#Xénia TroubetzkoïAujourd'hui je condense les 4 épisodes sur les mythes, je vous fais un best-of rapide et je réponds à vos questions les plus fréquentes, celles qui m'ont été posées. Donc en moins de 10 minutes, vous repartez avec une vision nette et une action simple à poser dès ce soir. Si vous vous demandez comment calmer les colères, poser des limites sans crier, apprivoiser le temps d'écran, retrouver des soirées plus sereines et nourrir l'autonomie de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans le podcast Princesse Montessori, je suis la princesse Xénia Troubetzkoï, diplômée en développement précoce de l'enfant selon la méthode Montessori. Ici, on transforme les difficultés du quotidien en gestes simples et efficaces, un épisode, un pas concret. Alors installez-vous et c'est parti pour un nouvel épisode. Cet épisode est un point d'étape, nous allons revisiter les quatre mythes l'un après l'autre pour éclaircir l'essentiel et éviter de nous laisser reprendre par de vieilles habitudes. et ensuite Je prendrai vos questions, celles que vous m'avez posées, pour lever les derniers doutes et nous finirons par une micro-mission concrète. Alors commençons par la socialisation. On répète que l'école socialise alors qu'une simple photographie du temps annuel montre l'inverse. La part de social libre à l'école, elle est minuscule par rapport à tout ce que l'enfant vit en dehors. Ce qui construit réellement les anses relationnelles se passe surtout ailleurs, dans les lieux choisis et vivants où l'on s'ajuste sans cesse. Les clubs, les activités à objectifs clairs, les sections sportives. les groupes affinitaires, la famille élargie, les vacances, l'âle, les liens se tissent, les rôles tournent, l'initiative existe. Et notre responsabilité comme parents, c'est d'organiser cet environnement au lieu de supposer qu'il naîtra tout seul en classe. Poursuivons avec l'idée que l'école donnerait des savoirs. Ce qu'elle empile le plus, ce sont des informations à mémoriser lentement. Or, une information ne devient un savoir utile que lorsqu'on agit avec, dans un contexte où cela sert à quelque chose. et que l'on reçoit un retour pour s'ajuster. C'est pour cela qu'un enseignement ciblé est orienté vers un résultat visible produit en quelques dizaines d'heures, ce que des années de cours magistraux n'obtiennent pas. Dès qu'on clarifie l'objectif, qu'on pratique pour de bon en fait, et qu'on vérifie par un résultat concret, la progression s'accélère et elle libère du temps pour chercher ce qui compte vraiment. Je vous avais fait aussi un épisode sur la croyance que les notes motivent. Une note peut faire bouger à court terme, mais elle recentre le regard sur le chiffre. Elle installe la comparaison et retraitit la prise de risque. A la place, on gagne à mesurer le réel, un texte qui se lit sans effort, un problème résolu sans aide, une présentation qui s'étend et se comprend, un objet qui fonctionne. On garde des traces, on formule des retours factuels qui parlent du travail et non de la personne. Et l'on pose un prochain pas. Même les examens y gagneront lorsqu'on les prépare comme des projets, avec un but net. Un plan à rebours des simulations brèves et un débrief honnête. Et le dernier mythe dont je vous avais parlé, c'est que l'école préparait l'avenir. En vérité, elle prépare surtout les examens et l'adaptation à un cadre standardisé. L'avenir, lui, réclame des compétences transférables que l'on cultive en livrant quelque chose de réel à quelqu'un de réel, de bout en bout, puis en s'ajustant. Un mini-projet court, pensé pour rendre service, installe exactement ces réflexes-là. Commencer, finir, demander un retour, améliorer. Je passe maintenant aux questions que vous m'avez le plus posées. La première c'est, et si mon enfant n'a pas envie d'aller dans des clubs, des clubs de sport, etc. Et bien ma réponse, c'est d'explorer sans forcer et de rester attentif au lieu où il se sent naturellement attendu et utile. Il n'est pas nécessaire en fait de multiplier les dispositifs. Deux contextes choisis et réguliers suffisent en fait à changer la dynamique, surtout lorsqu'ils ont un objectif clair et des règles simples. La deuxième question qui m'a été posée, c'est sans notes, mais en fait comment on peut suivre l'enfant ? Et puis de toute façon, il nous les donne à l'école. Eh bien, il s'agit de garder en fait des preuves concrètes et comparables, de préférence courte. Par exemple, un enregistrement de lecture aujourd'hui et un autre dans deux semaines parlent beaucoup mieux que n'importe quelle moyenne. Vous les faites réécouter à votre enfant et même vous, vous les réécoutez, vous voyez le progrès. Alors votre enfant, il le verra également. Une photo d'un travail avant et après une amélioration raconte ce que la note ne dit pas. Troisième question, et si l'enseignement n'est pas d'accord avec notre façon de faire la maison ? Mais rien n'oblige en fait à l'opposition frontale. Bon, moi je le fais, mais... En fait, on peut quand même jouer le jeu des attentes de l'école tout en protégeant l'envie à la maison. On va traduire la note en tâche, on choisit un prochain pas, et l'on s'appuie si nécessaire en fait sur des ressources extérieures quand on vise un résultat précis. Moi, les professeurs de mes enfants sont agacés de me convoquer. D'ailleurs, j'ai... pas été énormément convoquée l'année dernière, excepté justement par la maîtresse de Dragan, parce qu'elle ne me connaissait pas encore. Mais à chaque fois qu'on me dit, oui, il a eu telle note, oui, il n'a pas fait son devoir à la maison, oui, machin, je fais d'accord, très bien. Alors la note, c'est ça. Quel est le point à améliorer ? Qu'est-ce que vous voulez qu'on travaille à la maison ? Bim ! Il n'a pas fait son devoir. Oui, en effet, j'ai quatre enfants à accompagner. Heureusement, La grande est autonome, la petite ne va pas à l'école, mais c'est quand même celle qui me prend le plus de temps. J'ai également mon travail. Alors à un moment donné, sachant que nous avons un rythme bien défini, que nous mangeons à peu près aux mêmes heures à un quart d'heure près, et que nous nous couchons également à un quart d'heure près, toujours à la même heure, eh bien si je n'ai pas pris le temps, parce que je n'ai pas eu le temps de finir ce travail, en effet, il n'a pas été fait. Si mon enfant n'a pas su le faire seul et que je n'ai pas pu l'accompagner ne parlant pas serbe, eh bien il n'a pas été fait. Et bim ! Bon, je suis quand même beaucoup plus diplomate que ça, étant donné que justement je ne parle pas serbe et que je me fie essentiellement aux traductions de ChatGPT. Google Translate étant complètement nul, ChatGPT est mon meilleur allié. Bon, et puis au-delà de ça, il y a aussi une autre inquiétude qui revient souvent et qu'on m'a posée. Mais nous, on n'a ni le temps, ni le budget pour, en fait, éventuellement un prof particulier ou quoi que ce soit, ou s'en occuper nous-mêmes. Mais en fait, le temps, il se gagne en cessant les révisions floues et en ciblant des objectifs modestes mais visibles. 15 à 20 minutes, en fait, concentrées, ça vaut beaucoup mieux que des heures dispersées. Et comme moi, je le répète aux maîtresses, eh bien non, on n'a pas eu le temps, on n'a pas eu le temps. Mais par contre, je sais que ça va finir par être acquis. Ok, il ne l'a pas fait là. Le devoir n'a pas été fait. Sur le contrôle, il manque encore des points à perfectionner. D'accord, quoi qu'il en soit, ce sera acquis. Et quant au budget, de nombreux progrès ne coûtent rien lorsqu'on s'appuie sur des ressources claires, des exercices mesurables, des responsabilités utiles à la maison et des projets qui ne coûtent rien. Et d'ailleurs, parfois, on me demande, mais est-ce que je dois retirer mon enfant de l'école ? La question, elle est pas mal posée. Et l'enjeu n'est pas binaire. On peut très bien utiliser ce que l'école apporte et compenser. Ce qu'elle n'apporte pas est reprendre la main sur ce qui compte le plus pour votre famille, sans tout bouleverser du jour au lendemain. Surtout que faire l'école à la maison, en France, ça devient quand même de plus en plus compliqué. Avant de conclure, je vais vous poser une action unique. Avant de conclure, je vous propose une action unique qui rassemble les 4 mythes. Ce soir, vous choisissez un micro-pas qui fasse sens pour votre situation. Soit vous prenez rendez-vous dans un lieu où votre enfant a déjà noué un lien solide afin d'entretenir la socialisation, là où elle se construit vraiment. Soit vous clarifiez une notion à travailler et vous planifiez une séance courte avec un résultat visible à la fin. Soit vous remplacez une note par un livrable concret et une trace où soit vous écrivez une phrase but, en fait un but pour un mini projet de 10 jours et vous notez le premier pas pour demain. Vous n'avez pas besoin de tout faire. Un seul geste bien choisi suffit à changer l'ambiance. Et si une idée vous a aidé, transformez-la tout de suite en action et faites-moi part ! En fait, tous vos retours vont me guider la suite de ce challenge. Alors à demain pour la prochaine étape de ce challenge.