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Radio Marc Bloch

#59- Faire l'histoire des camps 80 ans après leur libération: Dialogue avec Nathalie Moine, Alexandra Oeser et Fabien Théofilakis

#59- Faire l'histoire des camps 80 ans après leur libération: Dialogue avec Nathalie Moine, Alexandra Oeser et Fabien Théofilakis

55min |07/07/2025
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Description

Dans ce nouvel épisode de Radio Marc Bloch animé par Marieke Louis, Nathalie Moine, Alexandra Oeser et Fabien Théofilakis tous trois chercheur.e.s au Centre Marc Bloch, reviennent sur les enjeux posés, hier et aujourd’hui, par la libération des camps de concentration et d’extermination 80 ans après la défaite du nazisme. C’est sur l’actualité des commémorations que commence ce dialogue venant rappeler que les enjeux mémoriels sont toujours pris dans les enjeux politiques du moment. Quels regards, contradictoires ou complémentaires, peuvent alors nous apporter les sciences sociales ? Parler des camps aujourd’hui, c’est en effet revenir sur de nombreuses controverses à commencer par celles autour du concept de « libération ». C’est s’interroger sur ce qu’on savait ou non des crimes commis, mais c’est aussi analyser comment a été produite la documentation sur les camps, celle, moins connue, des Soviétiques notamment. Parler des camps 80 ans après, c’est aussi poser de nouvelles questions de recherche, se confronter à des problématiques moralement sensibles comme celle de la survie dans les camps ou celles du rire. Il a enfin été question du rôle des mémoriaux, et de leur utilité, mais aussi de la nécessité de restituer toutes les histoires individuelles, qui rappellent que tout le monde était et reste concerné par cette histoire, sans pour autant tomber dans le relativisme du nazisme et de la Shoah.


Pour aller plus loin


Nathalie Moine est historienne chargée de recherche au CNRS et affectée depuis 2024 au Centre Marc Bloch. Elle a notamment publié sur ce sujet "La commission d'enquête soviétique sur les crimes de guerre nazis : entre reconquête du territoire, écriture du récit de la guerre et usages justiciers", Le Mouvement Social (2008).


Alexandra Oeser est professeure de sociologie à l’Université Paris 10 Nanterre et a effectué une délégation au Centre Marc Bloch (2023-2025). Elle a notamment publié: Enseigner Hitler, les adolescents face au passé nazi aux Éditions de la MSH (2010) et Rire du passé nazi en Allemagne. L'Eigensinn des adolescents face à l'histoire scolaire du nazisme, Sociétés contemporaines (2015).


Fabien Théofilakis est historien, maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Il a notamment co-dirigé en 2005 avec Anne Bernou‑Fieseler Dachau : Mémoires et histoire de la déportation – Regards franco‑allemands, Paris, Éditions Tirésias, ouvrage traduit en allemand en 2006 (Das Konzentrationslager Dachau: Erinnerung, Erlebnis, Geschichte. München : Martin Meidenbauer).


Et pour aller encore plus loin nos invité.e.s vous conseillent




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Dans ce nouvel épisode de Radio Marc Bloch animé par Marieke Louis, Nathalie Moine, Alexandra Oeser et Fabien Théofilakis tous trois chercheur.e.s au Centre Marc Bloch, reviennent sur les enjeux posés, hier et aujourd’hui, par la libération des camps de concentration et d’extermination 80 ans après la défaite du nazisme. C’est sur l’actualité des commémorations que commence ce dialogue venant rappeler que les enjeux mémoriels sont toujours pris dans les enjeux politiques du moment. Quels regards, contradictoires ou complémentaires, peuvent alors nous apporter les sciences sociales ? Parler des camps aujourd’hui, c’est en effet revenir sur de nombreuses controverses à commencer par celles autour du concept de « libération ». C’est s’interroger sur ce qu’on savait ou non des crimes commis, mais c’est aussi analyser comment a été produite la documentation sur les camps, celle, moins connue, des Soviétiques notamment. Parler des camps 80 ans après, c’est aussi poser de nouvelles questions de recherche, se confronter à des problématiques moralement sensibles comme celle de la survie dans les camps ou celles du rire. Il a enfin été question du rôle des mémoriaux, et de leur utilité, mais aussi de la nécessité de restituer toutes les histoires individuelles, qui rappellent que tout le monde était et reste concerné par cette histoire, sans pour autant tomber dans le relativisme du nazisme et de la Shoah.


Pour aller plus loin


Nathalie Moine est historienne chargée de recherche au CNRS et affectée depuis 2024 au Centre Marc Bloch. Elle a notamment publié sur ce sujet "La commission d'enquête soviétique sur les crimes de guerre nazis : entre reconquête du territoire, écriture du récit de la guerre et usages justiciers", Le Mouvement Social (2008).


Alexandra Oeser est professeure de sociologie à l’Université Paris 10 Nanterre et a effectué une délégation au Centre Marc Bloch (2023-2025). Elle a notamment publié: Enseigner Hitler, les adolescents face au passé nazi aux Éditions de la MSH (2010) et Rire du passé nazi en Allemagne. L'Eigensinn des adolescents face à l'histoire scolaire du nazisme, Sociétés contemporaines (2015).


Fabien Théofilakis est historien, maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Il a notamment co-dirigé en 2005 avec Anne Bernou‑Fieseler Dachau : Mémoires et histoire de la déportation – Regards franco‑allemands, Paris, Éditions Tirésias, ouvrage traduit en allemand en 2006 (Das Konzentrationslager Dachau: Erinnerung, Erlebnis, Geschichte. München : Martin Meidenbauer).


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Pour aller plus loin


Nathalie Moine est historienne chargée de recherche au CNRS et affectée depuis 2024 au Centre Marc Bloch. Elle a notamment publié sur ce sujet "La commission d'enquête soviétique sur les crimes de guerre nazis : entre reconquête du territoire, écriture du récit de la guerre et usages justiciers", Le Mouvement Social (2008).


Alexandra Oeser est professeure de sociologie à l’Université Paris 10 Nanterre et a effectué une délégation au Centre Marc Bloch (2023-2025). Elle a notamment publié: Enseigner Hitler, les adolescents face au passé nazi aux Éditions de la MSH (2010) et Rire du passé nazi en Allemagne. L'Eigensinn des adolescents face à l'histoire scolaire du nazisme, Sociétés contemporaines (2015).


Fabien Théofilakis est historien, maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Il a notamment co-dirigé en 2005 avec Anne Bernou‑Fieseler Dachau : Mémoires et histoire de la déportation – Regards franco‑allemands, Paris, Éditions Tirésias, ouvrage traduit en allemand en 2006 (Das Konzentrationslager Dachau: Erinnerung, Erlebnis, Geschichte. München : Martin Meidenbauer).


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Pour aller plus loin


Nathalie Moine est historienne chargée de recherche au CNRS et affectée depuis 2024 au Centre Marc Bloch. Elle a notamment publié sur ce sujet "La commission d'enquête soviétique sur les crimes de guerre nazis : entre reconquête du territoire, écriture du récit de la guerre et usages justiciers", Le Mouvement Social (2008).


Alexandra Oeser est professeure de sociologie à l’Université Paris 10 Nanterre et a effectué une délégation au Centre Marc Bloch (2023-2025). Elle a notamment publié: Enseigner Hitler, les adolescents face au passé nazi aux Éditions de la MSH (2010) et Rire du passé nazi en Allemagne. L'Eigensinn des adolescents face à l'histoire scolaire du nazisme, Sociétés contemporaines (2015).


Fabien Théofilakis est historien, maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Il a notamment co-dirigé en 2005 avec Anne Bernou‑Fieseler Dachau : Mémoires et histoire de la déportation – Regards franco‑allemands, Paris, Éditions Tirésias, ouvrage traduit en allemand en 2006 (Das Konzentrationslager Dachau: Erinnerung, Erlebnis, Geschichte. München : Martin Meidenbauer).


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