Speaker #0Est-ce que tu as déjà eu cette impression où cette cliente ou ce client qui en fait te respecte pas du tout mais pas en mode qui t'insulte ou qui te dit ou qui insinue que t'es pas assez pro, que t'es pas assez cela, c'est ce client qui te fait ressentir le fait que tu n'es pas, tu ne mérites pas d'être payé en fait. Je t'explique, j'ai une cliente qui venait régulièrement... dans mon salon, pour te préciser une chose. Ah oui, au fait, j'ai une marque de perruques. Les wig, les perruques indétectables, tout ça, tout ça, tu vois. T'en sauras un petit peu plus après. Et j'ai une cliente qui vient me voir. Elle est sur... Elle vient, non, c'est même pas qu'elle vient me voir. Je crois que c'est en message. Parce que ça date, ça date. Et elle me demande une faveur. Elle choisit une perruque à un certain prix, donc à cette époque ça devait être plusieurs centaines d'euros. Et elle me dit, au début elle me parle de, elle va à la Courchevel, elle va aller à ceci, elle va après aller je ne sais où. Et elle me dit, en fait Courchevel ça va quand même me coûter cher, entre la location, l'acheter, les sapes et tout le tralala. Et en fait est-ce que je pourrais te payer après parce que je veux garder quand même mon argent ? Pour là-bas, pour les fêtes, pour les... Je me suis dit, mais en fait, Courchevel, là, tous les restaurateurs, là, tous les hôtels, toutes les boîtes, tous les trucs, là, c'est des groupes, c'est des grosses boîtes. Donc moi, petite boîte que je suis, où je suis ? Ben, où je suis seule. Donc, en fait, je vais devoir attendre un paiement différé parce que Courchevel va coûter plus cher, parce que Courchevel, peut-être, c'est plus high level. En fait, j'étais même gênée de lui dire non. J'étais gênée de dire, tu sais, c'est compliqué en ce moment, ça ne sera pas possible. Et voilà quoi. Et j'ai remarqué une chose, c'est toujours celles qui ont le plus d'argent qui vont vouloir te tordre le maximum. Moi, mes clientes là, qui m'en achètent le plus, qui achètent régulièrement, qui me demandent... pas de remise, à qui je vais donner des remises sans même qu'elles me demandent. C'est des filles qui ont des métiers comme aide-soignante ou dans le travail social ou autre qui ne gagnent pas des masses, qui ne sont pas entretenues par un tel ou un tel, qui ont des enfants aussi, mais parce qu'elles reconnaissent le travail des autres, elles reconnaissent le fait que ce n'est pas facile. Et en fait, ça m'a même ramené une anecdote d'une cliente qui venait toujours avec des sacs Hermès, des sacs je ne sais quoi, Chanel ou autre. Et moi, elle venait me dire que mes perruques, elles étaient trop chères et elle me demandait des tarifs. Elle me disait « Ouais, mais tu sais, là maintenant, tu n'es plus la seule, il y a d'autres, il y a ceci, il y a cela. » Et je me dis « Mais tu viens, Pavanek, tes Hermès, tes Chanel, tes trucs, tes… » Non, non, c'est impossible quoi. Et ce qui est… Ce qui est drôle, c'est qu'à partir du moment où j'ai commencé à dire plus facilement non, ces clients sont peut-être allés chez quelqu'un qui leur vendait encore plus cher. Mais parce que comme je leur ai donné l'habitude de leur faire des prix, de me plier, de les prendre en rendez-vous, quand j'avais mon planning full et que je ne voulais pas les décevoir ou les perdre ou autre. Au moment où j'ai commencé à dire non, en fait, j'étais méchante, je me la pétais. Là, maintenant, tu te prends pour qui ? En fait, je me suis dit, mais comment est-ce que c'est possible ? Excusez-moi, je parle espagnol. Donc voilà, c'était une petite interlude. Donc voilà, je peux payer Courchevel, mais toi, vas-y, t'attendras pour plus tard. Voilà ! Alors, t'as kiffé ou t'as pas kiffé ce genre de format où je parle rapidement d'une petite anecdote, on en rigole, on en rigole pas, c'est bon, c'est juste, ça me passe par la tête, comme ça. Et voilà, donc, si t'as aimé, fais-moi un petit message, mets-moi un petit like, partage, fais quelque chose, t'as vu, c'est gratuit, je te demande même pas un paiement différé ou quelque chose. Allez, mouah !