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Princesse Montessori

Comment préparer son enfant à la vie réelle

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15min |07/10/2024|

24

Play
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Princesse Montessori

Comment préparer son enfant à la vie réelle

Comment préparer son enfant à la vie réelle

15min |07/10/2024|

24

Play

Description

🚀 Votre enfant n'est pas le centre du monde… et c'est OK ! 💡


👶 Comment préparer votre enfant à la vie réelle tout en développant son autonomie et sa confiance en soi ?


Dans cet épisode de Princesse Montessori, je vous dévoile les stratégies inspirées des experts comme Faber et Mazlish, pour élever un enfant capable de s’épanouir sans être surprotégé ni abandonné à lui-même. 📖✨


💡 Faber et Mazlish, auteurs de "Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent", nous apprennent l’importance d’une communication constructive pour aider nos enfants à devenir des individus autonomes et responsables. Nous intégrons ces principes dans cet épisode pour que vous puissiez les appliquer au quotidien avec votre enfant. 🌱


🎓 Daniel Novarra, avec sa théorie "Se disputer, c'est bien", nous rappelle que les conflits sont une opportunité d’apprentissage, de communication, et de coopération. Cet épisode explore comment utiliser cette dynamique pour renforcer l’autonomie de votre enfant tout en favorisant son intelligence sociale et émotionnelle. 🧠



🔥 Les points clés de cet épisode :


1️⃣ Surprotection vs Autonomie : Inspiré par les travaux de Faber et Mazlish, j' explique comment ajuster votre soutien pour que votre enfant développe ses propres ressources et prenne confiance en ses capacités. 🚸


2️⃣ Coopération avant compétition : Apprenez, comme le recommande Daniel Navarro, à enseigner à votre enfant à cohabiter avec les autres sans renoncer à ses propres besoins. 🤝


3️⃣ Des règles claires et stables : Les enfants ont besoin de repères constants, comme l'expliquent les auteurs en éducation bienveillante. Découvrez comment fixer des règles fermes mais bienveillantes pour qu’ils se sentent en sécurité tout en développant leur indépendance. 🧩


4️⃣ Votre bien-être avant tout ! 💆‍♀️ : Prenez soin de vous pour montrer à votre enfant comment se gérer lui-même. Pas de culpabilité à prendre du temps pour soi, c’est une nécessité pour être un parent serein et équilibré.



💡 Pourquoi écouter cet épisode ?

Vous allez découvrir comment des figures de l’éducation comme Faber et Mazlish ou Daniel Novarra proposent des solutions concrètes pour élever un enfant autonome et responsable.


Je vous donne des outils pratiques, basés sur leurs recherches, pour accompagner votre enfant à grandir dans un environnement où la coopération et la bienveillance priment sur la compétition et la surprotection.



📲 Appuyez sur Play et découvrez comment intégrer ces méthodes dans votre parentalité ! Que vous soyez parent, éducateur, ou futur parent, cet épisode vous offrira des réponses claires et des actions concrètes pour élever un enfant capable de s'épanouir dans le monde réel. 💪



💌Inscrivez vous à ma newsletter pour encore plus de conseils : https://membres.organisationmontessori.com/newsletter

🙋‍♀️🙋‍♂️Mon compte Instagram : https://www.instagram.com/organisationmontessori/

🚀 Pour me suivre sur Telegram : https://t.me/OE9xsFyMlH8xMmI0



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Ksenia Trubetskoy, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Aujourd'hui, nous abordons une question qui... préoccupe souvent les parents et qui est liée au fait que nous nous occupons dans l'enfant, que nous cédons à ses désirs. Mais le monde entier ne tournera pas autour de lui, que ce soit à l'école maternelle ou à la maison, après que nous, par exemple les mamans, nous ayons repris le travail après notre congé maternité. Alors comment préparer l'enfant à la vie réelle dans laquelle il n'est pas le centre de l'univers, mais une partie d'un vaste monde d'interactions ? Il est important ici de voir ces oppositions et de réaliser qu'elles sont quelque peu illusoires. Tout d'abord l'opposition entre la surprotection et l'ignorance de l'enfant. Nous imaginons le stéréotype d'une maman juive conventionnelle qui place les intérêts de l'enfant au-dessus des siens, qui prend grand soin de lui, le surprotège et lui impose en fait sa vision de ce qu'il doit faire. Cette approche présente évidemment des difficultés car l'enfant se retrouve... enfermé dans cette surprotection et il lui est difficile d'apprendre de manifester sa propre initiative. L'adulte, quant à lui, peut devenir prisonnier de ce rôle de protecteur et éprouver des difficultés lorsque l'enfant grandit. Si nous plaçons le sens de notre vie dans une autre personne, alors l'enfant devient adulte, tente de vivre sa propre vie. Et l'adulte protecteur connaît une crise de sens. Et en effet, tous les adultes... ne traversent pas facilement le syndrome du nid vide lorsque l'enfant quitte le foyer parental et les parents ne savent pas très bien quoi faire maintenant. Nous, nous étions habitués à être parents tout le temps et maintenant cela pose des difficultés. A l'inverse, si l'adulte, un spartiate conventionnel, dit Je suis occupé par mes affaires, si tu peux tu survivras, si tu ne peux pas tant pis, comment t'aider, comment veux-tu que je fasse, je peux te jeter du rocher si tu ne t'en sors pas Enfin, je ne sais pas si un spartiate dirait ça. Bref, je suis occupé par mes affaires. Dans cette situation, il est évident que l'enfant se trouve dans de mauvaises conditions car il ne peut pas tout apprendre par lui-même. Il a besoin que l'adulte l'aide au début, qu'il lui explique comment tout cela fonctionne, tout ce que fait l'adulte, afin que l'enfant comprenne mieux. L'enfant a besoin de soutien et de soins. Sans cela, il peut vraiment souffrir, mal grandir, être traumatisé physiquement et psychologiquement. En conséquence, avec cette approche, il est rare qu'un enfant devienne un adulte réussi et épanoui. Cette approche est très très peu productive. Dans la réalité, idéalement, le choix ne se fait pas entre ces deux opposés, mais c'est un processus dynamique où l'adulte donne autant de protection que nécessaire à l'enfant à un certain stade. L'enfant n'est vraiment très impuissant, dépendant et nécessitant de la protection. Et progressivement, si nous permettons à l'enfant de se développer et de grandir, d'apprendre à être autonome, le besoin de cette protection de l'attention de l'adulte diminue. Idéalement, l'adulte se retire progressivement, apprend à l'enfant à faire par lui-même et lui délègue la responsabilité de sa vie et de tout ce que l'enfant fait pour lui-même. Cette transition progressive se poursuit jusqu'à l'âge adulte de l'enfant lorsque nous constatons que l'enfant est globalement capable de se débrouiller tout seul. C'est très important. Pourtant, l'enfant sait faire tout ce qu'il veut, il est capable d'être responsable de toutes les tâches, de prendre soin de lui-même. Et il sait le faire comme il est naturel pour les humains, c'est-à-dire en lien avec les autres personnes. Il y a une autre fausse opposition entre le collectivisme et l'individualisme, comme s'il y avait ces extrêmes. Soit nous devons tous nous dire que nos intérêts attendront. L'essentiel, c'est le collectif. Maintenant, nous allons tous ensemble. Après la crue du Nil, semer nos céréales et nous serons vivants avec une bonne récolte parce que nous nous sommes rassemblés et avons fait tout ensemble. Chacun seul n'aurait pas pu accomplir cela. Soit nous disons au contraire que l'homme est un loup pour l'homme, qu'il faut se battre les uns contre les autres, essayer de saisir le plus possible pour soi et les autres essayeront de faire de même. Et votre tâche est de vous défendre et de prendre votre part. En réalité, cette opposition ne décrit pas exactement ce qui se passe réellement, parce qu'en vérité, idéalement, une personne satisfait ses besoins en satisfaisant les besoins des autres. Nous interagissons avec les autres de telle sorte que nous obtenons quelque chose qui sera utile à la fois pour nous et pour les autres. C'est cette coopération, pas simplement faire des concessions mutuelles. Nous avons simplement inventé pour nous-mêmes une façon d'interagir où tout le monde se trouve dans une situation gagnant-gagnant. Et pour cela, il existe plusieurs façons de construire ces relations. Pour les établir les uns avec les autres, certaines compétences sont nécessaires. Et ces compétences sont appelées et décrites de différentes manières. Vous avez sûrement entendu parler d'intelligence sociale ou peut-être de communication non-violente. Dans les livres de Faber et Masly, je vous trouverai également beaucoup sur l'interaction constructive, essentiellement entre l'enfant et l'adulte et entre l'enfant et l'enfant. Et on a également Daniel Enovar qui appelle sa théorie se disputer c'est bien Moi c'est d'ailleurs une méthode que j'aime bien appeler les bonnes disputes Et Daniel Enovar décrit les techniques de communication pour entendre les autres, comprendre leurs besoins, exprimer les siens, s'entendre et élaborer un plan commun qui permettra de satisfaire au maximum les besoins des partenaires de communication et d'apporter mutuellement bénéfices et joies. Dans la plupart des cas, c'est vraiment possible. Nous sommes rarement dans une situation où il ne doit en rester qu'un. En règle générale, ces interactions constructives sont tout à fait possibles. Pour apprendre aux enfants cette interaction constructive, il est hautement souhaitable de savoir le faire soi-même. Ou au moins peut-être de ne pas savoir le faire parfaitement, mais de comprendre un peu la question. En gros, en commençant à appliquer, j'ai moi-même compris. C'est là qu'il peut y avoir l'un des grands avantages et les bénéfices de la parentalité, que le bénéfice de la parentalité n'est pas seulement pour les enfants, mais aussi pour les adultes. Nous nous efforçons d'être la meilleure version de nous-mêmes pour nos enfants. Nous nous efforçons de montrer à l'enfant comment communiquer de manière constructive. Nous nous efforçons nous-mêmes d'entendre les besoins de nos enfants et de leur communiquer de telle manière qu'ils se sentent compris. Et cela nous donnera à nous-mêmes une compréhension plus profonde de la façon dont cette interaction peut s'intégrer dans notre vie. Souvent, en pratiquant cette approche, vous pouvez découvrir qu'en fait, l'enfant n'a pas vraiment besoin d'attention en tant que tel. Souvent, il a besoin de se sentir compris, parce qu'il peut vous solliciter à plusieurs reprises et demander de l'attention. Maman, maman, maman ! Il répète la même chose plusieurs fois par jour. Et à un certain moment, si vous ne pouvez pas répondre, mais si vous répondez à cette même demande répétée d'une manière nouvelle, de telle sorte que l'enfant comprenne, Ah, maman m'a entendu, maman a compris que je suis vraiment inquiet, préoccupé, que je m'ennuie, etc. En fait, ce que j'essaie de dire, c'est que dès qu'il se sent compris, souvent l'enfant se calme et cesse de demander de l'attention, parce qu'en fait, il demandait. non pas de l'attention, mais de la compréhension. Et c'est le signe que vous voyez qu'il existe, et qu'il existe tel qu'il est. C'est le fameux je pense donc je suis Et ce je pense donc je suis est bien vrai, mais pour une personne, il est également important que quelqu'un d'autre voit que j'existe, comment j'existe, que je vis, et soit témoin de moi, de mon existence. Et lorsqu'on m'a vu, lorsqu'on m'a entendu, lorsqu'on m'a compris, alors j'existe. Très souvent, il se trouve que cette demande d'attention est un malentendu de l'enfant qui ne sait pas que vous le comprenez et l'avez entendu. Et lorsque vous essayez d'expliquer à l'enfant de telle sorte qu'il sente que vous l'avez compris, que vous choisissez ces mots efficaces et certaines techniques qui donnent à l'enfant le sentiment que oui, vous le comprenez, vous l'avez vu, vous l'avez ressenti, il cesse de demander de l'attention. Très souvent, il peut s'avérer que cette demande d'attention et cette tendance à attirer l'attention sur soi qui inquiète les parents, Comment interroge-t-il avec d'autres enfants s'il est toujours centré sur ses propres besoins ? En fait, elle peut être liée à une anxiété cachée, une inquiétude latente de l'enfant liée à l'instabilité des règles. Et c'est ici que l'adulte est important pour l'enfant car lorsque l'enfant s'adapte, se développe pour faire face aux exigences et aux règles que l'adulte lui impose, il apprend à s'y adapter, il apprend à se modeler sur les autres à travers cela. Et c'est la constance des règles qui est importante dans ce sens. Ce n'est pas si important qu'il y ait beaucoup ou peu de règles. Peut-être que vous interdisez beaucoup de choses à votre enfant, peut-être pas tant que ça. Mais si les règles du jeu sont très claires, qu'il n'y a pas de variabilité, de situation où vous êtes fatigué et donc vous avez permis, ou vous étiez dehors donc vous avez permis, parce que vous avez imaginé que l'enfant allait crier, protester, et que pour vos propres raisons, par exemple, vous ne voulez pas que cela se produise ou autre chose. Lorsqu'il y a cette instabilité, l'enfant s'inquiète parce qu'il ne sait pas comment se préparer. Lorsque les règles sont claires, je sais que maman a dit non, attends et elle ne réagira pas avec moi. Mais je sais que cela ne durera pas éternellement. Je sais que cela durera un certain temps, puis maman reviendra vers moi. Et si vous ajustez encore une fois cette répartition de l'attention aux capacités de l'enfant, un enfant de 1 an et demi pourra attendre quelques secondes et sera récompensé par votre attention après avoir attendu. Un enfant de 3 ans peut déjà attendre des minutes, voire des dizaines de minutes. Peut-être que votre adolescent peut remettre à plus tard une question pour le soir. Bien sûr, nous devons tenir compte des capacités de l'enfant. Mais nous pouvons donner à cette enfance cette constance des règles. Et quand elle existe, l'enfant peut attendre. Et quand elle existe, l'enfant s'entraîne lui-même, y compris pour posséder cette autorégulation de base qui lui sera ensuite utile pour, par exemple, écouter l'autre avec patience avant de continuer à réagir spontanément en le frappant avec une pelle dans le bac à sable. Et cela lui donne les ressources pour attendre l'autre et peut-être se souvenir de la façon dont maman communiquait avec lui ou papa ou un autre de ses adultes. Ah, ils ont dit quelque chose sur ce qu'ils veulent. Et moi, qu'est-ce que je veux ? Pourquoi est-ce que je ressens maintenant que je dois faire quelque chose avec cet enfant ? Ah, peut-être que j'ai aussi besoin de son seau. Eh bien, je vais lui dire, je veux le seau, donne-moi le seau. Et progressivement, l'enfant, en vous imitant, commence à communiquer avec les autres enfants. Et ils sont également efficaces en appliquant ces techniques qui améliorent la communication et rendent la coopération plus probable. Enfin, un autre point sur lequel il est important de prêter attention, c'est comment vous vous sentez vous-même. Vous cherchez à l'extérieur la réponse à... à combien il faut donner à l'enfant et combien il faut s'accorder d'importance à autre chose. Mais comment vous vous sentez vous-même ? L'enfant est-il le centre de votre vie ou ne l'est-il pas ? Est-ce votre objectif principal ou l'un de vos objectifs ? Quelles sont vos priorités ? De quoi avez-vous besoin ? Quels sont vos besoins en plus du besoin de vous occuper de votre enfant que vous aimez tant ? C'est aussi un besoin tout à fait légitime. En y faisant face, l'enfant reçoit un exemple de la façon dont il pourra réaliser plus tard son propre besoin. Mais ce n'est pas le seul besoin, vous avez d'autres besoins. Comprendre comment vous vous sentez avec cela, où vous en êtes, est également très utile pour agir de manière aussi authentique et cohérente que possible. Parce que si vous décidez pour vous-même qu'il faut faire comprendre à l'enfant que le monde est composé de personnes qui se respectent également, qui ont divers intérêts, qu'ils échangent, mais qu'à l'intérieur, vous sentez que vous êtes prêt à tout pour ce petit ange adoré, vous serez constamment en dissonance avec vous-même. L'enfant percevra cette dissonance et il éprouvera des troubles, de la confusion. Mais qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi ma maman hésite ? Mon adulte agit étrangement. Il semble vouloir me chasser et en même temps se sentir coupable ou autre chose. Et ça sera très déroutant pour l'enfant. Il est important d'être en contact non seulement avec l'enfant mais aussi avec vous-même parce que vous serez plus efficace dans la transition de cette idée que le monde est composé de différentes personnes, chacune ayant ses propres limites, ses propres besoins. Vous pourrez mieux le transmettre si vous êtes en harmonie. Essentiellement, c'est un processus naturel lorsque les parents regardent un nouveau-né et pour eux, il est adoré, le plus important au monde pendant un certain temps. Mais progressivement, cette fatigue s'accumule, les nuits blanches, l'absence d'espace personnel pendant le long mois commencent à se faire sentir de plus en plus fortement. On commence à vouloir quelque chose d'autre. Et si vous êtes en contact avec vous-même, alors vous serez très sincère à la fois dans cet amour sans limite et ce dévouement, et vous serez sincère en disant, tu sais, Maintenant je vais y aller, je vais faire de moi une bonne maman, tu vas attendre ici et moi maintenant je vais me ressourcer, je vais me réjouir de la vie. Et lorsque vous ressentez cela sincèrement, il est beaucoup plus facile pour l'enfant d'y croire. Non pas qu'il dira immédiatement, ah oui c'est vrai je sens maintenant que tu as vraiment besoin d'aller passer une heure et demie derrière la porte fermée de la salle de bain. Non bien sûr, l'enfant sera contrarié que vous soyez occupé avec vos affaires. Mais il lui sera néanmoins beaucoup plus facile de faire face à ce défi pour lui-même. à cette expérience de ne pas pouvoir obtenir immédiatement ce qu'il veut, à savoir vous, de manière illimitée. Parce qu'il ressentira cette authenticité, votre accord intérieur, votre conviction que ce sera ainsi et pas autrement. Il vous sera plus facile d'insister sur quelque chose si vous le voulez vraiment vous-même, et non pas si vous avez décidé pour vous-même. Eh bien ici, dans l'Emmanuel, il est écrit que je dois vouloir cela, donc je vais essayer de le vouloir. Non. Lorsque vous essayez de vouloir à des fins pédagogiques, ça fonctionne très mal parce que sur votre intention initiale se superpose cette idée qu'il y a un double fond dans ce qui se passe, qu'il y a une certaine fausseté, qu'il y a des sentiments non prévus chez l'adulte, etc. Ça complique votre tâche. C'est pourquoi il est important d'être en contact avec soi-même, d'être en contact avec l'enfant et d'être un exemple de communication de qualité, respectueuse, en respectant les limites. La bonne nouvelle, c'est que cela s'apprend. Un adulte peut changer son comportement, donc même si vous avez un passé insuffisant pour communiquer efficacement, il est tout à fait possible d'apprendre cela dans le processus de communication avec votre enfant. Ce sera utile pour vous et pour votre enfant. Donc voilà comment je répondrai à la question de savoir comment trouver cet équilibre entre protection et autonomie dans l'éducation de l'enfant. L'objectif est... de nous permettre en tant qu'adultes de bien jouer notre rôle de parent et d'accompagner notre enfant pour qu'il soit prêt à affronter le monde complexe et diversifié, le monde multipolaire, qu'il attend en dehors de la sphère familiale et des relations avec les adultes qui lui sont proches et importants. L'idée ici est de souligner qu'en trouvant cet équilibre dans notre rôle de parent, nous préparons notre enfant à évoluer de manière autonome et réussie dans un monde où il devra interagir avec des personnes et des situations qui dépassent la simple dynamique familiale. Si vous avez aimé cet épisode et que ce n'est pas déjà fait, pensez à vous abonner au podcast sur la plateforme que vous écoutez. Ça vous permettra d'être notifié à la sortie d'un nouvel épisode. Et encore mieux, je vous invite à rejoindre les plus de 4000 personnes qui reçoivent déjà ma newsletter. Vous aurez un avant-goût de l'épisode de la semaine, mais aussi toutes mes astuces et réflexions. Pour nous rejoindre, il vous suffit d'aller sur le lien du podcast membres.organisationmontessori.com slash newsletter. Je vous mets le lien, bien sûr, dans la légende de ce podcast. Et si cette discussion vous a fait réfléchir, partagez-la avec d'autres parents. Ensemble, on peut aider nos enfants à grandir, à devenir plus confiants, plus équilibrés et mieux préparés à affronter le monde qui les attend. À très vite pour un prochain épisode.

Description

🚀 Votre enfant n'est pas le centre du monde… et c'est OK ! 💡


👶 Comment préparer votre enfant à la vie réelle tout en développant son autonomie et sa confiance en soi ?


Dans cet épisode de Princesse Montessori, je vous dévoile les stratégies inspirées des experts comme Faber et Mazlish, pour élever un enfant capable de s’épanouir sans être surprotégé ni abandonné à lui-même. 📖✨


💡 Faber et Mazlish, auteurs de "Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent", nous apprennent l’importance d’une communication constructive pour aider nos enfants à devenir des individus autonomes et responsables. Nous intégrons ces principes dans cet épisode pour que vous puissiez les appliquer au quotidien avec votre enfant. 🌱


🎓 Daniel Novarra, avec sa théorie "Se disputer, c'est bien", nous rappelle que les conflits sont une opportunité d’apprentissage, de communication, et de coopération. Cet épisode explore comment utiliser cette dynamique pour renforcer l’autonomie de votre enfant tout en favorisant son intelligence sociale et émotionnelle. 🧠



🔥 Les points clés de cet épisode :


1️⃣ Surprotection vs Autonomie : Inspiré par les travaux de Faber et Mazlish, j' explique comment ajuster votre soutien pour que votre enfant développe ses propres ressources et prenne confiance en ses capacités. 🚸


2️⃣ Coopération avant compétition : Apprenez, comme le recommande Daniel Navarro, à enseigner à votre enfant à cohabiter avec les autres sans renoncer à ses propres besoins. 🤝


3️⃣ Des règles claires et stables : Les enfants ont besoin de repères constants, comme l'expliquent les auteurs en éducation bienveillante. Découvrez comment fixer des règles fermes mais bienveillantes pour qu’ils se sentent en sécurité tout en développant leur indépendance. 🧩


4️⃣ Votre bien-être avant tout ! 💆‍♀️ : Prenez soin de vous pour montrer à votre enfant comment se gérer lui-même. Pas de culpabilité à prendre du temps pour soi, c’est une nécessité pour être un parent serein et équilibré.



💡 Pourquoi écouter cet épisode ?

Vous allez découvrir comment des figures de l’éducation comme Faber et Mazlish ou Daniel Novarra proposent des solutions concrètes pour élever un enfant autonome et responsable.


Je vous donne des outils pratiques, basés sur leurs recherches, pour accompagner votre enfant à grandir dans un environnement où la coopération et la bienveillance priment sur la compétition et la surprotection.



📲 Appuyez sur Play et découvrez comment intégrer ces méthodes dans votre parentalité ! Que vous soyez parent, éducateur, ou futur parent, cet épisode vous offrira des réponses claires et des actions concrètes pour élever un enfant capable de s'épanouir dans le monde réel. 💪



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  • Speaker #0

    Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Ksenia Trubetskoy, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Aujourd'hui, nous abordons une question qui... préoccupe souvent les parents et qui est liée au fait que nous nous occupons dans l'enfant, que nous cédons à ses désirs. Mais le monde entier ne tournera pas autour de lui, que ce soit à l'école maternelle ou à la maison, après que nous, par exemple les mamans, nous ayons repris le travail après notre congé maternité. Alors comment préparer l'enfant à la vie réelle dans laquelle il n'est pas le centre de l'univers, mais une partie d'un vaste monde d'interactions ? Il est important ici de voir ces oppositions et de réaliser qu'elles sont quelque peu illusoires. Tout d'abord l'opposition entre la surprotection et l'ignorance de l'enfant. Nous imaginons le stéréotype d'une maman juive conventionnelle qui place les intérêts de l'enfant au-dessus des siens, qui prend grand soin de lui, le surprotège et lui impose en fait sa vision de ce qu'il doit faire. Cette approche présente évidemment des difficultés car l'enfant se retrouve... enfermé dans cette surprotection et il lui est difficile d'apprendre de manifester sa propre initiative. L'adulte, quant à lui, peut devenir prisonnier de ce rôle de protecteur et éprouver des difficultés lorsque l'enfant grandit. Si nous plaçons le sens de notre vie dans une autre personne, alors l'enfant devient adulte, tente de vivre sa propre vie. Et l'adulte protecteur connaît une crise de sens. Et en effet, tous les adultes... ne traversent pas facilement le syndrome du nid vide lorsque l'enfant quitte le foyer parental et les parents ne savent pas très bien quoi faire maintenant. Nous, nous étions habitués à être parents tout le temps et maintenant cela pose des difficultés. A l'inverse, si l'adulte, un spartiate conventionnel, dit Je suis occupé par mes affaires, si tu peux tu survivras, si tu ne peux pas tant pis, comment t'aider, comment veux-tu que je fasse, je peux te jeter du rocher si tu ne t'en sors pas Enfin, je ne sais pas si un spartiate dirait ça. Bref, je suis occupé par mes affaires. Dans cette situation, il est évident que l'enfant se trouve dans de mauvaises conditions car il ne peut pas tout apprendre par lui-même. Il a besoin que l'adulte l'aide au début, qu'il lui explique comment tout cela fonctionne, tout ce que fait l'adulte, afin que l'enfant comprenne mieux. L'enfant a besoin de soutien et de soins. Sans cela, il peut vraiment souffrir, mal grandir, être traumatisé physiquement et psychologiquement. En conséquence, avec cette approche, il est rare qu'un enfant devienne un adulte réussi et épanoui. Cette approche est très très peu productive. Dans la réalité, idéalement, le choix ne se fait pas entre ces deux opposés, mais c'est un processus dynamique où l'adulte donne autant de protection que nécessaire à l'enfant à un certain stade. L'enfant n'est vraiment très impuissant, dépendant et nécessitant de la protection. Et progressivement, si nous permettons à l'enfant de se développer et de grandir, d'apprendre à être autonome, le besoin de cette protection de l'attention de l'adulte diminue. Idéalement, l'adulte se retire progressivement, apprend à l'enfant à faire par lui-même et lui délègue la responsabilité de sa vie et de tout ce que l'enfant fait pour lui-même. Cette transition progressive se poursuit jusqu'à l'âge adulte de l'enfant lorsque nous constatons que l'enfant est globalement capable de se débrouiller tout seul. C'est très important. Pourtant, l'enfant sait faire tout ce qu'il veut, il est capable d'être responsable de toutes les tâches, de prendre soin de lui-même. Et il sait le faire comme il est naturel pour les humains, c'est-à-dire en lien avec les autres personnes. Il y a une autre fausse opposition entre le collectivisme et l'individualisme, comme s'il y avait ces extrêmes. Soit nous devons tous nous dire que nos intérêts attendront. L'essentiel, c'est le collectif. Maintenant, nous allons tous ensemble. Après la crue du Nil, semer nos céréales et nous serons vivants avec une bonne récolte parce que nous nous sommes rassemblés et avons fait tout ensemble. Chacun seul n'aurait pas pu accomplir cela. Soit nous disons au contraire que l'homme est un loup pour l'homme, qu'il faut se battre les uns contre les autres, essayer de saisir le plus possible pour soi et les autres essayeront de faire de même. Et votre tâche est de vous défendre et de prendre votre part. En réalité, cette opposition ne décrit pas exactement ce qui se passe réellement, parce qu'en vérité, idéalement, une personne satisfait ses besoins en satisfaisant les besoins des autres. Nous interagissons avec les autres de telle sorte que nous obtenons quelque chose qui sera utile à la fois pour nous et pour les autres. C'est cette coopération, pas simplement faire des concessions mutuelles. Nous avons simplement inventé pour nous-mêmes une façon d'interagir où tout le monde se trouve dans une situation gagnant-gagnant. Et pour cela, il existe plusieurs façons de construire ces relations. Pour les établir les uns avec les autres, certaines compétences sont nécessaires. Et ces compétences sont appelées et décrites de différentes manières. Vous avez sûrement entendu parler d'intelligence sociale ou peut-être de communication non-violente. Dans les livres de Faber et Masly, je vous trouverai également beaucoup sur l'interaction constructive, essentiellement entre l'enfant et l'adulte et entre l'enfant et l'enfant. Et on a également Daniel Enovar qui appelle sa théorie se disputer c'est bien Moi c'est d'ailleurs une méthode que j'aime bien appeler les bonnes disputes Et Daniel Enovar décrit les techniques de communication pour entendre les autres, comprendre leurs besoins, exprimer les siens, s'entendre et élaborer un plan commun qui permettra de satisfaire au maximum les besoins des partenaires de communication et d'apporter mutuellement bénéfices et joies. Dans la plupart des cas, c'est vraiment possible. Nous sommes rarement dans une situation où il ne doit en rester qu'un. En règle générale, ces interactions constructives sont tout à fait possibles. Pour apprendre aux enfants cette interaction constructive, il est hautement souhaitable de savoir le faire soi-même. Ou au moins peut-être de ne pas savoir le faire parfaitement, mais de comprendre un peu la question. En gros, en commençant à appliquer, j'ai moi-même compris. C'est là qu'il peut y avoir l'un des grands avantages et les bénéfices de la parentalité, que le bénéfice de la parentalité n'est pas seulement pour les enfants, mais aussi pour les adultes. Nous nous efforçons d'être la meilleure version de nous-mêmes pour nos enfants. Nous nous efforçons de montrer à l'enfant comment communiquer de manière constructive. Nous nous efforçons nous-mêmes d'entendre les besoins de nos enfants et de leur communiquer de telle manière qu'ils se sentent compris. Et cela nous donnera à nous-mêmes une compréhension plus profonde de la façon dont cette interaction peut s'intégrer dans notre vie. Souvent, en pratiquant cette approche, vous pouvez découvrir qu'en fait, l'enfant n'a pas vraiment besoin d'attention en tant que tel. Souvent, il a besoin de se sentir compris, parce qu'il peut vous solliciter à plusieurs reprises et demander de l'attention. Maman, maman, maman ! Il répète la même chose plusieurs fois par jour. Et à un certain moment, si vous ne pouvez pas répondre, mais si vous répondez à cette même demande répétée d'une manière nouvelle, de telle sorte que l'enfant comprenne, Ah, maman m'a entendu, maman a compris que je suis vraiment inquiet, préoccupé, que je m'ennuie, etc. En fait, ce que j'essaie de dire, c'est que dès qu'il se sent compris, souvent l'enfant se calme et cesse de demander de l'attention, parce qu'en fait, il demandait. non pas de l'attention, mais de la compréhension. Et c'est le signe que vous voyez qu'il existe, et qu'il existe tel qu'il est. C'est le fameux je pense donc je suis Et ce je pense donc je suis est bien vrai, mais pour une personne, il est également important que quelqu'un d'autre voit que j'existe, comment j'existe, que je vis, et soit témoin de moi, de mon existence. Et lorsqu'on m'a vu, lorsqu'on m'a entendu, lorsqu'on m'a compris, alors j'existe. Très souvent, il se trouve que cette demande d'attention est un malentendu de l'enfant qui ne sait pas que vous le comprenez et l'avez entendu. Et lorsque vous essayez d'expliquer à l'enfant de telle sorte qu'il sente que vous l'avez compris, que vous choisissez ces mots efficaces et certaines techniques qui donnent à l'enfant le sentiment que oui, vous le comprenez, vous l'avez vu, vous l'avez ressenti, il cesse de demander de l'attention. Très souvent, il peut s'avérer que cette demande d'attention et cette tendance à attirer l'attention sur soi qui inquiète les parents, Comment interroge-t-il avec d'autres enfants s'il est toujours centré sur ses propres besoins ? En fait, elle peut être liée à une anxiété cachée, une inquiétude latente de l'enfant liée à l'instabilité des règles. Et c'est ici que l'adulte est important pour l'enfant car lorsque l'enfant s'adapte, se développe pour faire face aux exigences et aux règles que l'adulte lui impose, il apprend à s'y adapter, il apprend à se modeler sur les autres à travers cela. Et c'est la constance des règles qui est importante dans ce sens. Ce n'est pas si important qu'il y ait beaucoup ou peu de règles. Peut-être que vous interdisez beaucoup de choses à votre enfant, peut-être pas tant que ça. Mais si les règles du jeu sont très claires, qu'il n'y a pas de variabilité, de situation où vous êtes fatigué et donc vous avez permis, ou vous étiez dehors donc vous avez permis, parce que vous avez imaginé que l'enfant allait crier, protester, et que pour vos propres raisons, par exemple, vous ne voulez pas que cela se produise ou autre chose. Lorsqu'il y a cette instabilité, l'enfant s'inquiète parce qu'il ne sait pas comment se préparer. Lorsque les règles sont claires, je sais que maman a dit non, attends et elle ne réagira pas avec moi. Mais je sais que cela ne durera pas éternellement. Je sais que cela durera un certain temps, puis maman reviendra vers moi. Et si vous ajustez encore une fois cette répartition de l'attention aux capacités de l'enfant, un enfant de 1 an et demi pourra attendre quelques secondes et sera récompensé par votre attention après avoir attendu. Un enfant de 3 ans peut déjà attendre des minutes, voire des dizaines de minutes. Peut-être que votre adolescent peut remettre à plus tard une question pour le soir. Bien sûr, nous devons tenir compte des capacités de l'enfant. Mais nous pouvons donner à cette enfance cette constance des règles. Et quand elle existe, l'enfant peut attendre. Et quand elle existe, l'enfant s'entraîne lui-même, y compris pour posséder cette autorégulation de base qui lui sera ensuite utile pour, par exemple, écouter l'autre avec patience avant de continuer à réagir spontanément en le frappant avec une pelle dans le bac à sable. Et cela lui donne les ressources pour attendre l'autre et peut-être se souvenir de la façon dont maman communiquait avec lui ou papa ou un autre de ses adultes. Ah, ils ont dit quelque chose sur ce qu'ils veulent. Et moi, qu'est-ce que je veux ? Pourquoi est-ce que je ressens maintenant que je dois faire quelque chose avec cet enfant ? Ah, peut-être que j'ai aussi besoin de son seau. Eh bien, je vais lui dire, je veux le seau, donne-moi le seau. Et progressivement, l'enfant, en vous imitant, commence à communiquer avec les autres enfants. Et ils sont également efficaces en appliquant ces techniques qui améliorent la communication et rendent la coopération plus probable. Enfin, un autre point sur lequel il est important de prêter attention, c'est comment vous vous sentez vous-même. Vous cherchez à l'extérieur la réponse à... à combien il faut donner à l'enfant et combien il faut s'accorder d'importance à autre chose. Mais comment vous vous sentez vous-même ? L'enfant est-il le centre de votre vie ou ne l'est-il pas ? Est-ce votre objectif principal ou l'un de vos objectifs ? Quelles sont vos priorités ? De quoi avez-vous besoin ? Quels sont vos besoins en plus du besoin de vous occuper de votre enfant que vous aimez tant ? C'est aussi un besoin tout à fait légitime. En y faisant face, l'enfant reçoit un exemple de la façon dont il pourra réaliser plus tard son propre besoin. Mais ce n'est pas le seul besoin, vous avez d'autres besoins. Comprendre comment vous vous sentez avec cela, où vous en êtes, est également très utile pour agir de manière aussi authentique et cohérente que possible. Parce que si vous décidez pour vous-même qu'il faut faire comprendre à l'enfant que le monde est composé de personnes qui se respectent également, qui ont divers intérêts, qu'ils échangent, mais qu'à l'intérieur, vous sentez que vous êtes prêt à tout pour ce petit ange adoré, vous serez constamment en dissonance avec vous-même. L'enfant percevra cette dissonance et il éprouvera des troubles, de la confusion. Mais qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi ma maman hésite ? Mon adulte agit étrangement. Il semble vouloir me chasser et en même temps se sentir coupable ou autre chose. Et ça sera très déroutant pour l'enfant. Il est important d'être en contact non seulement avec l'enfant mais aussi avec vous-même parce que vous serez plus efficace dans la transition de cette idée que le monde est composé de différentes personnes, chacune ayant ses propres limites, ses propres besoins. Vous pourrez mieux le transmettre si vous êtes en harmonie. Essentiellement, c'est un processus naturel lorsque les parents regardent un nouveau-né et pour eux, il est adoré, le plus important au monde pendant un certain temps. Mais progressivement, cette fatigue s'accumule, les nuits blanches, l'absence d'espace personnel pendant le long mois commencent à se faire sentir de plus en plus fortement. On commence à vouloir quelque chose d'autre. Et si vous êtes en contact avec vous-même, alors vous serez très sincère à la fois dans cet amour sans limite et ce dévouement, et vous serez sincère en disant, tu sais, Maintenant je vais y aller, je vais faire de moi une bonne maman, tu vas attendre ici et moi maintenant je vais me ressourcer, je vais me réjouir de la vie. Et lorsque vous ressentez cela sincèrement, il est beaucoup plus facile pour l'enfant d'y croire. Non pas qu'il dira immédiatement, ah oui c'est vrai je sens maintenant que tu as vraiment besoin d'aller passer une heure et demie derrière la porte fermée de la salle de bain. Non bien sûr, l'enfant sera contrarié que vous soyez occupé avec vos affaires. Mais il lui sera néanmoins beaucoup plus facile de faire face à ce défi pour lui-même. à cette expérience de ne pas pouvoir obtenir immédiatement ce qu'il veut, à savoir vous, de manière illimitée. Parce qu'il ressentira cette authenticité, votre accord intérieur, votre conviction que ce sera ainsi et pas autrement. Il vous sera plus facile d'insister sur quelque chose si vous le voulez vraiment vous-même, et non pas si vous avez décidé pour vous-même. Eh bien ici, dans l'Emmanuel, il est écrit que je dois vouloir cela, donc je vais essayer de le vouloir. Non. Lorsque vous essayez de vouloir à des fins pédagogiques, ça fonctionne très mal parce que sur votre intention initiale se superpose cette idée qu'il y a un double fond dans ce qui se passe, qu'il y a une certaine fausseté, qu'il y a des sentiments non prévus chez l'adulte, etc. Ça complique votre tâche. C'est pourquoi il est important d'être en contact avec soi-même, d'être en contact avec l'enfant et d'être un exemple de communication de qualité, respectueuse, en respectant les limites. La bonne nouvelle, c'est que cela s'apprend. Un adulte peut changer son comportement, donc même si vous avez un passé insuffisant pour communiquer efficacement, il est tout à fait possible d'apprendre cela dans le processus de communication avec votre enfant. Ce sera utile pour vous et pour votre enfant. Donc voilà comment je répondrai à la question de savoir comment trouver cet équilibre entre protection et autonomie dans l'éducation de l'enfant. L'objectif est... de nous permettre en tant qu'adultes de bien jouer notre rôle de parent et d'accompagner notre enfant pour qu'il soit prêt à affronter le monde complexe et diversifié, le monde multipolaire, qu'il attend en dehors de la sphère familiale et des relations avec les adultes qui lui sont proches et importants. L'idée ici est de souligner qu'en trouvant cet équilibre dans notre rôle de parent, nous préparons notre enfant à évoluer de manière autonome et réussie dans un monde où il devra interagir avec des personnes et des situations qui dépassent la simple dynamique familiale. Si vous avez aimé cet épisode et que ce n'est pas déjà fait, pensez à vous abonner au podcast sur la plateforme que vous écoutez. Ça vous permettra d'être notifié à la sortie d'un nouvel épisode. Et encore mieux, je vous invite à rejoindre les plus de 4000 personnes qui reçoivent déjà ma newsletter. Vous aurez un avant-goût de l'épisode de la semaine, mais aussi toutes mes astuces et réflexions. Pour nous rejoindre, il vous suffit d'aller sur le lien du podcast membres.organisationmontessori.com slash newsletter. Je vous mets le lien, bien sûr, dans la légende de ce podcast. Et si cette discussion vous a fait réfléchir, partagez-la avec d'autres parents. Ensemble, on peut aider nos enfants à grandir, à devenir plus confiants, plus équilibrés et mieux préparés à affronter le monde qui les attend. À très vite pour un prochain épisode.

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🚀 Votre enfant n'est pas le centre du monde… et c'est OK ! 💡


👶 Comment préparer votre enfant à la vie réelle tout en développant son autonomie et sa confiance en soi ?


Dans cet épisode de Princesse Montessori, je vous dévoile les stratégies inspirées des experts comme Faber et Mazlish, pour élever un enfant capable de s’épanouir sans être surprotégé ni abandonné à lui-même. 📖✨


💡 Faber et Mazlish, auteurs de "Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent", nous apprennent l’importance d’une communication constructive pour aider nos enfants à devenir des individus autonomes et responsables. Nous intégrons ces principes dans cet épisode pour que vous puissiez les appliquer au quotidien avec votre enfant. 🌱


🎓 Daniel Novarra, avec sa théorie "Se disputer, c'est bien", nous rappelle que les conflits sont une opportunité d’apprentissage, de communication, et de coopération. Cet épisode explore comment utiliser cette dynamique pour renforcer l’autonomie de votre enfant tout en favorisant son intelligence sociale et émotionnelle. 🧠



🔥 Les points clés de cet épisode :


1️⃣ Surprotection vs Autonomie : Inspiré par les travaux de Faber et Mazlish, j' explique comment ajuster votre soutien pour que votre enfant développe ses propres ressources et prenne confiance en ses capacités. 🚸


2️⃣ Coopération avant compétition : Apprenez, comme le recommande Daniel Navarro, à enseigner à votre enfant à cohabiter avec les autres sans renoncer à ses propres besoins. 🤝


3️⃣ Des règles claires et stables : Les enfants ont besoin de repères constants, comme l'expliquent les auteurs en éducation bienveillante. Découvrez comment fixer des règles fermes mais bienveillantes pour qu’ils se sentent en sécurité tout en développant leur indépendance. 🧩


4️⃣ Votre bien-être avant tout ! 💆‍♀️ : Prenez soin de vous pour montrer à votre enfant comment se gérer lui-même. Pas de culpabilité à prendre du temps pour soi, c’est une nécessité pour être un parent serein et équilibré.



💡 Pourquoi écouter cet épisode ?

Vous allez découvrir comment des figures de l’éducation comme Faber et Mazlish ou Daniel Novarra proposent des solutions concrètes pour élever un enfant autonome et responsable.


Je vous donne des outils pratiques, basés sur leurs recherches, pour accompagner votre enfant à grandir dans un environnement où la coopération et la bienveillance priment sur la compétition et la surprotection.



📲 Appuyez sur Play et découvrez comment intégrer ces méthodes dans votre parentalité ! Que vous soyez parent, éducateur, ou futur parent, cet épisode vous offrira des réponses claires et des actions concrètes pour élever un enfant capable de s'épanouir dans le monde réel. 💪



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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Ksenia Trubetskoy, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Aujourd'hui, nous abordons une question qui... préoccupe souvent les parents et qui est liée au fait que nous nous occupons dans l'enfant, que nous cédons à ses désirs. Mais le monde entier ne tournera pas autour de lui, que ce soit à l'école maternelle ou à la maison, après que nous, par exemple les mamans, nous ayons repris le travail après notre congé maternité. Alors comment préparer l'enfant à la vie réelle dans laquelle il n'est pas le centre de l'univers, mais une partie d'un vaste monde d'interactions ? Il est important ici de voir ces oppositions et de réaliser qu'elles sont quelque peu illusoires. Tout d'abord l'opposition entre la surprotection et l'ignorance de l'enfant. Nous imaginons le stéréotype d'une maman juive conventionnelle qui place les intérêts de l'enfant au-dessus des siens, qui prend grand soin de lui, le surprotège et lui impose en fait sa vision de ce qu'il doit faire. Cette approche présente évidemment des difficultés car l'enfant se retrouve... enfermé dans cette surprotection et il lui est difficile d'apprendre de manifester sa propre initiative. L'adulte, quant à lui, peut devenir prisonnier de ce rôle de protecteur et éprouver des difficultés lorsque l'enfant grandit. Si nous plaçons le sens de notre vie dans une autre personne, alors l'enfant devient adulte, tente de vivre sa propre vie. Et l'adulte protecteur connaît une crise de sens. Et en effet, tous les adultes... ne traversent pas facilement le syndrome du nid vide lorsque l'enfant quitte le foyer parental et les parents ne savent pas très bien quoi faire maintenant. Nous, nous étions habitués à être parents tout le temps et maintenant cela pose des difficultés. A l'inverse, si l'adulte, un spartiate conventionnel, dit Je suis occupé par mes affaires, si tu peux tu survivras, si tu ne peux pas tant pis, comment t'aider, comment veux-tu que je fasse, je peux te jeter du rocher si tu ne t'en sors pas Enfin, je ne sais pas si un spartiate dirait ça. Bref, je suis occupé par mes affaires. Dans cette situation, il est évident que l'enfant se trouve dans de mauvaises conditions car il ne peut pas tout apprendre par lui-même. Il a besoin que l'adulte l'aide au début, qu'il lui explique comment tout cela fonctionne, tout ce que fait l'adulte, afin que l'enfant comprenne mieux. L'enfant a besoin de soutien et de soins. Sans cela, il peut vraiment souffrir, mal grandir, être traumatisé physiquement et psychologiquement. En conséquence, avec cette approche, il est rare qu'un enfant devienne un adulte réussi et épanoui. Cette approche est très très peu productive. Dans la réalité, idéalement, le choix ne se fait pas entre ces deux opposés, mais c'est un processus dynamique où l'adulte donne autant de protection que nécessaire à l'enfant à un certain stade. L'enfant n'est vraiment très impuissant, dépendant et nécessitant de la protection. Et progressivement, si nous permettons à l'enfant de se développer et de grandir, d'apprendre à être autonome, le besoin de cette protection de l'attention de l'adulte diminue. Idéalement, l'adulte se retire progressivement, apprend à l'enfant à faire par lui-même et lui délègue la responsabilité de sa vie et de tout ce que l'enfant fait pour lui-même. Cette transition progressive se poursuit jusqu'à l'âge adulte de l'enfant lorsque nous constatons que l'enfant est globalement capable de se débrouiller tout seul. C'est très important. Pourtant, l'enfant sait faire tout ce qu'il veut, il est capable d'être responsable de toutes les tâches, de prendre soin de lui-même. Et il sait le faire comme il est naturel pour les humains, c'est-à-dire en lien avec les autres personnes. Il y a une autre fausse opposition entre le collectivisme et l'individualisme, comme s'il y avait ces extrêmes. Soit nous devons tous nous dire que nos intérêts attendront. L'essentiel, c'est le collectif. Maintenant, nous allons tous ensemble. Après la crue du Nil, semer nos céréales et nous serons vivants avec une bonne récolte parce que nous nous sommes rassemblés et avons fait tout ensemble. Chacun seul n'aurait pas pu accomplir cela. Soit nous disons au contraire que l'homme est un loup pour l'homme, qu'il faut se battre les uns contre les autres, essayer de saisir le plus possible pour soi et les autres essayeront de faire de même. Et votre tâche est de vous défendre et de prendre votre part. En réalité, cette opposition ne décrit pas exactement ce qui se passe réellement, parce qu'en vérité, idéalement, une personne satisfait ses besoins en satisfaisant les besoins des autres. Nous interagissons avec les autres de telle sorte que nous obtenons quelque chose qui sera utile à la fois pour nous et pour les autres. C'est cette coopération, pas simplement faire des concessions mutuelles. Nous avons simplement inventé pour nous-mêmes une façon d'interagir où tout le monde se trouve dans une situation gagnant-gagnant. Et pour cela, il existe plusieurs façons de construire ces relations. Pour les établir les uns avec les autres, certaines compétences sont nécessaires. Et ces compétences sont appelées et décrites de différentes manières. Vous avez sûrement entendu parler d'intelligence sociale ou peut-être de communication non-violente. Dans les livres de Faber et Masly, je vous trouverai également beaucoup sur l'interaction constructive, essentiellement entre l'enfant et l'adulte et entre l'enfant et l'enfant. Et on a également Daniel Enovar qui appelle sa théorie se disputer c'est bien Moi c'est d'ailleurs une méthode que j'aime bien appeler les bonnes disputes Et Daniel Enovar décrit les techniques de communication pour entendre les autres, comprendre leurs besoins, exprimer les siens, s'entendre et élaborer un plan commun qui permettra de satisfaire au maximum les besoins des partenaires de communication et d'apporter mutuellement bénéfices et joies. Dans la plupart des cas, c'est vraiment possible. Nous sommes rarement dans une situation où il ne doit en rester qu'un. En règle générale, ces interactions constructives sont tout à fait possibles. Pour apprendre aux enfants cette interaction constructive, il est hautement souhaitable de savoir le faire soi-même. Ou au moins peut-être de ne pas savoir le faire parfaitement, mais de comprendre un peu la question. En gros, en commençant à appliquer, j'ai moi-même compris. C'est là qu'il peut y avoir l'un des grands avantages et les bénéfices de la parentalité, que le bénéfice de la parentalité n'est pas seulement pour les enfants, mais aussi pour les adultes. Nous nous efforçons d'être la meilleure version de nous-mêmes pour nos enfants. Nous nous efforçons de montrer à l'enfant comment communiquer de manière constructive. Nous nous efforçons nous-mêmes d'entendre les besoins de nos enfants et de leur communiquer de telle manière qu'ils se sentent compris. Et cela nous donnera à nous-mêmes une compréhension plus profonde de la façon dont cette interaction peut s'intégrer dans notre vie. Souvent, en pratiquant cette approche, vous pouvez découvrir qu'en fait, l'enfant n'a pas vraiment besoin d'attention en tant que tel. Souvent, il a besoin de se sentir compris, parce qu'il peut vous solliciter à plusieurs reprises et demander de l'attention. Maman, maman, maman ! Il répète la même chose plusieurs fois par jour. Et à un certain moment, si vous ne pouvez pas répondre, mais si vous répondez à cette même demande répétée d'une manière nouvelle, de telle sorte que l'enfant comprenne, Ah, maman m'a entendu, maman a compris que je suis vraiment inquiet, préoccupé, que je m'ennuie, etc. En fait, ce que j'essaie de dire, c'est que dès qu'il se sent compris, souvent l'enfant se calme et cesse de demander de l'attention, parce qu'en fait, il demandait. non pas de l'attention, mais de la compréhension. Et c'est le signe que vous voyez qu'il existe, et qu'il existe tel qu'il est. C'est le fameux je pense donc je suis Et ce je pense donc je suis est bien vrai, mais pour une personne, il est également important que quelqu'un d'autre voit que j'existe, comment j'existe, que je vis, et soit témoin de moi, de mon existence. Et lorsqu'on m'a vu, lorsqu'on m'a entendu, lorsqu'on m'a compris, alors j'existe. Très souvent, il se trouve que cette demande d'attention est un malentendu de l'enfant qui ne sait pas que vous le comprenez et l'avez entendu. Et lorsque vous essayez d'expliquer à l'enfant de telle sorte qu'il sente que vous l'avez compris, que vous choisissez ces mots efficaces et certaines techniques qui donnent à l'enfant le sentiment que oui, vous le comprenez, vous l'avez vu, vous l'avez ressenti, il cesse de demander de l'attention. Très souvent, il peut s'avérer que cette demande d'attention et cette tendance à attirer l'attention sur soi qui inquiète les parents, Comment interroge-t-il avec d'autres enfants s'il est toujours centré sur ses propres besoins ? En fait, elle peut être liée à une anxiété cachée, une inquiétude latente de l'enfant liée à l'instabilité des règles. Et c'est ici que l'adulte est important pour l'enfant car lorsque l'enfant s'adapte, se développe pour faire face aux exigences et aux règles que l'adulte lui impose, il apprend à s'y adapter, il apprend à se modeler sur les autres à travers cela. Et c'est la constance des règles qui est importante dans ce sens. Ce n'est pas si important qu'il y ait beaucoup ou peu de règles. Peut-être que vous interdisez beaucoup de choses à votre enfant, peut-être pas tant que ça. Mais si les règles du jeu sont très claires, qu'il n'y a pas de variabilité, de situation où vous êtes fatigué et donc vous avez permis, ou vous étiez dehors donc vous avez permis, parce que vous avez imaginé que l'enfant allait crier, protester, et que pour vos propres raisons, par exemple, vous ne voulez pas que cela se produise ou autre chose. Lorsqu'il y a cette instabilité, l'enfant s'inquiète parce qu'il ne sait pas comment se préparer. Lorsque les règles sont claires, je sais que maman a dit non, attends et elle ne réagira pas avec moi. Mais je sais que cela ne durera pas éternellement. Je sais que cela durera un certain temps, puis maman reviendra vers moi. Et si vous ajustez encore une fois cette répartition de l'attention aux capacités de l'enfant, un enfant de 1 an et demi pourra attendre quelques secondes et sera récompensé par votre attention après avoir attendu. Un enfant de 3 ans peut déjà attendre des minutes, voire des dizaines de minutes. Peut-être que votre adolescent peut remettre à plus tard une question pour le soir. Bien sûr, nous devons tenir compte des capacités de l'enfant. Mais nous pouvons donner à cette enfance cette constance des règles. Et quand elle existe, l'enfant peut attendre. Et quand elle existe, l'enfant s'entraîne lui-même, y compris pour posséder cette autorégulation de base qui lui sera ensuite utile pour, par exemple, écouter l'autre avec patience avant de continuer à réagir spontanément en le frappant avec une pelle dans le bac à sable. Et cela lui donne les ressources pour attendre l'autre et peut-être se souvenir de la façon dont maman communiquait avec lui ou papa ou un autre de ses adultes. Ah, ils ont dit quelque chose sur ce qu'ils veulent. Et moi, qu'est-ce que je veux ? Pourquoi est-ce que je ressens maintenant que je dois faire quelque chose avec cet enfant ? Ah, peut-être que j'ai aussi besoin de son seau. Eh bien, je vais lui dire, je veux le seau, donne-moi le seau. Et progressivement, l'enfant, en vous imitant, commence à communiquer avec les autres enfants. Et ils sont également efficaces en appliquant ces techniques qui améliorent la communication et rendent la coopération plus probable. Enfin, un autre point sur lequel il est important de prêter attention, c'est comment vous vous sentez vous-même. Vous cherchez à l'extérieur la réponse à... à combien il faut donner à l'enfant et combien il faut s'accorder d'importance à autre chose. Mais comment vous vous sentez vous-même ? L'enfant est-il le centre de votre vie ou ne l'est-il pas ? Est-ce votre objectif principal ou l'un de vos objectifs ? Quelles sont vos priorités ? De quoi avez-vous besoin ? Quels sont vos besoins en plus du besoin de vous occuper de votre enfant que vous aimez tant ? C'est aussi un besoin tout à fait légitime. En y faisant face, l'enfant reçoit un exemple de la façon dont il pourra réaliser plus tard son propre besoin. Mais ce n'est pas le seul besoin, vous avez d'autres besoins. Comprendre comment vous vous sentez avec cela, où vous en êtes, est également très utile pour agir de manière aussi authentique et cohérente que possible. Parce que si vous décidez pour vous-même qu'il faut faire comprendre à l'enfant que le monde est composé de personnes qui se respectent également, qui ont divers intérêts, qu'ils échangent, mais qu'à l'intérieur, vous sentez que vous êtes prêt à tout pour ce petit ange adoré, vous serez constamment en dissonance avec vous-même. L'enfant percevra cette dissonance et il éprouvera des troubles, de la confusion. Mais qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi ma maman hésite ? Mon adulte agit étrangement. Il semble vouloir me chasser et en même temps se sentir coupable ou autre chose. Et ça sera très déroutant pour l'enfant. Il est important d'être en contact non seulement avec l'enfant mais aussi avec vous-même parce que vous serez plus efficace dans la transition de cette idée que le monde est composé de différentes personnes, chacune ayant ses propres limites, ses propres besoins. Vous pourrez mieux le transmettre si vous êtes en harmonie. Essentiellement, c'est un processus naturel lorsque les parents regardent un nouveau-né et pour eux, il est adoré, le plus important au monde pendant un certain temps. Mais progressivement, cette fatigue s'accumule, les nuits blanches, l'absence d'espace personnel pendant le long mois commencent à se faire sentir de plus en plus fortement. On commence à vouloir quelque chose d'autre. Et si vous êtes en contact avec vous-même, alors vous serez très sincère à la fois dans cet amour sans limite et ce dévouement, et vous serez sincère en disant, tu sais, Maintenant je vais y aller, je vais faire de moi une bonne maman, tu vas attendre ici et moi maintenant je vais me ressourcer, je vais me réjouir de la vie. Et lorsque vous ressentez cela sincèrement, il est beaucoup plus facile pour l'enfant d'y croire. Non pas qu'il dira immédiatement, ah oui c'est vrai je sens maintenant que tu as vraiment besoin d'aller passer une heure et demie derrière la porte fermée de la salle de bain. Non bien sûr, l'enfant sera contrarié que vous soyez occupé avec vos affaires. Mais il lui sera néanmoins beaucoup plus facile de faire face à ce défi pour lui-même. à cette expérience de ne pas pouvoir obtenir immédiatement ce qu'il veut, à savoir vous, de manière illimitée. Parce qu'il ressentira cette authenticité, votre accord intérieur, votre conviction que ce sera ainsi et pas autrement. Il vous sera plus facile d'insister sur quelque chose si vous le voulez vraiment vous-même, et non pas si vous avez décidé pour vous-même. Eh bien ici, dans l'Emmanuel, il est écrit que je dois vouloir cela, donc je vais essayer de le vouloir. Non. Lorsque vous essayez de vouloir à des fins pédagogiques, ça fonctionne très mal parce que sur votre intention initiale se superpose cette idée qu'il y a un double fond dans ce qui se passe, qu'il y a une certaine fausseté, qu'il y a des sentiments non prévus chez l'adulte, etc. Ça complique votre tâche. C'est pourquoi il est important d'être en contact avec soi-même, d'être en contact avec l'enfant et d'être un exemple de communication de qualité, respectueuse, en respectant les limites. La bonne nouvelle, c'est que cela s'apprend. Un adulte peut changer son comportement, donc même si vous avez un passé insuffisant pour communiquer efficacement, il est tout à fait possible d'apprendre cela dans le processus de communication avec votre enfant. Ce sera utile pour vous et pour votre enfant. Donc voilà comment je répondrai à la question de savoir comment trouver cet équilibre entre protection et autonomie dans l'éducation de l'enfant. L'objectif est... de nous permettre en tant qu'adultes de bien jouer notre rôle de parent et d'accompagner notre enfant pour qu'il soit prêt à affronter le monde complexe et diversifié, le monde multipolaire, qu'il attend en dehors de la sphère familiale et des relations avec les adultes qui lui sont proches et importants. L'idée ici est de souligner qu'en trouvant cet équilibre dans notre rôle de parent, nous préparons notre enfant à évoluer de manière autonome et réussie dans un monde où il devra interagir avec des personnes et des situations qui dépassent la simple dynamique familiale. Si vous avez aimé cet épisode et que ce n'est pas déjà fait, pensez à vous abonner au podcast sur la plateforme que vous écoutez. Ça vous permettra d'être notifié à la sortie d'un nouvel épisode. Et encore mieux, je vous invite à rejoindre les plus de 4000 personnes qui reçoivent déjà ma newsletter. Vous aurez un avant-goût de l'épisode de la semaine, mais aussi toutes mes astuces et réflexions. Pour nous rejoindre, il vous suffit d'aller sur le lien du podcast membres.organisationmontessori.com slash newsletter. Je vous mets le lien, bien sûr, dans la légende de ce podcast. Et si cette discussion vous a fait réfléchir, partagez-la avec d'autres parents. Ensemble, on peut aider nos enfants à grandir, à devenir plus confiants, plus équilibrés et mieux préparés à affronter le monde qui les attend. À très vite pour un prochain épisode.

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🚀 Votre enfant n'est pas le centre du monde… et c'est OK ! 💡


👶 Comment préparer votre enfant à la vie réelle tout en développant son autonomie et sa confiance en soi ?


Dans cet épisode de Princesse Montessori, je vous dévoile les stratégies inspirées des experts comme Faber et Mazlish, pour élever un enfant capable de s’épanouir sans être surprotégé ni abandonné à lui-même. 📖✨


💡 Faber et Mazlish, auteurs de "Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent", nous apprennent l’importance d’une communication constructive pour aider nos enfants à devenir des individus autonomes et responsables. Nous intégrons ces principes dans cet épisode pour que vous puissiez les appliquer au quotidien avec votre enfant. 🌱


🎓 Daniel Novarra, avec sa théorie "Se disputer, c'est bien", nous rappelle que les conflits sont une opportunité d’apprentissage, de communication, et de coopération. Cet épisode explore comment utiliser cette dynamique pour renforcer l’autonomie de votre enfant tout en favorisant son intelligence sociale et émotionnelle. 🧠



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1️⃣ Surprotection vs Autonomie : Inspiré par les travaux de Faber et Mazlish, j' explique comment ajuster votre soutien pour que votre enfant développe ses propres ressources et prenne confiance en ses capacités. 🚸


2️⃣ Coopération avant compétition : Apprenez, comme le recommande Daniel Navarro, à enseigner à votre enfant à cohabiter avec les autres sans renoncer à ses propres besoins. 🤝


3️⃣ Des règles claires et stables : Les enfants ont besoin de repères constants, comme l'expliquent les auteurs en éducation bienveillante. Découvrez comment fixer des règles fermes mais bienveillantes pour qu’ils se sentent en sécurité tout en développant leur indépendance. 🧩


4️⃣ Votre bien-être avant tout ! 💆‍♀️ : Prenez soin de vous pour montrer à votre enfant comment se gérer lui-même. Pas de culpabilité à prendre du temps pour soi, c’est une nécessité pour être un parent serein et équilibré.



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  • Speaker #0

    Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Ksenia Trubetskoy, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Aujourd'hui, nous abordons une question qui... préoccupe souvent les parents et qui est liée au fait que nous nous occupons dans l'enfant, que nous cédons à ses désirs. Mais le monde entier ne tournera pas autour de lui, que ce soit à l'école maternelle ou à la maison, après que nous, par exemple les mamans, nous ayons repris le travail après notre congé maternité. Alors comment préparer l'enfant à la vie réelle dans laquelle il n'est pas le centre de l'univers, mais une partie d'un vaste monde d'interactions ? Il est important ici de voir ces oppositions et de réaliser qu'elles sont quelque peu illusoires. Tout d'abord l'opposition entre la surprotection et l'ignorance de l'enfant. Nous imaginons le stéréotype d'une maman juive conventionnelle qui place les intérêts de l'enfant au-dessus des siens, qui prend grand soin de lui, le surprotège et lui impose en fait sa vision de ce qu'il doit faire. Cette approche présente évidemment des difficultés car l'enfant se retrouve... enfermé dans cette surprotection et il lui est difficile d'apprendre de manifester sa propre initiative. L'adulte, quant à lui, peut devenir prisonnier de ce rôle de protecteur et éprouver des difficultés lorsque l'enfant grandit. Si nous plaçons le sens de notre vie dans une autre personne, alors l'enfant devient adulte, tente de vivre sa propre vie. Et l'adulte protecteur connaît une crise de sens. Et en effet, tous les adultes... ne traversent pas facilement le syndrome du nid vide lorsque l'enfant quitte le foyer parental et les parents ne savent pas très bien quoi faire maintenant. Nous, nous étions habitués à être parents tout le temps et maintenant cela pose des difficultés. A l'inverse, si l'adulte, un spartiate conventionnel, dit Je suis occupé par mes affaires, si tu peux tu survivras, si tu ne peux pas tant pis, comment t'aider, comment veux-tu que je fasse, je peux te jeter du rocher si tu ne t'en sors pas Enfin, je ne sais pas si un spartiate dirait ça. Bref, je suis occupé par mes affaires. Dans cette situation, il est évident que l'enfant se trouve dans de mauvaises conditions car il ne peut pas tout apprendre par lui-même. Il a besoin que l'adulte l'aide au début, qu'il lui explique comment tout cela fonctionne, tout ce que fait l'adulte, afin que l'enfant comprenne mieux. L'enfant a besoin de soutien et de soins. Sans cela, il peut vraiment souffrir, mal grandir, être traumatisé physiquement et psychologiquement. En conséquence, avec cette approche, il est rare qu'un enfant devienne un adulte réussi et épanoui. Cette approche est très très peu productive. Dans la réalité, idéalement, le choix ne se fait pas entre ces deux opposés, mais c'est un processus dynamique où l'adulte donne autant de protection que nécessaire à l'enfant à un certain stade. L'enfant n'est vraiment très impuissant, dépendant et nécessitant de la protection. Et progressivement, si nous permettons à l'enfant de se développer et de grandir, d'apprendre à être autonome, le besoin de cette protection de l'attention de l'adulte diminue. Idéalement, l'adulte se retire progressivement, apprend à l'enfant à faire par lui-même et lui délègue la responsabilité de sa vie et de tout ce que l'enfant fait pour lui-même. Cette transition progressive se poursuit jusqu'à l'âge adulte de l'enfant lorsque nous constatons que l'enfant est globalement capable de se débrouiller tout seul. C'est très important. Pourtant, l'enfant sait faire tout ce qu'il veut, il est capable d'être responsable de toutes les tâches, de prendre soin de lui-même. Et il sait le faire comme il est naturel pour les humains, c'est-à-dire en lien avec les autres personnes. Il y a une autre fausse opposition entre le collectivisme et l'individualisme, comme s'il y avait ces extrêmes. Soit nous devons tous nous dire que nos intérêts attendront. L'essentiel, c'est le collectif. Maintenant, nous allons tous ensemble. Après la crue du Nil, semer nos céréales et nous serons vivants avec une bonne récolte parce que nous nous sommes rassemblés et avons fait tout ensemble. Chacun seul n'aurait pas pu accomplir cela. Soit nous disons au contraire que l'homme est un loup pour l'homme, qu'il faut se battre les uns contre les autres, essayer de saisir le plus possible pour soi et les autres essayeront de faire de même. Et votre tâche est de vous défendre et de prendre votre part. En réalité, cette opposition ne décrit pas exactement ce qui se passe réellement, parce qu'en vérité, idéalement, une personne satisfait ses besoins en satisfaisant les besoins des autres. Nous interagissons avec les autres de telle sorte que nous obtenons quelque chose qui sera utile à la fois pour nous et pour les autres. C'est cette coopération, pas simplement faire des concessions mutuelles. Nous avons simplement inventé pour nous-mêmes une façon d'interagir où tout le monde se trouve dans une situation gagnant-gagnant. Et pour cela, il existe plusieurs façons de construire ces relations. Pour les établir les uns avec les autres, certaines compétences sont nécessaires. Et ces compétences sont appelées et décrites de différentes manières. Vous avez sûrement entendu parler d'intelligence sociale ou peut-être de communication non-violente. Dans les livres de Faber et Masly, je vous trouverai également beaucoup sur l'interaction constructive, essentiellement entre l'enfant et l'adulte et entre l'enfant et l'enfant. Et on a également Daniel Enovar qui appelle sa théorie se disputer c'est bien Moi c'est d'ailleurs une méthode que j'aime bien appeler les bonnes disputes Et Daniel Enovar décrit les techniques de communication pour entendre les autres, comprendre leurs besoins, exprimer les siens, s'entendre et élaborer un plan commun qui permettra de satisfaire au maximum les besoins des partenaires de communication et d'apporter mutuellement bénéfices et joies. Dans la plupart des cas, c'est vraiment possible. Nous sommes rarement dans une situation où il ne doit en rester qu'un. En règle générale, ces interactions constructives sont tout à fait possibles. Pour apprendre aux enfants cette interaction constructive, il est hautement souhaitable de savoir le faire soi-même. Ou au moins peut-être de ne pas savoir le faire parfaitement, mais de comprendre un peu la question. En gros, en commençant à appliquer, j'ai moi-même compris. C'est là qu'il peut y avoir l'un des grands avantages et les bénéfices de la parentalité, que le bénéfice de la parentalité n'est pas seulement pour les enfants, mais aussi pour les adultes. Nous nous efforçons d'être la meilleure version de nous-mêmes pour nos enfants. Nous nous efforçons de montrer à l'enfant comment communiquer de manière constructive. Nous nous efforçons nous-mêmes d'entendre les besoins de nos enfants et de leur communiquer de telle manière qu'ils se sentent compris. Et cela nous donnera à nous-mêmes une compréhension plus profonde de la façon dont cette interaction peut s'intégrer dans notre vie. Souvent, en pratiquant cette approche, vous pouvez découvrir qu'en fait, l'enfant n'a pas vraiment besoin d'attention en tant que tel. Souvent, il a besoin de se sentir compris, parce qu'il peut vous solliciter à plusieurs reprises et demander de l'attention. Maman, maman, maman ! Il répète la même chose plusieurs fois par jour. Et à un certain moment, si vous ne pouvez pas répondre, mais si vous répondez à cette même demande répétée d'une manière nouvelle, de telle sorte que l'enfant comprenne, Ah, maman m'a entendu, maman a compris que je suis vraiment inquiet, préoccupé, que je m'ennuie, etc. En fait, ce que j'essaie de dire, c'est que dès qu'il se sent compris, souvent l'enfant se calme et cesse de demander de l'attention, parce qu'en fait, il demandait. non pas de l'attention, mais de la compréhension. Et c'est le signe que vous voyez qu'il existe, et qu'il existe tel qu'il est. C'est le fameux je pense donc je suis Et ce je pense donc je suis est bien vrai, mais pour une personne, il est également important que quelqu'un d'autre voit que j'existe, comment j'existe, que je vis, et soit témoin de moi, de mon existence. Et lorsqu'on m'a vu, lorsqu'on m'a entendu, lorsqu'on m'a compris, alors j'existe. Très souvent, il se trouve que cette demande d'attention est un malentendu de l'enfant qui ne sait pas que vous le comprenez et l'avez entendu. Et lorsque vous essayez d'expliquer à l'enfant de telle sorte qu'il sente que vous l'avez compris, que vous choisissez ces mots efficaces et certaines techniques qui donnent à l'enfant le sentiment que oui, vous le comprenez, vous l'avez vu, vous l'avez ressenti, il cesse de demander de l'attention. Très souvent, il peut s'avérer que cette demande d'attention et cette tendance à attirer l'attention sur soi qui inquiète les parents, Comment interroge-t-il avec d'autres enfants s'il est toujours centré sur ses propres besoins ? En fait, elle peut être liée à une anxiété cachée, une inquiétude latente de l'enfant liée à l'instabilité des règles. Et c'est ici que l'adulte est important pour l'enfant car lorsque l'enfant s'adapte, se développe pour faire face aux exigences et aux règles que l'adulte lui impose, il apprend à s'y adapter, il apprend à se modeler sur les autres à travers cela. Et c'est la constance des règles qui est importante dans ce sens. Ce n'est pas si important qu'il y ait beaucoup ou peu de règles. Peut-être que vous interdisez beaucoup de choses à votre enfant, peut-être pas tant que ça. Mais si les règles du jeu sont très claires, qu'il n'y a pas de variabilité, de situation où vous êtes fatigué et donc vous avez permis, ou vous étiez dehors donc vous avez permis, parce que vous avez imaginé que l'enfant allait crier, protester, et que pour vos propres raisons, par exemple, vous ne voulez pas que cela se produise ou autre chose. Lorsqu'il y a cette instabilité, l'enfant s'inquiète parce qu'il ne sait pas comment se préparer. Lorsque les règles sont claires, je sais que maman a dit non, attends et elle ne réagira pas avec moi. Mais je sais que cela ne durera pas éternellement. Je sais que cela durera un certain temps, puis maman reviendra vers moi. Et si vous ajustez encore une fois cette répartition de l'attention aux capacités de l'enfant, un enfant de 1 an et demi pourra attendre quelques secondes et sera récompensé par votre attention après avoir attendu. Un enfant de 3 ans peut déjà attendre des minutes, voire des dizaines de minutes. Peut-être que votre adolescent peut remettre à plus tard une question pour le soir. Bien sûr, nous devons tenir compte des capacités de l'enfant. Mais nous pouvons donner à cette enfance cette constance des règles. Et quand elle existe, l'enfant peut attendre. Et quand elle existe, l'enfant s'entraîne lui-même, y compris pour posséder cette autorégulation de base qui lui sera ensuite utile pour, par exemple, écouter l'autre avec patience avant de continuer à réagir spontanément en le frappant avec une pelle dans le bac à sable. Et cela lui donne les ressources pour attendre l'autre et peut-être se souvenir de la façon dont maman communiquait avec lui ou papa ou un autre de ses adultes. Ah, ils ont dit quelque chose sur ce qu'ils veulent. Et moi, qu'est-ce que je veux ? Pourquoi est-ce que je ressens maintenant que je dois faire quelque chose avec cet enfant ? Ah, peut-être que j'ai aussi besoin de son seau. Eh bien, je vais lui dire, je veux le seau, donne-moi le seau. Et progressivement, l'enfant, en vous imitant, commence à communiquer avec les autres enfants. Et ils sont également efficaces en appliquant ces techniques qui améliorent la communication et rendent la coopération plus probable. Enfin, un autre point sur lequel il est important de prêter attention, c'est comment vous vous sentez vous-même. Vous cherchez à l'extérieur la réponse à... à combien il faut donner à l'enfant et combien il faut s'accorder d'importance à autre chose. Mais comment vous vous sentez vous-même ? L'enfant est-il le centre de votre vie ou ne l'est-il pas ? Est-ce votre objectif principal ou l'un de vos objectifs ? Quelles sont vos priorités ? De quoi avez-vous besoin ? Quels sont vos besoins en plus du besoin de vous occuper de votre enfant que vous aimez tant ? C'est aussi un besoin tout à fait légitime. En y faisant face, l'enfant reçoit un exemple de la façon dont il pourra réaliser plus tard son propre besoin. Mais ce n'est pas le seul besoin, vous avez d'autres besoins. Comprendre comment vous vous sentez avec cela, où vous en êtes, est également très utile pour agir de manière aussi authentique et cohérente que possible. Parce que si vous décidez pour vous-même qu'il faut faire comprendre à l'enfant que le monde est composé de personnes qui se respectent également, qui ont divers intérêts, qu'ils échangent, mais qu'à l'intérieur, vous sentez que vous êtes prêt à tout pour ce petit ange adoré, vous serez constamment en dissonance avec vous-même. L'enfant percevra cette dissonance et il éprouvera des troubles, de la confusion. Mais qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi ma maman hésite ? Mon adulte agit étrangement. Il semble vouloir me chasser et en même temps se sentir coupable ou autre chose. Et ça sera très déroutant pour l'enfant. Il est important d'être en contact non seulement avec l'enfant mais aussi avec vous-même parce que vous serez plus efficace dans la transition de cette idée que le monde est composé de différentes personnes, chacune ayant ses propres limites, ses propres besoins. Vous pourrez mieux le transmettre si vous êtes en harmonie. Essentiellement, c'est un processus naturel lorsque les parents regardent un nouveau-né et pour eux, il est adoré, le plus important au monde pendant un certain temps. Mais progressivement, cette fatigue s'accumule, les nuits blanches, l'absence d'espace personnel pendant le long mois commencent à se faire sentir de plus en plus fortement. On commence à vouloir quelque chose d'autre. Et si vous êtes en contact avec vous-même, alors vous serez très sincère à la fois dans cet amour sans limite et ce dévouement, et vous serez sincère en disant, tu sais, Maintenant je vais y aller, je vais faire de moi une bonne maman, tu vas attendre ici et moi maintenant je vais me ressourcer, je vais me réjouir de la vie. Et lorsque vous ressentez cela sincèrement, il est beaucoup plus facile pour l'enfant d'y croire. Non pas qu'il dira immédiatement, ah oui c'est vrai je sens maintenant que tu as vraiment besoin d'aller passer une heure et demie derrière la porte fermée de la salle de bain. Non bien sûr, l'enfant sera contrarié que vous soyez occupé avec vos affaires. Mais il lui sera néanmoins beaucoup plus facile de faire face à ce défi pour lui-même. à cette expérience de ne pas pouvoir obtenir immédiatement ce qu'il veut, à savoir vous, de manière illimitée. Parce qu'il ressentira cette authenticité, votre accord intérieur, votre conviction que ce sera ainsi et pas autrement. Il vous sera plus facile d'insister sur quelque chose si vous le voulez vraiment vous-même, et non pas si vous avez décidé pour vous-même. Eh bien ici, dans l'Emmanuel, il est écrit que je dois vouloir cela, donc je vais essayer de le vouloir. Non. Lorsque vous essayez de vouloir à des fins pédagogiques, ça fonctionne très mal parce que sur votre intention initiale se superpose cette idée qu'il y a un double fond dans ce qui se passe, qu'il y a une certaine fausseté, qu'il y a des sentiments non prévus chez l'adulte, etc. Ça complique votre tâche. C'est pourquoi il est important d'être en contact avec soi-même, d'être en contact avec l'enfant et d'être un exemple de communication de qualité, respectueuse, en respectant les limites. La bonne nouvelle, c'est que cela s'apprend. Un adulte peut changer son comportement, donc même si vous avez un passé insuffisant pour communiquer efficacement, il est tout à fait possible d'apprendre cela dans le processus de communication avec votre enfant. Ce sera utile pour vous et pour votre enfant. Donc voilà comment je répondrai à la question de savoir comment trouver cet équilibre entre protection et autonomie dans l'éducation de l'enfant. L'objectif est... de nous permettre en tant qu'adultes de bien jouer notre rôle de parent et d'accompagner notre enfant pour qu'il soit prêt à affronter le monde complexe et diversifié, le monde multipolaire, qu'il attend en dehors de la sphère familiale et des relations avec les adultes qui lui sont proches et importants. L'idée ici est de souligner qu'en trouvant cet équilibre dans notre rôle de parent, nous préparons notre enfant à évoluer de manière autonome et réussie dans un monde où il devra interagir avec des personnes et des situations qui dépassent la simple dynamique familiale. Si vous avez aimé cet épisode et que ce n'est pas déjà fait, pensez à vous abonner au podcast sur la plateforme que vous écoutez. Ça vous permettra d'être notifié à la sortie d'un nouvel épisode. Et encore mieux, je vous invite à rejoindre les plus de 4000 personnes qui reçoivent déjà ma newsletter. Vous aurez un avant-goût de l'épisode de la semaine, mais aussi toutes mes astuces et réflexions. Pour nous rejoindre, il vous suffit d'aller sur le lien du podcast membres.organisationmontessori.com slash newsletter. Je vous mets le lien, bien sûr, dans la légende de ce podcast. Et si cette discussion vous a fait réfléchir, partagez-la avec d'autres parents. Ensemble, on peut aider nos enfants à grandir, à devenir plus confiants, plus équilibrés et mieux préparés à affronter le monde qui les attend. À très vite pour un prochain épisode.

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