Speaker #0Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans Raconte-moi New York, épisode de Capsule, j'espère que vous allez bien. Ce nouvel petit épisode, vous connaissez maintenant les Capsules, va être l'occasion de vous raconter une anecdote un petit peu particulière. Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, je voulais vous remercier et on voulait vous remercier avec Isabelle et Fabien, puisque ça y est, nous avons dépassé la barre symbolique des 5000 écoutes par mois, ce qui veut dire que notre podcast peut commencer à être... monétisé donc voilà c'est une très bonne nouvelle pour nous ça va nous permettre notamment de rentrer progressivement dans nos frais d'hébergement nos frais google etc etc voilà qui représente quand même une belle petite somme à la fin de l'année donc donc voilà merci beaucoup puisque on avait posté un message je sais que vous nous avez aidé atteindre cette barre symbolique. Merci beaucoup de votre fidélité. Ça fait plus de trois ans maintenant que vous nous suivez. Merci encore une fois pour vos messages aussi, parce qu'on a reçu beaucoup de messages, beaucoup de partages, beaucoup de likes. Merci énormément, ça nous fait évidemment plaisir. Et on est très touchés de cet élan de solidarité. N'hésitez pas d'ailleurs à continuer à écouter bien sûr le podcast, à le partager et notamment à liker et commenter. sur Apple Podcast et sur Spotify pour le référencement et bien sûr les réseaux sociaux Raconte-moi New York. Vous nous trouvez très facilement et nous sommes également présents sur YouTube. Vous tapez Raconte-moi New York, pareil, et vous pourrez très facilement nous retrouver. Aujourd'hui, je vais vous raconter une anecdote un petit peu particulière puisque saviez-vous qu'il y a un homme qui a vendu la statue de la liberté et ça à plusieurs reprises. C'est le thème de cette capsule du jour. Alors aujourd'hui laissez-moi vous transporter dans les rues animées de New York au tournant du XXe siècle. La ville est en pleine effervescence avec ses gratte-ciels qui jaillissent du sol, ses avenues grouillantes de vie et ses monuments qui émerveillent de plus en plus les foules. Et parmi ces joyaux architecturaux se trouve la statue de la liberté, ce symbole de liberté et d'accueil qui trône fièrement dans le port de New York. Je vous invite d'ailleurs à aller écouter l'épisode que nous avions fait sur ce monument. Voilà. ce qu'on a déjà bien sûr parlé. Mais saviez-vous que cette même statue a été vendue plusieurs fois, et pas par le gouvernement ni par une quelconque société immobilière, mais par un escroc qui n'avait peur de rien, George C. Parker ? C'est l'une des histoires les plus incroyables de tromperie dans l'histoire de la ville. Alors, qui était ce fameux George Parker ? C'était un maître d'illusion, un artiste de l'escroquerie qui voyait dans la croissance rapide de New York une opportunité sans précédent. Alors il est né à New York en 1860 et Parker grandit en voyant les immigrants arriver par milliers attirés par le rêve américain. Il comprit rapidement qu'avec suffisamment d'audace et de charisme, il pouvait manipuler ses rêves à son avantage. Et Parker était un vendeur de grande classe, donc il était toujours vêtu de manière impeccable. Il abordait ses victimes comme un homme d'affaires respectable et inspirant confiance. Son astuce préférée, convaincre les gens qui possédaient les droits de propriété sur les plus célèbres monuments de New York et qu'il avait la chance de les acheter à un prix attractif. Alors l'un de ses plus gros succès, si l'on peut appeler ça ainsi, c'était de vendre la statue de la liberté. Et oui, parce que vous avez bien entendu, plusieurs fois même, Parker avait un don inouï pour convaincre des hommes d'affaires souvent riches mais naïfs qu'ils pouvaient devenir les nouveaux propriétaires de la statue. Pour rendre la vente crédible, il produisait des documents officiels impeccablement falsifiés, des certificats de propriété et même des lettres signées par des responsables du gouvernement américain. Mais comment convaincre quelqu'un d'acheter un monument public ? Eh bien, Parker jouait sur le rêve de richesse rapide. Il expliquait notamment à ses acheteurs potentiels qu'en devenant propriétaire de la Statue de la Liberté, il pourrait installer des péages pour les touristes qui la visiteraient. Les revenus seraient bien sûr faramineux. Alors ? La statue Liberté n'était pas le seul monument que Parker vendait, et oui parce qu'il en a vendu d'autres, enfin vendu façon de parler bien sûr, mais son autre best-seller était le pont Brooklyn. Il a réussi à le vendre à des douzaines de gens, donc des douzaines de fois, et une histoire particulièrement cocasse raconte qu'un de ses acheteurs, croyant réellement avoir acquis le pont, avait même engagé des ouvriers pour installer un péage sur celui-ci. La police dut intervenir pour l'empêcher de mettre son plan. par exécution. Parker était également connu pour avoir vendu le Metropolitan Opera House et même le Madison Square Garden. A chaque fois, il produisait des documents d'apparence officielle pour légitimer ses arnaques et parvenait toujours à convaincre ses victimes qu'elle faisait une affaire en or. Parker était un véritable maître de la manipulation et c'est ce qui le rendait... redoutable, et bien ce qui le rendait encore plus redoutable, c'était sa connaissance des faiblesses humaines. En fait, il avait compris que de nouveaux immigrants arrivaient à New York en quête d'une vie meilleure et souvent peu familiers avec les lois américaines et même avec un rêve de réussite financière. Il savait aussi qu'il y avait des hommes d'affaires à la recherche d'opportunités rapides et juteuses et donc avec son charisme, sa tchatche, son air de respectabilité, il devenait presque impossible de résister à ses propositions, même les plus farfelues. Parker ne se contentait pas de vendre des monuments, il créait tout un environnement autour de la transaction pour rendre l'escroquerie très crédible. Il emmenait ses victimes sur place, leur faisant visiter le pont ou la statue et leur montrant les papiers qui bien sûr semblaient authentiques. Certains acheteurs ont même tenté de s'installer sur les lieux pensant qu'ils étaient les nouveaux propriétaires. Alors, forcément, toutes les bonnes choses ont une fin, même pour les escrocs les plus habiles. George C. Parker fut arrêté à plusieurs reprises pour fraude, mais ce n'est qu'en 1928. qu'il fut définitivement condamné à la prison à vie après de nombreuses arnaques. Il fut envoyé à la célèbre prison de Sing Sing où il passa le reste de ses jours. Mais même en prison, il restait une légende. Les gardiens et les autres détenus se rappellent encore son humour et ses histoires extraordinaires sur ses anciennes ventes. Aujourd'hui, George C. Parker est un nom qui reste dans les annales des plus grands escrocs de l'histoire de New York. Son audace et son ingéniosité sont presque admirables, bien que ses victimes aient sans doute vu les choses autrement. Cette histoire nous rappelle que New York est une ville où tout peut arriver, y compris acheter des monuments que personne ne possède vraiment. Alors la prochaine fois que vous admirez la statue de la liberté ou que vous traversez le pont de Brooklyn, et bien souvenez-vous qu'à une époque quelqu'un croyait vraiment les avoir achetés. En tout cas, n'oubliez pas que si vous allez à New York et que quelqu'un vous propose d'acheter des monuments, bien sûr, refusez forcément. Voilà, bon, c'était forcément une petite blague, forcément vous n'allez pas tomber dans le panneau. Mais en tout cas, à l'époque, tout avait été fait pour que ça soit le plus crédible possible. Voilà, c'est la fin de cette capsule. J'espère que ça vous aura plu, que vous aurez appris encore des choses. On se retrouve prochainement pour un nouvel épisode des nouvelles capsules. Et on va notamment vous enregistrer très bientôt deux gros épisodes. Je ne vous en dis pas plus. On se retrouve donc très bientôt. Merci beaucoup pour votre fidélité, votre soutien. Et à très bientôt. Salut !