Description
En mars 2022, la société californienne MyOme dirigée par le généticien Akash Kumar, annonçait dans la prestigieuse revue Nature genetics être en mesure de déchiffrer la quasi-totalité de l’ADN d’embryons de quelques jours créés par FIV. De quoi lui permettre de calculer des "scores de risque polygénique" et ainsi de prédire, affirme-t-elle, le risque de survenue de 12 pathologies communes : diabètes, cancers, maladies métaboliques... Vraiment? Pour la généticienne statisticienne Françoise Clerget et le physicien des chromosomes Jean-Marc Victor, il s'agit là d'une dérive éthique et scientifique de la génétique.
Invités :
Françoise Clerget et Jean-Marc Victor
Liens :
2 articles pour mieux comprendre la controverse : 1 - 2
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