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Prix des carburants, des voitures, de l’alimentation, tout le monde le sait et tout le monde le constate à la fin du mois : la cherté de la vie fait qu’énormément d’habitants doivent consacrer une grande part de leur budget aux produits de première nécessité. Les prix à la consommation sont bien plus élevés dans les départements d'outre-mer que dans l'hexagone. Un écart en grande partie imputable au prix des produits alimentaires : + de 42% en Guadeloupe, 40% en Martinique et en Guyane, 36 à La Réunion. Au point qu’il y a deux semaines, dans un rapport d’information de la délégation sénatoriale aux outre-mer, pour le secteur de l’alimentaire, les rapporteurs préfèrent désormais parler d’une extrême vie chère. Et qui devra faire l’objet "de vrais remèdes et plus seulement de simples pansements". Côté gouvernement, Manuel Valls a annoncé qu’un projet de loi contre la vie chère outre-mer sera présenté dans les mois qui viennent. En attendant, ici en Guyane, le collectif Stop vie chère poursuit ses réunions de travail et tables-rondes afin de trouver des solutions en local. Pour en parler, deux invités ce matin : Yvane Goua et Paul Tarcy.

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