C’était il y a 10 ans tout juste en 2015 : 195 pays adoptaient l’Accord de Paris sur le climat. Objectif : réduire les émissions de gaz à effet de serre pour maintenir le réchauffement climatique en-dessous de 2 °C (et, si possible, en-dessous de 1,5 degré). 10 ans plus tard, et alors que la 30e conférence des Nations unies sur les changements climatiques s’est ouverte cette semaine au Brésil, le compte n’y est toujours pas. Ce seuil n’est plus un objectif réaliste : “presque inévitable de le dépasser à court terme” : c’est ce qu’a déclaré le président du GIEC en début de semaine (le GIEC on le rappelle, c’est le groupe de chercheurs qui établissent le consensus scientifique sur le climat). Et les territoires ultramarins sont en première ligne face au changement climatique. Selon les dernières projections de Météo France (et si les politiques à l’échelle internationale se poursuivent telles quelles) la Guyane pourrait gagner 2,3 degré en 2050 et 3,5 degré d'ici 2100 par rapport à la température de l’ère préindustrielle. Pour en parler, Marine Bresteaux est notre invitée ce matin. 

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