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Positive - Fertilité, émotions, PMA

125. Fertilité & compléments : es-tu sûre de prendre les bons ? Avec Flavie de Simplycure

125. Fertilité & compléments : es-tu sûre de prendre les bons ? Avec Flavie de Simplycure

35min |26/03/2025
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Description

➡️ A faire dès maintenant : Réserve ta place pour la conférence-coaching à Paris !


Compléments alimentaires et fertilité : comment faire les bons choix ?

Tu prends peut-être déjà des vitamines pour booster ta fertilité… mais es-tu sûre qu’elles sont adaptées à tes besoins ?


Dans cet épisode, je reçois Flavie de Simplycure, naturopathe, pour lever le voile sur :
✔️ Les 3 compléments indispensables pour soutenir ta fertilité
✔️ Les normes labo et la différence entre un bon et un mauvais produit
✔️ Comment éviter les pièges du marketing et choisir des formules réellement efficaces


Si tu es en parcours PMA, en essais bébé ou que tu veux optimiser ton équilibre hormonal, cet épisode est une mine d’informations précieuses.

👉 Écoute dès maintenant et fais enfin les bons choix pour ton corps et ta fertilité !


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💡 Pour aller plus loin :


➡️ Programme d'accompagnement Fertility

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Retrouve-moi sur :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello ! Bienvenue à toi sur cet épisode de podcast. Je suis ravie de te retrouver et pour celles qui me voient, qui me regardent sur YouTube par exemple, eh bien vous voyez que je ne suis pas seule. Je suis accompagnée de Flavie.

  • Speaker #1

    Bonjour Mia, bonjour tout le monde.

  • Speaker #0

    Salut Flavie, j'espère que tu vas bien. En tout cas, moi ça me fait vraiment plaisir de t'accueillir ici sur ce podcast. Flavie, elle est collaboratrice au sein de SimpliCure. Et c'est vraiment Simblicure, c'est une plateforme avec laquelle je collabore déjà depuis un bon moment. Je vais te laisser te présenter Flavie, parce que tu n'es pas que collaboratrice Simblicure, tu as plein de cordes à ton arc et je trouve ça extraordinaire. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Eh bien avec grand plaisir, déjà merci à toi pour cette invitation sur le podcast, je suis vraiment contente aussi d'être présente avec vous aujourd'hui. Donc je suis naturopathe, moi depuis maintenant 5 ans, j'ai accompagné du coup pendant ces 5 années principalement des femmes. dans la perte de poids, donc à travailler aussi au niveau hormonal, au niveau alimentation, au niveau émotionnel. On sait que je pense autant dans la fertilité que la perte de poids, c'est multifactoriel. Et là, ça me manquait d'avoir des collègues, ça me manquait d'être en équipe. Donc, j'ai rejoint Simplicure en janvier et je m'occupe du coup de l'accompagnement des praticiens pour discuter avec eux, produits, fonctionnalités, protocoles. Donc, c'est très, très gai.

  • Speaker #0

    J'adore. Alors, c'est vrai que... Pour celles qui sont dans le programme de coaching Éclosion, elles connaissent Simplicure parce qu'elles ont l'habitude. Celles qui font partie du programme Fertility, elles voient passer quelques recommandations. Mais peut-être que si tu écoutes le podcast, tu ne sais pas encore ce que c'est que Simplicure. Et en fait, je vais te laisser expliquer finalement ce qu'est Simplicure. Ce sera, je pense, le plus simple.

  • Speaker #1

    Oui, OK. Et puis toi, après, peut-être que tu pourras partager comment tu l'utilises et en quoi ça t'est pratique. Mais donc Simplicure, en fait, c'est une plateforme mises à disposition pour les professionnels de santé pour faciliter leur pratique. Donc l'idée, c'est que sur Simplicure, on va retrouver différents laboratoires de compléments alimentaires. On sera tous les deux d'accord de dire que les qualités ne sont pas toujours équivalentes. Donc notre objectif à nous, c'est de proposer différents laboratoires de qualité pour que les professionnels puissent après facilement recommander différents compléments à leurs consultants. Donc ça permet d'avoir tout. en un seul et même endroit, d'avoir tous les compléments nécessaires en un seul et même colis, ce qui est avantageux au niveau charge mentale, mais aussi économique.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Alors moi, vraiment, c'est vrai que Simplicure, je l'utilise, et comme je te disais, je l'utilise énormément pour les filles qui sont membres du coaching Éclosion. Je l'utilise aussi parce que j'ai intégré des références au sein du programme Fertility, qui est le programme d'accompagnement en ligne. Mais c'est vrai que pour moi, c'était super important d'être accompagnée à ce niveau-là, c'est-à-dire d'avoir vraiment un outil qui me permet de faire des recommandations spécialisées. Pourquoi ? Parce qu'on n'insiste jamais trop. Souvent, quand on est confronté à l'infertilité, on entend que c'est important de prendre des compléments alimentaires. Et c'est génial si vous le faites, c'est vraiment top. Et en même temps, ce que je vois beaucoup, beaucoup, beaucoup trop souvent, ce sont les femmes qui prennent un multivitamine et qui se disent « c'est bon » . Et on est loin de ça, on est loin de la vérité. C'est bien, c'est la base, mais quand on a des carences, malheureusement, un multivitamine ne va pas permettre de les combler. Ou alors, on va mettre une éternité avant de remonter tout ça. Donc, pour moi, c'était super important d'avoir justement une plateforme qui me permette d'avoir des recommandations très spécifiques. Et comme tu le disais, il y a vraiment une première barrière à l'entrée parce qu'il y a complément et complément. Moi, j'avoue que j'ai toujours un petit peu... les cheveux qui se dressent sur la tête quand je vois aujourd'hui qu'on vend des gummies, fertilité, des tisanes, fertilité, etc. Bon, si une tisane permettait une grossesse, je pense que ça se saurait. Voilà, donc je ne dis pas que ce n'est pas utile, ça peut aider à plein de niveaux, au niveau de régulation, etc., bien sûr, mais il ne faut pas se contenter de ça parce que ça ne suffit pas. On a vraiment besoin d'avoir des apports journaliers en termes de valeurs nutritionnelles et là, ce n'est plus trop le cas aujourd'hui avec ce qu'on mange. Je pense que tu seras d'accord avec ça, ce coup-là.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Je pense qu'il y a vraiment deux choses intéressantes dans ce que tu dis. C'est l'aspect quantité. Il y a qualité et quantité. Et on trouve de tout sur le marché du complément alimentaire. Donc, moi, j'ai pour habitude de dire, un multivitamine, c'est bien quand il n'y a pas vraiment de besoin spécifique. Ça soutient l'organisme de manière minimale. Mais quand on a un souhait spécifique, notamment la fertilité, il faut souvent y aller avec des doses un peu plus importantes et donc passer sur l'association de plusieurs compléments qui vont être spécifiques. Et ça, du coup, je pense qu'il y a la notion aussi d'individualisation qui est indispensable. Et du coup, nous, en tant que thérapeute, on a notre place.

  • Speaker #0

    Oui, parce que, alors je ne te cache pas, tu sais, moi, je fais partie de plein de groupes sur les réseaux, etc. Et j'avoue que j'ai quand même tendance à bondir un petit peu dans le sens où, et je sais parce que j'aurais pu faire pareil. Alors, je vais faire la vieille, mais de mon temps, il n'y avait pas ça. Mais je pense que vraiment, si j'avais été dans ce parcours aujourd'hui, je pense que c'est un travers dans lequel je serais très, très vite tombée. Donc, si toi, tu le fais en ce moment, si tu nous écoutes et que tu fais ça, pas de panique. Ce n'est pas un jugement, d'accord ? C'est juste une explication. Je ne jette la pierre à personne. Mais l'erreur pour moi que beaucoup de femmes font, c'est qu'elles vont poster sur les réseaux en disant qui prend quoi comme complément. J'ai envie de dire qu'on s'en fout parce qu'en fait, la problématique de X ou de Y, ce n'est pas la même que la tienne. Et donc, c'est important de réfléchir à ça et de se dire qu'il faut que ce soit adapté à moi. Et pour ça, il ne faut pas jouer les apprentis sorciers, les apprentis chimistes. On fait des dosages, on fait des analyses, on vérifie et du coup, on prend ce qui nous convient à nous. Mais tu sais, je vois ça un petit peu comme... à la recherche de la formule magique pour mettre en route cette grossesse. Et encore une fois, je comprends à 3000%. Donc vraiment, je jette la pierre à personne. Mais par pitié, il faut vraiment comprendre le mode de fonctionnement de son corps à soi. Et ça passe par la compréhension de ce qu'on peut avoir comme carence, comme dysfonctionnement, etc. Parce que ce qui marche pour l'une ne marche pas pour l'autre, évidemment.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Oui, et je pense aussi que, même si on peut aller encore un petit peu plus loin, les compléments alimentaires, c'est quand même un truc qui est... de plus en plus à la mode. Donc, je pense, tant mieux, parce qu'il y a vraiment de nombreuses situations où c'est indispensable. Mais il ne faudrait pas tomber dans le truc de le compliment, c'est la pilule magique qui va régler tous mes problèmes. Et si je prends ça, après, c'est bon, je n'ai plus rien à faire et le souci est réglé.

  • Speaker #0

    Je peux manger McDonald's.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. On sait aussi que l'émotionnel a énormément d'impact et que prendre les compliments et travailler sur l'émotionnel et travailler sur l'assiette, alors là, on met vraiment toutes les chances de notre côté pour aller vers un mieux.

  • Speaker #0

    Oui, et tu vois, c'est en ça que j'ai vraiment flashé sur l'utilisation de Simplicure, c'est parce que vraiment, ça permettait d'ajouter une corde facile à mon arc, dans le sens où j'avais déjà tout ça, mais c'est pour moi pas toujours simple de dire aux femmes et aux hommes, il faut que tu prennes ci à tel endroit, que tu prennes ça à tel endroit. C'est fastidieux et c'est vrai quand on est, surtout je pense à celles qui sont déjà en PMA, où elles ont déjà un agenda qui est surchargé de rendez-vous médicaux, d'examens, etc. Ou celles qui entrent en PMA, même sans être en insémination ou en FIV, mais où on démarre tout ce parcours. On a déjà énormément de choses auxquelles il faut penser et c'est vrai que je n'avais pas envie d'en rajouter. Là, je trouve l'utilisation tellement simple. J'envoie un lien aux femmes que j'accompagne. Tout est répertorié, le bon dosage. À quel moment le prendre ? Il y a toujours un petit mot. Je trouve ça d'une facilité incroyable.

  • Speaker #1

    Oui, je pense que c'est un des gros avantages, autant pour le praticien que pour les consultantes, c'est cette charge mentale qui s'envole. Parce que je pense que quand on est dans une démarche de prendre soin de soi, de stimuler la fertilité, au final, peu importe un peu la démarche dans laquelle on est, mais c'est déjà du changement. Ça demande déjà de l'énergie, ça demande déjà un minimum de temps, en tout cas au départ, pour s'y mettre. Donc si on rajoute des freins en plus, ça rend vraiment le cheminement compliqué. Que là, on est dans un truc super facile.

  • Speaker #0

    Super facile, super simple. Enfin voilà, on sait, tout est écrit, tout est noté. Il n'y a pas de « Ah, je ne me souviens plus de ce qui a été dit » , etc. Donc voilà, c'est hyper facile. Donc vraiment, vraiment, vraiment. Ça reste une plateforme, Simplicure est une plateforme qui est réservée aux praticiens, mais c'est vrai que quand on y a accès via un code, que je communique d'ailleurs aux femmes que j'accompagne, c'est hyper facile d'utilisation parce que c'est fantastique, tout est au même endroit et je trouve ça génial. Moi, j'aimerais que tu nous parles un petit peu justement de, tu disais tout à l'heure, il y a complément, il y a qualité et qualité dans les compléments. C'est quoi vos critères de sélection ? Qu'est-ce qui fait que tel produit va être référencé chez vous et puis tel produit, non, il va être décliné ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Alors au niveau, on a vraiment une charte de qualité assez complète que tu peux retrouver sur le site. Donc d'ailleurs, même toute personne autre que Praticia, vous pouvez télécharger la charte de qualité pour observer quels sont nos critères. Dans les grandes lignes, on va regarder d'abord au niveau de la composition. Donc il y a des additifs que certaines marques utilisent pour rendre la gélule plus blanche, la rendre colorée. la rendre moins collante, beaucoup de choses qui sont en fait des nécessités techniques, mais qui en fait, les molécules ajoutées ont certains effets évidemment sur l'organisme. Et donc, notre premier critère, ça va être de regarder qu'au niveau de ces molécules-là, il n'y ait rien qui soit ou avéré dangereux, parce que ça existe, ou on ne sait pas encore. Donc voilà, dès qu'il y a un de ces ingrédients-là, et Dieu sait qu'il y en a beaucoup, ce n'est pas parce qu'on est en Europe que les critères sont suffisants au niveau production, pas du tout. Donc dès qu'il y a une molécule comme ça qui est avérée dangereuse ou son statut n'est pas encore défini, c'est non pour nous.

  • Speaker #0

    Génial. Alors j'ai déjà envie de rebondir là-dessus parce que je trouve extraordinaire qu'il y ait ce filtre-là. Pourquoi ? Parce que tu dis, il y a évidemment beaucoup de choses au niveau labo qui se passent. Et puis on se dit, ah oui, mais là... La pilule n'est pas assez blanche, assez belle, assez ci, assez là, et du coup on va rajouter plein de trucs. Ça me fait bizarrement penser à tout ce qu'il y a dans les protections hygiéniques, je dis ça comme ça. Mais ça vaut évidemment pour plein de produits alimentaires, où on va ajouter des additifs qui en réalité ne seraient pas nécessaires, mais souhaitent. Et puis aussi, il y a ce côté, on prend de la réserve parce qu'on ne sait pas encore, tu vois. Et souvent on se dit, oui mais si ça vient de la pharmacie, ou si c'est un complément alimentaire, c'est que c'est bon. La réalité, elle est complètement différente. Et donc merci de le dire et de le dire ouvertement, parce que c'est super important et super intéressant. Parce qu'en réalité, et moi c'est ce qui m'agace, je vois énormément de personnes qui ont des intolérances. Dans les intolérances, il y a beaucoup d'intolérances au lactose. Or, dans les compléments alimentaires... et les comprimés en tout genre, ça vaut aussi pour tout ce qui est contraception, etc., eh bien, il y a du lactose dedans. Et moi, ce que j'adore chez Simpliture, c'est que quand tu en as, c'est noté. Et donc, on sait, il suffit de regarder pour voir si on a une intolérance. On ne prend pas ça, évidemment. Et je trouve ça juste génial parce que tu vois, si tu vas à la pharmacie, tu dis, ben voilà, je voudrais un complément comme ça, mais on va te le donner. Mais tu ne vas pas forcément penser à aller lire exactement, voir s'il y a du lactose dedans. Et puis finalement, tu vois, des fois... J'ai eu des personnes qui, par le passé, on savait qu'il y avait une allergie au lactose, mais en fait, avaient quand même toujours des difficultés en se disant « mais c'est quand même bizarre parce que finalement, je ne prends plus de ci, je ne prends plus de ça, je ne prends plus de ça » . Mais oui, mais quand on regarde, en fait, il y avait plein d'autres choses qui continuaient à contenir du lactose sans qu'elles ne le sachent. Et forcément, tout ce qu'elles faisaient comme pas en avant, avec ce qu'elles prenaient, ça faisait deux pas en arrière. Et donc, des fois, on a du mal de voir les améliorations dans notre quotidien parce qu'on pense faire les choses bien, alors qu'en réalité... il y a des éléments en quels on n'a pas pensé, tout simplement, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est ça, oui, et je pense que c'est intéressant de nouveau de se dire, c'est pas jeter la pierre, nous on est dans le milieu, donc on sait à quoi il faut penser et ce qu'il faut regarder pour choisir les produits, mais toutes les personnes qui nous écoutent et peut-être qui ne sont pas, qui n'ont pas fait d'études, qui n'ont pas fait de recherches là-dessus, ben voilà, faites attention, regardez, vérifiez, faites-vous accompagner aussi du coup pour bien choisir, et ne vous dites pas, comme tu l'as très bien dit, C'est en pharmacie,

  • Speaker #0

    donc c'est bon. Vraiment, et j'insiste là-dessus, tu fais bien de le dire et de le redire, l'idée, ce n'est pas de jeter la pierre, parce que cette erreur-là, je l'ai faite aussi, en allant chercher des produits en pharmacie, en me disant, ce sera bon. Pareil pour les produits de soins, les produits cosmétiques, etc. Et pendant très longtemps, pendant quelques années, je suis allée moi-même acheter mes produits en pharmacie, parce que j'ai une peau à tendance à faire des allergies. Dès qu'il y a un truc qui n'est pas très clean, ma peau, elle n'aime pas. Donc, je me disais, j'achète en pharmacie. Au moins, je suis sûre, mais c'est une aberration totale. Ce n'est pas parce que c'est en pharmacie que c'est bon. Et je sais que ça, à mon sens, ça paraît complètement aberrant. Une pharmacie, c'est un endroit où on est censé vendre des choses qui sont clean. Mais quand on regarde la compo, pas forcément. Il y a énormément de produits qui contiennent des nanoparticules, etc. Et qui sont vendus en pharmacie. Donc voilà, c'est super important de le dire. Merci de repréciser ça, parce que clairement, je trouve que c'est super utile d'indiquer. Et sur la plateforme, au moins, c'est clair. Tout est indiqué. Donc, on sait, si on a une intolérance au lactose, on sait qu'on doit garder un comprimé sans lactose, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, il y a vraiment ce souhait de transparence par rapport à ça. Parce que, alors, pour rebondir sur ce que tu dis, on aurait pu aller plus loin et se dire, on va supprimer tous les produits de la plateforme et accepter que ceux qui sont à 100% dans tous les clous. Mais typiquement, il en faut aussi pour tous les goûts et il en faut aussi pour tous les besoins. Donc... C'est sûr que ce qui est dangereux, c'est non. Ce qui n'est pas défini, c'est non. Mais après, du coup, on va avoir aussi une gamme suffisamment large pour que chaque praticien et que chaque patient, en fonction de ses besoins, ait de quoi répondre à ses besoins. Donc, au niveau de la concentration, on va aussi avoir un certain filtre. Tu parlais des gummies. On n'en trouve que très peu sur notre site. Il y en a quelques-unes pour les enfants parce qu'on sait que... Pour certains enfants, c'est impossible d'avaler des gélules. Donc, on souhaite leur proposer cette alternative qui est certainement mieux que rien. Mais on ne trouve pas des gummies pour les adultes. On ne trouve pas des produits où il y a une concentration qui n'est pas suffisante et on sait que ça ne servirait à rien. Voilà, donc c'est aussi un deuxième critère qu'on met en avant.

  • Speaker #0

    Alors ça j'adore parce que c'est vrai que c'est la mode, des gummies pour ci, des gummies pour là, en se disant oui tout va bien, mais c'est vrai que la concentration n'est pas suffisante et que finalement dans certains il y a plus de sucre qu'autre chose, donc c'est pas utile de prendre ça, donc c'est génial d'avoir ce premier tri et en même temps d'en garder aussi quand c'est nécessaire parce que je te rejoins pour les enfants, il vaut mieux ça que rien dans certains cas, donc voilà. Mais je trouve ça vraiment super important de pouvoir le signaler. Toi ? de ton côté, quels seraient d'après toi les compléments indispensables pour celles qui sont en désir d'enfant ? Est-ce que tu as des idées comme ça de choses ?

  • Speaker #1

    Tu me prends de court là ?

  • Speaker #0

    Un test pour voir deux ou trois ? Non parce qu'en fait je pense qu'on met le focus fertilité parce que forcément moi c'est mon cœur de métier, j'accompagne les femmes qui sont confrontées à l'infertilité mais je passe mon temps à leur répéter qu'en fait c'est leur santé qu'on optimise. Ce n'est pas juste la fertilité, c'est leur santé à long terme. Allez, donne-moi trois compléments.

  • Speaker #1

    Allez, je dirais la vitamine D en première. Ouais,

  • Speaker #0

    vitamine D, OK.

  • Speaker #1

    C'est, je pense, la base, mais comme tu le dis, en fait, pour tout le monde, pour la santé de manière générale. Vitamine D, je pense que, allez, dans le conscient collectif, c'est associé à immunité et à santé osseuse. Donc, c'est déjà une très bonne chose. Mais je pense qu'on oublie une très, très grande partie de l'efficacité de la vitamine D qui est en lien avec les hormones. Donc, il joue sur l'infertilité.

  • Speaker #0

    Et puis, en fait, on parle de vitamine D, mais techniquement, on devrait même parler d'hormones D en réalité. Donc, ça donne le ton. Je veux dire, on voit que la vitamine D... Néphi, je pense que je vais vous le dire dans chaque épisode de podcast. C'est un non négociable, je ne veux plus aucune femme qui me suive qui soit carencée en vitamine D, c'est non ! La vitamine D, on en prend au quotidien, on vérifie les doses bien sûr, encore une fois on ne joue pas les apprentis chimistes, mais on fait en sorte de ne pas être carencée en vitamine D et surtout on se fiche des normes labo, d'accord ? Moi je ne veux pas une vitamine D qui est à 30, parce qu'à 30 on va vous dire, allez à 32 vous êtes dans les clous, non je m'en fous, ce n'est pas assez, on monte, d'accord ? On monte vraiment la vitamine D et on se rapproche des valeurs maxi. pour vraiment avoir un corps qui fonctionne de façon optimale.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. La différence entre normes labo et normes santé.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux peut-être en dire plus sur ça ? Parce que c'est vrai que moi, c'est un de mes chevals de bataille. Parce que souvent, on me dit « mon médecin ne m'a rien dit » ou « le labo ne m'a rien dit » . Alors qu'en fait, ça n'a rien à voir. On est sur des valeurs complètement différentes.

  • Speaker #1

    Oui, je trouve que là-dedans, il y a deux aspects qui sont intéressants. Le premier, c'est de se dire que les normes laboratoires, elles sont calculées sur une moyenne de la population. Donc là, il y a une question à se poser, c'est est-ce qu'on a envie d'avoir une santé qui est représentative de la moyenne de la population ? Voilà, je pense qu'on mérite et qu'on peut viser le mieux. Donc, ce qui va être les normes vraiment santé, ce avec quoi le corps fonctionne de manière optimale et qui, du coup, souvent sont un peu plus élevées. que ce que les laboratoires attendent.

  • Speaker #0

    Génial. Donc, on est bien d'accord là-dessus. Je dis toujours qu'il n'y a qu'à regarder les gens autour de soi. Je ne veux pas la même santé. Moi, c'est hors de question. Je ne veux pas être dans l'état de santé de la population générale. Ce n'est pas question. Donc, vraiment, on s'en fout des normes santé. On veut des valeurs optimales de santé, pas les normes labo. Ce n'est pas intéressant.

  • Speaker #1

    Il y a une chose aussi que je trouve intéressante, quand il y a un peu ce retour de... Mon médecin m'a dit que tout va bien, donc... j'arrête de chercher, les médecins ne sont pas formés à la médecine fonctionnelle, qui est différente en fait que la médecine curative. Le médecin, il va soigner un symptôme, il va soigner les plaintes avec lesquelles on vient. Tandis que nous, on veut optimiser la santé, être dans la prévention, être dans l'efficacité, dans « je me sens bien » . Et donc ça, en fait, c'est même souvent des mesures qui ne sont pas observées dans les analyses sanguines et dans les prises de sang classiques. Donc, ce n'est pas parce que tout va bien dans la prise de sang que tout va bien réellement et qu'il y a rien à faire.

  • Speaker #0

    On est bien d'accord. Alors, je partage une anecdote perso à ce sujet. J'ai mon chéri qui se plaint de trois petits trucs, etc. Donc, je lui dis, écoute, tu vas quand même faire une prise de sang. Et donc, je lui dis, il faut que tu testes ça, ça, ça et ça. Et je sais qu'en France, on a la possibilité de le faire comme ça spontanément. Mais moi, je vis en Belgique et en Belgique, on n'a pas cette possibilité-là. Il faut impérativement une prescription médicale. Donc... Moi, je n'ai pas vraiment de médecin, en fait, parce que la situation, je n'ai pas de médecin. Et donc, mon chéri va chez, je vais dire son médecin, mais bon, il y va une fois tous les trois ans. Mais donc, voilà, il va chez son médecin et la médecin lui dit OK, OK. Et en fait, sa tête se décompose au fur et à mesure qu'elle lit ce que moi, j'ai demandé. Et puis, en fait, elle dit OK, mais vous saurez interpréter tout ça parce qu'en fait, moi, je ne sais pas. Et donc voilà, ça démontre, je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer, parce que vraiment, à la fois, je comprends parce que je me dis qu'ils ne sont pas formés, et en même temps, je me dis que ça fait peur parce qu'on se rend compte qu'on a des médecins en face qui ne connaissent pas ce qui est prescrit par des labos. Parce que les analyses, je ne les ai pas inventées, on est bien d'accord, je veux dire, elles apparaissent sur les fiches d'analyse, donc ça fait peur quand même. Donc voilà, vraiment, je suis mitigée parce que je ne sais pas s'ils vont rire ou en pleurer. On a un peu fait les deux. On s'est pris une barre de rire en revenant. On se disait, mais ce n'est juste pas possible. C'est un sketch, il y a une caméra quelque part. Et puis, en même temps, je me dis, non, parce que clairement, les pauvres, quoi. Les pauvres. Tellement de temps en consultation que finalement, il n'y a pas de temps de formation. Et ce n'est pas prévu dans le cursus non plus, de base.

  • Speaker #1

    Après, ce qui est quand même positif dans l'histoire, c'est qu'elle a eu l'humilité de le reconnaître.

  • Speaker #0

    On est bien d'accord.

  • Speaker #1

    On a déjà accompagné des consultantes avec des demandes et le médecin refuse catégoriquement. Alors, je ne sais pas parce qu'il n'a pas envie, mais c'est parce qu'il se rend compte qu'il ne saurait pas interpréter et que du coup, il refuse.

  • Speaker #0

    Alors, j'ai les deux. Dans le quotidien, j'ai même des femmes que j'accompagne qui me disent, le médecin te transmet les résultats parce qu'il ne sait pas les interpréter. Donc ça, ça m'arrive vraiment quotidiennement. Mais à la limite, j'aime autant parce qu'au moins, les analyses sont faites et il se dit, ok, moi, je ne sais pas, je transmets. Très bien. Par contre, ça me pose problème quand on a des médecins qui, en face, vont dire, oui, mais ça ne sert à rien parce que les médecins ne savent pas. Et ça, je trouve dramatique. Donc oui, oui, oui, entièrement d'accord avec toi. Elle a l'humilité de dire, ben moi, je ne sais pas interpréter. Mais d'un côté, tu dis quand même, bon, c'est très bien.

  • Speaker #1

    C'est là qu'on se rend compte à chacun son métier, en fait. Le médecin généraliste, il est là pour les problèmes du quotidien, peut-être les choses plus... pathologique et aiguë, et puis nous on fait notre travail sur la prévention, l'optimisation.

  • Speaker #0

    C'est vraiment un travail de fond dans le sens où on ne va pas chercher à masquer un symptôme, on va chercher à comprendre d'où il vient. Et en fait les médecins aujourd'hui sont un peu... Oui j'ai presque envie de dire des prescripteurs, on va cacher un symptôme, ça ce symptôme-là est ennui, ok on va l'enlever. Mais nous on va faire un travail différent parce qu'on va faire un travail de fond qui est plus un travail, j'ai presque envie de dire, de diagnosticien, mais vraiment de comprendre, de dire tiens mais en fait si t'as ça, pourquoi t'as ça ? Et depuis quand ? Et est-ce que ce serait pas lié à ça ? Et donc nous on va chercher, on va creuser. C'est pas du tout ce que fait la médecine traditionnelle telle qu'on la connaît aujourd'hui. Clairement. Donc t'as parlé de la vitamine D et tu m'as dit à quel point c'était super important. Quels seraient les deux autres compléments qui te semblent vraiment importants pour toi ?

  • Speaker #1

    Je dirais les vitamines B, le groupe, et le fer. Je pense que c'est aussi très intéressant.

  • Speaker #0

    Alors ça, tu fais bien de le dire aussi, parce que pareil, je vois énormément de femmes qui sont anémiées, vraiment, et où on leur dit, non, c'est normal, oui, vous êtes une femme, les femmes, c'est souvent anémié. Oui, mais ça ne devrait pas, en fait. Ça ne devrait pas. Donc oui, oui, oui, des compléments en fer, il ne faut surtout pas hésiter à en prendre sur base d'analyse, comme toujours, l'idée ce n'est pas de péter des scores et d'être de l'autre côté. C'est un peu comme tout, mon verre, si je le remplis et que je le remplis trop, il déborde, ce n'est pas utile non plus, ce qu'il faut c'est avoir juste le bon dosage, ni trop bas parce que du coup je n'ai rien à boire, ni trop haut parce que alors ça déborde et ce n'est pas utile. Donc les analyses sanguines c'est exactement la même chose, c'est de tomber dans les valeurs optimales de santé, ni trop bas, ni en excès. pour vraiment faire en sorte que le corps fonctionne de façon optimale. Mais c'est vrai que le fer, ça remplit plus de 300 fonctions dans l'organisme. Donc, on a vraiment, vraiment, vraiment besoin de fer. Et souvent, je vois que les femmes sont beaucoup, beaucoup trop carencées en fer. Donc, vraiment, je te rejoins à 300% là-dessus, totalement.

  • Speaker #1

    Chouette. Et je trouve que, justement, au niveau de la complémentation, la complémentation, le fait de se complémenter, en fait, on sent très, très fort. la différence entre qualité et pas qualité. Il y a beaucoup de personnes à qui on parle de prendre du fer, et ils se disent « Ah non, non, non, moi ça me constate, ça joue sur mon transit. » C'est que le fer n'est pas assimilé, donc c'est qu'il faut prendre une autre forme.

  • Speaker #0

    On va parler du tardiféron, hein, Dominique ? Il ne faut pas le citer. Pour vous, je n'ai pas de filtre, moi. Mais oui, j'en parle parce qu'effectivement, dès que on va, et tu fais bien de le souligner, parce que Dès qu'on parle de complémentation en fer, les premières choses qu'on va prescrire, que les médecins vont avoir tendance à prescrire, ça va être ça, ça va être du tardiférent. Généralement, on a mal à l'estomac, la digestion ne se passe pas bien, c'est compliqué, évidemment, ça donne des crampes, ce n'est pas génial. Mais il y a d'autres formes. Moi, je privilégie toujours une forme bisglycinate. Tout à fait. En termes de fer pour une meilleure facilité d'absorption. Il n'y a pas de commune mesure finalement entre les deux. Donc vraiment, quand on prend la bonne forme. Tout se passe bien en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. Un, il n'y a pas de symptômes. Et deux, la carence remonte. Parce que si le fer n'est pas assimilé, même s'il est moins cher, moi je dis toujours, vous allez en pharmacie, vous prenez un mauvais fer, un mauvais magnésium, c'est moins cher, mais il n'est pas assimilé. Donc ça reste quand même trop cher pour que ça finisse dans les toilettes.

  • Speaker #0

    On est bien, bien, bien d'accord. Et du coup, puisque tu parles d'assimilation, j'ai juste envie d'ajouter un élément supplémentaire. Mais j'entends et je vois beaucoup trop de femmes dans mes accompagnements qui finalement, quand je creuse, me disent « Ah oui ! » je suis ballonnée, ah oui j'ai de la diarrhée ou l'inverse j'ai de la constipation etc etc ça montre en fait qu'on a des intestins qui sont pas au top. Si on a des intestins qui sont pas au top on peut prendre la meilleure complémentation qui soit ça va passer à la trappe pour une énorme partie donc on fait en sorte d'avoir une santé intestinale qui soit la plus optimale possible pour que tout ce qu'on mange soit vraiment absorbé, conservé, utilisé, transformé et souvent c'est pas le cas donc c'est important aussi de le préciser tu vois parce que Oui, voilà, je vois trop de personnes qui finalement dépensent aussi beaucoup d'argent dans les compléments, alors qu'on n'a juste pas commencé à la source. Et donc, quand elles arrivent, elles me disent « oui, mais j'ai déjà pris ça, ça, ça et ça » , mais moi je vois aux analyses que ça ne va pas. Je dis « mais attends, il faut creuser plus loin, il y a un truc qui coince là » . Et puis en fait, on met le doigt dessus, puis on se dit « oui, mais en fait, les intestins, ils sont vraiment en piteux état, donc ce n'est pas possible » . On va commencer par la base, on va faire les choses dans l'ordre, et puis on prendra de la complémentation adaptée. Mais voilà, chaque chose en son temps, donc il faut bien penser à ça aussi. Et ça rejoint ce qu'on disait au démarrage, de dire que la complémentation qui marche pour l'un ne marchera pas forcément pour l'autre, parce que chacun, chacune va avoir ses spécificités, ses pathologies, etc. Donc c'est vraiment super important.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Oui, et je pense même que par rapport à cette question d'assimilation, on peut aller plus loin que la complémentation. Et dire que même si on fait plein d'efforts au niveau de l'assiette, mais que l'assiette n'est pas assimilée, les nutriments ne sont pas assimilés, on s'épuise pour rien.

  • Speaker #0

    Totalement, vraiment, et c'est super important. Donc comme on le disait tout à l'heure, prendre des compléments et continuer à avoir une assiette qui n'est pas du tout saine, pas du tout équilibrée, pas du tout pro-fertile, parce que sain n'est pas toujours pro-fertile, c'est deux choses différentes. Donc ça, évidemment, ça ne servirait à rien de se complémenter en continuant à avoir une hygiène de vie qui n'est pas adaptée, mais en même temps, faire autant d'efforts pour finalement avoir la source, la base qui n'assimile pas. Ça ne fonctionne pas non plus. Donc, c'est super important de comprendre comment le corps fonctionne pour l'optimiser. Et ça, c'est notre job, quelque part. On est là pour ça. Donc, il faut comprendre ça. Génial, génial, génial. Qu'est-ce que tu donnerais comme conseil, justement, à des personnes qui nous écoutent, qui sont confrontées à l'infertilité ? Est-ce que tu as un conseil comme ça à leur donner en passant ?

  • Speaker #1

    La première chose à laquelle je pense, c'est se faire accompagner.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je pense que, justement, on m'a dit, il y a tellement... d'éléments à prendre en considération, que ce soit au niveau micronutriments, mais je pense aussi à bien plus large échelle au niveau émotionnel, au niveau hygiène de vie. Dès qu'on rencontre un problème, je pense qu'il ne faut pas non plus attendre très longtemps à se dire « je vais essayer, je vais mettre des choses en place, on a l'impression d'être dans un combat contre soi-même » et ça ne crée jamais rien de positif et ce n'est jamais très bon que de se faire accompagner, ça enlève une forme de préoccupation. pression parce que l'idée n'est pas de se faire passer sur les épaules de la charge du monde mais de ne plus avoir la pression d'être toute seule et de comprendre, ça enlève cette pression

  • Speaker #0

    Oui et puis je rejoins, c'est un vrai métier dans le sens où quand on fait les choses bien, c'est des années et des années d'études, de formations qu'on ne va pas acquérir en écoutant même mes 120 épisodes de podcast, ça ne se fera pas Il y en a un peu plus de 120, je crois, maintenant. Mais même en écoutant tous les épisodes de podcast, oui, certes, ça va donner des clés de compréhension, des clés de fonctionnement qui sont certes super intéressantes, mais ça ne suffira pas pour avoir une compréhension fine et que ce soit vraiment adapté à soi aussi. Donc, il y a vraiment ce côté-là qui est super important. Et tu sais, c'est un petit peu comme si, là, maintenant, je m'évertuais à vouloir couper mes cheveux toute seule. Ben oui, je peux les couper, mais ça va... pas me donner le rendu de quand je sors de chez le coiffeur. Pourquoi ? Parce que lui, il a fait des études et c'est son métier. Et je trouve que c'est un petit peu dommage. C'est que, comme tu dis, en matière de fertilité et de santé en général... on essaye souvent de faire les choses toute seule en pensant que ça va aller. Et en fait, on ne fait que s'épuiser, s'enfoncer chaque jour un petit peu plus. Et encore une fois, vraiment, je parle en connaissance de cause, parce que pareil, moi, il y a 15 ans, ce n'était pas aussi fréquent que maintenant. Les réseaux n'étaient pas ceux qui sont aujourd'hui. Aujourd'hui, on tape tuto d'injection de tel et tel produit. On va le trouver sur YouTube, sur Internet, etc. de manière générale. À l'époque, il n'y avait rien. Et donc, j'ai tout essayé toute seule comme une grande. Et en fait, ça n'a fait qu'empirer la situation. Parce que je ne savais juste pas par quel bout commencer. Et parce que je n'avais absolument aucune compétence médicale à ce moment-là, en termes de connaissances d'hormonologie. Je ne savais rien de tout ça. Et donc, c'est super important de se former et de comprendre que chacun a son métier, tout simplement.

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, oui. Et accepter... Je pense qu'on n'est pas aussi dans une société qui invite à... à partager et à être en relation spécialement avec les autres. Donc, accepter que quelqu'un peut nous aider dans la démarche dans laquelle on est.

  • Speaker #0

    Oui, totalement. Et je pense que tu dois le voir même toi, à titre personnel, je pense qu'il y a eu un avant-après naturopathie. Oui, voilà.

  • Speaker #1

    Oui, je n'ai pas les mots.

  • Speaker #0

    Mais oui, c'est exactement ça, tu vois. C'est que, ben oui, on pensait faire des choses qui étaient correctes. Et puis finalement, quand tu apprends et que tu découvres et que tu dis « Oh ! »

  • Speaker #1

    en fait j'étais complètement à côté de la plaque oui c'est ça et je trouve ça aussi c'est quelque chose qui peut être intéressant c'est se reconnecter à son corps le corps il envoie des messages donc moi je dis toujours en tant que praticienne je partage la formation, je partage la théorie mais rien ne vaut après ce que vous essayez sur vous même et ce que le corps vous renvoie donc faites vous confiance testez, découvrez, observez adaptez

  • Speaker #0

    Oui, et ça me permet de faire le lien aussi avec Sint-Licure, c'est-à-dire que j'ai plein de personnes qui disent oui, mais à quel moment je dois prendre ci, à quel moment je dois prendre ça, etc. Oui, il y a la théorie et après il y a la pratique. Moi, il y a eu des compléments que j'étais censée prendre à tel moment ou tel moment de la journée, et bien en fait, ça ne m'allait pas. Ce n'est pas grave, on change. Moi, ce qui m'importe, c'est que ce soit pris en réalité. Le moment, peu importe. Il y a un moment où je suis montée, j'étais à plus de 26 compléments alimentaires sur la journée. l'estomac n'était pas trop d'accord de tout prendre quasiment en même temps. On m'a dit non, ça ne va pas se passer comme ça. Donc il m'a clairement fait comprendre que non, c'était beaucoup trop. Et donc en fait, j'ai ajusté. Ce n'était pas 100% comme j'aurais dû le faire, mais au final, j'ai pu les prendre. C'est passé nickel. Et voilà, ça m'a permis justement d'avoir les nutriments dont j'avais besoin sans me mettre complètement en vrac. Donc vraiment, s'écouter, c'est super important. Tu as raison, je le souligne. Super. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Il n'y a pas de dogme. il y a la théorie, c'est important de la connaître pour pouvoir un minimum savoir comment le corps fonctionne, mais après chacun est différent et chacun doit faire en fonction de ses possibilités, de ses envies de ses ressentis oui et puis voilà,

  • Speaker #0

    je pense aussi il y a des contraintes horaires avec le boulot avec ci, avec ça, qui font qu'il y a des fois oui il faut adapter, c'est pas grave il faut surtout pas baisser les bras par rapport à ça on ajuste, on adapte, c'est l'essentiel mais on continue et on s'accroche, c'est tout ce qui compte oui

  • Speaker #1

    Trop bien,

  • Speaker #0

    super. Génial, merci en tout cas, parce que c'est vrai que compléter, enfin finir en tout cas cet épisode de podcast sur la notion de « je m'écoute » , c'est tellement important. Tu n'imagines pas le nombre de femmes qui, je dis femmes parce que c'est elles qui sont au centre des traitements PMA, même quand l'origine est plutôt masculine, qui finalement écoutent tellement ce que le médecin dit qu'en fait, même si ça ne convient pas, même si ce n'est pas OK, On le fait quand même, on le fait à contre-coeur, mais on le fait quand même et on se force et on n'est pas du tout dans un rapport de bienveillance avec son propre corps. Donc veiller à s'écouter, c'est super, super, super important. Merci de le rappeler, de le souligner, je trouve que c'est génial. Un petit mot de la fin, quelque chose que tu aurais envie de dire ?

  • Speaker #1

    Je pense que oui, c'est un long chemin. C'est un long chemin parce que là, on parle fertilité, mais je pense que santé, c'est le chemin de toute une vie. C'est le chemin de toute une vie de trouver son équilibre, de fonctionner, d'optimiser sa santé, etc. Donc, je dirais, allez-y dans la bienveillance. On n'est pas pressé. On fait toujours mieux et on n'avance pas après pas. Faites-vous accompagner dans les moments qui sont importants, découvrez par vous-même, voilà, mais appréciez le chemin.

  • Speaker #0

    Oui, super important aussi parce que c'est vrai qu'on est souvent impatiente, on a envie que ça aille vite. Et souvent, on a tellement, tellement entendu qu'une fois un certain âge, c'était compliqué, que ça n'irait pas et qu'il faut enchaîner les fives parce que sinon on perd du temps. Et en fait, stop à ces injonctions-là parce qu'en réalité, on se fait plus de dégâts qu'autre chose. Donc on prend le temps, on fait les choses bien et on se dit qu'on optimise et on garde en tête la méthode des petits pas. C'est un pas à la fois qu'on avance. Donc voilà, quand ça nous semble une montagne, on ne fait pas de projection, on se concentre juste sur le pas d'après. Et on avance comme ça, et puis c'est comme ça qu'on arrive. Merci beaucoup, en tout cas, pour cet échange, Flavie. C'était super intéressant. Je mettrai évidemment les coordonnées du compte Instagram de Simplicure. Vous allez retrouver aussi un lien. Je vais partager un lien avec les compléments qui me semblent les plus importants. Vous allez pouvoir les retrouver dans la description de cet épisode de podcast. C'était un plaisir de t'accueillir ici, Flavie. Merci beaucoup. Et puis, on se retrouve bientôt pour un tout nouvel épisode. Et d'ici là, comme toujours, prends soin de toi. À très vite.

  • Speaker #1

    Merci Mia, merci pour cette invitation et pour cet échange très riche. À bientôt.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

Description

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Compléments alimentaires et fertilité : comment faire les bons choix ?

Tu prends peut-être déjà des vitamines pour booster ta fertilité… mais es-tu sûre qu’elles sont adaptées à tes besoins ?


Dans cet épisode, je reçois Flavie de Simplycure, naturopathe, pour lever le voile sur :
✔️ Les 3 compléments indispensables pour soutenir ta fertilité
✔️ Les normes labo et la différence entre un bon et un mauvais produit
✔️ Comment éviter les pièges du marketing et choisir des formules réellement efficaces


Si tu es en parcours PMA, en essais bébé ou que tu veux optimiser ton équilibre hormonal, cet épisode est une mine d’informations précieuses.

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Transcription

  • Speaker #0

    Hello ! Bienvenue à toi sur cet épisode de podcast. Je suis ravie de te retrouver et pour celles qui me voient, qui me regardent sur YouTube par exemple, eh bien vous voyez que je ne suis pas seule. Je suis accompagnée de Flavie.

  • Speaker #1

    Bonjour Mia, bonjour tout le monde.

  • Speaker #0

    Salut Flavie, j'espère que tu vas bien. En tout cas, moi ça me fait vraiment plaisir de t'accueillir ici sur ce podcast. Flavie, elle est collaboratrice au sein de SimpliCure. Et c'est vraiment Simblicure, c'est une plateforme avec laquelle je collabore déjà depuis un bon moment. Je vais te laisser te présenter Flavie, parce que tu n'es pas que collaboratrice Simblicure, tu as plein de cordes à ton arc et je trouve ça extraordinaire. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Eh bien avec grand plaisir, déjà merci à toi pour cette invitation sur le podcast, je suis vraiment contente aussi d'être présente avec vous aujourd'hui. Donc je suis naturopathe, moi depuis maintenant 5 ans, j'ai accompagné du coup pendant ces 5 années principalement des femmes. dans la perte de poids, donc à travailler aussi au niveau hormonal, au niveau alimentation, au niveau émotionnel. On sait que je pense autant dans la fertilité que la perte de poids, c'est multifactoriel. Et là, ça me manquait d'avoir des collègues, ça me manquait d'être en équipe. Donc, j'ai rejoint Simplicure en janvier et je m'occupe du coup de l'accompagnement des praticiens pour discuter avec eux, produits, fonctionnalités, protocoles. Donc, c'est très, très gai.

  • Speaker #0

    J'adore. Alors, c'est vrai que... Pour celles qui sont dans le programme de coaching Éclosion, elles connaissent Simplicure parce qu'elles ont l'habitude. Celles qui font partie du programme Fertility, elles voient passer quelques recommandations. Mais peut-être que si tu écoutes le podcast, tu ne sais pas encore ce que c'est que Simplicure. Et en fait, je vais te laisser expliquer finalement ce qu'est Simplicure. Ce sera, je pense, le plus simple.

  • Speaker #1

    Oui, OK. Et puis toi, après, peut-être que tu pourras partager comment tu l'utilises et en quoi ça t'est pratique. Mais donc Simplicure, en fait, c'est une plateforme mises à disposition pour les professionnels de santé pour faciliter leur pratique. Donc l'idée, c'est que sur Simplicure, on va retrouver différents laboratoires de compléments alimentaires. On sera tous les deux d'accord de dire que les qualités ne sont pas toujours équivalentes. Donc notre objectif à nous, c'est de proposer différents laboratoires de qualité pour que les professionnels puissent après facilement recommander différents compléments à leurs consultants. Donc ça permet d'avoir tout. en un seul et même endroit, d'avoir tous les compléments nécessaires en un seul et même colis, ce qui est avantageux au niveau charge mentale, mais aussi économique.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Alors moi, vraiment, c'est vrai que Simplicure, je l'utilise, et comme je te disais, je l'utilise énormément pour les filles qui sont membres du coaching Éclosion. Je l'utilise aussi parce que j'ai intégré des références au sein du programme Fertility, qui est le programme d'accompagnement en ligne. Mais c'est vrai que pour moi, c'était super important d'être accompagnée à ce niveau-là, c'est-à-dire d'avoir vraiment un outil qui me permet de faire des recommandations spécialisées. Pourquoi ? Parce qu'on n'insiste jamais trop. Souvent, quand on est confronté à l'infertilité, on entend que c'est important de prendre des compléments alimentaires. Et c'est génial si vous le faites, c'est vraiment top. Et en même temps, ce que je vois beaucoup, beaucoup, beaucoup trop souvent, ce sont les femmes qui prennent un multivitamine et qui se disent « c'est bon » . Et on est loin de ça, on est loin de la vérité. C'est bien, c'est la base, mais quand on a des carences, malheureusement, un multivitamine ne va pas permettre de les combler. Ou alors, on va mettre une éternité avant de remonter tout ça. Donc, pour moi, c'était super important d'avoir justement une plateforme qui me permette d'avoir des recommandations très spécifiques. Et comme tu le disais, il y a vraiment une première barrière à l'entrée parce qu'il y a complément et complément. Moi, j'avoue que j'ai toujours un petit peu... les cheveux qui se dressent sur la tête quand je vois aujourd'hui qu'on vend des gummies, fertilité, des tisanes, fertilité, etc. Bon, si une tisane permettait une grossesse, je pense que ça se saurait. Voilà, donc je ne dis pas que ce n'est pas utile, ça peut aider à plein de niveaux, au niveau de régulation, etc., bien sûr, mais il ne faut pas se contenter de ça parce que ça ne suffit pas. On a vraiment besoin d'avoir des apports journaliers en termes de valeurs nutritionnelles et là, ce n'est plus trop le cas aujourd'hui avec ce qu'on mange. Je pense que tu seras d'accord avec ça, ce coup-là.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Je pense qu'il y a vraiment deux choses intéressantes dans ce que tu dis. C'est l'aspect quantité. Il y a qualité et quantité. Et on trouve de tout sur le marché du complément alimentaire. Donc, moi, j'ai pour habitude de dire, un multivitamine, c'est bien quand il n'y a pas vraiment de besoin spécifique. Ça soutient l'organisme de manière minimale. Mais quand on a un souhait spécifique, notamment la fertilité, il faut souvent y aller avec des doses un peu plus importantes et donc passer sur l'association de plusieurs compléments qui vont être spécifiques. Et ça, du coup, je pense qu'il y a la notion aussi d'individualisation qui est indispensable. Et du coup, nous, en tant que thérapeute, on a notre place.

  • Speaker #0

    Oui, parce que, alors je ne te cache pas, tu sais, moi, je fais partie de plein de groupes sur les réseaux, etc. Et j'avoue que j'ai quand même tendance à bondir un petit peu dans le sens où, et je sais parce que j'aurais pu faire pareil. Alors, je vais faire la vieille, mais de mon temps, il n'y avait pas ça. Mais je pense que vraiment, si j'avais été dans ce parcours aujourd'hui, je pense que c'est un travers dans lequel je serais très, très vite tombée. Donc, si toi, tu le fais en ce moment, si tu nous écoutes et que tu fais ça, pas de panique. Ce n'est pas un jugement, d'accord ? C'est juste une explication. Je ne jette la pierre à personne. Mais l'erreur pour moi que beaucoup de femmes font, c'est qu'elles vont poster sur les réseaux en disant qui prend quoi comme complément. J'ai envie de dire qu'on s'en fout parce qu'en fait, la problématique de X ou de Y, ce n'est pas la même que la tienne. Et donc, c'est important de réfléchir à ça et de se dire qu'il faut que ce soit adapté à moi. Et pour ça, il ne faut pas jouer les apprentis sorciers, les apprentis chimistes. On fait des dosages, on fait des analyses, on vérifie et du coup, on prend ce qui nous convient à nous. Mais tu sais, je vois ça un petit peu comme... à la recherche de la formule magique pour mettre en route cette grossesse. Et encore une fois, je comprends à 3000%. Donc vraiment, je jette la pierre à personne. Mais par pitié, il faut vraiment comprendre le mode de fonctionnement de son corps à soi. Et ça passe par la compréhension de ce qu'on peut avoir comme carence, comme dysfonctionnement, etc. Parce que ce qui marche pour l'une ne marche pas pour l'autre, évidemment.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Oui, et je pense aussi que, même si on peut aller encore un petit peu plus loin, les compléments alimentaires, c'est quand même un truc qui est... de plus en plus à la mode. Donc, je pense, tant mieux, parce qu'il y a vraiment de nombreuses situations où c'est indispensable. Mais il ne faudrait pas tomber dans le truc de le compliment, c'est la pilule magique qui va régler tous mes problèmes. Et si je prends ça, après, c'est bon, je n'ai plus rien à faire et le souci est réglé.

  • Speaker #0

    Je peux manger McDonald's.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. On sait aussi que l'émotionnel a énormément d'impact et que prendre les compliments et travailler sur l'émotionnel et travailler sur l'assiette, alors là, on met vraiment toutes les chances de notre côté pour aller vers un mieux.

  • Speaker #0

    Oui, et tu vois, c'est en ça que j'ai vraiment flashé sur l'utilisation de Simplicure, c'est parce que vraiment, ça permettait d'ajouter une corde facile à mon arc, dans le sens où j'avais déjà tout ça, mais c'est pour moi pas toujours simple de dire aux femmes et aux hommes, il faut que tu prennes ci à tel endroit, que tu prennes ça à tel endroit. C'est fastidieux et c'est vrai quand on est, surtout je pense à celles qui sont déjà en PMA, où elles ont déjà un agenda qui est surchargé de rendez-vous médicaux, d'examens, etc. Ou celles qui entrent en PMA, même sans être en insémination ou en FIV, mais où on démarre tout ce parcours. On a déjà énormément de choses auxquelles il faut penser et c'est vrai que je n'avais pas envie d'en rajouter. Là, je trouve l'utilisation tellement simple. J'envoie un lien aux femmes que j'accompagne. Tout est répertorié, le bon dosage. À quel moment le prendre ? Il y a toujours un petit mot. Je trouve ça d'une facilité incroyable.

  • Speaker #1

    Oui, je pense que c'est un des gros avantages, autant pour le praticien que pour les consultantes, c'est cette charge mentale qui s'envole. Parce que je pense que quand on est dans une démarche de prendre soin de soi, de stimuler la fertilité, au final, peu importe un peu la démarche dans laquelle on est, mais c'est déjà du changement. Ça demande déjà de l'énergie, ça demande déjà un minimum de temps, en tout cas au départ, pour s'y mettre. Donc si on rajoute des freins en plus, ça rend vraiment le cheminement compliqué. Que là, on est dans un truc super facile.

  • Speaker #0

    Super facile, super simple. Enfin voilà, on sait, tout est écrit, tout est noté. Il n'y a pas de « Ah, je ne me souviens plus de ce qui a été dit » , etc. Donc voilà, c'est hyper facile. Donc vraiment, vraiment, vraiment. Ça reste une plateforme, Simplicure est une plateforme qui est réservée aux praticiens, mais c'est vrai que quand on y a accès via un code, que je communique d'ailleurs aux femmes que j'accompagne, c'est hyper facile d'utilisation parce que c'est fantastique, tout est au même endroit et je trouve ça génial. Moi, j'aimerais que tu nous parles un petit peu justement de, tu disais tout à l'heure, il y a complément, il y a qualité et qualité dans les compléments. C'est quoi vos critères de sélection ? Qu'est-ce qui fait que tel produit va être référencé chez vous et puis tel produit, non, il va être décliné ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Alors au niveau, on a vraiment une charte de qualité assez complète que tu peux retrouver sur le site. Donc d'ailleurs, même toute personne autre que Praticia, vous pouvez télécharger la charte de qualité pour observer quels sont nos critères. Dans les grandes lignes, on va regarder d'abord au niveau de la composition. Donc il y a des additifs que certaines marques utilisent pour rendre la gélule plus blanche, la rendre colorée. la rendre moins collante, beaucoup de choses qui sont en fait des nécessités techniques, mais qui en fait, les molécules ajoutées ont certains effets évidemment sur l'organisme. Et donc, notre premier critère, ça va être de regarder qu'au niveau de ces molécules-là, il n'y ait rien qui soit ou avéré dangereux, parce que ça existe, ou on ne sait pas encore. Donc voilà, dès qu'il y a un de ces ingrédients-là, et Dieu sait qu'il y en a beaucoup, ce n'est pas parce qu'on est en Europe que les critères sont suffisants au niveau production, pas du tout. Donc dès qu'il y a une molécule comme ça qui est avérée dangereuse ou son statut n'est pas encore défini, c'est non pour nous.

  • Speaker #0

    Génial. Alors j'ai déjà envie de rebondir là-dessus parce que je trouve extraordinaire qu'il y ait ce filtre-là. Pourquoi ? Parce que tu dis, il y a évidemment beaucoup de choses au niveau labo qui se passent. Et puis on se dit, ah oui, mais là... La pilule n'est pas assez blanche, assez belle, assez ci, assez là, et du coup on va rajouter plein de trucs. Ça me fait bizarrement penser à tout ce qu'il y a dans les protections hygiéniques, je dis ça comme ça. Mais ça vaut évidemment pour plein de produits alimentaires, où on va ajouter des additifs qui en réalité ne seraient pas nécessaires, mais souhaitent. Et puis aussi, il y a ce côté, on prend de la réserve parce qu'on ne sait pas encore, tu vois. Et souvent on se dit, oui mais si ça vient de la pharmacie, ou si c'est un complément alimentaire, c'est que c'est bon. La réalité, elle est complètement différente. Et donc merci de le dire et de le dire ouvertement, parce que c'est super important et super intéressant. Parce qu'en réalité, et moi c'est ce qui m'agace, je vois énormément de personnes qui ont des intolérances. Dans les intolérances, il y a beaucoup d'intolérances au lactose. Or, dans les compléments alimentaires... et les comprimés en tout genre, ça vaut aussi pour tout ce qui est contraception, etc., eh bien, il y a du lactose dedans. Et moi, ce que j'adore chez Simpliture, c'est que quand tu en as, c'est noté. Et donc, on sait, il suffit de regarder pour voir si on a une intolérance. On ne prend pas ça, évidemment. Et je trouve ça juste génial parce que tu vois, si tu vas à la pharmacie, tu dis, ben voilà, je voudrais un complément comme ça, mais on va te le donner. Mais tu ne vas pas forcément penser à aller lire exactement, voir s'il y a du lactose dedans. Et puis finalement, tu vois, des fois... J'ai eu des personnes qui, par le passé, on savait qu'il y avait une allergie au lactose, mais en fait, avaient quand même toujours des difficultés en se disant « mais c'est quand même bizarre parce que finalement, je ne prends plus de ci, je ne prends plus de ça, je ne prends plus de ça » . Mais oui, mais quand on regarde, en fait, il y avait plein d'autres choses qui continuaient à contenir du lactose sans qu'elles ne le sachent. Et forcément, tout ce qu'elles faisaient comme pas en avant, avec ce qu'elles prenaient, ça faisait deux pas en arrière. Et donc, des fois, on a du mal de voir les améliorations dans notre quotidien parce qu'on pense faire les choses bien, alors qu'en réalité... il y a des éléments en quels on n'a pas pensé, tout simplement, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est ça, oui, et je pense que c'est intéressant de nouveau de se dire, c'est pas jeter la pierre, nous on est dans le milieu, donc on sait à quoi il faut penser et ce qu'il faut regarder pour choisir les produits, mais toutes les personnes qui nous écoutent et peut-être qui ne sont pas, qui n'ont pas fait d'études, qui n'ont pas fait de recherches là-dessus, ben voilà, faites attention, regardez, vérifiez, faites-vous accompagner aussi du coup pour bien choisir, et ne vous dites pas, comme tu l'as très bien dit, C'est en pharmacie,

  • Speaker #0

    donc c'est bon. Vraiment, et j'insiste là-dessus, tu fais bien de le dire et de le redire, l'idée, ce n'est pas de jeter la pierre, parce que cette erreur-là, je l'ai faite aussi, en allant chercher des produits en pharmacie, en me disant, ce sera bon. Pareil pour les produits de soins, les produits cosmétiques, etc. Et pendant très longtemps, pendant quelques années, je suis allée moi-même acheter mes produits en pharmacie, parce que j'ai une peau à tendance à faire des allergies. Dès qu'il y a un truc qui n'est pas très clean, ma peau, elle n'aime pas. Donc, je me disais, j'achète en pharmacie. Au moins, je suis sûre, mais c'est une aberration totale. Ce n'est pas parce que c'est en pharmacie que c'est bon. Et je sais que ça, à mon sens, ça paraît complètement aberrant. Une pharmacie, c'est un endroit où on est censé vendre des choses qui sont clean. Mais quand on regarde la compo, pas forcément. Il y a énormément de produits qui contiennent des nanoparticules, etc. Et qui sont vendus en pharmacie. Donc voilà, c'est super important de le dire. Merci de repréciser ça, parce que clairement, je trouve que c'est super utile d'indiquer. Et sur la plateforme, au moins, c'est clair. Tout est indiqué. Donc, on sait, si on a une intolérance au lactose, on sait qu'on doit garder un comprimé sans lactose, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, il y a vraiment ce souhait de transparence par rapport à ça. Parce que, alors, pour rebondir sur ce que tu dis, on aurait pu aller plus loin et se dire, on va supprimer tous les produits de la plateforme et accepter que ceux qui sont à 100% dans tous les clous. Mais typiquement, il en faut aussi pour tous les goûts et il en faut aussi pour tous les besoins. Donc... C'est sûr que ce qui est dangereux, c'est non. Ce qui n'est pas défini, c'est non. Mais après, du coup, on va avoir aussi une gamme suffisamment large pour que chaque praticien et que chaque patient, en fonction de ses besoins, ait de quoi répondre à ses besoins. Donc, au niveau de la concentration, on va aussi avoir un certain filtre. Tu parlais des gummies. On n'en trouve que très peu sur notre site. Il y en a quelques-unes pour les enfants parce qu'on sait que... Pour certains enfants, c'est impossible d'avaler des gélules. Donc, on souhaite leur proposer cette alternative qui est certainement mieux que rien. Mais on ne trouve pas des gummies pour les adultes. On ne trouve pas des produits où il y a une concentration qui n'est pas suffisante et on sait que ça ne servirait à rien. Voilà, donc c'est aussi un deuxième critère qu'on met en avant.

  • Speaker #0

    Alors ça j'adore parce que c'est vrai que c'est la mode, des gummies pour ci, des gummies pour là, en se disant oui tout va bien, mais c'est vrai que la concentration n'est pas suffisante et que finalement dans certains il y a plus de sucre qu'autre chose, donc c'est pas utile de prendre ça, donc c'est génial d'avoir ce premier tri et en même temps d'en garder aussi quand c'est nécessaire parce que je te rejoins pour les enfants, il vaut mieux ça que rien dans certains cas, donc voilà. Mais je trouve ça vraiment super important de pouvoir le signaler. Toi ? de ton côté, quels seraient d'après toi les compléments indispensables pour celles qui sont en désir d'enfant ? Est-ce que tu as des idées comme ça de choses ?

  • Speaker #1

    Tu me prends de court là ?

  • Speaker #0

    Un test pour voir deux ou trois ? Non parce qu'en fait je pense qu'on met le focus fertilité parce que forcément moi c'est mon cœur de métier, j'accompagne les femmes qui sont confrontées à l'infertilité mais je passe mon temps à leur répéter qu'en fait c'est leur santé qu'on optimise. Ce n'est pas juste la fertilité, c'est leur santé à long terme. Allez, donne-moi trois compléments.

  • Speaker #1

    Allez, je dirais la vitamine D en première. Ouais,

  • Speaker #0

    vitamine D, OK.

  • Speaker #1

    C'est, je pense, la base, mais comme tu le dis, en fait, pour tout le monde, pour la santé de manière générale. Vitamine D, je pense que, allez, dans le conscient collectif, c'est associé à immunité et à santé osseuse. Donc, c'est déjà une très bonne chose. Mais je pense qu'on oublie une très, très grande partie de l'efficacité de la vitamine D qui est en lien avec les hormones. Donc, il joue sur l'infertilité.

  • Speaker #0

    Et puis, en fait, on parle de vitamine D, mais techniquement, on devrait même parler d'hormones D en réalité. Donc, ça donne le ton. Je veux dire, on voit que la vitamine D... Néphi, je pense que je vais vous le dire dans chaque épisode de podcast. C'est un non négociable, je ne veux plus aucune femme qui me suive qui soit carencée en vitamine D, c'est non ! La vitamine D, on en prend au quotidien, on vérifie les doses bien sûr, encore une fois on ne joue pas les apprentis chimistes, mais on fait en sorte de ne pas être carencée en vitamine D et surtout on se fiche des normes labo, d'accord ? Moi je ne veux pas une vitamine D qui est à 30, parce qu'à 30 on va vous dire, allez à 32 vous êtes dans les clous, non je m'en fous, ce n'est pas assez, on monte, d'accord ? On monte vraiment la vitamine D et on se rapproche des valeurs maxi. pour vraiment avoir un corps qui fonctionne de façon optimale.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. La différence entre normes labo et normes santé.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux peut-être en dire plus sur ça ? Parce que c'est vrai que moi, c'est un de mes chevals de bataille. Parce que souvent, on me dit « mon médecin ne m'a rien dit » ou « le labo ne m'a rien dit » . Alors qu'en fait, ça n'a rien à voir. On est sur des valeurs complètement différentes.

  • Speaker #1

    Oui, je trouve que là-dedans, il y a deux aspects qui sont intéressants. Le premier, c'est de se dire que les normes laboratoires, elles sont calculées sur une moyenne de la population. Donc là, il y a une question à se poser, c'est est-ce qu'on a envie d'avoir une santé qui est représentative de la moyenne de la population ? Voilà, je pense qu'on mérite et qu'on peut viser le mieux. Donc, ce qui va être les normes vraiment santé, ce avec quoi le corps fonctionne de manière optimale et qui, du coup, souvent sont un peu plus élevées. que ce que les laboratoires attendent.

  • Speaker #0

    Génial. Donc, on est bien d'accord là-dessus. Je dis toujours qu'il n'y a qu'à regarder les gens autour de soi. Je ne veux pas la même santé. Moi, c'est hors de question. Je ne veux pas être dans l'état de santé de la population générale. Ce n'est pas question. Donc, vraiment, on s'en fout des normes santé. On veut des valeurs optimales de santé, pas les normes labo. Ce n'est pas intéressant.

  • Speaker #1

    Il y a une chose aussi que je trouve intéressante, quand il y a un peu ce retour de... Mon médecin m'a dit que tout va bien, donc... j'arrête de chercher, les médecins ne sont pas formés à la médecine fonctionnelle, qui est différente en fait que la médecine curative. Le médecin, il va soigner un symptôme, il va soigner les plaintes avec lesquelles on vient. Tandis que nous, on veut optimiser la santé, être dans la prévention, être dans l'efficacité, dans « je me sens bien » . Et donc ça, en fait, c'est même souvent des mesures qui ne sont pas observées dans les analyses sanguines et dans les prises de sang classiques. Donc, ce n'est pas parce que tout va bien dans la prise de sang que tout va bien réellement et qu'il y a rien à faire.

  • Speaker #0

    On est bien d'accord. Alors, je partage une anecdote perso à ce sujet. J'ai mon chéri qui se plaint de trois petits trucs, etc. Donc, je lui dis, écoute, tu vas quand même faire une prise de sang. Et donc, je lui dis, il faut que tu testes ça, ça, ça et ça. Et je sais qu'en France, on a la possibilité de le faire comme ça spontanément. Mais moi, je vis en Belgique et en Belgique, on n'a pas cette possibilité-là. Il faut impérativement une prescription médicale. Donc... Moi, je n'ai pas vraiment de médecin, en fait, parce que la situation, je n'ai pas de médecin. Et donc, mon chéri va chez, je vais dire son médecin, mais bon, il y va une fois tous les trois ans. Mais donc, voilà, il va chez son médecin et la médecin lui dit OK, OK. Et en fait, sa tête se décompose au fur et à mesure qu'elle lit ce que moi, j'ai demandé. Et puis, en fait, elle dit OK, mais vous saurez interpréter tout ça parce qu'en fait, moi, je ne sais pas. Et donc voilà, ça démontre, je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer, parce que vraiment, à la fois, je comprends parce que je me dis qu'ils ne sont pas formés, et en même temps, je me dis que ça fait peur parce qu'on se rend compte qu'on a des médecins en face qui ne connaissent pas ce qui est prescrit par des labos. Parce que les analyses, je ne les ai pas inventées, on est bien d'accord, je veux dire, elles apparaissent sur les fiches d'analyse, donc ça fait peur quand même. Donc voilà, vraiment, je suis mitigée parce que je ne sais pas s'ils vont rire ou en pleurer. On a un peu fait les deux. On s'est pris une barre de rire en revenant. On se disait, mais ce n'est juste pas possible. C'est un sketch, il y a une caméra quelque part. Et puis, en même temps, je me dis, non, parce que clairement, les pauvres, quoi. Les pauvres. Tellement de temps en consultation que finalement, il n'y a pas de temps de formation. Et ce n'est pas prévu dans le cursus non plus, de base.

  • Speaker #1

    Après, ce qui est quand même positif dans l'histoire, c'est qu'elle a eu l'humilité de le reconnaître.

  • Speaker #0

    On est bien d'accord.

  • Speaker #1

    On a déjà accompagné des consultantes avec des demandes et le médecin refuse catégoriquement. Alors, je ne sais pas parce qu'il n'a pas envie, mais c'est parce qu'il se rend compte qu'il ne saurait pas interpréter et que du coup, il refuse.

  • Speaker #0

    Alors, j'ai les deux. Dans le quotidien, j'ai même des femmes que j'accompagne qui me disent, le médecin te transmet les résultats parce qu'il ne sait pas les interpréter. Donc ça, ça m'arrive vraiment quotidiennement. Mais à la limite, j'aime autant parce qu'au moins, les analyses sont faites et il se dit, ok, moi, je ne sais pas, je transmets. Très bien. Par contre, ça me pose problème quand on a des médecins qui, en face, vont dire, oui, mais ça ne sert à rien parce que les médecins ne savent pas. Et ça, je trouve dramatique. Donc oui, oui, oui, entièrement d'accord avec toi. Elle a l'humilité de dire, ben moi, je ne sais pas interpréter. Mais d'un côté, tu dis quand même, bon, c'est très bien.

  • Speaker #1

    C'est là qu'on se rend compte à chacun son métier, en fait. Le médecin généraliste, il est là pour les problèmes du quotidien, peut-être les choses plus... pathologique et aiguë, et puis nous on fait notre travail sur la prévention, l'optimisation.

  • Speaker #0

    C'est vraiment un travail de fond dans le sens où on ne va pas chercher à masquer un symptôme, on va chercher à comprendre d'où il vient. Et en fait les médecins aujourd'hui sont un peu... Oui j'ai presque envie de dire des prescripteurs, on va cacher un symptôme, ça ce symptôme-là est ennui, ok on va l'enlever. Mais nous on va faire un travail différent parce qu'on va faire un travail de fond qui est plus un travail, j'ai presque envie de dire, de diagnosticien, mais vraiment de comprendre, de dire tiens mais en fait si t'as ça, pourquoi t'as ça ? Et depuis quand ? Et est-ce que ce serait pas lié à ça ? Et donc nous on va chercher, on va creuser. C'est pas du tout ce que fait la médecine traditionnelle telle qu'on la connaît aujourd'hui. Clairement. Donc t'as parlé de la vitamine D et tu m'as dit à quel point c'était super important. Quels seraient les deux autres compléments qui te semblent vraiment importants pour toi ?

  • Speaker #1

    Je dirais les vitamines B, le groupe, et le fer. Je pense que c'est aussi très intéressant.

  • Speaker #0

    Alors ça, tu fais bien de le dire aussi, parce que pareil, je vois énormément de femmes qui sont anémiées, vraiment, et où on leur dit, non, c'est normal, oui, vous êtes une femme, les femmes, c'est souvent anémié. Oui, mais ça ne devrait pas, en fait. Ça ne devrait pas. Donc oui, oui, oui, des compléments en fer, il ne faut surtout pas hésiter à en prendre sur base d'analyse, comme toujours, l'idée ce n'est pas de péter des scores et d'être de l'autre côté. C'est un peu comme tout, mon verre, si je le remplis et que je le remplis trop, il déborde, ce n'est pas utile non plus, ce qu'il faut c'est avoir juste le bon dosage, ni trop bas parce que du coup je n'ai rien à boire, ni trop haut parce que alors ça déborde et ce n'est pas utile. Donc les analyses sanguines c'est exactement la même chose, c'est de tomber dans les valeurs optimales de santé, ni trop bas, ni en excès. pour vraiment faire en sorte que le corps fonctionne de façon optimale. Mais c'est vrai que le fer, ça remplit plus de 300 fonctions dans l'organisme. Donc, on a vraiment, vraiment, vraiment besoin de fer. Et souvent, je vois que les femmes sont beaucoup, beaucoup trop carencées en fer. Donc, vraiment, je te rejoins à 300% là-dessus, totalement.

  • Speaker #1

    Chouette. Et je trouve que, justement, au niveau de la complémentation, la complémentation, le fait de se complémenter, en fait, on sent très, très fort. la différence entre qualité et pas qualité. Il y a beaucoup de personnes à qui on parle de prendre du fer, et ils se disent « Ah non, non, non, moi ça me constate, ça joue sur mon transit. » C'est que le fer n'est pas assimilé, donc c'est qu'il faut prendre une autre forme.

  • Speaker #0

    On va parler du tardiféron, hein, Dominique ? Il ne faut pas le citer. Pour vous, je n'ai pas de filtre, moi. Mais oui, j'en parle parce qu'effectivement, dès que on va, et tu fais bien de le souligner, parce que Dès qu'on parle de complémentation en fer, les premières choses qu'on va prescrire, que les médecins vont avoir tendance à prescrire, ça va être ça, ça va être du tardiférent. Généralement, on a mal à l'estomac, la digestion ne se passe pas bien, c'est compliqué, évidemment, ça donne des crampes, ce n'est pas génial. Mais il y a d'autres formes. Moi, je privilégie toujours une forme bisglycinate. Tout à fait. En termes de fer pour une meilleure facilité d'absorption. Il n'y a pas de commune mesure finalement entre les deux. Donc vraiment, quand on prend la bonne forme. Tout se passe bien en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. Un, il n'y a pas de symptômes. Et deux, la carence remonte. Parce que si le fer n'est pas assimilé, même s'il est moins cher, moi je dis toujours, vous allez en pharmacie, vous prenez un mauvais fer, un mauvais magnésium, c'est moins cher, mais il n'est pas assimilé. Donc ça reste quand même trop cher pour que ça finisse dans les toilettes.

  • Speaker #0

    On est bien, bien, bien d'accord. Et du coup, puisque tu parles d'assimilation, j'ai juste envie d'ajouter un élément supplémentaire. Mais j'entends et je vois beaucoup trop de femmes dans mes accompagnements qui finalement, quand je creuse, me disent « Ah oui ! » je suis ballonnée, ah oui j'ai de la diarrhée ou l'inverse j'ai de la constipation etc etc ça montre en fait qu'on a des intestins qui sont pas au top. Si on a des intestins qui sont pas au top on peut prendre la meilleure complémentation qui soit ça va passer à la trappe pour une énorme partie donc on fait en sorte d'avoir une santé intestinale qui soit la plus optimale possible pour que tout ce qu'on mange soit vraiment absorbé, conservé, utilisé, transformé et souvent c'est pas le cas donc c'est important aussi de le préciser tu vois parce que Oui, voilà, je vois trop de personnes qui finalement dépensent aussi beaucoup d'argent dans les compléments, alors qu'on n'a juste pas commencé à la source. Et donc, quand elles arrivent, elles me disent « oui, mais j'ai déjà pris ça, ça, ça et ça » , mais moi je vois aux analyses que ça ne va pas. Je dis « mais attends, il faut creuser plus loin, il y a un truc qui coince là » . Et puis en fait, on met le doigt dessus, puis on se dit « oui, mais en fait, les intestins, ils sont vraiment en piteux état, donc ce n'est pas possible » . On va commencer par la base, on va faire les choses dans l'ordre, et puis on prendra de la complémentation adaptée. Mais voilà, chaque chose en son temps, donc il faut bien penser à ça aussi. Et ça rejoint ce qu'on disait au démarrage, de dire que la complémentation qui marche pour l'un ne marchera pas forcément pour l'autre, parce que chacun, chacune va avoir ses spécificités, ses pathologies, etc. Donc c'est vraiment super important.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Oui, et je pense même que par rapport à cette question d'assimilation, on peut aller plus loin que la complémentation. Et dire que même si on fait plein d'efforts au niveau de l'assiette, mais que l'assiette n'est pas assimilée, les nutriments ne sont pas assimilés, on s'épuise pour rien.

  • Speaker #0

    Totalement, vraiment, et c'est super important. Donc comme on le disait tout à l'heure, prendre des compléments et continuer à avoir une assiette qui n'est pas du tout saine, pas du tout équilibrée, pas du tout pro-fertile, parce que sain n'est pas toujours pro-fertile, c'est deux choses différentes. Donc ça, évidemment, ça ne servirait à rien de se complémenter en continuant à avoir une hygiène de vie qui n'est pas adaptée, mais en même temps, faire autant d'efforts pour finalement avoir la source, la base qui n'assimile pas. Ça ne fonctionne pas non plus. Donc, c'est super important de comprendre comment le corps fonctionne pour l'optimiser. Et ça, c'est notre job, quelque part. On est là pour ça. Donc, il faut comprendre ça. Génial, génial, génial. Qu'est-ce que tu donnerais comme conseil, justement, à des personnes qui nous écoutent, qui sont confrontées à l'infertilité ? Est-ce que tu as un conseil comme ça à leur donner en passant ?

  • Speaker #1

    La première chose à laquelle je pense, c'est se faire accompagner.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je pense que, justement, on m'a dit, il y a tellement... d'éléments à prendre en considération, que ce soit au niveau micronutriments, mais je pense aussi à bien plus large échelle au niveau émotionnel, au niveau hygiène de vie. Dès qu'on rencontre un problème, je pense qu'il ne faut pas non plus attendre très longtemps à se dire « je vais essayer, je vais mettre des choses en place, on a l'impression d'être dans un combat contre soi-même » et ça ne crée jamais rien de positif et ce n'est jamais très bon que de se faire accompagner, ça enlève une forme de préoccupation. pression parce que l'idée n'est pas de se faire passer sur les épaules de la charge du monde mais de ne plus avoir la pression d'être toute seule et de comprendre, ça enlève cette pression

  • Speaker #0

    Oui et puis je rejoins, c'est un vrai métier dans le sens où quand on fait les choses bien, c'est des années et des années d'études, de formations qu'on ne va pas acquérir en écoutant même mes 120 épisodes de podcast, ça ne se fera pas Il y en a un peu plus de 120, je crois, maintenant. Mais même en écoutant tous les épisodes de podcast, oui, certes, ça va donner des clés de compréhension, des clés de fonctionnement qui sont certes super intéressantes, mais ça ne suffira pas pour avoir une compréhension fine et que ce soit vraiment adapté à soi aussi. Donc, il y a vraiment ce côté-là qui est super important. Et tu sais, c'est un petit peu comme si, là, maintenant, je m'évertuais à vouloir couper mes cheveux toute seule. Ben oui, je peux les couper, mais ça va... pas me donner le rendu de quand je sors de chez le coiffeur. Pourquoi ? Parce que lui, il a fait des études et c'est son métier. Et je trouve que c'est un petit peu dommage. C'est que, comme tu dis, en matière de fertilité et de santé en général... on essaye souvent de faire les choses toute seule en pensant que ça va aller. Et en fait, on ne fait que s'épuiser, s'enfoncer chaque jour un petit peu plus. Et encore une fois, vraiment, je parle en connaissance de cause, parce que pareil, moi, il y a 15 ans, ce n'était pas aussi fréquent que maintenant. Les réseaux n'étaient pas ceux qui sont aujourd'hui. Aujourd'hui, on tape tuto d'injection de tel et tel produit. On va le trouver sur YouTube, sur Internet, etc. de manière générale. À l'époque, il n'y avait rien. Et donc, j'ai tout essayé toute seule comme une grande. Et en fait, ça n'a fait qu'empirer la situation. Parce que je ne savais juste pas par quel bout commencer. Et parce que je n'avais absolument aucune compétence médicale à ce moment-là, en termes de connaissances d'hormonologie. Je ne savais rien de tout ça. Et donc, c'est super important de se former et de comprendre que chacun a son métier, tout simplement.

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, oui. Et accepter... Je pense qu'on n'est pas aussi dans une société qui invite à... à partager et à être en relation spécialement avec les autres. Donc, accepter que quelqu'un peut nous aider dans la démarche dans laquelle on est.

  • Speaker #0

    Oui, totalement. Et je pense que tu dois le voir même toi, à titre personnel, je pense qu'il y a eu un avant-après naturopathie. Oui, voilà.

  • Speaker #1

    Oui, je n'ai pas les mots.

  • Speaker #0

    Mais oui, c'est exactement ça, tu vois. C'est que, ben oui, on pensait faire des choses qui étaient correctes. Et puis finalement, quand tu apprends et que tu découvres et que tu dis « Oh ! »

  • Speaker #1

    en fait j'étais complètement à côté de la plaque oui c'est ça et je trouve ça aussi c'est quelque chose qui peut être intéressant c'est se reconnecter à son corps le corps il envoie des messages donc moi je dis toujours en tant que praticienne je partage la formation, je partage la théorie mais rien ne vaut après ce que vous essayez sur vous même et ce que le corps vous renvoie donc faites vous confiance testez, découvrez, observez adaptez

  • Speaker #0

    Oui, et ça me permet de faire le lien aussi avec Sint-Licure, c'est-à-dire que j'ai plein de personnes qui disent oui, mais à quel moment je dois prendre ci, à quel moment je dois prendre ça, etc. Oui, il y a la théorie et après il y a la pratique. Moi, il y a eu des compléments que j'étais censée prendre à tel moment ou tel moment de la journée, et bien en fait, ça ne m'allait pas. Ce n'est pas grave, on change. Moi, ce qui m'importe, c'est que ce soit pris en réalité. Le moment, peu importe. Il y a un moment où je suis montée, j'étais à plus de 26 compléments alimentaires sur la journée. l'estomac n'était pas trop d'accord de tout prendre quasiment en même temps. On m'a dit non, ça ne va pas se passer comme ça. Donc il m'a clairement fait comprendre que non, c'était beaucoup trop. Et donc en fait, j'ai ajusté. Ce n'était pas 100% comme j'aurais dû le faire, mais au final, j'ai pu les prendre. C'est passé nickel. Et voilà, ça m'a permis justement d'avoir les nutriments dont j'avais besoin sans me mettre complètement en vrac. Donc vraiment, s'écouter, c'est super important. Tu as raison, je le souligne. Super. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Il n'y a pas de dogme. il y a la théorie, c'est important de la connaître pour pouvoir un minimum savoir comment le corps fonctionne, mais après chacun est différent et chacun doit faire en fonction de ses possibilités, de ses envies de ses ressentis oui et puis voilà,

  • Speaker #0

    je pense aussi il y a des contraintes horaires avec le boulot avec ci, avec ça, qui font qu'il y a des fois oui il faut adapter, c'est pas grave il faut surtout pas baisser les bras par rapport à ça on ajuste, on adapte, c'est l'essentiel mais on continue et on s'accroche, c'est tout ce qui compte oui

  • Speaker #1

    Trop bien,

  • Speaker #0

    super. Génial, merci en tout cas, parce que c'est vrai que compléter, enfin finir en tout cas cet épisode de podcast sur la notion de « je m'écoute » , c'est tellement important. Tu n'imagines pas le nombre de femmes qui, je dis femmes parce que c'est elles qui sont au centre des traitements PMA, même quand l'origine est plutôt masculine, qui finalement écoutent tellement ce que le médecin dit qu'en fait, même si ça ne convient pas, même si ce n'est pas OK, On le fait quand même, on le fait à contre-coeur, mais on le fait quand même et on se force et on n'est pas du tout dans un rapport de bienveillance avec son propre corps. Donc veiller à s'écouter, c'est super, super, super important. Merci de le rappeler, de le souligner, je trouve que c'est génial. Un petit mot de la fin, quelque chose que tu aurais envie de dire ?

  • Speaker #1

    Je pense que oui, c'est un long chemin. C'est un long chemin parce que là, on parle fertilité, mais je pense que santé, c'est le chemin de toute une vie. C'est le chemin de toute une vie de trouver son équilibre, de fonctionner, d'optimiser sa santé, etc. Donc, je dirais, allez-y dans la bienveillance. On n'est pas pressé. On fait toujours mieux et on n'avance pas après pas. Faites-vous accompagner dans les moments qui sont importants, découvrez par vous-même, voilà, mais appréciez le chemin.

  • Speaker #0

    Oui, super important aussi parce que c'est vrai qu'on est souvent impatiente, on a envie que ça aille vite. Et souvent, on a tellement, tellement entendu qu'une fois un certain âge, c'était compliqué, que ça n'irait pas et qu'il faut enchaîner les fives parce que sinon on perd du temps. Et en fait, stop à ces injonctions-là parce qu'en réalité, on se fait plus de dégâts qu'autre chose. Donc on prend le temps, on fait les choses bien et on se dit qu'on optimise et on garde en tête la méthode des petits pas. C'est un pas à la fois qu'on avance. Donc voilà, quand ça nous semble une montagne, on ne fait pas de projection, on se concentre juste sur le pas d'après. Et on avance comme ça, et puis c'est comme ça qu'on arrive. Merci beaucoup, en tout cas, pour cet échange, Flavie. C'était super intéressant. Je mettrai évidemment les coordonnées du compte Instagram de Simplicure. Vous allez retrouver aussi un lien. Je vais partager un lien avec les compléments qui me semblent les plus importants. Vous allez pouvoir les retrouver dans la description de cet épisode de podcast. C'était un plaisir de t'accueillir ici, Flavie. Merci beaucoup. Et puis, on se retrouve bientôt pour un tout nouvel épisode. Et d'ici là, comme toujours, prends soin de toi. À très vite.

  • Speaker #1

    Merci Mia, merci pour cette invitation et pour cet échange très riche. À bientôt.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

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  • Speaker #0

    Hello ! Bienvenue à toi sur cet épisode de podcast. Je suis ravie de te retrouver et pour celles qui me voient, qui me regardent sur YouTube par exemple, eh bien vous voyez que je ne suis pas seule. Je suis accompagnée de Flavie.

  • Speaker #1

    Bonjour Mia, bonjour tout le monde.

  • Speaker #0

    Salut Flavie, j'espère que tu vas bien. En tout cas, moi ça me fait vraiment plaisir de t'accueillir ici sur ce podcast. Flavie, elle est collaboratrice au sein de SimpliCure. Et c'est vraiment Simblicure, c'est une plateforme avec laquelle je collabore déjà depuis un bon moment. Je vais te laisser te présenter Flavie, parce que tu n'es pas que collaboratrice Simblicure, tu as plein de cordes à ton arc et je trouve ça extraordinaire. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Eh bien avec grand plaisir, déjà merci à toi pour cette invitation sur le podcast, je suis vraiment contente aussi d'être présente avec vous aujourd'hui. Donc je suis naturopathe, moi depuis maintenant 5 ans, j'ai accompagné du coup pendant ces 5 années principalement des femmes. dans la perte de poids, donc à travailler aussi au niveau hormonal, au niveau alimentation, au niveau émotionnel. On sait que je pense autant dans la fertilité que la perte de poids, c'est multifactoriel. Et là, ça me manquait d'avoir des collègues, ça me manquait d'être en équipe. Donc, j'ai rejoint Simplicure en janvier et je m'occupe du coup de l'accompagnement des praticiens pour discuter avec eux, produits, fonctionnalités, protocoles. Donc, c'est très, très gai.

  • Speaker #0

    J'adore. Alors, c'est vrai que... Pour celles qui sont dans le programme de coaching Éclosion, elles connaissent Simplicure parce qu'elles ont l'habitude. Celles qui font partie du programme Fertility, elles voient passer quelques recommandations. Mais peut-être que si tu écoutes le podcast, tu ne sais pas encore ce que c'est que Simplicure. Et en fait, je vais te laisser expliquer finalement ce qu'est Simplicure. Ce sera, je pense, le plus simple.

  • Speaker #1

    Oui, OK. Et puis toi, après, peut-être que tu pourras partager comment tu l'utilises et en quoi ça t'est pratique. Mais donc Simplicure, en fait, c'est une plateforme mises à disposition pour les professionnels de santé pour faciliter leur pratique. Donc l'idée, c'est que sur Simplicure, on va retrouver différents laboratoires de compléments alimentaires. On sera tous les deux d'accord de dire que les qualités ne sont pas toujours équivalentes. Donc notre objectif à nous, c'est de proposer différents laboratoires de qualité pour que les professionnels puissent après facilement recommander différents compléments à leurs consultants. Donc ça permet d'avoir tout. en un seul et même endroit, d'avoir tous les compléments nécessaires en un seul et même colis, ce qui est avantageux au niveau charge mentale, mais aussi économique.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Alors moi, vraiment, c'est vrai que Simplicure, je l'utilise, et comme je te disais, je l'utilise énormément pour les filles qui sont membres du coaching Éclosion. Je l'utilise aussi parce que j'ai intégré des références au sein du programme Fertility, qui est le programme d'accompagnement en ligne. Mais c'est vrai que pour moi, c'était super important d'être accompagnée à ce niveau-là, c'est-à-dire d'avoir vraiment un outil qui me permet de faire des recommandations spécialisées. Pourquoi ? Parce qu'on n'insiste jamais trop. Souvent, quand on est confronté à l'infertilité, on entend que c'est important de prendre des compléments alimentaires. Et c'est génial si vous le faites, c'est vraiment top. Et en même temps, ce que je vois beaucoup, beaucoup, beaucoup trop souvent, ce sont les femmes qui prennent un multivitamine et qui se disent « c'est bon » . Et on est loin de ça, on est loin de la vérité. C'est bien, c'est la base, mais quand on a des carences, malheureusement, un multivitamine ne va pas permettre de les combler. Ou alors, on va mettre une éternité avant de remonter tout ça. Donc, pour moi, c'était super important d'avoir justement une plateforme qui me permette d'avoir des recommandations très spécifiques. Et comme tu le disais, il y a vraiment une première barrière à l'entrée parce qu'il y a complément et complément. Moi, j'avoue que j'ai toujours un petit peu... les cheveux qui se dressent sur la tête quand je vois aujourd'hui qu'on vend des gummies, fertilité, des tisanes, fertilité, etc. Bon, si une tisane permettait une grossesse, je pense que ça se saurait. Voilà, donc je ne dis pas que ce n'est pas utile, ça peut aider à plein de niveaux, au niveau de régulation, etc., bien sûr, mais il ne faut pas se contenter de ça parce que ça ne suffit pas. On a vraiment besoin d'avoir des apports journaliers en termes de valeurs nutritionnelles et là, ce n'est plus trop le cas aujourd'hui avec ce qu'on mange. Je pense que tu seras d'accord avec ça, ce coup-là.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Je pense qu'il y a vraiment deux choses intéressantes dans ce que tu dis. C'est l'aspect quantité. Il y a qualité et quantité. Et on trouve de tout sur le marché du complément alimentaire. Donc, moi, j'ai pour habitude de dire, un multivitamine, c'est bien quand il n'y a pas vraiment de besoin spécifique. Ça soutient l'organisme de manière minimale. Mais quand on a un souhait spécifique, notamment la fertilité, il faut souvent y aller avec des doses un peu plus importantes et donc passer sur l'association de plusieurs compléments qui vont être spécifiques. Et ça, du coup, je pense qu'il y a la notion aussi d'individualisation qui est indispensable. Et du coup, nous, en tant que thérapeute, on a notre place.

  • Speaker #0

    Oui, parce que, alors je ne te cache pas, tu sais, moi, je fais partie de plein de groupes sur les réseaux, etc. Et j'avoue que j'ai quand même tendance à bondir un petit peu dans le sens où, et je sais parce que j'aurais pu faire pareil. Alors, je vais faire la vieille, mais de mon temps, il n'y avait pas ça. Mais je pense que vraiment, si j'avais été dans ce parcours aujourd'hui, je pense que c'est un travers dans lequel je serais très, très vite tombée. Donc, si toi, tu le fais en ce moment, si tu nous écoutes et que tu fais ça, pas de panique. Ce n'est pas un jugement, d'accord ? C'est juste une explication. Je ne jette la pierre à personne. Mais l'erreur pour moi que beaucoup de femmes font, c'est qu'elles vont poster sur les réseaux en disant qui prend quoi comme complément. J'ai envie de dire qu'on s'en fout parce qu'en fait, la problématique de X ou de Y, ce n'est pas la même que la tienne. Et donc, c'est important de réfléchir à ça et de se dire qu'il faut que ce soit adapté à moi. Et pour ça, il ne faut pas jouer les apprentis sorciers, les apprentis chimistes. On fait des dosages, on fait des analyses, on vérifie et du coup, on prend ce qui nous convient à nous. Mais tu sais, je vois ça un petit peu comme... à la recherche de la formule magique pour mettre en route cette grossesse. Et encore une fois, je comprends à 3000%. Donc vraiment, je jette la pierre à personne. Mais par pitié, il faut vraiment comprendre le mode de fonctionnement de son corps à soi. Et ça passe par la compréhension de ce qu'on peut avoir comme carence, comme dysfonctionnement, etc. Parce que ce qui marche pour l'une ne marche pas pour l'autre, évidemment.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Oui, et je pense aussi que, même si on peut aller encore un petit peu plus loin, les compléments alimentaires, c'est quand même un truc qui est... de plus en plus à la mode. Donc, je pense, tant mieux, parce qu'il y a vraiment de nombreuses situations où c'est indispensable. Mais il ne faudrait pas tomber dans le truc de le compliment, c'est la pilule magique qui va régler tous mes problèmes. Et si je prends ça, après, c'est bon, je n'ai plus rien à faire et le souci est réglé.

  • Speaker #0

    Je peux manger McDonald's.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. On sait aussi que l'émotionnel a énormément d'impact et que prendre les compliments et travailler sur l'émotionnel et travailler sur l'assiette, alors là, on met vraiment toutes les chances de notre côté pour aller vers un mieux.

  • Speaker #0

    Oui, et tu vois, c'est en ça que j'ai vraiment flashé sur l'utilisation de Simplicure, c'est parce que vraiment, ça permettait d'ajouter une corde facile à mon arc, dans le sens où j'avais déjà tout ça, mais c'est pour moi pas toujours simple de dire aux femmes et aux hommes, il faut que tu prennes ci à tel endroit, que tu prennes ça à tel endroit. C'est fastidieux et c'est vrai quand on est, surtout je pense à celles qui sont déjà en PMA, où elles ont déjà un agenda qui est surchargé de rendez-vous médicaux, d'examens, etc. Ou celles qui entrent en PMA, même sans être en insémination ou en FIV, mais où on démarre tout ce parcours. On a déjà énormément de choses auxquelles il faut penser et c'est vrai que je n'avais pas envie d'en rajouter. Là, je trouve l'utilisation tellement simple. J'envoie un lien aux femmes que j'accompagne. Tout est répertorié, le bon dosage. À quel moment le prendre ? Il y a toujours un petit mot. Je trouve ça d'une facilité incroyable.

  • Speaker #1

    Oui, je pense que c'est un des gros avantages, autant pour le praticien que pour les consultantes, c'est cette charge mentale qui s'envole. Parce que je pense que quand on est dans une démarche de prendre soin de soi, de stimuler la fertilité, au final, peu importe un peu la démarche dans laquelle on est, mais c'est déjà du changement. Ça demande déjà de l'énergie, ça demande déjà un minimum de temps, en tout cas au départ, pour s'y mettre. Donc si on rajoute des freins en plus, ça rend vraiment le cheminement compliqué. Que là, on est dans un truc super facile.

  • Speaker #0

    Super facile, super simple. Enfin voilà, on sait, tout est écrit, tout est noté. Il n'y a pas de « Ah, je ne me souviens plus de ce qui a été dit » , etc. Donc voilà, c'est hyper facile. Donc vraiment, vraiment, vraiment. Ça reste une plateforme, Simplicure est une plateforme qui est réservée aux praticiens, mais c'est vrai que quand on y a accès via un code, que je communique d'ailleurs aux femmes que j'accompagne, c'est hyper facile d'utilisation parce que c'est fantastique, tout est au même endroit et je trouve ça génial. Moi, j'aimerais que tu nous parles un petit peu justement de, tu disais tout à l'heure, il y a complément, il y a qualité et qualité dans les compléments. C'est quoi vos critères de sélection ? Qu'est-ce qui fait que tel produit va être référencé chez vous et puis tel produit, non, il va être décliné ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Alors au niveau, on a vraiment une charte de qualité assez complète que tu peux retrouver sur le site. Donc d'ailleurs, même toute personne autre que Praticia, vous pouvez télécharger la charte de qualité pour observer quels sont nos critères. Dans les grandes lignes, on va regarder d'abord au niveau de la composition. Donc il y a des additifs que certaines marques utilisent pour rendre la gélule plus blanche, la rendre colorée. la rendre moins collante, beaucoup de choses qui sont en fait des nécessités techniques, mais qui en fait, les molécules ajoutées ont certains effets évidemment sur l'organisme. Et donc, notre premier critère, ça va être de regarder qu'au niveau de ces molécules-là, il n'y ait rien qui soit ou avéré dangereux, parce que ça existe, ou on ne sait pas encore. Donc voilà, dès qu'il y a un de ces ingrédients-là, et Dieu sait qu'il y en a beaucoup, ce n'est pas parce qu'on est en Europe que les critères sont suffisants au niveau production, pas du tout. Donc dès qu'il y a une molécule comme ça qui est avérée dangereuse ou son statut n'est pas encore défini, c'est non pour nous.

  • Speaker #0

    Génial. Alors j'ai déjà envie de rebondir là-dessus parce que je trouve extraordinaire qu'il y ait ce filtre-là. Pourquoi ? Parce que tu dis, il y a évidemment beaucoup de choses au niveau labo qui se passent. Et puis on se dit, ah oui, mais là... La pilule n'est pas assez blanche, assez belle, assez ci, assez là, et du coup on va rajouter plein de trucs. Ça me fait bizarrement penser à tout ce qu'il y a dans les protections hygiéniques, je dis ça comme ça. Mais ça vaut évidemment pour plein de produits alimentaires, où on va ajouter des additifs qui en réalité ne seraient pas nécessaires, mais souhaitent. Et puis aussi, il y a ce côté, on prend de la réserve parce qu'on ne sait pas encore, tu vois. Et souvent on se dit, oui mais si ça vient de la pharmacie, ou si c'est un complément alimentaire, c'est que c'est bon. La réalité, elle est complètement différente. Et donc merci de le dire et de le dire ouvertement, parce que c'est super important et super intéressant. Parce qu'en réalité, et moi c'est ce qui m'agace, je vois énormément de personnes qui ont des intolérances. Dans les intolérances, il y a beaucoup d'intolérances au lactose. Or, dans les compléments alimentaires... et les comprimés en tout genre, ça vaut aussi pour tout ce qui est contraception, etc., eh bien, il y a du lactose dedans. Et moi, ce que j'adore chez Simpliture, c'est que quand tu en as, c'est noté. Et donc, on sait, il suffit de regarder pour voir si on a une intolérance. On ne prend pas ça, évidemment. Et je trouve ça juste génial parce que tu vois, si tu vas à la pharmacie, tu dis, ben voilà, je voudrais un complément comme ça, mais on va te le donner. Mais tu ne vas pas forcément penser à aller lire exactement, voir s'il y a du lactose dedans. Et puis finalement, tu vois, des fois... J'ai eu des personnes qui, par le passé, on savait qu'il y avait une allergie au lactose, mais en fait, avaient quand même toujours des difficultés en se disant « mais c'est quand même bizarre parce que finalement, je ne prends plus de ci, je ne prends plus de ça, je ne prends plus de ça » . Mais oui, mais quand on regarde, en fait, il y avait plein d'autres choses qui continuaient à contenir du lactose sans qu'elles ne le sachent. Et forcément, tout ce qu'elles faisaient comme pas en avant, avec ce qu'elles prenaient, ça faisait deux pas en arrière. Et donc, des fois, on a du mal de voir les améliorations dans notre quotidien parce qu'on pense faire les choses bien, alors qu'en réalité... il y a des éléments en quels on n'a pas pensé, tout simplement, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est ça, oui, et je pense que c'est intéressant de nouveau de se dire, c'est pas jeter la pierre, nous on est dans le milieu, donc on sait à quoi il faut penser et ce qu'il faut regarder pour choisir les produits, mais toutes les personnes qui nous écoutent et peut-être qui ne sont pas, qui n'ont pas fait d'études, qui n'ont pas fait de recherches là-dessus, ben voilà, faites attention, regardez, vérifiez, faites-vous accompagner aussi du coup pour bien choisir, et ne vous dites pas, comme tu l'as très bien dit, C'est en pharmacie,

  • Speaker #0

    donc c'est bon. Vraiment, et j'insiste là-dessus, tu fais bien de le dire et de le redire, l'idée, ce n'est pas de jeter la pierre, parce que cette erreur-là, je l'ai faite aussi, en allant chercher des produits en pharmacie, en me disant, ce sera bon. Pareil pour les produits de soins, les produits cosmétiques, etc. Et pendant très longtemps, pendant quelques années, je suis allée moi-même acheter mes produits en pharmacie, parce que j'ai une peau à tendance à faire des allergies. Dès qu'il y a un truc qui n'est pas très clean, ma peau, elle n'aime pas. Donc, je me disais, j'achète en pharmacie. Au moins, je suis sûre, mais c'est une aberration totale. Ce n'est pas parce que c'est en pharmacie que c'est bon. Et je sais que ça, à mon sens, ça paraît complètement aberrant. Une pharmacie, c'est un endroit où on est censé vendre des choses qui sont clean. Mais quand on regarde la compo, pas forcément. Il y a énormément de produits qui contiennent des nanoparticules, etc. Et qui sont vendus en pharmacie. Donc voilà, c'est super important de le dire. Merci de repréciser ça, parce que clairement, je trouve que c'est super utile d'indiquer. Et sur la plateforme, au moins, c'est clair. Tout est indiqué. Donc, on sait, si on a une intolérance au lactose, on sait qu'on doit garder un comprimé sans lactose, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, il y a vraiment ce souhait de transparence par rapport à ça. Parce que, alors, pour rebondir sur ce que tu dis, on aurait pu aller plus loin et se dire, on va supprimer tous les produits de la plateforme et accepter que ceux qui sont à 100% dans tous les clous. Mais typiquement, il en faut aussi pour tous les goûts et il en faut aussi pour tous les besoins. Donc... C'est sûr que ce qui est dangereux, c'est non. Ce qui n'est pas défini, c'est non. Mais après, du coup, on va avoir aussi une gamme suffisamment large pour que chaque praticien et que chaque patient, en fonction de ses besoins, ait de quoi répondre à ses besoins. Donc, au niveau de la concentration, on va aussi avoir un certain filtre. Tu parlais des gummies. On n'en trouve que très peu sur notre site. Il y en a quelques-unes pour les enfants parce qu'on sait que... Pour certains enfants, c'est impossible d'avaler des gélules. Donc, on souhaite leur proposer cette alternative qui est certainement mieux que rien. Mais on ne trouve pas des gummies pour les adultes. On ne trouve pas des produits où il y a une concentration qui n'est pas suffisante et on sait que ça ne servirait à rien. Voilà, donc c'est aussi un deuxième critère qu'on met en avant.

  • Speaker #0

    Alors ça j'adore parce que c'est vrai que c'est la mode, des gummies pour ci, des gummies pour là, en se disant oui tout va bien, mais c'est vrai que la concentration n'est pas suffisante et que finalement dans certains il y a plus de sucre qu'autre chose, donc c'est pas utile de prendre ça, donc c'est génial d'avoir ce premier tri et en même temps d'en garder aussi quand c'est nécessaire parce que je te rejoins pour les enfants, il vaut mieux ça que rien dans certains cas, donc voilà. Mais je trouve ça vraiment super important de pouvoir le signaler. Toi ? de ton côté, quels seraient d'après toi les compléments indispensables pour celles qui sont en désir d'enfant ? Est-ce que tu as des idées comme ça de choses ?

  • Speaker #1

    Tu me prends de court là ?

  • Speaker #0

    Un test pour voir deux ou trois ? Non parce qu'en fait je pense qu'on met le focus fertilité parce que forcément moi c'est mon cœur de métier, j'accompagne les femmes qui sont confrontées à l'infertilité mais je passe mon temps à leur répéter qu'en fait c'est leur santé qu'on optimise. Ce n'est pas juste la fertilité, c'est leur santé à long terme. Allez, donne-moi trois compléments.

  • Speaker #1

    Allez, je dirais la vitamine D en première. Ouais,

  • Speaker #0

    vitamine D, OK.

  • Speaker #1

    C'est, je pense, la base, mais comme tu le dis, en fait, pour tout le monde, pour la santé de manière générale. Vitamine D, je pense que, allez, dans le conscient collectif, c'est associé à immunité et à santé osseuse. Donc, c'est déjà une très bonne chose. Mais je pense qu'on oublie une très, très grande partie de l'efficacité de la vitamine D qui est en lien avec les hormones. Donc, il joue sur l'infertilité.

  • Speaker #0

    Et puis, en fait, on parle de vitamine D, mais techniquement, on devrait même parler d'hormones D en réalité. Donc, ça donne le ton. Je veux dire, on voit que la vitamine D... Néphi, je pense que je vais vous le dire dans chaque épisode de podcast. C'est un non négociable, je ne veux plus aucune femme qui me suive qui soit carencée en vitamine D, c'est non ! La vitamine D, on en prend au quotidien, on vérifie les doses bien sûr, encore une fois on ne joue pas les apprentis chimistes, mais on fait en sorte de ne pas être carencée en vitamine D et surtout on se fiche des normes labo, d'accord ? Moi je ne veux pas une vitamine D qui est à 30, parce qu'à 30 on va vous dire, allez à 32 vous êtes dans les clous, non je m'en fous, ce n'est pas assez, on monte, d'accord ? On monte vraiment la vitamine D et on se rapproche des valeurs maxi. pour vraiment avoir un corps qui fonctionne de façon optimale.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. La différence entre normes labo et normes santé.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux peut-être en dire plus sur ça ? Parce que c'est vrai que moi, c'est un de mes chevals de bataille. Parce que souvent, on me dit « mon médecin ne m'a rien dit » ou « le labo ne m'a rien dit » . Alors qu'en fait, ça n'a rien à voir. On est sur des valeurs complètement différentes.

  • Speaker #1

    Oui, je trouve que là-dedans, il y a deux aspects qui sont intéressants. Le premier, c'est de se dire que les normes laboratoires, elles sont calculées sur une moyenne de la population. Donc là, il y a une question à se poser, c'est est-ce qu'on a envie d'avoir une santé qui est représentative de la moyenne de la population ? Voilà, je pense qu'on mérite et qu'on peut viser le mieux. Donc, ce qui va être les normes vraiment santé, ce avec quoi le corps fonctionne de manière optimale et qui, du coup, souvent sont un peu plus élevées. que ce que les laboratoires attendent.

  • Speaker #0

    Génial. Donc, on est bien d'accord là-dessus. Je dis toujours qu'il n'y a qu'à regarder les gens autour de soi. Je ne veux pas la même santé. Moi, c'est hors de question. Je ne veux pas être dans l'état de santé de la population générale. Ce n'est pas question. Donc, vraiment, on s'en fout des normes santé. On veut des valeurs optimales de santé, pas les normes labo. Ce n'est pas intéressant.

  • Speaker #1

    Il y a une chose aussi que je trouve intéressante, quand il y a un peu ce retour de... Mon médecin m'a dit que tout va bien, donc... j'arrête de chercher, les médecins ne sont pas formés à la médecine fonctionnelle, qui est différente en fait que la médecine curative. Le médecin, il va soigner un symptôme, il va soigner les plaintes avec lesquelles on vient. Tandis que nous, on veut optimiser la santé, être dans la prévention, être dans l'efficacité, dans « je me sens bien » . Et donc ça, en fait, c'est même souvent des mesures qui ne sont pas observées dans les analyses sanguines et dans les prises de sang classiques. Donc, ce n'est pas parce que tout va bien dans la prise de sang que tout va bien réellement et qu'il y a rien à faire.

  • Speaker #0

    On est bien d'accord. Alors, je partage une anecdote perso à ce sujet. J'ai mon chéri qui se plaint de trois petits trucs, etc. Donc, je lui dis, écoute, tu vas quand même faire une prise de sang. Et donc, je lui dis, il faut que tu testes ça, ça, ça et ça. Et je sais qu'en France, on a la possibilité de le faire comme ça spontanément. Mais moi, je vis en Belgique et en Belgique, on n'a pas cette possibilité-là. Il faut impérativement une prescription médicale. Donc... Moi, je n'ai pas vraiment de médecin, en fait, parce que la situation, je n'ai pas de médecin. Et donc, mon chéri va chez, je vais dire son médecin, mais bon, il y va une fois tous les trois ans. Mais donc, voilà, il va chez son médecin et la médecin lui dit OK, OK. Et en fait, sa tête se décompose au fur et à mesure qu'elle lit ce que moi, j'ai demandé. Et puis, en fait, elle dit OK, mais vous saurez interpréter tout ça parce qu'en fait, moi, je ne sais pas. Et donc voilà, ça démontre, je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer, parce que vraiment, à la fois, je comprends parce que je me dis qu'ils ne sont pas formés, et en même temps, je me dis que ça fait peur parce qu'on se rend compte qu'on a des médecins en face qui ne connaissent pas ce qui est prescrit par des labos. Parce que les analyses, je ne les ai pas inventées, on est bien d'accord, je veux dire, elles apparaissent sur les fiches d'analyse, donc ça fait peur quand même. Donc voilà, vraiment, je suis mitigée parce que je ne sais pas s'ils vont rire ou en pleurer. On a un peu fait les deux. On s'est pris une barre de rire en revenant. On se disait, mais ce n'est juste pas possible. C'est un sketch, il y a une caméra quelque part. Et puis, en même temps, je me dis, non, parce que clairement, les pauvres, quoi. Les pauvres. Tellement de temps en consultation que finalement, il n'y a pas de temps de formation. Et ce n'est pas prévu dans le cursus non plus, de base.

  • Speaker #1

    Après, ce qui est quand même positif dans l'histoire, c'est qu'elle a eu l'humilité de le reconnaître.

  • Speaker #0

    On est bien d'accord.

  • Speaker #1

    On a déjà accompagné des consultantes avec des demandes et le médecin refuse catégoriquement. Alors, je ne sais pas parce qu'il n'a pas envie, mais c'est parce qu'il se rend compte qu'il ne saurait pas interpréter et que du coup, il refuse.

  • Speaker #0

    Alors, j'ai les deux. Dans le quotidien, j'ai même des femmes que j'accompagne qui me disent, le médecin te transmet les résultats parce qu'il ne sait pas les interpréter. Donc ça, ça m'arrive vraiment quotidiennement. Mais à la limite, j'aime autant parce qu'au moins, les analyses sont faites et il se dit, ok, moi, je ne sais pas, je transmets. Très bien. Par contre, ça me pose problème quand on a des médecins qui, en face, vont dire, oui, mais ça ne sert à rien parce que les médecins ne savent pas. Et ça, je trouve dramatique. Donc oui, oui, oui, entièrement d'accord avec toi. Elle a l'humilité de dire, ben moi, je ne sais pas interpréter. Mais d'un côté, tu dis quand même, bon, c'est très bien.

  • Speaker #1

    C'est là qu'on se rend compte à chacun son métier, en fait. Le médecin généraliste, il est là pour les problèmes du quotidien, peut-être les choses plus... pathologique et aiguë, et puis nous on fait notre travail sur la prévention, l'optimisation.

  • Speaker #0

    C'est vraiment un travail de fond dans le sens où on ne va pas chercher à masquer un symptôme, on va chercher à comprendre d'où il vient. Et en fait les médecins aujourd'hui sont un peu... Oui j'ai presque envie de dire des prescripteurs, on va cacher un symptôme, ça ce symptôme-là est ennui, ok on va l'enlever. Mais nous on va faire un travail différent parce qu'on va faire un travail de fond qui est plus un travail, j'ai presque envie de dire, de diagnosticien, mais vraiment de comprendre, de dire tiens mais en fait si t'as ça, pourquoi t'as ça ? Et depuis quand ? Et est-ce que ce serait pas lié à ça ? Et donc nous on va chercher, on va creuser. C'est pas du tout ce que fait la médecine traditionnelle telle qu'on la connaît aujourd'hui. Clairement. Donc t'as parlé de la vitamine D et tu m'as dit à quel point c'était super important. Quels seraient les deux autres compléments qui te semblent vraiment importants pour toi ?

  • Speaker #1

    Je dirais les vitamines B, le groupe, et le fer. Je pense que c'est aussi très intéressant.

  • Speaker #0

    Alors ça, tu fais bien de le dire aussi, parce que pareil, je vois énormément de femmes qui sont anémiées, vraiment, et où on leur dit, non, c'est normal, oui, vous êtes une femme, les femmes, c'est souvent anémié. Oui, mais ça ne devrait pas, en fait. Ça ne devrait pas. Donc oui, oui, oui, des compléments en fer, il ne faut surtout pas hésiter à en prendre sur base d'analyse, comme toujours, l'idée ce n'est pas de péter des scores et d'être de l'autre côté. C'est un peu comme tout, mon verre, si je le remplis et que je le remplis trop, il déborde, ce n'est pas utile non plus, ce qu'il faut c'est avoir juste le bon dosage, ni trop bas parce que du coup je n'ai rien à boire, ni trop haut parce que alors ça déborde et ce n'est pas utile. Donc les analyses sanguines c'est exactement la même chose, c'est de tomber dans les valeurs optimales de santé, ni trop bas, ni en excès. pour vraiment faire en sorte que le corps fonctionne de façon optimale. Mais c'est vrai que le fer, ça remplit plus de 300 fonctions dans l'organisme. Donc, on a vraiment, vraiment, vraiment besoin de fer. Et souvent, je vois que les femmes sont beaucoup, beaucoup trop carencées en fer. Donc, vraiment, je te rejoins à 300% là-dessus, totalement.

  • Speaker #1

    Chouette. Et je trouve que, justement, au niveau de la complémentation, la complémentation, le fait de se complémenter, en fait, on sent très, très fort. la différence entre qualité et pas qualité. Il y a beaucoup de personnes à qui on parle de prendre du fer, et ils se disent « Ah non, non, non, moi ça me constate, ça joue sur mon transit. » C'est que le fer n'est pas assimilé, donc c'est qu'il faut prendre une autre forme.

  • Speaker #0

    On va parler du tardiféron, hein, Dominique ? Il ne faut pas le citer. Pour vous, je n'ai pas de filtre, moi. Mais oui, j'en parle parce qu'effectivement, dès que on va, et tu fais bien de le souligner, parce que Dès qu'on parle de complémentation en fer, les premières choses qu'on va prescrire, que les médecins vont avoir tendance à prescrire, ça va être ça, ça va être du tardiférent. Généralement, on a mal à l'estomac, la digestion ne se passe pas bien, c'est compliqué, évidemment, ça donne des crampes, ce n'est pas génial. Mais il y a d'autres formes. Moi, je privilégie toujours une forme bisglycinate. Tout à fait. En termes de fer pour une meilleure facilité d'absorption. Il n'y a pas de commune mesure finalement entre les deux. Donc vraiment, quand on prend la bonne forme. Tout se passe bien en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. Un, il n'y a pas de symptômes. Et deux, la carence remonte. Parce que si le fer n'est pas assimilé, même s'il est moins cher, moi je dis toujours, vous allez en pharmacie, vous prenez un mauvais fer, un mauvais magnésium, c'est moins cher, mais il n'est pas assimilé. Donc ça reste quand même trop cher pour que ça finisse dans les toilettes.

  • Speaker #0

    On est bien, bien, bien d'accord. Et du coup, puisque tu parles d'assimilation, j'ai juste envie d'ajouter un élément supplémentaire. Mais j'entends et je vois beaucoup trop de femmes dans mes accompagnements qui finalement, quand je creuse, me disent « Ah oui ! » je suis ballonnée, ah oui j'ai de la diarrhée ou l'inverse j'ai de la constipation etc etc ça montre en fait qu'on a des intestins qui sont pas au top. Si on a des intestins qui sont pas au top on peut prendre la meilleure complémentation qui soit ça va passer à la trappe pour une énorme partie donc on fait en sorte d'avoir une santé intestinale qui soit la plus optimale possible pour que tout ce qu'on mange soit vraiment absorbé, conservé, utilisé, transformé et souvent c'est pas le cas donc c'est important aussi de le préciser tu vois parce que Oui, voilà, je vois trop de personnes qui finalement dépensent aussi beaucoup d'argent dans les compléments, alors qu'on n'a juste pas commencé à la source. Et donc, quand elles arrivent, elles me disent « oui, mais j'ai déjà pris ça, ça, ça et ça » , mais moi je vois aux analyses que ça ne va pas. Je dis « mais attends, il faut creuser plus loin, il y a un truc qui coince là » . Et puis en fait, on met le doigt dessus, puis on se dit « oui, mais en fait, les intestins, ils sont vraiment en piteux état, donc ce n'est pas possible » . On va commencer par la base, on va faire les choses dans l'ordre, et puis on prendra de la complémentation adaptée. Mais voilà, chaque chose en son temps, donc il faut bien penser à ça aussi. Et ça rejoint ce qu'on disait au démarrage, de dire que la complémentation qui marche pour l'un ne marchera pas forcément pour l'autre, parce que chacun, chacune va avoir ses spécificités, ses pathologies, etc. Donc c'est vraiment super important.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Oui, et je pense même que par rapport à cette question d'assimilation, on peut aller plus loin que la complémentation. Et dire que même si on fait plein d'efforts au niveau de l'assiette, mais que l'assiette n'est pas assimilée, les nutriments ne sont pas assimilés, on s'épuise pour rien.

  • Speaker #0

    Totalement, vraiment, et c'est super important. Donc comme on le disait tout à l'heure, prendre des compléments et continuer à avoir une assiette qui n'est pas du tout saine, pas du tout équilibrée, pas du tout pro-fertile, parce que sain n'est pas toujours pro-fertile, c'est deux choses différentes. Donc ça, évidemment, ça ne servirait à rien de se complémenter en continuant à avoir une hygiène de vie qui n'est pas adaptée, mais en même temps, faire autant d'efforts pour finalement avoir la source, la base qui n'assimile pas. Ça ne fonctionne pas non plus. Donc, c'est super important de comprendre comment le corps fonctionne pour l'optimiser. Et ça, c'est notre job, quelque part. On est là pour ça. Donc, il faut comprendre ça. Génial, génial, génial. Qu'est-ce que tu donnerais comme conseil, justement, à des personnes qui nous écoutent, qui sont confrontées à l'infertilité ? Est-ce que tu as un conseil comme ça à leur donner en passant ?

  • Speaker #1

    La première chose à laquelle je pense, c'est se faire accompagner.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je pense que, justement, on m'a dit, il y a tellement... d'éléments à prendre en considération, que ce soit au niveau micronutriments, mais je pense aussi à bien plus large échelle au niveau émotionnel, au niveau hygiène de vie. Dès qu'on rencontre un problème, je pense qu'il ne faut pas non plus attendre très longtemps à se dire « je vais essayer, je vais mettre des choses en place, on a l'impression d'être dans un combat contre soi-même » et ça ne crée jamais rien de positif et ce n'est jamais très bon que de se faire accompagner, ça enlève une forme de préoccupation. pression parce que l'idée n'est pas de se faire passer sur les épaules de la charge du monde mais de ne plus avoir la pression d'être toute seule et de comprendre, ça enlève cette pression

  • Speaker #0

    Oui et puis je rejoins, c'est un vrai métier dans le sens où quand on fait les choses bien, c'est des années et des années d'études, de formations qu'on ne va pas acquérir en écoutant même mes 120 épisodes de podcast, ça ne se fera pas Il y en a un peu plus de 120, je crois, maintenant. Mais même en écoutant tous les épisodes de podcast, oui, certes, ça va donner des clés de compréhension, des clés de fonctionnement qui sont certes super intéressantes, mais ça ne suffira pas pour avoir une compréhension fine et que ce soit vraiment adapté à soi aussi. Donc, il y a vraiment ce côté-là qui est super important. Et tu sais, c'est un petit peu comme si, là, maintenant, je m'évertuais à vouloir couper mes cheveux toute seule. Ben oui, je peux les couper, mais ça va... pas me donner le rendu de quand je sors de chez le coiffeur. Pourquoi ? Parce que lui, il a fait des études et c'est son métier. Et je trouve que c'est un petit peu dommage. C'est que, comme tu dis, en matière de fertilité et de santé en général... on essaye souvent de faire les choses toute seule en pensant que ça va aller. Et en fait, on ne fait que s'épuiser, s'enfoncer chaque jour un petit peu plus. Et encore une fois, vraiment, je parle en connaissance de cause, parce que pareil, moi, il y a 15 ans, ce n'était pas aussi fréquent que maintenant. Les réseaux n'étaient pas ceux qui sont aujourd'hui. Aujourd'hui, on tape tuto d'injection de tel et tel produit. On va le trouver sur YouTube, sur Internet, etc. de manière générale. À l'époque, il n'y avait rien. Et donc, j'ai tout essayé toute seule comme une grande. Et en fait, ça n'a fait qu'empirer la situation. Parce que je ne savais juste pas par quel bout commencer. Et parce que je n'avais absolument aucune compétence médicale à ce moment-là, en termes de connaissances d'hormonologie. Je ne savais rien de tout ça. Et donc, c'est super important de se former et de comprendre que chacun a son métier, tout simplement.

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, oui. Et accepter... Je pense qu'on n'est pas aussi dans une société qui invite à... à partager et à être en relation spécialement avec les autres. Donc, accepter que quelqu'un peut nous aider dans la démarche dans laquelle on est.

  • Speaker #0

    Oui, totalement. Et je pense que tu dois le voir même toi, à titre personnel, je pense qu'il y a eu un avant-après naturopathie. Oui, voilà.

  • Speaker #1

    Oui, je n'ai pas les mots.

  • Speaker #0

    Mais oui, c'est exactement ça, tu vois. C'est que, ben oui, on pensait faire des choses qui étaient correctes. Et puis finalement, quand tu apprends et que tu découvres et que tu dis « Oh ! »

  • Speaker #1

    en fait j'étais complètement à côté de la plaque oui c'est ça et je trouve ça aussi c'est quelque chose qui peut être intéressant c'est se reconnecter à son corps le corps il envoie des messages donc moi je dis toujours en tant que praticienne je partage la formation, je partage la théorie mais rien ne vaut après ce que vous essayez sur vous même et ce que le corps vous renvoie donc faites vous confiance testez, découvrez, observez adaptez

  • Speaker #0

    Oui, et ça me permet de faire le lien aussi avec Sint-Licure, c'est-à-dire que j'ai plein de personnes qui disent oui, mais à quel moment je dois prendre ci, à quel moment je dois prendre ça, etc. Oui, il y a la théorie et après il y a la pratique. Moi, il y a eu des compléments que j'étais censée prendre à tel moment ou tel moment de la journée, et bien en fait, ça ne m'allait pas. Ce n'est pas grave, on change. Moi, ce qui m'importe, c'est que ce soit pris en réalité. Le moment, peu importe. Il y a un moment où je suis montée, j'étais à plus de 26 compléments alimentaires sur la journée. l'estomac n'était pas trop d'accord de tout prendre quasiment en même temps. On m'a dit non, ça ne va pas se passer comme ça. Donc il m'a clairement fait comprendre que non, c'était beaucoup trop. Et donc en fait, j'ai ajusté. Ce n'était pas 100% comme j'aurais dû le faire, mais au final, j'ai pu les prendre. C'est passé nickel. Et voilà, ça m'a permis justement d'avoir les nutriments dont j'avais besoin sans me mettre complètement en vrac. Donc vraiment, s'écouter, c'est super important. Tu as raison, je le souligne. Super. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Il n'y a pas de dogme. il y a la théorie, c'est important de la connaître pour pouvoir un minimum savoir comment le corps fonctionne, mais après chacun est différent et chacun doit faire en fonction de ses possibilités, de ses envies de ses ressentis oui et puis voilà,

  • Speaker #0

    je pense aussi il y a des contraintes horaires avec le boulot avec ci, avec ça, qui font qu'il y a des fois oui il faut adapter, c'est pas grave il faut surtout pas baisser les bras par rapport à ça on ajuste, on adapte, c'est l'essentiel mais on continue et on s'accroche, c'est tout ce qui compte oui

  • Speaker #1

    Trop bien,

  • Speaker #0

    super. Génial, merci en tout cas, parce que c'est vrai que compléter, enfin finir en tout cas cet épisode de podcast sur la notion de « je m'écoute » , c'est tellement important. Tu n'imagines pas le nombre de femmes qui, je dis femmes parce que c'est elles qui sont au centre des traitements PMA, même quand l'origine est plutôt masculine, qui finalement écoutent tellement ce que le médecin dit qu'en fait, même si ça ne convient pas, même si ce n'est pas OK, On le fait quand même, on le fait à contre-coeur, mais on le fait quand même et on se force et on n'est pas du tout dans un rapport de bienveillance avec son propre corps. Donc veiller à s'écouter, c'est super, super, super important. Merci de le rappeler, de le souligner, je trouve que c'est génial. Un petit mot de la fin, quelque chose que tu aurais envie de dire ?

  • Speaker #1

    Je pense que oui, c'est un long chemin. C'est un long chemin parce que là, on parle fertilité, mais je pense que santé, c'est le chemin de toute une vie. C'est le chemin de toute une vie de trouver son équilibre, de fonctionner, d'optimiser sa santé, etc. Donc, je dirais, allez-y dans la bienveillance. On n'est pas pressé. On fait toujours mieux et on n'avance pas après pas. Faites-vous accompagner dans les moments qui sont importants, découvrez par vous-même, voilà, mais appréciez le chemin.

  • Speaker #0

    Oui, super important aussi parce que c'est vrai qu'on est souvent impatiente, on a envie que ça aille vite. Et souvent, on a tellement, tellement entendu qu'une fois un certain âge, c'était compliqué, que ça n'irait pas et qu'il faut enchaîner les fives parce que sinon on perd du temps. Et en fait, stop à ces injonctions-là parce qu'en réalité, on se fait plus de dégâts qu'autre chose. Donc on prend le temps, on fait les choses bien et on se dit qu'on optimise et on garde en tête la méthode des petits pas. C'est un pas à la fois qu'on avance. Donc voilà, quand ça nous semble une montagne, on ne fait pas de projection, on se concentre juste sur le pas d'après. Et on avance comme ça, et puis c'est comme ça qu'on arrive. Merci beaucoup, en tout cas, pour cet échange, Flavie. C'était super intéressant. Je mettrai évidemment les coordonnées du compte Instagram de Simplicure. Vous allez retrouver aussi un lien. Je vais partager un lien avec les compléments qui me semblent les plus importants. Vous allez pouvoir les retrouver dans la description de cet épisode de podcast. C'était un plaisir de t'accueillir ici, Flavie. Merci beaucoup. Et puis, on se retrouve bientôt pour un tout nouvel épisode. Et d'ici là, comme toujours, prends soin de toi. À très vite.

  • Speaker #1

    Merci Mia, merci pour cette invitation et pour cet échange très riche. À bientôt.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

Description

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Compléments alimentaires et fertilité : comment faire les bons choix ?

Tu prends peut-être déjà des vitamines pour booster ta fertilité… mais es-tu sûre qu’elles sont adaptées à tes besoins ?


Dans cet épisode, je reçois Flavie de Simplycure, naturopathe, pour lever le voile sur :
✔️ Les 3 compléments indispensables pour soutenir ta fertilité
✔️ Les normes labo et la différence entre un bon et un mauvais produit
✔️ Comment éviter les pièges du marketing et choisir des formules réellement efficaces


Si tu es en parcours PMA, en essais bébé ou que tu veux optimiser ton équilibre hormonal, cet épisode est une mine d’informations précieuses.

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Transcription

  • Speaker #0

    Hello ! Bienvenue à toi sur cet épisode de podcast. Je suis ravie de te retrouver et pour celles qui me voient, qui me regardent sur YouTube par exemple, eh bien vous voyez que je ne suis pas seule. Je suis accompagnée de Flavie.

  • Speaker #1

    Bonjour Mia, bonjour tout le monde.

  • Speaker #0

    Salut Flavie, j'espère que tu vas bien. En tout cas, moi ça me fait vraiment plaisir de t'accueillir ici sur ce podcast. Flavie, elle est collaboratrice au sein de SimpliCure. Et c'est vraiment Simblicure, c'est une plateforme avec laquelle je collabore déjà depuis un bon moment. Je vais te laisser te présenter Flavie, parce que tu n'es pas que collaboratrice Simblicure, tu as plein de cordes à ton arc et je trouve ça extraordinaire. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Eh bien avec grand plaisir, déjà merci à toi pour cette invitation sur le podcast, je suis vraiment contente aussi d'être présente avec vous aujourd'hui. Donc je suis naturopathe, moi depuis maintenant 5 ans, j'ai accompagné du coup pendant ces 5 années principalement des femmes. dans la perte de poids, donc à travailler aussi au niveau hormonal, au niveau alimentation, au niveau émotionnel. On sait que je pense autant dans la fertilité que la perte de poids, c'est multifactoriel. Et là, ça me manquait d'avoir des collègues, ça me manquait d'être en équipe. Donc, j'ai rejoint Simplicure en janvier et je m'occupe du coup de l'accompagnement des praticiens pour discuter avec eux, produits, fonctionnalités, protocoles. Donc, c'est très, très gai.

  • Speaker #0

    J'adore. Alors, c'est vrai que... Pour celles qui sont dans le programme de coaching Éclosion, elles connaissent Simplicure parce qu'elles ont l'habitude. Celles qui font partie du programme Fertility, elles voient passer quelques recommandations. Mais peut-être que si tu écoutes le podcast, tu ne sais pas encore ce que c'est que Simplicure. Et en fait, je vais te laisser expliquer finalement ce qu'est Simplicure. Ce sera, je pense, le plus simple.

  • Speaker #1

    Oui, OK. Et puis toi, après, peut-être que tu pourras partager comment tu l'utilises et en quoi ça t'est pratique. Mais donc Simplicure, en fait, c'est une plateforme mises à disposition pour les professionnels de santé pour faciliter leur pratique. Donc l'idée, c'est que sur Simplicure, on va retrouver différents laboratoires de compléments alimentaires. On sera tous les deux d'accord de dire que les qualités ne sont pas toujours équivalentes. Donc notre objectif à nous, c'est de proposer différents laboratoires de qualité pour que les professionnels puissent après facilement recommander différents compléments à leurs consultants. Donc ça permet d'avoir tout. en un seul et même endroit, d'avoir tous les compléments nécessaires en un seul et même colis, ce qui est avantageux au niveau charge mentale, mais aussi économique.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Alors moi, vraiment, c'est vrai que Simplicure, je l'utilise, et comme je te disais, je l'utilise énormément pour les filles qui sont membres du coaching Éclosion. Je l'utilise aussi parce que j'ai intégré des références au sein du programme Fertility, qui est le programme d'accompagnement en ligne. Mais c'est vrai que pour moi, c'était super important d'être accompagnée à ce niveau-là, c'est-à-dire d'avoir vraiment un outil qui me permet de faire des recommandations spécialisées. Pourquoi ? Parce qu'on n'insiste jamais trop. Souvent, quand on est confronté à l'infertilité, on entend que c'est important de prendre des compléments alimentaires. Et c'est génial si vous le faites, c'est vraiment top. Et en même temps, ce que je vois beaucoup, beaucoup, beaucoup trop souvent, ce sont les femmes qui prennent un multivitamine et qui se disent « c'est bon » . Et on est loin de ça, on est loin de la vérité. C'est bien, c'est la base, mais quand on a des carences, malheureusement, un multivitamine ne va pas permettre de les combler. Ou alors, on va mettre une éternité avant de remonter tout ça. Donc, pour moi, c'était super important d'avoir justement une plateforme qui me permette d'avoir des recommandations très spécifiques. Et comme tu le disais, il y a vraiment une première barrière à l'entrée parce qu'il y a complément et complément. Moi, j'avoue que j'ai toujours un petit peu... les cheveux qui se dressent sur la tête quand je vois aujourd'hui qu'on vend des gummies, fertilité, des tisanes, fertilité, etc. Bon, si une tisane permettait une grossesse, je pense que ça se saurait. Voilà, donc je ne dis pas que ce n'est pas utile, ça peut aider à plein de niveaux, au niveau de régulation, etc., bien sûr, mais il ne faut pas se contenter de ça parce que ça ne suffit pas. On a vraiment besoin d'avoir des apports journaliers en termes de valeurs nutritionnelles et là, ce n'est plus trop le cas aujourd'hui avec ce qu'on mange. Je pense que tu seras d'accord avec ça, ce coup-là.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Je pense qu'il y a vraiment deux choses intéressantes dans ce que tu dis. C'est l'aspect quantité. Il y a qualité et quantité. Et on trouve de tout sur le marché du complément alimentaire. Donc, moi, j'ai pour habitude de dire, un multivitamine, c'est bien quand il n'y a pas vraiment de besoin spécifique. Ça soutient l'organisme de manière minimale. Mais quand on a un souhait spécifique, notamment la fertilité, il faut souvent y aller avec des doses un peu plus importantes et donc passer sur l'association de plusieurs compléments qui vont être spécifiques. Et ça, du coup, je pense qu'il y a la notion aussi d'individualisation qui est indispensable. Et du coup, nous, en tant que thérapeute, on a notre place.

  • Speaker #0

    Oui, parce que, alors je ne te cache pas, tu sais, moi, je fais partie de plein de groupes sur les réseaux, etc. Et j'avoue que j'ai quand même tendance à bondir un petit peu dans le sens où, et je sais parce que j'aurais pu faire pareil. Alors, je vais faire la vieille, mais de mon temps, il n'y avait pas ça. Mais je pense que vraiment, si j'avais été dans ce parcours aujourd'hui, je pense que c'est un travers dans lequel je serais très, très vite tombée. Donc, si toi, tu le fais en ce moment, si tu nous écoutes et que tu fais ça, pas de panique. Ce n'est pas un jugement, d'accord ? C'est juste une explication. Je ne jette la pierre à personne. Mais l'erreur pour moi que beaucoup de femmes font, c'est qu'elles vont poster sur les réseaux en disant qui prend quoi comme complément. J'ai envie de dire qu'on s'en fout parce qu'en fait, la problématique de X ou de Y, ce n'est pas la même que la tienne. Et donc, c'est important de réfléchir à ça et de se dire qu'il faut que ce soit adapté à moi. Et pour ça, il ne faut pas jouer les apprentis sorciers, les apprentis chimistes. On fait des dosages, on fait des analyses, on vérifie et du coup, on prend ce qui nous convient à nous. Mais tu sais, je vois ça un petit peu comme... à la recherche de la formule magique pour mettre en route cette grossesse. Et encore une fois, je comprends à 3000%. Donc vraiment, je jette la pierre à personne. Mais par pitié, il faut vraiment comprendre le mode de fonctionnement de son corps à soi. Et ça passe par la compréhension de ce qu'on peut avoir comme carence, comme dysfonctionnement, etc. Parce que ce qui marche pour l'une ne marche pas pour l'autre, évidemment.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Oui, et je pense aussi que, même si on peut aller encore un petit peu plus loin, les compléments alimentaires, c'est quand même un truc qui est... de plus en plus à la mode. Donc, je pense, tant mieux, parce qu'il y a vraiment de nombreuses situations où c'est indispensable. Mais il ne faudrait pas tomber dans le truc de le compliment, c'est la pilule magique qui va régler tous mes problèmes. Et si je prends ça, après, c'est bon, je n'ai plus rien à faire et le souci est réglé.

  • Speaker #0

    Je peux manger McDonald's.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. On sait aussi que l'émotionnel a énormément d'impact et que prendre les compliments et travailler sur l'émotionnel et travailler sur l'assiette, alors là, on met vraiment toutes les chances de notre côté pour aller vers un mieux.

  • Speaker #0

    Oui, et tu vois, c'est en ça que j'ai vraiment flashé sur l'utilisation de Simplicure, c'est parce que vraiment, ça permettait d'ajouter une corde facile à mon arc, dans le sens où j'avais déjà tout ça, mais c'est pour moi pas toujours simple de dire aux femmes et aux hommes, il faut que tu prennes ci à tel endroit, que tu prennes ça à tel endroit. C'est fastidieux et c'est vrai quand on est, surtout je pense à celles qui sont déjà en PMA, où elles ont déjà un agenda qui est surchargé de rendez-vous médicaux, d'examens, etc. Ou celles qui entrent en PMA, même sans être en insémination ou en FIV, mais où on démarre tout ce parcours. On a déjà énormément de choses auxquelles il faut penser et c'est vrai que je n'avais pas envie d'en rajouter. Là, je trouve l'utilisation tellement simple. J'envoie un lien aux femmes que j'accompagne. Tout est répertorié, le bon dosage. À quel moment le prendre ? Il y a toujours un petit mot. Je trouve ça d'une facilité incroyable.

  • Speaker #1

    Oui, je pense que c'est un des gros avantages, autant pour le praticien que pour les consultantes, c'est cette charge mentale qui s'envole. Parce que je pense que quand on est dans une démarche de prendre soin de soi, de stimuler la fertilité, au final, peu importe un peu la démarche dans laquelle on est, mais c'est déjà du changement. Ça demande déjà de l'énergie, ça demande déjà un minimum de temps, en tout cas au départ, pour s'y mettre. Donc si on rajoute des freins en plus, ça rend vraiment le cheminement compliqué. Que là, on est dans un truc super facile.

  • Speaker #0

    Super facile, super simple. Enfin voilà, on sait, tout est écrit, tout est noté. Il n'y a pas de « Ah, je ne me souviens plus de ce qui a été dit » , etc. Donc voilà, c'est hyper facile. Donc vraiment, vraiment, vraiment. Ça reste une plateforme, Simplicure est une plateforme qui est réservée aux praticiens, mais c'est vrai que quand on y a accès via un code, que je communique d'ailleurs aux femmes que j'accompagne, c'est hyper facile d'utilisation parce que c'est fantastique, tout est au même endroit et je trouve ça génial. Moi, j'aimerais que tu nous parles un petit peu justement de, tu disais tout à l'heure, il y a complément, il y a qualité et qualité dans les compléments. C'est quoi vos critères de sélection ? Qu'est-ce qui fait que tel produit va être référencé chez vous et puis tel produit, non, il va être décliné ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Alors au niveau, on a vraiment une charte de qualité assez complète que tu peux retrouver sur le site. Donc d'ailleurs, même toute personne autre que Praticia, vous pouvez télécharger la charte de qualité pour observer quels sont nos critères. Dans les grandes lignes, on va regarder d'abord au niveau de la composition. Donc il y a des additifs que certaines marques utilisent pour rendre la gélule plus blanche, la rendre colorée. la rendre moins collante, beaucoup de choses qui sont en fait des nécessités techniques, mais qui en fait, les molécules ajoutées ont certains effets évidemment sur l'organisme. Et donc, notre premier critère, ça va être de regarder qu'au niveau de ces molécules-là, il n'y ait rien qui soit ou avéré dangereux, parce que ça existe, ou on ne sait pas encore. Donc voilà, dès qu'il y a un de ces ingrédients-là, et Dieu sait qu'il y en a beaucoup, ce n'est pas parce qu'on est en Europe que les critères sont suffisants au niveau production, pas du tout. Donc dès qu'il y a une molécule comme ça qui est avérée dangereuse ou son statut n'est pas encore défini, c'est non pour nous.

  • Speaker #0

    Génial. Alors j'ai déjà envie de rebondir là-dessus parce que je trouve extraordinaire qu'il y ait ce filtre-là. Pourquoi ? Parce que tu dis, il y a évidemment beaucoup de choses au niveau labo qui se passent. Et puis on se dit, ah oui, mais là... La pilule n'est pas assez blanche, assez belle, assez ci, assez là, et du coup on va rajouter plein de trucs. Ça me fait bizarrement penser à tout ce qu'il y a dans les protections hygiéniques, je dis ça comme ça. Mais ça vaut évidemment pour plein de produits alimentaires, où on va ajouter des additifs qui en réalité ne seraient pas nécessaires, mais souhaitent. Et puis aussi, il y a ce côté, on prend de la réserve parce qu'on ne sait pas encore, tu vois. Et souvent on se dit, oui mais si ça vient de la pharmacie, ou si c'est un complément alimentaire, c'est que c'est bon. La réalité, elle est complètement différente. Et donc merci de le dire et de le dire ouvertement, parce que c'est super important et super intéressant. Parce qu'en réalité, et moi c'est ce qui m'agace, je vois énormément de personnes qui ont des intolérances. Dans les intolérances, il y a beaucoup d'intolérances au lactose. Or, dans les compléments alimentaires... et les comprimés en tout genre, ça vaut aussi pour tout ce qui est contraception, etc., eh bien, il y a du lactose dedans. Et moi, ce que j'adore chez Simpliture, c'est que quand tu en as, c'est noté. Et donc, on sait, il suffit de regarder pour voir si on a une intolérance. On ne prend pas ça, évidemment. Et je trouve ça juste génial parce que tu vois, si tu vas à la pharmacie, tu dis, ben voilà, je voudrais un complément comme ça, mais on va te le donner. Mais tu ne vas pas forcément penser à aller lire exactement, voir s'il y a du lactose dedans. Et puis finalement, tu vois, des fois... J'ai eu des personnes qui, par le passé, on savait qu'il y avait une allergie au lactose, mais en fait, avaient quand même toujours des difficultés en se disant « mais c'est quand même bizarre parce que finalement, je ne prends plus de ci, je ne prends plus de ça, je ne prends plus de ça » . Mais oui, mais quand on regarde, en fait, il y avait plein d'autres choses qui continuaient à contenir du lactose sans qu'elles ne le sachent. Et forcément, tout ce qu'elles faisaient comme pas en avant, avec ce qu'elles prenaient, ça faisait deux pas en arrière. Et donc, des fois, on a du mal de voir les améliorations dans notre quotidien parce qu'on pense faire les choses bien, alors qu'en réalité... il y a des éléments en quels on n'a pas pensé, tout simplement, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est ça, oui, et je pense que c'est intéressant de nouveau de se dire, c'est pas jeter la pierre, nous on est dans le milieu, donc on sait à quoi il faut penser et ce qu'il faut regarder pour choisir les produits, mais toutes les personnes qui nous écoutent et peut-être qui ne sont pas, qui n'ont pas fait d'études, qui n'ont pas fait de recherches là-dessus, ben voilà, faites attention, regardez, vérifiez, faites-vous accompagner aussi du coup pour bien choisir, et ne vous dites pas, comme tu l'as très bien dit, C'est en pharmacie,

  • Speaker #0

    donc c'est bon. Vraiment, et j'insiste là-dessus, tu fais bien de le dire et de le redire, l'idée, ce n'est pas de jeter la pierre, parce que cette erreur-là, je l'ai faite aussi, en allant chercher des produits en pharmacie, en me disant, ce sera bon. Pareil pour les produits de soins, les produits cosmétiques, etc. Et pendant très longtemps, pendant quelques années, je suis allée moi-même acheter mes produits en pharmacie, parce que j'ai une peau à tendance à faire des allergies. Dès qu'il y a un truc qui n'est pas très clean, ma peau, elle n'aime pas. Donc, je me disais, j'achète en pharmacie. Au moins, je suis sûre, mais c'est une aberration totale. Ce n'est pas parce que c'est en pharmacie que c'est bon. Et je sais que ça, à mon sens, ça paraît complètement aberrant. Une pharmacie, c'est un endroit où on est censé vendre des choses qui sont clean. Mais quand on regarde la compo, pas forcément. Il y a énormément de produits qui contiennent des nanoparticules, etc. Et qui sont vendus en pharmacie. Donc voilà, c'est super important de le dire. Merci de repréciser ça, parce que clairement, je trouve que c'est super utile d'indiquer. Et sur la plateforme, au moins, c'est clair. Tout est indiqué. Donc, on sait, si on a une intolérance au lactose, on sait qu'on doit garder un comprimé sans lactose, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, il y a vraiment ce souhait de transparence par rapport à ça. Parce que, alors, pour rebondir sur ce que tu dis, on aurait pu aller plus loin et se dire, on va supprimer tous les produits de la plateforme et accepter que ceux qui sont à 100% dans tous les clous. Mais typiquement, il en faut aussi pour tous les goûts et il en faut aussi pour tous les besoins. Donc... C'est sûr que ce qui est dangereux, c'est non. Ce qui n'est pas défini, c'est non. Mais après, du coup, on va avoir aussi une gamme suffisamment large pour que chaque praticien et que chaque patient, en fonction de ses besoins, ait de quoi répondre à ses besoins. Donc, au niveau de la concentration, on va aussi avoir un certain filtre. Tu parlais des gummies. On n'en trouve que très peu sur notre site. Il y en a quelques-unes pour les enfants parce qu'on sait que... Pour certains enfants, c'est impossible d'avaler des gélules. Donc, on souhaite leur proposer cette alternative qui est certainement mieux que rien. Mais on ne trouve pas des gummies pour les adultes. On ne trouve pas des produits où il y a une concentration qui n'est pas suffisante et on sait que ça ne servirait à rien. Voilà, donc c'est aussi un deuxième critère qu'on met en avant.

  • Speaker #0

    Alors ça j'adore parce que c'est vrai que c'est la mode, des gummies pour ci, des gummies pour là, en se disant oui tout va bien, mais c'est vrai que la concentration n'est pas suffisante et que finalement dans certains il y a plus de sucre qu'autre chose, donc c'est pas utile de prendre ça, donc c'est génial d'avoir ce premier tri et en même temps d'en garder aussi quand c'est nécessaire parce que je te rejoins pour les enfants, il vaut mieux ça que rien dans certains cas, donc voilà. Mais je trouve ça vraiment super important de pouvoir le signaler. Toi ? de ton côté, quels seraient d'après toi les compléments indispensables pour celles qui sont en désir d'enfant ? Est-ce que tu as des idées comme ça de choses ?

  • Speaker #1

    Tu me prends de court là ?

  • Speaker #0

    Un test pour voir deux ou trois ? Non parce qu'en fait je pense qu'on met le focus fertilité parce que forcément moi c'est mon cœur de métier, j'accompagne les femmes qui sont confrontées à l'infertilité mais je passe mon temps à leur répéter qu'en fait c'est leur santé qu'on optimise. Ce n'est pas juste la fertilité, c'est leur santé à long terme. Allez, donne-moi trois compléments.

  • Speaker #1

    Allez, je dirais la vitamine D en première. Ouais,

  • Speaker #0

    vitamine D, OK.

  • Speaker #1

    C'est, je pense, la base, mais comme tu le dis, en fait, pour tout le monde, pour la santé de manière générale. Vitamine D, je pense que, allez, dans le conscient collectif, c'est associé à immunité et à santé osseuse. Donc, c'est déjà une très bonne chose. Mais je pense qu'on oublie une très, très grande partie de l'efficacité de la vitamine D qui est en lien avec les hormones. Donc, il joue sur l'infertilité.

  • Speaker #0

    Et puis, en fait, on parle de vitamine D, mais techniquement, on devrait même parler d'hormones D en réalité. Donc, ça donne le ton. Je veux dire, on voit que la vitamine D... Néphi, je pense que je vais vous le dire dans chaque épisode de podcast. C'est un non négociable, je ne veux plus aucune femme qui me suive qui soit carencée en vitamine D, c'est non ! La vitamine D, on en prend au quotidien, on vérifie les doses bien sûr, encore une fois on ne joue pas les apprentis chimistes, mais on fait en sorte de ne pas être carencée en vitamine D et surtout on se fiche des normes labo, d'accord ? Moi je ne veux pas une vitamine D qui est à 30, parce qu'à 30 on va vous dire, allez à 32 vous êtes dans les clous, non je m'en fous, ce n'est pas assez, on monte, d'accord ? On monte vraiment la vitamine D et on se rapproche des valeurs maxi. pour vraiment avoir un corps qui fonctionne de façon optimale.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. La différence entre normes labo et normes santé.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux peut-être en dire plus sur ça ? Parce que c'est vrai que moi, c'est un de mes chevals de bataille. Parce que souvent, on me dit « mon médecin ne m'a rien dit » ou « le labo ne m'a rien dit » . Alors qu'en fait, ça n'a rien à voir. On est sur des valeurs complètement différentes.

  • Speaker #1

    Oui, je trouve que là-dedans, il y a deux aspects qui sont intéressants. Le premier, c'est de se dire que les normes laboratoires, elles sont calculées sur une moyenne de la population. Donc là, il y a une question à se poser, c'est est-ce qu'on a envie d'avoir une santé qui est représentative de la moyenne de la population ? Voilà, je pense qu'on mérite et qu'on peut viser le mieux. Donc, ce qui va être les normes vraiment santé, ce avec quoi le corps fonctionne de manière optimale et qui, du coup, souvent sont un peu plus élevées. que ce que les laboratoires attendent.

  • Speaker #0

    Génial. Donc, on est bien d'accord là-dessus. Je dis toujours qu'il n'y a qu'à regarder les gens autour de soi. Je ne veux pas la même santé. Moi, c'est hors de question. Je ne veux pas être dans l'état de santé de la population générale. Ce n'est pas question. Donc, vraiment, on s'en fout des normes santé. On veut des valeurs optimales de santé, pas les normes labo. Ce n'est pas intéressant.

  • Speaker #1

    Il y a une chose aussi que je trouve intéressante, quand il y a un peu ce retour de... Mon médecin m'a dit que tout va bien, donc... j'arrête de chercher, les médecins ne sont pas formés à la médecine fonctionnelle, qui est différente en fait que la médecine curative. Le médecin, il va soigner un symptôme, il va soigner les plaintes avec lesquelles on vient. Tandis que nous, on veut optimiser la santé, être dans la prévention, être dans l'efficacité, dans « je me sens bien » . Et donc ça, en fait, c'est même souvent des mesures qui ne sont pas observées dans les analyses sanguines et dans les prises de sang classiques. Donc, ce n'est pas parce que tout va bien dans la prise de sang que tout va bien réellement et qu'il y a rien à faire.

  • Speaker #0

    On est bien d'accord. Alors, je partage une anecdote perso à ce sujet. J'ai mon chéri qui se plaint de trois petits trucs, etc. Donc, je lui dis, écoute, tu vas quand même faire une prise de sang. Et donc, je lui dis, il faut que tu testes ça, ça, ça et ça. Et je sais qu'en France, on a la possibilité de le faire comme ça spontanément. Mais moi, je vis en Belgique et en Belgique, on n'a pas cette possibilité-là. Il faut impérativement une prescription médicale. Donc... Moi, je n'ai pas vraiment de médecin, en fait, parce que la situation, je n'ai pas de médecin. Et donc, mon chéri va chez, je vais dire son médecin, mais bon, il y va une fois tous les trois ans. Mais donc, voilà, il va chez son médecin et la médecin lui dit OK, OK. Et en fait, sa tête se décompose au fur et à mesure qu'elle lit ce que moi, j'ai demandé. Et puis, en fait, elle dit OK, mais vous saurez interpréter tout ça parce qu'en fait, moi, je ne sais pas. Et donc voilà, ça démontre, je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer, parce que vraiment, à la fois, je comprends parce que je me dis qu'ils ne sont pas formés, et en même temps, je me dis que ça fait peur parce qu'on se rend compte qu'on a des médecins en face qui ne connaissent pas ce qui est prescrit par des labos. Parce que les analyses, je ne les ai pas inventées, on est bien d'accord, je veux dire, elles apparaissent sur les fiches d'analyse, donc ça fait peur quand même. Donc voilà, vraiment, je suis mitigée parce que je ne sais pas s'ils vont rire ou en pleurer. On a un peu fait les deux. On s'est pris une barre de rire en revenant. On se disait, mais ce n'est juste pas possible. C'est un sketch, il y a une caméra quelque part. Et puis, en même temps, je me dis, non, parce que clairement, les pauvres, quoi. Les pauvres. Tellement de temps en consultation que finalement, il n'y a pas de temps de formation. Et ce n'est pas prévu dans le cursus non plus, de base.

  • Speaker #1

    Après, ce qui est quand même positif dans l'histoire, c'est qu'elle a eu l'humilité de le reconnaître.

  • Speaker #0

    On est bien d'accord.

  • Speaker #1

    On a déjà accompagné des consultantes avec des demandes et le médecin refuse catégoriquement. Alors, je ne sais pas parce qu'il n'a pas envie, mais c'est parce qu'il se rend compte qu'il ne saurait pas interpréter et que du coup, il refuse.

  • Speaker #0

    Alors, j'ai les deux. Dans le quotidien, j'ai même des femmes que j'accompagne qui me disent, le médecin te transmet les résultats parce qu'il ne sait pas les interpréter. Donc ça, ça m'arrive vraiment quotidiennement. Mais à la limite, j'aime autant parce qu'au moins, les analyses sont faites et il se dit, ok, moi, je ne sais pas, je transmets. Très bien. Par contre, ça me pose problème quand on a des médecins qui, en face, vont dire, oui, mais ça ne sert à rien parce que les médecins ne savent pas. Et ça, je trouve dramatique. Donc oui, oui, oui, entièrement d'accord avec toi. Elle a l'humilité de dire, ben moi, je ne sais pas interpréter. Mais d'un côté, tu dis quand même, bon, c'est très bien.

  • Speaker #1

    C'est là qu'on se rend compte à chacun son métier, en fait. Le médecin généraliste, il est là pour les problèmes du quotidien, peut-être les choses plus... pathologique et aiguë, et puis nous on fait notre travail sur la prévention, l'optimisation.

  • Speaker #0

    C'est vraiment un travail de fond dans le sens où on ne va pas chercher à masquer un symptôme, on va chercher à comprendre d'où il vient. Et en fait les médecins aujourd'hui sont un peu... Oui j'ai presque envie de dire des prescripteurs, on va cacher un symptôme, ça ce symptôme-là est ennui, ok on va l'enlever. Mais nous on va faire un travail différent parce qu'on va faire un travail de fond qui est plus un travail, j'ai presque envie de dire, de diagnosticien, mais vraiment de comprendre, de dire tiens mais en fait si t'as ça, pourquoi t'as ça ? Et depuis quand ? Et est-ce que ce serait pas lié à ça ? Et donc nous on va chercher, on va creuser. C'est pas du tout ce que fait la médecine traditionnelle telle qu'on la connaît aujourd'hui. Clairement. Donc t'as parlé de la vitamine D et tu m'as dit à quel point c'était super important. Quels seraient les deux autres compléments qui te semblent vraiment importants pour toi ?

  • Speaker #1

    Je dirais les vitamines B, le groupe, et le fer. Je pense que c'est aussi très intéressant.

  • Speaker #0

    Alors ça, tu fais bien de le dire aussi, parce que pareil, je vois énormément de femmes qui sont anémiées, vraiment, et où on leur dit, non, c'est normal, oui, vous êtes une femme, les femmes, c'est souvent anémié. Oui, mais ça ne devrait pas, en fait. Ça ne devrait pas. Donc oui, oui, oui, des compléments en fer, il ne faut surtout pas hésiter à en prendre sur base d'analyse, comme toujours, l'idée ce n'est pas de péter des scores et d'être de l'autre côté. C'est un peu comme tout, mon verre, si je le remplis et que je le remplis trop, il déborde, ce n'est pas utile non plus, ce qu'il faut c'est avoir juste le bon dosage, ni trop bas parce que du coup je n'ai rien à boire, ni trop haut parce que alors ça déborde et ce n'est pas utile. Donc les analyses sanguines c'est exactement la même chose, c'est de tomber dans les valeurs optimales de santé, ni trop bas, ni en excès. pour vraiment faire en sorte que le corps fonctionne de façon optimale. Mais c'est vrai que le fer, ça remplit plus de 300 fonctions dans l'organisme. Donc, on a vraiment, vraiment, vraiment besoin de fer. Et souvent, je vois que les femmes sont beaucoup, beaucoup trop carencées en fer. Donc, vraiment, je te rejoins à 300% là-dessus, totalement.

  • Speaker #1

    Chouette. Et je trouve que, justement, au niveau de la complémentation, la complémentation, le fait de se complémenter, en fait, on sent très, très fort. la différence entre qualité et pas qualité. Il y a beaucoup de personnes à qui on parle de prendre du fer, et ils se disent « Ah non, non, non, moi ça me constate, ça joue sur mon transit. » C'est que le fer n'est pas assimilé, donc c'est qu'il faut prendre une autre forme.

  • Speaker #0

    On va parler du tardiféron, hein, Dominique ? Il ne faut pas le citer. Pour vous, je n'ai pas de filtre, moi. Mais oui, j'en parle parce qu'effectivement, dès que on va, et tu fais bien de le souligner, parce que Dès qu'on parle de complémentation en fer, les premières choses qu'on va prescrire, que les médecins vont avoir tendance à prescrire, ça va être ça, ça va être du tardiférent. Généralement, on a mal à l'estomac, la digestion ne se passe pas bien, c'est compliqué, évidemment, ça donne des crampes, ce n'est pas génial. Mais il y a d'autres formes. Moi, je privilégie toujours une forme bisglycinate. Tout à fait. En termes de fer pour une meilleure facilité d'absorption. Il n'y a pas de commune mesure finalement entre les deux. Donc vraiment, quand on prend la bonne forme. Tout se passe bien en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. Un, il n'y a pas de symptômes. Et deux, la carence remonte. Parce que si le fer n'est pas assimilé, même s'il est moins cher, moi je dis toujours, vous allez en pharmacie, vous prenez un mauvais fer, un mauvais magnésium, c'est moins cher, mais il n'est pas assimilé. Donc ça reste quand même trop cher pour que ça finisse dans les toilettes.

  • Speaker #0

    On est bien, bien, bien d'accord. Et du coup, puisque tu parles d'assimilation, j'ai juste envie d'ajouter un élément supplémentaire. Mais j'entends et je vois beaucoup trop de femmes dans mes accompagnements qui finalement, quand je creuse, me disent « Ah oui ! » je suis ballonnée, ah oui j'ai de la diarrhée ou l'inverse j'ai de la constipation etc etc ça montre en fait qu'on a des intestins qui sont pas au top. Si on a des intestins qui sont pas au top on peut prendre la meilleure complémentation qui soit ça va passer à la trappe pour une énorme partie donc on fait en sorte d'avoir une santé intestinale qui soit la plus optimale possible pour que tout ce qu'on mange soit vraiment absorbé, conservé, utilisé, transformé et souvent c'est pas le cas donc c'est important aussi de le préciser tu vois parce que Oui, voilà, je vois trop de personnes qui finalement dépensent aussi beaucoup d'argent dans les compléments, alors qu'on n'a juste pas commencé à la source. Et donc, quand elles arrivent, elles me disent « oui, mais j'ai déjà pris ça, ça, ça et ça » , mais moi je vois aux analyses que ça ne va pas. Je dis « mais attends, il faut creuser plus loin, il y a un truc qui coince là » . Et puis en fait, on met le doigt dessus, puis on se dit « oui, mais en fait, les intestins, ils sont vraiment en piteux état, donc ce n'est pas possible » . On va commencer par la base, on va faire les choses dans l'ordre, et puis on prendra de la complémentation adaptée. Mais voilà, chaque chose en son temps, donc il faut bien penser à ça aussi. Et ça rejoint ce qu'on disait au démarrage, de dire que la complémentation qui marche pour l'un ne marchera pas forcément pour l'autre, parce que chacun, chacune va avoir ses spécificités, ses pathologies, etc. Donc c'est vraiment super important.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Oui, et je pense même que par rapport à cette question d'assimilation, on peut aller plus loin que la complémentation. Et dire que même si on fait plein d'efforts au niveau de l'assiette, mais que l'assiette n'est pas assimilée, les nutriments ne sont pas assimilés, on s'épuise pour rien.

  • Speaker #0

    Totalement, vraiment, et c'est super important. Donc comme on le disait tout à l'heure, prendre des compléments et continuer à avoir une assiette qui n'est pas du tout saine, pas du tout équilibrée, pas du tout pro-fertile, parce que sain n'est pas toujours pro-fertile, c'est deux choses différentes. Donc ça, évidemment, ça ne servirait à rien de se complémenter en continuant à avoir une hygiène de vie qui n'est pas adaptée, mais en même temps, faire autant d'efforts pour finalement avoir la source, la base qui n'assimile pas. Ça ne fonctionne pas non plus. Donc, c'est super important de comprendre comment le corps fonctionne pour l'optimiser. Et ça, c'est notre job, quelque part. On est là pour ça. Donc, il faut comprendre ça. Génial, génial, génial. Qu'est-ce que tu donnerais comme conseil, justement, à des personnes qui nous écoutent, qui sont confrontées à l'infertilité ? Est-ce que tu as un conseil comme ça à leur donner en passant ?

  • Speaker #1

    La première chose à laquelle je pense, c'est se faire accompagner.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je pense que, justement, on m'a dit, il y a tellement... d'éléments à prendre en considération, que ce soit au niveau micronutriments, mais je pense aussi à bien plus large échelle au niveau émotionnel, au niveau hygiène de vie. Dès qu'on rencontre un problème, je pense qu'il ne faut pas non plus attendre très longtemps à se dire « je vais essayer, je vais mettre des choses en place, on a l'impression d'être dans un combat contre soi-même » et ça ne crée jamais rien de positif et ce n'est jamais très bon que de se faire accompagner, ça enlève une forme de préoccupation. pression parce que l'idée n'est pas de se faire passer sur les épaules de la charge du monde mais de ne plus avoir la pression d'être toute seule et de comprendre, ça enlève cette pression

  • Speaker #0

    Oui et puis je rejoins, c'est un vrai métier dans le sens où quand on fait les choses bien, c'est des années et des années d'études, de formations qu'on ne va pas acquérir en écoutant même mes 120 épisodes de podcast, ça ne se fera pas Il y en a un peu plus de 120, je crois, maintenant. Mais même en écoutant tous les épisodes de podcast, oui, certes, ça va donner des clés de compréhension, des clés de fonctionnement qui sont certes super intéressantes, mais ça ne suffira pas pour avoir une compréhension fine et que ce soit vraiment adapté à soi aussi. Donc, il y a vraiment ce côté-là qui est super important. Et tu sais, c'est un petit peu comme si, là, maintenant, je m'évertuais à vouloir couper mes cheveux toute seule. Ben oui, je peux les couper, mais ça va... pas me donner le rendu de quand je sors de chez le coiffeur. Pourquoi ? Parce que lui, il a fait des études et c'est son métier. Et je trouve que c'est un petit peu dommage. C'est que, comme tu dis, en matière de fertilité et de santé en général... on essaye souvent de faire les choses toute seule en pensant que ça va aller. Et en fait, on ne fait que s'épuiser, s'enfoncer chaque jour un petit peu plus. Et encore une fois, vraiment, je parle en connaissance de cause, parce que pareil, moi, il y a 15 ans, ce n'était pas aussi fréquent que maintenant. Les réseaux n'étaient pas ceux qui sont aujourd'hui. Aujourd'hui, on tape tuto d'injection de tel et tel produit. On va le trouver sur YouTube, sur Internet, etc. de manière générale. À l'époque, il n'y avait rien. Et donc, j'ai tout essayé toute seule comme une grande. Et en fait, ça n'a fait qu'empirer la situation. Parce que je ne savais juste pas par quel bout commencer. Et parce que je n'avais absolument aucune compétence médicale à ce moment-là, en termes de connaissances d'hormonologie. Je ne savais rien de tout ça. Et donc, c'est super important de se former et de comprendre que chacun a son métier, tout simplement.

  • Speaker #1

    C'est ça. Oui, oui. Et accepter... Je pense qu'on n'est pas aussi dans une société qui invite à... à partager et à être en relation spécialement avec les autres. Donc, accepter que quelqu'un peut nous aider dans la démarche dans laquelle on est.

  • Speaker #0

    Oui, totalement. Et je pense que tu dois le voir même toi, à titre personnel, je pense qu'il y a eu un avant-après naturopathie. Oui, voilà.

  • Speaker #1

    Oui, je n'ai pas les mots.

  • Speaker #0

    Mais oui, c'est exactement ça, tu vois. C'est que, ben oui, on pensait faire des choses qui étaient correctes. Et puis finalement, quand tu apprends et que tu découvres et que tu dis « Oh ! »

  • Speaker #1

    en fait j'étais complètement à côté de la plaque oui c'est ça et je trouve ça aussi c'est quelque chose qui peut être intéressant c'est se reconnecter à son corps le corps il envoie des messages donc moi je dis toujours en tant que praticienne je partage la formation, je partage la théorie mais rien ne vaut après ce que vous essayez sur vous même et ce que le corps vous renvoie donc faites vous confiance testez, découvrez, observez adaptez

  • Speaker #0

    Oui, et ça me permet de faire le lien aussi avec Sint-Licure, c'est-à-dire que j'ai plein de personnes qui disent oui, mais à quel moment je dois prendre ci, à quel moment je dois prendre ça, etc. Oui, il y a la théorie et après il y a la pratique. Moi, il y a eu des compléments que j'étais censée prendre à tel moment ou tel moment de la journée, et bien en fait, ça ne m'allait pas. Ce n'est pas grave, on change. Moi, ce qui m'importe, c'est que ce soit pris en réalité. Le moment, peu importe. Il y a un moment où je suis montée, j'étais à plus de 26 compléments alimentaires sur la journée. l'estomac n'était pas trop d'accord de tout prendre quasiment en même temps. On m'a dit non, ça ne va pas se passer comme ça. Donc il m'a clairement fait comprendre que non, c'était beaucoup trop. Et donc en fait, j'ai ajusté. Ce n'était pas 100% comme j'aurais dû le faire, mais au final, j'ai pu les prendre. C'est passé nickel. Et voilà, ça m'a permis justement d'avoir les nutriments dont j'avais besoin sans me mettre complètement en vrac. Donc vraiment, s'écouter, c'est super important. Tu as raison, je le souligne. Super. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Il n'y a pas de dogme. il y a la théorie, c'est important de la connaître pour pouvoir un minimum savoir comment le corps fonctionne, mais après chacun est différent et chacun doit faire en fonction de ses possibilités, de ses envies de ses ressentis oui et puis voilà,

  • Speaker #0

    je pense aussi il y a des contraintes horaires avec le boulot avec ci, avec ça, qui font qu'il y a des fois oui il faut adapter, c'est pas grave il faut surtout pas baisser les bras par rapport à ça on ajuste, on adapte, c'est l'essentiel mais on continue et on s'accroche, c'est tout ce qui compte oui

  • Speaker #1

    Trop bien,

  • Speaker #0

    super. Génial, merci en tout cas, parce que c'est vrai que compléter, enfin finir en tout cas cet épisode de podcast sur la notion de « je m'écoute » , c'est tellement important. Tu n'imagines pas le nombre de femmes qui, je dis femmes parce que c'est elles qui sont au centre des traitements PMA, même quand l'origine est plutôt masculine, qui finalement écoutent tellement ce que le médecin dit qu'en fait, même si ça ne convient pas, même si ce n'est pas OK, On le fait quand même, on le fait à contre-coeur, mais on le fait quand même et on se force et on n'est pas du tout dans un rapport de bienveillance avec son propre corps. Donc veiller à s'écouter, c'est super, super, super important. Merci de le rappeler, de le souligner, je trouve que c'est génial. Un petit mot de la fin, quelque chose que tu aurais envie de dire ?

  • Speaker #1

    Je pense que oui, c'est un long chemin. C'est un long chemin parce que là, on parle fertilité, mais je pense que santé, c'est le chemin de toute une vie. C'est le chemin de toute une vie de trouver son équilibre, de fonctionner, d'optimiser sa santé, etc. Donc, je dirais, allez-y dans la bienveillance. On n'est pas pressé. On fait toujours mieux et on n'avance pas après pas. Faites-vous accompagner dans les moments qui sont importants, découvrez par vous-même, voilà, mais appréciez le chemin.

  • Speaker #0

    Oui, super important aussi parce que c'est vrai qu'on est souvent impatiente, on a envie que ça aille vite. Et souvent, on a tellement, tellement entendu qu'une fois un certain âge, c'était compliqué, que ça n'irait pas et qu'il faut enchaîner les fives parce que sinon on perd du temps. Et en fait, stop à ces injonctions-là parce qu'en réalité, on se fait plus de dégâts qu'autre chose. Donc on prend le temps, on fait les choses bien et on se dit qu'on optimise et on garde en tête la méthode des petits pas. C'est un pas à la fois qu'on avance. Donc voilà, quand ça nous semble une montagne, on ne fait pas de projection, on se concentre juste sur le pas d'après. Et on avance comme ça, et puis c'est comme ça qu'on arrive. Merci beaucoup, en tout cas, pour cet échange, Flavie. C'était super intéressant. Je mettrai évidemment les coordonnées du compte Instagram de Simplicure. Vous allez retrouver aussi un lien. Je vais partager un lien avec les compléments qui me semblent les plus importants. Vous allez pouvoir les retrouver dans la description de cet épisode de podcast. C'était un plaisir de t'accueillir ici, Flavie. Merci beaucoup. Et puis, on se retrouve bientôt pour un tout nouvel épisode. Et d'ici là, comme toujours, prends soin de toi. À très vite.

  • Speaker #1

    Merci Mia, merci pour cette invitation et pour cet échange très riche. À bientôt.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

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