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Maureen Nisima, l’escrimeuse qui n’a jamais baissé la garde cover
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Radio Sports

Maureen Nisima, l’escrimeuse qui n’a jamais baissé la garde

Maureen Nisima, l’escrimeuse qui n’a jamais baissé la garde

56min |06/06/2025
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56min |06/06/2025
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Description

Championne du monde d’escrime, double médaillée olympique, sélectionneuse, coach, maman, engagée dans la vie associative et l’entreprise : Maureen Nisima incarne la richesse et la complexité d’une carrière au sommet, suivie d’une reconversion à la fois inspirante et sincère.

Dans ce nouvel épisode des « Talents du Sport », Maureen revient sans filtre sur son parcours, de ses débuts à Bondy à son rôle de sélectionneuse à la Fédération française d’escrime, en passant par ses victoires, ses doutes, et ses combats personnels.

De Bondy au sommet du monde

Née en 1981 à Bondy, dans le 93, Maureen Nisima découvre l’escrime presque par hasard. Enfant « hyperactive », comme elle se décrit elle-même, elle se passionne très tôt pour le spectacle et la compétition. Très vite, l’épée devient son arme de prédilection, à la fois pour l’affrontement sportif et l’expression de soi. Elle se distingue d’abord chez les jeunes, puis grimpe les échelons jusqu’aux équipes de France juniors et seniors.

« J’ai mis le temps avant d’aller chercher ce titre individuel », confie-t-elle. « J’ai commencé par la médaille d’argent au championnat du monde à La Havane en 2003, la médaille de bronze en 2007, et enfin, en 2010, cette médaille d’or au Grand Palais. »

Les coulisses d’un parcours semé d’obstacles

Maureen Nisima ne cache rien des difficultés qui ont jalonné sa carrière : blessures à répétition, opérations, syndrome des ovaires polykystiques (longtemps ignoré du monde sportif), doutes, injustices de sélection et pressions internes.

« J’ai connu énormément de blessures. À l’époque, personne ne savait vraiment pourquoi. Aujourd’hui, je sais que c’était lié à un syndrome ovarien. Tout ça, on le découvre trop tard, et il a fallu se battre pour rester au niveau. »

L’escrime, sport de l’ombre, exige d’elle une organisation quasi entrepreneuriale pour financer son projet, s’entourer d’une équipe pluridisciplinaire, et maintenir son mental face à l’adversité. Malgré tout, Maureen avoue avoir été plusieurs fois tentée de raccrocher, surtout après sa non-sélection aux JO de Pékin en 2008.

hampionne du monde d’escrime, double médaillée olympique, sélectionneuse, coach, maman, engagée dans la vie associative et l’entreprise : Maureen Nisima incarne la richesse et la complexité d’une carrière au sommet, suivie d’une reconversion à la fois inspirante et sincère.

2010 : Le sacre au Grand Palais

Sa victoire lors des Championnats du Monde 2010 à Paris, au Grand Palais, reste un moment phare, tant sur le plan sportif qu’émotionnel. Maureen n’était pas attendue comme la favorite, mais c’est elle qui décroche le titre individuel, devant sa famille et un public français en liesse.

« Quand je crie à la fin, c’est un cri de rage et de libération. J’avais failli arrêter deux ans plus tôt. Cette victoire, c’est la validation de tous les sacrifices. »

Ce jour-là, elle fait la une de L’Équipe, une rareté pour un escrimeur, et en profite pour souligner le manque de visibilité des sports féminins et des disciplines moins médiatisées.

Vie de sportive, vie de femme : maternité, reconversion et transmission

Après une pause pour tenter de devenir maman, Maureen se confronte aux difficultés d’une double vie entre sport de haut niveau et désir de fonder une famille. Elle évoque sans détour le manque d’accompagnement pour les athlètes féminines en période de maternité, la pression de la reconversion, et la nécessité de préparer l’après-carrière.

« On a l’impression, vu de l’extérieur, qu’on gagne bien sa vie, mais à l’époque, c’était 2 000 euros par mois, tout compris. Il faut payer son staff, préparer l’avenir… J’étais prête à prendre n’importe quel job pour payer mes factures à la fin. »

Son engagement ne s’arrête pas au sport : Maureen Nisima accompagne aujourd’hui les entreprises, s’implique dans la formation, la sélection et le développement des jeunes générations à la Fédération, et défend la place des femmes dans le sport.

Transmission et regard sur l’avenir

Maureen Nisima partage avec franchise ce qui l’anime aujourd’hui : le plaisir de transmettre, d’accompagner les jeunes athlètes, mais aussi le souhait de voir évoluer la considération du sport féminin en France.

« J’ai la chance aujourd’hui d’être sélectionneuse, de pouvoir apporter ce que j’aurais aimé recevoir. Le plus important, c’est que les athlètes aient toujours un espace pour poser leurs questions, comprendre les décisions, et être considérés dans leur globalité, y compris dans leurs projets de vie. »

Une leçon de résilience, d’humilité et de transmission à découvrir en vidéo sur Radio Sports !

? Regardez l’interview complète de Maureen Nisima sur RadioSports.fr, Abonnez-vous à notre chaine YouTube @RadioSportsFR et partagez cet épisode autour de vous.

Pour aller plus loin

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Championne du monde d’escrime, double médaillée olympique, sélectionneuse, coach, maman, engagée dans la vie associative et l’entreprise : Maureen Nisima incarne la richesse et la complexité d’une carrière au sommet, suivie d’une reconversion à la fois inspirante et sincère.

Dans ce nouvel épisode des « Talents du Sport », Maureen revient sans filtre sur son parcours, de ses débuts à Bondy à son rôle de sélectionneuse à la Fédération française d’escrime, en passant par ses victoires, ses doutes, et ses combats personnels.

De Bondy au sommet du monde

Née en 1981 à Bondy, dans le 93, Maureen Nisima découvre l’escrime presque par hasard. Enfant « hyperactive », comme elle se décrit elle-même, elle se passionne très tôt pour le spectacle et la compétition. Très vite, l’épée devient son arme de prédilection, à la fois pour l’affrontement sportif et l’expression de soi. Elle se distingue d’abord chez les jeunes, puis grimpe les échelons jusqu’aux équipes de France juniors et seniors.

« J’ai mis le temps avant d’aller chercher ce titre individuel », confie-t-elle. « J’ai commencé par la médaille d’argent au championnat du monde à La Havane en 2003, la médaille de bronze en 2007, et enfin, en 2010, cette médaille d’or au Grand Palais. »

Les coulisses d’un parcours semé d’obstacles

Maureen Nisima ne cache rien des difficultés qui ont jalonné sa carrière : blessures à répétition, opérations, syndrome des ovaires polykystiques (longtemps ignoré du monde sportif), doutes, injustices de sélection et pressions internes.

« J’ai connu énormément de blessures. À l’époque, personne ne savait vraiment pourquoi. Aujourd’hui, je sais que c’était lié à un syndrome ovarien. Tout ça, on le découvre trop tard, et il a fallu se battre pour rester au niveau. »

L’escrime, sport de l’ombre, exige d’elle une organisation quasi entrepreneuriale pour financer son projet, s’entourer d’une équipe pluridisciplinaire, et maintenir son mental face à l’adversité. Malgré tout, Maureen avoue avoir été plusieurs fois tentée de raccrocher, surtout après sa non-sélection aux JO de Pékin en 2008.

hampionne du monde d’escrime, double médaillée olympique, sélectionneuse, coach, maman, engagée dans la vie associative et l’entreprise : Maureen Nisima incarne la richesse et la complexité d’une carrière au sommet, suivie d’une reconversion à la fois inspirante et sincère.

2010 : Le sacre au Grand Palais

Sa victoire lors des Championnats du Monde 2010 à Paris, au Grand Palais, reste un moment phare, tant sur le plan sportif qu’émotionnel. Maureen n’était pas attendue comme la favorite, mais c’est elle qui décroche le titre individuel, devant sa famille et un public français en liesse.

« Quand je crie à la fin, c’est un cri de rage et de libération. J’avais failli arrêter deux ans plus tôt. Cette victoire, c’est la validation de tous les sacrifices. »

Ce jour-là, elle fait la une de L’Équipe, une rareté pour un escrimeur, et en profite pour souligner le manque de visibilité des sports féminins et des disciplines moins médiatisées.

Vie de sportive, vie de femme : maternité, reconversion et transmission

Après une pause pour tenter de devenir maman, Maureen se confronte aux difficultés d’une double vie entre sport de haut niveau et désir de fonder une famille. Elle évoque sans détour le manque d’accompagnement pour les athlètes féminines en période de maternité, la pression de la reconversion, et la nécessité de préparer l’après-carrière.

« On a l’impression, vu de l’extérieur, qu’on gagne bien sa vie, mais à l’époque, c’était 2 000 euros par mois, tout compris. Il faut payer son staff, préparer l’avenir… J’étais prête à prendre n’importe quel job pour payer mes factures à la fin. »

Son engagement ne s’arrête pas au sport : Maureen Nisima accompagne aujourd’hui les entreprises, s’implique dans la formation, la sélection et le développement des jeunes générations à la Fédération, et défend la place des femmes dans le sport.

Transmission et regard sur l’avenir

Maureen Nisima partage avec franchise ce qui l’anime aujourd’hui : le plaisir de transmettre, d’accompagner les jeunes athlètes, mais aussi le souhait de voir évoluer la considération du sport féminin en France.

« J’ai la chance aujourd’hui d’être sélectionneuse, de pouvoir apporter ce que j’aurais aimé recevoir. Le plus important, c’est que les athlètes aient toujours un espace pour poser leurs questions, comprendre les décisions, et être considérés dans leur globalité, y compris dans leurs projets de vie. »

Une leçon de résilience, d’humilité et de transmission à découvrir en vidéo sur Radio Sports !

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Dans ce nouvel épisode des « Talents du Sport », Maureen revient sans filtre sur son parcours, de ses débuts à Bondy à son rôle de sélectionneuse à la Fédération française d’escrime, en passant par ses victoires, ses doutes, et ses combats personnels.

De Bondy au sommet du monde

Née en 1981 à Bondy, dans le 93, Maureen Nisima découvre l’escrime presque par hasard. Enfant « hyperactive », comme elle se décrit elle-même, elle se passionne très tôt pour le spectacle et la compétition. Très vite, l’épée devient son arme de prédilection, à la fois pour l’affrontement sportif et l’expression de soi. Elle se distingue d’abord chez les jeunes, puis grimpe les échelons jusqu’aux équipes de France juniors et seniors.

« J’ai mis le temps avant d’aller chercher ce titre individuel », confie-t-elle. « J’ai commencé par la médaille d’argent au championnat du monde à La Havane en 2003, la médaille de bronze en 2007, et enfin, en 2010, cette médaille d’or au Grand Palais. »

Les coulisses d’un parcours semé d’obstacles

Maureen Nisima ne cache rien des difficultés qui ont jalonné sa carrière : blessures à répétition, opérations, syndrome des ovaires polykystiques (longtemps ignoré du monde sportif), doutes, injustices de sélection et pressions internes.

« J’ai connu énormément de blessures. À l’époque, personne ne savait vraiment pourquoi. Aujourd’hui, je sais que c’était lié à un syndrome ovarien. Tout ça, on le découvre trop tard, et il a fallu se battre pour rester au niveau. »

L’escrime, sport de l’ombre, exige d’elle une organisation quasi entrepreneuriale pour financer son projet, s’entourer d’une équipe pluridisciplinaire, et maintenir son mental face à l’adversité. Malgré tout, Maureen avoue avoir été plusieurs fois tentée de raccrocher, surtout après sa non-sélection aux JO de Pékin en 2008.

hampionne du monde d’escrime, double médaillée olympique, sélectionneuse, coach, maman, engagée dans la vie associative et l’entreprise : Maureen Nisima incarne la richesse et la complexité d’une carrière au sommet, suivie d’une reconversion à la fois inspirante et sincère.

2010 : Le sacre au Grand Palais

Sa victoire lors des Championnats du Monde 2010 à Paris, au Grand Palais, reste un moment phare, tant sur le plan sportif qu’émotionnel. Maureen n’était pas attendue comme la favorite, mais c’est elle qui décroche le titre individuel, devant sa famille et un public français en liesse.

« Quand je crie à la fin, c’est un cri de rage et de libération. J’avais failli arrêter deux ans plus tôt. Cette victoire, c’est la validation de tous les sacrifices. »

Ce jour-là, elle fait la une de L’Équipe, une rareté pour un escrimeur, et en profite pour souligner le manque de visibilité des sports féminins et des disciplines moins médiatisées.

Vie de sportive, vie de femme : maternité, reconversion et transmission

Après une pause pour tenter de devenir maman, Maureen se confronte aux difficultés d’une double vie entre sport de haut niveau et désir de fonder une famille. Elle évoque sans détour le manque d’accompagnement pour les athlètes féminines en période de maternité, la pression de la reconversion, et la nécessité de préparer l’après-carrière.

« On a l’impression, vu de l’extérieur, qu’on gagne bien sa vie, mais à l’époque, c’était 2 000 euros par mois, tout compris. Il faut payer son staff, préparer l’avenir… J’étais prête à prendre n’importe quel job pour payer mes factures à la fin. »

Son engagement ne s’arrête pas au sport : Maureen Nisima accompagne aujourd’hui les entreprises, s’implique dans la formation, la sélection et le développement des jeunes générations à la Fédération, et défend la place des femmes dans le sport.

Transmission et regard sur l’avenir

Maureen Nisima partage avec franchise ce qui l’anime aujourd’hui : le plaisir de transmettre, d’accompagner les jeunes athlètes, mais aussi le souhait de voir évoluer la considération du sport féminin en France.

« J’ai la chance aujourd’hui d’être sélectionneuse, de pouvoir apporter ce que j’aurais aimé recevoir. Le plus important, c’est que les athlètes aient toujours un espace pour poser leurs questions, comprendre les décisions, et être considérés dans leur globalité, y compris dans leurs projets de vie. »

Une leçon de résilience, d’humilité et de transmission à découvrir en vidéo sur Radio Sports !

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Championne du monde d’escrime, double médaillée olympique, sélectionneuse, coach, maman, engagée dans la vie associative et l’entreprise : Maureen Nisima incarne la richesse et la complexité d’une carrière au sommet, suivie d’une reconversion à la fois inspirante et sincère.

Dans ce nouvel épisode des « Talents du Sport », Maureen revient sans filtre sur son parcours, de ses débuts à Bondy à son rôle de sélectionneuse à la Fédération française d’escrime, en passant par ses victoires, ses doutes, et ses combats personnels.

De Bondy au sommet du monde

Née en 1981 à Bondy, dans le 93, Maureen Nisima découvre l’escrime presque par hasard. Enfant « hyperactive », comme elle se décrit elle-même, elle se passionne très tôt pour le spectacle et la compétition. Très vite, l’épée devient son arme de prédilection, à la fois pour l’affrontement sportif et l’expression de soi. Elle se distingue d’abord chez les jeunes, puis grimpe les échelons jusqu’aux équipes de France juniors et seniors.

« J’ai mis le temps avant d’aller chercher ce titre individuel », confie-t-elle. « J’ai commencé par la médaille d’argent au championnat du monde à La Havane en 2003, la médaille de bronze en 2007, et enfin, en 2010, cette médaille d’or au Grand Palais. »

Les coulisses d’un parcours semé d’obstacles

Maureen Nisima ne cache rien des difficultés qui ont jalonné sa carrière : blessures à répétition, opérations, syndrome des ovaires polykystiques (longtemps ignoré du monde sportif), doutes, injustices de sélection et pressions internes.

« J’ai connu énormément de blessures. À l’époque, personne ne savait vraiment pourquoi. Aujourd’hui, je sais que c’était lié à un syndrome ovarien. Tout ça, on le découvre trop tard, et il a fallu se battre pour rester au niveau. »

L’escrime, sport de l’ombre, exige d’elle une organisation quasi entrepreneuriale pour financer son projet, s’entourer d’une équipe pluridisciplinaire, et maintenir son mental face à l’adversité. Malgré tout, Maureen avoue avoir été plusieurs fois tentée de raccrocher, surtout après sa non-sélection aux JO de Pékin en 2008.

hampionne du monde d’escrime, double médaillée olympique, sélectionneuse, coach, maman, engagée dans la vie associative et l’entreprise : Maureen Nisima incarne la richesse et la complexité d’une carrière au sommet, suivie d’une reconversion à la fois inspirante et sincère.

2010 : Le sacre au Grand Palais

Sa victoire lors des Championnats du Monde 2010 à Paris, au Grand Palais, reste un moment phare, tant sur le plan sportif qu’émotionnel. Maureen n’était pas attendue comme la favorite, mais c’est elle qui décroche le titre individuel, devant sa famille et un public français en liesse.

« Quand je crie à la fin, c’est un cri de rage et de libération. J’avais failli arrêter deux ans plus tôt. Cette victoire, c’est la validation de tous les sacrifices. »

Ce jour-là, elle fait la une de L’Équipe, une rareté pour un escrimeur, et en profite pour souligner le manque de visibilité des sports féminins et des disciplines moins médiatisées.

Vie de sportive, vie de femme : maternité, reconversion et transmission

Après une pause pour tenter de devenir maman, Maureen se confronte aux difficultés d’une double vie entre sport de haut niveau et désir de fonder une famille. Elle évoque sans détour le manque d’accompagnement pour les athlètes féminines en période de maternité, la pression de la reconversion, et la nécessité de préparer l’après-carrière.

« On a l’impression, vu de l’extérieur, qu’on gagne bien sa vie, mais à l’époque, c’était 2 000 euros par mois, tout compris. Il faut payer son staff, préparer l’avenir… J’étais prête à prendre n’importe quel job pour payer mes factures à la fin. »

Son engagement ne s’arrête pas au sport : Maureen Nisima accompagne aujourd’hui les entreprises, s’implique dans la formation, la sélection et le développement des jeunes générations à la Fédération, et défend la place des femmes dans le sport.

Transmission et regard sur l’avenir

Maureen Nisima partage avec franchise ce qui l’anime aujourd’hui : le plaisir de transmettre, d’accompagner les jeunes athlètes, mais aussi le souhait de voir évoluer la considération du sport féminin en France.

« J’ai la chance aujourd’hui d’être sélectionneuse, de pouvoir apporter ce que j’aurais aimé recevoir. Le plus important, c’est que les athlètes aient toujours un espace pour poser leurs questions, comprendre les décisions, et être considérés dans leur globalité, y compris dans leurs projets de vie. »

Une leçon de résilience, d’humilité et de transmission à découvrir en vidéo sur Radio Sports !

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