Elles agissent dans des domaines aussi divers que la culture, l’éducation, le sport, l’économie, la santé, les loisirs ou encore le social : le poids et le rôle joué par les associations ici en Guyane est vital. Raison pour laquelle on les définit souvent comme un ciment sociétal, car elles assurent des pans entiers de services d’intérêt général. On dénombre au total près de 4600 associations actives sur le territoire : plus de 360 se créées chaque année. Or le monde associatif traverse une période difficile : certaines ont déjà cessé leurs activités. Dernier exemple en date : l’association Zoukouyanyan, qui a été placée en liquidation judiciaire. La situation de la Canopée des Sciences également est compliquée. Derrière ces deux-cas bien précis, se cache en réalité une tendance globale (pas qu’en Guyane, partout au niveau national) à une insuffisance des ressources financières, une baisse des subventions, et des problèmes de trésorerie. Alors faut-il s’inquiéter quant à l’avenir du tissu associatif guyanais ? Pour en parler, Jean-David Poquet est notre invité ce matin, bonjour. 

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