Speaker #0Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Ksenia Trubetskoy, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! La garderie prolongée ou prolongation existe, enfin les heures d'études, elles existent. actuellement dans presque toutes les écoles. L'épisode du jour concerne les parents qui se demandent s'il faut ou non laisser leur enfant de CP / CE1 dans une garderie prolongée. Certains parents ayant des horaires de travail spéciaux demandent très souvent de l'aide. Donc ils peuvent soit se permettre d'engager une nounou, une gouvernante ou alors ils demandent de l'aide à leurs parents, donc les grands-parents de l'enfant, etc. Et parfois les parents laissent leurs enfants en garderie prolongée pour qu'ils fassent ses devoirs sous la surveillance des enseignants ou pour avoir du temps libre. Par exemple, une fois, j'ai entendu une conversation entre deux mamans de première année, donc la première année chez nous en Serbie, c'est le CE1. Donc concrètement, ça a eu lieu le 2 septembre, donc à la rentrée scolaire. L'une d'elles disait à son amie, je vais inscrire Masha à la garderie prolongée et à toutes les activités extrascolaires pour qu'elle rentre épuisée à 19h. et qu'elle aille directement au lit. Et dans ce cas, la garderie prolongée répond principalement aux besoins de la maman, en ignorant totalement les besoins et les intérêts de l'enfant. Un avantage de la garderie prolongée, c'est l'organisation des devoirs. Les enfants font leurs devoirs ensemble, et l'enseignant consacre du temps à chaque enfant si nécessaire. Enfin, dans certains cas, l'enseignant le fait, dans certains cas, ils sont livrés à eux-mêmes, ça je l'ai déjà entendu, donc je sais que ça existe. Et cependant... L'enseignant, en fait, de toute façon, ne surveille pas chaque lettre écrite, comme cela peut arriver à la maison. Et de plus, les parents forcent souvent l'enfant à faire bien plus que ce qui est demandé par l'enseignant. Je suis sûre que vous connaissez des familles où les devoirs prennent 3 à 4 heures. C'est là que s'arrêtent les avantages de la garderie prolongée. Les parents peuvent également ajuster leur approche des devoirs de l'enfant. Si l'école organise une ambiance familiale, disons, où l'enfant... peut se retirer tout en ayant la possibilité de jouer à des jeux bruyants, la garderie prolongée peut être considérée comme un passe-temps adéquat. La garderie est un moindre mal si l'enfant regarde la télévision ou joue à des jeux vidéo toute la journée après l'école. C'est sûr que dans ce cas-là, mieux vaut qu'il aille à la garderie. Mais s'il est possible de passer le temps hors de l'école de manière significative, comme marcher, jouer, participer à des activités extrascolaires, il vaut mieux éviter la garderie prolongée. Je vais m'expliquer. Mine de rien, dans la garderie prolongée, il y a quand même certains inconvénients. Quel besoin l'enfant ne peut-il pas satisfaire s'il passe toute la journée en garderie prolongée ? Voyons voir ça. Eh bien tout d'abord, l'enfant a besoin de temps libre. Tout le monde, que ce soit les enfants ou les adultes, ont besoin de temps libre. C'est le moment où l'on peut se détendre, lire, dessiner, jouer, y compris à des jeux bruyants, regarder par la fenêtre, etc. Ce temps libre manque tellement aux adultes. L'enfant qui est en garderie prolongée est privé de ce temps libre où il peut faire ce qu'il veut. C'est le besoin d'écouter soi-même, d'écouter son corps et de faire ce qu'on veut. Nous passons une partie de notre temps à l'école ou au travail. Notre vie, elle est régie par les règles du lieu où nous nous trouvons. Nous nous asseyons à un bureau ou à une table de travail, allons à la cantine à des heures déterminées, etc. C'est le travail et il est normal de passer une partie du temps de cette manière. Mais il est également important. de consacrer une partie de notre temps à nous-mêmes. D'ailleurs, non seulement les enfants en garderie prolongée manquent de ce temps libre nécessaire, qui d'ailleurs devrait être entre 2 à 4 heures, mais aussi des enfants qui ont un emploi du temps trop chargé en activité extrascolaire manquent également de ce temps. Les enfants ont aussi besoin de calme et de solitude. L'homme est un être social, mais il se fatigue d'être entouré d'autres personnes. Lorsque nous passons beaucoup de temps dans un endroit bruyant, même si nous ne faisons rien, Nous nous fatiguons beaucoup. Par exemple, après avoir passé une demi-journée à attendre, comme ne rien faire, vous serez plus fatigué que si vous travaillez toute la journée. L'enfant à l'école est privé à la fois de calme et de solitude. Par conséquent, il ne peut pas se reposer pleinement après une journée de travail. Les enfants aussi ont des besoins de stimulation environnementale suffisantes. Il semblerait que ce besoin soit en contradiction avec le précédent. Cependant, les gens ont besoin... à la fois de calme et de repos, ainsi que d'une stimulation suffisante, c'est-à-dire que l'environnement de l'enfant ne doit pas être monotone. Les enfants de la garderie prolongée, concrètement, ils jouent, ils se promènent, ils font leurs devoirs, ils déjeunent, ils sont à l'école. Il y a aussi ceux qui ont des activités extrascolaires. Il semble que l'environnement soit plus que varié. Mais si vous regardez de plus près ce que font les enfants pendant leur temps libre, vous verrez que l'environnement est en fait assez monotone et même pauvre. Dans une école ordinaire, et là je ne vais pas considérer les écoles privées, les rares écoles privées hors contrat, il n'y a généralement pas de bonne salle de jeu, d'aire de jeu, où les enfants peuvent se détendre, même sur un tapis, courir, lire. Les enfants passent leur temps libre. dans la même classe où ils passent la journée scolaire, principalement assis à leur bureau. Et c'est très fatigant, tant physiquement que moralement. Les enfants se lassent de l'environnement monotone et commencent à se trouver des activités. Par exemple, les enfants modernes jouent souvent pendant des heures à des jeux vidéo sur leur téléphone ou la tablette qu'ils ont apportée de la maison. Ou alors, ils vont trouver d'autres activités. Chaque jour, après la garderie prolongée, il y a une maman qui voyait la trousse de son enfant toujours en désordre.... Et l'enfant démontait en fait tous les stylos et les remontait. Parfois, il ne réussissait pas à tout remonter et certaines pièces se perdaient. Et chaque soir, le garçon et sa mère rassemblaient les stylos et il fallait régulièrement acheter de nouveaux articles de papeterie. Le problème ne réside pas dans les stylos. Le problème est que l'enfant se livrait à une activité monotone en raison de la fatigue et du manque de stimulation environnementale. Alors du coup, est-ce qu'il faut des activités parascolaires pour les élèves de CPCE1 ? La plupart des enfants modernes participent à diverses activités dès le plus jeune âge. Avec la rentrée à l'école, le nombre d'activités parascolaires de l'enfant ne diminue généralement pas, voire il va augmenter parfois. Bien sûr, c'est formidable quand un enfant assiste à une école de musique, une section sportive, une école d'art, un club de langue anglaise en même temps par exemple. On pourrait penser que l'enfant développe une personnalité harmonieuse. Mais tous les enfants sont-ils capables de supporter une telle charge ? J'ai connu une petite fille qu'on va appeler Olga, qui a été amenée chez le psychologue au début du troisième trimestre l'année dernière. Elle se mordait les lèvres jusqu'au sang, elle tirait sur le coin de sa bouche, se rongeait les ongles et elle jouait aussi avec ses cheveux. Et de plus, Olga dormait mal la nuit et pleurait souvent, paraît-il. Il s'est avéré que la fille était en CE1 dans un gymnase avec un programme intensif en deux langues étrangères. Elle assistait aussi à la garderie prolongée. Et le soir, sa maman l'emmenait à la gymnastique artistique, à l'école de musique et aux cours d'anglais. Le week-end, cette fille était également très occupée. Chaque week-end, Olga et ses parents allaient quelque part, que ce soit au théâtre, à des cours également, au musée. Enfin bref, pendant le week-end, il lui fallait également apprendre des leçons assignées en anglais et aussi, elle avait l'école de musique. Et lors de la consultation chez les psychologues, alors que le spécialiste parlait aux parents, Olga ne jouait pas avec des jouets, ce que font en principe les écoliers en fait. Et Olga, elle, elle n'était pas attirée par le bac à sable. Olga, elle restait simplement allongée silencieusement sur le tapis. Malheureusement, cette charge parascolaire, elle s'est avérée trop lourde pour cette petite fille. Et l'enfant a développé une névrose. Et les parents d'Olga voulaient que le psychologue aide Olga à se débarrasser de cette névrose. Mais en même temps, ils voulaient que la charge parascolaire d'Olga reste la même. Les médicaments prescrits par la neurologue ont à peine aidé cette petite fille. Les mouvements obsessionnels ont légèrement diminué, le sommeil est devenu moins agité. C'est vraiment, on a parlé de cette petite Olga, enfin je préfère l'appeler Olga. Ça a vraiment été un gros sujet dans l'école de ma fille. Malheureusement, je ne peux pas vous dire ce qui est arrivé, Olga. Ses parents n'ont pas suivi en fait les recommandations de la neurologue et du psychologue pour optimiser la charge. Bien sûr, tous les enfants sont très différents. Un enfant peut facilement... Faire face à une charge scolaire et parascolaire importante, tandis qu'un autre ne peut pas supporter cette charge. Et si les parents remarquent au moins l'un des signes que je vais vous énumérer, dans ce cas-là, il vaut la peine de réfléchir à la quantité d'activités parascolaires. Les signes d'alarme sont l'apparition de mouvements obsessionnels, par exemple jouer avec ses doigts, se mordre les lèvres, se ronger les ongles, s'enrouler les cheveux autour des doigts, il y a l'onanisme aussi, le bégayement. L'exacerbation des problèmes de santé, donc retour de l'énuresie ou en coprésie précédemment traité. L'enfant tombe plus souvent malade aussi. On peut voir aussi des changements d'humeur fréquents, des pleurs, de l'irritabilité, donc beaucoup plus de crises. Un niveau élevé aussi d'anxiété. Et aussi l'enfant ne veut souvent pas aller aux activités supplémentaires. Il se désole de ne pas pouvoir jouer avec des jouets aussi. Et cependant, même si ces symptômes ne sont pas observés, il vaut la peine de réfléchir s'il y a suffisamment de temps libre pour que l'enfant puisse jouer et socialiser avec d'autres enfants. Souvent, l'emploi du temps d'un jeune écolier est si chargé qu'il ne reste même pas une demi-heure pour que l'enfant puisse faire ce qu'il aime, dessiner, modeler, se promener, jouer, etc. Et en règle générale, un enfant doit avoir quotidiennement 2 à 4 heures de temps libre. C'est le temps que l'enfant peut utiliser comme il le souhaite. Et puis, je ne parle même pas du fait que finalement, s'ils n'ont pas des emplois du temps de ministre, à un moment donné, lorsqu'ils ont des trous dans leur emploi du temps, Les parents se sentent sans cesse sollicités parce que justement, ben là, il n'a rien à faire, l'enfant, il s'ennuie, il va encore plus solliciter ses parents dans la mesure où il ne sait même pas, il n'a pas appris à occuper son temps tout seul. Le temps libre n'est pas un caprice ni une indulgence, c'est un fait, une prévention du stress et de la névrose. Je comprends que trouver autant de temps libre est difficile pour beaucoup, mais si votre enfant n'a même pas une heure par jour pour jouer, il faut urgemment changer la situation. Je veux également attirer l'attention des parents sur la durée de la semaine de travail de l'enfant. Lorsque les parents de jeunes écoliers viennent me voir, par exemple dans le cadre de mes accompagnants, je calcule habituellement avec eux la charge de travail hebdomadaire de l'enfant. Et je demande aux parents combien d'heures par semaine l'enfant passe à l'école. Le nombre de leçons et d'activités facultatives varient maintenant d'une école à l'autre. Combien d'heures par semaine sont consacrées aux devoirs ? Combien d'heures sont consacrées aux activités supplémentaires ? Souvent, la semaine de travail de l'enfant dépasse 40 heures et il arrive que les enfants aient une semaine de travail d'environ 55 à 60 heures. Vous imaginez cette charge ? Un adulte travaillant 35 heures par semaine est généralement épuisé le vendredi. Alors, qu'est-ce que ressent un enfant dont la charge dépasse 40 heures et qui n'a pas un seul jour de congé ? Assurez-vous de calculer la semaine de travail de l'enfant en temps et réfléchissez. Peut-être qu'il est judicieux de changer quelque chose dans votre emploi du temps. Les activités supplémentaires sont un élément important du développement. Il est très important que l'enfant ait des hobbies, qu'il fasse de l'exercice. Cependant, rappelez-vous que les activités supplémentaires doivent apporter joie et plaisir et non pas nuire à la santé. Un autre sujet que j'avais envie d'aborder dans ce podcast du jour, c'est la sieste pour les élèves de première année, donc on va dire même CP, CE1. Beaucoup d'enfants renoncent à la sieste dès l'âge préscolaire, donc au CP. Par conséquent, parler de la sieste pour les écoliers peut sembler inapproprié. Et cependant, le début de la vie scolaire est un changement majeur pour l'enfant. Le rythme quotidien change, il y a beaucoup plus de responsabilités. Un changement d'environnement et de nouvelles connaissances, tout cela est un stress majeur pour l'enfant. C'est pourquoi une sieste complète est très importante pour un élève en CE1 par exemple. Bien sûr, nous savons tous que le meilleur repos est le changement d'activité. C'est pourquoi l'enfant a besoin de suffisamment de temps à l'extérieur et de la possibilité de jouer. Mais ça ne suffit pas toujours. Alors du coup, comment savoir si un enfant a besoin d'une sieste ? Eh bien c'est simple, il suffit d'observer son enfant après l'école. Que fait-il quand il rentre à la maison ? Est-ce qu'il se met immédiatement en devoir ? Est-ce qu'il se promène ? Est-ce qu'il joue ? Comment se comporte-t-il ? Est-ce qu'il est vif et joyeux ? Ou semble-t-il épuisé et fatigué ? Ou peut-être qu'il est même surexcité ? Et à ce propos, je vais vous raconter l'histoire du petit-fils de ma voisine qui s'appelle Michailo, qui a 6 ans. Et donc Michailo, en rentrant de l'école et après avoir déjeuné, très souvent il allume la télévision, il regarde des dessins animés. Sa maman a essayé de se promener avec lui tout de suite après les cours, après l'école, mais Michailo, il refuse. Il dit qu'il est très fatigué et qu'il veut se reposer. Et Michailo regarde des dessins animés pendant environ une heure, exactement le temps que sa mère lui permet. Si sa mère n'éteignait pas cette télévision, Mikhailo, il regarderait des dessins animés jusqu'au soir. Ensuite, sa mère et lui se remettent aux devoirs. Et Mikhailo se distrait périodiquement. Il s'allonge sur le bureau, les devoirs prennent beaucoup de temps. Et après ça, Mikhailo est très fatigué. Il n'a plus d'énergie pour regarder d'autres dessins animés. Donc du coup, analysons ce qui se passe avec Mikhailo. Mikhailo manque de force après l'école pour même courir sur le terrain de jeu. Il s'allonge sur le canapé et regarde des dessins animés. Son corps se repose, mais son cerveau non. Par conséquent, après un tel repos, Mikhailo a du mal à faire ses devoirs. Il a noté que Mikhailo ne se promène pas et ne participe à aucune activité supplémentaire. Pour un garçon de 6 ans, même la charge scolaire s'est avérée excessive. Peut-être est-ce qu'il aurait été préférable qu'il aille à l'école même à 7 ans, parce que chez nous, c'est tout à fait possible, c'est envisageable. Mais ce qui est fait est fait. Et c'est pas le sujet ici en fait. Il semble que Mikhailo ait simplement besoin d'une sieste. Lorsque la maman de Mikhailo a changé son emploi du temps, la situation a commencé à s'améliorer. La maman a proposé à Mikhailo de faire une sieste. Bon, j'avoue que j'y suis pour beaucoup. Au début, Mikhailo résistait, il n'est plus un bébé. Mais sa mère lui a fait une proposition alléchante. Mikhailo se couchera et elle lui lira un livre. Et du coup, Mikhailo a accepté. Et après cinq minutes de lecture monotone, et la maman lisait délibérément, calmement et de façon très monotone, Mikhailo s'endormait. Après la sieste, il a fait ses devoirs, ils sont sortis se promener, mais Jai-Lo ne participait toujours pas à des activités extrascolaires supplémentaires. Cependant, il était moins fatigué et plus attentif en classe et à la maison. Je vais vous donner un autre exemple. On a Marco qui a un trouble du déficit de l'attention avec une hyperactivité, donc un TDAH. Après l'école, il court sur le terrain de jeu comme un fou. Et à la maison, il ne peut pas se concentrer, il ne semble jamais fatigué, au contraire, il semble plein d'énergie. Mais le soir, Marco devient capricieux et les crises de colère, elles sont assez fréquentes. Et oui, effectivement, les enfants atteints de TDAH semblent souvent avoir une batterie à l'intérieur d'eux qui ne s'épuie jamais. C'est un interrupteur qu'on ne peut pas jamais mettre sur off. Cependant, ces enfants ont un grand besoin de repos pendant la journée. Et après que Marco ait commencé à se reposer pendant la journée, les crises de colère ont diminué. Tous les enfants de CE1 n'ont pas besoin de sieste. Je ne suis pas en train de dire de mettre vos enfants à la sieste. Si l'enfant se sent bien, n'est pas capricieux, n'a pas l'air fatigué le soir, dort bien toute la nuit, se réveille le matin, il est probable qu'il n'ait pas besoin de sieste. Vous pouvez facilement vérifier si votre enfant a besoin de repos. Faites comme la mère de Michael, proposez à l'enfant de s'allonger et lisez un livre. Un enfant fatigué s'endormira et une sieste lui sera bénéfique. Je vous garantis que ce n'est pas parce qu'ils font une sieste en rentrant de l'école qu'ils ne vont pas dormir la nuit. Bien sûr, les enfants de CE1, même de CP, qui dorment pendant la journée, n'ont généralement pas le temps de participer à des activités extrascolaires. Il est important de se rappeler que les activités supplémentaires ne sont pas la chose la plus importante. Il est beaucoup plus important que l'enfant ne soit pas surmené. Après la période d'adaptation, il sera... possible de commencer à participer à des activités supplémentaires. L'adaptation à l'école, ça reste un processus qui est lent, généralement de un à six mois. Tout d'abord, examinons en quoi l'école diffère de la maison et de la maternelle. À la maison et à la maternelle, tout est familier et sûr. L'enfant sait exactement comment se comporter dans telle ou telle situation, ce qui est permis de faire et ce qui est interdit. Et ces connaissances apportent à l'enfant du calme et de la confiance. Tout est relativement prévisible, ce qui donne à l'enfant un sentiment de sécurité. À l'école, tout est complètement différent. Il y a de nouvelles règles. Il n'est pas toujours clair de quoi faire et comment le faire. Et le processus d'adaptation à l'enseignement scolaire est assez diversifié. Mais on peut quand même noter deux facteurs qui entravent l'adaptation de l'enfant. L'enfant suit rigoureusement toutes les règles scolaires. Et la deuxième règle, c'est l'enfant ne sait pas demander de l'aide aux adultes. En préparant l'enfant pour l'école, nous lui disons souvent qu'il doit écouter l'enseignante et faire tout ce qu'elle dit. Et pourquoi donnons-nous ce message à l'enfant ? Par cela, nous lui disons en quelque sorte que suivre toutes les règles scolaires, c'est la clé du succès et d'une vie scolaire confortable. Très bien ! Mais n'oublions pas que les enfants comprennent les instructions un peu différemment des adultes. Ils les comprennent souvent littéralement. Prenons un exemple. Lors du tout premier cours, l'enseignante expliquait aux enfants les règles de la vie scolaire. Elle leur expliquait comment se comporter à l'école, ce qui est permis de faire et ce qui est interdit. Par exemple, elle disait qu'il est interdit de se lever en classe, de crier, qu'il faut lever la main. Dushan, qui est un garçon très très calme, qui avec ma fille Victoria, il est assez tranquille, il est assez obéissant. En tout cas, tout allait bien jusqu'à ce qu'un jour, l'année dernière, Douchane ait besoin d'aller aux toilettes en classe. Mais en sachant qu'il était interdit de sortir de la classe pendant le cours, cours et qu'il faut attendre la récréation, Dushan a attendu, il a attendu, attendu, attendu, jusqu'à ce qu'il se fasse pipi dessus. Alors bien sûr, après cet incident, l'enseignante a expliqué aux enfants qu'il est possible et nécessaire de demander à aller aux toilettes et de parler s'il se passe quelque chose. Cependant, Dushan a subi quand même le démocrite de la part de tous ses camarades de classe pendant un certain temps. Il semble évident que si un enfant a besoin d'aller aux toilettes en classe, il doit demander la permission de sortir. Les adultes ne disent généralement pas aux enfants ce qui leur semble évident. Mais les enfants ne sont pas des adultes. Il est très important d'expliquer aux enfants non seulement ce qu'ils ne doivent pas faire, mais aussi ce qu'ils doivent faire dans certaines situations. Souvent, en écoutant l'enseignant, l'enfant se concentre principalement sur les interdictions. Et il lui échappe alors ce qui est autorisé de faire. Et dans ce cas, eh bien, notre aide en tant que parent, elle est quand même nécessaire. Donc vraiment, si j'ai un conseil à donner, c'est de demander à votre enfant de raconter à la maison les règles scolaires, ce que l'enseignante a dit. Faites vraiment attention à ce qui n'a pas été dit, mais qui était implicite. Par exemple, l'enseignante n'a pas mentionné qu'il était nécessaire de demander la permission d'aller aux toilettes ou de ramasser un stylo tombé par terre. Et là, on peut discuter. Avec l'enfant, des situations d'urgence où les règles sont enfreintes. Par exemple, même si se promener en classe est interdit, si un stylo tombe et roule, il faut le ramasser. Parce qu'en classe, il faut écrire et si le stylo est tombé, on ne peut pas écrire. Et il en va de même pour les toilettes et les questions de bien-être. Un des problèmes sérieux pour les élèves de CP est de ne pas savoir demander de l'aide aux adultes. À la maternelle, l'enfant pouvait facilement survivre sans cette compétence. Mais à l'école, ça devient difficile sans ça. Nicolas est arrivé pour le déjeuner. L'organisation du petit déjeuner se déroulait comme ainsi en fait. Le matin, les enfants remettent leur ticket à l'enseignant et allaient à la cantine où les tables étaient dressées. Nicolas est arrivé en dernier et vu que tous les enfants déjeunaient déjà et qu'il n'y avait pas de place libre, apparemment l'employé de la cantine s'était trompé dans le nombre de portions et Nicolas est immédiatement sorti de la cantine et il est resté affamé. Après que Nicolas ait raconté la situation à sa maman, Elle lui a demandé pourquoi il n'avait pas demandé de l'aide à l'enseignante. Alors nous, concrètement, ce qui se passe en Serbie, c'est que soit ils sont du matin, soit ils sont de l'après-midi. Mais en tout cas, les élèves qui restent pour les études, donc pour la garde prolongée, forcément, ils vont à la cantine. Bon, bref, Nicolas, il a, paraît-il, haussé des épaules. Il ne savait pas pourquoi, en fait, lui, il avait agi ainsi. Mais en fait, à la maternelle, c'était beaucoup plus simple pour lui. Chaque enfant avait sa place à... table, il y avait toujours un repas servi à cette place et ils arrivaient, c'était déjà servi paraît-il. Donc la maman de Nicolas, elle a expliqué que dans des situations difficiles à l'école, il fallait toujours demander de l'aide aux adultes qui pourraient résoudre le problème. Enfin bon, en tout cas si je devais vous raconter tout ce qui se passe en Serbie, on pourrait faire un podcast dîner mais je vais quand même vous donner un autre exemple. On a Vassily qui a perdu son bonnet dans le vestiaire, il faisait froid, c'était en hiver. Donc, bref, dehors, il faisait froid et il était difficile, en fait, de même de rentrer chez soi sans bonnet. Et Vassily pleurait et ne savait pas quoi faire. Et heureusement, en fait, il y a une lycéenne, parce que forcément, quand les petits s'en vont, c'est les grands qui arrivent et vice-versa. Donc, bref, il y a une lycéenne, je vais l'appeler Olga, parce que c'est un prénom que j'aime beaucoup. Elle a remarqué Vassily en pleurs. Elle a demandé ce qui s'était passé. Et en apprenant, en fait, la perte du bonnet, Olga... Elle a pris Vassili par la main, elle l'a emmené à la personne responsable du vestiaire. Et en chemin, elle a expliqué à Vassili qu'à l'école, les objets se perdaient souvent, mais qu'il y avait une grande boîte dans les vestiaires. En fait, il y avait un emplacement spécifique pour les objets trouvés. Et là, ils ont rapidement retrouvé le bonnet. Et maintenant, Vassili raconte à ses camarades de classe l'existence de la boîte objets trouvés. Mais dans ce contexte... Heureusement qu'il y a une lycéenne attentionnée qui était là. Mais ça n'arrive pas toujours. Parfois, il faut résoudre les problèmes par soi-même. Alors évidemment, ce n'est pas facile de prévenir tous les incidents possibles à l'école. Et il est essentiel d'expliquer à l'enfant ce qu'il faut faire dans des situations difficiles. Perdre ou trouver un objet, se casser le nez, je dis n'importe quoi. Mais bon bref, avoir mal au ventre, avoir besoin d'aller aux toilettes, avoir soif, etc. Bon, chez nous, ils ont leur bouteille d'eau. Moi, ce que je peux donner comme conseil, et si c'est autorisé chez vous, c'est vraiment de prendre le temps de faire un tour de l'école avec votre enfant, de trouver les toilettes, l'infirmerie, le gymnase s'il y en a un, la salle de musique, pareil, s'il y en a une, etc. Chez nous, très souvent, le jour de la rentrée des classes, il y a une visite de l'école qui est généralement organisée pour les élèves qui rentrent en CP. Mais ce jour-là, les enfants, très souvent, ils sont trop excités pour tout retenir. Et ce qui concerne les situations imprévues, elles se produiront inévitablement. Donc c'est quand même important d'apprendre à l'enfant à demander de l'aide au personnel de l'école. Ce sera tout pour aujourd'hui. En tout cas, si vous avez aimé le podcast Princesse Montessori, si vous voulez me soutenir dans ma démarche, eh bien vous avez deux choses à faire. La première, c'est de laisser un avis sur votre plateforme d'écoute préférée. Et la deuxième, c'est tout simplement de vous abonner au podcast. Ça vous permettra d'être notifié à la sortie d'un nouvel épisode. En tout cas, je pense que cet épisode, il est quand même hyper, hyper, hyper important et il pourrait aider énormément de parents comme vous. N'hésitez pas également à le partager, ça m'aidera beaucoup et parallèlement, ça aidera également beaucoup d'autres parents. Je vous dis à très vite.
