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Episode 12 : Armes du Commonwealth - L'Empire en pire cover
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RADIO B 102.6 FM

Episode 12 : Armes du Commonwealth - L'Empire en pire

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47min |09/05/2024
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Episode 12 : Armes du Commonwealth - L'Empire en pire

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47min |09/05/2024
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Description

M. Pretoria a organisé pour notre petite équipe une petite visite de l'arsenal du Commonwealth dans toute sa diversité. Après cette matinée de tir, les survivants se sont réunis pour en faire le bilan.


Merci encore à M. Pretoria pour le temps passé à organiser cette sauterie, et à toutes les personnes qui ont mis à disposition une partie de leur arsenal aux essayeurs.

Le podcast est disponible également sur Youtube : https://www.youtube.com/@radio_berthoud


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Radio Berthoud, 102.6 en modulation de fréquence, c'est sur toutes vos plateformes de baladodiffusion favorites.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue pour ce nouvel épisode de Radio Berthoud, un épisode en présence de M. Pretoria et de M. Rangoon. M. Pretoria a organisé un événement de tir. Le thème de cet événement, la découverte des armes du Commonwealth, qu'on aurait pu traduire également par les armes de l'ennemi. Monsieur Pretoria, voulez-vous nous en dire plus ?

  • Speaker #0

    Oui, merci monsieur Arbidjan. Donc effectivement, on avait organisé un événement de tir avec le thème suivant qui était le Commonwealth. Et ce qui était assez intéressant à ce sujet, c'est que lors de la préparation de cet événement, pour savoir quelles armes pouvaient être apportées par les différents participants, on s'est rendu compte qu'ils avaient fait une fixation non pas sur l'armement du Commonwealth dans son intégralité, mais sur l'armement britannique, qui quelque part est le porté-tendard de... de ce thème en réalité. Et ce qui est assez intéressant, c'est que de là, on a pu voir apparaître deux thèmes qui pouvaient être intégrés à l'intérieur. Le premier étant les armes britanniques à proprement parler. Ce qu'on peut dire de ces armements d'origine et de conception purement britanniques, c'est que c'est quand même particulièrement atypique. Je pense notamment aux armes à verrou ou aux revolvers, qu'ils soient Webley ou Enfield. Justement à ce propos, vu que, M. Abidjan, vous êtes un aficionado de revolvers, comment avez-vous trouvé l'expérience avec ces types de revolvers un petit peu particuliers ?

  • Speaker #1

    Je suis un amateur de ces revolvers à brisure, de type Enfield, Webley, etc. L'avantage pour moi du.38 Smith Wesson, c'est sa quasi-absence de recul. C'est une munition qui est assez faiblarde, mais qui était assez bien conçue pour le travail qu'on demande à ce qu'on appelle une arme d'ordonnance, une arme de poing, qui correspond à des critères assez spécifiques. Et, on l'a déjà évoqué lors d'un épisode il y a un petit moment maintenant, il y a généralement une question qui est, selon le même, très mal répondue. On a tendance à vouloir faire de la seconde arme, respectivement du pistolet d'ordonnance, une arme de cavalerie, une arme d'assaut, une arme qui est censée remplacer l'arme longue, ce genre de choses, c'est absurde. Les anglais, on en pense ce qu'on en veut, mais avaient eu une approche beaucoup plus pragmatique avec une arme relativement sûre par rapport au pistolet semi-automatique qui, à l'époque où les règles de sécurité étaient soit inexistantes, soit peu appliquées, C'est un objet relativement dangereux, relativement facile à instruire, et dans la mesure où la faible puissance pour une arme de poing est moins un problème que pour une arme d'épaule, pour des raisons d'utilisation pratique de la chose. Et donc en conservant ce type de revolver, les Anglais ont fait un choix qui est... Relativement similaire à celui de la Suisse avec les troupes de seconde ligne, avec la conservation du revolver 8.2 dans ses différentes variantes jusqu'en 1929, c'est-à-dire de prendre une arme relativement facile à produire, relativement économique, et qui demande un entraînement globalement moindre que pour le travail d'un pistolet sur mathématiques, surtout à l'époque où les méthodes d'entraînement étaient rudimentaires, il ne faut pas l'oublier. Donc ce long préambule pour dire à quel point j'apprécie ce genre de revolver, il a un petit défaut, c'est évidemment le coût de la munition qui est assez onéreux. Ça se résout assez facilement en fait en faisant rechambrer l'arme en 38 mètres de cutter. C'est une procédure que j'ai vue à de nombreuses reprises, dans le cadre d'armes qui n'étaient pas d'armes de collection, qui étaient des armes qui étaient vraiment faites pour tirer. Cette petite modification du parilet offrait déjà une... Perte de puissance absolument négligeable, mais surtout un coût de munition beaucoup plus abordable, avec de la munition en plus relativement facilement rechargeable, puisque les études 38 spéciales sont quand même très largement disponibles et à des prix là encore toujours très raisonnables. Un point qui est intéressant, c'est le système de double action. Sur le cas du revolver que vous aviez apporté, je crois, monsieur Pretoria, C'était une double action obligatoire. Ce n'est pas vraiment un problème tant qu'on est sur des limites de distance raisonnable jusqu'à 50 mètres au-delà, ça devient quand même un peu plus sportif. En tir rapproché ou tir posé à 15-25 mètres. c'est tout à fait acceptable. Un point qui m'a marqué, c'était quand même le manque de fiabilité des munitions modernes que vous aviez apportées. C'était des charges cow-boy. Est-ce que c'est les amorces qui étaient peut-être un peu dures ? Est-ce que c'était votre système qui commençait à fatiguer ? Ça, c'est une question qu'on peut se poser. Voilà, je crois que j'ai fait un peu le tour de votre... d'ailleurs je ne sais même pas si c'est un Enfield ou un Webley vous serez capable de me le dire monsieur Pretoria oui alors effectivement c'est un revolver

  • Speaker #0

    Enfield il s'agit de la deuxième itération alors Pour vraiment donner le code exact, il faut que je regarde moi-même, puisque les Anglais ont très mal inspiré les Américains, et ils ont des numéros et des marques, etc., chose que les Américains ont reprise sous la forme des M1, M1A1, donc c'est... C'est très très rapidement très difficile de s'y retrouver. Concernant la munition, c'est difficile à dire. J'aurais plutôt tendance à dire que c'est un problème lié à l'arme testée, puisque j'ai eu exactement le même type de dérangement en l'essayant. Je pense que s'il y a le timing sur une des jambes qui a un petit peu mal vieilli ou qui a été mal finie, C'est des armes de guerre, donc il est aussi possible que ce soit ça. Donc, difficile à dire. Monsieur Rangoon, vous n'avez pas eu l'occasion de tester l'arme ? J'ai mal vu.

  • Speaker #2

    Non, je n'ai pas eu l'occasion de la tester et vous l'auriez vu parce que dans votre carnet, vous marquiez les coups tirés de la munition que vous avez mis à disposition. je l'aurais certainement senti au moment de vous régler la différence financièrement. Par contre, c'est une arme que j'ai eu l'occasion d'essayer à d'autres reprises, toujours en 38 Smith Wesson. Pour moi, la caractéristique principale, je dirais qu'il la rend intéressante. Je reviens sur ce que disait M. Abidjan, c'est son côté, je ne dirais pas sommaire, mais dans la qualité de fabrication, on voit que ça a été fait pour faire du volume. Ce n'est pas une arme pour être dans une compétition d'élégance. Un autre aspect assez intéressant c'est la disposition pour passer une dragonne. Je trouve que ça dit beaucoup sur le pragmatisme avec lequel l'arme a été pensée. Pour moi c'est les deux points qui le caractérisent. Et puis je pense que la première fois que j'ai eu l'occasion d'essayer, pour être franc, c'est un réveleur qui appartenait à un ami et je pense qu'il l'a acheté vraiment strictement pour le méthode d'extraction qui est très originale et qui la première fois qu'on l'utilise est en fait assez rigolote. Si c'est une arme que je devais acheter, il est vrai que je prendrais la version dite Enfield Tankist

  • Speaker #0

    qui est la double action obligatoire à mon avis la variante la plus intéressante effectivement et également je préfère aussi le préciser dans la mesure du possible prenez les versions 38 Smith Wesson les versions 450 notamment celles qui ont été produites pendant la première guerre mondiale peuvent vivre très très mal. Soyez prudents. Si vous tirez avec ce genre d'armes, c'est comme avec les voitures, ce sont des old-timers qui nécessitent des maintenances qui sont plus précises. Pour rester dans des armes qui leur sont contemporaines, à ces revolvers, il y a également la grande ligne des Lee-Enfield. Alors bon... Pareil, toute une pléthore de modèles qui sont disponibles. Là, en fait, on avait deux variantes qui étaient assez intéressantes. Il s'agit du numéro 1 MK3 en 303 british et de l'ichapor 2A1. en 7.62 autant. Est-ce que vous avez eu l'occasion de tester l'une ou l'autre ou les deux pendant l'événement ? Et si oui, quelles ont été vos remarques et impressions générales ?

  • Speaker #2

    Écoutez, moi j'avais pour ma part essayé uniquement, dans le cadre de cet événement, le E-Shopper qui est en 308 comme vous l'avez mentionné. C'est une arme qui est pour moi particulière parce que la première fois que je l'ai vue en photo C'était lors du raid qui avait eu lieu il y a maintenant une quinzaine d'années, je pense, à Mumbai. Il se trouvait que ma propre famille était en voyage en Inde à ce moment-là. Et puis je regardais avec attention les nouvelles. Évidemment, c'était des photos arrivées au compte-gouttes. Mais en fait, ce qui était intéressant, c'est qu'autant il y avait un focus de... de l'intérêt de la presse par rapport au groupe d'intervention qui menait un raid sur l'hôtel qui avait été incendié. Et alors là, les types avaient un équipement extrêmement moderne, en l'occurrence. portaient des fiches d'assaut SIG. Et en fait, on voyait les personnels subalternes de police qui, eux, étaient toujours équipés dans les années 2000-2010, je n'ai plus la date en tête de cet acte, mais c'était des policiers qui portaient les e-shippers. Dans les retours qui ont été faits par la suite, dans les débriefs qui ont été faits après cet acte terroriste, il s'est avéré qu'en fait je crois si ma mémoire est bonne que certains de ces policiers n'avaient pas de munitions ou du moins ou certains en tout cas n'étaient pas très bien entraînés avec ce qui fait que l'effet escompté qui aurait pu stopper assez vite la progression des terroristes venus par la mer n'a pas été aussi percutante qu'elle aurait pu l'être mais c'est comme ça en fait que c'est dans ce contexte là que j'ai connu eu... Il y a une dizaine d'années que j'ai vu pour la première fois en photo ce fusil là. J'étais très intéressé de le tester pour ces raisons. A l'usage, je pense que n'étant pas un grand connaisseur de Denfield, je ne suis pas sûr que je verrais la différence avec un modèle classique anglais. Mais j'ai eu du plaisir à l'utiliser. Je trouvais très sympa qu'il y ait une variante en 308. La variante 308 qui est connue c'est la carabine à lunettes anglaise qui s'appelle, sauf erreur, L42. Mais ça c'est un fusil de sniper. C'est très intéressant de savoir que l'Inde en a fait une variante pour équiper ses troupes de 2e ligne.

  • Speaker #0

    Oui, alors, basiquement, c'est vrai que il existe encore une autre variante, il s'agit de d'Enfield modifié par la suite, mais ce sont des modèles qui sont dangereux, donc si vous avez la possibilité de... de choisir pour un Ischapor 2A1, il s'agit d'armes qui sont vraiment natives de ce calibre et qui ne présentent pas de problèmes de sécurité. Pour le L42, bon, ça c'est aussi natif, mais c'est beaucoup plus rare à trouver. Les Ischapor sont en proportion gardée beaucoup plus qu'il a trouvé sur le marché du surplus. Alors, de ce point de vue-ci, moi, ça faisait longtemps que je n'avais plus l'occasion de... de travailler avec un échapport ou un landfill. C'est toujours un grand plaisir de travailler avec ces systèmes d'armes. On voit quand même que... les routines de travail et tout autour du clip, même si on a un magasin immovable sur l'Enfield, toutes proportions, enfin toutes versions confondues, mais ça n'a pas été conçu pour cette utilisation-ci, et ça se voit. Donc si je devais choisir une Un dérivé d'armes de ce type de conception, c'est définitivement un 2 à 1 qui est correctement fini, mais qui fonctionne également très bien. Ensuite, dans les armes anglaises, dans cet événement Commonwealth, la pièce la plus intéressante était un Enfield SA-80. qui est bien connu de réputation tout le moins comme étant absolument non fiable et effroyable vous avez eu l'occasion de le tester tous les deux monsieur Rangoon pouvez-vous nous en parler davantage ?

  • Speaker #2

    ouais bien sûr écoutez franchement pour moi ça m'a donné une impression d'un fusil vraiment sérieux en fait c'est un fusil Toutes ces histoires, les on-dit, les choses qui sont racontées, qui sont colportées, c'est même le terme plus exact. J'en ai conscience depuis que je m'intéresse au sujet des armes légères, c'est-à-dire depuis 20 ans maintenant qu'il y a un écho très négatif, très noir à l'égard du Enfield. Évidemment, moi je ne vais pas en faire une conclusion, je n'ai maintenant une expérience qui n'est limitée qu'à un échantillon d'un exemplaire. qui plus est une arme en bel état, pour être très franc je pense qu'elle avait au niveau du compteur kilométrique si on peut parler ainsi, une arme qui n'a pas tiré des sauts de cartouches après saut de cartouches. Donc ça vaut ce que ça vaut, mais pour moi je l'ai trouvée assez agréable à manipuler, elle m'a laissé globalement un sentiment. Mis à part son chargeur qui est extrêmement léger et qui paraît extrêmement fragile, le reste m'a semblé cohérent. C'est un ensemble qui fait du sens. Et c'est marrant parce qu'en y repensant ce matin, j'ai réalisé quelque chose. Tous les fusils d'assaut qui ont des fournitures plastiques moulées de couleur verte sont généralement des armes sérieuses. Je n'ai pas trouvé de contre-exemple. Finalement, le Sterog est gris-verdâtre. Éventuellement on peut l'inclure si tant est qu'il soit vraiment un peu verdâtre. Vous avez par exemple le Dimaco C7 moi je n'en ai jamais manipulé un mais c'est quand même la réputation d'être enfin un AR-15 valable évidemment le Sig 550 et tous ses dérivés qui est vraiment là pour l'occasion par excellence de fusil avec des pièces vertes mais évidemment ça semble un peu hors sujet ce que je dis comme ça mais j'ai trouvé que c'était un point qui le raccrochait malgré lui à une catégorie d'armes que je considère comme étant quand même euh... ce qui s'est fait de mieux dans leur propre famille.

  • Speaker #0

    Je permets également de vous rappeler un oubli avec les garnitures vertes. Il s'agit du Colt 601.

  • Speaker #2

    Ah, et bien voilà. Mais bon, ça, ça, c'était les premières séries. Mais effectivement, le Colt 601 avait la garniture verte, ce qui donnait un certain charme. Mais, non, voilà, pour revenir plus sérieusement au SA-80, bien sûr, il y a... Il y a des éléments de l'arme qui sont très étranges. Il y a ce sélecteur, parce que ça ressemble vraiment à un sélecteur sur un MC, de couleur verte. Moi, j'étais parti de l'idée que c'était le sélecteur de tir, qui en fait se trouve être l'arrêteur de culasse. Donc ça, c'est un peu des bricoles pour la personne, dont c'est l'arme de service qui reçoit une instruction militaire. ça ne pose évidemment aucun souci mais pour l'homme du monde qui s'intéresse à différents la personne un peu curieuse effectivement quand on connait d'autres choses et qu'on les compare c'est pas forcément hyper intuitif au premier abord mais en réalité après 30 secondes on a compris comment ça marche et tout se passe bien et puis finalement c'est une arme aussi qui est intéressante parce qu'elle est tant visuellement que dans que Dans la pratique, quand on a l'occasion d'en voir un, en général il y a très fréquemment une optique dessus. Là en l'occurrence c'était la fameuse Suzatte. C'était la première fois que j'avais l'occasion de l'utiliser. Très facile à utiliser parce qu'il y a un réticule très large. Un peu comme si vous regardiez le guidon dans MAS 36, on voit que c'est fait pour avoir une prise de visée rapide, ce qui était sans doute très pratique dans les montagnes brumeuses au nord d'Indochine. Mais il y a aussi le fait que là où on voit que l'optique est aussi très ancienne en termes de technologie, c'est qu'en fait vous êtes obligé d'avoir l'œil pratiquement, je vais pas dire collé à la lunette, mais vraiment très proche. en fait dès qu'on s'éloigne un peu on se rend compte qu'on a des zones d'ombre ce qui laisse aussi à supposer que dans des positions qui sont un peu inconfortables ou non traditionnelles c'est peut-être pas si simple d'usage mais j'entends là dans le contexte du tir tirer debout c'était vraiment impeccable et

  • Speaker #0

    moi ça m'a laissé honnêtement ça m'a laissé une impression très positive en réalité d'accord merci ce qui est assez intéressant c'est Vous mentionnez le caractère atypique des contrôles. Et en fait, avec l'approche méthodologique d'une découverte d'une arme inconnue, passé les 30 premières secondes, on arrive à découvrir les contrôles de manière... assez intuitive en réalité, par l'exploration des différents éléments qui sont visibles. Et vous, M. Abidjan, avez-vous eu l'occasion de tester cette arme ?

  • Speaker #1

    J'aurais été extrêmement marié de rater cette occasion, justement. C'est une arme que j'apprécie énormément du point de vue esthétique. On peut, toujours pareil, l'armée anglaise a ses défauts, mais c'est, en tout cas, au niveau du choix... On sent un sens esthétique qui ne se dément pas depuis assez longtemps. On peut répartir déjà depuis le Brown Base, mais même le Lee-Enfield, c'est une arme qui a une gueule, comme dirait certains, un facteur de gueule assez remarquable. Ce n'est pas pour rien qu'il est aussi souvent mis en avant dans les bandes dessinées d'Hugo Pratt, en particulier Corto Maltès. Ensuite, quand on regarde le successeur, on arrive au FAL, qui est probablement un des fusils les plus élégants jamais dessinés, avec son long canon qui s'étire tel le capot d'une Jaguar type E. Le GP35, qui est là encore le plus beau pistolet jamais dessiné, à défaut du meilleur pistolet parce que c'est quand même une arme qui a passé sa micro data depuis un moment. Et ensuite, on atterrit sur les SA-80. C'est une arme qui a une esthétique très particulière, ça c'est indéniable. Mais quand on le regarde dans les détails, on sent le travail de l'ingénieur. Et son propriétaire m'a dit, je ne sais pas si c'est vrai, mais je... Je pense qu'il a fait quelques recherches à ce sujet. C'est qu'en fait, les gens qui ont conçu ce matériel étaient des anciens de British Leyland. Et c'est peut-être bien une des raisons pour lesquelles ce fusil a si mauvaise réputation, parce qu'en soi, le système de base... C'est des choses qui fonctionnent plutôt bien, a priori. Il me semble qu'il y a des critères qui ont été déterminés de manière assez objective pour bâcher ce fusil, et le fait qu'Éclairon de corps ait complètement revisité l'arme, et je ne sais plus qui m'en a parlé hier, je ne sais plus si c'était M. Pretoria ou M. Rangoon. Mais apparemment ils auraient ajouté presque un kilo de matière sur le fusil, ce qui n'est pas négligeable. Tout ça pour dire que c'est un fusil qui, dans les circonstances dans lesquelles on l'a utilisé, était extrêmement confortable, extrêmement agréable à tirer. La détente était franchement excellente. le recul ou la reprise de visée était tout à fait gérable, l'équilibre parfait pour un bullpup, c'est-à-dire tout à l'arrière, c'est une arme que j'ai trouvée extrêmement plaisante. Maintenant, c'est clair qu'on n'était pas rampé dans la boue, respectivement dans la jungle, avec des magasins fatigués et de la munition pas forcément au top. C'est un autre problème auquel je ne peux pas donner de réponse sur cette mauvaise réputation. De ce que j'ai entendu en tout cas de gens qui l'ont utilisé, alors on parle de gens qui l'ont utilisé dans la version améliorée, c'est-à-dire la version éclair ou ne corrisée, c'était des gens qui étaient très satisfaits de leur fusil, et qui l'ont utilisé avec des situations où les gens leur tiraient dessus aussi à l'occasion, donc ce n'était pas juste pour sortir dans le cas des box locales. Pour moi, c'était une excellente expérience, et pour moi, c'est... Je trouve que c'est une arme extrêmement sympathique, malgré ses défauts réels ou supposés.

  • Speaker #0

    Les sujets des armes qui sont conspuées... et qu'avec un avis unanime sur la question, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que la plupart des gens ne l'ont même pas eu dans les mains. Donc c'est toujours très délicat. Dans le même ordre, vous l'avez mentionné tous les deux, on a eu l'occasion de tester un exemplaire. Donc on a une valeur statistique de 1. un exemplaire en bon état, dans des conditions qui n'étaient pas adverses. Après, il y a toujours la composante de la masse, la statistique qui joue un rôle. Mais effectivement, bien que d'ergonomie plutôt atypique, déconcertante pour la plupart des gens qui n'ont pas été drillés spécifiquement sur cette arme. Elle présente des caractéristiques objectives tout à fait satisfaisantes, compte tenu des technologies, notamment de l'optique utilisée à l'époque. Belge, de conception belge avec le GP35 et les FN FAL. Et lors de cet événement, Impossible de parler armes du Commonwealth sans avoir un assortiment de FNFAL et dérivés. On a eu l'occasion d'avoir du FAL rhodésien, du métrique pure souche. un L1A1, un 1A1, qui est fabriqué par Echapport, et également une version améliorée, avec des remplacements de composants de L1A1, pour le rendre plus agréable à l'utilisation, notamment pour les gauchers. Qu'est-ce que vous en avez retenu, M. Rangou, de ces différents phal ? Merci.

  • Speaker #2

    La première chose, c'est que c'est un peu comme des gens qui font des dégustations de vin verticales, où on goûte des différents millésimes les uns après les autres. Là, c'était une occasion unique pour moi, parce que je n'avais jamais l'occasion d'avoir tant le phal métrique et le phal impérial, plus une version hybride, à tester les uns après les autres. Donc ça, c'est vraiment là où on peut voir les différences. Ce qui est clair et net, c'est que je pense que... La palme du point de vue de l'ergonomie revient à l'original de conception belge sur les blueprints métriques. Pour plusieurs raisons, mais une qui était assez nette, c'est que le fusil est un peu plus court. Et l'arme balance de manière bien plus instinctive que le SLR britannique. Ca c'est la première chose qui m'a tout de suite sauté aux yeux avant même de presser la détente. L'expérience de tir elle-même est très semblable. Le SLR anglais avait cette particularité d'être équipé avec un capot de tirailleur fusil lunettes. Il avait la lunette Trilux. qui était très intéressante à l'usage puisque dans la même journée j'ai pu la comparer avec son successeur qui est la Suzate, qui elle était montée sur le SA80 les différences sont nombreuses certainement au niveau du montage la façon dont elle se règle etc mais ce qui saute aussi immédiatement aux yeux c'est le réticule anglais du phale le réticule part du plafond et descend vers le bas de manière à ne pas cacher ne pas cacher la ligne le terrain qui est face à vous mais voilà pour l'usage je dirais que c'est des deux armes à proprement parler on peut parler évidemment de levée d'armement, la sécurité et tout ça mais c'est surtout la balance de l'arme qui moi m'a clairement fait pencher en faveur du fal métrique je ne sais pas monsieur Abidjan est-ce que vous avez ressenti la même chose ?

  • Speaker #0

    J'avoue que je ne me suis contenté que de prendre le phalrodésien pour des raisons évidentes. C'est un fusil que j'ai rarement l'occasion d'utiliser. Je crois que le dernier que j'avais utilisé, c'était probablement un de ceux de M. Pretoriard, et ça remonte à pas mal d'années maintenant. Je ne suis pas un grand fan de ces armes un peu lourdes et un peu puissantes, on va dire que ce sont ce que les Américains appellent les Battle Rifle. Mais le FAL a probablement la palme du confort et de l'ergonomie d'utilisation avec le MAS 49-56 qui reste mon fusil semi-automatique de calibre, pas intermédiaire justement, mais le calibre moyen préféré. Le FAL vient juste après, c'est une arme qui est extrêmement confortable. très agréable au tir et dans les conditions de travail qui était celle du stand. très efficace. Je comprends l'intérêt que peut avoir un presse-préteria pour ce genre de fusil. Mais l'intérêt principal pour moi de ce fusil, c'était évidemment le camouflage qui décorait le fusil en question. C'est pour dire à quel point je peux être une créature superficielle.

  • Speaker #1

    Ok, après tout on peut encore organiser un atelier peinture pour FNFAL pour M. Abidjan on fera ça avec un grand plaisir pour en revenir au sujet des FAL à mon avis la grosse grosse différence qu'on a sur le L1 et qui est structurelle par rapport aux FAL métriques c'est que le La poignée pistolet sur le SLR est intégrée au boîtier inférieur. C'est à dire qu'on ne peut pas changer la géométrie de la poignée. Elle est directement intégrée au boîtier inférieur. Alors que sur le FN FAL métrique, on peut rajouter une poignée de Minimi. donc de M249, c'est absolument interchangeable, et là pour le coup, ça améliore grandement l'ergonomie de l'arme. C'est à mon sens dispensable sur sa version MOSFIX, puisque ça ne gêne en rien, à part la culture du tireur, mais c'est indispensable sur sa version PARA. Pourquoi ? Parce que si vous avez des mains de grande taille, si vous utilisez la poignée d'origine, vous allez vous faire cogner par la charnière de crosse. Au bout d'une vingtaine de cartouches, vous allez avoir des douleurs aux mains à la main à force d'avoir été frappé sous l'impulsion du recul. Et en changeant cette poignée, on a une meilleure grippe et surtout on a l'espace nécessaire pour que la main ne soit plus en contact avec cette charnière.

  • Speaker #0

    Alors l'autonomie c'est quelque chose, mais l'esthétique c'en est une autre. Et maintenant, au-delà de la possibilité de monter une poignée de minimis sur le FAL, maintenant ce que je veux voir c'est un FM04, respectivement une M249, avec une poignée de FNFAL. Et là on commence à parler style.

  • Speaker #1

    Oui, bon après... Dans l'absolu, c'est pas impossible, on en trouve en Suisse pour le doux tarif de 14 000 francs. Donc, livre à... à tous de financer un tel projet pour relancer un projet mettons une poignée de fal sur une mini-mi vous voulez n'est-ce pas aussi une poignée de fal à l'avant,

  • Speaker #2

    n'est-ce pas ? une double poignée, on est d'accord, à l'avant et à l'arrière

  • Speaker #1

    Si ça permet de financer le projet et de récolter des dons, pourquoi pas ?

  • Speaker #2

    Pour une anecdote, j'ai eu l'occasion une fois de voir ce qu'on appelle une Balachnikov. C'était un des 20 prototypes qui avaient été faits, c'est une arme expérimentale. À l'issue de la guerre de 6 jours, qui avait été faite par celui qui est aujourd'hui connu sous le nom d'Israël Galili. le père du Galil. Et le prototype avait deux poneys de FAL. En fait, il avait la poney pistolet qui était prise dans la FAL. Et le type avait mis une poney à l'avant sous le gardement. Donc il y avait le doublon. C'était un code esthétique assez particulier.

  • Speaker #0

    Il n'y a que sur les armes italiennes que j'apprécie les poignées à l'avant. Particulièrement sur le PM12S.

  • Speaker #2

    D'accord. Bon. Vous voyez, on aurait pu avoir un PM Austin, vu le thème du sujet, avec deux poignées d'MP40. Ça aurait pu avoir du style.

  • Speaker #1

    Oui, à condition d'en trouver encore une fois. C'est des belles armes, c'est des armes intéressantes, mais...

  • Speaker #0

    Non, belles armes et Austin, ça ne va pas dans la même phrase, je suis désolé.

  • Speaker #1

    je trouve un certain esthétisme au PPS43 donc ça mais le

  • Speaker #0

    PPS43 est une très belle arme à côté de la Austin la Austin c'est l'équivalent de la Citroën C5 première génération alors ce que vous voulez c'est un Austin Haley en fait ça alors ça typiquement l'Austin Haley pourrait être un GP35 par exemple

  • Speaker #1

    au bout du compte tout ce qui est esthétique c'est toujours une question de point de vue en fait pourquoi je me posais la question une poignée de fales supplémentaires parce que je craignais que monsieur Rangoon était un fétichiste des des gardes-mains donc des kalachnikovs roumains, c'est pour ça que j'étais prudent dans ma réponse

  • Speaker #2

    Non, je vous rassure, je n'ai pas ce vice-là.

  • Speaker #0

    Pas celui-là, c'est le mot-clé. Pas celui-là.

  • Speaker #1

    Donc, sur ces... Il y a encore un dernier point à aborder, qui est en fait les armes qui... contrairement à toute attente, n'ont de conception rien à voir avec le Commonwealth, puisqu'il s'agit d'armes qui ont été construites par des pays tels que l'Union soviétique ou la Chine communiste. Et là, un très bon exemple, il s'agit de l'armement qui a été utilisé par la grenade. Là-dedans, il y avait notamment des types 53. Pour ceux qui sont étrangers ou à la nomenclature des armes chinoises, il s'agit de la version locale du Mosin-Nagant 44. Du type 56, il y en a beaucoup, c'est un peu comme les armes anglaises américaines. Il peut y avoir plusieurs types 56 et là il se trouve que nous parlons... de la version chinoise de la Kalachnikov avec la baïonnette pliable et des VZ-5257 Est-ce que vous souhaitez parler d'une arme en particulier et si lui laquelle ? Monsieur Abidjan ?

  • Speaker #0

    J'ai été très clairement séduit par la VZ qui est plus ou moins la SKS tchèque qui est Une arme d'un... Là encore, en fait, on parle beaucoup, enfin, je parle beaucoup d'esthétisme dans cet épisode, alors que je suis quelqu'un d'extrêmement pragmatique, normalement, mais c'est une arme qui m'a emballé par sa gueule. Il y a des choses qui sont parfaitement absurdes, comme cette espèce de pièce métallique sur le garde-main, qui doit servir de radiateur, j'imagine, mais je ne suis même pas sûr. C'est ce tri de... C'est ce trilatéral, c'est ce système de sécurité dans le pontet, mais plutôt ergonomique pour une fois. Ça, ça m'a donné l'impression d'un mix entre la SKS, qui est une arme que j'apprécie particulièrement, mais que je trouve d'une laideur dantesque, comme beaucoup d'armes soviétiques, et du G43 allemand. qui est une arme d'une élégance rare,

  • Speaker #2

    que,

  • Speaker #0

    hélas, on ne retrouve plus tellement dans le monde moderne. Et je trouve qu'à certains aspects, cette VZ-5257, c'est juste ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est VZ-5257, je confirme. Voilà,

  • Speaker #0

    je ne suis pas très fort avec les chiffres. On reprend certains codes de ce G43, en tout cas certains codes esthétiques, avec un mécanisme... C'est tout à fait plaisant d'utilisation. Là encore, c'est une arme efficace. Lors du test final auquel nous nous sommes prêtés, c'est l'arme que j'ai sélectionnée. Alors, des petits soucis techniques à cause du type de munitions utilisées. Rien de dramatique. Mais en tout cas, un système que j'ai trouvé... C'est très agréable à utiliser sur une arme qui est relativement lourde pour son calibre. Il faut être honnête, l'arme doit être à plus de 4 kg, on peut mettre plutôt à 4,5 kg. Un système que j'ai trouvé d'un esthétisme... Oui, et là encore, on repart, on prend le concept très soviétique, très communiste de la SKS, l'arme pour les débiles légers. et on l'applique à des gens qui ont du goût. On sent que ce sont des gens qui viennent du vieille culture, d'un vieil empire, et qui ont le goût des belles choses, le goût du travail bien fait. Ça se retrouve encore, ça se perd un peu après, il faut être honnête avec la VZ 58. qui est que je trouve assez laide personnellement mais bon c'est encore une fois de plus les gousses et les couleurs ça ne se discute pas. C'est une arme remarquable néanmoins, très agréable, très légère etc. Tout ça pour dire que cette VZ-5257 m'a vraiment emballé tant en terme de beauté, je pense qu'on va parler de beauté à ce niveau, qu'en terme d'efficacité, de côté pratique. Et j'ai vu que c'était pas une arme excessivement chère également. J'ai pas réussi à en trouver actuellement en vente, mais dans les prix qui étaient mentionnés dans les ventes précédentes, on tournait il y a encore quelques années à 250, 350, 400 francs max, ce qui est pour une arme en calypso de 62x39 tout à fait raisonnable à mon avis.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Concernant le problème de technique de munition qui était mentionné, il s'agissait de munitions hollow point qui, dans toutes les autres armes du pacte de Varsavie, fonctionnaient absolument de manière parfaite, y compris avec son successeur le VZ-58. Donc ça a été un petit peu une surprise de voir que... Dans le VZ5257, tout simplement, elle frappait contre la... la rampe d'élévation au niveau du hollow point et que ça conduise à un type de dérangement donc quelque part c'est un bon apprentissage alors petite correction respectivement actualisation des prix à l'heure actuelle les VZ5257 se trouvent plutôt aux alentours des 650-700 francs Et c'est sa version antérieure, le VZ-52, qu'il utilise du 7,62 par 45, qu'on ne trouve pas en Suisse, pour la bonne et simple raison que les noyaux sont en fer doux. et sont donc interdits. Là, on est sur une gamme de prix plus faible, mais comme on ne peut pas trouver de munitions, automatiquement, le prix s'en ressort. Monsieur Rangoon, est-ce que sur les trois armes que j'ai citées, vous en aviez testé une, ou avez une remarque à faire sur une de celles-ci ?

  • Speaker #2

    Oui, complètement. Moi, je crois qu'en fait, monsieur Bijan a trouvé vraiment une bonne chose. Il a trouvé la façon parfaite de le décrire, au point de me donner envie d'acheter un Z-52-57. Vous avez vraiment touché au bon endroit, je vous rejoins complètement sur le code esthétique. Sur l'idée, à un moment donné, qu'on peut presque faire quelque chose de beau avec de la tôle. C'est ça que je trouve assez génial quand on regarde le capot de cette arme. Ca me fait penser que nous devrions aller à Prague, parce que Prague est une belle ville, et au château de Prague, c'est l'occasion de voir des VZ-52 chromés ! Rien que ça, ça en vaut le détour ! C'est une arme que j'ai eu l'occasion d'essayer dans d'autres circonstances, et qui est extrêmement agréable à l'usage. Un dernier point à dire, c'est qu'on l'a intégré dans le contexte des armes du Commonwealth. Pour moi, ça reste surtout une arme utilisée par des pays comme Cuba. Et puis une arme qui a connu la guerre pas si froide en Afrique. Donc un fusil robuste.

  • Speaker #1

    Oui, justement. Mais c'était aussi pour illustrer le fait qu'au sein du Commonwealth, des pays à l'issue de la colonisation avaient bénéficié du soutien du pacte de Varsovie, notamment au travers des armements. Et donc, en fait, on a un sujet qui est beaucoup plus élargi qu'on ne le pense. C'était surtout ça l'idée derrière. derrière les armes de la grenade c'est type 53 type 56 et VZ 52-57 pour le reste très volontiers organisons nous un week-end pour aller voir des VZ 52-57 pimpés respectivement et puis par la même occasion sur la route puisque c'est le chemin,

  • Speaker #2

    on pourra s'arrêter à Bernaud

  • Speaker #1

    Ah ça va être plus qu'un week-end alors, ça va être carrément un raid à travers l'Europe ! Ok donc merci encore pour vos impressions qui étaient pratiquement à chaud puisque l'événement a lieu hier. Est-ce que l'un de vous veut ou vous deux souhaitez avoir un mot de la fin concernant cet événement ?

  • Speaker #2

    Oui, très volontiers. Je recommande à tous les gens qui nous écoutent, s'ils s'intéressent aux armes anglaises ou aux armes du Commonwealth de manière plus générale, d'aller sur Youtube et de regarder un film de British Pathé qui date de 1964, qui s'appelle Ambush. Et si vous avez trois quarts d'heure devant vous, à disposition, ça vaut vraiment la peine. Ça se passe à Borneo. Et ça raconte la progression d'une patrouille angevingle, une patrouille britannique. C'est exceptionnel, c'est vraiment quelque chose à voir. Et là vous verrez un assortiment qui va de la Sterling au Fall en passant à la Bren. A voir, c'est un indispensable des gens qui s'intéressent à la culture et à l'histoire du Commonwealth.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Monsieur Abidjan, je vous laisse le mot de la fin.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Moi, je tenais une fois de plus à vanter les mérites du Walther P5 compact, qui a été utilisé dans l'armée britannique comme personal defense weapon dans certaines situations, sous le vocable de L-102A1, et qui a fait, je peux le dire, l'unanimité parmi les participants à cet événement. Merci encore d'ailleurs de l'avoir organisé. en prenant le temps et en organisant la logistique, y compris au niveau du repas. Et je souhaite à nos amis auditeurs une excellente partie de journée qui les concerne, comme d'habitude. Et je leur rappelle qu'il ne faut pas hésiter à s'abonner et à faire découvrir ce podcast, puisque maintenant nous sommes de plus en plus nombreux sur YouTube. Voilà, à la suite.

Description

M. Pretoria a organisé pour notre petite équipe une petite visite de l'arsenal du Commonwealth dans toute sa diversité. Après cette matinée de tir, les survivants se sont réunis pour en faire le bilan.


Merci encore à M. Pretoria pour le temps passé à organiser cette sauterie, et à toutes les personnes qui ont mis à disposition une partie de leur arsenal aux essayeurs.

Le podcast est disponible également sur Youtube : https://www.youtube.com/@radio_berthoud


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Radio Berthoud, 102.6 en modulation de fréquence, c'est sur toutes vos plateformes de baladodiffusion favorites.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue pour ce nouvel épisode de Radio Berthoud, un épisode en présence de M. Pretoria et de M. Rangoon. M. Pretoria a organisé un événement de tir. Le thème de cet événement, la découverte des armes du Commonwealth, qu'on aurait pu traduire également par les armes de l'ennemi. Monsieur Pretoria, voulez-vous nous en dire plus ?

  • Speaker #0

    Oui, merci monsieur Arbidjan. Donc effectivement, on avait organisé un événement de tir avec le thème suivant qui était le Commonwealth. Et ce qui était assez intéressant à ce sujet, c'est que lors de la préparation de cet événement, pour savoir quelles armes pouvaient être apportées par les différents participants, on s'est rendu compte qu'ils avaient fait une fixation non pas sur l'armement du Commonwealth dans son intégralité, mais sur l'armement britannique, qui quelque part est le porté-tendard de... de ce thème en réalité. Et ce qui est assez intéressant, c'est que de là, on a pu voir apparaître deux thèmes qui pouvaient être intégrés à l'intérieur. Le premier étant les armes britanniques à proprement parler. Ce qu'on peut dire de ces armements d'origine et de conception purement britanniques, c'est que c'est quand même particulièrement atypique. Je pense notamment aux armes à verrou ou aux revolvers, qu'ils soient Webley ou Enfield. Justement à ce propos, vu que, M. Abidjan, vous êtes un aficionado de revolvers, comment avez-vous trouvé l'expérience avec ces types de revolvers un petit peu particuliers ?

  • Speaker #1

    Je suis un amateur de ces revolvers à brisure, de type Enfield, Webley, etc. L'avantage pour moi du.38 Smith Wesson, c'est sa quasi-absence de recul. C'est une munition qui est assez faiblarde, mais qui était assez bien conçue pour le travail qu'on demande à ce qu'on appelle une arme d'ordonnance, une arme de poing, qui correspond à des critères assez spécifiques. Et, on l'a déjà évoqué lors d'un épisode il y a un petit moment maintenant, il y a généralement une question qui est, selon le même, très mal répondue. On a tendance à vouloir faire de la seconde arme, respectivement du pistolet d'ordonnance, une arme de cavalerie, une arme d'assaut, une arme qui est censée remplacer l'arme longue, ce genre de choses, c'est absurde. Les anglais, on en pense ce qu'on en veut, mais avaient eu une approche beaucoup plus pragmatique avec une arme relativement sûre par rapport au pistolet semi-automatique qui, à l'époque où les règles de sécurité étaient soit inexistantes, soit peu appliquées, C'est un objet relativement dangereux, relativement facile à instruire, et dans la mesure où la faible puissance pour une arme de poing est moins un problème que pour une arme d'épaule, pour des raisons d'utilisation pratique de la chose. Et donc en conservant ce type de revolver, les Anglais ont fait un choix qui est... Relativement similaire à celui de la Suisse avec les troupes de seconde ligne, avec la conservation du revolver 8.2 dans ses différentes variantes jusqu'en 1929, c'est-à-dire de prendre une arme relativement facile à produire, relativement économique, et qui demande un entraînement globalement moindre que pour le travail d'un pistolet sur mathématiques, surtout à l'époque où les méthodes d'entraînement étaient rudimentaires, il ne faut pas l'oublier. Donc ce long préambule pour dire à quel point j'apprécie ce genre de revolver, il a un petit défaut, c'est évidemment le coût de la munition qui est assez onéreux. Ça se résout assez facilement en fait en faisant rechambrer l'arme en 38 mètres de cutter. C'est une procédure que j'ai vue à de nombreuses reprises, dans le cadre d'armes qui n'étaient pas d'armes de collection, qui étaient des armes qui étaient vraiment faites pour tirer. Cette petite modification du parilet offrait déjà une... Perte de puissance absolument négligeable, mais surtout un coût de munition beaucoup plus abordable, avec de la munition en plus relativement facilement rechargeable, puisque les études 38 spéciales sont quand même très largement disponibles et à des prix là encore toujours très raisonnables. Un point qui est intéressant, c'est le système de double action. Sur le cas du revolver que vous aviez apporté, je crois, monsieur Pretoria, C'était une double action obligatoire. Ce n'est pas vraiment un problème tant qu'on est sur des limites de distance raisonnable jusqu'à 50 mètres au-delà, ça devient quand même un peu plus sportif. En tir rapproché ou tir posé à 15-25 mètres. c'est tout à fait acceptable. Un point qui m'a marqué, c'était quand même le manque de fiabilité des munitions modernes que vous aviez apportées. C'était des charges cow-boy. Est-ce que c'est les amorces qui étaient peut-être un peu dures ? Est-ce que c'était votre système qui commençait à fatiguer ? Ça, c'est une question qu'on peut se poser. Voilà, je crois que j'ai fait un peu le tour de votre... d'ailleurs je ne sais même pas si c'est un Enfield ou un Webley vous serez capable de me le dire monsieur Pretoria oui alors effectivement c'est un revolver

  • Speaker #0

    Enfield il s'agit de la deuxième itération alors Pour vraiment donner le code exact, il faut que je regarde moi-même, puisque les Anglais ont très mal inspiré les Américains, et ils ont des numéros et des marques, etc., chose que les Américains ont reprise sous la forme des M1, M1A1, donc c'est... C'est très très rapidement très difficile de s'y retrouver. Concernant la munition, c'est difficile à dire. J'aurais plutôt tendance à dire que c'est un problème lié à l'arme testée, puisque j'ai eu exactement le même type de dérangement en l'essayant. Je pense que s'il y a le timing sur une des jambes qui a un petit peu mal vieilli ou qui a été mal finie, C'est des armes de guerre, donc il est aussi possible que ce soit ça. Donc, difficile à dire. Monsieur Rangoon, vous n'avez pas eu l'occasion de tester l'arme ? J'ai mal vu.

  • Speaker #2

    Non, je n'ai pas eu l'occasion de la tester et vous l'auriez vu parce que dans votre carnet, vous marquiez les coups tirés de la munition que vous avez mis à disposition. je l'aurais certainement senti au moment de vous régler la différence financièrement. Par contre, c'est une arme que j'ai eu l'occasion d'essayer à d'autres reprises, toujours en 38 Smith Wesson. Pour moi, la caractéristique principale, je dirais qu'il la rend intéressante. Je reviens sur ce que disait M. Abidjan, c'est son côté, je ne dirais pas sommaire, mais dans la qualité de fabrication, on voit que ça a été fait pour faire du volume. Ce n'est pas une arme pour être dans une compétition d'élégance. Un autre aspect assez intéressant c'est la disposition pour passer une dragonne. Je trouve que ça dit beaucoup sur le pragmatisme avec lequel l'arme a été pensée. Pour moi c'est les deux points qui le caractérisent. Et puis je pense que la première fois que j'ai eu l'occasion d'essayer, pour être franc, c'est un réveleur qui appartenait à un ami et je pense qu'il l'a acheté vraiment strictement pour le méthode d'extraction qui est très originale et qui la première fois qu'on l'utilise est en fait assez rigolote. Si c'est une arme que je devais acheter, il est vrai que je prendrais la version dite Enfield Tankist

  • Speaker #0

    qui est la double action obligatoire à mon avis la variante la plus intéressante effectivement et également je préfère aussi le préciser dans la mesure du possible prenez les versions 38 Smith Wesson les versions 450 notamment celles qui ont été produites pendant la première guerre mondiale peuvent vivre très très mal. Soyez prudents. Si vous tirez avec ce genre d'armes, c'est comme avec les voitures, ce sont des old-timers qui nécessitent des maintenances qui sont plus précises. Pour rester dans des armes qui leur sont contemporaines, à ces revolvers, il y a également la grande ligne des Lee-Enfield. Alors bon... Pareil, toute une pléthore de modèles qui sont disponibles. Là, en fait, on avait deux variantes qui étaient assez intéressantes. Il s'agit du numéro 1 MK3 en 303 british et de l'ichapor 2A1. en 7.62 autant. Est-ce que vous avez eu l'occasion de tester l'une ou l'autre ou les deux pendant l'événement ? Et si oui, quelles ont été vos remarques et impressions générales ?

  • Speaker #2

    Écoutez, moi j'avais pour ma part essayé uniquement, dans le cadre de cet événement, le E-Shopper qui est en 308 comme vous l'avez mentionné. C'est une arme qui est pour moi particulière parce que la première fois que je l'ai vue en photo C'était lors du raid qui avait eu lieu il y a maintenant une quinzaine d'années, je pense, à Mumbai. Il se trouvait que ma propre famille était en voyage en Inde à ce moment-là. Et puis je regardais avec attention les nouvelles. Évidemment, c'était des photos arrivées au compte-gouttes. Mais en fait, ce qui était intéressant, c'est qu'autant il y avait un focus de... de l'intérêt de la presse par rapport au groupe d'intervention qui menait un raid sur l'hôtel qui avait été incendié. Et alors là, les types avaient un équipement extrêmement moderne, en l'occurrence. portaient des fiches d'assaut SIG. Et en fait, on voyait les personnels subalternes de police qui, eux, étaient toujours équipés dans les années 2000-2010, je n'ai plus la date en tête de cet acte, mais c'était des policiers qui portaient les e-shippers. Dans les retours qui ont été faits par la suite, dans les débriefs qui ont été faits après cet acte terroriste, il s'est avéré qu'en fait je crois si ma mémoire est bonne que certains de ces policiers n'avaient pas de munitions ou du moins ou certains en tout cas n'étaient pas très bien entraînés avec ce qui fait que l'effet escompté qui aurait pu stopper assez vite la progression des terroristes venus par la mer n'a pas été aussi percutante qu'elle aurait pu l'être mais c'est comme ça en fait que c'est dans ce contexte là que j'ai connu eu... Il y a une dizaine d'années que j'ai vu pour la première fois en photo ce fusil là. J'étais très intéressé de le tester pour ces raisons. A l'usage, je pense que n'étant pas un grand connaisseur de Denfield, je ne suis pas sûr que je verrais la différence avec un modèle classique anglais. Mais j'ai eu du plaisir à l'utiliser. Je trouvais très sympa qu'il y ait une variante en 308. La variante 308 qui est connue c'est la carabine à lunettes anglaise qui s'appelle, sauf erreur, L42. Mais ça c'est un fusil de sniper. C'est très intéressant de savoir que l'Inde en a fait une variante pour équiper ses troupes de 2e ligne.

  • Speaker #0

    Oui, alors, basiquement, c'est vrai que il existe encore une autre variante, il s'agit de d'Enfield modifié par la suite, mais ce sont des modèles qui sont dangereux, donc si vous avez la possibilité de... de choisir pour un Ischapor 2A1, il s'agit d'armes qui sont vraiment natives de ce calibre et qui ne présentent pas de problèmes de sécurité. Pour le L42, bon, ça c'est aussi natif, mais c'est beaucoup plus rare à trouver. Les Ischapor sont en proportion gardée beaucoup plus qu'il a trouvé sur le marché du surplus. Alors, de ce point de vue-ci, moi, ça faisait longtemps que je n'avais plus l'occasion de... de travailler avec un échapport ou un landfill. C'est toujours un grand plaisir de travailler avec ces systèmes d'armes. On voit quand même que... les routines de travail et tout autour du clip, même si on a un magasin immovable sur l'Enfield, toutes proportions, enfin toutes versions confondues, mais ça n'a pas été conçu pour cette utilisation-ci, et ça se voit. Donc si je devais choisir une Un dérivé d'armes de ce type de conception, c'est définitivement un 2 à 1 qui est correctement fini, mais qui fonctionne également très bien. Ensuite, dans les armes anglaises, dans cet événement Commonwealth, la pièce la plus intéressante était un Enfield SA-80. qui est bien connu de réputation tout le moins comme étant absolument non fiable et effroyable vous avez eu l'occasion de le tester tous les deux monsieur Rangoon pouvez-vous nous en parler davantage ?

  • Speaker #2

    ouais bien sûr écoutez franchement pour moi ça m'a donné une impression d'un fusil vraiment sérieux en fait c'est un fusil Toutes ces histoires, les on-dit, les choses qui sont racontées, qui sont colportées, c'est même le terme plus exact. J'en ai conscience depuis que je m'intéresse au sujet des armes légères, c'est-à-dire depuis 20 ans maintenant qu'il y a un écho très négatif, très noir à l'égard du Enfield. Évidemment, moi je ne vais pas en faire une conclusion, je n'ai maintenant une expérience qui n'est limitée qu'à un échantillon d'un exemplaire. qui plus est une arme en bel état, pour être très franc je pense qu'elle avait au niveau du compteur kilométrique si on peut parler ainsi, une arme qui n'a pas tiré des sauts de cartouches après saut de cartouches. Donc ça vaut ce que ça vaut, mais pour moi je l'ai trouvée assez agréable à manipuler, elle m'a laissé globalement un sentiment. Mis à part son chargeur qui est extrêmement léger et qui paraît extrêmement fragile, le reste m'a semblé cohérent. C'est un ensemble qui fait du sens. Et c'est marrant parce qu'en y repensant ce matin, j'ai réalisé quelque chose. Tous les fusils d'assaut qui ont des fournitures plastiques moulées de couleur verte sont généralement des armes sérieuses. Je n'ai pas trouvé de contre-exemple. Finalement, le Sterog est gris-verdâtre. Éventuellement on peut l'inclure si tant est qu'il soit vraiment un peu verdâtre. Vous avez par exemple le Dimaco C7 moi je n'en ai jamais manipulé un mais c'est quand même la réputation d'être enfin un AR-15 valable évidemment le Sig 550 et tous ses dérivés qui est vraiment là pour l'occasion par excellence de fusil avec des pièces vertes mais évidemment ça semble un peu hors sujet ce que je dis comme ça mais j'ai trouvé que c'était un point qui le raccrochait malgré lui à une catégorie d'armes que je considère comme étant quand même euh... ce qui s'est fait de mieux dans leur propre famille.

  • Speaker #0

    Je permets également de vous rappeler un oubli avec les garnitures vertes. Il s'agit du Colt 601.

  • Speaker #2

    Ah, et bien voilà. Mais bon, ça, ça, c'était les premières séries. Mais effectivement, le Colt 601 avait la garniture verte, ce qui donnait un certain charme. Mais, non, voilà, pour revenir plus sérieusement au SA-80, bien sûr, il y a... Il y a des éléments de l'arme qui sont très étranges. Il y a ce sélecteur, parce que ça ressemble vraiment à un sélecteur sur un MC, de couleur verte. Moi, j'étais parti de l'idée que c'était le sélecteur de tir, qui en fait se trouve être l'arrêteur de culasse. Donc ça, c'est un peu des bricoles pour la personne, dont c'est l'arme de service qui reçoit une instruction militaire. ça ne pose évidemment aucun souci mais pour l'homme du monde qui s'intéresse à différents la personne un peu curieuse effectivement quand on connait d'autres choses et qu'on les compare c'est pas forcément hyper intuitif au premier abord mais en réalité après 30 secondes on a compris comment ça marche et tout se passe bien et puis finalement c'est une arme aussi qui est intéressante parce qu'elle est tant visuellement que dans que Dans la pratique, quand on a l'occasion d'en voir un, en général il y a très fréquemment une optique dessus. Là en l'occurrence c'était la fameuse Suzatte. C'était la première fois que j'avais l'occasion de l'utiliser. Très facile à utiliser parce qu'il y a un réticule très large. Un peu comme si vous regardiez le guidon dans MAS 36, on voit que c'est fait pour avoir une prise de visée rapide, ce qui était sans doute très pratique dans les montagnes brumeuses au nord d'Indochine. Mais il y a aussi le fait que là où on voit que l'optique est aussi très ancienne en termes de technologie, c'est qu'en fait vous êtes obligé d'avoir l'œil pratiquement, je vais pas dire collé à la lunette, mais vraiment très proche. en fait dès qu'on s'éloigne un peu on se rend compte qu'on a des zones d'ombre ce qui laisse aussi à supposer que dans des positions qui sont un peu inconfortables ou non traditionnelles c'est peut-être pas si simple d'usage mais j'entends là dans le contexte du tir tirer debout c'était vraiment impeccable et

  • Speaker #0

    moi ça m'a laissé honnêtement ça m'a laissé une impression très positive en réalité d'accord merci ce qui est assez intéressant c'est Vous mentionnez le caractère atypique des contrôles. Et en fait, avec l'approche méthodologique d'une découverte d'une arme inconnue, passé les 30 premières secondes, on arrive à découvrir les contrôles de manière... assez intuitive en réalité, par l'exploration des différents éléments qui sont visibles. Et vous, M. Abidjan, avez-vous eu l'occasion de tester cette arme ?

  • Speaker #1

    J'aurais été extrêmement marié de rater cette occasion, justement. C'est une arme que j'apprécie énormément du point de vue esthétique. On peut, toujours pareil, l'armée anglaise a ses défauts, mais c'est, en tout cas, au niveau du choix... On sent un sens esthétique qui ne se dément pas depuis assez longtemps. On peut répartir déjà depuis le Brown Base, mais même le Lee-Enfield, c'est une arme qui a une gueule, comme dirait certains, un facteur de gueule assez remarquable. Ce n'est pas pour rien qu'il est aussi souvent mis en avant dans les bandes dessinées d'Hugo Pratt, en particulier Corto Maltès. Ensuite, quand on regarde le successeur, on arrive au FAL, qui est probablement un des fusils les plus élégants jamais dessinés, avec son long canon qui s'étire tel le capot d'une Jaguar type E. Le GP35, qui est là encore le plus beau pistolet jamais dessiné, à défaut du meilleur pistolet parce que c'est quand même une arme qui a passé sa micro data depuis un moment. Et ensuite, on atterrit sur les SA-80. C'est une arme qui a une esthétique très particulière, ça c'est indéniable. Mais quand on le regarde dans les détails, on sent le travail de l'ingénieur. Et son propriétaire m'a dit, je ne sais pas si c'est vrai, mais je... Je pense qu'il a fait quelques recherches à ce sujet. C'est qu'en fait, les gens qui ont conçu ce matériel étaient des anciens de British Leyland. Et c'est peut-être bien une des raisons pour lesquelles ce fusil a si mauvaise réputation, parce qu'en soi, le système de base... C'est des choses qui fonctionnent plutôt bien, a priori. Il me semble qu'il y a des critères qui ont été déterminés de manière assez objective pour bâcher ce fusil, et le fait qu'Éclairon de corps ait complètement revisité l'arme, et je ne sais plus qui m'en a parlé hier, je ne sais plus si c'était M. Pretoria ou M. Rangoon. Mais apparemment ils auraient ajouté presque un kilo de matière sur le fusil, ce qui n'est pas négligeable. Tout ça pour dire que c'est un fusil qui, dans les circonstances dans lesquelles on l'a utilisé, était extrêmement confortable, extrêmement agréable à tirer. La détente était franchement excellente. le recul ou la reprise de visée était tout à fait gérable, l'équilibre parfait pour un bullpup, c'est-à-dire tout à l'arrière, c'est une arme que j'ai trouvée extrêmement plaisante. Maintenant, c'est clair qu'on n'était pas rampé dans la boue, respectivement dans la jungle, avec des magasins fatigués et de la munition pas forcément au top. C'est un autre problème auquel je ne peux pas donner de réponse sur cette mauvaise réputation. De ce que j'ai entendu en tout cas de gens qui l'ont utilisé, alors on parle de gens qui l'ont utilisé dans la version améliorée, c'est-à-dire la version éclair ou ne corrisée, c'était des gens qui étaient très satisfaits de leur fusil, et qui l'ont utilisé avec des situations où les gens leur tiraient dessus aussi à l'occasion, donc ce n'était pas juste pour sortir dans le cas des box locales. Pour moi, c'était une excellente expérience, et pour moi, c'est... Je trouve que c'est une arme extrêmement sympathique, malgré ses défauts réels ou supposés.

  • Speaker #0

    Les sujets des armes qui sont conspuées... et qu'avec un avis unanime sur la question, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que la plupart des gens ne l'ont même pas eu dans les mains. Donc c'est toujours très délicat. Dans le même ordre, vous l'avez mentionné tous les deux, on a eu l'occasion de tester un exemplaire. Donc on a une valeur statistique de 1. un exemplaire en bon état, dans des conditions qui n'étaient pas adverses. Après, il y a toujours la composante de la masse, la statistique qui joue un rôle. Mais effectivement, bien que d'ergonomie plutôt atypique, déconcertante pour la plupart des gens qui n'ont pas été drillés spécifiquement sur cette arme. Elle présente des caractéristiques objectives tout à fait satisfaisantes, compte tenu des technologies, notamment de l'optique utilisée à l'époque. Belge, de conception belge avec le GP35 et les FN FAL. Et lors de cet événement, Impossible de parler armes du Commonwealth sans avoir un assortiment de FNFAL et dérivés. On a eu l'occasion d'avoir du FAL rhodésien, du métrique pure souche. un L1A1, un 1A1, qui est fabriqué par Echapport, et également une version améliorée, avec des remplacements de composants de L1A1, pour le rendre plus agréable à l'utilisation, notamment pour les gauchers. Qu'est-ce que vous en avez retenu, M. Rangou, de ces différents phal ? Merci.

  • Speaker #2

    La première chose, c'est que c'est un peu comme des gens qui font des dégustations de vin verticales, où on goûte des différents millésimes les uns après les autres. Là, c'était une occasion unique pour moi, parce que je n'avais jamais l'occasion d'avoir tant le phal métrique et le phal impérial, plus une version hybride, à tester les uns après les autres. Donc ça, c'est vraiment là où on peut voir les différences. Ce qui est clair et net, c'est que je pense que... La palme du point de vue de l'ergonomie revient à l'original de conception belge sur les blueprints métriques. Pour plusieurs raisons, mais une qui était assez nette, c'est que le fusil est un peu plus court. Et l'arme balance de manière bien plus instinctive que le SLR britannique. Ca c'est la première chose qui m'a tout de suite sauté aux yeux avant même de presser la détente. L'expérience de tir elle-même est très semblable. Le SLR anglais avait cette particularité d'être équipé avec un capot de tirailleur fusil lunettes. Il avait la lunette Trilux. qui était très intéressante à l'usage puisque dans la même journée j'ai pu la comparer avec son successeur qui est la Suzate, qui elle était montée sur le SA80 les différences sont nombreuses certainement au niveau du montage la façon dont elle se règle etc mais ce qui saute aussi immédiatement aux yeux c'est le réticule anglais du phale le réticule part du plafond et descend vers le bas de manière à ne pas cacher ne pas cacher la ligne le terrain qui est face à vous mais voilà pour l'usage je dirais que c'est des deux armes à proprement parler on peut parler évidemment de levée d'armement, la sécurité et tout ça mais c'est surtout la balance de l'arme qui moi m'a clairement fait pencher en faveur du fal métrique je ne sais pas monsieur Abidjan est-ce que vous avez ressenti la même chose ?

  • Speaker #0

    J'avoue que je ne me suis contenté que de prendre le phalrodésien pour des raisons évidentes. C'est un fusil que j'ai rarement l'occasion d'utiliser. Je crois que le dernier que j'avais utilisé, c'était probablement un de ceux de M. Pretoriard, et ça remonte à pas mal d'années maintenant. Je ne suis pas un grand fan de ces armes un peu lourdes et un peu puissantes, on va dire que ce sont ce que les Américains appellent les Battle Rifle. Mais le FAL a probablement la palme du confort et de l'ergonomie d'utilisation avec le MAS 49-56 qui reste mon fusil semi-automatique de calibre, pas intermédiaire justement, mais le calibre moyen préféré. Le FAL vient juste après, c'est une arme qui est extrêmement confortable. très agréable au tir et dans les conditions de travail qui était celle du stand. très efficace. Je comprends l'intérêt que peut avoir un presse-préteria pour ce genre de fusil. Mais l'intérêt principal pour moi de ce fusil, c'était évidemment le camouflage qui décorait le fusil en question. C'est pour dire à quel point je peux être une créature superficielle.

  • Speaker #1

    Ok, après tout on peut encore organiser un atelier peinture pour FNFAL pour M. Abidjan on fera ça avec un grand plaisir pour en revenir au sujet des FAL à mon avis la grosse grosse différence qu'on a sur le L1 et qui est structurelle par rapport aux FAL métriques c'est que le La poignée pistolet sur le SLR est intégrée au boîtier inférieur. C'est à dire qu'on ne peut pas changer la géométrie de la poignée. Elle est directement intégrée au boîtier inférieur. Alors que sur le FN FAL métrique, on peut rajouter une poignée de Minimi. donc de M249, c'est absolument interchangeable, et là pour le coup, ça améliore grandement l'ergonomie de l'arme. C'est à mon sens dispensable sur sa version MOSFIX, puisque ça ne gêne en rien, à part la culture du tireur, mais c'est indispensable sur sa version PARA. Pourquoi ? Parce que si vous avez des mains de grande taille, si vous utilisez la poignée d'origine, vous allez vous faire cogner par la charnière de crosse. Au bout d'une vingtaine de cartouches, vous allez avoir des douleurs aux mains à la main à force d'avoir été frappé sous l'impulsion du recul. Et en changeant cette poignée, on a une meilleure grippe et surtout on a l'espace nécessaire pour que la main ne soit plus en contact avec cette charnière.

  • Speaker #0

    Alors l'autonomie c'est quelque chose, mais l'esthétique c'en est une autre. Et maintenant, au-delà de la possibilité de monter une poignée de minimis sur le FAL, maintenant ce que je veux voir c'est un FM04, respectivement une M249, avec une poignée de FNFAL. Et là on commence à parler style.

  • Speaker #1

    Oui, bon après... Dans l'absolu, c'est pas impossible, on en trouve en Suisse pour le doux tarif de 14 000 francs. Donc, livre à... à tous de financer un tel projet pour relancer un projet mettons une poignée de fal sur une mini-mi vous voulez n'est-ce pas aussi une poignée de fal à l'avant,

  • Speaker #2

    n'est-ce pas ? une double poignée, on est d'accord, à l'avant et à l'arrière

  • Speaker #1

    Si ça permet de financer le projet et de récolter des dons, pourquoi pas ?

  • Speaker #2

    Pour une anecdote, j'ai eu l'occasion une fois de voir ce qu'on appelle une Balachnikov. C'était un des 20 prototypes qui avaient été faits, c'est une arme expérimentale. À l'issue de la guerre de 6 jours, qui avait été faite par celui qui est aujourd'hui connu sous le nom d'Israël Galili. le père du Galil. Et le prototype avait deux poneys de FAL. En fait, il avait la poney pistolet qui était prise dans la FAL. Et le type avait mis une poney à l'avant sous le gardement. Donc il y avait le doublon. C'était un code esthétique assez particulier.

  • Speaker #0

    Il n'y a que sur les armes italiennes que j'apprécie les poignées à l'avant. Particulièrement sur le PM12S.

  • Speaker #2

    D'accord. Bon. Vous voyez, on aurait pu avoir un PM Austin, vu le thème du sujet, avec deux poignées d'MP40. Ça aurait pu avoir du style.

  • Speaker #1

    Oui, à condition d'en trouver encore une fois. C'est des belles armes, c'est des armes intéressantes, mais...

  • Speaker #0

    Non, belles armes et Austin, ça ne va pas dans la même phrase, je suis désolé.

  • Speaker #1

    je trouve un certain esthétisme au PPS43 donc ça mais le

  • Speaker #0

    PPS43 est une très belle arme à côté de la Austin la Austin c'est l'équivalent de la Citroën C5 première génération alors ce que vous voulez c'est un Austin Haley en fait ça alors ça typiquement l'Austin Haley pourrait être un GP35 par exemple

  • Speaker #1

    au bout du compte tout ce qui est esthétique c'est toujours une question de point de vue en fait pourquoi je me posais la question une poignée de fales supplémentaires parce que je craignais que monsieur Rangoon était un fétichiste des des gardes-mains donc des kalachnikovs roumains, c'est pour ça que j'étais prudent dans ma réponse

  • Speaker #2

    Non, je vous rassure, je n'ai pas ce vice-là.

  • Speaker #0

    Pas celui-là, c'est le mot-clé. Pas celui-là.

  • Speaker #1

    Donc, sur ces... Il y a encore un dernier point à aborder, qui est en fait les armes qui... contrairement à toute attente, n'ont de conception rien à voir avec le Commonwealth, puisqu'il s'agit d'armes qui ont été construites par des pays tels que l'Union soviétique ou la Chine communiste. Et là, un très bon exemple, il s'agit de l'armement qui a été utilisé par la grenade. Là-dedans, il y avait notamment des types 53. Pour ceux qui sont étrangers ou à la nomenclature des armes chinoises, il s'agit de la version locale du Mosin-Nagant 44. Du type 56, il y en a beaucoup, c'est un peu comme les armes anglaises américaines. Il peut y avoir plusieurs types 56 et là il se trouve que nous parlons... de la version chinoise de la Kalachnikov avec la baïonnette pliable et des VZ-5257 Est-ce que vous souhaitez parler d'une arme en particulier et si lui laquelle ? Monsieur Abidjan ?

  • Speaker #0

    J'ai été très clairement séduit par la VZ qui est plus ou moins la SKS tchèque qui est Une arme d'un... Là encore, en fait, on parle beaucoup, enfin, je parle beaucoup d'esthétisme dans cet épisode, alors que je suis quelqu'un d'extrêmement pragmatique, normalement, mais c'est une arme qui m'a emballé par sa gueule. Il y a des choses qui sont parfaitement absurdes, comme cette espèce de pièce métallique sur le garde-main, qui doit servir de radiateur, j'imagine, mais je ne suis même pas sûr. C'est ce tri de... C'est ce trilatéral, c'est ce système de sécurité dans le pontet, mais plutôt ergonomique pour une fois. Ça, ça m'a donné l'impression d'un mix entre la SKS, qui est une arme que j'apprécie particulièrement, mais que je trouve d'une laideur dantesque, comme beaucoup d'armes soviétiques, et du G43 allemand. qui est une arme d'une élégance rare,

  • Speaker #2

    que,

  • Speaker #0

    hélas, on ne retrouve plus tellement dans le monde moderne. Et je trouve qu'à certains aspects, cette VZ-5257, c'est juste ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est VZ-5257, je confirme. Voilà,

  • Speaker #0

    je ne suis pas très fort avec les chiffres. On reprend certains codes de ce G43, en tout cas certains codes esthétiques, avec un mécanisme... C'est tout à fait plaisant d'utilisation. Là encore, c'est une arme efficace. Lors du test final auquel nous nous sommes prêtés, c'est l'arme que j'ai sélectionnée. Alors, des petits soucis techniques à cause du type de munitions utilisées. Rien de dramatique. Mais en tout cas, un système que j'ai trouvé... C'est très agréable à utiliser sur une arme qui est relativement lourde pour son calibre. Il faut être honnête, l'arme doit être à plus de 4 kg, on peut mettre plutôt à 4,5 kg. Un système que j'ai trouvé d'un esthétisme... Oui, et là encore, on repart, on prend le concept très soviétique, très communiste de la SKS, l'arme pour les débiles légers. et on l'applique à des gens qui ont du goût. On sent que ce sont des gens qui viennent du vieille culture, d'un vieil empire, et qui ont le goût des belles choses, le goût du travail bien fait. Ça se retrouve encore, ça se perd un peu après, il faut être honnête avec la VZ 58. qui est que je trouve assez laide personnellement mais bon c'est encore une fois de plus les gousses et les couleurs ça ne se discute pas. C'est une arme remarquable néanmoins, très agréable, très légère etc. Tout ça pour dire que cette VZ-5257 m'a vraiment emballé tant en terme de beauté, je pense qu'on va parler de beauté à ce niveau, qu'en terme d'efficacité, de côté pratique. Et j'ai vu que c'était pas une arme excessivement chère également. J'ai pas réussi à en trouver actuellement en vente, mais dans les prix qui étaient mentionnés dans les ventes précédentes, on tournait il y a encore quelques années à 250, 350, 400 francs max, ce qui est pour une arme en calypso de 62x39 tout à fait raisonnable à mon avis.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Concernant le problème de technique de munition qui était mentionné, il s'agissait de munitions hollow point qui, dans toutes les autres armes du pacte de Varsavie, fonctionnaient absolument de manière parfaite, y compris avec son successeur le VZ-58. Donc ça a été un petit peu une surprise de voir que... Dans le VZ5257, tout simplement, elle frappait contre la... la rampe d'élévation au niveau du hollow point et que ça conduise à un type de dérangement donc quelque part c'est un bon apprentissage alors petite correction respectivement actualisation des prix à l'heure actuelle les VZ5257 se trouvent plutôt aux alentours des 650-700 francs Et c'est sa version antérieure, le VZ-52, qu'il utilise du 7,62 par 45, qu'on ne trouve pas en Suisse, pour la bonne et simple raison que les noyaux sont en fer doux. et sont donc interdits. Là, on est sur une gamme de prix plus faible, mais comme on ne peut pas trouver de munitions, automatiquement, le prix s'en ressort. Monsieur Rangoon, est-ce que sur les trois armes que j'ai citées, vous en aviez testé une, ou avez une remarque à faire sur une de celles-ci ?

  • Speaker #2

    Oui, complètement. Moi, je crois qu'en fait, monsieur Bijan a trouvé vraiment une bonne chose. Il a trouvé la façon parfaite de le décrire, au point de me donner envie d'acheter un Z-52-57. Vous avez vraiment touché au bon endroit, je vous rejoins complètement sur le code esthétique. Sur l'idée, à un moment donné, qu'on peut presque faire quelque chose de beau avec de la tôle. C'est ça que je trouve assez génial quand on regarde le capot de cette arme. Ca me fait penser que nous devrions aller à Prague, parce que Prague est une belle ville, et au château de Prague, c'est l'occasion de voir des VZ-52 chromés ! Rien que ça, ça en vaut le détour ! C'est une arme que j'ai eu l'occasion d'essayer dans d'autres circonstances, et qui est extrêmement agréable à l'usage. Un dernier point à dire, c'est qu'on l'a intégré dans le contexte des armes du Commonwealth. Pour moi, ça reste surtout une arme utilisée par des pays comme Cuba. Et puis une arme qui a connu la guerre pas si froide en Afrique. Donc un fusil robuste.

  • Speaker #1

    Oui, justement. Mais c'était aussi pour illustrer le fait qu'au sein du Commonwealth, des pays à l'issue de la colonisation avaient bénéficié du soutien du pacte de Varsovie, notamment au travers des armements. Et donc, en fait, on a un sujet qui est beaucoup plus élargi qu'on ne le pense. C'était surtout ça l'idée derrière. derrière les armes de la grenade c'est type 53 type 56 et VZ 52-57 pour le reste très volontiers organisons nous un week-end pour aller voir des VZ 52-57 pimpés respectivement et puis par la même occasion sur la route puisque c'est le chemin,

  • Speaker #2

    on pourra s'arrêter à Bernaud

  • Speaker #1

    Ah ça va être plus qu'un week-end alors, ça va être carrément un raid à travers l'Europe ! Ok donc merci encore pour vos impressions qui étaient pratiquement à chaud puisque l'événement a lieu hier. Est-ce que l'un de vous veut ou vous deux souhaitez avoir un mot de la fin concernant cet événement ?

  • Speaker #2

    Oui, très volontiers. Je recommande à tous les gens qui nous écoutent, s'ils s'intéressent aux armes anglaises ou aux armes du Commonwealth de manière plus générale, d'aller sur Youtube et de regarder un film de British Pathé qui date de 1964, qui s'appelle Ambush. Et si vous avez trois quarts d'heure devant vous, à disposition, ça vaut vraiment la peine. Ça se passe à Borneo. Et ça raconte la progression d'une patrouille angevingle, une patrouille britannique. C'est exceptionnel, c'est vraiment quelque chose à voir. Et là vous verrez un assortiment qui va de la Sterling au Fall en passant à la Bren. A voir, c'est un indispensable des gens qui s'intéressent à la culture et à l'histoire du Commonwealth.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Monsieur Abidjan, je vous laisse le mot de la fin.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Moi, je tenais une fois de plus à vanter les mérites du Walther P5 compact, qui a été utilisé dans l'armée britannique comme personal defense weapon dans certaines situations, sous le vocable de L-102A1, et qui a fait, je peux le dire, l'unanimité parmi les participants à cet événement. Merci encore d'ailleurs de l'avoir organisé. en prenant le temps et en organisant la logistique, y compris au niveau du repas. Et je souhaite à nos amis auditeurs une excellente partie de journée qui les concerne, comme d'habitude. Et je leur rappelle qu'il ne faut pas hésiter à s'abonner et à faire découvrir ce podcast, puisque maintenant nous sommes de plus en plus nombreux sur YouTube. Voilà, à la suite.

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Description

M. Pretoria a organisé pour notre petite équipe une petite visite de l'arsenal du Commonwealth dans toute sa diversité. Après cette matinée de tir, les survivants se sont réunis pour en faire le bilan.


Merci encore à M. Pretoria pour le temps passé à organiser cette sauterie, et à toutes les personnes qui ont mis à disposition une partie de leur arsenal aux essayeurs.

Le podcast est disponible également sur Youtube : https://www.youtube.com/@radio_berthoud


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Radio Berthoud, 102.6 en modulation de fréquence, c'est sur toutes vos plateformes de baladodiffusion favorites.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue pour ce nouvel épisode de Radio Berthoud, un épisode en présence de M. Pretoria et de M. Rangoon. M. Pretoria a organisé un événement de tir. Le thème de cet événement, la découverte des armes du Commonwealth, qu'on aurait pu traduire également par les armes de l'ennemi. Monsieur Pretoria, voulez-vous nous en dire plus ?

  • Speaker #0

    Oui, merci monsieur Arbidjan. Donc effectivement, on avait organisé un événement de tir avec le thème suivant qui était le Commonwealth. Et ce qui était assez intéressant à ce sujet, c'est que lors de la préparation de cet événement, pour savoir quelles armes pouvaient être apportées par les différents participants, on s'est rendu compte qu'ils avaient fait une fixation non pas sur l'armement du Commonwealth dans son intégralité, mais sur l'armement britannique, qui quelque part est le porté-tendard de... de ce thème en réalité. Et ce qui est assez intéressant, c'est que de là, on a pu voir apparaître deux thèmes qui pouvaient être intégrés à l'intérieur. Le premier étant les armes britanniques à proprement parler. Ce qu'on peut dire de ces armements d'origine et de conception purement britanniques, c'est que c'est quand même particulièrement atypique. Je pense notamment aux armes à verrou ou aux revolvers, qu'ils soient Webley ou Enfield. Justement à ce propos, vu que, M. Abidjan, vous êtes un aficionado de revolvers, comment avez-vous trouvé l'expérience avec ces types de revolvers un petit peu particuliers ?

  • Speaker #1

    Je suis un amateur de ces revolvers à brisure, de type Enfield, Webley, etc. L'avantage pour moi du.38 Smith Wesson, c'est sa quasi-absence de recul. C'est une munition qui est assez faiblarde, mais qui était assez bien conçue pour le travail qu'on demande à ce qu'on appelle une arme d'ordonnance, une arme de poing, qui correspond à des critères assez spécifiques. Et, on l'a déjà évoqué lors d'un épisode il y a un petit moment maintenant, il y a généralement une question qui est, selon le même, très mal répondue. On a tendance à vouloir faire de la seconde arme, respectivement du pistolet d'ordonnance, une arme de cavalerie, une arme d'assaut, une arme qui est censée remplacer l'arme longue, ce genre de choses, c'est absurde. Les anglais, on en pense ce qu'on en veut, mais avaient eu une approche beaucoup plus pragmatique avec une arme relativement sûre par rapport au pistolet semi-automatique qui, à l'époque où les règles de sécurité étaient soit inexistantes, soit peu appliquées, C'est un objet relativement dangereux, relativement facile à instruire, et dans la mesure où la faible puissance pour une arme de poing est moins un problème que pour une arme d'épaule, pour des raisons d'utilisation pratique de la chose. Et donc en conservant ce type de revolver, les Anglais ont fait un choix qui est... Relativement similaire à celui de la Suisse avec les troupes de seconde ligne, avec la conservation du revolver 8.2 dans ses différentes variantes jusqu'en 1929, c'est-à-dire de prendre une arme relativement facile à produire, relativement économique, et qui demande un entraînement globalement moindre que pour le travail d'un pistolet sur mathématiques, surtout à l'époque où les méthodes d'entraînement étaient rudimentaires, il ne faut pas l'oublier. Donc ce long préambule pour dire à quel point j'apprécie ce genre de revolver, il a un petit défaut, c'est évidemment le coût de la munition qui est assez onéreux. Ça se résout assez facilement en fait en faisant rechambrer l'arme en 38 mètres de cutter. C'est une procédure que j'ai vue à de nombreuses reprises, dans le cadre d'armes qui n'étaient pas d'armes de collection, qui étaient des armes qui étaient vraiment faites pour tirer. Cette petite modification du parilet offrait déjà une... Perte de puissance absolument négligeable, mais surtout un coût de munition beaucoup plus abordable, avec de la munition en plus relativement facilement rechargeable, puisque les études 38 spéciales sont quand même très largement disponibles et à des prix là encore toujours très raisonnables. Un point qui est intéressant, c'est le système de double action. Sur le cas du revolver que vous aviez apporté, je crois, monsieur Pretoria, C'était une double action obligatoire. Ce n'est pas vraiment un problème tant qu'on est sur des limites de distance raisonnable jusqu'à 50 mètres au-delà, ça devient quand même un peu plus sportif. En tir rapproché ou tir posé à 15-25 mètres. c'est tout à fait acceptable. Un point qui m'a marqué, c'était quand même le manque de fiabilité des munitions modernes que vous aviez apportées. C'était des charges cow-boy. Est-ce que c'est les amorces qui étaient peut-être un peu dures ? Est-ce que c'était votre système qui commençait à fatiguer ? Ça, c'est une question qu'on peut se poser. Voilà, je crois que j'ai fait un peu le tour de votre... d'ailleurs je ne sais même pas si c'est un Enfield ou un Webley vous serez capable de me le dire monsieur Pretoria oui alors effectivement c'est un revolver

  • Speaker #0

    Enfield il s'agit de la deuxième itération alors Pour vraiment donner le code exact, il faut que je regarde moi-même, puisque les Anglais ont très mal inspiré les Américains, et ils ont des numéros et des marques, etc., chose que les Américains ont reprise sous la forme des M1, M1A1, donc c'est... C'est très très rapidement très difficile de s'y retrouver. Concernant la munition, c'est difficile à dire. J'aurais plutôt tendance à dire que c'est un problème lié à l'arme testée, puisque j'ai eu exactement le même type de dérangement en l'essayant. Je pense que s'il y a le timing sur une des jambes qui a un petit peu mal vieilli ou qui a été mal finie, C'est des armes de guerre, donc il est aussi possible que ce soit ça. Donc, difficile à dire. Monsieur Rangoon, vous n'avez pas eu l'occasion de tester l'arme ? J'ai mal vu.

  • Speaker #2

    Non, je n'ai pas eu l'occasion de la tester et vous l'auriez vu parce que dans votre carnet, vous marquiez les coups tirés de la munition que vous avez mis à disposition. je l'aurais certainement senti au moment de vous régler la différence financièrement. Par contre, c'est une arme que j'ai eu l'occasion d'essayer à d'autres reprises, toujours en 38 Smith Wesson. Pour moi, la caractéristique principale, je dirais qu'il la rend intéressante. Je reviens sur ce que disait M. Abidjan, c'est son côté, je ne dirais pas sommaire, mais dans la qualité de fabrication, on voit que ça a été fait pour faire du volume. Ce n'est pas une arme pour être dans une compétition d'élégance. Un autre aspect assez intéressant c'est la disposition pour passer une dragonne. Je trouve que ça dit beaucoup sur le pragmatisme avec lequel l'arme a été pensée. Pour moi c'est les deux points qui le caractérisent. Et puis je pense que la première fois que j'ai eu l'occasion d'essayer, pour être franc, c'est un réveleur qui appartenait à un ami et je pense qu'il l'a acheté vraiment strictement pour le méthode d'extraction qui est très originale et qui la première fois qu'on l'utilise est en fait assez rigolote. Si c'est une arme que je devais acheter, il est vrai que je prendrais la version dite Enfield Tankist

  • Speaker #0

    qui est la double action obligatoire à mon avis la variante la plus intéressante effectivement et également je préfère aussi le préciser dans la mesure du possible prenez les versions 38 Smith Wesson les versions 450 notamment celles qui ont été produites pendant la première guerre mondiale peuvent vivre très très mal. Soyez prudents. Si vous tirez avec ce genre d'armes, c'est comme avec les voitures, ce sont des old-timers qui nécessitent des maintenances qui sont plus précises. Pour rester dans des armes qui leur sont contemporaines, à ces revolvers, il y a également la grande ligne des Lee-Enfield. Alors bon... Pareil, toute une pléthore de modèles qui sont disponibles. Là, en fait, on avait deux variantes qui étaient assez intéressantes. Il s'agit du numéro 1 MK3 en 303 british et de l'ichapor 2A1. en 7.62 autant. Est-ce que vous avez eu l'occasion de tester l'une ou l'autre ou les deux pendant l'événement ? Et si oui, quelles ont été vos remarques et impressions générales ?

  • Speaker #2

    Écoutez, moi j'avais pour ma part essayé uniquement, dans le cadre de cet événement, le E-Shopper qui est en 308 comme vous l'avez mentionné. C'est une arme qui est pour moi particulière parce que la première fois que je l'ai vue en photo C'était lors du raid qui avait eu lieu il y a maintenant une quinzaine d'années, je pense, à Mumbai. Il se trouvait que ma propre famille était en voyage en Inde à ce moment-là. Et puis je regardais avec attention les nouvelles. Évidemment, c'était des photos arrivées au compte-gouttes. Mais en fait, ce qui était intéressant, c'est qu'autant il y avait un focus de... de l'intérêt de la presse par rapport au groupe d'intervention qui menait un raid sur l'hôtel qui avait été incendié. Et alors là, les types avaient un équipement extrêmement moderne, en l'occurrence. portaient des fiches d'assaut SIG. Et en fait, on voyait les personnels subalternes de police qui, eux, étaient toujours équipés dans les années 2000-2010, je n'ai plus la date en tête de cet acte, mais c'était des policiers qui portaient les e-shippers. Dans les retours qui ont été faits par la suite, dans les débriefs qui ont été faits après cet acte terroriste, il s'est avéré qu'en fait je crois si ma mémoire est bonne que certains de ces policiers n'avaient pas de munitions ou du moins ou certains en tout cas n'étaient pas très bien entraînés avec ce qui fait que l'effet escompté qui aurait pu stopper assez vite la progression des terroristes venus par la mer n'a pas été aussi percutante qu'elle aurait pu l'être mais c'est comme ça en fait que c'est dans ce contexte là que j'ai connu eu... Il y a une dizaine d'années que j'ai vu pour la première fois en photo ce fusil là. J'étais très intéressé de le tester pour ces raisons. A l'usage, je pense que n'étant pas un grand connaisseur de Denfield, je ne suis pas sûr que je verrais la différence avec un modèle classique anglais. Mais j'ai eu du plaisir à l'utiliser. Je trouvais très sympa qu'il y ait une variante en 308. La variante 308 qui est connue c'est la carabine à lunettes anglaise qui s'appelle, sauf erreur, L42. Mais ça c'est un fusil de sniper. C'est très intéressant de savoir que l'Inde en a fait une variante pour équiper ses troupes de 2e ligne.

  • Speaker #0

    Oui, alors, basiquement, c'est vrai que il existe encore une autre variante, il s'agit de d'Enfield modifié par la suite, mais ce sont des modèles qui sont dangereux, donc si vous avez la possibilité de... de choisir pour un Ischapor 2A1, il s'agit d'armes qui sont vraiment natives de ce calibre et qui ne présentent pas de problèmes de sécurité. Pour le L42, bon, ça c'est aussi natif, mais c'est beaucoup plus rare à trouver. Les Ischapor sont en proportion gardée beaucoup plus qu'il a trouvé sur le marché du surplus. Alors, de ce point de vue-ci, moi, ça faisait longtemps que je n'avais plus l'occasion de... de travailler avec un échapport ou un landfill. C'est toujours un grand plaisir de travailler avec ces systèmes d'armes. On voit quand même que... les routines de travail et tout autour du clip, même si on a un magasin immovable sur l'Enfield, toutes proportions, enfin toutes versions confondues, mais ça n'a pas été conçu pour cette utilisation-ci, et ça se voit. Donc si je devais choisir une Un dérivé d'armes de ce type de conception, c'est définitivement un 2 à 1 qui est correctement fini, mais qui fonctionne également très bien. Ensuite, dans les armes anglaises, dans cet événement Commonwealth, la pièce la plus intéressante était un Enfield SA-80. qui est bien connu de réputation tout le moins comme étant absolument non fiable et effroyable vous avez eu l'occasion de le tester tous les deux monsieur Rangoon pouvez-vous nous en parler davantage ?

  • Speaker #2

    ouais bien sûr écoutez franchement pour moi ça m'a donné une impression d'un fusil vraiment sérieux en fait c'est un fusil Toutes ces histoires, les on-dit, les choses qui sont racontées, qui sont colportées, c'est même le terme plus exact. J'en ai conscience depuis que je m'intéresse au sujet des armes légères, c'est-à-dire depuis 20 ans maintenant qu'il y a un écho très négatif, très noir à l'égard du Enfield. Évidemment, moi je ne vais pas en faire une conclusion, je n'ai maintenant une expérience qui n'est limitée qu'à un échantillon d'un exemplaire. qui plus est une arme en bel état, pour être très franc je pense qu'elle avait au niveau du compteur kilométrique si on peut parler ainsi, une arme qui n'a pas tiré des sauts de cartouches après saut de cartouches. Donc ça vaut ce que ça vaut, mais pour moi je l'ai trouvée assez agréable à manipuler, elle m'a laissé globalement un sentiment. Mis à part son chargeur qui est extrêmement léger et qui paraît extrêmement fragile, le reste m'a semblé cohérent. C'est un ensemble qui fait du sens. Et c'est marrant parce qu'en y repensant ce matin, j'ai réalisé quelque chose. Tous les fusils d'assaut qui ont des fournitures plastiques moulées de couleur verte sont généralement des armes sérieuses. Je n'ai pas trouvé de contre-exemple. Finalement, le Sterog est gris-verdâtre. Éventuellement on peut l'inclure si tant est qu'il soit vraiment un peu verdâtre. Vous avez par exemple le Dimaco C7 moi je n'en ai jamais manipulé un mais c'est quand même la réputation d'être enfin un AR-15 valable évidemment le Sig 550 et tous ses dérivés qui est vraiment là pour l'occasion par excellence de fusil avec des pièces vertes mais évidemment ça semble un peu hors sujet ce que je dis comme ça mais j'ai trouvé que c'était un point qui le raccrochait malgré lui à une catégorie d'armes que je considère comme étant quand même euh... ce qui s'est fait de mieux dans leur propre famille.

  • Speaker #0

    Je permets également de vous rappeler un oubli avec les garnitures vertes. Il s'agit du Colt 601.

  • Speaker #2

    Ah, et bien voilà. Mais bon, ça, ça, c'était les premières séries. Mais effectivement, le Colt 601 avait la garniture verte, ce qui donnait un certain charme. Mais, non, voilà, pour revenir plus sérieusement au SA-80, bien sûr, il y a... Il y a des éléments de l'arme qui sont très étranges. Il y a ce sélecteur, parce que ça ressemble vraiment à un sélecteur sur un MC, de couleur verte. Moi, j'étais parti de l'idée que c'était le sélecteur de tir, qui en fait se trouve être l'arrêteur de culasse. Donc ça, c'est un peu des bricoles pour la personne, dont c'est l'arme de service qui reçoit une instruction militaire. ça ne pose évidemment aucun souci mais pour l'homme du monde qui s'intéresse à différents la personne un peu curieuse effectivement quand on connait d'autres choses et qu'on les compare c'est pas forcément hyper intuitif au premier abord mais en réalité après 30 secondes on a compris comment ça marche et tout se passe bien et puis finalement c'est une arme aussi qui est intéressante parce qu'elle est tant visuellement que dans que Dans la pratique, quand on a l'occasion d'en voir un, en général il y a très fréquemment une optique dessus. Là en l'occurrence c'était la fameuse Suzatte. C'était la première fois que j'avais l'occasion de l'utiliser. Très facile à utiliser parce qu'il y a un réticule très large. Un peu comme si vous regardiez le guidon dans MAS 36, on voit que c'est fait pour avoir une prise de visée rapide, ce qui était sans doute très pratique dans les montagnes brumeuses au nord d'Indochine. Mais il y a aussi le fait que là où on voit que l'optique est aussi très ancienne en termes de technologie, c'est qu'en fait vous êtes obligé d'avoir l'œil pratiquement, je vais pas dire collé à la lunette, mais vraiment très proche. en fait dès qu'on s'éloigne un peu on se rend compte qu'on a des zones d'ombre ce qui laisse aussi à supposer que dans des positions qui sont un peu inconfortables ou non traditionnelles c'est peut-être pas si simple d'usage mais j'entends là dans le contexte du tir tirer debout c'était vraiment impeccable et

  • Speaker #0

    moi ça m'a laissé honnêtement ça m'a laissé une impression très positive en réalité d'accord merci ce qui est assez intéressant c'est Vous mentionnez le caractère atypique des contrôles. Et en fait, avec l'approche méthodologique d'une découverte d'une arme inconnue, passé les 30 premières secondes, on arrive à découvrir les contrôles de manière... assez intuitive en réalité, par l'exploration des différents éléments qui sont visibles. Et vous, M. Abidjan, avez-vous eu l'occasion de tester cette arme ?

  • Speaker #1

    J'aurais été extrêmement marié de rater cette occasion, justement. C'est une arme que j'apprécie énormément du point de vue esthétique. On peut, toujours pareil, l'armée anglaise a ses défauts, mais c'est, en tout cas, au niveau du choix... On sent un sens esthétique qui ne se dément pas depuis assez longtemps. On peut répartir déjà depuis le Brown Base, mais même le Lee-Enfield, c'est une arme qui a une gueule, comme dirait certains, un facteur de gueule assez remarquable. Ce n'est pas pour rien qu'il est aussi souvent mis en avant dans les bandes dessinées d'Hugo Pratt, en particulier Corto Maltès. Ensuite, quand on regarde le successeur, on arrive au FAL, qui est probablement un des fusils les plus élégants jamais dessinés, avec son long canon qui s'étire tel le capot d'une Jaguar type E. Le GP35, qui est là encore le plus beau pistolet jamais dessiné, à défaut du meilleur pistolet parce que c'est quand même une arme qui a passé sa micro data depuis un moment. Et ensuite, on atterrit sur les SA-80. C'est une arme qui a une esthétique très particulière, ça c'est indéniable. Mais quand on le regarde dans les détails, on sent le travail de l'ingénieur. Et son propriétaire m'a dit, je ne sais pas si c'est vrai, mais je... Je pense qu'il a fait quelques recherches à ce sujet. C'est qu'en fait, les gens qui ont conçu ce matériel étaient des anciens de British Leyland. Et c'est peut-être bien une des raisons pour lesquelles ce fusil a si mauvaise réputation, parce qu'en soi, le système de base... C'est des choses qui fonctionnent plutôt bien, a priori. Il me semble qu'il y a des critères qui ont été déterminés de manière assez objective pour bâcher ce fusil, et le fait qu'Éclairon de corps ait complètement revisité l'arme, et je ne sais plus qui m'en a parlé hier, je ne sais plus si c'était M. Pretoria ou M. Rangoon. Mais apparemment ils auraient ajouté presque un kilo de matière sur le fusil, ce qui n'est pas négligeable. Tout ça pour dire que c'est un fusil qui, dans les circonstances dans lesquelles on l'a utilisé, était extrêmement confortable, extrêmement agréable à tirer. La détente était franchement excellente. le recul ou la reprise de visée était tout à fait gérable, l'équilibre parfait pour un bullpup, c'est-à-dire tout à l'arrière, c'est une arme que j'ai trouvée extrêmement plaisante. Maintenant, c'est clair qu'on n'était pas rampé dans la boue, respectivement dans la jungle, avec des magasins fatigués et de la munition pas forcément au top. C'est un autre problème auquel je ne peux pas donner de réponse sur cette mauvaise réputation. De ce que j'ai entendu en tout cas de gens qui l'ont utilisé, alors on parle de gens qui l'ont utilisé dans la version améliorée, c'est-à-dire la version éclair ou ne corrisée, c'était des gens qui étaient très satisfaits de leur fusil, et qui l'ont utilisé avec des situations où les gens leur tiraient dessus aussi à l'occasion, donc ce n'était pas juste pour sortir dans le cas des box locales. Pour moi, c'était une excellente expérience, et pour moi, c'est... Je trouve que c'est une arme extrêmement sympathique, malgré ses défauts réels ou supposés.

  • Speaker #0

    Les sujets des armes qui sont conspuées... et qu'avec un avis unanime sur la question, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que la plupart des gens ne l'ont même pas eu dans les mains. Donc c'est toujours très délicat. Dans le même ordre, vous l'avez mentionné tous les deux, on a eu l'occasion de tester un exemplaire. Donc on a une valeur statistique de 1. un exemplaire en bon état, dans des conditions qui n'étaient pas adverses. Après, il y a toujours la composante de la masse, la statistique qui joue un rôle. Mais effectivement, bien que d'ergonomie plutôt atypique, déconcertante pour la plupart des gens qui n'ont pas été drillés spécifiquement sur cette arme. Elle présente des caractéristiques objectives tout à fait satisfaisantes, compte tenu des technologies, notamment de l'optique utilisée à l'époque. Belge, de conception belge avec le GP35 et les FN FAL. Et lors de cet événement, Impossible de parler armes du Commonwealth sans avoir un assortiment de FNFAL et dérivés. On a eu l'occasion d'avoir du FAL rhodésien, du métrique pure souche. un L1A1, un 1A1, qui est fabriqué par Echapport, et également une version améliorée, avec des remplacements de composants de L1A1, pour le rendre plus agréable à l'utilisation, notamment pour les gauchers. Qu'est-ce que vous en avez retenu, M. Rangou, de ces différents phal ? Merci.

  • Speaker #2

    La première chose, c'est que c'est un peu comme des gens qui font des dégustations de vin verticales, où on goûte des différents millésimes les uns après les autres. Là, c'était une occasion unique pour moi, parce que je n'avais jamais l'occasion d'avoir tant le phal métrique et le phal impérial, plus une version hybride, à tester les uns après les autres. Donc ça, c'est vraiment là où on peut voir les différences. Ce qui est clair et net, c'est que je pense que... La palme du point de vue de l'ergonomie revient à l'original de conception belge sur les blueprints métriques. Pour plusieurs raisons, mais une qui était assez nette, c'est que le fusil est un peu plus court. Et l'arme balance de manière bien plus instinctive que le SLR britannique. Ca c'est la première chose qui m'a tout de suite sauté aux yeux avant même de presser la détente. L'expérience de tir elle-même est très semblable. Le SLR anglais avait cette particularité d'être équipé avec un capot de tirailleur fusil lunettes. Il avait la lunette Trilux. qui était très intéressante à l'usage puisque dans la même journée j'ai pu la comparer avec son successeur qui est la Suzate, qui elle était montée sur le SA80 les différences sont nombreuses certainement au niveau du montage la façon dont elle se règle etc mais ce qui saute aussi immédiatement aux yeux c'est le réticule anglais du phale le réticule part du plafond et descend vers le bas de manière à ne pas cacher ne pas cacher la ligne le terrain qui est face à vous mais voilà pour l'usage je dirais que c'est des deux armes à proprement parler on peut parler évidemment de levée d'armement, la sécurité et tout ça mais c'est surtout la balance de l'arme qui moi m'a clairement fait pencher en faveur du fal métrique je ne sais pas monsieur Abidjan est-ce que vous avez ressenti la même chose ?

  • Speaker #0

    J'avoue que je ne me suis contenté que de prendre le phalrodésien pour des raisons évidentes. C'est un fusil que j'ai rarement l'occasion d'utiliser. Je crois que le dernier que j'avais utilisé, c'était probablement un de ceux de M. Pretoriard, et ça remonte à pas mal d'années maintenant. Je ne suis pas un grand fan de ces armes un peu lourdes et un peu puissantes, on va dire que ce sont ce que les Américains appellent les Battle Rifle. Mais le FAL a probablement la palme du confort et de l'ergonomie d'utilisation avec le MAS 49-56 qui reste mon fusil semi-automatique de calibre, pas intermédiaire justement, mais le calibre moyen préféré. Le FAL vient juste après, c'est une arme qui est extrêmement confortable. très agréable au tir et dans les conditions de travail qui était celle du stand. très efficace. Je comprends l'intérêt que peut avoir un presse-préteria pour ce genre de fusil. Mais l'intérêt principal pour moi de ce fusil, c'était évidemment le camouflage qui décorait le fusil en question. C'est pour dire à quel point je peux être une créature superficielle.

  • Speaker #1

    Ok, après tout on peut encore organiser un atelier peinture pour FNFAL pour M. Abidjan on fera ça avec un grand plaisir pour en revenir au sujet des FAL à mon avis la grosse grosse différence qu'on a sur le L1 et qui est structurelle par rapport aux FAL métriques c'est que le La poignée pistolet sur le SLR est intégrée au boîtier inférieur. C'est à dire qu'on ne peut pas changer la géométrie de la poignée. Elle est directement intégrée au boîtier inférieur. Alors que sur le FN FAL métrique, on peut rajouter une poignée de Minimi. donc de M249, c'est absolument interchangeable, et là pour le coup, ça améliore grandement l'ergonomie de l'arme. C'est à mon sens dispensable sur sa version MOSFIX, puisque ça ne gêne en rien, à part la culture du tireur, mais c'est indispensable sur sa version PARA. Pourquoi ? Parce que si vous avez des mains de grande taille, si vous utilisez la poignée d'origine, vous allez vous faire cogner par la charnière de crosse. Au bout d'une vingtaine de cartouches, vous allez avoir des douleurs aux mains à la main à force d'avoir été frappé sous l'impulsion du recul. Et en changeant cette poignée, on a une meilleure grippe et surtout on a l'espace nécessaire pour que la main ne soit plus en contact avec cette charnière.

  • Speaker #0

    Alors l'autonomie c'est quelque chose, mais l'esthétique c'en est une autre. Et maintenant, au-delà de la possibilité de monter une poignée de minimis sur le FAL, maintenant ce que je veux voir c'est un FM04, respectivement une M249, avec une poignée de FNFAL. Et là on commence à parler style.

  • Speaker #1

    Oui, bon après... Dans l'absolu, c'est pas impossible, on en trouve en Suisse pour le doux tarif de 14 000 francs. Donc, livre à... à tous de financer un tel projet pour relancer un projet mettons une poignée de fal sur une mini-mi vous voulez n'est-ce pas aussi une poignée de fal à l'avant,

  • Speaker #2

    n'est-ce pas ? une double poignée, on est d'accord, à l'avant et à l'arrière

  • Speaker #1

    Si ça permet de financer le projet et de récolter des dons, pourquoi pas ?

  • Speaker #2

    Pour une anecdote, j'ai eu l'occasion une fois de voir ce qu'on appelle une Balachnikov. C'était un des 20 prototypes qui avaient été faits, c'est une arme expérimentale. À l'issue de la guerre de 6 jours, qui avait été faite par celui qui est aujourd'hui connu sous le nom d'Israël Galili. le père du Galil. Et le prototype avait deux poneys de FAL. En fait, il avait la poney pistolet qui était prise dans la FAL. Et le type avait mis une poney à l'avant sous le gardement. Donc il y avait le doublon. C'était un code esthétique assez particulier.

  • Speaker #0

    Il n'y a que sur les armes italiennes que j'apprécie les poignées à l'avant. Particulièrement sur le PM12S.

  • Speaker #2

    D'accord. Bon. Vous voyez, on aurait pu avoir un PM Austin, vu le thème du sujet, avec deux poignées d'MP40. Ça aurait pu avoir du style.

  • Speaker #1

    Oui, à condition d'en trouver encore une fois. C'est des belles armes, c'est des armes intéressantes, mais...

  • Speaker #0

    Non, belles armes et Austin, ça ne va pas dans la même phrase, je suis désolé.

  • Speaker #1

    je trouve un certain esthétisme au PPS43 donc ça mais le

  • Speaker #0

    PPS43 est une très belle arme à côté de la Austin la Austin c'est l'équivalent de la Citroën C5 première génération alors ce que vous voulez c'est un Austin Haley en fait ça alors ça typiquement l'Austin Haley pourrait être un GP35 par exemple

  • Speaker #1

    au bout du compte tout ce qui est esthétique c'est toujours une question de point de vue en fait pourquoi je me posais la question une poignée de fales supplémentaires parce que je craignais que monsieur Rangoon était un fétichiste des des gardes-mains donc des kalachnikovs roumains, c'est pour ça que j'étais prudent dans ma réponse

  • Speaker #2

    Non, je vous rassure, je n'ai pas ce vice-là.

  • Speaker #0

    Pas celui-là, c'est le mot-clé. Pas celui-là.

  • Speaker #1

    Donc, sur ces... Il y a encore un dernier point à aborder, qui est en fait les armes qui... contrairement à toute attente, n'ont de conception rien à voir avec le Commonwealth, puisqu'il s'agit d'armes qui ont été construites par des pays tels que l'Union soviétique ou la Chine communiste. Et là, un très bon exemple, il s'agit de l'armement qui a été utilisé par la grenade. Là-dedans, il y avait notamment des types 53. Pour ceux qui sont étrangers ou à la nomenclature des armes chinoises, il s'agit de la version locale du Mosin-Nagant 44. Du type 56, il y en a beaucoup, c'est un peu comme les armes anglaises américaines. Il peut y avoir plusieurs types 56 et là il se trouve que nous parlons... de la version chinoise de la Kalachnikov avec la baïonnette pliable et des VZ-5257 Est-ce que vous souhaitez parler d'une arme en particulier et si lui laquelle ? Monsieur Abidjan ?

  • Speaker #0

    J'ai été très clairement séduit par la VZ qui est plus ou moins la SKS tchèque qui est Une arme d'un... Là encore, en fait, on parle beaucoup, enfin, je parle beaucoup d'esthétisme dans cet épisode, alors que je suis quelqu'un d'extrêmement pragmatique, normalement, mais c'est une arme qui m'a emballé par sa gueule. Il y a des choses qui sont parfaitement absurdes, comme cette espèce de pièce métallique sur le garde-main, qui doit servir de radiateur, j'imagine, mais je ne suis même pas sûr. C'est ce tri de... C'est ce trilatéral, c'est ce système de sécurité dans le pontet, mais plutôt ergonomique pour une fois. Ça, ça m'a donné l'impression d'un mix entre la SKS, qui est une arme que j'apprécie particulièrement, mais que je trouve d'une laideur dantesque, comme beaucoup d'armes soviétiques, et du G43 allemand. qui est une arme d'une élégance rare,

  • Speaker #2

    que,

  • Speaker #0

    hélas, on ne retrouve plus tellement dans le monde moderne. Et je trouve qu'à certains aspects, cette VZ-5257, c'est juste ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est VZ-5257, je confirme. Voilà,

  • Speaker #0

    je ne suis pas très fort avec les chiffres. On reprend certains codes de ce G43, en tout cas certains codes esthétiques, avec un mécanisme... C'est tout à fait plaisant d'utilisation. Là encore, c'est une arme efficace. Lors du test final auquel nous nous sommes prêtés, c'est l'arme que j'ai sélectionnée. Alors, des petits soucis techniques à cause du type de munitions utilisées. Rien de dramatique. Mais en tout cas, un système que j'ai trouvé... C'est très agréable à utiliser sur une arme qui est relativement lourde pour son calibre. Il faut être honnête, l'arme doit être à plus de 4 kg, on peut mettre plutôt à 4,5 kg. Un système que j'ai trouvé d'un esthétisme... Oui, et là encore, on repart, on prend le concept très soviétique, très communiste de la SKS, l'arme pour les débiles légers. et on l'applique à des gens qui ont du goût. On sent que ce sont des gens qui viennent du vieille culture, d'un vieil empire, et qui ont le goût des belles choses, le goût du travail bien fait. Ça se retrouve encore, ça se perd un peu après, il faut être honnête avec la VZ 58. qui est que je trouve assez laide personnellement mais bon c'est encore une fois de plus les gousses et les couleurs ça ne se discute pas. C'est une arme remarquable néanmoins, très agréable, très légère etc. Tout ça pour dire que cette VZ-5257 m'a vraiment emballé tant en terme de beauté, je pense qu'on va parler de beauté à ce niveau, qu'en terme d'efficacité, de côté pratique. Et j'ai vu que c'était pas une arme excessivement chère également. J'ai pas réussi à en trouver actuellement en vente, mais dans les prix qui étaient mentionnés dans les ventes précédentes, on tournait il y a encore quelques années à 250, 350, 400 francs max, ce qui est pour une arme en calypso de 62x39 tout à fait raisonnable à mon avis.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Concernant le problème de technique de munition qui était mentionné, il s'agissait de munitions hollow point qui, dans toutes les autres armes du pacte de Varsavie, fonctionnaient absolument de manière parfaite, y compris avec son successeur le VZ-58. Donc ça a été un petit peu une surprise de voir que... Dans le VZ5257, tout simplement, elle frappait contre la... la rampe d'élévation au niveau du hollow point et que ça conduise à un type de dérangement donc quelque part c'est un bon apprentissage alors petite correction respectivement actualisation des prix à l'heure actuelle les VZ5257 se trouvent plutôt aux alentours des 650-700 francs Et c'est sa version antérieure, le VZ-52, qu'il utilise du 7,62 par 45, qu'on ne trouve pas en Suisse, pour la bonne et simple raison que les noyaux sont en fer doux. et sont donc interdits. Là, on est sur une gamme de prix plus faible, mais comme on ne peut pas trouver de munitions, automatiquement, le prix s'en ressort. Monsieur Rangoon, est-ce que sur les trois armes que j'ai citées, vous en aviez testé une, ou avez une remarque à faire sur une de celles-ci ?

  • Speaker #2

    Oui, complètement. Moi, je crois qu'en fait, monsieur Bijan a trouvé vraiment une bonne chose. Il a trouvé la façon parfaite de le décrire, au point de me donner envie d'acheter un Z-52-57. Vous avez vraiment touché au bon endroit, je vous rejoins complètement sur le code esthétique. Sur l'idée, à un moment donné, qu'on peut presque faire quelque chose de beau avec de la tôle. C'est ça que je trouve assez génial quand on regarde le capot de cette arme. Ca me fait penser que nous devrions aller à Prague, parce que Prague est une belle ville, et au château de Prague, c'est l'occasion de voir des VZ-52 chromés ! Rien que ça, ça en vaut le détour ! C'est une arme que j'ai eu l'occasion d'essayer dans d'autres circonstances, et qui est extrêmement agréable à l'usage. Un dernier point à dire, c'est qu'on l'a intégré dans le contexte des armes du Commonwealth. Pour moi, ça reste surtout une arme utilisée par des pays comme Cuba. Et puis une arme qui a connu la guerre pas si froide en Afrique. Donc un fusil robuste.

  • Speaker #1

    Oui, justement. Mais c'était aussi pour illustrer le fait qu'au sein du Commonwealth, des pays à l'issue de la colonisation avaient bénéficié du soutien du pacte de Varsovie, notamment au travers des armements. Et donc, en fait, on a un sujet qui est beaucoup plus élargi qu'on ne le pense. C'était surtout ça l'idée derrière. derrière les armes de la grenade c'est type 53 type 56 et VZ 52-57 pour le reste très volontiers organisons nous un week-end pour aller voir des VZ 52-57 pimpés respectivement et puis par la même occasion sur la route puisque c'est le chemin,

  • Speaker #2

    on pourra s'arrêter à Bernaud

  • Speaker #1

    Ah ça va être plus qu'un week-end alors, ça va être carrément un raid à travers l'Europe ! Ok donc merci encore pour vos impressions qui étaient pratiquement à chaud puisque l'événement a lieu hier. Est-ce que l'un de vous veut ou vous deux souhaitez avoir un mot de la fin concernant cet événement ?

  • Speaker #2

    Oui, très volontiers. Je recommande à tous les gens qui nous écoutent, s'ils s'intéressent aux armes anglaises ou aux armes du Commonwealth de manière plus générale, d'aller sur Youtube et de regarder un film de British Pathé qui date de 1964, qui s'appelle Ambush. Et si vous avez trois quarts d'heure devant vous, à disposition, ça vaut vraiment la peine. Ça se passe à Borneo. Et ça raconte la progression d'une patrouille angevingle, une patrouille britannique. C'est exceptionnel, c'est vraiment quelque chose à voir. Et là vous verrez un assortiment qui va de la Sterling au Fall en passant à la Bren. A voir, c'est un indispensable des gens qui s'intéressent à la culture et à l'histoire du Commonwealth.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Monsieur Abidjan, je vous laisse le mot de la fin.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Moi, je tenais une fois de plus à vanter les mérites du Walther P5 compact, qui a été utilisé dans l'armée britannique comme personal defense weapon dans certaines situations, sous le vocable de L-102A1, et qui a fait, je peux le dire, l'unanimité parmi les participants à cet événement. Merci encore d'ailleurs de l'avoir organisé. en prenant le temps et en organisant la logistique, y compris au niveau du repas. Et je souhaite à nos amis auditeurs une excellente partie de journée qui les concerne, comme d'habitude. Et je leur rappelle qu'il ne faut pas hésiter à s'abonner et à faire découvrir ce podcast, puisque maintenant nous sommes de plus en plus nombreux sur YouTube. Voilà, à la suite.

Description

M. Pretoria a organisé pour notre petite équipe une petite visite de l'arsenal du Commonwealth dans toute sa diversité. Après cette matinée de tir, les survivants se sont réunis pour en faire le bilan.


Merci encore à M. Pretoria pour le temps passé à organiser cette sauterie, et à toutes les personnes qui ont mis à disposition une partie de leur arsenal aux essayeurs.

Le podcast est disponible également sur Youtube : https://www.youtube.com/@radio_berthoud


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Radio Berthoud, 102.6 en modulation de fréquence, c'est sur toutes vos plateformes de baladodiffusion favorites.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue pour ce nouvel épisode de Radio Berthoud, un épisode en présence de M. Pretoria et de M. Rangoon. M. Pretoria a organisé un événement de tir. Le thème de cet événement, la découverte des armes du Commonwealth, qu'on aurait pu traduire également par les armes de l'ennemi. Monsieur Pretoria, voulez-vous nous en dire plus ?

  • Speaker #0

    Oui, merci monsieur Arbidjan. Donc effectivement, on avait organisé un événement de tir avec le thème suivant qui était le Commonwealth. Et ce qui était assez intéressant à ce sujet, c'est que lors de la préparation de cet événement, pour savoir quelles armes pouvaient être apportées par les différents participants, on s'est rendu compte qu'ils avaient fait une fixation non pas sur l'armement du Commonwealth dans son intégralité, mais sur l'armement britannique, qui quelque part est le porté-tendard de... de ce thème en réalité. Et ce qui est assez intéressant, c'est que de là, on a pu voir apparaître deux thèmes qui pouvaient être intégrés à l'intérieur. Le premier étant les armes britanniques à proprement parler. Ce qu'on peut dire de ces armements d'origine et de conception purement britanniques, c'est que c'est quand même particulièrement atypique. Je pense notamment aux armes à verrou ou aux revolvers, qu'ils soient Webley ou Enfield. Justement à ce propos, vu que, M. Abidjan, vous êtes un aficionado de revolvers, comment avez-vous trouvé l'expérience avec ces types de revolvers un petit peu particuliers ?

  • Speaker #1

    Je suis un amateur de ces revolvers à brisure, de type Enfield, Webley, etc. L'avantage pour moi du.38 Smith Wesson, c'est sa quasi-absence de recul. C'est une munition qui est assez faiblarde, mais qui était assez bien conçue pour le travail qu'on demande à ce qu'on appelle une arme d'ordonnance, une arme de poing, qui correspond à des critères assez spécifiques. Et, on l'a déjà évoqué lors d'un épisode il y a un petit moment maintenant, il y a généralement une question qui est, selon le même, très mal répondue. On a tendance à vouloir faire de la seconde arme, respectivement du pistolet d'ordonnance, une arme de cavalerie, une arme d'assaut, une arme qui est censée remplacer l'arme longue, ce genre de choses, c'est absurde. Les anglais, on en pense ce qu'on en veut, mais avaient eu une approche beaucoup plus pragmatique avec une arme relativement sûre par rapport au pistolet semi-automatique qui, à l'époque où les règles de sécurité étaient soit inexistantes, soit peu appliquées, C'est un objet relativement dangereux, relativement facile à instruire, et dans la mesure où la faible puissance pour une arme de poing est moins un problème que pour une arme d'épaule, pour des raisons d'utilisation pratique de la chose. Et donc en conservant ce type de revolver, les Anglais ont fait un choix qui est... Relativement similaire à celui de la Suisse avec les troupes de seconde ligne, avec la conservation du revolver 8.2 dans ses différentes variantes jusqu'en 1929, c'est-à-dire de prendre une arme relativement facile à produire, relativement économique, et qui demande un entraînement globalement moindre que pour le travail d'un pistolet sur mathématiques, surtout à l'époque où les méthodes d'entraînement étaient rudimentaires, il ne faut pas l'oublier. Donc ce long préambule pour dire à quel point j'apprécie ce genre de revolver, il a un petit défaut, c'est évidemment le coût de la munition qui est assez onéreux. Ça se résout assez facilement en fait en faisant rechambrer l'arme en 38 mètres de cutter. C'est une procédure que j'ai vue à de nombreuses reprises, dans le cadre d'armes qui n'étaient pas d'armes de collection, qui étaient des armes qui étaient vraiment faites pour tirer. Cette petite modification du parilet offrait déjà une... Perte de puissance absolument négligeable, mais surtout un coût de munition beaucoup plus abordable, avec de la munition en plus relativement facilement rechargeable, puisque les études 38 spéciales sont quand même très largement disponibles et à des prix là encore toujours très raisonnables. Un point qui est intéressant, c'est le système de double action. Sur le cas du revolver que vous aviez apporté, je crois, monsieur Pretoria, C'était une double action obligatoire. Ce n'est pas vraiment un problème tant qu'on est sur des limites de distance raisonnable jusqu'à 50 mètres au-delà, ça devient quand même un peu plus sportif. En tir rapproché ou tir posé à 15-25 mètres. c'est tout à fait acceptable. Un point qui m'a marqué, c'était quand même le manque de fiabilité des munitions modernes que vous aviez apportées. C'était des charges cow-boy. Est-ce que c'est les amorces qui étaient peut-être un peu dures ? Est-ce que c'était votre système qui commençait à fatiguer ? Ça, c'est une question qu'on peut se poser. Voilà, je crois que j'ai fait un peu le tour de votre... d'ailleurs je ne sais même pas si c'est un Enfield ou un Webley vous serez capable de me le dire monsieur Pretoria oui alors effectivement c'est un revolver

  • Speaker #0

    Enfield il s'agit de la deuxième itération alors Pour vraiment donner le code exact, il faut que je regarde moi-même, puisque les Anglais ont très mal inspiré les Américains, et ils ont des numéros et des marques, etc., chose que les Américains ont reprise sous la forme des M1, M1A1, donc c'est... C'est très très rapidement très difficile de s'y retrouver. Concernant la munition, c'est difficile à dire. J'aurais plutôt tendance à dire que c'est un problème lié à l'arme testée, puisque j'ai eu exactement le même type de dérangement en l'essayant. Je pense que s'il y a le timing sur une des jambes qui a un petit peu mal vieilli ou qui a été mal finie, C'est des armes de guerre, donc il est aussi possible que ce soit ça. Donc, difficile à dire. Monsieur Rangoon, vous n'avez pas eu l'occasion de tester l'arme ? J'ai mal vu.

  • Speaker #2

    Non, je n'ai pas eu l'occasion de la tester et vous l'auriez vu parce que dans votre carnet, vous marquiez les coups tirés de la munition que vous avez mis à disposition. je l'aurais certainement senti au moment de vous régler la différence financièrement. Par contre, c'est une arme que j'ai eu l'occasion d'essayer à d'autres reprises, toujours en 38 Smith Wesson. Pour moi, la caractéristique principale, je dirais qu'il la rend intéressante. Je reviens sur ce que disait M. Abidjan, c'est son côté, je ne dirais pas sommaire, mais dans la qualité de fabrication, on voit que ça a été fait pour faire du volume. Ce n'est pas une arme pour être dans une compétition d'élégance. Un autre aspect assez intéressant c'est la disposition pour passer une dragonne. Je trouve que ça dit beaucoup sur le pragmatisme avec lequel l'arme a été pensée. Pour moi c'est les deux points qui le caractérisent. Et puis je pense que la première fois que j'ai eu l'occasion d'essayer, pour être franc, c'est un réveleur qui appartenait à un ami et je pense qu'il l'a acheté vraiment strictement pour le méthode d'extraction qui est très originale et qui la première fois qu'on l'utilise est en fait assez rigolote. Si c'est une arme que je devais acheter, il est vrai que je prendrais la version dite Enfield Tankist

  • Speaker #0

    qui est la double action obligatoire à mon avis la variante la plus intéressante effectivement et également je préfère aussi le préciser dans la mesure du possible prenez les versions 38 Smith Wesson les versions 450 notamment celles qui ont été produites pendant la première guerre mondiale peuvent vivre très très mal. Soyez prudents. Si vous tirez avec ce genre d'armes, c'est comme avec les voitures, ce sont des old-timers qui nécessitent des maintenances qui sont plus précises. Pour rester dans des armes qui leur sont contemporaines, à ces revolvers, il y a également la grande ligne des Lee-Enfield. Alors bon... Pareil, toute une pléthore de modèles qui sont disponibles. Là, en fait, on avait deux variantes qui étaient assez intéressantes. Il s'agit du numéro 1 MK3 en 303 british et de l'ichapor 2A1. en 7.62 autant. Est-ce que vous avez eu l'occasion de tester l'une ou l'autre ou les deux pendant l'événement ? Et si oui, quelles ont été vos remarques et impressions générales ?

  • Speaker #2

    Écoutez, moi j'avais pour ma part essayé uniquement, dans le cadre de cet événement, le E-Shopper qui est en 308 comme vous l'avez mentionné. C'est une arme qui est pour moi particulière parce que la première fois que je l'ai vue en photo C'était lors du raid qui avait eu lieu il y a maintenant une quinzaine d'années, je pense, à Mumbai. Il se trouvait que ma propre famille était en voyage en Inde à ce moment-là. Et puis je regardais avec attention les nouvelles. Évidemment, c'était des photos arrivées au compte-gouttes. Mais en fait, ce qui était intéressant, c'est qu'autant il y avait un focus de... de l'intérêt de la presse par rapport au groupe d'intervention qui menait un raid sur l'hôtel qui avait été incendié. Et alors là, les types avaient un équipement extrêmement moderne, en l'occurrence. portaient des fiches d'assaut SIG. Et en fait, on voyait les personnels subalternes de police qui, eux, étaient toujours équipés dans les années 2000-2010, je n'ai plus la date en tête de cet acte, mais c'était des policiers qui portaient les e-shippers. Dans les retours qui ont été faits par la suite, dans les débriefs qui ont été faits après cet acte terroriste, il s'est avéré qu'en fait je crois si ma mémoire est bonne que certains de ces policiers n'avaient pas de munitions ou du moins ou certains en tout cas n'étaient pas très bien entraînés avec ce qui fait que l'effet escompté qui aurait pu stopper assez vite la progression des terroristes venus par la mer n'a pas été aussi percutante qu'elle aurait pu l'être mais c'est comme ça en fait que c'est dans ce contexte là que j'ai connu eu... Il y a une dizaine d'années que j'ai vu pour la première fois en photo ce fusil là. J'étais très intéressé de le tester pour ces raisons. A l'usage, je pense que n'étant pas un grand connaisseur de Denfield, je ne suis pas sûr que je verrais la différence avec un modèle classique anglais. Mais j'ai eu du plaisir à l'utiliser. Je trouvais très sympa qu'il y ait une variante en 308. La variante 308 qui est connue c'est la carabine à lunettes anglaise qui s'appelle, sauf erreur, L42. Mais ça c'est un fusil de sniper. C'est très intéressant de savoir que l'Inde en a fait une variante pour équiper ses troupes de 2e ligne.

  • Speaker #0

    Oui, alors, basiquement, c'est vrai que il existe encore une autre variante, il s'agit de d'Enfield modifié par la suite, mais ce sont des modèles qui sont dangereux, donc si vous avez la possibilité de... de choisir pour un Ischapor 2A1, il s'agit d'armes qui sont vraiment natives de ce calibre et qui ne présentent pas de problèmes de sécurité. Pour le L42, bon, ça c'est aussi natif, mais c'est beaucoup plus rare à trouver. Les Ischapor sont en proportion gardée beaucoup plus qu'il a trouvé sur le marché du surplus. Alors, de ce point de vue-ci, moi, ça faisait longtemps que je n'avais plus l'occasion de... de travailler avec un échapport ou un landfill. C'est toujours un grand plaisir de travailler avec ces systèmes d'armes. On voit quand même que... les routines de travail et tout autour du clip, même si on a un magasin immovable sur l'Enfield, toutes proportions, enfin toutes versions confondues, mais ça n'a pas été conçu pour cette utilisation-ci, et ça se voit. Donc si je devais choisir une Un dérivé d'armes de ce type de conception, c'est définitivement un 2 à 1 qui est correctement fini, mais qui fonctionne également très bien. Ensuite, dans les armes anglaises, dans cet événement Commonwealth, la pièce la plus intéressante était un Enfield SA-80. qui est bien connu de réputation tout le moins comme étant absolument non fiable et effroyable vous avez eu l'occasion de le tester tous les deux monsieur Rangoon pouvez-vous nous en parler davantage ?

  • Speaker #2

    ouais bien sûr écoutez franchement pour moi ça m'a donné une impression d'un fusil vraiment sérieux en fait c'est un fusil Toutes ces histoires, les on-dit, les choses qui sont racontées, qui sont colportées, c'est même le terme plus exact. J'en ai conscience depuis que je m'intéresse au sujet des armes légères, c'est-à-dire depuis 20 ans maintenant qu'il y a un écho très négatif, très noir à l'égard du Enfield. Évidemment, moi je ne vais pas en faire une conclusion, je n'ai maintenant une expérience qui n'est limitée qu'à un échantillon d'un exemplaire. qui plus est une arme en bel état, pour être très franc je pense qu'elle avait au niveau du compteur kilométrique si on peut parler ainsi, une arme qui n'a pas tiré des sauts de cartouches après saut de cartouches. Donc ça vaut ce que ça vaut, mais pour moi je l'ai trouvée assez agréable à manipuler, elle m'a laissé globalement un sentiment. Mis à part son chargeur qui est extrêmement léger et qui paraît extrêmement fragile, le reste m'a semblé cohérent. C'est un ensemble qui fait du sens. Et c'est marrant parce qu'en y repensant ce matin, j'ai réalisé quelque chose. Tous les fusils d'assaut qui ont des fournitures plastiques moulées de couleur verte sont généralement des armes sérieuses. Je n'ai pas trouvé de contre-exemple. Finalement, le Sterog est gris-verdâtre. Éventuellement on peut l'inclure si tant est qu'il soit vraiment un peu verdâtre. Vous avez par exemple le Dimaco C7 moi je n'en ai jamais manipulé un mais c'est quand même la réputation d'être enfin un AR-15 valable évidemment le Sig 550 et tous ses dérivés qui est vraiment là pour l'occasion par excellence de fusil avec des pièces vertes mais évidemment ça semble un peu hors sujet ce que je dis comme ça mais j'ai trouvé que c'était un point qui le raccrochait malgré lui à une catégorie d'armes que je considère comme étant quand même euh... ce qui s'est fait de mieux dans leur propre famille.

  • Speaker #0

    Je permets également de vous rappeler un oubli avec les garnitures vertes. Il s'agit du Colt 601.

  • Speaker #2

    Ah, et bien voilà. Mais bon, ça, ça, c'était les premières séries. Mais effectivement, le Colt 601 avait la garniture verte, ce qui donnait un certain charme. Mais, non, voilà, pour revenir plus sérieusement au SA-80, bien sûr, il y a... Il y a des éléments de l'arme qui sont très étranges. Il y a ce sélecteur, parce que ça ressemble vraiment à un sélecteur sur un MC, de couleur verte. Moi, j'étais parti de l'idée que c'était le sélecteur de tir, qui en fait se trouve être l'arrêteur de culasse. Donc ça, c'est un peu des bricoles pour la personne, dont c'est l'arme de service qui reçoit une instruction militaire. ça ne pose évidemment aucun souci mais pour l'homme du monde qui s'intéresse à différents la personne un peu curieuse effectivement quand on connait d'autres choses et qu'on les compare c'est pas forcément hyper intuitif au premier abord mais en réalité après 30 secondes on a compris comment ça marche et tout se passe bien et puis finalement c'est une arme aussi qui est intéressante parce qu'elle est tant visuellement que dans que Dans la pratique, quand on a l'occasion d'en voir un, en général il y a très fréquemment une optique dessus. Là en l'occurrence c'était la fameuse Suzatte. C'était la première fois que j'avais l'occasion de l'utiliser. Très facile à utiliser parce qu'il y a un réticule très large. Un peu comme si vous regardiez le guidon dans MAS 36, on voit que c'est fait pour avoir une prise de visée rapide, ce qui était sans doute très pratique dans les montagnes brumeuses au nord d'Indochine. Mais il y a aussi le fait que là où on voit que l'optique est aussi très ancienne en termes de technologie, c'est qu'en fait vous êtes obligé d'avoir l'œil pratiquement, je vais pas dire collé à la lunette, mais vraiment très proche. en fait dès qu'on s'éloigne un peu on se rend compte qu'on a des zones d'ombre ce qui laisse aussi à supposer que dans des positions qui sont un peu inconfortables ou non traditionnelles c'est peut-être pas si simple d'usage mais j'entends là dans le contexte du tir tirer debout c'était vraiment impeccable et

  • Speaker #0

    moi ça m'a laissé honnêtement ça m'a laissé une impression très positive en réalité d'accord merci ce qui est assez intéressant c'est Vous mentionnez le caractère atypique des contrôles. Et en fait, avec l'approche méthodologique d'une découverte d'une arme inconnue, passé les 30 premières secondes, on arrive à découvrir les contrôles de manière... assez intuitive en réalité, par l'exploration des différents éléments qui sont visibles. Et vous, M. Abidjan, avez-vous eu l'occasion de tester cette arme ?

  • Speaker #1

    J'aurais été extrêmement marié de rater cette occasion, justement. C'est une arme que j'apprécie énormément du point de vue esthétique. On peut, toujours pareil, l'armée anglaise a ses défauts, mais c'est, en tout cas, au niveau du choix... On sent un sens esthétique qui ne se dément pas depuis assez longtemps. On peut répartir déjà depuis le Brown Base, mais même le Lee-Enfield, c'est une arme qui a une gueule, comme dirait certains, un facteur de gueule assez remarquable. Ce n'est pas pour rien qu'il est aussi souvent mis en avant dans les bandes dessinées d'Hugo Pratt, en particulier Corto Maltès. Ensuite, quand on regarde le successeur, on arrive au FAL, qui est probablement un des fusils les plus élégants jamais dessinés, avec son long canon qui s'étire tel le capot d'une Jaguar type E. Le GP35, qui est là encore le plus beau pistolet jamais dessiné, à défaut du meilleur pistolet parce que c'est quand même une arme qui a passé sa micro data depuis un moment. Et ensuite, on atterrit sur les SA-80. C'est une arme qui a une esthétique très particulière, ça c'est indéniable. Mais quand on le regarde dans les détails, on sent le travail de l'ingénieur. Et son propriétaire m'a dit, je ne sais pas si c'est vrai, mais je... Je pense qu'il a fait quelques recherches à ce sujet. C'est qu'en fait, les gens qui ont conçu ce matériel étaient des anciens de British Leyland. Et c'est peut-être bien une des raisons pour lesquelles ce fusil a si mauvaise réputation, parce qu'en soi, le système de base... C'est des choses qui fonctionnent plutôt bien, a priori. Il me semble qu'il y a des critères qui ont été déterminés de manière assez objective pour bâcher ce fusil, et le fait qu'Éclairon de corps ait complètement revisité l'arme, et je ne sais plus qui m'en a parlé hier, je ne sais plus si c'était M. Pretoria ou M. Rangoon. Mais apparemment ils auraient ajouté presque un kilo de matière sur le fusil, ce qui n'est pas négligeable. Tout ça pour dire que c'est un fusil qui, dans les circonstances dans lesquelles on l'a utilisé, était extrêmement confortable, extrêmement agréable à tirer. La détente était franchement excellente. le recul ou la reprise de visée était tout à fait gérable, l'équilibre parfait pour un bullpup, c'est-à-dire tout à l'arrière, c'est une arme que j'ai trouvée extrêmement plaisante. Maintenant, c'est clair qu'on n'était pas rampé dans la boue, respectivement dans la jungle, avec des magasins fatigués et de la munition pas forcément au top. C'est un autre problème auquel je ne peux pas donner de réponse sur cette mauvaise réputation. De ce que j'ai entendu en tout cas de gens qui l'ont utilisé, alors on parle de gens qui l'ont utilisé dans la version améliorée, c'est-à-dire la version éclair ou ne corrisée, c'était des gens qui étaient très satisfaits de leur fusil, et qui l'ont utilisé avec des situations où les gens leur tiraient dessus aussi à l'occasion, donc ce n'était pas juste pour sortir dans le cas des box locales. Pour moi, c'était une excellente expérience, et pour moi, c'est... Je trouve que c'est une arme extrêmement sympathique, malgré ses défauts réels ou supposés.

  • Speaker #0

    Les sujets des armes qui sont conspuées... et qu'avec un avis unanime sur la question, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que la plupart des gens ne l'ont même pas eu dans les mains. Donc c'est toujours très délicat. Dans le même ordre, vous l'avez mentionné tous les deux, on a eu l'occasion de tester un exemplaire. Donc on a une valeur statistique de 1. un exemplaire en bon état, dans des conditions qui n'étaient pas adverses. Après, il y a toujours la composante de la masse, la statistique qui joue un rôle. Mais effectivement, bien que d'ergonomie plutôt atypique, déconcertante pour la plupart des gens qui n'ont pas été drillés spécifiquement sur cette arme. Elle présente des caractéristiques objectives tout à fait satisfaisantes, compte tenu des technologies, notamment de l'optique utilisée à l'époque. Belge, de conception belge avec le GP35 et les FN FAL. Et lors de cet événement, Impossible de parler armes du Commonwealth sans avoir un assortiment de FNFAL et dérivés. On a eu l'occasion d'avoir du FAL rhodésien, du métrique pure souche. un L1A1, un 1A1, qui est fabriqué par Echapport, et également une version améliorée, avec des remplacements de composants de L1A1, pour le rendre plus agréable à l'utilisation, notamment pour les gauchers. Qu'est-ce que vous en avez retenu, M. Rangou, de ces différents phal ? Merci.

  • Speaker #2

    La première chose, c'est que c'est un peu comme des gens qui font des dégustations de vin verticales, où on goûte des différents millésimes les uns après les autres. Là, c'était une occasion unique pour moi, parce que je n'avais jamais l'occasion d'avoir tant le phal métrique et le phal impérial, plus une version hybride, à tester les uns après les autres. Donc ça, c'est vraiment là où on peut voir les différences. Ce qui est clair et net, c'est que je pense que... La palme du point de vue de l'ergonomie revient à l'original de conception belge sur les blueprints métriques. Pour plusieurs raisons, mais une qui était assez nette, c'est que le fusil est un peu plus court. Et l'arme balance de manière bien plus instinctive que le SLR britannique. Ca c'est la première chose qui m'a tout de suite sauté aux yeux avant même de presser la détente. L'expérience de tir elle-même est très semblable. Le SLR anglais avait cette particularité d'être équipé avec un capot de tirailleur fusil lunettes. Il avait la lunette Trilux. qui était très intéressante à l'usage puisque dans la même journée j'ai pu la comparer avec son successeur qui est la Suzate, qui elle était montée sur le SA80 les différences sont nombreuses certainement au niveau du montage la façon dont elle se règle etc mais ce qui saute aussi immédiatement aux yeux c'est le réticule anglais du phale le réticule part du plafond et descend vers le bas de manière à ne pas cacher ne pas cacher la ligne le terrain qui est face à vous mais voilà pour l'usage je dirais que c'est des deux armes à proprement parler on peut parler évidemment de levée d'armement, la sécurité et tout ça mais c'est surtout la balance de l'arme qui moi m'a clairement fait pencher en faveur du fal métrique je ne sais pas monsieur Abidjan est-ce que vous avez ressenti la même chose ?

  • Speaker #0

    J'avoue que je ne me suis contenté que de prendre le phalrodésien pour des raisons évidentes. C'est un fusil que j'ai rarement l'occasion d'utiliser. Je crois que le dernier que j'avais utilisé, c'était probablement un de ceux de M. Pretoriard, et ça remonte à pas mal d'années maintenant. Je ne suis pas un grand fan de ces armes un peu lourdes et un peu puissantes, on va dire que ce sont ce que les Américains appellent les Battle Rifle. Mais le FAL a probablement la palme du confort et de l'ergonomie d'utilisation avec le MAS 49-56 qui reste mon fusil semi-automatique de calibre, pas intermédiaire justement, mais le calibre moyen préféré. Le FAL vient juste après, c'est une arme qui est extrêmement confortable. très agréable au tir et dans les conditions de travail qui était celle du stand. très efficace. Je comprends l'intérêt que peut avoir un presse-préteria pour ce genre de fusil. Mais l'intérêt principal pour moi de ce fusil, c'était évidemment le camouflage qui décorait le fusil en question. C'est pour dire à quel point je peux être une créature superficielle.

  • Speaker #1

    Ok, après tout on peut encore organiser un atelier peinture pour FNFAL pour M. Abidjan on fera ça avec un grand plaisir pour en revenir au sujet des FAL à mon avis la grosse grosse différence qu'on a sur le L1 et qui est structurelle par rapport aux FAL métriques c'est que le La poignée pistolet sur le SLR est intégrée au boîtier inférieur. C'est à dire qu'on ne peut pas changer la géométrie de la poignée. Elle est directement intégrée au boîtier inférieur. Alors que sur le FN FAL métrique, on peut rajouter une poignée de Minimi. donc de M249, c'est absolument interchangeable, et là pour le coup, ça améliore grandement l'ergonomie de l'arme. C'est à mon sens dispensable sur sa version MOSFIX, puisque ça ne gêne en rien, à part la culture du tireur, mais c'est indispensable sur sa version PARA. Pourquoi ? Parce que si vous avez des mains de grande taille, si vous utilisez la poignée d'origine, vous allez vous faire cogner par la charnière de crosse. Au bout d'une vingtaine de cartouches, vous allez avoir des douleurs aux mains à la main à force d'avoir été frappé sous l'impulsion du recul. Et en changeant cette poignée, on a une meilleure grippe et surtout on a l'espace nécessaire pour que la main ne soit plus en contact avec cette charnière.

  • Speaker #0

    Alors l'autonomie c'est quelque chose, mais l'esthétique c'en est une autre. Et maintenant, au-delà de la possibilité de monter une poignée de minimis sur le FAL, maintenant ce que je veux voir c'est un FM04, respectivement une M249, avec une poignée de FNFAL. Et là on commence à parler style.

  • Speaker #1

    Oui, bon après... Dans l'absolu, c'est pas impossible, on en trouve en Suisse pour le doux tarif de 14 000 francs. Donc, livre à... à tous de financer un tel projet pour relancer un projet mettons une poignée de fal sur une mini-mi vous voulez n'est-ce pas aussi une poignée de fal à l'avant,

  • Speaker #2

    n'est-ce pas ? une double poignée, on est d'accord, à l'avant et à l'arrière

  • Speaker #1

    Si ça permet de financer le projet et de récolter des dons, pourquoi pas ?

  • Speaker #2

    Pour une anecdote, j'ai eu l'occasion une fois de voir ce qu'on appelle une Balachnikov. C'était un des 20 prototypes qui avaient été faits, c'est une arme expérimentale. À l'issue de la guerre de 6 jours, qui avait été faite par celui qui est aujourd'hui connu sous le nom d'Israël Galili. le père du Galil. Et le prototype avait deux poneys de FAL. En fait, il avait la poney pistolet qui était prise dans la FAL. Et le type avait mis une poney à l'avant sous le gardement. Donc il y avait le doublon. C'était un code esthétique assez particulier.

  • Speaker #0

    Il n'y a que sur les armes italiennes que j'apprécie les poignées à l'avant. Particulièrement sur le PM12S.

  • Speaker #2

    D'accord. Bon. Vous voyez, on aurait pu avoir un PM Austin, vu le thème du sujet, avec deux poignées d'MP40. Ça aurait pu avoir du style.

  • Speaker #1

    Oui, à condition d'en trouver encore une fois. C'est des belles armes, c'est des armes intéressantes, mais...

  • Speaker #0

    Non, belles armes et Austin, ça ne va pas dans la même phrase, je suis désolé.

  • Speaker #1

    je trouve un certain esthétisme au PPS43 donc ça mais le

  • Speaker #0

    PPS43 est une très belle arme à côté de la Austin la Austin c'est l'équivalent de la Citroën C5 première génération alors ce que vous voulez c'est un Austin Haley en fait ça alors ça typiquement l'Austin Haley pourrait être un GP35 par exemple

  • Speaker #1

    au bout du compte tout ce qui est esthétique c'est toujours une question de point de vue en fait pourquoi je me posais la question une poignée de fales supplémentaires parce que je craignais que monsieur Rangoon était un fétichiste des des gardes-mains donc des kalachnikovs roumains, c'est pour ça que j'étais prudent dans ma réponse

  • Speaker #2

    Non, je vous rassure, je n'ai pas ce vice-là.

  • Speaker #0

    Pas celui-là, c'est le mot-clé. Pas celui-là.

  • Speaker #1

    Donc, sur ces... Il y a encore un dernier point à aborder, qui est en fait les armes qui... contrairement à toute attente, n'ont de conception rien à voir avec le Commonwealth, puisqu'il s'agit d'armes qui ont été construites par des pays tels que l'Union soviétique ou la Chine communiste. Et là, un très bon exemple, il s'agit de l'armement qui a été utilisé par la grenade. Là-dedans, il y avait notamment des types 53. Pour ceux qui sont étrangers ou à la nomenclature des armes chinoises, il s'agit de la version locale du Mosin-Nagant 44. Du type 56, il y en a beaucoup, c'est un peu comme les armes anglaises américaines. Il peut y avoir plusieurs types 56 et là il se trouve que nous parlons... de la version chinoise de la Kalachnikov avec la baïonnette pliable et des VZ-5257 Est-ce que vous souhaitez parler d'une arme en particulier et si lui laquelle ? Monsieur Abidjan ?

  • Speaker #0

    J'ai été très clairement séduit par la VZ qui est plus ou moins la SKS tchèque qui est Une arme d'un... Là encore, en fait, on parle beaucoup, enfin, je parle beaucoup d'esthétisme dans cet épisode, alors que je suis quelqu'un d'extrêmement pragmatique, normalement, mais c'est une arme qui m'a emballé par sa gueule. Il y a des choses qui sont parfaitement absurdes, comme cette espèce de pièce métallique sur le garde-main, qui doit servir de radiateur, j'imagine, mais je ne suis même pas sûr. C'est ce tri de... C'est ce trilatéral, c'est ce système de sécurité dans le pontet, mais plutôt ergonomique pour une fois. Ça, ça m'a donné l'impression d'un mix entre la SKS, qui est une arme que j'apprécie particulièrement, mais que je trouve d'une laideur dantesque, comme beaucoup d'armes soviétiques, et du G43 allemand. qui est une arme d'une élégance rare,

  • Speaker #2

    que,

  • Speaker #0

    hélas, on ne retrouve plus tellement dans le monde moderne. Et je trouve qu'à certains aspects, cette VZ-5257, c'est juste ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est VZ-5257, je confirme. Voilà,

  • Speaker #0

    je ne suis pas très fort avec les chiffres. On reprend certains codes de ce G43, en tout cas certains codes esthétiques, avec un mécanisme... C'est tout à fait plaisant d'utilisation. Là encore, c'est une arme efficace. Lors du test final auquel nous nous sommes prêtés, c'est l'arme que j'ai sélectionnée. Alors, des petits soucis techniques à cause du type de munitions utilisées. Rien de dramatique. Mais en tout cas, un système que j'ai trouvé... C'est très agréable à utiliser sur une arme qui est relativement lourde pour son calibre. Il faut être honnête, l'arme doit être à plus de 4 kg, on peut mettre plutôt à 4,5 kg. Un système que j'ai trouvé d'un esthétisme... Oui, et là encore, on repart, on prend le concept très soviétique, très communiste de la SKS, l'arme pour les débiles légers. et on l'applique à des gens qui ont du goût. On sent que ce sont des gens qui viennent du vieille culture, d'un vieil empire, et qui ont le goût des belles choses, le goût du travail bien fait. Ça se retrouve encore, ça se perd un peu après, il faut être honnête avec la VZ 58. qui est que je trouve assez laide personnellement mais bon c'est encore une fois de plus les gousses et les couleurs ça ne se discute pas. C'est une arme remarquable néanmoins, très agréable, très légère etc. Tout ça pour dire que cette VZ-5257 m'a vraiment emballé tant en terme de beauté, je pense qu'on va parler de beauté à ce niveau, qu'en terme d'efficacité, de côté pratique. Et j'ai vu que c'était pas une arme excessivement chère également. J'ai pas réussi à en trouver actuellement en vente, mais dans les prix qui étaient mentionnés dans les ventes précédentes, on tournait il y a encore quelques années à 250, 350, 400 francs max, ce qui est pour une arme en calypso de 62x39 tout à fait raisonnable à mon avis.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Concernant le problème de technique de munition qui était mentionné, il s'agissait de munitions hollow point qui, dans toutes les autres armes du pacte de Varsavie, fonctionnaient absolument de manière parfaite, y compris avec son successeur le VZ-58. Donc ça a été un petit peu une surprise de voir que... Dans le VZ5257, tout simplement, elle frappait contre la... la rampe d'élévation au niveau du hollow point et que ça conduise à un type de dérangement donc quelque part c'est un bon apprentissage alors petite correction respectivement actualisation des prix à l'heure actuelle les VZ5257 se trouvent plutôt aux alentours des 650-700 francs Et c'est sa version antérieure, le VZ-52, qu'il utilise du 7,62 par 45, qu'on ne trouve pas en Suisse, pour la bonne et simple raison que les noyaux sont en fer doux. et sont donc interdits. Là, on est sur une gamme de prix plus faible, mais comme on ne peut pas trouver de munitions, automatiquement, le prix s'en ressort. Monsieur Rangoon, est-ce que sur les trois armes que j'ai citées, vous en aviez testé une, ou avez une remarque à faire sur une de celles-ci ?

  • Speaker #2

    Oui, complètement. Moi, je crois qu'en fait, monsieur Bijan a trouvé vraiment une bonne chose. Il a trouvé la façon parfaite de le décrire, au point de me donner envie d'acheter un Z-52-57. Vous avez vraiment touché au bon endroit, je vous rejoins complètement sur le code esthétique. Sur l'idée, à un moment donné, qu'on peut presque faire quelque chose de beau avec de la tôle. C'est ça que je trouve assez génial quand on regarde le capot de cette arme. Ca me fait penser que nous devrions aller à Prague, parce que Prague est une belle ville, et au château de Prague, c'est l'occasion de voir des VZ-52 chromés ! Rien que ça, ça en vaut le détour ! C'est une arme que j'ai eu l'occasion d'essayer dans d'autres circonstances, et qui est extrêmement agréable à l'usage. Un dernier point à dire, c'est qu'on l'a intégré dans le contexte des armes du Commonwealth. Pour moi, ça reste surtout une arme utilisée par des pays comme Cuba. Et puis une arme qui a connu la guerre pas si froide en Afrique. Donc un fusil robuste.

  • Speaker #1

    Oui, justement. Mais c'était aussi pour illustrer le fait qu'au sein du Commonwealth, des pays à l'issue de la colonisation avaient bénéficié du soutien du pacte de Varsovie, notamment au travers des armements. Et donc, en fait, on a un sujet qui est beaucoup plus élargi qu'on ne le pense. C'était surtout ça l'idée derrière. derrière les armes de la grenade c'est type 53 type 56 et VZ 52-57 pour le reste très volontiers organisons nous un week-end pour aller voir des VZ 52-57 pimpés respectivement et puis par la même occasion sur la route puisque c'est le chemin,

  • Speaker #2

    on pourra s'arrêter à Bernaud

  • Speaker #1

    Ah ça va être plus qu'un week-end alors, ça va être carrément un raid à travers l'Europe ! Ok donc merci encore pour vos impressions qui étaient pratiquement à chaud puisque l'événement a lieu hier. Est-ce que l'un de vous veut ou vous deux souhaitez avoir un mot de la fin concernant cet événement ?

  • Speaker #2

    Oui, très volontiers. Je recommande à tous les gens qui nous écoutent, s'ils s'intéressent aux armes anglaises ou aux armes du Commonwealth de manière plus générale, d'aller sur Youtube et de regarder un film de British Pathé qui date de 1964, qui s'appelle Ambush. Et si vous avez trois quarts d'heure devant vous, à disposition, ça vaut vraiment la peine. Ça se passe à Borneo. Et ça raconte la progression d'une patrouille angevingle, une patrouille britannique. C'est exceptionnel, c'est vraiment quelque chose à voir. Et là vous verrez un assortiment qui va de la Sterling au Fall en passant à la Bren. A voir, c'est un indispensable des gens qui s'intéressent à la culture et à l'histoire du Commonwealth.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Monsieur Abidjan, je vous laisse le mot de la fin.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. Moi, je tenais une fois de plus à vanter les mérites du Walther P5 compact, qui a été utilisé dans l'armée britannique comme personal defense weapon dans certaines situations, sous le vocable de L-102A1, et qui a fait, je peux le dire, l'unanimité parmi les participants à cet événement. Merci encore d'ailleurs de l'avoir organisé. en prenant le temps et en organisant la logistique, y compris au niveau du repas. Et je souhaite à nos amis auditeurs une excellente partie de journée qui les concerne, comme d'habitude. Et je leur rappelle qu'il ne faut pas hésiter à s'abonner et à faire découvrir ce podcast, puisque maintenant nous sommes de plus en plus nombreux sur YouTube. Voilà, à la suite.

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