- Speaker #0
Parce qu'à 25 ans, il y a aussi des gens inspirants avec des projets et des histoires qui méritent d'être racontés. Parce qu'à 25 ans, on a aussi le droit d'avoir une opinion, une passion et être légitime d'en parler. Vous êtes sur Podcast, l'émission qui donne la parole à ses potes qui méritent d'être entendus.
- Speaker #1
Si vous êtes là depuis la première saison de Podcast, le dernier épisode de cette première saison, on avait réuni nos deux meilleurs potes avec Charles pour parler de l'amour amical. C'est un épisode qui nous avait beaucoup plu, qu'on avait beaucoup aimé faire et pour rien vous cacher, on est tous les quatre sortis de cet épisode un peu changé, chamboulé, pas négativement mais en tout cas ça nous a pas mal pris, saisi, on en a beaucoup reparlé après. Et c'est un épisode qui changeait un peu de ce qu'on avait l'habitude de faire sur les autres épisodes de la première saison. Et aujourd'hui on a décidé de renouveler cette expérience avec de nouvelles personnes. On reste toujours sur cette notion d'amour mais cette fois-ci, pardon, d'abord on va aborder l'amour familial. L'objectif de cet épisode c'est vraiment de mettre des mots sur un amour vraiment quasi universel, sauf cas extrême, mais en tout cas qui nous touche tous. Et pour ça, déjà j'ai l'honneur et le plaisir de recevoir à nouveau Charles. Salut,
- Speaker #2
toujours là, toujours la banane.
- Speaker #1
Toujours là, toujours présent. C'est très intéressant aujourd'hui.
- Speaker #2
Oui. J'ai très très hâte.
- Speaker #1
On avait très hâte de le faire. Oui. On a pris beaucoup de plaisir à le préparer et à essayer de se projeter un peu sur ce qui va se passer. Et avec nous, d'abord, on a la joie de recevoir Servan. Salut Servan.
- Speaker #3
Salut. Ça va bien ?
- Speaker #1
Écoute, ça va et toi ? Très très bien. Pas trop stressée ?
- Speaker #3
Non, ça va en vrai. Je suis très contente d'être là et d'être avec vous trois du coup.
- Speaker #1
On est ravis de te recevoir et puis t'es pas toute seule à être nouvelle derrière le micro, même si elle n'est pas si nouvelle parce que vous allez sûrement reconnaître sa voix, c'est elle que vous entendez au début de chaque épisode depuis le début de la première saison. Céline est avec nous, ça va Céline ?
- Speaker #0
Bonjour, ça va très bien.
- Speaker #1
Contente d'être là ?
- Speaker #0
Très contente.
- Speaker #1
Pas trop stressée ?
- Speaker #0
Complètement stressée.
- Speaker #2
Mais Guylaine, elle est en apnée totale.
- Speaker #1
Je vous rassure, tout va bien se passer. Juste pour préciser, on va parler d'un thème qui est à la fois assez personnel et en même temps, je le disais, vraiment universel. C'est que cette relation à la famille, elle est propre à chacun, mais en même temps, elle touche tout le monde. On n'est absolument pas là pour dire ce qui est bien ou mal, ou pour dire qu'il y en a qui... C'est pour montrer un peu les différences et que tout le monde puisse donner son avis. y compris Charles et moi. Donc voilà, vraiment discussion, tranquille, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse et vraiment chacun a sa propre relation avec sa famille et il n'y a pas de bien ou mauvais. Et pour commencer ce podcast, en le préparant, en fait on a tout simplement tapé amour familial sur Google. Bon alors, on est tombé sur des sites un peu bizarres d'astrologie, un peu chelou. Pourquoi bizarre ? Non, non, tout va bien. Rien de bizarre dans ce sens-là, mais des sites, disiez-vous, est-ce que c'est vraiment vrai ce qu'ils racontent ? Mais on est tombé quand même sur pas mal de définitions. Il y en a une qui nous a un peu interpellés. Je vais vous livrer la définition qu'on a trouvée. L'amour familial est un lien caractérisé par l'affection, le respect, la loyauté et un attachement sain. On va revenir sur cette définition un peu plus tard, mais je crois que Charles avait envie de commencer.
- Speaker #2
on avait envie de commencer avec Charles sur un petit état des lieux petit état des lieux déjà pour mettre un peu au courant les gens, on vous connait toutes les deux on n'a pas invité des gens que vous connaissez pas pour parler d'un sujet comme ça parce que c'est tellement personnel qu'on voulait que ça soit fluide donc moi je suis très content de vous avoir toutes les deux Je pense que ça va être très intéressant parce qu'on ne vous a pas choisi non plus par hasard. On estime que vous avez toutes les deux des relations à votre famille qui ne sont pas diamétralement différentes, mais qui ont des points communs et surtout des divergences. Nous, on va être amené aussi à donner un peu notre avis avec Jules. Mais déjà pour commencer, est-ce que l'une après l'autre, vous pouvez faire un peu un état des lieux ? Combien vous avez de frères et sœurs ? Où vous vous situez dans votre famille ? Histoire un peu qu'avant qu'on rentre dans les sujets un peu plus profonds, que les gens puissent se situer chez vous.
- Speaker #3
Un peu contextualiser un peu les familles.
- Speaker #1
Tu veux commencer ? Qui commence ? Céline, tu commences. D'abord toi.
- Speaker #0
Alors moi je suis dans une famille où on est cinq enfants, donc très grosse famille. Je suis la quatrième. dans cette famille. J'ai longtemps été la dernière parce que j'ai 9 ans d'écart avec ma petite sœur. Et voilà, je sais pas si...
- Speaker #1
Et du coup, t'as deux grands frères, une grande sœur. C'est quoi l'écart d'âge au max que t'as avec le plus grand de ta famille ?
- Speaker #0
J'ai 8 ans avec le plus grand et 9 ans avec la plus petite.
- Speaker #1
Ok. Donc t'es vraiment pile au milieu.
- Speaker #2
C'est 17 ans d'écart entre le premier et le dernier.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #2
Si je suis... Je suis pas si mauvais en math.
- Speaker #1
Mec,
- Speaker #2
ne plus. Ok, très bien. Toi, Sarvan ?
- Speaker #3
Nous, on est quatre enfants. Je suis la petite dernière. Et donc, j'ai deux grandes sœurs et un grand frère. Dans la liste, ça fait... Grande sœur, grand frère, grande sœur et après moi. Et après, en termes d'écart d'âge, j'ai 10 ans avec la plus grande, 8 ans avec mon frère et 5 ans avec la moyenne.
- Speaker #1
Donc quand même pas mal d'écart, toi, ta grande sœur qui est juste dessus. Moi, c'est 8 ans,
- Speaker #0
6 ans, 3 ans et 9 ans.
- Speaker #1
Ok. Donc Servane, un peu plus d'écart avec ta grande sœur,
- Speaker #3
la proche. Ouais, les grands frères et sœurs, ouais. Exact.
- Speaker #1
Rapidement, alors on va pas essayer de prendre au cas par cas avec chacun des frères et sœurs, mais globalement, comment aujourd'hui, si vous deviez définir un peu la relation que vous avez avec tous vos frères et sœurs, à l'heure actuelle, ça serait laquelle ? Et on commence cette fois-ci par Servat.
- Speaker #3
Ok. Moi, j'ai une fratrie plutôt fusionnelle. On est très proches les uns des autres. On est très différents en termes de caractère. mes soeurs se ressemblent vraiment beaucoup et moi je ressemble vraiment beaucoup à mon frère donc en termes de il y a deux équipes quoi mais à côté de ça on a quand même un lien qui se crée entre nous où on est vraiment soucieux les uns des autres et si l'un va pas bien l'autre ne va pas bien non plus il y a un côté où vraiment on vit, enfin chacun on est très très important les uns pour les autres et on a souvent une place même primordiale dans nos vies par rapport à ça. Et c'est le cas encore maintenant à l'instant T.
- Speaker #1
Céline ?
- Speaker #0
Alors moi je pense que c'est là où c'est un peu différent. Moi je suis moins proche de mes frères et sœurs. C'est vrai qu'on se voit pas mal mais de moins en moins parce qu'on n'habite plus chez mes parents à part la petite dernière et moi encore à l'heure actuelle un petit peu. Et c'est vrai que du coup dès qu'on se voit ça se passe trop bien, on est très très content de se voir. Mais moi pour ma part, on a des relations qui sont très familiales. C'est-à-dire qu'on va se prendre des nouvelles quand il y a des choses à dire, donc des bonnes nouvelles ou des mauvaises, plus des bonnes que des mauvaises d'ailleurs. Mais on ne va pas s'appeler toutes les semaines pour prendre des nouvelles, ce ne sont pas les premières personnes que j'appelle, mais je suis très contente de les voir, je ne sais pas, on se voit à peu près tous les mois je dirais.
- Speaker #3
C'est quand même régulier.
- Speaker #0
Du coup, vu qu'on est cinq, ça fait beaucoup d'événements, parce que déjà tu as tous les anniversaires, Noël, ta Pâques, etc. Donc en vrai, je pense que c'est à peu près une fois par mois où on a forcément un événement qui nous réunit. Et du coup, voilà. C'est plus un amour familial lié par les liens de la famille, mais pas une connexion fraternelle.
- Speaker #1
Pas aussi fusionnelle comme a pu l'expliquer Tarvana.
- Speaker #2
Et vous avez aussi un point commun, c'est que vous avez le même âge et vous êtes retournée vivre chez vos parents. Actuellement, vous vivez chez vos parents. Comment ça se passe actuellement ? Est-ce qu'on a parlé des frères et sœurs ? Comment, en deux phrases ? vous résumeriez l'entente avec vos parents chez vous, enfin chez eux du coup. Comment ça se passe ?
- Speaker #0
Moi, ça se passe hyper bien, vraiment, bizarrement. J'ai eu très peur de revenir chez mes parents, c'est vrai. Je suis partie de chez mes parents quand j'avais 19 ans, je dirais 19-20 ans, et là j'en ai 24. Donc en 4 ans, j'ai toujours vécu toute seule et j'adorais ça, j'étais très très contente de partir. Et là, depuis que je suis revenue, je vois que les avantages. J'ai aucun inconvénient, comme quand j'avais 18 ans, où t'as quand même un peu tes parents sur ton dos, avec des réflexions, etc. Là, je sens que je suis adulte et qu'ils me prennent pour une adulte. Et donc, ils se mêlent pas trop de ma vie. Et ils s'en intéressent de la bonne façon, mais pas de la mauvaise. Et donc, ça se passe vraiment trop, trop bien. Je vais être triste de partir.
- Speaker #3
J'adore. Je suis un peu dans le même cas, en plus. Parce que du coup, pareil, je suis partie post-bac, directement pour les études supérieures. et je suis pas revenue depuis parce que j'ai fait du coup 4 ans à Lille et après 2 ans à Montréal et là je suis rentrée il y a pas longtemps en soi et ça se passe vraiment trop bien Maman oiseau retrouve son petit oisille Oui mais c'est exactement ça, elle est trop contente en soi que je sois là et tout elle est trop mignonne parce que elle fait tout pour que je me sente bien on a déménagé dans un appartement et elle a grave fait attention à ce que j'ai une chambre à ce que je me sente bien dedans est-ce que... Est-ce que vraiment je sois à l'aise en tout cas dans l'habitation familiale, entre guillemets. Et avec mon père pareil, je le vois un peu moins parce qu'il travaille vraiment beaucoup. Mais ça se passe trop bien, on s'entend vraiment bien, on se charrie beaucoup. Et non, je suis un peu dans le même cas que Céline. J'adore en ce moment d'être chez mes parents. D'être chez les parents. Je trouve qu'il n'y a pas de problème pour l'instant. Ils sont vraiment trop.
- Speaker #1
Juste, donc toi tu l'as dit Céline, il y a toujours ta petite soeur qui habite chez tes parents. Toi, vu que tu es la petite dernière...
- Speaker #3
Il ne reste que moi !
- Speaker #1
Il ne reste que la petite soeur quoi !
- Speaker #3
Non, non, non, je suis toute seule et encore...
- Speaker #2
La vie d'enfant unique quoi !
- Speaker #3
Ouais, un peu ! Mais du coup, c'est limite particulier parce que, surtout avec ma mère, on partage beaucoup parce qu'en plus en ce moment, je travaille au même bout local. pour une mission de trois mois et du coup on fait les trajets ensemble le matin peut-être moins le soir et tout parce que je peux être sur Paris ou quoi mais mais ça se passe vraiment trop bien en vrai donc c'est un plaisir
- Speaker #1
Est-ce que là aujourd'hui alors c'est pas c'est un peu la question la question traître quitte ton père ou ta mère mais en fait c'est pas choisir mais tu vois tu disais Toi t'as une relation un peu plus... enfin pas proche mais en tout cas...
- Speaker #2
Visionnelle.
- Speaker #1
T'es beaucoup plus souvent avec ta mère que ton père. Céline, toi, est-ce que tu sens qu'il y a un peu pareil ce côté soit maman poule, soit père protecteur avec sa fille ?
- Speaker #0
Complètement, mais alors impossible de choisir.
- Speaker #1
Non, non, mais je dis pas choisir, mais est-ce que dans tes relations tu vois qu'il y a peut-être une tendance à être... Tu vois, c'est exemple typique, mais moi j'appelle beaucoup plus souvent mon père que ma mère.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
C'est pour un gars normalement en plus C'est souvent un peu l'inverse Quand je dois prendre des nouvelles J'appelle beaucoup plus souvent mon père que ma mère Alors allez savoir pourquoi Je saurais pas l'expliquer Mais est-ce que pareil il y a une tendance Où plus facilement tu vas te diriger vers l'un ou vers l'autre
- Speaker #0
Alors je dirais que Ma relation avec mon père Je le vois vraiment Enfin je sais pas comment je le vois Mais pour moi on a le même caractère On se ressemble énormément Et donc, c'est vrai que je parle beaucoup avec lui, plus des aspects de ma vie, du style travail, du style argent, parce que je me reconnais dans son caractère et qu'il a une carrière qui est très admirable et que j'aimerais prendre le positif. Et donc voilà, j'aime beaucoup ma relation avec mon père. Et avec ma mère, c'est plus une relation mère-fille, c'est-à-dire qu'elle, je peux plus lui raconter ma vie quotidienne. c'est plus
- Speaker #2
personnel de ma personnalité je sais pas si c'était clair c'est hyper clair j'imagine que ça a beaucoup évolué depuis que vous êtes né vous disiez depuis que vous êtes retourné chez vos parents vous prenez que le positif et tu disais à Céline tout à l'heure que c'était pas la même relation que quand t'es parti à 19 ans quand t'habitais chez eux il y a eu un saut de maturité peut-être ou peut-être que vous alors moi j'ai eu la même expérience je suis revenu après 4-5 ans chez mes parents globalement j'ai eu la même chose que vous trop bien, j'étais dégoûté de partir ma mère elle a pleuré quand je suis parti mais mais et toi tu trouves que c'était différent avant et que ça a évolué vraiment,
- Speaker #0
je pense qu'il y a eu une prise de maturité de ma part en grande partie mais aussi de leur part mes parents je les adore mais on a beaucoup de points qui sont différents Que ça soit au niveau de nos valeurs, de notre vision de la vie ou tout simplement de la génération dans laquelle on évolue. Et à l'époque où du coup j'étais encore jeune, même si j'avais 18 ans, j'étais encore en train de me former mentalement et je pense qu'ils voulaient encore avoir une influence un peu sur moi et continuer à m'éduquer. Et moi j'avais le truc où j'avais 18 ans, j'étais majeure, c'est bon ma éducation elle est faite, vous n'avez plus votre mot à dire. Et donc il y avait encore de la confrontation sur nos divergences de pensée. Et là, à l'heure actuelle, je pense que mes pensées sont toujours les mêmes, mais peut-être mieux construites, avec plus d'arguments. Et donc, on a plus des débats sur les points qui nous éloignent et qui nous séparent, et qui sont calmes et intelligents. Donc, c'est vrai que c'est agréable de débattre avec eux à l'heure actuelle, ce qui n'était absolument pas à 18 ans. C'était un peu compliqué.
- Speaker #3
Je trouve que plus tu grandis et plus tu te rends compte des... Au niveau du caractère, c'est pas pour rien que c'est ton père ni ta mère parce que tu retrouves tellement de traits de caractère ou des habitudes ou même des manières de faire. On est parti en voyage avec mes parents et une de mes sœurs et pendant ce voyage là, mon père a une petite voix dans sa tête qui l'écoute. Et du coup il l'écoute et il fait ce que sa petite voix dans sa tête lui dit, genre s'arrêter devant un bar pour regarder le match ou toucher tous les objets du magasin et tout. Et je me rends compte que j'ai exactement la même petite voix dans ma tête, sauf que soit je ne l'écoute pas ou je ne l'écoute peut-être pas autant que lui, mais vraiment des mêmes similitudes, exactement les mêmes tocs, les mêmes manières de réfléchir. C'est hilarant.
- Speaker #2
Vous avez fait une crise d'ado vous ?
- Speaker #3
C'est tellement violent !
- Speaker #1
C'est le film de post-épisode, mais alors vous auriez vu sa tête, c'était... Oh ouais,
- Speaker #0
alors mon gars...
- Speaker #1
Je pense qu'elle a vu le visage de ses parents en train de la regarder répondre à cette question de « Si tu réponds pas oui, t'es morte » .
- Speaker #2
Oh mon dieu ! Non mais tout allait bien ! Moi je suis bien !
- Speaker #1
Non mais non, moi je n'ai pas de crainte particulière Elle s'est rappelée du regard de ses parents qui pouvaient la voir répondre à cette question Elle s'est dit oui, si, si, non, oui,
- Speaker #0
oui C'est intéressant parce que j'en ai parlé il n'y a pas longtemps avec mes parents Parce que là ma petite sœur a 15 ans à l'heure actuelle Donc elle est en plein dedans Et donc moi là j'ai la nouvelle vision de j'ai plus de maturité Et je vois quelqu'un faire une crise d'adolescente Tout le monde ne fait pas une crise d'ado
- Speaker #2
C'est pas parce que t'as 15 ans que tu fais... En tout cas, moi, j'ai pas fait de crise d'adolescence. J'ai pas eu de moments de trucs de rebelle ou quoi, ou très faible, mais c'est vrai qu'il y a des gens, je me souviens de toi, peut-être, où c'est un peu plus prononcé, quoi. Moi, j'ai des cousins-cousines où, moi, ça m'a marqué qu'ils ont fait une grosse crise d'adolescence, quoi.
- Speaker #3
Est-ce que ta soeur, elle aime... Tu retrouves des trucs que toi, t'as fait et tout, que ta petite soeur est en train de faire et tout ?
- Speaker #0
Un peu, un peu, mais en vrai, c'est différent parce que c'est vrai qu'on a quand même 9 ans d'écart, donc la génération a... énormément évolué en 9 ans. Donc il y a des points hyper similaires, mais il y a des points aussi où je me retrouve pas du tout. Et aussi, on a deux éducations qui sont très différentes. C'est-à-dire que, comme je l'ai dit au début, moi, j'étais la dernière pendant 9 ans. Et donc, à son âge, j'avais encore mes trois frères et sœurs qui étaient à la maison. Enfin, j'étais vraiment dans une famille nombreuse. Et là, c'est vrai qu'elle a un peu vécu en fille unique. Donc, il y a... Il y a beaucoup de... Il y a la génération, il y a le fait qu'elle est un peu féminique, qui fait qu'on n'a pas exactement la même crise d'ado, mais je pense que ça se ressemble beaucoup. Mais du coup, je demandais à ma mère si j'étais horrible ou pas, parce que je voyais ma sœur qui faisait sa crise d'adolescente, et je me suis dit, mais c'est sûr, j'étais comme ça à son âge. Et en vrai, elle m'a dit, ça va. Donc oui, j'en ai fait une.
- Speaker #3
Elle a fait un pari.
- Speaker #1
Elle a fait,
- Speaker #3
ok, t'étais un ange comparé à elle.
- Speaker #0
Non, elle a absolument pas dit que j'étais un ange parce que ce n'est absolument pas clair. Mais...
- Speaker #1
C'était différent, quoi.
- Speaker #0
C'était différent, exactement.
- Speaker #3
Et tu sens que tes parents ont réagi d'une autre manière aussi ?
- Speaker #0
Oui, totalement. Parce qu'en fait, c'est simple.
- Speaker #2
Ils avaient déjà eu le wagon Céline qui était plus là. Ils étaient armés.
- Speaker #0
Mais il y avait moi et puis justement, il y avait aussi tous mes frères et sœurs. Et en fait, gérer la vie de quatre personnes, dont plusieurs qui font des crises d'adolescence et tout, c'est pas du tout la même chose que gérer une personne. C'est-à-dire que moi... Je pense avoir fait une grosse crise d'adolescence, mais je pense qu'il y a beaucoup de choses qui ont échappé à mes parents parce qu'ils n'ont pas mis le doigt dessus, occupé par mes autres frères et sœurs, chose que ma petite sœur n'a pas forcément parce qu'elle a l'attention à 100% de mes parents, vu que c'est la dernière à la maison. Donc je pense qu'ils voient qu'elle fait une grosse crise d'adolescence, mais comparée à nous, je ne pense pas qu'elle ne fait pas non plus des choses qui sont incroyables. Pour moi, c'est assez classique.
- Speaker #1
C'est une crise d'adolescence. Tu n'en as vécu une, toi ? Est-ce que tu penses que tu en as eu une ou pas du tout ?
- Speaker #3
Non, je ne pense pas. En vrai, j'ai un caractère de facilitante. Et ma grande sœur, celle la plus proche de moi, a eu pas mal de difficultés dans son parcours. C'était pas évident. Et pareil, elle avait un gros caractère. Donc ça pouvait vraiment s'apparenter à une... Vraie crise d'ado et tout. Et moi, du coup, je passais derrière. Et je pense que j'ai eu un réflexe inverse de vouloir absolument tout faciliter pour mes parents. Après, je ne dis pas que j'ai été parfaite ou quoi. Et que tout n'était pas trop difficile et qu'ils n'étaient pas derrière moi ou quoi. Mais je pense que non, je n'ai vraiment pas eu ni un besoin, ni une nécessité, ni l'envie de vouloir.
- Speaker #1
De vouloir prouver quelque chose, ou de vouloir aller en confrontation.
- Speaker #3
Non, non, non. Et puis c'était particulier parce que vu que mes soeurs étaient chez moi et tout, j'avais vraiment l'impression d'avoir trois mères dans l'éducation et tout. Et du coup... J'ai jamais eu de confrontation. Au contraire, toute ma vie, j'ai toujours voulu que ma mère ne soit pas énervée contre moi. Ok. Quitte à signer des mauvaises notes et tout, juste pour ne pas lui montrer ou des trucs et tout. J'ai vraiment tout fait pour ne pas qu'elle s'énerve contre moi. Et donc, le fait d'avoir mes deux sœurs, par contre, qui, elles, étaient beaucoup plus sur mon dos que ma mère, c'était peut-être plus vers elles que j'ai... que je me suis rebellée sur mes parents.
- Speaker #1
Parce que c'est marrant, parce que tu dis, j'avais tendance, pour éviter de l'énerver, je pouvais signer les mauvaises notes, éventuellement les trucs qui pouvaient ne pas lui plaire. Mais du coup, je comprends moi dans ce que tu dis avec ça, que c'était plus pour la soulager de ce qu'elle pouvait, entre guillemets, vivre avec tes sœurs, plus que pour te préserver toi.
- Speaker #3
Ouais, ouais, totalement.
- Speaker #1
Alors que tu vois, je pense qu'on est globalement tous à avoir au moins fait une fois ça, de signer son mot dans le carnet pour éviter que le papa ou maman s'énervent.
- Speaker #2
Plein de fois.
- Speaker #1
Mais c'était plus pour éviter de se prendre toi la rouste, plutôt que de la soulager, de devoir en refaire une, en plus de ce qu'elle pouvait faire à tes frères et soeurs.
- Speaker #3
Ouais, mais parce qu'en fait, je supportais pas quand elle s'énervait contre moi. C'était vraiment psychologique, j'aimais vraiment pas ça. genre c'était vraiment
- Speaker #2
Ah ça fait mal quoi.
- Speaker #3
Je détestais et du coup vraiment je faisais tout pour pas qu'elle s'énerve contre moi. Après ça ne l'empêchait pas de s'énerver contre d'autres choses, bon Daron, mes frères et sœurs, donc ça... Tu veux être la chouchoute en fait ?
- Speaker #0
Non je rigole, je rigole.
- Speaker #3
Parce qu'en vrai je veux pas être la dernière, si si t'as quand même un truc de... t'es le dernier enfant, t'es un peu...
- Speaker #2
C'est comme un...
- Speaker #3
Toute ma vie, j'ai toujours dit non, c'est mort, je ne suis pas la chouchoute, arrêtez. Mes frères et soeurs ont toujours dit que j'étais...
- Speaker #1
La préférée, c'est la classique.
- Speaker #3
Bien évidemment. Mais je pense quand même qu'on a eu... Quand je prends la différence avec ma grande soeur, on n'a vraiment pas été éduqués de la même manière. On n'a juste pas été éduqués. Je pense que mes parents ont été un petit peu plus lax.
- Speaker #1
De toute façon, je pense qu'il y a ce truc classique de... C'est-à-dire que t'as le premier qui se prend un peu toute la vague.
- Speaker #3
Puis ensuite,
- Speaker #1
il y a un premier réglage pour le deuxième. Et ainsi de suite. Et du coup, ce qui fait que ce qu'ils ne laissaient pas forcément passer à l'époque avec tes frères et sœurs, ils se sont rendus compte entre-temps qu'ils pouvaient plus facilement le laisser passer parce qu'au final, ça n'a pas causé tant de torts que ça qu'ils le fassent plutôt... Moi j'avais une question avec tout ce qu'on vient de raconter mais du coup toi t'estimes avoir, Céline, une crise d'adolescence Servane pas du tout en tout cas pas un peu tant vous aujourd'hui vous êtes revenue chez vos parents et vous voyez un changement de comportement chez eux est-ce que alors c'est pas il n'y a pas une bonne ou une mauvaise réponse c'est vraiment une question que je me pose c'est est-ce que Vous estimez que c'est vous qui avez grandi ou eux qui sont plus tolérants ?
- Speaker #3
C'est sûr qu'il y a des deux. C'est sûr que nous, comme Céline l'a expliqué, il y a une vraie différence de maturité, une vraie différence de manière de s'exprimer, un vrai point de vue maintenant qui est très individuel aussi. On peut se détacher de ce qu'ils nous ont toujours appris ou donné ou dit. Eux, du coup, dans leur côté, ils nous ont vu grandir, ils nous ont vu évoluer. Et je pense que du coup, ils nous considèrent maintenant comme des adultes. Et du coup, leur vision sur nous et leur manière de nous approcher, entre guillemets, est vraiment différente.
- Speaker #0
Pour moi, c'est le cas, mais je pense que pour toi aussi. Ils voient que là, on a 24 ans, on est quand même sur la bonne voie pour assez bien réussir notre vie.
- Speaker #3
Ils ont fait du p... Bon travail.
- Speaker #2
Tu crois qu'ils ont le cœur moins lourd là ?
- Speaker #0
Donc c'est vrai que tu vois peut-être des sujets qui sont un peu plus touchy à l'époque, ils se disent mais ça peut partir je ne sais où. Et là les mêmes sujets, je sais qu'elle va réussir sa vie et que ça va aller tout droit. Tu as un exemple ?
- Speaker #2
Un sujet dont tu as parlé récemment avec tes parents et tu te dis mais si j'en avais parlé à 18 ans, jamais j'aurais pu en discuter avec eux.
- Speaker #0
Oui, je pense que c'est ma manière de m'habiller. J'ai toujours... C'est toujours un sujet un peu délicat. Mais c'est vrai qu'à l'époque, c'était hors de question que tu sortes comme ça. Et là, à l'heure actuelle, je me prends des réflexions. Mais qu'est-ce que je te dis ? T'as 24 ans, tu gères ta vie à un moment donné.
- Speaker #3
Elle sait très bien que même si elle va te dire quelque chose en soi, tu ne vas pas changer d'avis.
- Speaker #0
Oui, tout à fait. Mais je peux en parler doucement et calmement avec elle pour essayer de lui expliquer mon point de vue par rapport à ça. Et elle m'écoute, elle me fait des réflexions plus pour me protéger que pour m'interdire et me façonner mon esprit. C'est peut-être les mêmes réflexions, mais c'est une autre manière de penser, je pense, de leur part. Ok, donc ça a bien grandi quoi des deux côtés. Il y a eu un travail fait, en plus il y a eu les frères et soeurs avant qui sont passés, toi t'as encore une petite soeur qui est encore dans le giron à 15 ans, donc ça commence à grandir. Oui parce que ta petite soeur elle est encore chez tes parents aussi.
- Speaker #1
Bah elle a 15 ans ouais c'est ce que tu disais. Est-ce que... Pardon. Vas-y, dis. Est-ce que... bah ça a été une question qui... Servan disait tout à l'heure moi c'est comme si j'avais trois mères à la maison. Est-ce que maintenant que t'es rentrée chez toi, t'as l'impression d'être un peu la sœur d'Aaron ?
- Speaker #2
Non justement, je veux absolument pas ce rôle, parce que j'ai la vision de... Déjà je pense que j'ai pas les qualités pour être une vraie bonne grande sœur. J'ai un peu du mal à l'exprimer.
- Speaker #0
Non parce que... Oh c'est dur.
- Speaker #1
Les caractéristiques de grande sœur... Je veux bien les connaître les qualités.
- Speaker #3
Les qualités pour être une grande sœur.
- Speaker #2
Pour être une bonne grande sœur. pour moi faut être à l'écoute faut donner des conseils c'est vrai que c'est quelque chose que j'ai beaucoup de mal à faire parce que j'ai jamais eu trop besoin de le faire en vrai là ?
- Speaker #0
ta grande soeur le faisait avec toi ?
- Speaker #2
elle est trop forte, elle y arrive trop bien elle a le rôle qui lui va trop bien elle habite plus à la maison donc normalement moi qui devrais avoir ce rôle mais c'est vrai que j'ai beaucoup de mal en fait j'ai jamais eu besoin de le faire ... Vu que j'étais la dernière pendant très longtemps, et donc là, avoir besoin de le faire entre mes 20 ans et mes 24 ans, j'ai dû apprendre sur le tas et j'ai un peu du mal. Et après, je compare aussi, moi, ma relation, où je vois que, comme vous avez dit, l'échelle où le premier, les parents étaient très stricts et que ça se décante, etc. Je pense que je l'ai eu et que j'étais pas la chouchoute, mais mes parents ont eu une éducation beaucoup plus laxe avec moi. Après,
- Speaker #0
t'étais dégue parce qu'elle est arrivée,
- Speaker #2
t'étais plus la chouchoute. Non, ça, je m'en fichais.
- Speaker #1
Même ça m'arrangeait au vrai de vrai Parce que l'attention était plus concentrée Exactement Au moment où elle était en crise d'ado Et qu'elle avait envie de prouver au monde entier Qu'elle pouvait tout faire toute seule
- Speaker #2
Bah du coup elle avait peut-être plus de liberté De faire des bêtises en secret Y'a personne qui remarquait donc c'était nickel Et du coup c'est vrai que je vois Ma petite soeur qui a une éducation Différente de la mienne Et je pourrais jouer le rôle de grande soeur A essayer de l'éduquer sur certaines choses Parce que moi Merci. Mes parents n'ont pas fait ça, mais je vois la différence et j'ai pas du tout envie d'être sa mère et j'ai pas du tout envie de lui dire c'est bien, c'est pas bien parce que c'est pas mon rôle, parce que j'ai pas les connaissances pour et je pense que je n'ai pas les qualités.
- Speaker #3
Est-ce que t'as envie d'être un peu une pote avec elle ou même pas ? Genre c'est vraiment rédhibitoire ?
- Speaker #1
Ça c'était une bonne question qu'on avait un peu notée mais c'est... Non mais cette relation genre... Bon, tant qu'on y est, allons-y. Mais est-ce qu'il y a une différence entre l'amour que tu peux porter à ta famille et l'amour que tu portes à tes potes ? Et du coup, ta manière de faire fait que tu mets forcément un distinguo entre « je suis comme ça avec mes potes, donc je ne peux pas être comme ça avec mes frères et sœurs » . Ok ? Je vois Servaine qui réfléchit.
- Speaker #3
Oui, parce qu'en plus, je me suis posé la question avec des potes cet été. Et moi, je n'ai pas l'impression d'avoir une différence. quand je suis avec mes potes ou quand je suis avec ma famille après je prends pas le contexte de soirée mais j'ai pas l'impression d'avoir une manière différente de la manière d'être cette manière d'être là par exemple pour illustrer je pense que tu
- Speaker #1
as une manière d'être différente quand t'es au travail que quand t'es pas au travail moi c'est plus cette manière d'être là est-ce qu'il y a une différence entre d'un côté comment t'es avec ta famille, tes frères et soeurs et de l'autre avec tes potes.
- Speaker #3
Moi, je n'ai pas du tout l'impression d'avoir ça. Quand je suis revenue de mes études et que je suis rentrée chez mes parents, je me suis agréablement retrouvée aussi naturelle et moi-même avec mes potes qu'avec mes parents ou même avec mes frères et sœurs. Et ça, c'est plutôt agréable,
- Speaker #1
j'avoue. J'imagine que non, mais est-ce que tu... À partir du moment où, on va dire... t'as commencé à être un peu plus mature et du coup te rapprocher on va dire dans la mentalité avec tes frères et soeurs est-ce que ça a toujours été comme ça à partir du moment ou ouais non en plus on avait donc avec mes grands frères et soeurs vu
- Speaker #3
qu'on a 10 ans d'écart j'ai 10 ans d'écart avec la plus grande on a vraiment vécu nos vies un peu c'est Basse à...
- Speaker #1
pas séparées mais l'une après l'autre elle est là il n'y a pas de moment où les périodes se sont un peu croisées donc elle est partie du
- Speaker #3
Du cocon familial. Et en fait, elle a toujours fait attention à garder un lien avec moi, j'ai l'impression. Quand j'étais au lycée ou quand j'étais au collège et qu'elle était déjà partie, elle a toujours fait attention à ce qu'on s'appelle, à ce qu'on se fasse encore des choses. Après, elle a déménagé, donc plus difficile. Mais même quand je suis partie en école supérieure, elle a toujours été là. Raconte-moi tes soirées, raconte un peu ta vie et tout pour toujours garder le lien et le contact. Et ça, j'ai toujours apprécié et souligné le fait qu'elle a toujours fait attention à ça. Et surtout qu'elle nie, elle me juge. Au contraire, qu'elle m'encourage à vivre toutes les expériences possibles et qu'elle ouvre toujours la communication entre nous. Et ça, c'est la même chose avec... mes autres frères et sœurs, c'est qu'on a une communication super libre, je peux leur parler absolument de tout, et du coup, ça a toujours permis de garder le lien, même plutôt maintenant,
- Speaker #1
et tout. Du coup, ça me fait rebondir sur un truc, mais est-ce que... Donc toi, c'est pas trop ce cas-là, du coup, Céline. Est-ce que, en fait, il y a une espèce de... Le premier a donné le ton, et en fait, du coup, tous les autres derrière. ont un peu agi de la même manière. Tu disais, toi, il y a quand même vachement de communication et j'imagine que ta première sœur a été comme ça. Et en fait, du coup, je pense que... J'imagine qu'il y a eu une espèce de reproduction dans la lignée, on va dire.
- Speaker #3
Totalement, mais en fait, ça vient de nos parents. Oui. C'est totalement de nos parents qui nous ont toujours poussés là-dedans et quand on était petits et plus tard aussi, et même maintenant encore. Et du coup, je pense qu'automatiquement, ça a fluide. C'est venu sur tous nos caractères et notre manière de fonctionner les uns avec les autres.
- Speaker #1
Et toi tu sens aussi qu'il y a quand même cette reproduction du plus grand qui a agi d'une certaine manière, du coup celui d'après a un peu reproduit le...
- Speaker #2
Non je pense pas trop, c'est vrai que le plus grand et le deuxième s'entendent extrêmement bien. Les deux premiers garçons ils ont le même caractère, ils ont beaucoup beaucoup de points communs, même s'il y a beaucoup de différences à l'heure actuelle mais... pendant toute leur adolescence, vraiment, ils se ressemblaient beaucoup, c'était un petit quai-tac, et ils ont beaucoup gardé cette relation. Mais ça, c'est pas forcément... Ils sont très proches de ma sœur aussi. Non, je pense que ça s'est plus décanté après, parce qu'écart de génération, différence de caractère, et donc on s'entend très bien, on fait des soirées ensemble, vraiment ça se passe très bien, mais on n'a pas... la même complicité qu'avec nos potes et je pense qu'un truc que par contre mes parents nous ont transmis qu'ils ont eu de leurs grands-parents c'est qu'on est hyper pudique en fait et je pense que c'est ça qui fait que très proche mais on n'est pas intime.
- Speaker #1
Oui oui très bien dit ça non mais c'est bien dit parce que c'est vraiment ça quoi c'est oui je vois très bien
- Speaker #0
En préparant le podcast, on vous a dit qu'on avait trouvé une définition de l'amour familial en épluchant plein de sites. Je la rappelle juste pour tout le monde, c'était l'amour familial est un lien caractérisé par l'affection, le respect, la loyauté et un attachement sain. Donc en fait, quatre grands thèmes distincts. Nous, on s'est posé aussi la question avec Jules. on a fait un peu le travail que vous allez faire maintenant. Mais nous, on a un peu réfléchi à ça. En préparant, en écrivant, on s'est dit, est-ce que c'est comme ça chez nous, dans nos familles, etc. Je le suis à deux sœurs.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai qu'on ne l'a pas pris. Mais je pense qu'on peut le faire maintenant. Donc moi, de mon côté, j'ai une sœur jumelle qui est quand même assez...
- Speaker #0
C'est pas commun d'avoir une sœur jumelle.
- Speaker #1
C'est pas commun. Et puis, avec le recul et avec les années qui défilent... Non mais tu te rends compte que quand tu vois tes potes qui n'ont pas de frères et sœurs jumeaux tu vois vraiment une différence de relation et de toute façon on va y revenir après avec les grands thèmes qu'on a vu mais bon voilà j'ai une sœur jumelle et une petite sœur où on a 8 ans d'écart donc pareil tu vois beaucoup d'écart et on voit vraiment que Un peu comme ce que vous avez toutes les deux dit, mais qu'on n'a pas grandi, on a eu nos périodes... respectives qui ne se sont pas chevauchées et qui du coup en fait elle elle vit ce que nous on a vécu avant et on n'a pas moyen de pour l'instant en tout cas regrouper même si ça avance un peu comme ça mais de regrouper vraiment les centres d'intérêt et les manières de vivre les différentes périodes de la vie en
- Speaker #0
simultané et du coup toi charles à moi c'est le bordel je ne sais pas le dire Toute une tribu mec non mais j'ai J'ai deux demi-sœurs et un demi-frère qui sont plus grands, donc issus d'un premier mariage de ma mère avec son ex-mari. Ma mère a eu son premier enfant à 25 ans, donc ils ont fait trois enfants avec son ex-mari, ils ont divorcé, ma mère s'est remariée avec mon père en 2000, m'ont eu moi en 2000 aussi, et ont eu ma petite sœur en 2003. Donc moi j'ai trois ans d'écart avec ma petite sœur, et avec Louise qui est la plus proche de moi au-dessus, j'ai sept ans d'écart. Et ensuite Grégoire, mon demi-frère, on a 9 ans d'écart je crois, et avec Manon la plus grande on a presque 10 ans d'écart. Je sais plus exactement quel est son année de naissance, je suis pas très bon là-dedans.
- Speaker #3
C'est une catastrophe, t'as même paré à peu près ça.
- Speaker #0
C'est une cata, mais eux, mes deux soeurs sont mariées et la plus grande a déjà deux filles. Mon frère lui, il est paxé avec une meuf. J'espère, Inch'Allah, un jour ils auront des enfants. Mais après, moi j'ai un quart de frère, qui est demi-prère de demi-prère, qui s'appelle Com, qui a le même âge que moi. Bon, on n'a aucun lien de sang, mais je le considère comme faisant partie de ma famille. Donc on a une grande famille. Très grande famille.
- Speaker #1
Très grande famille.
- Speaker #0
Donc j'ai redonné la définition qu'on avait trouvé de l'amour familial, et dedans, je récapitule, il y avait quatre principes. Et nous, on s'est déjà fait une première définition de notre côté avec Jouj, on a réfléchi. Ça nous intéresse d'avoir votre avis sur les quatre grands axes, un peu. Que vous parliez de vos parents, de vos frères et soeurs, du coup peut-être neveu et nièce Sarvan. Prenez la direction que vous voulez.
- Speaker #1
Et puis... Donnez votre avis aussi. Pas forcément toujours besoin de justifier par rapport à ce que vous vivez avec vos familles, mais ce que vous en pensez.
- Speaker #0
Vous en avez appris jusqu'à maintenant. Voilà. Le premier grand texte, c'était du coup, l'amour familial est le lien caractérisé par l'affection. Donc l'affection slash l'amour. C'est quoi un peu votre ressenti ? On a fait un épisode sur l'amour entre potes, on a défini qu'il y avait un lien fort qui se créait entre amis. Là, avec votre famille, comment ça se passe ?
- Speaker #3
C'est particulier parce qu'il parle de l'affection. Je trouve que c'est le mot amour qui est le plus adéquat. Je trouve que c'est connu que tu as plusieurs manières d'exprimer ton amour. et donc plusieurs langages de l'amour. Je vous invite à vous avancer, c'est super intéressant. Et du coup, tu as les manières dont tu aimes exprimer l'amour, tu as des manières dont tu aimes recevoir l'amour et c'est aussi le cas dans la famille. Et je trouve que ça a une part hyper importante au sein d'une famille.
- Speaker #1
D'accord. Parce que... nous quand on en a discuté c'est vrai que moi de mon côté j'ai quand même en fait tout de suite dans ma tête est venue la distinction entre l'affection d'un côté et l'amour de l'autre ok je m'explique je pense profondément ressentir de l'amour envers mes frères et soeurs et mes parents mais ma cousine issue de Germaine que je vois une fois tous les 3 ans fait partie de ta famille fait partie de ma famille mais le lien est différent et... Je pense que du coup, là, je ne sais pas si l'affection est le bon terme, mais en tout cas, on va dire qu'on sort de moi ce que j'ai de ma définition de l'amour, en tout cas. Ok.
- Speaker #2
Moi, je ne suis pas trop d'accord avec ça. Ok. J'avoue que pour moi, l'amour et l'affection, c'est deux choses différentes. C'est pas l'affection est moins fort que l'amour. Pour moi, l'amour, c'est plus quelque chose que tu n'arrives pas à exprimer. donc tu vois par exemple l'amour maternel bon moi je l'ai pas vécu mais je crois qu'il y a des tu accouches, t'as un amour maternel qui naît directement, un instinct maternel qui s'explique pas, tu vois.
- Speaker #1
C'est une espèce de lien inexplicable et que tu...
- Speaker #2
C'est ça. Et pour moi, de l'affection, il y a une raison. C'est-à-dire que si j'ai de l'affection pour quelqu'un, c'est parce que la personne me fait rire, parce que donc, si j'ai de l'affection, par exemple, pour mon frère ou pour ma sœur ou pour mon père, c'est pour une raison que je peux exprimer, alors que si je les aime, c'est quelque chose que j'arrive pas trop à exprimer. Pourquoi ? Parce que c'est de ma famille, parce qu'on a vécu des choses ensemble, mais... C'est quelque chose d'un peu inné et pas qui se construit. Je ne sais pas si c'est clair.
- Speaker #3
C'est hyper clair parce que je l'ai vécu quand mes soeurs, ma première soeur a eu deux enfants et mon autre soeur a eu un enfant. Et quand mes neveux et nièces sont nés, j'ai l'impression d'avoir découvert un nouvel amour. un nouveau truc qui est arrivé en moi une nouvelle manière quand je les voyais quand je les ai vus la première fois et où il ya vraiment un truc nouveau qu'a vécu en lien que tu avais jamais vraiment que j'ai que et c'est un lien que tu peux pas expliquer et je trouve que du coup c'est grave
- Speaker #1
ça s'explique vraiment mais du coup vous estimez que peu importe la proximité que vous avez avec avec les membres de votre famille, le fait qu'il y ait ce lien hum... C'est marrant parce que du coup quand on a préparé le podcast c'est un débat qu'on avait eu mais est-ce que du coup le fait qu'on porte le même nom de famille ou qu'on a un lien de sang par définition etc en fait ça marque, vous estimez que ça marque un truc où il y a forcément un lien particulier ?
- Speaker #2
Oui. Pour moi... Donc évidemment tu as les liens du sang et il faut qu'il y ait des liens plus forts pour avoir de l'amour mais c'est vrai que j'ai déjà eu l'expérience d'avoir un cousin très très très très loin qui a le même nom de famille que moi et j'éprouve de l'intérêt pour cette personne j'ai envie de découvrir ça alors que je la connais ni d'Adam ni d'Eve je ne sais absolument pas qui c'est vraiment et parce que on a un lien de sang qui pour moi est important et de là à dire que je l'aime et que c'est de l'amour absolument pas parce que je ne connais pas cette personne évidemment faut qu'il y ait un lien un peu plus proche pour aimer une personne. Mais pour moi, le lien du sang, c'est quand même quelque chose qui relie des personnes et ça débouche à, comme je disais, un intérêt au plus fort.
- Speaker #3
Oui, je suis d'accord avec elle.
- Speaker #1
Je suis bien d'accord avec la grosse.
- Speaker #3
Je suis d'accord avec Céline et après, je trouve que c'est pas parce que tu as un lien du sang que...
- Speaker #0
que l'affection est obligatoire il y a des gens que tu peux pas aimer les deux oncles je les ai vu une fois depuis 10 ans je les croise dans la rue ils savent comment je m'appelle je sais comment ils s'appellent vu qu'on a rien partagé ensemble qu'il n'y a pas eu de moment passé ensemble l'affection n'existe pas c'est pas qu'elle n'existe pas je pourrais avoir l'intérêt pour lui mais je n'en ressens pas du tout le besoin alors que j'ai des... à l'inverse des tantes avec qui j'ai passé beaucoup de bons moments et elles je pense que je les aime j'éprouve de l'amour pour mes tantes.
- Speaker #3
Ouais parce que c'est pareil on a ma mère a deux soeurs et un frère et eux ils sont partis très rapidement à l'étranger donc depuis toujours ils vivent à l'étranger et tout et du coup quand on était petit on n'a vraiment pas beaucoup grandi les uns avec les autres et j'ai un oncle à qui vraiment je ne veux pas. J'ai pas du tout de lien avec lui, ni rien, ni d'affection, ni d'amour, ni rien du tout, tu vois. Mais je sais qu'il fait partie de ma famille et tout. Et à contrario, je vais avoir une cousine germaine de l'autre côté de ma famille, où elle, on partage, on a toujours partagé nos vies. Et elle, j'ai autant d'amour pour elle que je pourrais avoir pour quelqu'un qui pourrait être plus... proche en soi, ça dépend tellement aussi des liens et du temps passé ensemble des trucs partagés ou même de la manière dont je suis d'accord et je rejoins Céline ça va être quelqu'un, je peux avoir une cousine qui est une cousine proche mais auquel on est super différente, où on a rien en commun où on soit on partage rien ou alors juste on a des manières de vivre et de hyper différentes Mais du coup j'ai quand même un intérêt pour elle parce que c'est quand même quelqu'un qui fait partie de ma famille.
- Speaker #1
C'est tout la distinction. Est-ce qu'il y a d'un côté de l'amour, de l'autre de l'affection et enfin rien du tout ? Ou alors est-ce que c'est soit de l'amour, soit de l'affection ?
- Speaker #0
Est-ce que c'est ta cousine ? Je pense que tu l'aimes presque comme une amie en fait. T'as une relation avec elle qui est familiale mais très amicale du coup.
- Speaker #3
Parce que le fait qu'on soit vraiment très différentes et que du coup nos vies n'auront jamais rien à voir l'une avec l'autre et qu'on partage pas du tout les mêmes valeurs et la même manière de fonctionner, ça veut pas dire que j'apporte pas un intérêt à ça non plus.
- Speaker #1
Il y a forcément un lien quelque part.
- Speaker #3
Il y a forcément le lien qui sera toujours là parce qu'aussi on partage quand même des grands-parents, on partage quand même des choses entre nous donc il y aura toujours du respect, il y aura toujours exactement ce lien là. Ça veut peut-être pas dire que je vais te...
- Speaker #1
qu'on va que plus tard dans nos vies on partagera autant de choses que ce qu'on a pu partager avant moi je me permets juste de rebondir mais bon vous vous le savez et de toute façon les gens le savent parce qu'on a tourné un épisode sur l'amour amical avec mon cousin Thomas et tu vois genre je te rejoins sur certaines choses mais il y a aussi un truc de je pense que...
- Speaker #0
ton cousin est l'un de tes meilleurs potes
- Speaker #2
J'avais même oublié que c'était ton cousin. Oui,
- Speaker #0
moi j'ai bien oublié. A chaque fois, je me suis dit que c'était ton cousin.
- Speaker #3
Est-ce que c'est d'abord ton cousin ou c'est d'abord ton meilleur pote ?
- Speaker #1
Tu vois, c'est marrant parce que du coup, en préparant à la fois l'épisode dernier avec lui et cet épisode-là, c'est un truc où je me suis pas mal posé la question. Et en fait, je vous rejoins sur ce côté lien. Je pense qu'aujourd'hui, dans notre manière de vivre... et notre manière d'être entre nous on est des potes à 99% et on est potes avant d'être cousins en tout cas moi de mon côté je vais pas poser la question moi de mon côté si on prend du recul sur la situation c'est d'abord mon cousin et après mon pote et je pense que le lien qu'on a familial fait que c'est trop cool parce que aujourd'hui comment ?
- Speaker #0
J'ai oublié que c'était ton cousin.
- Speaker #1
Tout le monde oublie. C'était ton cousin Germain ?
- Speaker #3
Oui.
- Speaker #0
Et son père et ton père ?
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
son père et mon père. Il y a un truc...
- Speaker #1
Non, il y a un truc... Je pense que le lien familial a fait qu'aujourd'hui, on est devenus potes. Je pense. Je pense que ça y a contribué à un moment. Je dis pas que c'est ça qui a fait qu'on est devenus potes à 100%, mais je pense que le fait qu'on ait le même lien de sang, pour le coup, a forcément aidé à un moment ou à un autre. Et aujourd'hui, je pense que ce lien-là restera toujours la dernière chose qui restera au-delà de l'amitié.
- Speaker #3
Parce que je pense que j'ai des cousines qui vivent en Bretagne Que je ne voyais que pendant les vacances scolaires et tout Je pense fortement que si on avait partagé nos vies dans le quotidien, ça pourrait être mes meilleures potes.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. C'est que nous, à un moment donné, on a partagé le quotidien, vraiment au quotidien. Mais je pense que le fait qu'on ait ce lien-là familial a forcément facilité à un moment.
- Speaker #0
Je vais clôturer le affection amour avec c'est toi qui a parlé de l'amour matériel Céline et il y a une phrase de alors vous allez dire son nom de famille parce que j'arrive jamais à le dire, Adèle Exarcopoulos Exarcopoulos elle a dit un truc qui m'a marqué c'est elle a dit le jour où j'ai mis au monde ma fille je me suis rendu compte à quel point ma mère m'aimait c'est vrai on sait rien pour l'instant mais Elle a été frappée d'un amour maternel énorme, un peu comme tu disais avec tes neveux et nièces, Sarvan. J'avais trouvé ça tellement marquant que je pense que je n'oublierai jamais cette phrase. Affection, amour, ok. Une famille, c'est plusieurs personnes. Qui dit plusieurs personnes ? S'il n'y a plus d'une personne, on appelle ça un groupe. Et donc, on a souvent un sentiment d'appartenance. Il y a une notion de groupe. Il y a une frontière aussi qui existe dans ce groupe. C'est-à-dire qu'il y a une limite à sa famille proche, on va dire. On fait facilement la distinction entre sa famille proche, donc frères et sœurs parents. de la famille qu'on pourrait évoquer en général. Et l'argile. Et l'argile, quand on va chercher les grands-parents, les oncles, les tantes, les cousins.
- Speaker #1
Et puis c'est un truc qu'on a, enfin, on en a clairement parlé sans en parler, mais ce truc-là de, on faisait la distinction affection-amour, et en fait, rapidement, on s'est rendu compte qu'il y avait un lien au-delà de l'affection et de l'amour. Et pour moi, ce truc-là, et c'est pour ça qu'on l'a noté avec Charles, mais c'est vraiment un sentiment d'appartenance. qui fait que, tu sais c'est ce que tu disais tout à l'heure mais ton cousin issu de germain qui porte le même nom de famille que toi, que tu as sûrement vu deux fois dans ta vie,
- Speaker #2
jamais,
- Speaker #1
que tu as jamais vu dans ta vie,
- Speaker #0
que tu as jamais vu dans ta vie,
- Speaker #1
tu vois,
- Speaker #2
j'ai vu sur facebook tu le considères,
- Speaker #1
tu y portes un intérêt et en fait je trouve que ça résume vachement bien ce truc de groupe et d'effet d'appartenance et de fait de ce lien là fait que tu... dresse une espèce de frontière autour de ce groupe-là.
- Speaker #0
On m'a dit que tu pourrais le faire avec ton équipe de sport, par exemple.
- Speaker #1
Exactement. Je sais pas si vous voyez un peu...
- Speaker #3
Totalement, ça a un côté... T'as un truc de... Moi j'ai un truc de... Les Gautiers...
- Speaker #0
Est-ce que c'est ton nom de famille ?
- Speaker #3
Oui c'est mon nom de famille. Les Gautiers sont un groupe et donc...
- Speaker #0
Un gang ?
- Speaker #3
Un gang qui surpassera pour toujours tous les autres. C'est super. Hyper horrible ce que je viens de dire.
- Speaker #1
En tout cas,
- Speaker #3
dans mon point de vue, c'est vraiment un truc...
- Speaker #0
La mère sera toujours la meilleure mère au monde.
- Speaker #3
J'ai vraiment un sentiment. C'est exactement le sentiment d'appartenance et le truc de c'est nous contre le reste du monde.
- Speaker #1
Tu l'as, toi, ce truc-là de groupe ?
- Speaker #2
Oui, en vrai, oui. Mais par nom de famille, je dirais.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. En fait, il est inscrit, il est formalisé. Mais c'est pas un ressenti que t'as forcément au plus profond de toi quoi.
- Speaker #2
Dans ma vie de tous les jours, je n'y pense pas je t'avoue.
- Speaker #1
Non non mais est-ce que le fait que, tu vois par exemple, j'en sais rien, mais une grande tante qui a pas du tout le même nom de famille que toi et tu sais pas que c'est ta grande tante, est-ce que quand tu vois son nom de famille et on te dit pas que c'est ta grande tante, tu dis ah en fait elle est du même groupe que moi
- Speaker #2
Bah non du coup, si je la connais pas. J'ai pas compris peut-être.
- Speaker #1
Là tu dis, on a ce sentiment d'appartenance parce qu'on a le même nom de famille. Mais la cousine de ta mère qui s'est mariée avec quelqu'un qui s'appelle Bernard de Laponté, ça reste la tante de ta mère mais elle s'appelle de Laponté. Elle s'appelle plus Filippo, tu vois, ou de ton père en tout cas. Ouais. Donc il n'y a plus le nom de famille pour formaliser le fait que vous faites partie du même groupe. Mais est-ce que tu la considères quand même du même groupe que toi ou pas du tout ?
- Speaker #2
Ah bah oui. Je ne vais pas prendre ma grande-tante, etc. Parce que c'est un peu lent, mais rien que ma cousine Germaine du côté de ma mère, donc ma cousine-cousine à qui je suis très très proche, elle a le nom de famille de ma mère, de jeune fille. Et je me considère évidemment du même cercle qu'elle, mais c'est un cercle plus éloigné que ma famille proche primaire.
- Speaker #1
Ouais c'est ça, mais donc il n'y a pas besoin forcément d'une formalisation ?
- Speaker #2
Non, non, non. Mais c'est vrai qu'après du coup ça dépend des groupes. Et du coup mon groupe proche-proche, donc avec le même nom de famille que moi, là je sens qu'il y a vraiment un truc. Et après plus tu t'éloignes, plus il y a de personnes, et donc le groupe a une identité un peu plus large forcément. Donc je ne sais pas où je voulais en venir. Voilà.
- Speaker #0
De toute façon on fait tous partie de même groupe, on sort tous de la même humaine. qui est notre maman, donc avec nos frères et soeurs on vient tous du même corps, c'est ça qui est assez dingue et puis on a des points communs physiques on a forcément des points communs mentaux via l'éducation et via, je pense que c'est sûr il y a des trucs qui se transmettent par les gènes mais dans les familles on est dans sa famille je prends un format classique, sans extrême on est dans une famille et on y reste pour toute notre vie Elle part jamais cette famille. C'est-à-dire, de notre naissance à notre mort, on sera toujours, je l'espère, dans ce sentiment d'appartenance du même groupe.
- Speaker #2
De toute façon, dans tous les cas, même si tu te disputes, même si t'as tout ce que tu veux, dans tous les cas, tu seras le fils de ta mère. Et peu importe ce qui arrive, tu seras le fils de ta mère.
- Speaker #1
Ouais, mais cette notion d'appartenance et de sentiment de groupe, il y en a qui l'ont pas du tout.
- Speaker #0
Oui, il y en a qui l'ont pas du tout.
- Speaker #1
Tu vois ? Il y en a qui estiment... pas du tout faire partie du même groupe que leurs cousins parce qu'embrouillent de machins de trucs et donc maintenant c'est complètement dissocié tu vois. Autre cas et ça c'est une question qui me vient comme ça mais quand vous voyez toi t'as ton tes frères et soeurs qui commencent à se marier avoir des enfants, le fait d'inclure quelqu'un qui n'est pas du tout du même groupe est-ce que tu vois cette notion de frontière qu'il faut quand même passer ? Ou est-ce que c'est naturel et au final le fait que ce soit ta sœur et tout machin, en fait l'inclusion au groupe se fait naturellement ?
- Speaker #0
pour juste 30 secondes si tu veux je peux répondre en attendant moi du coup je l'ai aussi vécu là mon frère il va se marier les deux autres sont paxés donc on a déjà accueilli 3 nouvelles personnes dans la famille et mon étonnement ça a été hyper facile de mon côté parce que je m'entends très bien avec eux et donc j'ai aucun problème à ce qu'ils rentrent ils font partie du groupe maintenant ce sentiment d'appartenance là parce que je sens qu'il rentre un peu dans la vibe de la famille, dans les valeurs qu'on a eu et du coup tant qu'il y a un match et que let's go plus on est de fous plus on rit donc venez il n'y a pas une frontière je rejoins grave Céline sur ce point là,
- Speaker #1
nous aussi je pense que ça joue beaucoup par rapport aux pièces rapportées, donc comment elles sont comment elles s'intègrent aussi dans le groupe c'est ça peut être vraiment difficile de rentrer dans un groupe si c'est super fusionnel en plus. Donc c'est d'autant plus beau quand ça fonctionne super bien. Et nous, dans notre famille, on a toujours accueilli à bras ouverts. Et les pièces rapportées, plus ou moins le temps qu'elles sont dans la famille, font partie intégrante du groupe. J'avais un beau frère qui était là depuis que j'avais 8 ans, donc qui faisait intégrante totalement partie de la famille, et que je considérais absolument comme mon frère. Malheureusement, ils se sont séparés, et du coup il ne fait plus du tout partie du cercle familial, donc c'est assez compliqué à gérer pour toute la famille, mais il faisait en tout cas à l'ancienne totalement... Il était totalement considéré comme un de mes frères. Pardon, j'ai oublié.
- Speaker #2
Moi je vois, mais j'essaie déjà d'arriver de voir mon beau-frère, mais sans ma sœur. Oui,
- Speaker #3
alors qu'à la base, toujours dans cette notion de groupe, en fait elle n'est pas négative cette notion de groupe, mais en tout cas ce truc de noyau fait que... Là maintenant, il fait partie du...
- Speaker #2
Oui, carrément.
- Speaker #1
Après, tout à l'heure, vous avez sorti qu'on avait vraiment ce côté-là où ça passera toujours dans nos vies. On aura toujours cette affiliation à ce groupe-là, ce qui est totalement vrai. Mais je pense qu'on le dit ça parce qu'on a 25 ans et qu'on n'a pas encore construit notre propre famille. Et je pense que plus le temps passera et plus tu construis ta famille à toi, T'as un truc de, ça y est, je construis ma propre famille.
- Speaker #3
Tu t'étaches d'un noyau pour construire.
- Speaker #1
Exactement, et je pense que tu seras toujours raccrochée à ton noyau de base, mais le fait de construire de ton côté a quand même un truc où tu... Je le vois avec ma mère, tu vois, elle s'entend bien avec ses frères et soeurs, mais c'est pas non plus une relation fraternelle. qu'elle aurait voulu et du coup elle a vraiment mis sa vie à construire enfin elle a mis toute sa vie à construire du coup notre noyau familial et c'est là dedans qu'elle se ressent le mieux et qu'elle met toute sa priorité tu vois et je pense que ça vient aussi avec plus
- Speaker #3
tu grandis le fait de construire ta propre les priorités changent en fait c'est clair je sais que ma mère elle a
- Speaker #2
4 frères et soeurs et il y en a 3 qui habitent à côté de chez elle c'est cool Mais ça n'a pas toujours été le cas, les frères et sœurs vont bouger dans d'autres villes, etc. C'est vrai que normalement, ta priorité, c'est tes enfants, c'est ton mari, c'est la femme, c'est tout ça. Et ça rejoint très bien le troisième concept qui était le respect, la loyauté. Tu disais, même si tu vas un petit peu te détacher de tes frères et sœurs au moment où... où tu vas construire ta propre famille tu resteras toujours loyal envers eux, c'est sûr et... sauf il y a certains cas dans des cas où ça se passe bien toujours, pour pas plonger l'ambiance malheureusement des familles où ça se passe pas bien et...
- Speaker #1
construire sa propre famille permet aussi de te sentir ouais
- Speaker #3
de retrouver un père que tu avais potentiellement perdu.
- Speaker #2
Nous, on a de la chance parce qu'on connaît nos parents, on connaît nos frères et sœurs, on a des beaux frères et sœurs qui arrivent, on a des neveux et une nièce qui arrivent. On a tous connu des moments durs en famille parce que, comme j'ai dit, on est dans une famille et on meurt dans la quasi-même. Et il y a toute une vie. Donc, c'est forcément pas tout beau, tout rose, tout le temps. Moi, je considère que tout le monde a des problèmes de famille. plus ou moins grand mais il y a quand même Cette loyauté qui reste, est-ce que vous pensez qu'à travers la notion de respect, est-ce que vos parents vous ont déjà dit qu'ils étaient fiers de vous ?
- Speaker #0
Le blanc !
- Speaker #3
Celui-là, on va le laisser parce qu'il veut tout dire.
- Speaker #1
Je peux commencer ? Oui, mes parents me l'ont déjà dit et ils nous le disent souvent. Ils disent qu'on est leur plus grande fierté et que toute leur vie a été faite pour que nous soyons bien en tant qu'enfants. On est une famille qui exprime beaucoup et aussi dans le verbal, mes parents le communiquent beaucoup.
- Speaker #2
Parce qu'il y a être fier et il y a aussi rendre fier.
- Speaker #1
nous enfants, est-ce que moi j'ai le besoin de les rendre fiers ?
- Speaker #3
Est-ce que t'as eu une quête ? Enfin pas une quête mais à un moment donné ce truc là tu vois c'est c'est un peu ce que Céline disait tout à l'heure mais je m'inspire de la carrière de mon papa qui en tout cas il a une carrière et une vie qui m'inspire beaucoup et donc enfin en tout cas un sous-entendu de euh... Ça m'inspire et il y a aussi ce truc de je veux rendre un peu pareil la monnaie de la pièce et prouver aussi que je suis capable de suivre un peu ce chemin-là. Est-ce qu'il y a eu à un moment donné une volonté de prouver, de réussir, de rendre fiers vos parents ?
- Speaker #2
Je peux répondre à la question.
- Speaker #3
Mais bien sûr, Charles.
- Speaker #2
Je peux répondre à la question. Pourquoi ? Parce que... Dans la notion de rendre fier, il y a aussi traduire l'éducation qu'ils nous ont donné de la bonne manière. Globalement, on a tous eu des... Enfin, moi, je considère que j'ai eu une éducation merveilleuse, mais j'aurais pu mal le traduire ou mal le mettre en pratique à partir du moment où on commence à être adulte, à 18 ans. En fait, quand je suis parti chez mes parents à 17 ans, ma mère n'était plus là tous les jours pour m'éduquer, entre guillemets, ou me faire des petits rappels en mode petite claque derrière la tête, Charles. ça se passe comme ça, voilà, pour faire comme ça donc rendre fier ça passe par traduire positivement l'éducation qu'ils nous donnent, mais c'est vrai que c'était quoi ta question de base ?
- Speaker #3
Est-ce que ça vous est déjà arrivé d'avoir une envie une vraie volonté de rendre fier aux parents quoi ?
- Speaker #2
Moi ça s'est traduit comme ça, l'éducation qu'ils m'ont donné j'ai tout fait pour la traduire positivement toutes les opportunités qu'ils m'ont donné me payer une école et bah en fait tu te sens pas obligé fort. de réussir l'école mais tu es quand tu comprends après coup pourquoi ils l'ont fait c'est fou c'est un truc de dingue enfin les conditions dans lesquelles ils ont mis depuis que tu es jeune enfin on a une j'en ai parlé avec une amie il ya pas si longtemps que ça mesurer la chance qu'on a de ce qu'ils nous ont donné depuis qu'on est petit c'est pas donné à tout le monde et moi je suis content de m'en être rendu compte mais
- Speaker #3
Céline, cette notion de rendre fière et de respect qui a pu t'apporter un moment, est-ce que tu l'as ? Est-ce que tu l'as eu ?
- Speaker #0
Alors, il y a eu beaucoup de trucs, je sais même plus par où commencer. Déjà, il y avait une question de Charles, c'était est-ce que vos parents vous ont déjà dit qu'ils étaient fiers de vous ? Oui. Moi, comme je l'ai dit, on est très pudiques dans ma famille, donc on se le dit pas beaucoup. Voilà. Et oui, moi j'essaie de rendre fière à mes parents C'est vrai que dès que j'ai une réussite Dès que je viens un truc un peu J'appelle ma mère directement pour le raconter Si je réussis un examen Ou quoi que ce soit J'ai envie de leur rendre fière Parce que je trouve qu'ils ont un peu Beaucoup investi dans ma personne J'essaie de faire en sorte que
- Speaker #3
L'investissement soit rentable Le cours de la Céline est plutôt bon en ce moment
- Speaker #2
Vendez les actions Vendez
- Speaker #0
Non mais forcément, c'est horrible de l'imager comme ça, mais oui, ils ont un peu investi.
- Speaker #3
Non mais oui.
- Speaker #0
Et donc, pas que ce soit rentable, parce qu'il n'y a pas d'objectif final.
- Speaker #2
Mais investir en financier, mais en temps aussi.
- Speaker #0
En tout ! Investir en amour, investir en temps, en argent, en plein de trucs, évidemment. C'est pas du tout que financier, et du coup, c'est rentable quand tu sais que ton enfant est heureux, et réussit sa vie, et que tu lui as tout donné pour faire en sorte qu'il ait réussi sa vie. Ouais, t'as raison.
- Speaker #1
Et du coup, est-ce que ça joue pas mal sur ta relation avec eux ? Ou est-ce que ça te rend mal, toi, quand t'essayes de... Ouais,
- Speaker #3
est-ce qu'il y a un petit sentiment parfois de culpabilité parce que t'as pas réussi à faire ça ou quoi, machin ?
- Speaker #1
Est-ce que ça joue beaucoup sur ta manière d'être avec eux ?
- Speaker #0
Il y a deux questions différentes. Alors, moi, ce que je comprends, c'est que du coup, est-ce que tu as déjà eu des moments où tu ne les as pas rendus fiers et c'était compliqué pour toi ? Non.
- Speaker #3
Non, mais je pense que ça rejoint la question. Nos deux questions se rejoignent, mais est-ce qu'il y a ce truc de... En fait, certaines choses, tu vas les... Il va y avoir un peu... Tu vas les faire parce que dans un coin de ta tête, il y a quand même ce truc de rendre fier derrière aussi, tu vois. Je ne sais pas si ça rejoint un peu ce que tu veux dire.
- Speaker #1
Oui, oui, mais est-ce que la notion de fierté... de tes parents a un gros impact dans ta vie ?
- Speaker #0
J'ai envie de dire oui et non parce que oui, ça me paraît un peu évident. J'ai envie qu'ils soient fiers de moi. J'ai envie qu'ils soient heureux, etc. Et en même temps, non, parce que j'ai envie d'être plus moi, fière de moi en premier. Et je sais qu'après, par découlement, ils seront fiers de moi parce que je serai fière de moi et que j'aurai réussi. Mais je pense d'abord ... à moi et à mes projets avant de penser à eux ce qu'ils avaient prévu pour moi et je sais que dans tous les cas ils seront fiers de moi si j'ai réussi pour moi-même ouais non mais c'est il y a une petite foi qui du coup confirme ça mais c'est pas la première chose à laquelle je pense je suis totalement d'accord avec toi je pense que je suis dans le
- Speaker #3
même état d'esprit que toi mais je pense que ça ça a évolué je pense que moi en tout cas pour moi il y a eu un moment dans ma vie alors c'est peut-être pas l'impression que ça a été très long tu vois Mais où je faisais plus en sorte qu'eux soient fiers et moi venais derrière.
- Speaker #0
Ah ouais, ça je le faisais pendant mes études surtout.
- Speaker #3
Ouais, tu vois, il y a eu quand même ce truc-là, en tout cas pour moi et aussi pour toi.
- Speaker #2
Comme quand tu ramènes des notes à la maison. C'est toi qui fais le DS de maths. Toi,
- Speaker #3
tu t'en fous d'avoir...
- Speaker #2
Qui a 16, qui t'est content. Mais t'as quand même l'impression de ramener un peu la note à tes parents en mode « Regardez, c'est bon, j'ai eu 16 ! » Ils sont en mode « Viens jouer, bonhomme ! » Tu as l'impression d'avoir une note pour tes parents. C'est un peu le même exemple que tu as dit tout à l'heure, la servane. Signer la copie de la mauvaise note à leur place pour pas qu'ils le voient et pour pas qu'à l'inverse, ils soient déçus. alors c'est des micro-actions Il n'y a pas besoin de se marier ou de faire une grande école pour que nos parents soient fiers de nous. Mais tu vois, ça passe déjà par ça un conseil avant je pense.
- Speaker #1
Après j'ai eu ça à un certain moment, mais après tu vois au lycée, scolairement c'était un peu une cata, j'arrivais vraiment pas à suivre, c'était un lycée assez difficile et du coup j'avais... Niveau scolaire ça se suivait pas très bien quoi, c'était vraiment compliqué et mes parents m'ont jamais mis la pression. scolairement parlant ils m'ont toujours soutenue et toujours pas mal m'aider et tout. Après je suis passé derrière mon frère où c'était une catastrophe aussi. Et au final en fait dans leur point de vue c'était toujours mes enfants faites absolument ce que vous voulez tant que derrière vous avez des tant que ça vous avez des des... comment on dit ?
- Speaker #2
Des atomes crochus ?
- Speaker #1
Non non non.
- Speaker #2
Des cacahuètes salées.
- Speaker #1
Que ton métier t'as un...
- Speaker #3
Une passion ?
- Speaker #1
Non non non, au contraire. Quoi le mot ?
- Speaker #2
Est-ce que tu peux décrire ce que tu veux ?
- Speaker #1
Ouais, que t'as des débouchés. Nos parents nous ont toujours dit qu'on pouvait faire absolument tout ce qu'on voulait avec la notion de protection, de faire quelque chose qui a des débouchés et qui vous permettra de sécuriser...
- Speaker #0
Un plan B.
- Speaker #1
En tout cas, avoir un métier qui vous permette d'avoir une sécurité d'emploi. Parce qu'ils savaient que la vie serait vraiment plus difficile si... On vivait un métier de passion. En tout cas, ils nous ont toujours laissé le choix de nos métiers, mais en toujours nous guidant dans le sens où il faut qu'il y ait des débouchés. Donc, il n'y avait pas trop de notion de fierté. En tout cas, de fierté. Donc, c'était vraiment plus « soyez heureux » dans un contexte sécurisant.
- Speaker #2
On a parlé d'amour, on a parlé de respect, de loyauté. de sentiments d'appartenance. On a rapidement parlé au tout début de la distinction de l'amour qu'on pouvait avoir envers nos parents, nos frères et sœurs. Je me fais volontairement le gardien du temps parce que pour conclure et ouvrir, on a beaucoup parlé de l'expérience qu'on a eue jusqu'à maintenant dans notre famille et on a parlé de créer, monter sa famille à l'avenir. Est-ce que vous voulez des enfants ?
- Speaker #3
Est-ce que cette volonté de créer une famille à vous ?
- Speaker #0
Euh...
- Speaker #2
Ça veut rien dire ça. Oui, je sais. Allez,
- Speaker #3
bonne, telle réponse de Normand.
- Speaker #2
Oui, pourquoi ?
- Speaker #0
Alors, je vais commencer par le non, dans le sens où là, je ressens absolument pas d'instinct maternel venant de ma personne.
- Speaker #2
24 ans.
- Speaker #0
Non, mais j'aime pas les enfants. No stress. Non, mais dans le sens où j'aime pas les enfants, je ressens pas cette envie d'être maman un jour dans ma vie à l'heure actuelle.
- Speaker #2
Tant que t'es frérisseur,
- Speaker #0
tu vas voir. Oui, c'est vrai. Mais j'ai plein d'amis, elles rêvent d'être enceintes. Moi, c'est vraiment un peu une phobie à l'heure actuelle. Les enfants, je peux pas. Mais je pense, du coup le oui, je pense qu'un jour, je voudrais construire une famille avec quelqu'un.
- Speaker #2
Je pense que ça donne envie quand on va avoir des potes qui vont commencer à en avoir, des frères et sœurs qui vont commencer à en avoir. C'est pas imité, c'est juste que quand on va être témoin de l'amour qu'ils donnent, moi j'ai déjà ça avec mes neveux et nièces, toi aussi Sarvan ouais
- Speaker #3
vous avez pas encore la chance d'en avoir mais vous allez voir c'est une tuerie monstrueuse ça donne envie non et puis je fais référence à un épisode qu'on a tourné déjà qui est sorti mais on a reçu du coup Thomas qui est lui devenu papa très tôt et en fait ça se voit aussi dans ses yeux tu vois on a le même âge que lui ou quasiment on était à peu près dans le même cadre de vie, le même rythme de vie au moment où il a eu sa fille et aujourd'hui on le voit tu vois pas besoin je sais que ma soeur pour l'instant n'a pas d'enfant, la petite encore moins mais tu vois j'ai pas de neveu et de nièce et je pense pas que j'aurai d'exemple tout de suite ou en tout cas tu seras peut-être le premier mais rien que le fait de voir un de mes potes avec son enfant tu vois tout de suite l'amour L'amour qui lui porte, qui va bien au-delà de tout ce que tu peux imaginer et ressentir aujourd'hui. Toi, Servane, cette notion de créer ta propre famille ?
- Speaker #1
Ouais, j'aimerais bien. Je pense qu'avec une bonne personne, c'est ce que j'ai envie de découler dans ma vie. Et après, je sais que ce n'est pas une obligation et que ça dépend toujours du contexte de comment est-ce que la vie évolue. Mais c'est vrai que dans mon schéma à moi, de ce que j'ai envie de vivre... J'ai envie de pouvoir expérimenter ce sentiment de créer sa famille et de créer un être vivant.
- Speaker #2
Parce que tu as été témoin de...
- Speaker #1
De mes sœurs, ouais.
- Speaker #2
De tes sœurs et de ta mère qui a eu ses enfants, tu as envie aussi de ressentir un peu la même chose.
- Speaker #1
Ouais, c'est clair.
- Speaker #2
Très intéressant. Mais pour avoir un enfant, il faut avoir un plus sain, quoi. Eh, mais... Non, mais... Tac, tac, tac. Non, ça veut pas dire...
- Speaker #3
Euh... Bon, euh... Charles,
- Speaker #1
c'est comme ça qu'on va finir ?
- Speaker #3
C'est avec ce temps ?
- Speaker #0
Je sais pas où tu veux aller, là.
- Speaker #2
Oui,
- Speaker #0
mais vous m'avez pas laissé sortir. Du coup, je laisse par un stade. Oh, mais... Vous prétendant... Voilà. ...
- Speaker #3
l'extraire de chacun de votre chaîne. Des descriptions.
- Speaker #0
Mais j'ai mis ça sur un stade, un truc de dating.
- Speaker #2
Mais non, mais... Il faut quelqu'un pour faire des enfants, mais il faut la bonne personne.
- Speaker #3
Là, je t'avoue, on a préparé beaucoup de trucs, mais je ne sais pas où il va là.
- Speaker #2
Non, mais je rebondis sur ce que tu disais. Tu disais, tu veux le faire avec la bonne personne. C'est là où c'est important. Tu ne fais pas des enfants pour faire des enfants. Tu fais des enfants avec quelqu'un. Tu ne fais pas des enfants tout seul, en fait. Et c'est là où, après, il faut être... Je ne suis pas encore dans cet état d'esprit, mais j'imagine que...
- Speaker #1
Oui, moi je pense que maintenant...
- Speaker #2
C'est une question qui vient à deux.
- Speaker #1
Je reviens sur ce que tu as dit, c'est que maintenant, à l'instant T, vraiment pas du tout envie d'avoir des enfants, enfin vraiment pas du tout, et je pense que la question se posera...
- Speaker #3
Oui, c'est ça, et je pense que la petite reine commencera à se planter à partir du moment où tu auras rencontré déjà la personne. Oui,
- Speaker #2
c'est ça.
- Speaker #3
Je pense.
- Speaker #2
Je pense que tu peux avoir envie d'avoir des enfants avant de rencontrer quelqu'un, mais ça se confirme que quand tu as rencontré la personne, que tu as passé du temps avec et que vous êtes alignés, vous regardez dans la même direction. Et vous voulez tous deux la même chose. Je pense qu'on est pas mal. Dernière question qui clôturera le podcast. On l'a écrite juste avant que vous arriviez tout à l'heure. Bon courage. Non, en vrai, c'est quand la dernière fois que vous avez dit je t'aime à vos parents ?
- Speaker #1
Il y a une heure et demie juste avant le podcast. En partant de chez moi ce midi. Quand je pars de chez moi, je dis Bisous, je vous aime, à bientôt Non, on se le dit Quand on en parlait tout à l'heure C'est ce que tu fais, tu le verbalises beaucoup Nous on le dit beaucoup C'est même limite quelque chose qui est dans le quotidien Vraiment dans le quotidien Donc c'est quelque chose qu'on aime entendre Qu'on aime dire Qu'on en a besoin même Moi je sais que j'ai vraiment besoin de l'entendre Et mes parents nous l'ont toujours dit Et nous l'ont toujours transmis Donc ouais Euh... pas plus tard que tout à l'heure !
- Speaker #0
Moi je sais pas, de toute façon j'ai une relation très pudique avec ma famille donc je sais pas mais ça remonte à des années je pense.
- Speaker #2
T'as un souvenir de l'avoir déjà dit ?
- Speaker #0
Je pense l'avoir déjà dit plus dans des moments où je pars longtemps. Par exemple je pars en voyage, je vais pas les voir pendant 6 mois, 1 an, je pense leur dire avant de partir. Mais on est trop pudiques là-dessus, c'est compliqué.
- Speaker #2
Où ? Moi, ça fait un petit moment. Je pense que mon père, d'un fois que je lui ai dit que c'était son anniversaire mi-septembre, et ma mère, je lui dirai lundi parce que c'est son anniversaire. Non, en vrai, je lui ai dit, je pense, la semaine dernière au téléphone. Je ne le dis pas souvent, mais j'essaie de le faire de plus en plus. Et je fais ti à Jules avant qu'on tourne le podcast, je vais les appeler maintenant et leur dire comme ça je pourrais dire ouais c'était YAYOUM
- Speaker #3
Morteur
- Speaker #2
Et toi Jules ?
- Speaker #3
Et bah écoute moi, pendant que vous parliez je réfléchissais, je n'ai pas de souvenirs de moi alors à vous On est contre nous Ça se retourne un peu contre nous tout ça, non non moi honnêtement j'ai pas de souvenirs Comme Céline, nous c'est très pudique, c'est des choses qu'on se dit pas du tout naturellement, on le verbalise pas du tout, je pense que c'est ce que tu disais tout à l'heure, mais je pense qu'on a une manière de vivre et de transmettre l'amour qui n'est pas celle-là en tout cas. Je pense que à mes parents, j'ai aucun souvenir. J'ai aucun souvenir de moi leur avoir dit je t'aime.
- Speaker #1
Et de eux de te l'avoir dit ?
- Speaker #3
En vrai... Si, la dernière fois, c'est ma mère à propos du podcast. Quand on a lancé le podcast. Mais tu vois, ça m'a fait... J'ai versé ma larme, quoi. C'est un truc qu'on se dit tellement jamais. C'est exceptionnel, quoi. Ouais, pareil, tu vois, on revient aussi à cette notion de fierté, mais... Moi, mon père, il est assez... Voilà, t'as 18 à l'école, pourquoi t'as pas eu 20 ? Enfin voilà, c'est ce genre de mentalité un peu... Tu peux toujours faire mieux, qui je pense a énormément d'avantages, mais qui a aussi ses quelques inconvénients. Et je pense que l'un des inconvénients est ça, c'est que ça crée une espèce de pudeur, de rendre difficile le fait de dire que tu es fier. Et pareil, ça boucle un peu tout le sujet, mais je pense qu'à partir du moment où je suis... parti de chez mes parents, alors moi je suis parti tard mais à partir du moment où j'ai commencé à être plus mature, adulte, etc je pense que là tout de suite c'est passé un peu le déclic de, ah là tout de suite c'est plus facile, c'est plus facile de dire qu'on est fier, on se dit pourtant pas je t'aime, pas encore, mais je pense que ce truc de fierté réciproque eux vers moi et moi vers eux je pense que ça c'est ça prend beaucoup de sens en tout cas pour toi et du coup euh... Aujourd'hui, tu vois, le message de ma mère de j'ai écouté le premier épisode, je suis vraiment super fier de toi. Il a encore plus de sens, je pense, en tout cas pour moi, que si on avait pris l'habitude de se le dire plus régulièrement.
- Speaker #1
Nous, on me pose beaucoup la question parce qu'on se le dit vraiment beaucoup. Et du coup, on m'a souvent dit mais ça perd de son sens et tout de vous le dire autant et tout. J'ai vraiment pas du tout ce sentiment là.
- Speaker #3
Non mais je pense que...
- Speaker #1
Vu que ça a toujours fait partie de notre famille, on a besoin et on a envie de le dire et de l'entendre chez nous.
- Speaker #2
Jules.
- Speaker #3
Charles.
- Speaker #0
Céline.
- Speaker #1
Pan !
- Speaker #2
Ah c'était parfait !
- Speaker #3
Voilà comment conclure dans les rires. non c'était trop bien je sais pas si vous vous rendez compte mais ça fait une heure et quart qu'on discute là je pense qu'on aurait pu réellement parler on a pas trop on aurait pu partir beaucoup plus loin mais bon j'espère que déjà un ça vous a plu est-ce que vous étiez contente j'ai adoré est-ce que est-ce que vous avez le sentiment d'avoir d'avoir pu livrer ce que vous aviez envie de dire globalement sur ce sujet là ? Euh...
- Speaker #0
c'est chiant hein, mais oui et non. Bah oui parce qu'on a parlé de plein de choses et c'était cool mais non je pensais qu'on allait aller plus profond et qu'on allait parler uniquement de la famille proche proche je t'avoue ça aurait pu durer quatre heures
- Speaker #1
Je pense que pareil j'aurais allé encore plus dans les dans les relations ou dans les problématiques qu'on aurait pu avoir mais du coup c'était hyper intéressant d'avoir des sujets sur lesquels je ne m'attendais pas à ce qu'on parle et du coup j'ai vraiment adoré pouvoir et même moi me poser la question sur des sujets que je n'avais pas rencontré, que je ne m'étais pas posé la question donc donc non c'était hyper intéressant et d'avoir aussi des points de vue différents ça te permet toujours de de t'ouvrir à autre chose que ta petite personne donc c'est vraiment trop bien.
- Speaker #2
On avait la volonté aussi de diffuser du positif on aurait pu parler de de comme j'ai dit on a tous des problèmes dans nos familles et on retrouvait C'est pas ça forcément pertinent de diffuser parce que c'est tellement des cas particuliers. C'est clair. Que c'est toujours un témoignage que tu reçois, qu'ils peuvent aider les gens les uns les autres. Mais on trouvait ça plus commun de parler de positif.
- Speaker #3
Et puis non, c'est cool parce qu'on a pu aborder des sujets qui sont hyper universels, où vous avez donné votre point de vue, votre avis, votre manière de faire, mais en même temps... j'ai l'impression en tout cas assez ouvert et en tout cas pas trop perso pour pas que les gens se perdent complètement et que t'as l'impression d'assister à un truc où ils sont complètement hors sujet non c'était trop cool c'était franchement trop bien merci les gars c'était vraiment cool à chaque fois c'est le genre de podcast où en effet on pourrait partir pour une discussion de 4h et puis c'est sûrement un épisode à nouveau où on va en parler après
- Speaker #1
Ça ouvre tellement de discussions.
- Speaker #3
Et puis, je pense qu'on se connaît tous, plus ou moins proches personnellement, les uns les autres en fonction, mais ça a permis d'apprendre à connaître un peu plus profondément chacun d'entre nous. Donc, merci pour ça. Merci d'avoir accepté de parler de ce thème-là, qui n'est quand même pas évident. Charles, merci.
- Speaker #2
Je n'ai rien de truc à dire.
- Speaker #3
Je t'en prie.
- Speaker #2
Papa, maman, je vous aime.
- Speaker #3
Oui, moi aussi. Papa, maman, je vous aime très fort. On ne se le dit jamais, mais j'en profite pour vous dire que je vous aime très très fort.
- Speaker #1
Je pense que c'est le meilleur moyen de finir ce podcast.
- Speaker #3
Merci beaucoup. Charles, merci. Servane, merci. Céline, merci. Je crois que il est temps qu'on s'arrête. Pour ceux qui nous écoutent, merci déjà de nous avoir écoutés jusque-là. on est toujours preneurs de retours donc n'hésitez pas à nous faire vos retours principalement sur les réseaux sociaux Instagram c'est podcast le podcast est évolutif on prend tous les retours en compte diffuser,
- Speaker #2
diffuser,
- Speaker #3
partager diffuser, parlez-en autour de vous parce que c'est comme ça que ça va prendre et puis de toute façon on croit fort à ce projet là et puis sur ce moi je vous dis une bonne journée une bonne soirée en fonction de l'heure à laquelle vous écoutez de podcast et je vous dis à très très vite vite sur podcast. Merci.