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Prosmonautes

Entreprendre à 25 ans dans l’immobilier : l’audace de Thomas

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47min |03/09/2025
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Entreprendre à 25 ans dans l’immobilier : l’audace de Thomas

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47min |03/09/2025
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Description

🪐 Dans cette cinquième transmission des Prosmonautes, nous embarquons aux côtés de Thomas Billouin entrepreneur de 25 ans. En janvier 2024, en pleine période d’incertitudes sur le marché immobilier, il fonde son agence immobilière après avoir refusé plusieurs opportunités salariées !


🛰️ Notre site internet : https://prosmonautes.fr/


☄️ L'épisode sur notre site : https://prosmonautes.fr/entreprendre-a-25-ans-dans-limmobilier-laudace-de-thomas/


🔭 Comment contacter Thomas ?


Résumé de la transmission :

Vous hésitez entre sécurité salariée et aventure entrepreneuriale, surtout dans un marché difficile ? Dans cet épisode, on explore le parcours d'un jeune diplômé qui a dit non à des opportunités de CDI en France et au Canada pour créer son agence en pleine crise immobilière.


🎯 Ce que vous allez découvrir

- Comment il a osé refuser un CDI prestigieux après son alternance

- Pourquoi il s'est lancé malgré une baisse drastiques des transactions sur le marché

- La réalité des premiers mois sans clients

- L'importance du sport dans la discipline et le dépassement de soi


🤩 Les pépites :

- "Si je ne me lève pas, il ne se passe rien"

- Le succès c’est d’être heureux, pas un chiffre

- "Il n'y a pas de concurrents, il y a suffisamment pour tous"

- Ne pas tout planifier, rester ouvert aux opportunités


🔥 Les moments forts :

- Le voyage au Canada qui change tout

- Rentrer dans 15 agences pour chercher du travail

- Son boucher qui devient son premier client

- L'appartement invendable depuis un an qu'il vend


🎧 Pour qui ? Jeunes diplômés tiraillés entre stabilité et passion, salariés qui rêvent d'indépendance, entrepreneurs découragés par la conjoncture, tous ceux qui veulent transformer leur expertise en aventure entrepreneuriale.


Action immédiate après l'écoute : Choisis une première action concrète à réaliser cette semaine concernant ton projet, le “bon moment” n’existe pas !


Si l'épisode t’inspire, laisse ★★★★★ et partage-le à quelqu'un qui hésite à franchir le cap


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je travaille pour moi, donc si on se réveille pas, il se passe rien. En fait, il y a un truc qui me trotte dans la tête, c'est de... Quelque chose. Tu dis non à ça, tu dis non à ça, bon bah, tu vas faire quoi ? T'as le droit de te tromper, enfin, t'auras tellement appris de choses. Chaque humain, en fait, apporte sa touche dans ton aventure.

  • Speaker #1

    Quoi, toi, ta vision du succès ?

  • Speaker #0

    Ah bah, c'est clairement d'être heureux, tu vois. Je le matérialise pas.

  • Speaker #1

    Salut, francemonautes ! Bienvenue à bord de cette nouvelle exploration. Son objectif, il est clair. T'inspirer à dépasser tes peurs et tes croyances limitantes pour... enfin oser le projet qui te ressemble. Pour ça, on va parler de déclic, on va parler de reconversion, d'élan, et on va surtout parler de comment passer à l'action tout en restant aligné avec toi-même. Chaque épisode sera comme une escale vers plus de clarté, vers plus de sens, mais ce sera surtout une escale vers plus de toi. Alors enfile ta combinaison et viens explorer le cosmos avec nous. Bonjour à tous, bienvenue sur ce nouvel épisode de podcast. Aujourd'hui, je suis avec Thomas Billoin. Comment ça va Thomas ?

  • Speaker #0

    Ça va super et toi ? Enchanté.

  • Speaker #1

    Enchanté également, on se connaît depuis peu finalement.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui t'a donné envie de rejoindre le podcast, en tout cas de participer ?

  • Speaker #0

    Écoute, envie de partager un peu mes débuts, comment je me suis débrouillé au départ et pour voir s'il y aura peut-être des personnes qui seraient intéressées par mes débuts.

  • Speaker #1

    Génial. On va y venir un peu plus en détail. Est-ce qu'avant de commencer, tu peux te présenter rapidement en quelques mots que les gens situent assez vite quitter ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Comme tu l'as dit, je m'appelle Thomas Billoin. J'ai 25 ans. J'ai créé mon agence immobilière il y a un peu plus d'un an maintenant. J'ai envie de 2024. En fait, ça va faire un an. Jour pour jour. Vous l'aimez ? Oui, c'est ça. Merci beaucoup. Sinon, après, dans la vie, j'aime le sport beaucoup. Je pars beaucoup en vacances en France aussi. puis un peu à l'étranger quand j'ai de la chance.

  • Speaker #1

    Ok, cool, pour l'ouverture d'esprit, c'est pas mal ça.

  • Speaker #0

    Ouais, complètement.

  • Speaker #1

    Trop bien. Avant de rentrer en vif du sujet, j'aime bien démarrer le podcast par une question clé. Toi, entrepreneur, qu'est-ce qui te motive à te lever chaque matin ?

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que je travaille pour moi, donc ça c'est un vrai truc qui vraiment joue dans la balance, c'est-à-dire comment on se réveille, et puis si on ne se réveille pas, il ne se passe rien. c'est vraiment un truc qui est important Ouais, c'est de faire ce que j'aime, je fais ce que j'aime, donc ça, ça rendra plus. Construire un peu ce que je suis en train de faire et toujours avoir ma ligne directrice sur comment je vois les choses.

  • Speaker #1

    C'est dur, ça, de se dire, d'être son propre responsable et de se dire, si je ne me lève pas le matin, il ne se passe rien.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a des matins, tu n'as pas envie. C'est vrai, tu n'as pas envie, mais si toi, tu n'as pas envie, il ne se passe rien du tout. Tu n'as pas le choix, en fait. Le fait de ne pas avoir le choix te donne... t'obliges à vouloir réussir, à passer des étapes. Tu as des petites victoires, il y a des jours où tu n'es pas dedans. Mais il y a d'autres jours, tu as une réussite, une bonne nouvelle. Et ça, ça te motive à le lever chaque matin. Et après, il n'y a pas d'horaire quand tu fais ce que tu entreprends.

  • Speaker #1

    Ok, merci déjà pour cette réponse. On va rentrer un peu plus dans le vif du sujet. Est-ce que tu peux, pour ceux qui nous écoutent et qui puissent bien te situer, Hum nous réexpliquer ton parcours, d'où tu viens et qu'est-ce qui t'a mené à créer ta société aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Oui, alors je ne sais pas à quel moment tu veux qu'on commence, mais...

  • Speaker #1

    Juste peut-être rapidement sur le cadre familial, c'était une famille d'entrepreneurs, pas spécialement, après les études que tu as suivies.

  • Speaker #0

    Alors pour répondre à ta première question, pas une famille d'entrepreneurs, en tout cas pas ni mes parents, ni mes frères. Attente. Un peu plus lointain aussi au-dessus. Grand-oncle, il y a eu quelques entrepreneurs effectivement. Mais ce n'est pas quelque chose qui a fait... Je n'ai pas baigné dans ça à plus long part. Donc moi, j'ai grandi entre Levallois et Neuilly. Donc banlieue proche parisienne. Bac ES. Ok. Bac ES. Et puis j'ai fait école de commerce ensuite, direct après le bac.

  • Speaker #1

    Oh bien.

  • Speaker #0

    Et donc master, bachelor et master.

  • Speaker #1

    Et donc à l'issue de... de ça, tu fais un an d'alternance, je crois, c'est ça ?

  • Speaker #0

    L'année d'alternance dans le secteur que je fais aujourd'hui, c'était la dernière année, la cinquième, que je fais dans une agence immobilière française qui s'appelle Barnes.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui te plaît dans ce stage-là, dans cette découverte du métier ? Est-ce que tu avais déjà cette passion de l'immobilier ? Est-ce que tu es arrivé dedans en disant ça a l'air sympa et je verrais si c'est fait pour moi ou pas ? Qu'est-ce que ça t'en a ressorti quoi de cette expérience ?

  • Speaker #0

    Alors en fait, je l'ai découvert un peu plus tôt que ça. Je l'ai découvert dans un premier stage que j'ai fait en troisième année de bachelor. Et donc, je découvrais effectivement l'immobilier pendant six mois. C'était à Neuilly, la forêt. Une autre belle... belle marque d'immobilier en France. Et donc, je ne fais que six mois, mais en fait, à côté, je travaillais en même temps de mes études dans une société qui s'appelle Job, c'est mon meilleur ami. Et donc, j'ai fait...

  • Speaker #1

    On le salue ?

  • Speaker #0

    Ouais, exactement. Ouais, il m'écoute pas, je pense. On a fait une belle aventure ensemble, je suis resté deux ans et demi.

  • Speaker #1

    Donc,

  • Speaker #0

    c'était en parallèle des études. Ouais, c'est ça, c'était en parallèle des études. Donc deux ans et demi où effectivement, là c'est une découverte un peu de l'entrepreneuriat aussi avec lui. Et moi en fait je suis arrivé une année après, un an et demi après qu'il ait un peu démarré. C'est un peu la construction de plusieurs modèles, réfléchir comment on peut se placer par rapport au concurrent, comment on peut se démarquer, quel chemin on va avoir pour trouver les certains clients. Et donc effectivement c'est le chemin de... plein d'aventures etc donc c'était moi j'avais la branche commerciale je devais recruter aussi des commerciants un peu partout en france c'est textile personnalisé pour des associations des écoles et puis des boîtes des boîtes aussi des des start up etc et customiser en fait leur leur leur produit pour leur réfugiés leurs marques la marque qui m'a échoué Voilà, donc c'était tout ça.

  • Speaker #1

    Vêtements d'assaut d'école.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça, complètement. C'était le début, c'était que ça. C'était que ça, on recrutait les présidents de B2, etc. pour qu'ils soient bien placés. D'ailleurs, toujours le cas, c'est toujours le modèle. Mais voilà, c'était le tout début, donc voilà, c'était un peu ça. Et j'ai fait ça pendant deux ans et demi. Après, moi, l'immobilier, je l'avais fait six mois. Et c'est vrai que quand je suis arrivé en alternance, je me suis dit bon quel secteur vraiment t'aimes beaucoup donc voilà je me suis refait Je me suis reconcentré et puis voilà, j'ai voulu aller vers le luxe. Et donc, je suis allé, je suis retourné en fait vers ce que j'aimais vraiment, l'immobilier. Moi, j'aime bien aussi la photo, j'aime bien l'architecture. Et en fait, c'est un peu un combo, il y a un peu de commercial. Donc, c'était quelque chose qui, à cette époque-là, me convenait parfaitement.

  • Speaker #1

    Oui, c'était un projet qui réunissait un peu tous tes centres d'intérêt, qui te permettait de les exprimer. Donc après, tu fais ce parcours-là, tu fais cette année. À la fin, tu te dis, on reviendra sur le fait que tu es parti un petit peu à l'étranger, mais est-ce que déjà pendant cette expérience, tu t'es projeté potentiellement en tant que salarié pour commencer ? Et est-ce que cette expérience entrepreneuriale que tu as vécue avec ton meilleur ami chez Jab, est-ce que ça a forgé aussi ton désir de lancer ta propre boîte ? Est-ce que ça a joué un rôle, ça ?

  • Speaker #0

    Oui, alors le salariat, effectivement, moi je n'étais pas forcément en compte, ce n'est pas quelque chose qui était... C'est un peu ce qui est autour de moi aujourd'hui. Mes amis, ma copine, c'est quelque chose qui est proche de moi, le salariat. Je ne le vois pas comme quelque chose qui est mauvais. Oui, bien sûr. C'est mon frère. C'est super pour moi. J'aurais pu commencer comme ça. Mon métier est assez particulier. Les agences immobilières sont assez particulières parce que la majorité recrute les agents en indépendant. Il n'y a pas de sécurité, il n'y a pas de fixe, il y a très peu de CDI dans ce métier-là. Donc en fait, au final, tu es un entrepreneur. Tu gères ton fichier client, tu gères tes clients, on t'apporte une certaine nettoyabilité parce que tu travailles dans cette marque-là. Mais au final, si tu veux, tu n'as pas de sécurité financière si tu ne fais pas de résultats chaque mois. Voilà j'ai... j'ai pas saisi l'occasion de travailler chez eux et parce que j'en avais pas réellement envie à ce moment là justement je te l'ai raconté quand on en a discuté un petit peu c'est le moment où moi je suis parti un peu à l'étranger voir ce qui se passe ailleurs moi j'étais jamais parti plus loin que l'Europe donc c'est vrai que c'était une envie hyper importante pour moi à ce moment là de partir pour pas avoir de regrets

  • Speaker #1

    C'était le bon moment, tu n'avais pas d'engagement en particulier, que ce soit vis-à-vis d'un employeur, d'enfant ou autre ?

  • Speaker #0

    Non, pas d'obligation, juste l'obligation de vouloir réussir, de travailler bien. C'était important pour moi, c'était un voyage. Quand je pars là-bas, je te l'avais dit, je ne pars pas pour faire des vacances ou quoi que ce soit. C'est vraiment potentiellement, je vais travailler là-bas. c'était un peu une entre guillemets un nouveau départ quand je suis parti tout en sachant que vous là je voulais pas perdre tout ce que j'avais appris et emmagasiner en france mais quand je pars effectivement je je sais pas où je vais tu t'ouvres à des opportunités potentielles et tu vois un peu ce que le marché peut offrir c'est ça et ça des vacances et pas une année ça mais non quand j'arrive sur pente raconté quand j'arrive la première semaine c'est j'étais pas tout seul j'étais avec ma copine donc on part et je dis On se repose un peu, on se calme, parce qu'on sortait tous les deux de nos alternances. On pourrait se dire qu'on pose. J'en connais des gens qui, après leurs cinq ans d'études, se calment, se posent, ou une année sabbatique ou quoi que ce soit, j'en ai déjà vu. Et donc, l'idée, c'est qu'on arrive et on va chercher du taf direct. On a peut-être attendu cinq, six jours, mais après, c'était bon. On a eu une semaine, on a vu un peu l'ambiance. Allez, let's go. Je rencontre plein de professionnels. de mon secteur, du coup l'immobilier. Principalement l'immobilier résidentiel, donc celui que je travaille aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Comment tu les rencontres ces gens-là ? Parce que c'est intéressant, tu parles dans un pays où tu connais personne à la base. Comment tu fais ? Tu sors de chez toi, tu vas toquer au port ?

  • Speaker #0

    Alors j'ai fait un peu tout. Indeed est présent là-bas, beaucoup LinkedIn, mais tu regardes un peu les boîtes, tu... Il faut regarder un peu sur internet, tu regardes un peu les boîtes qui font ton métier, tu essaies de catcher quelques noms, etc. Tu vas après sur LinkedIn, tu regardes, tu essaies d'envoyer un maximum de messages un peu partout, et tu vois où ça mord, à quel endroit le mec va réagir.

  • Speaker #1

    Tu oses lancer des pistes, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, t'as rien à perdre. En fait, c'est ça aussi, c'est quand t'es loin. tu te dis, bon, il faut y aller à fond.

  • Speaker #1

    Sans personne me connaître,

  • Speaker #0

    il faut que je... Bah ouais, je sais. Moi, dans mon métier aussi, c'était possible. Donc, les agences immobilières, il y en a beaucoup qui ont une opinion sur eux, donc qui sont des boutiques, donc tu peux rentrer dedans. Donc, moi, je rentre dans plein d'agences. Il s'avère qu'il y avait mon ancien employeur Barnes qui était présent là où j'étais. Donc, je vais les voir. Bon, il s'avère qu'il n'y avait pas de poste. Dans plusieurs, d'ailleurs, dans plusieurs agences que j'ai visitées, il n'y avait pas de poste. J'en fais plusieurs, une dizaine ou une quinzaine. Je prends plusieurs jours pour le faire, j'étale un peu. Tu postules, tu postules. Tu essaies de créer le contact. J'avais des amis aussi qui étaient là-bas. J'essaie de voir s'ils peuvent éventuellement te mettre en relation, etc. J'ai eu une dizaine d'entretiens sur les trois mois, ou peut-être un peu plus, une dizaine, une quinzaine. Il y en a eu une qui a été plus poussée, où j'ai eu plusieurs entretiens avec cette boîte qui s'appelle Remax. Effectivement, j'ai l'opportunité aussi de continuer là-bas. Et ils me proposent un poste en agence dans un quartier qui n'était pas très loin de là où j'habitais à l'époque.

  • Speaker #1

    Et ça, du coup, tu saisis pas l'opportunité ou tu la saisis quand même un temps avant de rentrer ?

  • Speaker #0

    Donc, en fait, j'arrive en septembre. Et décembre, en fait... J'obtiens en fait cette promesse d'embauche, je l'obtiens en décembre, fin décembre, enfin mi ou fin décembre. Et en fait, moi j'avais prévu mon retour pour faire les fêtes en France avec ma famille, que je n'avais pas vu depuis septembre, depuis trois mois. Je reçois cette offre et en fait, je me pose et je me dis, bon professionnellement, est-ce que... C'est vrai que quand tu arrives dans un nouveau pays, c'est un peu une remise à zéro, parce que tu... En tout cas, dans mon métier, c'est... connaître, avoir un réseau, connaître le marché local bon le côté commercial ça tu le gardes mais bon c'est s'adapter aussi aux nouvelles cultures etc d'un pays donc c'est, il y a plein de choses que tu vas apprendre donc c'est un peu une remise à zéro pour créer ses repères pour créer ses repères, pour créer plein de choses et effectivement à cet endroit là sur ce créneau là ça peut d'un côté faire peur mais Mais en fait, moi, ce n'était pas vraiment de la peur que j'ai eu à ce moment-là. Peut-être que ce n'est pas ça que j'ai envie de faire. Est-ce que tu as envie de commencer ? Comment j'ai envie de... Parce que c'est fin des études, donc là, c'est un peu le début, si tu veux, de comment j'ai envie de commencer ma vie pro après mes études. Est-ce que c'est comme ça que j'ai envie de la commencer à l'étranger ? En fait, il y a un truc qui me trotte dans la tête depuis plein d'années, c'est de créer mon truc. Et effectivement, comme tu l'as dit tout à l'heure, d'avoir grandi, et d'avoir fait pas mal d'années pendant mes études à bosser à côté avec mon meilleur pote qui lui a entrepris direct.

  • Speaker #1

    Petite graine qui pousse.

  • Speaker #0

    Bah ouais, forcément, il le sait en plus. Il sait, il m'a toujours en plus encouragé à le faire. Mais tu franchis pas le pas, tu sais pas à quel moment tu franchis le pas. À quel moment tu le fais, quand tu commences. même quand j'avais avant j'ai toujours eu envie de le faire tu vois mais c'est pas quand tu sais pas qu'est ce qui qu'est ce qui va faire que là à ton cerveau il a un peu changé de côté il ya en fait c'est maintenant et c'est comme ça que je veux le faire c'est intéressant je retiens deux choses hyper important dans ce que tu dis la première c'est que tu as eu le même

  • Speaker #1

    si tu dis tu sais pas quand je me lance tu as quand même eu le courage de de te poser ces questions est ce que c'est ce que j'ai envie de faire maintenant parce que tu l'as tu te l'es posé pour barnes tu t'es dit finalement je ne fais pas tu l'as eu à l'étranger donc tu as eu entre guillemets ce que tu allais chercher à l'étranger quand tu l'as eu tu t'es dit est-ce que c'est vraiment ce que je veux ? Non tu as pris le temps de te questionner tu as eu ce courage là, tu es revenu en France et donc est-ce que ça veut dire aussi que tu avais besoin tu aurais peut-être pu le lancer à l'étranger est-ce que c'est parce que tu te dis il y a un rôle de l'ancrage et de l'entourage qui est hyper important quand on se lance et donc je serai dans de meilleures conditions en France, ça c'est des choses que tu t'es dite ou... Pas spécialement.

  • Speaker #0

    En fait, c'est effectivement, surtout dans mon métier, c'est tout ce que j'ai emmagasiné, tout ce que j'ai appris. Regarde, le faire à l'étranger, ce n'était pas trop une option. Pour le coup, je m'étais renseigné, tu vois, je m'étais même revenu à réfléchir comment ça se passerait. Alors, c'est compliqué parce qu'il faut qu'il y ait un Canadien dans l'histoire. Ah oui, il n'y a rien qu'un Canadien. Donc, c'était plus compliqué. Et ouais, non, c'est vraiment, j'ai senti que c'était le moment. 25 ans, qu'est-ce que tu veux faire ? Enfin voilà, qu'est-ce que t'aimes vraiment ? c'est ça donc que

  • Speaker #1

    T'as eu des craintes ou des peurs, même si toi ça a été un pas faux, où ça s'est construit petit à petit, tu t'es écouté, t'as avancé, t'as saisi ces opportunités-là. Est-ce que t'as quand même eu des petites peurs et des barrières mentales, où tu t'es dit, ok, ça je l'identifie, il faut que j'arrive à passer au-dessus ?

  • Speaker #0

    Ouais, t'as forcément des peurs, tu vois, en plus... Tu as dit non à ton premier employeur après ton alternance, tu as dit non à un poste au Canada, tu te dis je fais un truc, tu ne sais pas vraiment si c'est l'idéal, tu ne sais pas si c'est le chemin qu'il faut prendre. Donc oui, tu as peur un peu de te tromper, peur de prendre la mauvaise décision.

  • Speaker #1

    Comment tu dépasses cette peur de dire j'ai peur de me tromper ? Tu l'avais peut-être déjà parce que tu as dit, depuis que tu disais tout à l'heure, depuis que je travaillais, tu sentais que tu avais envie de créer ta boîte. Le fait d'avoir travaillé avec ton meilleur ami dans sa boîte, ça t'a donné aussi envie. Donc, il y a eu quand même un espace-temps pendant plusieurs années. Donc, tu as eu le temps d'avoir peur de te questionner comment tu es passé au-delà, au-dessus de te dire peut-être que je me trompe. Et ça, tu ne le sais pas si tu n'essayes pas de toute façon.

  • Speaker #0

    Oui, ben non,

  • Speaker #1

    c'est sûr. Et comment tu dis à un moment, bon allez, c'est bon, là, j'arrive à passer au-dessus.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et finalement, je n'essaie pas de me rechercher une grande dérobée.

  • Speaker #0

    En fait, il y a eu un peu, tu n'as pas trop le choix. C'est limite... C'est comme si je n'avais pas eu le choix de le faire. C'est spécial. Tu dis non à ça, tu dis non à ça, bon bah Thomas tu peux faire quoi ?

  • Speaker #1

    Ouais, faut se décider.

  • Speaker #0

    Faut se décider. Et en fait, moi j'avais une part d'excitation aussi de quand tu crées ton truc, tu crées ton logo, tu crées ton site, tu fais des choses... Je pense que c'est la partie qui est excitante pour le coup du début, parce que le début sur plein d'autres axes, on verra peut-être ça après, c'est moins sympa vraiment. Moi qui aime bien créer, qui est toujours... Tu vois même, j'y repense, tu vois, je t'en avais pas parlé, tu vois, à un moment, quand j'avais 19 ans, avec un autre ami, tu vois, on voulait monter une marque de vêtements, tu vois. Donc j'avais effectivement ce côté un peu créatif, donc ça, ça m'a, ça je pense que...

  • Speaker #1

    C'était en toi et ça t'a aidé à...

  • Speaker #0

    Ouais, il y a plusieurs types d'entrepreneurs, mais je pense que la majorité ont un peu ce côté créatif,

  • Speaker #1

    je pense. Ouais, ça me fait penser, c'est marrant, ça me fait penser, je vois souvent la vie comme un jeu. Et je trouve, parce que tu parlais des décisions, de dire vraiment, il faut que je décide, il faut que je me lance. J'aime bien voir la vie comme un jeu et me dire, pour pouvoir jouer à un jeu, il faut que tu aies des règles du jeu. Donc, tu écris toi-même tes propres règles du jeu. Tu sais ce que tu veux dans ta vie, ce que tu attends. Et après, il y a différents types de décisions, mais il y en a au moins deux grandes. C'est, est-ce que cette décision va me permettre de continuer de jouer à mon propre jeu ? de la vie, est-ce que je suis dans mes règles, quelles sont les conséquences potentielles, est-ce que même si je me planche, je pourrais continuer à jouer, ou alors est-ce que c'est une décision tellement importante qui pourrait soit m'écarter des règles de mon propre jeu, soit m'empêcher de continuer à jouer qui est ma vie, et là auquel cas c'est peut-être une décision irréversible que je ne vais pas prendre. Et donc du coup, moi je trouve que c'est assez, en tout cas ça m'aide beaucoup à prendre des décisions dans ma vie maintenant, et à plus relativiser. Est-ce que toi, même sans aller jusque là, est-ce que c'est un moment quelque chose que tu as fait te relativiser en disant quelles sont les conséquences potentielles et finalement je me lance et on verra.

  • Speaker #0

    Alors après je pense que sur tout ce que tu dis, je pense que déjà il n'y a pas de... tu as le droit de te tromper. Enfin moi je pense que c'est un truc... Enfin moi je le vois comme ça, c'est que même si tu te trompes, tu auras tellement appris de choses qu'au final tu vas peut-être passer par un autre chemin qui va rejoindre le chemin principal.

  • Speaker #1

    Alors juste pour préciser, quand je parlais des règles du jeu, c'est plutôt de dire, c'est vrai que c'était un peu abstrait, j'ai une coach qui met de la dessus, pour moi c'est assez clair, mais ça n'était pas pour toi, c'était plutôt de dire, dans ma vie, les règles du jeu, c'est par exemple, je sais que je tiens à ma liberté sur un plan géographique, et sur un plan financier, salarial par exemple, j'ai des valeurs humaines qui font que je ne serai pas dans des business un peu teux, etc. Des choses comme ça.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Ma règle du jeu, c'est que je tiens à la fidélité ou à l'honnêteté avec mes proches, avec ma famille, mes amis. Et donc, quand je disais le fait de t'écarter de ces règles-là, c'est de se dire, est-ce que la décision que je prends, ça va à l'encontre de ces principes-là en disant, est-ce que je trahis un ami, est-ce que je mets en péril la vie ou la réalité de mon ami ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Plus dans cet ordre-là. D'accord, ok. Ou alors, est-ce que je me mets en danger de mort potentielle en disant, je suis en train de risquer tout sur la table, c'est plus ça par contre je suis hyper d'accord avec toi sur le fait qu'il faut se tromper c'est important ça te permet de découvrir dans mon métaphore d'autres règles du jeu c'est ton chemin mais c'est hyper important le rapport à l'échec c'est hyper important t'en as

  • Speaker #0

    un peu tous les jours si tu tentes tu fais des choses ça peut être des choses du quotidien tu te coiffes le matin t'as raté mon matelas c'est des bêtises c'est clair Merci. c'est ça en fait tu tentes des choses c'est vrai que c'est un peu partagé déjà merci pour ce début de partage j'aimerais qu'on fasse un petit jeu si ça te dit avec plaisir

  • Speaker #1

    ça va prendre la forme d'un quiz ok j'ai relié à l'hypothèque ouais en plus j'ai plus spécialement en tête là cette taxe très fort que tu cherchais sur la partie luxe mais ça s'en rapproche donc tu vois qu'il est comme quoi pas de hasard dans la vie et j'aimerais qu'on essaie de te faire deviner les biens les plus chers qui ont été à la vente en france à la location des choses qui est à moi c'est des chiffres qui m'ont ça et où tu dis wow ok ça c'est impressionnant donc j'ai regardé le top 5 des biens à la vente les plus chers en france en 2024 ok il ya deux deux villes principales qui ressortent sur ces cinq biens. C'est quoi pour toi les deux villes en France où tu as les biens les plus chers ?

  • Speaker #0

    J'ai pas d'indice ?

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    ouais. En fait, dans le sud, je sais que Saint-Jean-Cape-Ferrat, c'est très réputé pour avoir des très belles choses. Saint-Tropez aussi. Ça pourrait même être Paris, mais si tu me poses la question, c'est que peut-être il y a... il ya une coquille quoi pas le port pas c'est vrai paris et sans loquets ferra alors paris oui c'est parti et le deuxième c'est cannes à ces clients on sait que tu es à côté mais ouais c'est à côté de son code d'azur réflexe direct et le petit les prix ouais ouais tu vois le deviner la plus chère qui a été mis en vente donc c'était pas c'est paris est premier alors c'est qu'à C'est Ken en premier. Indice.

  • Speaker #1

    il y a 2300 m².

  • Speaker #0

    Mais je crois que je l'ai vu, j'ai peut-être vu passer, c'est quelque chose comme 210 millions, quelque chose comme ça.

  • Speaker #1

    Non, c'était moins. Là, sur celle-là, en tout cas en 2024, je pense que ce n'est peut-être pas la plus chère de l'histoire.

  • Speaker #0

    Mais il y a un truc comme ça qui est dans le sud, qui est exorbitant.

  • Speaker #1

    Et là, en tout cas, il y a une autre chose qui a été mise en vente en 2024.

  • Speaker #0

    Et en vente et vendue.

  • Speaker #1

    55 millions d'euros. Ok. C'est quand même assez... Autant les États-Unis, tu entendais, à 100, 150, 300 millions. Autant c'est quand même...

  • Speaker #0

    Mais il y a des choses comme ça. Je te dis, le 210, on peut exagérer, mais il y a des choses comme ça dans le sud qui ne se vendent pas d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Il faut quelqu'un qui puisse l'acheter.

  • Speaker #0

    Il faut y aller.

  • Speaker #1

    Il va falloir le réseau.

  • Speaker #0

    Mais du coup, 55 millions à Cannes.

  • Speaker #1

    Après, il y a un top 5 des biens à louer les plus chers aussi en France en 2024. Le moyen mensuel, tu dirais quoi ? Par mois.

  • Speaker #0

    Un mensuel ? Alors je sais qu'il y a beaucoup de locations à la semaine, locations saisonnières, ça marche beaucoup ici dans le luxe.

  • Speaker #1

    Peut-être que pour toi qui viens de... En fait, ce qui est hyper marrant aussi dans cet exercice, c'est que pour toi qui viens de l'immobilier du luxe, tu vois des gros chiffres. Moi qui ne viens pas du tout de la maison, comme la plupart des gens qui nous écoutent, en fait c'est...

  • Speaker #0

    T'as les choses, t'as les réseaux, t'as des trucs de dingue. Non, par semaine, je vais essayer de... Je ne sais pas, peut-être par mois.

  • Speaker #1

    Oui, par mois.

  • Speaker #0

    Par mois,

  • Speaker #1

    50 000. 141 000 euros par mois. C'est à Roquebrune-Cap-Martin, dans une ville à 350 m². Top. Écoute, ça fait une bonne transition parce qu'il y a un sujet, je trouve, qui est, moi, qui me paraît hyper intéressant. C'est, dans ton parcours, tu t'es posé ces questions-là. On sent que tu as quand même pris le temps de te questionner, de t'écouter. Et en même temps, tu te lances début 2024 dans un marché qui est assez chahuté, marché de l'immobilier. Moi, pour travailler avec beaucoup d'agents immobiliers dans mon activité principale, c'est vrai qu'on l'a vu, tu as eu beaucoup de fermetures d'agences. Ceux qui étaient 100% transactions ont eu beaucoup de mal à tenir ces deux dernières années. Est-ce que toi, c'est quelque chose que tu as pris en compte dans ta matrice de réflexion et quel sentiment ça procure de se dire, OK, je vais me lancer dans le marché ? C'est super chahuté, qui est en pleine tempête et comment je vais faire ?

  • Speaker #0

    Pas trop, je fais ce que j'aime, je pense que c'est hyper important. Il y en a qui ont différentes visions, mais moi, je rencontre des nouvelles personnes, des nouveaux appartements, je fais mon boulot de commercial aussi, je découvre plein de choses, et en fait, ça c'est quelque chose qui est pour moi hyper important, et que j'ai effectivement, quand je me lance, je ne prends pas forcément en compte si le marché marche bien ou pas. moi je vois surtout que le marché Quoi qu'il arrive, il se passe des choses. Il se passe des choses. Donc s'il se passe des choses, pourquoi moi je ne suis pas capable de le faire ? Que ce soit à n'importe quel endroit, à Paris, dans le 17ème, le quartier que je travaille, etc. Il y a des ventes. L'immobilier, c'est des naissances, des décès, des successions, des divorces, des choses de la vie. Et ça, parfois, on ne peut pas... on ne peut pas les empêcher. Les gens, ils ont besoin d'une chance supplémentaire. Ils vont peut-être attendre six mois que ça marche mieux, mais ils ne vont pas attendre trois, quatre ans. Ce n'est pas possible. Et le divorce, pareil, ils ne peuvent plus être ensemble. L'appartement, il vend, il sera vendu. En 2024, il y a eu autour des 780 000 transactions en France. 2023, c'est 950 000. Et 2022, on a 1,2 million, je crois.

  • Speaker #1

    J'ai failli te poser la question dans le quiz. Je me suis dit, peut-être que tu as raison. Moi, je les avais.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc, si tu veux... On perd 15 à 20 % là depuis 2-3 ans. Donc, c'est vrai que c'est assez inquiétant. Enfin, assez inquiétant. C'est quand tu te lances, effectivement, tu dis... Là, tu vas sur un truc où les gens, comme tu l'as dit, des allants se ferment. Mais c'est vrai qu'effectivement, déjà, l'immobilier à Paris est un petit peu moins touché. Enfin, est touché, évidemment. Mais un peu moins touché que d'autres provinces où effectivement, c'est plus dur. je le prends pas trop en compte parce que moi je vois qu'il y a des transactions, je vois que ça marche. Barnes au moment où il marche malgré qu'il y ait la crise, en tout cas la petite crise de l'immobilier bon bah ça marche, il se passe des choses je vois des agents, ils rentrent, ils cartonnent ils sont contents, ils ont la banane et tout. Donc moi je le sais que ça marche pas mais je vois qu'il se passe des choses et comme je te l'ai dit au tout départ, s'il se passe des trucs ça peut m'arriver à moi, donc je vais y arriver.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant et c'est super que tu le partages comme ça, parce que je trouve que ça monte souvent, on se pose beaucoup de questions, on essaye avant de regarder comment est le marché, la concurrence, est-ce que c'est le bon moment ? En fait, tu te poses plein de questions, tu ne passes pas à l'action. En fait, je suis 100% aligné avec ce que tu dis, c'est qu'à un moment, il faut te lancer, tu vas ensuite voir comment ça se passe, tu vas ajuster, mais il n'y a pas de raison que tu n'y arrives pas, la concurrence, c'est aussi sain. d'avoir des concurrents et si tu fais bien ton job et que tu es aligné avec ta passion, avec ce que tu veux faire, et que tu es sérieux dedans, il n'y a pas de raison que ça ne fonctionne pas. Mais il faut se lancer.

  • Speaker #0

    Après, c'est un secteur où il y a de l'argent. Donc, il y a de l'argent, donc je ne rentre pas dans un secteur où tu peux très bien gagner ta vie. Donc, ça, ça rentre en contre, forcément. Tu ne vas pas dans quelque chose... Mais effectivement, il y a beaucoup d'agents... En France, d'ailleurs, ils ne gagnent pas super bien leur vie. C'est un métier qui n'est pas facile. Mais il n'y a pas de plafond. C'est-à-dire qu'il y en a qui réussissent très bien. Je crois que la moyenne de combien gagne un agent immobilier en France, c'est 2500 euros par mois.

  • Speaker #1

    Parce que tu as beaucoup de mandataires, tu as beaucoup de monde aussi. Et donc, tu en as beaucoup qui le font peut-être aussi moins sérieusement. Oui, beaucoup qui le font sérieusement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Il y en a qui le font aussi en reconversion, qui le font à côté d'un autre job. Tu vois, ça existe aussi. Moi, j'ai entendu ça. Tu vois, j'étais en clientèle de Paris. Et effectivement, tu vois, j'étais en concurrence avec quelqu'un d'autre. Mais cette personne, elle avait un autre métier à côté. qui était toujours connexe à l'immobilier, mais la personne ne faisait pas que ce métier d'agent. Donc la propriétaire m'avait dit « Ah, mais moi je veux quelqu'un qui ne fait que ce métier. » Tu vois, ça existe. Après, tu vois, j'avais discuté avec quelqu'un aussi qui est, lui, dans l'immobilier commercial, donc qui n'est pas dans le résidentiel, qui sait encore autre chose. Il m'avait dit, en fait, moi, ce que je dis, c'est que j'ai pas de concurrents parce qu'en réalité, il y a suffisamment pour que chacun puisse gagner sa vie, tu vois. Je trouve qu'il y a un peu ça aussi, tu vois. Parce qu'en fait, des transactions, il y en a quand même. Même si elles descendent, elles descendent, comme je te disais, un peu moins à Paris.

  • Speaker #1

    Il en reste, il y en a beaucoup.

  • Speaker #0

    Mais il en reste beaucoup. donc forcément et puis effectivement quand il y a des petites crises politiques tout ce qu'on entend, économiques etc il y a du mouvement les gens peut-être d'un côté vont dire ah mais la pierre ça je vais garder parce que effectivement c'est une sécurité donc je vais me réfugier là-dedans et d'autres qui disent ah là là moi je préfère enlever ma pierre à Paris, il faut que je l'enlève je préfère mettre en action quelque part ailleurs,

  • Speaker #1

    en cours ou dans un autre secteur.

  • Speaker #0

    Donc tu as deux écoles, donc dans ces périodes-là, forcément, il y a du mouvement. En fait, il y a du mouvement, les prix baissent, donc il y en a qui se disent « Ah bah, il faut que je monte maintenant, sinon ça va baisser encore » . Voilà, donc il se passe des choses. Donc effectivement…

  • Speaker #1

    C'est dans les crises que naissent de toute façon le plus d'opportunités. Souvent,

  • Speaker #0

    c'est ce qui est le cas.

  • Speaker #1

    Et moi, je suis d'accord, enfin je partage assez ce que tu dis et ce que disait la personne sur la concurrence. Je... Je visualise bien la concurrence, je me dis ok j'ai de la concurrence, et c'est plus quelque chose que je vois comme quelque chose de sain. En me disant si il y a de la concurrence, je crois beaucoup au fait que le marché se régule aussi beaucoup.

  • Speaker #0

    Au fur et à mesure par les qualités et les compétences de certains.

  • Speaker #1

    Et en fait quand tu as de la concurrence, ça t'oblige à élever ton niveau de jeu toujours un peu plus haut, à être toujours plus qualitatif, à te sortir de ta zone de confort aussi, parce que si tu n'as pas de concurrence, à un moment tu vas t'empouter. ça t'oblige toujours à sortir et après le marché fait le tri entre ceux qui sont sérieux et compétents, ceux qui ne le sont pas et qui finissent par sortir. Et donc ça, je trouve que c'est vachement bien. Et la concurrence, c'est le message pour ceux qui hésitent aussi à se lancer peut-être sur certains secteurs. En tout cas, à mon sens, il ne faut pas que ce soit un critère, en tout cas trop important dans l'hésitation qui vient t'en sortir. Et d'ailleurs, dans ce marché justement qui est concurrentiel, qui est dans un contexte un petit peu compliqué, comment toi tu fais pour te démarquer ou te dire j'arrive avec quelque chose ? pas forcément totalement différent, tu n'es pas obligé de réinventer la roue à chaque fois, mais d'avoir ta propre identité, ton propre coup de patte.

  • Speaker #0

    En fait, ouais, comme tu l'as dit, j'arrive avec ma personne, ma personnalité. Je pense que chacun peut avoir ce raisonnement-là, chacun a sa petite magie, ça peut être quelque chose en plus, c'est un peu ce que j'ai l'impression. à chacun ses avantage, ses zones de confort, où il est bon, où il est excellent, etc. Et donc j'ai peut-être des points communs avec la personne que j'ai en face de moi, et donc j'essaie de les capter, les avoir, si tu veux. Ça je pense que c'est un boulot de commercial, c'est essayer de se matcher avec la personne avec qui tu es en face de toi. Il faut être curieux, curieux de tout dans la vie. Dès que tu rencontres une nouvelle personne, c'est s'interroger sur son secteur d'activité, comment il se démarque, qu'est-ce qu'il fait, comment évolue son secteur. C'est vraiment d'essayer de matcher, de trouver des points communs avec la personne. Ça, c'est le boulot que je fais un peu tout le temps. Et puis après, c'est beaucoup de relationnel.

  • Speaker #1

    C'est l'humain. C'est l'humanité.

  • Speaker #0

    Oui, c'est la partenarité. Et puis si elle me choisit, Bye. C'est super, génial, je suis par content. Si ce n'est pas le cas, tu vas avoir une autre porte. En plus,

  • Speaker #1

    elle est à toi-même, à ta personnalité, tu ne vas pas devoir un rôle. Oui,

  • Speaker #0

    non, je fais ce que j'aime, je suis moi-même, et si ça marche, ça marchera. Et si ce n'est pas le cas, on ira voir ailleurs.

  • Speaker #1

    C'est ma vision. Je trouve que c'est intéressant, c'est pertinent, même dans ce que je peux voir. tu as beaucoup de secteurs d'activité où les gens... Tu as eu un gros boom après de tout ce qui a été tech et encore aujourd'hui, de services automatisés, digitaux, à distance, gros groupes sur lesquels tu as plusieurs services, etc. Mais en fait, et nous on le voit pour travailler avec des constructeurs immobiliers, tu as aussi beaucoup de personnes adapteurs ou de gens particuliers qui ont besoin d'un contact humain. Tu vois, c'est des... Dans ton secteur, c'est des projets de vie. Tu achètes une maison, donc tu as envie de pouvoir partager ce moment avec... Avec quelqu'un, on peut parler de ce que tu apprécies, avec qui tu as des points communs. Complètement.

  • Speaker #0

    Si je peux en dire dessus, mes clients aujourd'hui, maintenant, c'est des amis. D'autres un peu plus que d'autres. J'appelle un peu plus, mais ma première vente, Steve, j'ai vendu son appartement. il est devenu un ami, on s'appelle une fois de temps en temps, prendre des nouvelles, donc c'est hyper sympa.

  • Speaker #1

    C'est une belle reconnaissance.

  • Speaker #0

    Ouais, en plus c'est un dossier pas facile, ça faisait plus d'un an qu'il n'avait pas vendu son appartement, je suis arrivé après plusieurs agences qui avaient travaillé le bien, il s'avère en fait que c'est l'histoire qui est assez drôle, c'est que c'est mon boucher. Depuis que je suis tout petit, c'est là où c'est le boucher de la famille. L'histoire est plutôt assez jolie. Oui, complètement.

  • Speaker #1

    Pour arriver sur la dernière partie plus concrète, conseils, etc. C'était quoi tes premières galères ? Quand tu t'es lancé, tu dis au début, tu as l'excitation, tu crées ton logo, ton image de marque, normalement, il faut y aller. Dans mon métier,

  • Speaker #0

    en étant très concret, c'est avoir les premiers biens à vendre. Ça, c'est les premières galères, c'est de se dire, bon bah t'as pas de... tu n'as pas de biens, tu as un savoir-faire, tu as une expérience, tu connais le métier, mais tu n'as encore rien à proposer sur le marché. Donc ça, les premières galères, c'est d'avoir les premiers biens, c'est d'avoir les premiers appartements à vendre.

  • Speaker #1

    Donc si on généralise, c'est d'aller chercher tes premiers clients.

  • Speaker #0

    Oui, aller chercher les premiers clients, c'est le nerf. et donc ça c'est le premier truc qui était la première galère après tout ce qui est administratif ça je pense que il y a toujours une solution ceux qui imaginent qu'effectivement ils vont avoir des freins liés à ça alors peut-être ça peut arriver je vais te donner mon exemple pour moi créer une agence immobilière il fallait que j'ai une carte professionnelle qui est une carte que tu peux avoir en ayant il y a différents critères d'accès à cette carte là et effectivement bon bah là il faut cocher l'un des critères donc effectivement là ça peut être un frein administratif qui t'empêche de c'est soit avoir 10 ans d'expérience dans l'immobilier soit avoir une licence en immobilier soit une licence en commerce quoi que ce soit mais du coup non j'ai pas eu de pour le coup administratif tout est allé super, bien roulé Bye. Non, c'est savoir le prendre les clients, c'est ça le truc quoi. Et d'être crédible aux yeux des gens que tu n'as pas montré. Alors tu montres que tu as eu de l'expérience chez d'autres, même toi dans ta création d'activité, peut-être tu as utilisé ce que toi tu avais fait avant. Bien sûr, c'est ce que moi aussi j'ai fait.

  • Speaker #1

    Parce que ce qui compte c'est l'expérience que toi tu as de toute façon.

  • Speaker #0

    Exactement. Après tu fais comprendre aux gens effectivement que moi maintenant c'est le point de départ de moi, mon histoire. et que tout ce que j'ai fait avant, c'est pour que mon histoire avance et grandisse. Est-ce que vous voulez en faire partie ? Après, c'est à toi d'être mon commercial. Oui,

  • Speaker #1

    100%. C'est le gros biais de légitimité qu'on entend beaucoup, que beaucoup ont. Est-ce que je suis légitime ou pas ? C'est un sujet hyper important. J'aime bien connaître la vision des gens sur le succès que l'on entreprend. Je trouve que chacun a une vision un peu différente. C'est quoi, toi ? Ta vision du succès dans ton aventure entrepreneuriale, ce serait quoi ?

  • Speaker #0

    C'est clairement d'être heureux. Ne le matérialise pas.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas un objectif financier en disant j'ai envie de faire 120 par an.

  • Speaker #0

    Non, après effectivement sur cet axe-là, comme c'est quelque chose qui te permet de bien vivre, l'argent te permet de bien vivre, c'est de vivre avec quelque chose qui est convenable, d'avoir quelque chose qui te permet de faire ce que tu aimes, ce que tu as envie. mais du coup les sens même le Au cœur, c'est d'être heureux, pouvoir t'amuser, faire ce qui te plaît. Et effectivement, sur l'axe financier, c'est de pouvoir avoir suffisamment pour pouvoir faire tout ce que t'aimes. Par exemple, j'aimerais beaucoup avoir un jour une maison dans le sud-ouest. Ça permet d'avoir des objectifs et de se battre un petit peu au quotidien.

  • Speaker #1

    Ça fait du bien de l'entendre, je trouve, parce que le succès, quand on entend dans beaucoup d'interviews, de podcasts, etc., et sans aucune critique, parce que moi, je les regarde beaucoup, c'est souvent très inspirant, mais ce qui est beaucoup mis en avant, c'est le succès, souvent en termes de chiffres financiers. Pour l'anecdote, j'ai interrogé ma meilleure amie et son mari, il y a deux, trois jours, on a fait un autre épisode, qui sont aussi agents immobiliers. Ok,

  • Speaker #0

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    Je leur ai dit que je les voyais,

  • Speaker #0

    je les salue. Tu me les présenteras avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, carrément. Et ils avaient la même réponse que toi sur le succès. Et donc je trouve que c'est hyper inspirant parce qu'en fait, on a beaucoup qui se mettent la pression par rapport à ça. En fait, tu as ta propre vision du succès. Et à partir du moment où tu vis ta vie, que tu es heureux avec ce que tu as, tu n'as pas besoin de te comparer ou de dire je veux faire plus que l'autre. Non, tu n'as rien à entendre.

  • Speaker #0

    Il faut se mettre des objectifs, je pense que c'est important, donc tu te les mets. Mais sur la question du succès, je le place plutôt sur le bonheur. Mais après, objectif, il n'est pas important.

  • Speaker #1

    C'est ça qui te drive, c'est sûr. Et juste pour répondre.

  • Speaker #0

    Non, vas-y, excuse-moi. Non, mais en plus, c'est vrai que j'aime la compétition aussi. En effet, quand je faisais du sport, tennis... Là je suis plus parti sur le paddle comme je t'avais dit depuis peu. On joue avec mon meilleur ami, on fait des tournois en ce moment. La compète c'est sympa, c'est un truc que tout le monde n'a pas. Par exemple sur mes deux petits frères, j'en ai un des deux, il n'est pas trop compète. Il est compétition sportive, il n'est pas trop.

  • Speaker #1

    mais moi en tout cas ça me drive c'est propre à chacun c'est propre à chacun mais moi j'aime bien ça c'est un de tes moteurs et juste avant de terminer est-ce que tu as une habitude toi que tu as ou si ce n'est pas une habitude, un conseil ou une action que tu peux recommander à tous ceux qui nous écoutent et qui hésitent peut-être à se lancer qui n'osent pas, quelque chose qu'ils peuvent mettre en place une habitude, un conseil, une action

  • Speaker #0

    Non, mais après, je trouve que c'est quand même bien de se... Alors, c'est bien de se mettre en... Ouais, en fait, faire du sport, je trouve ça vraiment important parce que ça véhicule toujours plein de choses de la vie hyper importantes. Moi, c'est un truc, pour le coup, ça, c'est... Depuis un peu tout petit, ça fait partie aussi un peu de mon éducation où j'ai toujours eu beaucoup de sport à la maison, avec ma famille, tout ça, tu vois. Donc ça, c'est un truc que j'ai toujours eu. Et dans le sport, il y a tellement de... belles choses qui te permettent finalement de te connaître de te surpasser le sport c'est un truc que je conseille à beaucoup de gens et puis même pour sa santé physique physique

  • Speaker #1

    et mentale en fait le sport c'est un truc que je recommande la dernière partie du podcast le dernier truc par lequel j'aime bien terminer c'est la déconstruction d'un cliché ou d'un mythe que tu peux avoir sur l'entrepreneuriat Pour être honnête, ces questionnements-là sur les mythes, les constructions de clichés, etc., je les ai travaillés avec l'intelligence artificielle pour voir un petit peu ce qui ressortait le plus et donc qui me sortait plusieurs clichés qui pouvaient exister. Donc j'en choisis un en général par podcast. Il y en a un qui m'a sorti que je trouve intéressant qui était de dire il faut que tout soit planifié avant de te lancer dans ton aventure entrepreneurial. Qu'est-ce que tu en penses ? de ça,

  • Speaker #0

    est-ce que tu trouves que c'est véridique ou pas forcément c'est quelque chose que tu déconstruirais ou pas moi personnellement tout n'est pas construit tu vois tout n'est pas prédit tu vois je sais pas t'as des envies, t'as des idées mais moi je suis un peu contre ça parce que en fait tu rencontres des gens en permanence et tu sais pas qu'est-ce que et ça c'est chaque humain apporte sa touche dans ton aventure donc Parce que l'entrepreneuriat, c'est ça, c'est des rencontres, c'est tu vois des gens, tu sais où tu vas, tu as une ligne directrice, mais tu ne peux pas planifier. Pour moi, c'est la planification de ça. Si je prends par exemple mon meilleur ami qui lui a quelques années supplémentaires, enfin d'années d'entrepreneur déjà, là aujourd'hui, il a effectivement la première société qu'on travaille avec lui. Mais il fait de la formation, il fait de l'événementiel, il fait plusieurs choses aujourd'hui. Je ne suis pas sûr qu'il ait planifié tout ça. Peut-être qu'il l'avait en imaginaire. Il s'est dit, allez, j'aimerais bien. Mais est-ce qu'il l'avait planifié ? Je ne suis pas sûr. Et moi, c'est pareil. Est-ce que j'aimerais bien, par exemple, être présent en Normandie, qui est une région que j'aime beaucoup, que je connais bien aussi ? C'est quelque chose que j'imagine. mais est-ce que ça sera le... Est-ce que c'est une vraie planification ? Peut-être que je ne serais pas en Normandie, je serais ailleurs avant.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Parce que j'aurais rencontré quelqu'un qui m'aurait fait découvrir l'autre région et que je serais tombé amoureux de cette région.

  • Speaker #1

    C'est un peu le dernier conseil qu'on peut donner, c'est qu'il ne faut pas forcément chercher à tout planifier. On n'a pas de boucle de cristal, on peut pas prévenir l'avenir. Non, pas du tout.

  • Speaker #0

    Par contre, effectivement, il faut regarder ce qu'on a déjà autour de soi. C'est un autre conseil. c'est regarder les personnes qu'on a autour de nous, c'est une vraie source parfois soit d'inspiration, soit de... Alors il faut s'écouter soi-même mais il faut regarder aussi ce qu'il y a autour de soi parce qu'il y a toujours des belles choses, des belles histoires. Si on est curieux, on peut apprendre des gens. Quand on s'est contacté, tu m'as contacté, tu peux ne pas rebondir dessus. Tu peux laisser passer ça et te dire que ce n'est pas grave, je ne le fais pas. Tu fais différemment. Mais tu es curieux, on se rend compte. J'apprends que tes meilleurs amis sont agents immobiliers. Je vais les rencontrer, on va faire une affaire ensemble. Oui, ce serait incroyable. C'est une bêtise. Mais si tu ne refuses pas, ce qu'on peut t'offrir, c'est qu'il y a plein de choses. Il y a plein de chemins qu'on n'imagine pas et qu'effectivement, l'entrepreneur offre plus que d'autres secteurs. C'est sûr. ça qui est beau dans la vie aussi ça c'est un peu la magie c'est un peu la magie du truc il y a ses inconvénients on l'a un petit peu vu tu te rends mal à certains moments t'es mal parce que t'as des journées c'est dur t'as pas de chiffres t'as pas de résultats il se passe pas grand chose mais t'as d'autres jours d'autres journées où là t'as cette magie de... Et tu as des sentiments un peu exceptionnels.

  • Speaker #1

    Oui, ça peut être un exhausteur de sentiments, c'est clair. Merci beaucoup, Thomas. Oui,

  • Speaker #0

    avec plaisir.

  • Speaker #1

    Ce que je peux te souhaiter, à part du succès que tu as, ton bonheur, ton activité fonctionne bien.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Donc toi, Thomas Billon Immobilier.

  • Speaker #0

    Oui, Thomas Billon Immobilier.

  • Speaker #1

    Tu peux le retrouver sur LinkedIn, tu as un site internet. Oui. Il sera dans la description.

  • Speaker #0

    Complètement. Oui, ils peuvent regarder mon site internet, mon Instagram. et puis ouais mon LinkedIn ils peuvent me contacter donc je suis je suis mon propre patron donc j'ai mon agence qui a mon nom et mon prénom donc ils peuvent même m'envoyer un message sur LinkedIn directement bon merci Thomas bon après-midi toi aussi avec grand plaisir ciao ciao merci à tous d'avoir écouté à bientôt à bientôt si

  • Speaker #1

    tu as aimé l'épisode n'hésite pas à t'abonner sur la plateforme de streaming de ton choix et à nous laisser un avis tu peux aussi nous suivre sur nos réseaux sociaux Instagram Facebook et LinkedIn ça nous aide énormément pour le développement du podcast ... Merci encore pour ton écoute, et à bientôt dans une prochaine transmission.

Description

🪐 Dans cette cinquième transmission des Prosmonautes, nous embarquons aux côtés de Thomas Billouin entrepreneur de 25 ans. En janvier 2024, en pleine période d’incertitudes sur le marché immobilier, il fonde son agence immobilière après avoir refusé plusieurs opportunités salariées !


🛰️ Notre site internet : https://prosmonautes.fr/


☄️ L'épisode sur notre site : https://prosmonautes.fr/entreprendre-a-25-ans-dans-limmobilier-laudace-de-thomas/


🔭 Comment contacter Thomas ?


Résumé de la transmission :

Vous hésitez entre sécurité salariée et aventure entrepreneuriale, surtout dans un marché difficile ? Dans cet épisode, on explore le parcours d'un jeune diplômé qui a dit non à des opportunités de CDI en France et au Canada pour créer son agence en pleine crise immobilière.


🎯 Ce que vous allez découvrir

- Comment il a osé refuser un CDI prestigieux après son alternance

- Pourquoi il s'est lancé malgré une baisse drastiques des transactions sur le marché

- La réalité des premiers mois sans clients

- L'importance du sport dans la discipline et le dépassement de soi


🤩 Les pépites :

- "Si je ne me lève pas, il ne se passe rien"

- Le succès c’est d’être heureux, pas un chiffre

- "Il n'y a pas de concurrents, il y a suffisamment pour tous"

- Ne pas tout planifier, rester ouvert aux opportunités


🔥 Les moments forts :

- Le voyage au Canada qui change tout

- Rentrer dans 15 agences pour chercher du travail

- Son boucher qui devient son premier client

- L'appartement invendable depuis un an qu'il vend


🎧 Pour qui ? Jeunes diplômés tiraillés entre stabilité et passion, salariés qui rêvent d'indépendance, entrepreneurs découragés par la conjoncture, tous ceux qui veulent transformer leur expertise en aventure entrepreneuriale.


Action immédiate après l'écoute : Choisis une première action concrète à réaliser cette semaine concernant ton projet, le “bon moment” n’existe pas !


Si l'épisode t’inspire, laisse ★★★★★ et partage-le à quelqu'un qui hésite à franchir le cap


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je travaille pour moi, donc si on se réveille pas, il se passe rien. En fait, il y a un truc qui me trotte dans la tête, c'est de... Quelque chose. Tu dis non à ça, tu dis non à ça, bon bah, tu vas faire quoi ? T'as le droit de te tromper, enfin, t'auras tellement appris de choses. Chaque humain, en fait, apporte sa touche dans ton aventure.

  • Speaker #1

    Quoi, toi, ta vision du succès ?

  • Speaker #0

    Ah bah, c'est clairement d'être heureux, tu vois. Je le matérialise pas.

  • Speaker #1

    Salut, francemonautes ! Bienvenue à bord de cette nouvelle exploration. Son objectif, il est clair. T'inspirer à dépasser tes peurs et tes croyances limitantes pour... enfin oser le projet qui te ressemble. Pour ça, on va parler de déclic, on va parler de reconversion, d'élan, et on va surtout parler de comment passer à l'action tout en restant aligné avec toi-même. Chaque épisode sera comme une escale vers plus de clarté, vers plus de sens, mais ce sera surtout une escale vers plus de toi. Alors enfile ta combinaison et viens explorer le cosmos avec nous. Bonjour à tous, bienvenue sur ce nouvel épisode de podcast. Aujourd'hui, je suis avec Thomas Billoin. Comment ça va Thomas ?

  • Speaker #0

    Ça va super et toi ? Enchanté.

  • Speaker #1

    Enchanté également, on se connaît depuis peu finalement.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui t'a donné envie de rejoindre le podcast, en tout cas de participer ?

  • Speaker #0

    Écoute, envie de partager un peu mes débuts, comment je me suis débrouillé au départ et pour voir s'il y aura peut-être des personnes qui seraient intéressées par mes débuts.

  • Speaker #1

    Génial. On va y venir un peu plus en détail. Est-ce qu'avant de commencer, tu peux te présenter rapidement en quelques mots que les gens situent assez vite quitter ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Comme tu l'as dit, je m'appelle Thomas Billoin. J'ai 25 ans. J'ai créé mon agence immobilière il y a un peu plus d'un an maintenant. J'ai envie de 2024. En fait, ça va faire un an. Jour pour jour. Vous l'aimez ? Oui, c'est ça. Merci beaucoup. Sinon, après, dans la vie, j'aime le sport beaucoup. Je pars beaucoup en vacances en France aussi. puis un peu à l'étranger quand j'ai de la chance.

  • Speaker #1

    Ok, cool, pour l'ouverture d'esprit, c'est pas mal ça.

  • Speaker #0

    Ouais, complètement.

  • Speaker #1

    Trop bien. Avant de rentrer en vif du sujet, j'aime bien démarrer le podcast par une question clé. Toi, entrepreneur, qu'est-ce qui te motive à te lever chaque matin ?

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que je travaille pour moi, donc ça c'est un vrai truc qui vraiment joue dans la balance, c'est-à-dire comment on se réveille, et puis si on ne se réveille pas, il ne se passe rien. c'est vraiment un truc qui est important Ouais, c'est de faire ce que j'aime, je fais ce que j'aime, donc ça, ça rendra plus. Construire un peu ce que je suis en train de faire et toujours avoir ma ligne directrice sur comment je vois les choses.

  • Speaker #1

    C'est dur, ça, de se dire, d'être son propre responsable et de se dire, si je ne me lève pas le matin, il ne se passe rien.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a des matins, tu n'as pas envie. C'est vrai, tu n'as pas envie, mais si toi, tu n'as pas envie, il ne se passe rien du tout. Tu n'as pas le choix, en fait. Le fait de ne pas avoir le choix te donne... t'obliges à vouloir réussir, à passer des étapes. Tu as des petites victoires, il y a des jours où tu n'es pas dedans. Mais il y a d'autres jours, tu as une réussite, une bonne nouvelle. Et ça, ça te motive à le lever chaque matin. Et après, il n'y a pas d'horaire quand tu fais ce que tu entreprends.

  • Speaker #1

    Ok, merci déjà pour cette réponse. On va rentrer un peu plus dans le vif du sujet. Est-ce que tu peux, pour ceux qui nous écoutent et qui puissent bien te situer, Hum nous réexpliquer ton parcours, d'où tu viens et qu'est-ce qui t'a mené à créer ta société aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Oui, alors je ne sais pas à quel moment tu veux qu'on commence, mais...

  • Speaker #1

    Juste peut-être rapidement sur le cadre familial, c'était une famille d'entrepreneurs, pas spécialement, après les études que tu as suivies.

  • Speaker #0

    Alors pour répondre à ta première question, pas une famille d'entrepreneurs, en tout cas pas ni mes parents, ni mes frères. Attente. Un peu plus lointain aussi au-dessus. Grand-oncle, il y a eu quelques entrepreneurs effectivement. Mais ce n'est pas quelque chose qui a fait... Je n'ai pas baigné dans ça à plus long part. Donc moi, j'ai grandi entre Levallois et Neuilly. Donc banlieue proche parisienne. Bac ES. Ok. Bac ES. Et puis j'ai fait école de commerce ensuite, direct après le bac.

  • Speaker #1

    Oh bien.

  • Speaker #0

    Et donc master, bachelor et master.

  • Speaker #1

    Et donc à l'issue de... de ça, tu fais un an d'alternance, je crois, c'est ça ?

  • Speaker #0

    L'année d'alternance dans le secteur que je fais aujourd'hui, c'était la dernière année, la cinquième, que je fais dans une agence immobilière française qui s'appelle Barnes.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui te plaît dans ce stage-là, dans cette découverte du métier ? Est-ce que tu avais déjà cette passion de l'immobilier ? Est-ce que tu es arrivé dedans en disant ça a l'air sympa et je verrais si c'est fait pour moi ou pas ? Qu'est-ce que ça t'en a ressorti quoi de cette expérience ?

  • Speaker #0

    Alors en fait, je l'ai découvert un peu plus tôt que ça. Je l'ai découvert dans un premier stage que j'ai fait en troisième année de bachelor. Et donc, je découvrais effectivement l'immobilier pendant six mois. C'était à Neuilly, la forêt. Une autre belle... belle marque d'immobilier en France. Et donc, je ne fais que six mois, mais en fait, à côté, je travaillais en même temps de mes études dans une société qui s'appelle Job, c'est mon meilleur ami. Et donc, j'ai fait...

  • Speaker #1

    On le salue ?

  • Speaker #0

    Ouais, exactement. Ouais, il m'écoute pas, je pense. On a fait une belle aventure ensemble, je suis resté deux ans et demi.

  • Speaker #1

    Donc,

  • Speaker #0

    c'était en parallèle des études. Ouais, c'est ça, c'était en parallèle des études. Donc deux ans et demi où effectivement, là c'est une découverte un peu de l'entrepreneuriat aussi avec lui. Et moi en fait je suis arrivé une année après, un an et demi après qu'il ait un peu démarré. C'est un peu la construction de plusieurs modèles, réfléchir comment on peut se placer par rapport au concurrent, comment on peut se démarquer, quel chemin on va avoir pour trouver les certains clients. Et donc effectivement c'est le chemin de... plein d'aventures etc donc c'était moi j'avais la branche commerciale je devais recruter aussi des commerciants un peu partout en france c'est textile personnalisé pour des associations des écoles et puis des boîtes des boîtes aussi des des start up etc et customiser en fait leur leur leur produit pour leur réfugiés leurs marques la marque qui m'a échoué Voilà, donc c'était tout ça.

  • Speaker #1

    Vêtements d'assaut d'école.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça, complètement. C'était le début, c'était que ça. C'était que ça, on recrutait les présidents de B2, etc. pour qu'ils soient bien placés. D'ailleurs, toujours le cas, c'est toujours le modèle. Mais voilà, c'était le tout début, donc voilà, c'était un peu ça. Et j'ai fait ça pendant deux ans et demi. Après, moi, l'immobilier, je l'avais fait six mois. Et c'est vrai que quand je suis arrivé en alternance, je me suis dit bon quel secteur vraiment t'aimes beaucoup donc voilà je me suis refait Je me suis reconcentré et puis voilà, j'ai voulu aller vers le luxe. Et donc, je suis allé, je suis retourné en fait vers ce que j'aimais vraiment, l'immobilier. Moi, j'aime bien aussi la photo, j'aime bien l'architecture. Et en fait, c'est un peu un combo, il y a un peu de commercial. Donc, c'était quelque chose qui, à cette époque-là, me convenait parfaitement.

  • Speaker #1

    Oui, c'était un projet qui réunissait un peu tous tes centres d'intérêt, qui te permettait de les exprimer. Donc après, tu fais ce parcours-là, tu fais cette année. À la fin, tu te dis, on reviendra sur le fait que tu es parti un petit peu à l'étranger, mais est-ce que déjà pendant cette expérience, tu t'es projeté potentiellement en tant que salarié pour commencer ? Et est-ce que cette expérience entrepreneuriale que tu as vécue avec ton meilleur ami chez Jab, est-ce que ça a forgé aussi ton désir de lancer ta propre boîte ? Est-ce que ça a joué un rôle, ça ?

  • Speaker #0

    Oui, alors le salariat, effectivement, moi je n'étais pas forcément en compte, ce n'est pas quelque chose qui était... C'est un peu ce qui est autour de moi aujourd'hui. Mes amis, ma copine, c'est quelque chose qui est proche de moi, le salariat. Je ne le vois pas comme quelque chose qui est mauvais. Oui, bien sûr. C'est mon frère. C'est super pour moi. J'aurais pu commencer comme ça. Mon métier est assez particulier. Les agences immobilières sont assez particulières parce que la majorité recrute les agents en indépendant. Il n'y a pas de sécurité, il n'y a pas de fixe, il y a très peu de CDI dans ce métier-là. Donc en fait, au final, tu es un entrepreneur. Tu gères ton fichier client, tu gères tes clients, on t'apporte une certaine nettoyabilité parce que tu travailles dans cette marque-là. Mais au final, si tu veux, tu n'as pas de sécurité financière si tu ne fais pas de résultats chaque mois. Voilà j'ai... j'ai pas saisi l'occasion de travailler chez eux et parce que j'en avais pas réellement envie à ce moment là justement je te l'ai raconté quand on en a discuté un petit peu c'est le moment où moi je suis parti un peu à l'étranger voir ce qui se passe ailleurs moi j'étais jamais parti plus loin que l'Europe donc c'est vrai que c'était une envie hyper importante pour moi à ce moment là de partir pour pas avoir de regrets

  • Speaker #1

    C'était le bon moment, tu n'avais pas d'engagement en particulier, que ce soit vis-à-vis d'un employeur, d'enfant ou autre ?

  • Speaker #0

    Non, pas d'obligation, juste l'obligation de vouloir réussir, de travailler bien. C'était important pour moi, c'était un voyage. Quand je pars là-bas, je te l'avais dit, je ne pars pas pour faire des vacances ou quoi que ce soit. C'est vraiment potentiellement, je vais travailler là-bas. c'était un peu une entre guillemets un nouveau départ quand je suis parti tout en sachant que vous là je voulais pas perdre tout ce que j'avais appris et emmagasiner en france mais quand je pars effectivement je je sais pas où je vais tu t'ouvres à des opportunités potentielles et tu vois un peu ce que le marché peut offrir c'est ça et ça des vacances et pas une année ça mais non quand j'arrive sur pente raconté quand j'arrive la première semaine c'est j'étais pas tout seul j'étais avec ma copine donc on part et je dis On se repose un peu, on se calme, parce qu'on sortait tous les deux de nos alternances. On pourrait se dire qu'on pose. J'en connais des gens qui, après leurs cinq ans d'études, se calment, se posent, ou une année sabbatique ou quoi que ce soit, j'en ai déjà vu. Et donc, l'idée, c'est qu'on arrive et on va chercher du taf direct. On a peut-être attendu cinq, six jours, mais après, c'était bon. On a eu une semaine, on a vu un peu l'ambiance. Allez, let's go. Je rencontre plein de professionnels. de mon secteur, du coup l'immobilier. Principalement l'immobilier résidentiel, donc celui que je travaille aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Comment tu les rencontres ces gens-là ? Parce que c'est intéressant, tu parles dans un pays où tu connais personne à la base. Comment tu fais ? Tu sors de chez toi, tu vas toquer au port ?

  • Speaker #0

    Alors j'ai fait un peu tout. Indeed est présent là-bas, beaucoup LinkedIn, mais tu regardes un peu les boîtes, tu... Il faut regarder un peu sur internet, tu regardes un peu les boîtes qui font ton métier, tu essaies de catcher quelques noms, etc. Tu vas après sur LinkedIn, tu regardes, tu essaies d'envoyer un maximum de messages un peu partout, et tu vois où ça mord, à quel endroit le mec va réagir.

  • Speaker #1

    Tu oses lancer des pistes, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, t'as rien à perdre. En fait, c'est ça aussi, c'est quand t'es loin. tu te dis, bon, il faut y aller à fond.

  • Speaker #1

    Sans personne me connaître,

  • Speaker #0

    il faut que je... Bah ouais, je sais. Moi, dans mon métier aussi, c'était possible. Donc, les agences immobilières, il y en a beaucoup qui ont une opinion sur eux, donc qui sont des boutiques, donc tu peux rentrer dedans. Donc, moi, je rentre dans plein d'agences. Il s'avère qu'il y avait mon ancien employeur Barnes qui était présent là où j'étais. Donc, je vais les voir. Bon, il s'avère qu'il n'y avait pas de poste. Dans plusieurs, d'ailleurs, dans plusieurs agences que j'ai visitées, il n'y avait pas de poste. J'en fais plusieurs, une dizaine ou une quinzaine. Je prends plusieurs jours pour le faire, j'étale un peu. Tu postules, tu postules. Tu essaies de créer le contact. J'avais des amis aussi qui étaient là-bas. J'essaie de voir s'ils peuvent éventuellement te mettre en relation, etc. J'ai eu une dizaine d'entretiens sur les trois mois, ou peut-être un peu plus, une dizaine, une quinzaine. Il y en a eu une qui a été plus poussée, où j'ai eu plusieurs entretiens avec cette boîte qui s'appelle Remax. Effectivement, j'ai l'opportunité aussi de continuer là-bas. Et ils me proposent un poste en agence dans un quartier qui n'était pas très loin de là où j'habitais à l'époque.

  • Speaker #1

    Et ça, du coup, tu saisis pas l'opportunité ou tu la saisis quand même un temps avant de rentrer ?

  • Speaker #0

    Donc, en fait, j'arrive en septembre. Et décembre, en fait... J'obtiens en fait cette promesse d'embauche, je l'obtiens en décembre, fin décembre, enfin mi ou fin décembre. Et en fait, moi j'avais prévu mon retour pour faire les fêtes en France avec ma famille, que je n'avais pas vu depuis septembre, depuis trois mois. Je reçois cette offre et en fait, je me pose et je me dis, bon professionnellement, est-ce que... C'est vrai que quand tu arrives dans un nouveau pays, c'est un peu une remise à zéro, parce que tu... En tout cas, dans mon métier, c'est... connaître, avoir un réseau, connaître le marché local bon le côté commercial ça tu le gardes mais bon c'est s'adapter aussi aux nouvelles cultures etc d'un pays donc c'est, il y a plein de choses que tu vas apprendre donc c'est un peu une remise à zéro pour créer ses repères pour créer ses repères, pour créer plein de choses et effectivement à cet endroit là sur ce créneau là ça peut d'un côté faire peur mais Mais en fait, moi, ce n'était pas vraiment de la peur que j'ai eu à ce moment-là. Peut-être que ce n'est pas ça que j'ai envie de faire. Est-ce que tu as envie de commencer ? Comment j'ai envie de... Parce que c'est fin des études, donc là, c'est un peu le début, si tu veux, de comment j'ai envie de commencer ma vie pro après mes études. Est-ce que c'est comme ça que j'ai envie de la commencer à l'étranger ? En fait, il y a un truc qui me trotte dans la tête depuis plein d'années, c'est de créer mon truc. Et effectivement, comme tu l'as dit tout à l'heure, d'avoir grandi, et d'avoir fait pas mal d'années pendant mes études à bosser à côté avec mon meilleur pote qui lui a entrepris direct.

  • Speaker #1

    Petite graine qui pousse.

  • Speaker #0

    Bah ouais, forcément, il le sait en plus. Il sait, il m'a toujours en plus encouragé à le faire. Mais tu franchis pas le pas, tu sais pas à quel moment tu franchis le pas. À quel moment tu le fais, quand tu commences. même quand j'avais avant j'ai toujours eu envie de le faire tu vois mais c'est pas quand tu sais pas qu'est ce qui qu'est ce qui va faire que là à ton cerveau il a un peu changé de côté il ya en fait c'est maintenant et c'est comme ça que je veux le faire c'est intéressant je retiens deux choses hyper important dans ce que tu dis la première c'est que tu as eu le même

  • Speaker #1

    si tu dis tu sais pas quand je me lance tu as quand même eu le courage de de te poser ces questions est ce que c'est ce que j'ai envie de faire maintenant parce que tu l'as tu te l'es posé pour barnes tu t'es dit finalement je ne fais pas tu l'as eu à l'étranger donc tu as eu entre guillemets ce que tu allais chercher à l'étranger quand tu l'as eu tu t'es dit est-ce que c'est vraiment ce que je veux ? Non tu as pris le temps de te questionner tu as eu ce courage là, tu es revenu en France et donc est-ce que ça veut dire aussi que tu avais besoin tu aurais peut-être pu le lancer à l'étranger est-ce que c'est parce que tu te dis il y a un rôle de l'ancrage et de l'entourage qui est hyper important quand on se lance et donc je serai dans de meilleures conditions en France, ça c'est des choses que tu t'es dite ou... Pas spécialement.

  • Speaker #0

    En fait, c'est effectivement, surtout dans mon métier, c'est tout ce que j'ai emmagasiné, tout ce que j'ai appris. Regarde, le faire à l'étranger, ce n'était pas trop une option. Pour le coup, je m'étais renseigné, tu vois, je m'étais même revenu à réfléchir comment ça se passerait. Alors, c'est compliqué parce qu'il faut qu'il y ait un Canadien dans l'histoire. Ah oui, il n'y a rien qu'un Canadien. Donc, c'était plus compliqué. Et ouais, non, c'est vraiment, j'ai senti que c'était le moment. 25 ans, qu'est-ce que tu veux faire ? Enfin voilà, qu'est-ce que t'aimes vraiment ? c'est ça donc que

  • Speaker #1

    T'as eu des craintes ou des peurs, même si toi ça a été un pas faux, où ça s'est construit petit à petit, tu t'es écouté, t'as avancé, t'as saisi ces opportunités-là. Est-ce que t'as quand même eu des petites peurs et des barrières mentales, où tu t'es dit, ok, ça je l'identifie, il faut que j'arrive à passer au-dessus ?

  • Speaker #0

    Ouais, t'as forcément des peurs, tu vois, en plus... Tu as dit non à ton premier employeur après ton alternance, tu as dit non à un poste au Canada, tu te dis je fais un truc, tu ne sais pas vraiment si c'est l'idéal, tu ne sais pas si c'est le chemin qu'il faut prendre. Donc oui, tu as peur un peu de te tromper, peur de prendre la mauvaise décision.

  • Speaker #1

    Comment tu dépasses cette peur de dire j'ai peur de me tromper ? Tu l'avais peut-être déjà parce que tu as dit, depuis que tu disais tout à l'heure, depuis que je travaillais, tu sentais que tu avais envie de créer ta boîte. Le fait d'avoir travaillé avec ton meilleur ami dans sa boîte, ça t'a donné aussi envie. Donc, il y a eu quand même un espace-temps pendant plusieurs années. Donc, tu as eu le temps d'avoir peur de te questionner comment tu es passé au-delà, au-dessus de te dire peut-être que je me trompe. Et ça, tu ne le sais pas si tu n'essayes pas de toute façon.

  • Speaker #0

    Oui, ben non,

  • Speaker #1

    c'est sûr. Et comment tu dis à un moment, bon allez, c'est bon, là, j'arrive à passer au-dessus.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et finalement, je n'essaie pas de me rechercher une grande dérobée.

  • Speaker #0

    En fait, il y a eu un peu, tu n'as pas trop le choix. C'est limite... C'est comme si je n'avais pas eu le choix de le faire. C'est spécial. Tu dis non à ça, tu dis non à ça, bon bah Thomas tu peux faire quoi ?

  • Speaker #1

    Ouais, faut se décider.

  • Speaker #0

    Faut se décider. Et en fait, moi j'avais une part d'excitation aussi de quand tu crées ton truc, tu crées ton logo, tu crées ton site, tu fais des choses... Je pense que c'est la partie qui est excitante pour le coup du début, parce que le début sur plein d'autres axes, on verra peut-être ça après, c'est moins sympa vraiment. Moi qui aime bien créer, qui est toujours... Tu vois même, j'y repense, tu vois, je t'en avais pas parlé, tu vois, à un moment, quand j'avais 19 ans, avec un autre ami, tu vois, on voulait monter une marque de vêtements, tu vois. Donc j'avais effectivement ce côté un peu créatif, donc ça, ça m'a, ça je pense que...

  • Speaker #1

    C'était en toi et ça t'a aidé à...

  • Speaker #0

    Ouais, il y a plusieurs types d'entrepreneurs, mais je pense que la majorité ont un peu ce côté créatif,

  • Speaker #1

    je pense. Ouais, ça me fait penser, c'est marrant, ça me fait penser, je vois souvent la vie comme un jeu. Et je trouve, parce que tu parlais des décisions, de dire vraiment, il faut que je décide, il faut que je me lance. J'aime bien voir la vie comme un jeu et me dire, pour pouvoir jouer à un jeu, il faut que tu aies des règles du jeu. Donc, tu écris toi-même tes propres règles du jeu. Tu sais ce que tu veux dans ta vie, ce que tu attends. Et après, il y a différents types de décisions, mais il y en a au moins deux grandes. C'est, est-ce que cette décision va me permettre de continuer de jouer à mon propre jeu ? de la vie, est-ce que je suis dans mes règles, quelles sont les conséquences potentielles, est-ce que même si je me planche, je pourrais continuer à jouer, ou alors est-ce que c'est une décision tellement importante qui pourrait soit m'écarter des règles de mon propre jeu, soit m'empêcher de continuer à jouer qui est ma vie, et là auquel cas c'est peut-être une décision irréversible que je ne vais pas prendre. Et donc du coup, moi je trouve que c'est assez, en tout cas ça m'aide beaucoup à prendre des décisions dans ma vie maintenant, et à plus relativiser. Est-ce que toi, même sans aller jusque là, est-ce que c'est un moment quelque chose que tu as fait te relativiser en disant quelles sont les conséquences potentielles et finalement je me lance et on verra.

  • Speaker #0

    Alors après je pense que sur tout ce que tu dis, je pense que déjà il n'y a pas de... tu as le droit de te tromper. Enfin moi je pense que c'est un truc... Enfin moi je le vois comme ça, c'est que même si tu te trompes, tu auras tellement appris de choses qu'au final tu vas peut-être passer par un autre chemin qui va rejoindre le chemin principal.

  • Speaker #1

    Alors juste pour préciser, quand je parlais des règles du jeu, c'est plutôt de dire, c'est vrai que c'était un peu abstrait, j'ai une coach qui met de la dessus, pour moi c'est assez clair, mais ça n'était pas pour toi, c'était plutôt de dire, dans ma vie, les règles du jeu, c'est par exemple, je sais que je tiens à ma liberté sur un plan géographique, et sur un plan financier, salarial par exemple, j'ai des valeurs humaines qui font que je ne serai pas dans des business un peu teux, etc. Des choses comme ça.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Ma règle du jeu, c'est que je tiens à la fidélité ou à l'honnêteté avec mes proches, avec ma famille, mes amis. Et donc, quand je disais le fait de t'écarter de ces règles-là, c'est de se dire, est-ce que la décision que je prends, ça va à l'encontre de ces principes-là en disant, est-ce que je trahis un ami, est-ce que je mets en péril la vie ou la réalité de mon ami ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Plus dans cet ordre-là. D'accord, ok. Ou alors, est-ce que je me mets en danger de mort potentielle en disant, je suis en train de risquer tout sur la table, c'est plus ça par contre je suis hyper d'accord avec toi sur le fait qu'il faut se tromper c'est important ça te permet de découvrir dans mon métaphore d'autres règles du jeu c'est ton chemin mais c'est hyper important le rapport à l'échec c'est hyper important t'en as

  • Speaker #0

    un peu tous les jours si tu tentes tu fais des choses ça peut être des choses du quotidien tu te coiffes le matin t'as raté mon matelas c'est des bêtises c'est clair Merci. c'est ça en fait tu tentes des choses c'est vrai que c'est un peu partagé déjà merci pour ce début de partage j'aimerais qu'on fasse un petit jeu si ça te dit avec plaisir

  • Speaker #1

    ça va prendre la forme d'un quiz ok j'ai relié à l'hypothèque ouais en plus j'ai plus spécialement en tête là cette taxe très fort que tu cherchais sur la partie luxe mais ça s'en rapproche donc tu vois qu'il est comme quoi pas de hasard dans la vie et j'aimerais qu'on essaie de te faire deviner les biens les plus chers qui ont été à la vente en france à la location des choses qui est à moi c'est des chiffres qui m'ont ça et où tu dis wow ok ça c'est impressionnant donc j'ai regardé le top 5 des biens à la vente les plus chers en france en 2024 ok il ya deux deux villes principales qui ressortent sur ces cinq biens. C'est quoi pour toi les deux villes en France où tu as les biens les plus chers ?

  • Speaker #0

    J'ai pas d'indice ?

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    ouais. En fait, dans le sud, je sais que Saint-Jean-Cape-Ferrat, c'est très réputé pour avoir des très belles choses. Saint-Tropez aussi. Ça pourrait même être Paris, mais si tu me poses la question, c'est que peut-être il y a... il ya une coquille quoi pas le port pas c'est vrai paris et sans loquets ferra alors paris oui c'est parti et le deuxième c'est cannes à ces clients on sait que tu es à côté mais ouais c'est à côté de son code d'azur réflexe direct et le petit les prix ouais ouais tu vois le deviner la plus chère qui a été mis en vente donc c'était pas c'est paris est premier alors c'est qu'à C'est Ken en premier. Indice.

  • Speaker #1

    il y a 2300 m².

  • Speaker #0

    Mais je crois que je l'ai vu, j'ai peut-être vu passer, c'est quelque chose comme 210 millions, quelque chose comme ça.

  • Speaker #1

    Non, c'était moins. Là, sur celle-là, en tout cas en 2024, je pense que ce n'est peut-être pas la plus chère de l'histoire.

  • Speaker #0

    Mais il y a un truc comme ça qui est dans le sud, qui est exorbitant.

  • Speaker #1

    Et là, en tout cas, il y a une autre chose qui a été mise en vente en 2024.

  • Speaker #0

    Et en vente et vendue.

  • Speaker #1

    55 millions d'euros. Ok. C'est quand même assez... Autant les États-Unis, tu entendais, à 100, 150, 300 millions. Autant c'est quand même...

  • Speaker #0

    Mais il y a des choses comme ça. Je te dis, le 210, on peut exagérer, mais il y a des choses comme ça dans le sud qui ne se vendent pas d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Il faut quelqu'un qui puisse l'acheter.

  • Speaker #0

    Il faut y aller.

  • Speaker #1

    Il va falloir le réseau.

  • Speaker #0

    Mais du coup, 55 millions à Cannes.

  • Speaker #1

    Après, il y a un top 5 des biens à louer les plus chers aussi en France en 2024. Le moyen mensuel, tu dirais quoi ? Par mois.

  • Speaker #0

    Un mensuel ? Alors je sais qu'il y a beaucoup de locations à la semaine, locations saisonnières, ça marche beaucoup ici dans le luxe.

  • Speaker #1

    Peut-être que pour toi qui viens de... En fait, ce qui est hyper marrant aussi dans cet exercice, c'est que pour toi qui viens de l'immobilier du luxe, tu vois des gros chiffres. Moi qui ne viens pas du tout de la maison, comme la plupart des gens qui nous écoutent, en fait c'est...

  • Speaker #0

    T'as les choses, t'as les réseaux, t'as des trucs de dingue. Non, par semaine, je vais essayer de... Je ne sais pas, peut-être par mois.

  • Speaker #1

    Oui, par mois.

  • Speaker #0

    Par mois,

  • Speaker #1

    50 000. 141 000 euros par mois. C'est à Roquebrune-Cap-Martin, dans une ville à 350 m². Top. Écoute, ça fait une bonne transition parce qu'il y a un sujet, je trouve, qui est, moi, qui me paraît hyper intéressant. C'est, dans ton parcours, tu t'es posé ces questions-là. On sent que tu as quand même pris le temps de te questionner, de t'écouter. Et en même temps, tu te lances début 2024 dans un marché qui est assez chahuté, marché de l'immobilier. Moi, pour travailler avec beaucoup d'agents immobiliers dans mon activité principale, c'est vrai qu'on l'a vu, tu as eu beaucoup de fermetures d'agences. Ceux qui étaient 100% transactions ont eu beaucoup de mal à tenir ces deux dernières années. Est-ce que toi, c'est quelque chose que tu as pris en compte dans ta matrice de réflexion et quel sentiment ça procure de se dire, OK, je vais me lancer dans le marché ? C'est super chahuté, qui est en pleine tempête et comment je vais faire ?

  • Speaker #0

    Pas trop, je fais ce que j'aime, je pense que c'est hyper important. Il y en a qui ont différentes visions, mais moi, je rencontre des nouvelles personnes, des nouveaux appartements, je fais mon boulot de commercial aussi, je découvre plein de choses, et en fait, ça c'est quelque chose qui est pour moi hyper important, et que j'ai effectivement, quand je me lance, je ne prends pas forcément en compte si le marché marche bien ou pas. moi je vois surtout que le marché Quoi qu'il arrive, il se passe des choses. Il se passe des choses. Donc s'il se passe des choses, pourquoi moi je ne suis pas capable de le faire ? Que ce soit à n'importe quel endroit, à Paris, dans le 17ème, le quartier que je travaille, etc. Il y a des ventes. L'immobilier, c'est des naissances, des décès, des successions, des divorces, des choses de la vie. Et ça, parfois, on ne peut pas... on ne peut pas les empêcher. Les gens, ils ont besoin d'une chance supplémentaire. Ils vont peut-être attendre six mois que ça marche mieux, mais ils ne vont pas attendre trois, quatre ans. Ce n'est pas possible. Et le divorce, pareil, ils ne peuvent plus être ensemble. L'appartement, il vend, il sera vendu. En 2024, il y a eu autour des 780 000 transactions en France. 2023, c'est 950 000. Et 2022, on a 1,2 million, je crois.

  • Speaker #1

    J'ai failli te poser la question dans le quiz. Je me suis dit, peut-être que tu as raison. Moi, je les avais.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc, si tu veux... On perd 15 à 20 % là depuis 2-3 ans. Donc, c'est vrai que c'est assez inquiétant. Enfin, assez inquiétant. C'est quand tu te lances, effectivement, tu dis... Là, tu vas sur un truc où les gens, comme tu l'as dit, des allants se ferment. Mais c'est vrai qu'effectivement, déjà, l'immobilier à Paris est un petit peu moins touché. Enfin, est touché, évidemment. Mais un peu moins touché que d'autres provinces où effectivement, c'est plus dur. je le prends pas trop en compte parce que moi je vois qu'il y a des transactions, je vois que ça marche. Barnes au moment où il marche malgré qu'il y ait la crise, en tout cas la petite crise de l'immobilier bon bah ça marche, il se passe des choses je vois des agents, ils rentrent, ils cartonnent ils sont contents, ils ont la banane et tout. Donc moi je le sais que ça marche pas mais je vois qu'il se passe des choses et comme je te l'ai dit au tout départ, s'il se passe des trucs ça peut m'arriver à moi, donc je vais y arriver.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant et c'est super que tu le partages comme ça, parce que je trouve que ça monte souvent, on se pose beaucoup de questions, on essaye avant de regarder comment est le marché, la concurrence, est-ce que c'est le bon moment ? En fait, tu te poses plein de questions, tu ne passes pas à l'action. En fait, je suis 100% aligné avec ce que tu dis, c'est qu'à un moment, il faut te lancer, tu vas ensuite voir comment ça se passe, tu vas ajuster, mais il n'y a pas de raison que tu n'y arrives pas, la concurrence, c'est aussi sain. d'avoir des concurrents et si tu fais bien ton job et que tu es aligné avec ta passion, avec ce que tu veux faire, et que tu es sérieux dedans, il n'y a pas de raison que ça ne fonctionne pas. Mais il faut se lancer.

  • Speaker #0

    Après, c'est un secteur où il y a de l'argent. Donc, il y a de l'argent, donc je ne rentre pas dans un secteur où tu peux très bien gagner ta vie. Donc, ça, ça rentre en contre, forcément. Tu ne vas pas dans quelque chose... Mais effectivement, il y a beaucoup d'agents... En France, d'ailleurs, ils ne gagnent pas super bien leur vie. C'est un métier qui n'est pas facile. Mais il n'y a pas de plafond. C'est-à-dire qu'il y en a qui réussissent très bien. Je crois que la moyenne de combien gagne un agent immobilier en France, c'est 2500 euros par mois.

  • Speaker #1

    Parce que tu as beaucoup de mandataires, tu as beaucoup de monde aussi. Et donc, tu en as beaucoup qui le font peut-être aussi moins sérieusement. Oui, beaucoup qui le font sérieusement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Il y en a qui le font aussi en reconversion, qui le font à côté d'un autre job. Tu vois, ça existe aussi. Moi, j'ai entendu ça. Tu vois, j'étais en clientèle de Paris. Et effectivement, tu vois, j'étais en concurrence avec quelqu'un d'autre. Mais cette personne, elle avait un autre métier à côté. qui était toujours connexe à l'immobilier, mais la personne ne faisait pas que ce métier d'agent. Donc la propriétaire m'avait dit « Ah, mais moi je veux quelqu'un qui ne fait que ce métier. » Tu vois, ça existe. Après, tu vois, j'avais discuté avec quelqu'un aussi qui est, lui, dans l'immobilier commercial, donc qui n'est pas dans le résidentiel, qui sait encore autre chose. Il m'avait dit, en fait, moi, ce que je dis, c'est que j'ai pas de concurrents parce qu'en réalité, il y a suffisamment pour que chacun puisse gagner sa vie, tu vois. Je trouve qu'il y a un peu ça aussi, tu vois. Parce qu'en fait, des transactions, il y en a quand même. Même si elles descendent, elles descendent, comme je te disais, un peu moins à Paris.

  • Speaker #1

    Il en reste, il y en a beaucoup.

  • Speaker #0

    Mais il en reste beaucoup. donc forcément et puis effectivement quand il y a des petites crises politiques tout ce qu'on entend, économiques etc il y a du mouvement les gens peut-être d'un côté vont dire ah mais la pierre ça je vais garder parce que effectivement c'est une sécurité donc je vais me réfugier là-dedans et d'autres qui disent ah là là moi je préfère enlever ma pierre à Paris, il faut que je l'enlève je préfère mettre en action quelque part ailleurs,

  • Speaker #1

    en cours ou dans un autre secteur.

  • Speaker #0

    Donc tu as deux écoles, donc dans ces périodes-là, forcément, il y a du mouvement. En fait, il y a du mouvement, les prix baissent, donc il y en a qui se disent « Ah bah, il faut que je monte maintenant, sinon ça va baisser encore » . Voilà, donc il se passe des choses. Donc effectivement…

  • Speaker #1

    C'est dans les crises que naissent de toute façon le plus d'opportunités. Souvent,

  • Speaker #0

    c'est ce qui est le cas.

  • Speaker #1

    Et moi, je suis d'accord, enfin je partage assez ce que tu dis et ce que disait la personne sur la concurrence. Je... Je visualise bien la concurrence, je me dis ok j'ai de la concurrence, et c'est plus quelque chose que je vois comme quelque chose de sain. En me disant si il y a de la concurrence, je crois beaucoup au fait que le marché se régule aussi beaucoup.

  • Speaker #0

    Au fur et à mesure par les qualités et les compétences de certains.

  • Speaker #1

    Et en fait quand tu as de la concurrence, ça t'oblige à élever ton niveau de jeu toujours un peu plus haut, à être toujours plus qualitatif, à te sortir de ta zone de confort aussi, parce que si tu n'as pas de concurrence, à un moment tu vas t'empouter. ça t'oblige toujours à sortir et après le marché fait le tri entre ceux qui sont sérieux et compétents, ceux qui ne le sont pas et qui finissent par sortir. Et donc ça, je trouve que c'est vachement bien. Et la concurrence, c'est le message pour ceux qui hésitent aussi à se lancer peut-être sur certains secteurs. En tout cas, à mon sens, il ne faut pas que ce soit un critère, en tout cas trop important dans l'hésitation qui vient t'en sortir. Et d'ailleurs, dans ce marché justement qui est concurrentiel, qui est dans un contexte un petit peu compliqué, comment toi tu fais pour te démarquer ou te dire j'arrive avec quelque chose ? pas forcément totalement différent, tu n'es pas obligé de réinventer la roue à chaque fois, mais d'avoir ta propre identité, ton propre coup de patte.

  • Speaker #0

    En fait, ouais, comme tu l'as dit, j'arrive avec ma personne, ma personnalité. Je pense que chacun peut avoir ce raisonnement-là, chacun a sa petite magie, ça peut être quelque chose en plus, c'est un peu ce que j'ai l'impression. à chacun ses avantage, ses zones de confort, où il est bon, où il est excellent, etc. Et donc j'ai peut-être des points communs avec la personne que j'ai en face de moi, et donc j'essaie de les capter, les avoir, si tu veux. Ça je pense que c'est un boulot de commercial, c'est essayer de se matcher avec la personne avec qui tu es en face de toi. Il faut être curieux, curieux de tout dans la vie. Dès que tu rencontres une nouvelle personne, c'est s'interroger sur son secteur d'activité, comment il se démarque, qu'est-ce qu'il fait, comment évolue son secteur. C'est vraiment d'essayer de matcher, de trouver des points communs avec la personne. Ça, c'est le boulot que je fais un peu tout le temps. Et puis après, c'est beaucoup de relationnel.

  • Speaker #1

    C'est l'humain. C'est l'humanité.

  • Speaker #0

    Oui, c'est la partenarité. Et puis si elle me choisit, Bye. C'est super, génial, je suis par content. Si ce n'est pas le cas, tu vas avoir une autre porte. En plus,

  • Speaker #1

    elle est à toi-même, à ta personnalité, tu ne vas pas devoir un rôle. Oui,

  • Speaker #0

    non, je fais ce que j'aime, je suis moi-même, et si ça marche, ça marchera. Et si ce n'est pas le cas, on ira voir ailleurs.

  • Speaker #1

    C'est ma vision. Je trouve que c'est intéressant, c'est pertinent, même dans ce que je peux voir. tu as beaucoup de secteurs d'activité où les gens... Tu as eu un gros boom après de tout ce qui a été tech et encore aujourd'hui, de services automatisés, digitaux, à distance, gros groupes sur lesquels tu as plusieurs services, etc. Mais en fait, et nous on le voit pour travailler avec des constructeurs immobiliers, tu as aussi beaucoup de personnes adapteurs ou de gens particuliers qui ont besoin d'un contact humain. Tu vois, c'est des... Dans ton secteur, c'est des projets de vie. Tu achètes une maison, donc tu as envie de pouvoir partager ce moment avec... Avec quelqu'un, on peut parler de ce que tu apprécies, avec qui tu as des points communs. Complètement.

  • Speaker #0

    Si je peux en dire dessus, mes clients aujourd'hui, maintenant, c'est des amis. D'autres un peu plus que d'autres. J'appelle un peu plus, mais ma première vente, Steve, j'ai vendu son appartement. il est devenu un ami, on s'appelle une fois de temps en temps, prendre des nouvelles, donc c'est hyper sympa.

  • Speaker #1

    C'est une belle reconnaissance.

  • Speaker #0

    Ouais, en plus c'est un dossier pas facile, ça faisait plus d'un an qu'il n'avait pas vendu son appartement, je suis arrivé après plusieurs agences qui avaient travaillé le bien, il s'avère en fait que c'est l'histoire qui est assez drôle, c'est que c'est mon boucher. Depuis que je suis tout petit, c'est là où c'est le boucher de la famille. L'histoire est plutôt assez jolie. Oui, complètement.

  • Speaker #1

    Pour arriver sur la dernière partie plus concrète, conseils, etc. C'était quoi tes premières galères ? Quand tu t'es lancé, tu dis au début, tu as l'excitation, tu crées ton logo, ton image de marque, normalement, il faut y aller. Dans mon métier,

  • Speaker #0

    en étant très concret, c'est avoir les premiers biens à vendre. Ça, c'est les premières galères, c'est de se dire, bon bah t'as pas de... tu n'as pas de biens, tu as un savoir-faire, tu as une expérience, tu connais le métier, mais tu n'as encore rien à proposer sur le marché. Donc ça, les premières galères, c'est d'avoir les premiers biens, c'est d'avoir les premiers appartements à vendre.

  • Speaker #1

    Donc si on généralise, c'est d'aller chercher tes premiers clients.

  • Speaker #0

    Oui, aller chercher les premiers clients, c'est le nerf. et donc ça c'est le premier truc qui était la première galère après tout ce qui est administratif ça je pense que il y a toujours une solution ceux qui imaginent qu'effectivement ils vont avoir des freins liés à ça alors peut-être ça peut arriver je vais te donner mon exemple pour moi créer une agence immobilière il fallait que j'ai une carte professionnelle qui est une carte que tu peux avoir en ayant il y a différents critères d'accès à cette carte là et effectivement bon bah là il faut cocher l'un des critères donc effectivement là ça peut être un frein administratif qui t'empêche de c'est soit avoir 10 ans d'expérience dans l'immobilier soit avoir une licence en immobilier soit une licence en commerce quoi que ce soit mais du coup non j'ai pas eu de pour le coup administratif tout est allé super, bien roulé Bye. Non, c'est savoir le prendre les clients, c'est ça le truc quoi. Et d'être crédible aux yeux des gens que tu n'as pas montré. Alors tu montres que tu as eu de l'expérience chez d'autres, même toi dans ta création d'activité, peut-être tu as utilisé ce que toi tu avais fait avant. Bien sûr, c'est ce que moi aussi j'ai fait.

  • Speaker #1

    Parce que ce qui compte c'est l'expérience que toi tu as de toute façon.

  • Speaker #0

    Exactement. Après tu fais comprendre aux gens effectivement que moi maintenant c'est le point de départ de moi, mon histoire. et que tout ce que j'ai fait avant, c'est pour que mon histoire avance et grandisse. Est-ce que vous voulez en faire partie ? Après, c'est à toi d'être mon commercial. Oui,

  • Speaker #1

    100%. C'est le gros biais de légitimité qu'on entend beaucoup, que beaucoup ont. Est-ce que je suis légitime ou pas ? C'est un sujet hyper important. J'aime bien connaître la vision des gens sur le succès que l'on entreprend. Je trouve que chacun a une vision un peu différente. C'est quoi, toi ? Ta vision du succès dans ton aventure entrepreneuriale, ce serait quoi ?

  • Speaker #0

    C'est clairement d'être heureux. Ne le matérialise pas.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas un objectif financier en disant j'ai envie de faire 120 par an.

  • Speaker #0

    Non, après effectivement sur cet axe-là, comme c'est quelque chose qui te permet de bien vivre, l'argent te permet de bien vivre, c'est de vivre avec quelque chose qui est convenable, d'avoir quelque chose qui te permet de faire ce que tu aimes, ce que tu as envie. mais du coup les sens même le Au cœur, c'est d'être heureux, pouvoir t'amuser, faire ce qui te plaît. Et effectivement, sur l'axe financier, c'est de pouvoir avoir suffisamment pour pouvoir faire tout ce que t'aimes. Par exemple, j'aimerais beaucoup avoir un jour une maison dans le sud-ouest. Ça permet d'avoir des objectifs et de se battre un petit peu au quotidien.

  • Speaker #1

    Ça fait du bien de l'entendre, je trouve, parce que le succès, quand on entend dans beaucoup d'interviews, de podcasts, etc., et sans aucune critique, parce que moi, je les regarde beaucoup, c'est souvent très inspirant, mais ce qui est beaucoup mis en avant, c'est le succès, souvent en termes de chiffres financiers. Pour l'anecdote, j'ai interrogé ma meilleure amie et son mari, il y a deux, trois jours, on a fait un autre épisode, qui sont aussi agents immobiliers. Ok,

  • Speaker #0

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    Je leur ai dit que je les voyais,

  • Speaker #0

    je les salue. Tu me les présenteras avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, carrément. Et ils avaient la même réponse que toi sur le succès. Et donc je trouve que c'est hyper inspirant parce qu'en fait, on a beaucoup qui se mettent la pression par rapport à ça. En fait, tu as ta propre vision du succès. Et à partir du moment où tu vis ta vie, que tu es heureux avec ce que tu as, tu n'as pas besoin de te comparer ou de dire je veux faire plus que l'autre. Non, tu n'as rien à entendre.

  • Speaker #0

    Il faut se mettre des objectifs, je pense que c'est important, donc tu te les mets. Mais sur la question du succès, je le place plutôt sur le bonheur. Mais après, objectif, il n'est pas important.

  • Speaker #1

    C'est ça qui te drive, c'est sûr. Et juste pour répondre.

  • Speaker #0

    Non, vas-y, excuse-moi. Non, mais en plus, c'est vrai que j'aime la compétition aussi. En effet, quand je faisais du sport, tennis... Là je suis plus parti sur le paddle comme je t'avais dit depuis peu. On joue avec mon meilleur ami, on fait des tournois en ce moment. La compète c'est sympa, c'est un truc que tout le monde n'a pas. Par exemple sur mes deux petits frères, j'en ai un des deux, il n'est pas trop compète. Il est compétition sportive, il n'est pas trop.

  • Speaker #1

    mais moi en tout cas ça me drive c'est propre à chacun c'est propre à chacun mais moi j'aime bien ça c'est un de tes moteurs et juste avant de terminer est-ce que tu as une habitude toi que tu as ou si ce n'est pas une habitude, un conseil ou une action que tu peux recommander à tous ceux qui nous écoutent et qui hésitent peut-être à se lancer qui n'osent pas, quelque chose qu'ils peuvent mettre en place une habitude, un conseil, une action

  • Speaker #0

    Non, mais après, je trouve que c'est quand même bien de se... Alors, c'est bien de se mettre en... Ouais, en fait, faire du sport, je trouve ça vraiment important parce que ça véhicule toujours plein de choses de la vie hyper importantes. Moi, c'est un truc, pour le coup, ça, c'est... Depuis un peu tout petit, ça fait partie aussi un peu de mon éducation où j'ai toujours eu beaucoup de sport à la maison, avec ma famille, tout ça, tu vois. Donc ça, c'est un truc que j'ai toujours eu. Et dans le sport, il y a tellement de... belles choses qui te permettent finalement de te connaître de te surpasser le sport c'est un truc que je conseille à beaucoup de gens et puis même pour sa santé physique physique

  • Speaker #1

    et mentale en fait le sport c'est un truc que je recommande la dernière partie du podcast le dernier truc par lequel j'aime bien terminer c'est la déconstruction d'un cliché ou d'un mythe que tu peux avoir sur l'entrepreneuriat Pour être honnête, ces questionnements-là sur les mythes, les constructions de clichés, etc., je les ai travaillés avec l'intelligence artificielle pour voir un petit peu ce qui ressortait le plus et donc qui me sortait plusieurs clichés qui pouvaient exister. Donc j'en choisis un en général par podcast. Il y en a un qui m'a sorti que je trouve intéressant qui était de dire il faut que tout soit planifié avant de te lancer dans ton aventure entrepreneurial. Qu'est-ce que tu en penses ? de ça,

  • Speaker #0

    est-ce que tu trouves que c'est véridique ou pas forcément c'est quelque chose que tu déconstruirais ou pas moi personnellement tout n'est pas construit tu vois tout n'est pas prédit tu vois je sais pas t'as des envies, t'as des idées mais moi je suis un peu contre ça parce que en fait tu rencontres des gens en permanence et tu sais pas qu'est-ce que et ça c'est chaque humain apporte sa touche dans ton aventure donc Parce que l'entrepreneuriat, c'est ça, c'est des rencontres, c'est tu vois des gens, tu sais où tu vas, tu as une ligne directrice, mais tu ne peux pas planifier. Pour moi, c'est la planification de ça. Si je prends par exemple mon meilleur ami qui lui a quelques années supplémentaires, enfin d'années d'entrepreneur déjà, là aujourd'hui, il a effectivement la première société qu'on travaille avec lui. Mais il fait de la formation, il fait de l'événementiel, il fait plusieurs choses aujourd'hui. Je ne suis pas sûr qu'il ait planifié tout ça. Peut-être qu'il l'avait en imaginaire. Il s'est dit, allez, j'aimerais bien. Mais est-ce qu'il l'avait planifié ? Je ne suis pas sûr. Et moi, c'est pareil. Est-ce que j'aimerais bien, par exemple, être présent en Normandie, qui est une région que j'aime beaucoup, que je connais bien aussi ? C'est quelque chose que j'imagine. mais est-ce que ça sera le... Est-ce que c'est une vraie planification ? Peut-être que je ne serais pas en Normandie, je serais ailleurs avant.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Parce que j'aurais rencontré quelqu'un qui m'aurait fait découvrir l'autre région et que je serais tombé amoureux de cette région.

  • Speaker #1

    C'est un peu le dernier conseil qu'on peut donner, c'est qu'il ne faut pas forcément chercher à tout planifier. On n'a pas de boucle de cristal, on peut pas prévenir l'avenir. Non, pas du tout.

  • Speaker #0

    Par contre, effectivement, il faut regarder ce qu'on a déjà autour de soi. C'est un autre conseil. c'est regarder les personnes qu'on a autour de nous, c'est une vraie source parfois soit d'inspiration, soit de... Alors il faut s'écouter soi-même mais il faut regarder aussi ce qu'il y a autour de soi parce qu'il y a toujours des belles choses, des belles histoires. Si on est curieux, on peut apprendre des gens. Quand on s'est contacté, tu m'as contacté, tu peux ne pas rebondir dessus. Tu peux laisser passer ça et te dire que ce n'est pas grave, je ne le fais pas. Tu fais différemment. Mais tu es curieux, on se rend compte. J'apprends que tes meilleurs amis sont agents immobiliers. Je vais les rencontrer, on va faire une affaire ensemble. Oui, ce serait incroyable. C'est une bêtise. Mais si tu ne refuses pas, ce qu'on peut t'offrir, c'est qu'il y a plein de choses. Il y a plein de chemins qu'on n'imagine pas et qu'effectivement, l'entrepreneur offre plus que d'autres secteurs. C'est sûr. ça qui est beau dans la vie aussi ça c'est un peu la magie c'est un peu la magie du truc il y a ses inconvénients on l'a un petit peu vu tu te rends mal à certains moments t'es mal parce que t'as des journées c'est dur t'as pas de chiffres t'as pas de résultats il se passe pas grand chose mais t'as d'autres jours d'autres journées où là t'as cette magie de... Et tu as des sentiments un peu exceptionnels.

  • Speaker #1

    Oui, ça peut être un exhausteur de sentiments, c'est clair. Merci beaucoup, Thomas. Oui,

  • Speaker #0

    avec plaisir.

  • Speaker #1

    Ce que je peux te souhaiter, à part du succès que tu as, ton bonheur, ton activité fonctionne bien.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Donc toi, Thomas Billon Immobilier.

  • Speaker #0

    Oui, Thomas Billon Immobilier.

  • Speaker #1

    Tu peux le retrouver sur LinkedIn, tu as un site internet. Oui. Il sera dans la description.

  • Speaker #0

    Complètement. Oui, ils peuvent regarder mon site internet, mon Instagram. et puis ouais mon LinkedIn ils peuvent me contacter donc je suis je suis mon propre patron donc j'ai mon agence qui a mon nom et mon prénom donc ils peuvent même m'envoyer un message sur LinkedIn directement bon merci Thomas bon après-midi toi aussi avec grand plaisir ciao ciao merci à tous d'avoir écouté à bientôt à bientôt si

  • Speaker #1

    tu as aimé l'épisode n'hésite pas à t'abonner sur la plateforme de streaming de ton choix et à nous laisser un avis tu peux aussi nous suivre sur nos réseaux sociaux Instagram Facebook et LinkedIn ça nous aide énormément pour le développement du podcast ... Merci encore pour ton écoute, et à bientôt dans une prochaine transmission.

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Description

🪐 Dans cette cinquième transmission des Prosmonautes, nous embarquons aux côtés de Thomas Billouin entrepreneur de 25 ans. En janvier 2024, en pleine période d’incertitudes sur le marché immobilier, il fonde son agence immobilière après avoir refusé plusieurs opportunités salariées !


🛰️ Notre site internet : https://prosmonautes.fr/


☄️ L'épisode sur notre site : https://prosmonautes.fr/entreprendre-a-25-ans-dans-limmobilier-laudace-de-thomas/


🔭 Comment contacter Thomas ?


Résumé de la transmission :

Vous hésitez entre sécurité salariée et aventure entrepreneuriale, surtout dans un marché difficile ? Dans cet épisode, on explore le parcours d'un jeune diplômé qui a dit non à des opportunités de CDI en France et au Canada pour créer son agence en pleine crise immobilière.


🎯 Ce que vous allez découvrir

- Comment il a osé refuser un CDI prestigieux après son alternance

- Pourquoi il s'est lancé malgré une baisse drastiques des transactions sur le marché

- La réalité des premiers mois sans clients

- L'importance du sport dans la discipline et le dépassement de soi


🤩 Les pépites :

- "Si je ne me lève pas, il ne se passe rien"

- Le succès c’est d’être heureux, pas un chiffre

- "Il n'y a pas de concurrents, il y a suffisamment pour tous"

- Ne pas tout planifier, rester ouvert aux opportunités


🔥 Les moments forts :

- Le voyage au Canada qui change tout

- Rentrer dans 15 agences pour chercher du travail

- Son boucher qui devient son premier client

- L'appartement invendable depuis un an qu'il vend


🎧 Pour qui ? Jeunes diplômés tiraillés entre stabilité et passion, salariés qui rêvent d'indépendance, entrepreneurs découragés par la conjoncture, tous ceux qui veulent transformer leur expertise en aventure entrepreneuriale.


Action immédiate après l'écoute : Choisis une première action concrète à réaliser cette semaine concernant ton projet, le “bon moment” n’existe pas !


Si l'épisode t’inspire, laisse ★★★★★ et partage-le à quelqu'un qui hésite à franchir le cap


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je travaille pour moi, donc si on se réveille pas, il se passe rien. En fait, il y a un truc qui me trotte dans la tête, c'est de... Quelque chose. Tu dis non à ça, tu dis non à ça, bon bah, tu vas faire quoi ? T'as le droit de te tromper, enfin, t'auras tellement appris de choses. Chaque humain, en fait, apporte sa touche dans ton aventure.

  • Speaker #1

    Quoi, toi, ta vision du succès ?

  • Speaker #0

    Ah bah, c'est clairement d'être heureux, tu vois. Je le matérialise pas.

  • Speaker #1

    Salut, francemonautes ! Bienvenue à bord de cette nouvelle exploration. Son objectif, il est clair. T'inspirer à dépasser tes peurs et tes croyances limitantes pour... enfin oser le projet qui te ressemble. Pour ça, on va parler de déclic, on va parler de reconversion, d'élan, et on va surtout parler de comment passer à l'action tout en restant aligné avec toi-même. Chaque épisode sera comme une escale vers plus de clarté, vers plus de sens, mais ce sera surtout une escale vers plus de toi. Alors enfile ta combinaison et viens explorer le cosmos avec nous. Bonjour à tous, bienvenue sur ce nouvel épisode de podcast. Aujourd'hui, je suis avec Thomas Billoin. Comment ça va Thomas ?

  • Speaker #0

    Ça va super et toi ? Enchanté.

  • Speaker #1

    Enchanté également, on se connaît depuis peu finalement.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui t'a donné envie de rejoindre le podcast, en tout cas de participer ?

  • Speaker #0

    Écoute, envie de partager un peu mes débuts, comment je me suis débrouillé au départ et pour voir s'il y aura peut-être des personnes qui seraient intéressées par mes débuts.

  • Speaker #1

    Génial. On va y venir un peu plus en détail. Est-ce qu'avant de commencer, tu peux te présenter rapidement en quelques mots que les gens situent assez vite quitter ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Comme tu l'as dit, je m'appelle Thomas Billoin. J'ai 25 ans. J'ai créé mon agence immobilière il y a un peu plus d'un an maintenant. J'ai envie de 2024. En fait, ça va faire un an. Jour pour jour. Vous l'aimez ? Oui, c'est ça. Merci beaucoup. Sinon, après, dans la vie, j'aime le sport beaucoup. Je pars beaucoup en vacances en France aussi. puis un peu à l'étranger quand j'ai de la chance.

  • Speaker #1

    Ok, cool, pour l'ouverture d'esprit, c'est pas mal ça.

  • Speaker #0

    Ouais, complètement.

  • Speaker #1

    Trop bien. Avant de rentrer en vif du sujet, j'aime bien démarrer le podcast par une question clé. Toi, entrepreneur, qu'est-ce qui te motive à te lever chaque matin ?

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que je travaille pour moi, donc ça c'est un vrai truc qui vraiment joue dans la balance, c'est-à-dire comment on se réveille, et puis si on ne se réveille pas, il ne se passe rien. c'est vraiment un truc qui est important Ouais, c'est de faire ce que j'aime, je fais ce que j'aime, donc ça, ça rendra plus. Construire un peu ce que je suis en train de faire et toujours avoir ma ligne directrice sur comment je vois les choses.

  • Speaker #1

    C'est dur, ça, de se dire, d'être son propre responsable et de se dire, si je ne me lève pas le matin, il ne se passe rien.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a des matins, tu n'as pas envie. C'est vrai, tu n'as pas envie, mais si toi, tu n'as pas envie, il ne se passe rien du tout. Tu n'as pas le choix, en fait. Le fait de ne pas avoir le choix te donne... t'obliges à vouloir réussir, à passer des étapes. Tu as des petites victoires, il y a des jours où tu n'es pas dedans. Mais il y a d'autres jours, tu as une réussite, une bonne nouvelle. Et ça, ça te motive à le lever chaque matin. Et après, il n'y a pas d'horaire quand tu fais ce que tu entreprends.

  • Speaker #1

    Ok, merci déjà pour cette réponse. On va rentrer un peu plus dans le vif du sujet. Est-ce que tu peux, pour ceux qui nous écoutent et qui puissent bien te situer, Hum nous réexpliquer ton parcours, d'où tu viens et qu'est-ce qui t'a mené à créer ta société aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Oui, alors je ne sais pas à quel moment tu veux qu'on commence, mais...

  • Speaker #1

    Juste peut-être rapidement sur le cadre familial, c'était une famille d'entrepreneurs, pas spécialement, après les études que tu as suivies.

  • Speaker #0

    Alors pour répondre à ta première question, pas une famille d'entrepreneurs, en tout cas pas ni mes parents, ni mes frères. Attente. Un peu plus lointain aussi au-dessus. Grand-oncle, il y a eu quelques entrepreneurs effectivement. Mais ce n'est pas quelque chose qui a fait... Je n'ai pas baigné dans ça à plus long part. Donc moi, j'ai grandi entre Levallois et Neuilly. Donc banlieue proche parisienne. Bac ES. Ok. Bac ES. Et puis j'ai fait école de commerce ensuite, direct après le bac.

  • Speaker #1

    Oh bien.

  • Speaker #0

    Et donc master, bachelor et master.

  • Speaker #1

    Et donc à l'issue de... de ça, tu fais un an d'alternance, je crois, c'est ça ?

  • Speaker #0

    L'année d'alternance dans le secteur que je fais aujourd'hui, c'était la dernière année, la cinquième, que je fais dans une agence immobilière française qui s'appelle Barnes.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui te plaît dans ce stage-là, dans cette découverte du métier ? Est-ce que tu avais déjà cette passion de l'immobilier ? Est-ce que tu es arrivé dedans en disant ça a l'air sympa et je verrais si c'est fait pour moi ou pas ? Qu'est-ce que ça t'en a ressorti quoi de cette expérience ?

  • Speaker #0

    Alors en fait, je l'ai découvert un peu plus tôt que ça. Je l'ai découvert dans un premier stage que j'ai fait en troisième année de bachelor. Et donc, je découvrais effectivement l'immobilier pendant six mois. C'était à Neuilly, la forêt. Une autre belle... belle marque d'immobilier en France. Et donc, je ne fais que six mois, mais en fait, à côté, je travaillais en même temps de mes études dans une société qui s'appelle Job, c'est mon meilleur ami. Et donc, j'ai fait...

  • Speaker #1

    On le salue ?

  • Speaker #0

    Ouais, exactement. Ouais, il m'écoute pas, je pense. On a fait une belle aventure ensemble, je suis resté deux ans et demi.

  • Speaker #1

    Donc,

  • Speaker #0

    c'était en parallèle des études. Ouais, c'est ça, c'était en parallèle des études. Donc deux ans et demi où effectivement, là c'est une découverte un peu de l'entrepreneuriat aussi avec lui. Et moi en fait je suis arrivé une année après, un an et demi après qu'il ait un peu démarré. C'est un peu la construction de plusieurs modèles, réfléchir comment on peut se placer par rapport au concurrent, comment on peut se démarquer, quel chemin on va avoir pour trouver les certains clients. Et donc effectivement c'est le chemin de... plein d'aventures etc donc c'était moi j'avais la branche commerciale je devais recruter aussi des commerciants un peu partout en france c'est textile personnalisé pour des associations des écoles et puis des boîtes des boîtes aussi des des start up etc et customiser en fait leur leur leur produit pour leur réfugiés leurs marques la marque qui m'a échoué Voilà, donc c'était tout ça.

  • Speaker #1

    Vêtements d'assaut d'école.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça, complètement. C'était le début, c'était que ça. C'était que ça, on recrutait les présidents de B2, etc. pour qu'ils soient bien placés. D'ailleurs, toujours le cas, c'est toujours le modèle. Mais voilà, c'était le tout début, donc voilà, c'était un peu ça. Et j'ai fait ça pendant deux ans et demi. Après, moi, l'immobilier, je l'avais fait six mois. Et c'est vrai que quand je suis arrivé en alternance, je me suis dit bon quel secteur vraiment t'aimes beaucoup donc voilà je me suis refait Je me suis reconcentré et puis voilà, j'ai voulu aller vers le luxe. Et donc, je suis allé, je suis retourné en fait vers ce que j'aimais vraiment, l'immobilier. Moi, j'aime bien aussi la photo, j'aime bien l'architecture. Et en fait, c'est un peu un combo, il y a un peu de commercial. Donc, c'était quelque chose qui, à cette époque-là, me convenait parfaitement.

  • Speaker #1

    Oui, c'était un projet qui réunissait un peu tous tes centres d'intérêt, qui te permettait de les exprimer. Donc après, tu fais ce parcours-là, tu fais cette année. À la fin, tu te dis, on reviendra sur le fait que tu es parti un petit peu à l'étranger, mais est-ce que déjà pendant cette expérience, tu t'es projeté potentiellement en tant que salarié pour commencer ? Et est-ce que cette expérience entrepreneuriale que tu as vécue avec ton meilleur ami chez Jab, est-ce que ça a forgé aussi ton désir de lancer ta propre boîte ? Est-ce que ça a joué un rôle, ça ?

  • Speaker #0

    Oui, alors le salariat, effectivement, moi je n'étais pas forcément en compte, ce n'est pas quelque chose qui était... C'est un peu ce qui est autour de moi aujourd'hui. Mes amis, ma copine, c'est quelque chose qui est proche de moi, le salariat. Je ne le vois pas comme quelque chose qui est mauvais. Oui, bien sûr. C'est mon frère. C'est super pour moi. J'aurais pu commencer comme ça. Mon métier est assez particulier. Les agences immobilières sont assez particulières parce que la majorité recrute les agents en indépendant. Il n'y a pas de sécurité, il n'y a pas de fixe, il y a très peu de CDI dans ce métier-là. Donc en fait, au final, tu es un entrepreneur. Tu gères ton fichier client, tu gères tes clients, on t'apporte une certaine nettoyabilité parce que tu travailles dans cette marque-là. Mais au final, si tu veux, tu n'as pas de sécurité financière si tu ne fais pas de résultats chaque mois. Voilà j'ai... j'ai pas saisi l'occasion de travailler chez eux et parce que j'en avais pas réellement envie à ce moment là justement je te l'ai raconté quand on en a discuté un petit peu c'est le moment où moi je suis parti un peu à l'étranger voir ce qui se passe ailleurs moi j'étais jamais parti plus loin que l'Europe donc c'est vrai que c'était une envie hyper importante pour moi à ce moment là de partir pour pas avoir de regrets

  • Speaker #1

    C'était le bon moment, tu n'avais pas d'engagement en particulier, que ce soit vis-à-vis d'un employeur, d'enfant ou autre ?

  • Speaker #0

    Non, pas d'obligation, juste l'obligation de vouloir réussir, de travailler bien. C'était important pour moi, c'était un voyage. Quand je pars là-bas, je te l'avais dit, je ne pars pas pour faire des vacances ou quoi que ce soit. C'est vraiment potentiellement, je vais travailler là-bas. c'était un peu une entre guillemets un nouveau départ quand je suis parti tout en sachant que vous là je voulais pas perdre tout ce que j'avais appris et emmagasiner en france mais quand je pars effectivement je je sais pas où je vais tu t'ouvres à des opportunités potentielles et tu vois un peu ce que le marché peut offrir c'est ça et ça des vacances et pas une année ça mais non quand j'arrive sur pente raconté quand j'arrive la première semaine c'est j'étais pas tout seul j'étais avec ma copine donc on part et je dis On se repose un peu, on se calme, parce qu'on sortait tous les deux de nos alternances. On pourrait se dire qu'on pose. J'en connais des gens qui, après leurs cinq ans d'études, se calment, se posent, ou une année sabbatique ou quoi que ce soit, j'en ai déjà vu. Et donc, l'idée, c'est qu'on arrive et on va chercher du taf direct. On a peut-être attendu cinq, six jours, mais après, c'était bon. On a eu une semaine, on a vu un peu l'ambiance. Allez, let's go. Je rencontre plein de professionnels. de mon secteur, du coup l'immobilier. Principalement l'immobilier résidentiel, donc celui que je travaille aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Comment tu les rencontres ces gens-là ? Parce que c'est intéressant, tu parles dans un pays où tu connais personne à la base. Comment tu fais ? Tu sors de chez toi, tu vas toquer au port ?

  • Speaker #0

    Alors j'ai fait un peu tout. Indeed est présent là-bas, beaucoup LinkedIn, mais tu regardes un peu les boîtes, tu... Il faut regarder un peu sur internet, tu regardes un peu les boîtes qui font ton métier, tu essaies de catcher quelques noms, etc. Tu vas après sur LinkedIn, tu regardes, tu essaies d'envoyer un maximum de messages un peu partout, et tu vois où ça mord, à quel endroit le mec va réagir.

  • Speaker #1

    Tu oses lancer des pistes, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, t'as rien à perdre. En fait, c'est ça aussi, c'est quand t'es loin. tu te dis, bon, il faut y aller à fond.

  • Speaker #1

    Sans personne me connaître,

  • Speaker #0

    il faut que je... Bah ouais, je sais. Moi, dans mon métier aussi, c'était possible. Donc, les agences immobilières, il y en a beaucoup qui ont une opinion sur eux, donc qui sont des boutiques, donc tu peux rentrer dedans. Donc, moi, je rentre dans plein d'agences. Il s'avère qu'il y avait mon ancien employeur Barnes qui était présent là où j'étais. Donc, je vais les voir. Bon, il s'avère qu'il n'y avait pas de poste. Dans plusieurs, d'ailleurs, dans plusieurs agences que j'ai visitées, il n'y avait pas de poste. J'en fais plusieurs, une dizaine ou une quinzaine. Je prends plusieurs jours pour le faire, j'étale un peu. Tu postules, tu postules. Tu essaies de créer le contact. J'avais des amis aussi qui étaient là-bas. J'essaie de voir s'ils peuvent éventuellement te mettre en relation, etc. J'ai eu une dizaine d'entretiens sur les trois mois, ou peut-être un peu plus, une dizaine, une quinzaine. Il y en a eu une qui a été plus poussée, où j'ai eu plusieurs entretiens avec cette boîte qui s'appelle Remax. Effectivement, j'ai l'opportunité aussi de continuer là-bas. Et ils me proposent un poste en agence dans un quartier qui n'était pas très loin de là où j'habitais à l'époque.

  • Speaker #1

    Et ça, du coup, tu saisis pas l'opportunité ou tu la saisis quand même un temps avant de rentrer ?

  • Speaker #0

    Donc, en fait, j'arrive en septembre. Et décembre, en fait... J'obtiens en fait cette promesse d'embauche, je l'obtiens en décembre, fin décembre, enfin mi ou fin décembre. Et en fait, moi j'avais prévu mon retour pour faire les fêtes en France avec ma famille, que je n'avais pas vu depuis septembre, depuis trois mois. Je reçois cette offre et en fait, je me pose et je me dis, bon professionnellement, est-ce que... C'est vrai que quand tu arrives dans un nouveau pays, c'est un peu une remise à zéro, parce que tu... En tout cas, dans mon métier, c'est... connaître, avoir un réseau, connaître le marché local bon le côté commercial ça tu le gardes mais bon c'est s'adapter aussi aux nouvelles cultures etc d'un pays donc c'est, il y a plein de choses que tu vas apprendre donc c'est un peu une remise à zéro pour créer ses repères pour créer ses repères, pour créer plein de choses et effectivement à cet endroit là sur ce créneau là ça peut d'un côté faire peur mais Mais en fait, moi, ce n'était pas vraiment de la peur que j'ai eu à ce moment-là. Peut-être que ce n'est pas ça que j'ai envie de faire. Est-ce que tu as envie de commencer ? Comment j'ai envie de... Parce que c'est fin des études, donc là, c'est un peu le début, si tu veux, de comment j'ai envie de commencer ma vie pro après mes études. Est-ce que c'est comme ça que j'ai envie de la commencer à l'étranger ? En fait, il y a un truc qui me trotte dans la tête depuis plein d'années, c'est de créer mon truc. Et effectivement, comme tu l'as dit tout à l'heure, d'avoir grandi, et d'avoir fait pas mal d'années pendant mes études à bosser à côté avec mon meilleur pote qui lui a entrepris direct.

  • Speaker #1

    Petite graine qui pousse.

  • Speaker #0

    Bah ouais, forcément, il le sait en plus. Il sait, il m'a toujours en plus encouragé à le faire. Mais tu franchis pas le pas, tu sais pas à quel moment tu franchis le pas. À quel moment tu le fais, quand tu commences. même quand j'avais avant j'ai toujours eu envie de le faire tu vois mais c'est pas quand tu sais pas qu'est ce qui qu'est ce qui va faire que là à ton cerveau il a un peu changé de côté il ya en fait c'est maintenant et c'est comme ça que je veux le faire c'est intéressant je retiens deux choses hyper important dans ce que tu dis la première c'est que tu as eu le même

  • Speaker #1

    si tu dis tu sais pas quand je me lance tu as quand même eu le courage de de te poser ces questions est ce que c'est ce que j'ai envie de faire maintenant parce que tu l'as tu te l'es posé pour barnes tu t'es dit finalement je ne fais pas tu l'as eu à l'étranger donc tu as eu entre guillemets ce que tu allais chercher à l'étranger quand tu l'as eu tu t'es dit est-ce que c'est vraiment ce que je veux ? Non tu as pris le temps de te questionner tu as eu ce courage là, tu es revenu en France et donc est-ce que ça veut dire aussi que tu avais besoin tu aurais peut-être pu le lancer à l'étranger est-ce que c'est parce que tu te dis il y a un rôle de l'ancrage et de l'entourage qui est hyper important quand on se lance et donc je serai dans de meilleures conditions en France, ça c'est des choses que tu t'es dite ou... Pas spécialement.

  • Speaker #0

    En fait, c'est effectivement, surtout dans mon métier, c'est tout ce que j'ai emmagasiné, tout ce que j'ai appris. Regarde, le faire à l'étranger, ce n'était pas trop une option. Pour le coup, je m'étais renseigné, tu vois, je m'étais même revenu à réfléchir comment ça se passerait. Alors, c'est compliqué parce qu'il faut qu'il y ait un Canadien dans l'histoire. Ah oui, il n'y a rien qu'un Canadien. Donc, c'était plus compliqué. Et ouais, non, c'est vraiment, j'ai senti que c'était le moment. 25 ans, qu'est-ce que tu veux faire ? Enfin voilà, qu'est-ce que t'aimes vraiment ? c'est ça donc que

  • Speaker #1

    T'as eu des craintes ou des peurs, même si toi ça a été un pas faux, où ça s'est construit petit à petit, tu t'es écouté, t'as avancé, t'as saisi ces opportunités-là. Est-ce que t'as quand même eu des petites peurs et des barrières mentales, où tu t'es dit, ok, ça je l'identifie, il faut que j'arrive à passer au-dessus ?

  • Speaker #0

    Ouais, t'as forcément des peurs, tu vois, en plus... Tu as dit non à ton premier employeur après ton alternance, tu as dit non à un poste au Canada, tu te dis je fais un truc, tu ne sais pas vraiment si c'est l'idéal, tu ne sais pas si c'est le chemin qu'il faut prendre. Donc oui, tu as peur un peu de te tromper, peur de prendre la mauvaise décision.

  • Speaker #1

    Comment tu dépasses cette peur de dire j'ai peur de me tromper ? Tu l'avais peut-être déjà parce que tu as dit, depuis que tu disais tout à l'heure, depuis que je travaillais, tu sentais que tu avais envie de créer ta boîte. Le fait d'avoir travaillé avec ton meilleur ami dans sa boîte, ça t'a donné aussi envie. Donc, il y a eu quand même un espace-temps pendant plusieurs années. Donc, tu as eu le temps d'avoir peur de te questionner comment tu es passé au-delà, au-dessus de te dire peut-être que je me trompe. Et ça, tu ne le sais pas si tu n'essayes pas de toute façon.

  • Speaker #0

    Oui, ben non,

  • Speaker #1

    c'est sûr. Et comment tu dis à un moment, bon allez, c'est bon, là, j'arrive à passer au-dessus.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et finalement, je n'essaie pas de me rechercher une grande dérobée.

  • Speaker #0

    En fait, il y a eu un peu, tu n'as pas trop le choix. C'est limite... C'est comme si je n'avais pas eu le choix de le faire. C'est spécial. Tu dis non à ça, tu dis non à ça, bon bah Thomas tu peux faire quoi ?

  • Speaker #1

    Ouais, faut se décider.

  • Speaker #0

    Faut se décider. Et en fait, moi j'avais une part d'excitation aussi de quand tu crées ton truc, tu crées ton logo, tu crées ton site, tu fais des choses... Je pense que c'est la partie qui est excitante pour le coup du début, parce que le début sur plein d'autres axes, on verra peut-être ça après, c'est moins sympa vraiment. Moi qui aime bien créer, qui est toujours... Tu vois même, j'y repense, tu vois, je t'en avais pas parlé, tu vois, à un moment, quand j'avais 19 ans, avec un autre ami, tu vois, on voulait monter une marque de vêtements, tu vois. Donc j'avais effectivement ce côté un peu créatif, donc ça, ça m'a, ça je pense que...

  • Speaker #1

    C'était en toi et ça t'a aidé à...

  • Speaker #0

    Ouais, il y a plusieurs types d'entrepreneurs, mais je pense que la majorité ont un peu ce côté créatif,

  • Speaker #1

    je pense. Ouais, ça me fait penser, c'est marrant, ça me fait penser, je vois souvent la vie comme un jeu. Et je trouve, parce que tu parlais des décisions, de dire vraiment, il faut que je décide, il faut que je me lance. J'aime bien voir la vie comme un jeu et me dire, pour pouvoir jouer à un jeu, il faut que tu aies des règles du jeu. Donc, tu écris toi-même tes propres règles du jeu. Tu sais ce que tu veux dans ta vie, ce que tu attends. Et après, il y a différents types de décisions, mais il y en a au moins deux grandes. C'est, est-ce que cette décision va me permettre de continuer de jouer à mon propre jeu ? de la vie, est-ce que je suis dans mes règles, quelles sont les conséquences potentielles, est-ce que même si je me planche, je pourrais continuer à jouer, ou alors est-ce que c'est une décision tellement importante qui pourrait soit m'écarter des règles de mon propre jeu, soit m'empêcher de continuer à jouer qui est ma vie, et là auquel cas c'est peut-être une décision irréversible que je ne vais pas prendre. Et donc du coup, moi je trouve que c'est assez, en tout cas ça m'aide beaucoup à prendre des décisions dans ma vie maintenant, et à plus relativiser. Est-ce que toi, même sans aller jusque là, est-ce que c'est un moment quelque chose que tu as fait te relativiser en disant quelles sont les conséquences potentielles et finalement je me lance et on verra.

  • Speaker #0

    Alors après je pense que sur tout ce que tu dis, je pense que déjà il n'y a pas de... tu as le droit de te tromper. Enfin moi je pense que c'est un truc... Enfin moi je le vois comme ça, c'est que même si tu te trompes, tu auras tellement appris de choses qu'au final tu vas peut-être passer par un autre chemin qui va rejoindre le chemin principal.

  • Speaker #1

    Alors juste pour préciser, quand je parlais des règles du jeu, c'est plutôt de dire, c'est vrai que c'était un peu abstrait, j'ai une coach qui met de la dessus, pour moi c'est assez clair, mais ça n'était pas pour toi, c'était plutôt de dire, dans ma vie, les règles du jeu, c'est par exemple, je sais que je tiens à ma liberté sur un plan géographique, et sur un plan financier, salarial par exemple, j'ai des valeurs humaines qui font que je ne serai pas dans des business un peu teux, etc. Des choses comme ça.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Ma règle du jeu, c'est que je tiens à la fidélité ou à l'honnêteté avec mes proches, avec ma famille, mes amis. Et donc, quand je disais le fait de t'écarter de ces règles-là, c'est de se dire, est-ce que la décision que je prends, ça va à l'encontre de ces principes-là en disant, est-ce que je trahis un ami, est-ce que je mets en péril la vie ou la réalité de mon ami ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Plus dans cet ordre-là. D'accord, ok. Ou alors, est-ce que je me mets en danger de mort potentielle en disant, je suis en train de risquer tout sur la table, c'est plus ça par contre je suis hyper d'accord avec toi sur le fait qu'il faut se tromper c'est important ça te permet de découvrir dans mon métaphore d'autres règles du jeu c'est ton chemin mais c'est hyper important le rapport à l'échec c'est hyper important t'en as

  • Speaker #0

    un peu tous les jours si tu tentes tu fais des choses ça peut être des choses du quotidien tu te coiffes le matin t'as raté mon matelas c'est des bêtises c'est clair Merci. c'est ça en fait tu tentes des choses c'est vrai que c'est un peu partagé déjà merci pour ce début de partage j'aimerais qu'on fasse un petit jeu si ça te dit avec plaisir

  • Speaker #1

    ça va prendre la forme d'un quiz ok j'ai relié à l'hypothèque ouais en plus j'ai plus spécialement en tête là cette taxe très fort que tu cherchais sur la partie luxe mais ça s'en rapproche donc tu vois qu'il est comme quoi pas de hasard dans la vie et j'aimerais qu'on essaie de te faire deviner les biens les plus chers qui ont été à la vente en france à la location des choses qui est à moi c'est des chiffres qui m'ont ça et où tu dis wow ok ça c'est impressionnant donc j'ai regardé le top 5 des biens à la vente les plus chers en france en 2024 ok il ya deux deux villes principales qui ressortent sur ces cinq biens. C'est quoi pour toi les deux villes en France où tu as les biens les plus chers ?

  • Speaker #0

    J'ai pas d'indice ?

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    ouais. En fait, dans le sud, je sais que Saint-Jean-Cape-Ferrat, c'est très réputé pour avoir des très belles choses. Saint-Tropez aussi. Ça pourrait même être Paris, mais si tu me poses la question, c'est que peut-être il y a... il ya une coquille quoi pas le port pas c'est vrai paris et sans loquets ferra alors paris oui c'est parti et le deuxième c'est cannes à ces clients on sait que tu es à côté mais ouais c'est à côté de son code d'azur réflexe direct et le petit les prix ouais ouais tu vois le deviner la plus chère qui a été mis en vente donc c'était pas c'est paris est premier alors c'est qu'à C'est Ken en premier. Indice.

  • Speaker #1

    il y a 2300 m².

  • Speaker #0

    Mais je crois que je l'ai vu, j'ai peut-être vu passer, c'est quelque chose comme 210 millions, quelque chose comme ça.

  • Speaker #1

    Non, c'était moins. Là, sur celle-là, en tout cas en 2024, je pense que ce n'est peut-être pas la plus chère de l'histoire.

  • Speaker #0

    Mais il y a un truc comme ça qui est dans le sud, qui est exorbitant.

  • Speaker #1

    Et là, en tout cas, il y a une autre chose qui a été mise en vente en 2024.

  • Speaker #0

    Et en vente et vendue.

  • Speaker #1

    55 millions d'euros. Ok. C'est quand même assez... Autant les États-Unis, tu entendais, à 100, 150, 300 millions. Autant c'est quand même...

  • Speaker #0

    Mais il y a des choses comme ça. Je te dis, le 210, on peut exagérer, mais il y a des choses comme ça dans le sud qui ne se vendent pas d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Il faut quelqu'un qui puisse l'acheter.

  • Speaker #0

    Il faut y aller.

  • Speaker #1

    Il va falloir le réseau.

  • Speaker #0

    Mais du coup, 55 millions à Cannes.

  • Speaker #1

    Après, il y a un top 5 des biens à louer les plus chers aussi en France en 2024. Le moyen mensuel, tu dirais quoi ? Par mois.

  • Speaker #0

    Un mensuel ? Alors je sais qu'il y a beaucoup de locations à la semaine, locations saisonnières, ça marche beaucoup ici dans le luxe.

  • Speaker #1

    Peut-être que pour toi qui viens de... En fait, ce qui est hyper marrant aussi dans cet exercice, c'est que pour toi qui viens de l'immobilier du luxe, tu vois des gros chiffres. Moi qui ne viens pas du tout de la maison, comme la plupart des gens qui nous écoutent, en fait c'est...

  • Speaker #0

    T'as les choses, t'as les réseaux, t'as des trucs de dingue. Non, par semaine, je vais essayer de... Je ne sais pas, peut-être par mois.

  • Speaker #1

    Oui, par mois.

  • Speaker #0

    Par mois,

  • Speaker #1

    50 000. 141 000 euros par mois. C'est à Roquebrune-Cap-Martin, dans une ville à 350 m². Top. Écoute, ça fait une bonne transition parce qu'il y a un sujet, je trouve, qui est, moi, qui me paraît hyper intéressant. C'est, dans ton parcours, tu t'es posé ces questions-là. On sent que tu as quand même pris le temps de te questionner, de t'écouter. Et en même temps, tu te lances début 2024 dans un marché qui est assez chahuté, marché de l'immobilier. Moi, pour travailler avec beaucoup d'agents immobiliers dans mon activité principale, c'est vrai qu'on l'a vu, tu as eu beaucoup de fermetures d'agences. Ceux qui étaient 100% transactions ont eu beaucoup de mal à tenir ces deux dernières années. Est-ce que toi, c'est quelque chose que tu as pris en compte dans ta matrice de réflexion et quel sentiment ça procure de se dire, OK, je vais me lancer dans le marché ? C'est super chahuté, qui est en pleine tempête et comment je vais faire ?

  • Speaker #0

    Pas trop, je fais ce que j'aime, je pense que c'est hyper important. Il y en a qui ont différentes visions, mais moi, je rencontre des nouvelles personnes, des nouveaux appartements, je fais mon boulot de commercial aussi, je découvre plein de choses, et en fait, ça c'est quelque chose qui est pour moi hyper important, et que j'ai effectivement, quand je me lance, je ne prends pas forcément en compte si le marché marche bien ou pas. moi je vois surtout que le marché Quoi qu'il arrive, il se passe des choses. Il se passe des choses. Donc s'il se passe des choses, pourquoi moi je ne suis pas capable de le faire ? Que ce soit à n'importe quel endroit, à Paris, dans le 17ème, le quartier que je travaille, etc. Il y a des ventes. L'immobilier, c'est des naissances, des décès, des successions, des divorces, des choses de la vie. Et ça, parfois, on ne peut pas... on ne peut pas les empêcher. Les gens, ils ont besoin d'une chance supplémentaire. Ils vont peut-être attendre six mois que ça marche mieux, mais ils ne vont pas attendre trois, quatre ans. Ce n'est pas possible. Et le divorce, pareil, ils ne peuvent plus être ensemble. L'appartement, il vend, il sera vendu. En 2024, il y a eu autour des 780 000 transactions en France. 2023, c'est 950 000. Et 2022, on a 1,2 million, je crois.

  • Speaker #1

    J'ai failli te poser la question dans le quiz. Je me suis dit, peut-être que tu as raison. Moi, je les avais.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc, si tu veux... On perd 15 à 20 % là depuis 2-3 ans. Donc, c'est vrai que c'est assez inquiétant. Enfin, assez inquiétant. C'est quand tu te lances, effectivement, tu dis... Là, tu vas sur un truc où les gens, comme tu l'as dit, des allants se ferment. Mais c'est vrai qu'effectivement, déjà, l'immobilier à Paris est un petit peu moins touché. Enfin, est touché, évidemment. Mais un peu moins touché que d'autres provinces où effectivement, c'est plus dur. je le prends pas trop en compte parce que moi je vois qu'il y a des transactions, je vois que ça marche. Barnes au moment où il marche malgré qu'il y ait la crise, en tout cas la petite crise de l'immobilier bon bah ça marche, il se passe des choses je vois des agents, ils rentrent, ils cartonnent ils sont contents, ils ont la banane et tout. Donc moi je le sais que ça marche pas mais je vois qu'il se passe des choses et comme je te l'ai dit au tout départ, s'il se passe des trucs ça peut m'arriver à moi, donc je vais y arriver.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant et c'est super que tu le partages comme ça, parce que je trouve que ça monte souvent, on se pose beaucoup de questions, on essaye avant de regarder comment est le marché, la concurrence, est-ce que c'est le bon moment ? En fait, tu te poses plein de questions, tu ne passes pas à l'action. En fait, je suis 100% aligné avec ce que tu dis, c'est qu'à un moment, il faut te lancer, tu vas ensuite voir comment ça se passe, tu vas ajuster, mais il n'y a pas de raison que tu n'y arrives pas, la concurrence, c'est aussi sain. d'avoir des concurrents et si tu fais bien ton job et que tu es aligné avec ta passion, avec ce que tu veux faire, et que tu es sérieux dedans, il n'y a pas de raison que ça ne fonctionne pas. Mais il faut se lancer.

  • Speaker #0

    Après, c'est un secteur où il y a de l'argent. Donc, il y a de l'argent, donc je ne rentre pas dans un secteur où tu peux très bien gagner ta vie. Donc, ça, ça rentre en contre, forcément. Tu ne vas pas dans quelque chose... Mais effectivement, il y a beaucoup d'agents... En France, d'ailleurs, ils ne gagnent pas super bien leur vie. C'est un métier qui n'est pas facile. Mais il n'y a pas de plafond. C'est-à-dire qu'il y en a qui réussissent très bien. Je crois que la moyenne de combien gagne un agent immobilier en France, c'est 2500 euros par mois.

  • Speaker #1

    Parce que tu as beaucoup de mandataires, tu as beaucoup de monde aussi. Et donc, tu en as beaucoup qui le font peut-être aussi moins sérieusement. Oui, beaucoup qui le font sérieusement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Il y en a qui le font aussi en reconversion, qui le font à côté d'un autre job. Tu vois, ça existe aussi. Moi, j'ai entendu ça. Tu vois, j'étais en clientèle de Paris. Et effectivement, tu vois, j'étais en concurrence avec quelqu'un d'autre. Mais cette personne, elle avait un autre métier à côté. qui était toujours connexe à l'immobilier, mais la personne ne faisait pas que ce métier d'agent. Donc la propriétaire m'avait dit « Ah, mais moi je veux quelqu'un qui ne fait que ce métier. » Tu vois, ça existe. Après, tu vois, j'avais discuté avec quelqu'un aussi qui est, lui, dans l'immobilier commercial, donc qui n'est pas dans le résidentiel, qui sait encore autre chose. Il m'avait dit, en fait, moi, ce que je dis, c'est que j'ai pas de concurrents parce qu'en réalité, il y a suffisamment pour que chacun puisse gagner sa vie, tu vois. Je trouve qu'il y a un peu ça aussi, tu vois. Parce qu'en fait, des transactions, il y en a quand même. Même si elles descendent, elles descendent, comme je te disais, un peu moins à Paris.

  • Speaker #1

    Il en reste, il y en a beaucoup.

  • Speaker #0

    Mais il en reste beaucoup. donc forcément et puis effectivement quand il y a des petites crises politiques tout ce qu'on entend, économiques etc il y a du mouvement les gens peut-être d'un côté vont dire ah mais la pierre ça je vais garder parce que effectivement c'est une sécurité donc je vais me réfugier là-dedans et d'autres qui disent ah là là moi je préfère enlever ma pierre à Paris, il faut que je l'enlève je préfère mettre en action quelque part ailleurs,

  • Speaker #1

    en cours ou dans un autre secteur.

  • Speaker #0

    Donc tu as deux écoles, donc dans ces périodes-là, forcément, il y a du mouvement. En fait, il y a du mouvement, les prix baissent, donc il y en a qui se disent « Ah bah, il faut que je monte maintenant, sinon ça va baisser encore » . Voilà, donc il se passe des choses. Donc effectivement…

  • Speaker #1

    C'est dans les crises que naissent de toute façon le plus d'opportunités. Souvent,

  • Speaker #0

    c'est ce qui est le cas.

  • Speaker #1

    Et moi, je suis d'accord, enfin je partage assez ce que tu dis et ce que disait la personne sur la concurrence. Je... Je visualise bien la concurrence, je me dis ok j'ai de la concurrence, et c'est plus quelque chose que je vois comme quelque chose de sain. En me disant si il y a de la concurrence, je crois beaucoup au fait que le marché se régule aussi beaucoup.

  • Speaker #0

    Au fur et à mesure par les qualités et les compétences de certains.

  • Speaker #1

    Et en fait quand tu as de la concurrence, ça t'oblige à élever ton niveau de jeu toujours un peu plus haut, à être toujours plus qualitatif, à te sortir de ta zone de confort aussi, parce que si tu n'as pas de concurrence, à un moment tu vas t'empouter. ça t'oblige toujours à sortir et après le marché fait le tri entre ceux qui sont sérieux et compétents, ceux qui ne le sont pas et qui finissent par sortir. Et donc ça, je trouve que c'est vachement bien. Et la concurrence, c'est le message pour ceux qui hésitent aussi à se lancer peut-être sur certains secteurs. En tout cas, à mon sens, il ne faut pas que ce soit un critère, en tout cas trop important dans l'hésitation qui vient t'en sortir. Et d'ailleurs, dans ce marché justement qui est concurrentiel, qui est dans un contexte un petit peu compliqué, comment toi tu fais pour te démarquer ou te dire j'arrive avec quelque chose ? pas forcément totalement différent, tu n'es pas obligé de réinventer la roue à chaque fois, mais d'avoir ta propre identité, ton propre coup de patte.

  • Speaker #0

    En fait, ouais, comme tu l'as dit, j'arrive avec ma personne, ma personnalité. Je pense que chacun peut avoir ce raisonnement-là, chacun a sa petite magie, ça peut être quelque chose en plus, c'est un peu ce que j'ai l'impression. à chacun ses avantage, ses zones de confort, où il est bon, où il est excellent, etc. Et donc j'ai peut-être des points communs avec la personne que j'ai en face de moi, et donc j'essaie de les capter, les avoir, si tu veux. Ça je pense que c'est un boulot de commercial, c'est essayer de se matcher avec la personne avec qui tu es en face de toi. Il faut être curieux, curieux de tout dans la vie. Dès que tu rencontres une nouvelle personne, c'est s'interroger sur son secteur d'activité, comment il se démarque, qu'est-ce qu'il fait, comment évolue son secteur. C'est vraiment d'essayer de matcher, de trouver des points communs avec la personne. Ça, c'est le boulot que je fais un peu tout le temps. Et puis après, c'est beaucoup de relationnel.

  • Speaker #1

    C'est l'humain. C'est l'humanité.

  • Speaker #0

    Oui, c'est la partenarité. Et puis si elle me choisit, Bye. C'est super, génial, je suis par content. Si ce n'est pas le cas, tu vas avoir une autre porte. En plus,

  • Speaker #1

    elle est à toi-même, à ta personnalité, tu ne vas pas devoir un rôle. Oui,

  • Speaker #0

    non, je fais ce que j'aime, je suis moi-même, et si ça marche, ça marchera. Et si ce n'est pas le cas, on ira voir ailleurs.

  • Speaker #1

    C'est ma vision. Je trouve que c'est intéressant, c'est pertinent, même dans ce que je peux voir. tu as beaucoup de secteurs d'activité où les gens... Tu as eu un gros boom après de tout ce qui a été tech et encore aujourd'hui, de services automatisés, digitaux, à distance, gros groupes sur lesquels tu as plusieurs services, etc. Mais en fait, et nous on le voit pour travailler avec des constructeurs immobiliers, tu as aussi beaucoup de personnes adapteurs ou de gens particuliers qui ont besoin d'un contact humain. Tu vois, c'est des... Dans ton secteur, c'est des projets de vie. Tu achètes une maison, donc tu as envie de pouvoir partager ce moment avec... Avec quelqu'un, on peut parler de ce que tu apprécies, avec qui tu as des points communs. Complètement.

  • Speaker #0

    Si je peux en dire dessus, mes clients aujourd'hui, maintenant, c'est des amis. D'autres un peu plus que d'autres. J'appelle un peu plus, mais ma première vente, Steve, j'ai vendu son appartement. il est devenu un ami, on s'appelle une fois de temps en temps, prendre des nouvelles, donc c'est hyper sympa.

  • Speaker #1

    C'est une belle reconnaissance.

  • Speaker #0

    Ouais, en plus c'est un dossier pas facile, ça faisait plus d'un an qu'il n'avait pas vendu son appartement, je suis arrivé après plusieurs agences qui avaient travaillé le bien, il s'avère en fait que c'est l'histoire qui est assez drôle, c'est que c'est mon boucher. Depuis que je suis tout petit, c'est là où c'est le boucher de la famille. L'histoire est plutôt assez jolie. Oui, complètement.

  • Speaker #1

    Pour arriver sur la dernière partie plus concrète, conseils, etc. C'était quoi tes premières galères ? Quand tu t'es lancé, tu dis au début, tu as l'excitation, tu crées ton logo, ton image de marque, normalement, il faut y aller. Dans mon métier,

  • Speaker #0

    en étant très concret, c'est avoir les premiers biens à vendre. Ça, c'est les premières galères, c'est de se dire, bon bah t'as pas de... tu n'as pas de biens, tu as un savoir-faire, tu as une expérience, tu connais le métier, mais tu n'as encore rien à proposer sur le marché. Donc ça, les premières galères, c'est d'avoir les premiers biens, c'est d'avoir les premiers appartements à vendre.

  • Speaker #1

    Donc si on généralise, c'est d'aller chercher tes premiers clients.

  • Speaker #0

    Oui, aller chercher les premiers clients, c'est le nerf. et donc ça c'est le premier truc qui était la première galère après tout ce qui est administratif ça je pense que il y a toujours une solution ceux qui imaginent qu'effectivement ils vont avoir des freins liés à ça alors peut-être ça peut arriver je vais te donner mon exemple pour moi créer une agence immobilière il fallait que j'ai une carte professionnelle qui est une carte que tu peux avoir en ayant il y a différents critères d'accès à cette carte là et effectivement bon bah là il faut cocher l'un des critères donc effectivement là ça peut être un frein administratif qui t'empêche de c'est soit avoir 10 ans d'expérience dans l'immobilier soit avoir une licence en immobilier soit une licence en commerce quoi que ce soit mais du coup non j'ai pas eu de pour le coup administratif tout est allé super, bien roulé Bye. Non, c'est savoir le prendre les clients, c'est ça le truc quoi. Et d'être crédible aux yeux des gens que tu n'as pas montré. Alors tu montres que tu as eu de l'expérience chez d'autres, même toi dans ta création d'activité, peut-être tu as utilisé ce que toi tu avais fait avant. Bien sûr, c'est ce que moi aussi j'ai fait.

  • Speaker #1

    Parce que ce qui compte c'est l'expérience que toi tu as de toute façon.

  • Speaker #0

    Exactement. Après tu fais comprendre aux gens effectivement que moi maintenant c'est le point de départ de moi, mon histoire. et que tout ce que j'ai fait avant, c'est pour que mon histoire avance et grandisse. Est-ce que vous voulez en faire partie ? Après, c'est à toi d'être mon commercial. Oui,

  • Speaker #1

    100%. C'est le gros biais de légitimité qu'on entend beaucoup, que beaucoup ont. Est-ce que je suis légitime ou pas ? C'est un sujet hyper important. J'aime bien connaître la vision des gens sur le succès que l'on entreprend. Je trouve que chacun a une vision un peu différente. C'est quoi, toi ? Ta vision du succès dans ton aventure entrepreneuriale, ce serait quoi ?

  • Speaker #0

    C'est clairement d'être heureux. Ne le matérialise pas.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas un objectif financier en disant j'ai envie de faire 120 par an.

  • Speaker #0

    Non, après effectivement sur cet axe-là, comme c'est quelque chose qui te permet de bien vivre, l'argent te permet de bien vivre, c'est de vivre avec quelque chose qui est convenable, d'avoir quelque chose qui te permet de faire ce que tu aimes, ce que tu as envie. mais du coup les sens même le Au cœur, c'est d'être heureux, pouvoir t'amuser, faire ce qui te plaît. Et effectivement, sur l'axe financier, c'est de pouvoir avoir suffisamment pour pouvoir faire tout ce que t'aimes. Par exemple, j'aimerais beaucoup avoir un jour une maison dans le sud-ouest. Ça permet d'avoir des objectifs et de se battre un petit peu au quotidien.

  • Speaker #1

    Ça fait du bien de l'entendre, je trouve, parce que le succès, quand on entend dans beaucoup d'interviews, de podcasts, etc., et sans aucune critique, parce que moi, je les regarde beaucoup, c'est souvent très inspirant, mais ce qui est beaucoup mis en avant, c'est le succès, souvent en termes de chiffres financiers. Pour l'anecdote, j'ai interrogé ma meilleure amie et son mari, il y a deux, trois jours, on a fait un autre épisode, qui sont aussi agents immobiliers. Ok,

  • Speaker #0

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    Je leur ai dit que je les voyais,

  • Speaker #0

    je les salue. Tu me les présenteras avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, carrément. Et ils avaient la même réponse que toi sur le succès. Et donc je trouve que c'est hyper inspirant parce qu'en fait, on a beaucoup qui se mettent la pression par rapport à ça. En fait, tu as ta propre vision du succès. Et à partir du moment où tu vis ta vie, que tu es heureux avec ce que tu as, tu n'as pas besoin de te comparer ou de dire je veux faire plus que l'autre. Non, tu n'as rien à entendre.

  • Speaker #0

    Il faut se mettre des objectifs, je pense que c'est important, donc tu te les mets. Mais sur la question du succès, je le place plutôt sur le bonheur. Mais après, objectif, il n'est pas important.

  • Speaker #1

    C'est ça qui te drive, c'est sûr. Et juste pour répondre.

  • Speaker #0

    Non, vas-y, excuse-moi. Non, mais en plus, c'est vrai que j'aime la compétition aussi. En effet, quand je faisais du sport, tennis... Là je suis plus parti sur le paddle comme je t'avais dit depuis peu. On joue avec mon meilleur ami, on fait des tournois en ce moment. La compète c'est sympa, c'est un truc que tout le monde n'a pas. Par exemple sur mes deux petits frères, j'en ai un des deux, il n'est pas trop compète. Il est compétition sportive, il n'est pas trop.

  • Speaker #1

    mais moi en tout cas ça me drive c'est propre à chacun c'est propre à chacun mais moi j'aime bien ça c'est un de tes moteurs et juste avant de terminer est-ce que tu as une habitude toi que tu as ou si ce n'est pas une habitude, un conseil ou une action que tu peux recommander à tous ceux qui nous écoutent et qui hésitent peut-être à se lancer qui n'osent pas, quelque chose qu'ils peuvent mettre en place une habitude, un conseil, une action

  • Speaker #0

    Non, mais après, je trouve que c'est quand même bien de se... Alors, c'est bien de se mettre en... Ouais, en fait, faire du sport, je trouve ça vraiment important parce que ça véhicule toujours plein de choses de la vie hyper importantes. Moi, c'est un truc, pour le coup, ça, c'est... Depuis un peu tout petit, ça fait partie aussi un peu de mon éducation où j'ai toujours eu beaucoup de sport à la maison, avec ma famille, tout ça, tu vois. Donc ça, c'est un truc que j'ai toujours eu. Et dans le sport, il y a tellement de... belles choses qui te permettent finalement de te connaître de te surpasser le sport c'est un truc que je conseille à beaucoup de gens et puis même pour sa santé physique physique

  • Speaker #1

    et mentale en fait le sport c'est un truc que je recommande la dernière partie du podcast le dernier truc par lequel j'aime bien terminer c'est la déconstruction d'un cliché ou d'un mythe que tu peux avoir sur l'entrepreneuriat Pour être honnête, ces questionnements-là sur les mythes, les constructions de clichés, etc., je les ai travaillés avec l'intelligence artificielle pour voir un petit peu ce qui ressortait le plus et donc qui me sortait plusieurs clichés qui pouvaient exister. Donc j'en choisis un en général par podcast. Il y en a un qui m'a sorti que je trouve intéressant qui était de dire il faut que tout soit planifié avant de te lancer dans ton aventure entrepreneurial. Qu'est-ce que tu en penses ? de ça,

  • Speaker #0

    est-ce que tu trouves que c'est véridique ou pas forcément c'est quelque chose que tu déconstruirais ou pas moi personnellement tout n'est pas construit tu vois tout n'est pas prédit tu vois je sais pas t'as des envies, t'as des idées mais moi je suis un peu contre ça parce que en fait tu rencontres des gens en permanence et tu sais pas qu'est-ce que et ça c'est chaque humain apporte sa touche dans ton aventure donc Parce que l'entrepreneuriat, c'est ça, c'est des rencontres, c'est tu vois des gens, tu sais où tu vas, tu as une ligne directrice, mais tu ne peux pas planifier. Pour moi, c'est la planification de ça. Si je prends par exemple mon meilleur ami qui lui a quelques années supplémentaires, enfin d'années d'entrepreneur déjà, là aujourd'hui, il a effectivement la première société qu'on travaille avec lui. Mais il fait de la formation, il fait de l'événementiel, il fait plusieurs choses aujourd'hui. Je ne suis pas sûr qu'il ait planifié tout ça. Peut-être qu'il l'avait en imaginaire. Il s'est dit, allez, j'aimerais bien. Mais est-ce qu'il l'avait planifié ? Je ne suis pas sûr. Et moi, c'est pareil. Est-ce que j'aimerais bien, par exemple, être présent en Normandie, qui est une région que j'aime beaucoup, que je connais bien aussi ? C'est quelque chose que j'imagine. mais est-ce que ça sera le... Est-ce que c'est une vraie planification ? Peut-être que je ne serais pas en Normandie, je serais ailleurs avant.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Parce que j'aurais rencontré quelqu'un qui m'aurait fait découvrir l'autre région et que je serais tombé amoureux de cette région.

  • Speaker #1

    C'est un peu le dernier conseil qu'on peut donner, c'est qu'il ne faut pas forcément chercher à tout planifier. On n'a pas de boucle de cristal, on peut pas prévenir l'avenir. Non, pas du tout.

  • Speaker #0

    Par contre, effectivement, il faut regarder ce qu'on a déjà autour de soi. C'est un autre conseil. c'est regarder les personnes qu'on a autour de nous, c'est une vraie source parfois soit d'inspiration, soit de... Alors il faut s'écouter soi-même mais il faut regarder aussi ce qu'il y a autour de soi parce qu'il y a toujours des belles choses, des belles histoires. Si on est curieux, on peut apprendre des gens. Quand on s'est contacté, tu m'as contacté, tu peux ne pas rebondir dessus. Tu peux laisser passer ça et te dire que ce n'est pas grave, je ne le fais pas. Tu fais différemment. Mais tu es curieux, on se rend compte. J'apprends que tes meilleurs amis sont agents immobiliers. Je vais les rencontrer, on va faire une affaire ensemble. Oui, ce serait incroyable. C'est une bêtise. Mais si tu ne refuses pas, ce qu'on peut t'offrir, c'est qu'il y a plein de choses. Il y a plein de chemins qu'on n'imagine pas et qu'effectivement, l'entrepreneur offre plus que d'autres secteurs. C'est sûr. ça qui est beau dans la vie aussi ça c'est un peu la magie c'est un peu la magie du truc il y a ses inconvénients on l'a un petit peu vu tu te rends mal à certains moments t'es mal parce que t'as des journées c'est dur t'as pas de chiffres t'as pas de résultats il se passe pas grand chose mais t'as d'autres jours d'autres journées où là t'as cette magie de... Et tu as des sentiments un peu exceptionnels.

  • Speaker #1

    Oui, ça peut être un exhausteur de sentiments, c'est clair. Merci beaucoup, Thomas. Oui,

  • Speaker #0

    avec plaisir.

  • Speaker #1

    Ce que je peux te souhaiter, à part du succès que tu as, ton bonheur, ton activité fonctionne bien.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Donc toi, Thomas Billon Immobilier.

  • Speaker #0

    Oui, Thomas Billon Immobilier.

  • Speaker #1

    Tu peux le retrouver sur LinkedIn, tu as un site internet. Oui. Il sera dans la description.

  • Speaker #0

    Complètement. Oui, ils peuvent regarder mon site internet, mon Instagram. et puis ouais mon LinkedIn ils peuvent me contacter donc je suis je suis mon propre patron donc j'ai mon agence qui a mon nom et mon prénom donc ils peuvent même m'envoyer un message sur LinkedIn directement bon merci Thomas bon après-midi toi aussi avec grand plaisir ciao ciao merci à tous d'avoir écouté à bientôt à bientôt si

  • Speaker #1

    tu as aimé l'épisode n'hésite pas à t'abonner sur la plateforme de streaming de ton choix et à nous laisser un avis tu peux aussi nous suivre sur nos réseaux sociaux Instagram Facebook et LinkedIn ça nous aide énormément pour le développement du podcast ... Merci encore pour ton écoute, et à bientôt dans une prochaine transmission.

Description

🪐 Dans cette cinquième transmission des Prosmonautes, nous embarquons aux côtés de Thomas Billouin entrepreneur de 25 ans. En janvier 2024, en pleine période d’incertitudes sur le marché immobilier, il fonde son agence immobilière après avoir refusé plusieurs opportunités salariées !


🛰️ Notre site internet : https://prosmonautes.fr/


☄️ L'épisode sur notre site : https://prosmonautes.fr/entreprendre-a-25-ans-dans-limmobilier-laudace-de-thomas/


🔭 Comment contacter Thomas ?


Résumé de la transmission :

Vous hésitez entre sécurité salariée et aventure entrepreneuriale, surtout dans un marché difficile ? Dans cet épisode, on explore le parcours d'un jeune diplômé qui a dit non à des opportunités de CDI en France et au Canada pour créer son agence en pleine crise immobilière.


🎯 Ce que vous allez découvrir

- Comment il a osé refuser un CDI prestigieux après son alternance

- Pourquoi il s'est lancé malgré une baisse drastiques des transactions sur le marché

- La réalité des premiers mois sans clients

- L'importance du sport dans la discipline et le dépassement de soi


🤩 Les pépites :

- "Si je ne me lève pas, il ne se passe rien"

- Le succès c’est d’être heureux, pas un chiffre

- "Il n'y a pas de concurrents, il y a suffisamment pour tous"

- Ne pas tout planifier, rester ouvert aux opportunités


🔥 Les moments forts :

- Le voyage au Canada qui change tout

- Rentrer dans 15 agences pour chercher du travail

- Son boucher qui devient son premier client

- L'appartement invendable depuis un an qu'il vend


🎧 Pour qui ? Jeunes diplômés tiraillés entre stabilité et passion, salariés qui rêvent d'indépendance, entrepreneurs découragés par la conjoncture, tous ceux qui veulent transformer leur expertise en aventure entrepreneuriale.


Action immédiate après l'écoute : Choisis une première action concrète à réaliser cette semaine concernant ton projet, le “bon moment” n’existe pas !


Si l'épisode t’inspire, laisse ★★★★★ et partage-le à quelqu'un qui hésite à franchir le cap


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je travaille pour moi, donc si on se réveille pas, il se passe rien. En fait, il y a un truc qui me trotte dans la tête, c'est de... Quelque chose. Tu dis non à ça, tu dis non à ça, bon bah, tu vas faire quoi ? T'as le droit de te tromper, enfin, t'auras tellement appris de choses. Chaque humain, en fait, apporte sa touche dans ton aventure.

  • Speaker #1

    Quoi, toi, ta vision du succès ?

  • Speaker #0

    Ah bah, c'est clairement d'être heureux, tu vois. Je le matérialise pas.

  • Speaker #1

    Salut, francemonautes ! Bienvenue à bord de cette nouvelle exploration. Son objectif, il est clair. T'inspirer à dépasser tes peurs et tes croyances limitantes pour... enfin oser le projet qui te ressemble. Pour ça, on va parler de déclic, on va parler de reconversion, d'élan, et on va surtout parler de comment passer à l'action tout en restant aligné avec toi-même. Chaque épisode sera comme une escale vers plus de clarté, vers plus de sens, mais ce sera surtout une escale vers plus de toi. Alors enfile ta combinaison et viens explorer le cosmos avec nous. Bonjour à tous, bienvenue sur ce nouvel épisode de podcast. Aujourd'hui, je suis avec Thomas Billoin. Comment ça va Thomas ?

  • Speaker #0

    Ça va super et toi ? Enchanté.

  • Speaker #1

    Enchanté également, on se connaît depuis peu finalement.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui t'a donné envie de rejoindre le podcast, en tout cas de participer ?

  • Speaker #0

    Écoute, envie de partager un peu mes débuts, comment je me suis débrouillé au départ et pour voir s'il y aura peut-être des personnes qui seraient intéressées par mes débuts.

  • Speaker #1

    Génial. On va y venir un peu plus en détail. Est-ce qu'avant de commencer, tu peux te présenter rapidement en quelques mots que les gens situent assez vite quitter ce que tu fais ?

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Comme tu l'as dit, je m'appelle Thomas Billoin. J'ai 25 ans. J'ai créé mon agence immobilière il y a un peu plus d'un an maintenant. J'ai envie de 2024. En fait, ça va faire un an. Jour pour jour. Vous l'aimez ? Oui, c'est ça. Merci beaucoup. Sinon, après, dans la vie, j'aime le sport beaucoup. Je pars beaucoup en vacances en France aussi. puis un peu à l'étranger quand j'ai de la chance.

  • Speaker #1

    Ok, cool, pour l'ouverture d'esprit, c'est pas mal ça.

  • Speaker #0

    Ouais, complètement.

  • Speaker #1

    Trop bien. Avant de rentrer en vif du sujet, j'aime bien démarrer le podcast par une question clé. Toi, entrepreneur, qu'est-ce qui te motive à te lever chaque matin ?

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que je travaille pour moi, donc ça c'est un vrai truc qui vraiment joue dans la balance, c'est-à-dire comment on se réveille, et puis si on ne se réveille pas, il ne se passe rien. c'est vraiment un truc qui est important Ouais, c'est de faire ce que j'aime, je fais ce que j'aime, donc ça, ça rendra plus. Construire un peu ce que je suis en train de faire et toujours avoir ma ligne directrice sur comment je vois les choses.

  • Speaker #1

    C'est dur, ça, de se dire, d'être son propre responsable et de se dire, si je ne me lève pas le matin, il ne se passe rien.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a des matins, tu n'as pas envie. C'est vrai, tu n'as pas envie, mais si toi, tu n'as pas envie, il ne se passe rien du tout. Tu n'as pas le choix, en fait. Le fait de ne pas avoir le choix te donne... t'obliges à vouloir réussir, à passer des étapes. Tu as des petites victoires, il y a des jours où tu n'es pas dedans. Mais il y a d'autres jours, tu as une réussite, une bonne nouvelle. Et ça, ça te motive à le lever chaque matin. Et après, il n'y a pas d'horaire quand tu fais ce que tu entreprends.

  • Speaker #1

    Ok, merci déjà pour cette réponse. On va rentrer un peu plus dans le vif du sujet. Est-ce que tu peux, pour ceux qui nous écoutent et qui puissent bien te situer, Hum nous réexpliquer ton parcours, d'où tu viens et qu'est-ce qui t'a mené à créer ta société aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Oui, alors je ne sais pas à quel moment tu veux qu'on commence, mais...

  • Speaker #1

    Juste peut-être rapidement sur le cadre familial, c'était une famille d'entrepreneurs, pas spécialement, après les études que tu as suivies.

  • Speaker #0

    Alors pour répondre à ta première question, pas une famille d'entrepreneurs, en tout cas pas ni mes parents, ni mes frères. Attente. Un peu plus lointain aussi au-dessus. Grand-oncle, il y a eu quelques entrepreneurs effectivement. Mais ce n'est pas quelque chose qui a fait... Je n'ai pas baigné dans ça à plus long part. Donc moi, j'ai grandi entre Levallois et Neuilly. Donc banlieue proche parisienne. Bac ES. Ok. Bac ES. Et puis j'ai fait école de commerce ensuite, direct après le bac.

  • Speaker #1

    Oh bien.

  • Speaker #0

    Et donc master, bachelor et master.

  • Speaker #1

    Et donc à l'issue de... de ça, tu fais un an d'alternance, je crois, c'est ça ?

  • Speaker #0

    L'année d'alternance dans le secteur que je fais aujourd'hui, c'était la dernière année, la cinquième, que je fais dans une agence immobilière française qui s'appelle Barnes.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui te plaît dans ce stage-là, dans cette découverte du métier ? Est-ce que tu avais déjà cette passion de l'immobilier ? Est-ce que tu es arrivé dedans en disant ça a l'air sympa et je verrais si c'est fait pour moi ou pas ? Qu'est-ce que ça t'en a ressorti quoi de cette expérience ?

  • Speaker #0

    Alors en fait, je l'ai découvert un peu plus tôt que ça. Je l'ai découvert dans un premier stage que j'ai fait en troisième année de bachelor. Et donc, je découvrais effectivement l'immobilier pendant six mois. C'était à Neuilly, la forêt. Une autre belle... belle marque d'immobilier en France. Et donc, je ne fais que six mois, mais en fait, à côté, je travaillais en même temps de mes études dans une société qui s'appelle Job, c'est mon meilleur ami. Et donc, j'ai fait...

  • Speaker #1

    On le salue ?

  • Speaker #0

    Ouais, exactement. Ouais, il m'écoute pas, je pense. On a fait une belle aventure ensemble, je suis resté deux ans et demi.

  • Speaker #1

    Donc,

  • Speaker #0

    c'était en parallèle des études. Ouais, c'est ça, c'était en parallèle des études. Donc deux ans et demi où effectivement, là c'est une découverte un peu de l'entrepreneuriat aussi avec lui. Et moi en fait je suis arrivé une année après, un an et demi après qu'il ait un peu démarré. C'est un peu la construction de plusieurs modèles, réfléchir comment on peut se placer par rapport au concurrent, comment on peut se démarquer, quel chemin on va avoir pour trouver les certains clients. Et donc effectivement c'est le chemin de... plein d'aventures etc donc c'était moi j'avais la branche commerciale je devais recruter aussi des commerciants un peu partout en france c'est textile personnalisé pour des associations des écoles et puis des boîtes des boîtes aussi des des start up etc et customiser en fait leur leur leur produit pour leur réfugiés leurs marques la marque qui m'a échoué Voilà, donc c'était tout ça.

  • Speaker #1

    Vêtements d'assaut d'école.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça, complètement. C'était le début, c'était que ça. C'était que ça, on recrutait les présidents de B2, etc. pour qu'ils soient bien placés. D'ailleurs, toujours le cas, c'est toujours le modèle. Mais voilà, c'était le tout début, donc voilà, c'était un peu ça. Et j'ai fait ça pendant deux ans et demi. Après, moi, l'immobilier, je l'avais fait six mois. Et c'est vrai que quand je suis arrivé en alternance, je me suis dit bon quel secteur vraiment t'aimes beaucoup donc voilà je me suis refait Je me suis reconcentré et puis voilà, j'ai voulu aller vers le luxe. Et donc, je suis allé, je suis retourné en fait vers ce que j'aimais vraiment, l'immobilier. Moi, j'aime bien aussi la photo, j'aime bien l'architecture. Et en fait, c'est un peu un combo, il y a un peu de commercial. Donc, c'était quelque chose qui, à cette époque-là, me convenait parfaitement.

  • Speaker #1

    Oui, c'était un projet qui réunissait un peu tous tes centres d'intérêt, qui te permettait de les exprimer. Donc après, tu fais ce parcours-là, tu fais cette année. À la fin, tu te dis, on reviendra sur le fait que tu es parti un petit peu à l'étranger, mais est-ce que déjà pendant cette expérience, tu t'es projeté potentiellement en tant que salarié pour commencer ? Et est-ce que cette expérience entrepreneuriale que tu as vécue avec ton meilleur ami chez Jab, est-ce que ça a forgé aussi ton désir de lancer ta propre boîte ? Est-ce que ça a joué un rôle, ça ?

  • Speaker #0

    Oui, alors le salariat, effectivement, moi je n'étais pas forcément en compte, ce n'est pas quelque chose qui était... C'est un peu ce qui est autour de moi aujourd'hui. Mes amis, ma copine, c'est quelque chose qui est proche de moi, le salariat. Je ne le vois pas comme quelque chose qui est mauvais. Oui, bien sûr. C'est mon frère. C'est super pour moi. J'aurais pu commencer comme ça. Mon métier est assez particulier. Les agences immobilières sont assez particulières parce que la majorité recrute les agents en indépendant. Il n'y a pas de sécurité, il n'y a pas de fixe, il y a très peu de CDI dans ce métier-là. Donc en fait, au final, tu es un entrepreneur. Tu gères ton fichier client, tu gères tes clients, on t'apporte une certaine nettoyabilité parce que tu travailles dans cette marque-là. Mais au final, si tu veux, tu n'as pas de sécurité financière si tu ne fais pas de résultats chaque mois. Voilà j'ai... j'ai pas saisi l'occasion de travailler chez eux et parce que j'en avais pas réellement envie à ce moment là justement je te l'ai raconté quand on en a discuté un petit peu c'est le moment où moi je suis parti un peu à l'étranger voir ce qui se passe ailleurs moi j'étais jamais parti plus loin que l'Europe donc c'est vrai que c'était une envie hyper importante pour moi à ce moment là de partir pour pas avoir de regrets

  • Speaker #1

    C'était le bon moment, tu n'avais pas d'engagement en particulier, que ce soit vis-à-vis d'un employeur, d'enfant ou autre ?

  • Speaker #0

    Non, pas d'obligation, juste l'obligation de vouloir réussir, de travailler bien. C'était important pour moi, c'était un voyage. Quand je pars là-bas, je te l'avais dit, je ne pars pas pour faire des vacances ou quoi que ce soit. C'est vraiment potentiellement, je vais travailler là-bas. c'était un peu une entre guillemets un nouveau départ quand je suis parti tout en sachant que vous là je voulais pas perdre tout ce que j'avais appris et emmagasiner en france mais quand je pars effectivement je je sais pas où je vais tu t'ouvres à des opportunités potentielles et tu vois un peu ce que le marché peut offrir c'est ça et ça des vacances et pas une année ça mais non quand j'arrive sur pente raconté quand j'arrive la première semaine c'est j'étais pas tout seul j'étais avec ma copine donc on part et je dis On se repose un peu, on se calme, parce qu'on sortait tous les deux de nos alternances. On pourrait se dire qu'on pose. J'en connais des gens qui, après leurs cinq ans d'études, se calment, se posent, ou une année sabbatique ou quoi que ce soit, j'en ai déjà vu. Et donc, l'idée, c'est qu'on arrive et on va chercher du taf direct. On a peut-être attendu cinq, six jours, mais après, c'était bon. On a eu une semaine, on a vu un peu l'ambiance. Allez, let's go. Je rencontre plein de professionnels. de mon secteur, du coup l'immobilier. Principalement l'immobilier résidentiel, donc celui que je travaille aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Comment tu les rencontres ces gens-là ? Parce que c'est intéressant, tu parles dans un pays où tu connais personne à la base. Comment tu fais ? Tu sors de chez toi, tu vas toquer au port ?

  • Speaker #0

    Alors j'ai fait un peu tout. Indeed est présent là-bas, beaucoup LinkedIn, mais tu regardes un peu les boîtes, tu... Il faut regarder un peu sur internet, tu regardes un peu les boîtes qui font ton métier, tu essaies de catcher quelques noms, etc. Tu vas après sur LinkedIn, tu regardes, tu essaies d'envoyer un maximum de messages un peu partout, et tu vois où ça mord, à quel endroit le mec va réagir.

  • Speaker #1

    Tu oses lancer des pistes, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, t'as rien à perdre. En fait, c'est ça aussi, c'est quand t'es loin. tu te dis, bon, il faut y aller à fond.

  • Speaker #1

    Sans personne me connaître,

  • Speaker #0

    il faut que je... Bah ouais, je sais. Moi, dans mon métier aussi, c'était possible. Donc, les agences immobilières, il y en a beaucoup qui ont une opinion sur eux, donc qui sont des boutiques, donc tu peux rentrer dedans. Donc, moi, je rentre dans plein d'agences. Il s'avère qu'il y avait mon ancien employeur Barnes qui était présent là où j'étais. Donc, je vais les voir. Bon, il s'avère qu'il n'y avait pas de poste. Dans plusieurs, d'ailleurs, dans plusieurs agences que j'ai visitées, il n'y avait pas de poste. J'en fais plusieurs, une dizaine ou une quinzaine. Je prends plusieurs jours pour le faire, j'étale un peu. Tu postules, tu postules. Tu essaies de créer le contact. J'avais des amis aussi qui étaient là-bas. J'essaie de voir s'ils peuvent éventuellement te mettre en relation, etc. J'ai eu une dizaine d'entretiens sur les trois mois, ou peut-être un peu plus, une dizaine, une quinzaine. Il y en a eu une qui a été plus poussée, où j'ai eu plusieurs entretiens avec cette boîte qui s'appelle Remax. Effectivement, j'ai l'opportunité aussi de continuer là-bas. Et ils me proposent un poste en agence dans un quartier qui n'était pas très loin de là où j'habitais à l'époque.

  • Speaker #1

    Et ça, du coup, tu saisis pas l'opportunité ou tu la saisis quand même un temps avant de rentrer ?

  • Speaker #0

    Donc, en fait, j'arrive en septembre. Et décembre, en fait... J'obtiens en fait cette promesse d'embauche, je l'obtiens en décembre, fin décembre, enfin mi ou fin décembre. Et en fait, moi j'avais prévu mon retour pour faire les fêtes en France avec ma famille, que je n'avais pas vu depuis septembre, depuis trois mois. Je reçois cette offre et en fait, je me pose et je me dis, bon professionnellement, est-ce que... C'est vrai que quand tu arrives dans un nouveau pays, c'est un peu une remise à zéro, parce que tu... En tout cas, dans mon métier, c'est... connaître, avoir un réseau, connaître le marché local bon le côté commercial ça tu le gardes mais bon c'est s'adapter aussi aux nouvelles cultures etc d'un pays donc c'est, il y a plein de choses que tu vas apprendre donc c'est un peu une remise à zéro pour créer ses repères pour créer ses repères, pour créer plein de choses et effectivement à cet endroit là sur ce créneau là ça peut d'un côté faire peur mais Mais en fait, moi, ce n'était pas vraiment de la peur que j'ai eu à ce moment-là. Peut-être que ce n'est pas ça que j'ai envie de faire. Est-ce que tu as envie de commencer ? Comment j'ai envie de... Parce que c'est fin des études, donc là, c'est un peu le début, si tu veux, de comment j'ai envie de commencer ma vie pro après mes études. Est-ce que c'est comme ça que j'ai envie de la commencer à l'étranger ? En fait, il y a un truc qui me trotte dans la tête depuis plein d'années, c'est de créer mon truc. Et effectivement, comme tu l'as dit tout à l'heure, d'avoir grandi, et d'avoir fait pas mal d'années pendant mes études à bosser à côté avec mon meilleur pote qui lui a entrepris direct.

  • Speaker #1

    Petite graine qui pousse.

  • Speaker #0

    Bah ouais, forcément, il le sait en plus. Il sait, il m'a toujours en plus encouragé à le faire. Mais tu franchis pas le pas, tu sais pas à quel moment tu franchis le pas. À quel moment tu le fais, quand tu commences. même quand j'avais avant j'ai toujours eu envie de le faire tu vois mais c'est pas quand tu sais pas qu'est ce qui qu'est ce qui va faire que là à ton cerveau il a un peu changé de côté il ya en fait c'est maintenant et c'est comme ça que je veux le faire c'est intéressant je retiens deux choses hyper important dans ce que tu dis la première c'est que tu as eu le même

  • Speaker #1

    si tu dis tu sais pas quand je me lance tu as quand même eu le courage de de te poser ces questions est ce que c'est ce que j'ai envie de faire maintenant parce que tu l'as tu te l'es posé pour barnes tu t'es dit finalement je ne fais pas tu l'as eu à l'étranger donc tu as eu entre guillemets ce que tu allais chercher à l'étranger quand tu l'as eu tu t'es dit est-ce que c'est vraiment ce que je veux ? Non tu as pris le temps de te questionner tu as eu ce courage là, tu es revenu en France et donc est-ce que ça veut dire aussi que tu avais besoin tu aurais peut-être pu le lancer à l'étranger est-ce que c'est parce que tu te dis il y a un rôle de l'ancrage et de l'entourage qui est hyper important quand on se lance et donc je serai dans de meilleures conditions en France, ça c'est des choses que tu t'es dite ou... Pas spécialement.

  • Speaker #0

    En fait, c'est effectivement, surtout dans mon métier, c'est tout ce que j'ai emmagasiné, tout ce que j'ai appris. Regarde, le faire à l'étranger, ce n'était pas trop une option. Pour le coup, je m'étais renseigné, tu vois, je m'étais même revenu à réfléchir comment ça se passerait. Alors, c'est compliqué parce qu'il faut qu'il y ait un Canadien dans l'histoire. Ah oui, il n'y a rien qu'un Canadien. Donc, c'était plus compliqué. Et ouais, non, c'est vraiment, j'ai senti que c'était le moment. 25 ans, qu'est-ce que tu veux faire ? Enfin voilà, qu'est-ce que t'aimes vraiment ? c'est ça donc que

  • Speaker #1

    T'as eu des craintes ou des peurs, même si toi ça a été un pas faux, où ça s'est construit petit à petit, tu t'es écouté, t'as avancé, t'as saisi ces opportunités-là. Est-ce que t'as quand même eu des petites peurs et des barrières mentales, où tu t'es dit, ok, ça je l'identifie, il faut que j'arrive à passer au-dessus ?

  • Speaker #0

    Ouais, t'as forcément des peurs, tu vois, en plus... Tu as dit non à ton premier employeur après ton alternance, tu as dit non à un poste au Canada, tu te dis je fais un truc, tu ne sais pas vraiment si c'est l'idéal, tu ne sais pas si c'est le chemin qu'il faut prendre. Donc oui, tu as peur un peu de te tromper, peur de prendre la mauvaise décision.

  • Speaker #1

    Comment tu dépasses cette peur de dire j'ai peur de me tromper ? Tu l'avais peut-être déjà parce que tu as dit, depuis que tu disais tout à l'heure, depuis que je travaillais, tu sentais que tu avais envie de créer ta boîte. Le fait d'avoir travaillé avec ton meilleur ami dans sa boîte, ça t'a donné aussi envie. Donc, il y a eu quand même un espace-temps pendant plusieurs années. Donc, tu as eu le temps d'avoir peur de te questionner comment tu es passé au-delà, au-dessus de te dire peut-être que je me trompe. Et ça, tu ne le sais pas si tu n'essayes pas de toute façon.

  • Speaker #0

    Oui, ben non,

  • Speaker #1

    c'est sûr. Et comment tu dis à un moment, bon allez, c'est bon, là, j'arrive à passer au-dessus.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et finalement, je n'essaie pas de me rechercher une grande dérobée.

  • Speaker #0

    En fait, il y a eu un peu, tu n'as pas trop le choix. C'est limite... C'est comme si je n'avais pas eu le choix de le faire. C'est spécial. Tu dis non à ça, tu dis non à ça, bon bah Thomas tu peux faire quoi ?

  • Speaker #1

    Ouais, faut se décider.

  • Speaker #0

    Faut se décider. Et en fait, moi j'avais une part d'excitation aussi de quand tu crées ton truc, tu crées ton logo, tu crées ton site, tu fais des choses... Je pense que c'est la partie qui est excitante pour le coup du début, parce que le début sur plein d'autres axes, on verra peut-être ça après, c'est moins sympa vraiment. Moi qui aime bien créer, qui est toujours... Tu vois même, j'y repense, tu vois, je t'en avais pas parlé, tu vois, à un moment, quand j'avais 19 ans, avec un autre ami, tu vois, on voulait monter une marque de vêtements, tu vois. Donc j'avais effectivement ce côté un peu créatif, donc ça, ça m'a, ça je pense que...

  • Speaker #1

    C'était en toi et ça t'a aidé à...

  • Speaker #0

    Ouais, il y a plusieurs types d'entrepreneurs, mais je pense que la majorité ont un peu ce côté créatif,

  • Speaker #1

    je pense. Ouais, ça me fait penser, c'est marrant, ça me fait penser, je vois souvent la vie comme un jeu. Et je trouve, parce que tu parlais des décisions, de dire vraiment, il faut que je décide, il faut que je me lance. J'aime bien voir la vie comme un jeu et me dire, pour pouvoir jouer à un jeu, il faut que tu aies des règles du jeu. Donc, tu écris toi-même tes propres règles du jeu. Tu sais ce que tu veux dans ta vie, ce que tu attends. Et après, il y a différents types de décisions, mais il y en a au moins deux grandes. C'est, est-ce que cette décision va me permettre de continuer de jouer à mon propre jeu ? de la vie, est-ce que je suis dans mes règles, quelles sont les conséquences potentielles, est-ce que même si je me planche, je pourrais continuer à jouer, ou alors est-ce que c'est une décision tellement importante qui pourrait soit m'écarter des règles de mon propre jeu, soit m'empêcher de continuer à jouer qui est ma vie, et là auquel cas c'est peut-être une décision irréversible que je ne vais pas prendre. Et donc du coup, moi je trouve que c'est assez, en tout cas ça m'aide beaucoup à prendre des décisions dans ma vie maintenant, et à plus relativiser. Est-ce que toi, même sans aller jusque là, est-ce que c'est un moment quelque chose que tu as fait te relativiser en disant quelles sont les conséquences potentielles et finalement je me lance et on verra.

  • Speaker #0

    Alors après je pense que sur tout ce que tu dis, je pense que déjà il n'y a pas de... tu as le droit de te tromper. Enfin moi je pense que c'est un truc... Enfin moi je le vois comme ça, c'est que même si tu te trompes, tu auras tellement appris de choses qu'au final tu vas peut-être passer par un autre chemin qui va rejoindre le chemin principal.

  • Speaker #1

    Alors juste pour préciser, quand je parlais des règles du jeu, c'est plutôt de dire, c'est vrai que c'était un peu abstrait, j'ai une coach qui met de la dessus, pour moi c'est assez clair, mais ça n'était pas pour toi, c'était plutôt de dire, dans ma vie, les règles du jeu, c'est par exemple, je sais que je tiens à ma liberté sur un plan géographique, et sur un plan financier, salarial par exemple, j'ai des valeurs humaines qui font que je ne serai pas dans des business un peu teux, etc. Des choses comme ça.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Ma règle du jeu, c'est que je tiens à la fidélité ou à l'honnêteté avec mes proches, avec ma famille, mes amis. Et donc, quand je disais le fait de t'écarter de ces règles-là, c'est de se dire, est-ce que la décision que je prends, ça va à l'encontre de ces principes-là en disant, est-ce que je trahis un ami, est-ce que je mets en péril la vie ou la réalité de mon ami ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Plus dans cet ordre-là. D'accord, ok. Ou alors, est-ce que je me mets en danger de mort potentielle en disant, je suis en train de risquer tout sur la table, c'est plus ça par contre je suis hyper d'accord avec toi sur le fait qu'il faut se tromper c'est important ça te permet de découvrir dans mon métaphore d'autres règles du jeu c'est ton chemin mais c'est hyper important le rapport à l'échec c'est hyper important t'en as

  • Speaker #0

    un peu tous les jours si tu tentes tu fais des choses ça peut être des choses du quotidien tu te coiffes le matin t'as raté mon matelas c'est des bêtises c'est clair Merci. c'est ça en fait tu tentes des choses c'est vrai que c'est un peu partagé déjà merci pour ce début de partage j'aimerais qu'on fasse un petit jeu si ça te dit avec plaisir

  • Speaker #1

    ça va prendre la forme d'un quiz ok j'ai relié à l'hypothèque ouais en plus j'ai plus spécialement en tête là cette taxe très fort que tu cherchais sur la partie luxe mais ça s'en rapproche donc tu vois qu'il est comme quoi pas de hasard dans la vie et j'aimerais qu'on essaie de te faire deviner les biens les plus chers qui ont été à la vente en france à la location des choses qui est à moi c'est des chiffres qui m'ont ça et où tu dis wow ok ça c'est impressionnant donc j'ai regardé le top 5 des biens à la vente les plus chers en france en 2024 ok il ya deux deux villes principales qui ressortent sur ces cinq biens. C'est quoi pour toi les deux villes en France où tu as les biens les plus chers ?

  • Speaker #0

    J'ai pas d'indice ?

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    ouais. En fait, dans le sud, je sais que Saint-Jean-Cape-Ferrat, c'est très réputé pour avoir des très belles choses. Saint-Tropez aussi. Ça pourrait même être Paris, mais si tu me poses la question, c'est que peut-être il y a... il ya une coquille quoi pas le port pas c'est vrai paris et sans loquets ferra alors paris oui c'est parti et le deuxième c'est cannes à ces clients on sait que tu es à côté mais ouais c'est à côté de son code d'azur réflexe direct et le petit les prix ouais ouais tu vois le deviner la plus chère qui a été mis en vente donc c'était pas c'est paris est premier alors c'est qu'à C'est Ken en premier. Indice.

  • Speaker #1

    il y a 2300 m².

  • Speaker #0

    Mais je crois que je l'ai vu, j'ai peut-être vu passer, c'est quelque chose comme 210 millions, quelque chose comme ça.

  • Speaker #1

    Non, c'était moins. Là, sur celle-là, en tout cas en 2024, je pense que ce n'est peut-être pas la plus chère de l'histoire.

  • Speaker #0

    Mais il y a un truc comme ça qui est dans le sud, qui est exorbitant.

  • Speaker #1

    Et là, en tout cas, il y a une autre chose qui a été mise en vente en 2024.

  • Speaker #0

    Et en vente et vendue.

  • Speaker #1

    55 millions d'euros. Ok. C'est quand même assez... Autant les États-Unis, tu entendais, à 100, 150, 300 millions. Autant c'est quand même...

  • Speaker #0

    Mais il y a des choses comme ça. Je te dis, le 210, on peut exagérer, mais il y a des choses comme ça dans le sud qui ne se vendent pas d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Il faut quelqu'un qui puisse l'acheter.

  • Speaker #0

    Il faut y aller.

  • Speaker #1

    Il va falloir le réseau.

  • Speaker #0

    Mais du coup, 55 millions à Cannes.

  • Speaker #1

    Après, il y a un top 5 des biens à louer les plus chers aussi en France en 2024. Le moyen mensuel, tu dirais quoi ? Par mois.

  • Speaker #0

    Un mensuel ? Alors je sais qu'il y a beaucoup de locations à la semaine, locations saisonnières, ça marche beaucoup ici dans le luxe.

  • Speaker #1

    Peut-être que pour toi qui viens de... En fait, ce qui est hyper marrant aussi dans cet exercice, c'est que pour toi qui viens de l'immobilier du luxe, tu vois des gros chiffres. Moi qui ne viens pas du tout de la maison, comme la plupart des gens qui nous écoutent, en fait c'est...

  • Speaker #0

    T'as les choses, t'as les réseaux, t'as des trucs de dingue. Non, par semaine, je vais essayer de... Je ne sais pas, peut-être par mois.

  • Speaker #1

    Oui, par mois.

  • Speaker #0

    Par mois,

  • Speaker #1

    50 000. 141 000 euros par mois. C'est à Roquebrune-Cap-Martin, dans une ville à 350 m². Top. Écoute, ça fait une bonne transition parce qu'il y a un sujet, je trouve, qui est, moi, qui me paraît hyper intéressant. C'est, dans ton parcours, tu t'es posé ces questions-là. On sent que tu as quand même pris le temps de te questionner, de t'écouter. Et en même temps, tu te lances début 2024 dans un marché qui est assez chahuté, marché de l'immobilier. Moi, pour travailler avec beaucoup d'agents immobiliers dans mon activité principale, c'est vrai qu'on l'a vu, tu as eu beaucoup de fermetures d'agences. Ceux qui étaient 100% transactions ont eu beaucoup de mal à tenir ces deux dernières années. Est-ce que toi, c'est quelque chose que tu as pris en compte dans ta matrice de réflexion et quel sentiment ça procure de se dire, OK, je vais me lancer dans le marché ? C'est super chahuté, qui est en pleine tempête et comment je vais faire ?

  • Speaker #0

    Pas trop, je fais ce que j'aime, je pense que c'est hyper important. Il y en a qui ont différentes visions, mais moi, je rencontre des nouvelles personnes, des nouveaux appartements, je fais mon boulot de commercial aussi, je découvre plein de choses, et en fait, ça c'est quelque chose qui est pour moi hyper important, et que j'ai effectivement, quand je me lance, je ne prends pas forcément en compte si le marché marche bien ou pas. moi je vois surtout que le marché Quoi qu'il arrive, il se passe des choses. Il se passe des choses. Donc s'il se passe des choses, pourquoi moi je ne suis pas capable de le faire ? Que ce soit à n'importe quel endroit, à Paris, dans le 17ème, le quartier que je travaille, etc. Il y a des ventes. L'immobilier, c'est des naissances, des décès, des successions, des divorces, des choses de la vie. Et ça, parfois, on ne peut pas... on ne peut pas les empêcher. Les gens, ils ont besoin d'une chance supplémentaire. Ils vont peut-être attendre six mois que ça marche mieux, mais ils ne vont pas attendre trois, quatre ans. Ce n'est pas possible. Et le divorce, pareil, ils ne peuvent plus être ensemble. L'appartement, il vend, il sera vendu. En 2024, il y a eu autour des 780 000 transactions en France. 2023, c'est 950 000. Et 2022, on a 1,2 million, je crois.

  • Speaker #1

    J'ai failli te poser la question dans le quiz. Je me suis dit, peut-être que tu as raison. Moi, je les avais.

  • Speaker #0

    Voilà. Donc, si tu veux... On perd 15 à 20 % là depuis 2-3 ans. Donc, c'est vrai que c'est assez inquiétant. Enfin, assez inquiétant. C'est quand tu te lances, effectivement, tu dis... Là, tu vas sur un truc où les gens, comme tu l'as dit, des allants se ferment. Mais c'est vrai qu'effectivement, déjà, l'immobilier à Paris est un petit peu moins touché. Enfin, est touché, évidemment. Mais un peu moins touché que d'autres provinces où effectivement, c'est plus dur. je le prends pas trop en compte parce que moi je vois qu'il y a des transactions, je vois que ça marche. Barnes au moment où il marche malgré qu'il y ait la crise, en tout cas la petite crise de l'immobilier bon bah ça marche, il se passe des choses je vois des agents, ils rentrent, ils cartonnent ils sont contents, ils ont la banane et tout. Donc moi je le sais que ça marche pas mais je vois qu'il se passe des choses et comme je te l'ai dit au tout départ, s'il se passe des trucs ça peut m'arriver à moi, donc je vais y arriver.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant et c'est super que tu le partages comme ça, parce que je trouve que ça monte souvent, on se pose beaucoup de questions, on essaye avant de regarder comment est le marché, la concurrence, est-ce que c'est le bon moment ? En fait, tu te poses plein de questions, tu ne passes pas à l'action. En fait, je suis 100% aligné avec ce que tu dis, c'est qu'à un moment, il faut te lancer, tu vas ensuite voir comment ça se passe, tu vas ajuster, mais il n'y a pas de raison que tu n'y arrives pas, la concurrence, c'est aussi sain. d'avoir des concurrents et si tu fais bien ton job et que tu es aligné avec ta passion, avec ce que tu veux faire, et que tu es sérieux dedans, il n'y a pas de raison que ça ne fonctionne pas. Mais il faut se lancer.

  • Speaker #0

    Après, c'est un secteur où il y a de l'argent. Donc, il y a de l'argent, donc je ne rentre pas dans un secteur où tu peux très bien gagner ta vie. Donc, ça, ça rentre en contre, forcément. Tu ne vas pas dans quelque chose... Mais effectivement, il y a beaucoup d'agents... En France, d'ailleurs, ils ne gagnent pas super bien leur vie. C'est un métier qui n'est pas facile. Mais il n'y a pas de plafond. C'est-à-dire qu'il y en a qui réussissent très bien. Je crois que la moyenne de combien gagne un agent immobilier en France, c'est 2500 euros par mois.

  • Speaker #1

    Parce que tu as beaucoup de mandataires, tu as beaucoup de monde aussi. Et donc, tu en as beaucoup qui le font peut-être aussi moins sérieusement. Oui, beaucoup qui le font sérieusement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Il y en a qui le font aussi en reconversion, qui le font à côté d'un autre job. Tu vois, ça existe aussi. Moi, j'ai entendu ça. Tu vois, j'étais en clientèle de Paris. Et effectivement, tu vois, j'étais en concurrence avec quelqu'un d'autre. Mais cette personne, elle avait un autre métier à côté. qui était toujours connexe à l'immobilier, mais la personne ne faisait pas que ce métier d'agent. Donc la propriétaire m'avait dit « Ah, mais moi je veux quelqu'un qui ne fait que ce métier. » Tu vois, ça existe. Après, tu vois, j'avais discuté avec quelqu'un aussi qui est, lui, dans l'immobilier commercial, donc qui n'est pas dans le résidentiel, qui sait encore autre chose. Il m'avait dit, en fait, moi, ce que je dis, c'est que j'ai pas de concurrents parce qu'en réalité, il y a suffisamment pour que chacun puisse gagner sa vie, tu vois. Je trouve qu'il y a un peu ça aussi, tu vois. Parce qu'en fait, des transactions, il y en a quand même. Même si elles descendent, elles descendent, comme je te disais, un peu moins à Paris.

  • Speaker #1

    Il en reste, il y en a beaucoup.

  • Speaker #0

    Mais il en reste beaucoup. donc forcément et puis effectivement quand il y a des petites crises politiques tout ce qu'on entend, économiques etc il y a du mouvement les gens peut-être d'un côté vont dire ah mais la pierre ça je vais garder parce que effectivement c'est une sécurité donc je vais me réfugier là-dedans et d'autres qui disent ah là là moi je préfère enlever ma pierre à Paris, il faut que je l'enlève je préfère mettre en action quelque part ailleurs,

  • Speaker #1

    en cours ou dans un autre secteur.

  • Speaker #0

    Donc tu as deux écoles, donc dans ces périodes-là, forcément, il y a du mouvement. En fait, il y a du mouvement, les prix baissent, donc il y en a qui se disent « Ah bah, il faut que je monte maintenant, sinon ça va baisser encore » . Voilà, donc il se passe des choses. Donc effectivement…

  • Speaker #1

    C'est dans les crises que naissent de toute façon le plus d'opportunités. Souvent,

  • Speaker #0

    c'est ce qui est le cas.

  • Speaker #1

    Et moi, je suis d'accord, enfin je partage assez ce que tu dis et ce que disait la personne sur la concurrence. Je... Je visualise bien la concurrence, je me dis ok j'ai de la concurrence, et c'est plus quelque chose que je vois comme quelque chose de sain. En me disant si il y a de la concurrence, je crois beaucoup au fait que le marché se régule aussi beaucoup.

  • Speaker #0

    Au fur et à mesure par les qualités et les compétences de certains.

  • Speaker #1

    Et en fait quand tu as de la concurrence, ça t'oblige à élever ton niveau de jeu toujours un peu plus haut, à être toujours plus qualitatif, à te sortir de ta zone de confort aussi, parce que si tu n'as pas de concurrence, à un moment tu vas t'empouter. ça t'oblige toujours à sortir et après le marché fait le tri entre ceux qui sont sérieux et compétents, ceux qui ne le sont pas et qui finissent par sortir. Et donc ça, je trouve que c'est vachement bien. Et la concurrence, c'est le message pour ceux qui hésitent aussi à se lancer peut-être sur certains secteurs. En tout cas, à mon sens, il ne faut pas que ce soit un critère, en tout cas trop important dans l'hésitation qui vient t'en sortir. Et d'ailleurs, dans ce marché justement qui est concurrentiel, qui est dans un contexte un petit peu compliqué, comment toi tu fais pour te démarquer ou te dire j'arrive avec quelque chose ? pas forcément totalement différent, tu n'es pas obligé de réinventer la roue à chaque fois, mais d'avoir ta propre identité, ton propre coup de patte.

  • Speaker #0

    En fait, ouais, comme tu l'as dit, j'arrive avec ma personne, ma personnalité. Je pense que chacun peut avoir ce raisonnement-là, chacun a sa petite magie, ça peut être quelque chose en plus, c'est un peu ce que j'ai l'impression. à chacun ses avantage, ses zones de confort, où il est bon, où il est excellent, etc. Et donc j'ai peut-être des points communs avec la personne que j'ai en face de moi, et donc j'essaie de les capter, les avoir, si tu veux. Ça je pense que c'est un boulot de commercial, c'est essayer de se matcher avec la personne avec qui tu es en face de toi. Il faut être curieux, curieux de tout dans la vie. Dès que tu rencontres une nouvelle personne, c'est s'interroger sur son secteur d'activité, comment il se démarque, qu'est-ce qu'il fait, comment évolue son secteur. C'est vraiment d'essayer de matcher, de trouver des points communs avec la personne. Ça, c'est le boulot que je fais un peu tout le temps. Et puis après, c'est beaucoup de relationnel.

  • Speaker #1

    C'est l'humain. C'est l'humanité.

  • Speaker #0

    Oui, c'est la partenarité. Et puis si elle me choisit, Bye. C'est super, génial, je suis par content. Si ce n'est pas le cas, tu vas avoir une autre porte. En plus,

  • Speaker #1

    elle est à toi-même, à ta personnalité, tu ne vas pas devoir un rôle. Oui,

  • Speaker #0

    non, je fais ce que j'aime, je suis moi-même, et si ça marche, ça marchera. Et si ce n'est pas le cas, on ira voir ailleurs.

  • Speaker #1

    C'est ma vision. Je trouve que c'est intéressant, c'est pertinent, même dans ce que je peux voir. tu as beaucoup de secteurs d'activité où les gens... Tu as eu un gros boom après de tout ce qui a été tech et encore aujourd'hui, de services automatisés, digitaux, à distance, gros groupes sur lesquels tu as plusieurs services, etc. Mais en fait, et nous on le voit pour travailler avec des constructeurs immobiliers, tu as aussi beaucoup de personnes adapteurs ou de gens particuliers qui ont besoin d'un contact humain. Tu vois, c'est des... Dans ton secteur, c'est des projets de vie. Tu achètes une maison, donc tu as envie de pouvoir partager ce moment avec... Avec quelqu'un, on peut parler de ce que tu apprécies, avec qui tu as des points communs. Complètement.

  • Speaker #0

    Si je peux en dire dessus, mes clients aujourd'hui, maintenant, c'est des amis. D'autres un peu plus que d'autres. J'appelle un peu plus, mais ma première vente, Steve, j'ai vendu son appartement. il est devenu un ami, on s'appelle une fois de temps en temps, prendre des nouvelles, donc c'est hyper sympa.

  • Speaker #1

    C'est une belle reconnaissance.

  • Speaker #0

    Ouais, en plus c'est un dossier pas facile, ça faisait plus d'un an qu'il n'avait pas vendu son appartement, je suis arrivé après plusieurs agences qui avaient travaillé le bien, il s'avère en fait que c'est l'histoire qui est assez drôle, c'est que c'est mon boucher. Depuis que je suis tout petit, c'est là où c'est le boucher de la famille. L'histoire est plutôt assez jolie. Oui, complètement.

  • Speaker #1

    Pour arriver sur la dernière partie plus concrète, conseils, etc. C'était quoi tes premières galères ? Quand tu t'es lancé, tu dis au début, tu as l'excitation, tu crées ton logo, ton image de marque, normalement, il faut y aller. Dans mon métier,

  • Speaker #0

    en étant très concret, c'est avoir les premiers biens à vendre. Ça, c'est les premières galères, c'est de se dire, bon bah t'as pas de... tu n'as pas de biens, tu as un savoir-faire, tu as une expérience, tu connais le métier, mais tu n'as encore rien à proposer sur le marché. Donc ça, les premières galères, c'est d'avoir les premiers biens, c'est d'avoir les premiers appartements à vendre.

  • Speaker #1

    Donc si on généralise, c'est d'aller chercher tes premiers clients.

  • Speaker #0

    Oui, aller chercher les premiers clients, c'est le nerf. et donc ça c'est le premier truc qui était la première galère après tout ce qui est administratif ça je pense que il y a toujours une solution ceux qui imaginent qu'effectivement ils vont avoir des freins liés à ça alors peut-être ça peut arriver je vais te donner mon exemple pour moi créer une agence immobilière il fallait que j'ai une carte professionnelle qui est une carte que tu peux avoir en ayant il y a différents critères d'accès à cette carte là et effectivement bon bah là il faut cocher l'un des critères donc effectivement là ça peut être un frein administratif qui t'empêche de c'est soit avoir 10 ans d'expérience dans l'immobilier soit avoir une licence en immobilier soit une licence en commerce quoi que ce soit mais du coup non j'ai pas eu de pour le coup administratif tout est allé super, bien roulé Bye. Non, c'est savoir le prendre les clients, c'est ça le truc quoi. Et d'être crédible aux yeux des gens que tu n'as pas montré. Alors tu montres que tu as eu de l'expérience chez d'autres, même toi dans ta création d'activité, peut-être tu as utilisé ce que toi tu avais fait avant. Bien sûr, c'est ce que moi aussi j'ai fait.

  • Speaker #1

    Parce que ce qui compte c'est l'expérience que toi tu as de toute façon.

  • Speaker #0

    Exactement. Après tu fais comprendre aux gens effectivement que moi maintenant c'est le point de départ de moi, mon histoire. et que tout ce que j'ai fait avant, c'est pour que mon histoire avance et grandisse. Est-ce que vous voulez en faire partie ? Après, c'est à toi d'être mon commercial. Oui,

  • Speaker #1

    100%. C'est le gros biais de légitimité qu'on entend beaucoup, que beaucoup ont. Est-ce que je suis légitime ou pas ? C'est un sujet hyper important. J'aime bien connaître la vision des gens sur le succès que l'on entreprend. Je trouve que chacun a une vision un peu différente. C'est quoi, toi ? Ta vision du succès dans ton aventure entrepreneuriale, ce serait quoi ?

  • Speaker #0

    C'est clairement d'être heureux. Ne le matérialise pas.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas un objectif financier en disant j'ai envie de faire 120 par an.

  • Speaker #0

    Non, après effectivement sur cet axe-là, comme c'est quelque chose qui te permet de bien vivre, l'argent te permet de bien vivre, c'est de vivre avec quelque chose qui est convenable, d'avoir quelque chose qui te permet de faire ce que tu aimes, ce que tu as envie. mais du coup les sens même le Au cœur, c'est d'être heureux, pouvoir t'amuser, faire ce qui te plaît. Et effectivement, sur l'axe financier, c'est de pouvoir avoir suffisamment pour pouvoir faire tout ce que t'aimes. Par exemple, j'aimerais beaucoup avoir un jour une maison dans le sud-ouest. Ça permet d'avoir des objectifs et de se battre un petit peu au quotidien.

  • Speaker #1

    Ça fait du bien de l'entendre, je trouve, parce que le succès, quand on entend dans beaucoup d'interviews, de podcasts, etc., et sans aucune critique, parce que moi, je les regarde beaucoup, c'est souvent très inspirant, mais ce qui est beaucoup mis en avant, c'est le succès, souvent en termes de chiffres financiers. Pour l'anecdote, j'ai interrogé ma meilleure amie et son mari, il y a deux, trois jours, on a fait un autre épisode, qui sont aussi agents immobiliers. Ok,

  • Speaker #0

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    Je leur ai dit que je les voyais,

  • Speaker #0

    je les salue. Tu me les présenteras avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, carrément. Et ils avaient la même réponse que toi sur le succès. Et donc je trouve que c'est hyper inspirant parce qu'en fait, on a beaucoup qui se mettent la pression par rapport à ça. En fait, tu as ta propre vision du succès. Et à partir du moment où tu vis ta vie, que tu es heureux avec ce que tu as, tu n'as pas besoin de te comparer ou de dire je veux faire plus que l'autre. Non, tu n'as rien à entendre.

  • Speaker #0

    Il faut se mettre des objectifs, je pense que c'est important, donc tu te les mets. Mais sur la question du succès, je le place plutôt sur le bonheur. Mais après, objectif, il n'est pas important.

  • Speaker #1

    C'est ça qui te drive, c'est sûr. Et juste pour répondre.

  • Speaker #0

    Non, vas-y, excuse-moi. Non, mais en plus, c'est vrai que j'aime la compétition aussi. En effet, quand je faisais du sport, tennis... Là je suis plus parti sur le paddle comme je t'avais dit depuis peu. On joue avec mon meilleur ami, on fait des tournois en ce moment. La compète c'est sympa, c'est un truc que tout le monde n'a pas. Par exemple sur mes deux petits frères, j'en ai un des deux, il n'est pas trop compète. Il est compétition sportive, il n'est pas trop.

  • Speaker #1

    mais moi en tout cas ça me drive c'est propre à chacun c'est propre à chacun mais moi j'aime bien ça c'est un de tes moteurs et juste avant de terminer est-ce que tu as une habitude toi que tu as ou si ce n'est pas une habitude, un conseil ou une action que tu peux recommander à tous ceux qui nous écoutent et qui hésitent peut-être à se lancer qui n'osent pas, quelque chose qu'ils peuvent mettre en place une habitude, un conseil, une action

  • Speaker #0

    Non, mais après, je trouve que c'est quand même bien de se... Alors, c'est bien de se mettre en... Ouais, en fait, faire du sport, je trouve ça vraiment important parce que ça véhicule toujours plein de choses de la vie hyper importantes. Moi, c'est un truc, pour le coup, ça, c'est... Depuis un peu tout petit, ça fait partie aussi un peu de mon éducation où j'ai toujours eu beaucoup de sport à la maison, avec ma famille, tout ça, tu vois. Donc ça, c'est un truc que j'ai toujours eu. Et dans le sport, il y a tellement de... belles choses qui te permettent finalement de te connaître de te surpasser le sport c'est un truc que je conseille à beaucoup de gens et puis même pour sa santé physique physique

  • Speaker #1

    et mentale en fait le sport c'est un truc que je recommande la dernière partie du podcast le dernier truc par lequel j'aime bien terminer c'est la déconstruction d'un cliché ou d'un mythe que tu peux avoir sur l'entrepreneuriat Pour être honnête, ces questionnements-là sur les mythes, les constructions de clichés, etc., je les ai travaillés avec l'intelligence artificielle pour voir un petit peu ce qui ressortait le plus et donc qui me sortait plusieurs clichés qui pouvaient exister. Donc j'en choisis un en général par podcast. Il y en a un qui m'a sorti que je trouve intéressant qui était de dire il faut que tout soit planifié avant de te lancer dans ton aventure entrepreneurial. Qu'est-ce que tu en penses ? de ça,

  • Speaker #0

    est-ce que tu trouves que c'est véridique ou pas forcément c'est quelque chose que tu déconstruirais ou pas moi personnellement tout n'est pas construit tu vois tout n'est pas prédit tu vois je sais pas t'as des envies, t'as des idées mais moi je suis un peu contre ça parce que en fait tu rencontres des gens en permanence et tu sais pas qu'est-ce que et ça c'est chaque humain apporte sa touche dans ton aventure donc Parce que l'entrepreneuriat, c'est ça, c'est des rencontres, c'est tu vois des gens, tu sais où tu vas, tu as une ligne directrice, mais tu ne peux pas planifier. Pour moi, c'est la planification de ça. Si je prends par exemple mon meilleur ami qui lui a quelques années supplémentaires, enfin d'années d'entrepreneur déjà, là aujourd'hui, il a effectivement la première société qu'on travaille avec lui. Mais il fait de la formation, il fait de l'événementiel, il fait plusieurs choses aujourd'hui. Je ne suis pas sûr qu'il ait planifié tout ça. Peut-être qu'il l'avait en imaginaire. Il s'est dit, allez, j'aimerais bien. Mais est-ce qu'il l'avait planifié ? Je ne suis pas sûr. Et moi, c'est pareil. Est-ce que j'aimerais bien, par exemple, être présent en Normandie, qui est une région que j'aime beaucoup, que je connais bien aussi ? C'est quelque chose que j'imagine. mais est-ce que ça sera le... Est-ce que c'est une vraie planification ? Peut-être que je ne serais pas en Normandie, je serais ailleurs avant.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Parce que j'aurais rencontré quelqu'un qui m'aurait fait découvrir l'autre région et que je serais tombé amoureux de cette région.

  • Speaker #1

    C'est un peu le dernier conseil qu'on peut donner, c'est qu'il ne faut pas forcément chercher à tout planifier. On n'a pas de boucle de cristal, on peut pas prévenir l'avenir. Non, pas du tout.

  • Speaker #0

    Par contre, effectivement, il faut regarder ce qu'on a déjà autour de soi. C'est un autre conseil. c'est regarder les personnes qu'on a autour de nous, c'est une vraie source parfois soit d'inspiration, soit de... Alors il faut s'écouter soi-même mais il faut regarder aussi ce qu'il y a autour de soi parce qu'il y a toujours des belles choses, des belles histoires. Si on est curieux, on peut apprendre des gens. Quand on s'est contacté, tu m'as contacté, tu peux ne pas rebondir dessus. Tu peux laisser passer ça et te dire que ce n'est pas grave, je ne le fais pas. Tu fais différemment. Mais tu es curieux, on se rend compte. J'apprends que tes meilleurs amis sont agents immobiliers. Je vais les rencontrer, on va faire une affaire ensemble. Oui, ce serait incroyable. C'est une bêtise. Mais si tu ne refuses pas, ce qu'on peut t'offrir, c'est qu'il y a plein de choses. Il y a plein de chemins qu'on n'imagine pas et qu'effectivement, l'entrepreneur offre plus que d'autres secteurs. C'est sûr. ça qui est beau dans la vie aussi ça c'est un peu la magie c'est un peu la magie du truc il y a ses inconvénients on l'a un petit peu vu tu te rends mal à certains moments t'es mal parce que t'as des journées c'est dur t'as pas de chiffres t'as pas de résultats il se passe pas grand chose mais t'as d'autres jours d'autres journées où là t'as cette magie de... Et tu as des sentiments un peu exceptionnels.

  • Speaker #1

    Oui, ça peut être un exhausteur de sentiments, c'est clair. Merci beaucoup, Thomas. Oui,

  • Speaker #0

    avec plaisir.

  • Speaker #1

    Ce que je peux te souhaiter, à part du succès que tu as, ton bonheur, ton activité fonctionne bien.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Donc toi, Thomas Billon Immobilier.

  • Speaker #0

    Oui, Thomas Billon Immobilier.

  • Speaker #1

    Tu peux le retrouver sur LinkedIn, tu as un site internet. Oui. Il sera dans la description.

  • Speaker #0

    Complètement. Oui, ils peuvent regarder mon site internet, mon Instagram. et puis ouais mon LinkedIn ils peuvent me contacter donc je suis je suis mon propre patron donc j'ai mon agence qui a mon nom et mon prénom donc ils peuvent même m'envoyer un message sur LinkedIn directement bon merci Thomas bon après-midi toi aussi avec grand plaisir ciao ciao merci à tous d'avoir écouté à bientôt à bientôt si

  • Speaker #1

    tu as aimé l'épisode n'hésite pas à t'abonner sur la plateforme de streaming de ton choix et à nous laisser un avis tu peux aussi nous suivre sur nos réseaux sociaux Instagram Facebook et LinkedIn ça nous aide énormément pour le développement du podcast ... Merci encore pour ton écoute, et à bientôt dans une prochaine transmission.

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