Il dit vouloir “reprendre et renouer le dialogue”. Manuel Valls est en Guyane depuis samedi, près de six mois après sa nomination au ministère des outremers. Sans tabou, dit-il, et ouvert sur tous les sujets (de l’exploration pétrolière au monopole de la SARA, en passant par la lutte contre la vie chère, le désenclavement ou l’évolution statutaire : des sujets au coeur du débat public ici en Guyane car à l’origine de nombreuses difficultés que toutes et tous subissent au quotidien : le ticket de caisse à 100 euros à l’épicerie du coin pour pas grand chose dans son panier, les temps de transport inouïs pour les habitants de l’intérieur (comme du littoral) ou même les billets d’avion Cayenne-Paris qui coûtent parfois un SMIC. Ne l’oublions pas : derrière les grands mots de désenclavement, réforme constitutionnelle ou même contrôle des prix, c’est bel et bien la vie quotidienne de chaque habitant qui est impactée. Alors “nouvelle relation avec les outremers” c’est très bien. “Sortir d’une vision paternaliste de Paris pour les territoires non-hexagonaux” personne ne s’y opposera. Mais concrètement, quelle action politique ? Quels changements ? Et quels projets ? Pour en parler, Manuel Valls est avec nous ce matin. 

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