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140. AMH quasi nulle, 3 arrêts de grossesse… et maman à 45 ans : le parcours de Nacera en PMA cover
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Positive - Fertilité, émotions, PMA

140. AMH quasi nulle, 3 arrêts de grossesse… et maman à 45 ans : le parcours de Nacera en PMA

140. AMH quasi nulle, 3 arrêts de grossesse… et maman à 45 ans : le parcours de Nacera en PMA

34min |10/09/2025
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Positive - Fertilité, émotions, PMA

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34min |10/09/2025
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Description

Comment devenir maman quand on vous dit que votre AMH est “quasi nulle”, que vous avez plus de 40 ans, et que vous enchaînez les arrêts de grossesse ? Dans cet épisode, Nacera raconte sans filtre son parcours PMA : passage en clinique privée au discours brutal, examens douloureux, curetage (et les risques d’adhérences/synéchies trop peu expliqués), réflexion autour du don d’ovocytes… et, finalement, la naissance de sa fille.


Au micro, on parle aussi de :

  • AMH basse (0–1) : ce que ça dit… et ce que ça ne dit pas

  • Pourquoi un “Tout est normal, Madame” peut cacher des angles morts

  • S’écouter, demander un second avis, changer de praticien si le feeling n’y est pas

  • Le rôle du partenaire (injections, soutien, rendez-vous) et la charge émotionnelle

  • Âge et maternité : clichés, jugements, et réalité du parcours après 40 ans


Tu entendras aussi comment le podcast a aidé Nacera à tenir, à reprendre le pouvoir, et à tenter une ultime fois en conscience.


➡️ Et pour aller plus loin : Rejoins dès maintenant le Cercle Fertility !
Mon nouvel espace unique pour arrêter d’avancer seule et enfin reprendre le pouvoir sur ton parcours à mes côtés.


💡 Les autres accompagnements :


➡️ Programme d'accompagnement Fertility

➡️ Programme Survivre aux deux semaines d'attente (post FIV)

Télécharge mon guide offert surwww.positivemindattitude.fr 

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Découvre mes livres :

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Retrouve-moi sur :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir, tu es au bon endroit. Que tu sois suivi médicalement ou non, Mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello, je suis ravie de te retrouver pour un... tout nouvel épisode de podcast et aujourd'hui c'est un épisode qui sort un petit peu des sentiers battus parce qu'aujourd'hui j'ai vraiment le plaisir d'accueillir quelqu'un au micro et ce quelqu'un c'est une femme qui a tout simplement écouté mes podcasts et elle m'a écrit et j'avais vraiment envie de lui tendre mon micro et de parler de tout son parcours et de ce que le podcast a pu lui apporter Salut Nacéra !

  • Speaker #1

    Salut ! Tu vas bien ? Oui, super, merci.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu pourrais expliquer en quelques mots aux personnes qui nous écoutent qui tu es et pourquoi tu es là aujourd'hui finalement ?

  • Speaker #1

    Alors, qui je suis ? Je suis Nassera, une nouvelle maman de 45 ans. Alors au départ, j'ai deux premiers enfants d'un premier mariage qui ont 21 et 18 ans. Et après, divorce, j'ai élevé mes enfants et par la suite, j'ai rencontré... une autre personne qui n'était pas papa et qui voulait un enfant et puis notre amour a voulu qu'on soit parents ensemble et au départ j'avais des grossesses spontanées mais ça ne tenait pas ça ne tenait pas ça ne tenait pas alors Les grossesses se sont faites juste après le Covid et la vaccination. Donc, j'ai commencé à sentir qu'il y avait un problème du moment où, quand je suis en période d'ovulation, j'ai les seins qui gonflent énormément, presque à changer de taille, et j'ai des douleurs dans le bas-ventre. Et après mes vaccinations, je n'avais plus ces sensations-là. J'en ai parlé à ma gynécologue qui m'a dit, mais non, ce n'est pas ça, ne vous inquiétez pas, ça va venir. Elle m'a donné un traitement à base de follicules, ça ne venait toujours pas et je me suis encore inquiétée. Donc, je l'ai de nouveau rencontrée. Elle m'a fait faire des analyses avec le FSH et AMH.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Quand elle reçoit les analyses, elle me dit, bon, effectivement, il y a un petit souci. Il faut vous rapprocher auprès d'un centre de PMA.

  • Speaker #0

    Et c'était quoi ce petit souci pour elle ?

  • Speaker #1

    Parce que j'avais la MH qui était très très basse.

  • Speaker #0

    Ok. Alors déjà, merci d'en parler parce que tu l'as dit en introduction, tu es maman. Maman trois fois au final, deux plus grandes. Donc on pourrait imaginer que la MH était plus élevée, bien sûr. Et là, tu dis, OK, je viens d'être maman, j'ai 45 ans, j'ai une AMH qui est très basse.

  • Speaker #1

    Mais quasi nulle, de 0 à 1. On m'a dit que si je tombais enceinte, c'était un miracle.

  • Speaker #0

    Merci d'en parler, parce que quand moi, je le dis, c'est vrai que généralement, on s'imagine toujours que c'est pour les autres. Et donc, je suis contente d'avoir quelqu'un au micro qui puisse dire, en fait, ça m'est arrivé, c'est possible aussi. Et ça, c'est super important. Parce que quand on est pas... En tout cas, quand on reçoit cette analyse d'AMH, C'est un peu le ciel qui nous tombe sur la tête parce qu'on se dit que ça ne marchera jamais et qu'effectivement, il faudrait un miracle. Et que comme on ne croit pas au miracle, en tout cas pas pour nous, du coup, on se dit que c'est foutu quelque part. C'est ça aussi un peu que tu as ressenti ?

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est ça, surtout que quand on ne connaît pas, les deux premiers, je les ai eus, une lettre à la poste. Je n'ai aucune difficulté à tomber enceinte. Et du coup, on va dans un centre de PMA, mais privé. Parce que pour moi, payer, c'était gage de qualité, meilleur médecin. Donc, c'était très, très cher, Naï. On m'y a donné beaucoup d'argent et beaucoup de larmes. Parce que, bon, consultation, 10 minutes. Dépassement d'un horaire libre, 10 minutes, 160 euros. Elle passait la carte, la mienne et celle de mon conjoint. Et à me faire de batailles d'examens qui m'ont fait souffrir le martyr. parce que c'était équivalent à de la boucherie. Et au bout de six mois ou sept mois, elle me dit, on ne peut rien faire pour vous, adoptez. Donc, adoptez ou essayez de faire un don d'ovocyte à l'étranger. Parce qu'ici, le temps de vous mettre sur la liste, il y a trois ans d'attente. Moi, j'habite dans la Boucheronne. Il y a trois ans d'attente, donc vous ne l'aurez jamais. Ok, donc désespérez.

  • Speaker #0

    Violent, effectivement, comme discours. Même si j'entends ça, je ne vais pas dire quotidiennement, mais je sais que les femmes entendent ça quotidiennement, mais je trouve ça d'une violence.

  • Speaker #1

    Exactement. Et puis, elle n'était pas du tout compatissante. Et du coup, j'étais désespérée. Je parle à une amie à moi qui me dit, mais moi, c'était pire que toi. Il n'y a rien qui allait. Je n'avais qu'une trompe. Elle me dit, écoute, va voir mon médecin qui m'a suivie à l'époque. Il est super. Donc, j'y suis allée. Je lui ai amené tous mes examens. Il me confirme que j'ai subi la pire des boucheries et que je suis allée à... Il me dit, vous êtes allée à la pompe Afrique, en fait. Parce que là, je suis allée dans le public. Donc, il me fait faire des examens. Mais entre-temps, à chaque fois, il y avait du retard. Ça a mis du temps parce qu'à chaque fois, je tombais enceinte spontanément.

  • Speaker #0

    Mais tu ne les gardais pas ?

  • Speaker #1

    J'ai fait trois fausses couches, dont une de 11 semaines et les deux autres de 6 semaines. C'est le cœur qui s'arrête à chaque fois, mais le bébé ne tombe pas d'ailleurs, il fallait faire à chaque fois un curtage.

  • Speaker #0

    Alors je rappelle, le curtage en tant que tel, quand on doit en passer par là, forcément on n'a pas forcément le choix. Et j'entends aussi que d'un point de vue émotionnel, des fois on a juste envie que ça s'arrête et de repartir à zéro, et donc j'entends. Maintenant c'est vrai que le curtage, c'est important que les médecins expliquent aussi quand on est obligé d'y avoir recours que c'est pas anodin. Que ce n'est pas un acte opératoire banal, c'est quand même quelque chose, même si effectivement ils font ça très régulièrement, mais c'est quand même quelque chose qui peut engendrer ce qu'on appelle des sinéchis, donc des adhérences. Ça peut entraîner des complications, c'est vraiment pour parler.

  • Speaker #1

    En parlant de ça, justement, ma première fausse gauche, avant que j'entame la PMA, et c'est pour ça, ça c'est important, et ça me tient à cœur de le dire, que quand il y a quelque chose, qu'on sent au fond de nous que quelque chose ne va pas, il ne faut pas hésiter à aller demander à quelqu'un d'autre. En fait, j'ai fait une première fausse couche, j'ai été vue par des internes, je n'ai rien contre les internes, il faut commencer toujours, voilà. Mais l'hôpital dans lequel j'étais suivie en tout premier, de ma commune, elle me... Pas du tout de délicatesse pour me dire que c'est une grossesse arrêtée. Donc les termes ne sont jamais les mêmes d'un praticien à un autre. Je n'ai pas été bien gérée. Après, on me dit qu'on me donne des médicaments. On me dit que finalement, il n'y a plus rien. On me fait une écho. Je suis allée dans une autre clinique parce que l'hôpital ne s'était pas bien occupé de moi jusqu'à ce que je vois ma gynécologue pour l'examen de premier trimestre que je n'avais pas annulé, mais pour lui, pour faire un contrôle. Et je lui dis, c'est bon, je lui explique que j'ai fait une fausse couche, que j'ai eu les médicaments et que tout va bien. Et je lui montre la petite écho que la clinique de la ville d'apôté m'avait fait pour me dire qu'il n'y avait plus rien. Et bien finalement, il y avait encore le fœtus tout entier depuis un mois et demi. Donc là, j'ai eu un gros cure-tâche et elle me dit, il va falloir attendre avant de retenter parce que j'ai endommagé un peu les parois. Voilà. Donc ça, c'est la parenthèse pour dire que quand on sent qu'il y a quelque chose qui ne va pas,

  • Speaker #0

    il faut s'écouter, en fait. Et c'est quelque chose qu'on oublie de faire dans ce parcours, parce qu'on a tendance à penser que c'est l'autre en face qui a la blouse blanche, et que c'est lui qui a fait des études, et que donc c'est lui qui sait où elle.

  • Speaker #1

    Et je resterai toujours dans le doute de me dire, comme elle m'a prouvé qu'il n'y avait plus rien et que j'en ai tellement perdu, je pense éventuellement à une grossesse jumelaire, au fond de moi.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Voilà. Parce que là, elle me disait, mais il y a un faitu sentier. Ce n'est pas possible que j'ai un faitu sentier avec tout ce que j'avais perdu. Donc déjà, j'avais le ressenti. Et là, mais bon, c'est passé, c'est passé. Maintenant, j'ai ma petite princesse et voilà. Du coup, pour en revenir à ma PMA dans le public, c'était constamment retardé, dû à mes grossesses spontanées à chaque fois.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    J'ai eu un premier prélèvement de trois follicules, dont seulement deux qui ont fait des ovules.

  • Speaker #0

    Voilà, ok, qui ont été fécondées, du coup.

  • Speaker #1

    Ils ont été fécondées, dont un qui était à l'état de blastocyte et l'autre pas. Et du coup, ils ont préféré me mettre les deux, en disant que d'être peut-être dans l'utérus de la maman, ça allait fonctionner. Ça n'a pas fonctionné. Et quand je suis retournée chez le médecin, normalement déjà, ce protocole-là, il avait été très... C'était tiré par les cheveux parce que j'étais à 0,1 et ce n'était pas beaucoup. Et j'ai eu de la chance, j'ai eu ma bonne étoile. Normalement, je ne pouvais plus tenter. Il m'a sentie tellement, tellement désespérée. Il m'a dit, écoutez, je vous avertis, on retente encore une fois pour que la boucle soit bouclée. Mais sachez que le traitement est lourd et que ça vous abîme de l'intérieur. Soyez au courant. Moi, faites le pour et le contre. Est-ce que vous préférez pas faire un don de vos sites ? Il m'avait déjà bien informée,

  • Speaker #0

    alertée.

  • Speaker #1

    Oui, non, informé dans le sens où ne vous inquiétez pas. Il m'a bien rassurée. Il m'a bien rassurée sur le don d'ovocytes parce qu'autour de moi, le don d'ovocytes, ce n'est pas notre bébé. Il me dit, mais c'est du grand n'importe quoi. Il me dit, le don d'ovocytes. J'ai dit, oui, mais avant d'en arriver là, OK, j'ai compris parce qu'il m'expliquait qu'un enfant dans une famille, un enfant sur cinq, n'était pas le bon papa.

  • Speaker #0

    Ah oui, quand même.

  • Speaker #1

    Mais par rapport à sa patientèle, et il me disait que tout le monde ne voyait que du feu parce que je lui dis mais si elle n'a pas mon gène si elle ne me ressemble pas vous voyez dans des familles des fois c'est pas le bon papa et il a élevé sans le savoir l'enfant comme si c'était le sien parce que pour lui c'est le sien le mimétisme et pourtant c'était pas le bon papa il me dit là il y a l'ARN qui est de vous donc il m'avait bien bien rassurée sur le don de vos sites donc psychologiquement j'étais prête Merci. Mais pour franchir cette étape-là, j'avais besoin de retenter une fois encore l'extraction de follicules.

  • Speaker #0

    Oui, je suis bien d'accord. Tu vois, je fais juste une toute petite parenthèse par rapport au don d'ovocytes, mais tu sais, moi je compare ça souvent un peu à, j'ai presque envie de dire, un don de sang. On se questionne, on a besoin d'une transfusion, on la fait et puis c'est tout. Et on se fiche éperdument de savoir à qui appartenait le sang. On ne se pose pas des millions de questions parce que c'est quelque chose de très répandu. Aujourd'hui, le don de vos sites, on en est loin, évidemment, parce que c'est rare, parce qu'il n'y a pas beaucoup de donneuses. Et donc, c'est vrai que c'est compliqué et que forcément, ça amène beaucoup, beaucoup de réflexions. Mais pour moi, je rejoins totalement les propos du médecin. Pour moi, ça reste...

  • Speaker #1

    Voilà, mais il m'avait rassurée.

  • Speaker #0

    Il y a les bénétiques, il y a tellement de choses qui tournent là autour. C'est fantastique.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais bon, c'est bon, j'étais rassurée, j'étais prête. Mais pour y aller, il fallait quand même que je retente. Il me dit, vous n'avez pas peur de perdre du temps ? J'ai dit, je ne suis plus à trois mois près. Je retente. On a refait et ça a marché.

  • Speaker #0

    Et ça a marché. Et entre deux, il me semble que tu as écouté des podcasts.

  • Speaker #1

    Et c'est ça. Mais tout ça, c'est ce qui m'a rendue positive. et de vouloir retenter. Et c'est pour ça, les trois mois, le « je ne suis plus à trois mois près » , c'est les podcasts. C'est de s'écouter, de prendre le temps, de se dire « on va y arriver » et d'être positive. Donc, le « positive my attitude » , il porte bien son nom parce qu'en fait, c'est un état d'esprit. Il y a aussi un épisode sur une personne que tu as interviewée aussi. elle avait créé des sous-vêtements qui pouvaient faire aussi maillot de bain

  • Speaker #0

    Audrey Bouillet de Wounded Woman pour les pilotes post-césariennes alors les filles si vous ne l'avez pas encore écouté allez-y Audrey c'est une pépite elle est folle il y en a plein de podcasts que j'ai aimé mais celui-ci je crois que c'est mon préféré c'est

  • Speaker #1

    mon préféré parce que ce qui m'est arrivé aussi entre temps J'ai eu des péripéties et j'avais l'impression qu'à chaque épisode, l'épisode correspondait à des moments de ma vie. J'ai fait trois fausses couches, mais après la dernière fausse couche, deux mois après, les médecins sont incapables de me dire si ça a une cause à effet. J'ai fait une hémorragie interne. Ils n'arrivent pas à savoir si c'est... Alors, ce n'était pas cancéreux, ce n'était pas... il n'y avait pas de cellules ovariennes, mais une énorme boule qui est venue se coller sur mon ovaire droit et qui saignait. Donc, opération en urgence. Et du coup, j'ai eu une celluloscopie. Et elle en parlait dans son podcast. Et ça m'a rassurée encore une fois de dire, bon, c'est une opération qui devient ordinaire, mais ce n'est pas rien pour le corps. Et du coup, encore une fois, l'épisode m'a fait du bien, m'a rendu plus positive. Parce que j'avais l'impression, je me suis dit, mais je n'arriverai jamais à m'asseoir à nouveau, parce que ça me faisait mal. Et comme c'est tellement anodin comme opération, j'avais l'impression qu'on pensait que je faisais des manières, mais ça me faisait très mal, en fait.

  • Speaker #0

    Et tu vois, on confond, en fait. quelque chose de routinier en termes de pratique médicale avec anodin par rapport au corps de la femme, non c'est pas anodin oui c'est courant, évidemment mais en même temps pour le corps c'est pas pour autant anodin, tu vois, et c'est vraiment deux choses différentes et c'est bien que t'en parles et que tu t'en sois rendu compte ah oui,

  • Speaker #1

    et donc c'est pour ça qu'à chaque fois et chaque épisode, celui-là je le donne pour exemple parce que c'est mon préféré mais à chaque fois que j'écoutais un de tes podcasts ça correspondait Par exemple, pour les fêtes de Noël, où tout le monde a dit « Alors, le bébé, alors ça ? » Voilà, tout le monde donnait la sienne. « Mais tu devrais faire ça, tu devrais prendre ça, tu devrais faire ci, tu devrais faire ça. » Et oui, c'est vrai qu'à chaque fois qu'il y avait une réunion de famille, j'y avais droit.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est fou parce que j'ai... Alors, il n'y a pas de hasard. Moi, je pars de ce principe-là, il n'y a pas de hasard. J'ai encore reçu un message ce matin de quelqu'un qui me disait « Mais c'est complètement fou ! » La synchronicité que j'ai avec tes podcasts, parce que chaque épisode me renvoie à quelque chose que je vis en ce moment. Et donc là, elle parlait d'un épisode qui fait état, si tu veux, de cette ambivalence qu'on peut avoir avec cette envie de continuer et de s'accrocher, et en même temps, cette espèce de sentiment de décrochage qu'on peut avoir parce qu'il y a un moment où on a juste envie de se foutre la paix et parce qu'on a l'impression que c'est trop et qu'on a besoin de lâcher. Mais en même temps, on ne veut pas vraiment lâcher. Tu vois, on a une espèce de paradoxe.

  • Speaker #1

    Oui, j'y suis passée par là aussi. Et de me dire, peut-être que si je ne tombe pas, c'est ma destinée. Et à la fois, on se sent incapable. Et à la fois, j'avais même dit à mon compagnon, si tu veux qu'on se sépare, parce que je sais que son vœu le plus cher, c'était être papa. Il me dit, j'ai attendu de trouver la bonne personne. Il me dit, je vais te laisser. pour aller rencontrer peut-être quelqu'un qui n'aura pas les épaules à mon goût d'être la mère de mon enfant. Il me dit non, je ne te quitterai pas même si on n'en aura pas. Mais je me sentais tellement incapable.

  • Speaker #0

    Mais ça, tu sais, je pense qu'on l'a toutes vécu. Moi, c'est des propos que j'ai tenus à mon mari à l'époque, à mon compagnon. Je lui disais mais je ne t'en voudrais pas. Mais en fait, la réflexion, c'est juste non, on décide ensemble d'avoir un enfant. C'est pour avoir un enfant. avec l'autre. C'est pas juste d'avoir un enfant, tu cours. C'est pas ça.

  • Speaker #1

    Mais il m'a vraiment soutenue sur le coup. C'est même pas comme si c'était lui le souci. Là, c'était vraiment... Parce que des fois, même si on suit une PMA, c'est les femmes qui doivent se piquer, suivre un traitement, alors que c'est l'homme qui a un souci. Non, là, c'était moi. C'était l'AMH très, très basse.

  • Speaker #0

    Oui, mais tu sais,

  • Speaker #1

    je pense que...

  • Speaker #0

    d'alignement de planète parce que je crois pas à une seule et unique cause tu vois moi pour moi c'est toujours toujours toujours multifactorielle donc c'est pour ça que

  • Speaker #1

    C'est ça. Et du coup, il est venu à tous mes rendez-vous. Génial. Il me dit que c'est le combat, il est ensemble. Tous les rendez-vous étaient ensemble. Pendant la grossesse, tous les rendez-vous grossesse, ensemble. Il a posé, dès qu'on les avait, il les posait à l'avance en congé. Et puis, quand j'ai eu ma PMA, je devais faire mes piqûres. C'est lui qui les faisait.

  • Speaker #0

    Génial. C'est une jolie façon aussi, tu vois, pour lui de participer, d'être actif.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    C'est vrai que souvent, les hommes, ils sont un petit peu mis de côté. J'ai enregistré plusieurs épisodes, d'ailleurs, avec des hommes que j'ai eu le plaisir d'avoir au micro, parce qu'il n'y en a pas beaucoup. Mais c'est vrai que c'est un ressenti très particulier pour eux, parce qu'en même temps, ils sont à fond concernés par le processus et en même temps tellement impuissants, parce qu'ils ne savent pas trop quoi faire pour aider, pour accompagner, pour soutenir, tu vois. Et donc le fait de faire des injections, pourquoi pas s'ils s'en sentent l'envie et la capacité, mais c'est génial parce que ça l'implique aussi, donc c'est top.

  • Speaker #1

    C'est ça, parce qu'il me dit sinon je ne me sers à rien, c'est toi qui prends les médicaments. Après au début de la grossesse, il y a eu les ovules aussi à prendre. Donc il me dit, moi je ne peux intervenir dans rien en fait. Et là, ça lui faisait de la peine de me piquer. Mais si je me piquais toute seule, j'allais avoir de la peine et de la douleur toute seule. Donc du coup, il me dit, je partage la peine aussi. Et en même temps, j'essaie de te donner de la force. Et puis du coup, notre princesse est arrivée. On est très heureux. Mais encore une fois, je le dis, c'est vraiment... Ça m'a fait énormément de bien d'écouter les podcasts. Vraiment. Et là, je disais à ma petite cousine d'écouter. Mais là, c'est vrai que c'est... basé à la base sur la PMA, sur le désir d'un enfant, j'ai dit, mais des fois, j'écoute les podcasts. Même si on n'est pas dans l'attente d'avoir un enfant, ils peuvent marcher pour la vie de tous les jours. C'est dingue, parce que le principe de tes podcasts, à la base, c'est pour de la PMA. Mais si on n'a pas besoin d'enfants, on n'en veut pas. ils servent aussi pour le quotidien de quelqu'un qui peut être célibataire ou en couple sans enfant, et donc je trouve que c'est génial.

  • Speaker #0

    Mais oui, parce qu'en fait, tu sais, je pars du principe qu'en fait, ce qu'on vit à travers l'infertilité, le désir d'enfant qui tarde à se concrétiser, en fait, pour moi, c'est juste un amplificateur de ce que tu peux traverser finalement dans la vie, parce que les difficultés, ok, ça va concerner, dans le cadre du podcast, forcément la maternité, la paternité, la parentalité. Mais ces difficultés-là, on peut les retrouver parfois sur d'autres thématiques, que ce soit familiales, professionnelles, personnelles. Si je parle de lâcher prise, c'est un mot avec lequel j'ai parfois beaucoup de mal, parce que je trouve que l'interprétation du lâcher prise est souvent très erronée. Mais le lâcher prise, finalement, c'est une notion qui peut s'appliquer dans plein de domaines différents en réalité. la partie contrôle où on est dans une société où on aime contrôler les choses et là dans l'infertilité on contrôle plus rien tu vois avec la PME on contrôle plus rien mais finalement parfois dans la vie il y a des choses que tu contrôles pas non plus qui t'arrivent tu vois et il y en a beaucoup en fait c'est

  • Speaker #1

    exactement ça donc je suis contente et puis de temps en temps là j'ai un peu moins de temps en tant que nouvelle maman Mais je continue à écouter parce que, je vous le dis, ça continue à faire du bien, en fait.

  • Speaker #0

    J'adore. C'est vraiment top. Merci pour cette finissée. Merci pour ce partage aussi.

  • Speaker #1

    Merci à toi. Et puis, j'ai des copines qui sont dans la même situation que moi. C'est un couple de copines qui essayent d'avoir un enfant. À la base, c'est une collègue de travail et ce n'est pas elle qui essaye, c'est sa compagnie. Je lui ai dit, je lui ai écrit, écoute, ça va lui faire du bien. À chaque fois, je mets tes podcasts à toutes les sauces, dès que je peux le glisser. Mais c'est sincère. Tu me dis merci, mais c'est moi qui te dis merci. Je te dis merci parce que ça m'a énormément aidée. Ça m'a fait énormément de bien. Et je l'écoutais en intraveineuse. Et j'avais décidé d'aller travailler à pied parce que je n'habite pas très loin de mon lieu de travail. Donc, Airpod. Et je descendais, j'écoutais. J'ai voulu repeindre mon entrée Airpod et je peignais. D'ailleurs, quand je peignais, c'était l'histoire d'Audrey avec ses culottes.

  • Speaker #0

    Je m'en souviens.

  • Speaker #1

    Mais ça m'a fait énormément de bien.

  • Speaker #0

    J'adore. Alors, les filles, si vous... m'écouter dans des endroits insolites ou dans des moments insolites, vraiment. Envoyez-moi un message. J'adore, mais je trouve ça vraiment extraordinaire. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, ça fait quand même quelques épisodes. Il y en a plus de 130 quand même aujourd'hui. Et si on compte des épisodes spéciaux, les hors-série, on doit frôler les 150 épisodes. Il y a de quoi écouter, j'ai envie de dire. Mais c'est vraiment fantastique. Si toi, tu devais aujourd'hui donner un conseil Oui. aux femmes qui nous écoutent et tu sais à qui on dit oui mais attention peut-être à l'âge dans votre cas ce ne sera pas possible enfin tu vois imagine remets-toi quelques secondes dans la peau de celle que tu étais qui avait déjà passé 40 ans et face à des discours de médecins peut-être parfois un petit peu alarmants et des femmes qui sont un petit peu perdues qu'est-ce que tu aurais envie de leur donner comme conseil ?

  • Speaker #1

    De s'écouter, de se dire que finalement il n'y a pas d'âge et que quand on a envie d'être maman et qu'on sait qu'on en est capable, il faut foncer dans un premier temps. Et de toute manière, l'âge de la maternité, elle va en reculant avec des scolarités plus que diplômantes qui vont de plus en plus tard. D'ailleurs, ma grande commande les études de médecine, donc je suis en Canada pour un moment. Donc, elle ne sera pas, j'ai le souhait d'être maman, mais je pense qu'elle ne sera pas maman, avoir au moins fini son internat et s'être placée vraiment. Donc, je pense que ce ne sera pas avant 30 ans, 35 ans. Donc, du coup, au final, il n'y a pas d'âge. Du moment où on s'en sent capable, du moment où on a la santé, il faut foncer. J'adore. Et il ne faut pas écouter... J'en ai eu des réflexions, moi, sur... Ça ne te fait pas bizarre ? Tu n'as pas l'impression que tu es un peu vieille ? Il y en a une, qu'est-ce qu'elle m'a dit ? Tu n'as pas peur d'être grand-mère et mère en même temps ? Parce que mon grand a 21 ans. Il me dit, mais si elle rencontre quelqu'un et qu'elle est enceinte, tu vas être... Je dis, mais alors, ça se faisait avant. Quand, à l'époque, mon arrière-grand-mère, elle a eu plusieurs enfants. Mais donc, son aîné, une de ses aînés, donc ma grand-mère faisait partie des aînés, quand elle a eu sa première, mon arrière-grand-mère avait sa dernière. Donc, en fait, la mère et la fille étaient enceintes en même temps. Parce qu'avant, les grandes familles méditerranéennes, elles faisaient beaucoup d'enfants.

  • Speaker #0

    Alors, il y avait le fait qu'on faisait beaucoup d'enfants, mais il y avait surtout le fait aussi qu'il n'y avait pas la contraception.

  • Speaker #1

    Aussi.

  • Speaker #0

    Tu vois, et donc un enfant, ça venait quand ça venait quelque part, tu vois.

  • Speaker #1

    Ça pouvait arriver à plus de 40 ans à l'époque.

  • Speaker #0

    Bien sûr, tu sais.

  • Speaker #1

    Bien qu'elles avaient commencé à avoir des enfants à 20 ans, quoi.

  • Speaker #0

    Voilà, elle commençait plus jeune, probablement que nous aujourd'hui, ça c'est une évidence. Et en même temps, comme il n'y avait pas forcément de contraception, ce n'était pas rare d'avoir encore des grossesses à 47, 48 ans. C'est important de le rappeler parce que c'est vrai que nous, en tout cas, on a connu de près cette époque de contraception généralisée où on sait et en tout cas on s'imagine que c'est un enfant quand je veux, mais la réalité c'est un enfant si je peux. Et c'est deux choses bien différentes. Les slogans de la contraception nous ont bien induits en erreur par rapport à tout ça parce qu'on s'imaginait qu'on pouvait contrôler ça. Donc ok, on pouvait bloquer, mais on ne s'est pas imaginé à quel point, dans certains cas, ce serait compliqué de revenir à la situation. Et ok, il y a des femmes qui arrêtent la contraception et qui sont enceintes dans les 15 jours, c'est fantastique, mais c'est loin d'être le cas de la majorité. Mais en tout cas, ça induit comme ça, tu vois, en erreur quelque part un peu, ça induit des croyances chez les gens. Mais en réalité, on ne contrôle pas la maternité. Auparavant, on ne la contrôlait pas. Et donc, on avait des femmes qui étaient mamans bien interdivement aussi.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ne l'oublions pas. Donc, c'est génial que tu en parles, bien sûr. Donc, on s'est inventé des faux critères de se dire, on est maman entre 20 et 30 ans, avant c'est trop tôt, et encore je dirais même entre 25 et 35, parce qu'avant c'est trop tôt, après c'est trop tard. faire ah oui, on m'a dit que j'étais égoïste de faire un enfant sur le tard parce que par rapport à l'espérance de vie si je l'ai eu à 45 À 65, non je l'ai eu à 44, mais bon on va arrondir à 65, à 65 elle aurait 20 ans tout juste. Donc du coup, quand on continuera, je dis ça va, 65 et 20 ans, oui mais ça fait un parent vieux. Et puis 20 ans après, il y a de fortes chances à ce qu'elle soit orpheline à 40 ans.

  • Speaker #1

    C'est horrible de penser ça. pour deux choses. Déjà parce que malheureusement, c'est des choses qu'on... Il y a des paramètres qu'on ne contrôle pas et que tu peux être maman à 30 ans et te faire faucher par une voiture un chauffeur à 31. Donc voilà, ça n'a absolument aucun sens. Et deux, je reste aussi convaincue que là, j'ai été essentiellement dans la tête. Alors bien sûr que des fois, on a les articulations qui rouillent un peu, on ne va pas se mentir, mais je pense surtout que tu as des gens qui sont vieux à 30 ans aussi et que ce n'est pas une raison. et qu'on ne peut pas projeter ça sur les autres et que pendant toutes les années où tu t'occupes de ta fille, elle aurait le meilleur et c'est ça qui compte en réalité c'est ça,

  • Speaker #0

    donc oui, et encore une fois il ne faut écouter personne,

  • Speaker #1

    sauf les podcasts écoutez-soi c'est ça qui compte j'espère que c'est quelque chose que vous entendez que vous ressentez mais quand je vous dis de vous écouter c'est aussi par rapport à ce genre de choses vraiment

  • Speaker #0

    Moi, finalement, alors ça fait sourire parce que j'avais l'impression qu'il y avait tout plein de personnes qui disaient « Ah non, c'est pas bien, c'est égoïste, mais tu risques d'être grand-mère en même temps que mère. » Et puis maintenant, de nous voir, il y avait un couple, lui avait déjà deux enfants, elle, elle n'en avait pas, donc le contraire de moi, mais elle est plus jeune. Et il ne voulait pas, il ne voulait pas. Là, de nous voir avec la petite, je pense qu'on l'a dit, mais oui, ça va bien se passer. Il avait des craintes parce qu'il y a eu une séparation tôt après ces deux petits premiers. Et donc, je pense que c'est ça qui l'a freiné. Puis c'est un homme, c'est encore différent. Et finalement, ils enclenchent la machine. Alors, on est trop contents. Donc, il va avoir plein de... ils commençaient à avoir plein de nouveaux bébés dans notre groupe, dans notre cercle. Alors, on est contentes, parce qu'on avait peur qu'elles soient toutes seules. Et on s'est dit, ça va être vraiment la petite dernière, ils sont tous grands. Ben non, finalement, il y a d'autres projets de bébés qui arrivent.

  • Speaker #1

    Des fois, on peut être surpris, et puis je pense que c'est une jolie source d'inspiration aussi. Donc, tu vois, c'est très beau. Félicitations pour ça. C'est incroyable. Jolie histoire, j'adore. sincèrement c'est que du bonheur on a transpiré notre bonheur et là il y a plein de personnes qui se disent pourquoi pas donc on est content c'était vraiment pour moi un plaisir de te recevoir Nassera parce que je crois vraiment qu'il y a des femmes que ça va inspirer que ce soit en raison de l'âge en raison de l'AMH en raison du discours qu'elles peuvent entendre aussi autour d'elles tu vois t'as vécu tout ça et t'es la preuve que bon Voilà, ça peut marcher et que c'est OK.

  • Speaker #0

    Ça peut marcher et puis quand ça ne va pas avec un praticien, il ne faut pas avoir peur de... Moi, je dis chacun son métier en même temps. Mais par contre, quand il n'y a pas le feeling, il faut changer.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, je dis toujours, la compétence, ça ne suffit pas. C'est compétent et avec un peu d'empathie aussi parce que l'un n'empêche pas l'autre. On peut être compétent et empathique. Et c'est ça qui fait le meilleur match, finalement. Et quand on tombe sur une perle comme ça, mais voilà, il y a des perles dans le médical, vraiment. Ça ne court pas les rues, je suis d'accord. Ce n'est pas toujours la majorité, bien sûr, mais je sais qu'il y en a quand même beaucoup et que quand on les trouve, mais bon sens, ça fait un duo incroyable. Parce qu'on sent confiance, tu vois.

  • Speaker #0

    Ah ben oui, il est extraordinaire. Et puis, je remercie encore mon amie qui m'a dit, mais non, ne perds pas espoir. Va voir mon médecin.

  • Speaker #1

    J'adore. la solidarité entre femmes j'adore c'est cool

  • Speaker #0

    Merci Leïla.

  • Speaker #1

    C'est trop beau. Leïla, si tu nous écoutes, tu auras une petite dédicace.

  • Speaker #0

    Je dirais d'écouter.

  • Speaker #1

    Je trouve ça vraiment génial. C'est un plaisir parce qu'encore une fois, je sais que ça va inspirer beaucoup de femmes qui nous écoutent en ce moment, qui ont besoin de ça parce que je sais qu'il y a des périodes qui sont plus compliquées que d'autres et que si toi, tu nous écoutes et que tu vis un moment qui est compliqué, raccroche-toi à ces histoires-là et va écouter aussi plein d'autres témoignages que j'ai déjà pu Dieu. publié par le passé parce que ça va te redonner la badane et te montrer qu'en fait tout est possible donc

  • Speaker #0

    C'était un plaisir de t'accueillir nasser a merci mais merci à toi et puis ça m'a fait plaisir aussi de partager de donner espoir à d'autres femmes j'espère et accrochez vous battez vous et vous allez y arriver oui lâchez rien les filles lâchez

  • Speaker #1

    rien merci beaucoup nasser a les filles on se retrouve très bientôt pour un tout nouvel épisode de podcast. Comme toujours, d'ici là, prends soin de toi, bien évidemment. Et si tu sens qu'on discourt ta pelle, n'hésite pas à aller voir sur mon compte Instagram, sur mon site Internet. Tu trouveras plein, plein, plein de choses pour t'accompagner durant cette période. On se retrouve la semaine prochaine. D'ici là, prends soin de toi. À bientôt. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, Télécharge maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite pour un prochain épisode.

Description

Comment devenir maman quand on vous dit que votre AMH est “quasi nulle”, que vous avez plus de 40 ans, et que vous enchaînez les arrêts de grossesse ? Dans cet épisode, Nacera raconte sans filtre son parcours PMA : passage en clinique privée au discours brutal, examens douloureux, curetage (et les risques d’adhérences/synéchies trop peu expliqués), réflexion autour du don d’ovocytes… et, finalement, la naissance de sa fille.


Au micro, on parle aussi de :

  • AMH basse (0–1) : ce que ça dit… et ce que ça ne dit pas

  • Pourquoi un “Tout est normal, Madame” peut cacher des angles morts

  • S’écouter, demander un second avis, changer de praticien si le feeling n’y est pas

  • Le rôle du partenaire (injections, soutien, rendez-vous) et la charge émotionnelle

  • Âge et maternité : clichés, jugements, et réalité du parcours après 40 ans


Tu entendras aussi comment le podcast a aidé Nacera à tenir, à reprendre le pouvoir, et à tenter une ultime fois en conscience.


➡️ Et pour aller plus loin : Rejoins dès maintenant le Cercle Fertility !
Mon nouvel espace unique pour arrêter d’avancer seule et enfin reprendre le pouvoir sur ton parcours à mes côtés.


💡 Les autres accompagnements :


➡️ Programme d'accompagnement Fertility

➡️ Programme Survivre aux deux semaines d'attente (post FIV)

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Retrouve-moi sur :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir, tu es au bon endroit. Que tu sois suivi médicalement ou non, Mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello, je suis ravie de te retrouver pour un... tout nouvel épisode de podcast et aujourd'hui c'est un épisode qui sort un petit peu des sentiers battus parce qu'aujourd'hui j'ai vraiment le plaisir d'accueillir quelqu'un au micro et ce quelqu'un c'est une femme qui a tout simplement écouté mes podcasts et elle m'a écrit et j'avais vraiment envie de lui tendre mon micro et de parler de tout son parcours et de ce que le podcast a pu lui apporter Salut Nacéra !

  • Speaker #1

    Salut ! Tu vas bien ? Oui, super, merci.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu pourrais expliquer en quelques mots aux personnes qui nous écoutent qui tu es et pourquoi tu es là aujourd'hui finalement ?

  • Speaker #1

    Alors, qui je suis ? Je suis Nassera, une nouvelle maman de 45 ans. Alors au départ, j'ai deux premiers enfants d'un premier mariage qui ont 21 et 18 ans. Et après, divorce, j'ai élevé mes enfants et par la suite, j'ai rencontré... une autre personne qui n'était pas papa et qui voulait un enfant et puis notre amour a voulu qu'on soit parents ensemble et au départ j'avais des grossesses spontanées mais ça ne tenait pas ça ne tenait pas ça ne tenait pas alors Les grossesses se sont faites juste après le Covid et la vaccination. Donc, j'ai commencé à sentir qu'il y avait un problème du moment où, quand je suis en période d'ovulation, j'ai les seins qui gonflent énormément, presque à changer de taille, et j'ai des douleurs dans le bas-ventre. Et après mes vaccinations, je n'avais plus ces sensations-là. J'en ai parlé à ma gynécologue qui m'a dit, mais non, ce n'est pas ça, ne vous inquiétez pas, ça va venir. Elle m'a donné un traitement à base de follicules, ça ne venait toujours pas et je me suis encore inquiétée. Donc, je l'ai de nouveau rencontrée. Elle m'a fait faire des analyses avec le FSH et AMH.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Quand elle reçoit les analyses, elle me dit, bon, effectivement, il y a un petit souci. Il faut vous rapprocher auprès d'un centre de PMA.

  • Speaker #0

    Et c'était quoi ce petit souci pour elle ?

  • Speaker #1

    Parce que j'avais la MH qui était très très basse.

  • Speaker #0

    Ok. Alors déjà, merci d'en parler parce que tu l'as dit en introduction, tu es maman. Maman trois fois au final, deux plus grandes. Donc on pourrait imaginer que la MH était plus élevée, bien sûr. Et là, tu dis, OK, je viens d'être maman, j'ai 45 ans, j'ai une AMH qui est très basse.

  • Speaker #1

    Mais quasi nulle, de 0 à 1. On m'a dit que si je tombais enceinte, c'était un miracle.

  • Speaker #0

    Merci d'en parler, parce que quand moi, je le dis, c'est vrai que généralement, on s'imagine toujours que c'est pour les autres. Et donc, je suis contente d'avoir quelqu'un au micro qui puisse dire, en fait, ça m'est arrivé, c'est possible aussi. Et ça, c'est super important. Parce que quand on est pas... En tout cas, quand on reçoit cette analyse d'AMH, C'est un peu le ciel qui nous tombe sur la tête parce qu'on se dit que ça ne marchera jamais et qu'effectivement, il faudrait un miracle. Et que comme on ne croit pas au miracle, en tout cas pas pour nous, du coup, on se dit que c'est foutu quelque part. C'est ça aussi un peu que tu as ressenti ?

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est ça, surtout que quand on ne connaît pas, les deux premiers, je les ai eus, une lettre à la poste. Je n'ai aucune difficulté à tomber enceinte. Et du coup, on va dans un centre de PMA, mais privé. Parce que pour moi, payer, c'était gage de qualité, meilleur médecin. Donc, c'était très, très cher, Naï. On m'y a donné beaucoup d'argent et beaucoup de larmes. Parce que, bon, consultation, 10 minutes. Dépassement d'un horaire libre, 10 minutes, 160 euros. Elle passait la carte, la mienne et celle de mon conjoint. Et à me faire de batailles d'examens qui m'ont fait souffrir le martyr. parce que c'était équivalent à de la boucherie. Et au bout de six mois ou sept mois, elle me dit, on ne peut rien faire pour vous, adoptez. Donc, adoptez ou essayez de faire un don d'ovocyte à l'étranger. Parce qu'ici, le temps de vous mettre sur la liste, il y a trois ans d'attente. Moi, j'habite dans la Boucheronne. Il y a trois ans d'attente, donc vous ne l'aurez jamais. Ok, donc désespérez.

  • Speaker #0

    Violent, effectivement, comme discours. Même si j'entends ça, je ne vais pas dire quotidiennement, mais je sais que les femmes entendent ça quotidiennement, mais je trouve ça d'une violence.

  • Speaker #1

    Exactement. Et puis, elle n'était pas du tout compatissante. Et du coup, j'étais désespérée. Je parle à une amie à moi qui me dit, mais moi, c'était pire que toi. Il n'y a rien qui allait. Je n'avais qu'une trompe. Elle me dit, écoute, va voir mon médecin qui m'a suivie à l'époque. Il est super. Donc, j'y suis allée. Je lui ai amené tous mes examens. Il me confirme que j'ai subi la pire des boucheries et que je suis allée à... Il me dit, vous êtes allée à la pompe Afrique, en fait. Parce que là, je suis allée dans le public. Donc, il me fait faire des examens. Mais entre-temps, à chaque fois, il y avait du retard. Ça a mis du temps parce qu'à chaque fois, je tombais enceinte spontanément.

  • Speaker #0

    Mais tu ne les gardais pas ?

  • Speaker #1

    J'ai fait trois fausses couches, dont une de 11 semaines et les deux autres de 6 semaines. C'est le cœur qui s'arrête à chaque fois, mais le bébé ne tombe pas d'ailleurs, il fallait faire à chaque fois un curtage.

  • Speaker #0

    Alors je rappelle, le curtage en tant que tel, quand on doit en passer par là, forcément on n'a pas forcément le choix. Et j'entends aussi que d'un point de vue émotionnel, des fois on a juste envie que ça s'arrête et de repartir à zéro, et donc j'entends. Maintenant c'est vrai que le curtage, c'est important que les médecins expliquent aussi quand on est obligé d'y avoir recours que c'est pas anodin. Que ce n'est pas un acte opératoire banal, c'est quand même quelque chose, même si effectivement ils font ça très régulièrement, mais c'est quand même quelque chose qui peut engendrer ce qu'on appelle des sinéchis, donc des adhérences. Ça peut entraîner des complications, c'est vraiment pour parler.

  • Speaker #1

    En parlant de ça, justement, ma première fausse gauche, avant que j'entame la PMA, et c'est pour ça, ça c'est important, et ça me tient à cœur de le dire, que quand il y a quelque chose, qu'on sent au fond de nous que quelque chose ne va pas, il ne faut pas hésiter à aller demander à quelqu'un d'autre. En fait, j'ai fait une première fausse couche, j'ai été vue par des internes, je n'ai rien contre les internes, il faut commencer toujours, voilà. Mais l'hôpital dans lequel j'étais suivie en tout premier, de ma commune, elle me... Pas du tout de délicatesse pour me dire que c'est une grossesse arrêtée. Donc les termes ne sont jamais les mêmes d'un praticien à un autre. Je n'ai pas été bien gérée. Après, on me dit qu'on me donne des médicaments. On me dit que finalement, il n'y a plus rien. On me fait une écho. Je suis allée dans une autre clinique parce que l'hôpital ne s'était pas bien occupé de moi jusqu'à ce que je vois ma gynécologue pour l'examen de premier trimestre que je n'avais pas annulé, mais pour lui, pour faire un contrôle. Et je lui dis, c'est bon, je lui explique que j'ai fait une fausse couche, que j'ai eu les médicaments et que tout va bien. Et je lui montre la petite écho que la clinique de la ville d'apôté m'avait fait pour me dire qu'il n'y avait plus rien. Et bien finalement, il y avait encore le fœtus tout entier depuis un mois et demi. Donc là, j'ai eu un gros cure-tâche et elle me dit, il va falloir attendre avant de retenter parce que j'ai endommagé un peu les parois. Voilà. Donc ça, c'est la parenthèse pour dire que quand on sent qu'il y a quelque chose qui ne va pas,

  • Speaker #0

    il faut s'écouter, en fait. Et c'est quelque chose qu'on oublie de faire dans ce parcours, parce qu'on a tendance à penser que c'est l'autre en face qui a la blouse blanche, et que c'est lui qui a fait des études, et que donc c'est lui qui sait où elle.

  • Speaker #1

    Et je resterai toujours dans le doute de me dire, comme elle m'a prouvé qu'il n'y avait plus rien et que j'en ai tellement perdu, je pense éventuellement à une grossesse jumelaire, au fond de moi.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Voilà. Parce que là, elle me disait, mais il y a un faitu sentier. Ce n'est pas possible que j'ai un faitu sentier avec tout ce que j'avais perdu. Donc déjà, j'avais le ressenti. Et là, mais bon, c'est passé, c'est passé. Maintenant, j'ai ma petite princesse et voilà. Du coup, pour en revenir à ma PMA dans le public, c'était constamment retardé, dû à mes grossesses spontanées à chaque fois.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    J'ai eu un premier prélèvement de trois follicules, dont seulement deux qui ont fait des ovules.

  • Speaker #0

    Voilà, ok, qui ont été fécondées, du coup.

  • Speaker #1

    Ils ont été fécondées, dont un qui était à l'état de blastocyte et l'autre pas. Et du coup, ils ont préféré me mettre les deux, en disant que d'être peut-être dans l'utérus de la maman, ça allait fonctionner. Ça n'a pas fonctionné. Et quand je suis retournée chez le médecin, normalement déjà, ce protocole-là, il avait été très... C'était tiré par les cheveux parce que j'étais à 0,1 et ce n'était pas beaucoup. Et j'ai eu de la chance, j'ai eu ma bonne étoile. Normalement, je ne pouvais plus tenter. Il m'a sentie tellement, tellement désespérée. Il m'a dit, écoutez, je vous avertis, on retente encore une fois pour que la boucle soit bouclée. Mais sachez que le traitement est lourd et que ça vous abîme de l'intérieur. Soyez au courant. Moi, faites le pour et le contre. Est-ce que vous préférez pas faire un don de vos sites ? Il m'avait déjà bien informée,

  • Speaker #0

    alertée.

  • Speaker #1

    Oui, non, informé dans le sens où ne vous inquiétez pas. Il m'a bien rassurée. Il m'a bien rassurée sur le don d'ovocytes parce qu'autour de moi, le don d'ovocytes, ce n'est pas notre bébé. Il me dit, mais c'est du grand n'importe quoi. Il me dit, le don d'ovocytes. J'ai dit, oui, mais avant d'en arriver là, OK, j'ai compris parce qu'il m'expliquait qu'un enfant dans une famille, un enfant sur cinq, n'était pas le bon papa.

  • Speaker #0

    Ah oui, quand même.

  • Speaker #1

    Mais par rapport à sa patientèle, et il me disait que tout le monde ne voyait que du feu parce que je lui dis mais si elle n'a pas mon gène si elle ne me ressemble pas vous voyez dans des familles des fois c'est pas le bon papa et il a élevé sans le savoir l'enfant comme si c'était le sien parce que pour lui c'est le sien le mimétisme et pourtant c'était pas le bon papa il me dit là il y a l'ARN qui est de vous donc il m'avait bien bien rassurée sur le don de vos sites donc psychologiquement j'étais prête Merci. Mais pour franchir cette étape-là, j'avais besoin de retenter une fois encore l'extraction de follicules.

  • Speaker #0

    Oui, je suis bien d'accord. Tu vois, je fais juste une toute petite parenthèse par rapport au don d'ovocytes, mais tu sais, moi je compare ça souvent un peu à, j'ai presque envie de dire, un don de sang. On se questionne, on a besoin d'une transfusion, on la fait et puis c'est tout. Et on se fiche éperdument de savoir à qui appartenait le sang. On ne se pose pas des millions de questions parce que c'est quelque chose de très répandu. Aujourd'hui, le don de vos sites, on en est loin, évidemment, parce que c'est rare, parce qu'il n'y a pas beaucoup de donneuses. Et donc, c'est vrai que c'est compliqué et que forcément, ça amène beaucoup, beaucoup de réflexions. Mais pour moi, je rejoins totalement les propos du médecin. Pour moi, ça reste...

  • Speaker #1

    Voilà, mais il m'avait rassurée.

  • Speaker #0

    Il y a les bénétiques, il y a tellement de choses qui tournent là autour. C'est fantastique.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais bon, c'est bon, j'étais rassurée, j'étais prête. Mais pour y aller, il fallait quand même que je retente. Il me dit, vous n'avez pas peur de perdre du temps ? J'ai dit, je ne suis plus à trois mois près. Je retente. On a refait et ça a marché.

  • Speaker #0

    Et ça a marché. Et entre deux, il me semble que tu as écouté des podcasts.

  • Speaker #1

    Et c'est ça. Mais tout ça, c'est ce qui m'a rendue positive. et de vouloir retenter. Et c'est pour ça, les trois mois, le « je ne suis plus à trois mois près » , c'est les podcasts. C'est de s'écouter, de prendre le temps, de se dire « on va y arriver » et d'être positive. Donc, le « positive my attitude » , il porte bien son nom parce qu'en fait, c'est un état d'esprit. Il y a aussi un épisode sur une personne que tu as interviewée aussi. elle avait créé des sous-vêtements qui pouvaient faire aussi maillot de bain

  • Speaker #0

    Audrey Bouillet de Wounded Woman pour les pilotes post-césariennes alors les filles si vous ne l'avez pas encore écouté allez-y Audrey c'est une pépite elle est folle il y en a plein de podcasts que j'ai aimé mais celui-ci je crois que c'est mon préféré c'est

  • Speaker #1

    mon préféré parce que ce qui m'est arrivé aussi entre temps J'ai eu des péripéties et j'avais l'impression qu'à chaque épisode, l'épisode correspondait à des moments de ma vie. J'ai fait trois fausses couches, mais après la dernière fausse couche, deux mois après, les médecins sont incapables de me dire si ça a une cause à effet. J'ai fait une hémorragie interne. Ils n'arrivent pas à savoir si c'est... Alors, ce n'était pas cancéreux, ce n'était pas... il n'y avait pas de cellules ovariennes, mais une énorme boule qui est venue se coller sur mon ovaire droit et qui saignait. Donc, opération en urgence. Et du coup, j'ai eu une celluloscopie. Et elle en parlait dans son podcast. Et ça m'a rassurée encore une fois de dire, bon, c'est une opération qui devient ordinaire, mais ce n'est pas rien pour le corps. Et du coup, encore une fois, l'épisode m'a fait du bien, m'a rendu plus positive. Parce que j'avais l'impression, je me suis dit, mais je n'arriverai jamais à m'asseoir à nouveau, parce que ça me faisait mal. Et comme c'est tellement anodin comme opération, j'avais l'impression qu'on pensait que je faisais des manières, mais ça me faisait très mal, en fait.

  • Speaker #0

    Et tu vois, on confond, en fait. quelque chose de routinier en termes de pratique médicale avec anodin par rapport au corps de la femme, non c'est pas anodin oui c'est courant, évidemment mais en même temps pour le corps c'est pas pour autant anodin, tu vois, et c'est vraiment deux choses différentes et c'est bien que t'en parles et que tu t'en sois rendu compte ah oui,

  • Speaker #1

    et donc c'est pour ça qu'à chaque fois et chaque épisode, celui-là je le donne pour exemple parce que c'est mon préféré mais à chaque fois que j'écoutais un de tes podcasts ça correspondait Par exemple, pour les fêtes de Noël, où tout le monde a dit « Alors, le bébé, alors ça ? » Voilà, tout le monde donnait la sienne. « Mais tu devrais faire ça, tu devrais prendre ça, tu devrais faire ci, tu devrais faire ça. » Et oui, c'est vrai qu'à chaque fois qu'il y avait une réunion de famille, j'y avais droit.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est fou parce que j'ai... Alors, il n'y a pas de hasard. Moi, je pars de ce principe-là, il n'y a pas de hasard. J'ai encore reçu un message ce matin de quelqu'un qui me disait « Mais c'est complètement fou ! » La synchronicité que j'ai avec tes podcasts, parce que chaque épisode me renvoie à quelque chose que je vis en ce moment. Et donc là, elle parlait d'un épisode qui fait état, si tu veux, de cette ambivalence qu'on peut avoir avec cette envie de continuer et de s'accrocher, et en même temps, cette espèce de sentiment de décrochage qu'on peut avoir parce qu'il y a un moment où on a juste envie de se foutre la paix et parce qu'on a l'impression que c'est trop et qu'on a besoin de lâcher. Mais en même temps, on ne veut pas vraiment lâcher. Tu vois, on a une espèce de paradoxe.

  • Speaker #1

    Oui, j'y suis passée par là aussi. Et de me dire, peut-être que si je ne tombe pas, c'est ma destinée. Et à la fois, on se sent incapable. Et à la fois, j'avais même dit à mon compagnon, si tu veux qu'on se sépare, parce que je sais que son vœu le plus cher, c'était être papa. Il me dit, j'ai attendu de trouver la bonne personne. Il me dit, je vais te laisser. pour aller rencontrer peut-être quelqu'un qui n'aura pas les épaules à mon goût d'être la mère de mon enfant. Il me dit non, je ne te quitterai pas même si on n'en aura pas. Mais je me sentais tellement incapable.

  • Speaker #0

    Mais ça, tu sais, je pense qu'on l'a toutes vécu. Moi, c'est des propos que j'ai tenus à mon mari à l'époque, à mon compagnon. Je lui disais mais je ne t'en voudrais pas. Mais en fait, la réflexion, c'est juste non, on décide ensemble d'avoir un enfant. C'est pour avoir un enfant. avec l'autre. C'est pas juste d'avoir un enfant, tu cours. C'est pas ça.

  • Speaker #1

    Mais il m'a vraiment soutenue sur le coup. C'est même pas comme si c'était lui le souci. Là, c'était vraiment... Parce que des fois, même si on suit une PMA, c'est les femmes qui doivent se piquer, suivre un traitement, alors que c'est l'homme qui a un souci. Non, là, c'était moi. C'était l'AMH très, très basse.

  • Speaker #0

    Oui, mais tu sais,

  • Speaker #1

    je pense que...

  • Speaker #0

    d'alignement de planète parce que je crois pas à une seule et unique cause tu vois moi pour moi c'est toujours toujours toujours multifactorielle donc c'est pour ça que

  • Speaker #1

    C'est ça. Et du coup, il est venu à tous mes rendez-vous. Génial. Il me dit que c'est le combat, il est ensemble. Tous les rendez-vous étaient ensemble. Pendant la grossesse, tous les rendez-vous grossesse, ensemble. Il a posé, dès qu'on les avait, il les posait à l'avance en congé. Et puis, quand j'ai eu ma PMA, je devais faire mes piqûres. C'est lui qui les faisait.

  • Speaker #0

    Génial. C'est une jolie façon aussi, tu vois, pour lui de participer, d'être actif.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    C'est vrai que souvent, les hommes, ils sont un petit peu mis de côté. J'ai enregistré plusieurs épisodes, d'ailleurs, avec des hommes que j'ai eu le plaisir d'avoir au micro, parce qu'il n'y en a pas beaucoup. Mais c'est vrai que c'est un ressenti très particulier pour eux, parce qu'en même temps, ils sont à fond concernés par le processus et en même temps tellement impuissants, parce qu'ils ne savent pas trop quoi faire pour aider, pour accompagner, pour soutenir, tu vois. Et donc le fait de faire des injections, pourquoi pas s'ils s'en sentent l'envie et la capacité, mais c'est génial parce que ça l'implique aussi, donc c'est top.

  • Speaker #1

    C'est ça, parce qu'il me dit sinon je ne me sers à rien, c'est toi qui prends les médicaments. Après au début de la grossesse, il y a eu les ovules aussi à prendre. Donc il me dit, moi je ne peux intervenir dans rien en fait. Et là, ça lui faisait de la peine de me piquer. Mais si je me piquais toute seule, j'allais avoir de la peine et de la douleur toute seule. Donc du coup, il me dit, je partage la peine aussi. Et en même temps, j'essaie de te donner de la force. Et puis du coup, notre princesse est arrivée. On est très heureux. Mais encore une fois, je le dis, c'est vraiment... Ça m'a fait énormément de bien d'écouter les podcasts. Vraiment. Et là, je disais à ma petite cousine d'écouter. Mais là, c'est vrai que c'est... basé à la base sur la PMA, sur le désir d'un enfant, j'ai dit, mais des fois, j'écoute les podcasts. Même si on n'est pas dans l'attente d'avoir un enfant, ils peuvent marcher pour la vie de tous les jours. C'est dingue, parce que le principe de tes podcasts, à la base, c'est pour de la PMA. Mais si on n'a pas besoin d'enfants, on n'en veut pas. ils servent aussi pour le quotidien de quelqu'un qui peut être célibataire ou en couple sans enfant, et donc je trouve que c'est génial.

  • Speaker #0

    Mais oui, parce qu'en fait, tu sais, je pars du principe qu'en fait, ce qu'on vit à travers l'infertilité, le désir d'enfant qui tarde à se concrétiser, en fait, pour moi, c'est juste un amplificateur de ce que tu peux traverser finalement dans la vie, parce que les difficultés, ok, ça va concerner, dans le cadre du podcast, forcément la maternité, la paternité, la parentalité. Mais ces difficultés-là, on peut les retrouver parfois sur d'autres thématiques, que ce soit familiales, professionnelles, personnelles. Si je parle de lâcher prise, c'est un mot avec lequel j'ai parfois beaucoup de mal, parce que je trouve que l'interprétation du lâcher prise est souvent très erronée. Mais le lâcher prise, finalement, c'est une notion qui peut s'appliquer dans plein de domaines différents en réalité. la partie contrôle où on est dans une société où on aime contrôler les choses et là dans l'infertilité on contrôle plus rien tu vois avec la PME on contrôle plus rien mais finalement parfois dans la vie il y a des choses que tu contrôles pas non plus qui t'arrivent tu vois et il y en a beaucoup en fait c'est

  • Speaker #1

    exactement ça donc je suis contente et puis de temps en temps là j'ai un peu moins de temps en tant que nouvelle maman Mais je continue à écouter parce que, je vous le dis, ça continue à faire du bien, en fait.

  • Speaker #0

    J'adore. C'est vraiment top. Merci pour cette finissée. Merci pour ce partage aussi.

  • Speaker #1

    Merci à toi. Et puis, j'ai des copines qui sont dans la même situation que moi. C'est un couple de copines qui essayent d'avoir un enfant. À la base, c'est une collègue de travail et ce n'est pas elle qui essaye, c'est sa compagnie. Je lui ai dit, je lui ai écrit, écoute, ça va lui faire du bien. À chaque fois, je mets tes podcasts à toutes les sauces, dès que je peux le glisser. Mais c'est sincère. Tu me dis merci, mais c'est moi qui te dis merci. Je te dis merci parce que ça m'a énormément aidée. Ça m'a fait énormément de bien. Et je l'écoutais en intraveineuse. Et j'avais décidé d'aller travailler à pied parce que je n'habite pas très loin de mon lieu de travail. Donc, Airpod. Et je descendais, j'écoutais. J'ai voulu repeindre mon entrée Airpod et je peignais. D'ailleurs, quand je peignais, c'était l'histoire d'Audrey avec ses culottes.

  • Speaker #0

    Je m'en souviens.

  • Speaker #1

    Mais ça m'a fait énormément de bien.

  • Speaker #0

    J'adore. Alors, les filles, si vous... m'écouter dans des endroits insolites ou dans des moments insolites, vraiment. Envoyez-moi un message. J'adore, mais je trouve ça vraiment extraordinaire. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, ça fait quand même quelques épisodes. Il y en a plus de 130 quand même aujourd'hui. Et si on compte des épisodes spéciaux, les hors-série, on doit frôler les 150 épisodes. Il y a de quoi écouter, j'ai envie de dire. Mais c'est vraiment fantastique. Si toi, tu devais aujourd'hui donner un conseil Oui. aux femmes qui nous écoutent et tu sais à qui on dit oui mais attention peut-être à l'âge dans votre cas ce ne sera pas possible enfin tu vois imagine remets-toi quelques secondes dans la peau de celle que tu étais qui avait déjà passé 40 ans et face à des discours de médecins peut-être parfois un petit peu alarmants et des femmes qui sont un petit peu perdues qu'est-ce que tu aurais envie de leur donner comme conseil ?

  • Speaker #1

    De s'écouter, de se dire que finalement il n'y a pas d'âge et que quand on a envie d'être maman et qu'on sait qu'on en est capable, il faut foncer dans un premier temps. Et de toute manière, l'âge de la maternité, elle va en reculant avec des scolarités plus que diplômantes qui vont de plus en plus tard. D'ailleurs, ma grande commande les études de médecine, donc je suis en Canada pour un moment. Donc, elle ne sera pas, j'ai le souhait d'être maman, mais je pense qu'elle ne sera pas maman, avoir au moins fini son internat et s'être placée vraiment. Donc, je pense que ce ne sera pas avant 30 ans, 35 ans. Donc, du coup, au final, il n'y a pas d'âge. Du moment où on s'en sent capable, du moment où on a la santé, il faut foncer. J'adore. Et il ne faut pas écouter... J'en ai eu des réflexions, moi, sur... Ça ne te fait pas bizarre ? Tu n'as pas l'impression que tu es un peu vieille ? Il y en a une, qu'est-ce qu'elle m'a dit ? Tu n'as pas peur d'être grand-mère et mère en même temps ? Parce que mon grand a 21 ans. Il me dit, mais si elle rencontre quelqu'un et qu'elle est enceinte, tu vas être... Je dis, mais alors, ça se faisait avant. Quand, à l'époque, mon arrière-grand-mère, elle a eu plusieurs enfants. Mais donc, son aîné, une de ses aînés, donc ma grand-mère faisait partie des aînés, quand elle a eu sa première, mon arrière-grand-mère avait sa dernière. Donc, en fait, la mère et la fille étaient enceintes en même temps. Parce qu'avant, les grandes familles méditerranéennes, elles faisaient beaucoup d'enfants.

  • Speaker #0

    Alors, il y avait le fait qu'on faisait beaucoup d'enfants, mais il y avait surtout le fait aussi qu'il n'y avait pas la contraception.

  • Speaker #1

    Aussi.

  • Speaker #0

    Tu vois, et donc un enfant, ça venait quand ça venait quelque part, tu vois.

  • Speaker #1

    Ça pouvait arriver à plus de 40 ans à l'époque.

  • Speaker #0

    Bien sûr, tu sais.

  • Speaker #1

    Bien qu'elles avaient commencé à avoir des enfants à 20 ans, quoi.

  • Speaker #0

    Voilà, elle commençait plus jeune, probablement que nous aujourd'hui, ça c'est une évidence. Et en même temps, comme il n'y avait pas forcément de contraception, ce n'était pas rare d'avoir encore des grossesses à 47, 48 ans. C'est important de le rappeler parce que c'est vrai que nous, en tout cas, on a connu de près cette époque de contraception généralisée où on sait et en tout cas on s'imagine que c'est un enfant quand je veux, mais la réalité c'est un enfant si je peux. Et c'est deux choses bien différentes. Les slogans de la contraception nous ont bien induits en erreur par rapport à tout ça parce qu'on s'imaginait qu'on pouvait contrôler ça. Donc ok, on pouvait bloquer, mais on ne s'est pas imaginé à quel point, dans certains cas, ce serait compliqué de revenir à la situation. Et ok, il y a des femmes qui arrêtent la contraception et qui sont enceintes dans les 15 jours, c'est fantastique, mais c'est loin d'être le cas de la majorité. Mais en tout cas, ça induit comme ça, tu vois, en erreur quelque part un peu, ça induit des croyances chez les gens. Mais en réalité, on ne contrôle pas la maternité. Auparavant, on ne la contrôlait pas. Et donc, on avait des femmes qui étaient mamans bien interdivement aussi.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ne l'oublions pas. Donc, c'est génial que tu en parles, bien sûr. Donc, on s'est inventé des faux critères de se dire, on est maman entre 20 et 30 ans, avant c'est trop tôt, et encore je dirais même entre 25 et 35, parce qu'avant c'est trop tôt, après c'est trop tard. faire ah oui, on m'a dit que j'étais égoïste de faire un enfant sur le tard parce que par rapport à l'espérance de vie si je l'ai eu à 45 À 65, non je l'ai eu à 44, mais bon on va arrondir à 65, à 65 elle aurait 20 ans tout juste. Donc du coup, quand on continuera, je dis ça va, 65 et 20 ans, oui mais ça fait un parent vieux. Et puis 20 ans après, il y a de fortes chances à ce qu'elle soit orpheline à 40 ans.

  • Speaker #1

    C'est horrible de penser ça. pour deux choses. Déjà parce que malheureusement, c'est des choses qu'on... Il y a des paramètres qu'on ne contrôle pas et que tu peux être maman à 30 ans et te faire faucher par une voiture un chauffeur à 31. Donc voilà, ça n'a absolument aucun sens. Et deux, je reste aussi convaincue que là, j'ai été essentiellement dans la tête. Alors bien sûr que des fois, on a les articulations qui rouillent un peu, on ne va pas se mentir, mais je pense surtout que tu as des gens qui sont vieux à 30 ans aussi et que ce n'est pas une raison. et qu'on ne peut pas projeter ça sur les autres et que pendant toutes les années où tu t'occupes de ta fille, elle aurait le meilleur et c'est ça qui compte en réalité c'est ça,

  • Speaker #0

    donc oui, et encore une fois il ne faut écouter personne,

  • Speaker #1

    sauf les podcasts écoutez-soi c'est ça qui compte j'espère que c'est quelque chose que vous entendez que vous ressentez mais quand je vous dis de vous écouter c'est aussi par rapport à ce genre de choses vraiment

  • Speaker #0

    Moi, finalement, alors ça fait sourire parce que j'avais l'impression qu'il y avait tout plein de personnes qui disaient « Ah non, c'est pas bien, c'est égoïste, mais tu risques d'être grand-mère en même temps que mère. » Et puis maintenant, de nous voir, il y avait un couple, lui avait déjà deux enfants, elle, elle n'en avait pas, donc le contraire de moi, mais elle est plus jeune. Et il ne voulait pas, il ne voulait pas. Là, de nous voir avec la petite, je pense qu'on l'a dit, mais oui, ça va bien se passer. Il avait des craintes parce qu'il y a eu une séparation tôt après ces deux petits premiers. Et donc, je pense que c'est ça qui l'a freiné. Puis c'est un homme, c'est encore différent. Et finalement, ils enclenchent la machine. Alors, on est trop contents. Donc, il va avoir plein de... ils commençaient à avoir plein de nouveaux bébés dans notre groupe, dans notre cercle. Alors, on est contentes, parce qu'on avait peur qu'elles soient toutes seules. Et on s'est dit, ça va être vraiment la petite dernière, ils sont tous grands. Ben non, finalement, il y a d'autres projets de bébés qui arrivent.

  • Speaker #1

    Des fois, on peut être surpris, et puis je pense que c'est une jolie source d'inspiration aussi. Donc, tu vois, c'est très beau. Félicitations pour ça. C'est incroyable. Jolie histoire, j'adore. sincèrement c'est que du bonheur on a transpiré notre bonheur et là il y a plein de personnes qui se disent pourquoi pas donc on est content c'était vraiment pour moi un plaisir de te recevoir Nassera parce que je crois vraiment qu'il y a des femmes que ça va inspirer que ce soit en raison de l'âge en raison de l'AMH en raison du discours qu'elles peuvent entendre aussi autour d'elles tu vois t'as vécu tout ça et t'es la preuve que bon Voilà, ça peut marcher et que c'est OK.

  • Speaker #0

    Ça peut marcher et puis quand ça ne va pas avec un praticien, il ne faut pas avoir peur de... Moi, je dis chacun son métier en même temps. Mais par contre, quand il n'y a pas le feeling, il faut changer.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, je dis toujours, la compétence, ça ne suffit pas. C'est compétent et avec un peu d'empathie aussi parce que l'un n'empêche pas l'autre. On peut être compétent et empathique. Et c'est ça qui fait le meilleur match, finalement. Et quand on tombe sur une perle comme ça, mais voilà, il y a des perles dans le médical, vraiment. Ça ne court pas les rues, je suis d'accord. Ce n'est pas toujours la majorité, bien sûr, mais je sais qu'il y en a quand même beaucoup et que quand on les trouve, mais bon sens, ça fait un duo incroyable. Parce qu'on sent confiance, tu vois.

  • Speaker #0

    Ah ben oui, il est extraordinaire. Et puis, je remercie encore mon amie qui m'a dit, mais non, ne perds pas espoir. Va voir mon médecin.

  • Speaker #1

    J'adore. la solidarité entre femmes j'adore c'est cool

  • Speaker #0

    Merci Leïla.

  • Speaker #1

    C'est trop beau. Leïla, si tu nous écoutes, tu auras une petite dédicace.

  • Speaker #0

    Je dirais d'écouter.

  • Speaker #1

    Je trouve ça vraiment génial. C'est un plaisir parce qu'encore une fois, je sais que ça va inspirer beaucoup de femmes qui nous écoutent en ce moment, qui ont besoin de ça parce que je sais qu'il y a des périodes qui sont plus compliquées que d'autres et que si toi, tu nous écoutes et que tu vis un moment qui est compliqué, raccroche-toi à ces histoires-là et va écouter aussi plein d'autres témoignages que j'ai déjà pu Dieu. publié par le passé parce que ça va te redonner la badane et te montrer qu'en fait tout est possible donc

  • Speaker #0

    C'était un plaisir de t'accueillir nasser a merci mais merci à toi et puis ça m'a fait plaisir aussi de partager de donner espoir à d'autres femmes j'espère et accrochez vous battez vous et vous allez y arriver oui lâchez rien les filles lâchez

  • Speaker #1

    rien merci beaucoup nasser a les filles on se retrouve très bientôt pour un tout nouvel épisode de podcast. Comme toujours, d'ici là, prends soin de toi, bien évidemment. Et si tu sens qu'on discourt ta pelle, n'hésite pas à aller voir sur mon compte Instagram, sur mon site Internet. Tu trouveras plein, plein, plein de choses pour t'accompagner durant cette période. On se retrouve la semaine prochaine. D'ici là, prends soin de toi. À bientôt. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, Télécharge maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite pour un prochain épisode.

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Comment devenir maman quand on vous dit que votre AMH est “quasi nulle”, que vous avez plus de 40 ans, et que vous enchaînez les arrêts de grossesse ? Dans cet épisode, Nacera raconte sans filtre son parcours PMA : passage en clinique privée au discours brutal, examens douloureux, curetage (et les risques d’adhérences/synéchies trop peu expliqués), réflexion autour du don d’ovocytes… et, finalement, la naissance de sa fille.


Au micro, on parle aussi de :

  • AMH basse (0–1) : ce que ça dit… et ce que ça ne dit pas

  • Pourquoi un “Tout est normal, Madame” peut cacher des angles morts

  • S’écouter, demander un second avis, changer de praticien si le feeling n’y est pas

  • Le rôle du partenaire (injections, soutien, rendez-vous) et la charge émotionnelle

  • Âge et maternité : clichés, jugements, et réalité du parcours après 40 ans


Tu entendras aussi comment le podcast a aidé Nacera à tenir, à reprendre le pouvoir, et à tenter une ultime fois en conscience.


➡️ Et pour aller plus loin : Rejoins dès maintenant le Cercle Fertility !
Mon nouvel espace unique pour arrêter d’avancer seule et enfin reprendre le pouvoir sur ton parcours à mes côtés.


💡 Les autres accompagnements :


➡️ Programme d'accompagnement Fertility

➡️ Programme Survivre aux deux semaines d'attente (post FIV)

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir, tu es au bon endroit. Que tu sois suivi médicalement ou non, Mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello, je suis ravie de te retrouver pour un... tout nouvel épisode de podcast et aujourd'hui c'est un épisode qui sort un petit peu des sentiers battus parce qu'aujourd'hui j'ai vraiment le plaisir d'accueillir quelqu'un au micro et ce quelqu'un c'est une femme qui a tout simplement écouté mes podcasts et elle m'a écrit et j'avais vraiment envie de lui tendre mon micro et de parler de tout son parcours et de ce que le podcast a pu lui apporter Salut Nacéra !

  • Speaker #1

    Salut ! Tu vas bien ? Oui, super, merci.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu pourrais expliquer en quelques mots aux personnes qui nous écoutent qui tu es et pourquoi tu es là aujourd'hui finalement ?

  • Speaker #1

    Alors, qui je suis ? Je suis Nassera, une nouvelle maman de 45 ans. Alors au départ, j'ai deux premiers enfants d'un premier mariage qui ont 21 et 18 ans. Et après, divorce, j'ai élevé mes enfants et par la suite, j'ai rencontré... une autre personne qui n'était pas papa et qui voulait un enfant et puis notre amour a voulu qu'on soit parents ensemble et au départ j'avais des grossesses spontanées mais ça ne tenait pas ça ne tenait pas ça ne tenait pas alors Les grossesses se sont faites juste après le Covid et la vaccination. Donc, j'ai commencé à sentir qu'il y avait un problème du moment où, quand je suis en période d'ovulation, j'ai les seins qui gonflent énormément, presque à changer de taille, et j'ai des douleurs dans le bas-ventre. Et après mes vaccinations, je n'avais plus ces sensations-là. J'en ai parlé à ma gynécologue qui m'a dit, mais non, ce n'est pas ça, ne vous inquiétez pas, ça va venir. Elle m'a donné un traitement à base de follicules, ça ne venait toujours pas et je me suis encore inquiétée. Donc, je l'ai de nouveau rencontrée. Elle m'a fait faire des analyses avec le FSH et AMH.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Quand elle reçoit les analyses, elle me dit, bon, effectivement, il y a un petit souci. Il faut vous rapprocher auprès d'un centre de PMA.

  • Speaker #0

    Et c'était quoi ce petit souci pour elle ?

  • Speaker #1

    Parce que j'avais la MH qui était très très basse.

  • Speaker #0

    Ok. Alors déjà, merci d'en parler parce que tu l'as dit en introduction, tu es maman. Maman trois fois au final, deux plus grandes. Donc on pourrait imaginer que la MH était plus élevée, bien sûr. Et là, tu dis, OK, je viens d'être maman, j'ai 45 ans, j'ai une AMH qui est très basse.

  • Speaker #1

    Mais quasi nulle, de 0 à 1. On m'a dit que si je tombais enceinte, c'était un miracle.

  • Speaker #0

    Merci d'en parler, parce que quand moi, je le dis, c'est vrai que généralement, on s'imagine toujours que c'est pour les autres. Et donc, je suis contente d'avoir quelqu'un au micro qui puisse dire, en fait, ça m'est arrivé, c'est possible aussi. Et ça, c'est super important. Parce que quand on est pas... En tout cas, quand on reçoit cette analyse d'AMH, C'est un peu le ciel qui nous tombe sur la tête parce qu'on se dit que ça ne marchera jamais et qu'effectivement, il faudrait un miracle. Et que comme on ne croit pas au miracle, en tout cas pas pour nous, du coup, on se dit que c'est foutu quelque part. C'est ça aussi un peu que tu as ressenti ?

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est ça, surtout que quand on ne connaît pas, les deux premiers, je les ai eus, une lettre à la poste. Je n'ai aucune difficulté à tomber enceinte. Et du coup, on va dans un centre de PMA, mais privé. Parce que pour moi, payer, c'était gage de qualité, meilleur médecin. Donc, c'était très, très cher, Naï. On m'y a donné beaucoup d'argent et beaucoup de larmes. Parce que, bon, consultation, 10 minutes. Dépassement d'un horaire libre, 10 minutes, 160 euros. Elle passait la carte, la mienne et celle de mon conjoint. Et à me faire de batailles d'examens qui m'ont fait souffrir le martyr. parce que c'était équivalent à de la boucherie. Et au bout de six mois ou sept mois, elle me dit, on ne peut rien faire pour vous, adoptez. Donc, adoptez ou essayez de faire un don d'ovocyte à l'étranger. Parce qu'ici, le temps de vous mettre sur la liste, il y a trois ans d'attente. Moi, j'habite dans la Boucheronne. Il y a trois ans d'attente, donc vous ne l'aurez jamais. Ok, donc désespérez.

  • Speaker #0

    Violent, effectivement, comme discours. Même si j'entends ça, je ne vais pas dire quotidiennement, mais je sais que les femmes entendent ça quotidiennement, mais je trouve ça d'une violence.

  • Speaker #1

    Exactement. Et puis, elle n'était pas du tout compatissante. Et du coup, j'étais désespérée. Je parle à une amie à moi qui me dit, mais moi, c'était pire que toi. Il n'y a rien qui allait. Je n'avais qu'une trompe. Elle me dit, écoute, va voir mon médecin qui m'a suivie à l'époque. Il est super. Donc, j'y suis allée. Je lui ai amené tous mes examens. Il me confirme que j'ai subi la pire des boucheries et que je suis allée à... Il me dit, vous êtes allée à la pompe Afrique, en fait. Parce que là, je suis allée dans le public. Donc, il me fait faire des examens. Mais entre-temps, à chaque fois, il y avait du retard. Ça a mis du temps parce qu'à chaque fois, je tombais enceinte spontanément.

  • Speaker #0

    Mais tu ne les gardais pas ?

  • Speaker #1

    J'ai fait trois fausses couches, dont une de 11 semaines et les deux autres de 6 semaines. C'est le cœur qui s'arrête à chaque fois, mais le bébé ne tombe pas d'ailleurs, il fallait faire à chaque fois un curtage.

  • Speaker #0

    Alors je rappelle, le curtage en tant que tel, quand on doit en passer par là, forcément on n'a pas forcément le choix. Et j'entends aussi que d'un point de vue émotionnel, des fois on a juste envie que ça s'arrête et de repartir à zéro, et donc j'entends. Maintenant c'est vrai que le curtage, c'est important que les médecins expliquent aussi quand on est obligé d'y avoir recours que c'est pas anodin. Que ce n'est pas un acte opératoire banal, c'est quand même quelque chose, même si effectivement ils font ça très régulièrement, mais c'est quand même quelque chose qui peut engendrer ce qu'on appelle des sinéchis, donc des adhérences. Ça peut entraîner des complications, c'est vraiment pour parler.

  • Speaker #1

    En parlant de ça, justement, ma première fausse gauche, avant que j'entame la PMA, et c'est pour ça, ça c'est important, et ça me tient à cœur de le dire, que quand il y a quelque chose, qu'on sent au fond de nous que quelque chose ne va pas, il ne faut pas hésiter à aller demander à quelqu'un d'autre. En fait, j'ai fait une première fausse couche, j'ai été vue par des internes, je n'ai rien contre les internes, il faut commencer toujours, voilà. Mais l'hôpital dans lequel j'étais suivie en tout premier, de ma commune, elle me... Pas du tout de délicatesse pour me dire que c'est une grossesse arrêtée. Donc les termes ne sont jamais les mêmes d'un praticien à un autre. Je n'ai pas été bien gérée. Après, on me dit qu'on me donne des médicaments. On me dit que finalement, il n'y a plus rien. On me fait une écho. Je suis allée dans une autre clinique parce que l'hôpital ne s'était pas bien occupé de moi jusqu'à ce que je vois ma gynécologue pour l'examen de premier trimestre que je n'avais pas annulé, mais pour lui, pour faire un contrôle. Et je lui dis, c'est bon, je lui explique que j'ai fait une fausse couche, que j'ai eu les médicaments et que tout va bien. Et je lui montre la petite écho que la clinique de la ville d'apôté m'avait fait pour me dire qu'il n'y avait plus rien. Et bien finalement, il y avait encore le fœtus tout entier depuis un mois et demi. Donc là, j'ai eu un gros cure-tâche et elle me dit, il va falloir attendre avant de retenter parce que j'ai endommagé un peu les parois. Voilà. Donc ça, c'est la parenthèse pour dire que quand on sent qu'il y a quelque chose qui ne va pas,

  • Speaker #0

    il faut s'écouter, en fait. Et c'est quelque chose qu'on oublie de faire dans ce parcours, parce qu'on a tendance à penser que c'est l'autre en face qui a la blouse blanche, et que c'est lui qui a fait des études, et que donc c'est lui qui sait où elle.

  • Speaker #1

    Et je resterai toujours dans le doute de me dire, comme elle m'a prouvé qu'il n'y avait plus rien et que j'en ai tellement perdu, je pense éventuellement à une grossesse jumelaire, au fond de moi.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Voilà. Parce que là, elle me disait, mais il y a un faitu sentier. Ce n'est pas possible que j'ai un faitu sentier avec tout ce que j'avais perdu. Donc déjà, j'avais le ressenti. Et là, mais bon, c'est passé, c'est passé. Maintenant, j'ai ma petite princesse et voilà. Du coup, pour en revenir à ma PMA dans le public, c'était constamment retardé, dû à mes grossesses spontanées à chaque fois.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    J'ai eu un premier prélèvement de trois follicules, dont seulement deux qui ont fait des ovules.

  • Speaker #0

    Voilà, ok, qui ont été fécondées, du coup.

  • Speaker #1

    Ils ont été fécondées, dont un qui était à l'état de blastocyte et l'autre pas. Et du coup, ils ont préféré me mettre les deux, en disant que d'être peut-être dans l'utérus de la maman, ça allait fonctionner. Ça n'a pas fonctionné. Et quand je suis retournée chez le médecin, normalement déjà, ce protocole-là, il avait été très... C'était tiré par les cheveux parce que j'étais à 0,1 et ce n'était pas beaucoup. Et j'ai eu de la chance, j'ai eu ma bonne étoile. Normalement, je ne pouvais plus tenter. Il m'a sentie tellement, tellement désespérée. Il m'a dit, écoutez, je vous avertis, on retente encore une fois pour que la boucle soit bouclée. Mais sachez que le traitement est lourd et que ça vous abîme de l'intérieur. Soyez au courant. Moi, faites le pour et le contre. Est-ce que vous préférez pas faire un don de vos sites ? Il m'avait déjà bien informée,

  • Speaker #0

    alertée.

  • Speaker #1

    Oui, non, informé dans le sens où ne vous inquiétez pas. Il m'a bien rassurée. Il m'a bien rassurée sur le don d'ovocytes parce qu'autour de moi, le don d'ovocytes, ce n'est pas notre bébé. Il me dit, mais c'est du grand n'importe quoi. Il me dit, le don d'ovocytes. J'ai dit, oui, mais avant d'en arriver là, OK, j'ai compris parce qu'il m'expliquait qu'un enfant dans une famille, un enfant sur cinq, n'était pas le bon papa.

  • Speaker #0

    Ah oui, quand même.

  • Speaker #1

    Mais par rapport à sa patientèle, et il me disait que tout le monde ne voyait que du feu parce que je lui dis mais si elle n'a pas mon gène si elle ne me ressemble pas vous voyez dans des familles des fois c'est pas le bon papa et il a élevé sans le savoir l'enfant comme si c'était le sien parce que pour lui c'est le sien le mimétisme et pourtant c'était pas le bon papa il me dit là il y a l'ARN qui est de vous donc il m'avait bien bien rassurée sur le don de vos sites donc psychologiquement j'étais prête Merci. Mais pour franchir cette étape-là, j'avais besoin de retenter une fois encore l'extraction de follicules.

  • Speaker #0

    Oui, je suis bien d'accord. Tu vois, je fais juste une toute petite parenthèse par rapport au don d'ovocytes, mais tu sais, moi je compare ça souvent un peu à, j'ai presque envie de dire, un don de sang. On se questionne, on a besoin d'une transfusion, on la fait et puis c'est tout. Et on se fiche éperdument de savoir à qui appartenait le sang. On ne se pose pas des millions de questions parce que c'est quelque chose de très répandu. Aujourd'hui, le don de vos sites, on en est loin, évidemment, parce que c'est rare, parce qu'il n'y a pas beaucoup de donneuses. Et donc, c'est vrai que c'est compliqué et que forcément, ça amène beaucoup, beaucoup de réflexions. Mais pour moi, je rejoins totalement les propos du médecin. Pour moi, ça reste...

  • Speaker #1

    Voilà, mais il m'avait rassurée.

  • Speaker #0

    Il y a les bénétiques, il y a tellement de choses qui tournent là autour. C'est fantastique.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais bon, c'est bon, j'étais rassurée, j'étais prête. Mais pour y aller, il fallait quand même que je retente. Il me dit, vous n'avez pas peur de perdre du temps ? J'ai dit, je ne suis plus à trois mois près. Je retente. On a refait et ça a marché.

  • Speaker #0

    Et ça a marché. Et entre deux, il me semble que tu as écouté des podcasts.

  • Speaker #1

    Et c'est ça. Mais tout ça, c'est ce qui m'a rendue positive. et de vouloir retenter. Et c'est pour ça, les trois mois, le « je ne suis plus à trois mois près » , c'est les podcasts. C'est de s'écouter, de prendre le temps, de se dire « on va y arriver » et d'être positive. Donc, le « positive my attitude » , il porte bien son nom parce qu'en fait, c'est un état d'esprit. Il y a aussi un épisode sur une personne que tu as interviewée aussi. elle avait créé des sous-vêtements qui pouvaient faire aussi maillot de bain

  • Speaker #0

    Audrey Bouillet de Wounded Woman pour les pilotes post-césariennes alors les filles si vous ne l'avez pas encore écouté allez-y Audrey c'est une pépite elle est folle il y en a plein de podcasts que j'ai aimé mais celui-ci je crois que c'est mon préféré c'est

  • Speaker #1

    mon préféré parce que ce qui m'est arrivé aussi entre temps J'ai eu des péripéties et j'avais l'impression qu'à chaque épisode, l'épisode correspondait à des moments de ma vie. J'ai fait trois fausses couches, mais après la dernière fausse couche, deux mois après, les médecins sont incapables de me dire si ça a une cause à effet. J'ai fait une hémorragie interne. Ils n'arrivent pas à savoir si c'est... Alors, ce n'était pas cancéreux, ce n'était pas... il n'y avait pas de cellules ovariennes, mais une énorme boule qui est venue se coller sur mon ovaire droit et qui saignait. Donc, opération en urgence. Et du coup, j'ai eu une celluloscopie. Et elle en parlait dans son podcast. Et ça m'a rassurée encore une fois de dire, bon, c'est une opération qui devient ordinaire, mais ce n'est pas rien pour le corps. Et du coup, encore une fois, l'épisode m'a fait du bien, m'a rendu plus positive. Parce que j'avais l'impression, je me suis dit, mais je n'arriverai jamais à m'asseoir à nouveau, parce que ça me faisait mal. Et comme c'est tellement anodin comme opération, j'avais l'impression qu'on pensait que je faisais des manières, mais ça me faisait très mal, en fait.

  • Speaker #0

    Et tu vois, on confond, en fait. quelque chose de routinier en termes de pratique médicale avec anodin par rapport au corps de la femme, non c'est pas anodin oui c'est courant, évidemment mais en même temps pour le corps c'est pas pour autant anodin, tu vois, et c'est vraiment deux choses différentes et c'est bien que t'en parles et que tu t'en sois rendu compte ah oui,

  • Speaker #1

    et donc c'est pour ça qu'à chaque fois et chaque épisode, celui-là je le donne pour exemple parce que c'est mon préféré mais à chaque fois que j'écoutais un de tes podcasts ça correspondait Par exemple, pour les fêtes de Noël, où tout le monde a dit « Alors, le bébé, alors ça ? » Voilà, tout le monde donnait la sienne. « Mais tu devrais faire ça, tu devrais prendre ça, tu devrais faire ci, tu devrais faire ça. » Et oui, c'est vrai qu'à chaque fois qu'il y avait une réunion de famille, j'y avais droit.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est fou parce que j'ai... Alors, il n'y a pas de hasard. Moi, je pars de ce principe-là, il n'y a pas de hasard. J'ai encore reçu un message ce matin de quelqu'un qui me disait « Mais c'est complètement fou ! » La synchronicité que j'ai avec tes podcasts, parce que chaque épisode me renvoie à quelque chose que je vis en ce moment. Et donc là, elle parlait d'un épisode qui fait état, si tu veux, de cette ambivalence qu'on peut avoir avec cette envie de continuer et de s'accrocher, et en même temps, cette espèce de sentiment de décrochage qu'on peut avoir parce qu'il y a un moment où on a juste envie de se foutre la paix et parce qu'on a l'impression que c'est trop et qu'on a besoin de lâcher. Mais en même temps, on ne veut pas vraiment lâcher. Tu vois, on a une espèce de paradoxe.

  • Speaker #1

    Oui, j'y suis passée par là aussi. Et de me dire, peut-être que si je ne tombe pas, c'est ma destinée. Et à la fois, on se sent incapable. Et à la fois, j'avais même dit à mon compagnon, si tu veux qu'on se sépare, parce que je sais que son vœu le plus cher, c'était être papa. Il me dit, j'ai attendu de trouver la bonne personne. Il me dit, je vais te laisser. pour aller rencontrer peut-être quelqu'un qui n'aura pas les épaules à mon goût d'être la mère de mon enfant. Il me dit non, je ne te quitterai pas même si on n'en aura pas. Mais je me sentais tellement incapable.

  • Speaker #0

    Mais ça, tu sais, je pense qu'on l'a toutes vécu. Moi, c'est des propos que j'ai tenus à mon mari à l'époque, à mon compagnon. Je lui disais mais je ne t'en voudrais pas. Mais en fait, la réflexion, c'est juste non, on décide ensemble d'avoir un enfant. C'est pour avoir un enfant. avec l'autre. C'est pas juste d'avoir un enfant, tu cours. C'est pas ça.

  • Speaker #1

    Mais il m'a vraiment soutenue sur le coup. C'est même pas comme si c'était lui le souci. Là, c'était vraiment... Parce que des fois, même si on suit une PMA, c'est les femmes qui doivent se piquer, suivre un traitement, alors que c'est l'homme qui a un souci. Non, là, c'était moi. C'était l'AMH très, très basse.

  • Speaker #0

    Oui, mais tu sais,

  • Speaker #1

    je pense que...

  • Speaker #0

    d'alignement de planète parce que je crois pas à une seule et unique cause tu vois moi pour moi c'est toujours toujours toujours multifactorielle donc c'est pour ça que

  • Speaker #1

    C'est ça. Et du coup, il est venu à tous mes rendez-vous. Génial. Il me dit que c'est le combat, il est ensemble. Tous les rendez-vous étaient ensemble. Pendant la grossesse, tous les rendez-vous grossesse, ensemble. Il a posé, dès qu'on les avait, il les posait à l'avance en congé. Et puis, quand j'ai eu ma PMA, je devais faire mes piqûres. C'est lui qui les faisait.

  • Speaker #0

    Génial. C'est une jolie façon aussi, tu vois, pour lui de participer, d'être actif.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    C'est vrai que souvent, les hommes, ils sont un petit peu mis de côté. J'ai enregistré plusieurs épisodes, d'ailleurs, avec des hommes que j'ai eu le plaisir d'avoir au micro, parce qu'il n'y en a pas beaucoup. Mais c'est vrai que c'est un ressenti très particulier pour eux, parce qu'en même temps, ils sont à fond concernés par le processus et en même temps tellement impuissants, parce qu'ils ne savent pas trop quoi faire pour aider, pour accompagner, pour soutenir, tu vois. Et donc le fait de faire des injections, pourquoi pas s'ils s'en sentent l'envie et la capacité, mais c'est génial parce que ça l'implique aussi, donc c'est top.

  • Speaker #1

    C'est ça, parce qu'il me dit sinon je ne me sers à rien, c'est toi qui prends les médicaments. Après au début de la grossesse, il y a eu les ovules aussi à prendre. Donc il me dit, moi je ne peux intervenir dans rien en fait. Et là, ça lui faisait de la peine de me piquer. Mais si je me piquais toute seule, j'allais avoir de la peine et de la douleur toute seule. Donc du coup, il me dit, je partage la peine aussi. Et en même temps, j'essaie de te donner de la force. Et puis du coup, notre princesse est arrivée. On est très heureux. Mais encore une fois, je le dis, c'est vraiment... Ça m'a fait énormément de bien d'écouter les podcasts. Vraiment. Et là, je disais à ma petite cousine d'écouter. Mais là, c'est vrai que c'est... basé à la base sur la PMA, sur le désir d'un enfant, j'ai dit, mais des fois, j'écoute les podcasts. Même si on n'est pas dans l'attente d'avoir un enfant, ils peuvent marcher pour la vie de tous les jours. C'est dingue, parce que le principe de tes podcasts, à la base, c'est pour de la PMA. Mais si on n'a pas besoin d'enfants, on n'en veut pas. ils servent aussi pour le quotidien de quelqu'un qui peut être célibataire ou en couple sans enfant, et donc je trouve que c'est génial.

  • Speaker #0

    Mais oui, parce qu'en fait, tu sais, je pars du principe qu'en fait, ce qu'on vit à travers l'infertilité, le désir d'enfant qui tarde à se concrétiser, en fait, pour moi, c'est juste un amplificateur de ce que tu peux traverser finalement dans la vie, parce que les difficultés, ok, ça va concerner, dans le cadre du podcast, forcément la maternité, la paternité, la parentalité. Mais ces difficultés-là, on peut les retrouver parfois sur d'autres thématiques, que ce soit familiales, professionnelles, personnelles. Si je parle de lâcher prise, c'est un mot avec lequel j'ai parfois beaucoup de mal, parce que je trouve que l'interprétation du lâcher prise est souvent très erronée. Mais le lâcher prise, finalement, c'est une notion qui peut s'appliquer dans plein de domaines différents en réalité. la partie contrôle où on est dans une société où on aime contrôler les choses et là dans l'infertilité on contrôle plus rien tu vois avec la PME on contrôle plus rien mais finalement parfois dans la vie il y a des choses que tu contrôles pas non plus qui t'arrivent tu vois et il y en a beaucoup en fait c'est

  • Speaker #1

    exactement ça donc je suis contente et puis de temps en temps là j'ai un peu moins de temps en tant que nouvelle maman Mais je continue à écouter parce que, je vous le dis, ça continue à faire du bien, en fait.

  • Speaker #0

    J'adore. C'est vraiment top. Merci pour cette finissée. Merci pour ce partage aussi.

  • Speaker #1

    Merci à toi. Et puis, j'ai des copines qui sont dans la même situation que moi. C'est un couple de copines qui essayent d'avoir un enfant. À la base, c'est une collègue de travail et ce n'est pas elle qui essaye, c'est sa compagnie. Je lui ai dit, je lui ai écrit, écoute, ça va lui faire du bien. À chaque fois, je mets tes podcasts à toutes les sauces, dès que je peux le glisser. Mais c'est sincère. Tu me dis merci, mais c'est moi qui te dis merci. Je te dis merci parce que ça m'a énormément aidée. Ça m'a fait énormément de bien. Et je l'écoutais en intraveineuse. Et j'avais décidé d'aller travailler à pied parce que je n'habite pas très loin de mon lieu de travail. Donc, Airpod. Et je descendais, j'écoutais. J'ai voulu repeindre mon entrée Airpod et je peignais. D'ailleurs, quand je peignais, c'était l'histoire d'Audrey avec ses culottes.

  • Speaker #0

    Je m'en souviens.

  • Speaker #1

    Mais ça m'a fait énormément de bien.

  • Speaker #0

    J'adore. Alors, les filles, si vous... m'écouter dans des endroits insolites ou dans des moments insolites, vraiment. Envoyez-moi un message. J'adore, mais je trouve ça vraiment extraordinaire. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, ça fait quand même quelques épisodes. Il y en a plus de 130 quand même aujourd'hui. Et si on compte des épisodes spéciaux, les hors-série, on doit frôler les 150 épisodes. Il y a de quoi écouter, j'ai envie de dire. Mais c'est vraiment fantastique. Si toi, tu devais aujourd'hui donner un conseil Oui. aux femmes qui nous écoutent et tu sais à qui on dit oui mais attention peut-être à l'âge dans votre cas ce ne sera pas possible enfin tu vois imagine remets-toi quelques secondes dans la peau de celle que tu étais qui avait déjà passé 40 ans et face à des discours de médecins peut-être parfois un petit peu alarmants et des femmes qui sont un petit peu perdues qu'est-ce que tu aurais envie de leur donner comme conseil ?

  • Speaker #1

    De s'écouter, de se dire que finalement il n'y a pas d'âge et que quand on a envie d'être maman et qu'on sait qu'on en est capable, il faut foncer dans un premier temps. Et de toute manière, l'âge de la maternité, elle va en reculant avec des scolarités plus que diplômantes qui vont de plus en plus tard. D'ailleurs, ma grande commande les études de médecine, donc je suis en Canada pour un moment. Donc, elle ne sera pas, j'ai le souhait d'être maman, mais je pense qu'elle ne sera pas maman, avoir au moins fini son internat et s'être placée vraiment. Donc, je pense que ce ne sera pas avant 30 ans, 35 ans. Donc, du coup, au final, il n'y a pas d'âge. Du moment où on s'en sent capable, du moment où on a la santé, il faut foncer. J'adore. Et il ne faut pas écouter... J'en ai eu des réflexions, moi, sur... Ça ne te fait pas bizarre ? Tu n'as pas l'impression que tu es un peu vieille ? Il y en a une, qu'est-ce qu'elle m'a dit ? Tu n'as pas peur d'être grand-mère et mère en même temps ? Parce que mon grand a 21 ans. Il me dit, mais si elle rencontre quelqu'un et qu'elle est enceinte, tu vas être... Je dis, mais alors, ça se faisait avant. Quand, à l'époque, mon arrière-grand-mère, elle a eu plusieurs enfants. Mais donc, son aîné, une de ses aînés, donc ma grand-mère faisait partie des aînés, quand elle a eu sa première, mon arrière-grand-mère avait sa dernière. Donc, en fait, la mère et la fille étaient enceintes en même temps. Parce qu'avant, les grandes familles méditerranéennes, elles faisaient beaucoup d'enfants.

  • Speaker #0

    Alors, il y avait le fait qu'on faisait beaucoup d'enfants, mais il y avait surtout le fait aussi qu'il n'y avait pas la contraception.

  • Speaker #1

    Aussi.

  • Speaker #0

    Tu vois, et donc un enfant, ça venait quand ça venait quelque part, tu vois.

  • Speaker #1

    Ça pouvait arriver à plus de 40 ans à l'époque.

  • Speaker #0

    Bien sûr, tu sais.

  • Speaker #1

    Bien qu'elles avaient commencé à avoir des enfants à 20 ans, quoi.

  • Speaker #0

    Voilà, elle commençait plus jeune, probablement que nous aujourd'hui, ça c'est une évidence. Et en même temps, comme il n'y avait pas forcément de contraception, ce n'était pas rare d'avoir encore des grossesses à 47, 48 ans. C'est important de le rappeler parce que c'est vrai que nous, en tout cas, on a connu de près cette époque de contraception généralisée où on sait et en tout cas on s'imagine que c'est un enfant quand je veux, mais la réalité c'est un enfant si je peux. Et c'est deux choses bien différentes. Les slogans de la contraception nous ont bien induits en erreur par rapport à tout ça parce qu'on s'imaginait qu'on pouvait contrôler ça. Donc ok, on pouvait bloquer, mais on ne s'est pas imaginé à quel point, dans certains cas, ce serait compliqué de revenir à la situation. Et ok, il y a des femmes qui arrêtent la contraception et qui sont enceintes dans les 15 jours, c'est fantastique, mais c'est loin d'être le cas de la majorité. Mais en tout cas, ça induit comme ça, tu vois, en erreur quelque part un peu, ça induit des croyances chez les gens. Mais en réalité, on ne contrôle pas la maternité. Auparavant, on ne la contrôlait pas. Et donc, on avait des femmes qui étaient mamans bien interdivement aussi.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ne l'oublions pas. Donc, c'est génial que tu en parles, bien sûr. Donc, on s'est inventé des faux critères de se dire, on est maman entre 20 et 30 ans, avant c'est trop tôt, et encore je dirais même entre 25 et 35, parce qu'avant c'est trop tôt, après c'est trop tard. faire ah oui, on m'a dit que j'étais égoïste de faire un enfant sur le tard parce que par rapport à l'espérance de vie si je l'ai eu à 45 À 65, non je l'ai eu à 44, mais bon on va arrondir à 65, à 65 elle aurait 20 ans tout juste. Donc du coup, quand on continuera, je dis ça va, 65 et 20 ans, oui mais ça fait un parent vieux. Et puis 20 ans après, il y a de fortes chances à ce qu'elle soit orpheline à 40 ans.

  • Speaker #1

    C'est horrible de penser ça. pour deux choses. Déjà parce que malheureusement, c'est des choses qu'on... Il y a des paramètres qu'on ne contrôle pas et que tu peux être maman à 30 ans et te faire faucher par une voiture un chauffeur à 31. Donc voilà, ça n'a absolument aucun sens. Et deux, je reste aussi convaincue que là, j'ai été essentiellement dans la tête. Alors bien sûr que des fois, on a les articulations qui rouillent un peu, on ne va pas se mentir, mais je pense surtout que tu as des gens qui sont vieux à 30 ans aussi et que ce n'est pas une raison. et qu'on ne peut pas projeter ça sur les autres et que pendant toutes les années où tu t'occupes de ta fille, elle aurait le meilleur et c'est ça qui compte en réalité c'est ça,

  • Speaker #0

    donc oui, et encore une fois il ne faut écouter personne,

  • Speaker #1

    sauf les podcasts écoutez-soi c'est ça qui compte j'espère que c'est quelque chose que vous entendez que vous ressentez mais quand je vous dis de vous écouter c'est aussi par rapport à ce genre de choses vraiment

  • Speaker #0

    Moi, finalement, alors ça fait sourire parce que j'avais l'impression qu'il y avait tout plein de personnes qui disaient « Ah non, c'est pas bien, c'est égoïste, mais tu risques d'être grand-mère en même temps que mère. » Et puis maintenant, de nous voir, il y avait un couple, lui avait déjà deux enfants, elle, elle n'en avait pas, donc le contraire de moi, mais elle est plus jeune. Et il ne voulait pas, il ne voulait pas. Là, de nous voir avec la petite, je pense qu'on l'a dit, mais oui, ça va bien se passer. Il avait des craintes parce qu'il y a eu une séparation tôt après ces deux petits premiers. Et donc, je pense que c'est ça qui l'a freiné. Puis c'est un homme, c'est encore différent. Et finalement, ils enclenchent la machine. Alors, on est trop contents. Donc, il va avoir plein de... ils commençaient à avoir plein de nouveaux bébés dans notre groupe, dans notre cercle. Alors, on est contentes, parce qu'on avait peur qu'elles soient toutes seules. Et on s'est dit, ça va être vraiment la petite dernière, ils sont tous grands. Ben non, finalement, il y a d'autres projets de bébés qui arrivent.

  • Speaker #1

    Des fois, on peut être surpris, et puis je pense que c'est une jolie source d'inspiration aussi. Donc, tu vois, c'est très beau. Félicitations pour ça. C'est incroyable. Jolie histoire, j'adore. sincèrement c'est que du bonheur on a transpiré notre bonheur et là il y a plein de personnes qui se disent pourquoi pas donc on est content c'était vraiment pour moi un plaisir de te recevoir Nassera parce que je crois vraiment qu'il y a des femmes que ça va inspirer que ce soit en raison de l'âge en raison de l'AMH en raison du discours qu'elles peuvent entendre aussi autour d'elles tu vois t'as vécu tout ça et t'es la preuve que bon Voilà, ça peut marcher et que c'est OK.

  • Speaker #0

    Ça peut marcher et puis quand ça ne va pas avec un praticien, il ne faut pas avoir peur de... Moi, je dis chacun son métier en même temps. Mais par contre, quand il n'y a pas le feeling, il faut changer.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, je dis toujours, la compétence, ça ne suffit pas. C'est compétent et avec un peu d'empathie aussi parce que l'un n'empêche pas l'autre. On peut être compétent et empathique. Et c'est ça qui fait le meilleur match, finalement. Et quand on tombe sur une perle comme ça, mais voilà, il y a des perles dans le médical, vraiment. Ça ne court pas les rues, je suis d'accord. Ce n'est pas toujours la majorité, bien sûr, mais je sais qu'il y en a quand même beaucoup et que quand on les trouve, mais bon sens, ça fait un duo incroyable. Parce qu'on sent confiance, tu vois.

  • Speaker #0

    Ah ben oui, il est extraordinaire. Et puis, je remercie encore mon amie qui m'a dit, mais non, ne perds pas espoir. Va voir mon médecin.

  • Speaker #1

    J'adore. la solidarité entre femmes j'adore c'est cool

  • Speaker #0

    Merci Leïla.

  • Speaker #1

    C'est trop beau. Leïla, si tu nous écoutes, tu auras une petite dédicace.

  • Speaker #0

    Je dirais d'écouter.

  • Speaker #1

    Je trouve ça vraiment génial. C'est un plaisir parce qu'encore une fois, je sais que ça va inspirer beaucoup de femmes qui nous écoutent en ce moment, qui ont besoin de ça parce que je sais qu'il y a des périodes qui sont plus compliquées que d'autres et que si toi, tu nous écoutes et que tu vis un moment qui est compliqué, raccroche-toi à ces histoires-là et va écouter aussi plein d'autres témoignages que j'ai déjà pu Dieu. publié par le passé parce que ça va te redonner la badane et te montrer qu'en fait tout est possible donc

  • Speaker #0

    C'était un plaisir de t'accueillir nasser a merci mais merci à toi et puis ça m'a fait plaisir aussi de partager de donner espoir à d'autres femmes j'espère et accrochez vous battez vous et vous allez y arriver oui lâchez rien les filles lâchez

  • Speaker #1

    rien merci beaucoup nasser a les filles on se retrouve très bientôt pour un tout nouvel épisode de podcast. Comme toujours, d'ici là, prends soin de toi, bien évidemment. Et si tu sens qu'on discourt ta pelle, n'hésite pas à aller voir sur mon compte Instagram, sur mon site Internet. Tu trouveras plein, plein, plein de choses pour t'accompagner durant cette période. On se retrouve la semaine prochaine. D'ici là, prends soin de toi. À bientôt. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, Télécharge maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite pour un prochain épisode.

Description

Comment devenir maman quand on vous dit que votre AMH est “quasi nulle”, que vous avez plus de 40 ans, et que vous enchaînez les arrêts de grossesse ? Dans cet épisode, Nacera raconte sans filtre son parcours PMA : passage en clinique privée au discours brutal, examens douloureux, curetage (et les risques d’adhérences/synéchies trop peu expliqués), réflexion autour du don d’ovocytes… et, finalement, la naissance de sa fille.


Au micro, on parle aussi de :

  • AMH basse (0–1) : ce que ça dit… et ce que ça ne dit pas

  • Pourquoi un “Tout est normal, Madame” peut cacher des angles morts

  • S’écouter, demander un second avis, changer de praticien si le feeling n’y est pas

  • Le rôle du partenaire (injections, soutien, rendez-vous) et la charge émotionnelle

  • Âge et maternité : clichés, jugements, et réalité du parcours après 40 ans


Tu entendras aussi comment le podcast a aidé Nacera à tenir, à reprendre le pouvoir, et à tenter une ultime fois en conscience.


➡️ Et pour aller plus loin : Rejoins dès maintenant le Cercle Fertility !
Mon nouvel espace unique pour arrêter d’avancer seule et enfin reprendre le pouvoir sur ton parcours à mes côtés.


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➡️ Programme d'accompagnement Fertility

➡️ Programme Survivre aux deux semaines d'attente (post FIV)

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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir, tu es au bon endroit. Que tu sois suivi médicalement ou non, Mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello, je suis ravie de te retrouver pour un... tout nouvel épisode de podcast et aujourd'hui c'est un épisode qui sort un petit peu des sentiers battus parce qu'aujourd'hui j'ai vraiment le plaisir d'accueillir quelqu'un au micro et ce quelqu'un c'est une femme qui a tout simplement écouté mes podcasts et elle m'a écrit et j'avais vraiment envie de lui tendre mon micro et de parler de tout son parcours et de ce que le podcast a pu lui apporter Salut Nacéra !

  • Speaker #1

    Salut ! Tu vas bien ? Oui, super, merci.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu pourrais expliquer en quelques mots aux personnes qui nous écoutent qui tu es et pourquoi tu es là aujourd'hui finalement ?

  • Speaker #1

    Alors, qui je suis ? Je suis Nassera, une nouvelle maman de 45 ans. Alors au départ, j'ai deux premiers enfants d'un premier mariage qui ont 21 et 18 ans. Et après, divorce, j'ai élevé mes enfants et par la suite, j'ai rencontré... une autre personne qui n'était pas papa et qui voulait un enfant et puis notre amour a voulu qu'on soit parents ensemble et au départ j'avais des grossesses spontanées mais ça ne tenait pas ça ne tenait pas ça ne tenait pas alors Les grossesses se sont faites juste après le Covid et la vaccination. Donc, j'ai commencé à sentir qu'il y avait un problème du moment où, quand je suis en période d'ovulation, j'ai les seins qui gonflent énormément, presque à changer de taille, et j'ai des douleurs dans le bas-ventre. Et après mes vaccinations, je n'avais plus ces sensations-là. J'en ai parlé à ma gynécologue qui m'a dit, mais non, ce n'est pas ça, ne vous inquiétez pas, ça va venir. Elle m'a donné un traitement à base de follicules, ça ne venait toujours pas et je me suis encore inquiétée. Donc, je l'ai de nouveau rencontrée. Elle m'a fait faire des analyses avec le FSH et AMH.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Quand elle reçoit les analyses, elle me dit, bon, effectivement, il y a un petit souci. Il faut vous rapprocher auprès d'un centre de PMA.

  • Speaker #0

    Et c'était quoi ce petit souci pour elle ?

  • Speaker #1

    Parce que j'avais la MH qui était très très basse.

  • Speaker #0

    Ok. Alors déjà, merci d'en parler parce que tu l'as dit en introduction, tu es maman. Maman trois fois au final, deux plus grandes. Donc on pourrait imaginer que la MH était plus élevée, bien sûr. Et là, tu dis, OK, je viens d'être maman, j'ai 45 ans, j'ai une AMH qui est très basse.

  • Speaker #1

    Mais quasi nulle, de 0 à 1. On m'a dit que si je tombais enceinte, c'était un miracle.

  • Speaker #0

    Merci d'en parler, parce que quand moi, je le dis, c'est vrai que généralement, on s'imagine toujours que c'est pour les autres. Et donc, je suis contente d'avoir quelqu'un au micro qui puisse dire, en fait, ça m'est arrivé, c'est possible aussi. Et ça, c'est super important. Parce que quand on est pas... En tout cas, quand on reçoit cette analyse d'AMH, C'est un peu le ciel qui nous tombe sur la tête parce qu'on se dit que ça ne marchera jamais et qu'effectivement, il faudrait un miracle. Et que comme on ne croit pas au miracle, en tout cas pas pour nous, du coup, on se dit que c'est foutu quelque part. C'est ça aussi un peu que tu as ressenti ?

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est ça, surtout que quand on ne connaît pas, les deux premiers, je les ai eus, une lettre à la poste. Je n'ai aucune difficulté à tomber enceinte. Et du coup, on va dans un centre de PMA, mais privé. Parce que pour moi, payer, c'était gage de qualité, meilleur médecin. Donc, c'était très, très cher, Naï. On m'y a donné beaucoup d'argent et beaucoup de larmes. Parce que, bon, consultation, 10 minutes. Dépassement d'un horaire libre, 10 minutes, 160 euros. Elle passait la carte, la mienne et celle de mon conjoint. Et à me faire de batailles d'examens qui m'ont fait souffrir le martyr. parce que c'était équivalent à de la boucherie. Et au bout de six mois ou sept mois, elle me dit, on ne peut rien faire pour vous, adoptez. Donc, adoptez ou essayez de faire un don d'ovocyte à l'étranger. Parce qu'ici, le temps de vous mettre sur la liste, il y a trois ans d'attente. Moi, j'habite dans la Boucheronne. Il y a trois ans d'attente, donc vous ne l'aurez jamais. Ok, donc désespérez.

  • Speaker #0

    Violent, effectivement, comme discours. Même si j'entends ça, je ne vais pas dire quotidiennement, mais je sais que les femmes entendent ça quotidiennement, mais je trouve ça d'une violence.

  • Speaker #1

    Exactement. Et puis, elle n'était pas du tout compatissante. Et du coup, j'étais désespérée. Je parle à une amie à moi qui me dit, mais moi, c'était pire que toi. Il n'y a rien qui allait. Je n'avais qu'une trompe. Elle me dit, écoute, va voir mon médecin qui m'a suivie à l'époque. Il est super. Donc, j'y suis allée. Je lui ai amené tous mes examens. Il me confirme que j'ai subi la pire des boucheries et que je suis allée à... Il me dit, vous êtes allée à la pompe Afrique, en fait. Parce que là, je suis allée dans le public. Donc, il me fait faire des examens. Mais entre-temps, à chaque fois, il y avait du retard. Ça a mis du temps parce qu'à chaque fois, je tombais enceinte spontanément.

  • Speaker #0

    Mais tu ne les gardais pas ?

  • Speaker #1

    J'ai fait trois fausses couches, dont une de 11 semaines et les deux autres de 6 semaines. C'est le cœur qui s'arrête à chaque fois, mais le bébé ne tombe pas d'ailleurs, il fallait faire à chaque fois un curtage.

  • Speaker #0

    Alors je rappelle, le curtage en tant que tel, quand on doit en passer par là, forcément on n'a pas forcément le choix. Et j'entends aussi que d'un point de vue émotionnel, des fois on a juste envie que ça s'arrête et de repartir à zéro, et donc j'entends. Maintenant c'est vrai que le curtage, c'est important que les médecins expliquent aussi quand on est obligé d'y avoir recours que c'est pas anodin. Que ce n'est pas un acte opératoire banal, c'est quand même quelque chose, même si effectivement ils font ça très régulièrement, mais c'est quand même quelque chose qui peut engendrer ce qu'on appelle des sinéchis, donc des adhérences. Ça peut entraîner des complications, c'est vraiment pour parler.

  • Speaker #1

    En parlant de ça, justement, ma première fausse gauche, avant que j'entame la PMA, et c'est pour ça, ça c'est important, et ça me tient à cœur de le dire, que quand il y a quelque chose, qu'on sent au fond de nous que quelque chose ne va pas, il ne faut pas hésiter à aller demander à quelqu'un d'autre. En fait, j'ai fait une première fausse couche, j'ai été vue par des internes, je n'ai rien contre les internes, il faut commencer toujours, voilà. Mais l'hôpital dans lequel j'étais suivie en tout premier, de ma commune, elle me... Pas du tout de délicatesse pour me dire que c'est une grossesse arrêtée. Donc les termes ne sont jamais les mêmes d'un praticien à un autre. Je n'ai pas été bien gérée. Après, on me dit qu'on me donne des médicaments. On me dit que finalement, il n'y a plus rien. On me fait une écho. Je suis allée dans une autre clinique parce que l'hôpital ne s'était pas bien occupé de moi jusqu'à ce que je vois ma gynécologue pour l'examen de premier trimestre que je n'avais pas annulé, mais pour lui, pour faire un contrôle. Et je lui dis, c'est bon, je lui explique que j'ai fait une fausse couche, que j'ai eu les médicaments et que tout va bien. Et je lui montre la petite écho que la clinique de la ville d'apôté m'avait fait pour me dire qu'il n'y avait plus rien. Et bien finalement, il y avait encore le fœtus tout entier depuis un mois et demi. Donc là, j'ai eu un gros cure-tâche et elle me dit, il va falloir attendre avant de retenter parce que j'ai endommagé un peu les parois. Voilà. Donc ça, c'est la parenthèse pour dire que quand on sent qu'il y a quelque chose qui ne va pas,

  • Speaker #0

    il faut s'écouter, en fait. Et c'est quelque chose qu'on oublie de faire dans ce parcours, parce qu'on a tendance à penser que c'est l'autre en face qui a la blouse blanche, et que c'est lui qui a fait des études, et que donc c'est lui qui sait où elle.

  • Speaker #1

    Et je resterai toujours dans le doute de me dire, comme elle m'a prouvé qu'il n'y avait plus rien et que j'en ai tellement perdu, je pense éventuellement à une grossesse jumelaire, au fond de moi.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Voilà. Parce que là, elle me disait, mais il y a un faitu sentier. Ce n'est pas possible que j'ai un faitu sentier avec tout ce que j'avais perdu. Donc déjà, j'avais le ressenti. Et là, mais bon, c'est passé, c'est passé. Maintenant, j'ai ma petite princesse et voilà. Du coup, pour en revenir à ma PMA dans le public, c'était constamment retardé, dû à mes grossesses spontanées à chaque fois.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    J'ai eu un premier prélèvement de trois follicules, dont seulement deux qui ont fait des ovules.

  • Speaker #0

    Voilà, ok, qui ont été fécondées, du coup.

  • Speaker #1

    Ils ont été fécondées, dont un qui était à l'état de blastocyte et l'autre pas. Et du coup, ils ont préféré me mettre les deux, en disant que d'être peut-être dans l'utérus de la maman, ça allait fonctionner. Ça n'a pas fonctionné. Et quand je suis retournée chez le médecin, normalement déjà, ce protocole-là, il avait été très... C'était tiré par les cheveux parce que j'étais à 0,1 et ce n'était pas beaucoup. Et j'ai eu de la chance, j'ai eu ma bonne étoile. Normalement, je ne pouvais plus tenter. Il m'a sentie tellement, tellement désespérée. Il m'a dit, écoutez, je vous avertis, on retente encore une fois pour que la boucle soit bouclée. Mais sachez que le traitement est lourd et que ça vous abîme de l'intérieur. Soyez au courant. Moi, faites le pour et le contre. Est-ce que vous préférez pas faire un don de vos sites ? Il m'avait déjà bien informée,

  • Speaker #0

    alertée.

  • Speaker #1

    Oui, non, informé dans le sens où ne vous inquiétez pas. Il m'a bien rassurée. Il m'a bien rassurée sur le don d'ovocytes parce qu'autour de moi, le don d'ovocytes, ce n'est pas notre bébé. Il me dit, mais c'est du grand n'importe quoi. Il me dit, le don d'ovocytes. J'ai dit, oui, mais avant d'en arriver là, OK, j'ai compris parce qu'il m'expliquait qu'un enfant dans une famille, un enfant sur cinq, n'était pas le bon papa.

  • Speaker #0

    Ah oui, quand même.

  • Speaker #1

    Mais par rapport à sa patientèle, et il me disait que tout le monde ne voyait que du feu parce que je lui dis mais si elle n'a pas mon gène si elle ne me ressemble pas vous voyez dans des familles des fois c'est pas le bon papa et il a élevé sans le savoir l'enfant comme si c'était le sien parce que pour lui c'est le sien le mimétisme et pourtant c'était pas le bon papa il me dit là il y a l'ARN qui est de vous donc il m'avait bien bien rassurée sur le don de vos sites donc psychologiquement j'étais prête Merci. Mais pour franchir cette étape-là, j'avais besoin de retenter une fois encore l'extraction de follicules.

  • Speaker #0

    Oui, je suis bien d'accord. Tu vois, je fais juste une toute petite parenthèse par rapport au don d'ovocytes, mais tu sais, moi je compare ça souvent un peu à, j'ai presque envie de dire, un don de sang. On se questionne, on a besoin d'une transfusion, on la fait et puis c'est tout. Et on se fiche éperdument de savoir à qui appartenait le sang. On ne se pose pas des millions de questions parce que c'est quelque chose de très répandu. Aujourd'hui, le don de vos sites, on en est loin, évidemment, parce que c'est rare, parce qu'il n'y a pas beaucoup de donneuses. Et donc, c'est vrai que c'est compliqué et que forcément, ça amène beaucoup, beaucoup de réflexions. Mais pour moi, je rejoins totalement les propos du médecin. Pour moi, ça reste...

  • Speaker #1

    Voilà, mais il m'avait rassurée.

  • Speaker #0

    Il y a les bénétiques, il y a tellement de choses qui tournent là autour. C'est fantastique.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais bon, c'est bon, j'étais rassurée, j'étais prête. Mais pour y aller, il fallait quand même que je retente. Il me dit, vous n'avez pas peur de perdre du temps ? J'ai dit, je ne suis plus à trois mois près. Je retente. On a refait et ça a marché.

  • Speaker #0

    Et ça a marché. Et entre deux, il me semble que tu as écouté des podcasts.

  • Speaker #1

    Et c'est ça. Mais tout ça, c'est ce qui m'a rendue positive. et de vouloir retenter. Et c'est pour ça, les trois mois, le « je ne suis plus à trois mois près » , c'est les podcasts. C'est de s'écouter, de prendre le temps, de se dire « on va y arriver » et d'être positive. Donc, le « positive my attitude » , il porte bien son nom parce qu'en fait, c'est un état d'esprit. Il y a aussi un épisode sur une personne que tu as interviewée aussi. elle avait créé des sous-vêtements qui pouvaient faire aussi maillot de bain

  • Speaker #0

    Audrey Bouillet de Wounded Woman pour les pilotes post-césariennes alors les filles si vous ne l'avez pas encore écouté allez-y Audrey c'est une pépite elle est folle il y en a plein de podcasts que j'ai aimé mais celui-ci je crois que c'est mon préféré c'est

  • Speaker #1

    mon préféré parce que ce qui m'est arrivé aussi entre temps J'ai eu des péripéties et j'avais l'impression qu'à chaque épisode, l'épisode correspondait à des moments de ma vie. J'ai fait trois fausses couches, mais après la dernière fausse couche, deux mois après, les médecins sont incapables de me dire si ça a une cause à effet. J'ai fait une hémorragie interne. Ils n'arrivent pas à savoir si c'est... Alors, ce n'était pas cancéreux, ce n'était pas... il n'y avait pas de cellules ovariennes, mais une énorme boule qui est venue se coller sur mon ovaire droit et qui saignait. Donc, opération en urgence. Et du coup, j'ai eu une celluloscopie. Et elle en parlait dans son podcast. Et ça m'a rassurée encore une fois de dire, bon, c'est une opération qui devient ordinaire, mais ce n'est pas rien pour le corps. Et du coup, encore une fois, l'épisode m'a fait du bien, m'a rendu plus positive. Parce que j'avais l'impression, je me suis dit, mais je n'arriverai jamais à m'asseoir à nouveau, parce que ça me faisait mal. Et comme c'est tellement anodin comme opération, j'avais l'impression qu'on pensait que je faisais des manières, mais ça me faisait très mal, en fait.

  • Speaker #0

    Et tu vois, on confond, en fait. quelque chose de routinier en termes de pratique médicale avec anodin par rapport au corps de la femme, non c'est pas anodin oui c'est courant, évidemment mais en même temps pour le corps c'est pas pour autant anodin, tu vois, et c'est vraiment deux choses différentes et c'est bien que t'en parles et que tu t'en sois rendu compte ah oui,

  • Speaker #1

    et donc c'est pour ça qu'à chaque fois et chaque épisode, celui-là je le donne pour exemple parce que c'est mon préféré mais à chaque fois que j'écoutais un de tes podcasts ça correspondait Par exemple, pour les fêtes de Noël, où tout le monde a dit « Alors, le bébé, alors ça ? » Voilà, tout le monde donnait la sienne. « Mais tu devrais faire ça, tu devrais prendre ça, tu devrais faire ci, tu devrais faire ça. » Et oui, c'est vrai qu'à chaque fois qu'il y avait une réunion de famille, j'y avais droit.

  • Speaker #0

    Tu vois, c'est fou parce que j'ai... Alors, il n'y a pas de hasard. Moi, je pars de ce principe-là, il n'y a pas de hasard. J'ai encore reçu un message ce matin de quelqu'un qui me disait « Mais c'est complètement fou ! » La synchronicité que j'ai avec tes podcasts, parce que chaque épisode me renvoie à quelque chose que je vis en ce moment. Et donc là, elle parlait d'un épisode qui fait état, si tu veux, de cette ambivalence qu'on peut avoir avec cette envie de continuer et de s'accrocher, et en même temps, cette espèce de sentiment de décrochage qu'on peut avoir parce qu'il y a un moment où on a juste envie de se foutre la paix et parce qu'on a l'impression que c'est trop et qu'on a besoin de lâcher. Mais en même temps, on ne veut pas vraiment lâcher. Tu vois, on a une espèce de paradoxe.

  • Speaker #1

    Oui, j'y suis passée par là aussi. Et de me dire, peut-être que si je ne tombe pas, c'est ma destinée. Et à la fois, on se sent incapable. Et à la fois, j'avais même dit à mon compagnon, si tu veux qu'on se sépare, parce que je sais que son vœu le plus cher, c'était être papa. Il me dit, j'ai attendu de trouver la bonne personne. Il me dit, je vais te laisser. pour aller rencontrer peut-être quelqu'un qui n'aura pas les épaules à mon goût d'être la mère de mon enfant. Il me dit non, je ne te quitterai pas même si on n'en aura pas. Mais je me sentais tellement incapable.

  • Speaker #0

    Mais ça, tu sais, je pense qu'on l'a toutes vécu. Moi, c'est des propos que j'ai tenus à mon mari à l'époque, à mon compagnon. Je lui disais mais je ne t'en voudrais pas. Mais en fait, la réflexion, c'est juste non, on décide ensemble d'avoir un enfant. C'est pour avoir un enfant. avec l'autre. C'est pas juste d'avoir un enfant, tu cours. C'est pas ça.

  • Speaker #1

    Mais il m'a vraiment soutenue sur le coup. C'est même pas comme si c'était lui le souci. Là, c'était vraiment... Parce que des fois, même si on suit une PMA, c'est les femmes qui doivent se piquer, suivre un traitement, alors que c'est l'homme qui a un souci. Non, là, c'était moi. C'était l'AMH très, très basse.

  • Speaker #0

    Oui, mais tu sais,

  • Speaker #1

    je pense que...

  • Speaker #0

    d'alignement de planète parce que je crois pas à une seule et unique cause tu vois moi pour moi c'est toujours toujours toujours multifactorielle donc c'est pour ça que

  • Speaker #1

    C'est ça. Et du coup, il est venu à tous mes rendez-vous. Génial. Il me dit que c'est le combat, il est ensemble. Tous les rendez-vous étaient ensemble. Pendant la grossesse, tous les rendez-vous grossesse, ensemble. Il a posé, dès qu'on les avait, il les posait à l'avance en congé. Et puis, quand j'ai eu ma PMA, je devais faire mes piqûres. C'est lui qui les faisait.

  • Speaker #0

    Génial. C'est une jolie façon aussi, tu vois, pour lui de participer, d'être actif.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    C'est vrai que souvent, les hommes, ils sont un petit peu mis de côté. J'ai enregistré plusieurs épisodes, d'ailleurs, avec des hommes que j'ai eu le plaisir d'avoir au micro, parce qu'il n'y en a pas beaucoup. Mais c'est vrai que c'est un ressenti très particulier pour eux, parce qu'en même temps, ils sont à fond concernés par le processus et en même temps tellement impuissants, parce qu'ils ne savent pas trop quoi faire pour aider, pour accompagner, pour soutenir, tu vois. Et donc le fait de faire des injections, pourquoi pas s'ils s'en sentent l'envie et la capacité, mais c'est génial parce que ça l'implique aussi, donc c'est top.

  • Speaker #1

    C'est ça, parce qu'il me dit sinon je ne me sers à rien, c'est toi qui prends les médicaments. Après au début de la grossesse, il y a eu les ovules aussi à prendre. Donc il me dit, moi je ne peux intervenir dans rien en fait. Et là, ça lui faisait de la peine de me piquer. Mais si je me piquais toute seule, j'allais avoir de la peine et de la douleur toute seule. Donc du coup, il me dit, je partage la peine aussi. Et en même temps, j'essaie de te donner de la force. Et puis du coup, notre princesse est arrivée. On est très heureux. Mais encore une fois, je le dis, c'est vraiment... Ça m'a fait énormément de bien d'écouter les podcasts. Vraiment. Et là, je disais à ma petite cousine d'écouter. Mais là, c'est vrai que c'est... basé à la base sur la PMA, sur le désir d'un enfant, j'ai dit, mais des fois, j'écoute les podcasts. Même si on n'est pas dans l'attente d'avoir un enfant, ils peuvent marcher pour la vie de tous les jours. C'est dingue, parce que le principe de tes podcasts, à la base, c'est pour de la PMA. Mais si on n'a pas besoin d'enfants, on n'en veut pas. ils servent aussi pour le quotidien de quelqu'un qui peut être célibataire ou en couple sans enfant, et donc je trouve que c'est génial.

  • Speaker #0

    Mais oui, parce qu'en fait, tu sais, je pars du principe qu'en fait, ce qu'on vit à travers l'infertilité, le désir d'enfant qui tarde à se concrétiser, en fait, pour moi, c'est juste un amplificateur de ce que tu peux traverser finalement dans la vie, parce que les difficultés, ok, ça va concerner, dans le cadre du podcast, forcément la maternité, la paternité, la parentalité. Mais ces difficultés-là, on peut les retrouver parfois sur d'autres thématiques, que ce soit familiales, professionnelles, personnelles. Si je parle de lâcher prise, c'est un mot avec lequel j'ai parfois beaucoup de mal, parce que je trouve que l'interprétation du lâcher prise est souvent très erronée. Mais le lâcher prise, finalement, c'est une notion qui peut s'appliquer dans plein de domaines différents en réalité. la partie contrôle où on est dans une société où on aime contrôler les choses et là dans l'infertilité on contrôle plus rien tu vois avec la PME on contrôle plus rien mais finalement parfois dans la vie il y a des choses que tu contrôles pas non plus qui t'arrivent tu vois et il y en a beaucoup en fait c'est

  • Speaker #1

    exactement ça donc je suis contente et puis de temps en temps là j'ai un peu moins de temps en tant que nouvelle maman Mais je continue à écouter parce que, je vous le dis, ça continue à faire du bien, en fait.

  • Speaker #0

    J'adore. C'est vraiment top. Merci pour cette finissée. Merci pour ce partage aussi.

  • Speaker #1

    Merci à toi. Et puis, j'ai des copines qui sont dans la même situation que moi. C'est un couple de copines qui essayent d'avoir un enfant. À la base, c'est une collègue de travail et ce n'est pas elle qui essaye, c'est sa compagnie. Je lui ai dit, je lui ai écrit, écoute, ça va lui faire du bien. À chaque fois, je mets tes podcasts à toutes les sauces, dès que je peux le glisser. Mais c'est sincère. Tu me dis merci, mais c'est moi qui te dis merci. Je te dis merci parce que ça m'a énormément aidée. Ça m'a fait énormément de bien. Et je l'écoutais en intraveineuse. Et j'avais décidé d'aller travailler à pied parce que je n'habite pas très loin de mon lieu de travail. Donc, Airpod. Et je descendais, j'écoutais. J'ai voulu repeindre mon entrée Airpod et je peignais. D'ailleurs, quand je peignais, c'était l'histoire d'Audrey avec ses culottes.

  • Speaker #0

    Je m'en souviens.

  • Speaker #1

    Mais ça m'a fait énormément de bien.

  • Speaker #0

    J'adore. Alors, les filles, si vous... m'écouter dans des endroits insolites ou dans des moments insolites, vraiment. Envoyez-moi un message. J'adore, mais je trouve ça vraiment extraordinaire. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, ça fait quand même quelques épisodes. Il y en a plus de 130 quand même aujourd'hui. Et si on compte des épisodes spéciaux, les hors-série, on doit frôler les 150 épisodes. Il y a de quoi écouter, j'ai envie de dire. Mais c'est vraiment fantastique. Si toi, tu devais aujourd'hui donner un conseil Oui. aux femmes qui nous écoutent et tu sais à qui on dit oui mais attention peut-être à l'âge dans votre cas ce ne sera pas possible enfin tu vois imagine remets-toi quelques secondes dans la peau de celle que tu étais qui avait déjà passé 40 ans et face à des discours de médecins peut-être parfois un petit peu alarmants et des femmes qui sont un petit peu perdues qu'est-ce que tu aurais envie de leur donner comme conseil ?

  • Speaker #1

    De s'écouter, de se dire que finalement il n'y a pas d'âge et que quand on a envie d'être maman et qu'on sait qu'on en est capable, il faut foncer dans un premier temps. Et de toute manière, l'âge de la maternité, elle va en reculant avec des scolarités plus que diplômantes qui vont de plus en plus tard. D'ailleurs, ma grande commande les études de médecine, donc je suis en Canada pour un moment. Donc, elle ne sera pas, j'ai le souhait d'être maman, mais je pense qu'elle ne sera pas maman, avoir au moins fini son internat et s'être placée vraiment. Donc, je pense que ce ne sera pas avant 30 ans, 35 ans. Donc, du coup, au final, il n'y a pas d'âge. Du moment où on s'en sent capable, du moment où on a la santé, il faut foncer. J'adore. Et il ne faut pas écouter... J'en ai eu des réflexions, moi, sur... Ça ne te fait pas bizarre ? Tu n'as pas l'impression que tu es un peu vieille ? Il y en a une, qu'est-ce qu'elle m'a dit ? Tu n'as pas peur d'être grand-mère et mère en même temps ? Parce que mon grand a 21 ans. Il me dit, mais si elle rencontre quelqu'un et qu'elle est enceinte, tu vas être... Je dis, mais alors, ça se faisait avant. Quand, à l'époque, mon arrière-grand-mère, elle a eu plusieurs enfants. Mais donc, son aîné, une de ses aînés, donc ma grand-mère faisait partie des aînés, quand elle a eu sa première, mon arrière-grand-mère avait sa dernière. Donc, en fait, la mère et la fille étaient enceintes en même temps. Parce qu'avant, les grandes familles méditerranéennes, elles faisaient beaucoup d'enfants.

  • Speaker #0

    Alors, il y avait le fait qu'on faisait beaucoup d'enfants, mais il y avait surtout le fait aussi qu'il n'y avait pas la contraception.

  • Speaker #1

    Aussi.

  • Speaker #0

    Tu vois, et donc un enfant, ça venait quand ça venait quelque part, tu vois.

  • Speaker #1

    Ça pouvait arriver à plus de 40 ans à l'époque.

  • Speaker #0

    Bien sûr, tu sais.

  • Speaker #1

    Bien qu'elles avaient commencé à avoir des enfants à 20 ans, quoi.

  • Speaker #0

    Voilà, elle commençait plus jeune, probablement que nous aujourd'hui, ça c'est une évidence. Et en même temps, comme il n'y avait pas forcément de contraception, ce n'était pas rare d'avoir encore des grossesses à 47, 48 ans. C'est important de le rappeler parce que c'est vrai que nous, en tout cas, on a connu de près cette époque de contraception généralisée où on sait et en tout cas on s'imagine que c'est un enfant quand je veux, mais la réalité c'est un enfant si je peux. Et c'est deux choses bien différentes. Les slogans de la contraception nous ont bien induits en erreur par rapport à tout ça parce qu'on s'imaginait qu'on pouvait contrôler ça. Donc ok, on pouvait bloquer, mais on ne s'est pas imaginé à quel point, dans certains cas, ce serait compliqué de revenir à la situation. Et ok, il y a des femmes qui arrêtent la contraception et qui sont enceintes dans les 15 jours, c'est fantastique, mais c'est loin d'être le cas de la majorité. Mais en tout cas, ça induit comme ça, tu vois, en erreur quelque part un peu, ça induit des croyances chez les gens. Mais en réalité, on ne contrôle pas la maternité. Auparavant, on ne la contrôlait pas. Et donc, on avait des femmes qui étaient mamans bien interdivement aussi.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ne l'oublions pas. Donc, c'est génial que tu en parles, bien sûr. Donc, on s'est inventé des faux critères de se dire, on est maman entre 20 et 30 ans, avant c'est trop tôt, et encore je dirais même entre 25 et 35, parce qu'avant c'est trop tôt, après c'est trop tard. faire ah oui, on m'a dit que j'étais égoïste de faire un enfant sur le tard parce que par rapport à l'espérance de vie si je l'ai eu à 45 À 65, non je l'ai eu à 44, mais bon on va arrondir à 65, à 65 elle aurait 20 ans tout juste. Donc du coup, quand on continuera, je dis ça va, 65 et 20 ans, oui mais ça fait un parent vieux. Et puis 20 ans après, il y a de fortes chances à ce qu'elle soit orpheline à 40 ans.

  • Speaker #1

    C'est horrible de penser ça. pour deux choses. Déjà parce que malheureusement, c'est des choses qu'on... Il y a des paramètres qu'on ne contrôle pas et que tu peux être maman à 30 ans et te faire faucher par une voiture un chauffeur à 31. Donc voilà, ça n'a absolument aucun sens. Et deux, je reste aussi convaincue que là, j'ai été essentiellement dans la tête. Alors bien sûr que des fois, on a les articulations qui rouillent un peu, on ne va pas se mentir, mais je pense surtout que tu as des gens qui sont vieux à 30 ans aussi et que ce n'est pas une raison. et qu'on ne peut pas projeter ça sur les autres et que pendant toutes les années où tu t'occupes de ta fille, elle aurait le meilleur et c'est ça qui compte en réalité c'est ça,

  • Speaker #0

    donc oui, et encore une fois il ne faut écouter personne,

  • Speaker #1

    sauf les podcasts écoutez-soi c'est ça qui compte j'espère que c'est quelque chose que vous entendez que vous ressentez mais quand je vous dis de vous écouter c'est aussi par rapport à ce genre de choses vraiment

  • Speaker #0

    Moi, finalement, alors ça fait sourire parce que j'avais l'impression qu'il y avait tout plein de personnes qui disaient « Ah non, c'est pas bien, c'est égoïste, mais tu risques d'être grand-mère en même temps que mère. » Et puis maintenant, de nous voir, il y avait un couple, lui avait déjà deux enfants, elle, elle n'en avait pas, donc le contraire de moi, mais elle est plus jeune. Et il ne voulait pas, il ne voulait pas. Là, de nous voir avec la petite, je pense qu'on l'a dit, mais oui, ça va bien se passer. Il avait des craintes parce qu'il y a eu une séparation tôt après ces deux petits premiers. Et donc, je pense que c'est ça qui l'a freiné. Puis c'est un homme, c'est encore différent. Et finalement, ils enclenchent la machine. Alors, on est trop contents. Donc, il va avoir plein de... ils commençaient à avoir plein de nouveaux bébés dans notre groupe, dans notre cercle. Alors, on est contentes, parce qu'on avait peur qu'elles soient toutes seules. Et on s'est dit, ça va être vraiment la petite dernière, ils sont tous grands. Ben non, finalement, il y a d'autres projets de bébés qui arrivent.

  • Speaker #1

    Des fois, on peut être surpris, et puis je pense que c'est une jolie source d'inspiration aussi. Donc, tu vois, c'est très beau. Félicitations pour ça. C'est incroyable. Jolie histoire, j'adore. sincèrement c'est que du bonheur on a transpiré notre bonheur et là il y a plein de personnes qui se disent pourquoi pas donc on est content c'était vraiment pour moi un plaisir de te recevoir Nassera parce que je crois vraiment qu'il y a des femmes que ça va inspirer que ce soit en raison de l'âge en raison de l'AMH en raison du discours qu'elles peuvent entendre aussi autour d'elles tu vois t'as vécu tout ça et t'es la preuve que bon Voilà, ça peut marcher et que c'est OK.

  • Speaker #0

    Ça peut marcher et puis quand ça ne va pas avec un praticien, il ne faut pas avoir peur de... Moi, je dis chacun son métier en même temps. Mais par contre, quand il n'y a pas le feeling, il faut changer.

  • Speaker #1

    Exactement. Moi, je dis toujours, la compétence, ça ne suffit pas. C'est compétent et avec un peu d'empathie aussi parce que l'un n'empêche pas l'autre. On peut être compétent et empathique. Et c'est ça qui fait le meilleur match, finalement. Et quand on tombe sur une perle comme ça, mais voilà, il y a des perles dans le médical, vraiment. Ça ne court pas les rues, je suis d'accord. Ce n'est pas toujours la majorité, bien sûr, mais je sais qu'il y en a quand même beaucoup et que quand on les trouve, mais bon sens, ça fait un duo incroyable. Parce qu'on sent confiance, tu vois.

  • Speaker #0

    Ah ben oui, il est extraordinaire. Et puis, je remercie encore mon amie qui m'a dit, mais non, ne perds pas espoir. Va voir mon médecin.

  • Speaker #1

    J'adore. la solidarité entre femmes j'adore c'est cool

  • Speaker #0

    Merci Leïla.

  • Speaker #1

    C'est trop beau. Leïla, si tu nous écoutes, tu auras une petite dédicace.

  • Speaker #0

    Je dirais d'écouter.

  • Speaker #1

    Je trouve ça vraiment génial. C'est un plaisir parce qu'encore une fois, je sais que ça va inspirer beaucoup de femmes qui nous écoutent en ce moment, qui ont besoin de ça parce que je sais qu'il y a des périodes qui sont plus compliquées que d'autres et que si toi, tu nous écoutes et que tu vis un moment qui est compliqué, raccroche-toi à ces histoires-là et va écouter aussi plein d'autres témoignages que j'ai déjà pu Dieu. publié par le passé parce que ça va te redonner la badane et te montrer qu'en fait tout est possible donc

  • Speaker #0

    C'était un plaisir de t'accueillir nasser a merci mais merci à toi et puis ça m'a fait plaisir aussi de partager de donner espoir à d'autres femmes j'espère et accrochez vous battez vous et vous allez y arriver oui lâchez rien les filles lâchez

  • Speaker #1

    rien merci beaucoup nasser a les filles on se retrouve très bientôt pour un tout nouvel épisode de podcast. Comme toujours, d'ici là, prends soin de toi, bien évidemment. Et si tu sens qu'on discourt ta pelle, n'hésite pas à aller voir sur mon compte Instagram, sur mon site Internet. Tu trouveras plein, plein, plein de choses pour t'accompagner durant cette période. On se retrouve la semaine prochaine. D'ici là, prends soin de toi. À bientôt. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, Télécharge maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite pour un prochain épisode.

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