Description
Cela fait plus de 20 ans que la France lutte en Guyane contre l’orpaillage illégal. Avec d’abord les opérations Anaconda au début des années 2000 puis la mission Harpie depuis 2008. Chaque année des centaines de militaires sont déployés en forêt pour un coût supérieur à 50 millions d’euros. Mais malgré tout : l’activité continue. 176 sites illégaux sur le territoire du Parc amazonien de Guyane. C’est le bilan de la dernière campagne de survol effectuée au mois de juillet. Un chiffre quasiment équivalent à celui de 2017 et qui montre en réalité une évolution plus ou moins constante depuis 2008. Mais ce n’est pas le seul indicateur : pour mesurer l’activité de l’orpaillage illégal, il faut aussi prendre en compte : le nombre estimé de garimpeiros présents sur le territoire, la quantité d’or extraite ou même le nombre de cours d’eau détruits ou pollués. Alors quel bilan de la lutte ? La préfecture a organisé hier une réunion avec l’ensemble des acteurs concernés. Lucides sur la situation puisque : d’un côté nous savons que ne rien faire reviendrait à nous retrouver dans une situation similaire à celle par exemple du Suriname mais de l’autre côté, la stratégie de contenir seulement - et plus éradiquer - l’activité clandestine montre ses limites. Alors quelle stratégie à venir ? Pour en parler le préfet de Guyane est notre invité ce matin.
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