- Speaker #0
Bienvenue sur le podcast de Redaxilv, qui réalise le portrait sonore des associations, collectivités ou entreprises du territoire basque hollandais, mais pas que, disponible sur toute votre plateforme d'écoute préférée. Je suis Katia Krabé, la fondatrice de Redaxilv. Avant d'entendre l'invité du jour, pour l'aider à gagner en visibilité, Pensez à mettre 5 étoiles sur Spotify ou Apple Podcasts et à nous laisser un commentaire. L'émission du jour est consacrée à Webphoto by Zoo. Bonjour Gisèle.
- Speaker #1
Bonjour Katia.
- Speaker #0
Alors je vais quand même donner ton nom complet. Gisèle Béart-Cherbéro dit Jizou. Oui, ou Zoo. Alors ce n'est pas que pour les intimes. Comment vas-tu ?
- Speaker #1
Très bien.
- Speaker #0
Si tu n'avais que 3 minutes pour te présenter, que dirais-tu ?
- Speaker #1
Je suis chef de projet web. C'est le cœur de mon activité. Chef de projet web, c'est un accompagnement, c'est la communication digitale. Moi, je le vois surtout comme un accompagnement pour les auto-entrepreneurs et les TPE du Pays Basque et du Sud-Élande. C'est vraiment définir une stratégie de communication et la mettre en pratique. En passant par la création de sites internet, je travaille avec WordPress. Je ne suis pas développeur web, je ne fais pas de code. Et ensuite, je suis également photographe pour tout ce qui est contenu numérique. Donc, images de sites, ça peut être des présentations de produits. Ça peut être des photos de profil pour les réseaux sociaux, ça peut être des événements, tout ce qui peut aider à la communication digitale pour le visuel.
- Speaker #0
Alors merci pour ta présentation. Avant qu'on revienne plus en détail sur ce que tu fais, est-ce que tu veux bien nous dire qui tu es, nous raconter peut-être rapidement ton histoire, ton parcours et nous dire comment est-ce que tu es arrivé à faire ce que tu fais aujourd'hui ?
- Speaker #1
Alors je suis Gisèle Cherbéreau, née Gisèle Cherbéreau. Maintenant, je suis Gisèle Béart-Cherbéreau parce que je me suis mariée en 2018. Je suis née au Pays Basque, de parents basques. Mon père était de Saint-Etienne-de-Vaigoury, ma mère de Cambeau. Je ne parle pas le basque, c'est un grand regret, mais peut-être qu'un jour je m'y mettrai, c'est jamais trop tard. Plus jeune, j'aurais bien fait le tour du monde, mais maintenant je suis très bien ici et l'occasion ne s'est pas présentée. J'ai fait quelques petites escapes. pas d'en Allemagne ou autre, mais je ne suis jamais allée bien loin. Je suis restée dans mon pays basque natal et ma passion de toujours, c'est la photographie. Donc, en fait, je voulais faire pendant mes études le CAP photo. Donc, après ma troisième, je voulais partir à Hortès. C'était un CAP qui était à ses côtés et surtout pas très loin de la maison. Mais en troisième, on m'a dit non, tu es une bonne élève, donc il faut que tu passes ton bac. Donc, j'ai passé mon bac et je ne savais plus trop quoi faire après parce que pour la photo, il n'y avait pas... tous les établissements qu'il y a maintenant, les DUT et autres, ici dans le coin. Et ça voulait dire partir à Paris ou Toulouse, et bon, c'était hors de question. Puis du coup, je n'avais pas le niveau. Donc la photo est restée une passion que j'ai pratiquée tout au long de ma vie. Et en attendant, il fallait manger. Donc j'ai fait un travail alimentaire. J'ai passé une formation d'assistante dentaire. J'ai travaillé dans le dentaire pendant 20 ans. Assistante d'abord, responsable adjointe du centre où je travaillais. L'évolution de mon travail ne me plaisait pas trop. Donc avant d'être vraiment mal dans mon boulot, j'ai quitté. Je suis restée dans le dentaire parce que je suis partie apprentie prothésiste. Donc je suis restée sept ans dans le labo où je travaillais, puis licenciement économique. Et donc à 50 ans, il a fallu se remettre en question professionnellement. Est-ce que je continuais à faire ce que je savais faire ou est-ce que je prenais une nouvelle voie ? Et du coup, la photo était toujours là. Le photographe de mariage et autres, ça ne m'intéressait pas trop. Donc j'ai cherché un moyen de mettre la photo au cœur de mon activité. Et le numérique et la communication digitale ont été le moyen pour le faire.
- Speaker #0
Qu'est-ce qui t'a fait t'orienter justement vers le secteur du digital ?
- Speaker #1
Alors la discussion avec des professionnels. Et j'avais discuté avec des informaticiens, des créateurs de sites, des webmasters, qui me disaient qu'avoir la casquette et de webmaster et de photographe, c'était un gros avantage. Parce qu'ils avaient souvent du mal à trouver des photographes qui leur correspondaient ou qui correspondaient à leurs clients ou autres. Et du coup, d'avoir les deux casquettes, de pouvoir proposer les deux services, c'était une bonne idée. Et voilà, j'ai fait plusieurs recherches. Est-ce que je faisais la photo animalière ou autre ? J'ai eu beaucoup d'interrogations, je me suis beaucoup renseignée, j'ai discuté avec pas mal de personnes. Et donc, cette idée-là, je n'étais pas spécialement douée en numérique ni en ordinateur ou autre. Mais j'ai regardé, ça m'a bien plu. J'ai regardé les formations qu'il y avait et j'ai vu qu'il y avait une formation à la CCI de chef de projet web. Et donc voilà, je me suis renseignée. Je pouvais la faire en étant débutante dans le secteur. Et voilà, confinement. Je me suis formée au développement, au langage numérique, parce qu'il y avait une partie qui allait être faite dans la formation, donc je ne voulais pas démarrer de zéro. Et j'ai vu que c'était quelque chose qui me plaisait. Après, la communication digitale, j'en avais une vision un peu superficielle, on va dire. Et pendant la formation à la CCI, qui était une excellente formation, avec des intervenants qui étaient vraiment top, j'ai pu me rendre compte que la communication digitale, c'était beaucoup plus... plus intéressant que ça et beaucoup plus profond que juste faire des sites internet et être dans le numérique. Oui,
- Speaker #0
le risque, c'est réduire ton activité à la création de sites internet. En fait, c'est bien plus complet que ça, ce que tu proposes, parce que tu es donc chef de projet web. Et tu parlais aussi de webmaster, c'est la même chose ?
- Speaker #1
Alors, webmaster, c'est celui qui crée le site. Mais chef de projet web, en fait, dans une agence. le chef de projet il est capable de parler c'est l'interlocuteur de tous les corps de métier qui interviennent dans la création d'un site ça va être le graphiste ça va être le web designer celui qui met en page ça va être le webmaster celui qui crée vraiment le site enfin le développeur en l'occurrence et donc le chef de projet c'est le chef d'orchestre en fait sauf que moi je suis toute seule dans mon agence donc je suis censée être le chef d'orchestre de moi-même Donc, c'est moi qui interroge le client sur ce dont il a vraiment besoin. Savoir aussi définir avec lui ce dont il a vraiment besoin. Bien souvent, il y a des hésitations et des ignorances. On ne se pose pas toujours les bonnes questions quand on est la tête dans le guidon à créer son activité ou à la développer. C'est vraiment l'accompagnement de A à Z. C'est poser les bonnes questions pour créer le cahier des charges. À partir du cahier des charges, c'est... définir éventuellement la charte graphique et l'identité visuelle avec le logo, choisir les bons typos, les bonnes couleurs et à partir de là, définir le contenu du site derrière, le nombre de pages, qu'est-ce qu'on veut y mettre, comment on veut se présenter, à qui on s'adresse, tous ces points-là. On a un questionnement pour la communication qu'on a au moment où on crée son activité. Donc ça pousse un peu des fois dans les retranchements, mais c'est là que c'est super intéressant. C'est vraiment un accompagnement, c'est comme ça que je le vois. et que j'adore le faire.
- Speaker #0
Oui, tu parlais d'un chef d'orchestre. Oui, c'est un coordinateur finalement entre plusieurs métiers. Mais toi, tu es ta propre coordinatrice, si j'ai bien compris.
- Speaker #1
Je suis le chef d'orchestre, je fais l'orchestre en même temps. Non, mais voilà, c'est vrai qu'au départ, un site internet, c'est une agence qui le fait dans le meilleur des mondes. Mais comme partout, il y a plusieurs catégories. Il y a des grosses agences, des petites agences et il y a les auto-entrepreneurs. Donc moi, je travaille seule. J'ai des notions de graphisme parce que j'ai fait les beaux-arts, pour revenir à la photographie durant mes études. Donc ça, ça ne m'a jamais quitté. J'ai toujours pratiqué, j'ai fait du dessin, j'ai fait la sculpture. J'ai toujours été attirée par l'artistique. Donc c'est des points qui me servent maintenant pour ma profession. Je ne suis pas graphiste. je ne ferai jamais le travail aussi bien qu'un graphiste mais je sais à qui je m'adresse je m'adresse à des personnes qui n'ont pas les moyens de se payer une charte graphique avec un graphiste, un site internet avec un développeur web parce que c'est des budgets énormes et qu'il y a des clients pour ces personnes là mais il faut effectivement que les auto-entrepreneurs ou les TPE qui n'ont peut-être pas de moyens financiers énormes aient aussi un site internet et un logo qui peuvent être de qualité qui peuvent être performants aussi parce qu'ils seront adaptés à leur acté, à leur personne. Donc c'est cette échelle de valeur qu'il faut voir. J'ai des notions qui peuvent quand même fournir un travail de qualité et surtout adapté à la personne qui en a besoin.
- Speaker #0
Tu as une offre qui est relativement complète. Effectivement, tu dis pour ceux qui n'auraient pas les moyens de financer indépendamment un créateur de site, un graphiste, un rédacteur, un photographe, etc. Toi, tu as la chance de pouvoir recombiner plusieurs compétences.
- Speaker #1
Oui, d'avoir la notion, la formation de chef de projet web, ça donne la notion, même chose pour les rédacteurs. Tu sais de quoi je parle, c'est un métier. Donc c'est la même chose. Je vais avoir des notions de SEO de base. Le SEO, c'est le référencement naturel, c'est trouver les bons mots pour que le site soit bien référencé sur les moteurs de recherche. Je vais avoir des notions à donner quand les clients écrivent les textes ou les accompagner pour les écrire, mais je ne vais pas avoir les... le savoir-faire d'un rédacteur web, c'est-à-dire, déjà, je ne vais pas approfondir le travail autant qu'un rédacteur web, je ne vais pas regarder le coup au clic, je ne vais pas rentrer dans les détails techniques, mais bref, voilà, c'est peut-être plus superficiel, mais ça donne des bases pour faire un travail qui donne quand même de la qualité et de la performance au site que je crée.
- Speaker #0
Oui, tu as... suffisamment de compétences, moi j'ai envie de dire, pour pouvoir proposer une offre qui soit complète et puisse répondre aux besoins de tes clients parce que finalement tu réponds à quelles problématiques. Pourquoi est-ce qu'on vient te voir ?
- Speaker #1
On vient me voir parce que soit on crée son activité, soit on veut la développer, soit on crée sa communication digitale, soit on la remet à plat. Si on veut développer son activité ou si on l'a installée depuis longtemps, on peut aussi avoir besoin de remettre un peu à plat les choses pour voir si on communique de la bonne manière. C'est vraiment étudier, comme je disais tout à l'heure, c'est vraiment se reposer les questions qu'on se pose quand on crée son activité, c'est-à-dire à qui on s'adresse, quels messages on veut faire passer, comment on se positionne par rapport à son activité, est-ce qu'on y met vraiment du personnel ou vraiment on se détache de sa personne pour ne faire que son activité professionnelle. En général, les auto-entrepreneurs, les deux sont étroitement liés et donc c'est vraiment mettre en avant la personne. Quel entrepreneur, son activité, la manière dont il veut la faire et savoir à qui on s'adresse, surtout pour s'adresser aux bonnes personnes. Parce que faire des sites internet avec WordPress, maintenant il y a des outils informatiques, tout le monde peut faire son site. Mais les règles de la communication, ce n'est pas forcément connu de tous. Et c'est très simple, c'est se poser les bonnes questions et faire un site en fonction de sa cible et pas de soi. On a souvent tendance, quand on fait son site seul et qu'on n'a pas les codes, à choisir les couleurs qu'on aime, écrire comme on écrirait peut-être pour les réseaux sociaux, mais c'est une écriture différente aussi. Il y a plein de questions qu'on doit se poser, poser les choses et définir en identité pour s'adresser aux bonnes personnes et mieux communiquer et du coup développer son activité.
- Speaker #0
Tu peux nous rappeler quelle est l'utilité d'un site internet ?
- Speaker #1
Un site internet, en principe... Encore en 2024, pour l'instant, c'est ça, ça a peut-être évolué, mais en principe, la communication digitale, ça fonctionne par rapport aux réseaux sociaux dans un premier temps, c'est-à-dire on communique sur les réseaux sociaux, c'est un système d'entonnoir, les personnes qui viennent vous voir sur les réseaux sociaux vont être intéressées, vont vouloir en savoir plus et vont venir sur le site internet et le site internet va convertir une petite partie de ces personnes en clients. En fait, pour moi, le site internet, c'est un espace de parole. C'est-à-dire que c'est comme une vitrine, mais où vous avez vraiment le moyen de vous exprimer plus largement que sur les réseaux où c'est des publications, c'est peut-être noyer aussi dans la masse. Le site internet, c'est vraiment un espace de parole, que ce soit avec les articles ou les visuels ou les manières de se présenter. Vous avez plusieurs pages pour le faire, vous avez plusieurs onglets, plusieurs catégories. Ça peut être à propos où vous allez parler de vous, de votre activité. Comment vous la voyez ? Comment vous voyez la manière dont vous la pratiquez ? Si c'est une activité où il n'y a pas beaucoup de concurrence, c'est peut-être que le sujet n'est pas bien connu. Donc, développer, prendre le temps d'expliquer aux gens ce qu'est votre activité. Et si c'est une activité où il y a beaucoup de concurrence, ça va être, qu'est-ce qui vous différencie de la concurrence ? Mettre en avance votre personnalité et votre manière de voir votre activité.
- Speaker #0
Merci pour toutes ces explications parce que... On est nombreux à penser qu'une fois qu'on a créé notre site, ça y est, tout est fait.
- Speaker #1
Grand erreur.
- Speaker #0
Sauf que ce n'est que le début.
- Speaker #1
Parce que l'idée,
- Speaker #0
c'est de le faire vivre, c'est aussi de se faire connaître. Donc c'est effectivement le faire vivre. Ça peut être écrire des articles pour la partie blog. Et comme tu dis aussi, partager son expertise ou sa particularité en écrivant ce qu'on fait. Et en essayant en plus de répondre aux intentions de recherche des internautes. Donc c'est tout un challenge. Parce que ce n'est pas le tout que de créer un site.
- Speaker #1
Oui, c'est sûr qu'après, le site, comme tu dis, il faut le faire vivre. Donc, la manière la plus simple, c'est toujours du travail, mais la manière la plus simple, effectivement, c'est les articles de blog. On appelle blog comme on veut, actualité, information, tout ce qu'on veut. Mais effectivement, de donner du contenu aux algorithmes, ça fait vivre le site, ça le fait remarquer. Les articles doivent être de qualité et même chose, savoir à qui on s'adresse et savoir ce qu'on veut y dire, avoir une ligne éditoriale. Mais ça permet d'être présent sur les moteurs de recherche, de montrer aux algorithmes qu'on est là, qu'on fait du contenu de qualité, en trouvant les bons mots-clés aussi, de mettre les mots en relation avec l'activité. Donc tout ça, les algorithmes, ils aiment bien.
- Speaker #0
Est-ce que c'est quelque chose que tu peux, toi, accompagner ? Ou là, on touche un petit peu les limites de ton activité sur comment dynamiser un site, par exemple ?
- Speaker #1
Moi, je vais faire les bases au niveau du référencement, c'est-à-dire faire les bases techniques, les titres. Enfin, je ne vais pas rentrer dans les détails, mais les bases techniques pour que le site soit performant au départ. Après, effectivement, c'est à la personne, notamment les articles, à les écrire régulièrement. Moi, je lui donne les bases pour les mettre en place. Il y a deux solutions, en fait. Soit je forme la personne à qui j'ai fait le site pour qu'il soit autonome avec son site, c'est-à-dire qu'il puisse gérer. les mises à jour du site, modifier les contenus et poster ces articles. Soit je fais une partie du travail, je fais les mises à jour, les articles je peux les mettre en ligne s'il veut. Je peux l'accompagner pour l'écriture des articles, mais encore une fois je ne suis pas rédacteur web. Et dans ces cas-là, l'accompagnement ça sera pour le guider sur la bonne écriture, sur savoir comment se diriger, comment s'organiser. pour faire les articles et que ça lui prenne le moins de temps possible. L'étape supérieure, effectivement, c'est de prendre un rédacteur web qui sera capable de faire des articles de A à Z, de prendre le temps de se renseigner sur l'activité suffisamment et d'utiliser les bons mots pour optimiser au maximum le texte.
- Speaker #0
Tu proposes aussi de fournir les contenus numériques. Alors, enfin, tu peux mettre... Au service des autres, ta passion, la photographie. C'est pour celui-ci que tu as choisi ce nom-là, Web Photo by Zoo, parce que ça regroupe finalement tes deux activités.
- Speaker #1
En fait, j'ai choisi le nom parce que ça regroupe tout. En fait, c'est le web, donc le numérique, chef de projet web, création de site, photo, parce que donc avec la photo, ça me permet de faire tous les visuels d'un site. Ça me permet aussi parfois de proposer des choses un peu différentes, parce qu'à partir de photos... je peux partir sur des illustrations éventuellement. Mais bon, c'est un petit plus, comme ça, un petit plaisir que je me fais. Mais la photo, oui, le visuel en communication, en fait, le cerveau humain, c'est la première chose qui le fait réagir. Le cerveau humain réagit en tout premier lieu au visuel. Donc la photo, c'est hyper important. Une photo de présentation, même la petite vignette qu'il y a sur les réseaux sociaux, la photo de profil. c'est très important et les photos professionnelles feront la différence. Et pour un site internet, c'est la même chose. Les photos libres de droit, c'est très bien, mais en général, on choisit les gratuites. Donc en général, on les retrouve partout. Vous n'avez plus d'identité. Même si c'est pour des professions où il n'y a pas forcément de visuel énorme, des professions dans un bureau ou autre. on peut faire une simulation de je sais pas un thérapeute qui reçoit sa cliente ou son client et mettre en situation mais du coup on verra votre bureau, on verra votre cabinet, on verra votre figure votre visage et on vous identifiera de suite, c'est à dire que la personne quand elle viendra vous voir, elle vous reconnaîtra, il y aura déjà un premier lien qui sera fait, donc le visuel c'est hyper important.
- Speaker #0
A ne pas négliger.
- Speaker #1
Du tout, très important donc même chose, c'est vrai que c'est pas toujours facile d'avoir un photographe sous la main donc je Je peux aussi faire des formations, enfin je fais aussi des formations pour apprendre les bases de la photo, c'est-à-dire la composition, les bases de la composition, jouer avec la lumière, et même pour les réseaux sociaux, notamment le quotidien, des événements ou autres, même pour les stories, faire des photos un peu plus performantes et plus sympas, qui seront plus facilement remarquées dans la masse de photos qui sont sur les réseaux et sur les sites.
- Speaker #0
Parce qu'en plus, ça peut être, comment dire, ces outils de communication, c'est-à-dire que tu parlais de la photo de profil. Mais si on fait effectivement une séance photo avec toi, on peut avoir...
- Speaker #1
Une banque d'images.
- Speaker #0
Une banque d'images, merci. Qu'on peut utiliser au gré de nos envies, diffuser sur les réseaux, utiliser sur son site. C'est vrai que c'est assez pratique, dans le fond, de pouvoir aussi bénéficier de ça. Et de savoir en plus les bases de la photo pour pouvoir continuer à optimiser sa communication.
- Speaker #1
Pour la photo, je fonctionne comme ça. C'est-à-dire qu'une photo de profil... je pars sur une séance d'une heure et demie parce que les personnes ne sont peut-être pas toujours à l'aise avec le fait de se retrouver devant l'objectif donc j'aime bien prendre un peu de temps je pars sur cette base là du timing je ne vais pas dire je vous fais une photo un portrait et en général je fais une dizaine de photos vraiment portrait de portrait américain ce qu'on appelle le buste et en pied de manière à ce que la personne ait une banque d'images pour utiliser aussi sur ses réseaux sociaux ou sur des flyers éventuellement ou sur des affiches qu'il ait un petit socle pour faire une communication générale avec des photos sympas. C'est vrai que pour toutes, par exemple, des présentations de produits aussi, c'est la même chose. Quand c'est un événement, on peut faire appel à un photographe mais toujours pareil, ma cible, elle a des moyens financiers en général peu importants. Donc le fait aussi de proposer ce système de formation, ça permet d'optimiser l'offre c'est à dire que je peux leur proposer de faire les séances photo pour un créateur ça peut être pour une collection qui sort en instant T faire une séance photo avec un photographe pour que les photos soient vraiment de qualité et soient plus performantes au niveau du site notamment et ensuite je peux donner cette formation pour qu'au quotidien dès qu'il crée un objet ou dès qu'il y a une nouveauté qui sort il puisse être en capacité de le prendre en photo mais de manière plus sympa voilà Même avec un smartphone, on peut faire des photos sympas avec un smartphone.
- Speaker #0
Tu es dans la transmission et dans l'autonomisation.
- Speaker #1
Parce que ça me plaît aussi. En fait, je me suis rendu compte, dans ce métier-là, de chef de projet et de photographe, ce qui me plaît, c'est l'accompagnement. Comme je le disais tout à l'heure, être devant un objectif, ce n'est peut-être pas évident. Donc l'accompagnement pour que la personne se sente à l'aise, pour qu'elle puisse se montrer telle qu'elle est et pas figée, c'est super intéressant. En plus, les personnes se dévoilent petit à petit, c'est cool. C'est toujours des moments sympas. On va toujours un peu plus loin que la simple représentation professionnelle. L'image, c'est hyper puissant pour l'image de soi. Même, c'est un outil pour le développement personnel. C'est des choses qui m'intéressent.
- Speaker #0
Est-ce qu'on peut en parler aussi de cette casquette que tu as ? Alors, est-ce qu'on peut utiliser le terme de photothérapie ? Oui. On peut en parler ?
- Speaker #1
Oui, bien sûr.
- Speaker #0
Parce que ce n'est pas forcément quelque chose que tu mets en avant, mais c'est pourtant une compétence que tu as.
- Speaker #1
Alors compétence que j'ai, je ne sais pas. Je sais que, comme je te disais, l'accompagnement c'est vraiment important et je me suis rendu compte que oui, les photos avaient un impact qui dépassait de loin le professionnel. Et la photothérapie, ça m'a toujours intéressée aussi. Après, j'y vais avec douceur, on va dire. Je ne suis pas thérapeute. Donc j'ai fait des séances, j'ai fait des ateliers avec une thérapeute qui s'appelle Céline Jeanne de Nant, Céline Accompagnement. On a fait un atelier. Elle, elle proposait de bouger sur de la musique, de la danse-thérapie, mais il n'y avait pas de chorégraphie, c'est vraiment du mouvement sur une musique pour essayer de se reconnecter à son corps et se libérer dans le mouvement. Moi, l'intérêt, c'était de prendre les photos pendant l'atelier et de faire des portraits avant, après. Alors, soit les gens se libéraient, soit pas, mais du coup, le rendu des photos aussi, après, avec les personnes en individuel, on se rendait compte que les gens avaient des ressentis. qu'ils n'avaient peut-être pas perçues. Et quand on leur montrait les photos, ils avaient des réactions. C'est très enrichissant. Et ça m'intéresse beaucoup. Donc oui, après, moi, j'aime bien, même quand je fais des photos de profil, c'est de l'humain. Je ne cherche pas juste à prendre un professionnel en photo. Je prends une personne avant tout. Donc c'est ce côté-là qui m'intéresse.
- Speaker #0
Si tu devais définir ta raison d'être, je pense que tu nous as déjà donné quelques éléments. Tu as beaucoup parlé d'accompagnement.
- Speaker #1
Ma raison d'être, c'est les rencontres, en fait. L'entrepreneuriat au départ, ce n'était pas du tout mon truc. Moi, j'étais très bien salariée, j'ai toujours été bien dans mon boulot et j'ai les bonnes conditions pour le faire aussi. Dans l'entrepreneuriat, ce que j'ai découvert, c'est les rencontres avec des personnes. Voilà, chacun a leur parcours de vie et c'est super intéressant de faire ces rencontres-là. Et avec la communication digitale, je peux parfois, à ma petite échelle et mon accompagnement, aider les personnes à réaliser leur activité, leur envie, leur... leur donner un petit coup de pouce si je peux. Et puis, me faire partager aussi mon expérience de l'entrepreneuriat. Je pense que c'est intéressant aussi de faire ce partage-là. C'est vraiment l'accompagnement et si je peux donner un petit coup de main, ça me va bien.
- Speaker #0
Quelles sont les valeurs qui t'animent ?
- Speaker #1
Les valeurs qui m'animent, la première de toutes les premières, je pense que c'est le respect. Vraiment, très loin devant tout. Le respect. Respect, mais après, du respect découle tout, parce que l'écoute des autres, l'empathie, la bienveillance, tout ce qui manque, je trouve, un peu au monde actuel. Ma valeur première, c'est le respect.
- Speaker #0
Qu'est-ce qui te plaît le plus dans ton activité ?
- Speaker #1
L'accompagnement. La formation, l'accompagnement, c'est l'humain, en fait. En réfléchissant à la question, c'est l'humain. L'accompagnement est l'humain.
- Speaker #0
De quoi est-ce que tu es la plus fière ?
- Speaker #1
La plus fière ? Je ne sais pas si je suis fière de quelque chose. Je suis assez sereine, ça me va bien, peut-être que je suis fière de ça.
- Speaker #0
Et depuis que tu t'es lancée dans l'aventure de l'entreprenariat, est-ce que déjà même le fait d'être entrepreneur pourrait être une fierté pour toi puisque ce n'était pas tellement ton truc ?
- Speaker #1
Une fierté, non. Je m'éclate dans ce que je fais, vraiment. C'est le point positif parce que l'entreprenariat, c'est quand même très difficile. Et franchement, je ne l'aurais pas fait à 30 ans. Pas une fierté, mais je m'éclate dans ce que je fais, je profite. Je profite et j'apprécie de pouvoir le faire de cette manière-là.
- Speaker #0
Est-ce que tu as des réussites à nous partager ? Ou une réussite à nous partager ?
- Speaker #1
Alors, des réussites... J'ai des satisfactions. Les retours des clients que j'ai, c'est ça, c'est l'écoute. Ils apprécient mon écoute et mon attention. Donc ça, ça me fait plaisir. C'est plaisant à entendre. J'ai réconcilié certaines personnes avec leur image, avec la faute. C'est vraiment ce côté-là, ils apprécient l'accompagnement et mon écoute. Pour moi, c'est une réussite. Par rapport au site, là, j'ai fait dernièrement le site d'une maison d'hôtes, mais si près de Lille, à Avignon. Très joli, vous pouvez y aller, c'est top. Ça a été une aventure sympa. Il y avait des petits côtés un peu techniques, un peu plus poussés. Donc, c'était cool à découvrir aussi. C'est vaste, c'est varié, ça touche à l'humain, ça touche à plein de choses. Donc, je m'éclate vraiment dans mon activité.
- Speaker #0
Est-ce que tes clientes se parlent de ta patience ?
- Speaker #1
Une en particulier. J'ai beaucoup de patience pour certaines choses, mais je peux exploser pour d'autres. Donc, ça fait partie du métier d'accompagnateur, entre guillemets. Si je ne suis pas patiente, si je ne prends pas le temps d'écouter les autres, d'écouter leurs besoins, leurs... peur, leur appréhension, leur idée préconçue aussi pour certaines choses, leur envie. Si je n'écoute pas ça, je ne vais pas être capable de faire un site qui correspond à la personne. Oui, mais ça fait partie de mon caractère, donc ce n'est pas un effort.
- Speaker #0
Quel est le plus gros défi que tu as dû affronter et comment est-ce que tu y as fait face ?
- Speaker #1
Le plus gros défi, c'est de vaincre ma timidité. L'entrepreneuriat, à la base, c'était ça aussi. C'est à moi d'aller chercher les clients, c'est à moi de me présenter, c'est à moi de faire connaître mon activité. Moi, j'aimais bien rester cachée derrière mon appareil photo pour être partout, regarder comment ça se passe, sans que je sois vue, sans qu'on vienne me voir. Donc ça, ça m'allait bien. Donc là, c'est l'inverse. Il faut que je me montre, il faut que je me présente, il faut que je parle en public des fois. Et en fait, je pense que dès le moment où on aime ce qu'on fait, ça aide. Ensuite, il y a des techniques. Pendant la formation à la CCI, on a eu un cours sur la présentation orale et franchement, ça m'a donné quelques clés comme ça qui m'ont beaucoup aidé. Et ensuite, il faut s'entraîner. Et après, même chose, je pense que ça aurait été beaucoup plus long si j'avais été plus jeune. Je pense que l'expérience fait que on passe des peurs à un moment donné. On se dit, bon, passer 50 ans, c'est bon, on peut le faire.
- Speaker #0
Quel est ton plus beau souvenir en tant qu'entrepreneur ?
- Speaker #1
Je crois que c'est mon premier site, en fait. Le premier site que j'ai fait, l'accompagnement a été super sympa. C'est la première fois où j'ai vraiment réalisé ce que c'était la communication digitale, comme j'allais la faire, et vraiment voir que ce n'était pas si superficiel que ça. Accompagner une personne à la création de son activité, là en tout cas c'était une auto-entrepreneur, c'était une thérapeute. Mon premier vraiment grand souvenir, et je pense que ça reste le meilleur pour l'instant.
- Speaker #0
Et avec du recul ? Avec elle, qu'est-ce qu'il en est de son évolution, son site ? Qu'est-ce qui s'est passé pour elle depuis que tu as créé son site ?
- Speaker #1
Là, ça fait deux ans maintenant. Donc, je sais qu'elle continue son activité. Comme beaucoup, les articles ne sont pas trop écrits, alors qu'elle écrit très bien. Voilà, on s'est recontacté. Je sais qu'elle a une activité professionnelle encore. Elle a beaucoup de choses à gérer. Donc, elle crée son activité petit à petit. Mais je ne suis pas inquiète, elle va y arriver et ça sera top.
- Speaker #0
Qu'est-ce qui est le plus important pour toi aujourd'hui ?
- Speaker #1
Aujourd'hui, c'est trouver l'équilibre entre le professionnel et le personnel. L'entrepreneuriat, ça prend énormément de temps, surtout quand on crée son activité, même après. Je parle souvent de mon âge, mais je pense vraiment que c'est important. On ne vit pas les mêmes choses, c'est banal de dire ça, mais on ne vit pas les mêmes choses à 55 ans qu'à 30. Et là, j'ai envie d'apprécier, en fait, je suis plutôt gâtée par la vie et j'ai envie de l'apprécier et le temps, c'est un luxe. C'est ce qui me manque un peu.
- Speaker #0
de pouvoir passer autant de temps que je voudrais pour le côté perso. J'ai la chance de pouvoir dire que mon activité professionnelle, c'est vraiment pour me faire plaisir. Je peux me faire plaisir en travaillant sans avoir la pression financière qu'ont beaucoup quand ils créent leur activité ou qu'ils la vivent même depuis plusieurs années. Ça beaucoup grâce à mon mari. qui est à 10 000% en partant pour le projet, qui ça fait plaisir de me voir m'éclater en travaillant, je lui dis merci. C'est un luxe de pouvoir faire l'entrepreneuriat sans avoir trop de pression, de se faire plaisir en travaillant. Et donc voilà, le seul, encore une petite évolution positive à faire, c'est avoir plus de temps pour le perso.
- Speaker #1
Est-ce que tu penses que ça pourrait être possible ?
- Speaker #0
À la retraite ?
- Speaker #1
Si tu devais te décrire en trois mots, qu'est-ce que tu dirais ? Trois qualificatifs, trois adjectifs.
- Speaker #0
Oh, je suis gentille. Gentille, à l'écoute.
- Speaker #1
S'oriente.
- Speaker #0
Ouais, je tiens ça de ma mère. Et impatiente pour plein de choses.
- Speaker #1
Comment est-ce qu'on peut te contacter ? Où es-tu ?
- Speaker #0
Alors, je suis à Anglette et à Tarnos. Tu peux me contacter par formulaire sur mon site internet, par mail. Toutes mes coordonnées sont sur le site. et sur les réseaux sociaux, je suis LinkedIn, le nom de Gisèle Béart-Chervérault. Et Insta, j'ai deux comptes, en fait, si vous voulez voir les deux facettes, la création de site, la communication digitale avec Webphotobaisou64, c'est attaché. Et pour les photos, c'est Webphotobaisou.
- Speaker #1
On mettra les infos. Avec quel message est-ce que tu souhaites conclure ?
- Speaker #0
Il faut faire la part des choses quand on est auto-entrepreneur ou qu'on a une TPE, quand on crée son entreprise ou qu'on la développe. C'est sûr que la communication, ça peut être un coût. Mais quand vous, vous faites votre site, vous y passez du temps, vous y passez de l'énergie. Et vous ne le faites peut-être pas de la meilleure des manières. Même si votre site sera peut-être très esthétique et que vous faites bien les choses. Je ne mets absolument pas en cause la capacité de chacun. Mais vraiment faire la part des choses sur le fait de faire appel à un professionnel, ça fait parfois gagner du temps. Et même si on ne le pense pas, de l'argent. Et avoir une bonne communication digitale aujourd'hui pour la... Grande majorité des activités, c'est très important. Et avoir un site internet, même si pour certains, ça paraît désuet et ça paraît passer de mode, je pense qu'actuellement, c'est encore efficace pour beaucoup d'activités d'avoir un site internet. Donc c'est vraiment ça, faire la part des choses et faire appel à des professionnels, ça fait parfois gagner du temps, même si je suis d'accord, c'est un budget au départ. Trouver le bon professionnel aussi, prendre le temps de choisir, de rencontrer, de comparer.
- Speaker #1
Webphotobazo.
- Speaker #0
Par exemple. Elle est pas mal.
- Speaker #1
Merci Gisèle,
- Speaker #0
avec plaisir.
- Speaker #1
A bientôt.
- Speaker #0
Merci Katia. Au revoir.
- Speaker #2
Vous avez aimé ce portrait sonore ? Likez, partagez et commentez, on vous répondra. Si vous voulez vous aussi vous raconter à mon micro et faire découvrir votre association, collectivité ou entreprise, contactez-moi. Toutes les coordonnées sont dans la description de cet épisode. Merci d'avoir pris la parole sur le podcast de RedactSilv. Je vous retrouve bientôt pour de nouveaux portraits sonores.