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Sciences et techniques: à quand l'égalité filles-garçons?

Sciences et techniques: à quand l'égalité filles-garçons?

56min |13/03/2020
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Françoise Vouillot

La réforme du lycée devait changer la donne. Force est de constater que rien n’a changé, ou si peu. Comme le montrent nombre d’études sociologiques, les garçons sont toujours sur-représentés et les filles sous-représentées dans les spécialités scientifiques, et inversement dans les spécialités littéraires.
Quelques chiffres du ministère de l’Éducation nationale, publiés en novembre 2019 en témoignent : si la spécialité « mathématiques » est choisie à 61,4% par les filles, elle l’est à 77,8% par les garçons. Quant aux spécialités « numérique et sciences informatiques », ainsi que « sciences de l’ingénieur », elles sont massivement plébiscitées par les garçons (1,6% vs 11,1% pour « sciences de l’ingénieur » ; 2,5% vs 15,2% pour la spécialité « numérique et sciences informatiques »). Rien ne change pour les spécialités rattachées aux sciences humaines (humanités, littérature et philosophie), qui restent essentiellement investies par les filles (25,3% vs 9%).
Alors, à quand l'égalité filles-garçons dans les filières et métiers scientifiques et technologiques?

Françoise Vouillot est enseignante-chercheuse spécialisée sur les questions du genre et de l’orientation scolaire et professionnelle.

Description

Françoise Vouillot

La réforme du lycée devait changer la donne. Force est de constater que rien n’a changé, ou si peu. Comme le montrent nombre d’études sociologiques, les garçons sont toujours sur-représentés et les filles sous-représentées dans les spécialités scientifiques, et inversement dans les spécialités littéraires.
Quelques chiffres du ministère de l’Éducation nationale, publiés en novembre 2019 en témoignent : si la spécialité « mathématiques » est choisie à 61,4% par les filles, elle l’est à 77,8% par les garçons. Quant aux spécialités « numérique et sciences informatiques », ainsi que « sciences de l’ingénieur », elles sont massivement plébiscitées par les garçons (1,6% vs 11,1% pour « sciences de l’ingénieur » ; 2,5% vs 15,2% pour la spécialité « numérique et sciences informatiques »). Rien ne change pour les spécialités rattachées aux sciences humaines (humanités, littérature et philosophie), qui restent essentiellement investies par les filles (25,3% vs 9%).
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Françoise Vouillot est enseignante-chercheuse spécialisée sur les questions du genre et de l’orientation scolaire et professionnelle.

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Quelques chiffres du ministère de l’Éducation nationale, publiés en novembre 2019 en témoignent : si la spécialité « mathématiques » est choisie à 61,4% par les filles, elle l’est à 77,8% par les garçons. Quant aux spécialités « numérique et sciences informatiques », ainsi que « sciences de l’ingénieur », elles sont massivement plébiscitées par les garçons (1,6% vs 11,1% pour « sciences de l’ingénieur » ; 2,5% vs 15,2% pour la spécialité « numérique et sciences informatiques »). Rien ne change pour les spécialités rattachées aux sciences humaines (humanités, littérature et philosophie), qui restent essentiellement investies par les filles (25,3% vs 9%).
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La réforme du lycée devait changer la donne. Force est de constater que rien n’a changé, ou si peu. Comme le montrent nombre d’études sociologiques, les garçons sont toujours sur-représentés et les filles sous-représentées dans les spécialités scientifiques, et inversement dans les spécialités littéraires.
Quelques chiffres du ministère de l’Éducation nationale, publiés en novembre 2019 en témoignent : si la spécialité « mathématiques » est choisie à 61,4% par les filles, elle l’est à 77,8% par les garçons. Quant aux spécialités « numérique et sciences informatiques », ainsi que « sciences de l’ingénieur », elles sont massivement plébiscitées par les garçons (1,6% vs 11,1% pour « sciences de l’ingénieur » ; 2,5% vs 15,2% pour la spécialité « numérique et sciences informatiques »). Rien ne change pour les spécialités rattachées aux sciences humaines (humanités, littérature et philosophie), qui restent essentiellement investies par les filles (25,3% vs 9%).
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Françoise Vouillot est enseignante-chercheuse spécialisée sur les questions du genre et de l’orientation scolaire et professionnelle.

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