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Épisode #8 – Comment gérer le vide au quotidien après la perte de son animal ? cover
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Au cœur du deuil animalier

Épisode #8 – Comment gérer le vide au quotidien après la perte de son animal ?

Épisode #8 – Comment gérer le vide au quotidien après la perte de son animal ?

09min |23/04/2025
Play
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09min |23/04/2025
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Description

La perte d’un animal laisse un vide immense. Un silence qui pèse. Un quotidien bouleversé.


Dans cet épisode, je t’invite à explorer en profondeur ce vide du deuil animalier. Pourquoi est-il si intense ? Comment se manifeste-t-il dans notre routine ? Et surtout : quelles clés concrètes peuvent t’aider à le traverser sans te perdre dedans ?


Tu y découvriras :

✨ Des pistes de réflexion pour comprendre le manque

🕯️ Des rituels simples pour apaiser le quotidien

💬 Des témoignages sincères de personnes ayant vécu cette douleur

🧘‍♀️ Et un espace bienveillant pour déposer ce que tu ressens


Un épisode pensé comme une main tendue dans cette traversée si particulière qu’est le deuil animalier.

💛 Tu n’es pas seul·e. Ce podcast est là pour t’accompagner, pas à pas.


👉 Si cet épisode t’a touché ou aidé, prends quelques secondes pour le noter (5 étoiles), laisser un commentaire, ou le partager autour de toi.

C’est le meilleur moyen de faire connaître ce podcast et de soutenir celles et ceux qui en ont besoin 🐾


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast au coeur du deuil animalier. Je suis Malicia, accompagnante en deuil animalier, et je suis heureuse de te retrouver aujourd'hui pour un épisode profondément humain, intime, et je l'espère réconfortant. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet que vous êtes nombreux et nombreuses à me confier dans vos messages, le vide. Ce vide immense, souvent brutal, qui s'installe dans le quotidien après la perte de notre compagnon. Ce vide peut être silencieux, pesant et étouffant parfois. Il peut surgir le matin au réveil, le soir en rentrant, au moment de préparer à manger. Il peut surgir dans des détails du quotidien que seuls vous deux partagiez. Dans cet épisode, on va prendre le temps de décortiquer ce vide. D'où il vient, pourquoi il est si fort, et surtout, comment le traverser sans se perdre de temps. Je vais aussi vous lire plusieurs témoignages bouleversants que j'ai reçus, et vous proposer des pistes concrètes pour retrouver un peu d'équilibre. Installe-toi confortablement. Respire, ce moment, il est pour toi. Quand on parle du vide, on parle souvent d'un silence, d'un manque, d'une absence. Mais ce vide, c'est surtout une trace. La trace de ce lien unique, de ce quotidien à deux, ou à trois, ou à plusieurs. Céline me disait, depuis que Nino est parti, la maison est pleine de bruit. Mais elle me semble vide. Je vis avec mes enfants, mon mari, et pourtant, j'ai l'impression que quelqu'un manque à chaque instant. Et oui, parce que le lien qu'on entretient avec un animal est souvent sensoriel, émotionnel et corporel. On ne se compte pas de les aimer, on les vit. Chaque jour, nos gestes sont rythmés par eux. Les repas, les sorties, les câlins, les jeux. Les moments calmes, et quand tout ça s'arrête, c'est notre quotidien entier qui perd son axe. Le vide, ce n'est pas rien, c'est tout ce qui est là, tout ce qui faisait sens et qui a disparu. Il y a des moments dans la journée qui sont plus difficiles que d'autres. Je les appelle les points de bascule. Ce sont ces petits moments où le vide se fait plus bruyant. plus violent. Pour certaines personnes, c'est le matin, se réveiller et ne plus entendre le bruit des petites pattes, ne plus avoir ce regard qui nous accueille. Pour d'autres, c'est le retour à la maison. Quand j'ai accompagné Marc, Marc m'a confié, quand je mets la clé dans la serrure, je me retiens encore de dire « Coucou mon bébé ! » C'est idiot, mais je le faisais tous les jours. pendant 14 ans. Et puis il y a le moment des repas, des balades, des couchers, toutes ces habitudes partagées devenues orphelines. Je t'invite, si tu le souhaites, à noter les moments les plus douloureux de ta journée. Pas pour t'enfermer dedans, mais pour prendre conscience. La conscience, c'est le premier pas vers la transformation. Ce vide est douloureux, oui. Mais il est aussi un passage. Il te dit que tu as aimé. Il te dit que ton lien était vrai. Et il te donne une occasion précieuse, celle de réinventer, tout en honorant ce que tu as vécu. Myriam me disait « J'ai cru que je ne supporterais jamais l'absence de Luna. » Et puis un jour, j'ai réalisé que chaque endroit où je sentais sa présence était aussi un endroit où elle avait laissé son empreinte. Alors non, on ne remplit pas le vide en l'ignorant. On ne le comble pas par-dessus. On apprend à vivre avec lui, à le traverser, à le transformer. Je vais maintenant te proposer plusieurs rituels simples que tu peux intégrer à ton quotidien pour faire de la place à ton deuil sans qu'il t'écrase. La première idée, c'est de faire ce que j'appelle un carnet de mémoire. Chaque soir, Prends 5 minutes pour écrire un souvenir, une pensée, une anecdote, une photo ou seulement un merci. Ce geste reconnecte à l'amour au lieu de rester coincé dans l'absence. Tu peux également réaliser un coin souvenir, un petit hôtel, une boîte ou alors une photo. Peu importe, un endroit où tu peux aller quand le vide est trop fort. Et également, crée de nouveaux rituels. Tu peux allumer une bougie, adresser quelques mots à ton compagnon. prendre une respiration en pensant à lui le rituel c'est l'ancrage c'est redonner du sens à un moment devenu silencieux la dernière idée c'est la balade sans laisse si ton animal adorait se promener pourquoi ne pas continuer à marcher en pensant à lui ce n'est pas fuir c'est marcher avec lui autrement sophia me confiait J'ai continué les balades. Au début, c'était un calvaire. Puis c'est devenu un moment de connexion presque spirituelle. Je lui parlais à haute voix. Je crois qu'elle m'écoute. On vit dans une société qui pousse à aller vite, à passer à autre chose. Mais le deuil, ce n'est pas une maladie à guérir. C'est un processus à traverser. Alors, tu as le droit d'avoir mal. Tu as le droit de pleurer tous les jours, tu as le droit de ne pas être productif, tu as le droit également de ne pas être prêt à accueillir un nouvel animal ou d'en avoir envie très vite. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon. Accueille ce vide comme un espace de soin, pas comme une punition. Et si c'est trop difficile, demande de l'aide. Il n'y a pas de honte à demander de l'aide. Tu n'es pas seul. Tu n'as pas à porter ça seul d'ailleurs. Certaines personnes me disent un jour, je ressens toujours son absence, mais je ressens aussi sa présence différemment. C'est souvent un tournant. Samira me disait, un jour j'ai décidé de faire une donation à l'association que j'avais adopté Simba. C'est comme si je faisais quelque chose pour lui, même après. Tu peux écrire, tu peux créer, t'engager, témoigner. Tu peux aider d'autres personnes en deuil. Tu peux devenir à ton tour le souvenir vivant de ton compagnon. Ce vide, alors, devient un hommage. Je sais que ce vide est douloureux, mais je veux que tu te rappelles une chose. Ce vide, c'est la forme que prend l'amour quand l'autre n'est plus... là physiquement. Et cet amour-là, personne ne peut te l'enlever. Prends soin de toi. Sois doux avec toi-même. Ne recherche pas à aller vite. Vis chaque étape à ton rythme. Ton compagnon serait si fier de toi. Il t'aimait et il t'aime encore. Si cet épisode t'a apporté un peu de réconfort, de clarté ou simplement fait du bien. Tu peux m'aider à faire connaître ce podcast en le notant ou en le partageant à une personne que tu sais touchée par le deuil. C'est un petit geste, mais c'est immense pour moi et ça me permet de continuer à créer ces épisodes pour vous avec le cœur. Merci pour ta confiance, merci pour ton écoute et je te retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Cœur du deuil animalier.

  • Speaker #1

    Merci.

Description

La perte d’un animal laisse un vide immense. Un silence qui pèse. Un quotidien bouleversé.


Dans cet épisode, je t’invite à explorer en profondeur ce vide du deuil animalier. Pourquoi est-il si intense ? Comment se manifeste-t-il dans notre routine ? Et surtout : quelles clés concrètes peuvent t’aider à le traverser sans te perdre dedans ?


Tu y découvriras :

✨ Des pistes de réflexion pour comprendre le manque

🕯️ Des rituels simples pour apaiser le quotidien

💬 Des témoignages sincères de personnes ayant vécu cette douleur

🧘‍♀️ Et un espace bienveillant pour déposer ce que tu ressens


Un épisode pensé comme une main tendue dans cette traversée si particulière qu’est le deuil animalier.

💛 Tu n’es pas seul·e. Ce podcast est là pour t’accompagner, pas à pas.


👉 Si cet épisode t’a touché ou aidé, prends quelques secondes pour le noter (5 étoiles), laisser un commentaire, ou le partager autour de toi.

C’est le meilleur moyen de faire connaître ce podcast et de soutenir celles et ceux qui en ont besoin 🐾


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast au coeur du deuil animalier. Je suis Malicia, accompagnante en deuil animalier, et je suis heureuse de te retrouver aujourd'hui pour un épisode profondément humain, intime, et je l'espère réconfortant. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet que vous êtes nombreux et nombreuses à me confier dans vos messages, le vide. Ce vide immense, souvent brutal, qui s'installe dans le quotidien après la perte de notre compagnon. Ce vide peut être silencieux, pesant et étouffant parfois. Il peut surgir le matin au réveil, le soir en rentrant, au moment de préparer à manger. Il peut surgir dans des détails du quotidien que seuls vous deux partagiez. Dans cet épisode, on va prendre le temps de décortiquer ce vide. D'où il vient, pourquoi il est si fort, et surtout, comment le traverser sans se perdre de temps. Je vais aussi vous lire plusieurs témoignages bouleversants que j'ai reçus, et vous proposer des pistes concrètes pour retrouver un peu d'équilibre. Installe-toi confortablement. Respire, ce moment, il est pour toi. Quand on parle du vide, on parle souvent d'un silence, d'un manque, d'une absence. Mais ce vide, c'est surtout une trace. La trace de ce lien unique, de ce quotidien à deux, ou à trois, ou à plusieurs. Céline me disait, depuis que Nino est parti, la maison est pleine de bruit. Mais elle me semble vide. Je vis avec mes enfants, mon mari, et pourtant, j'ai l'impression que quelqu'un manque à chaque instant. Et oui, parce que le lien qu'on entretient avec un animal est souvent sensoriel, émotionnel et corporel. On ne se compte pas de les aimer, on les vit. Chaque jour, nos gestes sont rythmés par eux. Les repas, les sorties, les câlins, les jeux. Les moments calmes, et quand tout ça s'arrête, c'est notre quotidien entier qui perd son axe. Le vide, ce n'est pas rien, c'est tout ce qui est là, tout ce qui faisait sens et qui a disparu. Il y a des moments dans la journée qui sont plus difficiles que d'autres. Je les appelle les points de bascule. Ce sont ces petits moments où le vide se fait plus bruyant. plus violent. Pour certaines personnes, c'est le matin, se réveiller et ne plus entendre le bruit des petites pattes, ne plus avoir ce regard qui nous accueille. Pour d'autres, c'est le retour à la maison. Quand j'ai accompagné Marc, Marc m'a confié, quand je mets la clé dans la serrure, je me retiens encore de dire « Coucou mon bébé ! » C'est idiot, mais je le faisais tous les jours. pendant 14 ans. Et puis il y a le moment des repas, des balades, des couchers, toutes ces habitudes partagées devenues orphelines. Je t'invite, si tu le souhaites, à noter les moments les plus douloureux de ta journée. Pas pour t'enfermer dedans, mais pour prendre conscience. La conscience, c'est le premier pas vers la transformation. Ce vide est douloureux, oui. Mais il est aussi un passage. Il te dit que tu as aimé. Il te dit que ton lien était vrai. Et il te donne une occasion précieuse, celle de réinventer, tout en honorant ce que tu as vécu. Myriam me disait « J'ai cru que je ne supporterais jamais l'absence de Luna. » Et puis un jour, j'ai réalisé que chaque endroit où je sentais sa présence était aussi un endroit où elle avait laissé son empreinte. Alors non, on ne remplit pas le vide en l'ignorant. On ne le comble pas par-dessus. On apprend à vivre avec lui, à le traverser, à le transformer. Je vais maintenant te proposer plusieurs rituels simples que tu peux intégrer à ton quotidien pour faire de la place à ton deuil sans qu'il t'écrase. La première idée, c'est de faire ce que j'appelle un carnet de mémoire. Chaque soir, Prends 5 minutes pour écrire un souvenir, une pensée, une anecdote, une photo ou seulement un merci. Ce geste reconnecte à l'amour au lieu de rester coincé dans l'absence. Tu peux également réaliser un coin souvenir, un petit hôtel, une boîte ou alors une photo. Peu importe, un endroit où tu peux aller quand le vide est trop fort. Et également, crée de nouveaux rituels. Tu peux allumer une bougie, adresser quelques mots à ton compagnon. prendre une respiration en pensant à lui le rituel c'est l'ancrage c'est redonner du sens à un moment devenu silencieux la dernière idée c'est la balade sans laisse si ton animal adorait se promener pourquoi ne pas continuer à marcher en pensant à lui ce n'est pas fuir c'est marcher avec lui autrement sophia me confiait J'ai continué les balades. Au début, c'était un calvaire. Puis c'est devenu un moment de connexion presque spirituelle. Je lui parlais à haute voix. Je crois qu'elle m'écoute. On vit dans une société qui pousse à aller vite, à passer à autre chose. Mais le deuil, ce n'est pas une maladie à guérir. C'est un processus à traverser. Alors, tu as le droit d'avoir mal. Tu as le droit de pleurer tous les jours, tu as le droit de ne pas être productif, tu as le droit également de ne pas être prêt à accueillir un nouvel animal ou d'en avoir envie très vite. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon. Accueille ce vide comme un espace de soin, pas comme une punition. Et si c'est trop difficile, demande de l'aide. Il n'y a pas de honte à demander de l'aide. Tu n'es pas seul. Tu n'as pas à porter ça seul d'ailleurs. Certaines personnes me disent un jour, je ressens toujours son absence, mais je ressens aussi sa présence différemment. C'est souvent un tournant. Samira me disait, un jour j'ai décidé de faire une donation à l'association que j'avais adopté Simba. C'est comme si je faisais quelque chose pour lui, même après. Tu peux écrire, tu peux créer, t'engager, témoigner. Tu peux aider d'autres personnes en deuil. Tu peux devenir à ton tour le souvenir vivant de ton compagnon. Ce vide, alors, devient un hommage. Je sais que ce vide est douloureux, mais je veux que tu te rappelles une chose. Ce vide, c'est la forme que prend l'amour quand l'autre n'est plus... là physiquement. Et cet amour-là, personne ne peut te l'enlever. Prends soin de toi. Sois doux avec toi-même. Ne recherche pas à aller vite. Vis chaque étape à ton rythme. Ton compagnon serait si fier de toi. Il t'aimait et il t'aime encore. Si cet épisode t'a apporté un peu de réconfort, de clarté ou simplement fait du bien. Tu peux m'aider à faire connaître ce podcast en le notant ou en le partageant à une personne que tu sais touchée par le deuil. C'est un petit geste, mais c'est immense pour moi et ça me permet de continuer à créer ces épisodes pour vous avec le cœur. Merci pour ta confiance, merci pour ton écoute et je te retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Cœur du deuil animalier.

  • Speaker #1

    Merci.

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Description

La perte d’un animal laisse un vide immense. Un silence qui pèse. Un quotidien bouleversé.


Dans cet épisode, je t’invite à explorer en profondeur ce vide du deuil animalier. Pourquoi est-il si intense ? Comment se manifeste-t-il dans notre routine ? Et surtout : quelles clés concrètes peuvent t’aider à le traverser sans te perdre dedans ?


Tu y découvriras :

✨ Des pistes de réflexion pour comprendre le manque

🕯️ Des rituels simples pour apaiser le quotidien

💬 Des témoignages sincères de personnes ayant vécu cette douleur

🧘‍♀️ Et un espace bienveillant pour déposer ce que tu ressens


Un épisode pensé comme une main tendue dans cette traversée si particulière qu’est le deuil animalier.

💛 Tu n’es pas seul·e. Ce podcast est là pour t’accompagner, pas à pas.


👉 Si cet épisode t’a touché ou aidé, prends quelques secondes pour le noter (5 étoiles), laisser un commentaire, ou le partager autour de toi.

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    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast au coeur du deuil animalier. Je suis Malicia, accompagnante en deuil animalier, et je suis heureuse de te retrouver aujourd'hui pour un épisode profondément humain, intime, et je l'espère réconfortant. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet que vous êtes nombreux et nombreuses à me confier dans vos messages, le vide. Ce vide immense, souvent brutal, qui s'installe dans le quotidien après la perte de notre compagnon. Ce vide peut être silencieux, pesant et étouffant parfois. Il peut surgir le matin au réveil, le soir en rentrant, au moment de préparer à manger. Il peut surgir dans des détails du quotidien que seuls vous deux partagiez. Dans cet épisode, on va prendre le temps de décortiquer ce vide. D'où il vient, pourquoi il est si fort, et surtout, comment le traverser sans se perdre de temps. Je vais aussi vous lire plusieurs témoignages bouleversants que j'ai reçus, et vous proposer des pistes concrètes pour retrouver un peu d'équilibre. Installe-toi confortablement. Respire, ce moment, il est pour toi. Quand on parle du vide, on parle souvent d'un silence, d'un manque, d'une absence. Mais ce vide, c'est surtout une trace. La trace de ce lien unique, de ce quotidien à deux, ou à trois, ou à plusieurs. Céline me disait, depuis que Nino est parti, la maison est pleine de bruit. Mais elle me semble vide. Je vis avec mes enfants, mon mari, et pourtant, j'ai l'impression que quelqu'un manque à chaque instant. Et oui, parce que le lien qu'on entretient avec un animal est souvent sensoriel, émotionnel et corporel. On ne se compte pas de les aimer, on les vit. Chaque jour, nos gestes sont rythmés par eux. Les repas, les sorties, les câlins, les jeux. Les moments calmes, et quand tout ça s'arrête, c'est notre quotidien entier qui perd son axe. Le vide, ce n'est pas rien, c'est tout ce qui est là, tout ce qui faisait sens et qui a disparu. Il y a des moments dans la journée qui sont plus difficiles que d'autres. Je les appelle les points de bascule. Ce sont ces petits moments où le vide se fait plus bruyant. plus violent. Pour certaines personnes, c'est le matin, se réveiller et ne plus entendre le bruit des petites pattes, ne plus avoir ce regard qui nous accueille. Pour d'autres, c'est le retour à la maison. Quand j'ai accompagné Marc, Marc m'a confié, quand je mets la clé dans la serrure, je me retiens encore de dire « Coucou mon bébé ! » C'est idiot, mais je le faisais tous les jours. pendant 14 ans. Et puis il y a le moment des repas, des balades, des couchers, toutes ces habitudes partagées devenues orphelines. Je t'invite, si tu le souhaites, à noter les moments les plus douloureux de ta journée. Pas pour t'enfermer dedans, mais pour prendre conscience. La conscience, c'est le premier pas vers la transformation. Ce vide est douloureux, oui. Mais il est aussi un passage. Il te dit que tu as aimé. Il te dit que ton lien était vrai. Et il te donne une occasion précieuse, celle de réinventer, tout en honorant ce que tu as vécu. Myriam me disait « J'ai cru que je ne supporterais jamais l'absence de Luna. » Et puis un jour, j'ai réalisé que chaque endroit où je sentais sa présence était aussi un endroit où elle avait laissé son empreinte. Alors non, on ne remplit pas le vide en l'ignorant. On ne le comble pas par-dessus. On apprend à vivre avec lui, à le traverser, à le transformer. Je vais maintenant te proposer plusieurs rituels simples que tu peux intégrer à ton quotidien pour faire de la place à ton deuil sans qu'il t'écrase. La première idée, c'est de faire ce que j'appelle un carnet de mémoire. Chaque soir, Prends 5 minutes pour écrire un souvenir, une pensée, une anecdote, une photo ou seulement un merci. Ce geste reconnecte à l'amour au lieu de rester coincé dans l'absence. Tu peux également réaliser un coin souvenir, un petit hôtel, une boîte ou alors une photo. Peu importe, un endroit où tu peux aller quand le vide est trop fort. Et également, crée de nouveaux rituels. Tu peux allumer une bougie, adresser quelques mots à ton compagnon. prendre une respiration en pensant à lui le rituel c'est l'ancrage c'est redonner du sens à un moment devenu silencieux la dernière idée c'est la balade sans laisse si ton animal adorait se promener pourquoi ne pas continuer à marcher en pensant à lui ce n'est pas fuir c'est marcher avec lui autrement sophia me confiait J'ai continué les balades. Au début, c'était un calvaire. Puis c'est devenu un moment de connexion presque spirituelle. Je lui parlais à haute voix. Je crois qu'elle m'écoute. On vit dans une société qui pousse à aller vite, à passer à autre chose. Mais le deuil, ce n'est pas une maladie à guérir. C'est un processus à traverser. Alors, tu as le droit d'avoir mal. Tu as le droit de pleurer tous les jours, tu as le droit de ne pas être productif, tu as le droit également de ne pas être prêt à accueillir un nouvel animal ou d'en avoir envie très vite. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon. Accueille ce vide comme un espace de soin, pas comme une punition. Et si c'est trop difficile, demande de l'aide. Il n'y a pas de honte à demander de l'aide. Tu n'es pas seul. Tu n'as pas à porter ça seul d'ailleurs. Certaines personnes me disent un jour, je ressens toujours son absence, mais je ressens aussi sa présence différemment. C'est souvent un tournant. Samira me disait, un jour j'ai décidé de faire une donation à l'association que j'avais adopté Simba. C'est comme si je faisais quelque chose pour lui, même après. Tu peux écrire, tu peux créer, t'engager, témoigner. Tu peux aider d'autres personnes en deuil. Tu peux devenir à ton tour le souvenir vivant de ton compagnon. Ce vide, alors, devient un hommage. Je sais que ce vide est douloureux, mais je veux que tu te rappelles une chose. Ce vide, c'est la forme que prend l'amour quand l'autre n'est plus... là physiquement. Et cet amour-là, personne ne peut te l'enlever. Prends soin de toi. Sois doux avec toi-même. Ne recherche pas à aller vite. Vis chaque étape à ton rythme. Ton compagnon serait si fier de toi. Il t'aimait et il t'aime encore. Si cet épisode t'a apporté un peu de réconfort, de clarté ou simplement fait du bien. Tu peux m'aider à faire connaître ce podcast en le notant ou en le partageant à une personne que tu sais touchée par le deuil. C'est un petit geste, mais c'est immense pour moi et ça me permet de continuer à créer ces épisodes pour vous avec le cœur. Merci pour ta confiance, merci pour ton écoute et je te retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Cœur du deuil animalier.

  • Speaker #1

    Merci.

Description

La perte d’un animal laisse un vide immense. Un silence qui pèse. Un quotidien bouleversé.


Dans cet épisode, je t’invite à explorer en profondeur ce vide du deuil animalier. Pourquoi est-il si intense ? Comment se manifeste-t-il dans notre routine ? Et surtout : quelles clés concrètes peuvent t’aider à le traverser sans te perdre dedans ?


Tu y découvriras :

✨ Des pistes de réflexion pour comprendre le manque

🕯️ Des rituels simples pour apaiser le quotidien

💬 Des témoignages sincères de personnes ayant vécu cette douleur

🧘‍♀️ Et un espace bienveillant pour déposer ce que tu ressens


Un épisode pensé comme une main tendue dans cette traversée si particulière qu’est le deuil animalier.

💛 Tu n’es pas seul·e. Ce podcast est là pour t’accompagner, pas à pas.


👉 Si cet épisode t’a touché ou aidé, prends quelques secondes pour le noter (5 étoiles), laisser un commentaire, ou le partager autour de toi.

C’est le meilleur moyen de faire connaître ce podcast et de soutenir celles et ceux qui en ont besoin 🐾


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast au coeur du deuil animalier. Je suis Malicia, accompagnante en deuil animalier, et je suis heureuse de te retrouver aujourd'hui pour un épisode profondément humain, intime, et je l'espère réconfortant. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet que vous êtes nombreux et nombreuses à me confier dans vos messages, le vide. Ce vide immense, souvent brutal, qui s'installe dans le quotidien après la perte de notre compagnon. Ce vide peut être silencieux, pesant et étouffant parfois. Il peut surgir le matin au réveil, le soir en rentrant, au moment de préparer à manger. Il peut surgir dans des détails du quotidien que seuls vous deux partagiez. Dans cet épisode, on va prendre le temps de décortiquer ce vide. D'où il vient, pourquoi il est si fort, et surtout, comment le traverser sans se perdre de temps. Je vais aussi vous lire plusieurs témoignages bouleversants que j'ai reçus, et vous proposer des pistes concrètes pour retrouver un peu d'équilibre. Installe-toi confortablement. Respire, ce moment, il est pour toi. Quand on parle du vide, on parle souvent d'un silence, d'un manque, d'une absence. Mais ce vide, c'est surtout une trace. La trace de ce lien unique, de ce quotidien à deux, ou à trois, ou à plusieurs. Céline me disait, depuis que Nino est parti, la maison est pleine de bruit. Mais elle me semble vide. Je vis avec mes enfants, mon mari, et pourtant, j'ai l'impression que quelqu'un manque à chaque instant. Et oui, parce que le lien qu'on entretient avec un animal est souvent sensoriel, émotionnel et corporel. On ne se compte pas de les aimer, on les vit. Chaque jour, nos gestes sont rythmés par eux. Les repas, les sorties, les câlins, les jeux. Les moments calmes, et quand tout ça s'arrête, c'est notre quotidien entier qui perd son axe. Le vide, ce n'est pas rien, c'est tout ce qui est là, tout ce qui faisait sens et qui a disparu. Il y a des moments dans la journée qui sont plus difficiles que d'autres. Je les appelle les points de bascule. Ce sont ces petits moments où le vide se fait plus bruyant. plus violent. Pour certaines personnes, c'est le matin, se réveiller et ne plus entendre le bruit des petites pattes, ne plus avoir ce regard qui nous accueille. Pour d'autres, c'est le retour à la maison. Quand j'ai accompagné Marc, Marc m'a confié, quand je mets la clé dans la serrure, je me retiens encore de dire « Coucou mon bébé ! » C'est idiot, mais je le faisais tous les jours. pendant 14 ans. Et puis il y a le moment des repas, des balades, des couchers, toutes ces habitudes partagées devenues orphelines. Je t'invite, si tu le souhaites, à noter les moments les plus douloureux de ta journée. Pas pour t'enfermer dedans, mais pour prendre conscience. La conscience, c'est le premier pas vers la transformation. Ce vide est douloureux, oui. Mais il est aussi un passage. Il te dit que tu as aimé. Il te dit que ton lien était vrai. Et il te donne une occasion précieuse, celle de réinventer, tout en honorant ce que tu as vécu. Myriam me disait « J'ai cru que je ne supporterais jamais l'absence de Luna. » Et puis un jour, j'ai réalisé que chaque endroit où je sentais sa présence était aussi un endroit où elle avait laissé son empreinte. Alors non, on ne remplit pas le vide en l'ignorant. On ne le comble pas par-dessus. On apprend à vivre avec lui, à le traverser, à le transformer. Je vais maintenant te proposer plusieurs rituels simples que tu peux intégrer à ton quotidien pour faire de la place à ton deuil sans qu'il t'écrase. La première idée, c'est de faire ce que j'appelle un carnet de mémoire. Chaque soir, Prends 5 minutes pour écrire un souvenir, une pensée, une anecdote, une photo ou seulement un merci. Ce geste reconnecte à l'amour au lieu de rester coincé dans l'absence. Tu peux également réaliser un coin souvenir, un petit hôtel, une boîte ou alors une photo. Peu importe, un endroit où tu peux aller quand le vide est trop fort. Et également, crée de nouveaux rituels. Tu peux allumer une bougie, adresser quelques mots à ton compagnon. prendre une respiration en pensant à lui le rituel c'est l'ancrage c'est redonner du sens à un moment devenu silencieux la dernière idée c'est la balade sans laisse si ton animal adorait se promener pourquoi ne pas continuer à marcher en pensant à lui ce n'est pas fuir c'est marcher avec lui autrement sophia me confiait J'ai continué les balades. Au début, c'était un calvaire. Puis c'est devenu un moment de connexion presque spirituelle. Je lui parlais à haute voix. Je crois qu'elle m'écoute. On vit dans une société qui pousse à aller vite, à passer à autre chose. Mais le deuil, ce n'est pas une maladie à guérir. C'est un processus à traverser. Alors, tu as le droit d'avoir mal. Tu as le droit de pleurer tous les jours, tu as le droit de ne pas être productif, tu as le droit également de ne pas être prêt à accueillir un nouvel animal ou d'en avoir envie très vite. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon. Accueille ce vide comme un espace de soin, pas comme une punition. Et si c'est trop difficile, demande de l'aide. Il n'y a pas de honte à demander de l'aide. Tu n'es pas seul. Tu n'as pas à porter ça seul d'ailleurs. Certaines personnes me disent un jour, je ressens toujours son absence, mais je ressens aussi sa présence différemment. C'est souvent un tournant. Samira me disait, un jour j'ai décidé de faire une donation à l'association que j'avais adopté Simba. C'est comme si je faisais quelque chose pour lui, même après. Tu peux écrire, tu peux créer, t'engager, témoigner. Tu peux aider d'autres personnes en deuil. Tu peux devenir à ton tour le souvenir vivant de ton compagnon. Ce vide, alors, devient un hommage. Je sais que ce vide est douloureux, mais je veux que tu te rappelles une chose. Ce vide, c'est la forme que prend l'amour quand l'autre n'est plus... là physiquement. Et cet amour-là, personne ne peut te l'enlever. Prends soin de toi. Sois doux avec toi-même. Ne recherche pas à aller vite. Vis chaque étape à ton rythme. Ton compagnon serait si fier de toi. Il t'aimait et il t'aime encore. Si cet épisode t'a apporté un peu de réconfort, de clarté ou simplement fait du bien. Tu peux m'aider à faire connaître ce podcast en le notant ou en le partageant à une personne que tu sais touchée par le deuil. C'est un petit geste, mais c'est immense pour moi et ça me permet de continuer à créer ces épisodes pour vous avec le cœur. Merci pour ta confiance, merci pour ton écoute et je te retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Cœur du deuil animalier.

  • Speaker #1

    Merci.

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