On part au large de la Guyane ce matin : à bord des bateaux de pêche qui subissent les conséquences de la pêche clandestine. Au même titre que les saisies de cocaïne ou d’or illégal, nous avons presque pris l’habitude d’entendre dire, régulièrement, que des tapouilles sont déroutées puis détruites. Avec à chaque fois des tonnes de poissons et des dizaines de kilomètres de filets qui sont saisis. Mais si nous parlons, encore une fois, de ce sujet ce matin, c’est parce qu’une étude est actuellement menée, pour connaître l’impact de la pêche INN (illégale, non déclarée et non réglementée), ses conséquences sur les ressources halieutiques guyanaises. Une première inspection conjointe également, du Suriname et de la Guyane, est partie en mer il y a deux semaines, pour comptabiliser les navires illégaux. Inspection à laquelle a participé le Comité Régional des Pêches Maritimes de Guyane, son président Leonard Raghnauth est notre invité ce matin.

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