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Prosmonautes

Transforme tes plus grandes peurs en sources de joies et de revenus - avec Caroline Arditti

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1h02 |17/06/2025
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Description

🪐 Dans cette deuxième transmission des Prosmonautes, nous explorons l'univers de Caroline Arditti, ancienne directrice d'agence de communication devenue entrepreneuse et "collectionneuse de premières fois". Fondatrice de Sunshine Makers et du Paris Ice Club, elle nous embarque dans son voyage de la communication en entreprise vers l'entrepreneuriat du vivant. Merci à Caroline pour ce partage solaire et glacé !


🛰️ Notre site internet : https://prosmonautes.fr/

☄️ L'épisode sur notre site : > clique ici <


🔭 Comment contacter Caroline ?


Résumé de la transmission :

Tu sens qu'il te manques quelque chose dans ton job actuel mais tu ne sais pas par où commencer ? Dans cet épisode, on explore comment transformer ce sentiment diffus en action concrète, sans tout plaquer du jour au lendemain.


🎯 Ce que vous allez découvrir

Notre invitée, qui a transformé ses deux plus grandes peurs (le froid et la prise de parole en public) en ses deux principales sources de joies et de revenus, partage :

- Comment elle a quitté son CDI après 15 ans de salariat sans avoir de plan précis

- La méthode de la "zone orange" pour élargir sa zone de confort

- L'importance cruciale de bien s'entourer

- Sa mission : rendre le monde plus humain et l'humain plus vivant


🤩 Les pépites :

- "Le courage, c'est de ne pas passer à côté de sa vie"

- La théorie des petits pas : dire oui avant d'être prêt

- Cocher les cases de l'envie plutôt que celles de la "bonne élève"

- "Je me plante tous les jours" : l'échec comme moteur


🔥 Les moments forts :

- 4 ans en Australie qui changent tout

- Comment le passage à l'action lui a fait réaliser : "C'est pour ça que je suis venue au monde"

- L'importance de soigner ses transitions professionnelles

- La puissance du collectif vs l'immobilisme individuel


🎧 Pour qui ? Salariés qui sentent qu'ils ont "quelque chose de plus grand à faire", entrepreneurs en quête de sens, tous ceux qui veulent transformer leurs peurs en moteurs et sortir de l'immobilisme.


Action immédiate après l'écoute : Identifiez une de vos peurs et imaginez comment elle pourrait devenir une force. Puis faites un premier micro-pas dans votre "zone orange" cette semaine.


Si l'épisode vous inspire, laissez ★★★★★ et partagez-le à quelqu'un qui a besoin de transformer ses obstacles en opportunités !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mes deux plus grandes peurs sont devenues mes deux plus grandes sources de revenus. Le courage de ne pas passer à côté de sa vie.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas l'information qui crée l'action, c'est l'action qui crée l'information.

  • Speaker #0

    Mais alors, avant de sortir de ta zone de confort, est-ce qu'on ne va peut-être pas l'élargir un tout petit peu ? De quelle équipe de génie je vais m'entourer ?

  • Speaker #1

    Salut les prosmonautes et bienvenue à bord de cette nouvelle exploration. Son objectif, il est clair, c'est de vous aider à dépasser vos peurs et vos croyances limitantes pour... qu'enfin vous puissiez oser le projet qui vous ressemble. Pour ça, on va parler de déclic, on va parler de reconversion, d'élan, et on va surtout parler de comment passer à l'action tout en restant aligné avec vous-même et vos valeurs. Chaque épisode sera comme une escale vers plus de clarté, vers plus de sens, mais ce sera surtout une escale vers plus de vous. Alors si vous êtes embarqué, on se rejoint tout de suite dans le cosmos.

  • Speaker #0

    Je m'appelle Caroline, je suis parisienne, grande voyageuse, hypersensible, passionnée de créativité, entrepreneur, bien sûr, collectionneuse de première fois, anticonformiste, j'aime dire que je suis exploratrice du vivant, et on m'appelle... Ice Queen, et je vais finir par ça.

  • Speaker #1

    Ça fait beaucoup de belles définitions. C'est beau. Bon, on aura le temps d'y revenir. J'en ai noté aussi quelques-unes qui m'ont interpellé et sur lesquelles j'aimerais avoir un peu de... comprendre derrière, en fait, ce que tu entends par tout ça.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Alors, avant de partir dans les questions... Un peu plus exploratoire, j'aime bien démarrer le podcast par une première question clé qui permet de découvrir un peu l'invité, notamment l'état d'esprit. C'est surtout là-dessus que je vais me baser, que je vais me concentrer sur le podcast. Donc, je t'ai préparé une question qui est comment définis-tu le courage dans le contexte de l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #0

    Le courage, oui, il en faut beaucoup de courage pour se lancer. Le courage, le courage, comment je définis le courage ? Je dirais que c'est le courage de ne pas passer à côté de sa vie. Spontanément, c'est ça que... Je réponds à côté, ce n'est pas une définition, mais en tout cas, c'est ce qui me vient spontanément. De se dire, je rencontre beaucoup de gens qui n'osent pas. Ce fameux mot oser. Très cher à notre ami en commun Simon qu'on embrasse. Non, il faut avoir du courage et parfois c'est pas fait pour tout le monde, mais en tout cas le courage de ne pas passer à côté de son projet de vie, de sa mission de vie, je trouve que c'est essentiel. Je pense que je partirais de ce point de départ là.

  • Speaker #1

    Pour toi, il faut réussir à faire une sorte d'introspection et se poser la question de où je veux aller et de réussir à, même si c'est un peu inconfortable, même si pour le regard des autres, on se pose ces questions là aussi. aussi, des fois, de réussir à se dire, ok, le courage, c'est ça, en fait, pour toi. C'est-à-dire de se poser les questions, de vivre pour soi, de vivre sa propre vie.

  • Speaker #0

    Oui, de ne pas passer à côté de sa vie. Donc, c'est-à-dire, bon, le regard des autres, c'est un vrai sujet, et ça, je pense qu'on en parlera un petit peu après. Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est... Oui, il en faut du courage.

  • Speaker #1

    Ok, écoute, merci pour cette signification. Pour rentrer un peu plus dans le concret, est-ce que tu peux là me développer un peu plus ton parcours, que les gens comprennent d'où tu viens, parce que tu as été salarié, et puis après tu as fait ce plongeon dans le grand bain de l'entrepreneuriat. Tu peux nous expliquer un peu comment, en quelques grandes lignes, de ton parcours et actuellement où tu en es ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Alors, j'ai commencé, j'ai fait une école de commerce à Paris. ensuite j'ai pris un vol direction Sydney, où j'ai passé 4 ans. À l'origine, initialement, c'était pour faire un master de management sportif. Finalement, je n'ai jamais bossé dans le sport. C'est un peu ça la magie de prendre des chemins de traverse. C'est que tu ne sais jamais où tu vas atterrir, mais il faut rester le cœur ouvert.

  • Speaker #1

    C'est ce qui est beau dans la vie, d'ailleurs. Toutes ces surprises-là que se réservent l'avenir.

  • Speaker #0

    Exactement, et il faut... Il faut être aussi assez ouvert dans la démarche et en tout cas accueillir les messages qu'on t'envoie sur ton chemin. Donc celui-là, il y a eu plusieurs messages. Donc en gros, je pensais y rester un an. Finalement, j'y suis restée quatre ans en Australie. Ça a été assez stratégique dans mon cheminement et dans ma manière de penser, de ma manière de travailler et ma manière de vivre aussi, je pense. surtout que j'y suis allée très tôt donc du coup j'ai fait mon master ensuite j'ai commencé à bosser là bas Et moi, j'ai fait du coup 15 ans de conseil en communication événementielle, relations presse et stratégie de marque. Donc ça, c'était tout le début de mon expérience professionnelle. Et j'étais dans des agences tout le temps parce que l'agence, pour moi, me donnait cette liberté de travailler pour différents clients, différentes problématiques et donc du coup, ça me motivait beaucoup. Donc ça, c'était pendant 15 ans.

  • Speaker #1

    Tu avais peut-être une forme de proximité avec tes clients un peu plus que si tu étais dans des plus gros groupes, pas forcément ?

  • Speaker #0

    Alors, pas forcément. Il y a certaines agences. Alors, c'était plutôt des agences familiales, donc des petites structures, tu as raison. Et ensuite, ce que j'aimais, c'était la créativité. En fait, dans toutes ces agences, on t'appelle pour avoir des idées. Donc moi, j'ai passé 20 ans de ma vie à vendre des idées à des marques. Ok. Donc, pas d'idées, pas de cash. Voilà, enfin, plus ou moins. Enfin, je schématise, mais c'est quand même un peu ça. Et ça, j'adorais ça. Donc ça, c'était...

  • Speaker #1

    T'as travaillé ta créativité en permanence, ça te permettait de l'exprimer.

  • Speaker #0

    C'était mon terrain de jeu, ça l'est toujours, différemment. Et la dernière agence dans laquelle j'ai travaillé pendant sept ans... Donc, après les quatre ans en Australie, je suis revenue en France et j'ai continué à travailler pour des agences. Et ensuite, la dernière, je me suis dit, à un moment donné, sont venues des questions de sens, évidemment. Enfin, évidemment.

  • Speaker #1

    Naturellement,

  • Speaker #0

    c'est le plus... Voilà, exactement. Et je me suis dit spontanément, j'ai quelque chose de plus grand à faire dans ma vie. Pas que je n'aimais pas mon boulot, pas que j'avais une idée précise de ce que je voulais faire, j'étais en l'entre-deux. Donc, bon, ça ne veut rien dire, mais ça veut dire quand même... Une petite graine que j'ai voulu, que j'ai commencé à semer en ne connaissant pas les contours et en naviguant à vue. Voilà. Et à un moment donné, j'ai eu ce déclic en me disant bon, c'est le moment. Il faut y aller. Il faut partir de cette agence. Je m'entendais très bien avec tout le monde en plus. Donc, c'était un petit peu dur, mais j'étais persuadée de quelque chose qui allait se passer, qui allait prendre beaucoup de place et qui allait être... total accord avec mes valeurs, mon énergie, et là où je voulais mettre toute ma passion, toute ma folie, toutes mes idées. Donc je suis partie, mais je suis partie pour une page blanche. Alors on a de la chance en France de pouvoir être accompagnée dans ces phases de transition, et ça c'est vraiment extrêmement appréciable, je suis hyper reconnaissante de ça.

  • Speaker #1

    On ne s'en rend pas toujours compte de l'extérieur. On aime bien critiquer le système, et ça, il y a quand même des choses qui fonctionnent bien dans ça.

  • Speaker #0

    Il y a des choses qui fonctionnent bien, et notamment en France. Pas tout, mais il faut trouver ce qui fonctionne. Un peu positif. Et donc ça, c'était, je suis partie en mai 2019, très rapidement, je ne pensais pas que ça allait se passer comme ça, très rapidement. Alors, à l'inverse de toi, sur le nom du podcast, moi, je me suis réveillée un matin et j'avais le nom de ma boîte, qui est apparue comme un espèce de rayon de soleil. C'est le cas de le dire, d'ailleurs, puisque ma boîte s'appelle Sunshine Makers. Donc ça, c'est vraiment venu très spontanément. Donc quand toi, tu savais de quoi tu voulais parler en termes de podcast, mais tu n'avais pas le nom, moi, c'était l'inverse. Donc j'avais le nom de ma boîte et je m'étais dit, je ne vais pas refaire ce que je faisais avant. Je vais faire quelque chose qui va avoir un impact positif sur les gens. cette dimension de communauté. Donc, on avait la partie sunshine avec du soleil. Pour moi, c'était un petit peu l'impact positif. Et puis, le makers, c'est vraiment être dans l'action, communauté des gens autour. Le reste, je ne savais pas.

  • Speaker #1

    C'était ton point de départ.

  • Speaker #0

    C'était mon point de départ.

  • Speaker #1

    Il fallait construire autour.

  • Speaker #0

    Et après, en fait, très rapidement, j'ai des clients, des anciens clients qui m'ont appelée pensant que j'étais encore dans ma boîte. Des vieux clients, deux notamment. par un hasard complètement fou, mais finalement je crois qu'il n'y a pas de hasard dans la vie. Et donc du coup, j'ai commencé à refaire mon ancien boulot, donc du conseil que j'aimais bien faire, mais maintenant je le faisais pour moi. Donc là, j'ai été embarquée dans un espèce de tunnel avec des missions de conseil, etc. Et toujours dans le coin de ma tête en me disant, il y a un truc, il va se passer un truc, mais...

  • Speaker #1

    Tu ne savais pas encore quoi.

  • Speaker #0

    Je ne savais pas encore quoi.

  • Speaker #1

    Et juste avant, excuse-moi, juste avant qu'on... qu'on avance, je trouve que c'est hyper intéressant, tu dis, pour bien comprendre ce switch que tu as fait, cette transition, parce que tu dis que ça se passait bien finalement dans ta boîte, etc. Et comment du coup c'est arrivé, tu parlais de déclic, comment c'est arrivé ce moment où tu t'es dit ok, c'est maintenant, parce que tu parlais de 15 ans d'expérience professionnelle, pourquoi pas plus tôt, pourquoi pas plus tard, on ne l'expliquera peut-être pas, mais... Et comment on expliquerait peut-être pour des gens qui nous écoutent de dire « Ah ok, là je ressens ça, c'est un peu le moment où il faut peut-être que je m'écoute, que je passe à l'action. » Parce que toi, ça se passait plutôt bien pour toi, mais tu as senti que tu n'étais pas 100% aligné de ce que je comprends.

  • Speaker #0

    Alors, tu sais quoi ? Je pense qu'après 15 ans de conseils en com', je me suis dit... Enfin, j'ai eu besoin de me reconnecter à ce qui me faisait vibrer, c'est-à-dire les gens. les expériences et les moments qui nous rappellent pourquoi on est là. Et je crois que si vraiment je mets des mots dessus, entre guillemets, je Ausha toutes les cases de la bonne élève, de la bonne directrice de clientèle en agence, et puis il s'est passé le jour où j'ai décidé que les seules cases que j'allais cocher à l'avenir seraient mes cases de l'envie. toutes mes envies en fait et que j'allais suivre ce chemin et que c'était maintenant et ça c'est voilà il y a un moment donné en fait tu te dis il y a beaucoup de confort mais je suis prête à aller dans de l'inconfort pour aller trouver vraiment ce qui me fait vibrer il n'y a pas eu d'élément déclencheur au sens propre du terme,

  • Speaker #1

    ça s'est construit dans le temps c'est la petite graine dont tu parlais qui a mûri Et c'est un moment où tu as pris du recul et tu t'es dit, en fait, c'est ça. Tu n'as pas eu un élément déclencheur à un moment.

  • Speaker #0

    Non, je n'ai pas eu un élément déclencheur. En revanche, et ça, je trouve qu'il y a de plus en plus de démarches aujourd'hui. Je me souviens très bien d'un moment, et je déjeunais avec une amie d'enfance que je salue, qui s'appelle Olivia, et qui m'a dit, c'était en pleine semaine, c'était fin novembre, je me souviens très bien. Et elle me dit, ah mais... Et je lui disais, je lui partageais effectivement ces questions de sens. Elle me disait, mais attends, mais Caro, tu connais... Alors ça n'existe plus aujourd'hui, mais il y a plein d'autres programmes top. Tu connais Switch Collective ? Et elle me dit, c'est un programme, ça dure six semaines, c'est génial, c'est complètement ton énergie. C'est pour les gens qui se posent des questions. Et comme ça, tu vas mettre le doigt sur ce qui te fait vibrer et ça va peut-être te donner cette énergie de changer, pas forcément d'aller dans l'entreprise. mais en tout cas de suivre un autre chemin. Et donc du coup, je suis rentrée à l'agence, j'ai tapoté le site internet, j'ai regardé, je me suis dit effectivement c'est ça, je me suis inscrite, j'ai fait le programme. Avant la fin du programme, j'allais voir mes boss pour leur expliquer qu'on allait se séparer en très bons termes parce que j'ai fait ça, j'ai fait une transition douce, j'appelle une transition douce, ça je valorise vraiment, peu importe là où sont les gens et pour les gens qui vont nous écouter. Je pense qu'il faut vraiment soigner ces étapes de transition. Les gens qui vous ont fait confiance, c'est hyper important d'aussi soigner la relation que vous avez avec eux, même sur la fin. Parfois, ça peut être un peu difficile, mais en tout cas, pour moi, c'est primordial parce que l'après, il est incertain et ils peuvent être toujours là pour une aide. Donc voilà, il y a quand même eu un passage à l'action.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Ok, mais tu as raison sur ce que tu dis, le fait de ne pas se... De ce qui est en bon terme, on se rend compte souvent, on dit souvent que le monde est petit, mais c'est vrai, encore régulièrement, j'ai des expériences comme ça aussi, où tu te dis, bah tiens, c'est une personne que je revois maintenant, ça fait 3 ans, 5 ans, et tu recroises des gens souvent sur ta route professionnelle ou personnelle. C'est pour ça que c'est toujours important d'être... Et puis même d'être dans des énergies négatives, c'est tout sauf constructif en fait, même pour soi déjà. Donc non, c'est top si t'as pu te séparer en bon terme. Je sais que c'est pas le cas de tout le monde, donc...

  • Speaker #0

    Non, je sais, c'est pour ça que je le dis, j'essaie, alors... Peut-être que parfois, le contexte va faire que ça va être compliqué, mais essayez en tout cas de soigner cet entre-deux, parce que je trouve que c'est trop bête. Après, tu as raison, tu recroises des gens.

  • Speaker #1

    Des fois, on n'ose pas, mais ça, pour les gens qui nous écoutent, ça peut être intéressant aussi, je pense. Ton patron ou ta patronne peut aussi comprendre ça. Il y a une façon de l'amener, de l'exprimer. Ton patron peut très bien comprendre que tu es en vie à un moment, de suivre ta propre route et que tout se passe bien, mais qu'il te manque un petit quelque chose que tu vas aller chercher ailleurs. Et c'est pas forcément... Alors sur le moment, ça peut être une nouvelle un peu déceptive pour le patron ou la patronne avec laquelle... qui comptait sur toi, mais finalement, si tu l'amènes correctement, y'a pas de raison de le suggérer par là, c'est qu'il faut réussir à oser, on reboucle sur le mot, aller voir et aller en discuter.

  • Speaker #0

    Et je trouve aussi, mais ça rebondit sur le début de notre échange, mais oser se lancer, pour moi, c'est aussi oser être soi, oser avoir le courage, si on reprend cette notion de courage. Avoir le courage de suivre son moteur, sa mission, c'est ce qui fait vibrer.

  • Speaker #1

    Ouais, réussir à s'écouter. Ok, donc après ça, t'es partie, et là t'as créé Sunshine Maker.

  • Speaker #0

    Donc Sunshine Maker, ça, ça a été, il y a eu une première phase, et ensuite est arrivé le Covid, le fameux Covid, qui pour certains a été un terrain fertile d'idées, de renouveau, moi je suis dans cette case-là, et ça, ça a été le premier point de bascule. Je ne pensais pas, ça m'est arrivé vraiment de manière complètement inattendue. Moi, pendant le Covid, ce qui s'est passé, c'est que mes trois projets étaient mis en stand-by et j'avais envie et besoin de partager mon énergie positive et mes idées avec les autres. Parce que je le vivais très bien, je n'ai pas d'enfant à charge, je le précise parce que j'avais une charge mentale qui était peut-être un petit peu plus légère. Et j'avais cette envie de dire au monde, écoutez... On ne va pas se concentrer sur ce dont on n'a pas le contrôle, c'est-à-dire tout l'extérieur. On va se concentrer, concentrer notre énergie sur tout ce qu'on peut créer, donc notre énergie créative, et le faire ensemble. Parce qu'on a tout un terrain de jeu. Et j'ai commencé, ça c'était les premières graines que j'ai semées, et j'ai été dans l'action tout de suite. Donc en fait, j'ai créé un concept. Alors moi, je suis un petit peu monosujet soleil, et puis après on verra que j'ai ajouté une brique glace. Sur la partie soleil, j'appelais ça les Sunshine Hour. Donc en gros, ça a duré une heure, c'était en digital. Et j'invitais les gens à se connecter, à mettre des mots sur ce qu'ils étaient en train de vivre et à créer quelque chose ensemble. Donc ça, ça a été... Je me suis éclatée à faire ça. Et à la sortie de ça, c'est là où moi, j'avais mis le doigt sur ma raison d'être. Ma mission, ce qui m'animait, fédérer des gens, leur faire du bien, les reconnecter à leur énergie. de création, se dire qu'on a un terrain de jeu, il faut changer les perspectives, il faut transformer les obstacles en opportunités, sortir de cet immobilisme. Et donc du coup, tout ça, toutes ces notions avec la créativité, avec des animations de sessions, je me suis dit, c'est pour ça que je suis venue au monde. Et après, ça j'en ai fait tous les matins du confinement, donc ça a pris des proportions pas possibles, c'était évidemment gratuit. Et je le fais en cours parce que sinon, ça, c'était la présentation. Donc, sinon, on ne va pas s'en sortir. Sinon, je mets déjà des tunnels avant même qu'on commence, c'est pas possible. Et donc, du coup, j'ai commencé à être sollicité pour animer des séminaires, des team building, des icebreakers, pour recréer du lien. Donc, sur le vrai sujet de recréer du lien d'entreprise quand les gens sont derrière des écrans, etc., etc. Ensuite, j'ai écrit un bouquin sur la puissance du collectif et la puissance du faire ensemble et l'importance de bien s'entourer, de créer sa tribu.

  • Speaker #1

    Qui s'appelle Nous.

  • Speaker #0

    Qui s'appelle Nous, exactement. Qui s'appelle Nous, l'art de bien s'entourer pour rayonner ensemble. C'est hyper important parce que dans les boîtes, on réfléchit toujours à des plans d'action pour faire ça, pour faire ci. Avant de mettre l'humain en action, il faut soigner le collectif. C'est-à-dire qu'on soigne le collectif pour ensuite le mettre en action, mais on ne le fait pas l'un après l'autre. C'est important de faire corps et puis ensuite d'essayer de résoudre des problèmes. Mais le faire avant vraiment bosser ce collectif, ça marche moins. Donc le livre, et je me suis du coup spécialisée. Aujourd'hui, il y a une mission qui m'anime, qui est très claire, c'est rendre le monde plus humain et l'humain plus vivant. Donc c'est vraiment ça, c'est ce qui m'anime au plus profond. C'est mon moteur de remettre du vivant dans nos vies, de transformer chaque rencontre, chaque expérience en un déclic. Et ce déclic va encourager une mise en action, va encourager le fait d'oser, on parle d'oser. pour sortir de cet immobilisme. Et donc ça, c'est ma raison d'être. Et après, j'ai plein d'outils. Je fais des bootcamps de créativité. Je réinstalle la culture de créativité dans l'entreprise parce que je trouve que prendre soin de soi, c'est prendre soin de son énergie créative. Et j'ai un gros volet aussi. J'ai créé une autre boîte qui s'appelle le Paris Ice Club. On change de thématique. On n'est plus sur du soleil, mais il y a de la glace. On est sur de la glace. Et c'est des expériences de respiration et d'immersion dans des bains de glace. Et c'est toujours un outil pour ma même raison d'être. C'est vraiment des outils, que ce soit la créativité, que ce soit des séminaires, que ce soit... Je fais aussi des icebreakers sans glace. Maintenant, je dis avec ou sans glace. Voilà, donc j'ai plein d'outils. Mais en tout cas, moi, je bosse beaucoup le collectif, moins les sessions individuelles. Je commence un peu sur des notions de coaching, même si je déteste ce terme. Il faudrait que je trouve un autre terme à coaching. Et là, pour le coup, je ne l'ai pas trouvé. Mais moi, c'est le collectif, effectivement.

  • Speaker #1

    Ok. Et c'est vrai que c'est hyper important, tu disais, de t'intervenir sur des séminaires d'entreprise, notamment pour remettre un petit peu de culture, etc. C'est vrai que c'est un sujet qui ressort, que je lis en tout cas beaucoup, que je vois beaucoup passer. Je trouve que la culture, c'est hyper important. Ça permet aussi aux salariés, aux employés, aux personnes qui accompagnent l'entrepreneur de vraiment s'ancrer aussi dans la mission, premièrement, et de s'ancrer aussi ensemble et de ne pas faire plein de petites unités, mais de faire un tout qui sera plus puissant. plus fort et qui ira plus loin. Je ne sais pas, après, je n'ai pas le recul, je n'ai pas l'expérience d'un grand entrepreneur, mais j'ai le sentiment que c'est quand même quelque chose de très important pour écouter beaucoup d'interviews aussi. Cette culture-là d'entreprise, c'est un sujet qui revient beaucoup parce qu'on se rend compte que sans ça, c'est quand même plus compliqué d'aller plus loin et puis d'embarquer les gens, tout simplement.

  • Speaker #0

    Oui, je rebondis sur embarquer les gens. En fait, c'est une nécessité et ce n'est pas évident. Honnêtement, je ne jette pas la pierre à tous ces dirigeants, tous ces fondateurs de boîtes. C'est un boulot de titan et il y a des gens qui sont moins à l'aise que d'autres. C'est une vraie qualité, c'est une skill qu'il faut développer. Et effectivement, on m'appelle beaucoup pour redonner confiance, pour réengager les salariés au service d'une mission, d'une vision, d'une raison d'être, de tout ça. Et je déplace le curseur, j'essaye de faire des expériences. Quand je me présentais, je disais je suis une collectionneuse de première fois, j'en fais beaucoup, je fais beaucoup de première fois, c'est un de mes rituels, mais je propose aussi des premières fois. Tout ce que je fais, tout mon travail, c'est d'inviter des collectifs à vivre une première fois ensemble.

  • Speaker #1

    C'est vrai que ce n'est pas des sujets forcément évidents, parce que la clé déjà c'est la communication. Mais c'est aussi, il ne faut pas oublier, quand on a un projet, qu'on a son projet, les autres ne l'ont pas forcément. Et donc, comment tu arrives à connecter tous ces gens-là pour qu'eux trouvent leur place dans ce projet ? Parce que c'est toi qui étais à l'origine du projet. Donc, comment tu fais pour dire, toi, le projet, il t'appartient aussi un petit peu. Et donc, c'est ensemble qu'on va le construire. Et ce n'est pas juste moi et les autres. Ça me fait penser, je ne voulais pas te couper tout à l'heure, mais tu disais, c'est vrai que du coup, tu as trouvé pendant ton parcours cette mission de vie. tu disais t'as fait et puis après tu t'es rendu compte pendant le Covid, justement, que c'était ça qui t'animait. Et ça me fait penser à une phrase d'un dirigeant d'une société américaine dont j'oublie le nom, qui disait « C'est pas l'information qui crée l'action, c'est l'action qui crée l'information. » Elle est toute simple, mais je trouve qu'elle a un sens super puissant, parce qu'en fait, c'est quand t'agis que tu vas avoir de l'information, c'est bon, c'est pas bon, ça te parle, ça te parle pas, et que tu vas pouvoir ajuster.

  • Speaker #0

    Alors je trouve ça génial Je vais Je vais regarder qui a dit cette phrase de génie, parce que je trouve ça génial, et je vais la réutiliser. Donc je te remercie Julien, parce que c'est top. C'est bien. Parce que tout ce que je raconte, il y a toujours cette dynamique de mise en action. Moi, je suis une femme d'action. Oui, ça va me faire peur. Oui, il va y avoir des questionnements. Mais en fait, moi, je me pose assez peu de questions avant. C'est-à-dire, j'y vais, je dis oui. Et d'ailleurs... Ça se ressent aussi dans tous les ateliers, dans toutes les expériences. Et j'appelle ça aussi des anti-masterclass que je fais dans des boîtes. À la fin de tous mes ateliers, de toutes mes expériences, il y a une mise en action. Donc il y a ce que j'appelle un call to action. C'est-à-dire que je ne veux pas, même dans mon livre, dans mon livre, à la fin de chaque chapitre, tu peux ouvrir chaque chapitre à la fin, tu vas avoir une checklist avec plein de mises en action. Parce que moi, je crois que tu as complètement raison. c'est La manière dont on va y arriver, c'est la mise en action de collectif. C'est tout.

  • Speaker #1

    Et le reste après, ça vient...

  • Speaker #0

    Et oui, on va se taper des galères. Et oui, il va y avoir des surprises. Et oui, voilà. Eh bien, ça fait partie du lot. En revanche, il faut y aller.

  • Speaker #1

    C'est ça qui va faire la richesse après des projets et de la vie. D'ailleurs, tu as anticipé un sujet sur lequel je voulais te parler, qui était ce que tu mettais sur LinkedIn, dont je le traduis, c'est écrit en anglais sur ton profil, mais sur le fait de dire... Toi, ta mission, c'était de rendre le monde plus humain et surtout de rendre les humains plus vivants. J'ai une autre citation, je ne vais pas parler qu'en citation tout podcast, mais c'est une autre chose qui me parle que j'ai lue il n'y a pas très longtemps. Donc, j'ai oublié le nom parce que je trouve que ce qui est surtout important, c'est le message qu'il y a derrière. C'est la plupart des gens meurent à 25 ans, mais on les enterre à 75 ans. Bon, ce n'est pas forcément le plus réjouissant, mais je trouve que c'est hyper important parce que ce que j'en ai compris, c'est que si tu arrêtes de... de prendre du plaisir, si t'arrêtes de t'enrichir au contact des autres, de faire et que t'es juste passif de ta vie, en tout cas que tu ne vis pas ta vie, intérieurement, tu meurs à petit feu et tu ne vivras pas pleinement ta vie. Peut-être que ça se rapproche de ta mission d'essayer de rendre les gens, que les gens reprennent possession de leur vie, en quelque sorte.

  • Speaker #0

    Oui, oui, je les aide. Je reçois beaucoup de messages depuis que je fais ça. Donc je pense qu'il se passe des choses, j'en suis sûre. Quand je, à la fin de mes expériences, peux... peu importe que ce soit de la créativité, du... du leadership, de la glace, tout ça, mais tu as complètement raison, j'essaye de remettre au cœur de l'arène de la vie notre feu intérieur. C'est-à-dire, qu'est-ce qui est là ? Parce que moi, ce qui me rend dingue, et je trouve que c'est aussi un bon indicateur, les gens, ceux qui nous écoutent, parfois, ils se disent, j'ai envie de, mais je ne sais pas par où commencer. Et il y a... Une des pistes, c'est de te dire qu'est-ce qui te rend dingue dans ce monde. Alors ça peut être la famine, ça peut être les inégalités, ça peut être blablabla. Moi ce qui me rend dingue tous les matins, c'est l'immobilisme des gens. Que ça soit dans leur situation professionnelle, dans leur situation personnelle, peu importe. Alors ça me rend dingue, ça ne veut pas dire que je trouve qu'ils ne...

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de jugement de valeur.

  • Speaker #0

    Il n'y a aucun jugement de valeur, mais c'est juste que moi, ma mission, c'est de les sortir de cet immobilisme. Et ça, c'est par la mise en action. Donc il y a toujours cette dynamique d'action et cette dynamique de se dire, c'est la première action qui va faire rebondir sur plein d'autres, mais en tout cas, c'est le premier pas.

  • Speaker #1

    Puis il y a un gros boulot, parce que je pense qu'à chacun, si on fait l'expérience à titre personnel, moi si je vois le Les gens avec qui j'échange sont mon entourage proche ou un peu moins proche. Quand tu prends un peu de recul, c'est vrai qu'il y a quand même un certain nombre de personnes où tu te dis qu'ils n'ont pas l'air heureux dans ce qu'ils font. Et je pense qu'il y en a beaucoup qui, comme tu disais, qui ne savent pas trop par où commencer, qui aimeraient faire plein d'autres choses, mais qui ont besoin d'un petit coup de pouce pour se dire « Ok, j'ai le courage, on reboucle, de me lancer et de poser la première pierre. »

  • Speaker #0

    Alors, ça c'est une notion que je travaille beaucoup dans ma partie glace, parce que... L'inconnu fait peur, le changement paralyse, et notre cerveau va nous envoyer plein d'informations pour qu'on reste dans du confort absolu. Donc ça c'est la manière, c'est des neurosciences, c'est la manière dont marche notre cerveau, et depuis qu'on est sorti du ventre de nos mères, on vit dans du confort absolu. Donc toute sorte d'inconfort est très inconfortable du coup, et on le gère très mal. C'est très dur, ouais. Et autant te dire que tous les jours, Donc j'immerge des gens dans des bains de glace. Très rarement, j'ai des gens qui poussent la porte et qui me disent « Caro, j'adore l'eau à zéro degré, vraiment c'est mon kiff » . Non, évidemment que c'est de l'inconfort. Alors j'en ai certains, on est vraiment sur un pourcentage très faible. Mais oui, il y a des peurs, oui, il y a de la paralysie, oui, et la... peur, ça peut aller jusqu'à peur de la mort, peur de... Tout ça, c'est très très inconscient, mais c'est très très présent et ça prend énormément de place dans le cerveau. Donc c'est normal aussi que des gens restent dans leur couple, que des gens restent dans un boulot parce que c'est confortable et parce que on a besoin de nourrir la famille, etc. Je dis pas, encore une fois, c'est aucun jugement de valeur, mais je trouve que... Et encore une fois, oser... Parce que ce terme entreprendre aussi, on n'en a pas parlé, mais ce terme entreprendre, tout le monde est entrepreneur de sa vie. Après, c'est qu'est-ce que tu mets sur le terme entreprendre ? Et entreprendre, ça peut être un projet personnel, ça peut être un projet en dehors de son boulot. C'est-à-dire, il y a plein de manières de sortir de l'immobilisme, d'oser, de faire ce fameux... J'ai toujours le plongeoir dans ma tête.

  • Speaker #1

    Il va falloir le travailler sérieusement.

  • Speaker #0

    Si ton podcast ne s'appelle pas le plongeoir, je vais très, très mal le vivre. Mais le saut, il peut être... Tu sais quoi ? Moi, ce que je conseille aussi beaucoup, c'est avant de faire le grand plongeon, de faire des petits plongeons. On n'a pas besoin de faire le grand truc, le grand plongeon, le grand projet entrepreneurial. Ça va correspondre à des gens, évidemment. Et ça va être super. Mais pour d'autres, il va falloir commencer par ce que j'appelle le side project. Et le side project, ça va être, je vais lancer mon podcast. Et tu n'as pas besoin de changer de boulot, de créer une boîte. Parfois si, parfois non. Et puis après, tu vas te rendre compte. Tu vas te dire, attends, ce n'est pas si... C'est pas si dingue là ce que j'ai fait. Et puis tu vas regarder dans le rétroviseur, tu vas dire, mais attends, c'est super. Et puis du coup ça, tu vas te dire, bon, alors maintenant que j'ai écrit mon podcast, est-ce que je vais pas aller une brique... Voilà.

  • Speaker #1

    Ça va entraîner un petit pas à la fois. C'est comme quand tu veux gravir une montagne. Je pense à ça parce que je voyais le documentaire d'Innoxtag il n'y a pas longtemps. Et c'est vrai que si tu te pointes en bas de la montagne, tu regardes le sommet, tu te dis, je ne l'atteindrai jamais. alors que si t'arrives à y aller tu regardes devant et petit à petit un pas après l'autre C'est là que tu arrives à construire des choses intéressantes. Et pour reboucler sur ce que tu disais sur le cerveau, la confort, etc., ça me fait penser, je ne sais pas si tu connais ou si tu as lu, c'est un livre de Jérémy Coron qui s'appelle « Votre cerveau n'est pas fait pour être productif » . Très bon livre, d'ailleurs, que je recommande à tous ceux qui nous écoutent. Et en fait, il commence par expliquer le fonctionnement du cerveau. Il explique les réflexes primaires, j'irais presque animaliers, entre guillemets, justement, de survie, en disant, au début, voilà, c'est... Ton cerveau, il remettait, c'était assez intéressant, il remettait l'histoire de l'humanité sur une horloge de 24 heures. Et donc il montrait qu'en fait, quand l'homme, l'être humain, entre guillemets, est arrivé sur Terre, c'est zéro. Et en fait, quand l'être humain moderne est en place, donc depuis le début des années qu'on commence à compter, donc depuis l'an zéro pour nous, en fait, c'est les dernières secondes de l'horloge, c'est 23h59 et 50 ou 45 secondes, tu vois. Donc il dit... En fait, si tu remets là-dessus, pour nous, c'est énorme, parce que tu dis, on a l'impression que l'Internet, tout ça, ça a toujours existé, mais en fait, ça n'a entre guillemets que entre 20, 30, 40 ans. Et en fait, à l'échelle de l'humanité, c'est vraiment rien. Et donc, ton cerveau, c'est un peu un, enfin, pas un fossile, mais une relique de toutes ces millions d'années et qui s'est construit à l'époque. Quand tu avais une menace, un danger, c'était parce que tu avais un tigre en face de toi et tu pouvais mourir. Et donc, en fait, tu as l'amidale qui s'active dans ton cerveau et la seule chose à laquelle tu penses, c'est fuir pour survivre. C'est pour ça qu'il expliquait le décalage entre nous, ce qu'on veut faire faire à notre cerveau, et en fait, comment ton cerveau est câblé. C'est hyper intéressant comme lecture.

  • Speaker #0

    Génial. Je te recommande. Si tu... Je fais une mini-parenthèse. Et ça, c'est pour alimenter notre bibliothèque Sunshine. Sur le cerveau, tu as un autre bouquin qu'il faut absolument que tu lises. Le bouquin de Albert Moukébert, je ne sais pas si tu le connais. C'est un génie.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Il est psychiatre et il est neuroscientifique, je crois, même si je ne raconte pas de bêtises. Oui. Et il a écrit un bouquin. Alors, j'ai lu son premier bouquin qui s'appelle Votre cerveau vous joue des tours, qui est absolument top. Et là, il vient de sortir un autre bouquin qui s'appelle Neuromania.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Super. et qui déconstruit tout ce qu'on raconte sur le cerveau de soi. Moi, effectivement, tout ce que tu racontes, c'est des choses que je raconte aussi dans mes expériences de froid, parce que qu'est-ce que je fais, globalement, c'est que je déconstruis le narratif, j'essaye en tout cas, de déconstruire le narratif qu'on a dans nos têtes quand les personnes arrivent et se disent « Oulala, le froid, oulala, c'est du négatif pour mon corps, oulala, tatatata » . et je vais déconstruire tout ça et je vais reprogrammer, enfin c'est pas moi qui vais le faire, c'est les gens qui le font eux-mêmes, cette notion et ces croyances sur ce froid, parce que le froid c'est des mini-stresses positives pour le corps, etc. Donc ça c'est fascinant.

  • Speaker #1

    C'est une bonne transition, je trouve, ce que tu expliques là sur le froid, ce que tu expliques en public, parce que si j'ai bonne mémoire, tu m'expliquais que en off avant le podcast, qu'en fait ça faisait partie du business que tu as aujourd'hui, ça faisait partie un peu de tes plus grandes peurs ou plus grandes craintes au début, le froid et puis le fait de parler en public je crois, c'est ça, si je ne dis pas de bêtises. Et donc comment est-ce que tu as fait pour te dire, même si j'ai l'impression que ça a été assez fluide dans ton parcours, que ça s'est construit petit à petit, est-ce qu'il y a quand même des moments où tu as eu ces peurs, ces freins et tu as quand même dû faire un effort pour les dépasser et pour te dire, le froid aujourd'hui, C'est presque mon ennemi, mais je vais en faire une force, je vais le transmettre aux autres, je vais en faire un business aussi, je vais faire ça pour ma deuxième peur, la prise de parole en public, et c'est hyper fort.

  • Speaker #0

    Alors, ouais, c'est vrai qu'on en a parlé, je me marre parce qu'en fait tous les jours je me dis mais c'est pas possible, en fait j'y crois toujours pas aujourd'hui, mes deux plus grandes peurs sont devenues mes deux plus grandes sources de revenus, c'est clair. C'est dingue. le froid, comme tu l'as dit, et la prise de parole en public. Donc moi, je parle devant des gens du matin au soir. Et ce qui est intéressant aussi, c'est que... Alors... qu'est-ce qui m'a aidée et comment j'ai fait, en regardant dans le rétroviseur, en fait, moi, j'ai transformé mes peurs en moteur.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et j'ai essayé de cheminer. Alors, en fait, moi, je suis aussi adepte de la théorie des petits pas. C'est-à-dire que quand on me pose la question de, effectivement, ah, ben, ça t'a pas fait peur, le grand plongeon, parce qu'en termes de reconversion, on est quand même sur un truc... Complètement. Qui est assez... 180 et un virage et ben si on reprend quand même toutes les petites tous les pas et tous les graines au début j'ai refait du conseil donc là je n'avais aucune peur et puis ensuite avec un état d'esprit je dirais plus anglo-saxon de transformer les contraintes en opportunités il y a le covid mais ça j'ai pas eu de stress parce qu'il était très très connecté à mes super pouvoirs et ça c'était très identifié déjà en moi de fédérer des gens, d'avoir un impact positif sur les gens, ma créativité, de partager des outils, des actions, des choses simples à mettre en place dans son quotidien, etc. Donc cette deuxième phase, j'étais chez moi, j'étais connectée à ce que je sais faire, et je prenais du plaisir. Donc il n'y avait pas de peur. Ensuite, quand même, tout n'est pas tout rose. Moi, en tout cas, ce qui a été un frein, je ne sais pas, mais en tout cas, des doutes, des peurs en plus, c'était plutôt... Alors, je ne me l'explique pas, mais bon, c'est très humain. C'était un le regard de l'autre. Deux, le fait de me dire, est-ce que je suis à la hauteur ? Et puis finalement, à la hauteur de quoi ? On ne sait pas.

  • Speaker #1

    En légitimité.

  • Speaker #0

    Question de légitimité, le fameux syndrome de l'imposte, tout ça, tout ça. Ça, c'était hyper présent. Mais ce qui m'a aidé à vaincre ça, c'est deux choses. C'est un, de me mettre en action. Je repars toujours là-dessus parce que ça, c'est mon socle.

  • Speaker #1

    La pédagogie, c'est la répétition.

  • Speaker #0

    C'est la mise en action, c'est de me mettre en action. En revanche... Et ça, je crois que c'est important dans tout ce que j'ai fait, c'est de ne pas me mettre dans le rouge. Tous les gens te disent, oui, il faut que tu sors de ta zone de confort, c'est là où je suis d'accord. Mais alors, avant de sortir de ta zone de confort, est-ce qu'on ne va peut-être pas l'élargir un tout petit peu ? Un petit peu à droite, un petit peu à gauche, un petit peu de travers, un petit peu... Bon, et on va se mettre dans le orange et on ne va pas aller jusqu'au rouge, on va se mettre dans le orange. Donc ça, ça veut dire quoi ? Un exemple très concret. Expérience de froid par exemple. Donc là, je me suis dit, j'ai accepté aussi, j'ai dit oui avant d'être prête. Et ça, ça m'a aussi aidé de me dire bon, est-ce que je suis à la hauteur machin, donc j'avais des petits démons. Est-ce que je suis à la hauteur, est-ce que je veux éclair, est-ce que si, est-ce que ça. Et puis je me suis dit bon, il faut que je dise oui même si je ne suis pas prête. Mais je dis oui à quoi, et ça je pense que c'est important. Je faisais en sorte... de dire oui à des projets ou des expériences ou des clients ou des lieux dans lequel je me sentais en sécurité. Donc ça veut dire quoi ? Bon bah c'était avec quelqu'un que je connaissais dans l'eau. Donc du coup, je sais que cette personne elle me connaît donc je suis en sécurité. Ou ça va être un lieu. Par exemple aujourd'hui je pense à ça parce qu'aujourd'hui je suis en partenariat et je fais des mains de glace tous les mois. dans un club de bandes qui s'appelle le Soho House, et bien je me rappelle comme d'hier de la première session, mais j'étais en flippe absolue. En revanche, j'ai dit oui parce que cet endroit, ce club, je me sens comme à la maison. Donc en fait, le fait de se sentir comme à la maison, tu as tes peurs qui commencent un petit peu à s'estomper, tu as tes petits démons qui sont là, mais... se cassent la gueule les uns après les autres. Donc ça, t'es contente et tu te marres. Mais voilà, au moins qu'il y ait quelques pions, qu'il soit soit le lieu, soit les gens, soit... Il faut que tes valeurs, il faut qu'il y ait un système de valeurs qui soit OK. Oui, tu vas avoir de la peur, mais bon, t'as sécurisé 2-3 éléments, 2-3 pions qui vont faire que... Je vais prendre une grande respiration et puis on va y aller.

  • Speaker #1

    Et pour filer ton image, c'est là où tu vas transformer cette zone rouge. en zone orange en fait, c'est le fait d'avoir déjà un élément de confort dedans, fait que tu transformes cette zone rouge en zone orange, et que petit à petit en fait cette zone orange elle se déplace tout le temps, de plus en plus loin, sans être jamais une zone rouge en fait.

  • Speaker #0

    Exactement. Moi, je ne suis pas de ces gens qui vont te dire, « Allez, de toute façon, il faut que tu y ailles. » Enfin, c'est très personnel. Il faut que chacun trouve sa zone orange.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une quête. C'est vrai que c'est une quête personnelle. D'ailleurs, ça rejoint ce que tu as toi-même fait dans ton processus entrepreneurial. Tu disais que tu as recommencé ton histoire entrepreneuriale avec ce que tu faisais déjà, ta zone de confort. dans l'inconfort de l'entrepreneuriat et de se lancer tout seul. Et puis après, petit à petit, bon après, il faut quand même s'ouvrir, etc. Et puis après, tu as poussé les murs de ta zone de confort, petit à petit.

  • Speaker #0

    Et je dirais, rien n'est écrit. Donc, encore une fois, si je regarde dans le rétroviseur, je n'aurais jamais pu écrire tout ce qui s'est passé. Jamais. Donc, c'est important aussi, je pense, de garder cette ouverture et de se dire, je ne vais peut-être pas tout d'un coup... monter la boîte qui va cartonner. En revanche, je vais commencer à poser un pion, une graine, un machin, un truc qui va fleurir, qui va donner quelque chose d'autre. Et on aura le temps d'avoir eu des peurs qui sont passées ou qu'on a dépassées.

  • Speaker #1

    Exactement. Premier conseil pour dépasser ces peurs, c'est ça, c'est de faire petit à petit, petit pas par petit pas et d'essayer d'aller identifier dans la confort des éléments qui te réconfortent ou de confort. avec des gens que tu connais, ça c'est le premier conseil et le deuxième c'est peut-être un deuxième aussi conseil pour réussir à dépasser ça si j'ai bonne mémoire je crois que tu m'avais dit aussi en off que tu t'étais fait ou tu te faisais aussi un peu coacher je sais plus et alors est-ce que ça pour toi ça a aussi joué, je sais que c'est en train de se démocratiser d'ailleurs moi-même je me fais coacher et je trouve que c'est super d'avoir un miroir un coach, une personne qui te renvoie, parce qu'en fait c'est toi qui travailles mais c'est la personne qui te renvoie à toi-même, à tes propres questions. Quelle importance pour toi ce fait d'être coachée ?

  • Speaker #0

    C'est primordial.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Alors là, je le dis. Je lève ma main, je fais une grande danse de la joie. Non, je... Bon, voilà, c'est clair. J'ai été accompagnée pendant quatre ans. Donc, j'ai pris quelqu'un qui est psychologue et... posture de coach, donc moi j'avais quelqu'un d'assez, voilà, c'était un profil un peu particulier, mais le jour où je suis partie du salariat, j'avais mis en place ça, et je commençais le jour où je suis partie du salariat, je n'aurais jamais pu faire ce que j'ai fait sans avoir cet accompagnement, et alors il y avait un accompagnement de deux manières, et ça c'est hyper important, et ça c'est un conseil pour le coup, que je partage, et qui... qui est une clé de réussite de là où j'en suis aujourd'hui, c'est un accompagnement psy ou coach, vous l'appelez comme vous voulez, et un accompagnement sportif. Et cet accompagnement sportif, ça peut être pas forcément une personne en particulier, mais en tout cas d'avoir cette routine, ce rituel de soigner son énergie corporelle, son corps. Parce que ça, si le corps ne va pas bien, la tête déraille. Et ça m'a vraiment... Alors moi, j'ai eu la chance. J'ai commencé aussi à ce moment-là du coaching de boxe. Et je ne connaissais pas du tout la boxe. Et c'était incroyable. Et je fais un petit coucou à mon coach qui s'appelle Hassan. C'était primordial. J'ai écrit un bouquin. Lui, d'ailleurs, mon psy et mon coach de sport, je pense que c'est eux qui ont pris le plus cher. dans l'histoire. Ah là, non, c'était pas possible. C'était infernal. Et puis, j'ai, voilà, en termes de... Parce qu'on se parle de tout ce qui... Tu sais, on aime bien parler des réussites, de tout ça. Il faut aussi dire, c'est dur. Les transitions, c'est dur. Mais si on est bien entouré, et ça, ça serait... Si j'avais peut-être deux petites autres choses à dire, effectivement, un soutien... coach ou vous l'appelez comme vous voulez et un soutien aussi en termes de physique, donc de forme d'être bien entouré donc ça c'est essentiel de construire au quotidien sa communauté sa tribu, tu l'appelles comme tu veux mais ça c'est le socle ça marche pas sans ça et un autre truc qui m'est revenu quand on discutait juste avant qui m'a aidé C'est pas forcément facile, mais moi je suis du genre miss parfaite. Donc il y a une virgule, un machin, un truc, ça me rend ouf. J'ai un peu... je me suis mis moins de pression sur mon perfectionnisme. Parce que je me suis dit, de toute façon, je ne vais pas pouvoir, tout ne sera pas parfait. Et j'ai entendu, c'était, qui avait dit ça ? Je ne sais plus. Mais une entrepreneur, elle m'a dit un truc. Je me suis dit, mais c'est une idée géniale. Quelqu'un lui a posé la question, lui a dit, mais comment est-ce que... T'arrives à faire tant de choses au quotidien. Ah non, voilà, c'est ça, je me rappelle maintenant. Elle s'appelle Constance et elle a monté le concept The New Me. Donc, c'est des studios de Pilates. Plein boom. En faisant, elle en a ouvert je ne sais pas combien. Elle a une famille, elle a des enfants. Enfin voilà, c'est une vie très active. Et donc, cette femme lui a posé cette question. Mais comment t'arrives à tout faire ? Et puis, comment tout fonctionne bien ? Et là, elle a eu cette humilité de répondre. Et là, j'avais envie de me lever et d'applaudir. Elle lui a dit, je me plante tous les jours. Je réussis parce que je me plante tous les jours. Tous les jours, il y a des trucs que je ne fais pas bien. Et ça, écoute, je ne sais pas si j'avais besoin de l'entendre ou si ça fait tilt. Mais en fait, j'ai trouvé ça tellement fort. de dire, ok, c'est une culture très anglo-sexe, ça, les Américains, c'est les pros. Plante-toi, plante-toi, plante-toi.

  • Speaker #1

    L'action créera l'information. Oui,

  • Speaker #0

    mais en tout cas, j'ai trouvé ça super, parce que moi, je ne suis pas sûre, même aujourd'hui, que j'arrive à faire ça, mais je me suis un petit peu foutue la paix sur mon perfectionnisme. C'est un travail d'une vie, donc je ne suis pas sûre d'être au max, mais en tout cas, ça, ça me...

  • Speaker #1

    Je pensais que tu allais dire autre chose parce que je crois que c'est toi ou peut-être Maud qui me disait il faut être parfaitement imparfait.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    j'adore ça. Je pensais que tu allais me parler de ça.

  • Speaker #0

    C'est comme ça, mais c'est vrai que célébrons nos plantades. Bon, alors ça ne fait pas plaisir. Ben non, c'est sûr que ça ne fait pas plaisir. Mais bon, il faut se foutre un petit peu la paix.

  • Speaker #1

    Pour relativiser,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Non mais c'est clair. C'est marrant parce que c'est en train de se démocratiser, le fait de se faire coacher, de se faire accompagner même par un psy. Parce que c'est vrai que moi, je me rappelle quand j'étais plus petit, quand tu disais, tiens, tu disais pas d'ailleurs je vais voir un psy, tu disais je vais voir quelqu'un, c'est toujours un petit peu dérangeant de dire que tu vas voir un psy. Depuis quelques temps, depuis 2-3 ans, j'essaie de travailler un petit peu là-dessus et maintenant je sais que chaque année par exemple, j'ai une coach là, pareil que toi, que j'ai pris quand j'ai démarré la boîte, là il y a peu de temps, et une psy ou un psy que je vais voir différent. Chaque année, une fois, je fais entre 3 et 4, 5 séances, même si je n'ai pas de questions spécifiques, mais c'est toujours intéressant, je trouve, de se questionner. Et même sans aller jusque-là pour se dire si on veut faire des petits pas, ou après ça a toujours un coût aussi de se faire accompagner, il y a des gens qui disent, c'est vrai, ça a un coût d'avoir un coach sportif, pour le business, etc. Mais ça peut même être ne serait-ce qu'un ami, ou une personne, je ne sais pas comment dire, moi j'aime bien faire ça, c'est un personne de... comme un arbitre un petit peu, que tu dis tiens pour aller à la salle, je vais y aller avec un ami, ça ne me coûte rien parce que c'est mon ami, on y va ensemble, et en fait chacun on va se motiver, ou alors si j'ai un projet pour être sûr de le faire, moi j'en parle j'appelle ma mère, j'appelle un ami, j'appelle ma copine et je dis ok j'ai une idée, je vais faire ça une fois que tu l'as dit à 3-4 personnes T'es un peu mentalement obligé de le faire, si je le fais pas, je tiens pas ma parole. Et donc ça te pousse inconsciemment, sans aller jusqu'au coach, peut-être pour démarrer, puis après on peut avancer petit à petit vers le coach en fonction de ses moyens et de ses envies. Mais ne serait-ce que de le faire avec ses proches, c'est déjà énorme, je trouve.

  • Speaker #0

    C'est déjà énorme. Et alors, en même temps que tu parlais, j'ai un mot que j'ai oublié, mais en fait, il y a ce concept qui est américain, des groupes T4 5 ou 6 dans le groupe. Ce ne sont pas des focus groupes, ce ne sont pas des mentors groupes, mais je vais y arriver, si j'arrive à trouver jusqu'à la fin de notre conversation. En gros, c'est des gens soit de différents univers ou tu les connais. Et en fait, c'est tous les mois, tu te retrouves et tu passes deux heures. Et en fait, tu as une boucle, que ce soit WhatsApp ou un autre canal, mais tu... tu crées cet espace de conversation. Perso, pro, peu importe le sujet, tu sais que tu as cinq personnes à qui tu as ce rendez-vous mensuel de tu fais un check-in, quoi. Comment ça va ? Comment je peux t'aider ? Est-ce qu'il y a un point qui... Et ça peut être sur des sujets très personnels aussi, c'est du pro et du perso. Ça m'énerve de ne pas me rappeler de ce nom.

  • Speaker #1

    Tu verras que ça reviendra quand on aura fini le podcast. Tu te dis, ah,

  • Speaker #0

    c'était ça. Mais en tout cas, ça, c'est pour dire, pour les gens qui n'ont peut-être pas forcément les moyens, c'est hyper efficace. Il faut que ça soit dans la durée. Donc, il faut vraiment que ça soit des rendez-vous que tu te donnes pour pouvoir suivre dans la durée.

  • Speaker #1

    Le plus dur, c'est toujours de tenir. De toute façon, c'est les habitudes. Alors, je vois le temps qui passe. Donc, on va essayer d'être efficace pour que je te retienne. Pas trop longtemps, je sais que tu as tes impératifs aussi. J'aimerais aborder un sujet qui est la place de la femme dans l'entrepreneuriat en France. Et pour introduire ça, après j'ai préparé un petit jeu, un petit quiz surprise. Comment est-ce que toi tu vois la place de la femme dans l'entrepreneuriat en France ? C'est que ça a beaucoup évolué. J'ai le sentiment, et c'est intéressant de confronter nos visions en tant qu'hommes et femmes. Toi comment tu le vois ? Est-ce que tu as vu ses évolutions ? Comment tu le ressens aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Écoute, moi, sur ce sujet, oui, moi, de manière générale, je vois toujours le verre à moitié plein ou même complètement à ras bord qui déborde. Donc, je ne rentre pas du tout dans les débats de différents hommes-femmes, des salaires, de machins, de tout ça. Ça ne me parle pas du tout. En revanche, ce qui me parle, c'est de voir tout ce qui se passe comme initiative aujourd'hui pour les femmes. Je trouve ça complètement fascinant d'avoir des incubateurs qui soient que pour les femmes, des prix de l'entrepreneuriat qui soient que pour les femmes, des communautés, des initiatives, des événements, des comptes, des chaînes YouTube, des comptes Instagram, des médias. Je trouve qu'il y a une diversité d'initiatives pour... que les femmes prennent de plus en plus de place dans cette sphère de l'entrepreneuriat et je trouve ça très encourageant.

  • Speaker #1

    Après ça colle avec ta vision que j'ai aussi positive des choses.

  • Speaker #0

    Oui, je ne dis pas que...

  • Speaker #1

    Ça va dans le bon sens.

  • Speaker #0

    Voilà, je suis consciente, je ne suis pas en train de dire que tout est rose mais en tout cas, moi, j'ai pas d'énergie à dépenser sur des combats qui ne sont pas les miens.

  • Speaker #1

    Très clair. Du coup, je te propose quelques questions pour faire un petit quiz. j'ai trouvé que c'était j'aime bien, je trouve que ça change un petit peu de pouvoir faire un petit peu de questions, ça dynamise et du coup je me suis retrouvé pris un peu dans le jeu je lisais une étude puis une autre et je trouvais que c'était assez intéressant comme chiffre, j'ai regardé plusieurs études plusieurs sources de chiffres en tout cas une qui a été faite par BPI avec les données d'infogreffe notamment en 2023 t'avais 27,5 millions de femmes en France qui avaient plus de 18 ans je savais pas non plus mais t'as 51 ou 52% de femmes dans la population française, donc tu as plus de femmes que d'hommes. Et en 2023, tu en avais 27,5 millions qui avaient plus de 18 ans. Sur ces 27,5 millions, selon toi, c'est quoi le pourcentage des femmes qui sont engagées dans une dynamique entrepreneuriale, qu'elles soient porteuses de projets, donc qui n'ont pas encore concrétisé, qui viennent de créer leur projet, de se lancer, ou alors qui sont déjà lancées ? Tu vois vraiment les trois confondus, mais qui sont dans cet élan.

  • Speaker #0

    Combien de femmes en pourcentage sur les 27 millions ? Il y en a très peu. 12% ?

  • Speaker #1

    28%.

  • Speaker #0

    Ah ouais, mais c'est génial.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que j'ai trouvé ça intéressant, parce que tu vois, je n'aurais pas dit non plus 28%.

  • Speaker #0

    Ok,

  • Speaker #1

    hyper intéressant. C'est beaucoup, c'est pas mal, parce qu'il y a un vrai éveil des consciences. Et du coup... Si on rentre un peu plus dans le détail, sur toutes les entreprises qui ont été créées en 2023, quelle proportion l'ont été par des femmes ? Et uniquement, parce qu'on fait aussi la différence entre si tu t'associes avec ton mari, par exemple, ou ton conjoint.

  • Speaker #0

    8%.

  • Speaker #1

    Un tiers. 33%. Non, c'est... Je trouvais que c'était intéressant d'en parler parce qu'en fait, moi, j'étais étonné, toi, tu as réussi à étonner ces chiffres. Et donc, c'est bien de pouvoir aussi les mettre en lumière parce que c'est plus qu'on aurait pensé, même beaucoup plus.

  • Speaker #0

    Oui, parce que tu sais, tous les chiffres que je vois... je ne suis pas la pro là-dedans, donc c'est plutôt du 5% si 5% des femmes arrivent à lever, etc. Et donc du coup, c'est cool.

  • Speaker #1

    Dernière question, sur toutes celles par contre d'entreprises qui sont existantes, toutes les entreprises actives en France actuellement, quelles proportions sont gérées exclusivement par des femmes ?

  • Speaker #0

    Attends, quand tu dis gérer exclusivement, c'est-à-dire que toute l'équipe, c'est que les femmes ?

  • Speaker #1

    Non, la direction. La direction. C'est-à-dire que là, vous savez, gérante seule ou gérante deux associées, EES, vraiment exclusivement la gestion, la gérance est féminine.

  • Speaker #0

    Je vais me planter encore de chiffres. Du coup, je vais être optimiste. Sur la base de tes derniers chiffres, 34%.

  • Speaker #1

    Non, tu as été un peu optimiste. Mais ça arrivera probablement dans quelques années. Parce qu'en fait, ce qui est intéressant aussi, c'est que tu vois que ça augmente la proportion petit à petit. Là, actuellement, c'est 22,5%. Donc il y a encore du chemin, mais voilà. Et tu vois, ce qui est intéressant, c'est de voir l'historique. Par exemple, en 2022, c'était 21,6%. En 2021, c'était un peu moins de 20%. Donc tu vois, sur les 4-5 dernières années, peut-être une prise de conscience Covid aussi. je sais pas mais tu vois qu'il y a quand même cette proportion qui augmente encore en tout temps encourageant donc c'est vraiment top bon juste pour finir pour que je te retienne pas trop longtemps j'aime bien terminer le podcast par le fait de déconstruire un cliché, une idée. Si je te dis, l'idée, c'est la chose la plus importante, qu'il y a un cliché qu'on peut parfois avoir quand tu dis « j'ai pas l'idée » ou alors « j'ai une idée » , donc il y a beaucoup cette sacralisation de l'idée. Qu'est-ce que t'en penses, toi ?

  • Speaker #0

    Non, alors je sais qu'il y a une grosse pression sur l'idée, il faut avoir l'idée de génie. Non, alors c'est pas ça. Enfin, je pense que c'est pas là où on va faire la différence. C'est l'exécution et c'est de qui je vais m'entourer, de quelle équipe de génie je vais m'entourer pour arriver à ce que cette idée, qui est probablement une idée... qui ne va pas casser trois pattes et un canard, mais son exécution et l'équipe que je vais mettre en place va être tellement forte que ça va être un énorme succès.

  • Speaker #1

    Je suis 100% aligné sur ce que tu dis. C'est vrai qu'il faut relativiser un peu sur l'idée. Même quand tu discutes avec des gens, ne serait-ce que discuter autour d'un café, tu peux avoir cinq ou dix idées. Bon bah si tu passes pas l'action pour reboucler encore une fois sur le sujet, bah il se passera rien, ça restera au stade d'idée, et ça se transformera jamais en projet, voire en réussite.

  • Speaker #0

    Ouais c'est ça, et puis c'est marrant, alors il nous reste, allez on peut... mordent encore deux minutes, mais tu es aussi intéressé par cette notion de réussite, je sais pas, succès ou réussite, mais tu vois la semaine dernière, quelqu'un m'a interrogé sur cette notion de réussite, et toi il y avait cette notion de succès. aussi dans l'entrepreneuriat ? Je trouve que ça, c'est aussi hyper important à identifier pour les gens qui veulent se lancer. En fait, de se dire, ok, pour moi, et d'identifier, peut-être avant, pour moi, qu'est-ce que ça serait de réussir ou qu'est-ce que ça serait d'avoir du succès ? Je suis plus à l'aise avec la notion de réussite. j'entreprends et ça c'est important que les gens se posent la question je trouve avant et de le mettre sur papier parce que en fait ça je trouve que ça donne une ligne de conduite ou en tout cas une ligne directive pour la suite et de se dire en fait qu'est ce que je célèbre si ça va aussi si ça va moins bien, etc. Et moi, je trouve que... Ce qui est important, en tout cas c'est très personnel, mais moi il y a quatre choses que je trouve essentielles. La première c'est, alors ça c'est pour le coup très personnel, mais c'est d'avoir un impact positif. sur les gens que je vais croiser. Et aujourd'hui, j'ai des voyants verts parce que je reçois des messages. Effectivement, je fais un métier où les gens peuvent aussi partager assez rapidement leurs... ou ce qui se passe, ou voilà un bouquin, les gens t'envoient un message, ou des bains de glace, il y a des transformations, mais en tout cas les messages que je reçois. Le deuxième, c'est gagner suffisamment d'argent pour... continuer la vie que j'ai envie de mener. Mais ça, c'est parce que les gens ne parlent pas trop de... Surtout en France, le fric, c'est un peu le... Mais en fait... Après, c'est... En tout cas, gagner l'argent nécessaire pour identifier la manière dont tu veux vivre et qu'est-ce que ça représente en termes d'argent. Ensuite, la troisième, c'est réussir à avoir cette vie équilibre. On en a un peu parlé, mais... Entre vie pro, vie perso, et comment est-ce que je trouve cet équilibre ? Parce que quand on entreprend toutes les frontières, elles foutent le camp. Donc ça, c'est un peu... Et la quatrième dimension pour moi, et je pense que c'est ma plus grande réussite aujourd'hui, où je suis tellement fière, j'aime parler de fierté aussi, c'est de bien s'entourer. On en a parlé, mais je trouve que dans l'entrepreneuriat, on a tellement de galères aussi. On a des réussites, des fiertés, mais tellement de galères que c'est hyper important de bien s'entourer et pas forcément que les gens pensent « bon, ton équipe, oui, ton équipe évidemment avec qui tu vas bosser, oui, mais qui est autour de moi, en dehors de ma boîte ? » Et ça, quand tu claques la porte de chez toi, c'est hyper important que ces gens-là… Tu les soignes, tu soignes ce lien, parce que quand ça ne va pas, ou quand ça va bien, quand ça ne va pas et qu'il faut que tu décroches ton téléphone, ou quand ça va bien et qu'il faut que tu célèbres, enfin il faut, que c'est important de célébrer une réussite ou une good news, ou peu importe quoi, et bien c'est ces gens-là que tu as envie d'appeler.

  • Speaker #1

    100% d'accord, c'est un beau mot de la fin. Voilà. Merci beaucoup Caroline. Ton livre nous, s'il y a des gens qui veulent... L'acheter sur Amazon, enfin sur Internet, sur...

  • Speaker #0

    Amazon, l'Achac, et je vais dans très peu de temps le mettre aussi sur mon site Internet, donc carolinehardity.com Ok, j'essaie,

  • Speaker #1

    je mettrai les liens de toute façon dans la description de l'épisode. Sur LinkedIn, les gens peuvent te suivre aussi ce que tu fais, s'ils sont curieux de découvrir un peu plus en détail tes activités, notamment ces bains de froid.

  • Speaker #0

    Très active sur LinkedIn, carolinearditi. Et puis sur Instagram aussi. Instagram, c'est caro__arditi.

  • Speaker #1

    OK. Impeccable. Écoute, je mettrai tout ça. Merci en tout cas pour tout ce que tu as pu partager. Pour 2025, qu'est-ce qu'on te souhaite cette saison ? Tout plein de plaisir.

  • Speaker #0

    Plaisir.

  • Speaker #1

    Réussite dans ce que tu veux entreprendre.

  • Speaker #0

    Et des premières fois qui embarquent sur des projets. épatant, qui m'inspire moi et qui inspire les autres.

  • Speaker #1

    C'est tout ce qu'on te souhaite.

  • Speaker #0

    Merci Julien pour cette conversation.

  • Speaker #1

    Merci Caroline et merci à tous de nous avoir écoutés.

Chapters

  • Introduction et objectif du podcast

    00:21

  • Le parcours de Caroline

    00:56

  • Transition vers l'entrepreneuriat

    03:47

  • Conseil en communication et créativité

    04:50

  • Trouver un sens à sa carrière

    06:23

  • Création de Sunshine Makers

    08:00

  • Impact positif pendant le Covid

    15:04

  • Écriture du livre 'Nous'

    17:42

  • Rendre le monde plus humain

    19:11

  • Culture d'entreprise et engagement

    20:54

  • Action et information

    22:29

  • Rendre les humains plus vivants

    24:17

  • Surmonter l'immobilisme

    25:31

  • Faire des petits pas

    29:13

  • Transformer ses peurs en moteur

    35:19

  • Importance du coaching

    42:00

  • Déconstruire le perfectionnisme

    47:17

  • La place de la femme dans l'entrepreneuriat

    55:39

Description

🪐 Dans cette deuxième transmission des Prosmonautes, nous explorons l'univers de Caroline Arditti, ancienne directrice d'agence de communication devenue entrepreneuse et "collectionneuse de premières fois". Fondatrice de Sunshine Makers et du Paris Ice Club, elle nous embarque dans son voyage de la communication en entreprise vers l'entrepreneuriat du vivant. Merci à Caroline pour ce partage solaire et glacé !


🛰️ Notre site internet : https://prosmonautes.fr/

☄️ L'épisode sur notre site : > clique ici <


🔭 Comment contacter Caroline ?


Résumé de la transmission :

Tu sens qu'il te manques quelque chose dans ton job actuel mais tu ne sais pas par où commencer ? Dans cet épisode, on explore comment transformer ce sentiment diffus en action concrète, sans tout plaquer du jour au lendemain.


🎯 Ce que vous allez découvrir

Notre invitée, qui a transformé ses deux plus grandes peurs (le froid et la prise de parole en public) en ses deux principales sources de joies et de revenus, partage :

- Comment elle a quitté son CDI après 15 ans de salariat sans avoir de plan précis

- La méthode de la "zone orange" pour élargir sa zone de confort

- L'importance cruciale de bien s'entourer

- Sa mission : rendre le monde plus humain et l'humain plus vivant


🤩 Les pépites :

- "Le courage, c'est de ne pas passer à côté de sa vie"

- La théorie des petits pas : dire oui avant d'être prêt

- Cocher les cases de l'envie plutôt que celles de la "bonne élève"

- "Je me plante tous les jours" : l'échec comme moteur


🔥 Les moments forts :

- 4 ans en Australie qui changent tout

- Comment le passage à l'action lui a fait réaliser : "C'est pour ça que je suis venue au monde"

- L'importance de soigner ses transitions professionnelles

- La puissance du collectif vs l'immobilisme individuel


🎧 Pour qui ? Salariés qui sentent qu'ils ont "quelque chose de plus grand à faire", entrepreneurs en quête de sens, tous ceux qui veulent transformer leurs peurs en moteurs et sortir de l'immobilisme.


Action immédiate après l'écoute : Identifiez une de vos peurs et imaginez comment elle pourrait devenir une force. Puis faites un premier micro-pas dans votre "zone orange" cette semaine.


Si l'épisode vous inspire, laissez ★★★★★ et partagez-le à quelqu'un qui a besoin de transformer ses obstacles en opportunités !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mes deux plus grandes peurs sont devenues mes deux plus grandes sources de revenus. Le courage de ne pas passer à côté de sa vie.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas l'information qui crée l'action, c'est l'action qui crée l'information.

  • Speaker #0

    Mais alors, avant de sortir de ta zone de confort, est-ce qu'on ne va peut-être pas l'élargir un tout petit peu ? De quelle équipe de génie je vais m'entourer ?

  • Speaker #1

    Salut les prosmonautes et bienvenue à bord de cette nouvelle exploration. Son objectif, il est clair, c'est de vous aider à dépasser vos peurs et vos croyances limitantes pour... qu'enfin vous puissiez oser le projet qui vous ressemble. Pour ça, on va parler de déclic, on va parler de reconversion, d'élan, et on va surtout parler de comment passer à l'action tout en restant aligné avec vous-même et vos valeurs. Chaque épisode sera comme une escale vers plus de clarté, vers plus de sens, mais ce sera surtout une escale vers plus de vous. Alors si vous êtes embarqué, on se rejoint tout de suite dans le cosmos.

  • Speaker #0

    Je m'appelle Caroline, je suis parisienne, grande voyageuse, hypersensible, passionnée de créativité, entrepreneur, bien sûr, collectionneuse de première fois, anticonformiste, j'aime dire que je suis exploratrice du vivant, et on m'appelle... Ice Queen, et je vais finir par ça.

  • Speaker #1

    Ça fait beaucoup de belles définitions. C'est beau. Bon, on aura le temps d'y revenir. J'en ai noté aussi quelques-unes qui m'ont interpellé et sur lesquelles j'aimerais avoir un peu de... comprendre derrière, en fait, ce que tu entends par tout ça.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Alors, avant de partir dans les questions... Un peu plus exploratoire, j'aime bien démarrer le podcast par une première question clé qui permet de découvrir un peu l'invité, notamment l'état d'esprit. C'est surtout là-dessus que je vais me baser, que je vais me concentrer sur le podcast. Donc, je t'ai préparé une question qui est comment définis-tu le courage dans le contexte de l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #0

    Le courage, oui, il en faut beaucoup de courage pour se lancer. Le courage, le courage, comment je définis le courage ? Je dirais que c'est le courage de ne pas passer à côté de sa vie. Spontanément, c'est ça que... Je réponds à côté, ce n'est pas une définition, mais en tout cas, c'est ce qui me vient spontanément. De se dire, je rencontre beaucoup de gens qui n'osent pas. Ce fameux mot oser. Très cher à notre ami en commun Simon qu'on embrasse. Non, il faut avoir du courage et parfois c'est pas fait pour tout le monde, mais en tout cas le courage de ne pas passer à côté de son projet de vie, de sa mission de vie, je trouve que c'est essentiel. Je pense que je partirais de ce point de départ là.

  • Speaker #1

    Pour toi, il faut réussir à faire une sorte d'introspection et se poser la question de où je veux aller et de réussir à, même si c'est un peu inconfortable, même si pour le regard des autres, on se pose ces questions là aussi. aussi, des fois, de réussir à se dire, ok, le courage, c'est ça, en fait, pour toi. C'est-à-dire de se poser les questions, de vivre pour soi, de vivre sa propre vie.

  • Speaker #0

    Oui, de ne pas passer à côté de sa vie. Donc, c'est-à-dire, bon, le regard des autres, c'est un vrai sujet, et ça, je pense qu'on en parlera un petit peu après. Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est... Oui, il en faut du courage.

  • Speaker #1

    Ok, écoute, merci pour cette signification. Pour rentrer un peu plus dans le concret, est-ce que tu peux là me développer un peu plus ton parcours, que les gens comprennent d'où tu viens, parce que tu as été salarié, et puis après tu as fait ce plongeon dans le grand bain de l'entrepreneuriat. Tu peux nous expliquer un peu comment, en quelques grandes lignes, de ton parcours et actuellement où tu en es ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Alors, j'ai commencé, j'ai fait une école de commerce à Paris. ensuite j'ai pris un vol direction Sydney, où j'ai passé 4 ans. À l'origine, initialement, c'était pour faire un master de management sportif. Finalement, je n'ai jamais bossé dans le sport. C'est un peu ça la magie de prendre des chemins de traverse. C'est que tu ne sais jamais où tu vas atterrir, mais il faut rester le cœur ouvert.

  • Speaker #1

    C'est ce qui est beau dans la vie, d'ailleurs. Toutes ces surprises-là que se réservent l'avenir.

  • Speaker #0

    Exactement, et il faut... Il faut être aussi assez ouvert dans la démarche et en tout cas accueillir les messages qu'on t'envoie sur ton chemin. Donc celui-là, il y a eu plusieurs messages. Donc en gros, je pensais y rester un an. Finalement, j'y suis restée quatre ans en Australie. Ça a été assez stratégique dans mon cheminement et dans ma manière de penser, de ma manière de travailler et ma manière de vivre aussi, je pense. surtout que j'y suis allée très tôt donc du coup j'ai fait mon master ensuite j'ai commencé à bosser là bas Et moi, j'ai fait du coup 15 ans de conseil en communication événementielle, relations presse et stratégie de marque. Donc ça, c'était tout le début de mon expérience professionnelle. Et j'étais dans des agences tout le temps parce que l'agence, pour moi, me donnait cette liberté de travailler pour différents clients, différentes problématiques et donc du coup, ça me motivait beaucoup. Donc ça, c'était pendant 15 ans.

  • Speaker #1

    Tu avais peut-être une forme de proximité avec tes clients un peu plus que si tu étais dans des plus gros groupes, pas forcément ?

  • Speaker #0

    Alors, pas forcément. Il y a certaines agences. Alors, c'était plutôt des agences familiales, donc des petites structures, tu as raison. Et ensuite, ce que j'aimais, c'était la créativité. En fait, dans toutes ces agences, on t'appelle pour avoir des idées. Donc moi, j'ai passé 20 ans de ma vie à vendre des idées à des marques. Ok. Donc, pas d'idées, pas de cash. Voilà, enfin, plus ou moins. Enfin, je schématise, mais c'est quand même un peu ça. Et ça, j'adorais ça. Donc ça, c'était...

  • Speaker #1

    T'as travaillé ta créativité en permanence, ça te permettait de l'exprimer.

  • Speaker #0

    C'était mon terrain de jeu, ça l'est toujours, différemment. Et la dernière agence dans laquelle j'ai travaillé pendant sept ans... Donc, après les quatre ans en Australie, je suis revenue en France et j'ai continué à travailler pour des agences. Et ensuite, la dernière, je me suis dit, à un moment donné, sont venues des questions de sens, évidemment. Enfin, évidemment.

  • Speaker #1

    Naturellement,

  • Speaker #0

    c'est le plus... Voilà, exactement. Et je me suis dit spontanément, j'ai quelque chose de plus grand à faire dans ma vie. Pas que je n'aimais pas mon boulot, pas que j'avais une idée précise de ce que je voulais faire, j'étais en l'entre-deux. Donc, bon, ça ne veut rien dire, mais ça veut dire quand même... Une petite graine que j'ai voulu, que j'ai commencé à semer en ne connaissant pas les contours et en naviguant à vue. Voilà. Et à un moment donné, j'ai eu ce déclic en me disant bon, c'est le moment. Il faut y aller. Il faut partir de cette agence. Je m'entendais très bien avec tout le monde en plus. Donc, c'était un petit peu dur, mais j'étais persuadée de quelque chose qui allait se passer, qui allait prendre beaucoup de place et qui allait être... total accord avec mes valeurs, mon énergie, et là où je voulais mettre toute ma passion, toute ma folie, toutes mes idées. Donc je suis partie, mais je suis partie pour une page blanche. Alors on a de la chance en France de pouvoir être accompagnée dans ces phases de transition, et ça c'est vraiment extrêmement appréciable, je suis hyper reconnaissante de ça.

  • Speaker #1

    On ne s'en rend pas toujours compte de l'extérieur. On aime bien critiquer le système, et ça, il y a quand même des choses qui fonctionnent bien dans ça.

  • Speaker #0

    Il y a des choses qui fonctionnent bien, et notamment en France. Pas tout, mais il faut trouver ce qui fonctionne. Un peu positif. Et donc ça, c'était, je suis partie en mai 2019, très rapidement, je ne pensais pas que ça allait se passer comme ça, très rapidement. Alors, à l'inverse de toi, sur le nom du podcast, moi, je me suis réveillée un matin et j'avais le nom de ma boîte, qui est apparue comme un espèce de rayon de soleil. C'est le cas de le dire, d'ailleurs, puisque ma boîte s'appelle Sunshine Makers. Donc ça, c'est vraiment venu très spontanément. Donc quand toi, tu savais de quoi tu voulais parler en termes de podcast, mais tu n'avais pas le nom, moi, c'était l'inverse. Donc j'avais le nom de ma boîte et je m'étais dit, je ne vais pas refaire ce que je faisais avant. Je vais faire quelque chose qui va avoir un impact positif sur les gens. cette dimension de communauté. Donc, on avait la partie sunshine avec du soleil. Pour moi, c'était un petit peu l'impact positif. Et puis, le makers, c'est vraiment être dans l'action, communauté des gens autour. Le reste, je ne savais pas.

  • Speaker #1

    C'était ton point de départ.

  • Speaker #0

    C'était mon point de départ.

  • Speaker #1

    Il fallait construire autour.

  • Speaker #0

    Et après, en fait, très rapidement, j'ai des clients, des anciens clients qui m'ont appelée pensant que j'étais encore dans ma boîte. Des vieux clients, deux notamment. par un hasard complètement fou, mais finalement je crois qu'il n'y a pas de hasard dans la vie. Et donc du coup, j'ai commencé à refaire mon ancien boulot, donc du conseil que j'aimais bien faire, mais maintenant je le faisais pour moi. Donc là, j'ai été embarquée dans un espèce de tunnel avec des missions de conseil, etc. Et toujours dans le coin de ma tête en me disant, il y a un truc, il va se passer un truc, mais...

  • Speaker #1

    Tu ne savais pas encore quoi.

  • Speaker #0

    Je ne savais pas encore quoi.

  • Speaker #1

    Et juste avant, excuse-moi, juste avant qu'on... qu'on avance, je trouve que c'est hyper intéressant, tu dis, pour bien comprendre ce switch que tu as fait, cette transition, parce que tu dis que ça se passait bien finalement dans ta boîte, etc. Et comment du coup c'est arrivé, tu parlais de déclic, comment c'est arrivé ce moment où tu t'es dit ok, c'est maintenant, parce que tu parlais de 15 ans d'expérience professionnelle, pourquoi pas plus tôt, pourquoi pas plus tard, on ne l'expliquera peut-être pas, mais... Et comment on expliquerait peut-être pour des gens qui nous écoutent de dire « Ah ok, là je ressens ça, c'est un peu le moment où il faut peut-être que je m'écoute, que je passe à l'action. » Parce que toi, ça se passait plutôt bien pour toi, mais tu as senti que tu n'étais pas 100% aligné de ce que je comprends.

  • Speaker #0

    Alors, tu sais quoi ? Je pense qu'après 15 ans de conseils en com', je me suis dit... Enfin, j'ai eu besoin de me reconnecter à ce qui me faisait vibrer, c'est-à-dire les gens. les expériences et les moments qui nous rappellent pourquoi on est là. Et je crois que si vraiment je mets des mots dessus, entre guillemets, je Ausha toutes les cases de la bonne élève, de la bonne directrice de clientèle en agence, et puis il s'est passé le jour où j'ai décidé que les seules cases que j'allais cocher à l'avenir seraient mes cases de l'envie. toutes mes envies en fait et que j'allais suivre ce chemin et que c'était maintenant et ça c'est voilà il y a un moment donné en fait tu te dis il y a beaucoup de confort mais je suis prête à aller dans de l'inconfort pour aller trouver vraiment ce qui me fait vibrer il n'y a pas eu d'élément déclencheur au sens propre du terme,

  • Speaker #1

    ça s'est construit dans le temps c'est la petite graine dont tu parlais qui a mûri Et c'est un moment où tu as pris du recul et tu t'es dit, en fait, c'est ça. Tu n'as pas eu un élément déclencheur à un moment.

  • Speaker #0

    Non, je n'ai pas eu un élément déclencheur. En revanche, et ça, je trouve qu'il y a de plus en plus de démarches aujourd'hui. Je me souviens très bien d'un moment, et je déjeunais avec une amie d'enfance que je salue, qui s'appelle Olivia, et qui m'a dit, c'était en pleine semaine, c'était fin novembre, je me souviens très bien. Et elle me dit, ah mais... Et je lui disais, je lui partageais effectivement ces questions de sens. Elle me disait, mais attends, mais Caro, tu connais... Alors ça n'existe plus aujourd'hui, mais il y a plein d'autres programmes top. Tu connais Switch Collective ? Et elle me dit, c'est un programme, ça dure six semaines, c'est génial, c'est complètement ton énergie. C'est pour les gens qui se posent des questions. Et comme ça, tu vas mettre le doigt sur ce qui te fait vibrer et ça va peut-être te donner cette énergie de changer, pas forcément d'aller dans l'entreprise. mais en tout cas de suivre un autre chemin. Et donc du coup, je suis rentrée à l'agence, j'ai tapoté le site internet, j'ai regardé, je me suis dit effectivement c'est ça, je me suis inscrite, j'ai fait le programme. Avant la fin du programme, j'allais voir mes boss pour leur expliquer qu'on allait se séparer en très bons termes parce que j'ai fait ça, j'ai fait une transition douce, j'appelle une transition douce, ça je valorise vraiment, peu importe là où sont les gens et pour les gens qui vont nous écouter. Je pense qu'il faut vraiment soigner ces étapes de transition. Les gens qui vous ont fait confiance, c'est hyper important d'aussi soigner la relation que vous avez avec eux, même sur la fin. Parfois, ça peut être un peu difficile, mais en tout cas, pour moi, c'est primordial parce que l'après, il est incertain et ils peuvent être toujours là pour une aide. Donc voilà, il y a quand même eu un passage à l'action.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Ok, mais tu as raison sur ce que tu dis, le fait de ne pas se... De ce qui est en bon terme, on se rend compte souvent, on dit souvent que le monde est petit, mais c'est vrai, encore régulièrement, j'ai des expériences comme ça aussi, où tu te dis, bah tiens, c'est une personne que je revois maintenant, ça fait 3 ans, 5 ans, et tu recroises des gens souvent sur ta route professionnelle ou personnelle. C'est pour ça que c'est toujours important d'être... Et puis même d'être dans des énergies négatives, c'est tout sauf constructif en fait, même pour soi déjà. Donc non, c'est top si t'as pu te séparer en bon terme. Je sais que c'est pas le cas de tout le monde, donc...

  • Speaker #0

    Non, je sais, c'est pour ça que je le dis, j'essaie, alors... Peut-être que parfois, le contexte va faire que ça va être compliqué, mais essayez en tout cas de soigner cet entre-deux, parce que je trouve que c'est trop bête. Après, tu as raison, tu recroises des gens.

  • Speaker #1

    Des fois, on n'ose pas, mais ça, pour les gens qui nous écoutent, ça peut être intéressant aussi, je pense. Ton patron ou ta patronne peut aussi comprendre ça. Il y a une façon de l'amener, de l'exprimer. Ton patron peut très bien comprendre que tu es en vie à un moment, de suivre ta propre route et que tout se passe bien, mais qu'il te manque un petit quelque chose que tu vas aller chercher ailleurs. Et c'est pas forcément... Alors sur le moment, ça peut être une nouvelle un peu déceptive pour le patron ou la patronne avec laquelle... qui comptait sur toi, mais finalement, si tu l'amènes correctement, y'a pas de raison de le suggérer par là, c'est qu'il faut réussir à oser, on reboucle sur le mot, aller voir et aller en discuter.

  • Speaker #0

    Et je trouve aussi, mais ça rebondit sur le début de notre échange, mais oser se lancer, pour moi, c'est aussi oser être soi, oser avoir le courage, si on reprend cette notion de courage. Avoir le courage de suivre son moteur, sa mission, c'est ce qui fait vibrer.

  • Speaker #1

    Ouais, réussir à s'écouter. Ok, donc après ça, t'es partie, et là t'as créé Sunshine Maker.

  • Speaker #0

    Donc Sunshine Maker, ça, ça a été, il y a eu une première phase, et ensuite est arrivé le Covid, le fameux Covid, qui pour certains a été un terrain fertile d'idées, de renouveau, moi je suis dans cette case-là, et ça, ça a été le premier point de bascule. Je ne pensais pas, ça m'est arrivé vraiment de manière complètement inattendue. Moi, pendant le Covid, ce qui s'est passé, c'est que mes trois projets étaient mis en stand-by et j'avais envie et besoin de partager mon énergie positive et mes idées avec les autres. Parce que je le vivais très bien, je n'ai pas d'enfant à charge, je le précise parce que j'avais une charge mentale qui était peut-être un petit peu plus légère. Et j'avais cette envie de dire au monde, écoutez... On ne va pas se concentrer sur ce dont on n'a pas le contrôle, c'est-à-dire tout l'extérieur. On va se concentrer, concentrer notre énergie sur tout ce qu'on peut créer, donc notre énergie créative, et le faire ensemble. Parce qu'on a tout un terrain de jeu. Et j'ai commencé, ça c'était les premières graines que j'ai semées, et j'ai été dans l'action tout de suite. Donc en fait, j'ai créé un concept. Alors moi, je suis un petit peu monosujet soleil, et puis après on verra que j'ai ajouté une brique glace. Sur la partie soleil, j'appelais ça les Sunshine Hour. Donc en gros, ça a duré une heure, c'était en digital. Et j'invitais les gens à se connecter, à mettre des mots sur ce qu'ils étaient en train de vivre et à créer quelque chose ensemble. Donc ça, ça a été... Je me suis éclatée à faire ça. Et à la sortie de ça, c'est là où moi, j'avais mis le doigt sur ma raison d'être. Ma mission, ce qui m'animait, fédérer des gens, leur faire du bien, les reconnecter à leur énergie. de création, se dire qu'on a un terrain de jeu, il faut changer les perspectives, il faut transformer les obstacles en opportunités, sortir de cet immobilisme. Et donc du coup, tout ça, toutes ces notions avec la créativité, avec des animations de sessions, je me suis dit, c'est pour ça que je suis venue au monde. Et après, ça j'en ai fait tous les matins du confinement, donc ça a pris des proportions pas possibles, c'était évidemment gratuit. Et je le fais en cours parce que sinon, ça, c'était la présentation. Donc, sinon, on ne va pas s'en sortir. Sinon, je mets déjà des tunnels avant même qu'on commence, c'est pas possible. Et donc, du coup, j'ai commencé à être sollicité pour animer des séminaires, des team building, des icebreakers, pour recréer du lien. Donc, sur le vrai sujet de recréer du lien d'entreprise quand les gens sont derrière des écrans, etc., etc. Ensuite, j'ai écrit un bouquin sur la puissance du collectif et la puissance du faire ensemble et l'importance de bien s'entourer, de créer sa tribu.

  • Speaker #1

    Qui s'appelle Nous.

  • Speaker #0

    Qui s'appelle Nous, exactement. Qui s'appelle Nous, l'art de bien s'entourer pour rayonner ensemble. C'est hyper important parce que dans les boîtes, on réfléchit toujours à des plans d'action pour faire ça, pour faire ci. Avant de mettre l'humain en action, il faut soigner le collectif. C'est-à-dire qu'on soigne le collectif pour ensuite le mettre en action, mais on ne le fait pas l'un après l'autre. C'est important de faire corps et puis ensuite d'essayer de résoudre des problèmes. Mais le faire avant vraiment bosser ce collectif, ça marche moins. Donc le livre, et je me suis du coup spécialisée. Aujourd'hui, il y a une mission qui m'anime, qui est très claire, c'est rendre le monde plus humain et l'humain plus vivant. Donc c'est vraiment ça, c'est ce qui m'anime au plus profond. C'est mon moteur de remettre du vivant dans nos vies, de transformer chaque rencontre, chaque expérience en un déclic. Et ce déclic va encourager une mise en action, va encourager le fait d'oser, on parle d'oser. pour sortir de cet immobilisme. Et donc ça, c'est ma raison d'être. Et après, j'ai plein d'outils. Je fais des bootcamps de créativité. Je réinstalle la culture de créativité dans l'entreprise parce que je trouve que prendre soin de soi, c'est prendre soin de son énergie créative. Et j'ai un gros volet aussi. J'ai créé une autre boîte qui s'appelle le Paris Ice Club. On change de thématique. On n'est plus sur du soleil, mais il y a de la glace. On est sur de la glace. Et c'est des expériences de respiration et d'immersion dans des bains de glace. Et c'est toujours un outil pour ma même raison d'être. C'est vraiment des outils, que ce soit la créativité, que ce soit des séminaires, que ce soit... Je fais aussi des icebreakers sans glace. Maintenant, je dis avec ou sans glace. Voilà, donc j'ai plein d'outils. Mais en tout cas, moi, je bosse beaucoup le collectif, moins les sessions individuelles. Je commence un peu sur des notions de coaching, même si je déteste ce terme. Il faudrait que je trouve un autre terme à coaching. Et là, pour le coup, je ne l'ai pas trouvé. Mais moi, c'est le collectif, effectivement.

  • Speaker #1

    Ok. Et c'est vrai que c'est hyper important, tu disais, de t'intervenir sur des séminaires d'entreprise, notamment pour remettre un petit peu de culture, etc. C'est vrai que c'est un sujet qui ressort, que je lis en tout cas beaucoup, que je vois beaucoup passer. Je trouve que la culture, c'est hyper important. Ça permet aussi aux salariés, aux employés, aux personnes qui accompagnent l'entrepreneur de vraiment s'ancrer aussi dans la mission, premièrement, et de s'ancrer aussi ensemble et de ne pas faire plein de petites unités, mais de faire un tout qui sera plus puissant. plus fort et qui ira plus loin. Je ne sais pas, après, je n'ai pas le recul, je n'ai pas l'expérience d'un grand entrepreneur, mais j'ai le sentiment que c'est quand même quelque chose de très important pour écouter beaucoup d'interviews aussi. Cette culture-là d'entreprise, c'est un sujet qui revient beaucoup parce qu'on se rend compte que sans ça, c'est quand même plus compliqué d'aller plus loin et puis d'embarquer les gens, tout simplement.

  • Speaker #0

    Oui, je rebondis sur embarquer les gens. En fait, c'est une nécessité et ce n'est pas évident. Honnêtement, je ne jette pas la pierre à tous ces dirigeants, tous ces fondateurs de boîtes. C'est un boulot de titan et il y a des gens qui sont moins à l'aise que d'autres. C'est une vraie qualité, c'est une skill qu'il faut développer. Et effectivement, on m'appelle beaucoup pour redonner confiance, pour réengager les salariés au service d'une mission, d'une vision, d'une raison d'être, de tout ça. Et je déplace le curseur, j'essaye de faire des expériences. Quand je me présentais, je disais je suis une collectionneuse de première fois, j'en fais beaucoup, je fais beaucoup de première fois, c'est un de mes rituels, mais je propose aussi des premières fois. Tout ce que je fais, tout mon travail, c'est d'inviter des collectifs à vivre une première fois ensemble.

  • Speaker #1

    C'est vrai que ce n'est pas des sujets forcément évidents, parce que la clé déjà c'est la communication. Mais c'est aussi, il ne faut pas oublier, quand on a un projet, qu'on a son projet, les autres ne l'ont pas forcément. Et donc, comment tu arrives à connecter tous ces gens-là pour qu'eux trouvent leur place dans ce projet ? Parce que c'est toi qui étais à l'origine du projet. Donc, comment tu fais pour dire, toi, le projet, il t'appartient aussi un petit peu. Et donc, c'est ensemble qu'on va le construire. Et ce n'est pas juste moi et les autres. Ça me fait penser, je ne voulais pas te couper tout à l'heure, mais tu disais, c'est vrai que du coup, tu as trouvé pendant ton parcours cette mission de vie. tu disais t'as fait et puis après tu t'es rendu compte pendant le Covid, justement, que c'était ça qui t'animait. Et ça me fait penser à une phrase d'un dirigeant d'une société américaine dont j'oublie le nom, qui disait « C'est pas l'information qui crée l'action, c'est l'action qui crée l'information. » Elle est toute simple, mais je trouve qu'elle a un sens super puissant, parce qu'en fait, c'est quand t'agis que tu vas avoir de l'information, c'est bon, c'est pas bon, ça te parle, ça te parle pas, et que tu vas pouvoir ajuster.

  • Speaker #0

    Alors je trouve ça génial Je vais Je vais regarder qui a dit cette phrase de génie, parce que je trouve ça génial, et je vais la réutiliser. Donc je te remercie Julien, parce que c'est top. C'est bien. Parce que tout ce que je raconte, il y a toujours cette dynamique de mise en action. Moi, je suis une femme d'action. Oui, ça va me faire peur. Oui, il va y avoir des questionnements. Mais en fait, moi, je me pose assez peu de questions avant. C'est-à-dire, j'y vais, je dis oui. Et d'ailleurs... Ça se ressent aussi dans tous les ateliers, dans toutes les expériences. Et j'appelle ça aussi des anti-masterclass que je fais dans des boîtes. À la fin de tous mes ateliers, de toutes mes expériences, il y a une mise en action. Donc il y a ce que j'appelle un call to action. C'est-à-dire que je ne veux pas, même dans mon livre, dans mon livre, à la fin de chaque chapitre, tu peux ouvrir chaque chapitre à la fin, tu vas avoir une checklist avec plein de mises en action. Parce que moi, je crois que tu as complètement raison. c'est La manière dont on va y arriver, c'est la mise en action de collectif. C'est tout.

  • Speaker #1

    Et le reste après, ça vient...

  • Speaker #0

    Et oui, on va se taper des galères. Et oui, il va y avoir des surprises. Et oui, voilà. Eh bien, ça fait partie du lot. En revanche, il faut y aller.

  • Speaker #1

    C'est ça qui va faire la richesse après des projets et de la vie. D'ailleurs, tu as anticipé un sujet sur lequel je voulais te parler, qui était ce que tu mettais sur LinkedIn, dont je le traduis, c'est écrit en anglais sur ton profil, mais sur le fait de dire... Toi, ta mission, c'était de rendre le monde plus humain et surtout de rendre les humains plus vivants. J'ai une autre citation, je ne vais pas parler qu'en citation tout podcast, mais c'est une autre chose qui me parle que j'ai lue il n'y a pas très longtemps. Donc, j'ai oublié le nom parce que je trouve que ce qui est surtout important, c'est le message qu'il y a derrière. C'est la plupart des gens meurent à 25 ans, mais on les enterre à 75 ans. Bon, ce n'est pas forcément le plus réjouissant, mais je trouve que c'est hyper important parce que ce que j'en ai compris, c'est que si tu arrêtes de... de prendre du plaisir, si t'arrêtes de t'enrichir au contact des autres, de faire et que t'es juste passif de ta vie, en tout cas que tu ne vis pas ta vie, intérieurement, tu meurs à petit feu et tu ne vivras pas pleinement ta vie. Peut-être que ça se rapproche de ta mission d'essayer de rendre les gens, que les gens reprennent possession de leur vie, en quelque sorte.

  • Speaker #0

    Oui, oui, je les aide. Je reçois beaucoup de messages depuis que je fais ça. Donc je pense qu'il se passe des choses, j'en suis sûre. Quand je, à la fin de mes expériences, peux... peu importe que ce soit de la créativité, du... du leadership, de la glace, tout ça, mais tu as complètement raison, j'essaye de remettre au cœur de l'arène de la vie notre feu intérieur. C'est-à-dire, qu'est-ce qui est là ? Parce que moi, ce qui me rend dingue, et je trouve que c'est aussi un bon indicateur, les gens, ceux qui nous écoutent, parfois, ils se disent, j'ai envie de, mais je ne sais pas par où commencer. Et il y a... Une des pistes, c'est de te dire qu'est-ce qui te rend dingue dans ce monde. Alors ça peut être la famine, ça peut être les inégalités, ça peut être blablabla. Moi ce qui me rend dingue tous les matins, c'est l'immobilisme des gens. Que ça soit dans leur situation professionnelle, dans leur situation personnelle, peu importe. Alors ça me rend dingue, ça ne veut pas dire que je trouve qu'ils ne...

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de jugement de valeur.

  • Speaker #0

    Il n'y a aucun jugement de valeur, mais c'est juste que moi, ma mission, c'est de les sortir de cet immobilisme. Et ça, c'est par la mise en action. Donc il y a toujours cette dynamique d'action et cette dynamique de se dire, c'est la première action qui va faire rebondir sur plein d'autres, mais en tout cas, c'est le premier pas.

  • Speaker #1

    Puis il y a un gros boulot, parce que je pense qu'à chacun, si on fait l'expérience à titre personnel, moi si je vois le Les gens avec qui j'échange sont mon entourage proche ou un peu moins proche. Quand tu prends un peu de recul, c'est vrai qu'il y a quand même un certain nombre de personnes où tu te dis qu'ils n'ont pas l'air heureux dans ce qu'ils font. Et je pense qu'il y en a beaucoup qui, comme tu disais, qui ne savent pas trop par où commencer, qui aimeraient faire plein d'autres choses, mais qui ont besoin d'un petit coup de pouce pour se dire « Ok, j'ai le courage, on reboucle, de me lancer et de poser la première pierre. »

  • Speaker #0

    Alors, ça c'est une notion que je travaille beaucoup dans ma partie glace, parce que... L'inconnu fait peur, le changement paralyse, et notre cerveau va nous envoyer plein d'informations pour qu'on reste dans du confort absolu. Donc ça c'est la manière, c'est des neurosciences, c'est la manière dont marche notre cerveau, et depuis qu'on est sorti du ventre de nos mères, on vit dans du confort absolu. Donc toute sorte d'inconfort est très inconfortable du coup, et on le gère très mal. C'est très dur, ouais. Et autant te dire que tous les jours, Donc j'immerge des gens dans des bains de glace. Très rarement, j'ai des gens qui poussent la porte et qui me disent « Caro, j'adore l'eau à zéro degré, vraiment c'est mon kiff » . Non, évidemment que c'est de l'inconfort. Alors j'en ai certains, on est vraiment sur un pourcentage très faible. Mais oui, il y a des peurs, oui, il y a de la paralysie, oui, et la... peur, ça peut aller jusqu'à peur de la mort, peur de... Tout ça, c'est très très inconscient, mais c'est très très présent et ça prend énormément de place dans le cerveau. Donc c'est normal aussi que des gens restent dans leur couple, que des gens restent dans un boulot parce que c'est confortable et parce que on a besoin de nourrir la famille, etc. Je dis pas, encore une fois, c'est aucun jugement de valeur, mais je trouve que... Et encore une fois, oser... Parce que ce terme entreprendre aussi, on n'en a pas parlé, mais ce terme entreprendre, tout le monde est entrepreneur de sa vie. Après, c'est qu'est-ce que tu mets sur le terme entreprendre ? Et entreprendre, ça peut être un projet personnel, ça peut être un projet en dehors de son boulot. C'est-à-dire, il y a plein de manières de sortir de l'immobilisme, d'oser, de faire ce fameux... J'ai toujours le plongeoir dans ma tête.

  • Speaker #1

    Il va falloir le travailler sérieusement.

  • Speaker #0

    Si ton podcast ne s'appelle pas le plongeoir, je vais très, très mal le vivre. Mais le saut, il peut être... Tu sais quoi ? Moi, ce que je conseille aussi beaucoup, c'est avant de faire le grand plongeon, de faire des petits plongeons. On n'a pas besoin de faire le grand truc, le grand plongeon, le grand projet entrepreneurial. Ça va correspondre à des gens, évidemment. Et ça va être super. Mais pour d'autres, il va falloir commencer par ce que j'appelle le side project. Et le side project, ça va être, je vais lancer mon podcast. Et tu n'as pas besoin de changer de boulot, de créer une boîte. Parfois si, parfois non. Et puis après, tu vas te rendre compte. Tu vas te dire, attends, ce n'est pas si... C'est pas si dingue là ce que j'ai fait. Et puis tu vas regarder dans le rétroviseur, tu vas dire, mais attends, c'est super. Et puis du coup ça, tu vas te dire, bon, alors maintenant que j'ai écrit mon podcast, est-ce que je vais pas aller une brique... Voilà.

  • Speaker #1

    Ça va entraîner un petit pas à la fois. C'est comme quand tu veux gravir une montagne. Je pense à ça parce que je voyais le documentaire d'Innoxtag il n'y a pas longtemps. Et c'est vrai que si tu te pointes en bas de la montagne, tu regardes le sommet, tu te dis, je ne l'atteindrai jamais. alors que si t'arrives à y aller tu regardes devant et petit à petit un pas après l'autre C'est là que tu arrives à construire des choses intéressantes. Et pour reboucler sur ce que tu disais sur le cerveau, la confort, etc., ça me fait penser, je ne sais pas si tu connais ou si tu as lu, c'est un livre de Jérémy Coron qui s'appelle « Votre cerveau n'est pas fait pour être productif » . Très bon livre, d'ailleurs, que je recommande à tous ceux qui nous écoutent. Et en fait, il commence par expliquer le fonctionnement du cerveau. Il explique les réflexes primaires, j'irais presque animaliers, entre guillemets, justement, de survie, en disant, au début, voilà, c'est... Ton cerveau, il remettait, c'était assez intéressant, il remettait l'histoire de l'humanité sur une horloge de 24 heures. Et donc il montrait qu'en fait, quand l'homme, l'être humain, entre guillemets, est arrivé sur Terre, c'est zéro. Et en fait, quand l'être humain moderne est en place, donc depuis le début des années qu'on commence à compter, donc depuis l'an zéro pour nous, en fait, c'est les dernières secondes de l'horloge, c'est 23h59 et 50 ou 45 secondes, tu vois. Donc il dit... En fait, si tu remets là-dessus, pour nous, c'est énorme, parce que tu dis, on a l'impression que l'Internet, tout ça, ça a toujours existé, mais en fait, ça n'a entre guillemets que entre 20, 30, 40 ans. Et en fait, à l'échelle de l'humanité, c'est vraiment rien. Et donc, ton cerveau, c'est un peu un, enfin, pas un fossile, mais une relique de toutes ces millions d'années et qui s'est construit à l'époque. Quand tu avais une menace, un danger, c'était parce que tu avais un tigre en face de toi et tu pouvais mourir. Et donc, en fait, tu as l'amidale qui s'active dans ton cerveau et la seule chose à laquelle tu penses, c'est fuir pour survivre. C'est pour ça qu'il expliquait le décalage entre nous, ce qu'on veut faire faire à notre cerveau, et en fait, comment ton cerveau est câblé. C'est hyper intéressant comme lecture.

  • Speaker #0

    Génial. Je te recommande. Si tu... Je fais une mini-parenthèse. Et ça, c'est pour alimenter notre bibliothèque Sunshine. Sur le cerveau, tu as un autre bouquin qu'il faut absolument que tu lises. Le bouquin de Albert Moukébert, je ne sais pas si tu le connais. C'est un génie.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Il est psychiatre et il est neuroscientifique, je crois, même si je ne raconte pas de bêtises. Oui. Et il a écrit un bouquin. Alors, j'ai lu son premier bouquin qui s'appelle Votre cerveau vous joue des tours, qui est absolument top. Et là, il vient de sortir un autre bouquin qui s'appelle Neuromania.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Super. et qui déconstruit tout ce qu'on raconte sur le cerveau de soi. Moi, effectivement, tout ce que tu racontes, c'est des choses que je raconte aussi dans mes expériences de froid, parce que qu'est-ce que je fais, globalement, c'est que je déconstruis le narratif, j'essaye en tout cas, de déconstruire le narratif qu'on a dans nos têtes quand les personnes arrivent et se disent « Oulala, le froid, oulala, c'est du négatif pour mon corps, oulala, tatatata » . et je vais déconstruire tout ça et je vais reprogrammer, enfin c'est pas moi qui vais le faire, c'est les gens qui le font eux-mêmes, cette notion et ces croyances sur ce froid, parce que le froid c'est des mini-stresses positives pour le corps, etc. Donc ça c'est fascinant.

  • Speaker #1

    C'est une bonne transition, je trouve, ce que tu expliques là sur le froid, ce que tu expliques en public, parce que si j'ai bonne mémoire, tu m'expliquais que en off avant le podcast, qu'en fait ça faisait partie du business que tu as aujourd'hui, ça faisait partie un peu de tes plus grandes peurs ou plus grandes craintes au début, le froid et puis le fait de parler en public je crois, c'est ça, si je ne dis pas de bêtises. Et donc comment est-ce que tu as fait pour te dire, même si j'ai l'impression que ça a été assez fluide dans ton parcours, que ça s'est construit petit à petit, est-ce qu'il y a quand même des moments où tu as eu ces peurs, ces freins et tu as quand même dû faire un effort pour les dépasser et pour te dire, le froid aujourd'hui, C'est presque mon ennemi, mais je vais en faire une force, je vais le transmettre aux autres, je vais en faire un business aussi, je vais faire ça pour ma deuxième peur, la prise de parole en public, et c'est hyper fort.

  • Speaker #0

    Alors, ouais, c'est vrai qu'on en a parlé, je me marre parce qu'en fait tous les jours je me dis mais c'est pas possible, en fait j'y crois toujours pas aujourd'hui, mes deux plus grandes peurs sont devenues mes deux plus grandes sources de revenus, c'est clair. C'est dingue. le froid, comme tu l'as dit, et la prise de parole en public. Donc moi, je parle devant des gens du matin au soir. Et ce qui est intéressant aussi, c'est que... Alors... qu'est-ce qui m'a aidée et comment j'ai fait, en regardant dans le rétroviseur, en fait, moi, j'ai transformé mes peurs en moteur.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et j'ai essayé de cheminer. Alors, en fait, moi, je suis aussi adepte de la théorie des petits pas. C'est-à-dire que quand on me pose la question de, effectivement, ah, ben, ça t'a pas fait peur, le grand plongeon, parce qu'en termes de reconversion, on est quand même sur un truc... Complètement. Qui est assez... 180 et un virage et ben si on reprend quand même toutes les petites tous les pas et tous les graines au début j'ai refait du conseil donc là je n'avais aucune peur et puis ensuite avec un état d'esprit je dirais plus anglo-saxon de transformer les contraintes en opportunités il y a le covid mais ça j'ai pas eu de stress parce qu'il était très très connecté à mes super pouvoirs et ça c'était très identifié déjà en moi de fédérer des gens, d'avoir un impact positif sur les gens, ma créativité, de partager des outils, des actions, des choses simples à mettre en place dans son quotidien, etc. Donc cette deuxième phase, j'étais chez moi, j'étais connectée à ce que je sais faire, et je prenais du plaisir. Donc il n'y avait pas de peur. Ensuite, quand même, tout n'est pas tout rose. Moi, en tout cas, ce qui a été un frein, je ne sais pas, mais en tout cas, des doutes, des peurs en plus, c'était plutôt... Alors, je ne me l'explique pas, mais bon, c'est très humain. C'était un le regard de l'autre. Deux, le fait de me dire, est-ce que je suis à la hauteur ? Et puis finalement, à la hauteur de quoi ? On ne sait pas.

  • Speaker #1

    En légitimité.

  • Speaker #0

    Question de légitimité, le fameux syndrome de l'imposte, tout ça, tout ça. Ça, c'était hyper présent. Mais ce qui m'a aidé à vaincre ça, c'est deux choses. C'est un, de me mettre en action. Je repars toujours là-dessus parce que ça, c'est mon socle.

  • Speaker #1

    La pédagogie, c'est la répétition.

  • Speaker #0

    C'est la mise en action, c'est de me mettre en action. En revanche... Et ça, je crois que c'est important dans tout ce que j'ai fait, c'est de ne pas me mettre dans le rouge. Tous les gens te disent, oui, il faut que tu sors de ta zone de confort, c'est là où je suis d'accord. Mais alors, avant de sortir de ta zone de confort, est-ce qu'on ne va peut-être pas l'élargir un tout petit peu ? Un petit peu à droite, un petit peu à gauche, un petit peu de travers, un petit peu... Bon, et on va se mettre dans le orange et on ne va pas aller jusqu'au rouge, on va se mettre dans le orange. Donc ça, ça veut dire quoi ? Un exemple très concret. Expérience de froid par exemple. Donc là, je me suis dit, j'ai accepté aussi, j'ai dit oui avant d'être prête. Et ça, ça m'a aussi aidé de me dire bon, est-ce que je suis à la hauteur machin, donc j'avais des petits démons. Est-ce que je suis à la hauteur, est-ce que je veux éclair, est-ce que si, est-ce que ça. Et puis je me suis dit bon, il faut que je dise oui même si je ne suis pas prête. Mais je dis oui à quoi, et ça je pense que c'est important. Je faisais en sorte... de dire oui à des projets ou des expériences ou des clients ou des lieux dans lequel je me sentais en sécurité. Donc ça veut dire quoi ? Bon bah c'était avec quelqu'un que je connaissais dans l'eau. Donc du coup, je sais que cette personne elle me connaît donc je suis en sécurité. Ou ça va être un lieu. Par exemple aujourd'hui je pense à ça parce qu'aujourd'hui je suis en partenariat et je fais des mains de glace tous les mois. dans un club de bandes qui s'appelle le Soho House, et bien je me rappelle comme d'hier de la première session, mais j'étais en flippe absolue. En revanche, j'ai dit oui parce que cet endroit, ce club, je me sens comme à la maison. Donc en fait, le fait de se sentir comme à la maison, tu as tes peurs qui commencent un petit peu à s'estomper, tu as tes petits démons qui sont là, mais... se cassent la gueule les uns après les autres. Donc ça, t'es contente et tu te marres. Mais voilà, au moins qu'il y ait quelques pions, qu'il soit soit le lieu, soit les gens, soit... Il faut que tes valeurs, il faut qu'il y ait un système de valeurs qui soit OK. Oui, tu vas avoir de la peur, mais bon, t'as sécurisé 2-3 éléments, 2-3 pions qui vont faire que... Je vais prendre une grande respiration et puis on va y aller.

  • Speaker #1

    Et pour filer ton image, c'est là où tu vas transformer cette zone rouge. en zone orange en fait, c'est le fait d'avoir déjà un élément de confort dedans, fait que tu transformes cette zone rouge en zone orange, et que petit à petit en fait cette zone orange elle se déplace tout le temps, de plus en plus loin, sans être jamais une zone rouge en fait.

  • Speaker #0

    Exactement. Moi, je ne suis pas de ces gens qui vont te dire, « Allez, de toute façon, il faut que tu y ailles. » Enfin, c'est très personnel. Il faut que chacun trouve sa zone orange.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une quête. C'est vrai que c'est une quête personnelle. D'ailleurs, ça rejoint ce que tu as toi-même fait dans ton processus entrepreneurial. Tu disais que tu as recommencé ton histoire entrepreneuriale avec ce que tu faisais déjà, ta zone de confort. dans l'inconfort de l'entrepreneuriat et de se lancer tout seul. Et puis après, petit à petit, bon après, il faut quand même s'ouvrir, etc. Et puis après, tu as poussé les murs de ta zone de confort, petit à petit.

  • Speaker #0

    Et je dirais, rien n'est écrit. Donc, encore une fois, si je regarde dans le rétroviseur, je n'aurais jamais pu écrire tout ce qui s'est passé. Jamais. Donc, c'est important aussi, je pense, de garder cette ouverture et de se dire, je ne vais peut-être pas tout d'un coup... monter la boîte qui va cartonner. En revanche, je vais commencer à poser un pion, une graine, un machin, un truc qui va fleurir, qui va donner quelque chose d'autre. Et on aura le temps d'avoir eu des peurs qui sont passées ou qu'on a dépassées.

  • Speaker #1

    Exactement. Premier conseil pour dépasser ces peurs, c'est ça, c'est de faire petit à petit, petit pas par petit pas et d'essayer d'aller identifier dans la confort des éléments qui te réconfortent ou de confort. avec des gens que tu connais, ça c'est le premier conseil et le deuxième c'est peut-être un deuxième aussi conseil pour réussir à dépasser ça si j'ai bonne mémoire je crois que tu m'avais dit aussi en off que tu t'étais fait ou tu te faisais aussi un peu coacher je sais plus et alors est-ce que ça pour toi ça a aussi joué, je sais que c'est en train de se démocratiser d'ailleurs moi-même je me fais coacher et je trouve que c'est super d'avoir un miroir un coach, une personne qui te renvoie, parce qu'en fait c'est toi qui travailles mais c'est la personne qui te renvoie à toi-même, à tes propres questions. Quelle importance pour toi ce fait d'être coachée ?

  • Speaker #0

    C'est primordial.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Alors là, je le dis. Je lève ma main, je fais une grande danse de la joie. Non, je... Bon, voilà, c'est clair. J'ai été accompagnée pendant quatre ans. Donc, j'ai pris quelqu'un qui est psychologue et... posture de coach, donc moi j'avais quelqu'un d'assez, voilà, c'était un profil un peu particulier, mais le jour où je suis partie du salariat, j'avais mis en place ça, et je commençais le jour où je suis partie du salariat, je n'aurais jamais pu faire ce que j'ai fait sans avoir cet accompagnement, et alors il y avait un accompagnement de deux manières, et ça c'est hyper important, et ça c'est un conseil pour le coup, que je partage, et qui... qui est une clé de réussite de là où j'en suis aujourd'hui, c'est un accompagnement psy ou coach, vous l'appelez comme vous voulez, et un accompagnement sportif. Et cet accompagnement sportif, ça peut être pas forcément une personne en particulier, mais en tout cas d'avoir cette routine, ce rituel de soigner son énergie corporelle, son corps. Parce que ça, si le corps ne va pas bien, la tête déraille. Et ça m'a vraiment... Alors moi, j'ai eu la chance. J'ai commencé aussi à ce moment-là du coaching de boxe. Et je ne connaissais pas du tout la boxe. Et c'était incroyable. Et je fais un petit coucou à mon coach qui s'appelle Hassan. C'était primordial. J'ai écrit un bouquin. Lui, d'ailleurs, mon psy et mon coach de sport, je pense que c'est eux qui ont pris le plus cher. dans l'histoire. Ah là, non, c'était pas possible. C'était infernal. Et puis, j'ai, voilà, en termes de... Parce qu'on se parle de tout ce qui... Tu sais, on aime bien parler des réussites, de tout ça. Il faut aussi dire, c'est dur. Les transitions, c'est dur. Mais si on est bien entouré, et ça, ça serait... Si j'avais peut-être deux petites autres choses à dire, effectivement, un soutien... coach ou vous l'appelez comme vous voulez et un soutien aussi en termes de physique, donc de forme d'être bien entouré donc ça c'est essentiel de construire au quotidien sa communauté sa tribu, tu l'appelles comme tu veux mais ça c'est le socle ça marche pas sans ça et un autre truc qui m'est revenu quand on discutait juste avant qui m'a aidé C'est pas forcément facile, mais moi je suis du genre miss parfaite. Donc il y a une virgule, un machin, un truc, ça me rend ouf. J'ai un peu... je me suis mis moins de pression sur mon perfectionnisme. Parce que je me suis dit, de toute façon, je ne vais pas pouvoir, tout ne sera pas parfait. Et j'ai entendu, c'était, qui avait dit ça ? Je ne sais plus. Mais une entrepreneur, elle m'a dit un truc. Je me suis dit, mais c'est une idée géniale. Quelqu'un lui a posé la question, lui a dit, mais comment est-ce que... T'arrives à faire tant de choses au quotidien. Ah non, voilà, c'est ça, je me rappelle maintenant. Elle s'appelle Constance et elle a monté le concept The New Me. Donc, c'est des studios de Pilates. Plein boom. En faisant, elle en a ouvert je ne sais pas combien. Elle a une famille, elle a des enfants. Enfin voilà, c'est une vie très active. Et donc, cette femme lui a posé cette question. Mais comment t'arrives à tout faire ? Et puis, comment tout fonctionne bien ? Et là, elle a eu cette humilité de répondre. Et là, j'avais envie de me lever et d'applaudir. Elle lui a dit, je me plante tous les jours. Je réussis parce que je me plante tous les jours. Tous les jours, il y a des trucs que je ne fais pas bien. Et ça, écoute, je ne sais pas si j'avais besoin de l'entendre ou si ça fait tilt. Mais en fait, j'ai trouvé ça tellement fort. de dire, ok, c'est une culture très anglo-sexe, ça, les Américains, c'est les pros. Plante-toi, plante-toi, plante-toi.

  • Speaker #1

    L'action créera l'information. Oui,

  • Speaker #0

    mais en tout cas, j'ai trouvé ça super, parce que moi, je ne suis pas sûre, même aujourd'hui, que j'arrive à faire ça, mais je me suis un petit peu foutue la paix sur mon perfectionnisme. C'est un travail d'une vie, donc je ne suis pas sûre d'être au max, mais en tout cas, ça, ça me...

  • Speaker #1

    Je pensais que tu allais dire autre chose parce que je crois que c'est toi ou peut-être Maud qui me disait il faut être parfaitement imparfait.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    j'adore ça. Je pensais que tu allais me parler de ça.

  • Speaker #0

    C'est comme ça, mais c'est vrai que célébrons nos plantades. Bon, alors ça ne fait pas plaisir. Ben non, c'est sûr que ça ne fait pas plaisir. Mais bon, il faut se foutre un petit peu la paix.

  • Speaker #1

    Pour relativiser,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Non mais c'est clair. C'est marrant parce que c'est en train de se démocratiser, le fait de se faire coacher, de se faire accompagner même par un psy. Parce que c'est vrai que moi, je me rappelle quand j'étais plus petit, quand tu disais, tiens, tu disais pas d'ailleurs je vais voir un psy, tu disais je vais voir quelqu'un, c'est toujours un petit peu dérangeant de dire que tu vas voir un psy. Depuis quelques temps, depuis 2-3 ans, j'essaie de travailler un petit peu là-dessus et maintenant je sais que chaque année par exemple, j'ai une coach là, pareil que toi, que j'ai pris quand j'ai démarré la boîte, là il y a peu de temps, et une psy ou un psy que je vais voir différent. Chaque année, une fois, je fais entre 3 et 4, 5 séances, même si je n'ai pas de questions spécifiques, mais c'est toujours intéressant, je trouve, de se questionner. Et même sans aller jusque-là pour se dire si on veut faire des petits pas, ou après ça a toujours un coût aussi de se faire accompagner, il y a des gens qui disent, c'est vrai, ça a un coût d'avoir un coach sportif, pour le business, etc. Mais ça peut même être ne serait-ce qu'un ami, ou une personne, je ne sais pas comment dire, moi j'aime bien faire ça, c'est un personne de... comme un arbitre un petit peu, que tu dis tiens pour aller à la salle, je vais y aller avec un ami, ça ne me coûte rien parce que c'est mon ami, on y va ensemble, et en fait chacun on va se motiver, ou alors si j'ai un projet pour être sûr de le faire, moi j'en parle j'appelle ma mère, j'appelle un ami, j'appelle ma copine et je dis ok j'ai une idée, je vais faire ça une fois que tu l'as dit à 3-4 personnes T'es un peu mentalement obligé de le faire, si je le fais pas, je tiens pas ma parole. Et donc ça te pousse inconsciemment, sans aller jusqu'au coach, peut-être pour démarrer, puis après on peut avancer petit à petit vers le coach en fonction de ses moyens et de ses envies. Mais ne serait-ce que de le faire avec ses proches, c'est déjà énorme, je trouve.

  • Speaker #0

    C'est déjà énorme. Et alors, en même temps que tu parlais, j'ai un mot que j'ai oublié, mais en fait, il y a ce concept qui est américain, des groupes T4 5 ou 6 dans le groupe. Ce ne sont pas des focus groupes, ce ne sont pas des mentors groupes, mais je vais y arriver, si j'arrive à trouver jusqu'à la fin de notre conversation. En gros, c'est des gens soit de différents univers ou tu les connais. Et en fait, c'est tous les mois, tu te retrouves et tu passes deux heures. Et en fait, tu as une boucle, que ce soit WhatsApp ou un autre canal, mais tu... tu crées cet espace de conversation. Perso, pro, peu importe le sujet, tu sais que tu as cinq personnes à qui tu as ce rendez-vous mensuel de tu fais un check-in, quoi. Comment ça va ? Comment je peux t'aider ? Est-ce qu'il y a un point qui... Et ça peut être sur des sujets très personnels aussi, c'est du pro et du perso. Ça m'énerve de ne pas me rappeler de ce nom.

  • Speaker #1

    Tu verras que ça reviendra quand on aura fini le podcast. Tu te dis, ah,

  • Speaker #0

    c'était ça. Mais en tout cas, ça, c'est pour dire, pour les gens qui n'ont peut-être pas forcément les moyens, c'est hyper efficace. Il faut que ça soit dans la durée. Donc, il faut vraiment que ça soit des rendez-vous que tu te donnes pour pouvoir suivre dans la durée.

  • Speaker #1

    Le plus dur, c'est toujours de tenir. De toute façon, c'est les habitudes. Alors, je vois le temps qui passe. Donc, on va essayer d'être efficace pour que je te retienne. Pas trop longtemps, je sais que tu as tes impératifs aussi. J'aimerais aborder un sujet qui est la place de la femme dans l'entrepreneuriat en France. Et pour introduire ça, après j'ai préparé un petit jeu, un petit quiz surprise. Comment est-ce que toi tu vois la place de la femme dans l'entrepreneuriat en France ? C'est que ça a beaucoup évolué. J'ai le sentiment, et c'est intéressant de confronter nos visions en tant qu'hommes et femmes. Toi comment tu le vois ? Est-ce que tu as vu ses évolutions ? Comment tu le ressens aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Écoute, moi, sur ce sujet, oui, moi, de manière générale, je vois toujours le verre à moitié plein ou même complètement à ras bord qui déborde. Donc, je ne rentre pas du tout dans les débats de différents hommes-femmes, des salaires, de machins, de tout ça. Ça ne me parle pas du tout. En revanche, ce qui me parle, c'est de voir tout ce qui se passe comme initiative aujourd'hui pour les femmes. Je trouve ça complètement fascinant d'avoir des incubateurs qui soient que pour les femmes, des prix de l'entrepreneuriat qui soient que pour les femmes, des communautés, des initiatives, des événements, des comptes, des chaînes YouTube, des comptes Instagram, des médias. Je trouve qu'il y a une diversité d'initiatives pour... que les femmes prennent de plus en plus de place dans cette sphère de l'entrepreneuriat et je trouve ça très encourageant.

  • Speaker #1

    Après ça colle avec ta vision que j'ai aussi positive des choses.

  • Speaker #0

    Oui, je ne dis pas que...

  • Speaker #1

    Ça va dans le bon sens.

  • Speaker #0

    Voilà, je suis consciente, je ne suis pas en train de dire que tout est rose mais en tout cas, moi, j'ai pas d'énergie à dépenser sur des combats qui ne sont pas les miens.

  • Speaker #1

    Très clair. Du coup, je te propose quelques questions pour faire un petit quiz. j'ai trouvé que c'était j'aime bien, je trouve que ça change un petit peu de pouvoir faire un petit peu de questions, ça dynamise et du coup je me suis retrouvé pris un peu dans le jeu je lisais une étude puis une autre et je trouvais que c'était assez intéressant comme chiffre, j'ai regardé plusieurs études plusieurs sources de chiffres en tout cas une qui a été faite par BPI avec les données d'infogreffe notamment en 2023 t'avais 27,5 millions de femmes en France qui avaient plus de 18 ans je savais pas non plus mais t'as 51 ou 52% de femmes dans la population française, donc tu as plus de femmes que d'hommes. Et en 2023, tu en avais 27,5 millions qui avaient plus de 18 ans. Sur ces 27,5 millions, selon toi, c'est quoi le pourcentage des femmes qui sont engagées dans une dynamique entrepreneuriale, qu'elles soient porteuses de projets, donc qui n'ont pas encore concrétisé, qui viennent de créer leur projet, de se lancer, ou alors qui sont déjà lancées ? Tu vois vraiment les trois confondus, mais qui sont dans cet élan.

  • Speaker #0

    Combien de femmes en pourcentage sur les 27 millions ? Il y en a très peu. 12% ?

  • Speaker #1

    28%.

  • Speaker #0

    Ah ouais, mais c'est génial.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que j'ai trouvé ça intéressant, parce que tu vois, je n'aurais pas dit non plus 28%.

  • Speaker #0

    Ok,

  • Speaker #1

    hyper intéressant. C'est beaucoup, c'est pas mal, parce qu'il y a un vrai éveil des consciences. Et du coup... Si on rentre un peu plus dans le détail, sur toutes les entreprises qui ont été créées en 2023, quelle proportion l'ont été par des femmes ? Et uniquement, parce qu'on fait aussi la différence entre si tu t'associes avec ton mari, par exemple, ou ton conjoint.

  • Speaker #0

    8%.

  • Speaker #1

    Un tiers. 33%. Non, c'est... Je trouvais que c'était intéressant d'en parler parce qu'en fait, moi, j'étais étonné, toi, tu as réussi à étonner ces chiffres. Et donc, c'est bien de pouvoir aussi les mettre en lumière parce que c'est plus qu'on aurait pensé, même beaucoup plus.

  • Speaker #0

    Oui, parce que tu sais, tous les chiffres que je vois... je ne suis pas la pro là-dedans, donc c'est plutôt du 5% si 5% des femmes arrivent à lever, etc. Et donc du coup, c'est cool.

  • Speaker #1

    Dernière question, sur toutes celles par contre d'entreprises qui sont existantes, toutes les entreprises actives en France actuellement, quelles proportions sont gérées exclusivement par des femmes ?

  • Speaker #0

    Attends, quand tu dis gérer exclusivement, c'est-à-dire que toute l'équipe, c'est que les femmes ?

  • Speaker #1

    Non, la direction. La direction. C'est-à-dire que là, vous savez, gérante seule ou gérante deux associées, EES, vraiment exclusivement la gestion, la gérance est féminine.

  • Speaker #0

    Je vais me planter encore de chiffres. Du coup, je vais être optimiste. Sur la base de tes derniers chiffres, 34%.

  • Speaker #1

    Non, tu as été un peu optimiste. Mais ça arrivera probablement dans quelques années. Parce qu'en fait, ce qui est intéressant aussi, c'est que tu vois que ça augmente la proportion petit à petit. Là, actuellement, c'est 22,5%. Donc il y a encore du chemin, mais voilà. Et tu vois, ce qui est intéressant, c'est de voir l'historique. Par exemple, en 2022, c'était 21,6%. En 2021, c'était un peu moins de 20%. Donc tu vois, sur les 4-5 dernières années, peut-être une prise de conscience Covid aussi. je sais pas mais tu vois qu'il y a quand même cette proportion qui augmente encore en tout temps encourageant donc c'est vraiment top bon juste pour finir pour que je te retienne pas trop longtemps j'aime bien terminer le podcast par le fait de déconstruire un cliché, une idée. Si je te dis, l'idée, c'est la chose la plus importante, qu'il y a un cliché qu'on peut parfois avoir quand tu dis « j'ai pas l'idée » ou alors « j'ai une idée » , donc il y a beaucoup cette sacralisation de l'idée. Qu'est-ce que t'en penses, toi ?

  • Speaker #0

    Non, alors je sais qu'il y a une grosse pression sur l'idée, il faut avoir l'idée de génie. Non, alors c'est pas ça. Enfin, je pense que c'est pas là où on va faire la différence. C'est l'exécution et c'est de qui je vais m'entourer, de quelle équipe de génie je vais m'entourer pour arriver à ce que cette idée, qui est probablement une idée... qui ne va pas casser trois pattes et un canard, mais son exécution et l'équipe que je vais mettre en place va être tellement forte que ça va être un énorme succès.

  • Speaker #1

    Je suis 100% aligné sur ce que tu dis. C'est vrai qu'il faut relativiser un peu sur l'idée. Même quand tu discutes avec des gens, ne serait-ce que discuter autour d'un café, tu peux avoir cinq ou dix idées. Bon bah si tu passes pas l'action pour reboucler encore une fois sur le sujet, bah il se passera rien, ça restera au stade d'idée, et ça se transformera jamais en projet, voire en réussite.

  • Speaker #0

    Ouais c'est ça, et puis c'est marrant, alors il nous reste, allez on peut... mordent encore deux minutes, mais tu es aussi intéressé par cette notion de réussite, je sais pas, succès ou réussite, mais tu vois la semaine dernière, quelqu'un m'a interrogé sur cette notion de réussite, et toi il y avait cette notion de succès. aussi dans l'entrepreneuriat ? Je trouve que ça, c'est aussi hyper important à identifier pour les gens qui veulent se lancer. En fait, de se dire, ok, pour moi, et d'identifier, peut-être avant, pour moi, qu'est-ce que ça serait de réussir ou qu'est-ce que ça serait d'avoir du succès ? Je suis plus à l'aise avec la notion de réussite. j'entreprends et ça c'est important que les gens se posent la question je trouve avant et de le mettre sur papier parce que en fait ça je trouve que ça donne une ligne de conduite ou en tout cas une ligne directive pour la suite et de se dire en fait qu'est ce que je célèbre si ça va aussi si ça va moins bien, etc. Et moi, je trouve que... Ce qui est important, en tout cas c'est très personnel, mais moi il y a quatre choses que je trouve essentielles. La première c'est, alors ça c'est pour le coup très personnel, mais c'est d'avoir un impact positif. sur les gens que je vais croiser. Et aujourd'hui, j'ai des voyants verts parce que je reçois des messages. Effectivement, je fais un métier où les gens peuvent aussi partager assez rapidement leurs... ou ce qui se passe, ou voilà un bouquin, les gens t'envoient un message, ou des bains de glace, il y a des transformations, mais en tout cas les messages que je reçois. Le deuxième, c'est gagner suffisamment d'argent pour... continuer la vie que j'ai envie de mener. Mais ça, c'est parce que les gens ne parlent pas trop de... Surtout en France, le fric, c'est un peu le... Mais en fait... Après, c'est... En tout cas, gagner l'argent nécessaire pour identifier la manière dont tu veux vivre et qu'est-ce que ça représente en termes d'argent. Ensuite, la troisième, c'est réussir à avoir cette vie équilibre. On en a un peu parlé, mais... Entre vie pro, vie perso, et comment est-ce que je trouve cet équilibre ? Parce que quand on entreprend toutes les frontières, elles foutent le camp. Donc ça, c'est un peu... Et la quatrième dimension pour moi, et je pense que c'est ma plus grande réussite aujourd'hui, où je suis tellement fière, j'aime parler de fierté aussi, c'est de bien s'entourer. On en a parlé, mais je trouve que dans l'entrepreneuriat, on a tellement de galères aussi. On a des réussites, des fiertés, mais tellement de galères que c'est hyper important de bien s'entourer et pas forcément que les gens pensent « bon, ton équipe, oui, ton équipe évidemment avec qui tu vas bosser, oui, mais qui est autour de moi, en dehors de ma boîte ? » Et ça, quand tu claques la porte de chez toi, c'est hyper important que ces gens-là… Tu les soignes, tu soignes ce lien, parce que quand ça ne va pas, ou quand ça va bien, quand ça ne va pas et qu'il faut que tu décroches ton téléphone, ou quand ça va bien et qu'il faut que tu célèbres, enfin il faut, que c'est important de célébrer une réussite ou une good news, ou peu importe quoi, et bien c'est ces gens-là que tu as envie d'appeler.

  • Speaker #1

    100% d'accord, c'est un beau mot de la fin. Voilà. Merci beaucoup Caroline. Ton livre nous, s'il y a des gens qui veulent... L'acheter sur Amazon, enfin sur Internet, sur...

  • Speaker #0

    Amazon, l'Achac, et je vais dans très peu de temps le mettre aussi sur mon site Internet, donc carolinehardity.com Ok, j'essaie,

  • Speaker #1

    je mettrai les liens de toute façon dans la description de l'épisode. Sur LinkedIn, les gens peuvent te suivre aussi ce que tu fais, s'ils sont curieux de découvrir un peu plus en détail tes activités, notamment ces bains de froid.

  • Speaker #0

    Très active sur LinkedIn, carolinearditi. Et puis sur Instagram aussi. Instagram, c'est caro__arditi.

  • Speaker #1

    OK. Impeccable. Écoute, je mettrai tout ça. Merci en tout cas pour tout ce que tu as pu partager. Pour 2025, qu'est-ce qu'on te souhaite cette saison ? Tout plein de plaisir.

  • Speaker #0

    Plaisir.

  • Speaker #1

    Réussite dans ce que tu veux entreprendre.

  • Speaker #0

    Et des premières fois qui embarquent sur des projets. épatant, qui m'inspire moi et qui inspire les autres.

  • Speaker #1

    C'est tout ce qu'on te souhaite.

  • Speaker #0

    Merci Julien pour cette conversation.

  • Speaker #1

    Merci Caroline et merci à tous de nous avoir écoutés.

Chapters

  • Introduction et objectif du podcast

    00:21

  • Le parcours de Caroline

    00:56

  • Transition vers l'entrepreneuriat

    03:47

  • Conseil en communication et créativité

    04:50

  • Trouver un sens à sa carrière

    06:23

  • Création de Sunshine Makers

    08:00

  • Impact positif pendant le Covid

    15:04

  • Écriture du livre 'Nous'

    17:42

  • Rendre le monde plus humain

    19:11

  • Culture d'entreprise et engagement

    20:54

  • Action et information

    22:29

  • Rendre les humains plus vivants

    24:17

  • Surmonter l'immobilisme

    25:31

  • Faire des petits pas

    29:13

  • Transformer ses peurs en moteur

    35:19

  • Importance du coaching

    42:00

  • Déconstruire le perfectionnisme

    47:17

  • La place de la femme dans l'entrepreneuriat

    55:39

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Description

🪐 Dans cette deuxième transmission des Prosmonautes, nous explorons l'univers de Caroline Arditti, ancienne directrice d'agence de communication devenue entrepreneuse et "collectionneuse de premières fois". Fondatrice de Sunshine Makers et du Paris Ice Club, elle nous embarque dans son voyage de la communication en entreprise vers l'entrepreneuriat du vivant. Merci à Caroline pour ce partage solaire et glacé !


🛰️ Notre site internet : https://prosmonautes.fr/

☄️ L'épisode sur notre site : > clique ici <


🔭 Comment contacter Caroline ?


Résumé de la transmission :

Tu sens qu'il te manques quelque chose dans ton job actuel mais tu ne sais pas par où commencer ? Dans cet épisode, on explore comment transformer ce sentiment diffus en action concrète, sans tout plaquer du jour au lendemain.


🎯 Ce que vous allez découvrir

Notre invitée, qui a transformé ses deux plus grandes peurs (le froid et la prise de parole en public) en ses deux principales sources de joies et de revenus, partage :

- Comment elle a quitté son CDI après 15 ans de salariat sans avoir de plan précis

- La méthode de la "zone orange" pour élargir sa zone de confort

- L'importance cruciale de bien s'entourer

- Sa mission : rendre le monde plus humain et l'humain plus vivant


🤩 Les pépites :

- "Le courage, c'est de ne pas passer à côté de sa vie"

- La théorie des petits pas : dire oui avant d'être prêt

- Cocher les cases de l'envie plutôt que celles de la "bonne élève"

- "Je me plante tous les jours" : l'échec comme moteur


🔥 Les moments forts :

- 4 ans en Australie qui changent tout

- Comment le passage à l'action lui a fait réaliser : "C'est pour ça que je suis venue au monde"

- L'importance de soigner ses transitions professionnelles

- La puissance du collectif vs l'immobilisme individuel


🎧 Pour qui ? Salariés qui sentent qu'ils ont "quelque chose de plus grand à faire", entrepreneurs en quête de sens, tous ceux qui veulent transformer leurs peurs en moteurs et sortir de l'immobilisme.


Action immédiate après l'écoute : Identifiez une de vos peurs et imaginez comment elle pourrait devenir une force. Puis faites un premier micro-pas dans votre "zone orange" cette semaine.


Si l'épisode vous inspire, laissez ★★★★★ et partagez-le à quelqu'un qui a besoin de transformer ses obstacles en opportunités !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mes deux plus grandes peurs sont devenues mes deux plus grandes sources de revenus. Le courage de ne pas passer à côté de sa vie.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas l'information qui crée l'action, c'est l'action qui crée l'information.

  • Speaker #0

    Mais alors, avant de sortir de ta zone de confort, est-ce qu'on ne va peut-être pas l'élargir un tout petit peu ? De quelle équipe de génie je vais m'entourer ?

  • Speaker #1

    Salut les prosmonautes et bienvenue à bord de cette nouvelle exploration. Son objectif, il est clair, c'est de vous aider à dépasser vos peurs et vos croyances limitantes pour... qu'enfin vous puissiez oser le projet qui vous ressemble. Pour ça, on va parler de déclic, on va parler de reconversion, d'élan, et on va surtout parler de comment passer à l'action tout en restant aligné avec vous-même et vos valeurs. Chaque épisode sera comme une escale vers plus de clarté, vers plus de sens, mais ce sera surtout une escale vers plus de vous. Alors si vous êtes embarqué, on se rejoint tout de suite dans le cosmos.

  • Speaker #0

    Je m'appelle Caroline, je suis parisienne, grande voyageuse, hypersensible, passionnée de créativité, entrepreneur, bien sûr, collectionneuse de première fois, anticonformiste, j'aime dire que je suis exploratrice du vivant, et on m'appelle... Ice Queen, et je vais finir par ça.

  • Speaker #1

    Ça fait beaucoup de belles définitions. C'est beau. Bon, on aura le temps d'y revenir. J'en ai noté aussi quelques-unes qui m'ont interpellé et sur lesquelles j'aimerais avoir un peu de... comprendre derrière, en fait, ce que tu entends par tout ça.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Alors, avant de partir dans les questions... Un peu plus exploratoire, j'aime bien démarrer le podcast par une première question clé qui permet de découvrir un peu l'invité, notamment l'état d'esprit. C'est surtout là-dessus que je vais me baser, que je vais me concentrer sur le podcast. Donc, je t'ai préparé une question qui est comment définis-tu le courage dans le contexte de l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #0

    Le courage, oui, il en faut beaucoup de courage pour se lancer. Le courage, le courage, comment je définis le courage ? Je dirais que c'est le courage de ne pas passer à côté de sa vie. Spontanément, c'est ça que... Je réponds à côté, ce n'est pas une définition, mais en tout cas, c'est ce qui me vient spontanément. De se dire, je rencontre beaucoup de gens qui n'osent pas. Ce fameux mot oser. Très cher à notre ami en commun Simon qu'on embrasse. Non, il faut avoir du courage et parfois c'est pas fait pour tout le monde, mais en tout cas le courage de ne pas passer à côté de son projet de vie, de sa mission de vie, je trouve que c'est essentiel. Je pense que je partirais de ce point de départ là.

  • Speaker #1

    Pour toi, il faut réussir à faire une sorte d'introspection et se poser la question de où je veux aller et de réussir à, même si c'est un peu inconfortable, même si pour le regard des autres, on se pose ces questions là aussi. aussi, des fois, de réussir à se dire, ok, le courage, c'est ça, en fait, pour toi. C'est-à-dire de se poser les questions, de vivre pour soi, de vivre sa propre vie.

  • Speaker #0

    Oui, de ne pas passer à côté de sa vie. Donc, c'est-à-dire, bon, le regard des autres, c'est un vrai sujet, et ça, je pense qu'on en parlera un petit peu après. Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est... Oui, il en faut du courage.

  • Speaker #1

    Ok, écoute, merci pour cette signification. Pour rentrer un peu plus dans le concret, est-ce que tu peux là me développer un peu plus ton parcours, que les gens comprennent d'où tu viens, parce que tu as été salarié, et puis après tu as fait ce plongeon dans le grand bain de l'entrepreneuriat. Tu peux nous expliquer un peu comment, en quelques grandes lignes, de ton parcours et actuellement où tu en es ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Alors, j'ai commencé, j'ai fait une école de commerce à Paris. ensuite j'ai pris un vol direction Sydney, où j'ai passé 4 ans. À l'origine, initialement, c'était pour faire un master de management sportif. Finalement, je n'ai jamais bossé dans le sport. C'est un peu ça la magie de prendre des chemins de traverse. C'est que tu ne sais jamais où tu vas atterrir, mais il faut rester le cœur ouvert.

  • Speaker #1

    C'est ce qui est beau dans la vie, d'ailleurs. Toutes ces surprises-là que se réservent l'avenir.

  • Speaker #0

    Exactement, et il faut... Il faut être aussi assez ouvert dans la démarche et en tout cas accueillir les messages qu'on t'envoie sur ton chemin. Donc celui-là, il y a eu plusieurs messages. Donc en gros, je pensais y rester un an. Finalement, j'y suis restée quatre ans en Australie. Ça a été assez stratégique dans mon cheminement et dans ma manière de penser, de ma manière de travailler et ma manière de vivre aussi, je pense. surtout que j'y suis allée très tôt donc du coup j'ai fait mon master ensuite j'ai commencé à bosser là bas Et moi, j'ai fait du coup 15 ans de conseil en communication événementielle, relations presse et stratégie de marque. Donc ça, c'était tout le début de mon expérience professionnelle. Et j'étais dans des agences tout le temps parce que l'agence, pour moi, me donnait cette liberté de travailler pour différents clients, différentes problématiques et donc du coup, ça me motivait beaucoup. Donc ça, c'était pendant 15 ans.

  • Speaker #1

    Tu avais peut-être une forme de proximité avec tes clients un peu plus que si tu étais dans des plus gros groupes, pas forcément ?

  • Speaker #0

    Alors, pas forcément. Il y a certaines agences. Alors, c'était plutôt des agences familiales, donc des petites structures, tu as raison. Et ensuite, ce que j'aimais, c'était la créativité. En fait, dans toutes ces agences, on t'appelle pour avoir des idées. Donc moi, j'ai passé 20 ans de ma vie à vendre des idées à des marques. Ok. Donc, pas d'idées, pas de cash. Voilà, enfin, plus ou moins. Enfin, je schématise, mais c'est quand même un peu ça. Et ça, j'adorais ça. Donc ça, c'était...

  • Speaker #1

    T'as travaillé ta créativité en permanence, ça te permettait de l'exprimer.

  • Speaker #0

    C'était mon terrain de jeu, ça l'est toujours, différemment. Et la dernière agence dans laquelle j'ai travaillé pendant sept ans... Donc, après les quatre ans en Australie, je suis revenue en France et j'ai continué à travailler pour des agences. Et ensuite, la dernière, je me suis dit, à un moment donné, sont venues des questions de sens, évidemment. Enfin, évidemment.

  • Speaker #1

    Naturellement,

  • Speaker #0

    c'est le plus... Voilà, exactement. Et je me suis dit spontanément, j'ai quelque chose de plus grand à faire dans ma vie. Pas que je n'aimais pas mon boulot, pas que j'avais une idée précise de ce que je voulais faire, j'étais en l'entre-deux. Donc, bon, ça ne veut rien dire, mais ça veut dire quand même... Une petite graine que j'ai voulu, que j'ai commencé à semer en ne connaissant pas les contours et en naviguant à vue. Voilà. Et à un moment donné, j'ai eu ce déclic en me disant bon, c'est le moment. Il faut y aller. Il faut partir de cette agence. Je m'entendais très bien avec tout le monde en plus. Donc, c'était un petit peu dur, mais j'étais persuadée de quelque chose qui allait se passer, qui allait prendre beaucoup de place et qui allait être... total accord avec mes valeurs, mon énergie, et là où je voulais mettre toute ma passion, toute ma folie, toutes mes idées. Donc je suis partie, mais je suis partie pour une page blanche. Alors on a de la chance en France de pouvoir être accompagnée dans ces phases de transition, et ça c'est vraiment extrêmement appréciable, je suis hyper reconnaissante de ça.

  • Speaker #1

    On ne s'en rend pas toujours compte de l'extérieur. On aime bien critiquer le système, et ça, il y a quand même des choses qui fonctionnent bien dans ça.

  • Speaker #0

    Il y a des choses qui fonctionnent bien, et notamment en France. Pas tout, mais il faut trouver ce qui fonctionne. Un peu positif. Et donc ça, c'était, je suis partie en mai 2019, très rapidement, je ne pensais pas que ça allait se passer comme ça, très rapidement. Alors, à l'inverse de toi, sur le nom du podcast, moi, je me suis réveillée un matin et j'avais le nom de ma boîte, qui est apparue comme un espèce de rayon de soleil. C'est le cas de le dire, d'ailleurs, puisque ma boîte s'appelle Sunshine Makers. Donc ça, c'est vraiment venu très spontanément. Donc quand toi, tu savais de quoi tu voulais parler en termes de podcast, mais tu n'avais pas le nom, moi, c'était l'inverse. Donc j'avais le nom de ma boîte et je m'étais dit, je ne vais pas refaire ce que je faisais avant. Je vais faire quelque chose qui va avoir un impact positif sur les gens. cette dimension de communauté. Donc, on avait la partie sunshine avec du soleil. Pour moi, c'était un petit peu l'impact positif. Et puis, le makers, c'est vraiment être dans l'action, communauté des gens autour. Le reste, je ne savais pas.

  • Speaker #1

    C'était ton point de départ.

  • Speaker #0

    C'était mon point de départ.

  • Speaker #1

    Il fallait construire autour.

  • Speaker #0

    Et après, en fait, très rapidement, j'ai des clients, des anciens clients qui m'ont appelée pensant que j'étais encore dans ma boîte. Des vieux clients, deux notamment. par un hasard complètement fou, mais finalement je crois qu'il n'y a pas de hasard dans la vie. Et donc du coup, j'ai commencé à refaire mon ancien boulot, donc du conseil que j'aimais bien faire, mais maintenant je le faisais pour moi. Donc là, j'ai été embarquée dans un espèce de tunnel avec des missions de conseil, etc. Et toujours dans le coin de ma tête en me disant, il y a un truc, il va se passer un truc, mais...

  • Speaker #1

    Tu ne savais pas encore quoi.

  • Speaker #0

    Je ne savais pas encore quoi.

  • Speaker #1

    Et juste avant, excuse-moi, juste avant qu'on... qu'on avance, je trouve que c'est hyper intéressant, tu dis, pour bien comprendre ce switch que tu as fait, cette transition, parce que tu dis que ça se passait bien finalement dans ta boîte, etc. Et comment du coup c'est arrivé, tu parlais de déclic, comment c'est arrivé ce moment où tu t'es dit ok, c'est maintenant, parce que tu parlais de 15 ans d'expérience professionnelle, pourquoi pas plus tôt, pourquoi pas plus tard, on ne l'expliquera peut-être pas, mais... Et comment on expliquerait peut-être pour des gens qui nous écoutent de dire « Ah ok, là je ressens ça, c'est un peu le moment où il faut peut-être que je m'écoute, que je passe à l'action. » Parce que toi, ça se passait plutôt bien pour toi, mais tu as senti que tu n'étais pas 100% aligné de ce que je comprends.

  • Speaker #0

    Alors, tu sais quoi ? Je pense qu'après 15 ans de conseils en com', je me suis dit... Enfin, j'ai eu besoin de me reconnecter à ce qui me faisait vibrer, c'est-à-dire les gens. les expériences et les moments qui nous rappellent pourquoi on est là. Et je crois que si vraiment je mets des mots dessus, entre guillemets, je Ausha toutes les cases de la bonne élève, de la bonne directrice de clientèle en agence, et puis il s'est passé le jour où j'ai décidé que les seules cases que j'allais cocher à l'avenir seraient mes cases de l'envie. toutes mes envies en fait et que j'allais suivre ce chemin et que c'était maintenant et ça c'est voilà il y a un moment donné en fait tu te dis il y a beaucoup de confort mais je suis prête à aller dans de l'inconfort pour aller trouver vraiment ce qui me fait vibrer il n'y a pas eu d'élément déclencheur au sens propre du terme,

  • Speaker #1

    ça s'est construit dans le temps c'est la petite graine dont tu parlais qui a mûri Et c'est un moment où tu as pris du recul et tu t'es dit, en fait, c'est ça. Tu n'as pas eu un élément déclencheur à un moment.

  • Speaker #0

    Non, je n'ai pas eu un élément déclencheur. En revanche, et ça, je trouve qu'il y a de plus en plus de démarches aujourd'hui. Je me souviens très bien d'un moment, et je déjeunais avec une amie d'enfance que je salue, qui s'appelle Olivia, et qui m'a dit, c'était en pleine semaine, c'était fin novembre, je me souviens très bien. Et elle me dit, ah mais... Et je lui disais, je lui partageais effectivement ces questions de sens. Elle me disait, mais attends, mais Caro, tu connais... Alors ça n'existe plus aujourd'hui, mais il y a plein d'autres programmes top. Tu connais Switch Collective ? Et elle me dit, c'est un programme, ça dure six semaines, c'est génial, c'est complètement ton énergie. C'est pour les gens qui se posent des questions. Et comme ça, tu vas mettre le doigt sur ce qui te fait vibrer et ça va peut-être te donner cette énergie de changer, pas forcément d'aller dans l'entreprise. mais en tout cas de suivre un autre chemin. Et donc du coup, je suis rentrée à l'agence, j'ai tapoté le site internet, j'ai regardé, je me suis dit effectivement c'est ça, je me suis inscrite, j'ai fait le programme. Avant la fin du programme, j'allais voir mes boss pour leur expliquer qu'on allait se séparer en très bons termes parce que j'ai fait ça, j'ai fait une transition douce, j'appelle une transition douce, ça je valorise vraiment, peu importe là où sont les gens et pour les gens qui vont nous écouter. Je pense qu'il faut vraiment soigner ces étapes de transition. Les gens qui vous ont fait confiance, c'est hyper important d'aussi soigner la relation que vous avez avec eux, même sur la fin. Parfois, ça peut être un peu difficile, mais en tout cas, pour moi, c'est primordial parce que l'après, il est incertain et ils peuvent être toujours là pour une aide. Donc voilà, il y a quand même eu un passage à l'action.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Ok, mais tu as raison sur ce que tu dis, le fait de ne pas se... De ce qui est en bon terme, on se rend compte souvent, on dit souvent que le monde est petit, mais c'est vrai, encore régulièrement, j'ai des expériences comme ça aussi, où tu te dis, bah tiens, c'est une personne que je revois maintenant, ça fait 3 ans, 5 ans, et tu recroises des gens souvent sur ta route professionnelle ou personnelle. C'est pour ça que c'est toujours important d'être... Et puis même d'être dans des énergies négatives, c'est tout sauf constructif en fait, même pour soi déjà. Donc non, c'est top si t'as pu te séparer en bon terme. Je sais que c'est pas le cas de tout le monde, donc...

  • Speaker #0

    Non, je sais, c'est pour ça que je le dis, j'essaie, alors... Peut-être que parfois, le contexte va faire que ça va être compliqué, mais essayez en tout cas de soigner cet entre-deux, parce que je trouve que c'est trop bête. Après, tu as raison, tu recroises des gens.

  • Speaker #1

    Des fois, on n'ose pas, mais ça, pour les gens qui nous écoutent, ça peut être intéressant aussi, je pense. Ton patron ou ta patronne peut aussi comprendre ça. Il y a une façon de l'amener, de l'exprimer. Ton patron peut très bien comprendre que tu es en vie à un moment, de suivre ta propre route et que tout se passe bien, mais qu'il te manque un petit quelque chose que tu vas aller chercher ailleurs. Et c'est pas forcément... Alors sur le moment, ça peut être une nouvelle un peu déceptive pour le patron ou la patronne avec laquelle... qui comptait sur toi, mais finalement, si tu l'amènes correctement, y'a pas de raison de le suggérer par là, c'est qu'il faut réussir à oser, on reboucle sur le mot, aller voir et aller en discuter.

  • Speaker #0

    Et je trouve aussi, mais ça rebondit sur le début de notre échange, mais oser se lancer, pour moi, c'est aussi oser être soi, oser avoir le courage, si on reprend cette notion de courage. Avoir le courage de suivre son moteur, sa mission, c'est ce qui fait vibrer.

  • Speaker #1

    Ouais, réussir à s'écouter. Ok, donc après ça, t'es partie, et là t'as créé Sunshine Maker.

  • Speaker #0

    Donc Sunshine Maker, ça, ça a été, il y a eu une première phase, et ensuite est arrivé le Covid, le fameux Covid, qui pour certains a été un terrain fertile d'idées, de renouveau, moi je suis dans cette case-là, et ça, ça a été le premier point de bascule. Je ne pensais pas, ça m'est arrivé vraiment de manière complètement inattendue. Moi, pendant le Covid, ce qui s'est passé, c'est que mes trois projets étaient mis en stand-by et j'avais envie et besoin de partager mon énergie positive et mes idées avec les autres. Parce que je le vivais très bien, je n'ai pas d'enfant à charge, je le précise parce que j'avais une charge mentale qui était peut-être un petit peu plus légère. Et j'avais cette envie de dire au monde, écoutez... On ne va pas se concentrer sur ce dont on n'a pas le contrôle, c'est-à-dire tout l'extérieur. On va se concentrer, concentrer notre énergie sur tout ce qu'on peut créer, donc notre énergie créative, et le faire ensemble. Parce qu'on a tout un terrain de jeu. Et j'ai commencé, ça c'était les premières graines que j'ai semées, et j'ai été dans l'action tout de suite. Donc en fait, j'ai créé un concept. Alors moi, je suis un petit peu monosujet soleil, et puis après on verra que j'ai ajouté une brique glace. Sur la partie soleil, j'appelais ça les Sunshine Hour. Donc en gros, ça a duré une heure, c'était en digital. Et j'invitais les gens à se connecter, à mettre des mots sur ce qu'ils étaient en train de vivre et à créer quelque chose ensemble. Donc ça, ça a été... Je me suis éclatée à faire ça. Et à la sortie de ça, c'est là où moi, j'avais mis le doigt sur ma raison d'être. Ma mission, ce qui m'animait, fédérer des gens, leur faire du bien, les reconnecter à leur énergie. de création, se dire qu'on a un terrain de jeu, il faut changer les perspectives, il faut transformer les obstacles en opportunités, sortir de cet immobilisme. Et donc du coup, tout ça, toutes ces notions avec la créativité, avec des animations de sessions, je me suis dit, c'est pour ça que je suis venue au monde. Et après, ça j'en ai fait tous les matins du confinement, donc ça a pris des proportions pas possibles, c'était évidemment gratuit. Et je le fais en cours parce que sinon, ça, c'était la présentation. Donc, sinon, on ne va pas s'en sortir. Sinon, je mets déjà des tunnels avant même qu'on commence, c'est pas possible. Et donc, du coup, j'ai commencé à être sollicité pour animer des séminaires, des team building, des icebreakers, pour recréer du lien. Donc, sur le vrai sujet de recréer du lien d'entreprise quand les gens sont derrière des écrans, etc., etc. Ensuite, j'ai écrit un bouquin sur la puissance du collectif et la puissance du faire ensemble et l'importance de bien s'entourer, de créer sa tribu.

  • Speaker #1

    Qui s'appelle Nous.

  • Speaker #0

    Qui s'appelle Nous, exactement. Qui s'appelle Nous, l'art de bien s'entourer pour rayonner ensemble. C'est hyper important parce que dans les boîtes, on réfléchit toujours à des plans d'action pour faire ça, pour faire ci. Avant de mettre l'humain en action, il faut soigner le collectif. C'est-à-dire qu'on soigne le collectif pour ensuite le mettre en action, mais on ne le fait pas l'un après l'autre. C'est important de faire corps et puis ensuite d'essayer de résoudre des problèmes. Mais le faire avant vraiment bosser ce collectif, ça marche moins. Donc le livre, et je me suis du coup spécialisée. Aujourd'hui, il y a une mission qui m'anime, qui est très claire, c'est rendre le monde plus humain et l'humain plus vivant. Donc c'est vraiment ça, c'est ce qui m'anime au plus profond. C'est mon moteur de remettre du vivant dans nos vies, de transformer chaque rencontre, chaque expérience en un déclic. Et ce déclic va encourager une mise en action, va encourager le fait d'oser, on parle d'oser. pour sortir de cet immobilisme. Et donc ça, c'est ma raison d'être. Et après, j'ai plein d'outils. Je fais des bootcamps de créativité. Je réinstalle la culture de créativité dans l'entreprise parce que je trouve que prendre soin de soi, c'est prendre soin de son énergie créative. Et j'ai un gros volet aussi. J'ai créé une autre boîte qui s'appelle le Paris Ice Club. On change de thématique. On n'est plus sur du soleil, mais il y a de la glace. On est sur de la glace. Et c'est des expériences de respiration et d'immersion dans des bains de glace. Et c'est toujours un outil pour ma même raison d'être. C'est vraiment des outils, que ce soit la créativité, que ce soit des séminaires, que ce soit... Je fais aussi des icebreakers sans glace. Maintenant, je dis avec ou sans glace. Voilà, donc j'ai plein d'outils. Mais en tout cas, moi, je bosse beaucoup le collectif, moins les sessions individuelles. Je commence un peu sur des notions de coaching, même si je déteste ce terme. Il faudrait que je trouve un autre terme à coaching. Et là, pour le coup, je ne l'ai pas trouvé. Mais moi, c'est le collectif, effectivement.

  • Speaker #1

    Ok. Et c'est vrai que c'est hyper important, tu disais, de t'intervenir sur des séminaires d'entreprise, notamment pour remettre un petit peu de culture, etc. C'est vrai que c'est un sujet qui ressort, que je lis en tout cas beaucoup, que je vois beaucoup passer. Je trouve que la culture, c'est hyper important. Ça permet aussi aux salariés, aux employés, aux personnes qui accompagnent l'entrepreneur de vraiment s'ancrer aussi dans la mission, premièrement, et de s'ancrer aussi ensemble et de ne pas faire plein de petites unités, mais de faire un tout qui sera plus puissant. plus fort et qui ira plus loin. Je ne sais pas, après, je n'ai pas le recul, je n'ai pas l'expérience d'un grand entrepreneur, mais j'ai le sentiment que c'est quand même quelque chose de très important pour écouter beaucoup d'interviews aussi. Cette culture-là d'entreprise, c'est un sujet qui revient beaucoup parce qu'on se rend compte que sans ça, c'est quand même plus compliqué d'aller plus loin et puis d'embarquer les gens, tout simplement.

  • Speaker #0

    Oui, je rebondis sur embarquer les gens. En fait, c'est une nécessité et ce n'est pas évident. Honnêtement, je ne jette pas la pierre à tous ces dirigeants, tous ces fondateurs de boîtes. C'est un boulot de titan et il y a des gens qui sont moins à l'aise que d'autres. C'est une vraie qualité, c'est une skill qu'il faut développer. Et effectivement, on m'appelle beaucoup pour redonner confiance, pour réengager les salariés au service d'une mission, d'une vision, d'une raison d'être, de tout ça. Et je déplace le curseur, j'essaye de faire des expériences. Quand je me présentais, je disais je suis une collectionneuse de première fois, j'en fais beaucoup, je fais beaucoup de première fois, c'est un de mes rituels, mais je propose aussi des premières fois. Tout ce que je fais, tout mon travail, c'est d'inviter des collectifs à vivre une première fois ensemble.

  • Speaker #1

    C'est vrai que ce n'est pas des sujets forcément évidents, parce que la clé déjà c'est la communication. Mais c'est aussi, il ne faut pas oublier, quand on a un projet, qu'on a son projet, les autres ne l'ont pas forcément. Et donc, comment tu arrives à connecter tous ces gens-là pour qu'eux trouvent leur place dans ce projet ? Parce que c'est toi qui étais à l'origine du projet. Donc, comment tu fais pour dire, toi, le projet, il t'appartient aussi un petit peu. Et donc, c'est ensemble qu'on va le construire. Et ce n'est pas juste moi et les autres. Ça me fait penser, je ne voulais pas te couper tout à l'heure, mais tu disais, c'est vrai que du coup, tu as trouvé pendant ton parcours cette mission de vie. tu disais t'as fait et puis après tu t'es rendu compte pendant le Covid, justement, que c'était ça qui t'animait. Et ça me fait penser à une phrase d'un dirigeant d'une société américaine dont j'oublie le nom, qui disait « C'est pas l'information qui crée l'action, c'est l'action qui crée l'information. » Elle est toute simple, mais je trouve qu'elle a un sens super puissant, parce qu'en fait, c'est quand t'agis que tu vas avoir de l'information, c'est bon, c'est pas bon, ça te parle, ça te parle pas, et que tu vas pouvoir ajuster.

  • Speaker #0

    Alors je trouve ça génial Je vais Je vais regarder qui a dit cette phrase de génie, parce que je trouve ça génial, et je vais la réutiliser. Donc je te remercie Julien, parce que c'est top. C'est bien. Parce que tout ce que je raconte, il y a toujours cette dynamique de mise en action. Moi, je suis une femme d'action. Oui, ça va me faire peur. Oui, il va y avoir des questionnements. Mais en fait, moi, je me pose assez peu de questions avant. C'est-à-dire, j'y vais, je dis oui. Et d'ailleurs... Ça se ressent aussi dans tous les ateliers, dans toutes les expériences. Et j'appelle ça aussi des anti-masterclass que je fais dans des boîtes. À la fin de tous mes ateliers, de toutes mes expériences, il y a une mise en action. Donc il y a ce que j'appelle un call to action. C'est-à-dire que je ne veux pas, même dans mon livre, dans mon livre, à la fin de chaque chapitre, tu peux ouvrir chaque chapitre à la fin, tu vas avoir une checklist avec plein de mises en action. Parce que moi, je crois que tu as complètement raison. c'est La manière dont on va y arriver, c'est la mise en action de collectif. C'est tout.

  • Speaker #1

    Et le reste après, ça vient...

  • Speaker #0

    Et oui, on va se taper des galères. Et oui, il va y avoir des surprises. Et oui, voilà. Eh bien, ça fait partie du lot. En revanche, il faut y aller.

  • Speaker #1

    C'est ça qui va faire la richesse après des projets et de la vie. D'ailleurs, tu as anticipé un sujet sur lequel je voulais te parler, qui était ce que tu mettais sur LinkedIn, dont je le traduis, c'est écrit en anglais sur ton profil, mais sur le fait de dire... Toi, ta mission, c'était de rendre le monde plus humain et surtout de rendre les humains plus vivants. J'ai une autre citation, je ne vais pas parler qu'en citation tout podcast, mais c'est une autre chose qui me parle que j'ai lue il n'y a pas très longtemps. Donc, j'ai oublié le nom parce que je trouve que ce qui est surtout important, c'est le message qu'il y a derrière. C'est la plupart des gens meurent à 25 ans, mais on les enterre à 75 ans. Bon, ce n'est pas forcément le plus réjouissant, mais je trouve que c'est hyper important parce que ce que j'en ai compris, c'est que si tu arrêtes de... de prendre du plaisir, si t'arrêtes de t'enrichir au contact des autres, de faire et que t'es juste passif de ta vie, en tout cas que tu ne vis pas ta vie, intérieurement, tu meurs à petit feu et tu ne vivras pas pleinement ta vie. Peut-être que ça se rapproche de ta mission d'essayer de rendre les gens, que les gens reprennent possession de leur vie, en quelque sorte.

  • Speaker #0

    Oui, oui, je les aide. Je reçois beaucoup de messages depuis que je fais ça. Donc je pense qu'il se passe des choses, j'en suis sûre. Quand je, à la fin de mes expériences, peux... peu importe que ce soit de la créativité, du... du leadership, de la glace, tout ça, mais tu as complètement raison, j'essaye de remettre au cœur de l'arène de la vie notre feu intérieur. C'est-à-dire, qu'est-ce qui est là ? Parce que moi, ce qui me rend dingue, et je trouve que c'est aussi un bon indicateur, les gens, ceux qui nous écoutent, parfois, ils se disent, j'ai envie de, mais je ne sais pas par où commencer. Et il y a... Une des pistes, c'est de te dire qu'est-ce qui te rend dingue dans ce monde. Alors ça peut être la famine, ça peut être les inégalités, ça peut être blablabla. Moi ce qui me rend dingue tous les matins, c'est l'immobilisme des gens. Que ça soit dans leur situation professionnelle, dans leur situation personnelle, peu importe. Alors ça me rend dingue, ça ne veut pas dire que je trouve qu'ils ne...

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de jugement de valeur.

  • Speaker #0

    Il n'y a aucun jugement de valeur, mais c'est juste que moi, ma mission, c'est de les sortir de cet immobilisme. Et ça, c'est par la mise en action. Donc il y a toujours cette dynamique d'action et cette dynamique de se dire, c'est la première action qui va faire rebondir sur plein d'autres, mais en tout cas, c'est le premier pas.

  • Speaker #1

    Puis il y a un gros boulot, parce que je pense qu'à chacun, si on fait l'expérience à titre personnel, moi si je vois le Les gens avec qui j'échange sont mon entourage proche ou un peu moins proche. Quand tu prends un peu de recul, c'est vrai qu'il y a quand même un certain nombre de personnes où tu te dis qu'ils n'ont pas l'air heureux dans ce qu'ils font. Et je pense qu'il y en a beaucoup qui, comme tu disais, qui ne savent pas trop par où commencer, qui aimeraient faire plein d'autres choses, mais qui ont besoin d'un petit coup de pouce pour se dire « Ok, j'ai le courage, on reboucle, de me lancer et de poser la première pierre. »

  • Speaker #0

    Alors, ça c'est une notion que je travaille beaucoup dans ma partie glace, parce que... L'inconnu fait peur, le changement paralyse, et notre cerveau va nous envoyer plein d'informations pour qu'on reste dans du confort absolu. Donc ça c'est la manière, c'est des neurosciences, c'est la manière dont marche notre cerveau, et depuis qu'on est sorti du ventre de nos mères, on vit dans du confort absolu. Donc toute sorte d'inconfort est très inconfortable du coup, et on le gère très mal. C'est très dur, ouais. Et autant te dire que tous les jours, Donc j'immerge des gens dans des bains de glace. Très rarement, j'ai des gens qui poussent la porte et qui me disent « Caro, j'adore l'eau à zéro degré, vraiment c'est mon kiff » . Non, évidemment que c'est de l'inconfort. Alors j'en ai certains, on est vraiment sur un pourcentage très faible. Mais oui, il y a des peurs, oui, il y a de la paralysie, oui, et la... peur, ça peut aller jusqu'à peur de la mort, peur de... Tout ça, c'est très très inconscient, mais c'est très très présent et ça prend énormément de place dans le cerveau. Donc c'est normal aussi que des gens restent dans leur couple, que des gens restent dans un boulot parce que c'est confortable et parce que on a besoin de nourrir la famille, etc. Je dis pas, encore une fois, c'est aucun jugement de valeur, mais je trouve que... Et encore une fois, oser... Parce que ce terme entreprendre aussi, on n'en a pas parlé, mais ce terme entreprendre, tout le monde est entrepreneur de sa vie. Après, c'est qu'est-ce que tu mets sur le terme entreprendre ? Et entreprendre, ça peut être un projet personnel, ça peut être un projet en dehors de son boulot. C'est-à-dire, il y a plein de manières de sortir de l'immobilisme, d'oser, de faire ce fameux... J'ai toujours le plongeoir dans ma tête.

  • Speaker #1

    Il va falloir le travailler sérieusement.

  • Speaker #0

    Si ton podcast ne s'appelle pas le plongeoir, je vais très, très mal le vivre. Mais le saut, il peut être... Tu sais quoi ? Moi, ce que je conseille aussi beaucoup, c'est avant de faire le grand plongeon, de faire des petits plongeons. On n'a pas besoin de faire le grand truc, le grand plongeon, le grand projet entrepreneurial. Ça va correspondre à des gens, évidemment. Et ça va être super. Mais pour d'autres, il va falloir commencer par ce que j'appelle le side project. Et le side project, ça va être, je vais lancer mon podcast. Et tu n'as pas besoin de changer de boulot, de créer une boîte. Parfois si, parfois non. Et puis après, tu vas te rendre compte. Tu vas te dire, attends, ce n'est pas si... C'est pas si dingue là ce que j'ai fait. Et puis tu vas regarder dans le rétroviseur, tu vas dire, mais attends, c'est super. Et puis du coup ça, tu vas te dire, bon, alors maintenant que j'ai écrit mon podcast, est-ce que je vais pas aller une brique... Voilà.

  • Speaker #1

    Ça va entraîner un petit pas à la fois. C'est comme quand tu veux gravir une montagne. Je pense à ça parce que je voyais le documentaire d'Innoxtag il n'y a pas longtemps. Et c'est vrai que si tu te pointes en bas de la montagne, tu regardes le sommet, tu te dis, je ne l'atteindrai jamais. alors que si t'arrives à y aller tu regardes devant et petit à petit un pas après l'autre C'est là que tu arrives à construire des choses intéressantes. Et pour reboucler sur ce que tu disais sur le cerveau, la confort, etc., ça me fait penser, je ne sais pas si tu connais ou si tu as lu, c'est un livre de Jérémy Coron qui s'appelle « Votre cerveau n'est pas fait pour être productif » . Très bon livre, d'ailleurs, que je recommande à tous ceux qui nous écoutent. Et en fait, il commence par expliquer le fonctionnement du cerveau. Il explique les réflexes primaires, j'irais presque animaliers, entre guillemets, justement, de survie, en disant, au début, voilà, c'est... Ton cerveau, il remettait, c'était assez intéressant, il remettait l'histoire de l'humanité sur une horloge de 24 heures. Et donc il montrait qu'en fait, quand l'homme, l'être humain, entre guillemets, est arrivé sur Terre, c'est zéro. Et en fait, quand l'être humain moderne est en place, donc depuis le début des années qu'on commence à compter, donc depuis l'an zéro pour nous, en fait, c'est les dernières secondes de l'horloge, c'est 23h59 et 50 ou 45 secondes, tu vois. Donc il dit... En fait, si tu remets là-dessus, pour nous, c'est énorme, parce que tu dis, on a l'impression que l'Internet, tout ça, ça a toujours existé, mais en fait, ça n'a entre guillemets que entre 20, 30, 40 ans. Et en fait, à l'échelle de l'humanité, c'est vraiment rien. Et donc, ton cerveau, c'est un peu un, enfin, pas un fossile, mais une relique de toutes ces millions d'années et qui s'est construit à l'époque. Quand tu avais une menace, un danger, c'était parce que tu avais un tigre en face de toi et tu pouvais mourir. Et donc, en fait, tu as l'amidale qui s'active dans ton cerveau et la seule chose à laquelle tu penses, c'est fuir pour survivre. C'est pour ça qu'il expliquait le décalage entre nous, ce qu'on veut faire faire à notre cerveau, et en fait, comment ton cerveau est câblé. C'est hyper intéressant comme lecture.

  • Speaker #0

    Génial. Je te recommande. Si tu... Je fais une mini-parenthèse. Et ça, c'est pour alimenter notre bibliothèque Sunshine. Sur le cerveau, tu as un autre bouquin qu'il faut absolument que tu lises. Le bouquin de Albert Moukébert, je ne sais pas si tu le connais. C'est un génie.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Il est psychiatre et il est neuroscientifique, je crois, même si je ne raconte pas de bêtises. Oui. Et il a écrit un bouquin. Alors, j'ai lu son premier bouquin qui s'appelle Votre cerveau vous joue des tours, qui est absolument top. Et là, il vient de sortir un autre bouquin qui s'appelle Neuromania.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Super. et qui déconstruit tout ce qu'on raconte sur le cerveau de soi. Moi, effectivement, tout ce que tu racontes, c'est des choses que je raconte aussi dans mes expériences de froid, parce que qu'est-ce que je fais, globalement, c'est que je déconstruis le narratif, j'essaye en tout cas, de déconstruire le narratif qu'on a dans nos têtes quand les personnes arrivent et se disent « Oulala, le froid, oulala, c'est du négatif pour mon corps, oulala, tatatata » . et je vais déconstruire tout ça et je vais reprogrammer, enfin c'est pas moi qui vais le faire, c'est les gens qui le font eux-mêmes, cette notion et ces croyances sur ce froid, parce que le froid c'est des mini-stresses positives pour le corps, etc. Donc ça c'est fascinant.

  • Speaker #1

    C'est une bonne transition, je trouve, ce que tu expliques là sur le froid, ce que tu expliques en public, parce que si j'ai bonne mémoire, tu m'expliquais que en off avant le podcast, qu'en fait ça faisait partie du business que tu as aujourd'hui, ça faisait partie un peu de tes plus grandes peurs ou plus grandes craintes au début, le froid et puis le fait de parler en public je crois, c'est ça, si je ne dis pas de bêtises. Et donc comment est-ce que tu as fait pour te dire, même si j'ai l'impression que ça a été assez fluide dans ton parcours, que ça s'est construit petit à petit, est-ce qu'il y a quand même des moments où tu as eu ces peurs, ces freins et tu as quand même dû faire un effort pour les dépasser et pour te dire, le froid aujourd'hui, C'est presque mon ennemi, mais je vais en faire une force, je vais le transmettre aux autres, je vais en faire un business aussi, je vais faire ça pour ma deuxième peur, la prise de parole en public, et c'est hyper fort.

  • Speaker #0

    Alors, ouais, c'est vrai qu'on en a parlé, je me marre parce qu'en fait tous les jours je me dis mais c'est pas possible, en fait j'y crois toujours pas aujourd'hui, mes deux plus grandes peurs sont devenues mes deux plus grandes sources de revenus, c'est clair. C'est dingue. le froid, comme tu l'as dit, et la prise de parole en public. Donc moi, je parle devant des gens du matin au soir. Et ce qui est intéressant aussi, c'est que... Alors... qu'est-ce qui m'a aidée et comment j'ai fait, en regardant dans le rétroviseur, en fait, moi, j'ai transformé mes peurs en moteur.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et j'ai essayé de cheminer. Alors, en fait, moi, je suis aussi adepte de la théorie des petits pas. C'est-à-dire que quand on me pose la question de, effectivement, ah, ben, ça t'a pas fait peur, le grand plongeon, parce qu'en termes de reconversion, on est quand même sur un truc... Complètement. Qui est assez... 180 et un virage et ben si on reprend quand même toutes les petites tous les pas et tous les graines au début j'ai refait du conseil donc là je n'avais aucune peur et puis ensuite avec un état d'esprit je dirais plus anglo-saxon de transformer les contraintes en opportunités il y a le covid mais ça j'ai pas eu de stress parce qu'il était très très connecté à mes super pouvoirs et ça c'était très identifié déjà en moi de fédérer des gens, d'avoir un impact positif sur les gens, ma créativité, de partager des outils, des actions, des choses simples à mettre en place dans son quotidien, etc. Donc cette deuxième phase, j'étais chez moi, j'étais connectée à ce que je sais faire, et je prenais du plaisir. Donc il n'y avait pas de peur. Ensuite, quand même, tout n'est pas tout rose. Moi, en tout cas, ce qui a été un frein, je ne sais pas, mais en tout cas, des doutes, des peurs en plus, c'était plutôt... Alors, je ne me l'explique pas, mais bon, c'est très humain. C'était un le regard de l'autre. Deux, le fait de me dire, est-ce que je suis à la hauteur ? Et puis finalement, à la hauteur de quoi ? On ne sait pas.

  • Speaker #1

    En légitimité.

  • Speaker #0

    Question de légitimité, le fameux syndrome de l'imposte, tout ça, tout ça. Ça, c'était hyper présent. Mais ce qui m'a aidé à vaincre ça, c'est deux choses. C'est un, de me mettre en action. Je repars toujours là-dessus parce que ça, c'est mon socle.

  • Speaker #1

    La pédagogie, c'est la répétition.

  • Speaker #0

    C'est la mise en action, c'est de me mettre en action. En revanche... Et ça, je crois que c'est important dans tout ce que j'ai fait, c'est de ne pas me mettre dans le rouge. Tous les gens te disent, oui, il faut que tu sors de ta zone de confort, c'est là où je suis d'accord. Mais alors, avant de sortir de ta zone de confort, est-ce qu'on ne va peut-être pas l'élargir un tout petit peu ? Un petit peu à droite, un petit peu à gauche, un petit peu de travers, un petit peu... Bon, et on va se mettre dans le orange et on ne va pas aller jusqu'au rouge, on va se mettre dans le orange. Donc ça, ça veut dire quoi ? Un exemple très concret. Expérience de froid par exemple. Donc là, je me suis dit, j'ai accepté aussi, j'ai dit oui avant d'être prête. Et ça, ça m'a aussi aidé de me dire bon, est-ce que je suis à la hauteur machin, donc j'avais des petits démons. Est-ce que je suis à la hauteur, est-ce que je veux éclair, est-ce que si, est-ce que ça. Et puis je me suis dit bon, il faut que je dise oui même si je ne suis pas prête. Mais je dis oui à quoi, et ça je pense que c'est important. Je faisais en sorte... de dire oui à des projets ou des expériences ou des clients ou des lieux dans lequel je me sentais en sécurité. Donc ça veut dire quoi ? Bon bah c'était avec quelqu'un que je connaissais dans l'eau. Donc du coup, je sais que cette personne elle me connaît donc je suis en sécurité. Ou ça va être un lieu. Par exemple aujourd'hui je pense à ça parce qu'aujourd'hui je suis en partenariat et je fais des mains de glace tous les mois. dans un club de bandes qui s'appelle le Soho House, et bien je me rappelle comme d'hier de la première session, mais j'étais en flippe absolue. En revanche, j'ai dit oui parce que cet endroit, ce club, je me sens comme à la maison. Donc en fait, le fait de se sentir comme à la maison, tu as tes peurs qui commencent un petit peu à s'estomper, tu as tes petits démons qui sont là, mais... se cassent la gueule les uns après les autres. Donc ça, t'es contente et tu te marres. Mais voilà, au moins qu'il y ait quelques pions, qu'il soit soit le lieu, soit les gens, soit... Il faut que tes valeurs, il faut qu'il y ait un système de valeurs qui soit OK. Oui, tu vas avoir de la peur, mais bon, t'as sécurisé 2-3 éléments, 2-3 pions qui vont faire que... Je vais prendre une grande respiration et puis on va y aller.

  • Speaker #1

    Et pour filer ton image, c'est là où tu vas transformer cette zone rouge. en zone orange en fait, c'est le fait d'avoir déjà un élément de confort dedans, fait que tu transformes cette zone rouge en zone orange, et que petit à petit en fait cette zone orange elle se déplace tout le temps, de plus en plus loin, sans être jamais une zone rouge en fait.

  • Speaker #0

    Exactement. Moi, je ne suis pas de ces gens qui vont te dire, « Allez, de toute façon, il faut que tu y ailles. » Enfin, c'est très personnel. Il faut que chacun trouve sa zone orange.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une quête. C'est vrai que c'est une quête personnelle. D'ailleurs, ça rejoint ce que tu as toi-même fait dans ton processus entrepreneurial. Tu disais que tu as recommencé ton histoire entrepreneuriale avec ce que tu faisais déjà, ta zone de confort. dans l'inconfort de l'entrepreneuriat et de se lancer tout seul. Et puis après, petit à petit, bon après, il faut quand même s'ouvrir, etc. Et puis après, tu as poussé les murs de ta zone de confort, petit à petit.

  • Speaker #0

    Et je dirais, rien n'est écrit. Donc, encore une fois, si je regarde dans le rétroviseur, je n'aurais jamais pu écrire tout ce qui s'est passé. Jamais. Donc, c'est important aussi, je pense, de garder cette ouverture et de se dire, je ne vais peut-être pas tout d'un coup... monter la boîte qui va cartonner. En revanche, je vais commencer à poser un pion, une graine, un machin, un truc qui va fleurir, qui va donner quelque chose d'autre. Et on aura le temps d'avoir eu des peurs qui sont passées ou qu'on a dépassées.

  • Speaker #1

    Exactement. Premier conseil pour dépasser ces peurs, c'est ça, c'est de faire petit à petit, petit pas par petit pas et d'essayer d'aller identifier dans la confort des éléments qui te réconfortent ou de confort. avec des gens que tu connais, ça c'est le premier conseil et le deuxième c'est peut-être un deuxième aussi conseil pour réussir à dépasser ça si j'ai bonne mémoire je crois que tu m'avais dit aussi en off que tu t'étais fait ou tu te faisais aussi un peu coacher je sais plus et alors est-ce que ça pour toi ça a aussi joué, je sais que c'est en train de se démocratiser d'ailleurs moi-même je me fais coacher et je trouve que c'est super d'avoir un miroir un coach, une personne qui te renvoie, parce qu'en fait c'est toi qui travailles mais c'est la personne qui te renvoie à toi-même, à tes propres questions. Quelle importance pour toi ce fait d'être coachée ?

  • Speaker #0

    C'est primordial.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Alors là, je le dis. Je lève ma main, je fais une grande danse de la joie. Non, je... Bon, voilà, c'est clair. J'ai été accompagnée pendant quatre ans. Donc, j'ai pris quelqu'un qui est psychologue et... posture de coach, donc moi j'avais quelqu'un d'assez, voilà, c'était un profil un peu particulier, mais le jour où je suis partie du salariat, j'avais mis en place ça, et je commençais le jour où je suis partie du salariat, je n'aurais jamais pu faire ce que j'ai fait sans avoir cet accompagnement, et alors il y avait un accompagnement de deux manières, et ça c'est hyper important, et ça c'est un conseil pour le coup, que je partage, et qui... qui est une clé de réussite de là où j'en suis aujourd'hui, c'est un accompagnement psy ou coach, vous l'appelez comme vous voulez, et un accompagnement sportif. Et cet accompagnement sportif, ça peut être pas forcément une personne en particulier, mais en tout cas d'avoir cette routine, ce rituel de soigner son énergie corporelle, son corps. Parce que ça, si le corps ne va pas bien, la tête déraille. Et ça m'a vraiment... Alors moi, j'ai eu la chance. J'ai commencé aussi à ce moment-là du coaching de boxe. Et je ne connaissais pas du tout la boxe. Et c'était incroyable. Et je fais un petit coucou à mon coach qui s'appelle Hassan. C'était primordial. J'ai écrit un bouquin. Lui, d'ailleurs, mon psy et mon coach de sport, je pense que c'est eux qui ont pris le plus cher. dans l'histoire. Ah là, non, c'était pas possible. C'était infernal. Et puis, j'ai, voilà, en termes de... Parce qu'on se parle de tout ce qui... Tu sais, on aime bien parler des réussites, de tout ça. Il faut aussi dire, c'est dur. Les transitions, c'est dur. Mais si on est bien entouré, et ça, ça serait... Si j'avais peut-être deux petites autres choses à dire, effectivement, un soutien... coach ou vous l'appelez comme vous voulez et un soutien aussi en termes de physique, donc de forme d'être bien entouré donc ça c'est essentiel de construire au quotidien sa communauté sa tribu, tu l'appelles comme tu veux mais ça c'est le socle ça marche pas sans ça et un autre truc qui m'est revenu quand on discutait juste avant qui m'a aidé C'est pas forcément facile, mais moi je suis du genre miss parfaite. Donc il y a une virgule, un machin, un truc, ça me rend ouf. J'ai un peu... je me suis mis moins de pression sur mon perfectionnisme. Parce que je me suis dit, de toute façon, je ne vais pas pouvoir, tout ne sera pas parfait. Et j'ai entendu, c'était, qui avait dit ça ? Je ne sais plus. Mais une entrepreneur, elle m'a dit un truc. Je me suis dit, mais c'est une idée géniale. Quelqu'un lui a posé la question, lui a dit, mais comment est-ce que... T'arrives à faire tant de choses au quotidien. Ah non, voilà, c'est ça, je me rappelle maintenant. Elle s'appelle Constance et elle a monté le concept The New Me. Donc, c'est des studios de Pilates. Plein boom. En faisant, elle en a ouvert je ne sais pas combien. Elle a une famille, elle a des enfants. Enfin voilà, c'est une vie très active. Et donc, cette femme lui a posé cette question. Mais comment t'arrives à tout faire ? Et puis, comment tout fonctionne bien ? Et là, elle a eu cette humilité de répondre. Et là, j'avais envie de me lever et d'applaudir. Elle lui a dit, je me plante tous les jours. Je réussis parce que je me plante tous les jours. Tous les jours, il y a des trucs que je ne fais pas bien. Et ça, écoute, je ne sais pas si j'avais besoin de l'entendre ou si ça fait tilt. Mais en fait, j'ai trouvé ça tellement fort. de dire, ok, c'est une culture très anglo-sexe, ça, les Américains, c'est les pros. Plante-toi, plante-toi, plante-toi.

  • Speaker #1

    L'action créera l'information. Oui,

  • Speaker #0

    mais en tout cas, j'ai trouvé ça super, parce que moi, je ne suis pas sûre, même aujourd'hui, que j'arrive à faire ça, mais je me suis un petit peu foutue la paix sur mon perfectionnisme. C'est un travail d'une vie, donc je ne suis pas sûre d'être au max, mais en tout cas, ça, ça me...

  • Speaker #1

    Je pensais que tu allais dire autre chose parce que je crois que c'est toi ou peut-être Maud qui me disait il faut être parfaitement imparfait.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    j'adore ça. Je pensais que tu allais me parler de ça.

  • Speaker #0

    C'est comme ça, mais c'est vrai que célébrons nos plantades. Bon, alors ça ne fait pas plaisir. Ben non, c'est sûr que ça ne fait pas plaisir. Mais bon, il faut se foutre un petit peu la paix.

  • Speaker #1

    Pour relativiser,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Non mais c'est clair. C'est marrant parce que c'est en train de se démocratiser, le fait de se faire coacher, de se faire accompagner même par un psy. Parce que c'est vrai que moi, je me rappelle quand j'étais plus petit, quand tu disais, tiens, tu disais pas d'ailleurs je vais voir un psy, tu disais je vais voir quelqu'un, c'est toujours un petit peu dérangeant de dire que tu vas voir un psy. Depuis quelques temps, depuis 2-3 ans, j'essaie de travailler un petit peu là-dessus et maintenant je sais que chaque année par exemple, j'ai une coach là, pareil que toi, que j'ai pris quand j'ai démarré la boîte, là il y a peu de temps, et une psy ou un psy que je vais voir différent. Chaque année, une fois, je fais entre 3 et 4, 5 séances, même si je n'ai pas de questions spécifiques, mais c'est toujours intéressant, je trouve, de se questionner. Et même sans aller jusque-là pour se dire si on veut faire des petits pas, ou après ça a toujours un coût aussi de se faire accompagner, il y a des gens qui disent, c'est vrai, ça a un coût d'avoir un coach sportif, pour le business, etc. Mais ça peut même être ne serait-ce qu'un ami, ou une personne, je ne sais pas comment dire, moi j'aime bien faire ça, c'est un personne de... comme un arbitre un petit peu, que tu dis tiens pour aller à la salle, je vais y aller avec un ami, ça ne me coûte rien parce que c'est mon ami, on y va ensemble, et en fait chacun on va se motiver, ou alors si j'ai un projet pour être sûr de le faire, moi j'en parle j'appelle ma mère, j'appelle un ami, j'appelle ma copine et je dis ok j'ai une idée, je vais faire ça une fois que tu l'as dit à 3-4 personnes T'es un peu mentalement obligé de le faire, si je le fais pas, je tiens pas ma parole. Et donc ça te pousse inconsciemment, sans aller jusqu'au coach, peut-être pour démarrer, puis après on peut avancer petit à petit vers le coach en fonction de ses moyens et de ses envies. Mais ne serait-ce que de le faire avec ses proches, c'est déjà énorme, je trouve.

  • Speaker #0

    C'est déjà énorme. Et alors, en même temps que tu parlais, j'ai un mot que j'ai oublié, mais en fait, il y a ce concept qui est américain, des groupes T4 5 ou 6 dans le groupe. Ce ne sont pas des focus groupes, ce ne sont pas des mentors groupes, mais je vais y arriver, si j'arrive à trouver jusqu'à la fin de notre conversation. En gros, c'est des gens soit de différents univers ou tu les connais. Et en fait, c'est tous les mois, tu te retrouves et tu passes deux heures. Et en fait, tu as une boucle, que ce soit WhatsApp ou un autre canal, mais tu... tu crées cet espace de conversation. Perso, pro, peu importe le sujet, tu sais que tu as cinq personnes à qui tu as ce rendez-vous mensuel de tu fais un check-in, quoi. Comment ça va ? Comment je peux t'aider ? Est-ce qu'il y a un point qui... Et ça peut être sur des sujets très personnels aussi, c'est du pro et du perso. Ça m'énerve de ne pas me rappeler de ce nom.

  • Speaker #1

    Tu verras que ça reviendra quand on aura fini le podcast. Tu te dis, ah,

  • Speaker #0

    c'était ça. Mais en tout cas, ça, c'est pour dire, pour les gens qui n'ont peut-être pas forcément les moyens, c'est hyper efficace. Il faut que ça soit dans la durée. Donc, il faut vraiment que ça soit des rendez-vous que tu te donnes pour pouvoir suivre dans la durée.

  • Speaker #1

    Le plus dur, c'est toujours de tenir. De toute façon, c'est les habitudes. Alors, je vois le temps qui passe. Donc, on va essayer d'être efficace pour que je te retienne. Pas trop longtemps, je sais que tu as tes impératifs aussi. J'aimerais aborder un sujet qui est la place de la femme dans l'entrepreneuriat en France. Et pour introduire ça, après j'ai préparé un petit jeu, un petit quiz surprise. Comment est-ce que toi tu vois la place de la femme dans l'entrepreneuriat en France ? C'est que ça a beaucoup évolué. J'ai le sentiment, et c'est intéressant de confronter nos visions en tant qu'hommes et femmes. Toi comment tu le vois ? Est-ce que tu as vu ses évolutions ? Comment tu le ressens aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Écoute, moi, sur ce sujet, oui, moi, de manière générale, je vois toujours le verre à moitié plein ou même complètement à ras bord qui déborde. Donc, je ne rentre pas du tout dans les débats de différents hommes-femmes, des salaires, de machins, de tout ça. Ça ne me parle pas du tout. En revanche, ce qui me parle, c'est de voir tout ce qui se passe comme initiative aujourd'hui pour les femmes. Je trouve ça complètement fascinant d'avoir des incubateurs qui soient que pour les femmes, des prix de l'entrepreneuriat qui soient que pour les femmes, des communautés, des initiatives, des événements, des comptes, des chaînes YouTube, des comptes Instagram, des médias. Je trouve qu'il y a une diversité d'initiatives pour... que les femmes prennent de plus en plus de place dans cette sphère de l'entrepreneuriat et je trouve ça très encourageant.

  • Speaker #1

    Après ça colle avec ta vision que j'ai aussi positive des choses.

  • Speaker #0

    Oui, je ne dis pas que...

  • Speaker #1

    Ça va dans le bon sens.

  • Speaker #0

    Voilà, je suis consciente, je ne suis pas en train de dire que tout est rose mais en tout cas, moi, j'ai pas d'énergie à dépenser sur des combats qui ne sont pas les miens.

  • Speaker #1

    Très clair. Du coup, je te propose quelques questions pour faire un petit quiz. j'ai trouvé que c'était j'aime bien, je trouve que ça change un petit peu de pouvoir faire un petit peu de questions, ça dynamise et du coup je me suis retrouvé pris un peu dans le jeu je lisais une étude puis une autre et je trouvais que c'était assez intéressant comme chiffre, j'ai regardé plusieurs études plusieurs sources de chiffres en tout cas une qui a été faite par BPI avec les données d'infogreffe notamment en 2023 t'avais 27,5 millions de femmes en France qui avaient plus de 18 ans je savais pas non plus mais t'as 51 ou 52% de femmes dans la population française, donc tu as plus de femmes que d'hommes. Et en 2023, tu en avais 27,5 millions qui avaient plus de 18 ans. Sur ces 27,5 millions, selon toi, c'est quoi le pourcentage des femmes qui sont engagées dans une dynamique entrepreneuriale, qu'elles soient porteuses de projets, donc qui n'ont pas encore concrétisé, qui viennent de créer leur projet, de se lancer, ou alors qui sont déjà lancées ? Tu vois vraiment les trois confondus, mais qui sont dans cet élan.

  • Speaker #0

    Combien de femmes en pourcentage sur les 27 millions ? Il y en a très peu. 12% ?

  • Speaker #1

    28%.

  • Speaker #0

    Ah ouais, mais c'est génial.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que j'ai trouvé ça intéressant, parce que tu vois, je n'aurais pas dit non plus 28%.

  • Speaker #0

    Ok,

  • Speaker #1

    hyper intéressant. C'est beaucoup, c'est pas mal, parce qu'il y a un vrai éveil des consciences. Et du coup... Si on rentre un peu plus dans le détail, sur toutes les entreprises qui ont été créées en 2023, quelle proportion l'ont été par des femmes ? Et uniquement, parce qu'on fait aussi la différence entre si tu t'associes avec ton mari, par exemple, ou ton conjoint.

  • Speaker #0

    8%.

  • Speaker #1

    Un tiers. 33%. Non, c'est... Je trouvais que c'était intéressant d'en parler parce qu'en fait, moi, j'étais étonné, toi, tu as réussi à étonner ces chiffres. Et donc, c'est bien de pouvoir aussi les mettre en lumière parce que c'est plus qu'on aurait pensé, même beaucoup plus.

  • Speaker #0

    Oui, parce que tu sais, tous les chiffres que je vois... je ne suis pas la pro là-dedans, donc c'est plutôt du 5% si 5% des femmes arrivent à lever, etc. Et donc du coup, c'est cool.

  • Speaker #1

    Dernière question, sur toutes celles par contre d'entreprises qui sont existantes, toutes les entreprises actives en France actuellement, quelles proportions sont gérées exclusivement par des femmes ?

  • Speaker #0

    Attends, quand tu dis gérer exclusivement, c'est-à-dire que toute l'équipe, c'est que les femmes ?

  • Speaker #1

    Non, la direction. La direction. C'est-à-dire que là, vous savez, gérante seule ou gérante deux associées, EES, vraiment exclusivement la gestion, la gérance est féminine.

  • Speaker #0

    Je vais me planter encore de chiffres. Du coup, je vais être optimiste. Sur la base de tes derniers chiffres, 34%.

  • Speaker #1

    Non, tu as été un peu optimiste. Mais ça arrivera probablement dans quelques années. Parce qu'en fait, ce qui est intéressant aussi, c'est que tu vois que ça augmente la proportion petit à petit. Là, actuellement, c'est 22,5%. Donc il y a encore du chemin, mais voilà. Et tu vois, ce qui est intéressant, c'est de voir l'historique. Par exemple, en 2022, c'était 21,6%. En 2021, c'était un peu moins de 20%. Donc tu vois, sur les 4-5 dernières années, peut-être une prise de conscience Covid aussi. je sais pas mais tu vois qu'il y a quand même cette proportion qui augmente encore en tout temps encourageant donc c'est vraiment top bon juste pour finir pour que je te retienne pas trop longtemps j'aime bien terminer le podcast par le fait de déconstruire un cliché, une idée. Si je te dis, l'idée, c'est la chose la plus importante, qu'il y a un cliché qu'on peut parfois avoir quand tu dis « j'ai pas l'idée » ou alors « j'ai une idée » , donc il y a beaucoup cette sacralisation de l'idée. Qu'est-ce que t'en penses, toi ?

  • Speaker #0

    Non, alors je sais qu'il y a une grosse pression sur l'idée, il faut avoir l'idée de génie. Non, alors c'est pas ça. Enfin, je pense que c'est pas là où on va faire la différence. C'est l'exécution et c'est de qui je vais m'entourer, de quelle équipe de génie je vais m'entourer pour arriver à ce que cette idée, qui est probablement une idée... qui ne va pas casser trois pattes et un canard, mais son exécution et l'équipe que je vais mettre en place va être tellement forte que ça va être un énorme succès.

  • Speaker #1

    Je suis 100% aligné sur ce que tu dis. C'est vrai qu'il faut relativiser un peu sur l'idée. Même quand tu discutes avec des gens, ne serait-ce que discuter autour d'un café, tu peux avoir cinq ou dix idées. Bon bah si tu passes pas l'action pour reboucler encore une fois sur le sujet, bah il se passera rien, ça restera au stade d'idée, et ça se transformera jamais en projet, voire en réussite.

  • Speaker #0

    Ouais c'est ça, et puis c'est marrant, alors il nous reste, allez on peut... mordent encore deux minutes, mais tu es aussi intéressé par cette notion de réussite, je sais pas, succès ou réussite, mais tu vois la semaine dernière, quelqu'un m'a interrogé sur cette notion de réussite, et toi il y avait cette notion de succès. aussi dans l'entrepreneuriat ? Je trouve que ça, c'est aussi hyper important à identifier pour les gens qui veulent se lancer. En fait, de se dire, ok, pour moi, et d'identifier, peut-être avant, pour moi, qu'est-ce que ça serait de réussir ou qu'est-ce que ça serait d'avoir du succès ? Je suis plus à l'aise avec la notion de réussite. j'entreprends et ça c'est important que les gens se posent la question je trouve avant et de le mettre sur papier parce que en fait ça je trouve que ça donne une ligne de conduite ou en tout cas une ligne directive pour la suite et de se dire en fait qu'est ce que je célèbre si ça va aussi si ça va moins bien, etc. Et moi, je trouve que... Ce qui est important, en tout cas c'est très personnel, mais moi il y a quatre choses que je trouve essentielles. La première c'est, alors ça c'est pour le coup très personnel, mais c'est d'avoir un impact positif. sur les gens que je vais croiser. Et aujourd'hui, j'ai des voyants verts parce que je reçois des messages. Effectivement, je fais un métier où les gens peuvent aussi partager assez rapidement leurs... ou ce qui se passe, ou voilà un bouquin, les gens t'envoient un message, ou des bains de glace, il y a des transformations, mais en tout cas les messages que je reçois. Le deuxième, c'est gagner suffisamment d'argent pour... continuer la vie que j'ai envie de mener. Mais ça, c'est parce que les gens ne parlent pas trop de... Surtout en France, le fric, c'est un peu le... Mais en fait... Après, c'est... En tout cas, gagner l'argent nécessaire pour identifier la manière dont tu veux vivre et qu'est-ce que ça représente en termes d'argent. Ensuite, la troisième, c'est réussir à avoir cette vie équilibre. On en a un peu parlé, mais... Entre vie pro, vie perso, et comment est-ce que je trouve cet équilibre ? Parce que quand on entreprend toutes les frontières, elles foutent le camp. Donc ça, c'est un peu... Et la quatrième dimension pour moi, et je pense que c'est ma plus grande réussite aujourd'hui, où je suis tellement fière, j'aime parler de fierté aussi, c'est de bien s'entourer. On en a parlé, mais je trouve que dans l'entrepreneuriat, on a tellement de galères aussi. On a des réussites, des fiertés, mais tellement de galères que c'est hyper important de bien s'entourer et pas forcément que les gens pensent « bon, ton équipe, oui, ton équipe évidemment avec qui tu vas bosser, oui, mais qui est autour de moi, en dehors de ma boîte ? » Et ça, quand tu claques la porte de chez toi, c'est hyper important que ces gens-là… Tu les soignes, tu soignes ce lien, parce que quand ça ne va pas, ou quand ça va bien, quand ça ne va pas et qu'il faut que tu décroches ton téléphone, ou quand ça va bien et qu'il faut que tu célèbres, enfin il faut, que c'est important de célébrer une réussite ou une good news, ou peu importe quoi, et bien c'est ces gens-là que tu as envie d'appeler.

  • Speaker #1

    100% d'accord, c'est un beau mot de la fin. Voilà. Merci beaucoup Caroline. Ton livre nous, s'il y a des gens qui veulent... L'acheter sur Amazon, enfin sur Internet, sur...

  • Speaker #0

    Amazon, l'Achac, et je vais dans très peu de temps le mettre aussi sur mon site Internet, donc carolinehardity.com Ok, j'essaie,

  • Speaker #1

    je mettrai les liens de toute façon dans la description de l'épisode. Sur LinkedIn, les gens peuvent te suivre aussi ce que tu fais, s'ils sont curieux de découvrir un peu plus en détail tes activités, notamment ces bains de froid.

  • Speaker #0

    Très active sur LinkedIn, carolinearditi. Et puis sur Instagram aussi. Instagram, c'est caro__arditi.

  • Speaker #1

    OK. Impeccable. Écoute, je mettrai tout ça. Merci en tout cas pour tout ce que tu as pu partager. Pour 2025, qu'est-ce qu'on te souhaite cette saison ? Tout plein de plaisir.

  • Speaker #0

    Plaisir.

  • Speaker #1

    Réussite dans ce que tu veux entreprendre.

  • Speaker #0

    Et des premières fois qui embarquent sur des projets. épatant, qui m'inspire moi et qui inspire les autres.

  • Speaker #1

    C'est tout ce qu'on te souhaite.

  • Speaker #0

    Merci Julien pour cette conversation.

  • Speaker #1

    Merci Caroline et merci à tous de nous avoir écoutés.

Chapters

  • Introduction et objectif du podcast

    00:21

  • Le parcours de Caroline

    00:56

  • Transition vers l'entrepreneuriat

    03:47

  • Conseil en communication et créativité

    04:50

  • Trouver un sens à sa carrière

    06:23

  • Création de Sunshine Makers

    08:00

  • Impact positif pendant le Covid

    15:04

  • Écriture du livre 'Nous'

    17:42

  • Rendre le monde plus humain

    19:11

  • Culture d'entreprise et engagement

    20:54

  • Action et information

    22:29

  • Rendre les humains plus vivants

    24:17

  • Surmonter l'immobilisme

    25:31

  • Faire des petits pas

    29:13

  • Transformer ses peurs en moteur

    35:19

  • Importance du coaching

    42:00

  • Déconstruire le perfectionnisme

    47:17

  • La place de la femme dans l'entrepreneuriat

    55:39

Description

🪐 Dans cette deuxième transmission des Prosmonautes, nous explorons l'univers de Caroline Arditti, ancienne directrice d'agence de communication devenue entrepreneuse et "collectionneuse de premières fois". Fondatrice de Sunshine Makers et du Paris Ice Club, elle nous embarque dans son voyage de la communication en entreprise vers l'entrepreneuriat du vivant. Merci à Caroline pour ce partage solaire et glacé !


🛰️ Notre site internet : https://prosmonautes.fr/

☄️ L'épisode sur notre site : > clique ici <


🔭 Comment contacter Caroline ?


Résumé de la transmission :

Tu sens qu'il te manques quelque chose dans ton job actuel mais tu ne sais pas par où commencer ? Dans cet épisode, on explore comment transformer ce sentiment diffus en action concrète, sans tout plaquer du jour au lendemain.


🎯 Ce que vous allez découvrir

Notre invitée, qui a transformé ses deux plus grandes peurs (le froid et la prise de parole en public) en ses deux principales sources de joies et de revenus, partage :

- Comment elle a quitté son CDI après 15 ans de salariat sans avoir de plan précis

- La méthode de la "zone orange" pour élargir sa zone de confort

- L'importance cruciale de bien s'entourer

- Sa mission : rendre le monde plus humain et l'humain plus vivant


🤩 Les pépites :

- "Le courage, c'est de ne pas passer à côté de sa vie"

- La théorie des petits pas : dire oui avant d'être prêt

- Cocher les cases de l'envie plutôt que celles de la "bonne élève"

- "Je me plante tous les jours" : l'échec comme moteur


🔥 Les moments forts :

- 4 ans en Australie qui changent tout

- Comment le passage à l'action lui a fait réaliser : "C'est pour ça que je suis venue au monde"

- L'importance de soigner ses transitions professionnelles

- La puissance du collectif vs l'immobilisme individuel


🎧 Pour qui ? Salariés qui sentent qu'ils ont "quelque chose de plus grand à faire", entrepreneurs en quête de sens, tous ceux qui veulent transformer leurs peurs en moteurs et sortir de l'immobilisme.


Action immédiate après l'écoute : Identifiez une de vos peurs et imaginez comment elle pourrait devenir une force. Puis faites un premier micro-pas dans votre "zone orange" cette semaine.


Si l'épisode vous inspire, laissez ★★★★★ et partagez-le à quelqu'un qui a besoin de transformer ses obstacles en opportunités !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mes deux plus grandes peurs sont devenues mes deux plus grandes sources de revenus. Le courage de ne pas passer à côté de sa vie.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas l'information qui crée l'action, c'est l'action qui crée l'information.

  • Speaker #0

    Mais alors, avant de sortir de ta zone de confort, est-ce qu'on ne va peut-être pas l'élargir un tout petit peu ? De quelle équipe de génie je vais m'entourer ?

  • Speaker #1

    Salut les prosmonautes et bienvenue à bord de cette nouvelle exploration. Son objectif, il est clair, c'est de vous aider à dépasser vos peurs et vos croyances limitantes pour... qu'enfin vous puissiez oser le projet qui vous ressemble. Pour ça, on va parler de déclic, on va parler de reconversion, d'élan, et on va surtout parler de comment passer à l'action tout en restant aligné avec vous-même et vos valeurs. Chaque épisode sera comme une escale vers plus de clarté, vers plus de sens, mais ce sera surtout une escale vers plus de vous. Alors si vous êtes embarqué, on se rejoint tout de suite dans le cosmos.

  • Speaker #0

    Je m'appelle Caroline, je suis parisienne, grande voyageuse, hypersensible, passionnée de créativité, entrepreneur, bien sûr, collectionneuse de première fois, anticonformiste, j'aime dire que je suis exploratrice du vivant, et on m'appelle... Ice Queen, et je vais finir par ça.

  • Speaker #1

    Ça fait beaucoup de belles définitions. C'est beau. Bon, on aura le temps d'y revenir. J'en ai noté aussi quelques-unes qui m'ont interpellé et sur lesquelles j'aimerais avoir un peu de... comprendre derrière, en fait, ce que tu entends par tout ça.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Alors, avant de partir dans les questions... Un peu plus exploratoire, j'aime bien démarrer le podcast par une première question clé qui permet de découvrir un peu l'invité, notamment l'état d'esprit. C'est surtout là-dessus que je vais me baser, que je vais me concentrer sur le podcast. Donc, je t'ai préparé une question qui est comment définis-tu le courage dans le contexte de l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #0

    Le courage, oui, il en faut beaucoup de courage pour se lancer. Le courage, le courage, comment je définis le courage ? Je dirais que c'est le courage de ne pas passer à côté de sa vie. Spontanément, c'est ça que... Je réponds à côté, ce n'est pas une définition, mais en tout cas, c'est ce qui me vient spontanément. De se dire, je rencontre beaucoup de gens qui n'osent pas. Ce fameux mot oser. Très cher à notre ami en commun Simon qu'on embrasse. Non, il faut avoir du courage et parfois c'est pas fait pour tout le monde, mais en tout cas le courage de ne pas passer à côté de son projet de vie, de sa mission de vie, je trouve que c'est essentiel. Je pense que je partirais de ce point de départ là.

  • Speaker #1

    Pour toi, il faut réussir à faire une sorte d'introspection et se poser la question de où je veux aller et de réussir à, même si c'est un peu inconfortable, même si pour le regard des autres, on se pose ces questions là aussi. aussi, des fois, de réussir à se dire, ok, le courage, c'est ça, en fait, pour toi. C'est-à-dire de se poser les questions, de vivre pour soi, de vivre sa propre vie.

  • Speaker #0

    Oui, de ne pas passer à côté de sa vie. Donc, c'est-à-dire, bon, le regard des autres, c'est un vrai sujet, et ça, je pense qu'on en parlera un petit peu après. Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est... Oui, il en faut du courage.

  • Speaker #1

    Ok, écoute, merci pour cette signification. Pour rentrer un peu plus dans le concret, est-ce que tu peux là me développer un peu plus ton parcours, que les gens comprennent d'où tu viens, parce que tu as été salarié, et puis après tu as fait ce plongeon dans le grand bain de l'entrepreneuriat. Tu peux nous expliquer un peu comment, en quelques grandes lignes, de ton parcours et actuellement où tu en es ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Alors, j'ai commencé, j'ai fait une école de commerce à Paris. ensuite j'ai pris un vol direction Sydney, où j'ai passé 4 ans. À l'origine, initialement, c'était pour faire un master de management sportif. Finalement, je n'ai jamais bossé dans le sport. C'est un peu ça la magie de prendre des chemins de traverse. C'est que tu ne sais jamais où tu vas atterrir, mais il faut rester le cœur ouvert.

  • Speaker #1

    C'est ce qui est beau dans la vie, d'ailleurs. Toutes ces surprises-là que se réservent l'avenir.

  • Speaker #0

    Exactement, et il faut... Il faut être aussi assez ouvert dans la démarche et en tout cas accueillir les messages qu'on t'envoie sur ton chemin. Donc celui-là, il y a eu plusieurs messages. Donc en gros, je pensais y rester un an. Finalement, j'y suis restée quatre ans en Australie. Ça a été assez stratégique dans mon cheminement et dans ma manière de penser, de ma manière de travailler et ma manière de vivre aussi, je pense. surtout que j'y suis allée très tôt donc du coup j'ai fait mon master ensuite j'ai commencé à bosser là bas Et moi, j'ai fait du coup 15 ans de conseil en communication événementielle, relations presse et stratégie de marque. Donc ça, c'était tout le début de mon expérience professionnelle. Et j'étais dans des agences tout le temps parce que l'agence, pour moi, me donnait cette liberté de travailler pour différents clients, différentes problématiques et donc du coup, ça me motivait beaucoup. Donc ça, c'était pendant 15 ans.

  • Speaker #1

    Tu avais peut-être une forme de proximité avec tes clients un peu plus que si tu étais dans des plus gros groupes, pas forcément ?

  • Speaker #0

    Alors, pas forcément. Il y a certaines agences. Alors, c'était plutôt des agences familiales, donc des petites structures, tu as raison. Et ensuite, ce que j'aimais, c'était la créativité. En fait, dans toutes ces agences, on t'appelle pour avoir des idées. Donc moi, j'ai passé 20 ans de ma vie à vendre des idées à des marques. Ok. Donc, pas d'idées, pas de cash. Voilà, enfin, plus ou moins. Enfin, je schématise, mais c'est quand même un peu ça. Et ça, j'adorais ça. Donc ça, c'était...

  • Speaker #1

    T'as travaillé ta créativité en permanence, ça te permettait de l'exprimer.

  • Speaker #0

    C'était mon terrain de jeu, ça l'est toujours, différemment. Et la dernière agence dans laquelle j'ai travaillé pendant sept ans... Donc, après les quatre ans en Australie, je suis revenue en France et j'ai continué à travailler pour des agences. Et ensuite, la dernière, je me suis dit, à un moment donné, sont venues des questions de sens, évidemment. Enfin, évidemment.

  • Speaker #1

    Naturellement,

  • Speaker #0

    c'est le plus... Voilà, exactement. Et je me suis dit spontanément, j'ai quelque chose de plus grand à faire dans ma vie. Pas que je n'aimais pas mon boulot, pas que j'avais une idée précise de ce que je voulais faire, j'étais en l'entre-deux. Donc, bon, ça ne veut rien dire, mais ça veut dire quand même... Une petite graine que j'ai voulu, que j'ai commencé à semer en ne connaissant pas les contours et en naviguant à vue. Voilà. Et à un moment donné, j'ai eu ce déclic en me disant bon, c'est le moment. Il faut y aller. Il faut partir de cette agence. Je m'entendais très bien avec tout le monde en plus. Donc, c'était un petit peu dur, mais j'étais persuadée de quelque chose qui allait se passer, qui allait prendre beaucoup de place et qui allait être... total accord avec mes valeurs, mon énergie, et là où je voulais mettre toute ma passion, toute ma folie, toutes mes idées. Donc je suis partie, mais je suis partie pour une page blanche. Alors on a de la chance en France de pouvoir être accompagnée dans ces phases de transition, et ça c'est vraiment extrêmement appréciable, je suis hyper reconnaissante de ça.

  • Speaker #1

    On ne s'en rend pas toujours compte de l'extérieur. On aime bien critiquer le système, et ça, il y a quand même des choses qui fonctionnent bien dans ça.

  • Speaker #0

    Il y a des choses qui fonctionnent bien, et notamment en France. Pas tout, mais il faut trouver ce qui fonctionne. Un peu positif. Et donc ça, c'était, je suis partie en mai 2019, très rapidement, je ne pensais pas que ça allait se passer comme ça, très rapidement. Alors, à l'inverse de toi, sur le nom du podcast, moi, je me suis réveillée un matin et j'avais le nom de ma boîte, qui est apparue comme un espèce de rayon de soleil. C'est le cas de le dire, d'ailleurs, puisque ma boîte s'appelle Sunshine Makers. Donc ça, c'est vraiment venu très spontanément. Donc quand toi, tu savais de quoi tu voulais parler en termes de podcast, mais tu n'avais pas le nom, moi, c'était l'inverse. Donc j'avais le nom de ma boîte et je m'étais dit, je ne vais pas refaire ce que je faisais avant. Je vais faire quelque chose qui va avoir un impact positif sur les gens. cette dimension de communauté. Donc, on avait la partie sunshine avec du soleil. Pour moi, c'était un petit peu l'impact positif. Et puis, le makers, c'est vraiment être dans l'action, communauté des gens autour. Le reste, je ne savais pas.

  • Speaker #1

    C'était ton point de départ.

  • Speaker #0

    C'était mon point de départ.

  • Speaker #1

    Il fallait construire autour.

  • Speaker #0

    Et après, en fait, très rapidement, j'ai des clients, des anciens clients qui m'ont appelée pensant que j'étais encore dans ma boîte. Des vieux clients, deux notamment. par un hasard complètement fou, mais finalement je crois qu'il n'y a pas de hasard dans la vie. Et donc du coup, j'ai commencé à refaire mon ancien boulot, donc du conseil que j'aimais bien faire, mais maintenant je le faisais pour moi. Donc là, j'ai été embarquée dans un espèce de tunnel avec des missions de conseil, etc. Et toujours dans le coin de ma tête en me disant, il y a un truc, il va se passer un truc, mais...

  • Speaker #1

    Tu ne savais pas encore quoi.

  • Speaker #0

    Je ne savais pas encore quoi.

  • Speaker #1

    Et juste avant, excuse-moi, juste avant qu'on... qu'on avance, je trouve que c'est hyper intéressant, tu dis, pour bien comprendre ce switch que tu as fait, cette transition, parce que tu dis que ça se passait bien finalement dans ta boîte, etc. Et comment du coup c'est arrivé, tu parlais de déclic, comment c'est arrivé ce moment où tu t'es dit ok, c'est maintenant, parce que tu parlais de 15 ans d'expérience professionnelle, pourquoi pas plus tôt, pourquoi pas plus tard, on ne l'expliquera peut-être pas, mais... Et comment on expliquerait peut-être pour des gens qui nous écoutent de dire « Ah ok, là je ressens ça, c'est un peu le moment où il faut peut-être que je m'écoute, que je passe à l'action. » Parce que toi, ça se passait plutôt bien pour toi, mais tu as senti que tu n'étais pas 100% aligné de ce que je comprends.

  • Speaker #0

    Alors, tu sais quoi ? Je pense qu'après 15 ans de conseils en com', je me suis dit... Enfin, j'ai eu besoin de me reconnecter à ce qui me faisait vibrer, c'est-à-dire les gens. les expériences et les moments qui nous rappellent pourquoi on est là. Et je crois que si vraiment je mets des mots dessus, entre guillemets, je Ausha toutes les cases de la bonne élève, de la bonne directrice de clientèle en agence, et puis il s'est passé le jour où j'ai décidé que les seules cases que j'allais cocher à l'avenir seraient mes cases de l'envie. toutes mes envies en fait et que j'allais suivre ce chemin et que c'était maintenant et ça c'est voilà il y a un moment donné en fait tu te dis il y a beaucoup de confort mais je suis prête à aller dans de l'inconfort pour aller trouver vraiment ce qui me fait vibrer il n'y a pas eu d'élément déclencheur au sens propre du terme,

  • Speaker #1

    ça s'est construit dans le temps c'est la petite graine dont tu parlais qui a mûri Et c'est un moment où tu as pris du recul et tu t'es dit, en fait, c'est ça. Tu n'as pas eu un élément déclencheur à un moment.

  • Speaker #0

    Non, je n'ai pas eu un élément déclencheur. En revanche, et ça, je trouve qu'il y a de plus en plus de démarches aujourd'hui. Je me souviens très bien d'un moment, et je déjeunais avec une amie d'enfance que je salue, qui s'appelle Olivia, et qui m'a dit, c'était en pleine semaine, c'était fin novembre, je me souviens très bien. Et elle me dit, ah mais... Et je lui disais, je lui partageais effectivement ces questions de sens. Elle me disait, mais attends, mais Caro, tu connais... Alors ça n'existe plus aujourd'hui, mais il y a plein d'autres programmes top. Tu connais Switch Collective ? Et elle me dit, c'est un programme, ça dure six semaines, c'est génial, c'est complètement ton énergie. C'est pour les gens qui se posent des questions. Et comme ça, tu vas mettre le doigt sur ce qui te fait vibrer et ça va peut-être te donner cette énergie de changer, pas forcément d'aller dans l'entreprise. mais en tout cas de suivre un autre chemin. Et donc du coup, je suis rentrée à l'agence, j'ai tapoté le site internet, j'ai regardé, je me suis dit effectivement c'est ça, je me suis inscrite, j'ai fait le programme. Avant la fin du programme, j'allais voir mes boss pour leur expliquer qu'on allait se séparer en très bons termes parce que j'ai fait ça, j'ai fait une transition douce, j'appelle une transition douce, ça je valorise vraiment, peu importe là où sont les gens et pour les gens qui vont nous écouter. Je pense qu'il faut vraiment soigner ces étapes de transition. Les gens qui vous ont fait confiance, c'est hyper important d'aussi soigner la relation que vous avez avec eux, même sur la fin. Parfois, ça peut être un peu difficile, mais en tout cas, pour moi, c'est primordial parce que l'après, il est incertain et ils peuvent être toujours là pour une aide. Donc voilà, il y a quand même eu un passage à l'action.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Ok, mais tu as raison sur ce que tu dis, le fait de ne pas se... De ce qui est en bon terme, on se rend compte souvent, on dit souvent que le monde est petit, mais c'est vrai, encore régulièrement, j'ai des expériences comme ça aussi, où tu te dis, bah tiens, c'est une personne que je revois maintenant, ça fait 3 ans, 5 ans, et tu recroises des gens souvent sur ta route professionnelle ou personnelle. C'est pour ça que c'est toujours important d'être... Et puis même d'être dans des énergies négatives, c'est tout sauf constructif en fait, même pour soi déjà. Donc non, c'est top si t'as pu te séparer en bon terme. Je sais que c'est pas le cas de tout le monde, donc...

  • Speaker #0

    Non, je sais, c'est pour ça que je le dis, j'essaie, alors... Peut-être que parfois, le contexte va faire que ça va être compliqué, mais essayez en tout cas de soigner cet entre-deux, parce que je trouve que c'est trop bête. Après, tu as raison, tu recroises des gens.

  • Speaker #1

    Des fois, on n'ose pas, mais ça, pour les gens qui nous écoutent, ça peut être intéressant aussi, je pense. Ton patron ou ta patronne peut aussi comprendre ça. Il y a une façon de l'amener, de l'exprimer. Ton patron peut très bien comprendre que tu es en vie à un moment, de suivre ta propre route et que tout se passe bien, mais qu'il te manque un petit quelque chose que tu vas aller chercher ailleurs. Et c'est pas forcément... Alors sur le moment, ça peut être une nouvelle un peu déceptive pour le patron ou la patronne avec laquelle... qui comptait sur toi, mais finalement, si tu l'amènes correctement, y'a pas de raison de le suggérer par là, c'est qu'il faut réussir à oser, on reboucle sur le mot, aller voir et aller en discuter.

  • Speaker #0

    Et je trouve aussi, mais ça rebondit sur le début de notre échange, mais oser se lancer, pour moi, c'est aussi oser être soi, oser avoir le courage, si on reprend cette notion de courage. Avoir le courage de suivre son moteur, sa mission, c'est ce qui fait vibrer.

  • Speaker #1

    Ouais, réussir à s'écouter. Ok, donc après ça, t'es partie, et là t'as créé Sunshine Maker.

  • Speaker #0

    Donc Sunshine Maker, ça, ça a été, il y a eu une première phase, et ensuite est arrivé le Covid, le fameux Covid, qui pour certains a été un terrain fertile d'idées, de renouveau, moi je suis dans cette case-là, et ça, ça a été le premier point de bascule. Je ne pensais pas, ça m'est arrivé vraiment de manière complètement inattendue. Moi, pendant le Covid, ce qui s'est passé, c'est que mes trois projets étaient mis en stand-by et j'avais envie et besoin de partager mon énergie positive et mes idées avec les autres. Parce que je le vivais très bien, je n'ai pas d'enfant à charge, je le précise parce que j'avais une charge mentale qui était peut-être un petit peu plus légère. Et j'avais cette envie de dire au monde, écoutez... On ne va pas se concentrer sur ce dont on n'a pas le contrôle, c'est-à-dire tout l'extérieur. On va se concentrer, concentrer notre énergie sur tout ce qu'on peut créer, donc notre énergie créative, et le faire ensemble. Parce qu'on a tout un terrain de jeu. Et j'ai commencé, ça c'était les premières graines que j'ai semées, et j'ai été dans l'action tout de suite. Donc en fait, j'ai créé un concept. Alors moi, je suis un petit peu monosujet soleil, et puis après on verra que j'ai ajouté une brique glace. Sur la partie soleil, j'appelais ça les Sunshine Hour. Donc en gros, ça a duré une heure, c'était en digital. Et j'invitais les gens à se connecter, à mettre des mots sur ce qu'ils étaient en train de vivre et à créer quelque chose ensemble. Donc ça, ça a été... Je me suis éclatée à faire ça. Et à la sortie de ça, c'est là où moi, j'avais mis le doigt sur ma raison d'être. Ma mission, ce qui m'animait, fédérer des gens, leur faire du bien, les reconnecter à leur énergie. de création, se dire qu'on a un terrain de jeu, il faut changer les perspectives, il faut transformer les obstacles en opportunités, sortir de cet immobilisme. Et donc du coup, tout ça, toutes ces notions avec la créativité, avec des animations de sessions, je me suis dit, c'est pour ça que je suis venue au monde. Et après, ça j'en ai fait tous les matins du confinement, donc ça a pris des proportions pas possibles, c'était évidemment gratuit. Et je le fais en cours parce que sinon, ça, c'était la présentation. Donc, sinon, on ne va pas s'en sortir. Sinon, je mets déjà des tunnels avant même qu'on commence, c'est pas possible. Et donc, du coup, j'ai commencé à être sollicité pour animer des séminaires, des team building, des icebreakers, pour recréer du lien. Donc, sur le vrai sujet de recréer du lien d'entreprise quand les gens sont derrière des écrans, etc., etc. Ensuite, j'ai écrit un bouquin sur la puissance du collectif et la puissance du faire ensemble et l'importance de bien s'entourer, de créer sa tribu.

  • Speaker #1

    Qui s'appelle Nous.

  • Speaker #0

    Qui s'appelle Nous, exactement. Qui s'appelle Nous, l'art de bien s'entourer pour rayonner ensemble. C'est hyper important parce que dans les boîtes, on réfléchit toujours à des plans d'action pour faire ça, pour faire ci. Avant de mettre l'humain en action, il faut soigner le collectif. C'est-à-dire qu'on soigne le collectif pour ensuite le mettre en action, mais on ne le fait pas l'un après l'autre. C'est important de faire corps et puis ensuite d'essayer de résoudre des problèmes. Mais le faire avant vraiment bosser ce collectif, ça marche moins. Donc le livre, et je me suis du coup spécialisée. Aujourd'hui, il y a une mission qui m'anime, qui est très claire, c'est rendre le monde plus humain et l'humain plus vivant. Donc c'est vraiment ça, c'est ce qui m'anime au plus profond. C'est mon moteur de remettre du vivant dans nos vies, de transformer chaque rencontre, chaque expérience en un déclic. Et ce déclic va encourager une mise en action, va encourager le fait d'oser, on parle d'oser. pour sortir de cet immobilisme. Et donc ça, c'est ma raison d'être. Et après, j'ai plein d'outils. Je fais des bootcamps de créativité. Je réinstalle la culture de créativité dans l'entreprise parce que je trouve que prendre soin de soi, c'est prendre soin de son énergie créative. Et j'ai un gros volet aussi. J'ai créé une autre boîte qui s'appelle le Paris Ice Club. On change de thématique. On n'est plus sur du soleil, mais il y a de la glace. On est sur de la glace. Et c'est des expériences de respiration et d'immersion dans des bains de glace. Et c'est toujours un outil pour ma même raison d'être. C'est vraiment des outils, que ce soit la créativité, que ce soit des séminaires, que ce soit... Je fais aussi des icebreakers sans glace. Maintenant, je dis avec ou sans glace. Voilà, donc j'ai plein d'outils. Mais en tout cas, moi, je bosse beaucoup le collectif, moins les sessions individuelles. Je commence un peu sur des notions de coaching, même si je déteste ce terme. Il faudrait que je trouve un autre terme à coaching. Et là, pour le coup, je ne l'ai pas trouvé. Mais moi, c'est le collectif, effectivement.

  • Speaker #1

    Ok. Et c'est vrai que c'est hyper important, tu disais, de t'intervenir sur des séminaires d'entreprise, notamment pour remettre un petit peu de culture, etc. C'est vrai que c'est un sujet qui ressort, que je lis en tout cas beaucoup, que je vois beaucoup passer. Je trouve que la culture, c'est hyper important. Ça permet aussi aux salariés, aux employés, aux personnes qui accompagnent l'entrepreneur de vraiment s'ancrer aussi dans la mission, premièrement, et de s'ancrer aussi ensemble et de ne pas faire plein de petites unités, mais de faire un tout qui sera plus puissant. plus fort et qui ira plus loin. Je ne sais pas, après, je n'ai pas le recul, je n'ai pas l'expérience d'un grand entrepreneur, mais j'ai le sentiment que c'est quand même quelque chose de très important pour écouter beaucoup d'interviews aussi. Cette culture-là d'entreprise, c'est un sujet qui revient beaucoup parce qu'on se rend compte que sans ça, c'est quand même plus compliqué d'aller plus loin et puis d'embarquer les gens, tout simplement.

  • Speaker #0

    Oui, je rebondis sur embarquer les gens. En fait, c'est une nécessité et ce n'est pas évident. Honnêtement, je ne jette pas la pierre à tous ces dirigeants, tous ces fondateurs de boîtes. C'est un boulot de titan et il y a des gens qui sont moins à l'aise que d'autres. C'est une vraie qualité, c'est une skill qu'il faut développer. Et effectivement, on m'appelle beaucoup pour redonner confiance, pour réengager les salariés au service d'une mission, d'une vision, d'une raison d'être, de tout ça. Et je déplace le curseur, j'essaye de faire des expériences. Quand je me présentais, je disais je suis une collectionneuse de première fois, j'en fais beaucoup, je fais beaucoup de première fois, c'est un de mes rituels, mais je propose aussi des premières fois. Tout ce que je fais, tout mon travail, c'est d'inviter des collectifs à vivre une première fois ensemble.

  • Speaker #1

    C'est vrai que ce n'est pas des sujets forcément évidents, parce que la clé déjà c'est la communication. Mais c'est aussi, il ne faut pas oublier, quand on a un projet, qu'on a son projet, les autres ne l'ont pas forcément. Et donc, comment tu arrives à connecter tous ces gens-là pour qu'eux trouvent leur place dans ce projet ? Parce que c'est toi qui étais à l'origine du projet. Donc, comment tu fais pour dire, toi, le projet, il t'appartient aussi un petit peu. Et donc, c'est ensemble qu'on va le construire. Et ce n'est pas juste moi et les autres. Ça me fait penser, je ne voulais pas te couper tout à l'heure, mais tu disais, c'est vrai que du coup, tu as trouvé pendant ton parcours cette mission de vie. tu disais t'as fait et puis après tu t'es rendu compte pendant le Covid, justement, que c'était ça qui t'animait. Et ça me fait penser à une phrase d'un dirigeant d'une société américaine dont j'oublie le nom, qui disait « C'est pas l'information qui crée l'action, c'est l'action qui crée l'information. » Elle est toute simple, mais je trouve qu'elle a un sens super puissant, parce qu'en fait, c'est quand t'agis que tu vas avoir de l'information, c'est bon, c'est pas bon, ça te parle, ça te parle pas, et que tu vas pouvoir ajuster.

  • Speaker #0

    Alors je trouve ça génial Je vais Je vais regarder qui a dit cette phrase de génie, parce que je trouve ça génial, et je vais la réutiliser. Donc je te remercie Julien, parce que c'est top. C'est bien. Parce que tout ce que je raconte, il y a toujours cette dynamique de mise en action. Moi, je suis une femme d'action. Oui, ça va me faire peur. Oui, il va y avoir des questionnements. Mais en fait, moi, je me pose assez peu de questions avant. C'est-à-dire, j'y vais, je dis oui. Et d'ailleurs... Ça se ressent aussi dans tous les ateliers, dans toutes les expériences. Et j'appelle ça aussi des anti-masterclass que je fais dans des boîtes. À la fin de tous mes ateliers, de toutes mes expériences, il y a une mise en action. Donc il y a ce que j'appelle un call to action. C'est-à-dire que je ne veux pas, même dans mon livre, dans mon livre, à la fin de chaque chapitre, tu peux ouvrir chaque chapitre à la fin, tu vas avoir une checklist avec plein de mises en action. Parce que moi, je crois que tu as complètement raison. c'est La manière dont on va y arriver, c'est la mise en action de collectif. C'est tout.

  • Speaker #1

    Et le reste après, ça vient...

  • Speaker #0

    Et oui, on va se taper des galères. Et oui, il va y avoir des surprises. Et oui, voilà. Eh bien, ça fait partie du lot. En revanche, il faut y aller.

  • Speaker #1

    C'est ça qui va faire la richesse après des projets et de la vie. D'ailleurs, tu as anticipé un sujet sur lequel je voulais te parler, qui était ce que tu mettais sur LinkedIn, dont je le traduis, c'est écrit en anglais sur ton profil, mais sur le fait de dire... Toi, ta mission, c'était de rendre le monde plus humain et surtout de rendre les humains plus vivants. J'ai une autre citation, je ne vais pas parler qu'en citation tout podcast, mais c'est une autre chose qui me parle que j'ai lue il n'y a pas très longtemps. Donc, j'ai oublié le nom parce que je trouve que ce qui est surtout important, c'est le message qu'il y a derrière. C'est la plupart des gens meurent à 25 ans, mais on les enterre à 75 ans. Bon, ce n'est pas forcément le plus réjouissant, mais je trouve que c'est hyper important parce que ce que j'en ai compris, c'est que si tu arrêtes de... de prendre du plaisir, si t'arrêtes de t'enrichir au contact des autres, de faire et que t'es juste passif de ta vie, en tout cas que tu ne vis pas ta vie, intérieurement, tu meurs à petit feu et tu ne vivras pas pleinement ta vie. Peut-être que ça se rapproche de ta mission d'essayer de rendre les gens, que les gens reprennent possession de leur vie, en quelque sorte.

  • Speaker #0

    Oui, oui, je les aide. Je reçois beaucoup de messages depuis que je fais ça. Donc je pense qu'il se passe des choses, j'en suis sûre. Quand je, à la fin de mes expériences, peux... peu importe que ce soit de la créativité, du... du leadership, de la glace, tout ça, mais tu as complètement raison, j'essaye de remettre au cœur de l'arène de la vie notre feu intérieur. C'est-à-dire, qu'est-ce qui est là ? Parce que moi, ce qui me rend dingue, et je trouve que c'est aussi un bon indicateur, les gens, ceux qui nous écoutent, parfois, ils se disent, j'ai envie de, mais je ne sais pas par où commencer. Et il y a... Une des pistes, c'est de te dire qu'est-ce qui te rend dingue dans ce monde. Alors ça peut être la famine, ça peut être les inégalités, ça peut être blablabla. Moi ce qui me rend dingue tous les matins, c'est l'immobilisme des gens. Que ça soit dans leur situation professionnelle, dans leur situation personnelle, peu importe. Alors ça me rend dingue, ça ne veut pas dire que je trouve qu'ils ne...

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de jugement de valeur.

  • Speaker #0

    Il n'y a aucun jugement de valeur, mais c'est juste que moi, ma mission, c'est de les sortir de cet immobilisme. Et ça, c'est par la mise en action. Donc il y a toujours cette dynamique d'action et cette dynamique de se dire, c'est la première action qui va faire rebondir sur plein d'autres, mais en tout cas, c'est le premier pas.

  • Speaker #1

    Puis il y a un gros boulot, parce que je pense qu'à chacun, si on fait l'expérience à titre personnel, moi si je vois le Les gens avec qui j'échange sont mon entourage proche ou un peu moins proche. Quand tu prends un peu de recul, c'est vrai qu'il y a quand même un certain nombre de personnes où tu te dis qu'ils n'ont pas l'air heureux dans ce qu'ils font. Et je pense qu'il y en a beaucoup qui, comme tu disais, qui ne savent pas trop par où commencer, qui aimeraient faire plein d'autres choses, mais qui ont besoin d'un petit coup de pouce pour se dire « Ok, j'ai le courage, on reboucle, de me lancer et de poser la première pierre. »

  • Speaker #0

    Alors, ça c'est une notion que je travaille beaucoup dans ma partie glace, parce que... L'inconnu fait peur, le changement paralyse, et notre cerveau va nous envoyer plein d'informations pour qu'on reste dans du confort absolu. Donc ça c'est la manière, c'est des neurosciences, c'est la manière dont marche notre cerveau, et depuis qu'on est sorti du ventre de nos mères, on vit dans du confort absolu. Donc toute sorte d'inconfort est très inconfortable du coup, et on le gère très mal. C'est très dur, ouais. Et autant te dire que tous les jours, Donc j'immerge des gens dans des bains de glace. Très rarement, j'ai des gens qui poussent la porte et qui me disent « Caro, j'adore l'eau à zéro degré, vraiment c'est mon kiff » . Non, évidemment que c'est de l'inconfort. Alors j'en ai certains, on est vraiment sur un pourcentage très faible. Mais oui, il y a des peurs, oui, il y a de la paralysie, oui, et la... peur, ça peut aller jusqu'à peur de la mort, peur de... Tout ça, c'est très très inconscient, mais c'est très très présent et ça prend énormément de place dans le cerveau. Donc c'est normal aussi que des gens restent dans leur couple, que des gens restent dans un boulot parce que c'est confortable et parce que on a besoin de nourrir la famille, etc. Je dis pas, encore une fois, c'est aucun jugement de valeur, mais je trouve que... Et encore une fois, oser... Parce que ce terme entreprendre aussi, on n'en a pas parlé, mais ce terme entreprendre, tout le monde est entrepreneur de sa vie. Après, c'est qu'est-ce que tu mets sur le terme entreprendre ? Et entreprendre, ça peut être un projet personnel, ça peut être un projet en dehors de son boulot. C'est-à-dire, il y a plein de manières de sortir de l'immobilisme, d'oser, de faire ce fameux... J'ai toujours le plongeoir dans ma tête.

  • Speaker #1

    Il va falloir le travailler sérieusement.

  • Speaker #0

    Si ton podcast ne s'appelle pas le plongeoir, je vais très, très mal le vivre. Mais le saut, il peut être... Tu sais quoi ? Moi, ce que je conseille aussi beaucoup, c'est avant de faire le grand plongeon, de faire des petits plongeons. On n'a pas besoin de faire le grand truc, le grand plongeon, le grand projet entrepreneurial. Ça va correspondre à des gens, évidemment. Et ça va être super. Mais pour d'autres, il va falloir commencer par ce que j'appelle le side project. Et le side project, ça va être, je vais lancer mon podcast. Et tu n'as pas besoin de changer de boulot, de créer une boîte. Parfois si, parfois non. Et puis après, tu vas te rendre compte. Tu vas te dire, attends, ce n'est pas si... C'est pas si dingue là ce que j'ai fait. Et puis tu vas regarder dans le rétroviseur, tu vas dire, mais attends, c'est super. Et puis du coup ça, tu vas te dire, bon, alors maintenant que j'ai écrit mon podcast, est-ce que je vais pas aller une brique... Voilà.

  • Speaker #1

    Ça va entraîner un petit pas à la fois. C'est comme quand tu veux gravir une montagne. Je pense à ça parce que je voyais le documentaire d'Innoxtag il n'y a pas longtemps. Et c'est vrai que si tu te pointes en bas de la montagne, tu regardes le sommet, tu te dis, je ne l'atteindrai jamais. alors que si t'arrives à y aller tu regardes devant et petit à petit un pas après l'autre C'est là que tu arrives à construire des choses intéressantes. Et pour reboucler sur ce que tu disais sur le cerveau, la confort, etc., ça me fait penser, je ne sais pas si tu connais ou si tu as lu, c'est un livre de Jérémy Coron qui s'appelle « Votre cerveau n'est pas fait pour être productif » . Très bon livre, d'ailleurs, que je recommande à tous ceux qui nous écoutent. Et en fait, il commence par expliquer le fonctionnement du cerveau. Il explique les réflexes primaires, j'irais presque animaliers, entre guillemets, justement, de survie, en disant, au début, voilà, c'est... Ton cerveau, il remettait, c'était assez intéressant, il remettait l'histoire de l'humanité sur une horloge de 24 heures. Et donc il montrait qu'en fait, quand l'homme, l'être humain, entre guillemets, est arrivé sur Terre, c'est zéro. Et en fait, quand l'être humain moderne est en place, donc depuis le début des années qu'on commence à compter, donc depuis l'an zéro pour nous, en fait, c'est les dernières secondes de l'horloge, c'est 23h59 et 50 ou 45 secondes, tu vois. Donc il dit... En fait, si tu remets là-dessus, pour nous, c'est énorme, parce que tu dis, on a l'impression que l'Internet, tout ça, ça a toujours existé, mais en fait, ça n'a entre guillemets que entre 20, 30, 40 ans. Et en fait, à l'échelle de l'humanité, c'est vraiment rien. Et donc, ton cerveau, c'est un peu un, enfin, pas un fossile, mais une relique de toutes ces millions d'années et qui s'est construit à l'époque. Quand tu avais une menace, un danger, c'était parce que tu avais un tigre en face de toi et tu pouvais mourir. Et donc, en fait, tu as l'amidale qui s'active dans ton cerveau et la seule chose à laquelle tu penses, c'est fuir pour survivre. C'est pour ça qu'il expliquait le décalage entre nous, ce qu'on veut faire faire à notre cerveau, et en fait, comment ton cerveau est câblé. C'est hyper intéressant comme lecture.

  • Speaker #0

    Génial. Je te recommande. Si tu... Je fais une mini-parenthèse. Et ça, c'est pour alimenter notre bibliothèque Sunshine. Sur le cerveau, tu as un autre bouquin qu'il faut absolument que tu lises. Le bouquin de Albert Moukébert, je ne sais pas si tu le connais. C'est un génie.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Il est psychiatre et il est neuroscientifique, je crois, même si je ne raconte pas de bêtises. Oui. Et il a écrit un bouquin. Alors, j'ai lu son premier bouquin qui s'appelle Votre cerveau vous joue des tours, qui est absolument top. Et là, il vient de sortir un autre bouquin qui s'appelle Neuromania.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Super. et qui déconstruit tout ce qu'on raconte sur le cerveau de soi. Moi, effectivement, tout ce que tu racontes, c'est des choses que je raconte aussi dans mes expériences de froid, parce que qu'est-ce que je fais, globalement, c'est que je déconstruis le narratif, j'essaye en tout cas, de déconstruire le narratif qu'on a dans nos têtes quand les personnes arrivent et se disent « Oulala, le froid, oulala, c'est du négatif pour mon corps, oulala, tatatata » . et je vais déconstruire tout ça et je vais reprogrammer, enfin c'est pas moi qui vais le faire, c'est les gens qui le font eux-mêmes, cette notion et ces croyances sur ce froid, parce que le froid c'est des mini-stresses positives pour le corps, etc. Donc ça c'est fascinant.

  • Speaker #1

    C'est une bonne transition, je trouve, ce que tu expliques là sur le froid, ce que tu expliques en public, parce que si j'ai bonne mémoire, tu m'expliquais que en off avant le podcast, qu'en fait ça faisait partie du business que tu as aujourd'hui, ça faisait partie un peu de tes plus grandes peurs ou plus grandes craintes au début, le froid et puis le fait de parler en public je crois, c'est ça, si je ne dis pas de bêtises. Et donc comment est-ce que tu as fait pour te dire, même si j'ai l'impression que ça a été assez fluide dans ton parcours, que ça s'est construit petit à petit, est-ce qu'il y a quand même des moments où tu as eu ces peurs, ces freins et tu as quand même dû faire un effort pour les dépasser et pour te dire, le froid aujourd'hui, C'est presque mon ennemi, mais je vais en faire une force, je vais le transmettre aux autres, je vais en faire un business aussi, je vais faire ça pour ma deuxième peur, la prise de parole en public, et c'est hyper fort.

  • Speaker #0

    Alors, ouais, c'est vrai qu'on en a parlé, je me marre parce qu'en fait tous les jours je me dis mais c'est pas possible, en fait j'y crois toujours pas aujourd'hui, mes deux plus grandes peurs sont devenues mes deux plus grandes sources de revenus, c'est clair. C'est dingue. le froid, comme tu l'as dit, et la prise de parole en public. Donc moi, je parle devant des gens du matin au soir. Et ce qui est intéressant aussi, c'est que... Alors... qu'est-ce qui m'a aidée et comment j'ai fait, en regardant dans le rétroviseur, en fait, moi, j'ai transformé mes peurs en moteur.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et j'ai essayé de cheminer. Alors, en fait, moi, je suis aussi adepte de la théorie des petits pas. C'est-à-dire que quand on me pose la question de, effectivement, ah, ben, ça t'a pas fait peur, le grand plongeon, parce qu'en termes de reconversion, on est quand même sur un truc... Complètement. Qui est assez... 180 et un virage et ben si on reprend quand même toutes les petites tous les pas et tous les graines au début j'ai refait du conseil donc là je n'avais aucune peur et puis ensuite avec un état d'esprit je dirais plus anglo-saxon de transformer les contraintes en opportunités il y a le covid mais ça j'ai pas eu de stress parce qu'il était très très connecté à mes super pouvoirs et ça c'était très identifié déjà en moi de fédérer des gens, d'avoir un impact positif sur les gens, ma créativité, de partager des outils, des actions, des choses simples à mettre en place dans son quotidien, etc. Donc cette deuxième phase, j'étais chez moi, j'étais connectée à ce que je sais faire, et je prenais du plaisir. Donc il n'y avait pas de peur. Ensuite, quand même, tout n'est pas tout rose. Moi, en tout cas, ce qui a été un frein, je ne sais pas, mais en tout cas, des doutes, des peurs en plus, c'était plutôt... Alors, je ne me l'explique pas, mais bon, c'est très humain. C'était un le regard de l'autre. Deux, le fait de me dire, est-ce que je suis à la hauteur ? Et puis finalement, à la hauteur de quoi ? On ne sait pas.

  • Speaker #1

    En légitimité.

  • Speaker #0

    Question de légitimité, le fameux syndrome de l'imposte, tout ça, tout ça. Ça, c'était hyper présent. Mais ce qui m'a aidé à vaincre ça, c'est deux choses. C'est un, de me mettre en action. Je repars toujours là-dessus parce que ça, c'est mon socle.

  • Speaker #1

    La pédagogie, c'est la répétition.

  • Speaker #0

    C'est la mise en action, c'est de me mettre en action. En revanche... Et ça, je crois que c'est important dans tout ce que j'ai fait, c'est de ne pas me mettre dans le rouge. Tous les gens te disent, oui, il faut que tu sors de ta zone de confort, c'est là où je suis d'accord. Mais alors, avant de sortir de ta zone de confort, est-ce qu'on ne va peut-être pas l'élargir un tout petit peu ? Un petit peu à droite, un petit peu à gauche, un petit peu de travers, un petit peu... Bon, et on va se mettre dans le orange et on ne va pas aller jusqu'au rouge, on va se mettre dans le orange. Donc ça, ça veut dire quoi ? Un exemple très concret. Expérience de froid par exemple. Donc là, je me suis dit, j'ai accepté aussi, j'ai dit oui avant d'être prête. Et ça, ça m'a aussi aidé de me dire bon, est-ce que je suis à la hauteur machin, donc j'avais des petits démons. Est-ce que je suis à la hauteur, est-ce que je veux éclair, est-ce que si, est-ce que ça. Et puis je me suis dit bon, il faut que je dise oui même si je ne suis pas prête. Mais je dis oui à quoi, et ça je pense que c'est important. Je faisais en sorte... de dire oui à des projets ou des expériences ou des clients ou des lieux dans lequel je me sentais en sécurité. Donc ça veut dire quoi ? Bon bah c'était avec quelqu'un que je connaissais dans l'eau. Donc du coup, je sais que cette personne elle me connaît donc je suis en sécurité. Ou ça va être un lieu. Par exemple aujourd'hui je pense à ça parce qu'aujourd'hui je suis en partenariat et je fais des mains de glace tous les mois. dans un club de bandes qui s'appelle le Soho House, et bien je me rappelle comme d'hier de la première session, mais j'étais en flippe absolue. En revanche, j'ai dit oui parce que cet endroit, ce club, je me sens comme à la maison. Donc en fait, le fait de se sentir comme à la maison, tu as tes peurs qui commencent un petit peu à s'estomper, tu as tes petits démons qui sont là, mais... se cassent la gueule les uns après les autres. Donc ça, t'es contente et tu te marres. Mais voilà, au moins qu'il y ait quelques pions, qu'il soit soit le lieu, soit les gens, soit... Il faut que tes valeurs, il faut qu'il y ait un système de valeurs qui soit OK. Oui, tu vas avoir de la peur, mais bon, t'as sécurisé 2-3 éléments, 2-3 pions qui vont faire que... Je vais prendre une grande respiration et puis on va y aller.

  • Speaker #1

    Et pour filer ton image, c'est là où tu vas transformer cette zone rouge. en zone orange en fait, c'est le fait d'avoir déjà un élément de confort dedans, fait que tu transformes cette zone rouge en zone orange, et que petit à petit en fait cette zone orange elle se déplace tout le temps, de plus en plus loin, sans être jamais une zone rouge en fait.

  • Speaker #0

    Exactement. Moi, je ne suis pas de ces gens qui vont te dire, « Allez, de toute façon, il faut que tu y ailles. » Enfin, c'est très personnel. Il faut que chacun trouve sa zone orange.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une quête. C'est vrai que c'est une quête personnelle. D'ailleurs, ça rejoint ce que tu as toi-même fait dans ton processus entrepreneurial. Tu disais que tu as recommencé ton histoire entrepreneuriale avec ce que tu faisais déjà, ta zone de confort. dans l'inconfort de l'entrepreneuriat et de se lancer tout seul. Et puis après, petit à petit, bon après, il faut quand même s'ouvrir, etc. Et puis après, tu as poussé les murs de ta zone de confort, petit à petit.

  • Speaker #0

    Et je dirais, rien n'est écrit. Donc, encore une fois, si je regarde dans le rétroviseur, je n'aurais jamais pu écrire tout ce qui s'est passé. Jamais. Donc, c'est important aussi, je pense, de garder cette ouverture et de se dire, je ne vais peut-être pas tout d'un coup... monter la boîte qui va cartonner. En revanche, je vais commencer à poser un pion, une graine, un machin, un truc qui va fleurir, qui va donner quelque chose d'autre. Et on aura le temps d'avoir eu des peurs qui sont passées ou qu'on a dépassées.

  • Speaker #1

    Exactement. Premier conseil pour dépasser ces peurs, c'est ça, c'est de faire petit à petit, petit pas par petit pas et d'essayer d'aller identifier dans la confort des éléments qui te réconfortent ou de confort. avec des gens que tu connais, ça c'est le premier conseil et le deuxième c'est peut-être un deuxième aussi conseil pour réussir à dépasser ça si j'ai bonne mémoire je crois que tu m'avais dit aussi en off que tu t'étais fait ou tu te faisais aussi un peu coacher je sais plus et alors est-ce que ça pour toi ça a aussi joué, je sais que c'est en train de se démocratiser d'ailleurs moi-même je me fais coacher et je trouve que c'est super d'avoir un miroir un coach, une personne qui te renvoie, parce qu'en fait c'est toi qui travailles mais c'est la personne qui te renvoie à toi-même, à tes propres questions. Quelle importance pour toi ce fait d'être coachée ?

  • Speaker #0

    C'est primordial.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Alors là, je le dis. Je lève ma main, je fais une grande danse de la joie. Non, je... Bon, voilà, c'est clair. J'ai été accompagnée pendant quatre ans. Donc, j'ai pris quelqu'un qui est psychologue et... posture de coach, donc moi j'avais quelqu'un d'assez, voilà, c'était un profil un peu particulier, mais le jour où je suis partie du salariat, j'avais mis en place ça, et je commençais le jour où je suis partie du salariat, je n'aurais jamais pu faire ce que j'ai fait sans avoir cet accompagnement, et alors il y avait un accompagnement de deux manières, et ça c'est hyper important, et ça c'est un conseil pour le coup, que je partage, et qui... qui est une clé de réussite de là où j'en suis aujourd'hui, c'est un accompagnement psy ou coach, vous l'appelez comme vous voulez, et un accompagnement sportif. Et cet accompagnement sportif, ça peut être pas forcément une personne en particulier, mais en tout cas d'avoir cette routine, ce rituel de soigner son énergie corporelle, son corps. Parce que ça, si le corps ne va pas bien, la tête déraille. Et ça m'a vraiment... Alors moi, j'ai eu la chance. J'ai commencé aussi à ce moment-là du coaching de boxe. Et je ne connaissais pas du tout la boxe. Et c'était incroyable. Et je fais un petit coucou à mon coach qui s'appelle Hassan. C'était primordial. J'ai écrit un bouquin. Lui, d'ailleurs, mon psy et mon coach de sport, je pense que c'est eux qui ont pris le plus cher. dans l'histoire. Ah là, non, c'était pas possible. C'était infernal. Et puis, j'ai, voilà, en termes de... Parce qu'on se parle de tout ce qui... Tu sais, on aime bien parler des réussites, de tout ça. Il faut aussi dire, c'est dur. Les transitions, c'est dur. Mais si on est bien entouré, et ça, ça serait... Si j'avais peut-être deux petites autres choses à dire, effectivement, un soutien... coach ou vous l'appelez comme vous voulez et un soutien aussi en termes de physique, donc de forme d'être bien entouré donc ça c'est essentiel de construire au quotidien sa communauté sa tribu, tu l'appelles comme tu veux mais ça c'est le socle ça marche pas sans ça et un autre truc qui m'est revenu quand on discutait juste avant qui m'a aidé C'est pas forcément facile, mais moi je suis du genre miss parfaite. Donc il y a une virgule, un machin, un truc, ça me rend ouf. J'ai un peu... je me suis mis moins de pression sur mon perfectionnisme. Parce que je me suis dit, de toute façon, je ne vais pas pouvoir, tout ne sera pas parfait. Et j'ai entendu, c'était, qui avait dit ça ? Je ne sais plus. Mais une entrepreneur, elle m'a dit un truc. Je me suis dit, mais c'est une idée géniale. Quelqu'un lui a posé la question, lui a dit, mais comment est-ce que... T'arrives à faire tant de choses au quotidien. Ah non, voilà, c'est ça, je me rappelle maintenant. Elle s'appelle Constance et elle a monté le concept The New Me. Donc, c'est des studios de Pilates. Plein boom. En faisant, elle en a ouvert je ne sais pas combien. Elle a une famille, elle a des enfants. Enfin voilà, c'est une vie très active. Et donc, cette femme lui a posé cette question. Mais comment t'arrives à tout faire ? Et puis, comment tout fonctionne bien ? Et là, elle a eu cette humilité de répondre. Et là, j'avais envie de me lever et d'applaudir. Elle lui a dit, je me plante tous les jours. Je réussis parce que je me plante tous les jours. Tous les jours, il y a des trucs que je ne fais pas bien. Et ça, écoute, je ne sais pas si j'avais besoin de l'entendre ou si ça fait tilt. Mais en fait, j'ai trouvé ça tellement fort. de dire, ok, c'est une culture très anglo-sexe, ça, les Américains, c'est les pros. Plante-toi, plante-toi, plante-toi.

  • Speaker #1

    L'action créera l'information. Oui,

  • Speaker #0

    mais en tout cas, j'ai trouvé ça super, parce que moi, je ne suis pas sûre, même aujourd'hui, que j'arrive à faire ça, mais je me suis un petit peu foutue la paix sur mon perfectionnisme. C'est un travail d'une vie, donc je ne suis pas sûre d'être au max, mais en tout cas, ça, ça me...

  • Speaker #1

    Je pensais que tu allais dire autre chose parce que je crois que c'est toi ou peut-être Maud qui me disait il faut être parfaitement imparfait.

  • Speaker #0

    Ah oui,

  • Speaker #1

    j'adore ça. Je pensais que tu allais me parler de ça.

  • Speaker #0

    C'est comme ça, mais c'est vrai que célébrons nos plantades. Bon, alors ça ne fait pas plaisir. Ben non, c'est sûr que ça ne fait pas plaisir. Mais bon, il faut se foutre un petit peu la paix.

  • Speaker #1

    Pour relativiser,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Non mais c'est clair. C'est marrant parce que c'est en train de se démocratiser, le fait de se faire coacher, de se faire accompagner même par un psy. Parce que c'est vrai que moi, je me rappelle quand j'étais plus petit, quand tu disais, tiens, tu disais pas d'ailleurs je vais voir un psy, tu disais je vais voir quelqu'un, c'est toujours un petit peu dérangeant de dire que tu vas voir un psy. Depuis quelques temps, depuis 2-3 ans, j'essaie de travailler un petit peu là-dessus et maintenant je sais que chaque année par exemple, j'ai une coach là, pareil que toi, que j'ai pris quand j'ai démarré la boîte, là il y a peu de temps, et une psy ou un psy que je vais voir différent. Chaque année, une fois, je fais entre 3 et 4, 5 séances, même si je n'ai pas de questions spécifiques, mais c'est toujours intéressant, je trouve, de se questionner. Et même sans aller jusque-là pour se dire si on veut faire des petits pas, ou après ça a toujours un coût aussi de se faire accompagner, il y a des gens qui disent, c'est vrai, ça a un coût d'avoir un coach sportif, pour le business, etc. Mais ça peut même être ne serait-ce qu'un ami, ou une personne, je ne sais pas comment dire, moi j'aime bien faire ça, c'est un personne de... comme un arbitre un petit peu, que tu dis tiens pour aller à la salle, je vais y aller avec un ami, ça ne me coûte rien parce que c'est mon ami, on y va ensemble, et en fait chacun on va se motiver, ou alors si j'ai un projet pour être sûr de le faire, moi j'en parle j'appelle ma mère, j'appelle un ami, j'appelle ma copine et je dis ok j'ai une idée, je vais faire ça une fois que tu l'as dit à 3-4 personnes T'es un peu mentalement obligé de le faire, si je le fais pas, je tiens pas ma parole. Et donc ça te pousse inconsciemment, sans aller jusqu'au coach, peut-être pour démarrer, puis après on peut avancer petit à petit vers le coach en fonction de ses moyens et de ses envies. Mais ne serait-ce que de le faire avec ses proches, c'est déjà énorme, je trouve.

  • Speaker #0

    C'est déjà énorme. Et alors, en même temps que tu parlais, j'ai un mot que j'ai oublié, mais en fait, il y a ce concept qui est américain, des groupes T4 5 ou 6 dans le groupe. Ce ne sont pas des focus groupes, ce ne sont pas des mentors groupes, mais je vais y arriver, si j'arrive à trouver jusqu'à la fin de notre conversation. En gros, c'est des gens soit de différents univers ou tu les connais. Et en fait, c'est tous les mois, tu te retrouves et tu passes deux heures. Et en fait, tu as une boucle, que ce soit WhatsApp ou un autre canal, mais tu... tu crées cet espace de conversation. Perso, pro, peu importe le sujet, tu sais que tu as cinq personnes à qui tu as ce rendez-vous mensuel de tu fais un check-in, quoi. Comment ça va ? Comment je peux t'aider ? Est-ce qu'il y a un point qui... Et ça peut être sur des sujets très personnels aussi, c'est du pro et du perso. Ça m'énerve de ne pas me rappeler de ce nom.

  • Speaker #1

    Tu verras que ça reviendra quand on aura fini le podcast. Tu te dis, ah,

  • Speaker #0

    c'était ça. Mais en tout cas, ça, c'est pour dire, pour les gens qui n'ont peut-être pas forcément les moyens, c'est hyper efficace. Il faut que ça soit dans la durée. Donc, il faut vraiment que ça soit des rendez-vous que tu te donnes pour pouvoir suivre dans la durée.

  • Speaker #1

    Le plus dur, c'est toujours de tenir. De toute façon, c'est les habitudes. Alors, je vois le temps qui passe. Donc, on va essayer d'être efficace pour que je te retienne. Pas trop longtemps, je sais que tu as tes impératifs aussi. J'aimerais aborder un sujet qui est la place de la femme dans l'entrepreneuriat en France. Et pour introduire ça, après j'ai préparé un petit jeu, un petit quiz surprise. Comment est-ce que toi tu vois la place de la femme dans l'entrepreneuriat en France ? C'est que ça a beaucoup évolué. J'ai le sentiment, et c'est intéressant de confronter nos visions en tant qu'hommes et femmes. Toi comment tu le vois ? Est-ce que tu as vu ses évolutions ? Comment tu le ressens aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Écoute, moi, sur ce sujet, oui, moi, de manière générale, je vois toujours le verre à moitié plein ou même complètement à ras bord qui déborde. Donc, je ne rentre pas du tout dans les débats de différents hommes-femmes, des salaires, de machins, de tout ça. Ça ne me parle pas du tout. En revanche, ce qui me parle, c'est de voir tout ce qui se passe comme initiative aujourd'hui pour les femmes. Je trouve ça complètement fascinant d'avoir des incubateurs qui soient que pour les femmes, des prix de l'entrepreneuriat qui soient que pour les femmes, des communautés, des initiatives, des événements, des comptes, des chaînes YouTube, des comptes Instagram, des médias. Je trouve qu'il y a une diversité d'initiatives pour... que les femmes prennent de plus en plus de place dans cette sphère de l'entrepreneuriat et je trouve ça très encourageant.

  • Speaker #1

    Après ça colle avec ta vision que j'ai aussi positive des choses.

  • Speaker #0

    Oui, je ne dis pas que...

  • Speaker #1

    Ça va dans le bon sens.

  • Speaker #0

    Voilà, je suis consciente, je ne suis pas en train de dire que tout est rose mais en tout cas, moi, j'ai pas d'énergie à dépenser sur des combats qui ne sont pas les miens.

  • Speaker #1

    Très clair. Du coup, je te propose quelques questions pour faire un petit quiz. j'ai trouvé que c'était j'aime bien, je trouve que ça change un petit peu de pouvoir faire un petit peu de questions, ça dynamise et du coup je me suis retrouvé pris un peu dans le jeu je lisais une étude puis une autre et je trouvais que c'était assez intéressant comme chiffre, j'ai regardé plusieurs études plusieurs sources de chiffres en tout cas une qui a été faite par BPI avec les données d'infogreffe notamment en 2023 t'avais 27,5 millions de femmes en France qui avaient plus de 18 ans je savais pas non plus mais t'as 51 ou 52% de femmes dans la population française, donc tu as plus de femmes que d'hommes. Et en 2023, tu en avais 27,5 millions qui avaient plus de 18 ans. Sur ces 27,5 millions, selon toi, c'est quoi le pourcentage des femmes qui sont engagées dans une dynamique entrepreneuriale, qu'elles soient porteuses de projets, donc qui n'ont pas encore concrétisé, qui viennent de créer leur projet, de se lancer, ou alors qui sont déjà lancées ? Tu vois vraiment les trois confondus, mais qui sont dans cet élan.

  • Speaker #0

    Combien de femmes en pourcentage sur les 27 millions ? Il y en a très peu. 12% ?

  • Speaker #1

    28%.

  • Speaker #0

    Ah ouais, mais c'est génial.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que j'ai trouvé ça intéressant, parce que tu vois, je n'aurais pas dit non plus 28%.

  • Speaker #0

    Ok,

  • Speaker #1

    hyper intéressant. C'est beaucoup, c'est pas mal, parce qu'il y a un vrai éveil des consciences. Et du coup... Si on rentre un peu plus dans le détail, sur toutes les entreprises qui ont été créées en 2023, quelle proportion l'ont été par des femmes ? Et uniquement, parce qu'on fait aussi la différence entre si tu t'associes avec ton mari, par exemple, ou ton conjoint.

  • Speaker #0

    8%.

  • Speaker #1

    Un tiers. 33%. Non, c'est... Je trouvais que c'était intéressant d'en parler parce qu'en fait, moi, j'étais étonné, toi, tu as réussi à étonner ces chiffres. Et donc, c'est bien de pouvoir aussi les mettre en lumière parce que c'est plus qu'on aurait pensé, même beaucoup plus.

  • Speaker #0

    Oui, parce que tu sais, tous les chiffres que je vois... je ne suis pas la pro là-dedans, donc c'est plutôt du 5% si 5% des femmes arrivent à lever, etc. Et donc du coup, c'est cool.

  • Speaker #1

    Dernière question, sur toutes celles par contre d'entreprises qui sont existantes, toutes les entreprises actives en France actuellement, quelles proportions sont gérées exclusivement par des femmes ?

  • Speaker #0

    Attends, quand tu dis gérer exclusivement, c'est-à-dire que toute l'équipe, c'est que les femmes ?

  • Speaker #1

    Non, la direction. La direction. C'est-à-dire que là, vous savez, gérante seule ou gérante deux associées, EES, vraiment exclusivement la gestion, la gérance est féminine.

  • Speaker #0

    Je vais me planter encore de chiffres. Du coup, je vais être optimiste. Sur la base de tes derniers chiffres, 34%.

  • Speaker #1

    Non, tu as été un peu optimiste. Mais ça arrivera probablement dans quelques années. Parce qu'en fait, ce qui est intéressant aussi, c'est que tu vois que ça augmente la proportion petit à petit. Là, actuellement, c'est 22,5%. Donc il y a encore du chemin, mais voilà. Et tu vois, ce qui est intéressant, c'est de voir l'historique. Par exemple, en 2022, c'était 21,6%. En 2021, c'était un peu moins de 20%. Donc tu vois, sur les 4-5 dernières années, peut-être une prise de conscience Covid aussi. je sais pas mais tu vois qu'il y a quand même cette proportion qui augmente encore en tout temps encourageant donc c'est vraiment top bon juste pour finir pour que je te retienne pas trop longtemps j'aime bien terminer le podcast par le fait de déconstruire un cliché, une idée. Si je te dis, l'idée, c'est la chose la plus importante, qu'il y a un cliché qu'on peut parfois avoir quand tu dis « j'ai pas l'idée » ou alors « j'ai une idée » , donc il y a beaucoup cette sacralisation de l'idée. Qu'est-ce que t'en penses, toi ?

  • Speaker #0

    Non, alors je sais qu'il y a une grosse pression sur l'idée, il faut avoir l'idée de génie. Non, alors c'est pas ça. Enfin, je pense que c'est pas là où on va faire la différence. C'est l'exécution et c'est de qui je vais m'entourer, de quelle équipe de génie je vais m'entourer pour arriver à ce que cette idée, qui est probablement une idée... qui ne va pas casser trois pattes et un canard, mais son exécution et l'équipe que je vais mettre en place va être tellement forte que ça va être un énorme succès.

  • Speaker #1

    Je suis 100% aligné sur ce que tu dis. C'est vrai qu'il faut relativiser un peu sur l'idée. Même quand tu discutes avec des gens, ne serait-ce que discuter autour d'un café, tu peux avoir cinq ou dix idées. Bon bah si tu passes pas l'action pour reboucler encore une fois sur le sujet, bah il se passera rien, ça restera au stade d'idée, et ça se transformera jamais en projet, voire en réussite.

  • Speaker #0

    Ouais c'est ça, et puis c'est marrant, alors il nous reste, allez on peut... mordent encore deux minutes, mais tu es aussi intéressé par cette notion de réussite, je sais pas, succès ou réussite, mais tu vois la semaine dernière, quelqu'un m'a interrogé sur cette notion de réussite, et toi il y avait cette notion de succès. aussi dans l'entrepreneuriat ? Je trouve que ça, c'est aussi hyper important à identifier pour les gens qui veulent se lancer. En fait, de se dire, ok, pour moi, et d'identifier, peut-être avant, pour moi, qu'est-ce que ça serait de réussir ou qu'est-ce que ça serait d'avoir du succès ? Je suis plus à l'aise avec la notion de réussite. j'entreprends et ça c'est important que les gens se posent la question je trouve avant et de le mettre sur papier parce que en fait ça je trouve que ça donne une ligne de conduite ou en tout cas une ligne directive pour la suite et de se dire en fait qu'est ce que je célèbre si ça va aussi si ça va moins bien, etc. Et moi, je trouve que... Ce qui est important, en tout cas c'est très personnel, mais moi il y a quatre choses que je trouve essentielles. La première c'est, alors ça c'est pour le coup très personnel, mais c'est d'avoir un impact positif. sur les gens que je vais croiser. Et aujourd'hui, j'ai des voyants verts parce que je reçois des messages. Effectivement, je fais un métier où les gens peuvent aussi partager assez rapidement leurs... ou ce qui se passe, ou voilà un bouquin, les gens t'envoient un message, ou des bains de glace, il y a des transformations, mais en tout cas les messages que je reçois. Le deuxième, c'est gagner suffisamment d'argent pour... continuer la vie que j'ai envie de mener. Mais ça, c'est parce que les gens ne parlent pas trop de... Surtout en France, le fric, c'est un peu le... Mais en fait... Après, c'est... En tout cas, gagner l'argent nécessaire pour identifier la manière dont tu veux vivre et qu'est-ce que ça représente en termes d'argent. Ensuite, la troisième, c'est réussir à avoir cette vie équilibre. On en a un peu parlé, mais... Entre vie pro, vie perso, et comment est-ce que je trouve cet équilibre ? Parce que quand on entreprend toutes les frontières, elles foutent le camp. Donc ça, c'est un peu... Et la quatrième dimension pour moi, et je pense que c'est ma plus grande réussite aujourd'hui, où je suis tellement fière, j'aime parler de fierté aussi, c'est de bien s'entourer. On en a parlé, mais je trouve que dans l'entrepreneuriat, on a tellement de galères aussi. On a des réussites, des fiertés, mais tellement de galères que c'est hyper important de bien s'entourer et pas forcément que les gens pensent « bon, ton équipe, oui, ton équipe évidemment avec qui tu vas bosser, oui, mais qui est autour de moi, en dehors de ma boîte ? » Et ça, quand tu claques la porte de chez toi, c'est hyper important que ces gens-là… Tu les soignes, tu soignes ce lien, parce que quand ça ne va pas, ou quand ça va bien, quand ça ne va pas et qu'il faut que tu décroches ton téléphone, ou quand ça va bien et qu'il faut que tu célèbres, enfin il faut, que c'est important de célébrer une réussite ou une good news, ou peu importe quoi, et bien c'est ces gens-là que tu as envie d'appeler.

  • Speaker #1

    100% d'accord, c'est un beau mot de la fin. Voilà. Merci beaucoup Caroline. Ton livre nous, s'il y a des gens qui veulent... L'acheter sur Amazon, enfin sur Internet, sur...

  • Speaker #0

    Amazon, l'Achac, et je vais dans très peu de temps le mettre aussi sur mon site Internet, donc carolinehardity.com Ok, j'essaie,

  • Speaker #1

    je mettrai les liens de toute façon dans la description de l'épisode. Sur LinkedIn, les gens peuvent te suivre aussi ce que tu fais, s'ils sont curieux de découvrir un peu plus en détail tes activités, notamment ces bains de froid.

  • Speaker #0

    Très active sur LinkedIn, carolinearditi. Et puis sur Instagram aussi. Instagram, c'est caro__arditi.

  • Speaker #1

    OK. Impeccable. Écoute, je mettrai tout ça. Merci en tout cas pour tout ce que tu as pu partager. Pour 2025, qu'est-ce qu'on te souhaite cette saison ? Tout plein de plaisir.

  • Speaker #0

    Plaisir.

  • Speaker #1

    Réussite dans ce que tu veux entreprendre.

  • Speaker #0

    Et des premières fois qui embarquent sur des projets. épatant, qui m'inspire moi et qui inspire les autres.

  • Speaker #1

    C'est tout ce qu'on te souhaite.

  • Speaker #0

    Merci Julien pour cette conversation.

  • Speaker #1

    Merci Caroline et merci à tous de nous avoir écoutés.

Chapters

  • Introduction et objectif du podcast

    00:21

  • Le parcours de Caroline

    00:56

  • Transition vers l'entrepreneuriat

    03:47

  • Conseil en communication et créativité

    04:50

  • Trouver un sens à sa carrière

    06:23

  • Création de Sunshine Makers

    08:00

  • Impact positif pendant le Covid

    15:04

  • Écriture du livre 'Nous'

    17:42

  • Rendre le monde plus humain

    19:11

  • Culture d'entreprise et engagement

    20:54

  • Action et information

    22:29

  • Rendre les humains plus vivants

    24:17

  • Surmonter l'immobilisme

    25:31

  • Faire des petits pas

    29:13

  • Transformer ses peurs en moteur

    35:19

  • Importance du coaching

    42:00

  • Déconstruire le perfectionnisme

    47:17

  • La place de la femme dans l'entrepreneuriat

    55:39

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