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♣️ Podcast PSL Room

♣️Le mental au service de la performance I Sepp Mougnol dans la PSL Room PODCAST

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45min |19/04/2025
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45min |19/04/2025
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Description

♣️ Podcast I PSL Room x Sepp Mougnol

Ep 22 Sepp Mougnol, 44 ans, Préparateur mental, coach et formateur spécialiste en respiration fonctionnelle. Sa mission est de vous apprendre à mieux utiliser votre respiration pour plus de focus, d’énergie, de vitalité et de performance. Avec +13 ans d’expérience et + de 1000 sportifs accompagnés. Il est également passionné de poker et joue depuis + de 15 ans, initialement dans les clubs parisiens sur des évènements du circuit FR. Il prévoit un retour à la compétition prochainement alors à bientôt autour des tables. 

Tu peux retrouver les actus de Sepp ici :

◾Instagram :   / .the_shift_._  

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans la PSL Room, le podcast qui met le poker live au cœur de la table. Je suis Anthony et dans ce podcast, je pars avec vous à la rencontre de personnalités du poker. On revient sur leurs anecdotes de parties mémorables, leurs expériences et on vous dévoile tout ce qui fait vibrer l'univers du poker live. Mais PSL, ce n'est pas uniquement un podcast, c'est avant tout l'application mobile parfaite pour vous accompagner sur toutes vos parties en live, que ce soit en tournoi comme en cash game. PokerStack Liberty, vous pourrez notamment calculer votre stack à la big blind près. Lut d'approximation, tout est optimisé. Partagez vos variations de stack sur vos réseaux sociaux, mais également avec vos amis et votre groupe de travail. Tout cela en un seul clic. Créez votre table en temps réel, indiquez le nombre de joueurs, prenez des notes sur vos adversaires et enregistrez-les. Suivez votre bankroll live avec tous les frais inhérents à la pratique de notre passion. L'application sera disponible très très prochainement. sur les stores, donc restez connectés. Et si vous aimez le poker autant que nous, abonnez-vous, laissez-nous des commentaires et note 5 étoiles pour que la communauté PSL continue de grandir. À présent, il est temps de présenter notre nouvelle invitée.

  • Speaker #1

    Bonne écoute.

  • Speaker #2

    Check back, par exemple, un flop alors qu'il est hyper lourd et qu'il regarde ton stack, c'est-à-dire qu'il a le regard sur ton stack pour... On se pose des questions. Le mec, il est en train de check back, mais il est comme ça. Il est prêt à tirer du dès que tu vas faire un mouvement. Et ça, c'est parce que même s'il a une posture très droite et qu'il ne bouge pas, son regard est sur ton stack. C'est-à-dire qu'il est en train de se dire, OK, vas-y, fais un mouvement et là, je te...

  • Speaker #1

    Il regarde quel mouvement il peut faire pour stack off très rapidement.

  • Speaker #2

    Ouais,

  • Speaker #1

    c'est hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Salut Sepp,

  • Speaker #1

    je te souhaite la bienvenue dans la PSL Room. Est-ce que je peux te laisser un petit peu te présenter pour les personnes qui te découvrent ?

  • Speaker #2

    Alors, moi je m'appelle Sepp Mouniol, j'ai 44 ans. Je suis préparateur mental depuis bientôt 15 ans maintenant, dans le monde du sport, mais aussi... Je travaille avec des dirigeants d'entreprise, donc c'est vraiment la préparation mentale au sens large. Je suis un ancien basketteur, donc j'ai joué au basket pendant pas mal d'années avant ça. Et ensuite, je me suis reconverti dans l'accompagnement de sportifs, on va dire.

  • Speaker #1

    Ok, d'accord. Alors, je t'ai contacté spontanément sur Instagram. C'est vrai que l'algorithme, on ne sait pas toujours comment il travaille. En fait, j'ai vu des publications de toi passer. J'ai vu qu'on avait quelques contacts en commun dans le poker. Donc, ton lien avec le poker, c'est lequel, toi ? Comment tu es arrivé dans le poker ?

  • Speaker #2

    Déjà, concernant l'algorithme, c'est peut-être parce que j'ai énormément de... Je suis énormément de compte poker et de... Et bien, je suis poker, donc peut-être qu'à un moment donné... L'algorithme, il a dû voir se croiser les éléments. Moi, le poker, ça fait une vingtaine d'années que je suis passionné. J'ai découvert ça vraiment par hasard, avec des amis. Je ne connaissais rien. Et puis, de fil en aiguille, j'ai vraiment aimé. Au départ, c'est vraiment le côté compétitif. Je suis un ancien sportif. donc vous faites du... de potentiellement prendre le dessus sur d'autres. Et puis avec la possibilité de bluffer. Au début, c'est vraiment fantastique. Pouvoir jouer avec autant de potentiel, d'armes, de faire croire que. Puis il y avait l'histoire de la poker face. Tous ces petits éléments-là, en étant très débutant, je trouvais ça vraiment fun. Et puis ça permettait de faire des soirées entre potes. Vraiment mémorable jusqu'à aujourd'hui. D'ailleurs, jusqu'à aujourd'hui, j'ai encore un pote qui m'a mis un bad beat carré contre full. Tu t'en feras encore ? Il y a 15 ans. Quand je le vois, c'est la première chose qu'on dit. Genre, on ne se voit pas souvent, mais on va se voir tous les 2-3 ans. On se croise. Il va rigoler, je vais rigoler. Je vais dire, ok. Parce que je sais qu'il va me redire, oui, je t'ai mis un carré. Mais je trouve ça fun parce que c'est vraiment... Ouais, je trouve ça fun. Ces soirées poker, c'était vraiment... Très, très bons souvenirs.

  • Speaker #1

    OK. Et est-ce que c'était des potes en entourage de basket, de basketeurs ? C'était avec ton équipe ou c'était des potes ?

  • Speaker #2

    C'était des potes que de basketeurs. Donc aujourd'hui, tu as des coachs très reconnus qui étaient dans ma bande de potes à l'époque qui sont plus au niveau du basket français. Je ne peux pas citer. Donc, j'ai des amis. Vraiment, il y en a qui sont devenus chiropracteurs. Enfin, voilà, qui sont devenus... dans le monde du sport en général ou qui posent dans d'autres choses. Mais c'était principalement des amis autour du basket.

  • Speaker #1

    Ça a commencé comment ? En déplacement, un peu dans les bus au début, puis ensuite en s'invitant ?

  • Speaker #2

    Même pas, c'était des amis, pas avec lesquels je jouais, c'était des amis que je connaissais d'avant du monde du basket, mais qui étaient amateurs. C'est juste que... Je ne sais même plus comment ça s'est arrivé. C'est un délire. On s'est dit, on se ferait bien une soirée. Au début, on était trois dans la soirée. Au début et au bout de deux, trois appels, un mois, deux mois, on se retrouvait dix, puis quinze. Et puis, on a fait des soirées. On était 25. Donc, c'était vraiment fun. ce n'était pas fun pour tout le monde, parce que quand tu bustais au tout début, il y en avait toujours quelques-uns qui passaient la soirée à regarder la télé.

  • Speaker #1

    Tu pourrais caler un moment, mais bon. C'est ça.

  • Speaker #2

    Mais non, non, c'était vraiment... Je trouve qu'à cette époque-là, personne ne comprenait rien au poker. J'avais aucun mec autour de moi qui avait une demi-compréhension de ce qu'ils faisaient. C'était réductable. On avait cette image de putain je suis trop fort et tout, alors qu'en réalité on n'avait aucune compréhension du poker. Et ça je l'ai compris par la suite quand après j'ai voulu jouer à des plus hautes limites et que j'ai commencé à aller en cercle, à Valgram, à la CF, au cercle Cadet. J'étais à Paris, donc je suis allé autour des cercles et là je tombais vraiment sur des... Sur des mecs aguerris, on ne va pas se mentir. Le mec qui allait tous les jours jouer à la CF, il avait peut-être un peu plus de bouteilles que moi et mes trois potes et demi qui jouaient à 5 balles.

  • Speaker #1

    Et puis tu as la pression financière aussi, et puis effectivement l'expérience du live.

  • Speaker #2

    L'expérience du live, la pression. Je me rappelle la première fois que j'ai joué mes 250, des tournois 250 à 500, j'étais comme ça. Même j'opène les as, j'ai l'impression que je vais me faire détruire par toute la table. Du coup, je me fais détruire par toute la table. Je me suis rendu compte à ce moment-là, il y a de la technique, il y a de la stratégie, il y a de la psychologie. Ce n'est pas juste de la chance.

  • Speaker #1

    C'est marrant déjà à l'époque de s'en rendre compte parce que maintenant, je suppose... Quand tu regardes le jeu maintenant, ça a vraiment beaucoup changé aussi. Il y a vraiment une grosse part de technique, de stratégie et de mental, bien sûr.

  • Speaker #2

    Bien sûr. Je pense qu'aujourd'hui, même ce qu'on appelle communément les fiches, ils détruisent les fiches d'il y a 15 ans. Les fiches d'aujourd'hui, ils font la misère aux fiches d'il y a 15 ans. Littéralement. Il reste des fiches dans le field d'aujourd'hui parce que le niveau a vraiment augmenté. Meeaaah ils sont capables de faire des choses, d'avoir des lectures et tout ça, que je suis incapable d'avoir il n'y a qu'un.

  • Speaker #1

    Et puis on est tous le fiche de quelqu'un, sauf quand on joue entre hautes limites mais quoi que même des fois même des fois il se passe des dingueries mais ce que je veux dire c'est que oui le niveau a quand même augmenté, donc tout ce fil de là toute cette masse là, et regarde un peu plus de contenu poker, de vidéos gratuits ou des choses comme ça, donc c'est sûr que de suite c'est plus relevé pour tout le monde

  • Speaker #2

    Exactement. Aujourd'hui, tu peux le voir sur Instagram, tu peux le voir sur d'autres réseaux aussi. Il y a énormément de coachs poker, énormément de programmes. Puis même les comptes Winamax, les comptes PokerSar, tu vois, tu as toujours des trucs où tu peux apprendre, comprendre. Nous, on a commencé à jouer au poker, on n'avait jamais... Tu ne savais même pas ce que c'est un cut-off, un hijack. On connaissait Small Blend, Big Blend, tu as des jetons. C'était vraiment la compréhension. Aujourd'hui, je ne suis pas sûr qu'il existe un mec, même qui est débutant au poker, qui ne comprenne rien à ce que c'est un 3-bet, 4-bet, un donkbet, des mots de vocabulaire simples. Un donkbet, putain, je ne savais même pas que c'était... On ne faisait que ça, donkbet. On faisait des donkbets dans tous les potes, on ne savait même pas ce que c'était. On faisait n'importe quoi. N'importe quoi. Mais c'est aussi ça qui était drôle. Et je trouve qu'aujourd'hui, maintenant, ça se professionnalise énormément, à tous les niveaux. Et maintenant, d'ailleurs, pour être vraiment bon au poker, c'est plus comme avant. Il faut vraiment bosser, bosser, bosser, bosser. Parfois au niveau technique, c'est certain, mais surtout au niveau mental, au niveau psychologique, il faut avoir un mental à toute époque.

  • Speaker #1

    Oui, c'est très violent. Si on considère le poker comme un sport, moi je fais partie de ceux qui le considèrent comme un sport, c'est le sport assis le plus violent en tout cas. Un de ceux assis le plus violent.

  • Speaker #2

    Quand t'as passé quelques heures ou quelques centaines d'heures à jouer, tu t'es forcément pris quelques coups derrière la tête et certains peuvent faire très très très mal pendant plusieurs semaines. Moi j'ai vu des mecs partir parler aux oiseaux pendant... Pendant deux mois, à cause d'un coup qu'ils n'ont toujours pas réussi à avaler, à la bulle, dans un spot où le mec n'a jamais à se retrouver là avec hauteur 5, où le mec, il fait quinte, machin. Et tout le monde a des coups comme ça à raconter, sur des gros tournois, ou même avec des buy-in où tu te dis, putain, normalement à ce buy-in-là, les mecs, ils sont... compétent et tout, non. Pour moi,

  • Speaker #1

    ou grosse partie de cash game aussi.

  • Speaker #2

    Grosse partie de cash game aussi. Des mecs qui font... Je pense qu'il y a des profils de joueurs et au-delà des profils connus, le nit, le mec loose et tout ça, il y a aussi pour moi des personnalités de joueurs de poker. J'aime le poker parce que je pense fondamentalement... que si tu prends 100 personnes et que tu les fais jouer au poker, ils vont tous démontrer leur personnalité sur la table.

  • Speaker #1

    Ok, interrompt-toi.

  • Speaker #2

    Pour le bon temps, cacher ta personnalité sur la table de poker. Tu comprends ce que je veux dire ? C'est-à-dire, si t'es dans la vie, un mec ultra timide, qui a peur de tout, tu vas être sur la table de poker, chaque jeton que tu vas poser, tu vas être tremblé. Si dans la vie, t'es un mec un peu bourrin, qui rentre dedans,

  • Speaker #1

    tu vas être très... Même dans ta posture.

  • Speaker #2

    très en avant sur la table tu vas des fois cacher tes cartes sans faire gaffe tu vas même plus regarder tes cartes tu vas vouloir les écraser avec des gros bêtes pour montrer que tu marches sur la table après il y a des exceptions il y a des gens qui sont dans l'opposé de ce que je dis qui ont une apparence très timide mais qui ont un jeu très agressif et des mecs qui sont des tu les vois d'apparence très agressif mais qui sont timides ça reflète vraiment 1 ta manière d'être et de penser et je trouve ça fantastique. Oui,

  • Speaker #1

    puis tu as aussi le côté de l'empathie. C'est vrai que si dans la vie, tu t'intéresses aux gens ou tu aimes bien essayer de comprendre ce qui se passe chez eux, dans leurs émotions, dans ce qui se passe, pour eux, en tout cas, sur le moment présent, ça peut t'aider aussi au poker. C'est vrai qu'il y a différentes personnalités et différentes manières de voir aussi quelqu'un qui peut être un peu plus... rêveur ou des choses comme ça, il peut aussi laisser passer des informations où ça peut se voir. Il y a tout type de personnes, c'est hyper intéressant.

  • Speaker #2

    Et puis il y a celui qui parle, celui qui ne parle jamais. Il y a des joueurs de poker, tu n'entendras jamais quasiment le son de leur voix sur un tournoi ou sur une partie de cash game. Il y a des mecs qui ne sont pas encore assis à la table, tu les as déjà... Tu les entends déjà arriver. « J'arrive, machin ! » J'étais un peu plus celui-là. Et voilà, il y a vraiment tous les types de personnalités. Le mec qui parle pendant un coup, le mec qui ne parle jamais, le mec qui parle entre les coups, mais dès qu'il est dans un coup, il ne parle plus. Et je trouve ça hyper intéressant d'observer tout ça et de voir à quel point on peut être différent. Mais il y a quand même des catégorisations qui peuvent se faire.

  • Speaker #1

    Et est-ce que c'est ça qui t'a donné envie de faire de la préparation mentale ? Qu'est-ce qui t'a amené vers la préparation mentale, toi ?

  • Speaker #2

    Ce qui m'a amené vers la préparation mentale, c'est le fait qu'en tant qu'athlète de haut niveau, je ne savais pas ce que c'était. Et c'est à la fin de ma carrière, quand j'ai commencé à me questionner un peu sur comment j'aurais pu faire mieux que ce que j'ai fait, et qu'en creusant sur Internet, je tombe sur ce deux mots, préparation mentale. Je n'avais jamais entendu ça, à l'époque j'avais 30 ans. Et quand je creuse un peu, je me dis, mais c'est quoi ce truc de dingue ? C'est fantastique de pouvoir vraiment optimiser, travailler avec ce qu'on a dans la tête. moi en tant qu'athlète je ne l'avais jamais fait et à partir de ce moment là j'ai vraiment commencé à m'intéresser aux aspects mentaux de la performance mais aussi forcément de l'être humain de ses comportements et là je me suis dit mon dieu c'est vraiment énorme et c'est à peu près au moment où je commence à m'intéresser au poker donc très vite je commence à mixer les deux moi dans ma tête en me disant même sur une table de poker le mental est hyper important ... Et donc, ça doit être intéressant d'être bon dans ce domaine-là pour être bon au table. Oui, complètement. Mais à ce moment-là, c'est intuitif. Je n'ai aucune preuve que ça peut fonctionner. Je me dis juste, je pense quand même que ça peut servir. Et aujourd'hui, on le voit. Tous les meilleurs mondiaux, ils sont accompagnés, ils sont carrés là-dessus. Les mecs, tu regardes. Moi, j'adore regarder les tables finales, par exemple, des WECP. du main event, les mecs, ils sont comme ça, ils ne bougent pas pendant des heures, ils focus, machin. C'est du travail. Les mecs ne sont pas arrivés, tu ne restes pas 12 heures comme ça, assis, sans bouger. Tu as l'impression qu'ils sont... C'est de l'entraînement, c'est un entraînement. C'est littéralement comme un mec qui s'entraîne à taper dans un ballon ou à faire d'autres choses. Ils sont hyper bons, ils méditent tous, ils sont conscients de leurs mouvements, de leurs gestes, de leur position. de l'historique qui sont avec chacun des joueurs. La quantité d'informations qu'ils maintiennent pour pouvoir faire les coups qu'ils font, pouvoir jouer et gérer la pression. Parce qu'après, quand tu es dans un gros bluff et tout, si tu te mets à trembler comme ça autour de la table...

  • Speaker #1

    Tu donnes beaucoup d'informations.

  • Speaker #2

    Tu donnes beaucoup d'informations. Donc, il faut cacher, déguiser les informations. Mais en même temps, il y a un niveau de stress qui est énorme. Je te mets au défi de cacher tes informations. Si demain, je te mets sur une TF du main level de WSOP, tu es sur un bluff river, ou tu pousses ta pi river en bluff, je te mets au défi de ne pas être comme ça.

  • Speaker #1

    Moi, je cache les mains et je me mets comme ça, je ne bouge plus.

  • Speaker #2

    Ah ouais, mais tu as la gilet d'air.

  • Speaker #1

    Ça tape,

  • Speaker #2

    hein ? Ça tape comme ça, tu as ton cœur qui tape dans la poitrine alors que tu es assis. Donc, tous ces éléments-là, si tu n'as pas l'habitude de les affronter, de les rencontrer, ça se voit très vite que tu... T'es pas au niveau, ces mecs-là, ils sont... Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr. C'est vrai que tu te dis... Il y en a encore pas mal sur le circuit qui cachent la glotte ou des choses comme ça, mais la plupart n'ont plus besoin de le faire parce qu'ils gèrent tellement bien cette Ausha que tu te dis bon bah du coup, dans ça, il n'y a pas beaucoup de telles. Après, t'as maintenant aussi... les joueurs qui travaillent avec des synergologues pour essayer d'aller chercher justement les tels qui sont moins visibles là-dedans et essayer de récupérer un peu de ledge parce que la technique, des fois, ne suffit plus. Mais c'est très fin, quoi. C'est vraiment difficile.

  • Speaker #2

    Ouais, mais l'évolution de la lecture des tels, moi, je me rappelle, il y a encore peut-être 5 ans, 5 ans plus, je voyais ce qu'il y avait sur les tels. C'était vraiment très grossier, tu vois. Ah oui, le mec, il fait ça, donc il bluffe. c'est exagère mais c'était rentré grossier aujourd'hui sur les tels les mecs ils sont la précision le détail vraiment de la posture de tes yeux où tu poses le regard genre tu regardes ton stack où tu regardes le mec où tu regardes le groupe c'est intéressant vraiment un micro-mouvement est analysé pour dire attends j'ai vu d'ailleurs une vidéo là-dessus c'est pour ça que je te dis ça un coach qui analysait les tels et qui disait si le joueur check back par exemple un flop alors qu'il est hyper lourd et qu'il regarde ton stack, c'est-à-dire qu'il a le regard sur ton stack pour poser des questions le mec il est en train de check back mais il est comme ça, il est prêt à tirer dès que tu vas faire un mouvement et ça c'est parce que même s'il a une posture très droite et qu'il bouge pas, son regard est sur ton stack il est en train de se dire ok vas-y fais un mouvement et là je te...

  • Speaker #1

    il regarde quel mot il peut faire pour stack off très rapidement ouais c'est hyper intéressant mais oui c'est vrai que toi tu as du coup la période ta carrière ta

  • Speaker #2

    carrière pro c'était les années 90 principalement du coup oh non 90 non j'avais 20 ans non non c'était plus entre entre 2008-9 et 2013 Ouais, 2012, 2013. 2008-2009, c'était vraiment... Il n'y avait pas de carrière, je jouais avec mes potes. Vers 2011-2012, j'ai commencé un peu à aller en cercle. J'ai joué peut-être deux ans, même pas. Et encore deux ans, pas de manière très assidue.

  • Speaker #1

    Ok, mais ça, c'est pour le poker. Oui, là, tu es passé sur le poker. Je voulais dire au basket déjà.

  • Speaker #2

    Ah, basket. Ah oui. L'année 90. Basket, c'était plutôt... Non, non, c'était plutôt 2000-2000... Ok. 2000-2010,

  • Speaker #1

    2011. Ok, donc c'est cette période-là. Et ensuite, du coup, oui, ça on avait discuté tous les deux, t'as commencé à vouloir faire un peu le circuit comme de poker ?

  • Speaker #2

    Ouais, ouais. J'ai commencé à mettre un peu des objectifs, à travailler mentalement sur le poker et à mettre du volume tout simplement. Sans volume, c'est compliqué de progresser. Et donc, je faisais beaucoup d'MTT. Je suis plus un joueur d'MTT que de cash game. Mais je faisais des tournois tous les jours. C'est-à-dire que tous les jours, j'avais ma routine où je me levais, je faisais ce que j'avais à faire le matin. Et l'après-midi, c'était tournoi. Cercle cadet à l'époque ça marchait très bien et je me faisais la main comme ça sauf qu'au bout de deux trois semaines je me mettais à faire TF sur TF sur TF sur TF je me rappelle je crois que j'ai fait une semaine 4 TF dans la même semaine tous les soirs et je croisais les mêmes mecs sur les tournois réguliers quoi de la semaine c'est ça mais ce qui était drôle c'est que je croisais les mêmes mecs en TF tous les soirs à la fin de chaque tournoi « Ah ouais, on se voit demain ! » Tu te poussais quatrième du tournoi, tu disais « Oh, on se retrouve demain en TF ! » J'en rigole aujourd'hui, mais c'est pour dire à quel point le fil d'éviter d'un instant, tu avais un petit edge, c'était facile. Aujourd'hui, je te mets au défi.

  • Speaker #1

    Même sur la régulière.

  • Speaker #2

    Parler tous les jours et de faire 4 TF dans la semaine, ça ne doit pas être si simple que ça, je pense. Mais c'est comme ça. Et ensuite, j'ai commencé à partir un peu de Paris. Je fais Namur, Aurul, à Nice, des casinos à Cannes. À Cannes aussi. J'ai essayé de bouger un peu pour faire d'autres tournois, voir d'autres mondes, et puis ne pas être connu. Parce qu'à un moment donné, quand tu as fait tous les cercles à Paris, dès que tu pointes ta tête, les mecs te reconnaissent. Tout le monde a déjà un peu un historique avec toi. Tu t'assoies à la table, il y a trois mecs que tu connais déjà.

  • Speaker #1

    Ils connaissent comment tu joues.

  • Speaker #2

    Ça devient de plus en plus difficile puisque tu sais qu'au poker, le mieux, c'est de s'asseoir à une table et tu connais personne et personne ne te connaît.

  • Speaker #1

    Si tu joues entre règles, c'est sûr que ce n'est pas le but.

  • Speaker #2

    À un moment donné, des fois, je m'asseis à des tables, les sept mecs, c'est les gars, salut, salut. Super, quoi. Je sais que ça va être le bordel.

  • Speaker #1

    C'est sûr. Et c'est toujours l'enjeu aussi. L'enjeu aussi du renouvellement du pool de joueurs, parce qu'effectivement, s'il y a tout le temps les mêmes joueurs, c'est que des réguliers, qu'il y a que les réguliers qui se fightent tout le temps. Et que t'as pas des joueurs amateurs et récréatifs qui viennent pour s'amuser ou renouveler ça. Et ben tu joues tout le temps contre les mecs et du coup, c'est encore plus dur. Tu t'affrontes contre bons joueurs et contre joueurs qui sont sérieux, c'est dur.

  • Speaker #2

    Après, je me rappelle qu'à l'époque, de toute façon, on n'avait pas le choix. surtout quand tu fais du MTT quand t'as quand t'as buy-in ton tournoi tu ne peux plus décider le cash game c'est différent tu peux choisir ta table tu peux arriver, tu dis ok là il y a trop de règles je ne prends pas cette table là je vais attendre un peu quand tu baignes un tournoi tu baignes un tournoi, tu arrives et moi je me suis retrouvé face à ça plusieurs fois où j'étais face à 4-5 reg tu vas à la guerre et puis quand il y en a 4-5 à la table il y en a forcément 1 ou 2 à ta gauche tu peux pas dire qu'il y en a juste 1 là tu vas te faire t'open tu sais que tu vas déjà au minimum te faire 3 bêtes tu vois comme ça juste avec un open ça

  • Speaker #1

    joue plus agressif et Du coup, après, pour la préparation mentale, comment est-ce que tu as basculé ? Tu me l'as dit, mais comment est-ce que tu as trouvé tes premiers sportifs ? C'est d'abord par des sportifs que tu as commencé à travailler ? C'est d'abord avec eux ?

  • Speaker #2

    Oui, parce que moi, j'étais sportif, donc j'avais un carnet d'adresse parce que j'avais beaucoup d'amis déjà dans le basket, mais de manière plus large, je me demande du sport. Et du coup, quand j'ai commencé, j'ai utilisé mon carnet d'adresse tout simplement. J'ai utilisé mon carrière d'adresse et c'est mon chien qui me l'a fait. Et donc, c'est comme ça que j'ai eu mes premiers clients. Puis après, de fil en aiguille, je travaille avec de plus en plus de monde. Et maintenant, avec les années, c'est vrai que la liste est longue et ça permet d'avoir toujours des gens qui parlent de moi et qu'aujourd'hui, je n'ai plus besoin de... de chercher parce que maintenant, elles sont à mon tournée. En tout cas, dans cette population-là. J'ai coaché, à l'époque, quelques joueurs de poker avant d'arrêter. C'était intéressant, c'était différent. Mais au niveau mental, en fait, c'est les mêmes problématiques que tu travailles avec un joueur de foot, un joueur de rugby, un joueur de basket ou un joueur de poker. Dans le fonctionnement mental, c'est les mêmes problématiques qui sont en place, en fait. Les gens ont souvent l'impression que c'est différent parce que c'est des sports différents. Mais non, le fonctionnement mental est le même puisque c'est un être humain avec deux bras, deux jambes, un cerveau. Les doutes, les peurs, que tu sois en train de jouer au foot, si tu doutes et tu as peur, tu vas avoir du mal à être très performant. Si tu joues au poker et que tu te mets sur la table et que tu es en plein doute et que tu as peur... De la même manière, je peux te dire tout de suite, ta session ne va pas être super. Donc, les problématiques de fond restent les mêmes. Le manque de confiance, même dans le sport. L'agressivité, quand tu vois des grands sportifs, ils ont une forme d'agressivité sur le terrain. Et quand je parle d'agressivité, je parle d'un truc positif. Mais tu vois, sur une table de poker, le mec qui va marcher sur la table, c'est rarement celui qui est passif et qui ne fout rien. Le mec... Euh... Le mec qui gère son stack, il va venir taper là où ça fait mal, il va savoir faire les bluffs au bon moment, il va savoir appuyer fort quand il est vraiment value. Et toi, tu es là. Il va te mettre dans des spots, en fait, parce qu'il va être plus agressif. On retrouve un peu les mêmes choses que tu sois dans le sport ou, encore une fois, dans le poker.

  • Speaker #1

    Oui, il te met en difficulté. Oui. C'est vrai que c'est... Alors, je ne sais pas si c'était un peu masqué ou quoi que ce soit, mais ça a mis du temps à venir un petit peu l'accompagnement mental, la préparation mentale, même dans le sport de haut niveau, non ?

  • Speaker #2

    Moi, je suis un vieux préparateur mental en France. Il n'y en a pas beaucoup qui ont commencé en même temps que moi. Et notamment, depuis les années, depuis une bonne dizaine d'années, chaque fois qu'il y a des nouveaux préparateurs mentaux, très souvent, ils me contactent sur Instagram. Ils me posent des questions, comment t'as fait, comment peux-je faire pour que je les aide un peu. Mais j'ai vraiment galéré parce que dans le monde du sport, je me rappelle au tout début, les joueurs me répondaient, les sportifs me répondaient, je ne suis pas malade mental. Je n'ai pas besoin d'un préparateur mental, je ne suis pas malade. Je n'ai pas de problématiques, je vais très bien. En fait, parce qu'il n'y avait pas suffisamment d'éléments pour comprendre ce qu'était un préparateur mental. sa fonction, à quoi il servait. Et donc forcément, il y avait un vrai rejet par rapport à ce métier-là. Dans le poker aussi, je me rappelle au début, je pense, il y a 10-15 ans, personne, en tout cas, devait être très rare d'être accompagné, en tout cas mentalement. Aujourd'hui, je pense qu'il y a beaucoup, beaucoup de joueurs qui ont au moins déjà eu un accompagnement mental ou au moins qui savent ce que c'est. C'est pas un truc, ils savent pas ce que c'est. Ils savent au moins ce que c'est éprouvant beaucoup, ceux qui sont performants, ils ont été accompagnés.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Soit ils sont accompagnés encore ou soit ils l'ont été, ça leur a servi et puis maintenant ils travaillent là-dessus et ils peuvent y revenir. Mais souvent, c'est souvent ce que j'entends. Moi, je m'étais fait l'idée que quand tu démarres un travail avec un coach mental, préparateur mental, coach mental, tu restes avec et t'avances tout le temps. Mais non, en fait, ça peut être euh... périodiques et ensuite tu peux travailler là-dessus,

  • Speaker #2

    tu peux continuer jusqu'à ce que tu aies appris ça dépend vraiment des encore une fois des profils des personnes, il y a des joueurs qui aiment bien avoir leur coach et ils restent avec et ils vont entre guillemets...

  • Speaker #1

    pour avoir leur crew leur staff vraiment le garder,

  • Speaker #2

    il y en a qui vont être, comme tu as dit un peu en mode en ce moment j'ai besoin de ça donc pendant 2-3 mois je vais bosser Merci. Ensuite, je vais faire un step back, rester un peu dans mon coin. Et si j'ai encore un besoin qui naît, en tout cas, si j'en prends conscience, je retourne le voir, un peu se va et vient, ce qui peut fonctionner aussi. Encore une fois, il n'y a pas une seule méthode. Mais effectivement, au moins dans les deux cas, tu sais que ça existe, tu sais à quoi ça peut te servir, tu sais que ça peut vraiment, si c'est bien fait, si tu appliques, si tu bosses, parce qu'encore une fois, il y a du boulot à faire, ça peut améliorer drastiquement tes performances.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Du coup, est-ce que tu fais du coaching mental en présentiel ? Ou même, est-ce que tu vas voir l'événement des fois d'un joueur, le match, la compétition ? Est-ce que ça t'est arrivé ?

  • Speaker #2

    Ça, je le faisais avant, je le fais de moins en moins. Depuis le Covid, je ne le fais quasiment plus du tout. Avant, je le faisais beaucoup, je me déplaçais énormément. Depuis, beaucoup moins. Maintenant, c'est beaucoup en ligne. C'est des calls en bine, c'est des appels. Je ne me déplace vraiment plus beaucoup. Après, si je me déplace, c'est un kiff. C'est une envie de me déplacer. Parce qu'après moi, si dans le cadre de l'accompagnement que j'ai avec un client, je dois me déplacer. Si c'est dans le cadre de l'accompagnement, c'est facturé. Du coup, très souvent... Merci. Ça fait vite grimper la facture. Donc, pour cette raison, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    En revanche, si c'est parce que tu avais envie d'y aller, admettons, tu prépares, il y a un joueur de basket qui est en phase finale, qui est en playoff de son championnat.

  • Speaker #0

    et tu décides d'aller voir un de ces matchs, c'est quand même cool parce que tu as préparé cette phase-là. Et là, OK, il est en playoff, il est en quart de finale contre cette équipe-là. Et c'est quand même cool de voir ça, par contre. Ça doit bien faire vibrer quand même.

  • Speaker #1

    Quand tu as l'occasion de pouvoir le voir, parfois, c'est vraiment cool. Moi, je travaille avec des équipes aussi. Au fil des années, je travaille avec des équipes entières. Donc, j'accompagne toute l'équipe. Et donc, j'ai été deux fois champion de France par mon accompagnement. entre autres en tout cas et c'est vrai que c'est hyper gratifiant de voir le résultat final d'une année de travail tu vois le résultat sur le terrain parce qu'en fait du coup moi je regarde plus les choses avant quand je regardais un sport, basket ou autre enfin tu vois c'est vraiment les aspects techniques que je regardais, aujourd'hui je regarde beaucoup les aspects mentaux et même quand je regarde une table de poker, je vais regarder une table finale, je vais regarder Aujourd'hui, je trouve qu'il y a beaucoup de rédiffusions, il y a des tweets, il y a plein de choses qui sont hyper intéressantes que tu peux suivre, tu peux regarder sur YouTube notamment. Tellement de choses à voir. Moi, je regarde ta finale, tellement de choses à voir. Les réactions, il suffit d'observer en fait.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. C'est bon, je t'ai récupéré. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Il suffit de observer et de regarder avec un peu plus de finesse. Et là, tu te rends compte qu'il y a énormément de choses à voir. Et c'est hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Yes. Et donc, actuellement, le poker, dans tout ça, tu as du temps pour jouer ou tu voudrais t'y remettre ? Comment est-ce que ça se passe ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai une envie. Ça m'a appris il y a quelques mois. J'ai vraiment envie de m'y remettre un peu plus à fond. donc j'ai commencé à recréer toute une arborescence mentale sachant que pour moi tout part de là avant de grinder ou d'aller faire du volume ou de se dire tiens je vais faire ci je vais faire ça, ce que la plupart des gens font il faut mettre en place les fondations et les fondations elles sont dans la tête il faut mettre l'image que tu veux avoir tes objectifs,

  • Speaker #0

    définition d'objectifs pourquoi tu veux faire ça

  • Speaker #1

    définir tes croyances, ancrer tes croyances. C'est-à-dire, tout ça, c'est des choses, c'est comme si tu veux faire les 24 heures du mois et t'as pas d'essence, ta voiture, elle a deux roues crevées, tu sais pas conduire.

  • Speaker #0

    Ça va être très compliqué.

  • Speaker #1

    Ça va être très compliqué. Mais pour moi, 95% des joueurs de poker, ils vont vouloir jouer entre guillemets un peu plus sérieusement. Ils vont juste prendre Avec un peu de chance, une bankroll, parce qu'il y en a qui vont sans bankroll, ils vont comme ça, mais ils vont se faire une petite bankroll et ils vont aller jouer. Que ce soit du cash ou du MTT, ils vont aller jouer. Ils n'ont pas défini l'image, pas défini qui ils sont, pas défini pourquoi, pas défini un objectif, pas défini leur croyance, leur perspective. Il y a tellement de choses dans le champ mental qu'il faut d'abord arrêter avant d'aller profondément dans ce que tu veux faire.

  • Speaker #0

    Donc là,

  • Speaker #1

    j'ai pensé vraiment quelques mois sur cette partie-là que j'aime bien. Bien entendu, derrière, je jouais un peu pour commencer à remettre des automatismes. Et puis surtout, me réadapter au niveau de jeu.

  • Speaker #0

    Tu jouais un peu online aussi ?

  • Speaker #1

    Ouais, je jouais un peu online. Tu vois, avant, je ne jouais jamais online. J'ai tout fait en live.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, je ne pense pas qu'on puisse se passer de jouer online. Peut-être qu'il y a des gens qui diront, oui, j'aime le live, je joue en live.

  • Speaker #0

    Déjà pour s'y remettre et pour retrouver des habitudes, c'est quand même la facilité de déposer un tout petit peu, 200-300 euros, de jouer même au tout début des 5-10, même si tu ne veux pas trop respecter, des 5-10 tu ne devrais pas, c'est de bankroll, mais d'en jouer ça te permet d'en faire quand même quelques-uns, pour te refaire à la main si l'objectif de ces 300 euros c'est de voir un peu où on se situe.

  • Speaker #1

    Bien sûr, bien sûr. Là l'objectif avec 300 euros, c'est un truc que j'entends souvent, je vais mettre 300 euros de BR et je veux les transformer en 10 000. Non, avec les 300 euros, tu vas les perdre, mec.

  • Speaker #0

    Bah, c'est le mythe-là,

  • Speaker #1

    ouais. Il faut juste que ça te aide, que ça va te remettre dedans. Tu mets les 300, tu te dis, voilà, je vais faire, je sais pas moi, 30 tournois à 10 balles, et tu te remets dedans, tu testes des choses, tu joues super serré, tu vois où ça te mène, tu joues super loose, tu vois où ça te mène, tu joues un peu entre les deux, mais vraiment, c'est du test. comme un entrepreneur peut tester une compagnie marketing pour vendre son produit online. C'est du test. À ce moment-là, il paye la pub. Je te prends un exemple, c'est Instagram. Il paye sa pub Instagram, il met 100 balles sur la pub Instagram, il teste son truc. Les 100 balles, il va les perdre parce qu'il n'y a personne qui va cliquer sur sa pub ou quoi. Mais ça fait partie de la zone de test. Et pour moi, beaucoup de joueurs de poker, ils ont vraiment cette image de je mets de l'argent et je dois gagner. Alors tu vas peut-être gagner, je te le souhaite, mais ça sera dans... Il faut accepter le long run, que ça sera peut-être dans trois mois, dans six mois, dans un an. Dans ce laps de temps-là, ton travail, c'est vraiment de ré-écrire, d'affiner ta stratégie, de comprendre pourquoi tu le fais,

  • Speaker #0

    ainsi de suite. Ça peut être long, c'est sûr. Et justement, si on repense au poker, quand tu l'as connu, quelles sont les différences que tu vois entre le poker live actuel et celui à l'époque où tu jouais vraiment régulièrement, la CF et ces choses-là ? On en a un petit peu parlé tout à l'heure, mais est-ce qu'il y a d'autres choses que tu vois ?

  • Speaker #1

    Hormis le fait que les joueurs sont un peu plus aguerris, ils ont un peu plus de compréhension du jeu. Je pense que c'est la vraie grosse différence. Ils n'ont pas les mêmes leaks, ils n'ont pas les mêmes failles. Il y a quand même des grosses failles qui reviennent, mais il y en a pas mal qui ont été lissées. Mais je trouve que le jeu live, pour moi, primera toujours sur le jeu online. Quand tu es bon en live, tu peux aller au bout du monde. Tu as l'impression que c'est vraiment le live qui... qui va dicter un peu ta capacité à aller loin. Donc, ça ne veut pas dire que tu es obligé de faire du live. Il y a des joueurs qui ne jouent qu'online et qui s'en sortent très bien. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    Mais je trouve qu'il y a vraiment quelque chose dans le live qui est même au niveau émotionnel. Moi, je revois, si tu joues online, je te prends deux exemples simples. Tu joues online, tu te prends un gros bad beat, tu vois, River, t'avais tes ass, t'as Brolandas au flop. et l'autre, il ne te fait qu'un trigger. Mais online, tu vas t'énerver derrière ton PC, tu vas crier, tu vas faire ce que tu veux. Tu es tout seul dans ta chambre. En live...

  • Speaker #0

    Tu es sonné. Tu es juste sonné.

  • Speaker #1

    Imaginons, le gars ne t'a pas déstaqué, il te reste 40 blindes, le jeu continue. Tu ne peux pas te lever, péter un plomb, crier pendant une demi-heure. Non, tu es obligé de gérer ton émotion et de continuer. Ça te force à...

  • Speaker #0

    avoir une gestion un peu plus fine. Ouais, c'est ce que je disais, je crois que c'était avec Itaka d'ailleurs, c'est que t'as un bad beat chez toi, tu prends, tu te lèves, tu vas au frigo boire un coup, tu reviens t'asseoir après la pause et ça va peut-être déjà un peu mieux en live. Tu te prends un bad beat, soit t'es éliminé et tu te lèves, t'es sonné, mais même si t'es pas sonné, tu peux avoir aussi des fois ce sentiment de dégoût déjà, de dégoût, parfois de honte. Et ce chaos-là, un peu debout, il n'est pas facile à appréhender aussi. C'est vraiment très différent.

  • Speaker #1

    Je trouve qu'ils changent vraiment. C'est les gens, en fait. Là, l'exemple que tu prends. Imaginons, je fais un coup, je me fais suck out, je suis dégoûté, machin. Il y a les mecs autour de la table. Entre ceux qui parlent encore du coup. Ah ouais, t'as vu, putain, il s'est fait craquer. Oh, c'est chaud. Il faut t'en prendre un petit pied. Et t'as les mecs à côté qui sont là. Ah ouais, putain. Ah mais putain. Il y aurait une pièce. et tu t'en poses il y a tout le monde qui dit ah putain t'as vu le mec là il s'est fait craquer les asses river et machin et tu vois je remarque que c'est encore plus dur parce que tout le monde va venir un peu nourrir ce moulin là toi t'essayes de faire le vide et vraiment te rester dans ton truc mais les autres vont revenir online ça t'arrive jamais que pendant une demi-heure des mecs parlent enfin tu vois t'es tout seul chez toi t'es dans ta bulle quoi alors que là t'as les mecs en face de toi quoi

  • Speaker #0

    Et puis c'est pour ça que t'as des joueurs maintenant en pause, en live, qui essayent de ne pas parler des coups et de ne pas parler poker, de parler d'autres choses. Bon, mais après, quoi t'as vu ces joueurs ?

  • Speaker #1

    J'ai jamais compris les gens qui parlaient des coups en pause.

  • Speaker #0

    Et oui, ça te laisse vraiment dans le truc.

  • Speaker #1

    Oui, vraiment, si t'as une bande de potes hyper carrés, hyper pros, et qui vont te faire un feedback vraiment pro. Je te parle pas du feedback « Ah putain, tu t'es fait niquer ! » Non, un feedback carré. qui peut t'aider potentiellement dans la suite du tournoi. Hormis ça, tu n'as aucune raison de parler de ton coup à la pause. La première fois, je voyais des mecs qui parlaient de leur coup à la pause, ils tiltent encore plus parce que son pote en face, ce qu'il lui dit, ça ne l'aide pas en fait. Ça le trouble un peu.

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. Du coup, est-ce que tu as planifié tes futurs événements poker ? Est-ce que tu sais un peu, tu as couché des choses ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, je n'ai pas planifié grand-chose. J'ai juste planifié le Winamax Poker Tour, là, ex.

  • Speaker #0

    Ok, cool. On s'y verra, du coup. Ah ouais ? On y sera, ouais. ça y est tu vas monter ou pas ? j'y vais pas pour jouer j'y vais pour faire du coverage au moins je suis sûr de rester plus longtemps quand je fais du coverage je peux pas buster t'es sûr que tu peux pas buster ? toi tu y vas dès le début ?

  • Speaker #1

    je sais pas il faut que je vois parce que mon planning j'ai essayé de caler ces jours là il faut que je vois aussi avec ma femme avec les enfants la logistique à tout caler Mais toi, tu fais le coverage pour Winamax ?

  • Speaker #0

    Non, je fais le coverage pour nous, pour PokerStackLiberty, pour notre compte Instagram. Mais par contre, je ne viens pas, on n'arrivera pas, je n'arriverai pas à venir la première semaine, mais je viens la seconde semaine, du coup, vraiment pour couvrir le main, quoi. Vendredi, samedi, dimanche et lundi. Donc, on a trois nuits là-bas et voilà. C'est ce qu'on va faire. Mais je ne peux pas... Je n'y serai pas pour jouer à cet événement-là. Je ne fais que pour suivre l'événement, discuter avec des joueurs. Je fais aussi des petits interviews, des micro-cravates, tout ça. Pour savoir comment se passe.

  • Speaker #1

    L'entité en app, elle sera prête à ce moment-là ?

  • Speaker #0

    Oui, l'application sera prête pour le bêta-test à ce moment-là. J'ai des bêta-testeurs qui seront sur place. C'est assez cool. Mais c'est bien si on pourra la tester et me faire des retours en direct, en MP, ou alors me montrer s'il y a des problèmes ou des choses qu'ils aiment bien. Donc c'est cool.

  • Speaker #1

    Dans ce cas-là, tu peux quand même rêver d'un joueur qui est en appelé Kidiprun. Tu vois, ce serait vraiment... Putain, mon stack !

  • Speaker #0

    En TF, ils ne pourront pas être au téléphone, mais en tout cas, ça serait vraiment bien que pour eux, il y en ait un qui aille loin et qui dise que ça m'a déjà très bien servi. C'est le but. Ça sert bien dans le jeu et aussi dans l'organisation, parce qu'il n'y a pas que du calcul de stack, il y a vraiment aussi, ne serait-ce que la bankroll. Voir la bankroll sur cet événement-là, sur le WIPT, là on a préparé tous les tournois, on les a rentrés à l'avance, les joueurs n'avaient plus qu'à cliquer dessus. et s'enregistrer dessus et ensuite mettre leur bilan sur ce tournoi. S'ils ont gagné ou perdu simplement le buy-in, s'ils ont recavé, s'ils ont perdu deux fois le buy-in, rentrer vraiment les frais qu'ils ont, les frais aussi annexes. Là-bas, il y a le buffet Aix qui est très bon, mais je crois que c'est environ 60 euros, donc il est très bon. Mais si tu tiens à manger, tu mettra moins 60 euros dans la pile.

  • Speaker #1

    Mais il est extraordinaire. Il faut rajouter les 60 euros dans le tour. Par jour, chaque jour,

  • Speaker #0

    tu payes 60 euros pour le buffet ? C'est 60 euros par repas. Je t'ai dit une bêtise, je ne sais pas s'il est à 60 ou à 40. À 60, ça,

  • Speaker #1

    ouais.

  • Speaker #0

    Attends, mais je crois que c'est ça. Je ne vais pas le vérifier maintenant, mais c'est dans ces Ausha. Il ne me semble pas qu'il soit à 40. Je crois que c'est ça, mais il est incroyable. Moi,

  • Speaker #1

    je n'ai jamais été avec.

  • Speaker #0

    Très beau. Très beau casino, donc c'est cool. Et du coup, après celui-là, tu ne sais pas trop ? Après le WIPT, tu n'as pas trop regardé ?

  • Speaker #1

    Non, en fait, je suis allé il y a quelques années à Rosvadov. J'avais fait deux semaines là-bas, me faire un kiff avec 5K. Et j'ai tellement kiffé. que, enfin, moi, là, je vais me faire la main un peu, je vais y retourner. Moi, passer trois semaines là-bas, j'adore.

  • Speaker #0

    Avec ce budget-là, t'as de quoi faire là-bas.

  • Speaker #1

    Attention, je ne fais que ça.

  • Speaker #0

    Avec ce budget-là, t'as de quoi faire là-bas, parce qu'il y a quand même plein de tournois qui sont à des buy-in aussi raisonnables. T'as pas que les tournois très chers.

  • Speaker #1

    Mais vraiment pas chers. Et pourtant, il y a du monde. Et du coup, tu t'y prennes un de ces tournois-là, t'as terminé ton... C'est hyper intéressant, je l'aime bien. Et puis, il y a les Allemands. Il y a les Autrichiens. Le niveau de jeu, c'est vraiment top. Donc moi, je veux vraiment me faire des allers-retours plutôt là-bas. Parce que les buy-in, tu as des buy-in vraiment entre 150, 200, 250, 300. Avec des 300 balles, tu peux vraiment aller très loin. Après, sur quelques tournois, tu peux aller chercher du 500 euros. Ce ne sont pas des très gros buy-in, mais tu peux vraiment faire... Si tu fais une belle paire, ça peut être intéressant.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Et puis là-bas, le buffet, il te coûte moins cher.

  • Speaker #0

    Là-bas, le buffet,

  • Speaker #1

    je ne sais plus combien c'était, mais c'était rien du tout.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Je crois que c'est un peu l'inverse. Le concept, il est vraiment de diminuer les frais hôteliers et de restauration pour les joueurs, pour que les joueurs, ils passent du temps dans le casino et ils s'éclatent. Enfin, ils s'éclatent. C'est des jeux d'argent, bien sûr, toujours à prendre. avec discipline et faire attention, mais en tout cas que ça soit plus accessible. C'est leur business model. Ok, ok. Bon, écoute, je te remercie. Je te remercie pour cet entretien. C'était super sympa d'en apprendre un peu plus.

  • Speaker #1

    Merci à toi, Anthony.

  • Speaker #0

    Et puis, écoute, on se voit certainement à Aix, du coup.

  • Speaker #1

    Yes.

  • Speaker #0

    Donc voilà. Écoute, je te remercie. Je te dis à bientôt.

  • Speaker #1

    Yes. Ciao, ciao.

  • Speaker #0

    Ciao, ciao. Salut.

Chapters

  • Intro & Présentation de Sepp Mougnol

    00:00

  • Sepp et son parcours sportif

    01:06

  • Passion de Sepp pour le poker et anecdotes

    02:02

  • L'importance de la psychologie au poker

    03:14

  • Différences entre poker live et online

    07:23

  • L'évolution du poker et des joueurs

    09:41

  • Préparation mentale et performance au poker

    14:30

  • Conclusion et projets futurs de Sepp

    28:24

  • Remerciements et fin de l'épisode

    45:10

Description

♣️ Podcast I PSL Room x Sepp Mougnol

Ep 22 Sepp Mougnol, 44 ans, Préparateur mental, coach et formateur spécialiste en respiration fonctionnelle. Sa mission est de vous apprendre à mieux utiliser votre respiration pour plus de focus, d’énergie, de vitalité et de performance. Avec +13 ans d’expérience et + de 1000 sportifs accompagnés. Il est également passionné de poker et joue depuis + de 15 ans, initialement dans les clubs parisiens sur des évènements du circuit FR. Il prévoit un retour à la compétition prochainement alors à bientôt autour des tables. 

Tu peux retrouver les actus de Sepp ici :

◾Instagram :   / .the_shift_._  

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans la PSL Room, le podcast qui met le poker live au cœur de la table. Je suis Anthony et dans ce podcast, je pars avec vous à la rencontre de personnalités du poker. On revient sur leurs anecdotes de parties mémorables, leurs expériences et on vous dévoile tout ce qui fait vibrer l'univers du poker live. Mais PSL, ce n'est pas uniquement un podcast, c'est avant tout l'application mobile parfaite pour vous accompagner sur toutes vos parties en live, que ce soit en tournoi comme en cash game. PokerStack Liberty, vous pourrez notamment calculer votre stack à la big blind près. Lut d'approximation, tout est optimisé. Partagez vos variations de stack sur vos réseaux sociaux, mais également avec vos amis et votre groupe de travail. Tout cela en un seul clic. Créez votre table en temps réel, indiquez le nombre de joueurs, prenez des notes sur vos adversaires et enregistrez-les. Suivez votre bankroll live avec tous les frais inhérents à la pratique de notre passion. L'application sera disponible très très prochainement. sur les stores, donc restez connectés. Et si vous aimez le poker autant que nous, abonnez-vous, laissez-nous des commentaires et note 5 étoiles pour que la communauté PSL continue de grandir. À présent, il est temps de présenter notre nouvelle invitée.

  • Speaker #1

    Bonne écoute.

  • Speaker #2

    Check back, par exemple, un flop alors qu'il est hyper lourd et qu'il regarde ton stack, c'est-à-dire qu'il a le regard sur ton stack pour... On se pose des questions. Le mec, il est en train de check back, mais il est comme ça. Il est prêt à tirer du dès que tu vas faire un mouvement. Et ça, c'est parce que même s'il a une posture très droite et qu'il ne bouge pas, son regard est sur ton stack. C'est-à-dire qu'il est en train de se dire, OK, vas-y, fais un mouvement et là, je te...

  • Speaker #1

    Il regarde quel mouvement il peut faire pour stack off très rapidement.

  • Speaker #2

    Ouais,

  • Speaker #1

    c'est hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Salut Sepp,

  • Speaker #1

    je te souhaite la bienvenue dans la PSL Room. Est-ce que je peux te laisser un petit peu te présenter pour les personnes qui te découvrent ?

  • Speaker #2

    Alors, moi je m'appelle Sepp Mouniol, j'ai 44 ans. Je suis préparateur mental depuis bientôt 15 ans maintenant, dans le monde du sport, mais aussi... Je travaille avec des dirigeants d'entreprise, donc c'est vraiment la préparation mentale au sens large. Je suis un ancien basketteur, donc j'ai joué au basket pendant pas mal d'années avant ça. Et ensuite, je me suis reconverti dans l'accompagnement de sportifs, on va dire.

  • Speaker #1

    Ok, d'accord. Alors, je t'ai contacté spontanément sur Instagram. C'est vrai que l'algorithme, on ne sait pas toujours comment il travaille. En fait, j'ai vu des publications de toi passer. J'ai vu qu'on avait quelques contacts en commun dans le poker. Donc, ton lien avec le poker, c'est lequel, toi ? Comment tu es arrivé dans le poker ?

  • Speaker #2

    Déjà, concernant l'algorithme, c'est peut-être parce que j'ai énormément de... Je suis énormément de compte poker et de... Et bien, je suis poker, donc peut-être qu'à un moment donné... L'algorithme, il a dû voir se croiser les éléments. Moi, le poker, ça fait une vingtaine d'années que je suis passionné. J'ai découvert ça vraiment par hasard, avec des amis. Je ne connaissais rien. Et puis, de fil en aiguille, j'ai vraiment aimé. Au départ, c'est vraiment le côté compétitif. Je suis un ancien sportif. donc vous faites du... de potentiellement prendre le dessus sur d'autres. Et puis avec la possibilité de bluffer. Au début, c'est vraiment fantastique. Pouvoir jouer avec autant de potentiel, d'armes, de faire croire que. Puis il y avait l'histoire de la poker face. Tous ces petits éléments-là, en étant très débutant, je trouvais ça vraiment fun. Et puis ça permettait de faire des soirées entre potes. Vraiment mémorable jusqu'à aujourd'hui. D'ailleurs, jusqu'à aujourd'hui, j'ai encore un pote qui m'a mis un bad beat carré contre full. Tu t'en feras encore ? Il y a 15 ans. Quand je le vois, c'est la première chose qu'on dit. Genre, on ne se voit pas souvent, mais on va se voir tous les 2-3 ans. On se croise. Il va rigoler, je vais rigoler. Je vais dire, ok. Parce que je sais qu'il va me redire, oui, je t'ai mis un carré. Mais je trouve ça fun parce que c'est vraiment... Ouais, je trouve ça fun. Ces soirées poker, c'était vraiment... Très, très bons souvenirs.

  • Speaker #1

    OK. Et est-ce que c'était des potes en entourage de basket, de basketeurs ? C'était avec ton équipe ou c'était des potes ?

  • Speaker #2

    C'était des potes que de basketeurs. Donc aujourd'hui, tu as des coachs très reconnus qui étaient dans ma bande de potes à l'époque qui sont plus au niveau du basket français. Je ne peux pas citer. Donc, j'ai des amis. Vraiment, il y en a qui sont devenus chiropracteurs. Enfin, voilà, qui sont devenus... dans le monde du sport en général ou qui posent dans d'autres choses. Mais c'était principalement des amis autour du basket.

  • Speaker #1

    Ça a commencé comment ? En déplacement, un peu dans les bus au début, puis ensuite en s'invitant ?

  • Speaker #2

    Même pas, c'était des amis, pas avec lesquels je jouais, c'était des amis que je connaissais d'avant du monde du basket, mais qui étaient amateurs. C'est juste que... Je ne sais même plus comment ça s'est arrivé. C'est un délire. On s'est dit, on se ferait bien une soirée. Au début, on était trois dans la soirée. Au début et au bout de deux, trois appels, un mois, deux mois, on se retrouvait dix, puis quinze. Et puis, on a fait des soirées. On était 25. Donc, c'était vraiment fun. ce n'était pas fun pour tout le monde, parce que quand tu bustais au tout début, il y en avait toujours quelques-uns qui passaient la soirée à regarder la télé.

  • Speaker #1

    Tu pourrais caler un moment, mais bon. C'est ça.

  • Speaker #2

    Mais non, non, c'était vraiment... Je trouve qu'à cette époque-là, personne ne comprenait rien au poker. J'avais aucun mec autour de moi qui avait une demi-compréhension de ce qu'ils faisaient. C'était réductable. On avait cette image de putain je suis trop fort et tout, alors qu'en réalité on n'avait aucune compréhension du poker. Et ça je l'ai compris par la suite quand après j'ai voulu jouer à des plus hautes limites et que j'ai commencé à aller en cercle, à Valgram, à la CF, au cercle Cadet. J'étais à Paris, donc je suis allé autour des cercles et là je tombais vraiment sur des... Sur des mecs aguerris, on ne va pas se mentir. Le mec qui allait tous les jours jouer à la CF, il avait peut-être un peu plus de bouteilles que moi et mes trois potes et demi qui jouaient à 5 balles.

  • Speaker #1

    Et puis tu as la pression financière aussi, et puis effectivement l'expérience du live.

  • Speaker #2

    L'expérience du live, la pression. Je me rappelle la première fois que j'ai joué mes 250, des tournois 250 à 500, j'étais comme ça. Même j'opène les as, j'ai l'impression que je vais me faire détruire par toute la table. Du coup, je me fais détruire par toute la table. Je me suis rendu compte à ce moment-là, il y a de la technique, il y a de la stratégie, il y a de la psychologie. Ce n'est pas juste de la chance.

  • Speaker #1

    C'est marrant déjà à l'époque de s'en rendre compte parce que maintenant, je suppose... Quand tu regardes le jeu maintenant, ça a vraiment beaucoup changé aussi. Il y a vraiment une grosse part de technique, de stratégie et de mental, bien sûr.

  • Speaker #2

    Bien sûr. Je pense qu'aujourd'hui, même ce qu'on appelle communément les fiches, ils détruisent les fiches d'il y a 15 ans. Les fiches d'aujourd'hui, ils font la misère aux fiches d'il y a 15 ans. Littéralement. Il reste des fiches dans le field d'aujourd'hui parce que le niveau a vraiment augmenté. Meeaaah ils sont capables de faire des choses, d'avoir des lectures et tout ça, que je suis incapable d'avoir il n'y a qu'un.

  • Speaker #1

    Et puis on est tous le fiche de quelqu'un, sauf quand on joue entre hautes limites mais quoi que même des fois même des fois il se passe des dingueries mais ce que je veux dire c'est que oui le niveau a quand même augmenté, donc tout ce fil de là toute cette masse là, et regarde un peu plus de contenu poker, de vidéos gratuits ou des choses comme ça, donc c'est sûr que de suite c'est plus relevé pour tout le monde

  • Speaker #2

    Exactement. Aujourd'hui, tu peux le voir sur Instagram, tu peux le voir sur d'autres réseaux aussi. Il y a énormément de coachs poker, énormément de programmes. Puis même les comptes Winamax, les comptes PokerSar, tu vois, tu as toujours des trucs où tu peux apprendre, comprendre. Nous, on a commencé à jouer au poker, on n'avait jamais... Tu ne savais même pas ce que c'est un cut-off, un hijack. On connaissait Small Blend, Big Blend, tu as des jetons. C'était vraiment la compréhension. Aujourd'hui, je ne suis pas sûr qu'il existe un mec, même qui est débutant au poker, qui ne comprenne rien à ce que c'est un 3-bet, 4-bet, un donkbet, des mots de vocabulaire simples. Un donkbet, putain, je ne savais même pas que c'était... On ne faisait que ça, donkbet. On faisait des donkbets dans tous les potes, on ne savait même pas ce que c'était. On faisait n'importe quoi. N'importe quoi. Mais c'est aussi ça qui était drôle. Et je trouve qu'aujourd'hui, maintenant, ça se professionnalise énormément, à tous les niveaux. Et maintenant, d'ailleurs, pour être vraiment bon au poker, c'est plus comme avant. Il faut vraiment bosser, bosser, bosser, bosser. Parfois au niveau technique, c'est certain, mais surtout au niveau mental, au niveau psychologique, il faut avoir un mental à toute époque.

  • Speaker #1

    Oui, c'est très violent. Si on considère le poker comme un sport, moi je fais partie de ceux qui le considèrent comme un sport, c'est le sport assis le plus violent en tout cas. Un de ceux assis le plus violent.

  • Speaker #2

    Quand t'as passé quelques heures ou quelques centaines d'heures à jouer, tu t'es forcément pris quelques coups derrière la tête et certains peuvent faire très très très mal pendant plusieurs semaines. Moi j'ai vu des mecs partir parler aux oiseaux pendant... Pendant deux mois, à cause d'un coup qu'ils n'ont toujours pas réussi à avaler, à la bulle, dans un spot où le mec n'a jamais à se retrouver là avec hauteur 5, où le mec, il fait quinte, machin. Et tout le monde a des coups comme ça à raconter, sur des gros tournois, ou même avec des buy-in où tu te dis, putain, normalement à ce buy-in-là, les mecs, ils sont... compétent et tout, non. Pour moi,

  • Speaker #1

    ou grosse partie de cash game aussi.

  • Speaker #2

    Grosse partie de cash game aussi. Des mecs qui font... Je pense qu'il y a des profils de joueurs et au-delà des profils connus, le nit, le mec loose et tout ça, il y a aussi pour moi des personnalités de joueurs de poker. J'aime le poker parce que je pense fondamentalement... que si tu prends 100 personnes et que tu les fais jouer au poker, ils vont tous démontrer leur personnalité sur la table.

  • Speaker #1

    Ok, interrompt-toi.

  • Speaker #2

    Pour le bon temps, cacher ta personnalité sur la table de poker. Tu comprends ce que je veux dire ? C'est-à-dire, si t'es dans la vie, un mec ultra timide, qui a peur de tout, tu vas être sur la table de poker, chaque jeton que tu vas poser, tu vas être tremblé. Si dans la vie, t'es un mec un peu bourrin, qui rentre dedans,

  • Speaker #1

    tu vas être très... Même dans ta posture.

  • Speaker #2

    très en avant sur la table tu vas des fois cacher tes cartes sans faire gaffe tu vas même plus regarder tes cartes tu vas vouloir les écraser avec des gros bêtes pour montrer que tu marches sur la table après il y a des exceptions il y a des gens qui sont dans l'opposé de ce que je dis qui ont une apparence très timide mais qui ont un jeu très agressif et des mecs qui sont des tu les vois d'apparence très agressif mais qui sont timides ça reflète vraiment 1 ta manière d'être et de penser et je trouve ça fantastique. Oui,

  • Speaker #1

    puis tu as aussi le côté de l'empathie. C'est vrai que si dans la vie, tu t'intéresses aux gens ou tu aimes bien essayer de comprendre ce qui se passe chez eux, dans leurs émotions, dans ce qui se passe, pour eux, en tout cas, sur le moment présent, ça peut t'aider aussi au poker. C'est vrai qu'il y a différentes personnalités et différentes manières de voir aussi quelqu'un qui peut être un peu plus... rêveur ou des choses comme ça, il peut aussi laisser passer des informations où ça peut se voir. Il y a tout type de personnes, c'est hyper intéressant.

  • Speaker #2

    Et puis il y a celui qui parle, celui qui ne parle jamais. Il y a des joueurs de poker, tu n'entendras jamais quasiment le son de leur voix sur un tournoi ou sur une partie de cash game. Il y a des mecs qui ne sont pas encore assis à la table, tu les as déjà... Tu les entends déjà arriver. « J'arrive, machin ! » J'étais un peu plus celui-là. Et voilà, il y a vraiment tous les types de personnalités. Le mec qui parle pendant un coup, le mec qui ne parle jamais, le mec qui parle entre les coups, mais dès qu'il est dans un coup, il ne parle plus. Et je trouve ça hyper intéressant d'observer tout ça et de voir à quel point on peut être différent. Mais il y a quand même des catégorisations qui peuvent se faire.

  • Speaker #1

    Et est-ce que c'est ça qui t'a donné envie de faire de la préparation mentale ? Qu'est-ce qui t'a amené vers la préparation mentale, toi ?

  • Speaker #2

    Ce qui m'a amené vers la préparation mentale, c'est le fait qu'en tant qu'athlète de haut niveau, je ne savais pas ce que c'était. Et c'est à la fin de ma carrière, quand j'ai commencé à me questionner un peu sur comment j'aurais pu faire mieux que ce que j'ai fait, et qu'en creusant sur Internet, je tombe sur ce deux mots, préparation mentale. Je n'avais jamais entendu ça, à l'époque j'avais 30 ans. Et quand je creuse un peu, je me dis, mais c'est quoi ce truc de dingue ? C'est fantastique de pouvoir vraiment optimiser, travailler avec ce qu'on a dans la tête. moi en tant qu'athlète je ne l'avais jamais fait et à partir de ce moment là j'ai vraiment commencé à m'intéresser aux aspects mentaux de la performance mais aussi forcément de l'être humain de ses comportements et là je me suis dit mon dieu c'est vraiment énorme et c'est à peu près au moment où je commence à m'intéresser au poker donc très vite je commence à mixer les deux moi dans ma tête en me disant même sur une table de poker le mental est hyper important ... Et donc, ça doit être intéressant d'être bon dans ce domaine-là pour être bon au table. Oui, complètement. Mais à ce moment-là, c'est intuitif. Je n'ai aucune preuve que ça peut fonctionner. Je me dis juste, je pense quand même que ça peut servir. Et aujourd'hui, on le voit. Tous les meilleurs mondiaux, ils sont accompagnés, ils sont carrés là-dessus. Les mecs, tu regardes. Moi, j'adore regarder les tables finales, par exemple, des WECP. du main event, les mecs, ils sont comme ça, ils ne bougent pas pendant des heures, ils focus, machin. C'est du travail. Les mecs ne sont pas arrivés, tu ne restes pas 12 heures comme ça, assis, sans bouger. Tu as l'impression qu'ils sont... C'est de l'entraînement, c'est un entraînement. C'est littéralement comme un mec qui s'entraîne à taper dans un ballon ou à faire d'autres choses. Ils sont hyper bons, ils méditent tous, ils sont conscients de leurs mouvements, de leurs gestes, de leur position. de l'historique qui sont avec chacun des joueurs. La quantité d'informations qu'ils maintiennent pour pouvoir faire les coups qu'ils font, pouvoir jouer et gérer la pression. Parce qu'après, quand tu es dans un gros bluff et tout, si tu te mets à trembler comme ça autour de la table...

  • Speaker #1

    Tu donnes beaucoup d'informations.

  • Speaker #2

    Tu donnes beaucoup d'informations. Donc, il faut cacher, déguiser les informations. Mais en même temps, il y a un niveau de stress qui est énorme. Je te mets au défi de cacher tes informations. Si demain, je te mets sur une TF du main level de WSOP, tu es sur un bluff river, ou tu pousses ta pi river en bluff, je te mets au défi de ne pas être comme ça.

  • Speaker #1

    Moi, je cache les mains et je me mets comme ça, je ne bouge plus.

  • Speaker #2

    Ah ouais, mais tu as la gilet d'air.

  • Speaker #1

    Ça tape,

  • Speaker #2

    hein ? Ça tape comme ça, tu as ton cœur qui tape dans la poitrine alors que tu es assis. Donc, tous ces éléments-là, si tu n'as pas l'habitude de les affronter, de les rencontrer, ça se voit très vite que tu... T'es pas au niveau, ces mecs-là, ils sont... Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr. C'est vrai que tu te dis... Il y en a encore pas mal sur le circuit qui cachent la glotte ou des choses comme ça, mais la plupart n'ont plus besoin de le faire parce qu'ils gèrent tellement bien cette Ausha que tu te dis bon bah du coup, dans ça, il n'y a pas beaucoup de telles. Après, t'as maintenant aussi... les joueurs qui travaillent avec des synergologues pour essayer d'aller chercher justement les tels qui sont moins visibles là-dedans et essayer de récupérer un peu de ledge parce que la technique, des fois, ne suffit plus. Mais c'est très fin, quoi. C'est vraiment difficile.

  • Speaker #2

    Ouais, mais l'évolution de la lecture des tels, moi, je me rappelle, il y a encore peut-être 5 ans, 5 ans plus, je voyais ce qu'il y avait sur les tels. C'était vraiment très grossier, tu vois. Ah oui, le mec, il fait ça, donc il bluffe. c'est exagère mais c'était rentré grossier aujourd'hui sur les tels les mecs ils sont la précision le détail vraiment de la posture de tes yeux où tu poses le regard genre tu regardes ton stack où tu regardes le mec où tu regardes le groupe c'est intéressant vraiment un micro-mouvement est analysé pour dire attends j'ai vu d'ailleurs une vidéo là-dessus c'est pour ça que je te dis ça un coach qui analysait les tels et qui disait si le joueur check back par exemple un flop alors qu'il est hyper lourd et qu'il regarde ton stack, c'est-à-dire qu'il a le regard sur ton stack pour poser des questions le mec il est en train de check back mais il est comme ça, il est prêt à tirer dès que tu vas faire un mouvement et ça c'est parce que même s'il a une posture très droite et qu'il bouge pas, son regard est sur ton stack il est en train de se dire ok vas-y fais un mouvement et là je te...

  • Speaker #1

    il regarde quel mot il peut faire pour stack off très rapidement ouais c'est hyper intéressant mais oui c'est vrai que toi tu as du coup la période ta carrière ta

  • Speaker #2

    carrière pro c'était les années 90 principalement du coup oh non 90 non j'avais 20 ans non non c'était plus entre entre 2008-9 et 2013 Ouais, 2012, 2013. 2008-2009, c'était vraiment... Il n'y avait pas de carrière, je jouais avec mes potes. Vers 2011-2012, j'ai commencé un peu à aller en cercle. J'ai joué peut-être deux ans, même pas. Et encore deux ans, pas de manière très assidue.

  • Speaker #1

    Ok, mais ça, c'est pour le poker. Oui, là, tu es passé sur le poker. Je voulais dire au basket déjà.

  • Speaker #2

    Ah, basket. Ah oui. L'année 90. Basket, c'était plutôt... Non, non, c'était plutôt 2000-2000... Ok. 2000-2010,

  • Speaker #1

    2011. Ok, donc c'est cette période-là. Et ensuite, du coup, oui, ça on avait discuté tous les deux, t'as commencé à vouloir faire un peu le circuit comme de poker ?

  • Speaker #2

    Ouais, ouais. J'ai commencé à mettre un peu des objectifs, à travailler mentalement sur le poker et à mettre du volume tout simplement. Sans volume, c'est compliqué de progresser. Et donc, je faisais beaucoup d'MTT. Je suis plus un joueur d'MTT que de cash game. Mais je faisais des tournois tous les jours. C'est-à-dire que tous les jours, j'avais ma routine où je me levais, je faisais ce que j'avais à faire le matin. Et l'après-midi, c'était tournoi. Cercle cadet à l'époque ça marchait très bien et je me faisais la main comme ça sauf qu'au bout de deux trois semaines je me mettais à faire TF sur TF sur TF sur TF je me rappelle je crois que j'ai fait une semaine 4 TF dans la même semaine tous les soirs et je croisais les mêmes mecs sur les tournois réguliers quoi de la semaine c'est ça mais ce qui était drôle c'est que je croisais les mêmes mecs en TF tous les soirs à la fin de chaque tournoi « Ah ouais, on se voit demain ! » Tu te poussais quatrième du tournoi, tu disais « Oh, on se retrouve demain en TF ! » J'en rigole aujourd'hui, mais c'est pour dire à quel point le fil d'éviter d'un instant, tu avais un petit edge, c'était facile. Aujourd'hui, je te mets au défi.

  • Speaker #1

    Même sur la régulière.

  • Speaker #2

    Parler tous les jours et de faire 4 TF dans la semaine, ça ne doit pas être si simple que ça, je pense. Mais c'est comme ça. Et ensuite, j'ai commencé à partir un peu de Paris. Je fais Namur, Aurul, à Nice, des casinos à Cannes. À Cannes aussi. J'ai essayé de bouger un peu pour faire d'autres tournois, voir d'autres mondes, et puis ne pas être connu. Parce qu'à un moment donné, quand tu as fait tous les cercles à Paris, dès que tu pointes ta tête, les mecs te reconnaissent. Tout le monde a déjà un peu un historique avec toi. Tu t'assoies à la table, il y a trois mecs que tu connais déjà.

  • Speaker #1

    Ils connaissent comment tu joues.

  • Speaker #2

    Ça devient de plus en plus difficile puisque tu sais qu'au poker, le mieux, c'est de s'asseoir à une table et tu connais personne et personne ne te connaît.

  • Speaker #1

    Si tu joues entre règles, c'est sûr que ce n'est pas le but.

  • Speaker #2

    À un moment donné, des fois, je m'asseis à des tables, les sept mecs, c'est les gars, salut, salut. Super, quoi. Je sais que ça va être le bordel.

  • Speaker #1

    C'est sûr. Et c'est toujours l'enjeu aussi. L'enjeu aussi du renouvellement du pool de joueurs, parce qu'effectivement, s'il y a tout le temps les mêmes joueurs, c'est que des réguliers, qu'il y a que les réguliers qui se fightent tout le temps. Et que t'as pas des joueurs amateurs et récréatifs qui viennent pour s'amuser ou renouveler ça. Et ben tu joues tout le temps contre les mecs et du coup, c'est encore plus dur. Tu t'affrontes contre bons joueurs et contre joueurs qui sont sérieux, c'est dur.

  • Speaker #2

    Après, je me rappelle qu'à l'époque, de toute façon, on n'avait pas le choix. surtout quand tu fais du MTT quand t'as quand t'as buy-in ton tournoi tu ne peux plus décider le cash game c'est différent tu peux choisir ta table tu peux arriver, tu dis ok là il y a trop de règles je ne prends pas cette table là je vais attendre un peu quand tu baignes un tournoi tu baignes un tournoi, tu arrives et moi je me suis retrouvé face à ça plusieurs fois où j'étais face à 4-5 reg tu vas à la guerre et puis quand il y en a 4-5 à la table il y en a forcément 1 ou 2 à ta gauche tu peux pas dire qu'il y en a juste 1 là tu vas te faire t'open tu sais que tu vas déjà au minimum te faire 3 bêtes tu vois comme ça juste avec un open ça

  • Speaker #1

    joue plus agressif et Du coup, après, pour la préparation mentale, comment est-ce que tu as basculé ? Tu me l'as dit, mais comment est-ce que tu as trouvé tes premiers sportifs ? C'est d'abord par des sportifs que tu as commencé à travailler ? C'est d'abord avec eux ?

  • Speaker #2

    Oui, parce que moi, j'étais sportif, donc j'avais un carnet d'adresse parce que j'avais beaucoup d'amis déjà dans le basket, mais de manière plus large, je me demande du sport. Et du coup, quand j'ai commencé, j'ai utilisé mon carnet d'adresse tout simplement. J'ai utilisé mon carrière d'adresse et c'est mon chien qui me l'a fait. Et donc, c'est comme ça que j'ai eu mes premiers clients. Puis après, de fil en aiguille, je travaille avec de plus en plus de monde. Et maintenant, avec les années, c'est vrai que la liste est longue et ça permet d'avoir toujours des gens qui parlent de moi et qu'aujourd'hui, je n'ai plus besoin de... de chercher parce que maintenant, elles sont à mon tournée. En tout cas, dans cette population-là. J'ai coaché, à l'époque, quelques joueurs de poker avant d'arrêter. C'était intéressant, c'était différent. Mais au niveau mental, en fait, c'est les mêmes problématiques que tu travailles avec un joueur de foot, un joueur de rugby, un joueur de basket ou un joueur de poker. Dans le fonctionnement mental, c'est les mêmes problématiques qui sont en place, en fait. Les gens ont souvent l'impression que c'est différent parce que c'est des sports différents. Mais non, le fonctionnement mental est le même puisque c'est un être humain avec deux bras, deux jambes, un cerveau. Les doutes, les peurs, que tu sois en train de jouer au foot, si tu doutes et tu as peur, tu vas avoir du mal à être très performant. Si tu joues au poker et que tu te mets sur la table et que tu es en plein doute et que tu as peur... De la même manière, je peux te dire tout de suite, ta session ne va pas être super. Donc, les problématiques de fond restent les mêmes. Le manque de confiance, même dans le sport. L'agressivité, quand tu vois des grands sportifs, ils ont une forme d'agressivité sur le terrain. Et quand je parle d'agressivité, je parle d'un truc positif. Mais tu vois, sur une table de poker, le mec qui va marcher sur la table, c'est rarement celui qui est passif et qui ne fout rien. Le mec... Euh... Le mec qui gère son stack, il va venir taper là où ça fait mal, il va savoir faire les bluffs au bon moment, il va savoir appuyer fort quand il est vraiment value. Et toi, tu es là. Il va te mettre dans des spots, en fait, parce qu'il va être plus agressif. On retrouve un peu les mêmes choses que tu sois dans le sport ou, encore une fois, dans le poker.

  • Speaker #1

    Oui, il te met en difficulté. Oui. C'est vrai que c'est... Alors, je ne sais pas si c'était un peu masqué ou quoi que ce soit, mais ça a mis du temps à venir un petit peu l'accompagnement mental, la préparation mentale, même dans le sport de haut niveau, non ?

  • Speaker #2

    Moi, je suis un vieux préparateur mental en France. Il n'y en a pas beaucoup qui ont commencé en même temps que moi. Et notamment, depuis les années, depuis une bonne dizaine d'années, chaque fois qu'il y a des nouveaux préparateurs mentaux, très souvent, ils me contactent sur Instagram. Ils me posent des questions, comment t'as fait, comment peux-je faire pour que je les aide un peu. Mais j'ai vraiment galéré parce que dans le monde du sport, je me rappelle au tout début, les joueurs me répondaient, les sportifs me répondaient, je ne suis pas malade mental. Je n'ai pas besoin d'un préparateur mental, je ne suis pas malade. Je n'ai pas de problématiques, je vais très bien. En fait, parce qu'il n'y avait pas suffisamment d'éléments pour comprendre ce qu'était un préparateur mental. sa fonction, à quoi il servait. Et donc forcément, il y avait un vrai rejet par rapport à ce métier-là. Dans le poker aussi, je me rappelle au début, je pense, il y a 10-15 ans, personne, en tout cas, devait être très rare d'être accompagné, en tout cas mentalement. Aujourd'hui, je pense qu'il y a beaucoup, beaucoup de joueurs qui ont au moins déjà eu un accompagnement mental ou au moins qui savent ce que c'est. C'est pas un truc, ils savent pas ce que c'est. Ils savent au moins ce que c'est éprouvant beaucoup, ceux qui sont performants, ils ont été accompagnés.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Soit ils sont accompagnés encore ou soit ils l'ont été, ça leur a servi et puis maintenant ils travaillent là-dessus et ils peuvent y revenir. Mais souvent, c'est souvent ce que j'entends. Moi, je m'étais fait l'idée que quand tu démarres un travail avec un coach mental, préparateur mental, coach mental, tu restes avec et t'avances tout le temps. Mais non, en fait, ça peut être euh... périodiques et ensuite tu peux travailler là-dessus,

  • Speaker #2

    tu peux continuer jusqu'à ce que tu aies appris ça dépend vraiment des encore une fois des profils des personnes, il y a des joueurs qui aiment bien avoir leur coach et ils restent avec et ils vont entre guillemets...

  • Speaker #1

    pour avoir leur crew leur staff vraiment le garder,

  • Speaker #2

    il y en a qui vont être, comme tu as dit un peu en mode en ce moment j'ai besoin de ça donc pendant 2-3 mois je vais bosser Merci. Ensuite, je vais faire un step back, rester un peu dans mon coin. Et si j'ai encore un besoin qui naît, en tout cas, si j'en prends conscience, je retourne le voir, un peu se va et vient, ce qui peut fonctionner aussi. Encore une fois, il n'y a pas une seule méthode. Mais effectivement, au moins dans les deux cas, tu sais que ça existe, tu sais à quoi ça peut te servir, tu sais que ça peut vraiment, si c'est bien fait, si tu appliques, si tu bosses, parce qu'encore une fois, il y a du boulot à faire, ça peut améliorer drastiquement tes performances.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Du coup, est-ce que tu fais du coaching mental en présentiel ? Ou même, est-ce que tu vas voir l'événement des fois d'un joueur, le match, la compétition ? Est-ce que ça t'est arrivé ?

  • Speaker #2

    Ça, je le faisais avant, je le fais de moins en moins. Depuis le Covid, je ne le fais quasiment plus du tout. Avant, je le faisais beaucoup, je me déplaçais énormément. Depuis, beaucoup moins. Maintenant, c'est beaucoup en ligne. C'est des calls en bine, c'est des appels. Je ne me déplace vraiment plus beaucoup. Après, si je me déplace, c'est un kiff. C'est une envie de me déplacer. Parce qu'après moi, si dans le cadre de l'accompagnement que j'ai avec un client, je dois me déplacer. Si c'est dans le cadre de l'accompagnement, c'est facturé. Du coup, très souvent... Merci. Ça fait vite grimper la facture. Donc, pour cette raison, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    En revanche, si c'est parce que tu avais envie d'y aller, admettons, tu prépares, il y a un joueur de basket qui est en phase finale, qui est en playoff de son championnat.

  • Speaker #0

    et tu décides d'aller voir un de ces matchs, c'est quand même cool parce que tu as préparé cette phase-là. Et là, OK, il est en playoff, il est en quart de finale contre cette équipe-là. Et c'est quand même cool de voir ça, par contre. Ça doit bien faire vibrer quand même.

  • Speaker #1

    Quand tu as l'occasion de pouvoir le voir, parfois, c'est vraiment cool. Moi, je travaille avec des équipes aussi. Au fil des années, je travaille avec des équipes entières. Donc, j'accompagne toute l'équipe. Et donc, j'ai été deux fois champion de France par mon accompagnement. entre autres en tout cas et c'est vrai que c'est hyper gratifiant de voir le résultat final d'une année de travail tu vois le résultat sur le terrain parce qu'en fait du coup moi je regarde plus les choses avant quand je regardais un sport, basket ou autre enfin tu vois c'est vraiment les aspects techniques que je regardais, aujourd'hui je regarde beaucoup les aspects mentaux et même quand je regarde une table de poker, je vais regarder une table finale, je vais regarder Aujourd'hui, je trouve qu'il y a beaucoup de rédiffusions, il y a des tweets, il y a plein de choses qui sont hyper intéressantes que tu peux suivre, tu peux regarder sur YouTube notamment. Tellement de choses à voir. Moi, je regarde ta finale, tellement de choses à voir. Les réactions, il suffit d'observer en fait.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. C'est bon, je t'ai récupéré. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Il suffit de observer et de regarder avec un peu plus de finesse. Et là, tu te rends compte qu'il y a énormément de choses à voir. Et c'est hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Yes. Et donc, actuellement, le poker, dans tout ça, tu as du temps pour jouer ou tu voudrais t'y remettre ? Comment est-ce que ça se passe ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai une envie. Ça m'a appris il y a quelques mois. J'ai vraiment envie de m'y remettre un peu plus à fond. donc j'ai commencé à recréer toute une arborescence mentale sachant que pour moi tout part de là avant de grinder ou d'aller faire du volume ou de se dire tiens je vais faire ci je vais faire ça, ce que la plupart des gens font il faut mettre en place les fondations et les fondations elles sont dans la tête il faut mettre l'image que tu veux avoir tes objectifs,

  • Speaker #0

    définition d'objectifs pourquoi tu veux faire ça

  • Speaker #1

    définir tes croyances, ancrer tes croyances. C'est-à-dire, tout ça, c'est des choses, c'est comme si tu veux faire les 24 heures du mois et t'as pas d'essence, ta voiture, elle a deux roues crevées, tu sais pas conduire.

  • Speaker #0

    Ça va être très compliqué.

  • Speaker #1

    Ça va être très compliqué. Mais pour moi, 95% des joueurs de poker, ils vont vouloir jouer entre guillemets un peu plus sérieusement. Ils vont juste prendre Avec un peu de chance, une bankroll, parce qu'il y en a qui vont sans bankroll, ils vont comme ça, mais ils vont se faire une petite bankroll et ils vont aller jouer. Que ce soit du cash ou du MTT, ils vont aller jouer. Ils n'ont pas défini l'image, pas défini qui ils sont, pas défini pourquoi, pas défini un objectif, pas défini leur croyance, leur perspective. Il y a tellement de choses dans le champ mental qu'il faut d'abord arrêter avant d'aller profondément dans ce que tu veux faire.

  • Speaker #0

    Donc là,

  • Speaker #1

    j'ai pensé vraiment quelques mois sur cette partie-là que j'aime bien. Bien entendu, derrière, je jouais un peu pour commencer à remettre des automatismes. Et puis surtout, me réadapter au niveau de jeu.

  • Speaker #0

    Tu jouais un peu online aussi ?

  • Speaker #1

    Ouais, je jouais un peu online. Tu vois, avant, je ne jouais jamais online. J'ai tout fait en live.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, je ne pense pas qu'on puisse se passer de jouer online. Peut-être qu'il y a des gens qui diront, oui, j'aime le live, je joue en live.

  • Speaker #0

    Déjà pour s'y remettre et pour retrouver des habitudes, c'est quand même la facilité de déposer un tout petit peu, 200-300 euros, de jouer même au tout début des 5-10, même si tu ne veux pas trop respecter, des 5-10 tu ne devrais pas, c'est de bankroll, mais d'en jouer ça te permet d'en faire quand même quelques-uns, pour te refaire à la main si l'objectif de ces 300 euros c'est de voir un peu où on se situe.

  • Speaker #1

    Bien sûr, bien sûr. Là l'objectif avec 300 euros, c'est un truc que j'entends souvent, je vais mettre 300 euros de BR et je veux les transformer en 10 000. Non, avec les 300 euros, tu vas les perdre, mec.

  • Speaker #0

    Bah, c'est le mythe-là,

  • Speaker #1

    ouais. Il faut juste que ça te aide, que ça va te remettre dedans. Tu mets les 300, tu te dis, voilà, je vais faire, je sais pas moi, 30 tournois à 10 balles, et tu te remets dedans, tu testes des choses, tu joues super serré, tu vois où ça te mène, tu joues super loose, tu vois où ça te mène, tu joues un peu entre les deux, mais vraiment, c'est du test. comme un entrepreneur peut tester une compagnie marketing pour vendre son produit online. C'est du test. À ce moment-là, il paye la pub. Je te prends un exemple, c'est Instagram. Il paye sa pub Instagram, il met 100 balles sur la pub Instagram, il teste son truc. Les 100 balles, il va les perdre parce qu'il n'y a personne qui va cliquer sur sa pub ou quoi. Mais ça fait partie de la zone de test. Et pour moi, beaucoup de joueurs de poker, ils ont vraiment cette image de je mets de l'argent et je dois gagner. Alors tu vas peut-être gagner, je te le souhaite, mais ça sera dans... Il faut accepter le long run, que ça sera peut-être dans trois mois, dans six mois, dans un an. Dans ce laps de temps-là, ton travail, c'est vraiment de ré-écrire, d'affiner ta stratégie, de comprendre pourquoi tu le fais,

  • Speaker #0

    ainsi de suite. Ça peut être long, c'est sûr. Et justement, si on repense au poker, quand tu l'as connu, quelles sont les différences que tu vois entre le poker live actuel et celui à l'époque où tu jouais vraiment régulièrement, la CF et ces choses-là ? On en a un petit peu parlé tout à l'heure, mais est-ce qu'il y a d'autres choses que tu vois ?

  • Speaker #1

    Hormis le fait que les joueurs sont un peu plus aguerris, ils ont un peu plus de compréhension du jeu. Je pense que c'est la vraie grosse différence. Ils n'ont pas les mêmes leaks, ils n'ont pas les mêmes failles. Il y a quand même des grosses failles qui reviennent, mais il y en a pas mal qui ont été lissées. Mais je trouve que le jeu live, pour moi, primera toujours sur le jeu online. Quand tu es bon en live, tu peux aller au bout du monde. Tu as l'impression que c'est vraiment le live qui... qui va dicter un peu ta capacité à aller loin. Donc, ça ne veut pas dire que tu es obligé de faire du live. Il y a des joueurs qui ne jouent qu'online et qui s'en sortent très bien. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    Mais je trouve qu'il y a vraiment quelque chose dans le live qui est même au niveau émotionnel. Moi, je revois, si tu joues online, je te prends deux exemples simples. Tu joues online, tu te prends un gros bad beat, tu vois, River, t'avais tes ass, t'as Brolandas au flop. et l'autre, il ne te fait qu'un trigger. Mais online, tu vas t'énerver derrière ton PC, tu vas crier, tu vas faire ce que tu veux. Tu es tout seul dans ta chambre. En live...

  • Speaker #0

    Tu es sonné. Tu es juste sonné.

  • Speaker #1

    Imaginons, le gars ne t'a pas déstaqué, il te reste 40 blindes, le jeu continue. Tu ne peux pas te lever, péter un plomb, crier pendant une demi-heure. Non, tu es obligé de gérer ton émotion et de continuer. Ça te force à...

  • Speaker #0

    avoir une gestion un peu plus fine. Ouais, c'est ce que je disais, je crois que c'était avec Itaka d'ailleurs, c'est que t'as un bad beat chez toi, tu prends, tu te lèves, tu vas au frigo boire un coup, tu reviens t'asseoir après la pause et ça va peut-être déjà un peu mieux en live. Tu te prends un bad beat, soit t'es éliminé et tu te lèves, t'es sonné, mais même si t'es pas sonné, tu peux avoir aussi des fois ce sentiment de dégoût déjà, de dégoût, parfois de honte. Et ce chaos-là, un peu debout, il n'est pas facile à appréhender aussi. C'est vraiment très différent.

  • Speaker #1

    Je trouve qu'ils changent vraiment. C'est les gens, en fait. Là, l'exemple que tu prends. Imaginons, je fais un coup, je me fais suck out, je suis dégoûté, machin. Il y a les mecs autour de la table. Entre ceux qui parlent encore du coup. Ah ouais, t'as vu, putain, il s'est fait craquer. Oh, c'est chaud. Il faut t'en prendre un petit pied. Et t'as les mecs à côté qui sont là. Ah ouais, putain. Ah mais putain. Il y aurait une pièce. et tu t'en poses il y a tout le monde qui dit ah putain t'as vu le mec là il s'est fait craquer les asses river et machin et tu vois je remarque que c'est encore plus dur parce que tout le monde va venir un peu nourrir ce moulin là toi t'essayes de faire le vide et vraiment te rester dans ton truc mais les autres vont revenir online ça t'arrive jamais que pendant une demi-heure des mecs parlent enfin tu vois t'es tout seul chez toi t'es dans ta bulle quoi alors que là t'as les mecs en face de toi quoi

  • Speaker #0

    Et puis c'est pour ça que t'as des joueurs maintenant en pause, en live, qui essayent de ne pas parler des coups et de ne pas parler poker, de parler d'autres choses. Bon, mais après, quoi t'as vu ces joueurs ?

  • Speaker #1

    J'ai jamais compris les gens qui parlaient des coups en pause.

  • Speaker #0

    Et oui, ça te laisse vraiment dans le truc.

  • Speaker #1

    Oui, vraiment, si t'as une bande de potes hyper carrés, hyper pros, et qui vont te faire un feedback vraiment pro. Je te parle pas du feedback « Ah putain, tu t'es fait niquer ! » Non, un feedback carré. qui peut t'aider potentiellement dans la suite du tournoi. Hormis ça, tu n'as aucune raison de parler de ton coup à la pause. La première fois, je voyais des mecs qui parlaient de leur coup à la pause, ils tiltent encore plus parce que son pote en face, ce qu'il lui dit, ça ne l'aide pas en fait. Ça le trouble un peu.

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. Du coup, est-ce que tu as planifié tes futurs événements poker ? Est-ce que tu sais un peu, tu as couché des choses ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, je n'ai pas planifié grand-chose. J'ai juste planifié le Winamax Poker Tour, là, ex.

  • Speaker #0

    Ok, cool. On s'y verra, du coup. Ah ouais ? On y sera, ouais. ça y est tu vas monter ou pas ? j'y vais pas pour jouer j'y vais pour faire du coverage au moins je suis sûr de rester plus longtemps quand je fais du coverage je peux pas buster t'es sûr que tu peux pas buster ? toi tu y vas dès le début ?

  • Speaker #1

    je sais pas il faut que je vois parce que mon planning j'ai essayé de caler ces jours là il faut que je vois aussi avec ma femme avec les enfants la logistique à tout caler Mais toi, tu fais le coverage pour Winamax ?

  • Speaker #0

    Non, je fais le coverage pour nous, pour PokerStackLiberty, pour notre compte Instagram. Mais par contre, je ne viens pas, on n'arrivera pas, je n'arriverai pas à venir la première semaine, mais je viens la seconde semaine, du coup, vraiment pour couvrir le main, quoi. Vendredi, samedi, dimanche et lundi. Donc, on a trois nuits là-bas et voilà. C'est ce qu'on va faire. Mais je ne peux pas... Je n'y serai pas pour jouer à cet événement-là. Je ne fais que pour suivre l'événement, discuter avec des joueurs. Je fais aussi des petits interviews, des micro-cravates, tout ça. Pour savoir comment se passe.

  • Speaker #1

    L'entité en app, elle sera prête à ce moment-là ?

  • Speaker #0

    Oui, l'application sera prête pour le bêta-test à ce moment-là. J'ai des bêta-testeurs qui seront sur place. C'est assez cool. Mais c'est bien si on pourra la tester et me faire des retours en direct, en MP, ou alors me montrer s'il y a des problèmes ou des choses qu'ils aiment bien. Donc c'est cool.

  • Speaker #1

    Dans ce cas-là, tu peux quand même rêver d'un joueur qui est en appelé Kidiprun. Tu vois, ce serait vraiment... Putain, mon stack !

  • Speaker #0

    En TF, ils ne pourront pas être au téléphone, mais en tout cas, ça serait vraiment bien que pour eux, il y en ait un qui aille loin et qui dise que ça m'a déjà très bien servi. C'est le but. Ça sert bien dans le jeu et aussi dans l'organisation, parce qu'il n'y a pas que du calcul de stack, il y a vraiment aussi, ne serait-ce que la bankroll. Voir la bankroll sur cet événement-là, sur le WIPT, là on a préparé tous les tournois, on les a rentrés à l'avance, les joueurs n'avaient plus qu'à cliquer dessus. et s'enregistrer dessus et ensuite mettre leur bilan sur ce tournoi. S'ils ont gagné ou perdu simplement le buy-in, s'ils ont recavé, s'ils ont perdu deux fois le buy-in, rentrer vraiment les frais qu'ils ont, les frais aussi annexes. Là-bas, il y a le buffet Aix qui est très bon, mais je crois que c'est environ 60 euros, donc il est très bon. Mais si tu tiens à manger, tu mettra moins 60 euros dans la pile.

  • Speaker #1

    Mais il est extraordinaire. Il faut rajouter les 60 euros dans le tour. Par jour, chaque jour,

  • Speaker #0

    tu payes 60 euros pour le buffet ? C'est 60 euros par repas. Je t'ai dit une bêtise, je ne sais pas s'il est à 60 ou à 40. À 60, ça,

  • Speaker #1

    ouais.

  • Speaker #0

    Attends, mais je crois que c'est ça. Je ne vais pas le vérifier maintenant, mais c'est dans ces Ausha. Il ne me semble pas qu'il soit à 40. Je crois que c'est ça, mais il est incroyable. Moi,

  • Speaker #1

    je n'ai jamais été avec.

  • Speaker #0

    Très beau. Très beau casino, donc c'est cool. Et du coup, après celui-là, tu ne sais pas trop ? Après le WIPT, tu n'as pas trop regardé ?

  • Speaker #1

    Non, en fait, je suis allé il y a quelques années à Rosvadov. J'avais fait deux semaines là-bas, me faire un kiff avec 5K. Et j'ai tellement kiffé. que, enfin, moi, là, je vais me faire la main un peu, je vais y retourner. Moi, passer trois semaines là-bas, j'adore.

  • Speaker #0

    Avec ce budget-là, t'as de quoi faire là-bas.

  • Speaker #1

    Attention, je ne fais que ça.

  • Speaker #0

    Avec ce budget-là, t'as de quoi faire là-bas, parce qu'il y a quand même plein de tournois qui sont à des buy-in aussi raisonnables. T'as pas que les tournois très chers.

  • Speaker #1

    Mais vraiment pas chers. Et pourtant, il y a du monde. Et du coup, tu t'y prennes un de ces tournois-là, t'as terminé ton... C'est hyper intéressant, je l'aime bien. Et puis, il y a les Allemands. Il y a les Autrichiens. Le niveau de jeu, c'est vraiment top. Donc moi, je veux vraiment me faire des allers-retours plutôt là-bas. Parce que les buy-in, tu as des buy-in vraiment entre 150, 200, 250, 300. Avec des 300 balles, tu peux vraiment aller très loin. Après, sur quelques tournois, tu peux aller chercher du 500 euros. Ce ne sont pas des très gros buy-in, mais tu peux vraiment faire... Si tu fais une belle paire, ça peut être intéressant.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Et puis là-bas, le buffet, il te coûte moins cher.

  • Speaker #0

    Là-bas, le buffet,

  • Speaker #1

    je ne sais plus combien c'était, mais c'était rien du tout.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Je crois que c'est un peu l'inverse. Le concept, il est vraiment de diminuer les frais hôteliers et de restauration pour les joueurs, pour que les joueurs, ils passent du temps dans le casino et ils s'éclatent. Enfin, ils s'éclatent. C'est des jeux d'argent, bien sûr, toujours à prendre. avec discipline et faire attention, mais en tout cas que ça soit plus accessible. C'est leur business model. Ok, ok. Bon, écoute, je te remercie. Je te remercie pour cet entretien. C'était super sympa d'en apprendre un peu plus.

  • Speaker #1

    Merci à toi, Anthony.

  • Speaker #0

    Et puis, écoute, on se voit certainement à Aix, du coup.

  • Speaker #1

    Yes.

  • Speaker #0

    Donc voilà. Écoute, je te remercie. Je te dis à bientôt.

  • Speaker #1

    Yes. Ciao, ciao.

  • Speaker #0

    Ciao, ciao. Salut.

Chapters

  • Intro & Présentation de Sepp Mougnol

    00:00

  • Sepp et son parcours sportif

    01:06

  • Passion de Sepp pour le poker et anecdotes

    02:02

  • L'importance de la psychologie au poker

    03:14

  • Différences entre poker live et online

    07:23

  • L'évolution du poker et des joueurs

    09:41

  • Préparation mentale et performance au poker

    14:30

  • Conclusion et projets futurs de Sepp

    28:24

  • Remerciements et fin de l'épisode

    45:10

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Description

♣️ Podcast I PSL Room x Sepp Mougnol

Ep 22 Sepp Mougnol, 44 ans, Préparateur mental, coach et formateur spécialiste en respiration fonctionnelle. Sa mission est de vous apprendre à mieux utiliser votre respiration pour plus de focus, d’énergie, de vitalité et de performance. Avec +13 ans d’expérience et + de 1000 sportifs accompagnés. Il est également passionné de poker et joue depuis + de 15 ans, initialement dans les clubs parisiens sur des évènements du circuit FR. Il prévoit un retour à la compétition prochainement alors à bientôt autour des tables. 

Tu peux retrouver les actus de Sepp ici :

◾Instagram :   / .the_shift_._  

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans la PSL Room, le podcast qui met le poker live au cœur de la table. Je suis Anthony et dans ce podcast, je pars avec vous à la rencontre de personnalités du poker. On revient sur leurs anecdotes de parties mémorables, leurs expériences et on vous dévoile tout ce qui fait vibrer l'univers du poker live. Mais PSL, ce n'est pas uniquement un podcast, c'est avant tout l'application mobile parfaite pour vous accompagner sur toutes vos parties en live, que ce soit en tournoi comme en cash game. PokerStack Liberty, vous pourrez notamment calculer votre stack à la big blind près. Lut d'approximation, tout est optimisé. Partagez vos variations de stack sur vos réseaux sociaux, mais également avec vos amis et votre groupe de travail. Tout cela en un seul clic. Créez votre table en temps réel, indiquez le nombre de joueurs, prenez des notes sur vos adversaires et enregistrez-les. Suivez votre bankroll live avec tous les frais inhérents à la pratique de notre passion. L'application sera disponible très très prochainement. sur les stores, donc restez connectés. Et si vous aimez le poker autant que nous, abonnez-vous, laissez-nous des commentaires et note 5 étoiles pour que la communauté PSL continue de grandir. À présent, il est temps de présenter notre nouvelle invitée.

  • Speaker #1

    Bonne écoute.

  • Speaker #2

    Check back, par exemple, un flop alors qu'il est hyper lourd et qu'il regarde ton stack, c'est-à-dire qu'il a le regard sur ton stack pour... On se pose des questions. Le mec, il est en train de check back, mais il est comme ça. Il est prêt à tirer du dès que tu vas faire un mouvement. Et ça, c'est parce que même s'il a une posture très droite et qu'il ne bouge pas, son regard est sur ton stack. C'est-à-dire qu'il est en train de se dire, OK, vas-y, fais un mouvement et là, je te...

  • Speaker #1

    Il regarde quel mouvement il peut faire pour stack off très rapidement.

  • Speaker #2

    Ouais,

  • Speaker #1

    c'est hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Salut Sepp,

  • Speaker #1

    je te souhaite la bienvenue dans la PSL Room. Est-ce que je peux te laisser un petit peu te présenter pour les personnes qui te découvrent ?

  • Speaker #2

    Alors, moi je m'appelle Sepp Mouniol, j'ai 44 ans. Je suis préparateur mental depuis bientôt 15 ans maintenant, dans le monde du sport, mais aussi... Je travaille avec des dirigeants d'entreprise, donc c'est vraiment la préparation mentale au sens large. Je suis un ancien basketteur, donc j'ai joué au basket pendant pas mal d'années avant ça. Et ensuite, je me suis reconverti dans l'accompagnement de sportifs, on va dire.

  • Speaker #1

    Ok, d'accord. Alors, je t'ai contacté spontanément sur Instagram. C'est vrai que l'algorithme, on ne sait pas toujours comment il travaille. En fait, j'ai vu des publications de toi passer. J'ai vu qu'on avait quelques contacts en commun dans le poker. Donc, ton lien avec le poker, c'est lequel, toi ? Comment tu es arrivé dans le poker ?

  • Speaker #2

    Déjà, concernant l'algorithme, c'est peut-être parce que j'ai énormément de... Je suis énormément de compte poker et de... Et bien, je suis poker, donc peut-être qu'à un moment donné... L'algorithme, il a dû voir se croiser les éléments. Moi, le poker, ça fait une vingtaine d'années que je suis passionné. J'ai découvert ça vraiment par hasard, avec des amis. Je ne connaissais rien. Et puis, de fil en aiguille, j'ai vraiment aimé. Au départ, c'est vraiment le côté compétitif. Je suis un ancien sportif. donc vous faites du... de potentiellement prendre le dessus sur d'autres. Et puis avec la possibilité de bluffer. Au début, c'est vraiment fantastique. Pouvoir jouer avec autant de potentiel, d'armes, de faire croire que. Puis il y avait l'histoire de la poker face. Tous ces petits éléments-là, en étant très débutant, je trouvais ça vraiment fun. Et puis ça permettait de faire des soirées entre potes. Vraiment mémorable jusqu'à aujourd'hui. D'ailleurs, jusqu'à aujourd'hui, j'ai encore un pote qui m'a mis un bad beat carré contre full. Tu t'en feras encore ? Il y a 15 ans. Quand je le vois, c'est la première chose qu'on dit. Genre, on ne se voit pas souvent, mais on va se voir tous les 2-3 ans. On se croise. Il va rigoler, je vais rigoler. Je vais dire, ok. Parce que je sais qu'il va me redire, oui, je t'ai mis un carré. Mais je trouve ça fun parce que c'est vraiment... Ouais, je trouve ça fun. Ces soirées poker, c'était vraiment... Très, très bons souvenirs.

  • Speaker #1

    OK. Et est-ce que c'était des potes en entourage de basket, de basketeurs ? C'était avec ton équipe ou c'était des potes ?

  • Speaker #2

    C'était des potes que de basketeurs. Donc aujourd'hui, tu as des coachs très reconnus qui étaient dans ma bande de potes à l'époque qui sont plus au niveau du basket français. Je ne peux pas citer. Donc, j'ai des amis. Vraiment, il y en a qui sont devenus chiropracteurs. Enfin, voilà, qui sont devenus... dans le monde du sport en général ou qui posent dans d'autres choses. Mais c'était principalement des amis autour du basket.

  • Speaker #1

    Ça a commencé comment ? En déplacement, un peu dans les bus au début, puis ensuite en s'invitant ?

  • Speaker #2

    Même pas, c'était des amis, pas avec lesquels je jouais, c'était des amis que je connaissais d'avant du monde du basket, mais qui étaient amateurs. C'est juste que... Je ne sais même plus comment ça s'est arrivé. C'est un délire. On s'est dit, on se ferait bien une soirée. Au début, on était trois dans la soirée. Au début et au bout de deux, trois appels, un mois, deux mois, on se retrouvait dix, puis quinze. Et puis, on a fait des soirées. On était 25. Donc, c'était vraiment fun. ce n'était pas fun pour tout le monde, parce que quand tu bustais au tout début, il y en avait toujours quelques-uns qui passaient la soirée à regarder la télé.

  • Speaker #1

    Tu pourrais caler un moment, mais bon. C'est ça.

  • Speaker #2

    Mais non, non, c'était vraiment... Je trouve qu'à cette époque-là, personne ne comprenait rien au poker. J'avais aucun mec autour de moi qui avait une demi-compréhension de ce qu'ils faisaient. C'était réductable. On avait cette image de putain je suis trop fort et tout, alors qu'en réalité on n'avait aucune compréhension du poker. Et ça je l'ai compris par la suite quand après j'ai voulu jouer à des plus hautes limites et que j'ai commencé à aller en cercle, à Valgram, à la CF, au cercle Cadet. J'étais à Paris, donc je suis allé autour des cercles et là je tombais vraiment sur des... Sur des mecs aguerris, on ne va pas se mentir. Le mec qui allait tous les jours jouer à la CF, il avait peut-être un peu plus de bouteilles que moi et mes trois potes et demi qui jouaient à 5 balles.

  • Speaker #1

    Et puis tu as la pression financière aussi, et puis effectivement l'expérience du live.

  • Speaker #2

    L'expérience du live, la pression. Je me rappelle la première fois que j'ai joué mes 250, des tournois 250 à 500, j'étais comme ça. Même j'opène les as, j'ai l'impression que je vais me faire détruire par toute la table. Du coup, je me fais détruire par toute la table. Je me suis rendu compte à ce moment-là, il y a de la technique, il y a de la stratégie, il y a de la psychologie. Ce n'est pas juste de la chance.

  • Speaker #1

    C'est marrant déjà à l'époque de s'en rendre compte parce que maintenant, je suppose... Quand tu regardes le jeu maintenant, ça a vraiment beaucoup changé aussi. Il y a vraiment une grosse part de technique, de stratégie et de mental, bien sûr.

  • Speaker #2

    Bien sûr. Je pense qu'aujourd'hui, même ce qu'on appelle communément les fiches, ils détruisent les fiches d'il y a 15 ans. Les fiches d'aujourd'hui, ils font la misère aux fiches d'il y a 15 ans. Littéralement. Il reste des fiches dans le field d'aujourd'hui parce que le niveau a vraiment augmenté. Meeaaah ils sont capables de faire des choses, d'avoir des lectures et tout ça, que je suis incapable d'avoir il n'y a qu'un.

  • Speaker #1

    Et puis on est tous le fiche de quelqu'un, sauf quand on joue entre hautes limites mais quoi que même des fois même des fois il se passe des dingueries mais ce que je veux dire c'est que oui le niveau a quand même augmenté, donc tout ce fil de là toute cette masse là, et regarde un peu plus de contenu poker, de vidéos gratuits ou des choses comme ça, donc c'est sûr que de suite c'est plus relevé pour tout le monde

  • Speaker #2

    Exactement. Aujourd'hui, tu peux le voir sur Instagram, tu peux le voir sur d'autres réseaux aussi. Il y a énormément de coachs poker, énormément de programmes. Puis même les comptes Winamax, les comptes PokerSar, tu vois, tu as toujours des trucs où tu peux apprendre, comprendre. Nous, on a commencé à jouer au poker, on n'avait jamais... Tu ne savais même pas ce que c'est un cut-off, un hijack. On connaissait Small Blend, Big Blend, tu as des jetons. C'était vraiment la compréhension. Aujourd'hui, je ne suis pas sûr qu'il existe un mec, même qui est débutant au poker, qui ne comprenne rien à ce que c'est un 3-bet, 4-bet, un donkbet, des mots de vocabulaire simples. Un donkbet, putain, je ne savais même pas que c'était... On ne faisait que ça, donkbet. On faisait des donkbets dans tous les potes, on ne savait même pas ce que c'était. On faisait n'importe quoi. N'importe quoi. Mais c'est aussi ça qui était drôle. Et je trouve qu'aujourd'hui, maintenant, ça se professionnalise énormément, à tous les niveaux. Et maintenant, d'ailleurs, pour être vraiment bon au poker, c'est plus comme avant. Il faut vraiment bosser, bosser, bosser, bosser. Parfois au niveau technique, c'est certain, mais surtout au niveau mental, au niveau psychologique, il faut avoir un mental à toute époque.

  • Speaker #1

    Oui, c'est très violent. Si on considère le poker comme un sport, moi je fais partie de ceux qui le considèrent comme un sport, c'est le sport assis le plus violent en tout cas. Un de ceux assis le plus violent.

  • Speaker #2

    Quand t'as passé quelques heures ou quelques centaines d'heures à jouer, tu t'es forcément pris quelques coups derrière la tête et certains peuvent faire très très très mal pendant plusieurs semaines. Moi j'ai vu des mecs partir parler aux oiseaux pendant... Pendant deux mois, à cause d'un coup qu'ils n'ont toujours pas réussi à avaler, à la bulle, dans un spot où le mec n'a jamais à se retrouver là avec hauteur 5, où le mec, il fait quinte, machin. Et tout le monde a des coups comme ça à raconter, sur des gros tournois, ou même avec des buy-in où tu te dis, putain, normalement à ce buy-in-là, les mecs, ils sont... compétent et tout, non. Pour moi,

  • Speaker #1

    ou grosse partie de cash game aussi.

  • Speaker #2

    Grosse partie de cash game aussi. Des mecs qui font... Je pense qu'il y a des profils de joueurs et au-delà des profils connus, le nit, le mec loose et tout ça, il y a aussi pour moi des personnalités de joueurs de poker. J'aime le poker parce que je pense fondamentalement... que si tu prends 100 personnes et que tu les fais jouer au poker, ils vont tous démontrer leur personnalité sur la table.

  • Speaker #1

    Ok, interrompt-toi.

  • Speaker #2

    Pour le bon temps, cacher ta personnalité sur la table de poker. Tu comprends ce que je veux dire ? C'est-à-dire, si t'es dans la vie, un mec ultra timide, qui a peur de tout, tu vas être sur la table de poker, chaque jeton que tu vas poser, tu vas être tremblé. Si dans la vie, t'es un mec un peu bourrin, qui rentre dedans,

  • Speaker #1

    tu vas être très... Même dans ta posture.

  • Speaker #2

    très en avant sur la table tu vas des fois cacher tes cartes sans faire gaffe tu vas même plus regarder tes cartes tu vas vouloir les écraser avec des gros bêtes pour montrer que tu marches sur la table après il y a des exceptions il y a des gens qui sont dans l'opposé de ce que je dis qui ont une apparence très timide mais qui ont un jeu très agressif et des mecs qui sont des tu les vois d'apparence très agressif mais qui sont timides ça reflète vraiment 1 ta manière d'être et de penser et je trouve ça fantastique. Oui,

  • Speaker #1

    puis tu as aussi le côté de l'empathie. C'est vrai que si dans la vie, tu t'intéresses aux gens ou tu aimes bien essayer de comprendre ce qui se passe chez eux, dans leurs émotions, dans ce qui se passe, pour eux, en tout cas, sur le moment présent, ça peut t'aider aussi au poker. C'est vrai qu'il y a différentes personnalités et différentes manières de voir aussi quelqu'un qui peut être un peu plus... rêveur ou des choses comme ça, il peut aussi laisser passer des informations où ça peut se voir. Il y a tout type de personnes, c'est hyper intéressant.

  • Speaker #2

    Et puis il y a celui qui parle, celui qui ne parle jamais. Il y a des joueurs de poker, tu n'entendras jamais quasiment le son de leur voix sur un tournoi ou sur une partie de cash game. Il y a des mecs qui ne sont pas encore assis à la table, tu les as déjà... Tu les entends déjà arriver. « J'arrive, machin ! » J'étais un peu plus celui-là. Et voilà, il y a vraiment tous les types de personnalités. Le mec qui parle pendant un coup, le mec qui ne parle jamais, le mec qui parle entre les coups, mais dès qu'il est dans un coup, il ne parle plus. Et je trouve ça hyper intéressant d'observer tout ça et de voir à quel point on peut être différent. Mais il y a quand même des catégorisations qui peuvent se faire.

  • Speaker #1

    Et est-ce que c'est ça qui t'a donné envie de faire de la préparation mentale ? Qu'est-ce qui t'a amené vers la préparation mentale, toi ?

  • Speaker #2

    Ce qui m'a amené vers la préparation mentale, c'est le fait qu'en tant qu'athlète de haut niveau, je ne savais pas ce que c'était. Et c'est à la fin de ma carrière, quand j'ai commencé à me questionner un peu sur comment j'aurais pu faire mieux que ce que j'ai fait, et qu'en creusant sur Internet, je tombe sur ce deux mots, préparation mentale. Je n'avais jamais entendu ça, à l'époque j'avais 30 ans. Et quand je creuse un peu, je me dis, mais c'est quoi ce truc de dingue ? C'est fantastique de pouvoir vraiment optimiser, travailler avec ce qu'on a dans la tête. moi en tant qu'athlète je ne l'avais jamais fait et à partir de ce moment là j'ai vraiment commencé à m'intéresser aux aspects mentaux de la performance mais aussi forcément de l'être humain de ses comportements et là je me suis dit mon dieu c'est vraiment énorme et c'est à peu près au moment où je commence à m'intéresser au poker donc très vite je commence à mixer les deux moi dans ma tête en me disant même sur une table de poker le mental est hyper important ... Et donc, ça doit être intéressant d'être bon dans ce domaine-là pour être bon au table. Oui, complètement. Mais à ce moment-là, c'est intuitif. Je n'ai aucune preuve que ça peut fonctionner. Je me dis juste, je pense quand même que ça peut servir. Et aujourd'hui, on le voit. Tous les meilleurs mondiaux, ils sont accompagnés, ils sont carrés là-dessus. Les mecs, tu regardes. Moi, j'adore regarder les tables finales, par exemple, des WECP. du main event, les mecs, ils sont comme ça, ils ne bougent pas pendant des heures, ils focus, machin. C'est du travail. Les mecs ne sont pas arrivés, tu ne restes pas 12 heures comme ça, assis, sans bouger. Tu as l'impression qu'ils sont... C'est de l'entraînement, c'est un entraînement. C'est littéralement comme un mec qui s'entraîne à taper dans un ballon ou à faire d'autres choses. Ils sont hyper bons, ils méditent tous, ils sont conscients de leurs mouvements, de leurs gestes, de leur position. de l'historique qui sont avec chacun des joueurs. La quantité d'informations qu'ils maintiennent pour pouvoir faire les coups qu'ils font, pouvoir jouer et gérer la pression. Parce qu'après, quand tu es dans un gros bluff et tout, si tu te mets à trembler comme ça autour de la table...

  • Speaker #1

    Tu donnes beaucoup d'informations.

  • Speaker #2

    Tu donnes beaucoup d'informations. Donc, il faut cacher, déguiser les informations. Mais en même temps, il y a un niveau de stress qui est énorme. Je te mets au défi de cacher tes informations. Si demain, je te mets sur une TF du main level de WSOP, tu es sur un bluff river, ou tu pousses ta pi river en bluff, je te mets au défi de ne pas être comme ça.

  • Speaker #1

    Moi, je cache les mains et je me mets comme ça, je ne bouge plus.

  • Speaker #2

    Ah ouais, mais tu as la gilet d'air.

  • Speaker #1

    Ça tape,

  • Speaker #2

    hein ? Ça tape comme ça, tu as ton cœur qui tape dans la poitrine alors que tu es assis. Donc, tous ces éléments-là, si tu n'as pas l'habitude de les affronter, de les rencontrer, ça se voit très vite que tu... T'es pas au niveau, ces mecs-là, ils sont... Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr. C'est vrai que tu te dis... Il y en a encore pas mal sur le circuit qui cachent la glotte ou des choses comme ça, mais la plupart n'ont plus besoin de le faire parce qu'ils gèrent tellement bien cette Ausha que tu te dis bon bah du coup, dans ça, il n'y a pas beaucoup de telles. Après, t'as maintenant aussi... les joueurs qui travaillent avec des synergologues pour essayer d'aller chercher justement les tels qui sont moins visibles là-dedans et essayer de récupérer un peu de ledge parce que la technique, des fois, ne suffit plus. Mais c'est très fin, quoi. C'est vraiment difficile.

  • Speaker #2

    Ouais, mais l'évolution de la lecture des tels, moi, je me rappelle, il y a encore peut-être 5 ans, 5 ans plus, je voyais ce qu'il y avait sur les tels. C'était vraiment très grossier, tu vois. Ah oui, le mec, il fait ça, donc il bluffe. c'est exagère mais c'était rentré grossier aujourd'hui sur les tels les mecs ils sont la précision le détail vraiment de la posture de tes yeux où tu poses le regard genre tu regardes ton stack où tu regardes le mec où tu regardes le groupe c'est intéressant vraiment un micro-mouvement est analysé pour dire attends j'ai vu d'ailleurs une vidéo là-dessus c'est pour ça que je te dis ça un coach qui analysait les tels et qui disait si le joueur check back par exemple un flop alors qu'il est hyper lourd et qu'il regarde ton stack, c'est-à-dire qu'il a le regard sur ton stack pour poser des questions le mec il est en train de check back mais il est comme ça, il est prêt à tirer dès que tu vas faire un mouvement et ça c'est parce que même s'il a une posture très droite et qu'il bouge pas, son regard est sur ton stack il est en train de se dire ok vas-y fais un mouvement et là je te...

  • Speaker #1

    il regarde quel mot il peut faire pour stack off très rapidement ouais c'est hyper intéressant mais oui c'est vrai que toi tu as du coup la période ta carrière ta

  • Speaker #2

    carrière pro c'était les années 90 principalement du coup oh non 90 non j'avais 20 ans non non c'était plus entre entre 2008-9 et 2013 Ouais, 2012, 2013. 2008-2009, c'était vraiment... Il n'y avait pas de carrière, je jouais avec mes potes. Vers 2011-2012, j'ai commencé un peu à aller en cercle. J'ai joué peut-être deux ans, même pas. Et encore deux ans, pas de manière très assidue.

  • Speaker #1

    Ok, mais ça, c'est pour le poker. Oui, là, tu es passé sur le poker. Je voulais dire au basket déjà.

  • Speaker #2

    Ah, basket. Ah oui. L'année 90. Basket, c'était plutôt... Non, non, c'était plutôt 2000-2000... Ok. 2000-2010,

  • Speaker #1

    2011. Ok, donc c'est cette période-là. Et ensuite, du coup, oui, ça on avait discuté tous les deux, t'as commencé à vouloir faire un peu le circuit comme de poker ?

  • Speaker #2

    Ouais, ouais. J'ai commencé à mettre un peu des objectifs, à travailler mentalement sur le poker et à mettre du volume tout simplement. Sans volume, c'est compliqué de progresser. Et donc, je faisais beaucoup d'MTT. Je suis plus un joueur d'MTT que de cash game. Mais je faisais des tournois tous les jours. C'est-à-dire que tous les jours, j'avais ma routine où je me levais, je faisais ce que j'avais à faire le matin. Et l'après-midi, c'était tournoi. Cercle cadet à l'époque ça marchait très bien et je me faisais la main comme ça sauf qu'au bout de deux trois semaines je me mettais à faire TF sur TF sur TF sur TF je me rappelle je crois que j'ai fait une semaine 4 TF dans la même semaine tous les soirs et je croisais les mêmes mecs sur les tournois réguliers quoi de la semaine c'est ça mais ce qui était drôle c'est que je croisais les mêmes mecs en TF tous les soirs à la fin de chaque tournoi « Ah ouais, on se voit demain ! » Tu te poussais quatrième du tournoi, tu disais « Oh, on se retrouve demain en TF ! » J'en rigole aujourd'hui, mais c'est pour dire à quel point le fil d'éviter d'un instant, tu avais un petit edge, c'était facile. Aujourd'hui, je te mets au défi.

  • Speaker #1

    Même sur la régulière.

  • Speaker #2

    Parler tous les jours et de faire 4 TF dans la semaine, ça ne doit pas être si simple que ça, je pense. Mais c'est comme ça. Et ensuite, j'ai commencé à partir un peu de Paris. Je fais Namur, Aurul, à Nice, des casinos à Cannes. À Cannes aussi. J'ai essayé de bouger un peu pour faire d'autres tournois, voir d'autres mondes, et puis ne pas être connu. Parce qu'à un moment donné, quand tu as fait tous les cercles à Paris, dès que tu pointes ta tête, les mecs te reconnaissent. Tout le monde a déjà un peu un historique avec toi. Tu t'assoies à la table, il y a trois mecs que tu connais déjà.

  • Speaker #1

    Ils connaissent comment tu joues.

  • Speaker #2

    Ça devient de plus en plus difficile puisque tu sais qu'au poker, le mieux, c'est de s'asseoir à une table et tu connais personne et personne ne te connaît.

  • Speaker #1

    Si tu joues entre règles, c'est sûr que ce n'est pas le but.

  • Speaker #2

    À un moment donné, des fois, je m'asseis à des tables, les sept mecs, c'est les gars, salut, salut. Super, quoi. Je sais que ça va être le bordel.

  • Speaker #1

    C'est sûr. Et c'est toujours l'enjeu aussi. L'enjeu aussi du renouvellement du pool de joueurs, parce qu'effectivement, s'il y a tout le temps les mêmes joueurs, c'est que des réguliers, qu'il y a que les réguliers qui se fightent tout le temps. Et que t'as pas des joueurs amateurs et récréatifs qui viennent pour s'amuser ou renouveler ça. Et ben tu joues tout le temps contre les mecs et du coup, c'est encore plus dur. Tu t'affrontes contre bons joueurs et contre joueurs qui sont sérieux, c'est dur.

  • Speaker #2

    Après, je me rappelle qu'à l'époque, de toute façon, on n'avait pas le choix. surtout quand tu fais du MTT quand t'as quand t'as buy-in ton tournoi tu ne peux plus décider le cash game c'est différent tu peux choisir ta table tu peux arriver, tu dis ok là il y a trop de règles je ne prends pas cette table là je vais attendre un peu quand tu baignes un tournoi tu baignes un tournoi, tu arrives et moi je me suis retrouvé face à ça plusieurs fois où j'étais face à 4-5 reg tu vas à la guerre et puis quand il y en a 4-5 à la table il y en a forcément 1 ou 2 à ta gauche tu peux pas dire qu'il y en a juste 1 là tu vas te faire t'open tu sais que tu vas déjà au minimum te faire 3 bêtes tu vois comme ça juste avec un open ça

  • Speaker #1

    joue plus agressif et Du coup, après, pour la préparation mentale, comment est-ce que tu as basculé ? Tu me l'as dit, mais comment est-ce que tu as trouvé tes premiers sportifs ? C'est d'abord par des sportifs que tu as commencé à travailler ? C'est d'abord avec eux ?

  • Speaker #2

    Oui, parce que moi, j'étais sportif, donc j'avais un carnet d'adresse parce que j'avais beaucoup d'amis déjà dans le basket, mais de manière plus large, je me demande du sport. Et du coup, quand j'ai commencé, j'ai utilisé mon carnet d'adresse tout simplement. J'ai utilisé mon carrière d'adresse et c'est mon chien qui me l'a fait. Et donc, c'est comme ça que j'ai eu mes premiers clients. Puis après, de fil en aiguille, je travaille avec de plus en plus de monde. Et maintenant, avec les années, c'est vrai que la liste est longue et ça permet d'avoir toujours des gens qui parlent de moi et qu'aujourd'hui, je n'ai plus besoin de... de chercher parce que maintenant, elles sont à mon tournée. En tout cas, dans cette population-là. J'ai coaché, à l'époque, quelques joueurs de poker avant d'arrêter. C'était intéressant, c'était différent. Mais au niveau mental, en fait, c'est les mêmes problématiques que tu travailles avec un joueur de foot, un joueur de rugby, un joueur de basket ou un joueur de poker. Dans le fonctionnement mental, c'est les mêmes problématiques qui sont en place, en fait. Les gens ont souvent l'impression que c'est différent parce que c'est des sports différents. Mais non, le fonctionnement mental est le même puisque c'est un être humain avec deux bras, deux jambes, un cerveau. Les doutes, les peurs, que tu sois en train de jouer au foot, si tu doutes et tu as peur, tu vas avoir du mal à être très performant. Si tu joues au poker et que tu te mets sur la table et que tu es en plein doute et que tu as peur... De la même manière, je peux te dire tout de suite, ta session ne va pas être super. Donc, les problématiques de fond restent les mêmes. Le manque de confiance, même dans le sport. L'agressivité, quand tu vois des grands sportifs, ils ont une forme d'agressivité sur le terrain. Et quand je parle d'agressivité, je parle d'un truc positif. Mais tu vois, sur une table de poker, le mec qui va marcher sur la table, c'est rarement celui qui est passif et qui ne fout rien. Le mec... Euh... Le mec qui gère son stack, il va venir taper là où ça fait mal, il va savoir faire les bluffs au bon moment, il va savoir appuyer fort quand il est vraiment value. Et toi, tu es là. Il va te mettre dans des spots, en fait, parce qu'il va être plus agressif. On retrouve un peu les mêmes choses que tu sois dans le sport ou, encore une fois, dans le poker.

  • Speaker #1

    Oui, il te met en difficulté. Oui. C'est vrai que c'est... Alors, je ne sais pas si c'était un peu masqué ou quoi que ce soit, mais ça a mis du temps à venir un petit peu l'accompagnement mental, la préparation mentale, même dans le sport de haut niveau, non ?

  • Speaker #2

    Moi, je suis un vieux préparateur mental en France. Il n'y en a pas beaucoup qui ont commencé en même temps que moi. Et notamment, depuis les années, depuis une bonne dizaine d'années, chaque fois qu'il y a des nouveaux préparateurs mentaux, très souvent, ils me contactent sur Instagram. Ils me posent des questions, comment t'as fait, comment peux-je faire pour que je les aide un peu. Mais j'ai vraiment galéré parce que dans le monde du sport, je me rappelle au tout début, les joueurs me répondaient, les sportifs me répondaient, je ne suis pas malade mental. Je n'ai pas besoin d'un préparateur mental, je ne suis pas malade. Je n'ai pas de problématiques, je vais très bien. En fait, parce qu'il n'y avait pas suffisamment d'éléments pour comprendre ce qu'était un préparateur mental. sa fonction, à quoi il servait. Et donc forcément, il y avait un vrai rejet par rapport à ce métier-là. Dans le poker aussi, je me rappelle au début, je pense, il y a 10-15 ans, personne, en tout cas, devait être très rare d'être accompagné, en tout cas mentalement. Aujourd'hui, je pense qu'il y a beaucoup, beaucoup de joueurs qui ont au moins déjà eu un accompagnement mental ou au moins qui savent ce que c'est. C'est pas un truc, ils savent pas ce que c'est. Ils savent au moins ce que c'est éprouvant beaucoup, ceux qui sont performants, ils ont été accompagnés.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Soit ils sont accompagnés encore ou soit ils l'ont été, ça leur a servi et puis maintenant ils travaillent là-dessus et ils peuvent y revenir. Mais souvent, c'est souvent ce que j'entends. Moi, je m'étais fait l'idée que quand tu démarres un travail avec un coach mental, préparateur mental, coach mental, tu restes avec et t'avances tout le temps. Mais non, en fait, ça peut être euh... périodiques et ensuite tu peux travailler là-dessus,

  • Speaker #2

    tu peux continuer jusqu'à ce que tu aies appris ça dépend vraiment des encore une fois des profils des personnes, il y a des joueurs qui aiment bien avoir leur coach et ils restent avec et ils vont entre guillemets...

  • Speaker #1

    pour avoir leur crew leur staff vraiment le garder,

  • Speaker #2

    il y en a qui vont être, comme tu as dit un peu en mode en ce moment j'ai besoin de ça donc pendant 2-3 mois je vais bosser Merci. Ensuite, je vais faire un step back, rester un peu dans mon coin. Et si j'ai encore un besoin qui naît, en tout cas, si j'en prends conscience, je retourne le voir, un peu se va et vient, ce qui peut fonctionner aussi. Encore une fois, il n'y a pas une seule méthode. Mais effectivement, au moins dans les deux cas, tu sais que ça existe, tu sais à quoi ça peut te servir, tu sais que ça peut vraiment, si c'est bien fait, si tu appliques, si tu bosses, parce qu'encore une fois, il y a du boulot à faire, ça peut améliorer drastiquement tes performances.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Du coup, est-ce que tu fais du coaching mental en présentiel ? Ou même, est-ce que tu vas voir l'événement des fois d'un joueur, le match, la compétition ? Est-ce que ça t'est arrivé ?

  • Speaker #2

    Ça, je le faisais avant, je le fais de moins en moins. Depuis le Covid, je ne le fais quasiment plus du tout. Avant, je le faisais beaucoup, je me déplaçais énormément. Depuis, beaucoup moins. Maintenant, c'est beaucoup en ligne. C'est des calls en bine, c'est des appels. Je ne me déplace vraiment plus beaucoup. Après, si je me déplace, c'est un kiff. C'est une envie de me déplacer. Parce qu'après moi, si dans le cadre de l'accompagnement que j'ai avec un client, je dois me déplacer. Si c'est dans le cadre de l'accompagnement, c'est facturé. Du coup, très souvent... Merci. Ça fait vite grimper la facture. Donc, pour cette raison, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    En revanche, si c'est parce que tu avais envie d'y aller, admettons, tu prépares, il y a un joueur de basket qui est en phase finale, qui est en playoff de son championnat.

  • Speaker #0

    et tu décides d'aller voir un de ces matchs, c'est quand même cool parce que tu as préparé cette phase-là. Et là, OK, il est en playoff, il est en quart de finale contre cette équipe-là. Et c'est quand même cool de voir ça, par contre. Ça doit bien faire vibrer quand même.

  • Speaker #1

    Quand tu as l'occasion de pouvoir le voir, parfois, c'est vraiment cool. Moi, je travaille avec des équipes aussi. Au fil des années, je travaille avec des équipes entières. Donc, j'accompagne toute l'équipe. Et donc, j'ai été deux fois champion de France par mon accompagnement. entre autres en tout cas et c'est vrai que c'est hyper gratifiant de voir le résultat final d'une année de travail tu vois le résultat sur le terrain parce qu'en fait du coup moi je regarde plus les choses avant quand je regardais un sport, basket ou autre enfin tu vois c'est vraiment les aspects techniques que je regardais, aujourd'hui je regarde beaucoup les aspects mentaux et même quand je regarde une table de poker, je vais regarder une table finale, je vais regarder Aujourd'hui, je trouve qu'il y a beaucoup de rédiffusions, il y a des tweets, il y a plein de choses qui sont hyper intéressantes que tu peux suivre, tu peux regarder sur YouTube notamment. Tellement de choses à voir. Moi, je regarde ta finale, tellement de choses à voir. Les réactions, il suffit d'observer en fait.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. C'est bon, je t'ai récupéré. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Il suffit de observer et de regarder avec un peu plus de finesse. Et là, tu te rends compte qu'il y a énormément de choses à voir. Et c'est hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Yes. Et donc, actuellement, le poker, dans tout ça, tu as du temps pour jouer ou tu voudrais t'y remettre ? Comment est-ce que ça se passe ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai une envie. Ça m'a appris il y a quelques mois. J'ai vraiment envie de m'y remettre un peu plus à fond. donc j'ai commencé à recréer toute une arborescence mentale sachant que pour moi tout part de là avant de grinder ou d'aller faire du volume ou de se dire tiens je vais faire ci je vais faire ça, ce que la plupart des gens font il faut mettre en place les fondations et les fondations elles sont dans la tête il faut mettre l'image que tu veux avoir tes objectifs,

  • Speaker #0

    définition d'objectifs pourquoi tu veux faire ça

  • Speaker #1

    définir tes croyances, ancrer tes croyances. C'est-à-dire, tout ça, c'est des choses, c'est comme si tu veux faire les 24 heures du mois et t'as pas d'essence, ta voiture, elle a deux roues crevées, tu sais pas conduire.

  • Speaker #0

    Ça va être très compliqué.

  • Speaker #1

    Ça va être très compliqué. Mais pour moi, 95% des joueurs de poker, ils vont vouloir jouer entre guillemets un peu plus sérieusement. Ils vont juste prendre Avec un peu de chance, une bankroll, parce qu'il y en a qui vont sans bankroll, ils vont comme ça, mais ils vont se faire une petite bankroll et ils vont aller jouer. Que ce soit du cash ou du MTT, ils vont aller jouer. Ils n'ont pas défini l'image, pas défini qui ils sont, pas défini pourquoi, pas défini un objectif, pas défini leur croyance, leur perspective. Il y a tellement de choses dans le champ mental qu'il faut d'abord arrêter avant d'aller profondément dans ce que tu veux faire.

  • Speaker #0

    Donc là,

  • Speaker #1

    j'ai pensé vraiment quelques mois sur cette partie-là que j'aime bien. Bien entendu, derrière, je jouais un peu pour commencer à remettre des automatismes. Et puis surtout, me réadapter au niveau de jeu.

  • Speaker #0

    Tu jouais un peu online aussi ?

  • Speaker #1

    Ouais, je jouais un peu online. Tu vois, avant, je ne jouais jamais online. J'ai tout fait en live.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, je ne pense pas qu'on puisse se passer de jouer online. Peut-être qu'il y a des gens qui diront, oui, j'aime le live, je joue en live.

  • Speaker #0

    Déjà pour s'y remettre et pour retrouver des habitudes, c'est quand même la facilité de déposer un tout petit peu, 200-300 euros, de jouer même au tout début des 5-10, même si tu ne veux pas trop respecter, des 5-10 tu ne devrais pas, c'est de bankroll, mais d'en jouer ça te permet d'en faire quand même quelques-uns, pour te refaire à la main si l'objectif de ces 300 euros c'est de voir un peu où on se situe.

  • Speaker #1

    Bien sûr, bien sûr. Là l'objectif avec 300 euros, c'est un truc que j'entends souvent, je vais mettre 300 euros de BR et je veux les transformer en 10 000. Non, avec les 300 euros, tu vas les perdre, mec.

  • Speaker #0

    Bah, c'est le mythe-là,

  • Speaker #1

    ouais. Il faut juste que ça te aide, que ça va te remettre dedans. Tu mets les 300, tu te dis, voilà, je vais faire, je sais pas moi, 30 tournois à 10 balles, et tu te remets dedans, tu testes des choses, tu joues super serré, tu vois où ça te mène, tu joues super loose, tu vois où ça te mène, tu joues un peu entre les deux, mais vraiment, c'est du test. comme un entrepreneur peut tester une compagnie marketing pour vendre son produit online. C'est du test. À ce moment-là, il paye la pub. Je te prends un exemple, c'est Instagram. Il paye sa pub Instagram, il met 100 balles sur la pub Instagram, il teste son truc. Les 100 balles, il va les perdre parce qu'il n'y a personne qui va cliquer sur sa pub ou quoi. Mais ça fait partie de la zone de test. Et pour moi, beaucoup de joueurs de poker, ils ont vraiment cette image de je mets de l'argent et je dois gagner. Alors tu vas peut-être gagner, je te le souhaite, mais ça sera dans... Il faut accepter le long run, que ça sera peut-être dans trois mois, dans six mois, dans un an. Dans ce laps de temps-là, ton travail, c'est vraiment de ré-écrire, d'affiner ta stratégie, de comprendre pourquoi tu le fais,

  • Speaker #0

    ainsi de suite. Ça peut être long, c'est sûr. Et justement, si on repense au poker, quand tu l'as connu, quelles sont les différences que tu vois entre le poker live actuel et celui à l'époque où tu jouais vraiment régulièrement, la CF et ces choses-là ? On en a un petit peu parlé tout à l'heure, mais est-ce qu'il y a d'autres choses que tu vois ?

  • Speaker #1

    Hormis le fait que les joueurs sont un peu plus aguerris, ils ont un peu plus de compréhension du jeu. Je pense que c'est la vraie grosse différence. Ils n'ont pas les mêmes leaks, ils n'ont pas les mêmes failles. Il y a quand même des grosses failles qui reviennent, mais il y en a pas mal qui ont été lissées. Mais je trouve que le jeu live, pour moi, primera toujours sur le jeu online. Quand tu es bon en live, tu peux aller au bout du monde. Tu as l'impression que c'est vraiment le live qui... qui va dicter un peu ta capacité à aller loin. Donc, ça ne veut pas dire que tu es obligé de faire du live. Il y a des joueurs qui ne jouent qu'online et qui s'en sortent très bien. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    Mais je trouve qu'il y a vraiment quelque chose dans le live qui est même au niveau émotionnel. Moi, je revois, si tu joues online, je te prends deux exemples simples. Tu joues online, tu te prends un gros bad beat, tu vois, River, t'avais tes ass, t'as Brolandas au flop. et l'autre, il ne te fait qu'un trigger. Mais online, tu vas t'énerver derrière ton PC, tu vas crier, tu vas faire ce que tu veux. Tu es tout seul dans ta chambre. En live...

  • Speaker #0

    Tu es sonné. Tu es juste sonné.

  • Speaker #1

    Imaginons, le gars ne t'a pas déstaqué, il te reste 40 blindes, le jeu continue. Tu ne peux pas te lever, péter un plomb, crier pendant une demi-heure. Non, tu es obligé de gérer ton émotion et de continuer. Ça te force à...

  • Speaker #0

    avoir une gestion un peu plus fine. Ouais, c'est ce que je disais, je crois que c'était avec Itaka d'ailleurs, c'est que t'as un bad beat chez toi, tu prends, tu te lèves, tu vas au frigo boire un coup, tu reviens t'asseoir après la pause et ça va peut-être déjà un peu mieux en live. Tu te prends un bad beat, soit t'es éliminé et tu te lèves, t'es sonné, mais même si t'es pas sonné, tu peux avoir aussi des fois ce sentiment de dégoût déjà, de dégoût, parfois de honte. Et ce chaos-là, un peu debout, il n'est pas facile à appréhender aussi. C'est vraiment très différent.

  • Speaker #1

    Je trouve qu'ils changent vraiment. C'est les gens, en fait. Là, l'exemple que tu prends. Imaginons, je fais un coup, je me fais suck out, je suis dégoûté, machin. Il y a les mecs autour de la table. Entre ceux qui parlent encore du coup. Ah ouais, t'as vu, putain, il s'est fait craquer. Oh, c'est chaud. Il faut t'en prendre un petit pied. Et t'as les mecs à côté qui sont là. Ah ouais, putain. Ah mais putain. Il y aurait une pièce. et tu t'en poses il y a tout le monde qui dit ah putain t'as vu le mec là il s'est fait craquer les asses river et machin et tu vois je remarque que c'est encore plus dur parce que tout le monde va venir un peu nourrir ce moulin là toi t'essayes de faire le vide et vraiment te rester dans ton truc mais les autres vont revenir online ça t'arrive jamais que pendant une demi-heure des mecs parlent enfin tu vois t'es tout seul chez toi t'es dans ta bulle quoi alors que là t'as les mecs en face de toi quoi

  • Speaker #0

    Et puis c'est pour ça que t'as des joueurs maintenant en pause, en live, qui essayent de ne pas parler des coups et de ne pas parler poker, de parler d'autres choses. Bon, mais après, quoi t'as vu ces joueurs ?

  • Speaker #1

    J'ai jamais compris les gens qui parlaient des coups en pause.

  • Speaker #0

    Et oui, ça te laisse vraiment dans le truc.

  • Speaker #1

    Oui, vraiment, si t'as une bande de potes hyper carrés, hyper pros, et qui vont te faire un feedback vraiment pro. Je te parle pas du feedback « Ah putain, tu t'es fait niquer ! » Non, un feedback carré. qui peut t'aider potentiellement dans la suite du tournoi. Hormis ça, tu n'as aucune raison de parler de ton coup à la pause. La première fois, je voyais des mecs qui parlaient de leur coup à la pause, ils tiltent encore plus parce que son pote en face, ce qu'il lui dit, ça ne l'aide pas en fait. Ça le trouble un peu.

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. Du coup, est-ce que tu as planifié tes futurs événements poker ? Est-ce que tu sais un peu, tu as couché des choses ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, je n'ai pas planifié grand-chose. J'ai juste planifié le Winamax Poker Tour, là, ex.

  • Speaker #0

    Ok, cool. On s'y verra, du coup. Ah ouais ? On y sera, ouais. ça y est tu vas monter ou pas ? j'y vais pas pour jouer j'y vais pour faire du coverage au moins je suis sûr de rester plus longtemps quand je fais du coverage je peux pas buster t'es sûr que tu peux pas buster ? toi tu y vas dès le début ?

  • Speaker #1

    je sais pas il faut que je vois parce que mon planning j'ai essayé de caler ces jours là il faut que je vois aussi avec ma femme avec les enfants la logistique à tout caler Mais toi, tu fais le coverage pour Winamax ?

  • Speaker #0

    Non, je fais le coverage pour nous, pour PokerStackLiberty, pour notre compte Instagram. Mais par contre, je ne viens pas, on n'arrivera pas, je n'arriverai pas à venir la première semaine, mais je viens la seconde semaine, du coup, vraiment pour couvrir le main, quoi. Vendredi, samedi, dimanche et lundi. Donc, on a trois nuits là-bas et voilà. C'est ce qu'on va faire. Mais je ne peux pas... Je n'y serai pas pour jouer à cet événement-là. Je ne fais que pour suivre l'événement, discuter avec des joueurs. Je fais aussi des petits interviews, des micro-cravates, tout ça. Pour savoir comment se passe.

  • Speaker #1

    L'entité en app, elle sera prête à ce moment-là ?

  • Speaker #0

    Oui, l'application sera prête pour le bêta-test à ce moment-là. J'ai des bêta-testeurs qui seront sur place. C'est assez cool. Mais c'est bien si on pourra la tester et me faire des retours en direct, en MP, ou alors me montrer s'il y a des problèmes ou des choses qu'ils aiment bien. Donc c'est cool.

  • Speaker #1

    Dans ce cas-là, tu peux quand même rêver d'un joueur qui est en appelé Kidiprun. Tu vois, ce serait vraiment... Putain, mon stack !

  • Speaker #0

    En TF, ils ne pourront pas être au téléphone, mais en tout cas, ça serait vraiment bien que pour eux, il y en ait un qui aille loin et qui dise que ça m'a déjà très bien servi. C'est le but. Ça sert bien dans le jeu et aussi dans l'organisation, parce qu'il n'y a pas que du calcul de stack, il y a vraiment aussi, ne serait-ce que la bankroll. Voir la bankroll sur cet événement-là, sur le WIPT, là on a préparé tous les tournois, on les a rentrés à l'avance, les joueurs n'avaient plus qu'à cliquer dessus. et s'enregistrer dessus et ensuite mettre leur bilan sur ce tournoi. S'ils ont gagné ou perdu simplement le buy-in, s'ils ont recavé, s'ils ont perdu deux fois le buy-in, rentrer vraiment les frais qu'ils ont, les frais aussi annexes. Là-bas, il y a le buffet Aix qui est très bon, mais je crois que c'est environ 60 euros, donc il est très bon. Mais si tu tiens à manger, tu mettra moins 60 euros dans la pile.

  • Speaker #1

    Mais il est extraordinaire. Il faut rajouter les 60 euros dans le tour. Par jour, chaque jour,

  • Speaker #0

    tu payes 60 euros pour le buffet ? C'est 60 euros par repas. Je t'ai dit une bêtise, je ne sais pas s'il est à 60 ou à 40. À 60, ça,

  • Speaker #1

    ouais.

  • Speaker #0

    Attends, mais je crois que c'est ça. Je ne vais pas le vérifier maintenant, mais c'est dans ces Ausha. Il ne me semble pas qu'il soit à 40. Je crois que c'est ça, mais il est incroyable. Moi,

  • Speaker #1

    je n'ai jamais été avec.

  • Speaker #0

    Très beau. Très beau casino, donc c'est cool. Et du coup, après celui-là, tu ne sais pas trop ? Après le WIPT, tu n'as pas trop regardé ?

  • Speaker #1

    Non, en fait, je suis allé il y a quelques années à Rosvadov. J'avais fait deux semaines là-bas, me faire un kiff avec 5K. Et j'ai tellement kiffé. que, enfin, moi, là, je vais me faire la main un peu, je vais y retourner. Moi, passer trois semaines là-bas, j'adore.

  • Speaker #0

    Avec ce budget-là, t'as de quoi faire là-bas.

  • Speaker #1

    Attention, je ne fais que ça.

  • Speaker #0

    Avec ce budget-là, t'as de quoi faire là-bas, parce qu'il y a quand même plein de tournois qui sont à des buy-in aussi raisonnables. T'as pas que les tournois très chers.

  • Speaker #1

    Mais vraiment pas chers. Et pourtant, il y a du monde. Et du coup, tu t'y prennes un de ces tournois-là, t'as terminé ton... C'est hyper intéressant, je l'aime bien. Et puis, il y a les Allemands. Il y a les Autrichiens. Le niveau de jeu, c'est vraiment top. Donc moi, je veux vraiment me faire des allers-retours plutôt là-bas. Parce que les buy-in, tu as des buy-in vraiment entre 150, 200, 250, 300. Avec des 300 balles, tu peux vraiment aller très loin. Après, sur quelques tournois, tu peux aller chercher du 500 euros. Ce ne sont pas des très gros buy-in, mais tu peux vraiment faire... Si tu fais une belle paire, ça peut être intéressant.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Et puis là-bas, le buffet, il te coûte moins cher.

  • Speaker #0

    Là-bas, le buffet,

  • Speaker #1

    je ne sais plus combien c'était, mais c'était rien du tout.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Je crois que c'est un peu l'inverse. Le concept, il est vraiment de diminuer les frais hôteliers et de restauration pour les joueurs, pour que les joueurs, ils passent du temps dans le casino et ils s'éclatent. Enfin, ils s'éclatent. C'est des jeux d'argent, bien sûr, toujours à prendre. avec discipline et faire attention, mais en tout cas que ça soit plus accessible. C'est leur business model. Ok, ok. Bon, écoute, je te remercie. Je te remercie pour cet entretien. C'était super sympa d'en apprendre un peu plus.

  • Speaker #1

    Merci à toi, Anthony.

  • Speaker #0

    Et puis, écoute, on se voit certainement à Aix, du coup.

  • Speaker #1

    Yes.

  • Speaker #0

    Donc voilà. Écoute, je te remercie. Je te dis à bientôt.

  • Speaker #1

    Yes. Ciao, ciao.

  • Speaker #0

    Ciao, ciao. Salut.

Chapters

  • Intro & Présentation de Sepp Mougnol

    00:00

  • Sepp et son parcours sportif

    01:06

  • Passion de Sepp pour le poker et anecdotes

    02:02

  • L'importance de la psychologie au poker

    03:14

  • Différences entre poker live et online

    07:23

  • L'évolution du poker et des joueurs

    09:41

  • Préparation mentale et performance au poker

    14:30

  • Conclusion et projets futurs de Sepp

    28:24

  • Remerciements et fin de l'épisode

    45:10

Description

♣️ Podcast I PSL Room x Sepp Mougnol

Ep 22 Sepp Mougnol, 44 ans, Préparateur mental, coach et formateur spécialiste en respiration fonctionnelle. Sa mission est de vous apprendre à mieux utiliser votre respiration pour plus de focus, d’énergie, de vitalité et de performance. Avec +13 ans d’expérience et + de 1000 sportifs accompagnés. Il est également passionné de poker et joue depuis + de 15 ans, initialement dans les clubs parisiens sur des évènements du circuit FR. Il prévoit un retour à la compétition prochainement alors à bientôt autour des tables. 

Tu peux retrouver les actus de Sepp ici :

◾Instagram :   / .the_shift_._  

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue dans la PSL Room, le podcast qui met le poker live au cœur de la table. Je suis Anthony et dans ce podcast, je pars avec vous à la rencontre de personnalités du poker. On revient sur leurs anecdotes de parties mémorables, leurs expériences et on vous dévoile tout ce qui fait vibrer l'univers du poker live. Mais PSL, ce n'est pas uniquement un podcast, c'est avant tout l'application mobile parfaite pour vous accompagner sur toutes vos parties en live, que ce soit en tournoi comme en cash game. PokerStack Liberty, vous pourrez notamment calculer votre stack à la big blind près. Lut d'approximation, tout est optimisé. Partagez vos variations de stack sur vos réseaux sociaux, mais également avec vos amis et votre groupe de travail. Tout cela en un seul clic. Créez votre table en temps réel, indiquez le nombre de joueurs, prenez des notes sur vos adversaires et enregistrez-les. Suivez votre bankroll live avec tous les frais inhérents à la pratique de notre passion. L'application sera disponible très très prochainement. sur les stores, donc restez connectés. Et si vous aimez le poker autant que nous, abonnez-vous, laissez-nous des commentaires et note 5 étoiles pour que la communauté PSL continue de grandir. À présent, il est temps de présenter notre nouvelle invitée.

  • Speaker #1

    Bonne écoute.

  • Speaker #2

    Check back, par exemple, un flop alors qu'il est hyper lourd et qu'il regarde ton stack, c'est-à-dire qu'il a le regard sur ton stack pour... On se pose des questions. Le mec, il est en train de check back, mais il est comme ça. Il est prêt à tirer du dès que tu vas faire un mouvement. Et ça, c'est parce que même s'il a une posture très droite et qu'il ne bouge pas, son regard est sur ton stack. C'est-à-dire qu'il est en train de se dire, OK, vas-y, fais un mouvement et là, je te...

  • Speaker #1

    Il regarde quel mouvement il peut faire pour stack off très rapidement.

  • Speaker #2

    Ouais,

  • Speaker #1

    c'est hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Salut Sepp,

  • Speaker #1

    je te souhaite la bienvenue dans la PSL Room. Est-ce que je peux te laisser un petit peu te présenter pour les personnes qui te découvrent ?

  • Speaker #2

    Alors, moi je m'appelle Sepp Mouniol, j'ai 44 ans. Je suis préparateur mental depuis bientôt 15 ans maintenant, dans le monde du sport, mais aussi... Je travaille avec des dirigeants d'entreprise, donc c'est vraiment la préparation mentale au sens large. Je suis un ancien basketteur, donc j'ai joué au basket pendant pas mal d'années avant ça. Et ensuite, je me suis reconverti dans l'accompagnement de sportifs, on va dire.

  • Speaker #1

    Ok, d'accord. Alors, je t'ai contacté spontanément sur Instagram. C'est vrai que l'algorithme, on ne sait pas toujours comment il travaille. En fait, j'ai vu des publications de toi passer. J'ai vu qu'on avait quelques contacts en commun dans le poker. Donc, ton lien avec le poker, c'est lequel, toi ? Comment tu es arrivé dans le poker ?

  • Speaker #2

    Déjà, concernant l'algorithme, c'est peut-être parce que j'ai énormément de... Je suis énormément de compte poker et de... Et bien, je suis poker, donc peut-être qu'à un moment donné... L'algorithme, il a dû voir se croiser les éléments. Moi, le poker, ça fait une vingtaine d'années que je suis passionné. J'ai découvert ça vraiment par hasard, avec des amis. Je ne connaissais rien. Et puis, de fil en aiguille, j'ai vraiment aimé. Au départ, c'est vraiment le côté compétitif. Je suis un ancien sportif. donc vous faites du... de potentiellement prendre le dessus sur d'autres. Et puis avec la possibilité de bluffer. Au début, c'est vraiment fantastique. Pouvoir jouer avec autant de potentiel, d'armes, de faire croire que. Puis il y avait l'histoire de la poker face. Tous ces petits éléments-là, en étant très débutant, je trouvais ça vraiment fun. Et puis ça permettait de faire des soirées entre potes. Vraiment mémorable jusqu'à aujourd'hui. D'ailleurs, jusqu'à aujourd'hui, j'ai encore un pote qui m'a mis un bad beat carré contre full. Tu t'en feras encore ? Il y a 15 ans. Quand je le vois, c'est la première chose qu'on dit. Genre, on ne se voit pas souvent, mais on va se voir tous les 2-3 ans. On se croise. Il va rigoler, je vais rigoler. Je vais dire, ok. Parce que je sais qu'il va me redire, oui, je t'ai mis un carré. Mais je trouve ça fun parce que c'est vraiment... Ouais, je trouve ça fun. Ces soirées poker, c'était vraiment... Très, très bons souvenirs.

  • Speaker #1

    OK. Et est-ce que c'était des potes en entourage de basket, de basketeurs ? C'était avec ton équipe ou c'était des potes ?

  • Speaker #2

    C'était des potes que de basketeurs. Donc aujourd'hui, tu as des coachs très reconnus qui étaient dans ma bande de potes à l'époque qui sont plus au niveau du basket français. Je ne peux pas citer. Donc, j'ai des amis. Vraiment, il y en a qui sont devenus chiropracteurs. Enfin, voilà, qui sont devenus... dans le monde du sport en général ou qui posent dans d'autres choses. Mais c'était principalement des amis autour du basket.

  • Speaker #1

    Ça a commencé comment ? En déplacement, un peu dans les bus au début, puis ensuite en s'invitant ?

  • Speaker #2

    Même pas, c'était des amis, pas avec lesquels je jouais, c'était des amis que je connaissais d'avant du monde du basket, mais qui étaient amateurs. C'est juste que... Je ne sais même plus comment ça s'est arrivé. C'est un délire. On s'est dit, on se ferait bien une soirée. Au début, on était trois dans la soirée. Au début et au bout de deux, trois appels, un mois, deux mois, on se retrouvait dix, puis quinze. Et puis, on a fait des soirées. On était 25. Donc, c'était vraiment fun. ce n'était pas fun pour tout le monde, parce que quand tu bustais au tout début, il y en avait toujours quelques-uns qui passaient la soirée à regarder la télé.

  • Speaker #1

    Tu pourrais caler un moment, mais bon. C'est ça.

  • Speaker #2

    Mais non, non, c'était vraiment... Je trouve qu'à cette époque-là, personne ne comprenait rien au poker. J'avais aucun mec autour de moi qui avait une demi-compréhension de ce qu'ils faisaient. C'était réductable. On avait cette image de putain je suis trop fort et tout, alors qu'en réalité on n'avait aucune compréhension du poker. Et ça je l'ai compris par la suite quand après j'ai voulu jouer à des plus hautes limites et que j'ai commencé à aller en cercle, à Valgram, à la CF, au cercle Cadet. J'étais à Paris, donc je suis allé autour des cercles et là je tombais vraiment sur des... Sur des mecs aguerris, on ne va pas se mentir. Le mec qui allait tous les jours jouer à la CF, il avait peut-être un peu plus de bouteilles que moi et mes trois potes et demi qui jouaient à 5 balles.

  • Speaker #1

    Et puis tu as la pression financière aussi, et puis effectivement l'expérience du live.

  • Speaker #2

    L'expérience du live, la pression. Je me rappelle la première fois que j'ai joué mes 250, des tournois 250 à 500, j'étais comme ça. Même j'opène les as, j'ai l'impression que je vais me faire détruire par toute la table. Du coup, je me fais détruire par toute la table. Je me suis rendu compte à ce moment-là, il y a de la technique, il y a de la stratégie, il y a de la psychologie. Ce n'est pas juste de la chance.

  • Speaker #1

    C'est marrant déjà à l'époque de s'en rendre compte parce que maintenant, je suppose... Quand tu regardes le jeu maintenant, ça a vraiment beaucoup changé aussi. Il y a vraiment une grosse part de technique, de stratégie et de mental, bien sûr.

  • Speaker #2

    Bien sûr. Je pense qu'aujourd'hui, même ce qu'on appelle communément les fiches, ils détruisent les fiches d'il y a 15 ans. Les fiches d'aujourd'hui, ils font la misère aux fiches d'il y a 15 ans. Littéralement. Il reste des fiches dans le field d'aujourd'hui parce que le niveau a vraiment augmenté. Meeaaah ils sont capables de faire des choses, d'avoir des lectures et tout ça, que je suis incapable d'avoir il n'y a qu'un.

  • Speaker #1

    Et puis on est tous le fiche de quelqu'un, sauf quand on joue entre hautes limites mais quoi que même des fois même des fois il se passe des dingueries mais ce que je veux dire c'est que oui le niveau a quand même augmenté, donc tout ce fil de là toute cette masse là, et regarde un peu plus de contenu poker, de vidéos gratuits ou des choses comme ça, donc c'est sûr que de suite c'est plus relevé pour tout le monde

  • Speaker #2

    Exactement. Aujourd'hui, tu peux le voir sur Instagram, tu peux le voir sur d'autres réseaux aussi. Il y a énormément de coachs poker, énormément de programmes. Puis même les comptes Winamax, les comptes PokerSar, tu vois, tu as toujours des trucs où tu peux apprendre, comprendre. Nous, on a commencé à jouer au poker, on n'avait jamais... Tu ne savais même pas ce que c'est un cut-off, un hijack. On connaissait Small Blend, Big Blend, tu as des jetons. C'était vraiment la compréhension. Aujourd'hui, je ne suis pas sûr qu'il existe un mec, même qui est débutant au poker, qui ne comprenne rien à ce que c'est un 3-bet, 4-bet, un donkbet, des mots de vocabulaire simples. Un donkbet, putain, je ne savais même pas que c'était... On ne faisait que ça, donkbet. On faisait des donkbets dans tous les potes, on ne savait même pas ce que c'était. On faisait n'importe quoi. N'importe quoi. Mais c'est aussi ça qui était drôle. Et je trouve qu'aujourd'hui, maintenant, ça se professionnalise énormément, à tous les niveaux. Et maintenant, d'ailleurs, pour être vraiment bon au poker, c'est plus comme avant. Il faut vraiment bosser, bosser, bosser, bosser. Parfois au niveau technique, c'est certain, mais surtout au niveau mental, au niveau psychologique, il faut avoir un mental à toute époque.

  • Speaker #1

    Oui, c'est très violent. Si on considère le poker comme un sport, moi je fais partie de ceux qui le considèrent comme un sport, c'est le sport assis le plus violent en tout cas. Un de ceux assis le plus violent.

  • Speaker #2

    Quand t'as passé quelques heures ou quelques centaines d'heures à jouer, tu t'es forcément pris quelques coups derrière la tête et certains peuvent faire très très très mal pendant plusieurs semaines. Moi j'ai vu des mecs partir parler aux oiseaux pendant... Pendant deux mois, à cause d'un coup qu'ils n'ont toujours pas réussi à avaler, à la bulle, dans un spot où le mec n'a jamais à se retrouver là avec hauteur 5, où le mec, il fait quinte, machin. Et tout le monde a des coups comme ça à raconter, sur des gros tournois, ou même avec des buy-in où tu te dis, putain, normalement à ce buy-in-là, les mecs, ils sont... compétent et tout, non. Pour moi,

  • Speaker #1

    ou grosse partie de cash game aussi.

  • Speaker #2

    Grosse partie de cash game aussi. Des mecs qui font... Je pense qu'il y a des profils de joueurs et au-delà des profils connus, le nit, le mec loose et tout ça, il y a aussi pour moi des personnalités de joueurs de poker. J'aime le poker parce que je pense fondamentalement... que si tu prends 100 personnes et que tu les fais jouer au poker, ils vont tous démontrer leur personnalité sur la table.

  • Speaker #1

    Ok, interrompt-toi.

  • Speaker #2

    Pour le bon temps, cacher ta personnalité sur la table de poker. Tu comprends ce que je veux dire ? C'est-à-dire, si t'es dans la vie, un mec ultra timide, qui a peur de tout, tu vas être sur la table de poker, chaque jeton que tu vas poser, tu vas être tremblé. Si dans la vie, t'es un mec un peu bourrin, qui rentre dedans,

  • Speaker #1

    tu vas être très... Même dans ta posture.

  • Speaker #2

    très en avant sur la table tu vas des fois cacher tes cartes sans faire gaffe tu vas même plus regarder tes cartes tu vas vouloir les écraser avec des gros bêtes pour montrer que tu marches sur la table après il y a des exceptions il y a des gens qui sont dans l'opposé de ce que je dis qui ont une apparence très timide mais qui ont un jeu très agressif et des mecs qui sont des tu les vois d'apparence très agressif mais qui sont timides ça reflète vraiment 1 ta manière d'être et de penser et je trouve ça fantastique. Oui,

  • Speaker #1

    puis tu as aussi le côté de l'empathie. C'est vrai que si dans la vie, tu t'intéresses aux gens ou tu aimes bien essayer de comprendre ce qui se passe chez eux, dans leurs émotions, dans ce qui se passe, pour eux, en tout cas, sur le moment présent, ça peut t'aider aussi au poker. C'est vrai qu'il y a différentes personnalités et différentes manières de voir aussi quelqu'un qui peut être un peu plus... rêveur ou des choses comme ça, il peut aussi laisser passer des informations où ça peut se voir. Il y a tout type de personnes, c'est hyper intéressant.

  • Speaker #2

    Et puis il y a celui qui parle, celui qui ne parle jamais. Il y a des joueurs de poker, tu n'entendras jamais quasiment le son de leur voix sur un tournoi ou sur une partie de cash game. Il y a des mecs qui ne sont pas encore assis à la table, tu les as déjà... Tu les entends déjà arriver. « J'arrive, machin ! » J'étais un peu plus celui-là. Et voilà, il y a vraiment tous les types de personnalités. Le mec qui parle pendant un coup, le mec qui ne parle jamais, le mec qui parle entre les coups, mais dès qu'il est dans un coup, il ne parle plus. Et je trouve ça hyper intéressant d'observer tout ça et de voir à quel point on peut être différent. Mais il y a quand même des catégorisations qui peuvent se faire.

  • Speaker #1

    Et est-ce que c'est ça qui t'a donné envie de faire de la préparation mentale ? Qu'est-ce qui t'a amené vers la préparation mentale, toi ?

  • Speaker #2

    Ce qui m'a amené vers la préparation mentale, c'est le fait qu'en tant qu'athlète de haut niveau, je ne savais pas ce que c'était. Et c'est à la fin de ma carrière, quand j'ai commencé à me questionner un peu sur comment j'aurais pu faire mieux que ce que j'ai fait, et qu'en creusant sur Internet, je tombe sur ce deux mots, préparation mentale. Je n'avais jamais entendu ça, à l'époque j'avais 30 ans. Et quand je creuse un peu, je me dis, mais c'est quoi ce truc de dingue ? C'est fantastique de pouvoir vraiment optimiser, travailler avec ce qu'on a dans la tête. moi en tant qu'athlète je ne l'avais jamais fait et à partir de ce moment là j'ai vraiment commencé à m'intéresser aux aspects mentaux de la performance mais aussi forcément de l'être humain de ses comportements et là je me suis dit mon dieu c'est vraiment énorme et c'est à peu près au moment où je commence à m'intéresser au poker donc très vite je commence à mixer les deux moi dans ma tête en me disant même sur une table de poker le mental est hyper important ... Et donc, ça doit être intéressant d'être bon dans ce domaine-là pour être bon au table. Oui, complètement. Mais à ce moment-là, c'est intuitif. Je n'ai aucune preuve que ça peut fonctionner. Je me dis juste, je pense quand même que ça peut servir. Et aujourd'hui, on le voit. Tous les meilleurs mondiaux, ils sont accompagnés, ils sont carrés là-dessus. Les mecs, tu regardes. Moi, j'adore regarder les tables finales, par exemple, des WECP. du main event, les mecs, ils sont comme ça, ils ne bougent pas pendant des heures, ils focus, machin. C'est du travail. Les mecs ne sont pas arrivés, tu ne restes pas 12 heures comme ça, assis, sans bouger. Tu as l'impression qu'ils sont... C'est de l'entraînement, c'est un entraînement. C'est littéralement comme un mec qui s'entraîne à taper dans un ballon ou à faire d'autres choses. Ils sont hyper bons, ils méditent tous, ils sont conscients de leurs mouvements, de leurs gestes, de leur position. de l'historique qui sont avec chacun des joueurs. La quantité d'informations qu'ils maintiennent pour pouvoir faire les coups qu'ils font, pouvoir jouer et gérer la pression. Parce qu'après, quand tu es dans un gros bluff et tout, si tu te mets à trembler comme ça autour de la table...

  • Speaker #1

    Tu donnes beaucoup d'informations.

  • Speaker #2

    Tu donnes beaucoup d'informations. Donc, il faut cacher, déguiser les informations. Mais en même temps, il y a un niveau de stress qui est énorme. Je te mets au défi de cacher tes informations. Si demain, je te mets sur une TF du main level de WSOP, tu es sur un bluff river, ou tu pousses ta pi river en bluff, je te mets au défi de ne pas être comme ça.

  • Speaker #1

    Moi, je cache les mains et je me mets comme ça, je ne bouge plus.

  • Speaker #2

    Ah ouais, mais tu as la gilet d'air.

  • Speaker #1

    Ça tape,

  • Speaker #2

    hein ? Ça tape comme ça, tu as ton cœur qui tape dans la poitrine alors que tu es assis. Donc, tous ces éléments-là, si tu n'as pas l'habitude de les affronter, de les rencontrer, ça se voit très vite que tu... T'es pas au niveau, ces mecs-là, ils sont... Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr. C'est vrai que tu te dis... Il y en a encore pas mal sur le circuit qui cachent la glotte ou des choses comme ça, mais la plupart n'ont plus besoin de le faire parce qu'ils gèrent tellement bien cette Ausha que tu te dis bon bah du coup, dans ça, il n'y a pas beaucoup de telles. Après, t'as maintenant aussi... les joueurs qui travaillent avec des synergologues pour essayer d'aller chercher justement les tels qui sont moins visibles là-dedans et essayer de récupérer un peu de ledge parce que la technique, des fois, ne suffit plus. Mais c'est très fin, quoi. C'est vraiment difficile.

  • Speaker #2

    Ouais, mais l'évolution de la lecture des tels, moi, je me rappelle, il y a encore peut-être 5 ans, 5 ans plus, je voyais ce qu'il y avait sur les tels. C'était vraiment très grossier, tu vois. Ah oui, le mec, il fait ça, donc il bluffe. c'est exagère mais c'était rentré grossier aujourd'hui sur les tels les mecs ils sont la précision le détail vraiment de la posture de tes yeux où tu poses le regard genre tu regardes ton stack où tu regardes le mec où tu regardes le groupe c'est intéressant vraiment un micro-mouvement est analysé pour dire attends j'ai vu d'ailleurs une vidéo là-dessus c'est pour ça que je te dis ça un coach qui analysait les tels et qui disait si le joueur check back par exemple un flop alors qu'il est hyper lourd et qu'il regarde ton stack, c'est-à-dire qu'il a le regard sur ton stack pour poser des questions le mec il est en train de check back mais il est comme ça, il est prêt à tirer dès que tu vas faire un mouvement et ça c'est parce que même s'il a une posture très droite et qu'il bouge pas, son regard est sur ton stack il est en train de se dire ok vas-y fais un mouvement et là je te...

  • Speaker #1

    il regarde quel mot il peut faire pour stack off très rapidement ouais c'est hyper intéressant mais oui c'est vrai que toi tu as du coup la période ta carrière ta

  • Speaker #2

    carrière pro c'était les années 90 principalement du coup oh non 90 non j'avais 20 ans non non c'était plus entre entre 2008-9 et 2013 Ouais, 2012, 2013. 2008-2009, c'était vraiment... Il n'y avait pas de carrière, je jouais avec mes potes. Vers 2011-2012, j'ai commencé un peu à aller en cercle. J'ai joué peut-être deux ans, même pas. Et encore deux ans, pas de manière très assidue.

  • Speaker #1

    Ok, mais ça, c'est pour le poker. Oui, là, tu es passé sur le poker. Je voulais dire au basket déjà.

  • Speaker #2

    Ah, basket. Ah oui. L'année 90. Basket, c'était plutôt... Non, non, c'était plutôt 2000-2000... Ok. 2000-2010,

  • Speaker #1

    2011. Ok, donc c'est cette période-là. Et ensuite, du coup, oui, ça on avait discuté tous les deux, t'as commencé à vouloir faire un peu le circuit comme de poker ?

  • Speaker #2

    Ouais, ouais. J'ai commencé à mettre un peu des objectifs, à travailler mentalement sur le poker et à mettre du volume tout simplement. Sans volume, c'est compliqué de progresser. Et donc, je faisais beaucoup d'MTT. Je suis plus un joueur d'MTT que de cash game. Mais je faisais des tournois tous les jours. C'est-à-dire que tous les jours, j'avais ma routine où je me levais, je faisais ce que j'avais à faire le matin. Et l'après-midi, c'était tournoi. Cercle cadet à l'époque ça marchait très bien et je me faisais la main comme ça sauf qu'au bout de deux trois semaines je me mettais à faire TF sur TF sur TF sur TF je me rappelle je crois que j'ai fait une semaine 4 TF dans la même semaine tous les soirs et je croisais les mêmes mecs sur les tournois réguliers quoi de la semaine c'est ça mais ce qui était drôle c'est que je croisais les mêmes mecs en TF tous les soirs à la fin de chaque tournoi « Ah ouais, on se voit demain ! » Tu te poussais quatrième du tournoi, tu disais « Oh, on se retrouve demain en TF ! » J'en rigole aujourd'hui, mais c'est pour dire à quel point le fil d'éviter d'un instant, tu avais un petit edge, c'était facile. Aujourd'hui, je te mets au défi.

  • Speaker #1

    Même sur la régulière.

  • Speaker #2

    Parler tous les jours et de faire 4 TF dans la semaine, ça ne doit pas être si simple que ça, je pense. Mais c'est comme ça. Et ensuite, j'ai commencé à partir un peu de Paris. Je fais Namur, Aurul, à Nice, des casinos à Cannes. À Cannes aussi. J'ai essayé de bouger un peu pour faire d'autres tournois, voir d'autres mondes, et puis ne pas être connu. Parce qu'à un moment donné, quand tu as fait tous les cercles à Paris, dès que tu pointes ta tête, les mecs te reconnaissent. Tout le monde a déjà un peu un historique avec toi. Tu t'assoies à la table, il y a trois mecs que tu connais déjà.

  • Speaker #1

    Ils connaissent comment tu joues.

  • Speaker #2

    Ça devient de plus en plus difficile puisque tu sais qu'au poker, le mieux, c'est de s'asseoir à une table et tu connais personne et personne ne te connaît.

  • Speaker #1

    Si tu joues entre règles, c'est sûr que ce n'est pas le but.

  • Speaker #2

    À un moment donné, des fois, je m'asseis à des tables, les sept mecs, c'est les gars, salut, salut. Super, quoi. Je sais que ça va être le bordel.

  • Speaker #1

    C'est sûr. Et c'est toujours l'enjeu aussi. L'enjeu aussi du renouvellement du pool de joueurs, parce qu'effectivement, s'il y a tout le temps les mêmes joueurs, c'est que des réguliers, qu'il y a que les réguliers qui se fightent tout le temps. Et que t'as pas des joueurs amateurs et récréatifs qui viennent pour s'amuser ou renouveler ça. Et ben tu joues tout le temps contre les mecs et du coup, c'est encore plus dur. Tu t'affrontes contre bons joueurs et contre joueurs qui sont sérieux, c'est dur.

  • Speaker #2

    Après, je me rappelle qu'à l'époque, de toute façon, on n'avait pas le choix. surtout quand tu fais du MTT quand t'as quand t'as buy-in ton tournoi tu ne peux plus décider le cash game c'est différent tu peux choisir ta table tu peux arriver, tu dis ok là il y a trop de règles je ne prends pas cette table là je vais attendre un peu quand tu baignes un tournoi tu baignes un tournoi, tu arrives et moi je me suis retrouvé face à ça plusieurs fois où j'étais face à 4-5 reg tu vas à la guerre et puis quand il y en a 4-5 à la table il y en a forcément 1 ou 2 à ta gauche tu peux pas dire qu'il y en a juste 1 là tu vas te faire t'open tu sais que tu vas déjà au minimum te faire 3 bêtes tu vois comme ça juste avec un open ça

  • Speaker #1

    joue plus agressif et Du coup, après, pour la préparation mentale, comment est-ce que tu as basculé ? Tu me l'as dit, mais comment est-ce que tu as trouvé tes premiers sportifs ? C'est d'abord par des sportifs que tu as commencé à travailler ? C'est d'abord avec eux ?

  • Speaker #2

    Oui, parce que moi, j'étais sportif, donc j'avais un carnet d'adresse parce que j'avais beaucoup d'amis déjà dans le basket, mais de manière plus large, je me demande du sport. Et du coup, quand j'ai commencé, j'ai utilisé mon carnet d'adresse tout simplement. J'ai utilisé mon carrière d'adresse et c'est mon chien qui me l'a fait. Et donc, c'est comme ça que j'ai eu mes premiers clients. Puis après, de fil en aiguille, je travaille avec de plus en plus de monde. Et maintenant, avec les années, c'est vrai que la liste est longue et ça permet d'avoir toujours des gens qui parlent de moi et qu'aujourd'hui, je n'ai plus besoin de... de chercher parce que maintenant, elles sont à mon tournée. En tout cas, dans cette population-là. J'ai coaché, à l'époque, quelques joueurs de poker avant d'arrêter. C'était intéressant, c'était différent. Mais au niveau mental, en fait, c'est les mêmes problématiques que tu travailles avec un joueur de foot, un joueur de rugby, un joueur de basket ou un joueur de poker. Dans le fonctionnement mental, c'est les mêmes problématiques qui sont en place, en fait. Les gens ont souvent l'impression que c'est différent parce que c'est des sports différents. Mais non, le fonctionnement mental est le même puisque c'est un être humain avec deux bras, deux jambes, un cerveau. Les doutes, les peurs, que tu sois en train de jouer au foot, si tu doutes et tu as peur, tu vas avoir du mal à être très performant. Si tu joues au poker et que tu te mets sur la table et que tu es en plein doute et que tu as peur... De la même manière, je peux te dire tout de suite, ta session ne va pas être super. Donc, les problématiques de fond restent les mêmes. Le manque de confiance, même dans le sport. L'agressivité, quand tu vois des grands sportifs, ils ont une forme d'agressivité sur le terrain. Et quand je parle d'agressivité, je parle d'un truc positif. Mais tu vois, sur une table de poker, le mec qui va marcher sur la table, c'est rarement celui qui est passif et qui ne fout rien. Le mec... Euh... Le mec qui gère son stack, il va venir taper là où ça fait mal, il va savoir faire les bluffs au bon moment, il va savoir appuyer fort quand il est vraiment value. Et toi, tu es là. Il va te mettre dans des spots, en fait, parce qu'il va être plus agressif. On retrouve un peu les mêmes choses que tu sois dans le sport ou, encore une fois, dans le poker.

  • Speaker #1

    Oui, il te met en difficulté. Oui. C'est vrai que c'est... Alors, je ne sais pas si c'était un peu masqué ou quoi que ce soit, mais ça a mis du temps à venir un petit peu l'accompagnement mental, la préparation mentale, même dans le sport de haut niveau, non ?

  • Speaker #2

    Moi, je suis un vieux préparateur mental en France. Il n'y en a pas beaucoup qui ont commencé en même temps que moi. Et notamment, depuis les années, depuis une bonne dizaine d'années, chaque fois qu'il y a des nouveaux préparateurs mentaux, très souvent, ils me contactent sur Instagram. Ils me posent des questions, comment t'as fait, comment peux-je faire pour que je les aide un peu. Mais j'ai vraiment galéré parce que dans le monde du sport, je me rappelle au tout début, les joueurs me répondaient, les sportifs me répondaient, je ne suis pas malade mental. Je n'ai pas besoin d'un préparateur mental, je ne suis pas malade. Je n'ai pas de problématiques, je vais très bien. En fait, parce qu'il n'y avait pas suffisamment d'éléments pour comprendre ce qu'était un préparateur mental. sa fonction, à quoi il servait. Et donc forcément, il y avait un vrai rejet par rapport à ce métier-là. Dans le poker aussi, je me rappelle au début, je pense, il y a 10-15 ans, personne, en tout cas, devait être très rare d'être accompagné, en tout cas mentalement. Aujourd'hui, je pense qu'il y a beaucoup, beaucoup de joueurs qui ont au moins déjà eu un accompagnement mental ou au moins qui savent ce que c'est. C'est pas un truc, ils savent pas ce que c'est. Ils savent au moins ce que c'est éprouvant beaucoup, ceux qui sont performants, ils ont été accompagnés.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça. Soit ils sont accompagnés encore ou soit ils l'ont été, ça leur a servi et puis maintenant ils travaillent là-dessus et ils peuvent y revenir. Mais souvent, c'est souvent ce que j'entends. Moi, je m'étais fait l'idée que quand tu démarres un travail avec un coach mental, préparateur mental, coach mental, tu restes avec et t'avances tout le temps. Mais non, en fait, ça peut être euh... périodiques et ensuite tu peux travailler là-dessus,

  • Speaker #2

    tu peux continuer jusqu'à ce que tu aies appris ça dépend vraiment des encore une fois des profils des personnes, il y a des joueurs qui aiment bien avoir leur coach et ils restent avec et ils vont entre guillemets...

  • Speaker #1

    pour avoir leur crew leur staff vraiment le garder,

  • Speaker #2

    il y en a qui vont être, comme tu as dit un peu en mode en ce moment j'ai besoin de ça donc pendant 2-3 mois je vais bosser Merci. Ensuite, je vais faire un step back, rester un peu dans mon coin. Et si j'ai encore un besoin qui naît, en tout cas, si j'en prends conscience, je retourne le voir, un peu se va et vient, ce qui peut fonctionner aussi. Encore une fois, il n'y a pas une seule méthode. Mais effectivement, au moins dans les deux cas, tu sais que ça existe, tu sais à quoi ça peut te servir, tu sais que ça peut vraiment, si c'est bien fait, si tu appliques, si tu bosses, parce qu'encore une fois, il y a du boulot à faire, ça peut améliorer drastiquement tes performances.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Du coup, est-ce que tu fais du coaching mental en présentiel ? Ou même, est-ce que tu vas voir l'événement des fois d'un joueur, le match, la compétition ? Est-ce que ça t'est arrivé ?

  • Speaker #2

    Ça, je le faisais avant, je le fais de moins en moins. Depuis le Covid, je ne le fais quasiment plus du tout. Avant, je le faisais beaucoup, je me déplaçais énormément. Depuis, beaucoup moins. Maintenant, c'est beaucoup en ligne. C'est des calls en bine, c'est des appels. Je ne me déplace vraiment plus beaucoup. Après, si je me déplace, c'est un kiff. C'est une envie de me déplacer. Parce qu'après moi, si dans le cadre de l'accompagnement que j'ai avec un client, je dois me déplacer. Si c'est dans le cadre de l'accompagnement, c'est facturé. Du coup, très souvent... Merci. Ça fait vite grimper la facture. Donc, pour cette raison, c'est pas mal.

  • Speaker #1

    En revanche, si c'est parce que tu avais envie d'y aller, admettons, tu prépares, il y a un joueur de basket qui est en phase finale, qui est en playoff de son championnat.

  • Speaker #0

    et tu décides d'aller voir un de ces matchs, c'est quand même cool parce que tu as préparé cette phase-là. Et là, OK, il est en playoff, il est en quart de finale contre cette équipe-là. Et c'est quand même cool de voir ça, par contre. Ça doit bien faire vibrer quand même.

  • Speaker #1

    Quand tu as l'occasion de pouvoir le voir, parfois, c'est vraiment cool. Moi, je travaille avec des équipes aussi. Au fil des années, je travaille avec des équipes entières. Donc, j'accompagne toute l'équipe. Et donc, j'ai été deux fois champion de France par mon accompagnement. entre autres en tout cas et c'est vrai que c'est hyper gratifiant de voir le résultat final d'une année de travail tu vois le résultat sur le terrain parce qu'en fait du coup moi je regarde plus les choses avant quand je regardais un sport, basket ou autre enfin tu vois c'est vraiment les aspects techniques que je regardais, aujourd'hui je regarde beaucoup les aspects mentaux et même quand je regarde une table de poker, je vais regarder une table finale, je vais regarder Aujourd'hui, je trouve qu'il y a beaucoup de rédiffusions, il y a des tweets, il y a plein de choses qui sont hyper intéressantes que tu peux suivre, tu peux regarder sur YouTube notamment. Tellement de choses à voir. Moi, je regarde ta finale, tellement de choses à voir. Les réactions, il suffit d'observer en fait.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. C'est bon, je t'ai récupéré. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Il suffit de observer et de regarder avec un peu plus de finesse. Et là, tu te rends compte qu'il y a énormément de choses à voir. Et c'est hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Yes. Et donc, actuellement, le poker, dans tout ça, tu as du temps pour jouer ou tu voudrais t'y remettre ? Comment est-ce que ça se passe ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai une envie. Ça m'a appris il y a quelques mois. J'ai vraiment envie de m'y remettre un peu plus à fond. donc j'ai commencé à recréer toute une arborescence mentale sachant que pour moi tout part de là avant de grinder ou d'aller faire du volume ou de se dire tiens je vais faire ci je vais faire ça, ce que la plupart des gens font il faut mettre en place les fondations et les fondations elles sont dans la tête il faut mettre l'image que tu veux avoir tes objectifs,

  • Speaker #0

    définition d'objectifs pourquoi tu veux faire ça

  • Speaker #1

    définir tes croyances, ancrer tes croyances. C'est-à-dire, tout ça, c'est des choses, c'est comme si tu veux faire les 24 heures du mois et t'as pas d'essence, ta voiture, elle a deux roues crevées, tu sais pas conduire.

  • Speaker #0

    Ça va être très compliqué.

  • Speaker #1

    Ça va être très compliqué. Mais pour moi, 95% des joueurs de poker, ils vont vouloir jouer entre guillemets un peu plus sérieusement. Ils vont juste prendre Avec un peu de chance, une bankroll, parce qu'il y en a qui vont sans bankroll, ils vont comme ça, mais ils vont se faire une petite bankroll et ils vont aller jouer. Que ce soit du cash ou du MTT, ils vont aller jouer. Ils n'ont pas défini l'image, pas défini qui ils sont, pas défini pourquoi, pas défini un objectif, pas défini leur croyance, leur perspective. Il y a tellement de choses dans le champ mental qu'il faut d'abord arrêter avant d'aller profondément dans ce que tu veux faire.

  • Speaker #0

    Donc là,

  • Speaker #1

    j'ai pensé vraiment quelques mois sur cette partie-là que j'aime bien. Bien entendu, derrière, je jouais un peu pour commencer à remettre des automatismes. Et puis surtout, me réadapter au niveau de jeu.

  • Speaker #0

    Tu jouais un peu online aussi ?

  • Speaker #1

    Ouais, je jouais un peu online. Tu vois, avant, je ne jouais jamais online. J'ai tout fait en live.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, je ne pense pas qu'on puisse se passer de jouer online. Peut-être qu'il y a des gens qui diront, oui, j'aime le live, je joue en live.

  • Speaker #0

    Déjà pour s'y remettre et pour retrouver des habitudes, c'est quand même la facilité de déposer un tout petit peu, 200-300 euros, de jouer même au tout début des 5-10, même si tu ne veux pas trop respecter, des 5-10 tu ne devrais pas, c'est de bankroll, mais d'en jouer ça te permet d'en faire quand même quelques-uns, pour te refaire à la main si l'objectif de ces 300 euros c'est de voir un peu où on se situe.

  • Speaker #1

    Bien sûr, bien sûr. Là l'objectif avec 300 euros, c'est un truc que j'entends souvent, je vais mettre 300 euros de BR et je veux les transformer en 10 000. Non, avec les 300 euros, tu vas les perdre, mec.

  • Speaker #0

    Bah, c'est le mythe-là,

  • Speaker #1

    ouais. Il faut juste que ça te aide, que ça va te remettre dedans. Tu mets les 300, tu te dis, voilà, je vais faire, je sais pas moi, 30 tournois à 10 balles, et tu te remets dedans, tu testes des choses, tu joues super serré, tu vois où ça te mène, tu joues super loose, tu vois où ça te mène, tu joues un peu entre les deux, mais vraiment, c'est du test. comme un entrepreneur peut tester une compagnie marketing pour vendre son produit online. C'est du test. À ce moment-là, il paye la pub. Je te prends un exemple, c'est Instagram. Il paye sa pub Instagram, il met 100 balles sur la pub Instagram, il teste son truc. Les 100 balles, il va les perdre parce qu'il n'y a personne qui va cliquer sur sa pub ou quoi. Mais ça fait partie de la zone de test. Et pour moi, beaucoup de joueurs de poker, ils ont vraiment cette image de je mets de l'argent et je dois gagner. Alors tu vas peut-être gagner, je te le souhaite, mais ça sera dans... Il faut accepter le long run, que ça sera peut-être dans trois mois, dans six mois, dans un an. Dans ce laps de temps-là, ton travail, c'est vraiment de ré-écrire, d'affiner ta stratégie, de comprendre pourquoi tu le fais,

  • Speaker #0

    ainsi de suite. Ça peut être long, c'est sûr. Et justement, si on repense au poker, quand tu l'as connu, quelles sont les différences que tu vois entre le poker live actuel et celui à l'époque où tu jouais vraiment régulièrement, la CF et ces choses-là ? On en a un petit peu parlé tout à l'heure, mais est-ce qu'il y a d'autres choses que tu vois ?

  • Speaker #1

    Hormis le fait que les joueurs sont un peu plus aguerris, ils ont un peu plus de compréhension du jeu. Je pense que c'est la vraie grosse différence. Ils n'ont pas les mêmes leaks, ils n'ont pas les mêmes failles. Il y a quand même des grosses failles qui reviennent, mais il y en a pas mal qui ont été lissées. Mais je trouve que le jeu live, pour moi, primera toujours sur le jeu online. Quand tu es bon en live, tu peux aller au bout du monde. Tu as l'impression que c'est vraiment le live qui... qui va dicter un peu ta capacité à aller loin. Donc, ça ne veut pas dire que tu es obligé de faire du live. Il y a des joueurs qui ne jouent qu'online et qui s'en sortent très bien. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    Mais je trouve qu'il y a vraiment quelque chose dans le live qui est même au niveau émotionnel. Moi, je revois, si tu joues online, je te prends deux exemples simples. Tu joues online, tu te prends un gros bad beat, tu vois, River, t'avais tes ass, t'as Brolandas au flop. et l'autre, il ne te fait qu'un trigger. Mais online, tu vas t'énerver derrière ton PC, tu vas crier, tu vas faire ce que tu veux. Tu es tout seul dans ta chambre. En live...

  • Speaker #0

    Tu es sonné. Tu es juste sonné.

  • Speaker #1

    Imaginons, le gars ne t'a pas déstaqué, il te reste 40 blindes, le jeu continue. Tu ne peux pas te lever, péter un plomb, crier pendant une demi-heure. Non, tu es obligé de gérer ton émotion et de continuer. Ça te force à...

  • Speaker #0

    avoir une gestion un peu plus fine. Ouais, c'est ce que je disais, je crois que c'était avec Itaka d'ailleurs, c'est que t'as un bad beat chez toi, tu prends, tu te lèves, tu vas au frigo boire un coup, tu reviens t'asseoir après la pause et ça va peut-être déjà un peu mieux en live. Tu te prends un bad beat, soit t'es éliminé et tu te lèves, t'es sonné, mais même si t'es pas sonné, tu peux avoir aussi des fois ce sentiment de dégoût déjà, de dégoût, parfois de honte. Et ce chaos-là, un peu debout, il n'est pas facile à appréhender aussi. C'est vraiment très différent.

  • Speaker #1

    Je trouve qu'ils changent vraiment. C'est les gens, en fait. Là, l'exemple que tu prends. Imaginons, je fais un coup, je me fais suck out, je suis dégoûté, machin. Il y a les mecs autour de la table. Entre ceux qui parlent encore du coup. Ah ouais, t'as vu, putain, il s'est fait craquer. Oh, c'est chaud. Il faut t'en prendre un petit pied. Et t'as les mecs à côté qui sont là. Ah ouais, putain. Ah mais putain. Il y aurait une pièce. et tu t'en poses il y a tout le monde qui dit ah putain t'as vu le mec là il s'est fait craquer les asses river et machin et tu vois je remarque que c'est encore plus dur parce que tout le monde va venir un peu nourrir ce moulin là toi t'essayes de faire le vide et vraiment te rester dans ton truc mais les autres vont revenir online ça t'arrive jamais que pendant une demi-heure des mecs parlent enfin tu vois t'es tout seul chez toi t'es dans ta bulle quoi alors que là t'as les mecs en face de toi quoi

  • Speaker #0

    Et puis c'est pour ça que t'as des joueurs maintenant en pause, en live, qui essayent de ne pas parler des coups et de ne pas parler poker, de parler d'autres choses. Bon, mais après, quoi t'as vu ces joueurs ?

  • Speaker #1

    J'ai jamais compris les gens qui parlaient des coups en pause.

  • Speaker #0

    Et oui, ça te laisse vraiment dans le truc.

  • Speaker #1

    Oui, vraiment, si t'as une bande de potes hyper carrés, hyper pros, et qui vont te faire un feedback vraiment pro. Je te parle pas du feedback « Ah putain, tu t'es fait niquer ! » Non, un feedback carré. qui peut t'aider potentiellement dans la suite du tournoi. Hormis ça, tu n'as aucune raison de parler de ton coup à la pause. La première fois, je voyais des mecs qui parlaient de leur coup à la pause, ils tiltent encore plus parce que son pote en face, ce qu'il lui dit, ça ne l'aide pas en fait. Ça le trouble un peu.

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. Du coup, est-ce que tu as planifié tes futurs événements poker ? Est-ce que tu sais un peu, tu as couché des choses ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, je n'ai pas planifié grand-chose. J'ai juste planifié le Winamax Poker Tour, là, ex.

  • Speaker #0

    Ok, cool. On s'y verra, du coup. Ah ouais ? On y sera, ouais. ça y est tu vas monter ou pas ? j'y vais pas pour jouer j'y vais pour faire du coverage au moins je suis sûr de rester plus longtemps quand je fais du coverage je peux pas buster t'es sûr que tu peux pas buster ? toi tu y vas dès le début ?

  • Speaker #1

    je sais pas il faut que je vois parce que mon planning j'ai essayé de caler ces jours là il faut que je vois aussi avec ma femme avec les enfants la logistique à tout caler Mais toi, tu fais le coverage pour Winamax ?

  • Speaker #0

    Non, je fais le coverage pour nous, pour PokerStackLiberty, pour notre compte Instagram. Mais par contre, je ne viens pas, on n'arrivera pas, je n'arriverai pas à venir la première semaine, mais je viens la seconde semaine, du coup, vraiment pour couvrir le main, quoi. Vendredi, samedi, dimanche et lundi. Donc, on a trois nuits là-bas et voilà. C'est ce qu'on va faire. Mais je ne peux pas... Je n'y serai pas pour jouer à cet événement-là. Je ne fais que pour suivre l'événement, discuter avec des joueurs. Je fais aussi des petits interviews, des micro-cravates, tout ça. Pour savoir comment se passe.

  • Speaker #1

    L'entité en app, elle sera prête à ce moment-là ?

  • Speaker #0

    Oui, l'application sera prête pour le bêta-test à ce moment-là. J'ai des bêta-testeurs qui seront sur place. C'est assez cool. Mais c'est bien si on pourra la tester et me faire des retours en direct, en MP, ou alors me montrer s'il y a des problèmes ou des choses qu'ils aiment bien. Donc c'est cool.

  • Speaker #1

    Dans ce cas-là, tu peux quand même rêver d'un joueur qui est en appelé Kidiprun. Tu vois, ce serait vraiment... Putain, mon stack !

  • Speaker #0

    En TF, ils ne pourront pas être au téléphone, mais en tout cas, ça serait vraiment bien que pour eux, il y en ait un qui aille loin et qui dise que ça m'a déjà très bien servi. C'est le but. Ça sert bien dans le jeu et aussi dans l'organisation, parce qu'il n'y a pas que du calcul de stack, il y a vraiment aussi, ne serait-ce que la bankroll. Voir la bankroll sur cet événement-là, sur le WIPT, là on a préparé tous les tournois, on les a rentrés à l'avance, les joueurs n'avaient plus qu'à cliquer dessus. et s'enregistrer dessus et ensuite mettre leur bilan sur ce tournoi. S'ils ont gagné ou perdu simplement le buy-in, s'ils ont recavé, s'ils ont perdu deux fois le buy-in, rentrer vraiment les frais qu'ils ont, les frais aussi annexes. Là-bas, il y a le buffet Aix qui est très bon, mais je crois que c'est environ 60 euros, donc il est très bon. Mais si tu tiens à manger, tu mettra moins 60 euros dans la pile.

  • Speaker #1

    Mais il est extraordinaire. Il faut rajouter les 60 euros dans le tour. Par jour, chaque jour,

  • Speaker #0

    tu payes 60 euros pour le buffet ? C'est 60 euros par repas. Je t'ai dit une bêtise, je ne sais pas s'il est à 60 ou à 40. À 60, ça,

  • Speaker #1

    ouais.

  • Speaker #0

    Attends, mais je crois que c'est ça. Je ne vais pas le vérifier maintenant, mais c'est dans ces Ausha. Il ne me semble pas qu'il soit à 40. Je crois que c'est ça, mais il est incroyable. Moi,

  • Speaker #1

    je n'ai jamais été avec.

  • Speaker #0

    Très beau. Très beau casino, donc c'est cool. Et du coup, après celui-là, tu ne sais pas trop ? Après le WIPT, tu n'as pas trop regardé ?

  • Speaker #1

    Non, en fait, je suis allé il y a quelques années à Rosvadov. J'avais fait deux semaines là-bas, me faire un kiff avec 5K. Et j'ai tellement kiffé. que, enfin, moi, là, je vais me faire la main un peu, je vais y retourner. Moi, passer trois semaines là-bas, j'adore.

  • Speaker #0

    Avec ce budget-là, t'as de quoi faire là-bas.

  • Speaker #1

    Attention, je ne fais que ça.

  • Speaker #0

    Avec ce budget-là, t'as de quoi faire là-bas, parce qu'il y a quand même plein de tournois qui sont à des buy-in aussi raisonnables. T'as pas que les tournois très chers.

  • Speaker #1

    Mais vraiment pas chers. Et pourtant, il y a du monde. Et du coup, tu t'y prennes un de ces tournois-là, t'as terminé ton... C'est hyper intéressant, je l'aime bien. Et puis, il y a les Allemands. Il y a les Autrichiens. Le niveau de jeu, c'est vraiment top. Donc moi, je veux vraiment me faire des allers-retours plutôt là-bas. Parce que les buy-in, tu as des buy-in vraiment entre 150, 200, 250, 300. Avec des 300 balles, tu peux vraiment aller très loin. Après, sur quelques tournois, tu peux aller chercher du 500 euros. Ce ne sont pas des très gros buy-in, mais tu peux vraiment faire... Si tu fais une belle paire, ça peut être intéressant.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Et puis là-bas, le buffet, il te coûte moins cher.

  • Speaker #0

    Là-bas, le buffet,

  • Speaker #1

    je ne sais plus combien c'était, mais c'était rien du tout.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Je crois que c'est un peu l'inverse. Le concept, il est vraiment de diminuer les frais hôteliers et de restauration pour les joueurs, pour que les joueurs, ils passent du temps dans le casino et ils s'éclatent. Enfin, ils s'éclatent. C'est des jeux d'argent, bien sûr, toujours à prendre. avec discipline et faire attention, mais en tout cas que ça soit plus accessible. C'est leur business model. Ok, ok. Bon, écoute, je te remercie. Je te remercie pour cet entretien. C'était super sympa d'en apprendre un peu plus.

  • Speaker #1

    Merci à toi, Anthony.

  • Speaker #0

    Et puis, écoute, on se voit certainement à Aix, du coup.

  • Speaker #1

    Yes.

  • Speaker #0

    Donc voilà. Écoute, je te remercie. Je te dis à bientôt.

  • Speaker #1

    Yes. Ciao, ciao.

  • Speaker #0

    Ciao, ciao. Salut.

Chapters

  • Intro & Présentation de Sepp Mougnol

    00:00

  • Sepp et son parcours sportif

    01:06

  • Passion de Sepp pour le poker et anecdotes

    02:02

  • L'importance de la psychologie au poker

    03:14

  • Différences entre poker live et online

    07:23

  • L'évolution du poker et des joueurs

    09:41

  • Préparation mentale et performance au poker

    14:30

  • Conclusion et projets futurs de Sepp

    28:24

  • Remerciements et fin de l'épisode

    45:10

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