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La santé mentale au cœur de la performance sportive : entretien avec Éric Rabesandratana au Salon des Sports 2025
Depuis le plateau Radio Sports du Salon des Sports et Parasports 2025, Éric Rabesandratana partage une réflexion approfondie sur la santé mentale, la motivation, l’évolution du football et la vie après une carrière de haut niveau.
La santé mentale : un pilier désormais reconnuPour Éric Rabesandratana, la santé mentale n’est plus un sujet secondaire : elle conditionne la motivation, la gestion des émotions et la capacité du sportif à s’adapter aux situations difficiles.
La préparation mentale devient un outil essentiel :
- se connaître soi-même,
- identifier ses limites,
- corriger ses croyances,
- mieux aborder les événements et les confrontations.
Il souligne l’évolution des clubs, qui intègrent désormais préparateurs mentaux, suivis personnalisés ou intervenants extérieurs.
Talents naturels et travailleurs acharnés : deux chemins différentsL’ancien défenseur évoque la différence entre talent brut et travail intensif :
- certains athlètes possèdent une facilité naturelle mais doivent apprendre à supporter l’adversité ;
- d’autres progressent par le travail, la discipline et l’acquisition d’habitudes solides.
Il explique comment les croyances limitantes peuvent freiner les talents, et comment le mental permet de dépasser ses propres barrières.
Superstitions, routines et gestion du stressSelon lui, les routines d’avant-match et les gestes symboliques ne relèvent pas d’une “destinée”, mais constituent un confort psychologique permettant d’apaiser le trac et la pression.
La fin de carrière : un moment charnièreIl confie avoir traversé une forme de dépression après l’arrêt de sa carrière, non pas par effondrement, mais par un profond besoin de recul après des années difficiles.
Ce témoignage résonne avec les expériences vécues par de nombreux athlètes en transition.
Éric Rabesandratana porte aussi un regard critique sur :
- l’évolution de la mentalité des joueurs,
- la diminution du “talent instinctif”,
- l’importance accrue du travail physique,
- la pression de la réussite,
- la dérive de certains éducateurs focalisés sur le résultat plutôt que sur le développement des jeunes.
Il rappelle qu’à 12, 14 ou 16 ans, le rôle des éducateurs est d’accompagner, pas de “gagner des matchs”.
Nouvelles perspectives : médias et PNLÀ présent consultant pour plusieurs médias (radio, télé, commentaires sportifs), il s’intéresse également à la programmation neurolinguistique (PNL) pour comprendre, déconstruire et accompagner les mécanismes mentaux.
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