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Princesse Montessori

15. Apprendre à se défendre sans riposter

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21min |15/04/2024|

19

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Description

Comment apprendre à un enfant à se défendre sans rendre coup pour coup


👶 Gestion pacifique des conflits : Découvrez des méthodes pour enseigner à vos enfants à gérer les disputes sans violence, renforçant ainsi leur capacité à résoudre les conflits de manière constructive.


🧠 Développement des compétences sociales : Comment les disputes normales entre enfants peuvent être des occasions précieuses pour développer l'empathie, la négociation, et la résolution de problèmes.


🕊️ Réponse non-violente : Explorez pourquoi il est important d'enseigner aux enfants à ne pas répondre à l'agression par l'agression, pour favoriser un environnement plus pacifique et respectueux.


💬 Leçons de politesse et de courtoisie : Intégrez des comportements respectueux au quotidien de vos enfants pour améliorer leurs interactions et communications.


🚀 ÉVEIL ÉMOTIONNEL MONTESSORI :https://go.organisationmontessori.com/ie-liste-d-attente


MON INSTAGRAM: https://www.instagram.com/organisationmontessori/


MON CANAL TELEGRAM: https://t.me/OE9xsFyMlH8xMmI0


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Sous-titrage ST'501 Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Xénia Troubetzkoï, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de faits modernes. Prêt pour une aventure en santé ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Podcast. Aujourd'hui, nous allons voir comment apprendre à un enfant à se défendre sans rendre coup sur coup. Vous allez apprendre à reconnaître l'importance des disputes dans le développement de l'enfant et à comprendre que ces conflits sont tout à fait normaux. Nous allons également explorer des méthodes éprouvées pour préparer les jeunes enfants à affronter les situations conflictuelles. Nous allons apprendre à contenir leurs émotions et aussi apprendre les rudiments de la politesse et de la courtoisie. Nous discuterons également de l'importance d'enseigner aux enfants à réguler les conflits de manière autonome et pourquoi il est important de ne pas leur apprendre à répondre à l'agression par l'agression. A la fin de cet épisode, vous aurez des outils pratiques et des techniques pour aider vos enfants à gérer leur interaction sociale de façon plus saine et constructive. Vous serez mieux équipés pour guider vos enfants à travers leurs émotions et leurs relations, transformant chaque défi en une opportunité d'apprentissage et de croissance. Préparez-vous à plonger dans les secrets d'une éducation résiliente et bienveillante qui respecte et enrichit la personnalité de chaque enfant. Alors restez avec moi pour découvrir comment faire de l'éducation de nos enfants une véritable aventure éducative et affective. On va commencer par reconnaître que les disputes entre enfants sont normales. Toute dispute dans une garderie ou sur un terrain de jeu est une composante naturelle des interactions entre enfants. En résolvant leurs différends, ils apprennent à reconnaître l'autre personne et à coexister avec elle. Ils définissent leurs propres limites et tâtent celles des autres. Sans situation conflictuelle, un enfant ne peut pas s'adapter pleinement à la société. Si les adultes interdisent de se disputer et inculquent l'idée que résoudre les problèmes est mauvais, Alors la douleur, les émotions non vécues et les rancunes après des conflits non résolus s'accumulent à l'intérieur de l'enfant et grandissent avec lui. Réprimer les émotions ne peut pas bien se terminer. Un jour, elles trouvent une issue sous forme de maladies, de conflits interpersonnels graves, de problèmes dans la construction de relations avec d'autres personnes. Il est donc essentiel d'apprendre aux enfants à réguler les conflits de manière autonome et non violente. Protéger constamment des disputes avec leurs semblables signifie priver l'enfant. L'enfant a la possibilité d'apprendre à résoudre ses problèmes et de s'adapter à la société. S'il est habitué à ce que toutes les disputes se terminent lorsqu'un parent ou un éducateur intervient, alors dans la vie adulte, il cherchera également du soutien extérieur. Lorsque les adultes interdisent de se disputer ou même réprimandent pour cela, l'enfant commence à considérer la clarification des relations comme quelque chose d'inacceptable, à queindre les conflits, et cela affecte négativement sa capacité à les résoudre. Si nous voulons élever une personne psychologiquement saine, capable de se défendre et de défendre les autres sans violence, il est important de préparer aux disputes, enseigner à ne pas craindre les conflits, à en sortir de manière compétente et à prévenir les situations désagréables dans la communication. Selon moi, la tâche des parents et des éducateurs est d'aider l'enfant à devenir une personne psychologiquement saine et socialement positive. Et pour y parvenir, dans la préparation au conflit avec les semblables, que ce soit les frères et sœurs ou les camarades de classe, avec mon conjoint, nous utilisons systématiquement deux méthodes. La première, c'est de contenir les émotions. Et la deuxième, c'est les leçons de politesse et de courtoisie. On va commencer par la méthode qui consiste à contenir les émotions de nos enfants. Si l'enfant se plaint à la maison que ses camarades le maltraitent, il est important de le soutenir, de l'aider à vivre ses émotions et de ne pas les dévaluer. C'est vraiment la première étape dans la résolution du problème. Pour vivre l'émotion, il est souvent suffisant de la partager. Mais les jeunes enfants ne savent pas reconnaître leurs sentiments. Cependant, un adulte qui a ses compétences peut aider en partageant ses sentiments. Par exemple, l'adulte peut très bien dire je vois que tu es en colère, je comprends combien tu as été blessé Cela s'appelle contenir les émotions. Nous, comme un grand conteneur, prenons une partie de la douleur de l'enfant Nous lui permettons de pleurer ouvertement, d'exprimer à haute voix ses sensations. Après, il est important d'aider à trouver une solution responsable. Une fois qu'il s'est calmé, on peut très bien dire nous avons été un peu fâchés, blessés et maintenant réfléchissons à la manière de gérer cela. En fait, il faut trouver ensemble une solution qui aidera à éviter de telles situations à l'avenir ou à comprendre comment rectifier ce qui s'est passé. On peut proposer plusieurs options d'action au choix et soutenir leur mise en œuvre. Passons aux leçons de politesse et de courtoisie. Enseigner à un jeune enfant une méthode simple d'autodéfense aidera les leçons de politesse et de courtoisie. En fait, ces leçons sont menées uniquement dans une atmosphère positive, lorsque tout est calme et que les émotions sont déjà contenues. Les connaissances pratiques sont mieux assimilées immédiatement après des situations socialement défavorables. Mais il est également possible de travailler à l'avance. Et du coup, chaque leçon comprend trois étapes. L'étape numéro 1 consiste à aider à visualiser la situation à l'aide d'une question suggestive. Est-ce que cela arrive que quelqu'un te touche sans te demander, te bouscule ou même te frappe ? Et là, on attend que l'enfant soit d'accord de répondre. Nous exprimons notre compréhension de combien ça peut être blessant et on peut aussi proposer une solution. Si l'enfant n'est pas d'accord ou s'il reste silencieux, on peut ajouter ça m'arrive aussi Il y a beaucoup d'autres personnes aussi. Laisse-moi te montrer ce que nous faisons dans ces cas-là. La deuxième étape consiste à démontrer la solution. Regarde ce que l'on peut faire. Nous tendons les deux mains en avant, les paumes croisées vers l'agresseur imaginaire et nous disons stop, recule, je n'aime pas ça. Nous répétons ce geste avec les mots plusieurs fois. Et l'enfant apprend à se défendre et à croiser les bras. L'enfant montre aussi comment se défendre dans cette situation imaginaire. Au Pays-Bas, dès les premiers jours à l'école, on enseigne à définir et à défendre ses limites. Répondre stop, arrête, je n'aime pas ça dans le cas où quelqu'un est... offensant. Les tout-petits qui vont en première année, donc à 4 ans, prononcent la phrase à tour de rôle, fort et avec assurance. Et ça fonctionne ! La troisième étape consiste à proposer à l'enfant d'essayer d'arrêter l'agresseur imaginaire lui-même. Peut-être qu'il ne sera pas prêt à répéter les phrases et les mouvements la première fois, et dans ce cas, il ne faut pas insister. Mieux vous montrer à nouveau après un certain temps. Et ensuite, il faut répéter chaque étape de la leçon à chaque fois. Il faut être prêt à ce que la leçon doit être menée plus d'une dizaine de fois avant que l'enfant commence à appliquer dans la vie. Parce que pour renforcer la compétence, il faudra du temps et de nombreuses répétitions. Les avantages résident non seulement dans la formation de compétences, mais aussi dans le vécu de ses propres émotions négatives. Les émotions non vécues attirent des situations similaires répétées et se manifestent avec une nouvelle force. L'escalade des émotions est toujours le résultat de leur répression régulière. C'est pourquoi nous commençons précisément par exprimer ce que ressent l'enfant. Contenir les émotions est un moyen de ne pas être blessé, de ne pas être détruit par ses propres émotions et de les vivre en sécurité par les autres membres de la société. C'est une sorte de thérapie que chaque parent peut mener. Les leçons de politesse et de courtoisie sont la continuation pratique de la préparation au conflit. Il est donc pour moi important de les mener en second lieu lorsque toutes les émotions ont été exprimées et vécues. Dans leur ensemble, ces méthodes portent leurs fruits. L'enfant devient plus calme et plus confiant, il n'a pas peur des conflits. Avec une telle base, il est plus facile de lui apprendre à clarifier les relations avec ses semblables de manière autonome. Contenir les émotions et les leçons de politesse et de courtoisie aident vraiment à préparer psychologiquement aux situations conflictuelles et pour leur résolution, il existe une méthode distincte. À la maison, j'apprends à mes enfants à réguler les conflits de manière autonome. Je considère que moins un adulte intervient dans les disputes des enfants, mieux c'est. Mais il est important de comprendre que la non-intervention totale n'est possible qu'après un long travail préparatoire. Dans les centres Montessori, à la maison, on pratique la méthode maieftique de Daniele Novar, qui est un pédagogue et psychologue italien, fondateur du centre psychopédagogique pour l'éducation et la résolution des conflits. Pour une fois, je ne me suis pas trompée sur le psychopédagogique. L'objectif de l'application de la méthode, c'est de développer chez les enfants la capacité de résoudre des situations conflictuelles, d'apprendre à se défendre et à parvenir à un accord avec une autre personne de manière autonome, réfléchie, sans violence, en faisant appel de moins en moins aux adultes. Apprendre à clarifier peut-être aussi simple que d'apprendre à nouer des lacets, à s'habiller et à mettre des chaussures. Et à la maison, je n'ai plus à gérer les Maman, elle m'a tapé ! Maman ! Maman ! C'est elle qui a commencé ! Non, c'est elle ! Bref, voici les principes de base de la méthode. Ne pas chercher le coupable. Si un adulte intervient, la perception de la gravité du problème aux yeux de l'enfant augmentera, même si la raison du désaccord est banale et que la dispute était un jeu ou un moyen d'attirer l'attention. Ne pas proposer sa propre solution. Souvent, la solution proposée par l'adulte est incompréhensible pour les enfants et loin de leur perception du problème. Et donc, cela n'aura pas d'effet positif. Cela ne fera que les embrouiller. Ils ne tireront pas de conclusions utiles et le conflit se répétera. Ensuite, il faut demander aux deux parties d'expliquer la raison de la dispute oralement ou par écrit. Et là, au cours du processus, les enfants apprennent à exprimer leurs pensées et leurs émotions, à communiquer leur vision de la situation à l'autre, à se calmer. S'ils sont très jeunes, les dessins peuvent convenir pour les explications. Le rôle de l'adulte, c'est vraiment d'encourager leur communication tout en restant neutre. C'est-à-dire que même les excuses les plus abracadabrantes, on les accepte, on ne fait pas attention, on reste neutre parce que pour eux... Toutes ces excuses, elles sont valables, c'est ce qu'ils pensent. Et enfin, soutenir l'accord final créé par les participants au conflit. Lorsque les enfants expriment leur position en partageant leurs pensées sur la raison de la dispute les uns avec les autres, la solution, elle émerge d'elle-même. Et là, notre tâche en tant qu'adulte, c'est de soutenir la situation sans imposer son point de vue. parce qu'il a déjà dirigé, montré la voie vers une résolution pacifique du problème. Et donc, moins fréquemment, les enfants feront appel aux adultes pendant les disputes. Et avec mes quatre enfants à la maison, je peux vous garantir que cette méthode a changé ma vie du tout au tout. Bon, alors parfois, leur résolution me paraît vraiment invraisemblable. D'accord, tu me fais un bisou sur la joue et on repart jouer. Bon, ben c'est très bien en fait, c'est parfait. Prenons un exemple de la façon dont fonctionne la méthode Maiefti. Dans une garderie, Nicolas offense constamment Elena et Katia. Il prend leurs jouets et les insulte. Au début, les filles ont supporté, mais un jour, elles ont également décidé de l'insulter. Et le garçon a répondu. L'éducatrice, voyant que les enfants se disputaient, n'a pas cherché à résoudre le problème elle-même et encore moins à trouver les coupables. Mais lorsque le niveau d'émotion a baissé, elle a décidé d'intervenir avec précaution pour diriger et aider à clarifier la situation. Pour cela, elle a demandé à Nicolas, Katia et Léna de raconter à tour de rôle leur vision des événements les uns aux autres et elle les a écoutés sans les interrompre. Et du coup, elle a demandé à chacun mais comment vous êtes-vous disputé ? Que pensez-vous de la raison pour laquelle cela s'est produit ? Et pour répondre aux questions de l'éducatrice, les enfants se sont détournés de leurs émotions pour réfléchir. Et du coup, ils se sont calmés. Et il s'est avéré du coup que, en fait, Katia a dit Nicolas, tu nous offenses constamment parce que nous ne jouons pas avec toi. Quand tu t'approches de nous, nous commençons maintenant à t'insulter aussi parce que ça nous déplaît. Léna, elle, elle lui a dit Tu veux jouer avec nous ? Alors pourquoi prendre nos jouets et nous insulter ? Nous ne voulons pas jouer avec quelqu'un qui nous insulte. Et du coup, Nicolas, lui, a répondu Vous ne jouez pas avec moi et vous avez dit que j'étais stupide et ça me blesse, donc je prends vos jouets et je vous insulte. Donc là, finalement, c'est un peu le chat qui se mord la queue. Mais après avoir écouté la conversation, Alice, c'est le nom de l'éducatrice, j'ai oublié de le préciser, elle leur a demandé de réfléchir à ce que chacun pouvait faire pour ne plus se disputer les uns avec les autres afin que tout le monde obtienne ce qu'il veut. Et là, la solution, elle est née d'elle-même. Les filles ont accepté de jouer avec Nicolas et il a promis de ne plus prendre leurs jouets ni de les insulter. Avec une telle approche, les enfants apprennent à... à s'arrêter et à exprimer leurs pensées, leurs griefs, leurs émotions pendant une dispute. Écouter les autres. Bien sûr, sur le chemin de cette découverte, ils vont passer par des éclats émotionnels, des larmes et parfois même des bagarres. Mais ensuite, ils comprennent comment coexister pacifiquement avec les autres, dire quand quelque chose ne leur plaît pas et inventer ensemble des solutions. Et non pas étouffer les émotions et endurer. Vraiment, la méthode de Daniel et Novara, elle a un effet étonnant. Les enfants communiquent directement les uns avec les autres sans l'intermédiaire d'un adulte. Moi, je me contente de me tenir à côté et d'aider à construire un dialogue constructif et avec le temps, il devient même inutile d'intervenir. Apprendre à un enfant à se défendre ne signifie pas lui montrer comment attaquer l'autre en réponse. Cela implique beaucoup plus, cela implique de développer son intelligence, de développer son empathie pour que chacun en fait se comprenne lui-même et comprenne les autres. Savoir comment éviter une situation désagréable et comment en sortir de manière compétente si ça peut être évité. Être capable d'appliquer ses connaissances en pratique et de s'adapter dans un environnement en constante évolution. Du coup, pourquoi il ne faut pas enseigner à répondre à l'agression par l'agression ? La force en réponse à la force est toujours la guerre. D'ailleurs, on peut le voir actuellement dans l'actualité. Pour parvenir à la paix et à l'harmonie dans les relations avec les autres, il est important de comprendre que nous pouvons donner une partie de notre force à une autre personne de manière différente. Et enseigner aux enfants à le faire correctement, avec bénéfice ou au moins s'ennuyer aux autres. Ils peuvent se battre, ça signifie aussi qu'ils peuvent aider. Ceux qui aiment se battre ont généralement des personnalités fortes avec des qualités de leadership. Sans une approche éducative appropriée de la part des adultes, ils ne trouvent pas d'autre moyen de libérer leur énergie que de se disputer ou se battre. Nous pouvons amener ces enfants à un leadership positif, ils deviennent des mentors, des aides, ceux qui sont capables de mener les autres. Nous montrons que se battre n'est pas permis, par notre propre exemple. Nous ne punissons pas, nous ne frappons pas les enfants. Nous transmettons l'idée que pour les bagarres, il y a des académies d'arts martiaux, des rings, des tatamis, etc. Là, ils peuvent le faire autant qu'ils le veulent, sans causer de tort aux autres et en se développant eux-mêmes. L'aspiration à l'humanisme, inculquée par les éducateurs et les parents dès le plus jeune âge, permet aux enfants de diriger ensuite leur force et leur énergie dans une direction constructive. Beaucoup se demandent mais alors, comment se sentent-ils dans la vie adulte, où ils rencontrent des gens avec différentes éducations ? des points de vue complètement différents sur la violence ? Peuvent-ils se défendre s'ils ont toujours grandi dans des conditions parfaites ? Après tout, c'est vrai que le monde n'est pas toujours amical. Une préparation adéquate aux conflits aide à élever des personnalités psychologiquement saines. Ils sont hautement adaptables, intellectuellement développés et appliquent facilement leurs connaissances dans un environnement en constante évolution. Dans l'éducation dite humaniste, les enfants acquièrent une confiance intérieure en eux-mêmes et en leur succès. C'est précisément cette confiance qui leur permet de dire Je ne permets pas qu'on agisse comme ça avec moi, recule ! Et pour eux, ce ne sont pas juste des mots appris. La confiance est facilement lue par les autres et leur montre que cette personne est préférable, en fait, il est plutôt préférable de ne pas la déranger et de s'éloigner. Se souvenir et prononcer des phrases devant un agresseur, c'est pas énorme, c'est vraiment peu. Mais l'affaire, là-dedans, c'est dans la capacité de parler de manière à être entendue. Savoir où vos forces se terminent. et comment prendre soin de vous pour restaurer sa ressource intérieure. Essaie également de se défendre sans violence. La confiance en soi grandit avec l'enfant, avec sa volonté de développer, son indépendance, sa capacité à choisir, sa compréhension qu'il peut gérer lui-même et par lui-même. Et nous, les parents, les éducateurs, nous voyons ce chemin parcouru. Tout d'abord, il vient à la garderie, se bat et jette les choses sur les autres, puis il retient l'impulsion et finalement, il apprend à comprendre les situations conflictuelles et à les résoudre pacifiquement lui-même. Avec la méthode de Daniel Enovar, que je viens de vous décrire, un résultat stable apparaît. Mais c'est important aussi de comprendre que ça ne fonctionne pas immédiatement et que ça nécessite une pratique régulière. Pour finir cet épisode de podcast, abordons des questions fréquentes que les parents posent souvent concernant les disputes et les bagarres entre enfants. Ces préoccupations sont naturelles et du coup c'est important de fournir des réponses claires et des conseils utiles pour vous aider à naviguer ces situations souvent délicates. Alors je vais essayer d'être la plus claire possible. Question numéro 1. Nous avons changé plusieurs fois de garderie, mais dans chacune d'elles, mon fils est maltraité, il est battu par ses camarades. Doit-on continuer à chercher une garderie ou parler avec les éducateurs, sachant qu'on essaye déjà de le faire ? C'est une question quand même qui est assez difficile, parce que si la situation se répète dans différentes garderies, c'est quand même judicieux non seulement, en effet, de parler et d'insister avec l'éducateur pour savoir comment il peut aider, mais aussi éventuellement d'emmener l'enfant. chez un psychologue pour enfants. C'est vraiment nécessaire de découvrir pourquoi cet enfant attire de telles situations et devient toujours l'objet de l'agression de la part des autres enfants. Et ensuite, et c'est seulement ensuite, qu'on pourra travailler sur la cause trouvée et pas sur les conséquences. Question numéro 2, que faire si mon fils attaque constamment les autres, même s'il n'y a pas de violence à la maison ? Eh bien, ça peut signifier que l'enfant a des qualités de leadership et une énergie qui ne trouve pas de sortie. Il doit être développé, impliqué dans des activités utiles, que ce soit à la garderie ou à la maison, et lui donner la possibilité de diriger ses forces dans un canal constructif. De tels enfants sont idéalement adaptés au centre Montessori et au cercle de développement personnel. C'est un sujet à part entière et je vais l'aborder dans le prochain épisode de podcast. Il s'agit vraiment du développement de l'enfant selon ses centres d'intérêt. Et du coup, c'est ce prochain épisode qui vous aidera à choisir la direction du développement si votre enfant est dans ce cas. Et dernière question, il n'y a pas de centre Montessori dans la ville, mais je veux que mon garçon se développe dans des conditions confortables, sans bagarres. Que faire ? Et d'ailleurs, petite parenthèse, mes enfants ne sont pas dans un centre Montessori. Lorsque vous choisissez une garderie, moi ce que je vous conseille vraiment, c'est de rencontrer et de parler aux éducateurs, de découvrir comment ils traitent les disputes d'enfants, comment ils les préparent, s'ils interviennent dans les bagarres, s'ils essayent de les prévenir, quelles idées et modèles de comportement ils transmettent. Donc vraiment... Cela vous aidera à éviter les déceptions et à empêcher votre enfant de changer constamment de groupe. Vous pouvez également créer un environnement Montessori à la maison pour le développement à la maison. Dans cet environnement, l'enfant recevra chaque jour ce qui lui manque dans une garderie ordinaire. Si ce sujet vous intéresse, dites-le-moi en commentaire ou en DM sur Instagram. On arrive à la fin de cet épisode. Je vous remercie d'avoir été avec moi aujourd'hui dans cette aventure éducative. Continuez à nourrir cet esprit de curiosité et d'apprentissage chez vos enfants en transformant chaque défi en une opportunité de croissance. Ensemble, faisons de l'éducation de nos enfants un conte de faits modernes. Et si vous n'avez toujours pas noté mon podcast, je vous invite à le faire, ça m'aide énormément. Bon, s'il y a des choses qui ne vous conviennent pas, venez me le dire en DM sur Instagram. C'est pas la peine de me mettre une seule étoile, s'il vous plaît, mais cinq étoiles, même quatre, ça me ferait énormément plaisir. Restez à l'écoute pour le prochain épisode de Princesse Montessori où nous continuerons à explorer ensemble l'art passionnant de l'éducation et du développement des enfants A très bientôt pour de nouvelles aventures enchantées

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Comment apprendre à un enfant à se défendre sans rendre coup pour coup


👶 Gestion pacifique des conflits : Découvrez des méthodes pour enseigner à vos enfants à gérer les disputes sans violence, renforçant ainsi leur capacité à résoudre les conflits de manière constructive.


🧠 Développement des compétences sociales : Comment les disputes normales entre enfants peuvent être des occasions précieuses pour développer l'empathie, la négociation, et la résolution de problèmes.


🕊️ Réponse non-violente : Explorez pourquoi il est important d'enseigner aux enfants à ne pas répondre à l'agression par l'agression, pour favoriser un environnement plus pacifique et respectueux.


💬 Leçons de politesse et de courtoisie : Intégrez des comportements respectueux au quotidien de vos enfants pour améliorer leurs interactions et communications.


🚀 ÉVEIL ÉMOTIONNEL MONTESSORI :https://go.organisationmontessori.com/ie-liste-d-attente


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    Sous-titrage ST'501 Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Xénia Troubetzkoï, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de faits modernes. Prêt pour une aventure en santé ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Podcast. Aujourd'hui, nous allons voir comment apprendre à un enfant à se défendre sans rendre coup sur coup. Vous allez apprendre à reconnaître l'importance des disputes dans le développement de l'enfant et à comprendre que ces conflits sont tout à fait normaux. Nous allons également explorer des méthodes éprouvées pour préparer les jeunes enfants à affronter les situations conflictuelles. Nous allons apprendre à contenir leurs émotions et aussi apprendre les rudiments de la politesse et de la courtoisie. Nous discuterons également de l'importance d'enseigner aux enfants à réguler les conflits de manière autonome et pourquoi il est important de ne pas leur apprendre à répondre à l'agression par l'agression. A la fin de cet épisode, vous aurez des outils pratiques et des techniques pour aider vos enfants à gérer leur interaction sociale de façon plus saine et constructive. Vous serez mieux équipés pour guider vos enfants à travers leurs émotions et leurs relations, transformant chaque défi en une opportunité d'apprentissage et de croissance. Préparez-vous à plonger dans les secrets d'une éducation résiliente et bienveillante qui respecte et enrichit la personnalité de chaque enfant. Alors restez avec moi pour découvrir comment faire de l'éducation de nos enfants une véritable aventure éducative et affective. On va commencer par reconnaître que les disputes entre enfants sont normales. Toute dispute dans une garderie ou sur un terrain de jeu est une composante naturelle des interactions entre enfants. En résolvant leurs différends, ils apprennent à reconnaître l'autre personne et à coexister avec elle. Ils définissent leurs propres limites et tâtent celles des autres. Sans situation conflictuelle, un enfant ne peut pas s'adapter pleinement à la société. Si les adultes interdisent de se disputer et inculquent l'idée que résoudre les problèmes est mauvais, Alors la douleur, les émotions non vécues et les rancunes après des conflits non résolus s'accumulent à l'intérieur de l'enfant et grandissent avec lui. Réprimer les émotions ne peut pas bien se terminer. Un jour, elles trouvent une issue sous forme de maladies, de conflits interpersonnels graves, de problèmes dans la construction de relations avec d'autres personnes. Il est donc essentiel d'apprendre aux enfants à réguler les conflits de manière autonome et non violente. Protéger constamment des disputes avec leurs semblables signifie priver l'enfant. L'enfant a la possibilité d'apprendre à résoudre ses problèmes et de s'adapter à la société. S'il est habitué à ce que toutes les disputes se terminent lorsqu'un parent ou un éducateur intervient, alors dans la vie adulte, il cherchera également du soutien extérieur. Lorsque les adultes interdisent de se disputer ou même réprimandent pour cela, l'enfant commence à considérer la clarification des relations comme quelque chose d'inacceptable, à queindre les conflits, et cela affecte négativement sa capacité à les résoudre. Si nous voulons élever une personne psychologiquement saine, capable de se défendre et de défendre les autres sans violence, il est important de préparer aux disputes, enseigner à ne pas craindre les conflits, à en sortir de manière compétente et à prévenir les situations désagréables dans la communication. Selon moi, la tâche des parents et des éducateurs est d'aider l'enfant à devenir une personne psychologiquement saine et socialement positive. Et pour y parvenir, dans la préparation au conflit avec les semblables, que ce soit les frères et sœurs ou les camarades de classe, avec mon conjoint, nous utilisons systématiquement deux méthodes. La première, c'est de contenir les émotions. Et la deuxième, c'est les leçons de politesse et de courtoisie. On va commencer par la méthode qui consiste à contenir les émotions de nos enfants. Si l'enfant se plaint à la maison que ses camarades le maltraitent, il est important de le soutenir, de l'aider à vivre ses émotions et de ne pas les dévaluer. C'est vraiment la première étape dans la résolution du problème. Pour vivre l'émotion, il est souvent suffisant de la partager. Mais les jeunes enfants ne savent pas reconnaître leurs sentiments. Cependant, un adulte qui a ses compétences peut aider en partageant ses sentiments. Par exemple, l'adulte peut très bien dire je vois que tu es en colère, je comprends combien tu as été blessé Cela s'appelle contenir les émotions. Nous, comme un grand conteneur, prenons une partie de la douleur de l'enfant Nous lui permettons de pleurer ouvertement, d'exprimer à haute voix ses sensations. Après, il est important d'aider à trouver une solution responsable. Une fois qu'il s'est calmé, on peut très bien dire nous avons été un peu fâchés, blessés et maintenant réfléchissons à la manière de gérer cela. En fait, il faut trouver ensemble une solution qui aidera à éviter de telles situations à l'avenir ou à comprendre comment rectifier ce qui s'est passé. On peut proposer plusieurs options d'action au choix et soutenir leur mise en œuvre. Passons aux leçons de politesse et de courtoisie. Enseigner à un jeune enfant une méthode simple d'autodéfense aidera les leçons de politesse et de courtoisie. En fait, ces leçons sont menées uniquement dans une atmosphère positive, lorsque tout est calme et que les émotions sont déjà contenues. Les connaissances pratiques sont mieux assimilées immédiatement après des situations socialement défavorables. Mais il est également possible de travailler à l'avance. Et du coup, chaque leçon comprend trois étapes. L'étape numéro 1 consiste à aider à visualiser la situation à l'aide d'une question suggestive. Est-ce que cela arrive que quelqu'un te touche sans te demander, te bouscule ou même te frappe ? Et là, on attend que l'enfant soit d'accord de répondre. Nous exprimons notre compréhension de combien ça peut être blessant et on peut aussi proposer une solution. Si l'enfant n'est pas d'accord ou s'il reste silencieux, on peut ajouter ça m'arrive aussi Il y a beaucoup d'autres personnes aussi. Laisse-moi te montrer ce que nous faisons dans ces cas-là. La deuxième étape consiste à démontrer la solution. Regarde ce que l'on peut faire. Nous tendons les deux mains en avant, les paumes croisées vers l'agresseur imaginaire et nous disons stop, recule, je n'aime pas ça. Nous répétons ce geste avec les mots plusieurs fois. Et l'enfant apprend à se défendre et à croiser les bras. L'enfant montre aussi comment se défendre dans cette situation imaginaire. Au Pays-Bas, dès les premiers jours à l'école, on enseigne à définir et à défendre ses limites. Répondre stop, arrête, je n'aime pas ça dans le cas où quelqu'un est... offensant. Les tout-petits qui vont en première année, donc à 4 ans, prononcent la phrase à tour de rôle, fort et avec assurance. Et ça fonctionne ! La troisième étape consiste à proposer à l'enfant d'essayer d'arrêter l'agresseur imaginaire lui-même. Peut-être qu'il ne sera pas prêt à répéter les phrases et les mouvements la première fois, et dans ce cas, il ne faut pas insister. Mieux vous montrer à nouveau après un certain temps. Et ensuite, il faut répéter chaque étape de la leçon à chaque fois. Il faut être prêt à ce que la leçon doit être menée plus d'une dizaine de fois avant que l'enfant commence à appliquer dans la vie. Parce que pour renforcer la compétence, il faudra du temps et de nombreuses répétitions. Les avantages résident non seulement dans la formation de compétences, mais aussi dans le vécu de ses propres émotions négatives. Les émotions non vécues attirent des situations similaires répétées et se manifestent avec une nouvelle force. L'escalade des émotions est toujours le résultat de leur répression régulière. C'est pourquoi nous commençons précisément par exprimer ce que ressent l'enfant. Contenir les émotions est un moyen de ne pas être blessé, de ne pas être détruit par ses propres émotions et de les vivre en sécurité par les autres membres de la société. C'est une sorte de thérapie que chaque parent peut mener. Les leçons de politesse et de courtoisie sont la continuation pratique de la préparation au conflit. Il est donc pour moi important de les mener en second lieu lorsque toutes les émotions ont été exprimées et vécues. Dans leur ensemble, ces méthodes portent leurs fruits. L'enfant devient plus calme et plus confiant, il n'a pas peur des conflits. Avec une telle base, il est plus facile de lui apprendre à clarifier les relations avec ses semblables de manière autonome. Contenir les émotions et les leçons de politesse et de courtoisie aident vraiment à préparer psychologiquement aux situations conflictuelles et pour leur résolution, il existe une méthode distincte. À la maison, j'apprends à mes enfants à réguler les conflits de manière autonome. Je considère que moins un adulte intervient dans les disputes des enfants, mieux c'est. Mais il est important de comprendre que la non-intervention totale n'est possible qu'après un long travail préparatoire. Dans les centres Montessori, à la maison, on pratique la méthode maieftique de Daniele Novar, qui est un pédagogue et psychologue italien, fondateur du centre psychopédagogique pour l'éducation et la résolution des conflits. Pour une fois, je ne me suis pas trompée sur le psychopédagogique. L'objectif de l'application de la méthode, c'est de développer chez les enfants la capacité de résoudre des situations conflictuelles, d'apprendre à se défendre et à parvenir à un accord avec une autre personne de manière autonome, réfléchie, sans violence, en faisant appel de moins en moins aux adultes. Apprendre à clarifier peut-être aussi simple que d'apprendre à nouer des lacets, à s'habiller et à mettre des chaussures. Et à la maison, je n'ai plus à gérer les Maman, elle m'a tapé ! Maman ! Maman ! C'est elle qui a commencé ! Non, c'est elle ! Bref, voici les principes de base de la méthode. Ne pas chercher le coupable. Si un adulte intervient, la perception de la gravité du problème aux yeux de l'enfant augmentera, même si la raison du désaccord est banale et que la dispute était un jeu ou un moyen d'attirer l'attention. Ne pas proposer sa propre solution. Souvent, la solution proposée par l'adulte est incompréhensible pour les enfants et loin de leur perception du problème. Et donc, cela n'aura pas d'effet positif. Cela ne fera que les embrouiller. Ils ne tireront pas de conclusions utiles et le conflit se répétera. Ensuite, il faut demander aux deux parties d'expliquer la raison de la dispute oralement ou par écrit. Et là, au cours du processus, les enfants apprennent à exprimer leurs pensées et leurs émotions, à communiquer leur vision de la situation à l'autre, à se calmer. S'ils sont très jeunes, les dessins peuvent convenir pour les explications. Le rôle de l'adulte, c'est vraiment d'encourager leur communication tout en restant neutre. C'est-à-dire que même les excuses les plus abracadabrantes, on les accepte, on ne fait pas attention, on reste neutre parce que pour eux... Toutes ces excuses, elles sont valables, c'est ce qu'ils pensent. Et enfin, soutenir l'accord final créé par les participants au conflit. Lorsque les enfants expriment leur position en partageant leurs pensées sur la raison de la dispute les uns avec les autres, la solution, elle émerge d'elle-même. Et là, notre tâche en tant qu'adulte, c'est de soutenir la situation sans imposer son point de vue. parce qu'il a déjà dirigé, montré la voie vers une résolution pacifique du problème. Et donc, moins fréquemment, les enfants feront appel aux adultes pendant les disputes. Et avec mes quatre enfants à la maison, je peux vous garantir que cette méthode a changé ma vie du tout au tout. Bon, alors parfois, leur résolution me paraît vraiment invraisemblable. D'accord, tu me fais un bisou sur la joue et on repart jouer. Bon, ben c'est très bien en fait, c'est parfait. Prenons un exemple de la façon dont fonctionne la méthode Maiefti. Dans une garderie, Nicolas offense constamment Elena et Katia. Il prend leurs jouets et les insulte. Au début, les filles ont supporté, mais un jour, elles ont également décidé de l'insulter. Et le garçon a répondu. L'éducatrice, voyant que les enfants se disputaient, n'a pas cherché à résoudre le problème elle-même et encore moins à trouver les coupables. Mais lorsque le niveau d'émotion a baissé, elle a décidé d'intervenir avec précaution pour diriger et aider à clarifier la situation. Pour cela, elle a demandé à Nicolas, Katia et Léna de raconter à tour de rôle leur vision des événements les uns aux autres et elle les a écoutés sans les interrompre. Et du coup, elle a demandé à chacun mais comment vous êtes-vous disputé ? Que pensez-vous de la raison pour laquelle cela s'est produit ? Et pour répondre aux questions de l'éducatrice, les enfants se sont détournés de leurs émotions pour réfléchir. Et du coup, ils se sont calmés. Et il s'est avéré du coup que, en fait, Katia a dit Nicolas, tu nous offenses constamment parce que nous ne jouons pas avec toi. Quand tu t'approches de nous, nous commençons maintenant à t'insulter aussi parce que ça nous déplaît. Léna, elle, elle lui a dit Tu veux jouer avec nous ? Alors pourquoi prendre nos jouets et nous insulter ? Nous ne voulons pas jouer avec quelqu'un qui nous insulte. Et du coup, Nicolas, lui, a répondu Vous ne jouez pas avec moi et vous avez dit que j'étais stupide et ça me blesse, donc je prends vos jouets et je vous insulte. Donc là, finalement, c'est un peu le chat qui se mord la queue. Mais après avoir écouté la conversation, Alice, c'est le nom de l'éducatrice, j'ai oublié de le préciser, elle leur a demandé de réfléchir à ce que chacun pouvait faire pour ne plus se disputer les uns avec les autres afin que tout le monde obtienne ce qu'il veut. Et là, la solution, elle est née d'elle-même. Les filles ont accepté de jouer avec Nicolas et il a promis de ne plus prendre leurs jouets ni de les insulter. Avec une telle approche, les enfants apprennent à... à s'arrêter et à exprimer leurs pensées, leurs griefs, leurs émotions pendant une dispute. Écouter les autres. Bien sûr, sur le chemin de cette découverte, ils vont passer par des éclats émotionnels, des larmes et parfois même des bagarres. Mais ensuite, ils comprennent comment coexister pacifiquement avec les autres, dire quand quelque chose ne leur plaît pas et inventer ensemble des solutions. Et non pas étouffer les émotions et endurer. Vraiment, la méthode de Daniel et Novara, elle a un effet étonnant. Les enfants communiquent directement les uns avec les autres sans l'intermédiaire d'un adulte. Moi, je me contente de me tenir à côté et d'aider à construire un dialogue constructif et avec le temps, il devient même inutile d'intervenir. Apprendre à un enfant à se défendre ne signifie pas lui montrer comment attaquer l'autre en réponse. Cela implique beaucoup plus, cela implique de développer son intelligence, de développer son empathie pour que chacun en fait se comprenne lui-même et comprenne les autres. Savoir comment éviter une situation désagréable et comment en sortir de manière compétente si ça peut être évité. Être capable d'appliquer ses connaissances en pratique et de s'adapter dans un environnement en constante évolution. Du coup, pourquoi il ne faut pas enseigner à répondre à l'agression par l'agression ? La force en réponse à la force est toujours la guerre. D'ailleurs, on peut le voir actuellement dans l'actualité. Pour parvenir à la paix et à l'harmonie dans les relations avec les autres, il est important de comprendre que nous pouvons donner une partie de notre force à une autre personne de manière différente. Et enseigner aux enfants à le faire correctement, avec bénéfice ou au moins s'ennuyer aux autres. Ils peuvent se battre, ça signifie aussi qu'ils peuvent aider. Ceux qui aiment se battre ont généralement des personnalités fortes avec des qualités de leadership. Sans une approche éducative appropriée de la part des adultes, ils ne trouvent pas d'autre moyen de libérer leur énergie que de se disputer ou se battre. Nous pouvons amener ces enfants à un leadership positif, ils deviennent des mentors, des aides, ceux qui sont capables de mener les autres. Nous montrons que se battre n'est pas permis, par notre propre exemple. Nous ne punissons pas, nous ne frappons pas les enfants. Nous transmettons l'idée que pour les bagarres, il y a des académies d'arts martiaux, des rings, des tatamis, etc. Là, ils peuvent le faire autant qu'ils le veulent, sans causer de tort aux autres et en se développant eux-mêmes. L'aspiration à l'humanisme, inculquée par les éducateurs et les parents dès le plus jeune âge, permet aux enfants de diriger ensuite leur force et leur énergie dans une direction constructive. Beaucoup se demandent mais alors, comment se sentent-ils dans la vie adulte, où ils rencontrent des gens avec différentes éducations ? des points de vue complètement différents sur la violence ? Peuvent-ils se défendre s'ils ont toujours grandi dans des conditions parfaites ? Après tout, c'est vrai que le monde n'est pas toujours amical. Une préparation adéquate aux conflits aide à élever des personnalités psychologiquement saines. Ils sont hautement adaptables, intellectuellement développés et appliquent facilement leurs connaissances dans un environnement en constante évolution. Dans l'éducation dite humaniste, les enfants acquièrent une confiance intérieure en eux-mêmes et en leur succès. C'est précisément cette confiance qui leur permet de dire Je ne permets pas qu'on agisse comme ça avec moi, recule ! Et pour eux, ce ne sont pas juste des mots appris. La confiance est facilement lue par les autres et leur montre que cette personne est préférable, en fait, il est plutôt préférable de ne pas la déranger et de s'éloigner. Se souvenir et prononcer des phrases devant un agresseur, c'est pas énorme, c'est vraiment peu. Mais l'affaire, là-dedans, c'est dans la capacité de parler de manière à être entendue. Savoir où vos forces se terminent. et comment prendre soin de vous pour restaurer sa ressource intérieure. Essaie également de se défendre sans violence. La confiance en soi grandit avec l'enfant, avec sa volonté de développer, son indépendance, sa capacité à choisir, sa compréhension qu'il peut gérer lui-même et par lui-même. Et nous, les parents, les éducateurs, nous voyons ce chemin parcouru. Tout d'abord, il vient à la garderie, se bat et jette les choses sur les autres, puis il retient l'impulsion et finalement, il apprend à comprendre les situations conflictuelles et à les résoudre pacifiquement lui-même. Avec la méthode de Daniel Enovar, que je viens de vous décrire, un résultat stable apparaît. Mais c'est important aussi de comprendre que ça ne fonctionne pas immédiatement et que ça nécessite une pratique régulière. Pour finir cet épisode de podcast, abordons des questions fréquentes que les parents posent souvent concernant les disputes et les bagarres entre enfants. Ces préoccupations sont naturelles et du coup c'est important de fournir des réponses claires et des conseils utiles pour vous aider à naviguer ces situations souvent délicates. Alors je vais essayer d'être la plus claire possible. Question numéro 1. Nous avons changé plusieurs fois de garderie, mais dans chacune d'elles, mon fils est maltraité, il est battu par ses camarades. Doit-on continuer à chercher une garderie ou parler avec les éducateurs, sachant qu'on essaye déjà de le faire ? C'est une question quand même qui est assez difficile, parce que si la situation se répète dans différentes garderies, c'est quand même judicieux non seulement, en effet, de parler et d'insister avec l'éducateur pour savoir comment il peut aider, mais aussi éventuellement d'emmener l'enfant. chez un psychologue pour enfants. C'est vraiment nécessaire de découvrir pourquoi cet enfant attire de telles situations et devient toujours l'objet de l'agression de la part des autres enfants. Et ensuite, et c'est seulement ensuite, qu'on pourra travailler sur la cause trouvée et pas sur les conséquences. Question numéro 2, que faire si mon fils attaque constamment les autres, même s'il n'y a pas de violence à la maison ? Eh bien, ça peut signifier que l'enfant a des qualités de leadership et une énergie qui ne trouve pas de sortie. Il doit être développé, impliqué dans des activités utiles, que ce soit à la garderie ou à la maison, et lui donner la possibilité de diriger ses forces dans un canal constructif. De tels enfants sont idéalement adaptés au centre Montessori et au cercle de développement personnel. C'est un sujet à part entière et je vais l'aborder dans le prochain épisode de podcast. Il s'agit vraiment du développement de l'enfant selon ses centres d'intérêt. Et du coup, c'est ce prochain épisode qui vous aidera à choisir la direction du développement si votre enfant est dans ce cas. Et dernière question, il n'y a pas de centre Montessori dans la ville, mais je veux que mon garçon se développe dans des conditions confortables, sans bagarres. Que faire ? Et d'ailleurs, petite parenthèse, mes enfants ne sont pas dans un centre Montessori. Lorsque vous choisissez une garderie, moi ce que je vous conseille vraiment, c'est de rencontrer et de parler aux éducateurs, de découvrir comment ils traitent les disputes d'enfants, comment ils les préparent, s'ils interviennent dans les bagarres, s'ils essayent de les prévenir, quelles idées et modèles de comportement ils transmettent. Donc vraiment... Cela vous aidera à éviter les déceptions et à empêcher votre enfant de changer constamment de groupe. Vous pouvez également créer un environnement Montessori à la maison pour le développement à la maison. Dans cet environnement, l'enfant recevra chaque jour ce qui lui manque dans une garderie ordinaire. Si ce sujet vous intéresse, dites-le-moi en commentaire ou en DM sur Instagram. On arrive à la fin de cet épisode. Je vous remercie d'avoir été avec moi aujourd'hui dans cette aventure éducative. Continuez à nourrir cet esprit de curiosité et d'apprentissage chez vos enfants en transformant chaque défi en une opportunité de croissance. Ensemble, faisons de l'éducation de nos enfants un conte de faits modernes. Et si vous n'avez toujours pas noté mon podcast, je vous invite à le faire, ça m'aide énormément. Bon, s'il y a des choses qui ne vous conviennent pas, venez me le dire en DM sur Instagram. C'est pas la peine de me mettre une seule étoile, s'il vous plaît, mais cinq étoiles, même quatre, ça me ferait énormément plaisir. Restez à l'écoute pour le prochain épisode de Princesse Montessori où nous continuerons à explorer ensemble l'art passionnant de l'éducation et du développement des enfants A très bientôt pour de nouvelles aventures enchantées

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Comment apprendre à un enfant à se défendre sans rendre coup pour coup


👶 Gestion pacifique des conflits : Découvrez des méthodes pour enseigner à vos enfants à gérer les disputes sans violence, renforçant ainsi leur capacité à résoudre les conflits de manière constructive.


🧠 Développement des compétences sociales : Comment les disputes normales entre enfants peuvent être des occasions précieuses pour développer l'empathie, la négociation, et la résolution de problèmes.


🕊️ Réponse non-violente : Explorez pourquoi il est important d'enseigner aux enfants à ne pas répondre à l'agression par l'agression, pour favoriser un environnement plus pacifique et respectueux.


💬 Leçons de politesse et de courtoisie : Intégrez des comportements respectueux au quotidien de vos enfants pour améliorer leurs interactions et communications.


🚀 ÉVEIL ÉMOTIONNEL MONTESSORI :https://go.organisationmontessori.com/ie-liste-d-attente


MON INSTAGRAM: https://www.instagram.com/organisationmontessori/


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Transcription

  • Speaker #0

    Sous-titrage ST'501 Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Xénia Troubetzkoï, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de faits modernes. Prêt pour une aventure en santé ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Podcast. Aujourd'hui, nous allons voir comment apprendre à un enfant à se défendre sans rendre coup sur coup. Vous allez apprendre à reconnaître l'importance des disputes dans le développement de l'enfant et à comprendre que ces conflits sont tout à fait normaux. Nous allons également explorer des méthodes éprouvées pour préparer les jeunes enfants à affronter les situations conflictuelles. Nous allons apprendre à contenir leurs émotions et aussi apprendre les rudiments de la politesse et de la courtoisie. Nous discuterons également de l'importance d'enseigner aux enfants à réguler les conflits de manière autonome et pourquoi il est important de ne pas leur apprendre à répondre à l'agression par l'agression. A la fin de cet épisode, vous aurez des outils pratiques et des techniques pour aider vos enfants à gérer leur interaction sociale de façon plus saine et constructive. Vous serez mieux équipés pour guider vos enfants à travers leurs émotions et leurs relations, transformant chaque défi en une opportunité d'apprentissage et de croissance. Préparez-vous à plonger dans les secrets d'une éducation résiliente et bienveillante qui respecte et enrichit la personnalité de chaque enfant. Alors restez avec moi pour découvrir comment faire de l'éducation de nos enfants une véritable aventure éducative et affective. On va commencer par reconnaître que les disputes entre enfants sont normales. Toute dispute dans une garderie ou sur un terrain de jeu est une composante naturelle des interactions entre enfants. En résolvant leurs différends, ils apprennent à reconnaître l'autre personne et à coexister avec elle. Ils définissent leurs propres limites et tâtent celles des autres. Sans situation conflictuelle, un enfant ne peut pas s'adapter pleinement à la société. Si les adultes interdisent de se disputer et inculquent l'idée que résoudre les problèmes est mauvais, Alors la douleur, les émotions non vécues et les rancunes après des conflits non résolus s'accumulent à l'intérieur de l'enfant et grandissent avec lui. Réprimer les émotions ne peut pas bien se terminer. Un jour, elles trouvent une issue sous forme de maladies, de conflits interpersonnels graves, de problèmes dans la construction de relations avec d'autres personnes. Il est donc essentiel d'apprendre aux enfants à réguler les conflits de manière autonome et non violente. Protéger constamment des disputes avec leurs semblables signifie priver l'enfant. L'enfant a la possibilité d'apprendre à résoudre ses problèmes et de s'adapter à la société. S'il est habitué à ce que toutes les disputes se terminent lorsqu'un parent ou un éducateur intervient, alors dans la vie adulte, il cherchera également du soutien extérieur. Lorsque les adultes interdisent de se disputer ou même réprimandent pour cela, l'enfant commence à considérer la clarification des relations comme quelque chose d'inacceptable, à queindre les conflits, et cela affecte négativement sa capacité à les résoudre. Si nous voulons élever une personne psychologiquement saine, capable de se défendre et de défendre les autres sans violence, il est important de préparer aux disputes, enseigner à ne pas craindre les conflits, à en sortir de manière compétente et à prévenir les situations désagréables dans la communication. Selon moi, la tâche des parents et des éducateurs est d'aider l'enfant à devenir une personne psychologiquement saine et socialement positive. Et pour y parvenir, dans la préparation au conflit avec les semblables, que ce soit les frères et sœurs ou les camarades de classe, avec mon conjoint, nous utilisons systématiquement deux méthodes. La première, c'est de contenir les émotions. Et la deuxième, c'est les leçons de politesse et de courtoisie. On va commencer par la méthode qui consiste à contenir les émotions de nos enfants. Si l'enfant se plaint à la maison que ses camarades le maltraitent, il est important de le soutenir, de l'aider à vivre ses émotions et de ne pas les dévaluer. C'est vraiment la première étape dans la résolution du problème. Pour vivre l'émotion, il est souvent suffisant de la partager. Mais les jeunes enfants ne savent pas reconnaître leurs sentiments. Cependant, un adulte qui a ses compétences peut aider en partageant ses sentiments. Par exemple, l'adulte peut très bien dire je vois que tu es en colère, je comprends combien tu as été blessé Cela s'appelle contenir les émotions. Nous, comme un grand conteneur, prenons une partie de la douleur de l'enfant Nous lui permettons de pleurer ouvertement, d'exprimer à haute voix ses sensations. Après, il est important d'aider à trouver une solution responsable. Une fois qu'il s'est calmé, on peut très bien dire nous avons été un peu fâchés, blessés et maintenant réfléchissons à la manière de gérer cela. En fait, il faut trouver ensemble une solution qui aidera à éviter de telles situations à l'avenir ou à comprendre comment rectifier ce qui s'est passé. On peut proposer plusieurs options d'action au choix et soutenir leur mise en œuvre. Passons aux leçons de politesse et de courtoisie. Enseigner à un jeune enfant une méthode simple d'autodéfense aidera les leçons de politesse et de courtoisie. En fait, ces leçons sont menées uniquement dans une atmosphère positive, lorsque tout est calme et que les émotions sont déjà contenues. Les connaissances pratiques sont mieux assimilées immédiatement après des situations socialement défavorables. Mais il est également possible de travailler à l'avance. Et du coup, chaque leçon comprend trois étapes. L'étape numéro 1 consiste à aider à visualiser la situation à l'aide d'une question suggestive. Est-ce que cela arrive que quelqu'un te touche sans te demander, te bouscule ou même te frappe ? Et là, on attend que l'enfant soit d'accord de répondre. Nous exprimons notre compréhension de combien ça peut être blessant et on peut aussi proposer une solution. Si l'enfant n'est pas d'accord ou s'il reste silencieux, on peut ajouter ça m'arrive aussi Il y a beaucoup d'autres personnes aussi. Laisse-moi te montrer ce que nous faisons dans ces cas-là. La deuxième étape consiste à démontrer la solution. Regarde ce que l'on peut faire. Nous tendons les deux mains en avant, les paumes croisées vers l'agresseur imaginaire et nous disons stop, recule, je n'aime pas ça. Nous répétons ce geste avec les mots plusieurs fois. Et l'enfant apprend à se défendre et à croiser les bras. L'enfant montre aussi comment se défendre dans cette situation imaginaire. Au Pays-Bas, dès les premiers jours à l'école, on enseigne à définir et à défendre ses limites. Répondre stop, arrête, je n'aime pas ça dans le cas où quelqu'un est... offensant. Les tout-petits qui vont en première année, donc à 4 ans, prononcent la phrase à tour de rôle, fort et avec assurance. Et ça fonctionne ! La troisième étape consiste à proposer à l'enfant d'essayer d'arrêter l'agresseur imaginaire lui-même. Peut-être qu'il ne sera pas prêt à répéter les phrases et les mouvements la première fois, et dans ce cas, il ne faut pas insister. Mieux vous montrer à nouveau après un certain temps. Et ensuite, il faut répéter chaque étape de la leçon à chaque fois. Il faut être prêt à ce que la leçon doit être menée plus d'une dizaine de fois avant que l'enfant commence à appliquer dans la vie. Parce que pour renforcer la compétence, il faudra du temps et de nombreuses répétitions. Les avantages résident non seulement dans la formation de compétences, mais aussi dans le vécu de ses propres émotions négatives. Les émotions non vécues attirent des situations similaires répétées et se manifestent avec une nouvelle force. L'escalade des émotions est toujours le résultat de leur répression régulière. C'est pourquoi nous commençons précisément par exprimer ce que ressent l'enfant. Contenir les émotions est un moyen de ne pas être blessé, de ne pas être détruit par ses propres émotions et de les vivre en sécurité par les autres membres de la société. C'est une sorte de thérapie que chaque parent peut mener. Les leçons de politesse et de courtoisie sont la continuation pratique de la préparation au conflit. Il est donc pour moi important de les mener en second lieu lorsque toutes les émotions ont été exprimées et vécues. Dans leur ensemble, ces méthodes portent leurs fruits. L'enfant devient plus calme et plus confiant, il n'a pas peur des conflits. Avec une telle base, il est plus facile de lui apprendre à clarifier les relations avec ses semblables de manière autonome. Contenir les émotions et les leçons de politesse et de courtoisie aident vraiment à préparer psychologiquement aux situations conflictuelles et pour leur résolution, il existe une méthode distincte. À la maison, j'apprends à mes enfants à réguler les conflits de manière autonome. Je considère que moins un adulte intervient dans les disputes des enfants, mieux c'est. Mais il est important de comprendre que la non-intervention totale n'est possible qu'après un long travail préparatoire. Dans les centres Montessori, à la maison, on pratique la méthode maieftique de Daniele Novar, qui est un pédagogue et psychologue italien, fondateur du centre psychopédagogique pour l'éducation et la résolution des conflits. Pour une fois, je ne me suis pas trompée sur le psychopédagogique. L'objectif de l'application de la méthode, c'est de développer chez les enfants la capacité de résoudre des situations conflictuelles, d'apprendre à se défendre et à parvenir à un accord avec une autre personne de manière autonome, réfléchie, sans violence, en faisant appel de moins en moins aux adultes. Apprendre à clarifier peut-être aussi simple que d'apprendre à nouer des lacets, à s'habiller et à mettre des chaussures. Et à la maison, je n'ai plus à gérer les Maman, elle m'a tapé ! Maman ! Maman ! C'est elle qui a commencé ! Non, c'est elle ! Bref, voici les principes de base de la méthode. Ne pas chercher le coupable. Si un adulte intervient, la perception de la gravité du problème aux yeux de l'enfant augmentera, même si la raison du désaccord est banale et que la dispute était un jeu ou un moyen d'attirer l'attention. Ne pas proposer sa propre solution. Souvent, la solution proposée par l'adulte est incompréhensible pour les enfants et loin de leur perception du problème. Et donc, cela n'aura pas d'effet positif. Cela ne fera que les embrouiller. Ils ne tireront pas de conclusions utiles et le conflit se répétera. Ensuite, il faut demander aux deux parties d'expliquer la raison de la dispute oralement ou par écrit. Et là, au cours du processus, les enfants apprennent à exprimer leurs pensées et leurs émotions, à communiquer leur vision de la situation à l'autre, à se calmer. S'ils sont très jeunes, les dessins peuvent convenir pour les explications. Le rôle de l'adulte, c'est vraiment d'encourager leur communication tout en restant neutre. C'est-à-dire que même les excuses les plus abracadabrantes, on les accepte, on ne fait pas attention, on reste neutre parce que pour eux... Toutes ces excuses, elles sont valables, c'est ce qu'ils pensent. Et enfin, soutenir l'accord final créé par les participants au conflit. Lorsque les enfants expriment leur position en partageant leurs pensées sur la raison de la dispute les uns avec les autres, la solution, elle émerge d'elle-même. Et là, notre tâche en tant qu'adulte, c'est de soutenir la situation sans imposer son point de vue. parce qu'il a déjà dirigé, montré la voie vers une résolution pacifique du problème. Et donc, moins fréquemment, les enfants feront appel aux adultes pendant les disputes. Et avec mes quatre enfants à la maison, je peux vous garantir que cette méthode a changé ma vie du tout au tout. Bon, alors parfois, leur résolution me paraît vraiment invraisemblable. D'accord, tu me fais un bisou sur la joue et on repart jouer. Bon, ben c'est très bien en fait, c'est parfait. Prenons un exemple de la façon dont fonctionne la méthode Maiefti. Dans une garderie, Nicolas offense constamment Elena et Katia. Il prend leurs jouets et les insulte. Au début, les filles ont supporté, mais un jour, elles ont également décidé de l'insulter. Et le garçon a répondu. L'éducatrice, voyant que les enfants se disputaient, n'a pas cherché à résoudre le problème elle-même et encore moins à trouver les coupables. Mais lorsque le niveau d'émotion a baissé, elle a décidé d'intervenir avec précaution pour diriger et aider à clarifier la situation. Pour cela, elle a demandé à Nicolas, Katia et Léna de raconter à tour de rôle leur vision des événements les uns aux autres et elle les a écoutés sans les interrompre. Et du coup, elle a demandé à chacun mais comment vous êtes-vous disputé ? Que pensez-vous de la raison pour laquelle cela s'est produit ? Et pour répondre aux questions de l'éducatrice, les enfants se sont détournés de leurs émotions pour réfléchir. Et du coup, ils se sont calmés. Et il s'est avéré du coup que, en fait, Katia a dit Nicolas, tu nous offenses constamment parce que nous ne jouons pas avec toi. Quand tu t'approches de nous, nous commençons maintenant à t'insulter aussi parce que ça nous déplaît. Léna, elle, elle lui a dit Tu veux jouer avec nous ? Alors pourquoi prendre nos jouets et nous insulter ? Nous ne voulons pas jouer avec quelqu'un qui nous insulte. Et du coup, Nicolas, lui, a répondu Vous ne jouez pas avec moi et vous avez dit que j'étais stupide et ça me blesse, donc je prends vos jouets et je vous insulte. Donc là, finalement, c'est un peu le chat qui se mord la queue. Mais après avoir écouté la conversation, Alice, c'est le nom de l'éducatrice, j'ai oublié de le préciser, elle leur a demandé de réfléchir à ce que chacun pouvait faire pour ne plus se disputer les uns avec les autres afin que tout le monde obtienne ce qu'il veut. Et là, la solution, elle est née d'elle-même. Les filles ont accepté de jouer avec Nicolas et il a promis de ne plus prendre leurs jouets ni de les insulter. Avec une telle approche, les enfants apprennent à... à s'arrêter et à exprimer leurs pensées, leurs griefs, leurs émotions pendant une dispute. Écouter les autres. Bien sûr, sur le chemin de cette découverte, ils vont passer par des éclats émotionnels, des larmes et parfois même des bagarres. Mais ensuite, ils comprennent comment coexister pacifiquement avec les autres, dire quand quelque chose ne leur plaît pas et inventer ensemble des solutions. Et non pas étouffer les émotions et endurer. Vraiment, la méthode de Daniel et Novara, elle a un effet étonnant. Les enfants communiquent directement les uns avec les autres sans l'intermédiaire d'un adulte. Moi, je me contente de me tenir à côté et d'aider à construire un dialogue constructif et avec le temps, il devient même inutile d'intervenir. Apprendre à un enfant à se défendre ne signifie pas lui montrer comment attaquer l'autre en réponse. Cela implique beaucoup plus, cela implique de développer son intelligence, de développer son empathie pour que chacun en fait se comprenne lui-même et comprenne les autres. Savoir comment éviter une situation désagréable et comment en sortir de manière compétente si ça peut être évité. Être capable d'appliquer ses connaissances en pratique et de s'adapter dans un environnement en constante évolution. Du coup, pourquoi il ne faut pas enseigner à répondre à l'agression par l'agression ? La force en réponse à la force est toujours la guerre. D'ailleurs, on peut le voir actuellement dans l'actualité. Pour parvenir à la paix et à l'harmonie dans les relations avec les autres, il est important de comprendre que nous pouvons donner une partie de notre force à une autre personne de manière différente. Et enseigner aux enfants à le faire correctement, avec bénéfice ou au moins s'ennuyer aux autres. Ils peuvent se battre, ça signifie aussi qu'ils peuvent aider. Ceux qui aiment se battre ont généralement des personnalités fortes avec des qualités de leadership. Sans une approche éducative appropriée de la part des adultes, ils ne trouvent pas d'autre moyen de libérer leur énergie que de se disputer ou se battre. Nous pouvons amener ces enfants à un leadership positif, ils deviennent des mentors, des aides, ceux qui sont capables de mener les autres. Nous montrons que se battre n'est pas permis, par notre propre exemple. Nous ne punissons pas, nous ne frappons pas les enfants. Nous transmettons l'idée que pour les bagarres, il y a des académies d'arts martiaux, des rings, des tatamis, etc. Là, ils peuvent le faire autant qu'ils le veulent, sans causer de tort aux autres et en se développant eux-mêmes. L'aspiration à l'humanisme, inculquée par les éducateurs et les parents dès le plus jeune âge, permet aux enfants de diriger ensuite leur force et leur énergie dans une direction constructive. Beaucoup se demandent mais alors, comment se sentent-ils dans la vie adulte, où ils rencontrent des gens avec différentes éducations ? des points de vue complètement différents sur la violence ? Peuvent-ils se défendre s'ils ont toujours grandi dans des conditions parfaites ? Après tout, c'est vrai que le monde n'est pas toujours amical. Une préparation adéquate aux conflits aide à élever des personnalités psychologiquement saines. Ils sont hautement adaptables, intellectuellement développés et appliquent facilement leurs connaissances dans un environnement en constante évolution. Dans l'éducation dite humaniste, les enfants acquièrent une confiance intérieure en eux-mêmes et en leur succès. C'est précisément cette confiance qui leur permet de dire Je ne permets pas qu'on agisse comme ça avec moi, recule ! Et pour eux, ce ne sont pas juste des mots appris. La confiance est facilement lue par les autres et leur montre que cette personne est préférable, en fait, il est plutôt préférable de ne pas la déranger et de s'éloigner. Se souvenir et prononcer des phrases devant un agresseur, c'est pas énorme, c'est vraiment peu. Mais l'affaire, là-dedans, c'est dans la capacité de parler de manière à être entendue. Savoir où vos forces se terminent. et comment prendre soin de vous pour restaurer sa ressource intérieure. Essaie également de se défendre sans violence. La confiance en soi grandit avec l'enfant, avec sa volonté de développer, son indépendance, sa capacité à choisir, sa compréhension qu'il peut gérer lui-même et par lui-même. Et nous, les parents, les éducateurs, nous voyons ce chemin parcouru. Tout d'abord, il vient à la garderie, se bat et jette les choses sur les autres, puis il retient l'impulsion et finalement, il apprend à comprendre les situations conflictuelles et à les résoudre pacifiquement lui-même. Avec la méthode de Daniel Enovar, que je viens de vous décrire, un résultat stable apparaît. Mais c'est important aussi de comprendre que ça ne fonctionne pas immédiatement et que ça nécessite une pratique régulière. Pour finir cet épisode de podcast, abordons des questions fréquentes que les parents posent souvent concernant les disputes et les bagarres entre enfants. Ces préoccupations sont naturelles et du coup c'est important de fournir des réponses claires et des conseils utiles pour vous aider à naviguer ces situations souvent délicates. Alors je vais essayer d'être la plus claire possible. Question numéro 1. Nous avons changé plusieurs fois de garderie, mais dans chacune d'elles, mon fils est maltraité, il est battu par ses camarades. Doit-on continuer à chercher une garderie ou parler avec les éducateurs, sachant qu'on essaye déjà de le faire ? C'est une question quand même qui est assez difficile, parce que si la situation se répète dans différentes garderies, c'est quand même judicieux non seulement, en effet, de parler et d'insister avec l'éducateur pour savoir comment il peut aider, mais aussi éventuellement d'emmener l'enfant. chez un psychologue pour enfants. C'est vraiment nécessaire de découvrir pourquoi cet enfant attire de telles situations et devient toujours l'objet de l'agression de la part des autres enfants. Et ensuite, et c'est seulement ensuite, qu'on pourra travailler sur la cause trouvée et pas sur les conséquences. Question numéro 2, que faire si mon fils attaque constamment les autres, même s'il n'y a pas de violence à la maison ? Eh bien, ça peut signifier que l'enfant a des qualités de leadership et une énergie qui ne trouve pas de sortie. Il doit être développé, impliqué dans des activités utiles, que ce soit à la garderie ou à la maison, et lui donner la possibilité de diriger ses forces dans un canal constructif. De tels enfants sont idéalement adaptés au centre Montessori et au cercle de développement personnel. C'est un sujet à part entière et je vais l'aborder dans le prochain épisode de podcast. Il s'agit vraiment du développement de l'enfant selon ses centres d'intérêt. Et du coup, c'est ce prochain épisode qui vous aidera à choisir la direction du développement si votre enfant est dans ce cas. Et dernière question, il n'y a pas de centre Montessori dans la ville, mais je veux que mon garçon se développe dans des conditions confortables, sans bagarres. Que faire ? Et d'ailleurs, petite parenthèse, mes enfants ne sont pas dans un centre Montessori. Lorsque vous choisissez une garderie, moi ce que je vous conseille vraiment, c'est de rencontrer et de parler aux éducateurs, de découvrir comment ils traitent les disputes d'enfants, comment ils les préparent, s'ils interviennent dans les bagarres, s'ils essayent de les prévenir, quelles idées et modèles de comportement ils transmettent. Donc vraiment... Cela vous aidera à éviter les déceptions et à empêcher votre enfant de changer constamment de groupe. Vous pouvez également créer un environnement Montessori à la maison pour le développement à la maison. Dans cet environnement, l'enfant recevra chaque jour ce qui lui manque dans une garderie ordinaire. Si ce sujet vous intéresse, dites-le-moi en commentaire ou en DM sur Instagram. On arrive à la fin de cet épisode. Je vous remercie d'avoir été avec moi aujourd'hui dans cette aventure éducative. Continuez à nourrir cet esprit de curiosité et d'apprentissage chez vos enfants en transformant chaque défi en une opportunité de croissance. Ensemble, faisons de l'éducation de nos enfants un conte de faits modernes. Et si vous n'avez toujours pas noté mon podcast, je vous invite à le faire, ça m'aide énormément. Bon, s'il y a des choses qui ne vous conviennent pas, venez me le dire en DM sur Instagram. C'est pas la peine de me mettre une seule étoile, s'il vous plaît, mais cinq étoiles, même quatre, ça me ferait énormément plaisir. Restez à l'écoute pour le prochain épisode de Princesse Montessori où nous continuerons à explorer ensemble l'art passionnant de l'éducation et du développement des enfants A très bientôt pour de nouvelles aventures enchantées

Description

Comment apprendre à un enfant à se défendre sans rendre coup pour coup


👶 Gestion pacifique des conflits : Découvrez des méthodes pour enseigner à vos enfants à gérer les disputes sans violence, renforçant ainsi leur capacité à résoudre les conflits de manière constructive.


🧠 Développement des compétences sociales : Comment les disputes normales entre enfants peuvent être des occasions précieuses pour développer l'empathie, la négociation, et la résolution de problèmes.


🕊️ Réponse non-violente : Explorez pourquoi il est important d'enseigner aux enfants à ne pas répondre à l'agression par l'agression, pour favoriser un environnement plus pacifique et respectueux.


💬 Leçons de politesse et de courtoisie : Intégrez des comportements respectueux au quotidien de vos enfants pour améliorer leurs interactions et communications.


🚀 ÉVEIL ÉMOTIONNEL MONTESSORI :https://go.organisationmontessori.com/ie-liste-d-attente


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Transcription

  • Speaker #0

    Sous-titrage ST'501 Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Xénia Troubetzkoï, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de faits modernes. Prêt pour une aventure en santé ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Podcast. Aujourd'hui, nous allons voir comment apprendre à un enfant à se défendre sans rendre coup sur coup. Vous allez apprendre à reconnaître l'importance des disputes dans le développement de l'enfant et à comprendre que ces conflits sont tout à fait normaux. Nous allons également explorer des méthodes éprouvées pour préparer les jeunes enfants à affronter les situations conflictuelles. Nous allons apprendre à contenir leurs émotions et aussi apprendre les rudiments de la politesse et de la courtoisie. Nous discuterons également de l'importance d'enseigner aux enfants à réguler les conflits de manière autonome et pourquoi il est important de ne pas leur apprendre à répondre à l'agression par l'agression. A la fin de cet épisode, vous aurez des outils pratiques et des techniques pour aider vos enfants à gérer leur interaction sociale de façon plus saine et constructive. Vous serez mieux équipés pour guider vos enfants à travers leurs émotions et leurs relations, transformant chaque défi en une opportunité d'apprentissage et de croissance. Préparez-vous à plonger dans les secrets d'une éducation résiliente et bienveillante qui respecte et enrichit la personnalité de chaque enfant. Alors restez avec moi pour découvrir comment faire de l'éducation de nos enfants une véritable aventure éducative et affective. On va commencer par reconnaître que les disputes entre enfants sont normales. Toute dispute dans une garderie ou sur un terrain de jeu est une composante naturelle des interactions entre enfants. En résolvant leurs différends, ils apprennent à reconnaître l'autre personne et à coexister avec elle. Ils définissent leurs propres limites et tâtent celles des autres. Sans situation conflictuelle, un enfant ne peut pas s'adapter pleinement à la société. Si les adultes interdisent de se disputer et inculquent l'idée que résoudre les problèmes est mauvais, Alors la douleur, les émotions non vécues et les rancunes après des conflits non résolus s'accumulent à l'intérieur de l'enfant et grandissent avec lui. Réprimer les émotions ne peut pas bien se terminer. Un jour, elles trouvent une issue sous forme de maladies, de conflits interpersonnels graves, de problèmes dans la construction de relations avec d'autres personnes. Il est donc essentiel d'apprendre aux enfants à réguler les conflits de manière autonome et non violente. Protéger constamment des disputes avec leurs semblables signifie priver l'enfant. L'enfant a la possibilité d'apprendre à résoudre ses problèmes et de s'adapter à la société. S'il est habitué à ce que toutes les disputes se terminent lorsqu'un parent ou un éducateur intervient, alors dans la vie adulte, il cherchera également du soutien extérieur. Lorsque les adultes interdisent de se disputer ou même réprimandent pour cela, l'enfant commence à considérer la clarification des relations comme quelque chose d'inacceptable, à queindre les conflits, et cela affecte négativement sa capacité à les résoudre. Si nous voulons élever une personne psychologiquement saine, capable de se défendre et de défendre les autres sans violence, il est important de préparer aux disputes, enseigner à ne pas craindre les conflits, à en sortir de manière compétente et à prévenir les situations désagréables dans la communication. Selon moi, la tâche des parents et des éducateurs est d'aider l'enfant à devenir une personne psychologiquement saine et socialement positive. Et pour y parvenir, dans la préparation au conflit avec les semblables, que ce soit les frères et sœurs ou les camarades de classe, avec mon conjoint, nous utilisons systématiquement deux méthodes. La première, c'est de contenir les émotions. Et la deuxième, c'est les leçons de politesse et de courtoisie. On va commencer par la méthode qui consiste à contenir les émotions de nos enfants. Si l'enfant se plaint à la maison que ses camarades le maltraitent, il est important de le soutenir, de l'aider à vivre ses émotions et de ne pas les dévaluer. C'est vraiment la première étape dans la résolution du problème. Pour vivre l'émotion, il est souvent suffisant de la partager. Mais les jeunes enfants ne savent pas reconnaître leurs sentiments. Cependant, un adulte qui a ses compétences peut aider en partageant ses sentiments. Par exemple, l'adulte peut très bien dire je vois que tu es en colère, je comprends combien tu as été blessé Cela s'appelle contenir les émotions. Nous, comme un grand conteneur, prenons une partie de la douleur de l'enfant Nous lui permettons de pleurer ouvertement, d'exprimer à haute voix ses sensations. Après, il est important d'aider à trouver une solution responsable. Une fois qu'il s'est calmé, on peut très bien dire nous avons été un peu fâchés, blessés et maintenant réfléchissons à la manière de gérer cela. En fait, il faut trouver ensemble une solution qui aidera à éviter de telles situations à l'avenir ou à comprendre comment rectifier ce qui s'est passé. On peut proposer plusieurs options d'action au choix et soutenir leur mise en œuvre. Passons aux leçons de politesse et de courtoisie. Enseigner à un jeune enfant une méthode simple d'autodéfense aidera les leçons de politesse et de courtoisie. En fait, ces leçons sont menées uniquement dans une atmosphère positive, lorsque tout est calme et que les émotions sont déjà contenues. Les connaissances pratiques sont mieux assimilées immédiatement après des situations socialement défavorables. Mais il est également possible de travailler à l'avance. Et du coup, chaque leçon comprend trois étapes. L'étape numéro 1 consiste à aider à visualiser la situation à l'aide d'une question suggestive. Est-ce que cela arrive que quelqu'un te touche sans te demander, te bouscule ou même te frappe ? Et là, on attend que l'enfant soit d'accord de répondre. Nous exprimons notre compréhension de combien ça peut être blessant et on peut aussi proposer une solution. Si l'enfant n'est pas d'accord ou s'il reste silencieux, on peut ajouter ça m'arrive aussi Il y a beaucoup d'autres personnes aussi. Laisse-moi te montrer ce que nous faisons dans ces cas-là. La deuxième étape consiste à démontrer la solution. Regarde ce que l'on peut faire. Nous tendons les deux mains en avant, les paumes croisées vers l'agresseur imaginaire et nous disons stop, recule, je n'aime pas ça. Nous répétons ce geste avec les mots plusieurs fois. Et l'enfant apprend à se défendre et à croiser les bras. L'enfant montre aussi comment se défendre dans cette situation imaginaire. Au Pays-Bas, dès les premiers jours à l'école, on enseigne à définir et à défendre ses limites. Répondre stop, arrête, je n'aime pas ça dans le cas où quelqu'un est... offensant. Les tout-petits qui vont en première année, donc à 4 ans, prononcent la phrase à tour de rôle, fort et avec assurance. Et ça fonctionne ! La troisième étape consiste à proposer à l'enfant d'essayer d'arrêter l'agresseur imaginaire lui-même. Peut-être qu'il ne sera pas prêt à répéter les phrases et les mouvements la première fois, et dans ce cas, il ne faut pas insister. Mieux vous montrer à nouveau après un certain temps. Et ensuite, il faut répéter chaque étape de la leçon à chaque fois. Il faut être prêt à ce que la leçon doit être menée plus d'une dizaine de fois avant que l'enfant commence à appliquer dans la vie. Parce que pour renforcer la compétence, il faudra du temps et de nombreuses répétitions. Les avantages résident non seulement dans la formation de compétences, mais aussi dans le vécu de ses propres émotions négatives. Les émotions non vécues attirent des situations similaires répétées et se manifestent avec une nouvelle force. L'escalade des émotions est toujours le résultat de leur répression régulière. C'est pourquoi nous commençons précisément par exprimer ce que ressent l'enfant. Contenir les émotions est un moyen de ne pas être blessé, de ne pas être détruit par ses propres émotions et de les vivre en sécurité par les autres membres de la société. C'est une sorte de thérapie que chaque parent peut mener. Les leçons de politesse et de courtoisie sont la continuation pratique de la préparation au conflit. Il est donc pour moi important de les mener en second lieu lorsque toutes les émotions ont été exprimées et vécues. Dans leur ensemble, ces méthodes portent leurs fruits. L'enfant devient plus calme et plus confiant, il n'a pas peur des conflits. Avec une telle base, il est plus facile de lui apprendre à clarifier les relations avec ses semblables de manière autonome. Contenir les émotions et les leçons de politesse et de courtoisie aident vraiment à préparer psychologiquement aux situations conflictuelles et pour leur résolution, il existe une méthode distincte. À la maison, j'apprends à mes enfants à réguler les conflits de manière autonome. Je considère que moins un adulte intervient dans les disputes des enfants, mieux c'est. Mais il est important de comprendre que la non-intervention totale n'est possible qu'après un long travail préparatoire. Dans les centres Montessori, à la maison, on pratique la méthode maieftique de Daniele Novar, qui est un pédagogue et psychologue italien, fondateur du centre psychopédagogique pour l'éducation et la résolution des conflits. Pour une fois, je ne me suis pas trompée sur le psychopédagogique. L'objectif de l'application de la méthode, c'est de développer chez les enfants la capacité de résoudre des situations conflictuelles, d'apprendre à se défendre et à parvenir à un accord avec une autre personne de manière autonome, réfléchie, sans violence, en faisant appel de moins en moins aux adultes. Apprendre à clarifier peut-être aussi simple que d'apprendre à nouer des lacets, à s'habiller et à mettre des chaussures. Et à la maison, je n'ai plus à gérer les Maman, elle m'a tapé ! Maman ! Maman ! C'est elle qui a commencé ! Non, c'est elle ! Bref, voici les principes de base de la méthode. Ne pas chercher le coupable. Si un adulte intervient, la perception de la gravité du problème aux yeux de l'enfant augmentera, même si la raison du désaccord est banale et que la dispute était un jeu ou un moyen d'attirer l'attention. Ne pas proposer sa propre solution. Souvent, la solution proposée par l'adulte est incompréhensible pour les enfants et loin de leur perception du problème. Et donc, cela n'aura pas d'effet positif. Cela ne fera que les embrouiller. Ils ne tireront pas de conclusions utiles et le conflit se répétera. Ensuite, il faut demander aux deux parties d'expliquer la raison de la dispute oralement ou par écrit. Et là, au cours du processus, les enfants apprennent à exprimer leurs pensées et leurs émotions, à communiquer leur vision de la situation à l'autre, à se calmer. S'ils sont très jeunes, les dessins peuvent convenir pour les explications. Le rôle de l'adulte, c'est vraiment d'encourager leur communication tout en restant neutre. C'est-à-dire que même les excuses les plus abracadabrantes, on les accepte, on ne fait pas attention, on reste neutre parce que pour eux... Toutes ces excuses, elles sont valables, c'est ce qu'ils pensent. Et enfin, soutenir l'accord final créé par les participants au conflit. Lorsque les enfants expriment leur position en partageant leurs pensées sur la raison de la dispute les uns avec les autres, la solution, elle émerge d'elle-même. Et là, notre tâche en tant qu'adulte, c'est de soutenir la situation sans imposer son point de vue. parce qu'il a déjà dirigé, montré la voie vers une résolution pacifique du problème. Et donc, moins fréquemment, les enfants feront appel aux adultes pendant les disputes. Et avec mes quatre enfants à la maison, je peux vous garantir que cette méthode a changé ma vie du tout au tout. Bon, alors parfois, leur résolution me paraît vraiment invraisemblable. D'accord, tu me fais un bisou sur la joue et on repart jouer. Bon, ben c'est très bien en fait, c'est parfait. Prenons un exemple de la façon dont fonctionne la méthode Maiefti. Dans une garderie, Nicolas offense constamment Elena et Katia. Il prend leurs jouets et les insulte. Au début, les filles ont supporté, mais un jour, elles ont également décidé de l'insulter. Et le garçon a répondu. L'éducatrice, voyant que les enfants se disputaient, n'a pas cherché à résoudre le problème elle-même et encore moins à trouver les coupables. Mais lorsque le niveau d'émotion a baissé, elle a décidé d'intervenir avec précaution pour diriger et aider à clarifier la situation. Pour cela, elle a demandé à Nicolas, Katia et Léna de raconter à tour de rôle leur vision des événements les uns aux autres et elle les a écoutés sans les interrompre. Et du coup, elle a demandé à chacun mais comment vous êtes-vous disputé ? Que pensez-vous de la raison pour laquelle cela s'est produit ? Et pour répondre aux questions de l'éducatrice, les enfants se sont détournés de leurs émotions pour réfléchir. Et du coup, ils se sont calmés. Et il s'est avéré du coup que, en fait, Katia a dit Nicolas, tu nous offenses constamment parce que nous ne jouons pas avec toi. Quand tu t'approches de nous, nous commençons maintenant à t'insulter aussi parce que ça nous déplaît. Léna, elle, elle lui a dit Tu veux jouer avec nous ? Alors pourquoi prendre nos jouets et nous insulter ? Nous ne voulons pas jouer avec quelqu'un qui nous insulte. Et du coup, Nicolas, lui, a répondu Vous ne jouez pas avec moi et vous avez dit que j'étais stupide et ça me blesse, donc je prends vos jouets et je vous insulte. Donc là, finalement, c'est un peu le chat qui se mord la queue. Mais après avoir écouté la conversation, Alice, c'est le nom de l'éducatrice, j'ai oublié de le préciser, elle leur a demandé de réfléchir à ce que chacun pouvait faire pour ne plus se disputer les uns avec les autres afin que tout le monde obtienne ce qu'il veut. Et là, la solution, elle est née d'elle-même. Les filles ont accepté de jouer avec Nicolas et il a promis de ne plus prendre leurs jouets ni de les insulter. Avec une telle approche, les enfants apprennent à... à s'arrêter et à exprimer leurs pensées, leurs griefs, leurs émotions pendant une dispute. Écouter les autres. Bien sûr, sur le chemin de cette découverte, ils vont passer par des éclats émotionnels, des larmes et parfois même des bagarres. Mais ensuite, ils comprennent comment coexister pacifiquement avec les autres, dire quand quelque chose ne leur plaît pas et inventer ensemble des solutions. Et non pas étouffer les émotions et endurer. Vraiment, la méthode de Daniel et Novara, elle a un effet étonnant. Les enfants communiquent directement les uns avec les autres sans l'intermédiaire d'un adulte. Moi, je me contente de me tenir à côté et d'aider à construire un dialogue constructif et avec le temps, il devient même inutile d'intervenir. Apprendre à un enfant à se défendre ne signifie pas lui montrer comment attaquer l'autre en réponse. Cela implique beaucoup plus, cela implique de développer son intelligence, de développer son empathie pour que chacun en fait se comprenne lui-même et comprenne les autres. Savoir comment éviter une situation désagréable et comment en sortir de manière compétente si ça peut être évité. Être capable d'appliquer ses connaissances en pratique et de s'adapter dans un environnement en constante évolution. Du coup, pourquoi il ne faut pas enseigner à répondre à l'agression par l'agression ? La force en réponse à la force est toujours la guerre. D'ailleurs, on peut le voir actuellement dans l'actualité. Pour parvenir à la paix et à l'harmonie dans les relations avec les autres, il est important de comprendre que nous pouvons donner une partie de notre force à une autre personne de manière différente. Et enseigner aux enfants à le faire correctement, avec bénéfice ou au moins s'ennuyer aux autres. Ils peuvent se battre, ça signifie aussi qu'ils peuvent aider. Ceux qui aiment se battre ont généralement des personnalités fortes avec des qualités de leadership. Sans une approche éducative appropriée de la part des adultes, ils ne trouvent pas d'autre moyen de libérer leur énergie que de se disputer ou se battre. Nous pouvons amener ces enfants à un leadership positif, ils deviennent des mentors, des aides, ceux qui sont capables de mener les autres. Nous montrons que se battre n'est pas permis, par notre propre exemple. Nous ne punissons pas, nous ne frappons pas les enfants. Nous transmettons l'idée que pour les bagarres, il y a des académies d'arts martiaux, des rings, des tatamis, etc. Là, ils peuvent le faire autant qu'ils le veulent, sans causer de tort aux autres et en se développant eux-mêmes. L'aspiration à l'humanisme, inculquée par les éducateurs et les parents dès le plus jeune âge, permet aux enfants de diriger ensuite leur force et leur énergie dans une direction constructive. Beaucoup se demandent mais alors, comment se sentent-ils dans la vie adulte, où ils rencontrent des gens avec différentes éducations ? des points de vue complètement différents sur la violence ? Peuvent-ils se défendre s'ils ont toujours grandi dans des conditions parfaites ? Après tout, c'est vrai que le monde n'est pas toujours amical. Une préparation adéquate aux conflits aide à élever des personnalités psychologiquement saines. Ils sont hautement adaptables, intellectuellement développés et appliquent facilement leurs connaissances dans un environnement en constante évolution. Dans l'éducation dite humaniste, les enfants acquièrent une confiance intérieure en eux-mêmes et en leur succès. C'est précisément cette confiance qui leur permet de dire Je ne permets pas qu'on agisse comme ça avec moi, recule ! Et pour eux, ce ne sont pas juste des mots appris. La confiance est facilement lue par les autres et leur montre que cette personne est préférable, en fait, il est plutôt préférable de ne pas la déranger et de s'éloigner. Se souvenir et prononcer des phrases devant un agresseur, c'est pas énorme, c'est vraiment peu. Mais l'affaire, là-dedans, c'est dans la capacité de parler de manière à être entendue. Savoir où vos forces se terminent. et comment prendre soin de vous pour restaurer sa ressource intérieure. Essaie également de se défendre sans violence. La confiance en soi grandit avec l'enfant, avec sa volonté de développer, son indépendance, sa capacité à choisir, sa compréhension qu'il peut gérer lui-même et par lui-même. Et nous, les parents, les éducateurs, nous voyons ce chemin parcouru. Tout d'abord, il vient à la garderie, se bat et jette les choses sur les autres, puis il retient l'impulsion et finalement, il apprend à comprendre les situations conflictuelles et à les résoudre pacifiquement lui-même. Avec la méthode de Daniel Enovar, que je viens de vous décrire, un résultat stable apparaît. Mais c'est important aussi de comprendre que ça ne fonctionne pas immédiatement et que ça nécessite une pratique régulière. Pour finir cet épisode de podcast, abordons des questions fréquentes que les parents posent souvent concernant les disputes et les bagarres entre enfants. Ces préoccupations sont naturelles et du coup c'est important de fournir des réponses claires et des conseils utiles pour vous aider à naviguer ces situations souvent délicates. Alors je vais essayer d'être la plus claire possible. Question numéro 1. Nous avons changé plusieurs fois de garderie, mais dans chacune d'elles, mon fils est maltraité, il est battu par ses camarades. Doit-on continuer à chercher une garderie ou parler avec les éducateurs, sachant qu'on essaye déjà de le faire ? C'est une question quand même qui est assez difficile, parce que si la situation se répète dans différentes garderies, c'est quand même judicieux non seulement, en effet, de parler et d'insister avec l'éducateur pour savoir comment il peut aider, mais aussi éventuellement d'emmener l'enfant. chez un psychologue pour enfants. C'est vraiment nécessaire de découvrir pourquoi cet enfant attire de telles situations et devient toujours l'objet de l'agression de la part des autres enfants. Et ensuite, et c'est seulement ensuite, qu'on pourra travailler sur la cause trouvée et pas sur les conséquences. Question numéro 2, que faire si mon fils attaque constamment les autres, même s'il n'y a pas de violence à la maison ? Eh bien, ça peut signifier que l'enfant a des qualités de leadership et une énergie qui ne trouve pas de sortie. Il doit être développé, impliqué dans des activités utiles, que ce soit à la garderie ou à la maison, et lui donner la possibilité de diriger ses forces dans un canal constructif. De tels enfants sont idéalement adaptés au centre Montessori et au cercle de développement personnel. C'est un sujet à part entière et je vais l'aborder dans le prochain épisode de podcast. Il s'agit vraiment du développement de l'enfant selon ses centres d'intérêt. Et du coup, c'est ce prochain épisode qui vous aidera à choisir la direction du développement si votre enfant est dans ce cas. Et dernière question, il n'y a pas de centre Montessori dans la ville, mais je veux que mon garçon se développe dans des conditions confortables, sans bagarres. Que faire ? Et d'ailleurs, petite parenthèse, mes enfants ne sont pas dans un centre Montessori. Lorsque vous choisissez une garderie, moi ce que je vous conseille vraiment, c'est de rencontrer et de parler aux éducateurs, de découvrir comment ils traitent les disputes d'enfants, comment ils les préparent, s'ils interviennent dans les bagarres, s'ils essayent de les prévenir, quelles idées et modèles de comportement ils transmettent. Donc vraiment... Cela vous aidera à éviter les déceptions et à empêcher votre enfant de changer constamment de groupe. Vous pouvez également créer un environnement Montessori à la maison pour le développement à la maison. Dans cet environnement, l'enfant recevra chaque jour ce qui lui manque dans une garderie ordinaire. Si ce sujet vous intéresse, dites-le-moi en commentaire ou en DM sur Instagram. On arrive à la fin de cet épisode. Je vous remercie d'avoir été avec moi aujourd'hui dans cette aventure éducative. Continuez à nourrir cet esprit de curiosité et d'apprentissage chez vos enfants en transformant chaque défi en une opportunité de croissance. Ensemble, faisons de l'éducation de nos enfants un conte de faits modernes. Et si vous n'avez toujours pas noté mon podcast, je vous invite à le faire, ça m'aide énormément. Bon, s'il y a des choses qui ne vous conviennent pas, venez me le dire en DM sur Instagram. C'est pas la peine de me mettre une seule étoile, s'il vous plaît, mais cinq étoiles, même quatre, ça me ferait énormément plaisir. Restez à l'écoute pour le prochain épisode de Princesse Montessori où nous continuerons à explorer ensemble l'art passionnant de l'éducation et du développement des enfants A très bientôt pour de nouvelles aventures enchantées

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