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Pos. Report #79 avec Vincent Riou et Morgan Lagravière

Pos. Report #79 avec Vincent Riou et Morgan Lagravière

59min |28/06/2022
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Pos. Report #79 avec Vincent Riou et Morgan Lagravière

59min |28/06/2022
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Description

Ce 79e épisode est consacré au Pro Sailing Tour avec deux marins qui ont participé du 22 au 26 juin au deuxième épisode de la saison 2 à Brest : Vincent Riou, embarqué à bord de Solidaires en peloton-Arsep, et Morgan Lagravière, qui a remplacé Sam Goodchild à la barre de Leyton, avec la victoire à la clé.


Ce dernier raconte comment il est passé sans transition de la Sardinha Cup (courue avec Tom Laperche), usante, notamment lors d’une deuxième étape au cours de laquelle les deux marins ont effectué “200 changements de voiles”, à l’Ocean Fifty, support qu’il découvrait pour l’occasion. Le fait d’avoir à ses côtés un équipage rodé et entraîné - Aymeric Chappellier, Pierre Pennec, Devan Le Bihan et Laurane Mettraux - l’a aidé à prendre en main le bateau, ce qui explique la domination de Leyton, vainqueur de quatre côtiers sur six et du Défi des 24 heures.


Sur Solidaires en Peloton-Arsep, les résultats - quatrième place à égalité de points avec le troisième, Arkema - sont jugés satisfaisants par Vincent Riou, compte tenu du fait qu’une partie de l’équipage se découvrait. “Le bateau demande un peu d’organisation, l’objectif de la saison est de faire progresser l’équipage”, explique celui qui avait à bord un rôle, entre autres, de navigateur, aux côtés du skipper Thibaut Vauchel-Camus, d’Hugo Dhallenne, d’Antoine Joubert et d’Aloïs Kerduel.

Vincent Riou confie en tout cas son plaisir de participer à un circuit en équipage, dans un univers franco-français de la course au large qui privilégie le solitaire et le double, tandis que Morgan Lagravière estime que le Pro Sailing Tour “coche toutes les cases”, avec notamment “la valeur ajoutée exceptionnelle" que représente le fait d’embarquer des invités sur les parcours côtiers. L’un comme l’autre racontent ensuite l’épisode brestois, avec notamment un défi des 24 heures couru dans des conditions soutenues, ce qui fait dire à Morgan Lagravière que “le niveau d’engagement en Ocean Fifty est beaucoup plus élevé qu’en Ultim.”


Nous évoquons pour finir la suite de la saison des deux marins : Vincent Riou, qui a également navigué en Class40 au printemps, va continuer dès cette semaine sur le Pro Sailing Tour en baie de Saint-Brieuc, avant de s’occuper du routage de Thibaut Vauchel-Camus sur la Route du Rhum-Destination Guadeloupe. Il effectue aussi des missions de coaching pour le pôle Finistère course au large de Port-la-Forêt, pour des skippers Imoca et pour Damien Guillou en vue de la Golden Globe Race. Morgan Lagravière change quant à lui de nouveau de support dès cette semaine puisqu’il retrouve l’équipage du Maxi Edmond de Rothschild sur la Finistère Atlantique-Challenge Action Enfance, un projet qui va l’occuper jusqu’à la fin de l’année. Il est en effet skipper remplaçant de Charles Caudrelier sur la Route du Rhum - il va devoir pour cela faire une qualification en solitaire de 1 500 milles - et le bateau s’élancera dans la foulée du Rhum sur le Trophée Jules Verne. Ce 78e épisode revient sur la troisième édition de la Sardinha Cup qui s’est terminée dimanche par la victoire de Maël Garnier et Pierre Leboucher (Ageas-Team Baie de Saint-Brieuc), avec deux invités qui y ont participé, Benjamin Schwartz, co-skipper de Gaston Morvan sur Région Bretagne-CMB Espoir), le duo ayant remporté la deuxième étape (6e au général), et Corentin Horeau (Mutuelle Bleue), 11e au classement final.


Les deux marins commencent par revenir sur la deuxième étape entre le Portugal et la Vendée marquée par une situation météo particulièrement incertaine et orageuse dans le golfe de Gascogne, conduisant les skippers, qui ne disposent plus d’infos météo une fois en mer, à jouer la carte du bord rapprochant. “C’était une étape bizarre, on ne savait pas où donner, je n'ai jamais vu autant d’orages, c’était même un peu angoissant”, commente Corentin Horeau. Qui, avec son co-skipper Julien Villion, que ce soit à l’aller vers Figueira da Foz ou au retour, a beaucoup osé d’un point de vue stratégique, sans doute trop, reconnaît-il.


Cette absence d’infos météo, renforcée par le fait que, contrairement à une Solitaire du Figaro, les marins ne reçoivent pas de bulletins météo ni de classements de la part de la direction de course, ne plaît que modérément à Benjamin Schwartz, parce que “ça apporte un côté un peu aléatoire qui enlève une partie de la stratégie météo que je trouve intéressante”. Il parle ensuite de Gaston Morvan, qu’il a appris à découvrir sur cette course : “Ce qui m’a impressionné chez lui, c’est sa linéarité d’émotions à bord du bateau, il arrive à les réguler, ce qui est une vraie force quand tu fais du solo, parce que ça permet de ne pas perdre d’énergie et de rester concentré sur la course.”

Corentin Horeau évoque de son côté le vainqueur Maël Garnier, 21 ans, qu’il a connu en Waszp : “Ce qui est admirable chez lui, c’est que comme il n’est pas dans une filière comme Macif et Bretagne CMB, il arrive en plus à gérer son projet lui-même”, le skipper de Mutuelle Bleue soulignant également “l’apport énorme” de Pierre Leboucher dans cette victoire. Il confie au passage "avoir pas mal bossé pour identifier les points faibles et les points forts” de ses concurrents en vue de la Solitaire, dont le favori, selon lui, sera Tom Laperche, qui est de “la caste des Cammas et autres Lagravière.” Ce qui n’empêche pas Corentin Horeau d’afficher ses ambitions : “Mon rêve depuis que je suis tout petit, c’est d’aller chercher cette Solitaire.”

Nos deux invités parlent enfin de leurs autres projets, Sails of Change (ex Spindrift) pour Benjamin Schwartz - “Mes meilleurs souvenirs de navigation à date sont sur ce bateau”, explique-t-il - avec une nouvelle tentative sur le Trophée Jules Verne en vue à partir d’octobre prochain, Sodebo Ultim 3 pour Corentin Horeau qui a à peine eu le temps de rentrer de la Sardinha qu’il est de nouveau sur l’eau ce mardi, “avec une nouvelle paire de foils à tester.” 


Diffusé le 28 juin 2022

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Julien Badoil/Studio Juno

Description

Ce 79e épisode est consacré au Pro Sailing Tour avec deux marins qui ont participé du 22 au 26 juin au deuxième épisode de la saison 2 à Brest : Vincent Riou, embarqué à bord de Solidaires en peloton-Arsep, et Morgan Lagravière, qui a remplacé Sam Goodchild à la barre de Leyton, avec la victoire à la clé.


Ce dernier raconte comment il est passé sans transition de la Sardinha Cup (courue avec Tom Laperche), usante, notamment lors d’une deuxième étape au cours de laquelle les deux marins ont effectué “200 changements de voiles”, à l’Ocean Fifty, support qu’il découvrait pour l’occasion. Le fait d’avoir à ses côtés un équipage rodé et entraîné - Aymeric Chappellier, Pierre Pennec, Devan Le Bihan et Laurane Mettraux - l’a aidé à prendre en main le bateau, ce qui explique la domination de Leyton, vainqueur de quatre côtiers sur six et du Défi des 24 heures.


Sur Solidaires en Peloton-Arsep, les résultats - quatrième place à égalité de points avec le troisième, Arkema - sont jugés satisfaisants par Vincent Riou, compte tenu du fait qu’une partie de l’équipage se découvrait. “Le bateau demande un peu d’organisation, l’objectif de la saison est de faire progresser l’équipage”, explique celui qui avait à bord un rôle, entre autres, de navigateur, aux côtés du skipper Thibaut Vauchel-Camus, d’Hugo Dhallenne, d’Antoine Joubert et d’Aloïs Kerduel.

Vincent Riou confie en tout cas son plaisir de participer à un circuit en équipage, dans un univers franco-français de la course au large qui privilégie le solitaire et le double, tandis que Morgan Lagravière estime que le Pro Sailing Tour “coche toutes les cases”, avec notamment “la valeur ajoutée exceptionnelle" que représente le fait d’embarquer des invités sur les parcours côtiers. L’un comme l’autre racontent ensuite l’épisode brestois, avec notamment un défi des 24 heures couru dans des conditions soutenues, ce qui fait dire à Morgan Lagravière que “le niveau d’engagement en Ocean Fifty est beaucoup plus élevé qu’en Ultim.”


Nous évoquons pour finir la suite de la saison des deux marins : Vincent Riou, qui a également navigué en Class40 au printemps, va continuer dès cette semaine sur le Pro Sailing Tour en baie de Saint-Brieuc, avant de s’occuper du routage de Thibaut Vauchel-Camus sur la Route du Rhum-Destination Guadeloupe. Il effectue aussi des missions de coaching pour le pôle Finistère course au large de Port-la-Forêt, pour des skippers Imoca et pour Damien Guillou en vue de la Golden Globe Race. Morgan Lagravière change quant à lui de nouveau de support dès cette semaine puisqu’il retrouve l’équipage du Maxi Edmond de Rothschild sur la Finistère Atlantique-Challenge Action Enfance, un projet qui va l’occuper jusqu’à la fin de l’année. Il est en effet skipper remplaçant de Charles Caudrelier sur la Route du Rhum - il va devoir pour cela faire une qualification en solitaire de 1 500 milles - et le bateau s’élancera dans la foulée du Rhum sur le Trophée Jules Verne. Ce 78e épisode revient sur la troisième édition de la Sardinha Cup qui s’est terminée dimanche par la victoire de Maël Garnier et Pierre Leboucher (Ageas-Team Baie de Saint-Brieuc), avec deux invités qui y ont participé, Benjamin Schwartz, co-skipper de Gaston Morvan sur Région Bretagne-CMB Espoir), le duo ayant remporté la deuxième étape (6e au général), et Corentin Horeau (Mutuelle Bleue), 11e au classement final.


Les deux marins commencent par revenir sur la deuxième étape entre le Portugal et la Vendée marquée par une situation météo particulièrement incertaine et orageuse dans le golfe de Gascogne, conduisant les skippers, qui ne disposent plus d’infos météo une fois en mer, à jouer la carte du bord rapprochant. “C’était une étape bizarre, on ne savait pas où donner, je n'ai jamais vu autant d’orages, c’était même un peu angoissant”, commente Corentin Horeau. Qui, avec son co-skipper Julien Villion, que ce soit à l’aller vers Figueira da Foz ou au retour, a beaucoup osé d’un point de vue stratégique, sans doute trop, reconnaît-il.


Cette absence d’infos météo, renforcée par le fait que, contrairement à une Solitaire du Figaro, les marins ne reçoivent pas de bulletins météo ni de classements de la part de la direction de course, ne plaît que modérément à Benjamin Schwartz, parce que “ça apporte un côté un peu aléatoire qui enlève une partie de la stratégie météo que je trouve intéressante”. Il parle ensuite de Gaston Morvan, qu’il a appris à découvrir sur cette course : “Ce qui m’a impressionné chez lui, c’est sa linéarité d’émotions à bord du bateau, il arrive à les réguler, ce qui est une vraie force quand tu fais du solo, parce que ça permet de ne pas perdre d’énergie et de rester concentré sur la course.”

Corentin Horeau évoque de son côté le vainqueur Maël Garnier, 21 ans, qu’il a connu en Waszp : “Ce qui est admirable chez lui, c’est que comme il n’est pas dans une filière comme Macif et Bretagne CMB, il arrive en plus à gérer son projet lui-même”, le skipper de Mutuelle Bleue soulignant également “l’apport énorme” de Pierre Leboucher dans cette victoire. Il confie au passage "avoir pas mal bossé pour identifier les points faibles et les points forts” de ses concurrents en vue de la Solitaire, dont le favori, selon lui, sera Tom Laperche, qui est de “la caste des Cammas et autres Lagravière.” Ce qui n’empêche pas Corentin Horeau d’afficher ses ambitions : “Mon rêve depuis que je suis tout petit, c’est d’aller chercher cette Solitaire.”

Nos deux invités parlent enfin de leurs autres projets, Sails of Change (ex Spindrift) pour Benjamin Schwartz - “Mes meilleurs souvenirs de navigation à date sont sur ce bateau”, explique-t-il - avec une nouvelle tentative sur le Trophée Jules Verne en vue à partir d’octobre prochain, Sodebo Ultim 3 pour Corentin Horeau qui a à peine eu le temps de rentrer de la Sardinha qu’il est de nouveau sur l’eau ce mardi, “avec une nouvelle paire de foils à tester.” 


Diffusé le 28 juin 2022

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Julien Badoil/Studio Juno

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Ce 79e épisode est consacré au Pro Sailing Tour avec deux marins qui ont participé du 22 au 26 juin au deuxième épisode de la saison 2 à Brest : Vincent Riou, embarqué à bord de Solidaires en peloton-Arsep, et Morgan Lagravière, qui a remplacé Sam Goodchild à la barre de Leyton, avec la victoire à la clé.


Ce dernier raconte comment il est passé sans transition de la Sardinha Cup (courue avec Tom Laperche), usante, notamment lors d’une deuxième étape au cours de laquelle les deux marins ont effectué “200 changements de voiles”, à l’Ocean Fifty, support qu’il découvrait pour l’occasion. Le fait d’avoir à ses côtés un équipage rodé et entraîné - Aymeric Chappellier, Pierre Pennec, Devan Le Bihan et Laurane Mettraux - l’a aidé à prendre en main le bateau, ce qui explique la domination de Leyton, vainqueur de quatre côtiers sur six et du Défi des 24 heures.


Sur Solidaires en Peloton-Arsep, les résultats - quatrième place à égalité de points avec le troisième, Arkema - sont jugés satisfaisants par Vincent Riou, compte tenu du fait qu’une partie de l’équipage se découvrait. “Le bateau demande un peu d’organisation, l’objectif de la saison est de faire progresser l’équipage”, explique celui qui avait à bord un rôle, entre autres, de navigateur, aux côtés du skipper Thibaut Vauchel-Camus, d’Hugo Dhallenne, d’Antoine Joubert et d’Aloïs Kerduel.

Vincent Riou confie en tout cas son plaisir de participer à un circuit en équipage, dans un univers franco-français de la course au large qui privilégie le solitaire et le double, tandis que Morgan Lagravière estime que le Pro Sailing Tour “coche toutes les cases”, avec notamment “la valeur ajoutée exceptionnelle" que représente le fait d’embarquer des invités sur les parcours côtiers. L’un comme l’autre racontent ensuite l’épisode brestois, avec notamment un défi des 24 heures couru dans des conditions soutenues, ce qui fait dire à Morgan Lagravière que “le niveau d’engagement en Ocean Fifty est beaucoup plus élevé qu’en Ultim.”


Nous évoquons pour finir la suite de la saison des deux marins : Vincent Riou, qui a également navigué en Class40 au printemps, va continuer dès cette semaine sur le Pro Sailing Tour en baie de Saint-Brieuc, avant de s’occuper du routage de Thibaut Vauchel-Camus sur la Route du Rhum-Destination Guadeloupe. Il effectue aussi des missions de coaching pour le pôle Finistère course au large de Port-la-Forêt, pour des skippers Imoca et pour Damien Guillou en vue de la Golden Globe Race. Morgan Lagravière change quant à lui de nouveau de support dès cette semaine puisqu’il retrouve l’équipage du Maxi Edmond de Rothschild sur la Finistère Atlantique-Challenge Action Enfance, un projet qui va l’occuper jusqu’à la fin de l’année. Il est en effet skipper remplaçant de Charles Caudrelier sur la Route du Rhum - il va devoir pour cela faire une qualification en solitaire de 1 500 milles - et le bateau s’élancera dans la foulée du Rhum sur le Trophée Jules Verne. Ce 78e épisode revient sur la troisième édition de la Sardinha Cup qui s’est terminée dimanche par la victoire de Maël Garnier et Pierre Leboucher (Ageas-Team Baie de Saint-Brieuc), avec deux invités qui y ont participé, Benjamin Schwartz, co-skipper de Gaston Morvan sur Région Bretagne-CMB Espoir), le duo ayant remporté la deuxième étape (6e au général), et Corentin Horeau (Mutuelle Bleue), 11e au classement final.


Les deux marins commencent par revenir sur la deuxième étape entre le Portugal et la Vendée marquée par une situation météo particulièrement incertaine et orageuse dans le golfe de Gascogne, conduisant les skippers, qui ne disposent plus d’infos météo une fois en mer, à jouer la carte du bord rapprochant. “C’était une étape bizarre, on ne savait pas où donner, je n'ai jamais vu autant d’orages, c’était même un peu angoissant”, commente Corentin Horeau. Qui, avec son co-skipper Julien Villion, que ce soit à l’aller vers Figueira da Foz ou au retour, a beaucoup osé d’un point de vue stratégique, sans doute trop, reconnaît-il.


Cette absence d’infos météo, renforcée par le fait que, contrairement à une Solitaire du Figaro, les marins ne reçoivent pas de bulletins météo ni de classements de la part de la direction de course, ne plaît que modérément à Benjamin Schwartz, parce que “ça apporte un côté un peu aléatoire qui enlève une partie de la stratégie météo que je trouve intéressante”. Il parle ensuite de Gaston Morvan, qu’il a appris à découvrir sur cette course : “Ce qui m’a impressionné chez lui, c’est sa linéarité d’émotions à bord du bateau, il arrive à les réguler, ce qui est une vraie force quand tu fais du solo, parce que ça permet de ne pas perdre d’énergie et de rester concentré sur la course.”

Corentin Horeau évoque de son côté le vainqueur Maël Garnier, 21 ans, qu’il a connu en Waszp : “Ce qui est admirable chez lui, c’est que comme il n’est pas dans une filière comme Macif et Bretagne CMB, il arrive en plus à gérer son projet lui-même”, le skipper de Mutuelle Bleue soulignant également “l’apport énorme” de Pierre Leboucher dans cette victoire. Il confie au passage "avoir pas mal bossé pour identifier les points faibles et les points forts” de ses concurrents en vue de la Solitaire, dont le favori, selon lui, sera Tom Laperche, qui est de “la caste des Cammas et autres Lagravière.” Ce qui n’empêche pas Corentin Horeau d’afficher ses ambitions : “Mon rêve depuis que je suis tout petit, c’est d’aller chercher cette Solitaire.”

Nos deux invités parlent enfin de leurs autres projets, Sails of Change (ex Spindrift) pour Benjamin Schwartz - “Mes meilleurs souvenirs de navigation à date sont sur ce bateau”, explique-t-il - avec une nouvelle tentative sur le Trophée Jules Verne en vue à partir d’octobre prochain, Sodebo Ultim 3 pour Corentin Horeau qui a à peine eu le temps de rentrer de la Sardinha qu’il est de nouveau sur l’eau ce mardi, “avec une nouvelle paire de foils à tester.” 


Diffusé le 28 juin 2022

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Julien Badoil/Studio Juno

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Ce 79e épisode est consacré au Pro Sailing Tour avec deux marins qui ont participé du 22 au 26 juin au deuxième épisode de la saison 2 à Brest : Vincent Riou, embarqué à bord de Solidaires en peloton-Arsep, et Morgan Lagravière, qui a remplacé Sam Goodchild à la barre de Leyton, avec la victoire à la clé.


Ce dernier raconte comment il est passé sans transition de la Sardinha Cup (courue avec Tom Laperche), usante, notamment lors d’une deuxième étape au cours de laquelle les deux marins ont effectué “200 changements de voiles”, à l’Ocean Fifty, support qu’il découvrait pour l’occasion. Le fait d’avoir à ses côtés un équipage rodé et entraîné - Aymeric Chappellier, Pierre Pennec, Devan Le Bihan et Laurane Mettraux - l’a aidé à prendre en main le bateau, ce qui explique la domination de Leyton, vainqueur de quatre côtiers sur six et du Défi des 24 heures.


Sur Solidaires en Peloton-Arsep, les résultats - quatrième place à égalité de points avec le troisième, Arkema - sont jugés satisfaisants par Vincent Riou, compte tenu du fait qu’une partie de l’équipage se découvrait. “Le bateau demande un peu d’organisation, l’objectif de la saison est de faire progresser l’équipage”, explique celui qui avait à bord un rôle, entre autres, de navigateur, aux côtés du skipper Thibaut Vauchel-Camus, d’Hugo Dhallenne, d’Antoine Joubert et d’Aloïs Kerduel.

Vincent Riou confie en tout cas son plaisir de participer à un circuit en équipage, dans un univers franco-français de la course au large qui privilégie le solitaire et le double, tandis que Morgan Lagravière estime que le Pro Sailing Tour “coche toutes les cases”, avec notamment “la valeur ajoutée exceptionnelle" que représente le fait d’embarquer des invités sur les parcours côtiers. L’un comme l’autre racontent ensuite l’épisode brestois, avec notamment un défi des 24 heures couru dans des conditions soutenues, ce qui fait dire à Morgan Lagravière que “le niveau d’engagement en Ocean Fifty est beaucoup plus élevé qu’en Ultim.”


Nous évoquons pour finir la suite de la saison des deux marins : Vincent Riou, qui a également navigué en Class40 au printemps, va continuer dès cette semaine sur le Pro Sailing Tour en baie de Saint-Brieuc, avant de s’occuper du routage de Thibaut Vauchel-Camus sur la Route du Rhum-Destination Guadeloupe. Il effectue aussi des missions de coaching pour le pôle Finistère course au large de Port-la-Forêt, pour des skippers Imoca et pour Damien Guillou en vue de la Golden Globe Race. Morgan Lagravière change quant à lui de nouveau de support dès cette semaine puisqu’il retrouve l’équipage du Maxi Edmond de Rothschild sur la Finistère Atlantique-Challenge Action Enfance, un projet qui va l’occuper jusqu’à la fin de l’année. Il est en effet skipper remplaçant de Charles Caudrelier sur la Route du Rhum - il va devoir pour cela faire une qualification en solitaire de 1 500 milles - et le bateau s’élancera dans la foulée du Rhum sur le Trophée Jules Verne. Ce 78e épisode revient sur la troisième édition de la Sardinha Cup qui s’est terminée dimanche par la victoire de Maël Garnier et Pierre Leboucher (Ageas-Team Baie de Saint-Brieuc), avec deux invités qui y ont participé, Benjamin Schwartz, co-skipper de Gaston Morvan sur Région Bretagne-CMB Espoir), le duo ayant remporté la deuxième étape (6e au général), et Corentin Horeau (Mutuelle Bleue), 11e au classement final.


Les deux marins commencent par revenir sur la deuxième étape entre le Portugal et la Vendée marquée par une situation météo particulièrement incertaine et orageuse dans le golfe de Gascogne, conduisant les skippers, qui ne disposent plus d’infos météo une fois en mer, à jouer la carte du bord rapprochant. “C’était une étape bizarre, on ne savait pas où donner, je n'ai jamais vu autant d’orages, c’était même un peu angoissant”, commente Corentin Horeau. Qui, avec son co-skipper Julien Villion, que ce soit à l’aller vers Figueira da Foz ou au retour, a beaucoup osé d’un point de vue stratégique, sans doute trop, reconnaît-il.


Cette absence d’infos météo, renforcée par le fait que, contrairement à une Solitaire du Figaro, les marins ne reçoivent pas de bulletins météo ni de classements de la part de la direction de course, ne plaît que modérément à Benjamin Schwartz, parce que “ça apporte un côté un peu aléatoire qui enlève une partie de la stratégie météo que je trouve intéressante”. Il parle ensuite de Gaston Morvan, qu’il a appris à découvrir sur cette course : “Ce qui m’a impressionné chez lui, c’est sa linéarité d’émotions à bord du bateau, il arrive à les réguler, ce qui est une vraie force quand tu fais du solo, parce que ça permet de ne pas perdre d’énergie et de rester concentré sur la course.”

Corentin Horeau évoque de son côté le vainqueur Maël Garnier, 21 ans, qu’il a connu en Waszp : “Ce qui est admirable chez lui, c’est que comme il n’est pas dans une filière comme Macif et Bretagne CMB, il arrive en plus à gérer son projet lui-même”, le skipper de Mutuelle Bleue soulignant également “l’apport énorme” de Pierre Leboucher dans cette victoire. Il confie au passage "avoir pas mal bossé pour identifier les points faibles et les points forts” de ses concurrents en vue de la Solitaire, dont le favori, selon lui, sera Tom Laperche, qui est de “la caste des Cammas et autres Lagravière.” Ce qui n’empêche pas Corentin Horeau d’afficher ses ambitions : “Mon rêve depuis que je suis tout petit, c’est d’aller chercher cette Solitaire.”

Nos deux invités parlent enfin de leurs autres projets, Sails of Change (ex Spindrift) pour Benjamin Schwartz - “Mes meilleurs souvenirs de navigation à date sont sur ce bateau”, explique-t-il - avec une nouvelle tentative sur le Trophée Jules Verne en vue à partir d’octobre prochain, Sodebo Ultim 3 pour Corentin Horeau qui a à peine eu le temps de rentrer de la Sardinha qu’il est de nouveau sur l’eau ce mardi, “avec une nouvelle paire de foils à tester.” 


Diffusé le 28 juin 2022

Générique : Fast and wild/EdRecords

Post-production : Julien Badoil/Studio Juno

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