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🚨Le déficit calorique vaut-il le coup pour tout le monde, tout le temps, dans tous les contextes?
🍐J'échange en off à de nombreux pros de santé : "oui, y'a la mécanique, mais y'a plein de cas dans lesquels soit ça ne marche pas, parce que la prise de poids n'est pas liée à un excès calorique chronique, ou bien, il y a d'autres priorités à traiter avant".
🍐D'où cet épisode DLP 62 : Perdre du poids sans régimes : 5 limites (gênantes) du déficit calorique
👉 Définition du déficit calorique : "Pour perdre du poids, c’est simple, il suffit de manger moins". On l’appelle la loi thermodynamique. Le déficit calorique = vous consommez moins de calories que celles que votre corps brûle. Il est essentiel pour perdre du poids, impliquant un équilibre entre l'énergie consommée et dépensée.
Le déficit calorique est souvent invoqué lorsqu'on cherche à mieux manger, bouger davantage, optimiser sa santé, agir en prévention des pathologies ou chercher à réguler son poids.
👉Mais, il existe des cas dans lesquels le déficit calorique n'est pas très utile :
1️⃣ Lorsqu’on a un rapport troublé à l’alimentation ou que l’on a connu des Troubles des conduites alimentaires. Exemple : l'hyperphagie, lorsque la personne ingère une grande quantité de nourriture dans un faible laps de temps, avec un sentiment associé de perte de contrôle. Les crises ont une fonction : compenser le déficit de départ et réguler les prises alimentaires. Dans ces cas, bien souvent, manger suffisamment, manger + régulièrement, cela espace la fréquence et la gravité des crises.
2️⃣ les antidépresseurs. Certains types d'antidépresseurs, notamment ceux prescrits dans le cadre du traitement de la dépression peuvent avoir un effet orexigène, c'est-à-dire qu'ils peuvent stimuler l'appétit.
3️⃣ Lorsqu’on mange encore ses émotions. L'inconfort semble difficile à traverser et la nourriture agréable au palais paraît la meilleure solution court terme. Plusieurs possibilités :
Soit on se réconforte avec ce cookie, on répond à ses besoins émotionnels et on passe à autre chose.
Soit, on ajuste avec le dîner du soir, en mode ce soir c’est « pas de féculents et plus de légumes ».
Soit, on se dit qu’on est nul-le, qu’on arrive pas à tenir ce déficit calorique, qu’il suffit d’avoir de la volonté, etc
Si les émotions sont au premier plan, faire un déficit calorique peut être contreproductif, et là encore, je vous invite à revoir les priorités !
🎁 pour l'alimentation émotionnelle, dans l’édition 4 de ma newsbetter, l’audio parle des envies de sucré et des émotions.
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Je vous laisse découvrir les points 4️⃣ et 5️⃣ dans le podcast, qui méritent également votre attention.
Scoop : Dans la poire!, c'est un podcast sur l'alimentation du quotidien. Je partage avec vous plein d'infos sur le "que manger" et des conseils nutritionnels pour une alimentation équilibrée, mais beaucoup d'épisodes sont teintés de "psychonutrition" et tout ce qui concerne notre rapport à l'alimentation (notamment l'alimentation intuitive, mais pas que...)
Episodes en lien :
DLP 34 : que faire quand on ne perd pas de poids ?
DLP relax : cesser de manger ses émotions
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