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Quête de Globe, le podcast immersif de Sebastien Marsset

« Tu te vois passer un mois dans 4 degrés ! »- Episode 32 – Septembre 2024

« Tu te vois passer un mois dans 4 degrés ! »- Episode 32 – Septembre 2024

21min |24/09/2024
Play
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Quête de Globe, le podcast immersif de Sebastien Marsset

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21min |24/09/2024
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Description

Dans cet épisode, Seb entre dans une nouvelle phase de sa préparation pour le défi ultime : le Vendée Globe. Ce moment charnière marque un tournant alors que le départ approche à grands pas.

📅 Le 18 octobre, Direction les Sables-d'Olonne
Seb se prépare à quitter son domicile pour rejoindre le village départ du Vendée Globe. L’objectif est clair : amener le bateau et l’équipe dans les meilleures conditions possibles pour affronter les 90 jours de course.

💪 Préparation Physique Intense
Avec l’aide de François, Seb se concentre sur sa préparation physique. "Il faut que je sente l'énergie nécessaire", confie-t-il. Chaque séance le rapproche un peu plus de la force mentale et physique indispensable pour affronter les mers les plus redoutables.

🌊 Confort et Adaptation
Des ajustements ont été faits à bord pour ajouter un peu de confort, comme un chauffage, indispensable pour affronter les 4 degrés des mers du sud. Seb revient également sur les derniers choix de voiles, cruciaux pour naviguer au mieux dans des conditions variées.

🥘 L’Avitaillement : Nourrir le Skipper
L’épisode vous plonge aussi dans les préparatifs logistiques, notamment l'avitaillement nécessaire pour soutenir le gabarit imposant de Seb. Une organisation millimétrée pour que rien ne manque à bord.

🎙️ Sous les Feux des Projecteurs
Avec l'approche du départ, Seb sent monter la pression médiatique, notamment à travers la conférence de presse officielle du Vendée Globe. Il fait le point sur cette visibilité croissante et ses derniers préparatifs avant le grand saut.

Ne manquez pas cet épisode crucial où Seb partage ses ressentis à quelques semaines du plus grand défi de sa carrière ! 🌍🏆


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le prochain marin connaît le tour du monde en équipage, l'IMOCA en double. Aussi, on parle de Sébastien Marseille. Applaudissements pour lui, s'il vous plaît. On sent aujourd'hui l'intérêt des maudits pour cette course. Oui. C'est juste un certain nombre de globes avec cette fois-là. Et bien voilà. Je suis qualifié au leader du club. Tu dois passer un mois dans 4 degrés. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur ce nouvel épisode du podcast Quête de Gloss. Aujourd'hui, on est la mi-septembre à Port-la-Forêt. C'est grand ciel bleu. L'anticyclone s'est mis en place au-dessus de la Pointe-Bretagne, ce qui était assez rare ce petit peu. On en profite. On en profite pour partir s'entraîner. Juste après l'enregistrement de cet épisode, je vais aller faire un entraînement avec le bateau pour essayer une voile que j'hésite encore à emmener sur le Vendée Globe. Le Vendée Globe, c'est l'objectif pour lequel j'ai lancé tout ce projet il y a pas mal d'années. En tout cas, l'idée s'est vraiment ancrée dans mon esprit en 2019. J'ai acheté ce bateau en mars 2022 pour m'aligner sur le départ de ce Vendée Globe. Un tour du monde sans escale et sans assistance, en solitaire. Et clairement, c'est le défi le plus relevé que j'ai eu, le plus gros défi. auquel je fais face sportivement depuis que je suis courir au large. Donc j'ai à la fois très hâte de me lancer, et puis forcément il y a une part d'inconnu, qui dit inconnu, dit questionnement, dit un peu d'appréhension, tout ça. Mais ça fait partie de l'excitation que génère cette épreuve qui va arriver très vite. Dans moins de deux mois, ce sera le départ. Le 10 novembre, c'est le départ. Le 10 novembre, c'est le départ du Vendée Globe. Et avant, on a une période qui est très particulière aussi, qui est toute la période du village. Donc, c'est trois semaines où le bateau est quasiment... à quai, ne peut quasiment pas bouger, à l'exception d'une ou deux journées en mer. Et pendant laquelle, le village reçoit un public phénoménal. Et nous, on reçoit nos partenaires. l'association qu'on soutient, la famille, les amis, tout le monde qui vient saluer avant le grand départ. Donc le 18 octobre, c'est dans moins d'un mois. C'est-à-dire que dans moins d'un mois, je quitte mon domicile, je commence à larguer les amarres. Et voilà, moins d'un mois, c'est très très court. Et donc en ce moment, je suis pleinement focalisé là-dessus, c'est-à-dire amener le bateau, le skipper et l'équipe dans les meilleures conditions. conditions possibles pour prendre le départ de ce Vendée Globe. Voilà, donc vraiment depuis la rentrée, c'est ça le focus principal. On a beaucoup, beaucoup travaillé ces dernières années. Je pense qu'on peut être fier de ce qu'on a fait. Aujourd'hui, il faut vraiment qu'on se concentre sur l'aspect course. Donc, on parle de petits ajustements techniques sur le bateau. On parle... de travailler l'avitaillement, on parle d'être certain d'avoir les cartes papier pour toutes les zones du globe, on parle de conserver de la fraîcheur aussi, de la fraîcheur physique, mentale, donc de pas forcément mettre un rythme qui soit trop important tout le temps. On peut mettre du rythme important mais pas tout le temps, il faut des périodes de repos aussi. Et voilà donc c'est en fait c'est le début du moment où on peut enfin... Vu qu'il faut en profiter à bloc aussi de ça, parce que ça ne m'arrivera peut-être qu'une fois dans ma vie. Et donc, j'ai bien l'intention. Aujourd'hui, j'ai moins d'actions qui sont concrètement à destination de mes partenaires et donc tous les membres de Capagir Ensemble. tous les partenaires du projet, que ce soit le partenaire titre, fourcier, tous les membres de Cap Agir Ensemble et le fonds de dotation handicap Agir Ensemble. J'ai peut-être un petit peu moins de temps. dans tout ce qui est très concret. En revanche, tout ce que je fais est fait pour que le Vendée Globe 2024 de Sébastien Marseille et de son équipe soit une réussite. Et en étant une réussite, tout ça valorisera l'ensemble des parties prenantes du projet. Quelque part, il n'y a pas de rupture sur un lien ou un engagement. En fait, l'image qu'il faut avoir, je pense que c'est à l'image de notre sport qui est très très longue. Le Vendée Globe, j'ai un objectif de 90 jours. Je ne sais pas, un sprinter, quand il va sprinter, avant, il va s'échauffer. Il va s'échauffer, il va s'échauffer physiquement. Je ne sais pas, il va courir, il va faire sa routine, mais il va aussi se mettre dans sa bulle. Il va aussi se concentrer parce que pour faire sa perf, ce n'est pas juste faire des pas très rapides. C'est quelque chose qui demande vraiment de l'excellence. En fait, pour moi, aujourd'hui, on est là-dedans. On est là-dedans dans le fait que… Pour être dans les starting blocks, le 10 novembre 2024, aujourd'hui, il est temps de se concentrer en vue du départ de la course. Du point de vue de la préparation physique, vraiment, je fais une confiance absolue à François Bonneau, avec qui je travaille sur l'aspect préparation physique. C'est lui qui détermine les séances, qui me propose des séances. En gros, elles varient tous les mois. J'ai un panel de séances qui sont différentes. Jusqu'à présent, ça a toujours été réparti avec quatre séances par semaine, deux focalisées plutôt cardio et puis deux focalisées plutôt renforcement musculaire. Et en fonction du volume de navigation que moi je réalise, parce que naviguer c'est du sport, et donc il ne faut pas compter ce temps-là comme un temps de pratique sportive, François il ajuste. Donc voilà, c'est ce que je te disais, aujourd'hui on met encore de l'intensité dans la pratique sportive, par contre on va aménager des moments où il y a de la récup en fait, tout simplement, parce qu'il faut arriver frais. Donc en gros, le lettre-motiv, le repère, c'est qu'à chaque fois que je commence une prépa physique ou une navigation, il faut que je sente que j'ai l'énergie suffisante pour y satisfaire. Et que si je me dis, aujourd'hui je ne le sens pas, je ne suis pas bien, c'est peut-être que j'ai été trop loin dans les séances précédentes et qu'il faut aménager un petit peu plus de récup. Mais après, elle a un peu évolué parce que pendant l'été, C'était vraiment une prépa physique plaisir, liée au sport outdoor, au truc que tu aimes bien faire. Là, on est plus dans des exercices, le renforcement musculaire, les abdos, c'est soulager le poids, c'est un tout petit peu moins ludique, mais c'est nécessaire pour le faire. Pour ce qui est du bateau, de la technique, déjà si je reviens un tout petit peu en arrière, on avait peut-être au moment du dernier épisode, c'était la période estivale, donc il y a eu un énorme travail de fait techniquement sur le bateau, il y a un nouveau système de communication qui est arrivé, la partie hydraulique est partie en révision, il y a eu un entretien de dessalinisateur, il y a eu une nouvelle tablette arrière, il y a eu une... Il y a eu un peu de confort d'ajouter, un peu malgré moi, c'est un peu l'équipe qui me l'a imposé, mais voilà, genre un chauffage à bord pour les Mers du Sud, ce que je n'étais pas parti pour, mais il est à bord et en fait, c'est vraiment la réaction de ma femme, Lisa, qui me dit Tu te vois 30 jours dans 4 degrés ? Et puis un soir, je suis rentré avec ça à la maison, ils me disaient Bon, le chauffage, je ne sais pas, Math, il est en matin et tout, il est déjà à bord. Et puis Lisa me dit Mais... tu dois passer un mois dans 4 degrés je suis bon ok ok ok on le laisse à bord et donc il y a eu un énorme boulot de fait donc là depuis la reprise depuis finalement la fin août c'était vraiment valider ce qui a été démonté puis remis en place et puis on est un peu dans les mêmes choses que pour le skipper finalement je parlais de tout à l'heure Je parlais tout à l'heure de l'inventaire des cartes en papier, l'inventaire de la pharmacie, parce qu'il faut être en autonomie, l'inventaire des sacs avec du matériel de remplacement. Donc, il y a beaucoup, beaucoup de préparation de ce type-là. On a quelques points techniques encore, mais parce qu'on a bien pu se les mettre sur le dos. C'est-à-dire que ça fait longtemps que je cours après le renouvellement entier de ma garde-robe. Quand je parle de la garde-robe, c'est les voiles du bateau. Aujourd'hui, j'ai renouvelé 6 voiles sur 8 sur le cycle de 3 ans. C'est vrai que la volonté, c'était de pouvoir en renouveler 8 sur 8. On n'y est pas et on a une petite opportunité à travers des voiles de réemploi qui nous ont été mises à disposition par des amis. Et donc, on a ajouté ça à la job list parce que ce serait trop dommage de laisser à terre une bonne voile qui serait tout aussi bonne et en meilleur état que... que les actuels, alors que juste parce qu'on se dit, bon, c'est plus le moment, on n'a plus le temps. Donc voilà, c'est d'ailleurs l'objet des prochaines navigations, c'est de prendre une décision par rapport à ces voiles de réemploi, est-ce que j'estime que je les prends, mais je les connais très peu, ou est-ce que j'estime que je prends les anciennes, mais qui seront plus fragiles, mais que je connais bien. Voilà, ça c'est un peu le dernier choix technique et qui est un choix hyper important. Moi, je n'ai jamais passé 90 jours en mer, jamais de ma vie, ça ne m'est jamais arrivé. Le plus long que j'ai passé, c'est 47 jours sur un maxi trimaran, on était 14 personnes à bord. Le plus longtemps que j'ai passé en mer en solitaire, ça doit être autour d'une vingtaine de jours, entre 20 et 23 jours. Donc, il y a une vraie part d'inconnu. Donc, je me demande moi comment je vais réagir à ça parce que je me connais sur ces durées-là, mais je ne me connais pas sur une durée plus longue. Donc, voilà, moi, comment je vais ? Je ne sais pas, je n'ai pas la réponse. Il y a quelque chose qui me questionne aussi beaucoup et c'est pour ça que... Ce moment-là d'avant Vendée Globe, d'avant quitter son domicile, je pense qu'il est assez important, c'est aussi comment je pars vis-à-vis de ma famille. C'est-à-dire que l'éloignement, il va être assez long. Et donc, comment je pars ? Est-ce que je pars parce qu'aujourd'hui, je pourrais remplir ma journée de 7h à 20h, ne pas être là le midi ? Mais est-ce que c'est vraiment comme ça que j'ai envie de partir en laissant ma famille pendant trois mois ? La réponse, c'est évident que c'est non. Parce que je crois que pour être bien sur l'eau aussi, il faut pouvoir, au moment où tu largues les amarres, dire, eh bien, voilà, là, je fais tout ce que je pouvais pour me mettre, mettre l'équipe et puis aussi ma famille, parce que c'est aussi dur pour la famille, dans les meilleures dispositions possibles. Donc voilà, ça, c'est une grosse différence, je pense. Le fait de réaliser que les arboires vont être un peu plus longues. Après, qu'est-ce qu'il y a d'autre ? C'est tout bête, mais la partie avitaillement, là, on part sur 90 jours d'avitaillement, 90 jours de nourriture à bord, même si c'est de la nourriture lyophilisée, ça prend énormément de place. Ça rajoute aussi beaucoup de poids. Donc voilà, comment on conditionne tout. tout ça, comment je le stocke à bord, comment je vais le déplacer, comment je vais le matosser. Ça, ça change pas mal. Et en plus, ce qui change, c'est que l'avitaillement, en fonction des skippers, c'est aussi en fonction du gabarit et de leur appétit. Autant vous dire que Mathilde s'arrache les cheveux quand elle échange avec les référents ou les référentes avitaillement des autres équipes. Elle se dit, ben non, ça rentre dans un petit sac, ma journée. C'est Marseille, ben non, moi j'ai un sac de 40 litres, ça lui fait la journée. Exagère un peu, mais voilà. Il y a un peu de ça. Et donc voilà, ce que je perçois aussi, c'est que contrairement, par exemple, à la route du Rhum, où il y avait, je ne sais plus, 100 ou 120 participants, là on est 40. Et donc je perçois aussi qu'on va être beaucoup plus sous les feux des projecteurs du fait d'être moins nombreux. Et donc, ça va avoir un impact aussi sur les sollicitations qui arrivent déjà et qui viennent vers nous. L'ampleur de l'événement, je crois. Ça fait déjà pas mal de différence. Et donc, voilà. Le village c'est trois semaines. Forcément, on travaille énormément le planning parce que justement on voit qu'il y a beaucoup de sollicitations et il y a des obligations vis-à-vis des cours du bateau, du skipper, des obligations qu'on a vis-à-vis de l'organisateur. après on a des temps de partage avec nos partenaires beaucoup de visites du bateau une journée partenaire, le moment du départ où il y a du monde qui vient aussi il y a plusieurs occasions où il y a du monde qui vient et puis il ne faut pas oublier non plus qu'au milieu de tout ça pendant trois semaines on va réussir à sortir peut-être une fois, deux fois en mer et encore une fois si on prend l'image du sportif qui s'échauffe C'est hyper difficile de demander à un sportif de sortir du port le 10 novembre en ayant fait trois tours, je vous reciterai, mais un peu trois ronds dans l'eau devant les Sables d'Olonne et de partir faire un tour du monde. Donc en fait, il faut réussir à s'aménager des moments où on a du temps pour préparer sa navigation, pour avoir aussi de la fraîcheur physique, parce que faire des représentations, c'est quelque chose qui prend beaucoup d'énergie, énergie physique, énergie mentale. Donc oui, forcément, il y a des temps de coupure. Il y a forcément des temps de coupure. Et pour mémoire, être sur un village tel que celui-là, c'est quelque chose qui est hyper fatigant parce qu'il y a un monde de dingue, il y a un speaker qui parle sans cesse. C'est génial, on ne va pas s'en plaindre. Les gens viennent voir nos bateaux, ils sont curieux, on adore. Mais pour préparer une épreuve, il faut réussir, je pense, à s'extraire. Pas tout le temps, évidemment, mais au bon moment, suffisamment. Ça va pas être quelque chose selon les personnes. Et donc tout ça... Ce planning, c'est quelque chose qu'on travaille depuis. Le planning des trois semaines au Sable de Lonne, c'est quelque chose qu'on travaille depuis, je ne sais pas, peut-être janvier 2024. Et par contre, on est beaucoup en attente d'informations, notamment de la part de l'organisateur qui ne nous a pas encore donné son planning des animations du village. Pour nous, c'est compliqué de pouvoir avoir la juste organisation aujourd'hui parce qu'on ne sait pas exactement quelles vont être nos obligations pendant cette période-là. Mais en tout cas, on se projette au maximum. Pour moi, puis aussi pour l'équipe. C'est-à-dire que le bateau ne peut pas partir en mer. Personne ne travaille trois semaines d'affilée non-stop. Donc, il faut aussi aménager des temps de rotation pour l'équipe. Oui, les autres coureurs, effectivement, on est 40. On se connaît bien les uns les autres. Il y a différents niveaux d'affinité, je dirais. Globalement c'est beaucoup de coopération. J'ai encore deux stages du pôle de Port-la-Forêt qui ont lieu, la semaine prochaine et puis une début octobre je crois. Donc là clairement c'est des semaines où en fait on partage sur la performance de nos bateaux, les réglages, tout ça ça a été borné dès le début de la saison, on sait sur quel sujet on est OK pour échanger, sur quel sujet on n'est pas OK pour être changé. C'est vrai que quand les événements approchent on sent que les échanges se restreignent quand même. Parce que la compétition approchant, chacun... Je demandais à un autre coureur l'autre jour si... J'étais assez surpris d'ailleurs, parce que je lui demandais s'il allait embarquer un speed. C'est un coureur avec lequel je pense qu'on n'est pas du tout au niveau de même performance des bateaux. C'est un foiler récent, et puis moi, c'est quasiment les deux antipodes. Et puis, je sentis que je n'allais pas avoir de réponse, et j'étais surpris. Je disais, ouais, pas de réponse, OK. Mais ce n'est pas grave, c'était par curiosité. C'était vraiment par curiosité. Mais globalement, oui, c'est plutôt dans la coopération. On cherche encore du matériel de sperme. Ce qu'on appelle le matériel de sperme, c'est tout ce qui va venir en doublon pour venir pallier à une panne du matériel principal. L'ordinateur, j'ai été le sourcer dans une équipe concurrente. Donc il y a encore beaucoup d'entraide. On a une problématique sur le prochain stage d'entraînement, d'accessibilité du port avec les semis rigides, parce qu'il y aura un exercice de sécurité dans le port. On va essayer de mutualiser les semis rigides à partir d'un autre point de départ. Il y a quand même beaucoup d'entraide. Et c'est vrai qu'il y a deux coureurs qui ont été touchés récemment par des événements compliqués. Je pense à Cali, qui a été heurté par un bateau de pêche à l'entrée du... à l'entrée du final de l'Orient, où il y a des dommages composites assez importants. Et puis Romain, qui a perdu son mât pendant le défi Azimut. Et c'est vrai que c'est des grosses tuiles à deux mois du départ. Donc, il y a de l'entraide, mais dans la mesure de ce qu'on peut proposer à nos concurrents aussi. Je sais que Romain, en 2022, il a mis à disposition des voiles, parce que je n'en avais pas pour le bateau. Aujourd'hui, il se trouve que je peux me supposer d'aider, donc je fais. Alors, dans les prochaines semaines, comme je vous le disais, on va profiter de cette période de préparation finale et de concentration vraiment sur l'objectif du Vendée Globe avant de quitter notre base. Donc, autour de la mi-octobre, on va quitter notre base à Port-la-Forêt. À plus court terme, il y a la conférence de presse du Vendée Globe. Tour du monde en équipage, limo 40 doubles. Aussi, on parle... De Sébastien Marseille, applaudissements pour lui s'il vous plaît. A mon avis, ça va faire monter d'un coup la proximité de l'événement et puis l'engouement autour de l'événement, notamment médiatique. De l'inclusion qu'il porte avec Cap, agir ensemble, des stages de navigation ouverts aux personnes en situation de handicap. À partir du moment où les médias vont commencer à relayer de l'actualité Vendée Globe de manière régulière, quotidienne, ça va vraiment accélérer les choses. et donc voilà à la fois cette conférence de presse ça va être un moment sympa parce que visiblement dans un lieu dans un lieu iconique la scène musicale à Paris et puis c'est aussi une occasion de réunir tous les partenaires toutes les parties prenantes de Cap Agir ensemble et donc je m'en réjouis parce qu'il y a des occasions mais elles ne sont pas si nombreuses que ça Merci à tous d'avoir écouté cet épisode j'espère qu'il vous a plu si c'est le cas n'hésitez pas à le relayer le diffuser ça nous aide beaucoup et puis je vous donne rendez-vous pour un prochain épisode et puis je vous donne aussi rendez-vous sur le village du Vendée Globe n'hésitez pas à venir nous faire un petit coucou sur le village on aura un stand sur le village du Vendée Globe et le bateau sera au ponton évidemment donc de venir nous saluer Et ça nous fera très plaisir de vous y croire. À bientôt. Salut.

Description

Dans cet épisode, Seb entre dans une nouvelle phase de sa préparation pour le défi ultime : le Vendée Globe. Ce moment charnière marque un tournant alors que le départ approche à grands pas.

📅 Le 18 octobre, Direction les Sables-d'Olonne
Seb se prépare à quitter son domicile pour rejoindre le village départ du Vendée Globe. L’objectif est clair : amener le bateau et l’équipe dans les meilleures conditions possibles pour affronter les 90 jours de course.

💪 Préparation Physique Intense
Avec l’aide de François, Seb se concentre sur sa préparation physique. "Il faut que je sente l'énergie nécessaire", confie-t-il. Chaque séance le rapproche un peu plus de la force mentale et physique indispensable pour affronter les mers les plus redoutables.

🌊 Confort et Adaptation
Des ajustements ont été faits à bord pour ajouter un peu de confort, comme un chauffage, indispensable pour affronter les 4 degrés des mers du sud. Seb revient également sur les derniers choix de voiles, cruciaux pour naviguer au mieux dans des conditions variées.

🥘 L’Avitaillement : Nourrir le Skipper
L’épisode vous plonge aussi dans les préparatifs logistiques, notamment l'avitaillement nécessaire pour soutenir le gabarit imposant de Seb. Une organisation millimétrée pour que rien ne manque à bord.

🎙️ Sous les Feux des Projecteurs
Avec l'approche du départ, Seb sent monter la pression médiatique, notamment à travers la conférence de presse officielle du Vendée Globe. Il fait le point sur cette visibilité croissante et ses derniers préparatifs avant le grand saut.

Ne manquez pas cet épisode crucial où Seb partage ses ressentis à quelques semaines du plus grand défi de sa carrière ! 🌍🏆


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le prochain marin connaît le tour du monde en équipage, l'IMOCA en double. Aussi, on parle de Sébastien Marseille. Applaudissements pour lui, s'il vous plaît. On sent aujourd'hui l'intérêt des maudits pour cette course. Oui. C'est juste un certain nombre de globes avec cette fois-là. Et bien voilà. Je suis qualifié au leader du club. Tu dois passer un mois dans 4 degrés. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur ce nouvel épisode du podcast Quête de Gloss. Aujourd'hui, on est la mi-septembre à Port-la-Forêt. C'est grand ciel bleu. L'anticyclone s'est mis en place au-dessus de la Pointe-Bretagne, ce qui était assez rare ce petit peu. On en profite. On en profite pour partir s'entraîner. Juste après l'enregistrement de cet épisode, je vais aller faire un entraînement avec le bateau pour essayer une voile que j'hésite encore à emmener sur le Vendée Globe. Le Vendée Globe, c'est l'objectif pour lequel j'ai lancé tout ce projet il y a pas mal d'années. En tout cas, l'idée s'est vraiment ancrée dans mon esprit en 2019. J'ai acheté ce bateau en mars 2022 pour m'aligner sur le départ de ce Vendée Globe. Un tour du monde sans escale et sans assistance, en solitaire. Et clairement, c'est le défi le plus relevé que j'ai eu, le plus gros défi. auquel je fais face sportivement depuis que je suis courir au large. Donc j'ai à la fois très hâte de me lancer, et puis forcément il y a une part d'inconnu, qui dit inconnu, dit questionnement, dit un peu d'appréhension, tout ça. Mais ça fait partie de l'excitation que génère cette épreuve qui va arriver très vite. Dans moins de deux mois, ce sera le départ. Le 10 novembre, c'est le départ. Le 10 novembre, c'est le départ du Vendée Globe. Et avant, on a une période qui est très particulière aussi, qui est toute la période du village. Donc, c'est trois semaines où le bateau est quasiment... à quai, ne peut quasiment pas bouger, à l'exception d'une ou deux journées en mer. Et pendant laquelle, le village reçoit un public phénoménal. Et nous, on reçoit nos partenaires. l'association qu'on soutient, la famille, les amis, tout le monde qui vient saluer avant le grand départ. Donc le 18 octobre, c'est dans moins d'un mois. C'est-à-dire que dans moins d'un mois, je quitte mon domicile, je commence à larguer les amarres. Et voilà, moins d'un mois, c'est très très court. Et donc en ce moment, je suis pleinement focalisé là-dessus, c'est-à-dire amener le bateau, le skipper et l'équipe dans les meilleures conditions. conditions possibles pour prendre le départ de ce Vendée Globe. Voilà, donc vraiment depuis la rentrée, c'est ça le focus principal. On a beaucoup, beaucoup travaillé ces dernières années. Je pense qu'on peut être fier de ce qu'on a fait. Aujourd'hui, il faut vraiment qu'on se concentre sur l'aspect course. Donc, on parle de petits ajustements techniques sur le bateau. On parle... de travailler l'avitaillement, on parle d'être certain d'avoir les cartes papier pour toutes les zones du globe, on parle de conserver de la fraîcheur aussi, de la fraîcheur physique, mentale, donc de pas forcément mettre un rythme qui soit trop important tout le temps. On peut mettre du rythme important mais pas tout le temps, il faut des périodes de repos aussi. Et voilà donc c'est en fait c'est le début du moment où on peut enfin... Vu qu'il faut en profiter à bloc aussi de ça, parce que ça ne m'arrivera peut-être qu'une fois dans ma vie. Et donc, j'ai bien l'intention. Aujourd'hui, j'ai moins d'actions qui sont concrètement à destination de mes partenaires et donc tous les membres de Capagir Ensemble. tous les partenaires du projet, que ce soit le partenaire titre, fourcier, tous les membres de Cap Agir Ensemble et le fonds de dotation handicap Agir Ensemble. J'ai peut-être un petit peu moins de temps. dans tout ce qui est très concret. En revanche, tout ce que je fais est fait pour que le Vendée Globe 2024 de Sébastien Marseille et de son équipe soit une réussite. Et en étant une réussite, tout ça valorisera l'ensemble des parties prenantes du projet. Quelque part, il n'y a pas de rupture sur un lien ou un engagement. En fait, l'image qu'il faut avoir, je pense que c'est à l'image de notre sport qui est très très longue. Le Vendée Globe, j'ai un objectif de 90 jours. Je ne sais pas, un sprinter, quand il va sprinter, avant, il va s'échauffer. Il va s'échauffer, il va s'échauffer physiquement. Je ne sais pas, il va courir, il va faire sa routine, mais il va aussi se mettre dans sa bulle. Il va aussi se concentrer parce que pour faire sa perf, ce n'est pas juste faire des pas très rapides. C'est quelque chose qui demande vraiment de l'excellence. En fait, pour moi, aujourd'hui, on est là-dedans. On est là-dedans dans le fait que… Pour être dans les starting blocks, le 10 novembre 2024, aujourd'hui, il est temps de se concentrer en vue du départ de la course. Du point de vue de la préparation physique, vraiment, je fais une confiance absolue à François Bonneau, avec qui je travaille sur l'aspect préparation physique. C'est lui qui détermine les séances, qui me propose des séances. En gros, elles varient tous les mois. J'ai un panel de séances qui sont différentes. Jusqu'à présent, ça a toujours été réparti avec quatre séances par semaine, deux focalisées plutôt cardio et puis deux focalisées plutôt renforcement musculaire. Et en fonction du volume de navigation que moi je réalise, parce que naviguer c'est du sport, et donc il ne faut pas compter ce temps-là comme un temps de pratique sportive, François il ajuste. Donc voilà, c'est ce que je te disais, aujourd'hui on met encore de l'intensité dans la pratique sportive, par contre on va aménager des moments où il y a de la récup en fait, tout simplement, parce qu'il faut arriver frais. Donc en gros, le lettre-motiv, le repère, c'est qu'à chaque fois que je commence une prépa physique ou une navigation, il faut que je sente que j'ai l'énergie suffisante pour y satisfaire. Et que si je me dis, aujourd'hui je ne le sens pas, je ne suis pas bien, c'est peut-être que j'ai été trop loin dans les séances précédentes et qu'il faut aménager un petit peu plus de récup. Mais après, elle a un peu évolué parce que pendant l'été, C'était vraiment une prépa physique plaisir, liée au sport outdoor, au truc que tu aimes bien faire. Là, on est plus dans des exercices, le renforcement musculaire, les abdos, c'est soulager le poids, c'est un tout petit peu moins ludique, mais c'est nécessaire pour le faire. Pour ce qui est du bateau, de la technique, déjà si je reviens un tout petit peu en arrière, on avait peut-être au moment du dernier épisode, c'était la période estivale, donc il y a eu un énorme travail de fait techniquement sur le bateau, il y a un nouveau système de communication qui est arrivé, la partie hydraulique est partie en révision, il y a eu un entretien de dessalinisateur, il y a eu une nouvelle tablette arrière, il y a eu une... Il y a eu un peu de confort d'ajouter, un peu malgré moi, c'est un peu l'équipe qui me l'a imposé, mais voilà, genre un chauffage à bord pour les Mers du Sud, ce que je n'étais pas parti pour, mais il est à bord et en fait, c'est vraiment la réaction de ma femme, Lisa, qui me dit Tu te vois 30 jours dans 4 degrés ? Et puis un soir, je suis rentré avec ça à la maison, ils me disaient Bon, le chauffage, je ne sais pas, Math, il est en matin et tout, il est déjà à bord. Et puis Lisa me dit Mais... tu dois passer un mois dans 4 degrés je suis bon ok ok ok on le laisse à bord et donc il y a eu un énorme boulot de fait donc là depuis la reprise depuis finalement la fin août c'était vraiment valider ce qui a été démonté puis remis en place et puis on est un peu dans les mêmes choses que pour le skipper finalement je parlais de tout à l'heure Je parlais tout à l'heure de l'inventaire des cartes en papier, l'inventaire de la pharmacie, parce qu'il faut être en autonomie, l'inventaire des sacs avec du matériel de remplacement. Donc, il y a beaucoup, beaucoup de préparation de ce type-là. On a quelques points techniques encore, mais parce qu'on a bien pu se les mettre sur le dos. C'est-à-dire que ça fait longtemps que je cours après le renouvellement entier de ma garde-robe. Quand je parle de la garde-robe, c'est les voiles du bateau. Aujourd'hui, j'ai renouvelé 6 voiles sur 8 sur le cycle de 3 ans. C'est vrai que la volonté, c'était de pouvoir en renouveler 8 sur 8. On n'y est pas et on a une petite opportunité à travers des voiles de réemploi qui nous ont été mises à disposition par des amis. Et donc, on a ajouté ça à la job list parce que ce serait trop dommage de laisser à terre une bonne voile qui serait tout aussi bonne et en meilleur état que... que les actuels, alors que juste parce qu'on se dit, bon, c'est plus le moment, on n'a plus le temps. Donc voilà, c'est d'ailleurs l'objet des prochaines navigations, c'est de prendre une décision par rapport à ces voiles de réemploi, est-ce que j'estime que je les prends, mais je les connais très peu, ou est-ce que j'estime que je prends les anciennes, mais qui seront plus fragiles, mais que je connais bien. Voilà, ça c'est un peu le dernier choix technique et qui est un choix hyper important. Moi, je n'ai jamais passé 90 jours en mer, jamais de ma vie, ça ne m'est jamais arrivé. Le plus long que j'ai passé, c'est 47 jours sur un maxi trimaran, on était 14 personnes à bord. Le plus longtemps que j'ai passé en mer en solitaire, ça doit être autour d'une vingtaine de jours, entre 20 et 23 jours. Donc, il y a une vraie part d'inconnu. Donc, je me demande moi comment je vais réagir à ça parce que je me connais sur ces durées-là, mais je ne me connais pas sur une durée plus longue. Donc, voilà, moi, comment je vais ? Je ne sais pas, je n'ai pas la réponse. Il y a quelque chose qui me questionne aussi beaucoup et c'est pour ça que... Ce moment-là d'avant Vendée Globe, d'avant quitter son domicile, je pense qu'il est assez important, c'est aussi comment je pars vis-à-vis de ma famille. C'est-à-dire que l'éloignement, il va être assez long. Et donc, comment je pars ? Est-ce que je pars parce qu'aujourd'hui, je pourrais remplir ma journée de 7h à 20h, ne pas être là le midi ? Mais est-ce que c'est vraiment comme ça que j'ai envie de partir en laissant ma famille pendant trois mois ? La réponse, c'est évident que c'est non. Parce que je crois que pour être bien sur l'eau aussi, il faut pouvoir, au moment où tu largues les amarres, dire, eh bien, voilà, là, je fais tout ce que je pouvais pour me mettre, mettre l'équipe et puis aussi ma famille, parce que c'est aussi dur pour la famille, dans les meilleures dispositions possibles. Donc voilà, ça, c'est une grosse différence, je pense. Le fait de réaliser que les arboires vont être un peu plus longues. Après, qu'est-ce qu'il y a d'autre ? C'est tout bête, mais la partie avitaillement, là, on part sur 90 jours d'avitaillement, 90 jours de nourriture à bord, même si c'est de la nourriture lyophilisée, ça prend énormément de place. Ça rajoute aussi beaucoup de poids. Donc voilà, comment on conditionne tout. tout ça, comment je le stocke à bord, comment je vais le déplacer, comment je vais le matosser. Ça, ça change pas mal. Et en plus, ce qui change, c'est que l'avitaillement, en fonction des skippers, c'est aussi en fonction du gabarit et de leur appétit. Autant vous dire que Mathilde s'arrache les cheveux quand elle échange avec les référents ou les référentes avitaillement des autres équipes. Elle se dit, ben non, ça rentre dans un petit sac, ma journée. C'est Marseille, ben non, moi j'ai un sac de 40 litres, ça lui fait la journée. Exagère un peu, mais voilà. Il y a un peu de ça. Et donc voilà, ce que je perçois aussi, c'est que contrairement, par exemple, à la route du Rhum, où il y avait, je ne sais plus, 100 ou 120 participants, là on est 40. Et donc je perçois aussi qu'on va être beaucoup plus sous les feux des projecteurs du fait d'être moins nombreux. Et donc, ça va avoir un impact aussi sur les sollicitations qui arrivent déjà et qui viennent vers nous. L'ampleur de l'événement, je crois. Ça fait déjà pas mal de différence. Et donc, voilà. Le village c'est trois semaines. Forcément, on travaille énormément le planning parce que justement on voit qu'il y a beaucoup de sollicitations et il y a des obligations vis-à-vis des cours du bateau, du skipper, des obligations qu'on a vis-à-vis de l'organisateur. après on a des temps de partage avec nos partenaires beaucoup de visites du bateau une journée partenaire, le moment du départ où il y a du monde qui vient aussi il y a plusieurs occasions où il y a du monde qui vient et puis il ne faut pas oublier non plus qu'au milieu de tout ça pendant trois semaines on va réussir à sortir peut-être une fois, deux fois en mer et encore une fois si on prend l'image du sportif qui s'échauffe C'est hyper difficile de demander à un sportif de sortir du port le 10 novembre en ayant fait trois tours, je vous reciterai, mais un peu trois ronds dans l'eau devant les Sables d'Olonne et de partir faire un tour du monde. Donc en fait, il faut réussir à s'aménager des moments où on a du temps pour préparer sa navigation, pour avoir aussi de la fraîcheur physique, parce que faire des représentations, c'est quelque chose qui prend beaucoup d'énergie, énergie physique, énergie mentale. Donc oui, forcément, il y a des temps de coupure. Il y a forcément des temps de coupure. Et pour mémoire, être sur un village tel que celui-là, c'est quelque chose qui est hyper fatigant parce qu'il y a un monde de dingue, il y a un speaker qui parle sans cesse. C'est génial, on ne va pas s'en plaindre. Les gens viennent voir nos bateaux, ils sont curieux, on adore. Mais pour préparer une épreuve, il faut réussir, je pense, à s'extraire. Pas tout le temps, évidemment, mais au bon moment, suffisamment. Ça va pas être quelque chose selon les personnes. Et donc tout ça... Ce planning, c'est quelque chose qu'on travaille depuis. Le planning des trois semaines au Sable de Lonne, c'est quelque chose qu'on travaille depuis, je ne sais pas, peut-être janvier 2024. Et par contre, on est beaucoup en attente d'informations, notamment de la part de l'organisateur qui ne nous a pas encore donné son planning des animations du village. Pour nous, c'est compliqué de pouvoir avoir la juste organisation aujourd'hui parce qu'on ne sait pas exactement quelles vont être nos obligations pendant cette période-là. Mais en tout cas, on se projette au maximum. Pour moi, puis aussi pour l'équipe. C'est-à-dire que le bateau ne peut pas partir en mer. Personne ne travaille trois semaines d'affilée non-stop. Donc, il faut aussi aménager des temps de rotation pour l'équipe. Oui, les autres coureurs, effectivement, on est 40. On se connaît bien les uns les autres. Il y a différents niveaux d'affinité, je dirais. Globalement c'est beaucoup de coopération. J'ai encore deux stages du pôle de Port-la-Forêt qui ont lieu, la semaine prochaine et puis une début octobre je crois. Donc là clairement c'est des semaines où en fait on partage sur la performance de nos bateaux, les réglages, tout ça ça a été borné dès le début de la saison, on sait sur quel sujet on est OK pour échanger, sur quel sujet on n'est pas OK pour être changé. C'est vrai que quand les événements approchent on sent que les échanges se restreignent quand même. Parce que la compétition approchant, chacun... Je demandais à un autre coureur l'autre jour si... J'étais assez surpris d'ailleurs, parce que je lui demandais s'il allait embarquer un speed. C'est un coureur avec lequel je pense qu'on n'est pas du tout au niveau de même performance des bateaux. C'est un foiler récent, et puis moi, c'est quasiment les deux antipodes. Et puis, je sentis que je n'allais pas avoir de réponse, et j'étais surpris. Je disais, ouais, pas de réponse, OK. Mais ce n'est pas grave, c'était par curiosité. C'était vraiment par curiosité. Mais globalement, oui, c'est plutôt dans la coopération. On cherche encore du matériel de sperme. Ce qu'on appelle le matériel de sperme, c'est tout ce qui va venir en doublon pour venir pallier à une panne du matériel principal. L'ordinateur, j'ai été le sourcer dans une équipe concurrente. Donc il y a encore beaucoup d'entraide. On a une problématique sur le prochain stage d'entraînement, d'accessibilité du port avec les semis rigides, parce qu'il y aura un exercice de sécurité dans le port. On va essayer de mutualiser les semis rigides à partir d'un autre point de départ. Il y a quand même beaucoup d'entraide. Et c'est vrai qu'il y a deux coureurs qui ont été touchés récemment par des événements compliqués. Je pense à Cali, qui a été heurté par un bateau de pêche à l'entrée du... à l'entrée du final de l'Orient, où il y a des dommages composites assez importants. Et puis Romain, qui a perdu son mât pendant le défi Azimut. Et c'est vrai que c'est des grosses tuiles à deux mois du départ. Donc, il y a de l'entraide, mais dans la mesure de ce qu'on peut proposer à nos concurrents aussi. Je sais que Romain, en 2022, il a mis à disposition des voiles, parce que je n'en avais pas pour le bateau. Aujourd'hui, il se trouve que je peux me supposer d'aider, donc je fais. Alors, dans les prochaines semaines, comme je vous le disais, on va profiter de cette période de préparation finale et de concentration vraiment sur l'objectif du Vendée Globe avant de quitter notre base. Donc, autour de la mi-octobre, on va quitter notre base à Port-la-Forêt. À plus court terme, il y a la conférence de presse du Vendée Globe. Tour du monde en équipage, limo 40 doubles. Aussi, on parle... De Sébastien Marseille, applaudissements pour lui s'il vous plaît. A mon avis, ça va faire monter d'un coup la proximité de l'événement et puis l'engouement autour de l'événement, notamment médiatique. De l'inclusion qu'il porte avec Cap, agir ensemble, des stages de navigation ouverts aux personnes en situation de handicap. À partir du moment où les médias vont commencer à relayer de l'actualité Vendée Globe de manière régulière, quotidienne, ça va vraiment accélérer les choses. et donc voilà à la fois cette conférence de presse ça va être un moment sympa parce que visiblement dans un lieu dans un lieu iconique la scène musicale à Paris et puis c'est aussi une occasion de réunir tous les partenaires toutes les parties prenantes de Cap Agir ensemble et donc je m'en réjouis parce qu'il y a des occasions mais elles ne sont pas si nombreuses que ça Merci à tous d'avoir écouté cet épisode j'espère qu'il vous a plu si c'est le cas n'hésitez pas à le relayer le diffuser ça nous aide beaucoup et puis je vous donne rendez-vous pour un prochain épisode et puis je vous donne aussi rendez-vous sur le village du Vendée Globe n'hésitez pas à venir nous faire un petit coucou sur le village on aura un stand sur le village du Vendée Globe et le bateau sera au ponton évidemment donc de venir nous saluer Et ça nous fera très plaisir de vous y croire. À bientôt. Salut.

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Description

Dans cet épisode, Seb entre dans une nouvelle phase de sa préparation pour le défi ultime : le Vendée Globe. Ce moment charnière marque un tournant alors que le départ approche à grands pas.

📅 Le 18 octobre, Direction les Sables-d'Olonne
Seb se prépare à quitter son domicile pour rejoindre le village départ du Vendée Globe. L’objectif est clair : amener le bateau et l’équipe dans les meilleures conditions possibles pour affronter les 90 jours de course.

💪 Préparation Physique Intense
Avec l’aide de François, Seb se concentre sur sa préparation physique. "Il faut que je sente l'énergie nécessaire", confie-t-il. Chaque séance le rapproche un peu plus de la force mentale et physique indispensable pour affronter les mers les plus redoutables.

🌊 Confort et Adaptation
Des ajustements ont été faits à bord pour ajouter un peu de confort, comme un chauffage, indispensable pour affronter les 4 degrés des mers du sud. Seb revient également sur les derniers choix de voiles, cruciaux pour naviguer au mieux dans des conditions variées.

🥘 L’Avitaillement : Nourrir le Skipper
L’épisode vous plonge aussi dans les préparatifs logistiques, notamment l'avitaillement nécessaire pour soutenir le gabarit imposant de Seb. Une organisation millimétrée pour que rien ne manque à bord.

🎙️ Sous les Feux des Projecteurs
Avec l'approche du départ, Seb sent monter la pression médiatique, notamment à travers la conférence de presse officielle du Vendée Globe. Il fait le point sur cette visibilité croissante et ses derniers préparatifs avant le grand saut.

Ne manquez pas cet épisode crucial où Seb partage ses ressentis à quelques semaines du plus grand défi de sa carrière ! 🌍🏆


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le prochain marin connaît le tour du monde en équipage, l'IMOCA en double. Aussi, on parle de Sébastien Marseille. Applaudissements pour lui, s'il vous plaît. On sent aujourd'hui l'intérêt des maudits pour cette course. Oui. C'est juste un certain nombre de globes avec cette fois-là. Et bien voilà. Je suis qualifié au leader du club. Tu dois passer un mois dans 4 degrés. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur ce nouvel épisode du podcast Quête de Gloss. Aujourd'hui, on est la mi-septembre à Port-la-Forêt. C'est grand ciel bleu. L'anticyclone s'est mis en place au-dessus de la Pointe-Bretagne, ce qui était assez rare ce petit peu. On en profite. On en profite pour partir s'entraîner. Juste après l'enregistrement de cet épisode, je vais aller faire un entraînement avec le bateau pour essayer une voile que j'hésite encore à emmener sur le Vendée Globe. Le Vendée Globe, c'est l'objectif pour lequel j'ai lancé tout ce projet il y a pas mal d'années. En tout cas, l'idée s'est vraiment ancrée dans mon esprit en 2019. J'ai acheté ce bateau en mars 2022 pour m'aligner sur le départ de ce Vendée Globe. Un tour du monde sans escale et sans assistance, en solitaire. Et clairement, c'est le défi le plus relevé que j'ai eu, le plus gros défi. auquel je fais face sportivement depuis que je suis courir au large. Donc j'ai à la fois très hâte de me lancer, et puis forcément il y a une part d'inconnu, qui dit inconnu, dit questionnement, dit un peu d'appréhension, tout ça. Mais ça fait partie de l'excitation que génère cette épreuve qui va arriver très vite. Dans moins de deux mois, ce sera le départ. Le 10 novembre, c'est le départ. Le 10 novembre, c'est le départ du Vendée Globe. Et avant, on a une période qui est très particulière aussi, qui est toute la période du village. Donc, c'est trois semaines où le bateau est quasiment... à quai, ne peut quasiment pas bouger, à l'exception d'une ou deux journées en mer. Et pendant laquelle, le village reçoit un public phénoménal. Et nous, on reçoit nos partenaires. l'association qu'on soutient, la famille, les amis, tout le monde qui vient saluer avant le grand départ. Donc le 18 octobre, c'est dans moins d'un mois. C'est-à-dire que dans moins d'un mois, je quitte mon domicile, je commence à larguer les amarres. Et voilà, moins d'un mois, c'est très très court. Et donc en ce moment, je suis pleinement focalisé là-dessus, c'est-à-dire amener le bateau, le skipper et l'équipe dans les meilleures conditions. conditions possibles pour prendre le départ de ce Vendée Globe. Voilà, donc vraiment depuis la rentrée, c'est ça le focus principal. On a beaucoup, beaucoup travaillé ces dernières années. Je pense qu'on peut être fier de ce qu'on a fait. Aujourd'hui, il faut vraiment qu'on se concentre sur l'aspect course. Donc, on parle de petits ajustements techniques sur le bateau. On parle... de travailler l'avitaillement, on parle d'être certain d'avoir les cartes papier pour toutes les zones du globe, on parle de conserver de la fraîcheur aussi, de la fraîcheur physique, mentale, donc de pas forcément mettre un rythme qui soit trop important tout le temps. On peut mettre du rythme important mais pas tout le temps, il faut des périodes de repos aussi. Et voilà donc c'est en fait c'est le début du moment où on peut enfin... Vu qu'il faut en profiter à bloc aussi de ça, parce que ça ne m'arrivera peut-être qu'une fois dans ma vie. Et donc, j'ai bien l'intention. Aujourd'hui, j'ai moins d'actions qui sont concrètement à destination de mes partenaires et donc tous les membres de Capagir Ensemble. tous les partenaires du projet, que ce soit le partenaire titre, fourcier, tous les membres de Cap Agir Ensemble et le fonds de dotation handicap Agir Ensemble. J'ai peut-être un petit peu moins de temps. dans tout ce qui est très concret. En revanche, tout ce que je fais est fait pour que le Vendée Globe 2024 de Sébastien Marseille et de son équipe soit une réussite. Et en étant une réussite, tout ça valorisera l'ensemble des parties prenantes du projet. Quelque part, il n'y a pas de rupture sur un lien ou un engagement. En fait, l'image qu'il faut avoir, je pense que c'est à l'image de notre sport qui est très très longue. Le Vendée Globe, j'ai un objectif de 90 jours. Je ne sais pas, un sprinter, quand il va sprinter, avant, il va s'échauffer. Il va s'échauffer, il va s'échauffer physiquement. Je ne sais pas, il va courir, il va faire sa routine, mais il va aussi se mettre dans sa bulle. Il va aussi se concentrer parce que pour faire sa perf, ce n'est pas juste faire des pas très rapides. C'est quelque chose qui demande vraiment de l'excellence. En fait, pour moi, aujourd'hui, on est là-dedans. On est là-dedans dans le fait que… Pour être dans les starting blocks, le 10 novembre 2024, aujourd'hui, il est temps de se concentrer en vue du départ de la course. Du point de vue de la préparation physique, vraiment, je fais une confiance absolue à François Bonneau, avec qui je travaille sur l'aspect préparation physique. C'est lui qui détermine les séances, qui me propose des séances. En gros, elles varient tous les mois. J'ai un panel de séances qui sont différentes. Jusqu'à présent, ça a toujours été réparti avec quatre séances par semaine, deux focalisées plutôt cardio et puis deux focalisées plutôt renforcement musculaire. Et en fonction du volume de navigation que moi je réalise, parce que naviguer c'est du sport, et donc il ne faut pas compter ce temps-là comme un temps de pratique sportive, François il ajuste. Donc voilà, c'est ce que je te disais, aujourd'hui on met encore de l'intensité dans la pratique sportive, par contre on va aménager des moments où il y a de la récup en fait, tout simplement, parce qu'il faut arriver frais. Donc en gros, le lettre-motiv, le repère, c'est qu'à chaque fois que je commence une prépa physique ou une navigation, il faut que je sente que j'ai l'énergie suffisante pour y satisfaire. Et que si je me dis, aujourd'hui je ne le sens pas, je ne suis pas bien, c'est peut-être que j'ai été trop loin dans les séances précédentes et qu'il faut aménager un petit peu plus de récup. Mais après, elle a un peu évolué parce que pendant l'été, C'était vraiment une prépa physique plaisir, liée au sport outdoor, au truc que tu aimes bien faire. Là, on est plus dans des exercices, le renforcement musculaire, les abdos, c'est soulager le poids, c'est un tout petit peu moins ludique, mais c'est nécessaire pour le faire. Pour ce qui est du bateau, de la technique, déjà si je reviens un tout petit peu en arrière, on avait peut-être au moment du dernier épisode, c'était la période estivale, donc il y a eu un énorme travail de fait techniquement sur le bateau, il y a un nouveau système de communication qui est arrivé, la partie hydraulique est partie en révision, il y a eu un entretien de dessalinisateur, il y a eu une nouvelle tablette arrière, il y a eu une... Il y a eu un peu de confort d'ajouter, un peu malgré moi, c'est un peu l'équipe qui me l'a imposé, mais voilà, genre un chauffage à bord pour les Mers du Sud, ce que je n'étais pas parti pour, mais il est à bord et en fait, c'est vraiment la réaction de ma femme, Lisa, qui me dit Tu te vois 30 jours dans 4 degrés ? Et puis un soir, je suis rentré avec ça à la maison, ils me disaient Bon, le chauffage, je ne sais pas, Math, il est en matin et tout, il est déjà à bord. Et puis Lisa me dit Mais... tu dois passer un mois dans 4 degrés je suis bon ok ok ok on le laisse à bord et donc il y a eu un énorme boulot de fait donc là depuis la reprise depuis finalement la fin août c'était vraiment valider ce qui a été démonté puis remis en place et puis on est un peu dans les mêmes choses que pour le skipper finalement je parlais de tout à l'heure Je parlais tout à l'heure de l'inventaire des cartes en papier, l'inventaire de la pharmacie, parce qu'il faut être en autonomie, l'inventaire des sacs avec du matériel de remplacement. Donc, il y a beaucoup, beaucoup de préparation de ce type-là. On a quelques points techniques encore, mais parce qu'on a bien pu se les mettre sur le dos. C'est-à-dire que ça fait longtemps que je cours après le renouvellement entier de ma garde-robe. Quand je parle de la garde-robe, c'est les voiles du bateau. Aujourd'hui, j'ai renouvelé 6 voiles sur 8 sur le cycle de 3 ans. C'est vrai que la volonté, c'était de pouvoir en renouveler 8 sur 8. On n'y est pas et on a une petite opportunité à travers des voiles de réemploi qui nous ont été mises à disposition par des amis. Et donc, on a ajouté ça à la job list parce que ce serait trop dommage de laisser à terre une bonne voile qui serait tout aussi bonne et en meilleur état que... que les actuels, alors que juste parce qu'on se dit, bon, c'est plus le moment, on n'a plus le temps. Donc voilà, c'est d'ailleurs l'objet des prochaines navigations, c'est de prendre une décision par rapport à ces voiles de réemploi, est-ce que j'estime que je les prends, mais je les connais très peu, ou est-ce que j'estime que je prends les anciennes, mais qui seront plus fragiles, mais que je connais bien. Voilà, ça c'est un peu le dernier choix technique et qui est un choix hyper important. Moi, je n'ai jamais passé 90 jours en mer, jamais de ma vie, ça ne m'est jamais arrivé. Le plus long que j'ai passé, c'est 47 jours sur un maxi trimaran, on était 14 personnes à bord. Le plus longtemps que j'ai passé en mer en solitaire, ça doit être autour d'une vingtaine de jours, entre 20 et 23 jours. Donc, il y a une vraie part d'inconnu. Donc, je me demande moi comment je vais réagir à ça parce que je me connais sur ces durées-là, mais je ne me connais pas sur une durée plus longue. Donc, voilà, moi, comment je vais ? Je ne sais pas, je n'ai pas la réponse. Il y a quelque chose qui me questionne aussi beaucoup et c'est pour ça que... Ce moment-là d'avant Vendée Globe, d'avant quitter son domicile, je pense qu'il est assez important, c'est aussi comment je pars vis-à-vis de ma famille. C'est-à-dire que l'éloignement, il va être assez long. Et donc, comment je pars ? Est-ce que je pars parce qu'aujourd'hui, je pourrais remplir ma journée de 7h à 20h, ne pas être là le midi ? Mais est-ce que c'est vraiment comme ça que j'ai envie de partir en laissant ma famille pendant trois mois ? La réponse, c'est évident que c'est non. Parce que je crois que pour être bien sur l'eau aussi, il faut pouvoir, au moment où tu largues les amarres, dire, eh bien, voilà, là, je fais tout ce que je pouvais pour me mettre, mettre l'équipe et puis aussi ma famille, parce que c'est aussi dur pour la famille, dans les meilleures dispositions possibles. Donc voilà, ça, c'est une grosse différence, je pense. Le fait de réaliser que les arboires vont être un peu plus longues. Après, qu'est-ce qu'il y a d'autre ? C'est tout bête, mais la partie avitaillement, là, on part sur 90 jours d'avitaillement, 90 jours de nourriture à bord, même si c'est de la nourriture lyophilisée, ça prend énormément de place. Ça rajoute aussi beaucoup de poids. Donc voilà, comment on conditionne tout. tout ça, comment je le stocke à bord, comment je vais le déplacer, comment je vais le matosser. Ça, ça change pas mal. Et en plus, ce qui change, c'est que l'avitaillement, en fonction des skippers, c'est aussi en fonction du gabarit et de leur appétit. Autant vous dire que Mathilde s'arrache les cheveux quand elle échange avec les référents ou les référentes avitaillement des autres équipes. Elle se dit, ben non, ça rentre dans un petit sac, ma journée. C'est Marseille, ben non, moi j'ai un sac de 40 litres, ça lui fait la journée. Exagère un peu, mais voilà. Il y a un peu de ça. Et donc voilà, ce que je perçois aussi, c'est que contrairement, par exemple, à la route du Rhum, où il y avait, je ne sais plus, 100 ou 120 participants, là on est 40. Et donc je perçois aussi qu'on va être beaucoup plus sous les feux des projecteurs du fait d'être moins nombreux. Et donc, ça va avoir un impact aussi sur les sollicitations qui arrivent déjà et qui viennent vers nous. L'ampleur de l'événement, je crois. Ça fait déjà pas mal de différence. Et donc, voilà. Le village c'est trois semaines. Forcément, on travaille énormément le planning parce que justement on voit qu'il y a beaucoup de sollicitations et il y a des obligations vis-à-vis des cours du bateau, du skipper, des obligations qu'on a vis-à-vis de l'organisateur. après on a des temps de partage avec nos partenaires beaucoup de visites du bateau une journée partenaire, le moment du départ où il y a du monde qui vient aussi il y a plusieurs occasions où il y a du monde qui vient et puis il ne faut pas oublier non plus qu'au milieu de tout ça pendant trois semaines on va réussir à sortir peut-être une fois, deux fois en mer et encore une fois si on prend l'image du sportif qui s'échauffe C'est hyper difficile de demander à un sportif de sortir du port le 10 novembre en ayant fait trois tours, je vous reciterai, mais un peu trois ronds dans l'eau devant les Sables d'Olonne et de partir faire un tour du monde. Donc en fait, il faut réussir à s'aménager des moments où on a du temps pour préparer sa navigation, pour avoir aussi de la fraîcheur physique, parce que faire des représentations, c'est quelque chose qui prend beaucoup d'énergie, énergie physique, énergie mentale. Donc oui, forcément, il y a des temps de coupure. Il y a forcément des temps de coupure. Et pour mémoire, être sur un village tel que celui-là, c'est quelque chose qui est hyper fatigant parce qu'il y a un monde de dingue, il y a un speaker qui parle sans cesse. C'est génial, on ne va pas s'en plaindre. Les gens viennent voir nos bateaux, ils sont curieux, on adore. Mais pour préparer une épreuve, il faut réussir, je pense, à s'extraire. Pas tout le temps, évidemment, mais au bon moment, suffisamment. Ça va pas être quelque chose selon les personnes. Et donc tout ça... Ce planning, c'est quelque chose qu'on travaille depuis. Le planning des trois semaines au Sable de Lonne, c'est quelque chose qu'on travaille depuis, je ne sais pas, peut-être janvier 2024. Et par contre, on est beaucoup en attente d'informations, notamment de la part de l'organisateur qui ne nous a pas encore donné son planning des animations du village. Pour nous, c'est compliqué de pouvoir avoir la juste organisation aujourd'hui parce qu'on ne sait pas exactement quelles vont être nos obligations pendant cette période-là. Mais en tout cas, on se projette au maximum. Pour moi, puis aussi pour l'équipe. C'est-à-dire que le bateau ne peut pas partir en mer. Personne ne travaille trois semaines d'affilée non-stop. Donc, il faut aussi aménager des temps de rotation pour l'équipe. Oui, les autres coureurs, effectivement, on est 40. On se connaît bien les uns les autres. Il y a différents niveaux d'affinité, je dirais. Globalement c'est beaucoup de coopération. J'ai encore deux stages du pôle de Port-la-Forêt qui ont lieu, la semaine prochaine et puis une début octobre je crois. Donc là clairement c'est des semaines où en fait on partage sur la performance de nos bateaux, les réglages, tout ça ça a été borné dès le début de la saison, on sait sur quel sujet on est OK pour échanger, sur quel sujet on n'est pas OK pour être changé. C'est vrai que quand les événements approchent on sent que les échanges se restreignent quand même. Parce que la compétition approchant, chacun... Je demandais à un autre coureur l'autre jour si... J'étais assez surpris d'ailleurs, parce que je lui demandais s'il allait embarquer un speed. C'est un coureur avec lequel je pense qu'on n'est pas du tout au niveau de même performance des bateaux. C'est un foiler récent, et puis moi, c'est quasiment les deux antipodes. Et puis, je sentis que je n'allais pas avoir de réponse, et j'étais surpris. Je disais, ouais, pas de réponse, OK. Mais ce n'est pas grave, c'était par curiosité. C'était vraiment par curiosité. Mais globalement, oui, c'est plutôt dans la coopération. On cherche encore du matériel de sperme. Ce qu'on appelle le matériel de sperme, c'est tout ce qui va venir en doublon pour venir pallier à une panne du matériel principal. L'ordinateur, j'ai été le sourcer dans une équipe concurrente. Donc il y a encore beaucoup d'entraide. On a une problématique sur le prochain stage d'entraînement, d'accessibilité du port avec les semis rigides, parce qu'il y aura un exercice de sécurité dans le port. On va essayer de mutualiser les semis rigides à partir d'un autre point de départ. Il y a quand même beaucoup d'entraide. Et c'est vrai qu'il y a deux coureurs qui ont été touchés récemment par des événements compliqués. Je pense à Cali, qui a été heurté par un bateau de pêche à l'entrée du... à l'entrée du final de l'Orient, où il y a des dommages composites assez importants. Et puis Romain, qui a perdu son mât pendant le défi Azimut. Et c'est vrai que c'est des grosses tuiles à deux mois du départ. Donc, il y a de l'entraide, mais dans la mesure de ce qu'on peut proposer à nos concurrents aussi. Je sais que Romain, en 2022, il a mis à disposition des voiles, parce que je n'en avais pas pour le bateau. Aujourd'hui, il se trouve que je peux me supposer d'aider, donc je fais. Alors, dans les prochaines semaines, comme je vous le disais, on va profiter de cette période de préparation finale et de concentration vraiment sur l'objectif du Vendée Globe avant de quitter notre base. Donc, autour de la mi-octobre, on va quitter notre base à Port-la-Forêt. À plus court terme, il y a la conférence de presse du Vendée Globe. Tour du monde en équipage, limo 40 doubles. Aussi, on parle... De Sébastien Marseille, applaudissements pour lui s'il vous plaît. A mon avis, ça va faire monter d'un coup la proximité de l'événement et puis l'engouement autour de l'événement, notamment médiatique. De l'inclusion qu'il porte avec Cap, agir ensemble, des stages de navigation ouverts aux personnes en situation de handicap. À partir du moment où les médias vont commencer à relayer de l'actualité Vendée Globe de manière régulière, quotidienne, ça va vraiment accélérer les choses. et donc voilà à la fois cette conférence de presse ça va être un moment sympa parce que visiblement dans un lieu dans un lieu iconique la scène musicale à Paris et puis c'est aussi une occasion de réunir tous les partenaires toutes les parties prenantes de Cap Agir ensemble et donc je m'en réjouis parce qu'il y a des occasions mais elles ne sont pas si nombreuses que ça Merci à tous d'avoir écouté cet épisode j'espère qu'il vous a plu si c'est le cas n'hésitez pas à le relayer le diffuser ça nous aide beaucoup et puis je vous donne rendez-vous pour un prochain épisode et puis je vous donne aussi rendez-vous sur le village du Vendée Globe n'hésitez pas à venir nous faire un petit coucou sur le village on aura un stand sur le village du Vendée Globe et le bateau sera au ponton évidemment donc de venir nous saluer Et ça nous fera très plaisir de vous y croire. À bientôt. Salut.

Description

Dans cet épisode, Seb entre dans une nouvelle phase de sa préparation pour le défi ultime : le Vendée Globe. Ce moment charnière marque un tournant alors que le départ approche à grands pas.

📅 Le 18 octobre, Direction les Sables-d'Olonne
Seb se prépare à quitter son domicile pour rejoindre le village départ du Vendée Globe. L’objectif est clair : amener le bateau et l’équipe dans les meilleures conditions possibles pour affronter les 90 jours de course.

💪 Préparation Physique Intense
Avec l’aide de François, Seb se concentre sur sa préparation physique. "Il faut que je sente l'énergie nécessaire", confie-t-il. Chaque séance le rapproche un peu plus de la force mentale et physique indispensable pour affronter les mers les plus redoutables.

🌊 Confort et Adaptation
Des ajustements ont été faits à bord pour ajouter un peu de confort, comme un chauffage, indispensable pour affronter les 4 degrés des mers du sud. Seb revient également sur les derniers choix de voiles, cruciaux pour naviguer au mieux dans des conditions variées.

🥘 L’Avitaillement : Nourrir le Skipper
L’épisode vous plonge aussi dans les préparatifs logistiques, notamment l'avitaillement nécessaire pour soutenir le gabarit imposant de Seb. Une organisation millimétrée pour que rien ne manque à bord.

🎙️ Sous les Feux des Projecteurs
Avec l'approche du départ, Seb sent monter la pression médiatique, notamment à travers la conférence de presse officielle du Vendée Globe. Il fait le point sur cette visibilité croissante et ses derniers préparatifs avant le grand saut.

Ne manquez pas cet épisode crucial où Seb partage ses ressentis à quelques semaines du plus grand défi de sa carrière ! 🌍🏆


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le prochain marin connaît le tour du monde en équipage, l'IMOCA en double. Aussi, on parle de Sébastien Marseille. Applaudissements pour lui, s'il vous plaît. On sent aujourd'hui l'intérêt des maudits pour cette course. Oui. C'est juste un certain nombre de globes avec cette fois-là. Et bien voilà. Je suis qualifié au leader du club. Tu dois passer un mois dans 4 degrés. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur ce nouvel épisode du podcast Quête de Gloss. Aujourd'hui, on est la mi-septembre à Port-la-Forêt. C'est grand ciel bleu. L'anticyclone s'est mis en place au-dessus de la Pointe-Bretagne, ce qui était assez rare ce petit peu. On en profite. On en profite pour partir s'entraîner. Juste après l'enregistrement de cet épisode, je vais aller faire un entraînement avec le bateau pour essayer une voile que j'hésite encore à emmener sur le Vendée Globe. Le Vendée Globe, c'est l'objectif pour lequel j'ai lancé tout ce projet il y a pas mal d'années. En tout cas, l'idée s'est vraiment ancrée dans mon esprit en 2019. J'ai acheté ce bateau en mars 2022 pour m'aligner sur le départ de ce Vendée Globe. Un tour du monde sans escale et sans assistance, en solitaire. Et clairement, c'est le défi le plus relevé que j'ai eu, le plus gros défi. auquel je fais face sportivement depuis que je suis courir au large. Donc j'ai à la fois très hâte de me lancer, et puis forcément il y a une part d'inconnu, qui dit inconnu, dit questionnement, dit un peu d'appréhension, tout ça. Mais ça fait partie de l'excitation que génère cette épreuve qui va arriver très vite. Dans moins de deux mois, ce sera le départ. Le 10 novembre, c'est le départ. Le 10 novembre, c'est le départ du Vendée Globe. Et avant, on a une période qui est très particulière aussi, qui est toute la période du village. Donc, c'est trois semaines où le bateau est quasiment... à quai, ne peut quasiment pas bouger, à l'exception d'une ou deux journées en mer. Et pendant laquelle, le village reçoit un public phénoménal. Et nous, on reçoit nos partenaires. l'association qu'on soutient, la famille, les amis, tout le monde qui vient saluer avant le grand départ. Donc le 18 octobre, c'est dans moins d'un mois. C'est-à-dire que dans moins d'un mois, je quitte mon domicile, je commence à larguer les amarres. Et voilà, moins d'un mois, c'est très très court. Et donc en ce moment, je suis pleinement focalisé là-dessus, c'est-à-dire amener le bateau, le skipper et l'équipe dans les meilleures conditions. conditions possibles pour prendre le départ de ce Vendée Globe. Voilà, donc vraiment depuis la rentrée, c'est ça le focus principal. On a beaucoup, beaucoup travaillé ces dernières années. Je pense qu'on peut être fier de ce qu'on a fait. Aujourd'hui, il faut vraiment qu'on se concentre sur l'aspect course. Donc, on parle de petits ajustements techniques sur le bateau. On parle... de travailler l'avitaillement, on parle d'être certain d'avoir les cartes papier pour toutes les zones du globe, on parle de conserver de la fraîcheur aussi, de la fraîcheur physique, mentale, donc de pas forcément mettre un rythme qui soit trop important tout le temps. On peut mettre du rythme important mais pas tout le temps, il faut des périodes de repos aussi. Et voilà donc c'est en fait c'est le début du moment où on peut enfin... Vu qu'il faut en profiter à bloc aussi de ça, parce que ça ne m'arrivera peut-être qu'une fois dans ma vie. Et donc, j'ai bien l'intention. Aujourd'hui, j'ai moins d'actions qui sont concrètement à destination de mes partenaires et donc tous les membres de Capagir Ensemble. tous les partenaires du projet, que ce soit le partenaire titre, fourcier, tous les membres de Cap Agir Ensemble et le fonds de dotation handicap Agir Ensemble. J'ai peut-être un petit peu moins de temps. dans tout ce qui est très concret. En revanche, tout ce que je fais est fait pour que le Vendée Globe 2024 de Sébastien Marseille et de son équipe soit une réussite. Et en étant une réussite, tout ça valorisera l'ensemble des parties prenantes du projet. Quelque part, il n'y a pas de rupture sur un lien ou un engagement. En fait, l'image qu'il faut avoir, je pense que c'est à l'image de notre sport qui est très très longue. Le Vendée Globe, j'ai un objectif de 90 jours. Je ne sais pas, un sprinter, quand il va sprinter, avant, il va s'échauffer. Il va s'échauffer, il va s'échauffer physiquement. Je ne sais pas, il va courir, il va faire sa routine, mais il va aussi se mettre dans sa bulle. Il va aussi se concentrer parce que pour faire sa perf, ce n'est pas juste faire des pas très rapides. C'est quelque chose qui demande vraiment de l'excellence. En fait, pour moi, aujourd'hui, on est là-dedans. On est là-dedans dans le fait que… Pour être dans les starting blocks, le 10 novembre 2024, aujourd'hui, il est temps de se concentrer en vue du départ de la course. Du point de vue de la préparation physique, vraiment, je fais une confiance absolue à François Bonneau, avec qui je travaille sur l'aspect préparation physique. C'est lui qui détermine les séances, qui me propose des séances. En gros, elles varient tous les mois. J'ai un panel de séances qui sont différentes. Jusqu'à présent, ça a toujours été réparti avec quatre séances par semaine, deux focalisées plutôt cardio et puis deux focalisées plutôt renforcement musculaire. Et en fonction du volume de navigation que moi je réalise, parce que naviguer c'est du sport, et donc il ne faut pas compter ce temps-là comme un temps de pratique sportive, François il ajuste. Donc voilà, c'est ce que je te disais, aujourd'hui on met encore de l'intensité dans la pratique sportive, par contre on va aménager des moments où il y a de la récup en fait, tout simplement, parce qu'il faut arriver frais. Donc en gros, le lettre-motiv, le repère, c'est qu'à chaque fois que je commence une prépa physique ou une navigation, il faut que je sente que j'ai l'énergie suffisante pour y satisfaire. Et que si je me dis, aujourd'hui je ne le sens pas, je ne suis pas bien, c'est peut-être que j'ai été trop loin dans les séances précédentes et qu'il faut aménager un petit peu plus de récup. Mais après, elle a un peu évolué parce que pendant l'été, C'était vraiment une prépa physique plaisir, liée au sport outdoor, au truc que tu aimes bien faire. Là, on est plus dans des exercices, le renforcement musculaire, les abdos, c'est soulager le poids, c'est un tout petit peu moins ludique, mais c'est nécessaire pour le faire. Pour ce qui est du bateau, de la technique, déjà si je reviens un tout petit peu en arrière, on avait peut-être au moment du dernier épisode, c'était la période estivale, donc il y a eu un énorme travail de fait techniquement sur le bateau, il y a un nouveau système de communication qui est arrivé, la partie hydraulique est partie en révision, il y a eu un entretien de dessalinisateur, il y a eu une nouvelle tablette arrière, il y a eu une... Il y a eu un peu de confort d'ajouter, un peu malgré moi, c'est un peu l'équipe qui me l'a imposé, mais voilà, genre un chauffage à bord pour les Mers du Sud, ce que je n'étais pas parti pour, mais il est à bord et en fait, c'est vraiment la réaction de ma femme, Lisa, qui me dit Tu te vois 30 jours dans 4 degrés ? Et puis un soir, je suis rentré avec ça à la maison, ils me disaient Bon, le chauffage, je ne sais pas, Math, il est en matin et tout, il est déjà à bord. Et puis Lisa me dit Mais... tu dois passer un mois dans 4 degrés je suis bon ok ok ok on le laisse à bord et donc il y a eu un énorme boulot de fait donc là depuis la reprise depuis finalement la fin août c'était vraiment valider ce qui a été démonté puis remis en place et puis on est un peu dans les mêmes choses que pour le skipper finalement je parlais de tout à l'heure Je parlais tout à l'heure de l'inventaire des cartes en papier, l'inventaire de la pharmacie, parce qu'il faut être en autonomie, l'inventaire des sacs avec du matériel de remplacement. Donc, il y a beaucoup, beaucoup de préparation de ce type-là. On a quelques points techniques encore, mais parce qu'on a bien pu se les mettre sur le dos. C'est-à-dire que ça fait longtemps que je cours après le renouvellement entier de ma garde-robe. Quand je parle de la garde-robe, c'est les voiles du bateau. Aujourd'hui, j'ai renouvelé 6 voiles sur 8 sur le cycle de 3 ans. C'est vrai que la volonté, c'était de pouvoir en renouveler 8 sur 8. On n'y est pas et on a une petite opportunité à travers des voiles de réemploi qui nous ont été mises à disposition par des amis. Et donc, on a ajouté ça à la job list parce que ce serait trop dommage de laisser à terre une bonne voile qui serait tout aussi bonne et en meilleur état que... que les actuels, alors que juste parce qu'on se dit, bon, c'est plus le moment, on n'a plus le temps. Donc voilà, c'est d'ailleurs l'objet des prochaines navigations, c'est de prendre une décision par rapport à ces voiles de réemploi, est-ce que j'estime que je les prends, mais je les connais très peu, ou est-ce que j'estime que je prends les anciennes, mais qui seront plus fragiles, mais que je connais bien. Voilà, ça c'est un peu le dernier choix technique et qui est un choix hyper important. Moi, je n'ai jamais passé 90 jours en mer, jamais de ma vie, ça ne m'est jamais arrivé. Le plus long que j'ai passé, c'est 47 jours sur un maxi trimaran, on était 14 personnes à bord. Le plus longtemps que j'ai passé en mer en solitaire, ça doit être autour d'une vingtaine de jours, entre 20 et 23 jours. Donc, il y a une vraie part d'inconnu. Donc, je me demande moi comment je vais réagir à ça parce que je me connais sur ces durées-là, mais je ne me connais pas sur une durée plus longue. Donc, voilà, moi, comment je vais ? Je ne sais pas, je n'ai pas la réponse. Il y a quelque chose qui me questionne aussi beaucoup et c'est pour ça que... Ce moment-là d'avant Vendée Globe, d'avant quitter son domicile, je pense qu'il est assez important, c'est aussi comment je pars vis-à-vis de ma famille. C'est-à-dire que l'éloignement, il va être assez long. Et donc, comment je pars ? Est-ce que je pars parce qu'aujourd'hui, je pourrais remplir ma journée de 7h à 20h, ne pas être là le midi ? Mais est-ce que c'est vraiment comme ça que j'ai envie de partir en laissant ma famille pendant trois mois ? La réponse, c'est évident que c'est non. Parce que je crois que pour être bien sur l'eau aussi, il faut pouvoir, au moment où tu largues les amarres, dire, eh bien, voilà, là, je fais tout ce que je pouvais pour me mettre, mettre l'équipe et puis aussi ma famille, parce que c'est aussi dur pour la famille, dans les meilleures dispositions possibles. Donc voilà, ça, c'est une grosse différence, je pense. Le fait de réaliser que les arboires vont être un peu plus longues. Après, qu'est-ce qu'il y a d'autre ? C'est tout bête, mais la partie avitaillement, là, on part sur 90 jours d'avitaillement, 90 jours de nourriture à bord, même si c'est de la nourriture lyophilisée, ça prend énormément de place. Ça rajoute aussi beaucoup de poids. Donc voilà, comment on conditionne tout. tout ça, comment je le stocke à bord, comment je vais le déplacer, comment je vais le matosser. Ça, ça change pas mal. Et en plus, ce qui change, c'est que l'avitaillement, en fonction des skippers, c'est aussi en fonction du gabarit et de leur appétit. Autant vous dire que Mathilde s'arrache les cheveux quand elle échange avec les référents ou les référentes avitaillement des autres équipes. Elle se dit, ben non, ça rentre dans un petit sac, ma journée. C'est Marseille, ben non, moi j'ai un sac de 40 litres, ça lui fait la journée. Exagère un peu, mais voilà. Il y a un peu de ça. Et donc voilà, ce que je perçois aussi, c'est que contrairement, par exemple, à la route du Rhum, où il y avait, je ne sais plus, 100 ou 120 participants, là on est 40. Et donc je perçois aussi qu'on va être beaucoup plus sous les feux des projecteurs du fait d'être moins nombreux. Et donc, ça va avoir un impact aussi sur les sollicitations qui arrivent déjà et qui viennent vers nous. L'ampleur de l'événement, je crois. Ça fait déjà pas mal de différence. Et donc, voilà. Le village c'est trois semaines. Forcément, on travaille énormément le planning parce que justement on voit qu'il y a beaucoup de sollicitations et il y a des obligations vis-à-vis des cours du bateau, du skipper, des obligations qu'on a vis-à-vis de l'organisateur. après on a des temps de partage avec nos partenaires beaucoup de visites du bateau une journée partenaire, le moment du départ où il y a du monde qui vient aussi il y a plusieurs occasions où il y a du monde qui vient et puis il ne faut pas oublier non plus qu'au milieu de tout ça pendant trois semaines on va réussir à sortir peut-être une fois, deux fois en mer et encore une fois si on prend l'image du sportif qui s'échauffe C'est hyper difficile de demander à un sportif de sortir du port le 10 novembre en ayant fait trois tours, je vous reciterai, mais un peu trois ronds dans l'eau devant les Sables d'Olonne et de partir faire un tour du monde. Donc en fait, il faut réussir à s'aménager des moments où on a du temps pour préparer sa navigation, pour avoir aussi de la fraîcheur physique, parce que faire des représentations, c'est quelque chose qui prend beaucoup d'énergie, énergie physique, énergie mentale. Donc oui, forcément, il y a des temps de coupure. Il y a forcément des temps de coupure. Et pour mémoire, être sur un village tel que celui-là, c'est quelque chose qui est hyper fatigant parce qu'il y a un monde de dingue, il y a un speaker qui parle sans cesse. C'est génial, on ne va pas s'en plaindre. Les gens viennent voir nos bateaux, ils sont curieux, on adore. Mais pour préparer une épreuve, il faut réussir, je pense, à s'extraire. Pas tout le temps, évidemment, mais au bon moment, suffisamment. Ça va pas être quelque chose selon les personnes. Et donc tout ça... Ce planning, c'est quelque chose qu'on travaille depuis. Le planning des trois semaines au Sable de Lonne, c'est quelque chose qu'on travaille depuis, je ne sais pas, peut-être janvier 2024. Et par contre, on est beaucoup en attente d'informations, notamment de la part de l'organisateur qui ne nous a pas encore donné son planning des animations du village. Pour nous, c'est compliqué de pouvoir avoir la juste organisation aujourd'hui parce qu'on ne sait pas exactement quelles vont être nos obligations pendant cette période-là. Mais en tout cas, on se projette au maximum. Pour moi, puis aussi pour l'équipe. C'est-à-dire que le bateau ne peut pas partir en mer. Personne ne travaille trois semaines d'affilée non-stop. Donc, il faut aussi aménager des temps de rotation pour l'équipe. Oui, les autres coureurs, effectivement, on est 40. On se connaît bien les uns les autres. Il y a différents niveaux d'affinité, je dirais. Globalement c'est beaucoup de coopération. J'ai encore deux stages du pôle de Port-la-Forêt qui ont lieu, la semaine prochaine et puis une début octobre je crois. Donc là clairement c'est des semaines où en fait on partage sur la performance de nos bateaux, les réglages, tout ça ça a été borné dès le début de la saison, on sait sur quel sujet on est OK pour échanger, sur quel sujet on n'est pas OK pour être changé. C'est vrai que quand les événements approchent on sent que les échanges se restreignent quand même. Parce que la compétition approchant, chacun... Je demandais à un autre coureur l'autre jour si... J'étais assez surpris d'ailleurs, parce que je lui demandais s'il allait embarquer un speed. C'est un coureur avec lequel je pense qu'on n'est pas du tout au niveau de même performance des bateaux. C'est un foiler récent, et puis moi, c'est quasiment les deux antipodes. Et puis, je sentis que je n'allais pas avoir de réponse, et j'étais surpris. Je disais, ouais, pas de réponse, OK. Mais ce n'est pas grave, c'était par curiosité. C'était vraiment par curiosité. Mais globalement, oui, c'est plutôt dans la coopération. On cherche encore du matériel de sperme. Ce qu'on appelle le matériel de sperme, c'est tout ce qui va venir en doublon pour venir pallier à une panne du matériel principal. L'ordinateur, j'ai été le sourcer dans une équipe concurrente. Donc il y a encore beaucoup d'entraide. On a une problématique sur le prochain stage d'entraînement, d'accessibilité du port avec les semis rigides, parce qu'il y aura un exercice de sécurité dans le port. On va essayer de mutualiser les semis rigides à partir d'un autre point de départ. Il y a quand même beaucoup d'entraide. Et c'est vrai qu'il y a deux coureurs qui ont été touchés récemment par des événements compliqués. Je pense à Cali, qui a été heurté par un bateau de pêche à l'entrée du... à l'entrée du final de l'Orient, où il y a des dommages composites assez importants. Et puis Romain, qui a perdu son mât pendant le défi Azimut. Et c'est vrai que c'est des grosses tuiles à deux mois du départ. Donc, il y a de l'entraide, mais dans la mesure de ce qu'on peut proposer à nos concurrents aussi. Je sais que Romain, en 2022, il a mis à disposition des voiles, parce que je n'en avais pas pour le bateau. Aujourd'hui, il se trouve que je peux me supposer d'aider, donc je fais. Alors, dans les prochaines semaines, comme je vous le disais, on va profiter de cette période de préparation finale et de concentration vraiment sur l'objectif du Vendée Globe avant de quitter notre base. Donc, autour de la mi-octobre, on va quitter notre base à Port-la-Forêt. À plus court terme, il y a la conférence de presse du Vendée Globe. Tour du monde en équipage, limo 40 doubles. Aussi, on parle... De Sébastien Marseille, applaudissements pour lui s'il vous plaît. A mon avis, ça va faire monter d'un coup la proximité de l'événement et puis l'engouement autour de l'événement, notamment médiatique. De l'inclusion qu'il porte avec Cap, agir ensemble, des stages de navigation ouverts aux personnes en situation de handicap. À partir du moment où les médias vont commencer à relayer de l'actualité Vendée Globe de manière régulière, quotidienne, ça va vraiment accélérer les choses. et donc voilà à la fois cette conférence de presse ça va être un moment sympa parce que visiblement dans un lieu dans un lieu iconique la scène musicale à Paris et puis c'est aussi une occasion de réunir tous les partenaires toutes les parties prenantes de Cap Agir ensemble et donc je m'en réjouis parce qu'il y a des occasions mais elles ne sont pas si nombreuses que ça Merci à tous d'avoir écouté cet épisode j'espère qu'il vous a plu si c'est le cas n'hésitez pas à le relayer le diffuser ça nous aide beaucoup et puis je vous donne rendez-vous pour un prochain épisode et puis je vous donne aussi rendez-vous sur le village du Vendée Globe n'hésitez pas à venir nous faire un petit coucou sur le village on aura un stand sur le village du Vendée Globe et le bateau sera au ponton évidemment donc de venir nous saluer Et ça nous fera très plaisir de vous y croire. À bientôt. Salut.

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