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Allez on traverse le Maroni ce matin, à quelques jours des élections générales au Suriname. Près de 50 ans après leur indépendance, les électeurs voteront pour leurs représentants au Parlement et dans les districts. Et (pour l’heure) c’est très difficile, pour ne pas pas dire impossible, de prédire ce qui pourrait se passer dimanche. Déjà parce que le Suriname va inaugurer un nouveau mode de scrutin. Et puis aussi parce que la classe politique surinamaise (à l’image du parti de l’ancien président Desi Bouterse) apparaît plus divisée que jamais. Au total, 14 partis politiques sont dans la course (contre 17 en 2020).

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