- Speaker #0
Bonjour à tous et bienvenue dans Projetez-vous, votre rendez-vous hebdomadaire pour explorer l'univers passionnant de la gestion de projet. Je suis Myrveth Emtimet, j'ai plus de 10 ans d'expérience en tant que chef de projet et PMO, je suis certifiée Project Management Professionnel et je suis bénévole au Project Management Institute, référence mondiale en gestion de projet. Transmettre mes connaissances et vous accompagner dans la gestion de vos projets, qu'ils soient professionnels ou personnels, c'est mon défi. Car oui ! Bien maîtriser les rouages de la gestion de projet, c'est s'ouvrir les portes du chiffre C dans tous les aspects de votre vie. Vous êtes curieux et avez envie d'en apprendre plus ? Vous souhaitez donner du peps à votre carrière ou transformer vos équipes et vos entreprises ? Je franchirai à vous apporter les bonnes connaissances à chaque épisode. Imaginez maîtriser l'art de transformer une simple idée en un projet réussi, de naviguer avec aisance entre les défis de coordination de budget et de délai. C'est ce monde que je vous propose de découvrir à travers... Projetez-vous, et parce que le monde évolue constamment, j'aborderai les tendances et les actualités. Qu'il s'agisse de nouvelles technologies, nouvelles méthodologies, d'outils innovants ou de changements dans les normes et pratiques du secteur, Projetez-vous sera votre force d'information. Et ce n'est pas tout, il y a envie de professionnels aguerris qui partageront avec nous leurs expériences et leurs méthodes sur des thèmes variés et captivants. Alors, prêts à transformer vos projets en réussites éclatantes, rejoignez-moi dans cette aventure. Ensemble, faisons de la gestion de projets votre atout pour l'excellence. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Arthur Espassa. Il a plus de 10 ans d'expérience en tant que consultant où il accompagne les entreprises dans leur transformation organisationnelle et il accompagne aussi les personnes et les professionnels pour faire décoller leur carrière et leur salaire. Nous vous donnons de précieux conseils aujourd'hui pour pouvoir booster vos carrières et bien évoluer en tant que chef de projet. Alors, restez à l'écoute. Bonjour à tous et bienvenue dans Projetez-vous, abordant la gestion de projet sans complexe. Projetez-vous, c'est le podcast qui parle de gestion de projet, de leadership et de vie en entreprise. Et aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Arthur Epassa. Il a plus de 12 ans d'expérience en entreprise, il est senior project manager et advisor. Et c'est vrai que moi je l'ai connu à travers des connaissances communes et nous avons beaucoup discuté pendant ces derniers mois. Et ce qui m'a vraiment intéressée, c'est sa façon d'aborder la vie en entreprise, la gestion de projet lors de ses divers postes. Donc c'est pour ça que j'ai vraiment tenu à l'inviter. Bonjour Arthur.
- Speaker #1
Bonjour Myrveth. Écoute, merci de m'avoir invité, je suis enchanté.
- Speaker #0
Merci d'être parmi nous aujourd'hui. Arthur, est-ce que tu peux nous parler de ta carrière, de ton parcours professionnel et de comment tu es arrivé là où tu en es aujourd'hui ?
- Speaker #1
Vaste question mais avant ça déjà je voulais te remercier vraiment parce que ce podcast j'ai écouté ta première saison et moi justement qui suis professionnel de la gestion de projet comme toi j'ai bien aimé le niveau de détail dans lequel tu rentres sur certains sujets et donc je suis vraiment honoré d'être là et j'espère être à la hauteur parce que je sais qu'il y a pas mal de passionnés des gestions de projet qui te suivent
- Speaker #0
Merci Arthur, effectivement dans ma première saison j'avais vraiment posé les fondamentaux de la gestion de projet pour des personnes qui veulent connaître tout l'étonnant et aboutissant de la gestion de projet. Et puis je pense que moi en tant que certifié PMP, toi aussi tu es certifié PMP, j'ai préconisé aussi le passage de la certification, pas seulement pour avoir une certification et faire beau dans le CV, mais c'est surtout pour avoir un langage, un wording, un verbatim. qui peut nous servir dans notre carrière, dans la vie d'entreprise, mais aussi dans nos entretiens. Donc c'est pour ça que je pense que tu es aussi un bon invité parce que tu as cette certification PMP. Donc merci d'être venu.
- Speaker #1
Merci, ça fait plaisir. Se présenter, c'est souvent compliqué. On va peut-être commencer par les débuts. Moi, je suis né au Cameroun et j'y ai vécu jusqu'à… J'ai 17 ans et ensuite je suis arrivé en France pour les études supérieures et j'ai fait école prépa et école d'ingénieur. À la suite de ça, j'ai travaillé un an en France puis je suis parti à l'étranger. J'ai tout de suite travaillé dans le projet. J'ai travaillé dans des entreprises, j'étais dans le domaine du pétrole et gaz. Un an en France, je suis parti à l'étranger, j'étais en Angleterre, plutôt en Écosse. C'est bien de préciser, ce n'est pas la même chose au nord de l'Écosse.
- Speaker #0
Ah mais je te couvre tout de suite, on a beaucoup de points communs dès maintenant, parce que moi aussi, j'ai fait prépa à l'école d'ingénieur et surtout, j'ai fait une année de Rasmus à Glasgow en Écosse. Je connais très bien l'Écosse.
- Speaker #1
On pourra en reparler. Ensuite, j'ai été en Angola, j'ai fait les Émirats. Abu Dhabi notamment, j'étais à Houston aussi. Et après ça, je suis revenu en France. Je suis revenu en France en 2015. J'ai fait un autre diplôme en école de commerce, en business. Et à la suite de ça, j'ai travaillé dans... divers secteurs, notamment l'énergie, j'ai travaillé dans la logistique, Amazon. Puis j'ai intégré un cabinet de conseil, et dans ce cabinet de conseil-là, j'ai fait plusieurs missions dans de grosses entreprises sur des projets, donc sur des transformations, des missions de conduite de changement, des missions où j'étais manager de transition, où j'ai pris des projets ou des programmes que je restructurais, et je reformais l'équipe. Puis, un peu moins de deux ans, je suis à mon compte, et je continue à faire ça, donc j'accompagne des entreprises. notamment dans tout ce qui est stratégie d'exécution au projet, et aussi les projets de transformation, et dont je suis aussi advisory pour certains clients. sur ce sujet là. Bon, j'ai passé très rapidement, on pourra revenir sur cette deuxième partie du parcours.
- Speaker #0
Bien sûr, c'est vraiment une expérience assez riche et je pense que la gestion de projet t'a permis justement d'avoir une diversité de secteurs. Moi, je pense que c'est comme une feuille de route la gestion de projet qu'on peut appliquer à divers secteurs, minus quelques petits changements. Est-ce que tu as une anecdote ou un moment tu as dû venir et avec les méthodologies de gestion de projet n'était pas... Mais tu n'es pas au top comme ça se passe souvent.
- Speaker #1
Il y a plusieurs anecdotes dans les entreprises. La première que j'ai rencontrée précisément, c'est quand je suis arrivé en Écosse. Parce qu'avant ça, j'étais en technique et en fait, c'est une entreprise qui est déjà très organisée projet. Donc, on travaille déjà en projet. Par contre, en Écosse, j'étais dans une entreprise qui est très forte dans la techno, très forte dans les services, mais très peu de culture projet. Donc, quelque part, j'ai été un peu surpris parce qu'en fait, on faisait finalement du chiffre. C'est juste que la manière dont on délivrait les projets, ça avait l'air un peu archaïque. Ça veut dire qu'il n'y avait pas de planification, en quelque sorte. Mais on m'a enregistré à faire le projet parce qu'on était plutôt en mode équipe commando. C'est un peu comme si vous prenez une équipe commando, vous êtes organisant une équipe de 5, 6, 7, 8. Et comme vous êtes en équipe commando, vous communiquez. Vous n'avez pas besoin d'avoir une planification très détaillée pour pouvoir exécuter les tâches. Vous êtes plutôt en mode opération, entre guillemets. Donc, c'est des réunions quotidiennes où vous répartissez les tâches. Vous avez des objectifs, vous avez des jalons, mais par contre, pas de planning précis. Et ça, je pense que ça m'a marqué parce qu'au final, le chiffre d'affaires que l'équipe générait était quand même assez énorme. On est quand même dans un univers pétrole et gaz où... Le projet était assez gros. Par contre, ça m'a marqué le fait qu'on ne se dit pas qu'on travaille un projet. On ne fait pas comme nous on connait, on ne fait pas tout ce qui est scope, ce n'est pas de manière rigoureuse.
- Speaker #0
ça a fonctionné il y a deux choses qui m'étonnent c'est que ça ressemble beaucoup à moi mes expériences en France où j'arrive et souvent il n'y a pas du tout de gestion de projet mais moi c'était plutôt dans le cas contraire c'est que ça freinait vraiment la croissance ça freinait le chiffre d'affaires et ça m'étonne que ce soit au Royaume-Uni parce qu'au Royaume-Uni en plus de PMP, de Prince2 il y a aussi l'IPMA donc il y a beaucoup de certifications pour les project managers et c'est limite c'est super conseillé en Angleterre pour faire des projets, chef de projet, d'avoir une de ces certifications-là, alors qu'en France, on demande des chefs de projet et des PMO, mais on n'a pas besoin de la certification, je ne sais pas si c'est... Donc, c'est vrai que... C'est bizarre, mais le fait est que ça ressemble beaucoup à de l'agilité, en fait, mais sans le dire, ce dont tu viens de parler.
- Speaker #1
En fait, c'était de l'agilité. Moi, je l'ai compris plus tard, c'était de l'agilité parce que c'était des projets de service. Ça veut dire qu'on avait à servir, on a un client, on a une campagne de... c'était des puits de forage qu'en fait on délivrait pour les entreprises comme Total donc on a une campagne de 20 puits de forage à faire dans les 2 ans qui viennent des puits ça demande de la technologie qui est très poussée derrière ça demande aussi du service parce qu'une fois qu'on a les données qui remontent il faut les traiter donc c'est des gros projets mais par contre c'est quand même un peu un style un peu opération donc quelque part c'était un peu comme c'était une sorte d'usine avec une chaîne oui un camp-ban une sorte de camp-ban exactement mais donc On le faisait, mais ce n'était pas exprimé de dire on fait de la gestion de projet, si tu veux. Donc c'est pour ça que je dis, moi j'ai été surpris, et j'ai aussi appris, aussi par cette expérience-là, que la gestion de projet au sens strict, exigeant ou faire toute la méthodologie PMP, en fait, il faut vraiment savoir dans quel environnement le faire. Et c'est comme ça que j'ai appris en fait à me dire, et aujourd'hui c'est ma philosophie, c'est-à-dire la gestion de projet avec toute la structure que je connais. Par contre, quand j'arrive dans une entreprise, c'est pas forcément tout l'artillerie qui est nécessaire. Il faut savoir adapter. Et ça, c'est une grosse leçon que j'ai eue en fait.
- Speaker #0
Mais moi, quand je suis au contact des différents clients, quand je discute, c'est sûr qu'on a besoin de gestion de projet pour structurer, mais on ne peut pas tout faire en fait, parce que ça serait trop lourd. Et puis d'ailleurs, même en tant que project management officer, quand on essaie juste un petit peu de standardiser, de standardiser de... cadrer, les gens sont là c'est le boulot le plus détesté c'est comme le boulot de qualité mais elle nous donne de l'administratif en plus moi ce n'est pas ce que je préconise du tout c'est vraiment quand vous connaissez tous les principes de la gestion de projet comme toi ou comme moi on a été obligé de le faire pour nos certifications PMP on sait laquelle adapter à quelle situation pour être plus performant pour que l'équipe soit plus performante pour que nos budgets soient bien cadrés pour que On délivre dans les temps parce qu'une grosse problématique sans gestion de projet, et ça je l'ai vécu plusieurs fois. c'est qu'il y a toujours du retard. Mais si tu n'arrives pas à bien expliquer pourquoi il y a ce retard argumenté, là tu parais beaucoup moins professionnel que ce soit face à ta hiérarchie, face à ton client, face à tes équipes aussi, parce qu'ils t'ont fait confiance en tant que chef de projet. Et donc, moi je pense que c'est cette petite dualité chef de projet qui est difficile et donc la gestion de projet nous apporte toutes ces réponses. Et je vois encore trop de chefs de projet qui n'ont pas les bases de la gestion de projet malheureusement.
- Speaker #1
Effectivement, moi par rapport aux chefs de projet, je pense qu'il y a deux catégories effectivement, on dit qu'ils n'ont pas les bases, mais il y a aussi des chefs de projet qui ont trop les bases, ça veut dire qu'ils ne comprennent pas pourquoi ça marche, mais ils comprennent juste ce qu'ils doivent faire parce qu'ils ont la certification. Il y a aussi, il y a toujours, je pense qu'il faut trouver le juste et le mieux.
- Speaker #0
Exactement, c'est réfléchir et puis appliquer, je pense que c'est comme, j'ai eu beaucoup d'invités qui disaient, pour être chef de projet, il faut un petit peu de recul, un petit peu d'expérience. de terrain, d'avoir vécu plusieurs quantes à projets, et là, ça nous apporte ce leadership et ce recul qui nous permet de mieux performer et de mieux faire performer les projets. D'ailleurs, en parlant de leadership, je sais que tu en parles beaucoup dans tes postes, dans ta vie, comment le définirais-tu ? Pour toi, est-ce que c'est crucial dans la carrière ou à un chef de projet ?
- Speaker #1
Déjà, je n'ai pas de définition, je ne vais pas prétendre avoir une définition du leadership. La définition qui m'avait le plus marqué déjà, c'est celle de John C. Maxwell, qui est le grand un peu sorte de gourou dans le leadership, qui a écrit plusieurs livres, qui a même une académie de certification. qui dit que le leadership, ce n'est plus ou moins que de l'influence. Et donc, moi, comment je la définis ? Moi, ce que j'aime bien dire, c'est tout problème, tout défi, c'est un problème de leadership. Et je pense que c'est chez lui que j'avais écouté ça. Et au fur et à mesure des situations que j'ai vécues, ce que j'ai compris, c'est que le leadership, c'est très simplement savoir influencer pour aller d'un point A à un point B. Soit on influence les autres, soit on s'influence soi-même. Et c'est pour ça que je parle toujours de leadership quand je parle de carrière, ou je parle de leadership quand je parle de projet. C'est parce que le leadership, c'est de partir d'un point A à un point B et d'amener les gens à aller à ce point B, partant du point A. Et donc, il faut les influencer à y aller. Et les influences sont diverses, mais il faut les influencer à y aller, il faut s'influencer soi-même à y aller. Pour moi, c'est ma définition du leadership, vraiment. Il faut vraiment trouver le moyen de partir d'un point A à un point B. parce qu'on parle souvent du management et on dit le management c'est pas du leadership et tout ça bon on peut rentrer dans les sujets moi ce que je pense c'est que une personne vous amène d'un point A à un point B il peut le faire bien il peut le faire mal Mais il reste quand même, si c'est lui qui vous amène du point A à un point B, ça reste votre leader. Maintenant, c'est peut-être un mauvais leader, mais ça reste le leader. Et donc, s'il n'y a pas ce mouvement-là, qui peut être physique, qui peut être émotionnel, qui peut être aspirationnel, il y a plusieurs dimensions de l'être humain. Mais dans tous les cas, le leader, c'est celui qui vous fait bouger. Vous partez d'un point A à un point B. Si vous ne bougez pas, il n'y a personne qui vous lead.
- Speaker #0
pour moi ? J'aime beaucoup cette définition. Tu sais très bien qu'en ce moment, je suis en train de monter une formation pour les leaders, pour le leadership. Mais pour moi, le leadership, c'est vraiment un état d'esprit. Et au plus tôt, on a ce leadership pour nous-mêmes, justement, pour faire évoluer notre carrière. Et donc, c'est cet aspect-là aussi qui m'intéresse chez toi. C'est que tu pousses les gens à être leur propre leader et puis à s'amener du point A à un point B. Parce que moi, j'ai vu ça plusieurs fois et c'était très difficile. C'était de voir des gens frustrés de leur situation, de leur zone de confort, mais qui n'arrivaient pas à sortir de cette situation. Alors que ça devait venir d'eux-mêmes. C'est ça. Et ils devaient aller d'un point A à un point B. C'est pour ça que moi, je préconise par exemple la formation continue, être curieux, se faire certifier. Moi, c'est ce qui m'a sorti d'un point A à un point B, qui m'a permis de sortir de mon expérience de 10 ans. de bien valider mes acquis et de pouvoir me vendre dans d'autres expériences et d'avoir eu par la suite, donc je suis restée dans une expérience pendant 9 ans et depuis les 5 dernières années, j'ai fait 3 ou 4 entreprises et c'est moi qui me suis leadée.
- Speaker #1
Le self-leadership, moi, c'est effectivement, de toute façon, un leader, beaucoup d'experts le disent, déjà, pour pouvoir déjà être un leader, c'est-à-dire amener les gens quelque part, les... les transporter, il faut déjà se transporter soi-même. On voit effectivement des gens qui sont suivis, donc effectivement qui deviennent un peu des leaders, mais si on regarde bien, on voit toujours qu'au final, ça finit mal quand la personne elle-même n'est pas déjà son propre leader. Oui, vous pouvez être quelqu'un qui est magnétique, parce que les gens parlent de leadership et souvent on va te dire Ah, il est charismatique En charismatique, c'est pas ça, leadership. Quelqu'un peut être charismatique, c'est un peu un aimant, donc il est magnétique, il attire les gens vers lui. En fait, il les mène nulle part.
- Speaker #0
C'est ce que j'ai toujours cru. Moi, en fait, j'avais beaucoup de croyances limitantes, comme on disait quand on dit. Moi, je pensais que jamais je serais responsable d'équipe, chef d'entreprise, parce que déjà, j'étais une femme, alors qu'un chef d'entreprise, un responsable d'équipe, un businessman, c'était un homme qui a du charisme et qui va... par son autorité, t'obliger ou t'influencer, comme tu dis, Avertin. Et ça, dès ma première expérience, on a coopéré mon leadership, comme on a dit, et puis je faisais bouger les choses, donc je m'influençais, j'influençais mon équipe. Mais c'est vrai que, c'est comme tu dis, on confond vraiment leadership et charisme. Et je pense que moi, je pense qu'on n'est pas leader, on le devient, c'est-à-dire on peut, n'importe qui a ça en lui, et ce sera un différent type de leadership par rapport à la différence. Exactement. à la personne.
- Speaker #1
C'est important ça, le type de leadership. Je pense que c'est même ça la clé. Il n'y a pas un seul leadership. C'est pour ça que pour moi, ma définition, c'est d'un point A à un point B. Maintenant, comment tu les mènes ? De choses différentes. Tu vas avoir un leader technique qui les mène par le fait qu'il est quand même peut-être meilleur que techniquement. Moi, je lis beaucoup et par exemple, on dit Mark Zuckerberg de Facebook, lui, il est un leader technique. Pourtant, c'est le chef d'entreprise. Oui. On dit, de ce qu'on dit, de ce qu'on écrit, c'est qu'il est un leader technique. Il y a d'autres leaders, ce ne sont pas les chefs techniques, mais c'est peut-être le leader qui est plutôt aspirationnel. Ça dit que cette vision-là, un peu comme un Steve Jobs, c'est ce que les gens disent. Et donc, tout le monde peut être leader. Tout le monde peut être leader, une fois que tu comprends. quelles sont tes forces ? Et c'est ce que je dis beaucoup dans mes pauses par contre. C'est qu'il faut savoir qu'on est tous différents. Il faut que tu comprennes déjà toi, quel est ton talent naturel, quel est ton type de personnalité. Et une fois que tu décides d'utiliser ça pour être un leader, tu peux être un leader introverti. ça veut dire que tu as ta manière à toi de communiquer ta vision tu as ta manière à toi de pousser les gens à faire mieux l'autre va être charismatique donc il parle ok très bien toi tu es peut-être plus calme mais tu sais quelle action, quel bouton actionner chez les autres et une fois qu'on comprend ça, comme tu dis tout le monde peut devenir leader
- Speaker #0
La communauté des néo-leaders avec mon partenaire Faouzi Malhar de Starter Unit est lancée. Faouzi Malhar était mon invité dans Projetez-vous, c'était mon deuxième invité et ça a tout de suite cliqué entre nous. Nous avons abordé les sujets du leadership et de la gestion de projet et pour nous les deux vends de pair. C'est pour cela que nous avons créé la communauté des néo-leaders, c'est-à-dire les leaders d'aujourd'hui et demain. Nous souhaitons à travers cette communauté vous donner tous les outils. Pour être des leaders inspirants, motivants, exceptionnels pour aujourd'hui mais aussi pour demain avec tous les outils, l'intelligence artificielle qui arrive. Aujourd'hui nous vous proposons un e-book pour vous aider à naviguer et à devenir un leader performant. Nous vous y mettons toutes les habitudes qu'il faut implémenter dans votre leadership pour être performant et éviter le burnout. Si vous souhaitez télécharger ce e-book, je vous le mets en lien de l'épisode. Répondez à un petit sondage et vous aurez automatiquement l'e-book dans votre boîte aux lettres. Continuez à suivre nos aventures sur les réseaux sociaux et venez nous en parler en direct. Très bien, je parle là de... c'est une bonne transition. On va revenir un petit peu sur la gestion de projet où ce leadership est très important, justement par la gestion des parties prenantes. et donc quand tu me parles d'un point A et un point B, dans un projet il y a énormément de parties prenantes il y en a qui vont freiner ton projet il y en a qui vont par exemple quand tu es dans un projet transverse où il y a plusieurs départements de l'entreprise tu dois avoir affaire avec les chefs de département pour pouvoir mettre ton projet en avant et pouvoir faire avancer le projet dire que là c'est la priorité pour le moment où est-ce que tu pourrais me donner et donc la gestion des parties prenantes qu'est-ce que tu en penses en gestion de projet et Est-ce que tu as quelques idées, préconisations à un jeune chef de projet qui arrive sur un projet et qui a beaucoup de parties prenantes à gérer ?
- Speaker #1
Déjà, je vais peut-être parler de mon expérience. Ma première expérience, j'arrive chez Technip. J'avais un petit scope à gérer sur l'ensemble du projet. Dans ce scope-là, il y avait effectivement la première partie qui était de clarifier le périmètre, travailler sur le cahier des charges. Et très rapidement, je devais, moi, contractualiser, donc prendre des sous-traitants parce que ce n'est pas Technip qui faisait. Et moi, j'étais perdu. Pourquoi j'étais perdu ? Je sortais de l'école d'ingénieur et moi, j'étais convaincu que le... travailler, être bon, être performant, être intelligent et de réfléchir à quelles sont les solutions que je vais trouver. Donc, je n'avais pas tendance déjà, un, à aller voir ma boss pour avoir son avis. Je venais juste présenter, mais je ne venais jamais en amont dire, en fait, qu'est-ce que tu penses, avant même de venir avec le résultat, tu vois. Je ne faisais pas ça. Deux, sur la partie contractualisation, moi, ok, j'ai envoyé une appelle d'offre, juste comme ça. Les gens, ils ont envoyé leurs commentaires. Je n'ai pas réfléchi à me dire, mais attends, Peut-être qu'il envoie un commentaire, il fait des suggestions, peut-être que ça modifie l'appel d'offres, peut-être que je vais les appeler pour discuter avec eux, tu vois. Non, moi j'étais dans un truc où on m'a dit, tu envoies l'appel d'offres, ils t'envoient les trucs, vous sélectionnez, vous choisissez, tu vois. En fait, je manquais beaucoup. cruellement de cette capacité à me dire déjà, un, je ne suis pas tout seul et deux, la réussite de ce que je fais là va dépendre des autres et aussi va influencer les autres, c'est-à-dire ceux qui sont en lien avec les autres départements et tout. Donc, c'est normal de faire cette erreur, je pense, parce que quand on est jeune ou quand on vient de sortir ou quand on n'a pas d'expérience, c'est déjà très difficile de réussir déjà à savoir qu'est-ce qu'on va faire. Donc, demander encore à une personne qui n'a pas d'expérience de tout de suite penser à en fait, mon travail, ce n'est pas que moi. Je dois prendre l'avis des autres parce qu'ils sont capables de pouvoir saboter le résultat-là parce que ça ne les intéresse pas ou parce qu'ils n'ont pas compris. C'est difficile d'avoir ça en tête. Mais un jeune qui démarre, moi pour moi, il faut qu'il se force à le faire. Donc, il faut qu'il se dise au moins qui... à la capacité d'arrêter mon projet ou le moyen de faire en sorte que mon résultat ne serve à rien ? Qui ça va impacter ? Donc, quelles sont les personnes que ça va impacter ? Et deux, et trois, qui peut m'aider ? Moi, je pense que c'est les trois questions. Donc, plutôt que d'aller dans une grosse machine de j'ai soin de partir, prenez un an déjà, les trois questions-là, si on se pose ça à chaque instant et on va discuter avec ces personnes-là, on développe beaucoup de situations. C'est mon conseil, en tout cas.
- Speaker #0
C'est exactement ce qui est préconisé. De toute façon, déjà, se poser ces trois questions, Bien les avoir à l'œil, celui qui freine, faire en sorte qu'il ait le moins d'impact sur le projet. Mais c'est vrai que tu poses une question très importante. Quand on sort de l'école, on apprend plus des compétences techniques. On commence à apprendre, à travailler en équipe, à faire des projets. Mais les soft skills du monde, il y a vraiment un gap entre l'école et les soft skills que tu dois avoir en entreprise comme celle-ci. Est-ce que tu as d'autres exemples ? Je sais que tu en parles beaucoup sur les réseaux sociaux. situations en entreprise comme ça qui peuvent vraiment qui t'ont choqué par rapport à ce que tu avais appris à l'école comme oui il faut demander l'avis aux gens autour pour que ton projet
- Speaker #1
se passe mieux une situation qui ne m'a pas choqué mais ça arrive très souvent c'est de comprendre c'est un projet tu vois toi le bénéfice du projet, normalement dans tout projet, tu es un sponsor.
- Speaker #0
Exact.
- Speaker #1
Tu peux considérer que parce qu'il est sponsor, il lui, son intérêt, c'est le projet et le bénéfice du projet, mais souvent, ça ne se passe pas comme ça. Ça veut dire que souvent, le projet que ce sponsor lance, ce n'est pas pour le bénéfice que toi tu vois, lui, il a son bénéfice à lui.
- Speaker #0
C'est vraiment un vaste sujet. J'adore ce que tu penses. Parce que j'ai fait un épisode récemment sur le sponsor du projet. Je pense qu'il faut des formations de sponsors de projets. Sponsorise un projet, comment tu fais pour accompagner le projet pour qu'il soit un succès ? Et je pense que justement, chef de projet et sponsor doivent être un binôme pour avoir la même vision, comme tu dis, donc continue dans l'explication.
- Speaker #1
C'est juste pour dire que moi, je me suis retrouvé avec un... où en fait, il y a un projet, il y a le sponsor qui lance un projet, mais en fait... précisément lui, ça va lui permettre de pouvoir avoir sa promotion.
- Speaker #0
Exact.
- Speaker #1
Donc, quand on vient lui présenter le projet et qu'on essaie de lui... de se dire quelles sont les décisions à prendre sur un sujet, moi, je réfléchis à... c'est quoi l'objectif du projet ? Quels sont les bénéfices attendus ? Donc, je prends la décision en fonction de quels sont les bénéfices attendus. Mais il m'a bloqué deux, trois décisions. Mais pourquoi ? Parce qu'en fait, ça ne servait pas à ses intérêts. Ça ne mettait pas en avant ce qui permettrait que lui puisse monter dans la hiérarchie. Et ça, ça arrive très souvent. Il y a des projets qui sont lancés par certains sponsors. Ils cherchent des chefs de projet qui vont les servir au mieux. Je ne dis pas que c'est comme ça dans toutes les entreprises, mais ce que je dis c'est que, en tant que chef de projet, il faut tout faire pour comprendre la politique et surtout comprendre le sponsor ou les autres personnes, qu'est-ce que ça va leur apporter. Au-delà de ton bénéfice, c'est ce qui est écrit sur ta note de cadrage. Qu'est-ce que ça va leur apporter ? La visibilité, tout. Et une fois que tu comprends ça, tu peux mieux aussi manœuvrer. En même temps, tu sers ce qu'il veut. Là, il peut aussi t'aider. Et ça, c'est des erreurs que moi, j'ai faites. En tout cas, je suis...
- Speaker #0
Qu'on a tous fait, je pense. Moi, j'ai tout de suite compris, chef de... J'ai tout de suite compris. Après avoir essuyé comme toi quelques plâtres. c'est que en tant que chef de projet cette gestion des parties prenantes c'est comme tu dis le sponsor c'est avoir connaissance de l'environnement de l'entreprise des fois tu arrives, tu as des situations passées, comme on a dit par exemple le sponsor il est en il veut une promotion mais il y a un autre responsable quelque part d'autre de département qui peut servir ton projet qui lui aussi veut la même promotion et donc je pense que Entre l'école et nous en tant qu'ingénieurs, on est vraiment logique, on avance, on déroule et tout ça, c'est vraiment sortir le nez de la paix et voir autour ce qui se passe, quelles sont les influences dans l'entreprise, quel est l'environnement dans lequel on travaille. Et ça, je pense que c'est vraiment un conseil de qualité à dire à nos chefs de projet. D'ailleurs, je voulais te dire que même le PMP, la certification, moi je suis bénévole au PMI, elle a changé depuis et il s'appuie moins sur la technique maintenant. Pour les certifiés, c'est vraiment cette compréhension, le chef de projet en tant que facilitateur, celui qui va tout mettre en œuvre pour que son projet fonctionne. Et ça commence par aussi, ils ne le disent pas comme ça dans la certification, par voir les jeux d'influence autour. Et donc, cette gestion des parties prenantes, ça peut être le sponsor, malheureusement, qui devrait lui tout donner pour le projet, mais ça peut être d'autres parties prenantes qui sont là. Merci, c'était vraiment très complet sur la gestion des parties prenantes on a même abordé le sujet de sponsors je vais peut-être faire un épisode juste l'épisode précédent c'était celui des parties prenantes où je vais bien en parler
- Speaker #1
Quand on parle de leadership de projet c'est de ça qu'on parle parce que dans les parties prenantes il y a aussi l'équipe En fait, dans la départure de commande, il y a aussi l'équipe. Il y a toutes les personnes qui sont impliquées directement et indirectement. Voilà, ça peut aller loin. Et quand on parle de leadership de projet, pour moi, c'est la gestion de la départure de commande. Mais pas dans le sens classique de la certification, au sens plus large. Au sens plus large, c'est-à-dire, comme tu dis, les influences, les non-dits. Il faut tout le temps essayer d'avoir ça en tête. C'est ça le leadership de l'étudiant. Il faut influencer les personnes, tout le monde, ou au moins la majorité, selon ce dont tu as besoin pour aller à l'objectif que tu veux atteindre.
- Speaker #0
D'ailleurs, c'est comme ça qu'on commence. Je ne sais pas si c'est avant d'avoir la certification. Moi, quand j'ai commencé à avoir justement une responsabilité dans l'équipe, où je commençais à former les autres, j'ai eu mes premières formations. C'était projet IT et ensuite, c'était gestion d'équipe. Voir quelles sont les différentes personnes qu'il y a dans l'équipe. C'est gestion des conflits, très important aussi, parce qu'ils n'ont pas tous les mêmes personnalités. Il y en a qui s'entendent moins bien. Avec d'autres, ce jeu aussi d'avoir la promotion ou d'avoir un meilleur salaire.
- Speaker #1
C'est la réalité. On ne peut pas aller contre la réalité. Les gens sont dans l'entreprise parce qu'ils veulent avoir une meilleure situation pour eux. Il faut être tout à fait réaliste. Et un leader doit aussi comprendre ça. Un leader doit comprendre c'est quoi les sources de motivation de chacun, à un instant donné.
- Speaker #0
Exact.
- Speaker #1
Et c'est la réalité. On ne peut pas…
- Speaker #0
et plus tranché entre les diverses spécialités parce que chacun a sa casquette dans l'équipe. On va avoir l'expert technique, on va avoir le développeur, on va avoir le fonctionnaire. Et donc tous, ils ont un point de vue sur le projet et là aussi, au chef de projet, de bien trancher. Ce n'est pas parce que lui, c'était un ancien développeur qu'il doit éviter les autres, il doit ne pas écouter les autres aspects et rester en tant que développeur. l'idée de son projet comme quand il était développeur. C'est vraiment prendre en compte toutes les situations et tous les avis des experts qu'il a à disposition pour faire son projet, en fait. Très bien. Tu fais de la conduite du changement. Tu nous as parlé de transformation. Est-ce que tu peux nous raconter une de tes expériences dans ce sujet-là ?
- Speaker #1
Il y en a plusieurs, mais là je ne vais pas faire une courbe de candidats de changement. Mais en ce moment, j'ai un client et je suis en plein projet de transformation. Projet de candidat de changement. Il y a plusieurs étapes dans la conduite du changement, sans pouvoir aller beaucoup plus loin. Je vais te parler des sujets importants dans la conduite du changement qui sont le fait d'avoir la personne qui paye, la personne qui a intérêt dans le projet et la personne qui attend des résultats rapides. Dans la conduite du changement, ce qui se passe souvent, c'est que si on fait de la conduite du changement, c'est parce que... on a déjà identifié le résultat. Je dis ça parce qu'il y a un projet de transformation que moi je distingue du projet de changement. Un projet de changement, par exemple, c'est quoi pour moi ? C'est un outil que tu mets en place, tu as des personnes qui travaillent avec l'outil et qui ont une habitude de travailler, et donc elles ont changé les habitudes du travail. Beaucoup de personnes disent, ah, c'est un projet de transformation, il faut une grosse conduite de changement. Oui, mais ce n'est pas la même chose qu'un projet de transformation où tu changes la culture du travail, où tu changes le modèle opérationnel carrément. Tu vois la différence ?
- Speaker #0
Exactement, on appelle ça conduite. De toute façon, même quand il y a un petit outil qui s'installe, il faut accompagner les gens, les former, mais faire un... petit test, bien voir qu'ils ont bien pris en compte. Et après, tu me parles de transformation organisationnelle. Et les entreprises ont besoin de faire cette transformation parce qu'elle répond à des problématiques. Et c'est vrai que si la direction est convaincue et qu'elle nous dit, c'est bon, dans un mois, on change complètement notre organisation, eh bien, en dessous, ça ne va pas suivre. On aura mis beaucoup d'argent et beaucoup de budget. dans un truc qui aura flopé comme on dit aujourd'hui donc c'est pour ça qu'on a cet accompagnement du changement moi je différencie ça,
- Speaker #1
c'est pour ça que je vais mettre l'accent dessus parce qu'en ce moment je suis avec mon client et j'ai dû communiquer à plusieurs reprises, ça prend du temps pour faire comprendre que ce qu'on est en train de mettre en place, ce n'est pas juste un changement d'outil. Et donc, ça prend plus de temps. Et donc, c'est pour ça qu'il y a certaines actions qui sont mises en place à Namur. C'est-à-dire aller interroger les gens sur ce qu'ils comprennent du projet, alors que ce ne sont pas les personnes qui vont l'utiliser tout de suite, mais ce qu'elles comprennent du projet, quel est l'impact qu'elles voient, comment elles peuvent l'utiliser aussi le projet pour leurs bénéfices. et quels sont les risques que tu vois, ça permet à ces personnes-là aussi de commencer à se dire attends, il y a ça qui arrive voilà comment je peux utiliser ça donc elles se convainquent elles-mêmes je préconise moi par exemple des ambassadeurs dans les équipes on est vraiment en amour ce qu'on appelle en français le case for change c'est-à-dire il faut que chaque personne puisse bâtir dans sa tête l'histoire de l'intérêt de ce changement. C'est ça en fait. Et donc effectivement, les équipes, elles ont un intérêt, on va trouver quel est leur intérêt. peut-être qu'elle va dire que tu sens pas ce que ça, ça va changer, je faisais ça d'une certaine manière, je vais faire de cette manière différente, ça va prendre du temps, en fait il faut aller chercher plutôt, qu'est-ce que tu vas gagner derrière, qu'est-ce que ça va apporter derrière, ah oui, peut-être je veux mes augmentations, je veux que l'entreprise marche bien, mais très bien, l'entreprise a peut-être mal marché, peut-être avoir une perte de chiffre d'affaires, si, dans un an, on n'a pas changé ça, on a trouvé ça, et par contre, c'est à chaque niveau, c'est à chaque niveau, et donc il faut trouver ce qu'on appelle le case for changing the language. je ne sais pas comment dire en français mais c'est vraiment que chaque personne se retrouve, de dire voilà, donc quel est l'intérêt à moi de changer, parce qu'en fait le changement ça crée un effort donc il faut que le gain potentiel soit beaucoup plus élevé que l'effort pour que les personnes se disent ah oui moi je vais le faire c'est comme nous on en a envie,
- Speaker #0
c'est la même chose c'est ce qu'on parlait, on en parlait au début par rapport à la zone de confort on n'aime pas cette situation là mais pourtant on n'arrive pas à changer parce que Je ne sais pas si vous pouvez me parler de mon aide. Et puis aussi, moi, j'ai suivi beaucoup de méthodes, la méthode ADK, toutes les autres méthodes. Et puis, on parle aussi du deuil. En fait, quand on change, on doit faire le deuil de la situation A pour arriver à la situation B, pour arriver à l'acceptation.
- Speaker #2
J'espère que vous trouvez l'épisode d'aujourd'hui aussi enrichissant et inspirant que je l'ai trouvé à préparer pour vous. Vous savez, chaque épisode est une avance, un voyage dans les subtilités de la gestion de projet, et je suis tellement heureuse de partager cette aventure avec vous. Mais savez-vous qu'il sera bientôt possible de rester connecté et informé en dehors de ces épisodes, et pour cela, j'ai une nouvelle excitante à partager avec vous. Ma newsletter exclusive est sur le plan de bord. Oui, vous avez bien entendu, une newsletter dédiée à la gestion de projet, pour... Pouvoir l'appliquer en entreprise Pourquoi s'abonner à cette newsletter ? Je pense que ce sera intéressant pour toute personne voulant développer et optimiser ses projets pour assurer une meilleure maîtrise du budget et une meilleure satisfaction climatique. Dans cette newsletter, vous pourrez trouver des conseils pratiques, des astuces concrètes et des mises à jour sur les dernières tendances en gestion de projet. Ce sera un lieu où je partage mon expertise, mais aussi des ressources, des études de cas. et des tips pour bien amorcer une bonne mise en place de méthodologie dans vos produits, si vous êtes encore loin d'appliquer la gestion de vos produits dans vos produits. J'utilise actuellement en train de travailler d'arrêt-esprit sur cette nouvelle carte et m'assurer qu'elle soit une source incontournable de renseignements et d'inspiration pour vous. Chaque édition sera soigneusement élaborée pour enrichir votre compréhension de la gestion de vos produits, mais aussi l'appliquer dans vos entreprises. Que vous soyez curieux pour la gestion de produits, un chef de projet ou manager, ou que vous soyez un directeur qui cherche une solution pour mieux gérer vos projets, je pense que cette newsletter vous formera les reprises que vous cherchez. Mais ce n'est pas tout. En vous abonnant, vous aurez l'opportunité de faire partie d'une communauté partageant les mêmes idées. Vous aurez des news et des petits bonus en exclusivité. C'est une chance de pouvoir échanger sur la question du projet. Si vous avez aimé cet épisode et que vous voulez aller plus loin dans la question du projet avec des raisons concrètes et pratiques, je vous invite à vous abonner à la newsletter. Toutes les informations sont dans la description de cet épisode.
- Speaker #0
Merci pour cette réponse complète sur la condition de la transformation. organisationnel. Est-ce que tu as des conseils pour les chefs de projet pour bien évoluer dans leur poste et avoir des bonnes opportunités de carrière ?
- Speaker #1
Merci pour la question. Je pense que les conseils que je donnerais, ce seraient des conseils que je donnerais à tout le monde finalement dans leur carrière. Le premier, c'est être acteur. C'est-à-dire, on parle souvent des CEOs de sa carrière, être le patron de sa carrière. Et c'est quoi être le patron de sa carrière ? C'est finalement se dire qu'on est responsable des opportunités qu'on va avoir. On est responsable des résultats que l'on a. On est responsable de la direction que notre carrière prend. Pour ma part, par exemple, quand j'ai démarré une entreprise, c'est dans une entreprise où il y avait un peu un parcours de carrière. Et donc... Et je pense que je me suis reposé un peu sur mes lauriers en me disant que si je faisais tel livrable, quel type de projet, je savais à peu près où je devais être. Et donc, je suivais la direction finalement. Et l'erreur qui s'est passée pour moi, par exemple, c'est de me retrouver dans une situation où je n'étais plus forcément épanoui, je n'ai plus forcément trouvé de sens à ce que je faisais. Et c'est ça qui a conduit à d'autres choses formidables, bien sûr. Mais ce que j'ai appris, moi, c'est que si on veut vraiment aller très loin... c'est qu'on soit responsable, qu'on soit le patron de sa carrière et qu'on prenne des décisions pour sa carrière. Ça, c'est la première décision à prendre, c'est de devenir patron de sa carrière. La deuxième chose que je recommanderais pour une carrière, c'est une fois qu'on se dit ça, c'est est-ce qu'on se donne les moyens et généralement, on pense souvent qu'on est. on est très intelligent, tout le monde pense qu'il est intelligent et c'est bien, par contre on ne peut pas savoir tout, et ceux qui vont nous donner les opportunités, c'est notre réseau. Donc il faut développer son réseau, vraiment être axé sur le réseau, parce que moi en tout cas autour de moi, ce que j'ai vu c'est que c'est le réseau qui ouvre les portes. mais elle porte vraiment grandement et que même si ce n'est pas une personne de votre réseau, cette personne peut vous ouvrir son réseau à elle. Donc, il y a un effet ricochet qui peut aller très, très vite. Donc, travaillez votre réseau. Si vous êtes chef de projet, c'est le réseau dans les projets. Sachez que quand vous êtes chef de projet, il y a le directeur de projet. Sachez qu'il y a beaucoup de postes aussi même transverses, très haute responsabilité. J'ai un ami d'ailleurs qui est directeur d'opération. Il a trois, quatre personnes juste devant lui. et il a un transverse de plusieurs départements, plusieurs entités, même nationales, donc c'est multinationale, et il est très bien comme ça, ça veut dire qu'il agit via son expertise projet opération. l'ensemble du groupe sans forcément me mettre patron d'une business unit sur les différents pays. Donc, le réseau, je pense que c'est quelque chose d'assez puissant. Il ne faut vraiment pas vous en priver. Et le dernier point, qui m'a aussi moi, j'ai découvert ça par... en faisant des erreurs, c'est qu'on pense souvent à soi. C'est-à-dire, on se dit, qu'est-ce qu'on doit faire ? On n'est pas prêt à faire les choses pour les autres. Et c'est une erreur fondamentale parce que tout ce que vous obtenez, vous obtenez par les autres. Et donc, une chose, c'est de savoir se mettre à la place de l'autre, de savoir aider l'autre. Parce qu'il y a le principe de réciprocité, c'est que si vous aidez votre manager à briller, si vous aidez un directeur quelconque à briller, à résoudre des problèmes, il sera vraiment disposé à vous aider à son tour.
- Speaker #0
À vous rendre l'ascenseur.
- Speaker #1
À vous rendre l'ascenseur, comme on dit.
- Speaker #0
Et moi, merci. Devenez le CEO de votre carrière, c'est tout à fait en phase avec toi. Et c'est ça qui est important, au-delà des techniques skills dont on a parlé juste avant et d'en projeter vous. C'est vraiment le mindset. Devenez le CEO de votre carrière. Deuxièmement, le réseau, c'est très important. Et c'est aussi quelque chose que j'ai apprécié chez toi et j'ai republié plusieurs de tes posts. Par rapport au réseautage qui est important et qui peut développer une carrière, et en plus, n'ayez pas de mauvaises relations avec les gens avec lesquels vous travaillez parce que ça peut vous empêcher d'accéder à des postes dans d'autres entreprises quand vous retrouvez ces personnes-là. Donc vraiment, faites attention à votre réseau et puis continuez à le maintenir. Arthur, dans ses postes, il vous donne même une stratégie pour avoir le meilleur des réseaux. Et puis dernièrement, tu m'avais parlé d'une petite expérience justement qui fait que quand on a fait briller quelqu'un, quand il va avoir un poste beaucoup plus important, il va vouloir s'entourer des meilleurs et puis il va souvent faire appel à toi. Est-ce que tu pourrais nous parler de cette petite expérience ?
- Speaker #1
Oui, effectivement, on en a parlé en off. J'ai plusieurs expériences, mais la plus proche de moi, c'est un ami avec qui on travaillait dans une entreprise, une entreprise de conseil, donc on avait des clients. Et donc, on a un de nos clients qui l'a embauché parce qu'on avait besoin de lui. Ensuite, dans l'entreprise dans laquelle il était, avec ses clients, le client était dans des situations très… Il y avait des enjeux forts, et donc il a aidé ce client-là. On s'est d'ailleurs retrouvés ensemble, souvent à travailler jusqu'à minuit tard le soir, pour pouvoir répondre à des enjeux assez forts. Et ce client-là, au final, quand il a changé d'entreprise et qu'il est devenu CEO à son tour, qu'est-ce qu'il a fait pour constituer son équipe ? Il a appelé mon ami parce que mon ami avait été là pour lui. Et ça, c'est un vrai exemple de retour d'ascenseur. Et il y en a d'autres qui font que, si vous choisissez de vous ranger derrière le bon leader, et que vous êtes là pour le leader, il va vous le rendre. Et si vous voyez un leader qui est brillant, vous savez qu'il va aller loin, rangez-vous derrière. C'est ce qui s'est passé d'ailleurs, il y a des exemples fameux comme le CEO actuel d'Apple, c'est Tim Cook, tout le monde sait, mais il s'est rangé derrière Steve Jobs, c'est-à-dire qu'à la base, il n'était pas un entrepreneur. mais il a permis à Steve Jobs d'étendre son empire, notamment avec l'iPhone, parce qu'il a mis en place tout le réseau de distribution de l'iPhone, et je peux vous dire que la supply chain de l'iPhone... ça a été un vrai challenge pour Apple à un certain moment. Et donc, Tim Cook, ça a résolu. Mais qu'est-ce que Steve Jobs a fait quand il a fallu nommer un CEO ? C'est Tim Cook. Et aujourd'hui, Tim Cook, je pense qu'il est multimilliardaire. Mais quand il arrivait, il arrivait juste comme un ingénieur qui prenait la tête des opérations d'Apple. Je pense qu'un autre exemple qui me vient à ma sensibilité, en général, c'est que tous les maîtres de ce monde, que ce soit les maîtres artistiques, que ce soit les maîtres même dans certaines disciplines, ils vont vous dire qu'ils ont tous eu eux-mêmes un maître. Ils ont tous été élèves avant d'être maîtres. Justement pourquoi ? Parce qu'en fait, ils se sont rangés derrière la bonne personne. C'est ça, être au service de quelqu'un. Pour apprendre vraiment, vous devez vous ranger derrière quelqu'un.
- Speaker #0
Je remercie. Moi aussi, dans ma carrière, j'ai eu deux exemples, comme tu l'as dit. La première, c'est que pour devenir responsable d'équipe, j'ai eu mon ancienne responsable d'équipe qui m'a emmenée dans son sillon, qui m'a appris les bases du métier. Et quand elle a eu une promotion, c'est tout naturellement moi qui ai pris sa place. Et puis dans un projet plus récent où j'ai vu un responsable d'équipe d'une cinquantaine d'années, mais qui était très zen. Il avait dans ses équipes des personnes un peu de forte personnalité, genre qui veulent être roi à la place du roi, tout décidé. Ils ont essayé justement de faire taire cette personne alors que si elle était à cette place, c'est qu'elle avait sa légitimité et en tant que jeune, ne vous fiez pas aux premières apparences et puis identifiez. les bons leaders, ceux qui peuvent vous amener, quelqu'un de calme et bienveillant va vous apporter plus que quelqu'un d'autre qui aura moins ces qualités-là. Je te remercie. Moi-même, quand j'étais responsable d'équipe aussi, j'étais team leader et donc j'avais l'entretien professionnel à faire mener à mes équipes et puis il y avait la question de l'employabilité. Il fallait que les personnes, les collaborateurs se visionnent dans trois... ou 5 ans pour donner une trajectoire à leur carrière, comme tu parlais, devenir le CEO de votre propre carrière. Quelles sont les questions pour toi qu'un chef de projet doit se poser pour arriver au bon endroit, celui qu'il souhaite dans les 5 prochaines années ?
- Speaker #1
Moi ce que je dis toujours, parce que j'accompagne des personnes dans leur carrière, j'ai une entreprise à côté qui fait ça, et je dis toujours aux personnes... De toute façon, si vous n'avez pas de cible, si vous n'avez pas une direction, vous êtes sûr à 100% de la manquer, cette direction ou cette cible. Donc, il faut déjà que vous ayez une cible. Et la cible, c'est de savoir dans 5 ans où est-ce que je veux être. Donc, il faut prendre le temps au moment où vous faites ce bilan-là, au moment où vous faites cette projection-là, de vous dire où est-ce que je veux être. Aussi clairement que ça, il y a effectivement le poste. il y a le salaire, vous pouvez vous appuyer sur les personnes de votre réseau justement, pour pouvoir échanger avec elles, pour qu'elles vous donnent un peu elles, leur parcours, parce que ça vous permet aussi d'avoir vos en-têtes et même qu'elles vous disent les points d'attention, les secteurs en tendance, les secteurs qui sont moins en tendance. ça, ça va vous permettre de vous définir comme dans 5 ans, voilà où je veux être en termes de poste et de salaire. Mais il y a un deuxième aspect aussi qui est, et qu'il ne faut pas négliger, c'est l'épanouissement au travail. Parce que moi, je connais une directrice qui là, elle a envie de tout jeter par la fenêtre. Parce qu'en fait, tout son parcours, elle a été très brillante, elle a toujours été très déterminée. Elle est montée très vite, mais elle ne s'est jamais posé la question de savoir est-ce que vraiment ce que je fais m'épanouit. elle cherchait le poste, elle cherchait le salaire. Parce que la société a un peu de temps à nous dire que c'est ça qui est le succès. Donc, pensez aussi à ça. Qu'est-ce qui vous épanouit ? Vous pouvez regarder ce que vous faites aujourd'hui. Qu'est-ce qui vous épanouit vraiment ? Ce que vous avez fait dans le passé ? Ce que vous faites à l'extérieur du travail ? Mais il faut être clair aussi. Où est-ce que vous voulez être dans ce cinquième temps d'épanouissement ? Et le dernier point peut-être que je voulais partager, c'est finalement quand on est chef de projet, il faut comprendre que c'est une opportunité. Pourquoi ? Parce qu'on a une vision transversale. Normalement, si vous n'êtes pas un chef de projet qui est juste né dans le guidon, et on en a parlé ici, vous avez du leadership. vous n'êtes pas que le nez dans le guidon. Vous êtes capable de pouvoir savoir que vous êtes en interaction avec des RH, parce que vous recrutez, en interaction avec les achats, parce qu'il y a du procurement, interaction avec d'autres départements, c'est la gestion des parties prenantes. Donc tout ça doit vous permettre d'avoir une vision un peu plus large. Et ça, ça vous donne aussi une opportunité de vous dire où est-ce que je veux être dans cinq ans. Parce que chaque projet, c'est transverse. Mais peut-être que vous avez un penchant, une passion pour un sujet technique. et donc avec les interactions que vous avez vous pouvez prendre le temps de vous dire ok voilà le sujet que je vais creuser et faites un plan un plan c'est je vais me former je vais peut-être avoir telle expérience dans tel secteur et comme ça progressivement j'affine et je vais vers mon objectif moi c'est ce que je peux vous partager en termes de en termes de carrière. Et après, normalement, si vous pensez et vous êtes très ambitieux, sachez que dans une entreprise, les seules personnes qui ont la même vision transverse, c'est peut-être un CIO, ou souvent son bras droit, ou peut-être un directeur des opérations. Donc, c'est plutôt une chance incroyable. d'avoir cette vision-là en tant que chef de projet.
- Speaker #0
Je suis tout à fait d'accord. Et puis, on en parle avec plusieurs de mes invités. Il y a même des études, là, le directeur du PMI, le CEO PMI Pierre-Lemont-France, Monde, Pierre-Lemont, il a même écrit un article où les chefs de projet peuvent accéder à la C-suite. Avant, c'était plutôt pour des financiers. Ici, en France, on dit pour ceux qui ont fait l'ENA ou Polytechnique. Mais la gestion de projet, je pense que c'est un moyen aussi d'arriver à ces postes-là. et moi j'ai vu récemment une étude où les chefs de projet sont dans les 5 types de personnes types de métiers qui peuvent accéder à un poste d'entrepreneur être chef d'entreprise donc c'est vraiment des qualités des compétences, des soft skills on vous parle de mindset, de carrière, de développement de carrière c'est vraiment je pense que la gestion de projet peut vous emmener à tous ces endroits parce que c'est une vision transversale du recul, on avait parlé aussi de la politique de l'entreprise, donc tout ça c'est ce qui fait un bon CIO ou un bon... directeur des opérations, directeur monde ou d'une filiale. Donc ayez bien cela en tête quand vous pensez à votre carrière dans cinq ans. Nous arrivons à la fin de notre interview. Est-ce que tu aurais des mots de la fin ? À part les problèmes techniques que nous avons eus, je souhaite te remercier pour cette passion.
- Speaker #1
Je pense qu'on a beaucoup parlé durant cette interview. Peut-être que le mot de la fin, je vais me répéter ou je vais répéter ce que Myrveth a déjà dit, mais peut-être que le mot de la fin pour les chefs de projet, c'est de se dire qu'il y a deux niveaux, ou peut-être trois niveaux, un peu comme le niveau du leadership. Le premier niveau, c'est la saison 1 de ce podcast, c'est-à-dire il faut déjà les bases. Le premier niveau, c'est d'abord être compétent dans la gestion de projet. Ensuite, le deuxième niveau, c'est le leadership de projet. C'est-à-dire, maintenant, vous prenez un peu plus de recul, un peu plus de hauteur. Vous êtes capable de comprendre pourquoi ça marche. Pas juste de faire, mais de savoir pourquoi ça marche. Et d'avoir aussi ce savoir-être. Et le dernier niveau, effectivement, c'est vous qui le définissez parce que vous décidez. de l'orientation que vous voulez donner à votre carrière. Si vous voulez devenir CEO, en fait, vous avez cette capacité à le faire. Effectivement, il met en place une stratégie, mais il y a une capacité à le faire. Et si vous voulez, après plutôt, sortir de cette vision transversale, vous avez déjà une vision globale qui vous permet de savoir ce qui vous anime. qu'est-ce qui vous fait vibrer ? Donc moi, c'est peut-être ça le mot de la fin. Finalement, tout est dans ce podcast, de ce que je comprends. Donc le mot de la fin, c'est continuez ce podcast, vous êtes au bon endroit.
- Speaker #0
Merci beaucoup, Arthur. Pour les auditeurs qui aimeraient partager avec toi, échanger avec toi, avoir des conseils de carrière, ou les entreprises, où est-ce qu'elles peuvent te retrouver ? Quelles sont tes actualités ?
- Speaker #1
Le plus simple pour me retrouver, je pense que c'est LinkedIn. LinkedIn avec vous. Vous tapez Arthur et Pessah, vous allez tomber sur mon profil et après vous pouvez m'écrire. Je partage pas mal sur LinkedIn aussi, sur les divers sujets, notamment carrière. Je partage très peu sur les projets ces derniers mois, mais je compte en fait démarrer une série où je parle un peu plus de stratégie, innovation et projet sur LinkedIn.
- Speaker #0
je pense que c'est le principal canal par lequel vous pouvez me trouver merci beaucoup Arthur d'avoir été présent aujourd'hui à Projetez-vous merci beaucoup merci à vous auditeurs d'avoir écouté cet épisode et puis je vous retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Projetez-vous
- Speaker #2
Et voilà, c'est la fin de cet épisode de Projetez-vous, abordant la gestion de projet sans complexe. La gestion de projet, c'est bien plus qu'une série de tâches et de délais. C'est un voyage passionnant vers la réalisation de vos idées les plus audacieuses. J'espère que ce podcast vous a offert des pertes de sagesse, des conseils pratiques et cette petite étincelle d'inspiration. Un grand merci de m'avoir accompagné aujourd'hui. Ensemble, nous faisons de la gestion de projet une aventure riche en apprentissage et en succès. Alors, si vous avez apprécié notre rendez-vous, n'hésitez pas à vous abonner, à laisser un commentaire ou à donner votre avis. Votre soutien, c'est comme un joli diagramme de compte. Ça aide à tout aligner parfaitement. Pour des échanges plus directs, retrouvez-moi sur Instagram. Je suis connue sous le nom Myrveth underscore MGMT, MGMT comme management. Venez y partager vos anecdotes, vos questions ou même vos mêmes préférées sur la gestion de projet. Je vous donne rendez-vous dans le prochain épisode de Projet TV. D'ici là, gardez le cadre sur votre projet et n'oubliez pas, un bon projet sera un projet partagé. A très bientôt !