Description
“Si l’effacement et la suppression sont les armes du pouvoir colonial, la mémoire est le rempart des peuples colonisés. Cette mémoire peut trouver à se nourrir à partir de simples traces et elle s’incarne dans les corps et dans les gestes autant qu’elle prend forme dans la parole”. Ce passage que je viens de lire est extrait d’un livre assez inclassable dont on va parler ce matin. Ça s’appelle “Guyane, Spatiale, Carnavale, Décoloniale” et c’est signé Nolywé Delannon aux éditions Mémoire d’encrier. Un essai à mi-chemin entre la réflexion politique et le cheminement intérieur de son autrice, pour raconter la Guyane : la Guyane coloniale mais aussi et surtout la Guyane populaire et transgressive, celle notamment du carnaval. C’est un livre qui parle d’émancipation, de mémoire, de dépossession puis de réappropriation.
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