undefined cover
undefined cover
Épisode 2 : Tu Peux Quitter Sans T'éteindre cover
Épisode 2 : Tu Peux Quitter Sans T'éteindre cover
Pure Exchange

Épisode 2 : Tu Peux Quitter Sans T'éteindre

Épisode 2 : Tu Peux Quitter Sans T'éteindre

20min |27/04/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Épisode 2 : Tu Peux Quitter Sans T'éteindre cover
Épisode 2 : Tu Peux Quitter Sans T'éteindre cover
Pure Exchange

Épisode 2 : Tu Peux Quitter Sans T'éteindre

Épisode 2 : Tu Peux Quitter Sans T'éteindre

20min |27/04/2025
Play

Description

🎙 Épisode 2 – Tourner la page sans perdre son feu intérieur


Ce n’est pas parce que tu quittes une scène que tu quittes ta passion.

Dans cet épisode de Pure Exchange, je te partage une réflexion essentielle :
comment continuer à faire vivre ce qui t'anime, même après avoir tourné la page d'une carrière.


Je te raconte :

  • Mon propre chemin entre la fin du monde professionnel et la redécouverte du plaisir de jouer

  • La différence entre quitter un rôle et abandonner une passion

  • Comment retrouver l’essence de ce qui te fait vibrer, ailleurs, autrement


Si tu traverses une période de transition, ou si tu cherches à réinventer ton lien avec ce que tu aimes, cet épisode est pour toi.

🎧 Bonne écoute, et bienvenue dans l’échange authentique.


👉 Pour suivre l’aventure Pure Exchange :
Instagram : @jaejonz.pure.exchange
TikTok : @pure.exchange
YouTube : Pure Exchange
Disponible sur toutes les plateformes de podcast.

🎙️ Animé par Jason – Ex-basketteur professionnel & créateur du podcast Pure Exchange
Un espace pour explorer les transitions, la reconversion, le mindset et l’humain derrière les parcours.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    On croit souvent que quand une carrière s'arrête, tout s'arrête, qu'on raccroche le maillot et que c'est terminé. Que la passion s'éteint avec le dernier contrat, la dernière scène, le dernier jour. Mais c'est faux. Il y a des flammes qui continuent à brûler, même quand t'as quitté l'arène. Tu peux dire au revoir à un statut et continuer à aimer, à vibrer, à vivre ce truc qui te fait battre le cœur. Juste autrement. C'est pas la fin de l'histoire, c'est un changement de vôtre.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans Pure Exchange.

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Pure Exchange. Aujourd'hui, j'ai besoin de revenir sur un point. Un point que j'ai peut-être mal exprimé dans le premier épisode. Et comme ce podcast est un espace d'authenticité, de vérité, je veux clarifier les choses dès maintenant. Dans l'épisode 1, je t'ai parlé de la fin de ma carrière professionnelle de basketteur. Mais certains ont compris que j'avais complètement arrêté le basket. Alors, soyons clairs. J'ai mis un terme à ma carrière pro, mais je n'ai pas quitté ce sport. Je joue encore. Je transpire encore. Je vis encore le jeu. Mais aujourd'hui, je le vis autrement. J'ai quitté l'univers pro, les contrats, les obligations, les attentes extérieures. Mais le basket, il coule encore dans mes veines. Il fait encore partie de mon équilibre. Et ça, c'est essentiel à dire. Parce que je crois qu'on a besoin de nuances quand on parle de reconversion, de la fin d'un rôle, d'un chapitre, pas forcément de la fin d'une passion. Et c'est justement ce qu'on va explorer ensemble aujourd'hui. Parce que peut-être que toi aussi, t'as quitté quelque chose. Un job, un statut, une place dans une équipe, une entreprise, une organisation. Et tu te demandes si t'as le droit de continuer à aimer ce que tu faisais, même si c'est plus officiel. Tu te demandes si t'as encore ta place dans ce monde-là, si tu peux encore vibrer, même si t'as plus la reconnaissance, la fiche de poste, le cadre. Tu sais quoi ? Moi aussi, je me suis posé toutes ces questions. Et aujourd'hui... J'ai envie de te partager ce que j'ai compris. Tu peux quitter un costume sans renier ton essence. Tu peux dire stop à une carrière sans dire stop à ce que tu aimes. Tu peux continuer autrement, à ton rythme, à ta façon. Cet épisode, c'est pour tous ceux qui cherchent à reconnecter avec leur passion, sans pression, sans obligation, sans validation extérieure. C'est pour les anciens pros, mais aussi pour les anciens artistes. anciens cadres, anciens enseignants, anciens créateurs, anciens tout. Parce qu'en vrai, t'es jamais ancien de quelque chose que tu portes toujours au fond de toi. Tu sais, quand on parle de fin de carrière, les gens projettent tout de suite une image très tranchée. Un peu comme si t'avais tourné une page pour ne plus jamais la rouvrir. Comme si t'avais fait un trait définitif sur une partie de ta vie. Mais en réalité, c'est plus subtil que ça. Moi, quand j'ai décidé d'arrêter le basket pro, j'ai pas tiré un trait sur le basket. J'ai tiré un trait sur une forme de relation avec ce sport. J'ai quitté les exigences du haut niveau, la logique de performance permanente, le poids des résultats à livrer chaque semaine, le regard des recruteurs, des supporters, des dirigeants, la routine pro intense, les entraînements deux fois par jour, les déplacements presque tous les week-ends. Mais le basket en lui-même, l'émotion du jeu, l'odeur du parquet, le bruit du ballon, l'adrénaline d'un match, je ne l'ai pas mis à la poubelle. Au contraire, aujourd'hui, je les redécouvre, je les savoure, je les vis différemment, avec plus de sincérité peut-être, avec moins de pression, mais plus de présence. Et ça, c'est une leçon que j'ai envie de transmettre. Parfois, tu quittes le cadre, mais pas la chose en elle-même. On peut arrêter une carrière sans abandonner ce qu'on aime. On peut dire stop à un job sans dire stop à la passion qu'il contenait. Et ça, c'est valable dans tous les domaines, pas que dans le sport. Tu peux être un ancien prof qui continue de transmettre à sa façon, un ex-manager qui garde son envie de fédérer dans des projets associatifs, un ancien musicien qui retrouve le kiff de jouer dans son salon sans public juste pour lui. Une entrepreneuse qui a fermé son entreprise, mais pas éteint sa créativité. Mais souvent, ce qui nous bloque, c'est le regard des autres. Ce sentiment qu'on doit tout arrêter, parce qu'on a tourné une page. Comme si c'était soit tu restes à fond, soit tu quittes tout. Et pourtant, entre ces deux extrêmes, il existe un espace immense. Un espace où tu peux continuer à être toi, même si ce n'est plus ton métier. Tu sais, quand j'ai arrêté ma carrière pro, je croyais avoir laissé toute la pression derrière moi. Mais en réalité, c'était encore là. La saison qui a suivi, j'ai eu beaucoup de mal à m'adapter à ma nouvelle vie de basketeur. Pas à cause du niveau, mais parce que je portais encore cette responsabilité sur mes épaules. Ce poids d'être exemplaire tout le temps, d'avoir la posture du pro, même si plus personne ne me le demandait. On attendait juste de moi que je joue, simplement, que je prenne du plaisir. Mais moi, je me battais encore contre un fantôme. Et puis un jour, après une conversation avec mon coach, tout a changé. Il m'a dit « tu te trompes de combat » . Et là, déclic. Je me suis rendu compte que ce n'était plus la performance qui devait me guider, c'était le plaisir du jeu. passion du basket, dans ce qu'elle a de plus pur. A partir de ce jour-là, tout a changé pour moi. Ce jour-là, je me suis rendu compte que j'étais toujours joueur. Pas pro, mais joueur. Toujours amoureux du jeu. Toujours connecté à ce que ça réveille en moi. Et ça m'a fait un bien fou de comprendre que j'avais le droit de continuer. Le droit de vivre ça autrement. Sans justification. Sans étiquette. Alors, si t'es dans une période de transition, Si tu as mis fin à une carrière, à un rôle, à un parcours, demande-toi ça. Et si ce que j'aimais vraiment, je pouvais le garder dans ma vie, sous une autre forme, à ma manière. Parce que parfois, ce que tu quittes, ce n'est pas la passion. C'est juste la forme qu'elle avait à un moment donné de ta vie. Et cette prise de conscience, elle change tout. Tu sais, on vit dans une société où très tôt, on t'apprend à associer valeur personnelle et productivité. À croire que si t'es bon dans quelque chose, alors tu dois forcément en faire un métier. Et si t'en fais pas un métier, bah alors ça compte moins. Ça a moins de légitimité, moins de poids, moins de sens. Mais franchement, qui a dit ça ? Est-ce que t'as besoin d'un contrat pro pour être un vrai passionné ? Est-ce que t'as besoin d'une fiche de paie pour que ce que tu fais ait de la valeur ? Bah non. Une passion, ça se vit, ça se ressent, ça se pratique. Peu importe que ça rapporte de l'argent ou non. Peu importe que ce soit officiel ou pas. Moi, aujourd'hui, je joue au basket sans chercher à performer pour un contrat. Et tu sais quoi ? Il y a des moments où je kiffe plus que quand j'étais pro. Parce que j'ai plus cette pression du résultat, ce poids du jugement extérieur. Je suis juste là, dans l'instant, dans le plaisir du jeu. Et je le dis sans honte. Je suis peut-être plus joueur aujourd'hui qu'à certaines périodes de ma carrière. Parce que maintenant, je joue par choix, pas par devoir. Je me souviens de la fin de saison, il y a trois ans. Mon équipe se battait pour éviter la relégation. On avait la pression à chaque match. On devait absolument gagner. Et moi, j'ai répondu présent. J'ai contribué aux victoires qu'il nous fallait pour rester à notre niveau. Sur le papier, tout était là. La performance, l'efficacité, les résultats. Mais intérieurement, le plaisir avait disparu. Je jouais. mais sans émotions. Je gagnais, mais sans vibrer. A l'inverse, cette saison, il y a eu un match sans véritable enjeu. Pas de pression, pas de calcul. Et pourtant, quel plaisir. Le jeu pour le jeu. Le sourire, l'adrénaline pure. La joie simple d'être sur le terrain. Et ça, pour moi, c'est toute la différence entre le monde pro et tout le reste. Et toi, réfléchis à ça. Y a-t-il une activité que t'as dorée, que t'as arrêtée parce qu'elle ne te... rapporte rien et si tu la reprenait juste pour toi peut-être que tu dessiné avant et a arrêté parce que battant fait pas un business peut-être que tu écrivais chanter danser enseigner programmé et a tout rangé dans une boîte parce que ça ne servait plus à rien mais si ça te fait du bien si ça t'aligne c'est que ça sert à quelque chose à toi et c'est déjà énorme alors on va faire un truc ensemble tu as fermé les yeux un instant tu as pensé à ce que tu faisais naturellement Sans te poser de questions, quand t'étais ado ou jeune adulte, ce que tu faisais pour le plaisir, ce qui te faisait oublier l'heure, ce moment-là, ce souvenir-là, il contient peut-être une vérité sur toi. Pas une vérité de CV, une vérité d'âme. Et je vais te dire un truc qui peut paraître à contre-courant. Tu n'as pas besoin d'être le meilleur pour avoir le droit de continuer. T'as pas besoin de le monétiser, t'as pas besoin d'avoir une audience. T'as juste besoin que ça t'alimente. Et si un jour tu décides d'en refaire quelque chose de plus grand, tant mieux. Mais si ça reste juste un jardin secret, c'est tout aussi beau. Alors la prochaine fois qu'on te demande « tu continues dans ce domaine-là ? » et que t'as envie de dire « non, c'est fini » , demande-toi si c'est vraiment fini, ou si t'as juste arrêté de le faire sous une certaine forme. Parce que passion et profession, ça peut aller ensemble, mais ça peut aussi vivre séparément. Et dans les deux cas, c'est légitime. À un moment donné, dans une reconversion, il faut se poser une question qui fait souvent peur. Est-ce que ce que j'aimais a encore une place dans ma vie ? Mais cette question, il faut la retourner. Et si ce n'était pas à ta passion de s'adapter à ton nouveau contexte, mais à toi de lui créer une nouvelle place, différente mais juste. Parce que ce que t'aimais dans ton ancienne vie, c'était peut-être pas que le rôle, le statut ou la mission, c'était une énergie, une sensation, un terrain d'expression. Et ça ? Tu peux le retrouver ailleurs. Moi, par exemple, ce que j'aimais dans le basket pro, au-delà du jeu, c'était l'intensité, le collectif, la montée en puissance, la rigueur dans la préparation, l'adrénaline de se dépasser. Et aujourd'hui, je retrouve ces sensations. Dans la création contenue, par exemple. Dans la construction de ce podcast. Dans mes projets entrepreneuriaux. Même dans la façon dont je vis ma vie de père, avec cette notion d'engagement, d'équipe, d'intention. Ce qui est fou, c'est que je pensais que cette intensité, ce feu que je ressentais dans le basket pro, était lié uniquement au terrain. Mais en lançant ce podcast, j'ai retrouvé exactement cette sensation. Dès que j'ai commencé à le planifier, à écrire, à enregistrer, j'ai senti cette même tension créative monter, cette même envie de bien faire, cette même peur excitante, cette même pression saine de vouloir donner le meilleur de moi-même. Ce n'était pas un match, mais quand j'ai publié le premier épisode, j'ai ressenti la même montée d'adrénaline que juste avant un grand match. Et c'est là que j'ai compris. Ce n'était pas le basket en soi. C'était le fait de m'investir à fond dans quelque chose qui compte pour moi. Et ce feu-là, il peut exister partout. Et c'est là que le lien se réinvente. Pas en reproduisant exactement ce que tu faisais, mais en transférant ton feu intérieur dans un autre contenant. Et attention, parfois, c'est contre-intuitif. Tu crois que t'as tout laissé derrière. Mais non, t'as juste changé d'outil. T'as changé de cadre. de scène, de public. Mais l'essence, elle est toujours là. Et c'est super important de te l'autoriser. Parce que sinon, tu tombes dans deux pièges. Soit tu t'interdis de revivre ça, comme si c'était plus pour toi, soit tu te forces à le reproduire tel quel, et tu t'enfermes. Mais entre ces deux extrêmes, il y a un monde. Un monde où tu peux transmettre ce que tu as vécu, explorer d'autres formes de cette passion, devenir mentor, créateur, formateur, raconteur, ou simplement, continuer pour toi. à ta manière. Je connais des anciens pros qui deviennent coach, mais aussi des anciens artistes qui deviennent thérapeutes, des ex-managers qui s'engagent dans l'associatif, des anciens sportifs qui font du contenu, de la pédagogie ou même du jardinage en conscience. Ce n'est pas le rôle qui compte, c'est l'intention derrière. Et c'est ça réinventer ton lien avec ce que tu aimes. C'est pas faire du copier-coller de ton ancienne vie, c'est prendre ce que tu veux garder et le recomposer à ta façon. Alors toi, derrière ton écran, note trois choses que tu aimais profondément dans ton ancienne activité. Maintenant, imagine où et comment tu pourrais les retrouver dans ta vie actuelle ou dans un prochain futur. Parce que ce que tu aimais hier peut devenir le socle de ce que tu vas créer demain. Et si tu t'autorises à ne plus faire comme avant, alors tu ouvres la porte à quelque chose de plus grand, de plus aligné, de plus toi. On a parlé de mon parcours, de cette nuance entre quitter une carrière et garder une passion vivante. Mais maintenant, j'ai envie de parler à toi, directement. Parce que ce podcast, il n'est pas là pour raconter ma vie. Il est là pour créer un écho dans la tienne, un miroir, un point de départ. Alors, je te pose la question, qu'est-ce que toi, tu veux continuer ? Pas forcément comme avant, pas forcément dans le même cadre, avec le même rythme ou le même rôle. Mais qu'est-ce que tu voudrais garder vivant dans ta vie, même après une transition ? Tu vois, la plupart du temps, on quitte un job, un milieu, un statut, et on croit qu'on doit tout réinitialiser, qu'on doit devenir une version totalement nouvelle de nous-mêmes. Mais ce n'est pas toujours nécessaire. Parce que, parfois, ce qu'on a vécu avant contient des pépites, des choses à reprendre, à adapter, à transformer. Et souvent, on ne les voit pas parce qu'on est trop focalisé. sur ce qu'on ne fait plus. Mais si on inversait la focale, et si tu te demandais qu'est-ce que je peux continuer à ma manière ? Et pour t'aider à avancer là-dedans, j'ai envie de te proposer deux exercices complémentaires. Le premier, je l'ai déjà partagé dans l'épisode 1, mais il reste tellement utile que je te le remets ici. C'est un outil clair, structurant, pour t'aider à faire le lien entre ton passé et ton avenir. Donc l'exercice 1, c'est la cartographie des forces. Prends une feuille ou un carnet, trace trois colonnes. Dans la première, ce que tu faisais bien dans ton ancienne activité, dans ton ancien métier, sport ou passion. Dans la colonne 2, ce que ça dit de toi. Les valeurs, les qualités, les compétences, les moteurs profonds. Et dans la colonne 3, comment tu pourrais le réintégrer dans ta vie actuelle, autrement, à ton rythme. Ce simple exercice, il te permet de reconnecter avec ta valeur, même si tu as changé de décor. Et il t'aide à voir que tout n'est pas à jeter. Tu peux reconstruire avec des briques solides, avec des éléments que tu possèdes déjà. Mais parfois, on n'a pas envie de structurer. On n'a pas envie de faire un tableau. On a juste envie de... ressentir, de se reconnecter à ce qui vibrait en nous, sans réfléchir. Alors, je te propose un deuxième exercice, plus intime. L'exercice 2, c'est le flashback sensoriel. Alors, ferme les yeux si tu peux, respire un bon coup et imagine ça, un moment de ta vie où tu faisais ce que tu aimais, vraiment, authentiquement, intensément. Un moment où tu étais aligné, où tu existais à 100%. Tu l'as ? Ok. Maintenant, plonge dans les détails. Où est-ce que t'étais ? Qu'est-ce que tu entendais ? Ton corps, il ressentait quoi ? Est-ce que tu souriais ? Est-ce que t'étais concentré ? Est-ce que t'étais libre ? Ce souvenir, il t'appartient, il est vivant. Et tu sais quoi ? Il contient un indice. Ce que tu cherchais dans ce moment-là, Ce n'était peut-être pas juste une activité, c'était une émotion, un état d'être. Et la vraie question c'est, comment je peux retrouver cette vibration dans ma vie, aujourd'hui ? Même un peu, même autrement, même ailleurs. Parce qu'en vrai, c'est pas l'environnement qui compte, c'est ce que ça fait résonner en toi. Alors, prends le temps. Fais ces deux exercices à ton rythme. Ils ne demandent rien d'autre que d'être honnête avec toi-même. Et pour être totalement honnête avec toi, Quand moi aussi j'ai fait ces exercices, la cartographie des forces, le flashback sensoriel, ça m'a ouvert les yeux. Ce que j'aimais profondément, ce n'était pas d'être pro, c'était de me sentir connecté, de me dépasser, de partager de l'énergie vraie avec les autres, de grandir à travers chaque défi. Et ça, ça n'appartient à aucune carrière, ça m'appartient à moi. Faire ces exercices m'a rappelé que je n'avais rien perdu. Je devais juste m'exprimer différemment. Et cette prise de conscience, elle change tout. Alors voilà, on arrive à la fin de cet épisode. Et si tu devais retenir qu'une chose, ce serait ça. Tu peux quitter un rôle sans renier ce que tu es. Tu peux dire stop à une carrière sans éteindre la flamme qui t'a animé pendant des années. Tu peux continuer autrement, à ta manière, sans pression, sans étiquette. Parce que c'est pas le cadre qui fait la passion. C'est pas le titre ni le statut. ni la reconnaissance. C'est ce que ça fait vibrer en toi. Et parfois, ce que tu croyais avoir perdu, c'est juste quelque chose qui attendait d'être réinventé. Aujourd'hui, je joue encore au basket, mais plus comme avant. Je joue sans enjeu pro. Je joue avec d'autres pairs. Et tu sais quoi ? Ça me fait du bien. Je ne suis pas moins joueur. Je suis juste plus libre. Et toi aussi, tu as ce droit-là. Le droit de continuer ce que tu aimes, même si ce n'est plus ton job. Le droit de te reconnecter à ce qui t'alimente, sans chercher à performer. Le droit de créer une nouvelle version de toi, sans trahir l'ancienne. Alors vas-y, autorise-toi à ressentir, à explorer, à recommencer, à transformer. Et souviens-toi, ce n'est pas parce que tu as quitté la scène que tu as quitté la passion. Ce n'est pas la fin de ton histoire, c'est juste le début d'un chapitre plus libre, plus aligné, plus vrai. Merci d'avoir écouté cet épisode de Pure Exchange. Si ça t'a parlé, pense à le partager avec quelqu'un qui est peut-être lui aussi dans une transition. Quelqu'un qui doute, qui se cherche, qui croit que c'est fini alors que tout commence. Et si tu as envie de me raconter ton parcours, de réagir, de proposer un sujet, tu sais où me trouver. Instagram, Youtube, la vraie vie, on est là pour échanger, pour avancer, pour reconstruire ensemble. A très vite. Peace.

Description

🎙 Épisode 2 – Tourner la page sans perdre son feu intérieur


Ce n’est pas parce que tu quittes une scène que tu quittes ta passion.

Dans cet épisode de Pure Exchange, je te partage une réflexion essentielle :
comment continuer à faire vivre ce qui t'anime, même après avoir tourné la page d'une carrière.


Je te raconte :

  • Mon propre chemin entre la fin du monde professionnel et la redécouverte du plaisir de jouer

  • La différence entre quitter un rôle et abandonner une passion

  • Comment retrouver l’essence de ce qui te fait vibrer, ailleurs, autrement


Si tu traverses une période de transition, ou si tu cherches à réinventer ton lien avec ce que tu aimes, cet épisode est pour toi.

🎧 Bonne écoute, et bienvenue dans l’échange authentique.


👉 Pour suivre l’aventure Pure Exchange :
Instagram : @jaejonz.pure.exchange
TikTok : @pure.exchange
YouTube : Pure Exchange
Disponible sur toutes les plateformes de podcast.

🎙️ Animé par Jason – Ex-basketteur professionnel & créateur du podcast Pure Exchange
Un espace pour explorer les transitions, la reconversion, le mindset et l’humain derrière les parcours.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    On croit souvent que quand une carrière s'arrête, tout s'arrête, qu'on raccroche le maillot et que c'est terminé. Que la passion s'éteint avec le dernier contrat, la dernière scène, le dernier jour. Mais c'est faux. Il y a des flammes qui continuent à brûler, même quand t'as quitté l'arène. Tu peux dire au revoir à un statut et continuer à aimer, à vibrer, à vivre ce truc qui te fait battre le cœur. Juste autrement. C'est pas la fin de l'histoire, c'est un changement de vôtre.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans Pure Exchange.

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Pure Exchange. Aujourd'hui, j'ai besoin de revenir sur un point. Un point que j'ai peut-être mal exprimé dans le premier épisode. Et comme ce podcast est un espace d'authenticité, de vérité, je veux clarifier les choses dès maintenant. Dans l'épisode 1, je t'ai parlé de la fin de ma carrière professionnelle de basketteur. Mais certains ont compris que j'avais complètement arrêté le basket. Alors, soyons clairs. J'ai mis un terme à ma carrière pro, mais je n'ai pas quitté ce sport. Je joue encore. Je transpire encore. Je vis encore le jeu. Mais aujourd'hui, je le vis autrement. J'ai quitté l'univers pro, les contrats, les obligations, les attentes extérieures. Mais le basket, il coule encore dans mes veines. Il fait encore partie de mon équilibre. Et ça, c'est essentiel à dire. Parce que je crois qu'on a besoin de nuances quand on parle de reconversion, de la fin d'un rôle, d'un chapitre, pas forcément de la fin d'une passion. Et c'est justement ce qu'on va explorer ensemble aujourd'hui. Parce que peut-être que toi aussi, t'as quitté quelque chose. Un job, un statut, une place dans une équipe, une entreprise, une organisation. Et tu te demandes si t'as le droit de continuer à aimer ce que tu faisais, même si c'est plus officiel. Tu te demandes si t'as encore ta place dans ce monde-là, si tu peux encore vibrer, même si t'as plus la reconnaissance, la fiche de poste, le cadre. Tu sais quoi ? Moi aussi, je me suis posé toutes ces questions. Et aujourd'hui... J'ai envie de te partager ce que j'ai compris. Tu peux quitter un costume sans renier ton essence. Tu peux dire stop à une carrière sans dire stop à ce que tu aimes. Tu peux continuer autrement, à ton rythme, à ta façon. Cet épisode, c'est pour tous ceux qui cherchent à reconnecter avec leur passion, sans pression, sans obligation, sans validation extérieure. C'est pour les anciens pros, mais aussi pour les anciens artistes. anciens cadres, anciens enseignants, anciens créateurs, anciens tout. Parce qu'en vrai, t'es jamais ancien de quelque chose que tu portes toujours au fond de toi. Tu sais, quand on parle de fin de carrière, les gens projettent tout de suite une image très tranchée. Un peu comme si t'avais tourné une page pour ne plus jamais la rouvrir. Comme si t'avais fait un trait définitif sur une partie de ta vie. Mais en réalité, c'est plus subtil que ça. Moi, quand j'ai décidé d'arrêter le basket pro, j'ai pas tiré un trait sur le basket. J'ai tiré un trait sur une forme de relation avec ce sport. J'ai quitté les exigences du haut niveau, la logique de performance permanente, le poids des résultats à livrer chaque semaine, le regard des recruteurs, des supporters, des dirigeants, la routine pro intense, les entraînements deux fois par jour, les déplacements presque tous les week-ends. Mais le basket en lui-même, l'émotion du jeu, l'odeur du parquet, le bruit du ballon, l'adrénaline d'un match, je ne l'ai pas mis à la poubelle. Au contraire, aujourd'hui, je les redécouvre, je les savoure, je les vis différemment, avec plus de sincérité peut-être, avec moins de pression, mais plus de présence. Et ça, c'est une leçon que j'ai envie de transmettre. Parfois, tu quittes le cadre, mais pas la chose en elle-même. On peut arrêter une carrière sans abandonner ce qu'on aime. On peut dire stop à un job sans dire stop à la passion qu'il contenait. Et ça, c'est valable dans tous les domaines, pas que dans le sport. Tu peux être un ancien prof qui continue de transmettre à sa façon, un ex-manager qui garde son envie de fédérer dans des projets associatifs, un ancien musicien qui retrouve le kiff de jouer dans son salon sans public juste pour lui. Une entrepreneuse qui a fermé son entreprise, mais pas éteint sa créativité. Mais souvent, ce qui nous bloque, c'est le regard des autres. Ce sentiment qu'on doit tout arrêter, parce qu'on a tourné une page. Comme si c'était soit tu restes à fond, soit tu quittes tout. Et pourtant, entre ces deux extrêmes, il existe un espace immense. Un espace où tu peux continuer à être toi, même si ce n'est plus ton métier. Tu sais, quand j'ai arrêté ma carrière pro, je croyais avoir laissé toute la pression derrière moi. Mais en réalité, c'était encore là. La saison qui a suivi, j'ai eu beaucoup de mal à m'adapter à ma nouvelle vie de basketeur. Pas à cause du niveau, mais parce que je portais encore cette responsabilité sur mes épaules. Ce poids d'être exemplaire tout le temps, d'avoir la posture du pro, même si plus personne ne me le demandait. On attendait juste de moi que je joue, simplement, que je prenne du plaisir. Mais moi, je me battais encore contre un fantôme. Et puis un jour, après une conversation avec mon coach, tout a changé. Il m'a dit « tu te trompes de combat » . Et là, déclic. Je me suis rendu compte que ce n'était plus la performance qui devait me guider, c'était le plaisir du jeu. passion du basket, dans ce qu'elle a de plus pur. A partir de ce jour-là, tout a changé pour moi. Ce jour-là, je me suis rendu compte que j'étais toujours joueur. Pas pro, mais joueur. Toujours amoureux du jeu. Toujours connecté à ce que ça réveille en moi. Et ça m'a fait un bien fou de comprendre que j'avais le droit de continuer. Le droit de vivre ça autrement. Sans justification. Sans étiquette. Alors, si t'es dans une période de transition, Si tu as mis fin à une carrière, à un rôle, à un parcours, demande-toi ça. Et si ce que j'aimais vraiment, je pouvais le garder dans ma vie, sous une autre forme, à ma manière. Parce que parfois, ce que tu quittes, ce n'est pas la passion. C'est juste la forme qu'elle avait à un moment donné de ta vie. Et cette prise de conscience, elle change tout. Tu sais, on vit dans une société où très tôt, on t'apprend à associer valeur personnelle et productivité. À croire que si t'es bon dans quelque chose, alors tu dois forcément en faire un métier. Et si t'en fais pas un métier, bah alors ça compte moins. Ça a moins de légitimité, moins de poids, moins de sens. Mais franchement, qui a dit ça ? Est-ce que t'as besoin d'un contrat pro pour être un vrai passionné ? Est-ce que t'as besoin d'une fiche de paie pour que ce que tu fais ait de la valeur ? Bah non. Une passion, ça se vit, ça se ressent, ça se pratique. Peu importe que ça rapporte de l'argent ou non. Peu importe que ce soit officiel ou pas. Moi, aujourd'hui, je joue au basket sans chercher à performer pour un contrat. Et tu sais quoi ? Il y a des moments où je kiffe plus que quand j'étais pro. Parce que j'ai plus cette pression du résultat, ce poids du jugement extérieur. Je suis juste là, dans l'instant, dans le plaisir du jeu. Et je le dis sans honte. Je suis peut-être plus joueur aujourd'hui qu'à certaines périodes de ma carrière. Parce que maintenant, je joue par choix, pas par devoir. Je me souviens de la fin de saison, il y a trois ans. Mon équipe se battait pour éviter la relégation. On avait la pression à chaque match. On devait absolument gagner. Et moi, j'ai répondu présent. J'ai contribué aux victoires qu'il nous fallait pour rester à notre niveau. Sur le papier, tout était là. La performance, l'efficacité, les résultats. Mais intérieurement, le plaisir avait disparu. Je jouais. mais sans émotions. Je gagnais, mais sans vibrer. A l'inverse, cette saison, il y a eu un match sans véritable enjeu. Pas de pression, pas de calcul. Et pourtant, quel plaisir. Le jeu pour le jeu. Le sourire, l'adrénaline pure. La joie simple d'être sur le terrain. Et ça, pour moi, c'est toute la différence entre le monde pro et tout le reste. Et toi, réfléchis à ça. Y a-t-il une activité que t'as dorée, que t'as arrêtée parce qu'elle ne te... rapporte rien et si tu la reprenait juste pour toi peut-être que tu dessiné avant et a arrêté parce que battant fait pas un business peut-être que tu écrivais chanter danser enseigner programmé et a tout rangé dans une boîte parce que ça ne servait plus à rien mais si ça te fait du bien si ça t'aligne c'est que ça sert à quelque chose à toi et c'est déjà énorme alors on va faire un truc ensemble tu as fermé les yeux un instant tu as pensé à ce que tu faisais naturellement Sans te poser de questions, quand t'étais ado ou jeune adulte, ce que tu faisais pour le plaisir, ce qui te faisait oublier l'heure, ce moment-là, ce souvenir-là, il contient peut-être une vérité sur toi. Pas une vérité de CV, une vérité d'âme. Et je vais te dire un truc qui peut paraître à contre-courant. Tu n'as pas besoin d'être le meilleur pour avoir le droit de continuer. T'as pas besoin de le monétiser, t'as pas besoin d'avoir une audience. T'as juste besoin que ça t'alimente. Et si un jour tu décides d'en refaire quelque chose de plus grand, tant mieux. Mais si ça reste juste un jardin secret, c'est tout aussi beau. Alors la prochaine fois qu'on te demande « tu continues dans ce domaine-là ? » et que t'as envie de dire « non, c'est fini » , demande-toi si c'est vraiment fini, ou si t'as juste arrêté de le faire sous une certaine forme. Parce que passion et profession, ça peut aller ensemble, mais ça peut aussi vivre séparément. Et dans les deux cas, c'est légitime. À un moment donné, dans une reconversion, il faut se poser une question qui fait souvent peur. Est-ce que ce que j'aimais a encore une place dans ma vie ? Mais cette question, il faut la retourner. Et si ce n'était pas à ta passion de s'adapter à ton nouveau contexte, mais à toi de lui créer une nouvelle place, différente mais juste. Parce que ce que t'aimais dans ton ancienne vie, c'était peut-être pas que le rôle, le statut ou la mission, c'était une énergie, une sensation, un terrain d'expression. Et ça ? Tu peux le retrouver ailleurs. Moi, par exemple, ce que j'aimais dans le basket pro, au-delà du jeu, c'était l'intensité, le collectif, la montée en puissance, la rigueur dans la préparation, l'adrénaline de se dépasser. Et aujourd'hui, je retrouve ces sensations. Dans la création contenue, par exemple. Dans la construction de ce podcast. Dans mes projets entrepreneuriaux. Même dans la façon dont je vis ma vie de père, avec cette notion d'engagement, d'équipe, d'intention. Ce qui est fou, c'est que je pensais que cette intensité, ce feu que je ressentais dans le basket pro, était lié uniquement au terrain. Mais en lançant ce podcast, j'ai retrouvé exactement cette sensation. Dès que j'ai commencé à le planifier, à écrire, à enregistrer, j'ai senti cette même tension créative monter, cette même envie de bien faire, cette même peur excitante, cette même pression saine de vouloir donner le meilleur de moi-même. Ce n'était pas un match, mais quand j'ai publié le premier épisode, j'ai ressenti la même montée d'adrénaline que juste avant un grand match. Et c'est là que j'ai compris. Ce n'était pas le basket en soi. C'était le fait de m'investir à fond dans quelque chose qui compte pour moi. Et ce feu-là, il peut exister partout. Et c'est là que le lien se réinvente. Pas en reproduisant exactement ce que tu faisais, mais en transférant ton feu intérieur dans un autre contenant. Et attention, parfois, c'est contre-intuitif. Tu crois que t'as tout laissé derrière. Mais non, t'as juste changé d'outil. T'as changé de cadre. de scène, de public. Mais l'essence, elle est toujours là. Et c'est super important de te l'autoriser. Parce que sinon, tu tombes dans deux pièges. Soit tu t'interdis de revivre ça, comme si c'était plus pour toi, soit tu te forces à le reproduire tel quel, et tu t'enfermes. Mais entre ces deux extrêmes, il y a un monde. Un monde où tu peux transmettre ce que tu as vécu, explorer d'autres formes de cette passion, devenir mentor, créateur, formateur, raconteur, ou simplement, continuer pour toi. à ta manière. Je connais des anciens pros qui deviennent coach, mais aussi des anciens artistes qui deviennent thérapeutes, des ex-managers qui s'engagent dans l'associatif, des anciens sportifs qui font du contenu, de la pédagogie ou même du jardinage en conscience. Ce n'est pas le rôle qui compte, c'est l'intention derrière. Et c'est ça réinventer ton lien avec ce que tu aimes. C'est pas faire du copier-coller de ton ancienne vie, c'est prendre ce que tu veux garder et le recomposer à ta façon. Alors toi, derrière ton écran, note trois choses que tu aimais profondément dans ton ancienne activité. Maintenant, imagine où et comment tu pourrais les retrouver dans ta vie actuelle ou dans un prochain futur. Parce que ce que tu aimais hier peut devenir le socle de ce que tu vas créer demain. Et si tu t'autorises à ne plus faire comme avant, alors tu ouvres la porte à quelque chose de plus grand, de plus aligné, de plus toi. On a parlé de mon parcours, de cette nuance entre quitter une carrière et garder une passion vivante. Mais maintenant, j'ai envie de parler à toi, directement. Parce que ce podcast, il n'est pas là pour raconter ma vie. Il est là pour créer un écho dans la tienne, un miroir, un point de départ. Alors, je te pose la question, qu'est-ce que toi, tu veux continuer ? Pas forcément comme avant, pas forcément dans le même cadre, avec le même rythme ou le même rôle. Mais qu'est-ce que tu voudrais garder vivant dans ta vie, même après une transition ? Tu vois, la plupart du temps, on quitte un job, un milieu, un statut, et on croit qu'on doit tout réinitialiser, qu'on doit devenir une version totalement nouvelle de nous-mêmes. Mais ce n'est pas toujours nécessaire. Parce que, parfois, ce qu'on a vécu avant contient des pépites, des choses à reprendre, à adapter, à transformer. Et souvent, on ne les voit pas parce qu'on est trop focalisé. sur ce qu'on ne fait plus. Mais si on inversait la focale, et si tu te demandais qu'est-ce que je peux continuer à ma manière ? Et pour t'aider à avancer là-dedans, j'ai envie de te proposer deux exercices complémentaires. Le premier, je l'ai déjà partagé dans l'épisode 1, mais il reste tellement utile que je te le remets ici. C'est un outil clair, structurant, pour t'aider à faire le lien entre ton passé et ton avenir. Donc l'exercice 1, c'est la cartographie des forces. Prends une feuille ou un carnet, trace trois colonnes. Dans la première, ce que tu faisais bien dans ton ancienne activité, dans ton ancien métier, sport ou passion. Dans la colonne 2, ce que ça dit de toi. Les valeurs, les qualités, les compétences, les moteurs profonds. Et dans la colonne 3, comment tu pourrais le réintégrer dans ta vie actuelle, autrement, à ton rythme. Ce simple exercice, il te permet de reconnecter avec ta valeur, même si tu as changé de décor. Et il t'aide à voir que tout n'est pas à jeter. Tu peux reconstruire avec des briques solides, avec des éléments que tu possèdes déjà. Mais parfois, on n'a pas envie de structurer. On n'a pas envie de faire un tableau. On a juste envie de... ressentir, de se reconnecter à ce qui vibrait en nous, sans réfléchir. Alors, je te propose un deuxième exercice, plus intime. L'exercice 2, c'est le flashback sensoriel. Alors, ferme les yeux si tu peux, respire un bon coup et imagine ça, un moment de ta vie où tu faisais ce que tu aimais, vraiment, authentiquement, intensément. Un moment où tu étais aligné, où tu existais à 100%. Tu l'as ? Ok. Maintenant, plonge dans les détails. Où est-ce que t'étais ? Qu'est-ce que tu entendais ? Ton corps, il ressentait quoi ? Est-ce que tu souriais ? Est-ce que t'étais concentré ? Est-ce que t'étais libre ? Ce souvenir, il t'appartient, il est vivant. Et tu sais quoi ? Il contient un indice. Ce que tu cherchais dans ce moment-là, Ce n'était peut-être pas juste une activité, c'était une émotion, un état d'être. Et la vraie question c'est, comment je peux retrouver cette vibration dans ma vie, aujourd'hui ? Même un peu, même autrement, même ailleurs. Parce qu'en vrai, c'est pas l'environnement qui compte, c'est ce que ça fait résonner en toi. Alors, prends le temps. Fais ces deux exercices à ton rythme. Ils ne demandent rien d'autre que d'être honnête avec toi-même. Et pour être totalement honnête avec toi, Quand moi aussi j'ai fait ces exercices, la cartographie des forces, le flashback sensoriel, ça m'a ouvert les yeux. Ce que j'aimais profondément, ce n'était pas d'être pro, c'était de me sentir connecté, de me dépasser, de partager de l'énergie vraie avec les autres, de grandir à travers chaque défi. Et ça, ça n'appartient à aucune carrière, ça m'appartient à moi. Faire ces exercices m'a rappelé que je n'avais rien perdu. Je devais juste m'exprimer différemment. Et cette prise de conscience, elle change tout. Alors voilà, on arrive à la fin de cet épisode. Et si tu devais retenir qu'une chose, ce serait ça. Tu peux quitter un rôle sans renier ce que tu es. Tu peux dire stop à une carrière sans éteindre la flamme qui t'a animé pendant des années. Tu peux continuer autrement, à ta manière, sans pression, sans étiquette. Parce que c'est pas le cadre qui fait la passion. C'est pas le titre ni le statut. ni la reconnaissance. C'est ce que ça fait vibrer en toi. Et parfois, ce que tu croyais avoir perdu, c'est juste quelque chose qui attendait d'être réinventé. Aujourd'hui, je joue encore au basket, mais plus comme avant. Je joue sans enjeu pro. Je joue avec d'autres pairs. Et tu sais quoi ? Ça me fait du bien. Je ne suis pas moins joueur. Je suis juste plus libre. Et toi aussi, tu as ce droit-là. Le droit de continuer ce que tu aimes, même si ce n'est plus ton job. Le droit de te reconnecter à ce qui t'alimente, sans chercher à performer. Le droit de créer une nouvelle version de toi, sans trahir l'ancienne. Alors vas-y, autorise-toi à ressentir, à explorer, à recommencer, à transformer. Et souviens-toi, ce n'est pas parce que tu as quitté la scène que tu as quitté la passion. Ce n'est pas la fin de ton histoire, c'est juste le début d'un chapitre plus libre, plus aligné, plus vrai. Merci d'avoir écouté cet épisode de Pure Exchange. Si ça t'a parlé, pense à le partager avec quelqu'un qui est peut-être lui aussi dans une transition. Quelqu'un qui doute, qui se cherche, qui croit que c'est fini alors que tout commence. Et si tu as envie de me raconter ton parcours, de réagir, de proposer un sujet, tu sais où me trouver. Instagram, Youtube, la vraie vie, on est là pour échanger, pour avancer, pour reconstruire ensemble. A très vite. Peace.

Share

Embed

You may also like

Description

🎙 Épisode 2 – Tourner la page sans perdre son feu intérieur


Ce n’est pas parce que tu quittes une scène que tu quittes ta passion.

Dans cet épisode de Pure Exchange, je te partage une réflexion essentielle :
comment continuer à faire vivre ce qui t'anime, même après avoir tourné la page d'une carrière.


Je te raconte :

  • Mon propre chemin entre la fin du monde professionnel et la redécouverte du plaisir de jouer

  • La différence entre quitter un rôle et abandonner une passion

  • Comment retrouver l’essence de ce qui te fait vibrer, ailleurs, autrement


Si tu traverses une période de transition, ou si tu cherches à réinventer ton lien avec ce que tu aimes, cet épisode est pour toi.

🎧 Bonne écoute, et bienvenue dans l’échange authentique.


👉 Pour suivre l’aventure Pure Exchange :
Instagram : @jaejonz.pure.exchange
TikTok : @pure.exchange
YouTube : Pure Exchange
Disponible sur toutes les plateformes de podcast.

🎙️ Animé par Jason – Ex-basketteur professionnel & créateur du podcast Pure Exchange
Un espace pour explorer les transitions, la reconversion, le mindset et l’humain derrière les parcours.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    On croit souvent que quand une carrière s'arrête, tout s'arrête, qu'on raccroche le maillot et que c'est terminé. Que la passion s'éteint avec le dernier contrat, la dernière scène, le dernier jour. Mais c'est faux. Il y a des flammes qui continuent à brûler, même quand t'as quitté l'arène. Tu peux dire au revoir à un statut et continuer à aimer, à vibrer, à vivre ce truc qui te fait battre le cœur. Juste autrement. C'est pas la fin de l'histoire, c'est un changement de vôtre.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans Pure Exchange.

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Pure Exchange. Aujourd'hui, j'ai besoin de revenir sur un point. Un point que j'ai peut-être mal exprimé dans le premier épisode. Et comme ce podcast est un espace d'authenticité, de vérité, je veux clarifier les choses dès maintenant. Dans l'épisode 1, je t'ai parlé de la fin de ma carrière professionnelle de basketteur. Mais certains ont compris que j'avais complètement arrêté le basket. Alors, soyons clairs. J'ai mis un terme à ma carrière pro, mais je n'ai pas quitté ce sport. Je joue encore. Je transpire encore. Je vis encore le jeu. Mais aujourd'hui, je le vis autrement. J'ai quitté l'univers pro, les contrats, les obligations, les attentes extérieures. Mais le basket, il coule encore dans mes veines. Il fait encore partie de mon équilibre. Et ça, c'est essentiel à dire. Parce que je crois qu'on a besoin de nuances quand on parle de reconversion, de la fin d'un rôle, d'un chapitre, pas forcément de la fin d'une passion. Et c'est justement ce qu'on va explorer ensemble aujourd'hui. Parce que peut-être que toi aussi, t'as quitté quelque chose. Un job, un statut, une place dans une équipe, une entreprise, une organisation. Et tu te demandes si t'as le droit de continuer à aimer ce que tu faisais, même si c'est plus officiel. Tu te demandes si t'as encore ta place dans ce monde-là, si tu peux encore vibrer, même si t'as plus la reconnaissance, la fiche de poste, le cadre. Tu sais quoi ? Moi aussi, je me suis posé toutes ces questions. Et aujourd'hui... J'ai envie de te partager ce que j'ai compris. Tu peux quitter un costume sans renier ton essence. Tu peux dire stop à une carrière sans dire stop à ce que tu aimes. Tu peux continuer autrement, à ton rythme, à ta façon. Cet épisode, c'est pour tous ceux qui cherchent à reconnecter avec leur passion, sans pression, sans obligation, sans validation extérieure. C'est pour les anciens pros, mais aussi pour les anciens artistes. anciens cadres, anciens enseignants, anciens créateurs, anciens tout. Parce qu'en vrai, t'es jamais ancien de quelque chose que tu portes toujours au fond de toi. Tu sais, quand on parle de fin de carrière, les gens projettent tout de suite une image très tranchée. Un peu comme si t'avais tourné une page pour ne plus jamais la rouvrir. Comme si t'avais fait un trait définitif sur une partie de ta vie. Mais en réalité, c'est plus subtil que ça. Moi, quand j'ai décidé d'arrêter le basket pro, j'ai pas tiré un trait sur le basket. J'ai tiré un trait sur une forme de relation avec ce sport. J'ai quitté les exigences du haut niveau, la logique de performance permanente, le poids des résultats à livrer chaque semaine, le regard des recruteurs, des supporters, des dirigeants, la routine pro intense, les entraînements deux fois par jour, les déplacements presque tous les week-ends. Mais le basket en lui-même, l'émotion du jeu, l'odeur du parquet, le bruit du ballon, l'adrénaline d'un match, je ne l'ai pas mis à la poubelle. Au contraire, aujourd'hui, je les redécouvre, je les savoure, je les vis différemment, avec plus de sincérité peut-être, avec moins de pression, mais plus de présence. Et ça, c'est une leçon que j'ai envie de transmettre. Parfois, tu quittes le cadre, mais pas la chose en elle-même. On peut arrêter une carrière sans abandonner ce qu'on aime. On peut dire stop à un job sans dire stop à la passion qu'il contenait. Et ça, c'est valable dans tous les domaines, pas que dans le sport. Tu peux être un ancien prof qui continue de transmettre à sa façon, un ex-manager qui garde son envie de fédérer dans des projets associatifs, un ancien musicien qui retrouve le kiff de jouer dans son salon sans public juste pour lui. Une entrepreneuse qui a fermé son entreprise, mais pas éteint sa créativité. Mais souvent, ce qui nous bloque, c'est le regard des autres. Ce sentiment qu'on doit tout arrêter, parce qu'on a tourné une page. Comme si c'était soit tu restes à fond, soit tu quittes tout. Et pourtant, entre ces deux extrêmes, il existe un espace immense. Un espace où tu peux continuer à être toi, même si ce n'est plus ton métier. Tu sais, quand j'ai arrêté ma carrière pro, je croyais avoir laissé toute la pression derrière moi. Mais en réalité, c'était encore là. La saison qui a suivi, j'ai eu beaucoup de mal à m'adapter à ma nouvelle vie de basketeur. Pas à cause du niveau, mais parce que je portais encore cette responsabilité sur mes épaules. Ce poids d'être exemplaire tout le temps, d'avoir la posture du pro, même si plus personne ne me le demandait. On attendait juste de moi que je joue, simplement, que je prenne du plaisir. Mais moi, je me battais encore contre un fantôme. Et puis un jour, après une conversation avec mon coach, tout a changé. Il m'a dit « tu te trompes de combat » . Et là, déclic. Je me suis rendu compte que ce n'était plus la performance qui devait me guider, c'était le plaisir du jeu. passion du basket, dans ce qu'elle a de plus pur. A partir de ce jour-là, tout a changé pour moi. Ce jour-là, je me suis rendu compte que j'étais toujours joueur. Pas pro, mais joueur. Toujours amoureux du jeu. Toujours connecté à ce que ça réveille en moi. Et ça m'a fait un bien fou de comprendre que j'avais le droit de continuer. Le droit de vivre ça autrement. Sans justification. Sans étiquette. Alors, si t'es dans une période de transition, Si tu as mis fin à une carrière, à un rôle, à un parcours, demande-toi ça. Et si ce que j'aimais vraiment, je pouvais le garder dans ma vie, sous une autre forme, à ma manière. Parce que parfois, ce que tu quittes, ce n'est pas la passion. C'est juste la forme qu'elle avait à un moment donné de ta vie. Et cette prise de conscience, elle change tout. Tu sais, on vit dans une société où très tôt, on t'apprend à associer valeur personnelle et productivité. À croire que si t'es bon dans quelque chose, alors tu dois forcément en faire un métier. Et si t'en fais pas un métier, bah alors ça compte moins. Ça a moins de légitimité, moins de poids, moins de sens. Mais franchement, qui a dit ça ? Est-ce que t'as besoin d'un contrat pro pour être un vrai passionné ? Est-ce que t'as besoin d'une fiche de paie pour que ce que tu fais ait de la valeur ? Bah non. Une passion, ça se vit, ça se ressent, ça se pratique. Peu importe que ça rapporte de l'argent ou non. Peu importe que ce soit officiel ou pas. Moi, aujourd'hui, je joue au basket sans chercher à performer pour un contrat. Et tu sais quoi ? Il y a des moments où je kiffe plus que quand j'étais pro. Parce que j'ai plus cette pression du résultat, ce poids du jugement extérieur. Je suis juste là, dans l'instant, dans le plaisir du jeu. Et je le dis sans honte. Je suis peut-être plus joueur aujourd'hui qu'à certaines périodes de ma carrière. Parce que maintenant, je joue par choix, pas par devoir. Je me souviens de la fin de saison, il y a trois ans. Mon équipe se battait pour éviter la relégation. On avait la pression à chaque match. On devait absolument gagner. Et moi, j'ai répondu présent. J'ai contribué aux victoires qu'il nous fallait pour rester à notre niveau. Sur le papier, tout était là. La performance, l'efficacité, les résultats. Mais intérieurement, le plaisir avait disparu. Je jouais. mais sans émotions. Je gagnais, mais sans vibrer. A l'inverse, cette saison, il y a eu un match sans véritable enjeu. Pas de pression, pas de calcul. Et pourtant, quel plaisir. Le jeu pour le jeu. Le sourire, l'adrénaline pure. La joie simple d'être sur le terrain. Et ça, pour moi, c'est toute la différence entre le monde pro et tout le reste. Et toi, réfléchis à ça. Y a-t-il une activité que t'as dorée, que t'as arrêtée parce qu'elle ne te... rapporte rien et si tu la reprenait juste pour toi peut-être que tu dessiné avant et a arrêté parce que battant fait pas un business peut-être que tu écrivais chanter danser enseigner programmé et a tout rangé dans une boîte parce que ça ne servait plus à rien mais si ça te fait du bien si ça t'aligne c'est que ça sert à quelque chose à toi et c'est déjà énorme alors on va faire un truc ensemble tu as fermé les yeux un instant tu as pensé à ce que tu faisais naturellement Sans te poser de questions, quand t'étais ado ou jeune adulte, ce que tu faisais pour le plaisir, ce qui te faisait oublier l'heure, ce moment-là, ce souvenir-là, il contient peut-être une vérité sur toi. Pas une vérité de CV, une vérité d'âme. Et je vais te dire un truc qui peut paraître à contre-courant. Tu n'as pas besoin d'être le meilleur pour avoir le droit de continuer. T'as pas besoin de le monétiser, t'as pas besoin d'avoir une audience. T'as juste besoin que ça t'alimente. Et si un jour tu décides d'en refaire quelque chose de plus grand, tant mieux. Mais si ça reste juste un jardin secret, c'est tout aussi beau. Alors la prochaine fois qu'on te demande « tu continues dans ce domaine-là ? » et que t'as envie de dire « non, c'est fini » , demande-toi si c'est vraiment fini, ou si t'as juste arrêté de le faire sous une certaine forme. Parce que passion et profession, ça peut aller ensemble, mais ça peut aussi vivre séparément. Et dans les deux cas, c'est légitime. À un moment donné, dans une reconversion, il faut se poser une question qui fait souvent peur. Est-ce que ce que j'aimais a encore une place dans ma vie ? Mais cette question, il faut la retourner. Et si ce n'était pas à ta passion de s'adapter à ton nouveau contexte, mais à toi de lui créer une nouvelle place, différente mais juste. Parce que ce que t'aimais dans ton ancienne vie, c'était peut-être pas que le rôle, le statut ou la mission, c'était une énergie, une sensation, un terrain d'expression. Et ça ? Tu peux le retrouver ailleurs. Moi, par exemple, ce que j'aimais dans le basket pro, au-delà du jeu, c'était l'intensité, le collectif, la montée en puissance, la rigueur dans la préparation, l'adrénaline de se dépasser. Et aujourd'hui, je retrouve ces sensations. Dans la création contenue, par exemple. Dans la construction de ce podcast. Dans mes projets entrepreneuriaux. Même dans la façon dont je vis ma vie de père, avec cette notion d'engagement, d'équipe, d'intention. Ce qui est fou, c'est que je pensais que cette intensité, ce feu que je ressentais dans le basket pro, était lié uniquement au terrain. Mais en lançant ce podcast, j'ai retrouvé exactement cette sensation. Dès que j'ai commencé à le planifier, à écrire, à enregistrer, j'ai senti cette même tension créative monter, cette même envie de bien faire, cette même peur excitante, cette même pression saine de vouloir donner le meilleur de moi-même. Ce n'était pas un match, mais quand j'ai publié le premier épisode, j'ai ressenti la même montée d'adrénaline que juste avant un grand match. Et c'est là que j'ai compris. Ce n'était pas le basket en soi. C'était le fait de m'investir à fond dans quelque chose qui compte pour moi. Et ce feu-là, il peut exister partout. Et c'est là que le lien se réinvente. Pas en reproduisant exactement ce que tu faisais, mais en transférant ton feu intérieur dans un autre contenant. Et attention, parfois, c'est contre-intuitif. Tu crois que t'as tout laissé derrière. Mais non, t'as juste changé d'outil. T'as changé de cadre. de scène, de public. Mais l'essence, elle est toujours là. Et c'est super important de te l'autoriser. Parce que sinon, tu tombes dans deux pièges. Soit tu t'interdis de revivre ça, comme si c'était plus pour toi, soit tu te forces à le reproduire tel quel, et tu t'enfermes. Mais entre ces deux extrêmes, il y a un monde. Un monde où tu peux transmettre ce que tu as vécu, explorer d'autres formes de cette passion, devenir mentor, créateur, formateur, raconteur, ou simplement, continuer pour toi. à ta manière. Je connais des anciens pros qui deviennent coach, mais aussi des anciens artistes qui deviennent thérapeutes, des ex-managers qui s'engagent dans l'associatif, des anciens sportifs qui font du contenu, de la pédagogie ou même du jardinage en conscience. Ce n'est pas le rôle qui compte, c'est l'intention derrière. Et c'est ça réinventer ton lien avec ce que tu aimes. C'est pas faire du copier-coller de ton ancienne vie, c'est prendre ce que tu veux garder et le recomposer à ta façon. Alors toi, derrière ton écran, note trois choses que tu aimais profondément dans ton ancienne activité. Maintenant, imagine où et comment tu pourrais les retrouver dans ta vie actuelle ou dans un prochain futur. Parce que ce que tu aimais hier peut devenir le socle de ce que tu vas créer demain. Et si tu t'autorises à ne plus faire comme avant, alors tu ouvres la porte à quelque chose de plus grand, de plus aligné, de plus toi. On a parlé de mon parcours, de cette nuance entre quitter une carrière et garder une passion vivante. Mais maintenant, j'ai envie de parler à toi, directement. Parce que ce podcast, il n'est pas là pour raconter ma vie. Il est là pour créer un écho dans la tienne, un miroir, un point de départ. Alors, je te pose la question, qu'est-ce que toi, tu veux continuer ? Pas forcément comme avant, pas forcément dans le même cadre, avec le même rythme ou le même rôle. Mais qu'est-ce que tu voudrais garder vivant dans ta vie, même après une transition ? Tu vois, la plupart du temps, on quitte un job, un milieu, un statut, et on croit qu'on doit tout réinitialiser, qu'on doit devenir une version totalement nouvelle de nous-mêmes. Mais ce n'est pas toujours nécessaire. Parce que, parfois, ce qu'on a vécu avant contient des pépites, des choses à reprendre, à adapter, à transformer. Et souvent, on ne les voit pas parce qu'on est trop focalisé. sur ce qu'on ne fait plus. Mais si on inversait la focale, et si tu te demandais qu'est-ce que je peux continuer à ma manière ? Et pour t'aider à avancer là-dedans, j'ai envie de te proposer deux exercices complémentaires. Le premier, je l'ai déjà partagé dans l'épisode 1, mais il reste tellement utile que je te le remets ici. C'est un outil clair, structurant, pour t'aider à faire le lien entre ton passé et ton avenir. Donc l'exercice 1, c'est la cartographie des forces. Prends une feuille ou un carnet, trace trois colonnes. Dans la première, ce que tu faisais bien dans ton ancienne activité, dans ton ancien métier, sport ou passion. Dans la colonne 2, ce que ça dit de toi. Les valeurs, les qualités, les compétences, les moteurs profonds. Et dans la colonne 3, comment tu pourrais le réintégrer dans ta vie actuelle, autrement, à ton rythme. Ce simple exercice, il te permet de reconnecter avec ta valeur, même si tu as changé de décor. Et il t'aide à voir que tout n'est pas à jeter. Tu peux reconstruire avec des briques solides, avec des éléments que tu possèdes déjà. Mais parfois, on n'a pas envie de structurer. On n'a pas envie de faire un tableau. On a juste envie de... ressentir, de se reconnecter à ce qui vibrait en nous, sans réfléchir. Alors, je te propose un deuxième exercice, plus intime. L'exercice 2, c'est le flashback sensoriel. Alors, ferme les yeux si tu peux, respire un bon coup et imagine ça, un moment de ta vie où tu faisais ce que tu aimais, vraiment, authentiquement, intensément. Un moment où tu étais aligné, où tu existais à 100%. Tu l'as ? Ok. Maintenant, plonge dans les détails. Où est-ce que t'étais ? Qu'est-ce que tu entendais ? Ton corps, il ressentait quoi ? Est-ce que tu souriais ? Est-ce que t'étais concentré ? Est-ce que t'étais libre ? Ce souvenir, il t'appartient, il est vivant. Et tu sais quoi ? Il contient un indice. Ce que tu cherchais dans ce moment-là, Ce n'était peut-être pas juste une activité, c'était une émotion, un état d'être. Et la vraie question c'est, comment je peux retrouver cette vibration dans ma vie, aujourd'hui ? Même un peu, même autrement, même ailleurs. Parce qu'en vrai, c'est pas l'environnement qui compte, c'est ce que ça fait résonner en toi. Alors, prends le temps. Fais ces deux exercices à ton rythme. Ils ne demandent rien d'autre que d'être honnête avec toi-même. Et pour être totalement honnête avec toi, Quand moi aussi j'ai fait ces exercices, la cartographie des forces, le flashback sensoriel, ça m'a ouvert les yeux. Ce que j'aimais profondément, ce n'était pas d'être pro, c'était de me sentir connecté, de me dépasser, de partager de l'énergie vraie avec les autres, de grandir à travers chaque défi. Et ça, ça n'appartient à aucune carrière, ça m'appartient à moi. Faire ces exercices m'a rappelé que je n'avais rien perdu. Je devais juste m'exprimer différemment. Et cette prise de conscience, elle change tout. Alors voilà, on arrive à la fin de cet épisode. Et si tu devais retenir qu'une chose, ce serait ça. Tu peux quitter un rôle sans renier ce que tu es. Tu peux dire stop à une carrière sans éteindre la flamme qui t'a animé pendant des années. Tu peux continuer autrement, à ta manière, sans pression, sans étiquette. Parce que c'est pas le cadre qui fait la passion. C'est pas le titre ni le statut. ni la reconnaissance. C'est ce que ça fait vibrer en toi. Et parfois, ce que tu croyais avoir perdu, c'est juste quelque chose qui attendait d'être réinventé. Aujourd'hui, je joue encore au basket, mais plus comme avant. Je joue sans enjeu pro. Je joue avec d'autres pairs. Et tu sais quoi ? Ça me fait du bien. Je ne suis pas moins joueur. Je suis juste plus libre. Et toi aussi, tu as ce droit-là. Le droit de continuer ce que tu aimes, même si ce n'est plus ton job. Le droit de te reconnecter à ce qui t'alimente, sans chercher à performer. Le droit de créer une nouvelle version de toi, sans trahir l'ancienne. Alors vas-y, autorise-toi à ressentir, à explorer, à recommencer, à transformer. Et souviens-toi, ce n'est pas parce que tu as quitté la scène que tu as quitté la passion. Ce n'est pas la fin de ton histoire, c'est juste le début d'un chapitre plus libre, plus aligné, plus vrai. Merci d'avoir écouté cet épisode de Pure Exchange. Si ça t'a parlé, pense à le partager avec quelqu'un qui est peut-être lui aussi dans une transition. Quelqu'un qui doute, qui se cherche, qui croit que c'est fini alors que tout commence. Et si tu as envie de me raconter ton parcours, de réagir, de proposer un sujet, tu sais où me trouver. Instagram, Youtube, la vraie vie, on est là pour échanger, pour avancer, pour reconstruire ensemble. A très vite. Peace.

Description

🎙 Épisode 2 – Tourner la page sans perdre son feu intérieur


Ce n’est pas parce que tu quittes une scène que tu quittes ta passion.

Dans cet épisode de Pure Exchange, je te partage une réflexion essentielle :
comment continuer à faire vivre ce qui t'anime, même après avoir tourné la page d'une carrière.


Je te raconte :

  • Mon propre chemin entre la fin du monde professionnel et la redécouverte du plaisir de jouer

  • La différence entre quitter un rôle et abandonner une passion

  • Comment retrouver l’essence de ce qui te fait vibrer, ailleurs, autrement


Si tu traverses une période de transition, ou si tu cherches à réinventer ton lien avec ce que tu aimes, cet épisode est pour toi.

🎧 Bonne écoute, et bienvenue dans l’échange authentique.


👉 Pour suivre l’aventure Pure Exchange :
Instagram : @jaejonz.pure.exchange
TikTok : @pure.exchange
YouTube : Pure Exchange
Disponible sur toutes les plateformes de podcast.

🎙️ Animé par Jason – Ex-basketteur professionnel & créateur du podcast Pure Exchange
Un espace pour explorer les transitions, la reconversion, le mindset et l’humain derrière les parcours.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    On croit souvent que quand une carrière s'arrête, tout s'arrête, qu'on raccroche le maillot et que c'est terminé. Que la passion s'éteint avec le dernier contrat, la dernière scène, le dernier jour. Mais c'est faux. Il y a des flammes qui continuent à brûler, même quand t'as quitté l'arène. Tu peux dire au revoir à un statut et continuer à aimer, à vibrer, à vivre ce truc qui te fait battre le cœur. Juste autrement. C'est pas la fin de l'histoire, c'est un changement de vôtre.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans Pure Exchange.

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Pure Exchange. Aujourd'hui, j'ai besoin de revenir sur un point. Un point que j'ai peut-être mal exprimé dans le premier épisode. Et comme ce podcast est un espace d'authenticité, de vérité, je veux clarifier les choses dès maintenant. Dans l'épisode 1, je t'ai parlé de la fin de ma carrière professionnelle de basketteur. Mais certains ont compris que j'avais complètement arrêté le basket. Alors, soyons clairs. J'ai mis un terme à ma carrière pro, mais je n'ai pas quitté ce sport. Je joue encore. Je transpire encore. Je vis encore le jeu. Mais aujourd'hui, je le vis autrement. J'ai quitté l'univers pro, les contrats, les obligations, les attentes extérieures. Mais le basket, il coule encore dans mes veines. Il fait encore partie de mon équilibre. Et ça, c'est essentiel à dire. Parce que je crois qu'on a besoin de nuances quand on parle de reconversion, de la fin d'un rôle, d'un chapitre, pas forcément de la fin d'une passion. Et c'est justement ce qu'on va explorer ensemble aujourd'hui. Parce que peut-être que toi aussi, t'as quitté quelque chose. Un job, un statut, une place dans une équipe, une entreprise, une organisation. Et tu te demandes si t'as le droit de continuer à aimer ce que tu faisais, même si c'est plus officiel. Tu te demandes si t'as encore ta place dans ce monde-là, si tu peux encore vibrer, même si t'as plus la reconnaissance, la fiche de poste, le cadre. Tu sais quoi ? Moi aussi, je me suis posé toutes ces questions. Et aujourd'hui... J'ai envie de te partager ce que j'ai compris. Tu peux quitter un costume sans renier ton essence. Tu peux dire stop à une carrière sans dire stop à ce que tu aimes. Tu peux continuer autrement, à ton rythme, à ta façon. Cet épisode, c'est pour tous ceux qui cherchent à reconnecter avec leur passion, sans pression, sans obligation, sans validation extérieure. C'est pour les anciens pros, mais aussi pour les anciens artistes. anciens cadres, anciens enseignants, anciens créateurs, anciens tout. Parce qu'en vrai, t'es jamais ancien de quelque chose que tu portes toujours au fond de toi. Tu sais, quand on parle de fin de carrière, les gens projettent tout de suite une image très tranchée. Un peu comme si t'avais tourné une page pour ne plus jamais la rouvrir. Comme si t'avais fait un trait définitif sur une partie de ta vie. Mais en réalité, c'est plus subtil que ça. Moi, quand j'ai décidé d'arrêter le basket pro, j'ai pas tiré un trait sur le basket. J'ai tiré un trait sur une forme de relation avec ce sport. J'ai quitté les exigences du haut niveau, la logique de performance permanente, le poids des résultats à livrer chaque semaine, le regard des recruteurs, des supporters, des dirigeants, la routine pro intense, les entraînements deux fois par jour, les déplacements presque tous les week-ends. Mais le basket en lui-même, l'émotion du jeu, l'odeur du parquet, le bruit du ballon, l'adrénaline d'un match, je ne l'ai pas mis à la poubelle. Au contraire, aujourd'hui, je les redécouvre, je les savoure, je les vis différemment, avec plus de sincérité peut-être, avec moins de pression, mais plus de présence. Et ça, c'est une leçon que j'ai envie de transmettre. Parfois, tu quittes le cadre, mais pas la chose en elle-même. On peut arrêter une carrière sans abandonner ce qu'on aime. On peut dire stop à un job sans dire stop à la passion qu'il contenait. Et ça, c'est valable dans tous les domaines, pas que dans le sport. Tu peux être un ancien prof qui continue de transmettre à sa façon, un ex-manager qui garde son envie de fédérer dans des projets associatifs, un ancien musicien qui retrouve le kiff de jouer dans son salon sans public juste pour lui. Une entrepreneuse qui a fermé son entreprise, mais pas éteint sa créativité. Mais souvent, ce qui nous bloque, c'est le regard des autres. Ce sentiment qu'on doit tout arrêter, parce qu'on a tourné une page. Comme si c'était soit tu restes à fond, soit tu quittes tout. Et pourtant, entre ces deux extrêmes, il existe un espace immense. Un espace où tu peux continuer à être toi, même si ce n'est plus ton métier. Tu sais, quand j'ai arrêté ma carrière pro, je croyais avoir laissé toute la pression derrière moi. Mais en réalité, c'était encore là. La saison qui a suivi, j'ai eu beaucoup de mal à m'adapter à ma nouvelle vie de basketeur. Pas à cause du niveau, mais parce que je portais encore cette responsabilité sur mes épaules. Ce poids d'être exemplaire tout le temps, d'avoir la posture du pro, même si plus personne ne me le demandait. On attendait juste de moi que je joue, simplement, que je prenne du plaisir. Mais moi, je me battais encore contre un fantôme. Et puis un jour, après une conversation avec mon coach, tout a changé. Il m'a dit « tu te trompes de combat » . Et là, déclic. Je me suis rendu compte que ce n'était plus la performance qui devait me guider, c'était le plaisir du jeu. passion du basket, dans ce qu'elle a de plus pur. A partir de ce jour-là, tout a changé pour moi. Ce jour-là, je me suis rendu compte que j'étais toujours joueur. Pas pro, mais joueur. Toujours amoureux du jeu. Toujours connecté à ce que ça réveille en moi. Et ça m'a fait un bien fou de comprendre que j'avais le droit de continuer. Le droit de vivre ça autrement. Sans justification. Sans étiquette. Alors, si t'es dans une période de transition, Si tu as mis fin à une carrière, à un rôle, à un parcours, demande-toi ça. Et si ce que j'aimais vraiment, je pouvais le garder dans ma vie, sous une autre forme, à ma manière. Parce que parfois, ce que tu quittes, ce n'est pas la passion. C'est juste la forme qu'elle avait à un moment donné de ta vie. Et cette prise de conscience, elle change tout. Tu sais, on vit dans une société où très tôt, on t'apprend à associer valeur personnelle et productivité. À croire que si t'es bon dans quelque chose, alors tu dois forcément en faire un métier. Et si t'en fais pas un métier, bah alors ça compte moins. Ça a moins de légitimité, moins de poids, moins de sens. Mais franchement, qui a dit ça ? Est-ce que t'as besoin d'un contrat pro pour être un vrai passionné ? Est-ce que t'as besoin d'une fiche de paie pour que ce que tu fais ait de la valeur ? Bah non. Une passion, ça se vit, ça se ressent, ça se pratique. Peu importe que ça rapporte de l'argent ou non. Peu importe que ce soit officiel ou pas. Moi, aujourd'hui, je joue au basket sans chercher à performer pour un contrat. Et tu sais quoi ? Il y a des moments où je kiffe plus que quand j'étais pro. Parce que j'ai plus cette pression du résultat, ce poids du jugement extérieur. Je suis juste là, dans l'instant, dans le plaisir du jeu. Et je le dis sans honte. Je suis peut-être plus joueur aujourd'hui qu'à certaines périodes de ma carrière. Parce que maintenant, je joue par choix, pas par devoir. Je me souviens de la fin de saison, il y a trois ans. Mon équipe se battait pour éviter la relégation. On avait la pression à chaque match. On devait absolument gagner. Et moi, j'ai répondu présent. J'ai contribué aux victoires qu'il nous fallait pour rester à notre niveau. Sur le papier, tout était là. La performance, l'efficacité, les résultats. Mais intérieurement, le plaisir avait disparu. Je jouais. mais sans émotions. Je gagnais, mais sans vibrer. A l'inverse, cette saison, il y a eu un match sans véritable enjeu. Pas de pression, pas de calcul. Et pourtant, quel plaisir. Le jeu pour le jeu. Le sourire, l'adrénaline pure. La joie simple d'être sur le terrain. Et ça, pour moi, c'est toute la différence entre le monde pro et tout le reste. Et toi, réfléchis à ça. Y a-t-il une activité que t'as dorée, que t'as arrêtée parce qu'elle ne te... rapporte rien et si tu la reprenait juste pour toi peut-être que tu dessiné avant et a arrêté parce que battant fait pas un business peut-être que tu écrivais chanter danser enseigner programmé et a tout rangé dans une boîte parce que ça ne servait plus à rien mais si ça te fait du bien si ça t'aligne c'est que ça sert à quelque chose à toi et c'est déjà énorme alors on va faire un truc ensemble tu as fermé les yeux un instant tu as pensé à ce que tu faisais naturellement Sans te poser de questions, quand t'étais ado ou jeune adulte, ce que tu faisais pour le plaisir, ce qui te faisait oublier l'heure, ce moment-là, ce souvenir-là, il contient peut-être une vérité sur toi. Pas une vérité de CV, une vérité d'âme. Et je vais te dire un truc qui peut paraître à contre-courant. Tu n'as pas besoin d'être le meilleur pour avoir le droit de continuer. T'as pas besoin de le monétiser, t'as pas besoin d'avoir une audience. T'as juste besoin que ça t'alimente. Et si un jour tu décides d'en refaire quelque chose de plus grand, tant mieux. Mais si ça reste juste un jardin secret, c'est tout aussi beau. Alors la prochaine fois qu'on te demande « tu continues dans ce domaine-là ? » et que t'as envie de dire « non, c'est fini » , demande-toi si c'est vraiment fini, ou si t'as juste arrêté de le faire sous une certaine forme. Parce que passion et profession, ça peut aller ensemble, mais ça peut aussi vivre séparément. Et dans les deux cas, c'est légitime. À un moment donné, dans une reconversion, il faut se poser une question qui fait souvent peur. Est-ce que ce que j'aimais a encore une place dans ma vie ? Mais cette question, il faut la retourner. Et si ce n'était pas à ta passion de s'adapter à ton nouveau contexte, mais à toi de lui créer une nouvelle place, différente mais juste. Parce que ce que t'aimais dans ton ancienne vie, c'était peut-être pas que le rôle, le statut ou la mission, c'était une énergie, une sensation, un terrain d'expression. Et ça ? Tu peux le retrouver ailleurs. Moi, par exemple, ce que j'aimais dans le basket pro, au-delà du jeu, c'était l'intensité, le collectif, la montée en puissance, la rigueur dans la préparation, l'adrénaline de se dépasser. Et aujourd'hui, je retrouve ces sensations. Dans la création contenue, par exemple. Dans la construction de ce podcast. Dans mes projets entrepreneuriaux. Même dans la façon dont je vis ma vie de père, avec cette notion d'engagement, d'équipe, d'intention. Ce qui est fou, c'est que je pensais que cette intensité, ce feu que je ressentais dans le basket pro, était lié uniquement au terrain. Mais en lançant ce podcast, j'ai retrouvé exactement cette sensation. Dès que j'ai commencé à le planifier, à écrire, à enregistrer, j'ai senti cette même tension créative monter, cette même envie de bien faire, cette même peur excitante, cette même pression saine de vouloir donner le meilleur de moi-même. Ce n'était pas un match, mais quand j'ai publié le premier épisode, j'ai ressenti la même montée d'adrénaline que juste avant un grand match. Et c'est là que j'ai compris. Ce n'était pas le basket en soi. C'était le fait de m'investir à fond dans quelque chose qui compte pour moi. Et ce feu-là, il peut exister partout. Et c'est là que le lien se réinvente. Pas en reproduisant exactement ce que tu faisais, mais en transférant ton feu intérieur dans un autre contenant. Et attention, parfois, c'est contre-intuitif. Tu crois que t'as tout laissé derrière. Mais non, t'as juste changé d'outil. T'as changé de cadre. de scène, de public. Mais l'essence, elle est toujours là. Et c'est super important de te l'autoriser. Parce que sinon, tu tombes dans deux pièges. Soit tu t'interdis de revivre ça, comme si c'était plus pour toi, soit tu te forces à le reproduire tel quel, et tu t'enfermes. Mais entre ces deux extrêmes, il y a un monde. Un monde où tu peux transmettre ce que tu as vécu, explorer d'autres formes de cette passion, devenir mentor, créateur, formateur, raconteur, ou simplement, continuer pour toi. à ta manière. Je connais des anciens pros qui deviennent coach, mais aussi des anciens artistes qui deviennent thérapeutes, des ex-managers qui s'engagent dans l'associatif, des anciens sportifs qui font du contenu, de la pédagogie ou même du jardinage en conscience. Ce n'est pas le rôle qui compte, c'est l'intention derrière. Et c'est ça réinventer ton lien avec ce que tu aimes. C'est pas faire du copier-coller de ton ancienne vie, c'est prendre ce que tu veux garder et le recomposer à ta façon. Alors toi, derrière ton écran, note trois choses que tu aimais profondément dans ton ancienne activité. Maintenant, imagine où et comment tu pourrais les retrouver dans ta vie actuelle ou dans un prochain futur. Parce que ce que tu aimais hier peut devenir le socle de ce que tu vas créer demain. Et si tu t'autorises à ne plus faire comme avant, alors tu ouvres la porte à quelque chose de plus grand, de plus aligné, de plus toi. On a parlé de mon parcours, de cette nuance entre quitter une carrière et garder une passion vivante. Mais maintenant, j'ai envie de parler à toi, directement. Parce que ce podcast, il n'est pas là pour raconter ma vie. Il est là pour créer un écho dans la tienne, un miroir, un point de départ. Alors, je te pose la question, qu'est-ce que toi, tu veux continuer ? Pas forcément comme avant, pas forcément dans le même cadre, avec le même rythme ou le même rôle. Mais qu'est-ce que tu voudrais garder vivant dans ta vie, même après une transition ? Tu vois, la plupart du temps, on quitte un job, un milieu, un statut, et on croit qu'on doit tout réinitialiser, qu'on doit devenir une version totalement nouvelle de nous-mêmes. Mais ce n'est pas toujours nécessaire. Parce que, parfois, ce qu'on a vécu avant contient des pépites, des choses à reprendre, à adapter, à transformer. Et souvent, on ne les voit pas parce qu'on est trop focalisé. sur ce qu'on ne fait plus. Mais si on inversait la focale, et si tu te demandais qu'est-ce que je peux continuer à ma manière ? Et pour t'aider à avancer là-dedans, j'ai envie de te proposer deux exercices complémentaires. Le premier, je l'ai déjà partagé dans l'épisode 1, mais il reste tellement utile que je te le remets ici. C'est un outil clair, structurant, pour t'aider à faire le lien entre ton passé et ton avenir. Donc l'exercice 1, c'est la cartographie des forces. Prends une feuille ou un carnet, trace trois colonnes. Dans la première, ce que tu faisais bien dans ton ancienne activité, dans ton ancien métier, sport ou passion. Dans la colonne 2, ce que ça dit de toi. Les valeurs, les qualités, les compétences, les moteurs profonds. Et dans la colonne 3, comment tu pourrais le réintégrer dans ta vie actuelle, autrement, à ton rythme. Ce simple exercice, il te permet de reconnecter avec ta valeur, même si tu as changé de décor. Et il t'aide à voir que tout n'est pas à jeter. Tu peux reconstruire avec des briques solides, avec des éléments que tu possèdes déjà. Mais parfois, on n'a pas envie de structurer. On n'a pas envie de faire un tableau. On a juste envie de... ressentir, de se reconnecter à ce qui vibrait en nous, sans réfléchir. Alors, je te propose un deuxième exercice, plus intime. L'exercice 2, c'est le flashback sensoriel. Alors, ferme les yeux si tu peux, respire un bon coup et imagine ça, un moment de ta vie où tu faisais ce que tu aimais, vraiment, authentiquement, intensément. Un moment où tu étais aligné, où tu existais à 100%. Tu l'as ? Ok. Maintenant, plonge dans les détails. Où est-ce que t'étais ? Qu'est-ce que tu entendais ? Ton corps, il ressentait quoi ? Est-ce que tu souriais ? Est-ce que t'étais concentré ? Est-ce que t'étais libre ? Ce souvenir, il t'appartient, il est vivant. Et tu sais quoi ? Il contient un indice. Ce que tu cherchais dans ce moment-là, Ce n'était peut-être pas juste une activité, c'était une émotion, un état d'être. Et la vraie question c'est, comment je peux retrouver cette vibration dans ma vie, aujourd'hui ? Même un peu, même autrement, même ailleurs. Parce qu'en vrai, c'est pas l'environnement qui compte, c'est ce que ça fait résonner en toi. Alors, prends le temps. Fais ces deux exercices à ton rythme. Ils ne demandent rien d'autre que d'être honnête avec toi-même. Et pour être totalement honnête avec toi, Quand moi aussi j'ai fait ces exercices, la cartographie des forces, le flashback sensoriel, ça m'a ouvert les yeux. Ce que j'aimais profondément, ce n'était pas d'être pro, c'était de me sentir connecté, de me dépasser, de partager de l'énergie vraie avec les autres, de grandir à travers chaque défi. Et ça, ça n'appartient à aucune carrière, ça m'appartient à moi. Faire ces exercices m'a rappelé que je n'avais rien perdu. Je devais juste m'exprimer différemment. Et cette prise de conscience, elle change tout. Alors voilà, on arrive à la fin de cet épisode. Et si tu devais retenir qu'une chose, ce serait ça. Tu peux quitter un rôle sans renier ce que tu es. Tu peux dire stop à une carrière sans éteindre la flamme qui t'a animé pendant des années. Tu peux continuer autrement, à ta manière, sans pression, sans étiquette. Parce que c'est pas le cadre qui fait la passion. C'est pas le titre ni le statut. ni la reconnaissance. C'est ce que ça fait vibrer en toi. Et parfois, ce que tu croyais avoir perdu, c'est juste quelque chose qui attendait d'être réinventé. Aujourd'hui, je joue encore au basket, mais plus comme avant. Je joue sans enjeu pro. Je joue avec d'autres pairs. Et tu sais quoi ? Ça me fait du bien. Je ne suis pas moins joueur. Je suis juste plus libre. Et toi aussi, tu as ce droit-là. Le droit de continuer ce que tu aimes, même si ce n'est plus ton job. Le droit de te reconnecter à ce qui t'alimente, sans chercher à performer. Le droit de créer une nouvelle version de toi, sans trahir l'ancienne. Alors vas-y, autorise-toi à ressentir, à explorer, à recommencer, à transformer. Et souviens-toi, ce n'est pas parce que tu as quitté la scène que tu as quitté la passion. Ce n'est pas la fin de ton histoire, c'est juste le début d'un chapitre plus libre, plus aligné, plus vrai. Merci d'avoir écouté cet épisode de Pure Exchange. Si ça t'a parlé, pense à le partager avec quelqu'un qui est peut-être lui aussi dans une transition. Quelqu'un qui doute, qui se cherche, qui croit que c'est fini alors que tout commence. Et si tu as envie de me raconter ton parcours, de réagir, de proposer un sujet, tu sais où me trouver. Instagram, Youtube, la vraie vie, on est là pour échanger, pour avancer, pour reconstruire ensemble. A très vite. Peace.

Share

Embed

You may also like