C’était il y a sept ans et demi : novembre 2017. Emmanuel Macron déclarait faire de l’égalité femmes-hommes et de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles la grande cause de son quinquennat. Depuis - et grâce entre autres - au contexte de libération de la parole, le nombre de victimes enregistrées par les services de sécurité n’a cessé d’augmenter. Ainsi par exemple en Guyane en 2023, pour 1 000 femmes âgées de 15 à 64 ans, plus de 13 ont été enregistrées comme victimes de violences conjugales. Cela correspond (si on fait le calcul) à plus d’un millier de femmes sur tout le territoire. Et cela sans compter, tous les autres types de violences : psychologiques, sexuelles, économiques, harcèlement, sexisme et même les féminicides. Alors sept ans après, où en est-on ? Quel bilan faire de l’action menée ici en Guyane ? Pour en parler, Aurore Bergé est notre invitée ce matin. 

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