né, mais aussi comment améliorer votre bien-être. Que ce soit Claire ou Angélique, elles vont partager avec vous, justement, leurs pratiques, ce qu'elles ont mis en place pour justement garder l'équilibre au niveau de la famille, de l'entrepreneuriat, des projets, de son bien-être aussi en termes d'organisation. Mais vous allez aussi voir les bienfaits de certaines pratiques que vous pouvez mettre en place simplement aussi pour ne plus rester uniquement derrière l'écran et enfin réussir à vous connecter avec d'autres personnes tout en apprenant, tout en vous développant et tout en améliorant votre bien-être. Donc, profitez de cet échange. Il y a plein, plein, plein de pépites. Donc, je vous laisse écouter. Et bien entendu, n'hésitez pas à... nous rejoindre, nous contacter. Et puis, si vraiment ça vous plaît, n'oubliez pas de partager le podcast. Il n'est pas sponsorisé. Et en tout cas, c'est justement grâce à vous, grâce aux auditeurs que je le fais connaître. Donc vraiment, laissez-moi des petites étoiles, des reviews, que ce soit sur Spotify, iTunes, Apple Podcasts ou là où vous écoutez. Mais surtout, partagez-le, parlez-en. Ça contribue, ça fait plaisir et surtout, c'est très précieux. Bon allez, j'arrête de parler et je vais laisser la parole à mes invités. Et je vous laisse découvrir toutes ces belles pépites. Salut Claire, salut Angélique, comment vous allez ?

  • Speaker #1

    Salut Johan, ça va super.

  • Speaker #2

    Salut Johan, nickel.

  • Speaker #0

    Je suis très heureux de vous retrouver dans le podcast, dans le flow, parce que justement, on va se mettre dans le flow par le mouvement. Donc pour commencer, j'aimerais savoir comment est venue l'idée d'un mouvement ? Comment est né le projet ?

  • Speaker #2

    Alors l'idée est née en marchant, très originale. En fait, pour expliquer un peu plus en détail, moi, je suis claire, j'avais une société pendant 10 ans où je réalisais des spots publicitaires pour les entreprises. Et en fait, j'étais quelqu'un qui ne s'écoutait pas, qui travaillait énormément, qui était à la merci un peu de ses clients. Et voilà, je ne me priorisais pas du tout. À l'époque, j'étais maman et autant dire que j'étais sous l'eau, comme je disais tout le temps à l'époque. Maintenant, une phrase que je n'aime plus dire. Mais en tout cas, c'était vraiment ce que j'ai vécu. Et en fait, à un moment donné, au bout de quelques années, mon corps a parlé. Et j'ai eu un vrai souci à l'épaule, à tel point que je ne pouvais plus lever le bras. Donc, quand on a 36 ans et qu'on ne peut plus lever le bras, c'est un peu compliqué. Et en fait, c'est en parlant avec des collègues avec qui je travaillais que je ne pouvais plus aller dans la durée. Voilà, on a décidé de... Moi, j'ai pris conscience que ça allait être compliqué pour moi sur du long terme. Et donc j'ai décidé de vendre ma société à ces... C'était des freelances avec qui je travaillais, des prestataires. Et donc c'était hyper hyper dur pour moi de quitter mon bébé. Ça faisait dix ans que je travaillais dans ma boîte. J'étais passionnée, je pensais savoir rien faire d'autre. Et donc je suis allée me ressourcer en montagne. Voilà, avec ma meilleure amie, on est partie. Et du coup c'est en marchant où je lui ai dit mais qu'est-ce que ça me fait du bien de marcher, ça me fait du bien... autant physiquement que mentalement. Et je me suis dit, mais c'est ça que je veux faire. J'ai eu comme une illumination. J'ai envie de marcher et faire marcher des entrepreneurs qui, comme moi, n'avaient pas le temps de prendre soin de soi.

  • Speaker #0

    D'accord. Et du coup, l'idée que tu as eue, je trouve ça vraiment original, parce que c'est vrai que souvent dans les networking, dans les liens avec les entrepreneurs, on est souvent dans des salles fermées à discuter autour de brunch, autour de café et tout. C'est bien, mais c'est vrai que... l'énergie n'est pas la même. Et quand ce concept est né, moi, ce qui m'intéresse, c'est à quel moment tu te dis « Bon, c'est une bonne idée, c'est cool. » Et qu'est-ce qui fait que tu te mets justement en mouvement et que tu démarres le projet ? Comment il est né dans la pratique ? Comment tu as débuté dedans ?

  • Speaker #2

    Alors très rapidement, puisque je suis quelqu'un qui est une fonceuse, donc très rapidement. Donc ça, c'était fin août, début septembre. En fait, je suis rentrée et j'ai dit à mon mari, écoute, voilà, j'ai l'idée de la boîte que je vais lancer. On a fait un test au bout de 15 jours. C'était un test où j'ai fait marcher des entrepreneuses, parce qu'à l'époque, j'étais dans un réseau d'entrepreneuses un peu privé. Et donc, c'était un vrai test. On a essayé avec des chiens, par exemple. On a essayé avec plein de monde. Et en fait, ça a eu un engouement terrible. J'ai halluciné, en fait, sur tout. tous ces gens qui ont trouvé l'idée géniale. Et dix jours après, en fait, j'ai les mis sur Instagram. Je dis dix jours parce que c'était quand même rapide pour trouver le nom, la charte graphique, etc. Et en fait, comme avant, j'étais issue du monde de la vidéo, j'ai fait une vidéo que j'ai sponsorisée sur Instagram et ça a décollé comme ça. Et au bout de quinze jours, j'avais déjà les marges complètes. Et on était en octobre 2023.

  • Speaker #0

    Wow. Et du coup, aujourd'hui, en mouvement, Concrètement, c'est quoi et c'est pour qui ?

  • Speaker #1

    Alors du coup, me voilà, je suis arrivée quelques mois après le début de l'aventure. Après une rupture conventionnelle dans ma société, j'avais un projet de création d'entreprise. La dame à côté de moi me poussait depuis dix ans, parce qu'avec Claire, on est amies depuis quinze ans. Et depuis dix ans, elle me disait, mais Angèle, monte ta boîte, t'as vraiment le profil de l'entrepreneur, donc vraiment, vas-y. Donc, elle m'a poussée à faire ça. Elle ne savait pas encore que l'aventure serait commune. Et donc, en fait, du coup, j'ai fait une rupture conventionnelle. Et par la suite, je me suis investie dans l'aventure de Claire pour l'accompagner en parallèle de mon projet de création d'entreprise. Et en fait, ça a été une vraie thérapie pour moi. Moi, j'étais dans le salariat depuis des années. Et en tant que manager... Je prenais moins soin de moi, j'avais moins le temps de faire du sport et puis j'adore marcher, j'adore bouger. Et clairement, là, du coup, en plus, en parallèle de ma création d'entreprise, j'étais entourée d'entrepreneurs qui me donnaient des conseils, des choses à faire, pas faire pour la création de mon entreprise. Et donc, voilà, ça a été top. Et puis, on a appris à travailler ensemble parce qu'avec Claire, on était amis, mais on n'avait jamais bossé ensemble. Et donc, ça a été une vraie révélation. Et plus l'échéance arrivait de me lancer, plus on se disait, mais c'est bête, en fait, on adore travailler ensemble. Donc, allons plus loin dans l'aventure. Et on s'est associés et on a créé notre boîte en mouvement avec la volonté de continuer à accompagner les entrepreneurs, mais aussi de tourner notre activité vers l'entreprise. pour aussi activer les collaborateurs en entreprise et les faire sortir du cadre de travail. Parce que c'était déjà des choses que je faisais moi en tant que manager. Franchement, je trouvais que le one-to-one dans la salle de réunion, l'entretien individuel derrière un bureau et la redescente des objectifs dans une salle de réunion, ce n'était pas super super. Donc voilà, on a eu l'idée aussi de développer ça à destination des entreprises. pour aller marcher, se mettre en mouvement, sortir des écrans, sortir de la sédentarité. Parce que salariés ou entrepreneurs, aujourd'hui, on est de plus en plus sédentaires et de plus en plus à l'intérieur. Et en fait, vraiment, on a une vraie volonté commune de mettre tout le monde dehors, d'aller respirer et de prendre un peu plus de temps aussi pour nous. Et puis de travailler différemment, parce que c'est pas parce qu'on est dehors aujourd'hui. On te parlera un peu plus de notre quotidien, mais on l'applique vraiment. Nos rendez-vous, on les fait dehors. Nos échanges, quand on brainstorm, quand on travaille, on le fait vraiment en mouvement.

  • Speaker #2

    Et après, si je peux rajouter quelque chose par rapport à ce que dit Angélique, pour la partie entrepreneur, en fait, la différence qu'on peut avoir, c'est qu'on a une grande communauté d'entrepreneurs. Et là où ils ont un intérêt de venir chez nous, c'est que non seulement ils prennent soin d'eux à travers des marches et sortir leur quotidien, Mais également, ils font du business. C'est quand même le nerf de la guerre. Et surtout, on les sort de leur cadre de travail, ce qui est hyper important parce qu'on a souvent des freelancers, des personnes qui sont beaucoup en télétravail, en visio. Et donc, ça leur fait un bien fou parce qu'on a besoin, enfin, notre corps a besoin de marcher. En fait, aujourd'hui, on est beaucoup trop sédentaires. Il y a aussi les entrepreneurs, il y a quand même un burn-out sur cinq. Un entrepreneur sur cinq qui fait un burn-out, c'est quand même énorme. Et nous, depuis l'aventure, on a vu des personnes faire des burn-outs.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de personnes qui ont parlé.

  • Speaker #2

    Beaucoup qui ont fait des bandades, beaucoup qui en sont en cours. On voit rapidement les signes de personnes qui sont en épuisement mental, physique. Et c'est quand même, même si nous aussi, on est quand même une jeune entreprise. Et qu'on sait qu'on a un milliard de choses à faire. Il y a des moments où on s'arrête en fait. On dit non, stop, on prend soin de nous pour aller plus vite. Parce qu'en fait, ça ne sert à rien de se cramer et aller trop vite pour qu'après on ne puisse pas travailler. Moi, j'en suis la preuve. J'ai dû arrêter ma société parce que je travaillais trop et que je me suis fait mal à mon corps et j'ai eu mal à l'épaule. Donc, j'ai dû m'arrêter. C'était vachement frustrant. Aujourd'hui, j'en suis très contente de ce cheminement. Mais voilà, c'est quand même hyper important. Et les entrepreneurs, aujourd'hui, ils peuvent aussi, dans notre communauté, participer à environ entre 20 et 40 événements par mois, ce qui est énorme. Donc, on a des marches en nature, des after-work, des cafés, des déjeuners, des escape games, des fois, on va même faire des sorties de danse. Et ce qui est bien, c'est que les entrepreneurs peuvent aussi créer leurs propres événements. Donc, on s'est rendu compte qu'en fait, les entrepreneurs, ils n'avaient pas le temps. Ça, on le sait. Et donc du coup, s'ils habitent au Bousca, ils me disent « Ah bah tiens, la marche est trop loin, elle est à l'autre bout de la Gironde. » Bah éco, tu peux créer ta propre marche au Bousca ou ton propre déjeuner pour tisser du lien et ne plus être seul. Et donc on a cette possibilité de créer soi-même son propre événement au sein de notre communauté et ça plaît beaucoup.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Vraiment, c'est ce côté liberté, liberté de créer son expérience, sa propre expérience que tu as envie de faire. que des after work, que des marches, ou que des activités, que des ateliers. En fait, à toi de décider où tu vas le faire, parce que tu peux être aussi un entrepreneur qui a des chantiers, qui a des choses un peu partout dans la gironne. Donc partout où tu vas aller, tu vas pouvoir te connecter avec d'autres entrepreneurs. Ou alors, rester autour de chez toi, te connecter avec des gens autour de chez toi, et aux heures qui t'arrangent. Parce qu'on n'est pas toujours dispo. Quand un événement est créé de 10h à midi, je ne suis pas forcément dispo. J'ai des rendez-vous, des réunions. Du coup, je le crée librement au moment qui m'arrange. Et après, je participe à d'autres événements. Donc, il y a vraiment le côté expérience qui est important. Et que chacun puisse créer sa propre façon de voir les choses parmi la communauté.

  • Speaker #0

    Oui, parce que justement, en mouvement, au tout début, c'était vraiment la marche, c'était axé dessus. Et après, vous avez ouvert avec des ateliers, avec différents concepts. Et aujourd'hui, c'est carrément des événements et rassembler des personnes autour du mouvement, dont le nom est déjà bien choisi. Et du fait de pouvoir se retrouver, mais toujours dans une dynamique qui est un peu, comme on pourrait dire, think outside the box, sortir de la boîte, de l'écran, ou derrière, dans son cadre habituel et aller pouvoir se rencontrer et connecter ailleurs.

  • Speaker #1

    Oui, et puis on a aussi beaucoup de solopreneurs qui au final sont seuls et qui ont plus du coup cette dynamique d'équipe, de collègues. Et là en fait, on trouve un vrai effet de groupe qui est sympa. J'ai participé à un atelier lundi matin, tout le monde était hyper content de se retrouver, de raconter son week-end. Et puis souvent, même toi Claire, tu disais « Ah ouais, maintenant je suis seule, je ne fais pas un repas de Noël avec mon entreprise » . Là, clairement, on a fait un after-work de Noël, tous entre entrepreneurs avec des bonnets sur la tête et c'était sympa. Et du coup, ça recrée un peu cette dynamique et ça permet vraiment aussi, quand on blogue sur un sujet, on trouve des solutions ensemble, on brainstorm. Peut-être que ça t'est déjà arrivé avant, donc comment tu l'as surmonté ? De débloquer aussi des situations et de fluidifier sa façon de faire en tant qu'entrepreneur. Je pense que c'est un vrai...

  • Speaker #2

    Exactement, en fait, on prend beaucoup de hauteur quand on vient, parce que déjà la marche fait qu'on est créatif, beaucoup plus créatif, donc on peut aussi prendre de la hauteur vis-à-vis de son entreprise, avec les échanges qu'on a. On a également des ateliers professionnels. Donc ça, c'est aussi prisé et ça plaît énormément. Donc je vous donne des exemples. Ça peut être comment booster Instagram. Ça peut être, je ne sais pas moi, comment créer une Indie exactement. Comment créer des jolies photos. Comment allier, je ne sais pas, la vie pro et le perso. On a énormément de thématiques. Il y a beaucoup de gens qui s'investissent aussi dans le mouvement, qui ont envie de donner de leur savoir-faire. Et donc ça, c'est génial. Moi, j'adore. On a même des activités bien-être, il faut quand même le dire, parce qu'aujourd'hui, ce n'est pas souvent que dans des réseaux, on puisse faire du yoga tous ensemble, on peut faire de la sophrologie, on a de la marche méditative. La dernière fois où on avait fait quelque chose qu'on n'a jamais vu avec Angélique,

  • Speaker #1

    c'est trouver ton animal toit.

  • Speaker #2

    Trouver son animal totem,

  • Speaker #1

    c'est vrai que tu es allée en chamanique.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est une expérience qu'on n'aurait pas pu vivre sans mouvement. Et il y a des personnes qui disent, tiens, je teste des choses, un programme que je n'ai jamais testé. Et donc, ça, ça plaît aussi beaucoup. Donc, en dehors de la marche, il y a quand même encore plein d'autres effets positifs dans notre communauté.

  • Speaker #1

    Oui, et puis un effet hyper positif aussi, c'est allier aussi une meilleure connaissance des personnes qui font partie de notre communauté, que du coup, on va pouvoir adresser en conscience. Quand on assiste à un atelier, la personne donne de son temps et parle de son expertise. Mais du coup, ça nous aide à nous personnellement, mais ça peut aussi nous aider à mieux la recommander. et à la recommander en conscience. Et puis surtout, moi je vois cet intérêt-là, c'est que clairement, à l'issue de l'atelier, la personne qui a fait l'atelier, elle fait son closing, et derrière, elle trouve des clients, elle a des recommandations, et du coup ça permet aussi de faire du business différemment, et voilà, sans avoir à prospecter, autour de la table, il n'y a que des gens qui sont intéressés et sensibles au sujet, donc c'est le moment de les appâter et de les closer. Donc voilà, cet intérêt-là aussi, on est un vrai vecteur de business.

  • Speaker #2

    Et il y a également aussi autre chose, on a des personnes qui viennent tester des ateliers aussi, des entrepreneurs qui disent, tiens, moi je suis très bonne photographe, je pense à Maïvan notamment, qui est photographe et qui du coup a créé un atelier sur la photo pour transmettre son savoir-faire et puis pour voir si ça a un intérêt pour après pouvoir le proposer en dehors d'un mouvement, en prestations payantes. Et donc ça a été un vrai test pour elle. Elle a eu des échanges hyper sympas. Les gens leur ont dit, enfin, elle a dit, ouais, je suis en mode test, je fais cet atelier, donnez-moi des tips. Et du coup, ça permet aussi de s'améliorer, de tester, de s'améliorer.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, vous mettez même des membres de la communauté en mouvement dans leur business pour pouvoir tester des concepts, des idées. Même aussi, quand on fait les ateliers sur le pitch ou sur la prospection, on va pouvoir travailler son pitch, voir si les gens retiennent. D'ailleurs, ce matin, il y a eu une blague de faire l'idée peut-être d'essayer des personnes de... présenter les autres pour voir ce qu'ils ont retenu. Donc c'est ça aussi, c'est qu'il y a une belle dynamique au-delà juste de faire du réseau, parfois c'est juste de l'essence de cartes ou de l'intérêt. Là, les choses se font de façon assez fluide, il y a une forme de flou justement qui se crée dans les connexions. Et justement, on a parlé du bien-être d'un entrepreneur, et vous, comment vous gérez justement cet aspect dans votre vie ? C'est-à-dire, est-ce que vous avez déjà peut-être des activités, des pratiques qui vous en temps... entrepreneur vous aide à justement ne pas rester bas, au-delà de ce qu'on a vu sédentaire, de rester dans le stress, tout ce que ça implique en termes de fatigue.

  • Speaker #1

    Oui, alors moi je suis coach de basket pour ma fille de 8 ans, donc en fait du coup je l'accompagne avec son équipe à performer ou pas d'ailleurs, à s'amuser aussi sur le terrain. J'ai fait longtemps du basket et je suis ravie de pouvoir partager cette expérience avec elle. Il se trouve qu'on aime bien, on a un petit rituel avec mes enfants, c'est le dimanche matin. Il y en a un qui part en vélo, l'autre en trottinette. Moi je suis en train de courir et on va au terrain de basket pour jouer tous les trois ensemble. Mon fils fait du rugby mais comme il a une maman basketeuse, forcément il s'est mis au basket aussi. Donc ça, c'est vraiment un moment à tous les trois qui est vraiment agréable. Et puis du coup, c'est vrai que nous, la partie bien-être, on essaie vraiment chaque lundi matin, quand on échange avec Claire, de se mettre vraiment dans notre quotidien professionnel aussi et de se dire, tous les jours, il faut qu'on ait des moments où on puisse aller marcher ou faire du sport. Enfin voilà, vraiment. Et se dire aussi, au niveau des solutions de mobilité, là, j'ai tel rendez-vous à tel endroit, est-ce que je vais peut-être privilégier le vélo, y aller en marchant, prendre les transports en commun ? Voilà, en fait, essayer aussi. On a cet aspect RSE qui est très important pour nous, et sociétal, et d'ailleurs, on le promeut au sein de notre communauté. Dans nos événements, on a toujours pensé au covoiturage, pensé, voilà. On ne leur dit pas de penser à venir plutôt en vélo ou en marchant, mais c'est induit. On essaie vraiment de mettre le mouvement tout le temps au cœur de nos activités.

  • Speaker #2

    Et ce que dit Angélique, c'est vrai, sur le côté, toutes les semaines, on essaye de voir comment on peut être en mouvement tous les jours. Personnellement, je fais beaucoup de sport, donc déjà mon sport, c'est ma priorité. Et Angélique le sait, c'est mis à un ou deux mois à l'avance et je n'y dira jamais. Voilà, c'est ma priorité et je trouve que c'est hyper important. Je trouve que je ne faisais pas avant. C'est-à-dire qu'avant, je faisais facilement sauter mon sport ou autre parce que j'avais mon client qui me demandait quelque chose. Aujourd'hui, c'est... Oui,

  • Speaker #0

    dans l'agenda, il y a le sport. Il y a le sport. On voit le reste.

  • Speaker #2

    Exactement. Il y a le sport parce que ça me fait un bien de fou, que ça me décharge, ça m'enlève tout mon stress. Des fois, au bout de deux jours, je me dis que je n'ai pas fait de sport, je le sens en moi. Et à partir du moment où je fais du sport, c'est quand même du crossfit, donc ça libère et ça fait plein de choses. Il y a ça, il y a effectivement le vélo, il y a le fait que tous les jours, on fait du sport. Tous les jours, on fait quelque chose. Et si ce n'est pas du sport crossfit ou yoga ou autre, c'est de la marche. Donc voilà, avec Angélique, on s'est mis en place des rituels avec de la cohérence cardiaque. Ça ne reste que 3-4 minutes par jour, mais c'est déjà pas mal. On a acheté un petit... C'est quelqu'un qui nous a parlé, un hypnothé... hypnothérapeute, pardon, qui nous a mis ça sur notre bureau. En fait, ça nous permet d'y penser. C'est un petit boîtier, en fait, qui permet de faire de la cohérence cardiaque. Donc, on fait ça. On a aussi également... Enfin, moi, je sais que je mets beaucoup la sophrologie parce que, ben, moi, j'ai tendance à aller très vite, à être tout le temps dans le dynamisme. Donc, la sophrologie me fait beaucoup de bien. Donc, j'avais fait pas mal de cours là-dessus. Donc, je respire tous les jours. Ça va parler. Avec le ventre. Et donc en fait, respirer, ça change énormément. Moi, je vois quand, pareil avec mes enfants, au lieu de m'énerver, maintenant je respire, ils font « Oh là là, ça y est, elle respire encore. » Ben oui, il vaut mieux ça qu'une maman qui crie. Et en fait, la respiration me fait énormément de bien dans le côté bien-être. Après, voilà, il y a aussi le fait de faire un peu de yoga. Ça, c'est hyper important. Et aussi, dans le mouvement, on fait des activités bien-être. Comme on a dit tout à l'heure sur les ateliers Thothème ou autres, en fait, on travaille en prenant soin de nous aussi. Donc, on profite des ateliers également qui sont mis à disposition dans la communauté. Et après, il y a autre chose aussi qui nous vaut bien l'être. Il y a aussi le fait d'arrêter. En fait, on s'est mis des règles avec Angélique. C'est qu'à partir de 19h, on ne s'appelle plus, on n'aura plus les réseaux, on n'est plus disponible. Voilà, on est avec notre famille et en fait, on lâche notre téléphone. Et là, on est en train de réfléchir à avoir deux téléphones, un perso, un pro, pour que vraiment, au niveau de notre santé mentale, en fait, quand on est en vacances, on est vraiment en vacances. Comme on est deux. on peut le faire. Donc voilà, on a plein de petits tips.

  • Speaker #0

    Je viens de montrer les deux téléphones parce que j'ai fait ça.

  • Speaker #2

    Oui, on pense que c'est hyper important au niveau de la santé mentale parce que du coup, on a beaucoup de messages le week-end.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #2

    Et en fait, les gens ne font plus la différence. On a des textos le dimanche. Du coup, voilà, on s'est dit comment faire pour que ça aille mieux. Et on est toujours en recherche d'être toujours mieux, toujours, parce qu'on est vite absorbés quand même par le travail. On est passionnés toutes les deux. On est à fond. Ça, on ne peut pas l'enlever. C'est notre personnalité, être chez deux. Et donc, c'est bien des fois de se dire, OK, je lâche, je respire et je vais marcher ou faire d'autres choses.

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'est vrai qu'il y a un vrai challenge. C'est que, surtout quand on est entrepreneur, la difficulté, ce n'est pas de se mettre au travail, c'est de mettre des limites et des garde-fous quand on travaille trop. Et donc, vos conseils, oui, c'est précieux.

  • Speaker #2

    Oui, c'est précieux. Et puis, par exemple, quand on dit qu'il faut savoir s'arrêter quand on conduit au bout de deux heures. C'est pareil quand on est assis au bout de deux heures, c'est quand même cool de se lever, de faire quelques pas, de faire de la danse intuitive.

  • Speaker #1

    On a une danse intuitive tout le temps.

  • Speaker #2

    On a une chorégraphie toutes les deux, on commence à... On se met de la musique de nuit.

  • Speaker #1

    La danse de la joie.

  • Speaker #2

    Voilà, la danse de la joie, c'est quoi ? Trois, quatre minutes, quelques secondes, mais ça permet de lâcher prise et que le stress ne monte pas trop, parce que ça peut monter vite. À l'époque, on est quand même des hommes de Cro-Magnon, on n'a pas changé. À l'époque, quand il chassait, et qu'il y avait un gros ours qui venait vers eux, ils avaient un coup de stress énorme, et ensuite ils couraient et ils déchargeaient, et ils n'avaient plus de stress. Nous, aujourd'hui, on peut avoir un client qui t'envoie un mail horrible, tu vis le stress en toi, mais tu ne le décharges pas, tu restes assis. Si tu reçois un autre message pas top, du coup, ça te fait après un stress chronique et difficile à sortir. Et le fait juste de marcher, de respirer, de faire tout ce qu'on t'a dit tout à l'heure, ça fait du bien, beaucoup de bien. Et quand on ne le fait pas, on le ressent et on n'est pas bien.

  • Speaker #0

    Et j'aimerais savoir qu'est-ce que vous direz, parce que c'est vraiment une anecdote qui est ultra récente, ça fait quoi, deux jours ? Je suis rentré vraiment en mode clash contre un coach sportif qui, je pense que c'était le jeu des réseaux parce qu'il provoquait beaucoup. Il disait la marche ce n'est pas un vrai sport, les vrais sports c'est intensif, c'est ceci, c'est cela. Et du coup, voilà, j'étais pas d'accord, donc je suis rentré dans le débat des réseaux sociaux. J'aimerais savoir qu'est-ce que vous diriez à ça ?

  • Speaker #2

    Alors moi, je vais lui dire, ce coach sportif, viens faire le GR, rincle le GR à Bordeaux, 160 kilomètres, et nous, on le fait en 8-9 heures par jour. Il fait ça pendant 6 jours et ensuite, on en reparle. C'est la seule chose que je dirais.

  • Speaker #0

    Je me rappelle quand j'étais là.

  • Speaker #2

    Je ne parle même pas de montée, de descente. Je parle vraiment juste le Bordeaux. Après, quand on parle en randonnée, et qu'on part 3-4 jours en randonnée, où on ne fait que marcher pendant 8 heures, si ça, ce n'est pas un sport...

  • Speaker #1

    Je pense que ce monsieur, il gagnerait à faire le chemin de Saint-Jacques-de-Copostel. Et je pense qu'il y a beaucoup de gens qui diraient.

  • Speaker #2

    Surtout que quand même, c'est un sport olympique. Donc, c'est quand même lié au JO. Ça le veut déjà tout sûr. C'est reconnu comme sport. Quand on dit que c'est un loisir, non, c'est reconnu comme un sport. Donc, voilà, on a plein d'arguments. Mais voilà les premiers arguments qu'on donnerait.

  • Speaker #0

    J'ai déjà, moi, quand j'étais petit, je me rappelle, j'allais beaucoup marcher avec mes grands-parents. en Martinique et je me rappelle c'était surtout des anciens parce que moi j'étais vraiment petit, j'avais moins de 10 ans et j'étais avec des personnes qui avaient entre 70-80 ans et qui marchaient et j'avais parfois du mal à les suivre parce qu'en fait il y avait un rythme de marche, j'étais habitué à marcher depuis des décennies et aussi en Guyane je me suis retrouvé avec des vrais marcheurs, j'étais ado en super forme physique j'avais du mal à les suivre donc c'est vrai qu'il y a marche et marche mais la marche oui à un certain niveau c'est une réelle intensité et c'est une vraie endurance

  • Speaker #2

    Il y a la marche et la balade. C'est ça. Des fois, tu te balades en shopping. Bon, mais ce n'est pas vraiment une marche. C'est du shopping. Mais il y a la vraie marche. Il y a la marche d'Ordi, il y a la marche en montagne. Enfin, tu as énormément de marches en dos. Mais tu as raison. Des fois, c'est très dur. Moi, je le vois. Je peux me permettre de dire une chose. C'est vrai que la marche entre entrepreneurs, elle est quand même assez lente, moi, je trouve. Parce que les gens ne sont plus trop habitués à marcher. Là, d'un fois, on avait pour un client, entreprise, on a fait une journée. de séminaire, donc ils nous ont proposé de faire 4 heures de marche, avec plein de pauses, je précise. Les gens avaient 40 ans, ils étaient épuisés. 4 heures de marche. Et alors oui, effectivement, ils étaient essoufflés, épuisés à la fin, ils se sont dit, waouh, quelle journée ! Mais c'est parce qu'ils ne se sont plus du tout habitués à marcher, en fait. Juste 4 heures, c'était pas grand-chose, mais au final, ouais.

  • Speaker #1

    Mais je rebondis sur ce que tu disais tout à l'heure, on se fait régulièrement doubler par des groupes de personnes âgées qui marchent. Complète et qui vont beaucoup plus vite que nos groupes. Après, on parle, on fait d'autres choses.

  • Speaker #0

    Mais ça, je connais bien. Oui, des parents, grands-parents qui marchent beaucoup et parfois, j'ai un peu du mal à suivre alors que je fais beaucoup de sport parce que ce n'est pas le même exercice. Mais c'est un vrai sujet et c'est vrai qu'aujourd'hui, il y a un gros problème au niveau de la sédentarité, au niveau du fait d'être derrière un écran, les postures, les kinés, les coachs sportifs compétents. On parle beaucoup, les personnes disent oui, c'est le gros problème de notre époque.

  • Speaker #2

    Tu sais que pour rebondir sur ce que tu dis, en moyenne, une personne active reste 8 heures assise par jour.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #2

    C'est énorme.

  • Speaker #0

    C'est énorme,

  • Speaker #2

    oui. C'est énorme. Et en fait, le corps est fait pour marcher, pas pour être assis. Oui. À la base, donc rester assis un peu, oui, mais pas 8 heures. 8-9 heures, en fait, ça va faire quoi ? Là, j'ai vu la dernière fois sur Instagram, ça m'a un peu flippée. J'ai vu la personne qui aura en 2000... 30 ou 2040. En 2040, en fait, ils ont montré une travailleuse active en 2040. T'aurais vu sa tête ? Déjà, tu sais, elle est habituée à regarder les réseaux sociaux. Ils ont déjà une énorme bosse U. Et donc, ça entraîne énormément de maux, plein de problèmes en fait. On pourrait sortir plein de maladies. On n'est pas là pour ça, mais c'est vrai que c'est... Non, mais c'est...

  • Speaker #0

    On va bien comme dans Wall-E.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Ah non, enfin...

  • Speaker #2

    Non, mais c'est vrai, ça amène énormément de mots, en fait. Le fait d'être assis, d'être sédentaire, etc., c'est le mal du siècle. Ça va être le mal du siècle. Donc, voilà, nous, on est vraiment à dire aux gens, restez en mouvement, essayez de vous bouger un minimum, parce que c'est... Même, on voit les ados, ils sont tout le temps sur... Enfin, nous, moi, j'ai deux ados, ils sont beaucoup sur leur ordi, leur téléphone, etc. Quand je leur dis, venez marcher le week-end, mais c'est une plaie pour eux, alors que moi, c'était ma vie. J'ai passé ma vie dans la forêt. J'ai passé ma vie sur mon vélo et j'étais tout le temps en mouvement. C'est pour ça peut-être que j'aime trop ce mouvement. Mais aujourd'hui, les ados, c'est compliqué de les sortir de leur écran. C'est terrible, mais je me dis, qu'est-ce qui va se passer plus tard pour eux à force d'être assis et d'être tout le temps sur un écran ?

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'on a ouvert aussi, on fait un événement pendant les vacances scolaires. On a convié les entrepreneurs à venir avec leurs enfants.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais demander, oui. Que vous qui avez des enfants, comment vous voyez les choses par rapport aussi à cette transmission ? Parce que c'est vrai que moi, je ne me rends pas compte que je n'ai pas encore d'enfants. Mais je vois autour de moi, il y a beaucoup qui disent que la nouvelle génération... Enfin, moi, j'ai toujours vu quand tu es enfant, l'envie de faire du sport, de bouger, c'était normal. Mais aujourd'hui, j'ai l'impression que ce n'est pas si naturel que ça. Et qu'en fait, à part ceux qui ont peut-être des parents qui bougent, sportifs ou autres... Moi j'ai une famille de sportifs donc je peux pas rester en place, mais d'avoir ce truc de transmettre aussi, c'est pas juste faire du sport pour du sport mais c'est aussi prendre le goût de bouger, du mouvement, d'aimer ça en fait. Moi, je pense que ça s'inculque des petits. Moi, clairement, rester devant les écrans, quelquefois, ça fait du bien parce qu'on a des semaines de folie. Regarder un petit film en famille, c'est sympa, mais clairement, la vie, elle est dehors. Donc là, je te parlais de cet événement qu'on a créé pendant les vacances scolaires. Clairement, on va aller entre entrepreneurs, avec nos enfants, dans la forêt. Et on va faire des cabanes, on va marcher ensemble et se connecter différemment et avec eux parce qu'eux aussi, ils ont envie d'être avec nous. Et voilà, c'est un moment de partage aussi. Mais c'est hyper important de leur inculquer ça. Et je pense que moi, mes deux enfants font du sport et je pense que si je les sors... pas du week-end, ils seraient dans un état de nerfs, d'excitation qui fait qu'ils ne dormiraient pas bien le soir. Donc, ils ont besoin aussi de décharger toute cette énergie qu'ils ont. Donc, en fait, j'invite vraiment les parents à sortir leurs enfants et à faire des activités avec eux. Ça leur fait du bien à eux, mais ça leur fait du bien à tout le monde.

  • Speaker #1

    Après, malheureusement, c'est la facilité. Pour moi, je dis l'écran. C'est la facilité pour les parents. C'est-à-dire que les parents, ils disent « Bon, ok, Je suis fatiguée, prends l'écran, ça les décharge. Et en fait, moi, je me bats avec ça parce qu'en fait, je préfère être entre guillemets en conflit avec mon enfant, dire viens, va dehors, tout ça, faire un peu la part un peu relou. Mais en fait, ils viennent quand même au bout d'un moment. Puis à la fin, ils disent c'était bien, on a passé un bon moment. Ils ont le smile. En fait, je vois l'avant et l'après. Quand ils viennent, ils disent nanana, parce que moi, c'est vraiment des ados, 13 et 15. Donc, ils n'ont pas envie. Mais après, franchement, ils disent qu'ils aiment bien. Et je le vois dans leur visage, en fait. Et ça se transforme quand on marche. Au bout d'une heure, une heure et demie. Bon, ils ne restent pas plus d'une heure, c'est déjà bien. Mais voilà, ça s'inculque des petits. Moi, je sais qu'avec mon mari, on fait beaucoup de sport. Donc, ils sont très sportifs. Mais quand je vois leurs amis à côté, qui du coup n'ont pas forcément de parents très sportifs, ah ouais, ils sont très sédentaires. Les ados sont très sédentaires. Vraiment, pas tous. Mais c'est par rapport à nous, à mon époque déjà, ça a changé énormément. Ça m'impressionne à chaque fois.

  • Speaker #0

    Et puis, on crée des souvenirs, on vit des émotions. Clairement, quand on est derrière les écrans, à part si c'est devant un match de rugby ou de foot,

  • Speaker #2

    oui, parfois, ça peut être de temps en temps ou à un moment social, on regarde un match ensemble ou on joue ensemble. Parfois, oui, moi, je suis un peu geek, donc les écrans, OK. Mais comme vous, au bout d'un moment, moi, j'ai besoin de sortir, d'aller faire du sport, de voir du monde, parce qu'au bout d'un moment, c'est épuisant. On sent, comme tu l'as dit, qu'on ne fait pas de sport, on commence à sentir que son corps n'est pas bien. Et en ce moment, à Bordeaux, il pleut beaucoup, donc un peu moins dehors, mais ça se sent, ça se sent tout de suite. Oui,

  • Speaker #0

    mais nous, clairement, qu'il pleuve, même s'il pleut, on va dehors. Claire le dit souvent, faites sortir votre enfant intérieur, mettez vos bottes, on saute dans les flaques. Et franchement, c'est exactement ça et ça fait du bien à tout le monde. Et même si on est des adultes, on aime bien aussi.

  • Speaker #2

    Je vais me dire, on n'est pas en sucre, donc on ne va pas fondre.

  • Speaker #1

    Les gens, ils aiment bien finalement quand on leur dit, mais viens quand même, etc. Ça va être chouette, etc. Ils mettent leurs bottes. On a des parapluies exprès. Et puis du coup, franchement, c'est presque les meilleures marches où on se marre le plus, en fait. Non, mais c'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est comme d'un jeu de piste à Bordeaux où on a bien rigolé alors qu'il pleuvait, mais d'accord. Et c'était super sympa.

  • Speaker #1

    parce qu'en fait les adultes ne le font plus c'est-à-dire dès qu'il pleut j'ai la flemme je vais prendre un chocolat chaud et je vais me regarder une émission Netflix mais en fait en se bougeant c'est ça le truc des fois il faut se forcer quand même après quand on est dehors on est bien moi je vois des fois j'ai mal à la tête j'ai pas envie de faire de sport mais je me dis Claire va quand même faire du sport combien de fois je dis en général que chez ma tête j'ai pas envie d'y aller j'y vais quand même parce que je sais le bénéfice après souvent la plupart du temps je n'ai plus mal à la tête et je me dis si je n'étais pas allée je vais rester avec mon mal de tête etc. Et moi, le sport, ça me fait tellement de bien que ça m'enlève mon mal de tête, ce qui est quand même hallucinant. Et ouais, mais il faut que je me bouge par contre. Voilà, je m'oblige parfois. Parce que quand t'es physiquement pas bien ou que t'es fatigué, ça arrive. Voilà, il faut se donner un petit coup de pied.

  • Speaker #2

    Parce que t'es en conscience du bienfait. Voilà. C'est-à-dire que tu sais que bon là, t'es pas en forme, mais que ce sport-là va te mettre en forme, va te faire du bien. Alors parfois, on pense que ça va plus te fatiguer et tout, mais c'est pas la même fatigue. Parce que là, on parle surtout d'une fatigue peut-être mentale, d'être restée derrière un écran et tout, où ton corps a besoin de bouger, que ça circule,

  • Speaker #1

    que voilà quoi. C'est exactement ça. Les filles, les professeurs de yoga en parleront mieux que moi, mais elles l'expliquent en fait avec les énergies, qu'on est tous énergiques et que du coup, en bougeant son corps, les énergies se bougent et du coup, on va mieux, on est moins fermé. Tu sais, des fois, on a des blocages dans le corps parce qu'on est bloqué sur des sujets ou autres. Et le fait d'être en mouvement, en fait, ça... On dit souvent avec Angélique, le mouvement, c'est la vie, mais c'est ça, sans mouvement, on fait quoi ? Si on est bloqué derrière un écran et qu'on est assis et qu'on fait rien ?

  • Speaker #2

    Surtout, comme vous l'avez dit, parfois on a tendance à accumuler des émotions, des choses un peu lourdes. Moi, je sais que par exemple, s'il y a un truc qui va m'énerver, surtout par exemple, ça peut être sur les réseaux ou un client avec qui ça se passe mal et tout, le premier truc que je vais faire, c'est sortir, prendre mon vélo ou à pied, ou aller courir pour passer à autre chose, pour décharger. Parce que si je reste dessus, ça va rester pendant des heures. Alors que là, bon, 10-15 minutes, voire 20 minutes, c'est passé.

  • Speaker #1

    Puis ça te permet de prendre du recul aussi.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Au lieu de réagir sur le coup.

  • Speaker #2

    C'est ça, au lieu de répondre.

  • Speaker #1

    Répond, que va courir et faire ses niches. Moi, j'avais tendance à de suite réagir. Et j'ai appris, on a aussi énormément appris, parce qu'en fait, nous, on vit beaucoup les événements, on rencontre des entrepreneurs, etc. Et en fait, on prend beaucoup de recul aussi, nous, avec Angélique, sur la vie, franchement, sur la vie, sur le développement personnel, parce qu'on a des personnes de tous horizons, de tous domaines d'activité. Donc, on peut aussi bien avoir une personne sur la constellation familiale, que moi, je ne connaissais pas forcément il y a deux ans, que quelqu'un sur l'immobilier. Enfin, voilà, on a beaucoup de gens différents. Et donc, ça nous nourrit, mais un truc de fou. Et moi, souvent, on me dit, qu'est-ce que t'épanouis ? Et on me demande, qu'est-ce qui t'épanouit le plus ? En fait, c'est de rencontrer des gens. C'est l'humain. C'est l'humain. Et en fait, avant, quand je travaillais dans mon quotidien, j'adorais ce que je faisais, mais je disais toujours, je n'ai pas forcément besoin de rencontrer plus de monde, tu vois. Et en fait, aujourd'hui, j'ai... j'ai encore soif tout le temps de rencontrer des gens et plus j'encontre des gens plus ça me nourrit et plus ça me rend heureuse et de me dire waouh c'est fort en fait ce qui se passe dans les connexions des personnes en fait des fois il y en a des anecdotes en plus votre énergie elle se ressent parce que moi en fait en plus si on fait ce podcast c'est que forcément je suis membre et que moi

  • Speaker #2

    j'ai découvert ça c'était en mai dernier donc au moment d'enregistre ça fait à peu près 8 mois et ce qui s'est passé c'est que c'est vrai que moi j'ai essayé le networking étant assez sensible et introverti, moi, il y a des ambiances lourdes où je ne peux pas rester. Et voilà, des salles ou des trucs, bon, les gens, ils sont sympas, mais au bout d'un moment, j'ai ultra mal à la tête, il faut que je sorte et tout. Et en fait, quand j'ai vu le concept passer grâce à tes vidéos sur Instagram, je me suis dit tiens, je vais essayer, là, c'est le bon moment. Et je suis allé pour le printemps et tout de suite, je me sentis bien. Et parce qu'il y avait ta vibe et après, il était là aussi, peut-être la première ou deuxième fois où je suis venu. Et du coup, je me sentis bien et j'ai senti votre enthousiasme. Et les gens qui étaient là, il y avait une bonne dynamique, ça circulait. Et du coup, j'ai dit, c'est trop bien en fait. Et même la soirée, la soirée de lancement, il y avait je crois une centaine de personnes. Au début, j'avais peur. Je me suis dit, mais attends, mais 100 personnes, introverti là, mais je vais finir avec une migraine. Finalement, je suis resté jusqu'à la fin. Donc c'est pour dire aussi que, c'est pour donner aussi un recul sur le fait que vous avez réussi à mettre votre énergie et cette bonne humeur dans ce projet. Et que ça, c'est important. Et que je sais que pour beaucoup de personnes qui nous écoutent, parce que je sais que dans mon audience, il y a beaucoup d'introvertis, de personnes sensibles qui ont du mal avec le réseautage, tout ça. En fait, c'est pour vous montrer que c'est possible, que ce soit en mouvement ou d'autres, d'avoir des approches où vous vous sentez bien. Parce qu'avec vous, on peut être nous-mêmes. Et ça aussi, c'est fort parce que vous êtes vous-même, vous rigolez, vous faites des blagues.

  • Speaker #1

    On fait des trucs ridicules aussi. On assume un peu. On dit toujours, c'est important ce que tu nous dis, ça nous touche d'un coup avec Angleterre. Parce que c'est vraiment ce qu'on essaie de véhiculer, soyez vous-même, soyez un jogging, un basket.

  • Speaker #2

    Vous êtes vous-même, on est soi-même, tout le monde est là à l'aise, tout le monde discute au fil différent. Et comparé à d'autres fois, on sent qu'il faut des petits codes, on va juger un peu et tout. Et ça, c'est important. Et je pense que c'est pour aussi dire qu'il y a toujours, quand on parle dans le flow, c'est d'amener soit dans son projet, aussi son énergie. On parlait d'énergie qui circule et tout. Et donc sur ça, justement, est-ce qu'il y a... Comment... Qu'est-ce que vous avez... par rapport à ce projet, peut-être t'en parlais, anecdotes ou déclics, qu'est-ce que vous avez appris, que ça soit de ça, ou ce qui vous vient le plus, de plus grandes leçons à travers les personnes qui étaient là, où ce projet, où votre travail ensemble ?

  • Speaker #0

    Après, moi, j'ai juste envie de rebondir sur le fait qu'on a vraiment travaillé aussi sur les valeurs, parce que c'était vraiment quelque chose d'hyper important, et c'est génial ce que tu ressens tout ça, nous on le ressent, mais c'est génial d'avoir ton feedback par rapport à ça. Parce que vraiment, la bienveillance, l'authenticité, le fait de travailler sérieusement mais sans se prendre au sérieux, ça fait vraiment partie des choses qu'on a envie de véhiculer, de fédérer, de rassembler, et que tout le monde se sente à sa place et soi-même, faire tomber les masques. On n'a pas besoin de surjouer, d'être quelqu'un d'autre pour... Pour vendre ou pour échanger avec les gens, on n'a pas besoin de... Oui,

  • Speaker #2

    à la place de dérouler de pitchs de vente, elevator pitch, et puis hop, après, échange de cartes et puis on passe à autre chose. Il y a des vrais liens qui se font.

  • Speaker #0

    On a une membre de notre communauté qui a animé un atelier sur l'hypersensibilité et la gestion des émotions, auquel j'ai participé et on était très nombreux. L'événement était complet et en fait c'était aussi beau de voir qu'on était dans une communauté où on n'avait pas peur de dire qu'on était différents, on avait justement des ressentis différents et que c'était ok, qu'on était ok avec ça. Et en fait, moi j'ai trouvé que ce moment de partage était vraiment très très chouette et ça donne envie d'en refaire.

  • Speaker #1

    Après, il y a autre chose aussi que je voulais dire justement par rapport aux personnes qui sont hypersensibles ou timides ou autres, parce qu'on l'a souvent eu en fait, des gens qui ont dit « ouais, j'ose pas venir » . En fait, on a fait aussi un système au lieu effectivement de se présenter devant tout le monde et d'avoir le stress de dire « t'as un pitch de 45 secondes ou une minute et en costard » et que voilà, c'est hyper intimidant. En fait, nous, on fait des binômes. J'explique un peu le principe. En fait, quand on marche, on fait ou des binômes ou des trios. Donc en fait, quand les personnes arrivent, tout de suite, elles sont en binôme ou en trio. Et donc, du coup, la connexion se fait facilement. Et on est en forêt, en marchant. Et donc, du coup, tout le monde est un peu en jogging. Et c'est vrai que ça enlève, comme tu dis, Angélique, le costard, cravate, etc. Tout le monde est un peu au même niveau. Et en fait, du coup, les conversations se font tellement naturelles. En fait, il n'y a jamais de blanc, il n'y a jamais de personne seule, puisque du coup, on est en binôme ou en trio. Et après, on change tous les 10-15 minutes, en fait, de binôme-trio pour qu'on puisse rencontrer un maximum de personnes. Voilà, comme ça, tu vois un peu. Toi, tu connais le principe, mais...

  • Speaker #2

    Oui, vous expliquez que le principe, c'est pas de faire du networking au moment où on vous lâche dans un groupe. Il y a un casque. C'est qu'en fait, c'est un petit peu comme à l'école où on se met en rang et on est en binôme. Et du coup, chacun, il change à deux. Et puis après, on fait tourner pour que ça puisse justement créer cette intimité tout en étant en groupe et voir un petit peu tout le monde.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'il y a des personnes, tu vois, qui là, on se regarde face à face. Mais il y a des personnes, ça les intimide, ça. Rien que de regarder dans les yeux. Là, le fait de marcher, en fait, on a une vision vers la forêt ou autre. Ça, c'est important aussi. Il y a des gens qui m'ont dit, ça m'intimide moins. Mais oui, parce que tu n'es pas enfermé dans un lieu et tu es libre de tes mouvements aussi. Tu vois, le fait de marcher et d'être libre de ce mouvement. On est en plein air. On est vraiment nous-mêmes. Et moi, quand j'ai créé ça, la première fois que j'ai rencontré des personnes, je me suis dit, mais c'est tous des binômes de moi. Tu vois, on dit qu'on attire. C'est vrai, il y a des clients qui nous ressemblent. Et en fait, je me suis dit, waouh, on n'a que des gens sympas. Et quand aujourd'hui, des gens me disent, ouais, les gens râlent, ils ne sont pas contents, ils font la tronche. Mais tu rigoles, moi, tous les jours, je ne vois que des gens agréables, sympathiques, souriants et qui sont heureux d'être, en tout cas en mouvement. Moi, je ne vois que des gens sympas. Je pense qu'on les trie. Ça doit se trier automatique. Mais c'est vrai. Et les gens me disent, waouh, quand je viens dans un mouvement, c'est sympa. Les gens sont vachement authentiques, sympathiques. Et c'est ce qui sort un peu, qui fait beaucoup d'un l'air de good vibes.

  • Speaker #0

    Et puis, je pense que même quelquefois, on n'est pas forcément dans un très bon mood, on n'a pas eu de mauvaise nuit, on n'était pas bien. Mais en fait, rien que de retrouver le groupe, de voir les gens, de discuter, d'échanger différemment et de se retrouver, de se rassembler, ça fait du bien. Et on repart avec des solutions, des idées, des choses. Et en fait, ça nous libère l'esprit. On avait un caillou dans la chaussure et ben là...

  • Speaker #2

    Moi, ça arrivait que j'arrive à une marche ultra vénère parce que, un, je me rappelle en plus, il y avait un truc administratif qui m'avait méga énervé la veille. Et en plus, en allant sur la route, je suis tombé que sur des chauffards. Quand elle était que... J'étais vraiment en mode...

  • Speaker #1

    Basselle sur le bassin d'Arcachon ?

  • Speaker #2

    Non, celle-là, en fait, comme j'étais avec un covoiturage, on rigolait. Parce que c'était un peu Mario Kart. Je pense que tout seul, ça m'aurait saoulé. Mais c'était vraiment le parcours du combattant. Mais là, c'était vraiment en mode, t'as l'impression que tout est lourd, et puis toi, tu te mets dans un mood, t'es un peu plus énervé. Et une fois que je suis arrivé, je suis redescendu, et après, j'étais bien. Enfin, déjà redescendu, parce que je me suis dit, bon, le groupe, voilà, machin. Mais en plus, t'es quand même un peu pas très bien. Puis au bout de cinq minutes, j'y pensais plus. Donc comme quoi, il y a des fois, c'est important. Puis c'est important aussi de voir que, ça, vous l'avez dit, que parfois, dans l'entrepreneuriat, on a beaucoup de ruminations, de choses. On se prend la tête, même dans la vie de façon globale, mais surtout quand on est entrepreneur, il y a des choses qui sont parfois lourdes. Et ces moments-là, en fait, ça nous permet non pas de juste décharger encore moins sur les autres, mais de penser à autre chose. Ou si vraiment le challenge peut être discuté, de trouver des solutions. Donc ça, c'est important aussi de savoir que l'environnement, quand on est isolé, on est seul avec ses ruminations, ça peut être lourd. Quand on est avec des gens justement qui pensent différemment, qui sont dans cette vibe-là. Ça fait du bien.

  • Speaker #1

    Et il y a également, je voulais rebondir, pas forcément sur ce que tu dis, mais dire quelque chose en plus. En fait, on s'est rendu compte aussi que les personnes isolées avaient envie de travailler ensemble. Donc, on nous a dit, la dernière fois dans une marche, mais pourquoi on ne créerait pas un coworking en mouvant ? Alors, on a dit qu'on ne pouvait pas en faire ça parce que... Toutes les bonnes idées, il y a beaucoup d'idées qui viennent en marchant, mais on ne peut pas tout faire non plus. Mais par contre, aujourd'hui, on peut créer comme on peut créer soi-même ces événements. Si par exemple, toi, Johan, tu habites au Bousca et que tu as envie de co-worker à ce moment-là dans un café, tu peux le mettre dans notre agenda et dire, ce jour-là, j'ai envie de co-worker avec quelqu'un. La personne vient à côté de toi, vous travaillez ensemble, mais du coup, vous pouvez manger ensemble, vous pouvez discuter, vous pouvez brainstormer sur votre activité en disant, tiens, t'en penses quoi sur ça ? J'en suis là, etc. Et en fait, ça permet, en plus de nos événements, de travailler ensemble. Parce que souvent, les solopreneurs, ils sont seuls, comme on l'a dit, et ils vont co-worker à droite à gauche dans des cafés. Pourquoi pas le faire à plusieurs ? Donc, il y a aussi des choses là. En fait, on essaye de donner plein d'idées parce qu'il y a plein de choses possibles à faire.

  • Speaker #2

    Et est-ce que vous avez rencontré un challenge ? Je parle vraiment du projet. Quelque chose qui a été vraiment challenging et que vous avez solutionné. Moi, j'aime bien ce genre d'anecdote parce que j'aime bien savoir aussi... On a parlé du challenge de la séparité de ça, mais je voulais savoir vous, d'un point de vue entrepreneur, comment vous avez surmonté ces... C'est pas évident comme concept. Je sais que l'événementiel et les communautés, c'est pas toujours facile. Alors,

  • Speaker #1

    on a beaucoup de challenges au quotidien, comme la plupart des entrepreneurs. On va dire le plus gros challenge, c'est de fédérer les gens, surtout dans notre époque actuelle, où on est sursollicité par des millions d'événements. D'accord, on a des événements de partout. On est sursollicité de partout, de n'importe quel canot, que ce soit Insta, WhatsApp, etc. Et c'est ça. Il y a énormément de réseaux aussi, notamment Gironde, et c'est comment faire la différence. Et en fait, à la base, on n'a pas créé un réseau. C'est-à-dire que c'est venu en marchant. On ne s'est pas dit, tiens, on va créer un réseau. C'est, on marchait, on s'est dit, waouh, ça fait du bien, tiens, on va créer des marches avec des entrepreneurs, ça va être chouette. Et effectivement, ça s'est transformé en réseau. Puisque forcément, quand on met des gens, des entrepreneurs ensemble, ça fait un réseau. Mais voilà, notre plus gros challenge, ça a été ça. C'est pas simple de fédérer du monde, aujourd'hui, et surtout qu'ils s'engagent. Le pire engagement, c'est l'engagement. C'est-à-dire que les gens viennent ou ils s'inscrivent, mais soit ils viennent pas, soit ils ne préviennent pas. Et ça, je pense que c'est presque le plus dur et difficile à gérer. C'est le fait qu'on ne nous prévienne pas, en fait. Et du coup, on se sent... On se dit, waouh, on travaille beaucoup, on fait beaucoup de choses. L'animateur, qu'il y a souvent des... des entrepreneurs qui créent des événements, qui créent des ateliers. OK, on devait être 15. En fait, on n'est que 10. Donc, tout le monde est déçu. Les entrepreneurs sont déçus parce qu'ils pensaient qu'on était 15. L'animateur, il est aussi déçu parce qu'il se dit ça fait 5 personnes en moins, donc 5 potentiels en moins. Et nous, on se dit on a travaillé comme des folles, il y avait 15 personnes et la veille, le jour même, ils ne viennent pas. Donc, voilà. Je le dis aux auditeurs qui nous écoutent, respectez le travail de tout le monde. L'engagement c'est important. Aujourd'hui on dirait que c'est une valeur qui est partie. Alors moi je suis très engagée parce que j'ai un père médecin militaire, donc autant te dire que pour moi c'est la priorité de ma vie, c'est m'engager. Donc du coup il faut que je conçoive que les gens ne sont pas tous comme moi et Angélique elle est exactement pareille. Donc il faut vraiment qu'on le sait. Donc aujourd'hui pour te dire, pour pallier à ça, quand on veut 15 personnes, on monte à 18. Parce qu'on sait que mathématiquement, si on veut 15 personnes, on est libre. Voilà comment on fait.

  • Speaker #2

    Dans l'événementiel, c'est ce que je faisais et ce que je fais encore. On est obligé.

  • Speaker #0

    On est obligé aujourd'hui. Cet effet société de consommation.

  • Speaker #2

    Ouais. L'effet un peu doctolib, je prends et puis j'annule.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça.

  • Speaker #1

    Ou j'annule pas.

  • Speaker #2

    Ou j'annule pas. Je sais rien. Je sais rien. Je sais pas où ça en était, mais il y avait une histoire de taxe lapin à cause de ça. Mais ça aurait beaucoup de professionnels. Ouais. On parle. de ce problème de, je pense que c'est aussi une habitude, on commande, on fait ça et ça n'a pas de valeur. Là aussi, on dit à la personne, face à elle, on s'engage ou qu'on l'appelle, ou avant, on devait appeler la secrétaire. Je pense qu'il y a aussi ça, mais il y a aussi peut-être des valeurs.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est qu'on ne se rend pas compte, en fait, le travail que c'est, le travail de fourmi que c'est derrière de trouver des lieux, booker des gens, de gérer les agendas.

  • Speaker #1

    Comme toute la communication, parce que la communication, elle est énorme pour fédérer des personnes. Il faut communiquer sur Insta, sur LinkedIn, sur notre... Voilà, la communication est énorme, ça nous prend beaucoup de temps. Et quand on a un événement complet, on est très contentes, satisfaites du fait qu'on ait énormément bossé. Et quand on voit qu'il y a un tiers qui désiste comme ça... Ce n'est pas simple à gérer.

  • Speaker #0

    Oui, puis voilà, vraiment, tu disais les challenges un peu à surmonter, c'est gérer la frustration aussi. Il y a plein de personnes qui nous demandent actuellement, on ne peut pas avoir des listes d'attente, etc. J'aimerais tellement aller sur tel et tel événement. Non, désolé, ils sont complets. Et donc, du coup, si les gens ne libèrent pas leur place, il y a d'autres personnes qui sont frustrées de ne pas pouvoir venir. Et du coup, il y a tout ça. La gestion de la frustration, je pense que c'est vraiment quelque chose qu'on travaille au quotidien. Donc, on a la chance d'avoir des natures très positives avec l'air. Mais c'est vrai que quelquefois, ça nous mine parce qu'on se dit, mince, on s'auto-reboost après derrière. On se fait une petite danse, on se fait un petit truc pour bouger. Et puis,

  • Speaker #1

    il n'y a pas que nous, c'est-à-dire que nous, on peut être frustrés, mais les entrepreneurs sur l'île, elle est non seulement fixée comme une délicieuse, c'est beaucoup de frustrations pour beaucoup de monde.

  • Speaker #2

    Pour ceux qui nous écoutent, quand vous vous engagez, les engagements, je sais qu'on le dit beaucoup, mais c'est important. C'est une valeur respect. Et aussi, c'est qu'il y a des imprévus, il y a des choses, mais prévenez. Ça peut arriver, mais quand c'est une habitude et qu'il n'y a pas de valeur, c'est...

  • Speaker #1

    Voilà, si ils préviennent, on comprend. Il peut y avoir un problème familial ou autre, mais juste prévenez un peu à l'avance. Voilà, on va dire, s'il fallait en dire un, ce serait celui-là.

  • Speaker #2

    Et vous arrivez à bien travailler ensemble ? Parce qu'on dit souvent amitié et business. Alors... Comment ça matche ?

  • Speaker #1

    C'est tellement fluide que c'est trop parfait pour être vrai. C'est que j'ai Angélique, c'est comme un couple. Enfin, moi, je le vois, Angélique, je le vois comme un couple. Du coup, là, c'est sur la partie pro. Mais je passe presque plus de temps avec elle qu'avec mon mari. Ce qui est vrai, du coup. Mais c'est fluide. Je ne vois pas de... Il y a des hommes qui râlent un peu, des fois. C'est encore un homme,

  • Speaker #0

    mais ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    C'est encore au téléphone. Oui, parce que ça me m'arrive des fois de me doucher et d'appeler Angélique en live. Ah ouais ? Oui tellement qu'elle est présente pour moi. Et on est amis donc je me permets plein de choses avec elle. Je l'amène des fois aux toilettes. Bon voilà je me permets plein de choses que je ne ferais pas avec quelqu'un d'autre. Mais bon c'est une amie très proche du coup voilà moi je suis...

  • Speaker #2

    C'est un cliché des amis qui vont aux toilettes ensemble donc c'est vrai ça.

  • Speaker #1

    C'est vrai mais j'amène à mon portable. Je prends mon portable et je parle. Donc tout ça pour dire qu'avec Eurogic c'est fluide de fou. tellement et on ne s'en est pas compte à ce point là que ça pouvait être aussi complémentaire enfin on est vraiment complémentaire sur énormément de choses et comme on a quand même la même direction et la même énergie et le positif, en fait s'il y en a une qui ne va pas trop sur quelque chose, l'autre dit bah c'est pas grave on va trouver des solutions et on s'auto vous tire vers le haut et ça fait beaucoup de bien

  • Speaker #2

    Et vous avez parfois aussi, quand il y en a une qui est down, l'autre est plus up et vice versa.

  • Speaker #1

    Ça, ça peut arriver. Alors, je te le dis, c'est vrai qu'on est quand même très positif.

  • Speaker #0

    On est globalement up.

  • Speaker #1

    On est palement up toutes les deux.

  • Speaker #2

    C'est bien, oui.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que quand il y a une down, ça arrive. Et du coup, l'autre, il dit, attends, on va y arriver, on va trouver des solutions, etc. Après, on est quand même des natures à se remettre beaucoup en question, tant que les deux. On veut toujours améliorer, toujours se dire, comment faire pour faire mieux, etc. Mais en tout cas, au niveau relationnel, c'est juste génial. Moi, ça faisait quand même 12 ans que j'étais seule dans ma boîte et je me sentais trop seule dans la prise de décision. Autant je rencontrais des gens, mais tu vois, rien que de partager avec quelqu'un et d'avoir plus tout ça sur ses épaules, en fait, tu vois. Et du coup, ça permet de dire, elle est à côté, elle est là. C'est comme un couple, en fait, quand tu es dans le lit avec ton mari et tu dis, ça fait du bien d'avoir cette personne. Avec qui j'ai envie de parler le soir de ma journée ? Bon, si elle n'est pas là, ce n'est pas la même chose. C'est autre chose. Il y a d'autres avantages d'être célibataire, je ne dis pas. Mais moi, je la vois comme mon mari bis.

  • Speaker #0

    Mais moi, vraiment, je partage à 100%. C'est un bonheur au quotidien. Vraiment, après, Claire, c'est un vrai rayon de soleil. Et puis, je me nourris, je suis admirative. Après, je l'ai suivi dans... dans ses projets, dans ses changements de cap professionnels. Et j'ai toujours... Il y a toujours eu une certaine admiration sur la façon dont elle rebondissait, dont elle abordait les choses. Et clairement, oui, franchement, ça a été une évidence. Et quand on a commencé à travailler ensemble, et plus on travaillait ensemble, je me disais, mais c'est génial, c'est vraiment top. complémentarité et qui fait qu'aussi aujourd'hui, on sait aussi qu'on peut compter l'une sur l'autre. Si demain, elle est malade, elle sait que je vais gérer pour elle et vice-versa. Et ça, c'est hyper important aussi. C'est la base d'être associée. Mais clairement, et dans les coups durs, parce qu'on est amis et c'était important aussi. Donc voilà, on a... ... Le pacte d'association, c'était quelque chose d'important pour nous aussi. Enfin voilà, on a essayé de verrouiller les choses pour se dire, si jamais, parce qu'il faut toujours penser au pire dans la vie. Mais si jamais ça ne fonctionne pas, le but, ce n'est pas que notre amitié vole en éclats derrière. C'est trop précieux. Donc, c'est vraiment aussi de prendre soin de ça pour justement verrouiller l'après. Ou si jamais ça ne fonctionne pas.

  • Speaker #2

    L'amitié n'exclut pas les contrats et le cadre. Au contraire, ça met du cadre et c'est important, le cadre.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, ce que j'aime bien aussi, pour répondre au côté ami-associé, moi, ce que j'aime bien, et quand je lis, c'est qu'elle me connaît. tellement qu'en fait, quand je parle avec quelqu'un, elle devine ce que je pense, en fait. Donc, quand on va en rendez-vous client, elle sait des choses, on se regarde, on a compris. Quand quelqu'un dit quelque chose, on se regarde, on n'a rien à se dire. On se regarde, on a compris plein de choses. Et en fait, c'est génial parce qu'en fait, je n'ai pas à m'expliquer sur comment je fonctionne et tout. Elle sait déjà exactement comment je fonctionne. Moi, je sais exactement comment elle fonctionne. En plus, toutes les deux, on est issues des RH. Donc, en fait, on recrutait. avec des candidats, donc on a ce feeling avec les gens. Donc en fait, il suffit que moi je la regarde, je vois si elle est fatiguée, si elle en a marre, si elle veut qu'on passe à autre chose. Je n'ai même pas besoin de lui dire, je le vois. Et elle, pareil, donc ça fait gagner un temps de fou. Voilà, ça fait gagner un temps et on n'a pas besoin de se justifier. On est vraiment nous-mêmes ensemble. Ça, c'est clair qu'on n'a pas de filtre toutes les deux. Et en fait, c'est bien de ne pas avoir de filtre. Quand on a un doute sur quelque chose, on va se le dire, on ne va pas se cacher autre. Et ça, je pense que c'est la clé. On parle toujours de communication dans un couple. Si on ne communique pas ensemble, ça ne sert à rien. Nous, on a besoin de se voir par contre et de communiquer tout le temps sur l'avancée d'un mouvement.

  • Speaker #0

    Oui, et il y a une notion aussi de respect. C'est que clairement, on sait aussi se poser des limites en se disant non mais là, c'est stop. Ou là, ah non mais là, t'es avec tes enfants. Enfin voilà. Ça, c'est hyper important aussi de se mettre des limites et on arrive à se respecter. En tout cas, pour ma part, je sais que quand elle me dit non, clairement, c'est... Et on ne s'en veut pas. On est vraiment...

  • Speaker #2

    En tout cas, c'est un super exemple de communication réussie.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tu vois, moi, j'ai mon mari qui s'est associé avec trois personnes, dont une amie, et du coup, qui est une très bonne amie à moi aussi. Et en fait, j'avais ce modèle qui était magnifique parce qu'ils s'entendent hyper bien. Et j'avais pas mal de bons modèles et tu vois, ça me faisait rêver. J'ai dit, mon chéri, j'aimerais tellement m'associer aussi avec quelqu'un comme ça. Et aujourd'hui, je suis vraiment, vraiment contente qu'elle soit à côté. Voilà, vraiment, j'ai trouvé mon binôme et j'ai entendu un carme passer à pleurer à la fin de la vision.

  • Speaker #2

    On n'a pas encore la vidéo, mais ça envoie le décart. Mais du coup, justement, pour finir, je voulais savoir si on a parlé de vision, en vision de nos limites, comment on voyait en mouvement d'ici les prochaines années ? Ce que vous voulez créer ?

  • Speaker #0

    On me demande de plus en plus d'exporter le concept vers d'autres horizons, vers d'autres régions. Donc ça, c'est quelque chose qui nous anime aussi. Aujourd'hui, on a vraiment envie de consolider la girande et de continuer à développer. Mais c'est vrai qu'on a une vision à plus long terme sur le développement d'autres périmètres. Et ça nous anime beaucoup. On a aussi ces projets autour de... On est en train de construire vraiment très concrètement la partie offre-entreprise. Donc ça aussi, clairement, ça va être un gros sujet. Et l'objectif, on voulait vraiment essayer d'y aller pas à pas, sans faire de jeu de mots avec la marche. Mais voilà, vraiment d'y aller pas à pas et de vraiment... traiter un sujet après l'autre et de ne pas partir dans tous les sens. Parce qu'après, on a tendance aussi à fourmiller d'idées, à être très créative, à avoir 100 idées à la minute. Mais voilà, il va falloir qu'on fasse un sujet après l'autre. Et puis aujourd'hui, on va voir petit à petit comment ça évolue. Mais on n'a pas de doute sur le fait que ça fonctionne et on croit à fond en notre projet. Super, Claire.

  • Speaker #1

    Elle a tellement perdu que je ne me suis pas présentée. De toute façon,

  • Speaker #0

    vous avez de la télépathie. C'est ça en fait.

  • Speaker #1

    Je l'ai regardé,

  • Speaker #0

    j'ai la touille. En tout cas, moi, je suis très heureux d'avoir eu dans le podcast cette nouvelle saison de Dans le Flow. Et justement, je mettrai le lien dans les notes, que ce soit vos LinkedIn et aussi le lien pour ceux qui veulent que ça intéresse. Je crois qu'en ce moment, en plus, pour ceux qui écoutent rapidement en février, il y a en ce moment la possibilité d'accéder avec un truc spécial. On se peut le dire.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, le concept existe depuis plusieurs mois, enfin plusieurs années, maintenant c'est un an et demi. Mais du coup, avec Angélique, avec son arrivée, on a changé un peu le concept. Quand je dis changé, non, mais on a, comme tu l'as dit tout à l'heure, on pouvait créer des événements. Il y a eu plusieurs choses un peu qui sont différentes. Avant, on avait cinq marches. Aujourd'hui, on a 40 événements avec la possibilité de créer des événements, etc. Donc, en fait, on s'est dit, ouvrons ce concept pendant deux mois. gratuitement jusqu'au 28 février pour que les gens puissent venir tester, comprendre le concept, qu'on puisse aussi nous bien le communiquer. Et à partir du 1er mars, on passe en abonnement payant. Donc effectivement, en fonction de quand on va sortir ce podcast, les gens pourront tester gratuitement jusqu'au 28 février. Venir à notre Afterworld du 20 février qui explique bien en mouvement et tout ce qu'on va faire et tout ce qui est possible de faire. Et à partir du 1er mars, il y a deux abonnements. On a... un abonnement sans engagement sur le mois, où tu t'engages pas et tu reviens que un mois et c'est 55 euros hors taxe. Et ensuite, on a un abonnement sur l'année parce que pour Angélique et moi, c'est hyper important que les gens s'engagent sur l'année parce qu'en fait, c'est pas one shot, c'est comme quand on fait du sport. On va faire du sport, c'est pas une fois dans l'année. Là, c'est pareil en fait, le réseau, ça s'entretient et le prendre soin de soi aussi. Du coup, on a fait un tarif beaucoup plus important. Non, qu'est-ce que je dis ? Beaucoup plus avantageux. Il y a 35 euros hors taxes par mois, tous les mois pendant un an. Voilà,

  • Speaker #2

    ou comme un abonnement, un 200, un 200. Tu peux le prendre aussi en one shot. Tu peux prendre comme tu prends ta licence en septembre au foot ou au basket. Et là,

  • Speaker #0

    c'est pareil. Et faites partie comme ceux qui prennent des abonnements au sport et qui ne vont pas à la salle.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, c'est ça. Pour peter de l'expérience quand même.

  • Speaker #0

    Ok, en tout cas c'est super intéressant, s'il y en a qui veulent vous retrouver je mettrai tous les liens. Également, vu qu'on a abordé le sujet sous le grand angle, moi s'il y en a qui ont des questions, qui veulent qu'on approfondisse des thématiques, qui veulent en savoir plus peut-être pour un épisode d'ici la prochaine saison, n'hésitez pas. Comme ça on verra si on fait des nouveaux épisodes par la suite pour approfondir un sujet qui a été demandé. Est-ce que vous voulez un petit mot pour la fin ?

  • Speaker #2

    Juste pour finir sur les offres, toi qui es membre de la communauté et qui adhères au projet, on a mis également en place un système de parrainage pour que tu puisses recommander en mouvement à d'autres entrepreneurs pour qu'ils soient dans l'aventure en mouvement. Et du coup, ça te permet de gagner des sous et de recommander des personnes et de te motiver à recommander des personnes. Encore plus. plus que tu ne l'es déjà.

  • Speaker #0

    En façon transparente, j'avais en plus oublié ça avant de faire le podcast, mais allez-y, comme ça, j'aurai des mois gratuits.

  • Speaker #2

    Tu auras un code de parrainage que tu pourras donner allègrement.

  • Speaker #1

    Oui, effectivement, demain, on se donnera un code de parrainage que tu pourras mettre.

  • Speaker #0

    OK, je vous le mets.

  • Speaker #1

    Tu auras le même dans le lien et les gens qui viendront de ta part.

  • Speaker #0

    Écoutez, en plus, ça peut vous encourager, en tout cas, pour l'instant, en jurant, mais ça va se développer à venir. Let's go, et peut-être qu'on va se croiser aussi.

  • Speaker #1

    Exactement. Et du coup, je voulais rebondir pour te remercier. Parce que nous, on est très contentes de t'avoir dans la communauté depuis ma début. Tu es quelqu'un qui vient régulièrement, qui a six lieux, etc. Donc, on est ravis. On ne veut que des joies ne bissent dans notre communauté. On encourage aussi beaucoup les hommes à venir, les femmes, tout le monde. C'est mixte, je le dis quand même, parce qu'on a beaucoup de réseaux féminins. Donc, c'est mixte. N'hésitez pas à venir. Un grand, grand merci pour cette opportunité de pouvoir échanger sur un mouvement. plus en profondeur.

  • Speaker #0

    Au plaisir. Et puis moi, comme j'ai dit, je vais me parler de projets qui ont du sens, qui me parlent, qui parlent aussi à ceux qui nous écoutent. Donc, c'est dans les valeurs du podcast, de ce que je partage. Donc, c'est un plaisir.

  • Speaker #2

    Je suis complètement d'accord avec Claire. Tu fais partie des belles personnes qu'on est content de retrouver ce matin encore pour des marches parce qu'on passe un temps de qualité, je trouve, et c'est super.

  • Speaker #0

    Merci pour votre énergie parce qu'en plus, là, au moment d'enregistrer, il est un petit peu tard. Moi, j'ai eu... J'ai fait une marche ce matin avec Angélique et du coup, j'ai pu faire une sieste mais pas elle. Je vais pouvoir vous laisser, vous retrouver pour des nouvelles aventures. Merci à vous et je vous dis à très bientôt.

  • Speaker #2

    Merci, Joël.

  • Speaker #0

    Ciao,

  • Speaker #1

    ciao. A bientôt.

  • Speaker #3

    Donc voilà, nous arrivons au bout du podcast. J'espère que vous avez apprécié cet épisode. En tout cas, moi, j'ai beaucoup aimé partager ce moment avec Angélique et Claire. Et j'ai un petit truc pour vous, justement, on en a parlé juste après. Après l'enregistrement, on a pu mettre en place, et comme prévu, parce que je ne savais pas en plus qu'on allait enregistrer le petit code de parrainage. Donc si vous voulez rejoindre justement le mouvement en mouvement, vous avez les infos dans les notes du podcast avec le petit code. Et puis bien entendu, vous pouvez retrouver les infos sur le site, les réseaux. Donc j'ai tout mis dans le descriptif du podcast. Et bien entendu aussi, c'est une nouvelle saison. Et là, j'ai voulu faire un format justement un peu différent. Et il y a plein de nouveaux invités qui arrivent dans les prochains épisodes. Il y a aussi pas mal de profits différents, des beaux projets. Et moi, dans ce podcast, j'invite des personnes et des projets en qui je crois aussi, qui partagent mes valeurs et aussi qui apportent et contribuent à quelque chose que je trouve et j'estime. utiles, qui mettent du flow et qui apportent justement une dynamique de mouvement, d'expansion, parfois aussi parfois qui vont casser les codes et c'est pour ça que cette nouvelle saison arrive donc restez connectés sur le podcast n'oubliez pas de me laisser vos petites étoiles sur Spotify ou sur iTunes ça fait vraiment plaisir et ça contribue énormément à le partager à en parler, c'est très précieux et je vous retrouve très très vite avec des nouveaux invités, des nouveaux épisodes Et si vous voulez nous contacter, vous avez les liens des réseaux dans les notes du podcast. Et si vous souhaitez justement essayer de rejoindre la communauté en mouvement et tous les futurs événements, vous pouvez utiliser mon petit code de parrainage qu'ils m'ont proposé. Ça peut vous aider aussi à vous motiver pour ceux qui sont dans la région, même si ça a vocation aussi à se développer un peu partout. Allez, moi, je vous retrouve très bientôt et je vous dis à très vite.

Description

Dans ce nouvel épisode de Dans le Flow, j’accueille Claire et Angélique, fondatrices du concept En Moov'ement.


🎙️ Elles partagent avec nous comment le mouvement peut transformer la vie des entrepreneurs en brisant la solitude, en favorisant les rencontres et en améliorant le bien-être physique et mental.


🌿 Dans cet épisode, nous abordons :
✅ L'importance du mouvement pour sortir de la sédentarité et éviter le burn-out.
✅ Comment En Moov'ement aide les entrepreneurs à se rencontrer et connecter autrement.
✅ Les activités, habitudes et routines pour gérer le stress et prévenir le burn-out.
✅ Des conseils pratiques pour intégrer plus de mouvement dans son quotidien afin d'améliorer la santé physique et mentale.



🎙️ Retrouvez les ressources et notes du podcast sur : https://dansleflow.com/


Rejoignez En Moov’ment ainsi que Claire & Angélique : 


Le site internet : https://www.enmoovement.com/

Vous pouvez utiliser mon code de parrainage "MOOV00053"


Instagram : @en_moovement (https://www.instagram.com/en_moovement/)

Linkedin : En Moov’ement (https://fr.linkedin.com/company/en-moovement)


Le Linkedin de Claire : https://www.linkedin.com/in/claire-hebrard/

Le Linkedin d’Angélique : https://www.linkedin.com/in/angelique-baldin-perletti/


⭐ Rejoignez gratuitement ma liste de contacts VIP (recevez des conseils exclusifs par email) : https://go.jyangting.com/newsletter?sl=podcast


Le blog et les réseaux : https://www.jyangting.com


Timecode de l'épisode :

0:00 : Isolement et Sédentarité : Le vrai enjeu ! 

02:25 : Déclic et Naissance du projet En Moov’ement

09:40 : L’impact du mouvement sur le bien-être des entrepreneurs

12:04 : Réinventer le Networking : Plus authentique et plus fluide 

18:39 : Prioriser son bien-être en tant qu’entrepreneur

23:25 : Pourquoi la marche est un sport sous-estimé ?

27:06 : Le vrai problème de la sédentarité aujourd’hui

29:06 : Comment transmettre le goût du mouvement aux enfants ?

33:34 : Se discipliner pour évacuer le stress et éviter l’épuisement

46:04 : L’enjeu de l’engagement et du respect

51:13 : Amitié et business : S’associer et travailler avec son amie

57:41 : Le futur du projet


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pour cette nouvelle saison du podcast Dans le Flow, je vous propose de vous mettre en mouvement. Parce que oui, le flow, c'est le mouvement. Et il se trouve que c'est le nom du concept qu'ont créé mes deux invités du jour. Bienvenue, ici Johan Janting, je suis très heureux de vous retrouver en cette première de la nouvelle saison Dans le Flow. Pas avec une, mais deux invités qui ont fondé En Mouvement. Vous allez comprendre justement ce qu'est En Mouvement, mais surtout à quel point ça apporte du bien-être pour les entrepreneurs. Parce que le plus grand problème aujourd'hui chez les entrepreneurs, c'est la solitude, c'est le fait d'être isolé, mais aussi et par conséquent, parfois la sédentarité. Et aujourd'hui, je sais qu'il est parfois difficile de trouver des personnes qui partagent nos valeurs, de réussir à justement se mettre en mouvement parce qu'on n'a pas le temps, parce qu'on est occupé, parce qu'on a beaucoup à gérer. Donc le but est justement de vous apporter des clés pour remettre votre bien-être au centre, mais aussi... comprendre ce concept, la philosophie, les valeurs qu'il y a autour. Et vous le savez, vous commencez à me connaître. Si je les ai invités, c'est parce qu'il y a beaucoup de pépites qu'elles vont partager avec vous dans cet échange. On va parler non seulement du projet, on va vous l'expliquer, le concept, le projet, la vision, comment c'est né, mais aussi comment améliorer votre bien-être. Que ce soit Claire ou Angélique, elles vont partager avec vous, justement, leurs pratiques, ce qu'elles ont mis en place pour justement garder l'équilibre au niveau de la famille, de l'entrepreneuriat, des projets, de son bien-être aussi en termes d'organisation. Mais vous allez aussi voir les bienfaits de certaines pratiques que vous pouvez mettre en place simplement aussi pour ne plus rester uniquement derrière l'écran et enfin réussir à vous connecter avec d'autres personnes tout en apprenant, tout en vous développant et tout en améliorant votre bien-être. Donc, profitez de cet échange. Il y a plein, plein, plein de pépites. Donc, je vous laisse écouter. Et bien entendu, n'hésitez pas à... nous rejoindre, nous contacter. Et puis, si vraiment ça vous plaît, n'oubliez pas de partager le podcast. Il n'est pas sponsorisé. Et en tout cas, c'est justement grâce à vous, grâce aux auditeurs que je le fais connaître. Donc vraiment, laissez-moi des petites étoiles, des reviews, que ce soit sur Spotify, iTunes, Apple Podcasts ou là où vous écoutez. Mais surtout, partagez-le, parlez-en. Ça contribue, ça fait plaisir et surtout, c'est très précieux. Bon allez, j'arrête de parler et je vais laisser la parole à mes invités. Et je vous laisse découvrir toutes ces belles pépites. Salut Claire, salut Angélique, comment vous allez ?

  • Speaker #1

    Salut Johan, ça va super.

  • Speaker #2

    Salut Johan, nickel.

  • Speaker #0

    Je suis très heureux de vous retrouver dans le podcast, dans le flow, parce que justement, on va se mettre dans le flow par le mouvement. Donc pour commencer, j'aimerais savoir comment est venue l'idée d'un mouvement ? Comment est né le projet ?

  • Speaker #2

    Alors l'idée est née en marchant, très originale. En fait, pour expliquer un peu plus en détail, moi, je suis claire, j'avais une société pendant 10 ans où je réalisais des spots publicitaires pour les entreprises. Et en fait, j'étais quelqu'un qui ne s'écoutait pas, qui travaillait énormément, qui était à la merci un peu de ses clients. Et voilà, je ne me priorisais pas du tout. À l'époque, j'étais maman et autant dire que j'étais sous l'eau, comme je disais tout le temps à l'époque. Maintenant, une phrase que je n'aime plus dire. Mais en tout cas, c'était vraiment ce que j'ai vécu. Et en fait, à un moment donné, au bout de quelques années, mon corps a parlé. Et j'ai eu un vrai souci à l'épaule, à tel point que je ne pouvais plus lever le bras. Donc, quand on a 36 ans et qu'on ne peut plus lever le bras, c'est un peu compliqué. Et en fait, c'est en parlant avec des collègues avec qui je travaillais que je ne pouvais plus aller dans la durée. Voilà, on a décidé de... Moi, j'ai pris conscience que ça allait être compliqué pour moi sur du long terme. Et donc j'ai décidé de vendre ma société à ces... C'était des freelances avec qui je travaillais, des prestataires. Et donc c'était hyper hyper dur pour moi de quitter mon bébé. Ça faisait dix ans que je travaillais dans ma boîte. J'étais passionnée, je pensais savoir rien faire d'autre. Et donc je suis allée me ressourcer en montagne. Voilà, avec ma meilleure amie, on est partie. Et du coup c'est en marchant où je lui ai dit mais qu'est-ce que ça me fait du bien de marcher, ça me fait du bien... autant physiquement que mentalement. Et je me suis dit, mais c'est ça que je veux faire. J'ai eu comme une illumination. J'ai envie de marcher et faire marcher des entrepreneurs qui, comme moi, n'avaient pas le temps de prendre soin de soi.

  • Speaker #0

    D'accord. Et du coup, l'idée que tu as eue, je trouve ça vraiment original, parce que c'est vrai que souvent dans les networking, dans les liens avec les entrepreneurs, on est souvent dans des salles fermées à discuter autour de brunch, autour de café et tout. C'est bien, mais c'est vrai que... l'énergie n'est pas la même. Et quand ce concept est né, moi, ce qui m'intéresse, c'est à quel moment tu te dis « Bon, c'est une bonne idée, c'est cool. » Et qu'est-ce qui fait que tu te mets justement en mouvement et que tu démarres le projet ? Comment il est né dans la pratique ? Comment tu as débuté dedans ?

  • Speaker #2

    Alors très rapidement, puisque je suis quelqu'un qui est une fonceuse, donc très rapidement. Donc ça, c'était fin août, début septembre. En fait, je suis rentrée et j'ai dit à mon mari, écoute, voilà, j'ai l'idée de la boîte que je vais lancer. On a fait un test au bout de 15 jours. C'était un test où j'ai fait marcher des entrepreneuses, parce qu'à l'époque, j'étais dans un réseau d'entrepreneuses un peu privé. Et donc, c'était un vrai test. On a essayé avec des chiens, par exemple. On a essayé avec plein de monde. Et en fait, ça a eu un engouement terrible. J'ai halluciné, en fait, sur tout. tous ces gens qui ont trouvé l'idée géniale. Et dix jours après, en fait, j'ai les mis sur Instagram. Je dis dix jours parce que c'était quand même rapide pour trouver le nom, la charte graphique, etc. Et en fait, comme avant, j'étais issue du monde de la vidéo, j'ai fait une vidéo que j'ai sponsorisée sur Instagram et ça a décollé comme ça. Et au bout de quinze jours, j'avais déjà les marges complètes. Et on était en octobre 2023.

  • Speaker #0

    Wow. Et du coup, aujourd'hui, en mouvement, Concrètement, c'est quoi et c'est pour qui ?

  • Speaker #1

    Alors du coup, me voilà, je suis arrivée quelques mois après le début de l'aventure. Après une rupture conventionnelle dans ma société, j'avais un projet de création d'entreprise. La dame à côté de moi me poussait depuis dix ans, parce qu'avec Claire, on est amies depuis quinze ans. Et depuis dix ans, elle me disait, mais Angèle, monte ta boîte, t'as vraiment le profil de l'entrepreneur, donc vraiment, vas-y. Donc, elle m'a poussée à faire ça. Elle ne savait pas encore que l'aventure serait commune. Et donc, en fait, du coup, j'ai fait une rupture conventionnelle. Et par la suite, je me suis investie dans l'aventure de Claire pour l'accompagner en parallèle de mon projet de création d'entreprise. Et en fait, ça a été une vraie thérapie pour moi. Moi, j'étais dans le salariat depuis des années. Et en tant que manager... Je prenais moins soin de moi, j'avais moins le temps de faire du sport et puis j'adore marcher, j'adore bouger. Et clairement, là, du coup, en plus, en parallèle de ma création d'entreprise, j'étais entourée d'entrepreneurs qui me donnaient des conseils, des choses à faire, pas faire pour la création de mon entreprise. Et donc, voilà, ça a été top. Et puis, on a appris à travailler ensemble parce qu'avec Claire, on était amis, mais on n'avait jamais bossé ensemble. Et donc, ça a été une vraie révélation. Et plus l'échéance arrivait de me lancer, plus on se disait, mais c'est bête, en fait, on adore travailler ensemble. Donc, allons plus loin dans l'aventure. Et on s'est associés et on a créé notre boîte en mouvement avec la volonté de continuer à accompagner les entrepreneurs, mais aussi de tourner notre activité vers l'entreprise. pour aussi activer les collaborateurs en entreprise et les faire sortir du cadre de travail. Parce que c'était déjà des choses que je faisais moi en tant que manager. Franchement, je trouvais que le one-to-one dans la salle de réunion, l'entretien individuel derrière un bureau et la redescente des objectifs dans une salle de réunion, ce n'était pas super super. Donc voilà, on a eu l'idée aussi de développer ça à destination des entreprises. pour aller marcher, se mettre en mouvement, sortir des écrans, sortir de la sédentarité. Parce que salariés ou entrepreneurs, aujourd'hui, on est de plus en plus sédentaires et de plus en plus à l'intérieur. Et en fait, vraiment, on a une vraie volonté commune de mettre tout le monde dehors, d'aller respirer et de prendre un peu plus de temps aussi pour nous. Et puis de travailler différemment, parce que c'est pas parce qu'on est dehors aujourd'hui. On te parlera un peu plus de notre quotidien, mais on l'applique vraiment. Nos rendez-vous, on les fait dehors. Nos échanges, quand on brainstorm, quand on travaille, on le fait vraiment en mouvement.

  • Speaker #2

    Et après, si je peux rajouter quelque chose par rapport à ce que dit Angélique, pour la partie entrepreneur, en fait, la différence qu'on peut avoir, c'est qu'on a une grande communauté d'entrepreneurs. Et là où ils ont un intérêt de venir chez nous, c'est que non seulement ils prennent soin d'eux à travers des marches et sortir leur quotidien, Mais également, ils font du business. C'est quand même le nerf de la guerre. Et surtout, on les sort de leur cadre de travail, ce qui est hyper important parce qu'on a souvent des freelancers, des personnes qui sont beaucoup en télétravail, en visio. Et donc, ça leur fait un bien fou parce qu'on a besoin, enfin, notre corps a besoin de marcher. En fait, aujourd'hui, on est beaucoup trop sédentaires. Il y a aussi les entrepreneurs, il y a quand même un burn-out sur cinq. Un entrepreneur sur cinq qui fait un burn-out, c'est quand même énorme. Et nous, depuis l'aventure, on a vu des personnes faire des burn-outs.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de personnes qui ont parlé.

  • Speaker #2

    Beaucoup qui ont fait des bandades, beaucoup qui en sont en cours. On voit rapidement les signes de personnes qui sont en épuisement mental, physique. Et c'est quand même, même si nous aussi, on est quand même une jeune entreprise. Et qu'on sait qu'on a un milliard de choses à faire. Il y a des moments où on s'arrête en fait. On dit non, stop, on prend soin de nous pour aller plus vite. Parce qu'en fait, ça ne sert à rien de se cramer et aller trop vite pour qu'après on ne puisse pas travailler. Moi, j'en suis la preuve. J'ai dû arrêter ma société parce que je travaillais trop et que je me suis fait mal à mon corps et j'ai eu mal à l'épaule. Donc, j'ai dû m'arrêter. C'était vachement frustrant. Aujourd'hui, j'en suis très contente de ce cheminement. Mais voilà, c'est quand même hyper important. Et les entrepreneurs, aujourd'hui, ils peuvent aussi, dans notre communauté, participer à environ entre 20 et 40 événements par mois, ce qui est énorme. Donc, on a des marches en nature, des after-work, des cafés, des déjeuners, des escape games, des fois, on va même faire des sorties de danse. Et ce qui est bien, c'est que les entrepreneurs peuvent aussi créer leurs propres événements. Donc, on s'est rendu compte qu'en fait, les entrepreneurs, ils n'avaient pas le temps. Ça, on le sait. Et donc du coup, s'ils habitent au Bousca, ils me disent « Ah bah tiens, la marche est trop loin, elle est à l'autre bout de la Gironde. » Bah éco, tu peux créer ta propre marche au Bousca ou ton propre déjeuner pour tisser du lien et ne plus être seul. Et donc on a cette possibilité de créer soi-même son propre événement au sein de notre communauté et ça plaît beaucoup.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Vraiment, c'est ce côté liberté, liberté de créer son expérience, sa propre expérience que tu as envie de faire. que des after work, que des marches, ou que des activités, que des ateliers. En fait, à toi de décider où tu vas le faire, parce que tu peux être aussi un entrepreneur qui a des chantiers, qui a des choses un peu partout dans la gironne. Donc partout où tu vas aller, tu vas pouvoir te connecter avec d'autres entrepreneurs. Ou alors, rester autour de chez toi, te connecter avec des gens autour de chez toi, et aux heures qui t'arrangent. Parce qu'on n'est pas toujours dispo. Quand un événement est créé de 10h à midi, je ne suis pas forcément dispo. J'ai des rendez-vous, des réunions. Du coup, je le crée librement au moment qui m'arrange. Et après, je participe à d'autres événements. Donc, il y a vraiment le côté expérience qui est important. Et que chacun puisse créer sa propre façon de voir les choses parmi la communauté.

  • Speaker #0

    Oui, parce que justement, en mouvement, au tout début, c'était vraiment la marche, c'était axé dessus. Et après, vous avez ouvert avec des ateliers, avec différents concepts. Et aujourd'hui, c'est carrément des événements et rassembler des personnes autour du mouvement, dont le nom est déjà bien choisi. Et du fait de pouvoir se retrouver, mais toujours dans une dynamique qui est un peu, comme on pourrait dire, think outside the box, sortir de la boîte, de l'écran, ou derrière, dans son cadre habituel et aller pouvoir se rencontrer et connecter ailleurs.

  • Speaker #1

    Oui, et puis on a aussi beaucoup de solopreneurs qui au final sont seuls et qui ont plus du coup cette dynamique d'équipe, de collègues. Et là en fait, on trouve un vrai effet de groupe qui est sympa. J'ai participé à un atelier lundi matin, tout le monde était hyper content de se retrouver, de raconter son week-end. Et puis souvent, même toi Claire, tu disais « Ah ouais, maintenant je suis seule, je ne fais pas un repas de Noël avec mon entreprise » . Là, clairement, on a fait un after-work de Noël, tous entre entrepreneurs avec des bonnets sur la tête et c'était sympa. Et du coup, ça recrée un peu cette dynamique et ça permet vraiment aussi, quand on blogue sur un sujet, on trouve des solutions ensemble, on brainstorm. Peut-être que ça t'est déjà arrivé avant, donc comment tu l'as surmonté ? De débloquer aussi des situations et de fluidifier sa façon de faire en tant qu'entrepreneur. Je pense que c'est un vrai...

  • Speaker #2

    Exactement, en fait, on prend beaucoup de hauteur quand on vient, parce que déjà la marche fait qu'on est créatif, beaucoup plus créatif, donc on peut aussi prendre de la hauteur vis-à-vis de son entreprise, avec les échanges qu'on a. On a également des ateliers professionnels. Donc ça, c'est aussi prisé et ça plaît énormément. Donc je vous donne des exemples. Ça peut être comment booster Instagram. Ça peut être, je ne sais pas moi, comment créer une Indie exactement. Comment créer des jolies photos. Comment allier, je ne sais pas, la vie pro et le perso. On a énormément de thématiques. Il y a beaucoup de gens qui s'investissent aussi dans le mouvement, qui ont envie de donner de leur savoir-faire. Et donc ça, c'est génial. Moi, j'adore. On a même des activités bien-être, il faut quand même le dire, parce qu'aujourd'hui, ce n'est pas souvent que dans des réseaux, on puisse faire du yoga tous ensemble, on peut faire de la sophrologie, on a de la marche méditative. La dernière fois où on avait fait quelque chose qu'on n'a jamais vu avec Angélique,

  • Speaker #1

    c'est trouver ton animal toit.

  • Speaker #2

    Trouver son animal totem,

  • Speaker #1

    c'est vrai que tu es allée en chamanique.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est une expérience qu'on n'aurait pas pu vivre sans mouvement. Et il y a des personnes qui disent, tiens, je teste des choses, un programme que je n'ai jamais testé. Et donc, ça, ça plaît aussi beaucoup. Donc, en dehors de la marche, il y a quand même encore plein d'autres effets positifs dans notre communauté.

  • Speaker #1

    Oui, et puis un effet hyper positif aussi, c'est allier aussi une meilleure connaissance des personnes qui font partie de notre communauté, que du coup, on va pouvoir adresser en conscience. Quand on assiste à un atelier, la personne donne de son temps et parle de son expertise. Mais du coup, ça nous aide à nous personnellement, mais ça peut aussi nous aider à mieux la recommander. et à la recommander en conscience. Et puis surtout, moi je vois cet intérêt-là, c'est que clairement, à l'issue de l'atelier, la personne qui a fait l'atelier, elle fait son closing, et derrière, elle trouve des clients, elle a des recommandations, et du coup ça permet aussi de faire du business différemment, et voilà, sans avoir à prospecter, autour de la table, il n'y a que des gens qui sont intéressés et sensibles au sujet, donc c'est le moment de les appâter et de les closer. Donc voilà, cet intérêt-là aussi, on est un vrai vecteur de business.

  • Speaker #2

    Et il y a également aussi autre chose, on a des personnes qui viennent tester des ateliers aussi, des entrepreneurs qui disent, tiens, moi je suis très bonne photographe, je pense à Maïvan notamment, qui est photographe et qui du coup a créé un atelier sur la photo pour transmettre son savoir-faire et puis pour voir si ça a un intérêt pour après pouvoir le proposer en dehors d'un mouvement, en prestations payantes. Et donc ça a été un vrai test pour elle. Elle a eu des échanges hyper sympas. Les gens leur ont dit, enfin, elle a dit, ouais, je suis en mode test, je fais cet atelier, donnez-moi des tips. Et du coup, ça permet aussi de s'améliorer, de tester, de s'améliorer.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, vous mettez même des membres de la communauté en mouvement dans leur business pour pouvoir tester des concepts, des idées. Même aussi, quand on fait les ateliers sur le pitch ou sur la prospection, on va pouvoir travailler son pitch, voir si les gens retiennent. D'ailleurs, ce matin, il y a eu une blague de faire l'idée peut-être d'essayer des personnes de... présenter les autres pour voir ce qu'ils ont retenu. Donc c'est ça aussi, c'est qu'il y a une belle dynamique au-delà juste de faire du réseau, parfois c'est juste de l'essence de cartes ou de l'intérêt. Là, les choses se font de façon assez fluide, il y a une forme de flou justement qui se crée dans les connexions. Et justement, on a parlé du bien-être d'un entrepreneur, et vous, comment vous gérez justement cet aspect dans votre vie ? C'est-à-dire, est-ce que vous avez déjà peut-être des activités, des pratiques qui vous en temps... entrepreneur vous aide à justement ne pas rester bas, au-delà de ce qu'on a vu sédentaire, de rester dans le stress, tout ce que ça implique en termes de fatigue.

  • Speaker #1

    Oui, alors moi je suis coach de basket pour ma fille de 8 ans, donc en fait du coup je l'accompagne avec son équipe à performer ou pas d'ailleurs, à s'amuser aussi sur le terrain. J'ai fait longtemps du basket et je suis ravie de pouvoir partager cette expérience avec elle. Il se trouve qu'on aime bien, on a un petit rituel avec mes enfants, c'est le dimanche matin. Il y en a un qui part en vélo, l'autre en trottinette. Moi je suis en train de courir et on va au terrain de basket pour jouer tous les trois ensemble. Mon fils fait du rugby mais comme il a une maman basketeuse, forcément il s'est mis au basket aussi. Donc ça, c'est vraiment un moment à tous les trois qui est vraiment agréable. Et puis du coup, c'est vrai que nous, la partie bien-être, on essaie vraiment chaque lundi matin, quand on échange avec Claire, de se mettre vraiment dans notre quotidien professionnel aussi et de se dire, tous les jours, il faut qu'on ait des moments où on puisse aller marcher ou faire du sport. Enfin voilà, vraiment. Et se dire aussi, au niveau des solutions de mobilité, là, j'ai tel rendez-vous à tel endroit, est-ce que je vais peut-être privilégier le vélo, y aller en marchant, prendre les transports en commun ? Voilà, en fait, essayer aussi. On a cet aspect RSE qui est très important pour nous, et sociétal, et d'ailleurs, on le promeut au sein de notre communauté. Dans nos événements, on a toujours pensé au covoiturage, pensé, voilà. On ne leur dit pas de penser à venir plutôt en vélo ou en marchant, mais c'est induit. On essaie vraiment de mettre le mouvement tout le temps au cœur de nos activités.

  • Speaker #2

    Et ce que dit Angélique, c'est vrai, sur le côté, toutes les semaines, on essaye de voir comment on peut être en mouvement tous les jours. Personnellement, je fais beaucoup de sport, donc déjà mon sport, c'est ma priorité. Et Angélique le sait, c'est mis à un ou deux mois à l'avance et je n'y dira jamais. Voilà, c'est ma priorité et je trouve que c'est hyper important. Je trouve que je ne faisais pas avant. C'est-à-dire qu'avant, je faisais facilement sauter mon sport ou autre parce que j'avais mon client qui me demandait quelque chose. Aujourd'hui, c'est... Oui,

  • Speaker #0

    dans l'agenda, il y a le sport. Il y a le sport. On voit le reste.

  • Speaker #2

    Exactement. Il y a le sport parce que ça me fait un bien de fou, que ça me décharge, ça m'enlève tout mon stress. Des fois, au bout de deux jours, je me dis que je n'ai pas fait de sport, je le sens en moi. Et à partir du moment où je fais du sport, c'est quand même du crossfit, donc ça libère et ça fait plein de choses. Il y a ça, il y a effectivement le vélo, il y a le fait que tous les jours, on fait du sport. Tous les jours, on fait quelque chose. Et si ce n'est pas du sport crossfit ou yoga ou autre, c'est de la marche. Donc voilà, avec Angélique, on s'est mis en place des rituels avec de la cohérence cardiaque. Ça ne reste que 3-4 minutes par jour, mais c'est déjà pas mal. On a acheté un petit... C'est quelqu'un qui nous a parlé, un hypnothé... hypnothérapeute, pardon, qui nous a mis ça sur notre bureau. En fait, ça nous permet d'y penser. C'est un petit boîtier, en fait, qui permet de faire de la cohérence cardiaque. Donc, on fait ça. On a aussi également... Enfin, moi, je sais que je mets beaucoup la sophrologie parce que, ben, moi, j'ai tendance à aller très vite, à être tout le temps dans le dynamisme. Donc, la sophrologie me fait beaucoup de bien. Donc, j'avais fait pas mal de cours là-dessus. Donc, je respire tous les jours. Ça va parler. Avec le ventre. Et donc en fait, respirer, ça change énormément. Moi, je vois quand, pareil avec mes enfants, au lieu de m'énerver, maintenant je respire, ils font « Oh là là, ça y est, elle respire encore. » Ben oui, il vaut mieux ça qu'une maman qui crie. Et en fait, la respiration me fait énormément de bien dans le côté bien-être. Après, voilà, il y a aussi le fait de faire un peu de yoga. Ça, c'est hyper important. Et aussi, dans le mouvement, on fait des activités bien-être. Comme on a dit tout à l'heure sur les ateliers Thothème ou autres, en fait, on travaille en prenant soin de nous aussi. Donc, on profite des ateliers également qui sont mis à disposition dans la communauté. Et après, il y a autre chose aussi qui nous vaut bien l'être. Il y a aussi le fait d'arrêter. En fait, on s'est mis des règles avec Angélique. C'est qu'à partir de 19h, on ne s'appelle plus, on n'aura plus les réseaux, on n'est plus disponible. Voilà, on est avec notre famille et en fait, on lâche notre téléphone. Et là, on est en train de réfléchir à avoir deux téléphones, un perso, un pro, pour que vraiment, au niveau de notre santé mentale, en fait, quand on est en vacances, on est vraiment en vacances. Comme on est deux. on peut le faire. Donc voilà, on a plein de petits tips.

  • Speaker #0

    Je viens de montrer les deux téléphones parce que j'ai fait ça.

  • Speaker #2

    Oui, on pense que c'est hyper important au niveau de la santé mentale parce que du coup, on a beaucoup de messages le week-end.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #2

    Et en fait, les gens ne font plus la différence. On a des textos le dimanche. Du coup, voilà, on s'est dit comment faire pour que ça aille mieux. Et on est toujours en recherche d'être toujours mieux, toujours, parce qu'on est vite absorbés quand même par le travail. On est passionnés toutes les deux. On est à fond. Ça, on ne peut pas l'enlever. C'est notre personnalité, être chez deux. Et donc, c'est bien des fois de se dire, OK, je lâche, je respire et je vais marcher ou faire d'autres choses.

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'est vrai qu'il y a un vrai challenge. C'est que, surtout quand on est entrepreneur, la difficulté, ce n'est pas de se mettre au travail, c'est de mettre des limites et des garde-fous quand on travaille trop. Et donc, vos conseils, oui, c'est précieux.

  • Speaker #2

    Oui, c'est précieux. Et puis, par exemple, quand on dit qu'il faut savoir s'arrêter quand on conduit au bout de deux heures. C'est pareil quand on est assis au bout de deux heures, c'est quand même cool de se lever, de faire quelques pas, de faire de la danse intuitive.

  • Speaker #1

    On a une danse intuitive tout le temps.

  • Speaker #2

    On a une chorégraphie toutes les deux, on commence à... On se met de la musique de nuit.

  • Speaker #1

    La danse de la joie.

  • Speaker #2

    Voilà, la danse de la joie, c'est quoi ? Trois, quatre minutes, quelques secondes, mais ça permet de lâcher prise et que le stress ne monte pas trop, parce que ça peut monter vite. À l'époque, on est quand même des hommes de Cro-Magnon, on n'a pas changé. À l'époque, quand il chassait, et qu'il y avait un gros ours qui venait vers eux, ils avaient un coup de stress énorme, et ensuite ils couraient et ils déchargeaient, et ils n'avaient plus de stress. Nous, aujourd'hui, on peut avoir un client qui t'envoie un mail horrible, tu vis le stress en toi, mais tu ne le décharges pas, tu restes assis. Si tu reçois un autre message pas top, du coup, ça te fait après un stress chronique et difficile à sortir. Et le fait juste de marcher, de respirer, de faire tout ce qu'on t'a dit tout à l'heure, ça fait du bien, beaucoup de bien. Et quand on ne le fait pas, on le ressent et on n'est pas bien.

  • Speaker #0

    Et j'aimerais savoir qu'est-ce que vous direz, parce que c'est vraiment une anecdote qui est ultra récente, ça fait quoi, deux jours ? Je suis rentré vraiment en mode clash contre un coach sportif qui, je pense que c'était le jeu des réseaux parce qu'il provoquait beaucoup. Il disait la marche ce n'est pas un vrai sport, les vrais sports c'est intensif, c'est ceci, c'est cela. Et du coup, voilà, j'étais pas d'accord, donc je suis rentré dans le débat des réseaux sociaux. J'aimerais savoir qu'est-ce que vous diriez à ça ?

  • Speaker #2

    Alors moi, je vais lui dire, ce coach sportif, viens faire le GR, rincle le GR à Bordeaux, 160 kilomètres, et nous, on le fait en 8-9 heures par jour. Il fait ça pendant 6 jours et ensuite, on en reparle. C'est la seule chose que je dirais.

  • Speaker #0

    Je me rappelle quand j'étais là.

  • Speaker #2

    Je ne parle même pas de montée, de descente. Je parle vraiment juste le Bordeaux. Après, quand on parle en randonnée, et qu'on part 3-4 jours en randonnée, où on ne fait que marcher pendant 8 heures, si ça, ce n'est pas un sport...

  • Speaker #1

    Je pense que ce monsieur, il gagnerait à faire le chemin de Saint-Jacques-de-Copostel. Et je pense qu'il y a beaucoup de gens qui diraient.

  • Speaker #2

    Surtout que quand même, c'est un sport olympique. Donc, c'est quand même lié au JO. Ça le veut déjà tout sûr. C'est reconnu comme sport. Quand on dit que c'est un loisir, non, c'est reconnu comme un sport. Donc, voilà, on a plein d'arguments. Mais voilà les premiers arguments qu'on donnerait.

  • Speaker #0

    J'ai déjà, moi, quand j'étais petit, je me rappelle, j'allais beaucoup marcher avec mes grands-parents. en Martinique et je me rappelle c'était surtout des anciens parce que moi j'étais vraiment petit, j'avais moins de 10 ans et j'étais avec des personnes qui avaient entre 70-80 ans et qui marchaient et j'avais parfois du mal à les suivre parce qu'en fait il y avait un rythme de marche, j'étais habitué à marcher depuis des décennies et aussi en Guyane je me suis retrouvé avec des vrais marcheurs, j'étais ado en super forme physique j'avais du mal à les suivre donc c'est vrai qu'il y a marche et marche mais la marche oui à un certain niveau c'est une réelle intensité et c'est une vraie endurance

  • Speaker #2

    Il y a la marche et la balade. C'est ça. Des fois, tu te balades en shopping. Bon, mais ce n'est pas vraiment une marche. C'est du shopping. Mais il y a la vraie marche. Il y a la marche d'Ordi, il y a la marche en montagne. Enfin, tu as énormément de marches en dos. Mais tu as raison. Des fois, c'est très dur. Moi, je le vois. Je peux me permettre de dire une chose. C'est vrai que la marche entre entrepreneurs, elle est quand même assez lente, moi, je trouve. Parce que les gens ne sont plus trop habitués à marcher. Là, d'un fois, on avait pour un client, entreprise, on a fait une journée. de séminaire, donc ils nous ont proposé de faire 4 heures de marche, avec plein de pauses, je précise. Les gens avaient 40 ans, ils étaient épuisés. 4 heures de marche. Et alors oui, effectivement, ils étaient essoufflés, épuisés à la fin, ils se sont dit, waouh, quelle journée ! Mais c'est parce qu'ils ne se sont plus du tout habitués à marcher, en fait. Juste 4 heures, c'était pas grand-chose, mais au final, ouais.

  • Speaker #1

    Mais je rebondis sur ce que tu disais tout à l'heure, on se fait régulièrement doubler par des groupes de personnes âgées qui marchent. Complète et qui vont beaucoup plus vite que nos groupes. Après, on parle, on fait d'autres choses.

  • Speaker #0

    Mais ça, je connais bien. Oui, des parents, grands-parents qui marchent beaucoup et parfois, j'ai un peu du mal à suivre alors que je fais beaucoup de sport parce que ce n'est pas le même exercice. Mais c'est un vrai sujet et c'est vrai qu'aujourd'hui, il y a un gros problème au niveau de la sédentarité, au niveau du fait d'être derrière un écran, les postures, les kinés, les coachs sportifs compétents. On parle beaucoup, les personnes disent oui, c'est le gros problème de notre époque.

  • Speaker #2

    Tu sais que pour rebondir sur ce que tu dis, en moyenne, une personne active reste 8 heures assise par jour.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #2

    C'est énorme.

  • Speaker #0

    C'est énorme,

  • Speaker #2

    oui. C'est énorme. Et en fait, le corps est fait pour marcher, pas pour être assis. Oui. À la base, donc rester assis un peu, oui, mais pas 8 heures. 8-9 heures, en fait, ça va faire quoi ? Là, j'ai vu la dernière fois sur Instagram, ça m'a un peu flippée. J'ai vu la personne qui aura en 2000... 30 ou 2040. En 2040, en fait, ils ont montré une travailleuse active en 2040. T'aurais vu sa tête ? Déjà, tu sais, elle est habituée à regarder les réseaux sociaux. Ils ont déjà une énorme bosse U. Et donc, ça entraîne énormément de maux, plein de problèmes en fait. On pourrait sortir plein de maladies. On n'est pas là pour ça, mais c'est vrai que c'est... Non, mais c'est...

  • Speaker #0

    On va bien comme dans Wall-E.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Ah non, enfin...

  • Speaker #2

    Non, mais c'est vrai, ça amène énormément de mots, en fait. Le fait d'être assis, d'être sédentaire, etc., c'est le mal du siècle. Ça va être le mal du siècle. Donc, voilà, nous, on est vraiment à dire aux gens, restez en mouvement, essayez de vous bouger un minimum, parce que c'est... Même, on voit les ados, ils sont tout le temps sur... Enfin, nous, moi, j'ai deux ados, ils sont beaucoup sur leur ordi, leur téléphone, etc. Quand je leur dis, venez marcher le week-end, mais c'est une plaie pour eux, alors que moi, c'était ma vie. J'ai passé ma vie dans la forêt. J'ai passé ma vie sur mon vélo et j'étais tout le temps en mouvement. C'est pour ça peut-être que j'aime trop ce mouvement. Mais aujourd'hui, les ados, c'est compliqué de les sortir de leur écran. C'est terrible, mais je me dis, qu'est-ce qui va se passer plus tard pour eux à force d'être assis et d'être tout le temps sur un écran ?

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'on a ouvert aussi, on fait un événement pendant les vacances scolaires. On a convié les entrepreneurs à venir avec leurs enfants.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais demander, oui. Que vous qui avez des enfants, comment vous voyez les choses par rapport aussi à cette transmission ? Parce que c'est vrai que moi, je ne me rends pas compte que je n'ai pas encore d'enfants. Mais je vois autour de moi, il y a beaucoup qui disent que la nouvelle génération... Enfin, moi, j'ai toujours vu quand tu es enfant, l'envie de faire du sport, de bouger, c'était normal. Mais aujourd'hui, j'ai l'impression que ce n'est pas si naturel que ça. Et qu'en fait, à part ceux qui ont peut-être des parents qui bougent, sportifs ou autres... Moi j'ai une famille de sportifs donc je peux pas rester en place, mais d'avoir ce truc de transmettre aussi, c'est pas juste faire du sport pour du sport mais c'est aussi prendre le goût de bouger, du mouvement, d'aimer ça en fait. Moi, je pense que ça s'inculque des petits. Moi, clairement, rester devant les écrans, quelquefois, ça fait du bien parce qu'on a des semaines de folie. Regarder un petit film en famille, c'est sympa, mais clairement, la vie, elle est dehors. Donc là, je te parlais de cet événement qu'on a créé pendant les vacances scolaires. Clairement, on va aller entre entrepreneurs, avec nos enfants, dans la forêt. Et on va faire des cabanes, on va marcher ensemble et se connecter différemment et avec eux parce qu'eux aussi, ils ont envie d'être avec nous. Et voilà, c'est un moment de partage aussi. Mais c'est hyper important de leur inculquer ça. Et je pense que moi, mes deux enfants font du sport et je pense que si je les sors... pas du week-end, ils seraient dans un état de nerfs, d'excitation qui fait qu'ils ne dormiraient pas bien le soir. Donc, ils ont besoin aussi de décharger toute cette énergie qu'ils ont. Donc, en fait, j'invite vraiment les parents à sortir leurs enfants et à faire des activités avec eux. Ça leur fait du bien à eux, mais ça leur fait du bien à tout le monde.

  • Speaker #1

    Après, malheureusement, c'est la facilité. Pour moi, je dis l'écran. C'est la facilité pour les parents. C'est-à-dire que les parents, ils disent « Bon, ok, Je suis fatiguée, prends l'écran, ça les décharge. Et en fait, moi, je me bats avec ça parce qu'en fait, je préfère être entre guillemets en conflit avec mon enfant, dire viens, va dehors, tout ça, faire un peu la part un peu relou. Mais en fait, ils viennent quand même au bout d'un moment. Puis à la fin, ils disent c'était bien, on a passé un bon moment. Ils ont le smile. En fait, je vois l'avant et l'après. Quand ils viennent, ils disent nanana, parce que moi, c'est vraiment des ados, 13 et 15. Donc, ils n'ont pas envie. Mais après, franchement, ils disent qu'ils aiment bien. Et je le vois dans leur visage, en fait. Et ça se transforme quand on marche. Au bout d'une heure, une heure et demie. Bon, ils ne restent pas plus d'une heure, c'est déjà bien. Mais voilà, ça s'inculque des petits. Moi, je sais qu'avec mon mari, on fait beaucoup de sport. Donc, ils sont très sportifs. Mais quand je vois leurs amis à côté, qui du coup n'ont pas forcément de parents très sportifs, ah ouais, ils sont très sédentaires. Les ados sont très sédentaires. Vraiment, pas tous. Mais c'est par rapport à nous, à mon époque déjà, ça a changé énormément. Ça m'impressionne à chaque fois.

  • Speaker #0

    Et puis, on crée des souvenirs, on vit des émotions. Clairement, quand on est derrière les écrans, à part si c'est devant un match de rugby ou de foot,

  • Speaker #2

    oui, parfois, ça peut être de temps en temps ou à un moment social, on regarde un match ensemble ou on joue ensemble. Parfois, oui, moi, je suis un peu geek, donc les écrans, OK. Mais comme vous, au bout d'un moment, moi, j'ai besoin de sortir, d'aller faire du sport, de voir du monde, parce qu'au bout d'un moment, c'est épuisant. On sent, comme tu l'as dit, qu'on ne fait pas de sport, on commence à sentir que son corps n'est pas bien. Et en ce moment, à Bordeaux, il pleut beaucoup, donc un peu moins dehors, mais ça se sent, ça se sent tout de suite. Oui,

  • Speaker #0

    mais nous, clairement, qu'il pleuve, même s'il pleut, on va dehors. Claire le dit souvent, faites sortir votre enfant intérieur, mettez vos bottes, on saute dans les flaques. Et franchement, c'est exactement ça et ça fait du bien à tout le monde. Et même si on est des adultes, on aime bien aussi.

  • Speaker #2

    Je vais me dire, on n'est pas en sucre, donc on ne va pas fondre.

  • Speaker #1

    Les gens, ils aiment bien finalement quand on leur dit, mais viens quand même, etc. Ça va être chouette, etc. Ils mettent leurs bottes. On a des parapluies exprès. Et puis du coup, franchement, c'est presque les meilleures marches où on se marre le plus, en fait. Non, mais c'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est comme d'un jeu de piste à Bordeaux où on a bien rigolé alors qu'il pleuvait, mais d'accord. Et c'était super sympa.

  • Speaker #1

    parce qu'en fait les adultes ne le font plus c'est-à-dire dès qu'il pleut j'ai la flemme je vais prendre un chocolat chaud et je vais me regarder une émission Netflix mais en fait en se bougeant c'est ça le truc des fois il faut se forcer quand même après quand on est dehors on est bien moi je vois des fois j'ai mal à la tête j'ai pas envie de faire de sport mais je me dis Claire va quand même faire du sport combien de fois je dis en général que chez ma tête j'ai pas envie d'y aller j'y vais quand même parce que je sais le bénéfice après souvent la plupart du temps je n'ai plus mal à la tête et je me dis si je n'étais pas allée je vais rester avec mon mal de tête etc. Et moi, le sport, ça me fait tellement de bien que ça m'enlève mon mal de tête, ce qui est quand même hallucinant. Et ouais, mais il faut que je me bouge par contre. Voilà, je m'oblige parfois. Parce que quand t'es physiquement pas bien ou que t'es fatigué, ça arrive. Voilà, il faut se donner un petit coup de pied.

  • Speaker #2

    Parce que t'es en conscience du bienfait. Voilà. C'est-à-dire que tu sais que bon là, t'es pas en forme, mais que ce sport-là va te mettre en forme, va te faire du bien. Alors parfois, on pense que ça va plus te fatiguer et tout, mais c'est pas la même fatigue. Parce que là, on parle surtout d'une fatigue peut-être mentale, d'être restée derrière un écran et tout, où ton corps a besoin de bouger, que ça circule,

  • Speaker #1

    que voilà quoi. C'est exactement ça. Les filles, les professeurs de yoga en parleront mieux que moi, mais elles l'expliquent en fait avec les énergies, qu'on est tous énergiques et que du coup, en bougeant son corps, les énergies se bougent et du coup, on va mieux, on est moins fermé. Tu sais, des fois, on a des blocages dans le corps parce qu'on est bloqué sur des sujets ou autres. Et le fait d'être en mouvement, en fait, ça... On dit souvent avec Angélique, le mouvement, c'est la vie, mais c'est ça, sans mouvement, on fait quoi ? Si on est bloqué derrière un écran et qu'on est assis et qu'on fait rien ?

  • Speaker #2

    Surtout, comme vous l'avez dit, parfois on a tendance à accumuler des émotions, des choses un peu lourdes. Moi, je sais que par exemple, s'il y a un truc qui va m'énerver, surtout par exemple, ça peut être sur les réseaux ou un client avec qui ça se passe mal et tout, le premier truc que je vais faire, c'est sortir, prendre mon vélo ou à pied, ou aller courir pour passer à autre chose, pour décharger. Parce que si je reste dessus, ça va rester pendant des heures. Alors que là, bon, 10-15 minutes, voire 20 minutes, c'est passé.

  • Speaker #1

    Puis ça te permet de prendre du recul aussi.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Au lieu de réagir sur le coup.

  • Speaker #2

    C'est ça, au lieu de répondre.

  • Speaker #1

    Répond, que va courir et faire ses niches. Moi, j'avais tendance à de suite réagir. Et j'ai appris, on a aussi énormément appris, parce qu'en fait, nous, on vit beaucoup les événements, on rencontre des entrepreneurs, etc. Et en fait, on prend beaucoup de recul aussi, nous, avec Angélique, sur la vie, franchement, sur la vie, sur le développement personnel, parce qu'on a des personnes de tous horizons, de tous domaines d'activité. Donc, on peut aussi bien avoir une personne sur la constellation familiale, que moi, je ne connaissais pas forcément il y a deux ans, que quelqu'un sur l'immobilier. Enfin, voilà, on a beaucoup de gens différents. Et donc, ça nous nourrit, mais un truc de fou. Et moi, souvent, on me dit, qu'est-ce que t'épanouis ? Et on me demande, qu'est-ce qui t'épanouit le plus ? En fait, c'est de rencontrer des gens. C'est l'humain. C'est l'humain. Et en fait, avant, quand je travaillais dans mon quotidien, j'adorais ce que je faisais, mais je disais toujours, je n'ai pas forcément besoin de rencontrer plus de monde, tu vois. Et en fait, aujourd'hui, j'ai... j'ai encore soif tout le temps de rencontrer des gens et plus j'encontre des gens plus ça me nourrit et plus ça me rend heureuse et de me dire waouh c'est fort en fait ce qui se passe dans les connexions des personnes en fait des fois il y en a des anecdotes en plus votre énergie elle se ressent parce que moi en fait en plus si on fait ce podcast c'est que forcément je suis membre et que moi

  • Speaker #2

    j'ai découvert ça c'était en mai dernier donc au moment d'enregistre ça fait à peu près 8 mois et ce qui s'est passé c'est que c'est vrai que moi j'ai essayé le networking étant assez sensible et introverti, moi, il y a des ambiances lourdes où je ne peux pas rester. Et voilà, des salles ou des trucs, bon, les gens, ils sont sympas, mais au bout d'un moment, j'ai ultra mal à la tête, il faut que je sorte et tout. Et en fait, quand j'ai vu le concept passer grâce à tes vidéos sur Instagram, je me suis dit tiens, je vais essayer, là, c'est le bon moment. Et je suis allé pour le printemps et tout de suite, je me sentis bien. Et parce qu'il y avait ta vibe et après, il était là aussi, peut-être la première ou deuxième fois où je suis venu. Et du coup, je me sentis bien et j'ai senti votre enthousiasme. Et les gens qui étaient là, il y avait une bonne dynamique, ça circulait. Et du coup, j'ai dit, c'est trop bien en fait. Et même la soirée, la soirée de lancement, il y avait je crois une centaine de personnes. Au début, j'avais peur. Je me suis dit, mais attends, mais 100 personnes, introverti là, mais je vais finir avec une migraine. Finalement, je suis resté jusqu'à la fin. Donc c'est pour dire aussi que, c'est pour donner aussi un recul sur le fait que vous avez réussi à mettre votre énergie et cette bonne humeur dans ce projet. Et que ça, c'est important. Et que je sais que pour beaucoup de personnes qui nous écoutent, parce que je sais que dans mon audience, il y a beaucoup d'introvertis, de personnes sensibles qui ont du mal avec le réseautage, tout ça. En fait, c'est pour vous montrer que c'est possible, que ce soit en mouvement ou d'autres, d'avoir des approches où vous vous sentez bien. Parce qu'avec vous, on peut être nous-mêmes. Et ça aussi, c'est fort parce que vous êtes vous-même, vous rigolez, vous faites des blagues.

  • Speaker #1

    On fait des trucs ridicules aussi. On assume un peu. On dit toujours, c'est important ce que tu nous dis, ça nous touche d'un coup avec Angleterre. Parce que c'est vraiment ce qu'on essaie de véhiculer, soyez vous-même, soyez un jogging, un basket.

  • Speaker #2

    Vous êtes vous-même, on est soi-même, tout le monde est là à l'aise, tout le monde discute au fil différent. Et comparé à d'autres fois, on sent qu'il faut des petits codes, on va juger un peu et tout. Et ça, c'est important. Et je pense que c'est pour aussi dire qu'il y a toujours, quand on parle dans le flow, c'est d'amener soit dans son projet, aussi son énergie. On parlait d'énergie qui circule et tout. Et donc sur ça, justement, est-ce qu'il y a... Comment... Qu'est-ce que vous avez... par rapport à ce projet, peut-être t'en parlais, anecdotes ou déclics, qu'est-ce que vous avez appris, que ça soit de ça, ou ce qui vous vient le plus, de plus grandes leçons à travers les personnes qui étaient là, où ce projet, où votre travail ensemble ?

  • Speaker #0

    Après, moi, j'ai juste envie de rebondir sur le fait qu'on a vraiment travaillé aussi sur les valeurs, parce que c'était vraiment quelque chose d'hyper important, et c'est génial ce que tu ressens tout ça, nous on le ressent, mais c'est génial d'avoir ton feedback par rapport à ça. Parce que vraiment, la bienveillance, l'authenticité, le fait de travailler sérieusement mais sans se prendre au sérieux, ça fait vraiment partie des choses qu'on a envie de véhiculer, de fédérer, de rassembler, et que tout le monde se sente à sa place et soi-même, faire tomber les masques. On n'a pas besoin de surjouer, d'être quelqu'un d'autre pour... Pour vendre ou pour échanger avec les gens, on n'a pas besoin de... Oui,

  • Speaker #2

    à la place de dérouler de pitchs de vente, elevator pitch, et puis hop, après, échange de cartes et puis on passe à autre chose. Il y a des vrais liens qui se font.

  • Speaker #0

    On a une membre de notre communauté qui a animé un atelier sur l'hypersensibilité et la gestion des émotions, auquel j'ai participé et on était très nombreux. L'événement était complet et en fait c'était aussi beau de voir qu'on était dans une communauté où on n'avait pas peur de dire qu'on était différents, on avait justement des ressentis différents et que c'était ok, qu'on était ok avec ça. Et en fait, moi j'ai trouvé que ce moment de partage était vraiment très très chouette et ça donne envie d'en refaire.

  • Speaker #1

    Après, il y a autre chose aussi que je voulais dire justement par rapport aux personnes qui sont hypersensibles ou timides ou autres, parce qu'on l'a souvent eu en fait, des gens qui ont dit « ouais, j'ose pas venir » . En fait, on a fait aussi un système au lieu effectivement de se présenter devant tout le monde et d'avoir le stress de dire « t'as un pitch de 45 secondes ou une minute et en costard » et que voilà, c'est hyper intimidant. En fait, nous, on fait des binômes. J'explique un peu le principe. En fait, quand on marche, on fait ou des binômes ou des trios. Donc en fait, quand les personnes arrivent, tout de suite, elles sont en binôme ou en trio. Et donc, du coup, la connexion se fait facilement. Et on est en forêt, en marchant. Et donc, du coup, tout le monde est un peu en jogging. Et c'est vrai que ça enlève, comme tu dis, Angélique, le costard, cravate, etc. Tout le monde est un peu au même niveau. Et en fait, du coup, les conversations se font tellement naturelles. En fait, il n'y a jamais de blanc, il n'y a jamais de personne seule, puisque du coup, on est en binôme ou en trio. Et après, on change tous les 10-15 minutes, en fait, de binôme-trio pour qu'on puisse rencontrer un maximum de personnes. Voilà, comme ça, tu vois un peu. Toi, tu connais le principe, mais...

  • Speaker #2

    Oui, vous expliquez que le principe, c'est pas de faire du networking au moment où on vous lâche dans un groupe. Il y a un casque. C'est qu'en fait, c'est un petit peu comme à l'école où on se met en rang et on est en binôme. Et du coup, chacun, il change à deux. Et puis après, on fait tourner pour que ça puisse justement créer cette intimité tout en étant en groupe et voir un petit peu tout le monde.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'il y a des personnes, tu vois, qui là, on se regarde face à face. Mais il y a des personnes, ça les intimide, ça. Rien que de regarder dans les yeux. Là, le fait de marcher, en fait, on a une vision vers la forêt ou autre. Ça, c'est important aussi. Il y a des gens qui m'ont dit, ça m'intimide moins. Mais oui, parce que tu n'es pas enfermé dans un lieu et tu es libre de tes mouvements aussi. Tu vois, le fait de marcher et d'être libre de ce mouvement. On est en plein air. On est vraiment nous-mêmes. Et moi, quand j'ai créé ça, la première fois que j'ai rencontré des personnes, je me suis dit, mais c'est tous des binômes de moi. Tu vois, on dit qu'on attire. C'est vrai, il y a des clients qui nous ressemblent. Et en fait, je me suis dit, waouh, on n'a que des gens sympas. Et quand aujourd'hui, des gens me disent, ouais, les gens râlent, ils ne sont pas contents, ils font la tronche. Mais tu rigoles, moi, tous les jours, je ne vois que des gens agréables, sympathiques, souriants et qui sont heureux d'être, en tout cas en mouvement. Moi, je ne vois que des gens sympas. Je pense qu'on les trie. Ça doit se trier automatique. Mais c'est vrai. Et les gens me disent, waouh, quand je viens dans un mouvement, c'est sympa. Les gens sont vachement authentiques, sympathiques. Et c'est ce qui sort un peu, qui fait beaucoup d'un l'air de good vibes.

  • Speaker #0

    Et puis, je pense que même quelquefois, on n'est pas forcément dans un très bon mood, on n'a pas eu de mauvaise nuit, on n'était pas bien. Mais en fait, rien que de retrouver le groupe, de voir les gens, de discuter, d'échanger différemment et de se retrouver, de se rassembler, ça fait du bien. Et on repart avec des solutions, des idées, des choses. Et en fait, ça nous libère l'esprit. On avait un caillou dans la chaussure et ben là...

  • Speaker #2

    Moi, ça arrivait que j'arrive à une marche ultra vénère parce que, un, je me rappelle en plus, il y avait un truc administratif qui m'avait méga énervé la veille. Et en plus, en allant sur la route, je suis tombé que sur des chauffards. Quand elle était que... J'étais vraiment en mode...

  • Speaker #1

    Basselle sur le bassin d'Arcachon ?

  • Speaker #2

    Non, celle-là, en fait, comme j'étais avec un covoiturage, on rigolait. Parce que c'était un peu Mario Kart. Je pense que tout seul, ça m'aurait saoulé. Mais c'était vraiment le parcours du combattant. Mais là, c'était vraiment en mode, t'as l'impression que tout est lourd, et puis toi, tu te mets dans un mood, t'es un peu plus énervé. Et une fois que je suis arrivé, je suis redescendu, et après, j'étais bien. Enfin, déjà redescendu, parce que je me suis dit, bon, le groupe, voilà, machin. Mais en plus, t'es quand même un peu pas très bien. Puis au bout de cinq minutes, j'y pensais plus. Donc comme quoi, il y a des fois, c'est important. Puis c'est important aussi de voir que, ça, vous l'avez dit, que parfois, dans l'entrepreneuriat, on a beaucoup de ruminations, de choses. On se prend la tête, même dans la vie de façon globale, mais surtout quand on est entrepreneur, il y a des choses qui sont parfois lourdes. Et ces moments-là, en fait, ça nous permet non pas de juste décharger encore moins sur les autres, mais de penser à autre chose. Ou si vraiment le challenge peut être discuté, de trouver des solutions. Donc ça, c'est important aussi de savoir que l'environnement, quand on est isolé, on est seul avec ses ruminations, ça peut être lourd. Quand on est avec des gens justement qui pensent différemment, qui sont dans cette vibe-là. Ça fait du bien.

  • Speaker #1

    Et il y a également, je voulais rebondir, pas forcément sur ce que tu dis, mais dire quelque chose en plus. En fait, on s'est rendu compte aussi que les personnes isolées avaient envie de travailler ensemble. Donc, on nous a dit, la dernière fois dans une marche, mais pourquoi on ne créerait pas un coworking en mouvant ? Alors, on a dit qu'on ne pouvait pas en faire ça parce que... Toutes les bonnes idées, il y a beaucoup d'idées qui viennent en marchant, mais on ne peut pas tout faire non plus. Mais par contre, aujourd'hui, on peut créer comme on peut créer soi-même ces événements. Si par exemple, toi, Johan, tu habites au Bousca et que tu as envie de co-worker à ce moment-là dans un café, tu peux le mettre dans notre agenda et dire, ce jour-là, j'ai envie de co-worker avec quelqu'un. La personne vient à côté de toi, vous travaillez ensemble, mais du coup, vous pouvez manger ensemble, vous pouvez discuter, vous pouvez brainstormer sur votre activité en disant, tiens, t'en penses quoi sur ça ? J'en suis là, etc. Et en fait, ça permet, en plus de nos événements, de travailler ensemble. Parce que souvent, les solopreneurs, ils sont seuls, comme on l'a dit, et ils vont co-worker à droite à gauche dans des cafés. Pourquoi pas le faire à plusieurs ? Donc, il y a aussi des choses là. En fait, on essaye de donner plein d'idées parce qu'il y a plein de choses possibles à faire.

  • Speaker #2

    Et est-ce que vous avez rencontré un challenge ? Je parle vraiment du projet. Quelque chose qui a été vraiment challenging et que vous avez solutionné. Moi, j'aime bien ce genre d'anecdote parce que j'aime bien savoir aussi... On a parlé du challenge de la séparité de ça, mais je voulais savoir vous, d'un point de vue entrepreneur, comment vous avez surmonté ces... C'est pas évident comme concept. Je sais que l'événementiel et les communautés, c'est pas toujours facile. Alors,

  • Speaker #1

    on a beaucoup de challenges au quotidien, comme la plupart des entrepreneurs. On va dire le plus gros challenge, c'est de fédérer les gens, surtout dans notre époque actuelle, où on est sursollicité par des millions d'événements. D'accord, on a des événements de partout. On est sursollicité de partout, de n'importe quel canot, que ce soit Insta, WhatsApp, etc. Et c'est ça. Il y a énormément de réseaux aussi, notamment Gironde, et c'est comment faire la différence. Et en fait, à la base, on n'a pas créé un réseau. C'est-à-dire que c'est venu en marchant. On ne s'est pas dit, tiens, on va créer un réseau. C'est, on marchait, on s'est dit, waouh, ça fait du bien, tiens, on va créer des marches avec des entrepreneurs, ça va être chouette. Et effectivement, ça s'est transformé en réseau. Puisque forcément, quand on met des gens, des entrepreneurs ensemble, ça fait un réseau. Mais voilà, notre plus gros challenge, ça a été ça. C'est pas simple de fédérer du monde, aujourd'hui, et surtout qu'ils s'engagent. Le pire engagement, c'est l'engagement. C'est-à-dire que les gens viennent ou ils s'inscrivent, mais soit ils viennent pas, soit ils ne préviennent pas. Et ça, je pense que c'est presque le plus dur et difficile à gérer. C'est le fait qu'on ne nous prévienne pas, en fait. Et du coup, on se sent... On se dit, waouh, on travaille beaucoup, on fait beaucoup de choses. L'animateur, qu'il y a souvent des... des entrepreneurs qui créent des événements, qui créent des ateliers. OK, on devait être 15. En fait, on n'est que 10. Donc, tout le monde est déçu. Les entrepreneurs sont déçus parce qu'ils pensaient qu'on était 15. L'animateur, il est aussi déçu parce qu'il se dit ça fait 5 personnes en moins, donc 5 potentiels en moins. Et nous, on se dit on a travaillé comme des folles, il y avait 15 personnes et la veille, le jour même, ils ne viennent pas. Donc, voilà. Je le dis aux auditeurs qui nous écoutent, respectez le travail de tout le monde. L'engagement c'est important. Aujourd'hui on dirait que c'est une valeur qui est partie. Alors moi je suis très engagée parce que j'ai un père médecin militaire, donc autant te dire que pour moi c'est la priorité de ma vie, c'est m'engager. Donc du coup il faut que je conçoive que les gens ne sont pas tous comme moi et Angélique elle est exactement pareille. Donc il faut vraiment qu'on le sait. Donc aujourd'hui pour te dire, pour pallier à ça, quand on veut 15 personnes, on monte à 18. Parce qu'on sait que mathématiquement, si on veut 15 personnes, on est libre. Voilà comment on fait.

  • Speaker #2

    Dans l'événementiel, c'est ce que je faisais et ce que je fais encore. On est obligé.

  • Speaker #0

    On est obligé aujourd'hui. Cet effet société de consommation.

  • Speaker #2

    Ouais. L'effet un peu doctolib, je prends et puis j'annule.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça.

  • Speaker #1

    Ou j'annule pas.

  • Speaker #2

    Ou j'annule pas. Je sais rien. Je sais rien. Je sais pas où ça en était, mais il y avait une histoire de taxe lapin à cause de ça. Mais ça aurait beaucoup de professionnels. Ouais. On parle. de ce problème de, je pense que c'est aussi une habitude, on commande, on fait ça et ça n'a pas de valeur. Là aussi, on dit à la personne, face à elle, on s'engage ou qu'on l'appelle, ou avant, on devait appeler la secrétaire. Je pense qu'il y a aussi ça, mais il y a aussi peut-être des valeurs.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est qu'on ne se rend pas compte, en fait, le travail que c'est, le travail de fourmi que c'est derrière de trouver des lieux, booker des gens, de gérer les agendas.

  • Speaker #1

    Comme toute la communication, parce que la communication, elle est énorme pour fédérer des personnes. Il faut communiquer sur Insta, sur LinkedIn, sur notre... Voilà, la communication est énorme, ça nous prend beaucoup de temps. Et quand on a un événement complet, on est très contentes, satisfaites du fait qu'on ait énormément bossé. Et quand on voit qu'il y a un tiers qui désiste comme ça... Ce n'est pas simple à gérer.

  • Speaker #0

    Oui, puis voilà, vraiment, tu disais les challenges un peu à surmonter, c'est gérer la frustration aussi. Il y a plein de personnes qui nous demandent actuellement, on ne peut pas avoir des listes d'attente, etc. J'aimerais tellement aller sur tel et tel événement. Non, désolé, ils sont complets. Et donc, du coup, si les gens ne libèrent pas leur place, il y a d'autres personnes qui sont frustrées de ne pas pouvoir venir. Et du coup, il y a tout ça. La gestion de la frustration, je pense que c'est vraiment quelque chose qu'on travaille au quotidien. Donc, on a la chance d'avoir des natures très positives avec l'air. Mais c'est vrai que quelquefois, ça nous mine parce qu'on se dit, mince, on s'auto-reboost après derrière. On se fait une petite danse, on se fait un petit truc pour bouger. Et puis,

  • Speaker #1

    il n'y a pas que nous, c'est-à-dire que nous, on peut être frustrés, mais les entrepreneurs sur l'île, elle est non seulement fixée comme une délicieuse, c'est beaucoup de frustrations pour beaucoup de monde.

  • Speaker #2

    Pour ceux qui nous écoutent, quand vous vous engagez, les engagements, je sais qu'on le dit beaucoup, mais c'est important. C'est une valeur respect. Et aussi, c'est qu'il y a des imprévus, il y a des choses, mais prévenez. Ça peut arriver, mais quand c'est une habitude et qu'il n'y a pas de valeur, c'est...

  • Speaker #1

    Voilà, si ils préviennent, on comprend. Il peut y avoir un problème familial ou autre, mais juste prévenez un peu à l'avance. Voilà, on va dire, s'il fallait en dire un, ce serait celui-là.

  • Speaker #2

    Et vous arrivez à bien travailler ensemble ? Parce qu'on dit souvent amitié et business. Alors... Comment ça matche ?

  • Speaker #1

    C'est tellement fluide que c'est trop parfait pour être vrai. C'est que j'ai Angélique, c'est comme un couple. Enfin, moi, je le vois, Angélique, je le vois comme un couple. Du coup, là, c'est sur la partie pro. Mais je passe presque plus de temps avec elle qu'avec mon mari. Ce qui est vrai, du coup. Mais c'est fluide. Je ne vois pas de... Il y a des hommes qui râlent un peu, des fois. C'est encore un homme,

  • Speaker #0

    mais ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    C'est encore au téléphone. Oui, parce que ça me m'arrive des fois de me doucher et d'appeler Angélique en live. Ah ouais ? Oui tellement qu'elle est présente pour moi. Et on est amis donc je me permets plein de choses avec elle. Je l'amène des fois aux toilettes. Bon voilà je me permets plein de choses que je ne ferais pas avec quelqu'un d'autre. Mais bon c'est une amie très proche du coup voilà moi je suis...

  • Speaker #2

    C'est un cliché des amis qui vont aux toilettes ensemble donc c'est vrai ça.

  • Speaker #1

    C'est vrai mais j'amène à mon portable. Je prends mon portable et je parle. Donc tout ça pour dire qu'avec Eurogic c'est fluide de fou. tellement et on ne s'en est pas compte à ce point là que ça pouvait être aussi complémentaire enfin on est vraiment complémentaire sur énormément de choses et comme on a quand même la même direction et la même énergie et le positif, en fait s'il y en a une qui ne va pas trop sur quelque chose, l'autre dit bah c'est pas grave on va trouver des solutions et on s'auto vous tire vers le haut et ça fait beaucoup de bien

  • Speaker #2

    Et vous avez parfois aussi, quand il y en a une qui est down, l'autre est plus up et vice versa.

  • Speaker #1

    Ça, ça peut arriver. Alors, je te le dis, c'est vrai qu'on est quand même très positif.

  • Speaker #0

    On est globalement up.

  • Speaker #1

    On est palement up toutes les deux.

  • Speaker #2

    C'est bien, oui.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que quand il y a une down, ça arrive. Et du coup, l'autre, il dit, attends, on va y arriver, on va trouver des solutions, etc. Après, on est quand même des natures à se remettre beaucoup en question, tant que les deux. On veut toujours améliorer, toujours se dire, comment faire pour faire mieux, etc. Mais en tout cas, au niveau relationnel, c'est juste génial. Moi, ça faisait quand même 12 ans que j'étais seule dans ma boîte et je me sentais trop seule dans la prise de décision. Autant je rencontrais des gens, mais tu vois, rien que de partager avec quelqu'un et d'avoir plus tout ça sur ses épaules, en fait, tu vois. Et du coup, ça permet de dire, elle est à côté, elle est là. C'est comme un couple, en fait, quand tu es dans le lit avec ton mari et tu dis, ça fait du bien d'avoir cette personne. Avec qui j'ai envie de parler le soir de ma journée ? Bon, si elle n'est pas là, ce n'est pas la même chose. C'est autre chose. Il y a d'autres avantages d'être célibataire, je ne dis pas. Mais moi, je la vois comme mon mari bis.

  • Speaker #0

    Mais moi, vraiment, je partage à 100%. C'est un bonheur au quotidien. Vraiment, après, Claire, c'est un vrai rayon de soleil. Et puis, je me nourris, je suis admirative. Après, je l'ai suivi dans... dans ses projets, dans ses changements de cap professionnels. Et j'ai toujours... Il y a toujours eu une certaine admiration sur la façon dont elle rebondissait, dont elle abordait les choses. Et clairement, oui, franchement, ça a été une évidence. Et quand on a commencé à travailler ensemble, et plus on travaillait ensemble, je me disais, mais c'est génial, c'est vraiment top. complémentarité et qui fait qu'aussi aujourd'hui, on sait aussi qu'on peut compter l'une sur l'autre. Si demain, elle est malade, elle sait que je vais gérer pour elle et vice-versa. Et ça, c'est hyper important aussi. C'est la base d'être associée. Mais clairement, et dans les coups durs, parce qu'on est amis et c'était important aussi. Donc voilà, on a... ... Le pacte d'association, c'était quelque chose d'important pour nous aussi. Enfin voilà, on a essayé de verrouiller les choses pour se dire, si jamais, parce qu'il faut toujours penser au pire dans la vie. Mais si jamais ça ne fonctionne pas, le but, ce n'est pas que notre amitié vole en éclats derrière. C'est trop précieux. Donc, c'est vraiment aussi de prendre soin de ça pour justement verrouiller l'après. Ou si jamais ça ne fonctionne pas.

  • Speaker #2

    L'amitié n'exclut pas les contrats et le cadre. Au contraire, ça met du cadre et c'est important, le cadre.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, ce que j'aime bien aussi, pour répondre au côté ami-associé, moi, ce que j'aime bien, et quand je lis, c'est qu'elle me connaît. tellement qu'en fait, quand je parle avec quelqu'un, elle devine ce que je pense, en fait. Donc, quand on va en rendez-vous client, elle sait des choses, on se regarde, on a compris. Quand quelqu'un dit quelque chose, on se regarde, on n'a rien à se dire. On se regarde, on a compris plein de choses. Et en fait, c'est génial parce qu'en fait, je n'ai pas à m'expliquer sur comment je fonctionne et tout. Elle sait déjà exactement comment je fonctionne. Moi, je sais exactement comment elle fonctionne. En plus, toutes les deux, on est issues des RH. Donc, en fait, on recrutait. avec des candidats, donc on a ce feeling avec les gens. Donc en fait, il suffit que moi je la regarde, je vois si elle est fatiguée, si elle en a marre, si elle veut qu'on passe à autre chose. Je n'ai même pas besoin de lui dire, je le vois. Et elle, pareil, donc ça fait gagner un temps de fou. Voilà, ça fait gagner un temps et on n'a pas besoin de se justifier. On est vraiment nous-mêmes ensemble. Ça, c'est clair qu'on n'a pas de filtre toutes les deux. Et en fait, c'est bien de ne pas avoir de filtre. Quand on a un doute sur quelque chose, on va se le dire, on ne va pas se cacher autre. Et ça, je pense que c'est la clé. On parle toujours de communication dans un couple. Si on ne communique pas ensemble, ça ne sert à rien. Nous, on a besoin de se voir par contre et de communiquer tout le temps sur l'avancée d'un mouvement.

  • Speaker #0

    Oui, et il y a une notion aussi de respect. C'est que clairement, on sait aussi se poser des limites en se disant non mais là, c'est stop. Ou là, ah non mais là, t'es avec tes enfants. Enfin voilà. Ça, c'est hyper important aussi de se mettre des limites et on arrive à se respecter. En tout cas, pour ma part, je sais que quand elle me dit non, clairement, c'est... Et on ne s'en veut pas. On est vraiment...

  • Speaker #2

    En tout cas, c'est un super exemple de communication réussie.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tu vois, moi, j'ai mon mari qui s'est associé avec trois personnes, dont une amie, et du coup, qui est une très bonne amie à moi aussi. Et en fait, j'avais ce modèle qui était magnifique parce qu'ils s'entendent hyper bien. Et j'avais pas mal de bons modèles et tu vois, ça me faisait rêver. J'ai dit, mon chéri, j'aimerais tellement m'associer aussi avec quelqu'un comme ça. Et aujourd'hui, je suis vraiment, vraiment contente qu'elle soit à côté. Voilà, vraiment, j'ai trouvé mon binôme et j'ai entendu un carme passer à pleurer à la fin de la vision.

  • Speaker #2

    On n'a pas encore la vidéo, mais ça envoie le décart. Mais du coup, justement, pour finir, je voulais savoir si on a parlé de vision, en vision de nos limites, comment on voyait en mouvement d'ici les prochaines années ? Ce que vous voulez créer ?

  • Speaker #0

    On me demande de plus en plus d'exporter le concept vers d'autres horizons, vers d'autres régions. Donc ça, c'est quelque chose qui nous anime aussi. Aujourd'hui, on a vraiment envie de consolider la girande et de continuer à développer. Mais c'est vrai qu'on a une vision à plus long terme sur le développement d'autres périmètres. Et ça nous anime beaucoup. On a aussi ces projets autour de... On est en train de construire vraiment très concrètement la partie offre-entreprise. Donc ça aussi, clairement, ça va être un gros sujet. Et l'objectif, on voulait vraiment essayer d'y aller pas à pas, sans faire de jeu de mots avec la marche. Mais voilà, vraiment d'y aller pas à pas et de vraiment... traiter un sujet après l'autre et de ne pas partir dans tous les sens. Parce qu'après, on a tendance aussi à fourmiller d'idées, à être très créative, à avoir 100 idées à la minute. Mais voilà, il va falloir qu'on fasse un sujet après l'autre. Et puis aujourd'hui, on va voir petit à petit comment ça évolue. Mais on n'a pas de doute sur le fait que ça fonctionne et on croit à fond en notre projet. Super, Claire.

  • Speaker #1

    Elle a tellement perdu que je ne me suis pas présentée. De toute façon,

  • Speaker #0

    vous avez de la télépathie. C'est ça en fait.

  • Speaker #1

    Je l'ai regardé,

  • Speaker #0

    j'ai la touille. En tout cas, moi, je suis très heureux d'avoir eu dans le podcast cette nouvelle saison de Dans le Flow. Et justement, je mettrai le lien dans les notes, que ce soit vos LinkedIn et aussi le lien pour ceux qui veulent que ça intéresse. Je crois qu'en ce moment, en plus, pour ceux qui écoutent rapidement en février, il y a en ce moment la possibilité d'accéder avec un truc spécial. On se peut le dire.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, le concept existe depuis plusieurs mois, enfin plusieurs années, maintenant c'est un an et demi. Mais du coup, avec Angélique, avec son arrivée, on a changé un peu le concept. Quand je dis changé, non, mais on a, comme tu l'as dit tout à l'heure, on pouvait créer des événements. Il y a eu plusieurs choses un peu qui sont différentes. Avant, on avait cinq marches. Aujourd'hui, on a 40 événements avec la possibilité de créer des événements, etc. Donc, en fait, on s'est dit, ouvrons ce concept pendant deux mois. gratuitement jusqu'au 28 février pour que les gens puissent venir tester, comprendre le concept, qu'on puisse aussi nous bien le communiquer. Et à partir du 1er mars, on passe en abonnement payant. Donc effectivement, en fonction de quand on va sortir ce podcast, les gens pourront tester gratuitement jusqu'au 28 février. Venir à notre Afterworld du 20 février qui explique bien en mouvement et tout ce qu'on va faire et tout ce qui est possible de faire. Et à partir du 1er mars, il y a deux abonnements. On a... un abonnement sans engagement sur le mois, où tu t'engages pas et tu reviens que un mois et c'est 55 euros hors taxe. Et ensuite, on a un abonnement sur l'année parce que pour Angélique et moi, c'est hyper important que les gens s'engagent sur l'année parce qu'en fait, c'est pas one shot, c'est comme quand on fait du sport. On va faire du sport, c'est pas une fois dans l'année. Là, c'est pareil en fait, le réseau, ça s'entretient et le prendre soin de soi aussi. Du coup, on a fait un tarif beaucoup plus important. Non, qu'est-ce que je dis ? Beaucoup plus avantageux. Il y a 35 euros hors taxes par mois, tous les mois pendant un an. Voilà,

  • Speaker #2

    ou comme un abonnement, un 200, un 200. Tu peux le prendre aussi en one shot. Tu peux prendre comme tu prends ta licence en septembre au foot ou au basket. Et là,

  • Speaker #0

    c'est pareil. Et faites partie comme ceux qui prennent des abonnements au sport et qui ne vont pas à la salle.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, c'est ça. Pour peter de l'expérience quand même.

  • Speaker #0

    Ok, en tout cas c'est super intéressant, s'il y en a qui veulent vous retrouver je mettrai tous les liens. Également, vu qu'on a abordé le sujet sous le grand angle, moi s'il y en a qui ont des questions, qui veulent qu'on approfondisse des thématiques, qui veulent en savoir plus peut-être pour un épisode d'ici la prochaine saison, n'hésitez pas. Comme ça on verra si on fait des nouveaux épisodes par la suite pour approfondir un sujet qui a été demandé. Est-ce que vous voulez un petit mot pour la fin ?

  • Speaker #2

    Juste pour finir sur les offres, toi qui es membre de la communauté et qui adhères au projet, on a mis également en place un système de parrainage pour que tu puisses recommander en mouvement à d'autres entrepreneurs pour qu'ils soient dans l'aventure en mouvement. Et du coup, ça te permet de gagner des sous et de recommander des personnes et de te motiver à recommander des personnes. Encore plus. plus que tu ne l'es déjà.

  • Speaker #0

    En façon transparente, j'avais en plus oublié ça avant de faire le podcast, mais allez-y, comme ça, j'aurai des mois gratuits.

  • Speaker #2

    Tu auras un code de parrainage que tu pourras donner allègrement.

  • Speaker #1

    Oui, effectivement, demain, on se donnera un code de parrainage que tu pourras mettre.

  • Speaker #0

    OK, je vous le mets.

  • Speaker #1

    Tu auras le même dans le lien et les gens qui viendront de ta part.

  • Speaker #0

    Écoutez, en plus, ça peut vous encourager, en tout cas, pour l'instant, en jurant, mais ça va se développer à venir. Let's go, et peut-être qu'on va se croiser aussi.

  • Speaker #1

    Exactement. Et du coup, je voulais rebondir pour te remercier. Parce que nous, on est très contentes de t'avoir dans la communauté depuis ma début. Tu es quelqu'un qui vient régulièrement, qui a six lieux, etc. Donc, on est ravis. On ne veut que des joies ne bissent dans notre communauté. On encourage aussi beaucoup les hommes à venir, les femmes, tout le monde. C'est mixte, je le dis quand même, parce qu'on a beaucoup de réseaux féminins. Donc, c'est mixte. N'hésitez pas à venir. Un grand, grand merci pour cette opportunité de pouvoir échanger sur un mouvement. plus en profondeur.

  • Speaker #0

    Au plaisir. Et puis moi, comme j'ai dit, je vais me parler de projets qui ont du sens, qui me parlent, qui parlent aussi à ceux qui nous écoutent. Donc, c'est dans les valeurs du podcast, de ce que je partage. Donc, c'est un plaisir.

  • Speaker #2

    Je suis complètement d'accord avec Claire. Tu fais partie des belles personnes qu'on est content de retrouver ce matin encore pour des marches parce qu'on passe un temps de qualité, je trouve, et c'est super.

  • Speaker #0

    Merci pour votre énergie parce qu'en plus, là, au moment d'enregistrer, il est un petit peu tard. Moi, j'ai eu... J'ai fait une marche ce matin avec Angélique et du coup, j'ai pu faire une sieste mais pas elle. Je vais pouvoir vous laisser, vous retrouver pour des nouvelles aventures. Merci à vous et je vous dis à très bientôt.

  • Speaker #2

    Merci, Joël.

  • Speaker #0

    Ciao,

  • Speaker #1

    ciao. A bientôt.

  • Speaker #3

    Donc voilà, nous arrivons au bout du podcast. J'espère que vous avez apprécié cet épisode. En tout cas, moi, j'ai beaucoup aimé partager ce moment avec Angélique et Claire. Et j'ai un petit truc pour vous, justement, on en a parlé juste après. Après l'enregistrement, on a pu mettre en place, et comme prévu, parce que je ne savais pas en plus qu'on allait enregistrer le petit code de parrainage. Donc si vous voulez rejoindre justement le mouvement en mouvement, vous avez les infos dans les notes du podcast avec le petit code. Et puis bien entendu, vous pouvez retrouver les infos sur le site, les réseaux. Donc j'ai tout mis dans le descriptif du podcast. Et bien entendu aussi, c'est une nouvelle saison. Et là, j'ai voulu faire un format justement un peu différent. Et il y a plein de nouveaux invités qui arrivent dans les prochains épisodes. Il y a aussi pas mal de profits différents, des beaux projets. Et moi, dans ce podcast, j'invite des personnes et des projets en qui je crois aussi, qui partagent mes valeurs et aussi qui apportent et contribuent à quelque chose que je trouve et j'estime. utiles, qui mettent du flow et qui apportent justement une dynamique de mouvement, d'expansion, parfois aussi parfois qui vont casser les codes et c'est pour ça que cette nouvelle saison arrive donc restez connectés sur le podcast n'oubliez pas de me laisser vos petites étoiles sur Spotify ou sur iTunes ça fait vraiment plaisir et ça contribue énormément à le partager à en parler, c'est très précieux et je vous retrouve très très vite avec des nouveaux invités, des nouveaux épisodes Et si vous voulez nous contacter, vous avez les liens des réseaux dans les notes du podcast. Et si vous souhaitez justement essayer de rejoindre la communauté en mouvement et tous les futurs événements, vous pouvez utiliser mon petit code de parrainage qu'ils m'ont proposé. Ça peut vous aider aussi à vous motiver pour ceux qui sont dans la région, même si ça a vocation aussi à se développer un peu partout. Allez, moi, je vous retrouve très bientôt et je vous dis à très vite.

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