undefined cover
undefined cover
# 18 Yana Kishko 🇧🇾  Vidéaste à Paris cover
# 18 Yana Kishko 🇧🇾  Vidéaste à Paris cover
Réussir en France: mode d'emploi

# 18 Yana Kishko 🇧🇾 Vidéaste à Paris

# 18 Yana Kishko 🇧🇾 Vidéaste à Paris

51min |27/04/2025
Play
undefined cover
undefined cover
# 18 Yana Kishko 🇧🇾  Vidéaste à Paris cover
# 18 Yana Kishko 🇧🇾  Vidéaste à Paris cover
Réussir en France: mode d'emploi

# 18 Yana Kishko 🇧🇾 Vidéaste à Paris

# 18 Yana Kishko 🇧🇾 Vidéaste à Paris

51min |27/04/2025
Play

Description

🇧🇾 Yana Kishko, originaire de Biélorussie, rencontre son mari français sur une appli de rencontres à Minsk. Quelques mois plus tard, elle quitte tout pour s’installer à Paris comme jeune fille au pair. Très vite, elle décide de viser haut : elle s'inscrit en grande école, investit 10 000 euros... avant de réaliser que ce chemin n'est pas fait pour elle.


🍷 Déterminée, elle se lance alors comme guide touristique, en créant un concept original de "bars tours", qui cartonne... jusqu'à l'arrivée du Covid. Plutôt que de baisser les bras, Yana rebondit. Elle suit des cours de vidéographie en ligne, termine première de sa promotion, et travaille jour et nuit gratuitement pour construire son portfolio.


Malgré les voix autour d’elle qui lui répètent : 'Tu n’entreras jamais dans l'univers de la mode, ce n'est pas pour toi', Yana persiste, s'accroche — et elle réussit.


📹 Aujourd'hui, elle vit à Paris, de son activité de vidéaste dans la fashion industry, grâce à son visa entrepreneur.


Un parcours incroyable, inspirant, et une vraie leçon de persévérance.


Bonne écouté 🎧


Instagram de Yana

Son Insta pro



-------------------

Je suis Yulia Bonnet, consultante en gestion de carrière & coach professionnelle: +150 pros cadres accompagnés à réussir leur carrière en 🇫🇷 .

Vous pouvez me suivre sur LinkedIn Yulia Bonnet ou sur Instagram, où je partage mon quotidien, les coulisses du coaching ainsi que mes conseils et astuces pour réussir sa carrière en France.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans mon nouvel épisode. Yana Kishko, vidéographe à Paris. Yana rencontre son mari sur une appli de rencontre à Minsk, Bélorussie. Quelques mois plus tard, elle quitte tout pour s'installer à Paris comme jeune fille au père. Très vite, elle décide de viser haut. Elle s'inscrit en grande école, investit 10 000 euros, avant de réaliser que ce chemin n'est pas fait pour elle. Déterminée, elle se lance alors comme guide touristique en créant un concept original de tour de bar qui cartonne jusqu'à l'arrivée du Covid. Plutôt que de baisser les bras, Yana rebondit. Elle suit des cours de vidéographie en ligne, termine première de sa promotion et travaille jour et nuit gratuitement pour construire son portfolio. Les gens autour d'elle disaient « tu ne rentreras jamais dans la fashion sans connexion » . Yana persiste. s'accroche et elle réussit. Aujourd'hui, elle vit à Paris de son activité de vidéographe dans la fashion industry grâce à son visa entrepreneur. Un parcours incroyable, inspirant et une vraie leçon de persévérance. J'espère que ça va vous inspirer. C'est parti !

  • Speaker #1

    Yana, comment vas-tu ?

  • Speaker #2

    Salut, ça va ?

  • Speaker #1

    Très bien, merci. Je suis très heureuse de t'avoir comme invitée. Aujourd'hui, dans mon nouvel épisode, ça fait un moment que je te suis sur les réseaux et j'ai vraiment vu ton histoire professionnelle, personnelle aussi un peu évoluer beaucoup pendant ces dernières années. Je crois que je me suis abonnée à toi vers Covid, à peu près. Je me souviens, tu chantais, il y avait pas mal de gens qui se sont mis au chant.

  • Speaker #2

    Oui, plein de choses ont changé.

  • Speaker #1

    Oui, oui, j'imagine. Donc, je te propose de te présenter d'abord, comme tu le souhaites.

  • Speaker #2

    Merci. Alors, je m'appelle Yana Kishukuro, je suis Bélamreuse et j'habite à Paris depuis 7 ans maintenant. Maintenant, je me présente comme le vidéaste qui travaille beaucoup à Paris et surtout partout du monde. Voilà, et j'ai filmé plein de choses. Qu'est-ce que vous pouvez imaginer dans Instagram, TikTok, YouTube, etc. C'est exactement ce que je peux faire pour vous, pour les clients, etc. Voilà, je suis une super positive personne, je pense, j'espère. J'ai essayé d'être une femme assez ouverte et libre. Et dans Instagram, j'essaie de montrer le travail que je fais, le VEA France Et voilà.

  • Speaker #1

    Ok, super. Mais, donc, aujourd'hui, tu es une vidéaste. Tu travailles, on peut dire que tu travailles plutôt dans le monde de la mode.

  • Speaker #2

    Oui, beaucoup de monde, oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais je sais que ça fait déjà quelques années que tu fais ce métier, mais ce n'était pas tout de suite ton travail. Exactement. Voilà, oui. Donc, est-ce que tu peux revenir un peu sur comment tu es arrivée en France, pourquoi la France et parler un peu des débuts de ton aventure ?

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. L'aventure a commencé avec le Tinder et j'ai trouvé l'amour par hasard comme ça au Tinder. J'étais en Belgrossie, je travaillais là-bas en Minsk, en capitale. Et bien sûr, je ne peux pas imaginer moi déménager à Paris, en France et travailler pour moi-même. j'étais une femme, on peut dire assez typique. J'ai fini l'université, je travaillais pour une grande boîte, l'éducation était en finance, mais ce n'est pas exactement ce que j'aime beaucoup. C'est pour ça que je déménageais en capitale. Alors, l'amour a commencé au premier rendez-vous, voilà, on a commencé notre relation à distance et après, je pense, un an, j'ai déménagé en France. Et ma vie commençait là-bas. J'ai commencé en opéra. C'est le programme assez connu en Europe et dans les États-Unis. C'est Jean-Phil qui va aider vous pour les occuper, les enfants. Et je commence comme ça. Après, je pense, un an de travail comme ça, j'ai compris que ce n'est pas exactement ce que je voulais faire de ma vie. J'ai commencé à chercher ce que je pouvais faire en même temps. Mon premier travail était le guide touristique parce que je ne parle pas français et je n'ai pas assez de temps pendant la journée parce que le besoin de temps occupé. une grande partie de la journée. Et c'est comme ça que je commençais à travailler avec le Touriste Trousse. Et je peux dire que c'était mon premier business en France qui marche super bien. J'ai commencé à faire beaucoup de tours classiques, on a montré le Tour Eiffel, le Louvre, etc. Après, tournée pas super classique, tour de bar où on boit le cocktail et visiter plein de lieux différents et intéressants. Après, j'ai fait le tour aux trottinettes, etc. Le business marche super bien et j'ai compris que c'est un peu compliqué de trouver les gens exactement comme moi parce que parfois, tu as besoin d'adapter beaucoup avec les gens. Et j'ai trouvé mon client avec le site spécial et tout le temps, les gens étaient super différents et parfois, c'était trop compliqué pour moi parce que parfois, les gens sont assez vieux. très strict, il demande beaucoup et parfois les gens étaient super gentils, très positifs comme moi. Et je demandais les questions moi-même, comment je peux travailler avec des gens comme moi. Et je me suis dit, à ce moment-là, j'ai besoin de créer un Instagram et j'ai besoin de montrer moi-même la personnalité. Et c'est sûr, ça m'a aidé à trouver le client comme moi. Parce que si tu m'as suivi, ça veut dire que tu as aussi la même valeur. Et l'histoire commence ici avec Instagram. J'ai investi beaucoup d'argent là-bas. Et j'ai vraiment travaillé non-stop avec l'équipe que j'ai payée aussi, qui m'a aidée avec le contenu. Mon mari m'a aidée aussi avec le contenu, la publication, etc. Et le business a grandit beaucoup. Et voilà, après, on a le Covid. Et ça, c'était la période où j'ai perdu tout, comme beaucoup de gens. et c'était la période où tu devais te demander les questions qu'est-ce que tu veux faire après, comment tu vas continuer, etc et j'ai compris, j'ai besoin de faire quelque chose trouver quelque chose en France parce que moi, comme beaucoup de gens, on ne sait pas si on peut continuer à voyager c'était horrible, en France tout était entourdi voilà, et moi, tout le temps j'étais passionnée par les vidéos et les photos, et j'ai dit pour Pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Pourquoi je ne peux pas continuer dans cette direction ? Et j'ai trouvé l'éducation en ligne. J'ai acheté ma première caméra et la route commençait ici.

  • Speaker #1

    Et ça, c'était en 2020 ?

  • Speaker #2

    Oui, c'était COVID. Le deuxième confinement, j'ai acheté ma première caméra. Le moment qu'on est sorti, mais quand même, c'était un peu... strict.

  • Speaker #1

    Et c'était... parce que quand on imagine apprendre à être vidéaste, on n'imagine pas trop l'éducation en ligne, comment c'était ? Oui. C'était quand même faisable pour toi ? Est-ce que c'était facile, difficile ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est un peu compliqué parce que vidéo, c'est exactement ce que tu peux faire avec les yeux et les mains. Mais pour moi, c'était super intéressant de comprendre comment le caméra marche, parce que je ne sais pas qu'est-ce que c'est ISO, comment se marche une matrice, etc. Je ne sais rien. Et ça, ça m'a aidé beaucoup à créer la base pour comprendre tout ça. Comment marche le programme pour faire le editing, le télénage, etc. Et ça, ça m'a aidé à commencer. Après, bien sûr, je pense que ce n'est pas assez pour tout de suite commencer le travail. Et c'est pour ça que j'ai commencé à créer beaucoup de vidéos gratuitement. J'ai cherché le mannequin, le coiffeur, le make-up artiste en ligne. Et c'est moi qui ai organisé le tournage. On a dit, oui, c'est gratuit, tu portes le haut. Et c'est moi qui ai donné la direction, etc. Parce que j'ai compris. Sans portfolio, sans connexion, sans networking, c'est impossible de créer le business. Ce n'est pas seulement en France, c'est partout. Et ça, ça m'a aidé beaucoup à pratiquer. Après, j'ai trouvé une vidéaste qui a déjà travaillé beaucoup à ce métier. Et j'ai demandé, est-ce que je peux te payer ? Et toi, tu regardes les vidéos que je fais et tu m'as critiqué. J'ai payé pour la critique. Parce que j'ai compris, si tu n'es pas le professeur, ça prend beaucoup de temps pour grandir. Et ça, ça m'a aidé franchement beaucoup. On a travaillé ensemble pendant six mois et j'ai continué à faire beaucoup de vidéos, beaucoup de contenus. Et ça change beaucoup.

  • Speaker #1

    Et je me souviens que tu as parlé à un moment donné pendant tes études justement de devenir vidéaste que tu étais dans les tops. meilleur élève qu'il fallait rendre et que tu as au lieu de rendre un peut-être rendre du 3 ou quelque chose comme ça tu vois je me souviens que tu étais pas juste j'étudie quelque chose et voilà mais en fait tu t'es donné à fond en fait oui

  • Speaker #2

    moi je suis la personne à affronter tout le temps sans prendre cela si je choisis quelque chose ou quelqu'un c'est sans prendre cela et moi je pense chaque métier c'est très simple on a assez ça Tu as besoin de 10 000 heures pour devenir professionnel. Et moi, je pense que c'est la même chose. Et à ce moment-là, j'ai décidé, OK, je veux vraiment devenir vidéaste. J'ai besoin de donner le maximum de temps. Et oui, j'ai travaillé toutes les journées. Je commençais à 5 heures au matin pour faire le montage, le tournage, etc. Pour planifier le tournage, pour parler avec les gens. Après, parce que je n'étais pas à Paris, j'étais en maison de la FIT. C'est assez loin, c'est une heure de route. J'étais à Paris, j'ai filmé en quelques heures. Après, chez moi, tout de suite, faire le montage, le témoignage, parler avec les gens. Comme ça, je continue chaque jour et j'ai fait l'online aussi avec le propulseur. Oui, c'était super intense, mais quand même, ça donnait beaucoup de résultats.

  • Speaker #1

    À l'époque, tu étais encore mariée. Est-ce que ton mari t'a soutenue dans cette nouvelle voie ? voix.

  • Speaker #2

    Oui, oui, oui. Pour lui, c'était égal que je veux travailler. Parce que malheureusement, lui, comme beaucoup d'hommes français, le cliché, si tu es femme slavique, tu ne veux pas travailler. Et parce qu'il a vu comme j'ai vraiment vu travailler et j'ai fait beaucoup de choses, il m'a supportée beaucoup. C'est lui qui m'a aidée avec l'argent de l'eau pour la première caméra. Ce n'était pas cadeau, mais quand même. Ça m'a aidé beaucoup. Et après, par exemple, il m'a aidé avec le, comment ça se dit, le se traîner. Parce que je travaillais avec la caméra et j'ai besoin de tout le temps de pratiquer comment tu peux filmer le portrait, le marche, etc. Et c'est lui qui était mon premier mannequin modèle pour moi-même.

  • Speaker #1

    Ok, super. Et est-ce que dans ton entourage, tu avais vraiment uniquement le soutien ou il y avait aussi des gens qui te disaient... Mais tu te lances dans quoi ? Mais comment tu vas y vivre ? Tu sais, il y a des gens qui ont vraiment des croyances, on va dire, positives, et il y a des gens qui ont toujours un peu négatives. Bien sûr.

  • Speaker #2

    Spécialement mes parents et mes familles. Parce que mes parents sont docteurs, d'où. Et je commence ces vidéos, et il m'a dit, j'espère un jour que tu vas chercher et que tu vas travailler dans un bon travail, finalement. Sérieux. Je sais que c'était un peu compliqué. qui croit... je peux gagner argent avec ça. Ce n'était pas sérieux. Ils pensaient que c'était n'importe quoi. Les amis, beaucoup de amis me supportaient beaucoup parce que pourquoi pas ? Mais avec les parents, c'est un peu compliqué, bien sûr. Parce que c'est quelqu'un de super proche. Tu as besoin de support, mais parfois tu peux premièrement montrer le résultat et après tu as le support.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et ils ont leur propre vision. par rapport à leur génération, comme tu disais, un travail sérieux pour eux, des métiers on va dire modernes, de nouveaux métiers, ou même certains secteurs comme la mode, c'est vraiment compliqué. Et bien évidemment, eux qui sont docteurs, j'imagine qu'ils ont une vision de travail sérieux.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça, mais je pense que c'est la même chose. Tu as raison, parce que si par exemple tu es vidéaste ou tu es artiste, et tu parles, tu réfléchis que de... de créer des vidéos que de créer des photos, ce n'est pas assez pour vivre en France, pour vivre partout. Parce que le travail est sérieux, chaque mois tu as le salaire. Oui. Ça c'est facile. Si tu es artiste, tu ne peux pas habiter avec ça. Tu as aussi besoin de devenir businesswoman, businessman, après le chiffre, après le taxe, beaucoup de choses. Et bien sûr, acheter être artiste, ce n'est pas simple.

  • Speaker #1

    Complètement. Parce que tu n'as pas cette stabilité que le monde de travail classique avec les CDI, donc le contrat indéterminé, le Graal, on va dire, des Français, même si ça change quand même aujourd'hui, c'est vrai que oui, tu n'as pas ces avantages, on va dire, et je me souviens aussi, je reviens aussi un peu en arrière, que tu as quand même Merci. À un moment donné, vous vouliez faire une grande école ?

  • Speaker #2

    Ah oui, oui. Oui, parce que quand même, avec la pression des parents, c'était assez compliqué, pas du non, 100%. Et oui, j'ai réussi, passé tous les examens, et j'étais en grande école, ça s'appelle ESSEC. Je, c'est pas ESSEC, c'est ESSEC, mais c'est aussi, bon, l'école, c'est pas le meilleur en France, comme ESSEC, par exemple, mais quand même. Et oui, j'étais là six mois, et après six mois, on a la première partie d'examen. Et à ce moment-là, j'ai compris, j'ai déjà gagné plus que beaucoup de gens qui vont finir cette école avec le business touristique. Et ici, j'ai pris des décisions super sérieuses parce que j'ai compris que si je peux continuer de travailler, que de travailler, je peux développer le business quand même beaucoup et je peux gagner plus. Mais bien sûr, c'était assez compliqué parce que j'avais besoin de dire pour la famille, pour mon mari, je vais arrêter. C'est la première. La deuxième, on a pris le crédit aux banques et bien sûr, c'est aussi la question, comment je vais payer, etc. Mais j'ai réfléchi beaucoup et j'ai dit, ok, on y va, si ça marche, si j'aime beaucoup ça, j'aime beaucoup le genre, j'aime beaucoup parler, j'aime beaucoup faire le contenu pour l'Instagram, pourquoi pas ? Et sinon, peut-être je peux demander l'école continue encore, etc. Je pense que ce n'est pas le problème. Et voilà, dans le camp d'école, j'étais seulement... Six mois. Et après, comme tu sais, le business marche super bien avant le Covid et je n'ai jamais réfléchi à faire encore des études.

  • Speaker #1

    Du coup, tu as abandonné en cours de route.

  • Speaker #2

    Oui, parfois je pense que c'est aussi très important de la vie comparer ce que tu fais, ce que tu aimes, réfléchir si tu as choisi franchement la bonne route. parce qu'après... toutes les journées, on passe beaucoup de temps pour travailler. Et si on n'aime pas notre travail, tu commences des tests chaque jour et c'est exactement ça que je ne veux pas. Je veux vraiment profiter, je veux commencer ma journée avec beaucoup d'énergie, et pour moi, je pense que c'est un bon choix parce que maintenant, chaque jour, j'ai plein de choses à faire. Je n'ai jamais fini, mais quand même, je suis super contente.

  • Speaker #1

    Et franchement, j'admire ton courage. C'est vraiment super important ce que tu dis par rapport à régulièrement faire un point avec soi-même. Tu vois, tu commences quelque chose et après, finalement, six mois après, tu te rends compte que, en fait, j'en vis déjà de mon activité. Ça me permet de vivre mieux qu'à la sortie d'école. Donc, pourquoi continuer ? Mais à la fois, tu as cette pression, on va dire financière, par rapport à quand tu as dit, j'ai pris un crédit, j'ai investi dans quelque chose. Donc, aujourd'hui, j'abandonne et en gros, je perds l'argent que j'ai prêté à la banque. Donc, ce n'est pas tout le monde, je trouve, aujourd'hui, qui a ce courage de se dire, OK, ce n'est pas grave, c'est difficile, mais j'avance et je prends un autre chemin, finalement.

  • Speaker #2

    Je pense que la vie, c'est normal de faire des fautes, de faire des erreurs. Et le plus important, c'est de comprendre ce que j'ai fait, où les problèmes ont changé. Parce que si tu comprends, ok, ça c'est le problème, mais je continue la même chose, ben c'est stupide. Oui, c'est peut-être. C'est pas le délégente.

  • Speaker #1

    Complètement. Très bien. Et du coup, tu commences, on va dire, en 2020, finalement, cette nouvelle formule vidéo. Tu t'améliores au fur et à mesure. Si je comprends bien, donc tu trouves tes premiers clients, même gratuitement, en fait, tu travailles gratuitement au début. Et tu trouves tes premiers clients sur Instagram, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Combien ? Je pense six mois, je travaille gratuitement, j'ai eu la chance parce que c'est Marie qui a payé pour l'appartement, la nourriture, etc. Et après, ce n'était pas par Instagram, le premier client, c'était quelqu'un qui m'a recommandé, quelqu'un que j'ai déjà filmé, parce que j'ai choisi la stratégie de ne filmer que des Français en étranger, parce que j'ai... j'avais zéro networking, zéro personne que j'ai connue, et j'ai dit, ok, alors, on va construire ça. Et voilà, ça marche. Au début, c'était super intelligent. Si quelqu'un m'a recommandé, j'ai filmé salon au 20e arrondissement. C'était n'importe quoi, pas fini. C'était pas le glamour et chic comme salon que je filme maintenant. C'était le premier client. Il m'a payé, je pense, 100 euros pour 4 vidéos. J'étais super contente et quand même j'étais trop excitée. Je leur ai donné du bon travail et je pense que le même jour du tournage, j'ai donné les vidéos. J'ai travaillé jusqu'à la fin. Elle était étonnée. Elle dit « wow » . Et ça, ça aussi m'a aidée beaucoup parce que les gens commencent tout de suite à me recommander parce qu'elle m'a dit « elle est super cheap, elle travaille super bien » . Bien sûr, je n'ai pas fait le niveau maximum, mais quand même, j'essaie. J'ai déjà fait pas mal. Et j'ai eu le résultat super vite, tout de suite. Et les gens étaient super étonnés. Et ça, ça m'a aidée beaucoup. Et quand même, je continue aussi à créer de nouveaux tournages gratuitement. Et je pense qu'après un an, j'ai fini de faire le tournage gratuit.

  • Speaker #1

    Ok. Et c'est vraiment le point super important parce que j'ai aussi entendu les échos d'une amie à moi qui travaille pour une entreprise qui m'a dit qu'elle t'a embauchée. Elle a dit, Yana, elle travaille, elle est hyper efficace, elle travaille tellement rapidement. Encore aujourd'hui, oui. Et c'est vrai que c'est quelque chose qui nous, on va dire les personnes étrangères, surtout venues des pays, voilà, la Russie, la Belorussie, l'Ukraine, ça nous différencie beaucoup parce qu'on travaille vraiment efficacement. C'est quelque chose qui surprend vraiment les Français qui sont beaucoup, enfin souvent, on ne va pas faire de clichés, mais sont souvent beaucoup plus lents, ils prennent leur temps. En fait, ils préfèrent dire oui, ça va prendre trois jours, tandis que ça prend peut-être trois heures. Trois mois. Trois mois. Et c'est vrai que ça, c'est vraiment notre, on va dire, avantage concurrentiel par rapport aux autres.

  • Speaker #2

    Mais je pense que ce n'est pas tous les gens russes, tous les gens slaviques, c'est que des gens qui déménagent parce qu'ils n'ont pas les choix. Ils n'ont pas les choix.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et donc, tu finis, au bout d'un an, tu finis de faire ce travail gratuitement. Tu commences, du coup, à te faire payer. Et au bout de combien de temps, tu arrives à en vivre, vraiment ?

  • Speaker #2

    Après un an, voilà. Parce que l'histoire était un peu triste. Parce qu'après un an, la COVID a fini. Et malheureusement, j'ai séparé avec Marie. Je n'ai pas le choix encore. J'ai obligé de gagner parce que maintenant, j'ai besoin de créer tout moi-même. Ou le choix, quand même, habite avec les parents, mais je ne veux pas. Je ne veux pas dire non, je vais faire le maximum de ce que je peux faire. Et voilà, à ce moment-là, j'ai continué de travailler un peu plus. Je pense que j'ai dormi pendant un an, j'ai dormi, je pense, quatre heures maximum. Oui, mais parce que c'était beaucoup de courage, beaucoup de... Des idées, d'efforts, je n'ai pas senti beaucoup. J'ai travaillé non-stop, non-stop, non-stop, non-stop, parce que je sais que je n'ai pas le choix, j'ai besoin de réussite. Et je rappelle mes premières vacances après cet an. Moi, je ne suis personne super active. Jamais en vacances, je ne restais en lit. J'ai tout le temps voyagé, fait le hiking, le sport, etc. Cette vacance, j'étais une semaine en Italie. Je n'ai jamais parti de l'hôtel. Jamais. Je ne peux pas. C'est moi qui ai pratiqué. Ah oui. C'est la première fois de ma vie que je mange. J'ai commandé une nourriture. J'ai fait des piscines, je mangeais là-bas. Et jusqu'à la fin, je ne pouvais pas bouger. C'était horrible, mais quand même super. Et après un an, j'ai compris. Ok, je peux habiter en France, à Paris. Maintenant, je peux augmenter le prix. Parce que quand même, c'était trop compliqué et trop intense. Et aussi, j'ai trouvé mon premier assistant qui j'ai payé pour m'aider avec la valise, avec le petit truc, parce que ça prend quand même beaucoup d'énergie. Et j'ai augmenté le prix. Bien sûr, le client avec qui j'ai travaillé avant m'a dit « Désolée, c'est un peu plus cher » . Mais ce n'était pas trop cher. Mais quand même, il ne veut pas continuer de travailler. Et j'ai créé une nouvelle base de clients. mais doucement Voilà, je continue comme ça et je suis super contente que j'ai augmenté le prix. Et maintenant, bien sûr, j'ai augmenté un peu plus. Et maintenant, je peux dire que j'ai travaillé franchement moins comme avant, mais je gagne plus parce que le prix est vraiment plus grand.

  • Speaker #1

    Et oui, tu disais, il y a les valises, etc. Donc, ce métier, il est quand même très physique. On n'y pense pas tout de suite. Ah oui. Mais les caméras, parfois, elles sont énormes, tu vois. Et comment tu fais, en fait ? même par rapport au ton dos, je sais que tu as un sac, mais tu as plein de matériel à transporter, donc c'est quelque chose d'assez physique. Est-ce qu'il y a d'autres choses auxquelles on ne pense pas ? On se dit, oui, je vais faire la vidéo, et on n'y pense pas. Et quelles sont peut-être les contraintes ou les difficultés de ce métier ?

  • Speaker #2

    Le premier truc, le métier vidéaste, c'est un métier que pour les hommes avant, parce que franchement, c'est super compliqué, c'est trop lourd, etc. Et au cinéma, on a 95% hommes. Maintenant, ça change. On peut changer, mais pas beaucoup. Je pense maintenant que c'est 70% des hommes et après le reste, c'est femmes, parce que l'équipement était trop lourd. Maintenant, il change. Et ça, c'est le premier truc. Deuxième truc, le technique. Beaucoup de femmes, elles peurent à prendre l'information, mais je pense que c'est stupide parce que c'est seulement en papier. Franchement, c'est la même chose comme maths, chimique, physique, etc. Seulement, oui, bien sûr, depuis, tu peurs. Et le troisième truc, oui, c'est super lourd quand même avec le valise, l'organisation, etc. Et le premier truc que j'ai fait, j'ai essayé beaucoup de gens et le problème avec le dos, avec le bras, parce que je demandais beaucoup. de gens qui fait le vidéo j'ai parlé en instagram je parlais avec les gens qui travaillent à paris comme ça j'ai dit bonjour je veux devenir vidéaste est-ce que tu peux me donner le conseil génial parce que beaucoup de gens et lui donner le conseil parce que c'est gratuit et beaucoup de gens m'a dit tu besoin faire attention avec le physique le corps et j'ai trouvé tout de suite coach en ligne je sens créer tout de suite en salle de sport et un premier jour Je fais du sport minimum trois fois par semaine. Et avec mon coach, on fait beaucoup d'exercices très lourds avec beaucoup de disques.

  • Speaker #1

    Oui, les poids lourds.

  • Speaker #2

    Les poids lourds. Parce que j'essaie, sinon c'est un grand problème. Et maintenant, franchement, je continue à faire beaucoup de sport, c'est vrai. Mais c'est génial parce que je n'ai pas de problème avec le dos. Le bras, mon corps peut changer beaucoup. Parfois, dans le lobby, j'ai beaucoup de musculation partout. Mais beaucoup de gens m'ont dit, tu fais beaucoup de sport, je te sais bien, je suis vidéaste. Et je pense que c'est super important dans notre métier. Tu ne peux pas faire pas de sport parce que tu peux avoir beaucoup de problèmes.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu as rencontré peut-être du... Justement, tu disais que c'est le métier d'homme à la base. Est-ce que tu as déjà ressenti ou tu as eu des remarques comme quoi tu n'es pas faite pour ce métier ?

  • Speaker #2

    Tu sais, en France, non. Parce que je pense qu'en France, tu as une grande différence par rapport à notre culture. femme, elle est vraiment super indépendante et ici beaucoup d'hommes m'ont comment on dit, fait beaucoup de compliments, m'ont applaudi, ils m'ont aidé beaucoup etc. parce que c'est vraiment, il n'existe pas beaucoup de femmes qui travaillent spécialement les femmes jolies, désolé pour ça parce que beaucoup de femmes qui travaillent en truc un peu technique, physique elles n'ont pas beaucoup d'intention par rapport à le make-up, le vêtement etc. pour moi c'était super important tout le temps parce que je sais, première je suis confortable comme ça, deuxième ça m'a aidé beaucoup tu sais je pense que c'est tout le temps pour nous plaisir de parler avec quelqu'un qui a l'air bien qui sonne bien, qui sourit etc et j'ai jamais le problème avec les hommes parfois j'ai le problème avec les femmes oui parce que c'est une question d'un peu de jalousie je pense et voilà.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #2

    Mais c'est la vie. Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui. Et du coup, quand tu as divorcé, tu as changé ton statut, ton visa. Du coup, qu'est-ce que j'ai fait pour mon visa en France ?

  • Speaker #2

    Avant, j'étais carte de séjour familière et maintenant, j'ai carte de séjour business,

  • Speaker #1

    travail.

  • Speaker #2

    Ok. Voilà. C'est pas... talent, quelque chose, c'est du travail. C'est assez facile. Tu demandes avec un changement de statut, tu montres que tu gagnes l'argent, tu montres le contrat, les factures, etc. Et si tu gagnes, c'est possible d'avoir ce type de...

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Donc, comment ?

  • Speaker #0

    Là, j'aimerais que tu nous partages quelque chose qui va nous faire rêver. Je sais que tu as fait plein de projets assez chouettes. Est-ce que tu peux en parler, je ne sais pas, des trois projets les plus incroyables que tu as vécu grâce à ton métier ?

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, oui. J'ai beaucoup de projets incroyables. Je pense que le premier qui va rester dans ma vie, peut-être la première place, ça, c'est le voyage. pour deux mois, j'étais en Antarctique. J'ai filmé un contenu pour les socials médias, pour l'Instagram, pour YouTube et TikTok pour une compagnie touristique qui a organisé le voyage en Antarctique. Franchement, c'était génial parce que je n'ai jamais imaginé en Antarctique filmer le pingouin, le gens, etc. C'était assez Merci. J'ai peur au début parce que je ne sais pas ce que je peux entendre, etc. Mais j'ai dit, je pense que c'est la première et dernière fois de ma vie que quelqu'un m'a proposé ça. On y va. Je n'ai pas les enfants. Je n'étais pas en couple à ce moment-là. Je n'ai pas le choix. J'ai besoin de dire oui. C'est génial. On a passé quelques jours au Buenos Aires. Après, j'étais au Chihuahua. C'est le dernier point où tu prends le bateau. Après deux semaines, tu voyages dans l'Antarctique, beaucoup d'Alberts, etc. Après ce voyage, on a voyagé…

  • Speaker #0

    Comment est-ce qu'ils t'ont trouvé ?

  • Speaker #1

    Les recommandations.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Ça, c'est très important. Beaucoup de travail fou, c'est que des recommandations. Parce que parfois, pour le client qui a un travail énorme, ce n'est pas le problème de payer. mais c'est la question de confiance, c'est la question de qualité, c'est la question de communication. Et tout le temps, les gens me recommandaient de travailler comme ça. Voilà, et ça, c'est le client avec qui je travaille quelques fois, il me recommandait comme ça. C'était super intéressant parce que le voyage était pendant Noël et aussi Bonne Année. Et bien sûr, c'est assez compliqué de trouver quelqu'un disponible pour... minimum deux ou trois semaines sans famille. Noël, c'est très important en France. Et oui, c'était trop compliqué. Il cherche, cherche, cherche et voilà, j'ai la chance. Non, non,

  • Speaker #0

    je suis.

  • Speaker #1

    Voilà, deuxième travail, je pense, c'était un voyage en Italie. J'étais en Capri. J'ai filmé évidemment pour une grande marque qui s'appelle Jacob & Co. C'est une marque montre. Mais ce n'est pas une montre classique, c'est une montre super chère qui coûte 1 million, 2 millions, 3 millions de dollars. Parce que c'est une montre que pour les stars, les football players, les pop stars, Beth Graham, le président, etc. Avec beaucoup de brillantes, etc. Et c'était évidemment en Italie. On a passé 4 jours là-bas. Tout est super chic. On a le chèvre. Je dis nous parce que j'étais avec mon assistant qui tirait le drone pilot. qui travaillait pour moi. Un jour, on s'était comme ça en villa, seulement profiter. Deuxième jour, on a filmé tous les cas pris en drone. Troisième jour, on a l'événement avec beaucoup de gens super riches. On a, je pense, six sécurités pendant l'événement et place par les semaines, parce que c'était super on peut dire cher, c'est le mot, et beaucoup de montres très chères aussi. Et voilà, le prochain jour, je vais vous donner les vidéos. Et c'était assez intense parce que je n'ai pas dormi 24 heures. Voilà. Maintenant, je ne vais jamais accepter ça. Parce que j'ai compris, ça, c'est mon limite. Après 15 heures, c'est compliqué. Tu ne peux pas. Tu ne peux pas travailler plus. Ta corbe dit non, ta tête dit non, tu commences à pleurer, mais je n'ai pas le choix quand même. J'ai besoin de la vidéo le jour prochain. Voilà, mais ça, c'était une grande leçon pour moi. Et le troisième travail, c'est plein de choses. Je pense à la Chanel. J'ai filmé pour le client Chanel, c'était un grand influencer en Tokyo qui est venu avec une grande équipe ici et on a visité l'usine Chanel. C'était la visite officielle, il m'a donné le vêtement où il fait le nom Yana Chanel ici. Voilà, c'était génial. Ce n'est pas que de papier, tu sais, c'est vraiment, il m'a donné le vêtement. voilà et on a visité l'usine, elle va partager avec nous tous les fréquences pour un nouveau crème Ça s'appelle Sublimage. C'est une crème qui coûte 100 euros. Il expliquait pourquoi c'est très cher comme ça. Après, on a visité le laboratoire et plein de différentes chambres. Beaucoup de gens l'expliquaient, le procès, etc. Et à la fin, il nous donnait la crème comme cadeau. Et plus, il m'a payée. C'était génial, franchement. Mais malheureusement, je n'aime pas cette crème. C'est le R.J. Quand j'ai mis 500 Eurocrème pour le visage, je sens que ça, c'est le gold. Voilà.

  • Speaker #0

    Génial. Ok, super. Tu nous as fait vraiment rêver, je pense. Est-ce qu'à l'inverse, et je sais que tu es déjà arrivée parce que tu en as un peu parlé aussi sur les réseaux, tu as vécu des situations vraiment difficiles avec les clients et comment tu t'en es sortie ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, c'est beaucoup de situations mais je n'ai pas le... Le problème, comme j'étais en danger ou quelque chose comme ça, c'est souvent le problème par rapport à la communication ou par exemple les clients qui ne sont pas payés, etc. Parce que parfois les gens, ils prennent le service, ils t'ont dit beaucoup de choses bonnes, ils t'ont dit « je t'ai promis » blablabla, et après, voilà, tu restes avec rien. Par exemple, j'ai une situation, j'ai travaillé pour une marque couture, c'était... Marc est assez connu, il a 300 000 abords Instagram. C'est le designer arabique pour qui j'ai travaillé. On a fait un jour de tournage, j'ai fini la vidéo. Et souvent, à ce moment-là, j'ai envoyé la vidéo comme ça, sans contrat. Et le designer m'a promis de payer une semaine, deux semaines, trois semaines, un mois, six mois. et rien n'a passé, elle a déjà publié toutes les vidéos, elle l'a utilisée pour la télé, pour l'application, etc. Et j'ai compris, oui, je ne peux faire rien parce que je ne vais pas signer le contrat. Et voilà, ça c'est l'expérience. Beaucoup de clients vont montrer que c'est très important de fixer toutes les conditions au papier, signer, et seulement après, commencer à travailler. Et ça, c'est assez souvent. Les gens ne veulent pas payer. malheureusement il veut tout gratuit il essaie de trouver la possibilité d'utiliser les vidéos et après il dit ah non désolé j'aime pas voilà mais c'est l'amitié maintenant je me protège beaucoup et quand même parfois on arrive à la situation où j'ai besoin de trouver les solutions et payer les équipes parce que maintenant je ne vais pas travailler seule faire la pression pour les clients par exemple le... Moi, j'ai fait la lettre recommandée avec la demande officielle du client qui a besoin de me payer.

  • Speaker #0

    Maintenant, tu as beaucoup d'expérience. Et j'imagine que tu as rencontré aussi beaucoup de gens connus.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Spécialement pendant la Fashion Week, tu as vu beaucoup de stars. Manika, par exemple, Naomi Campbell ou Irina Shayk. Après, les acteurs, parce que maintenant, c'est assez populaire pour la marque. pour grands marques comme Chanel, Amélie, etc. Inviter les stars, par exemple Lady Gaga, Leonardo DiCaprio, etc. Et bien sûr, beaucoup d'influencers. Mais tu sais, peut-être première année, j'ai un peu enquête, mais maintenant, je ne sens rien. Je sens que c'est ces personnes qui travaillent, c'est son métier. Cette année, j'ai filmé... une actrice d'Emily in Paris, qui s'appelle Lucien, c'est une actrice qui jouait l'amante d'Emily, et on a filmé avec lui un studio à Paris, on a parlé avec lui, etc. Pour moi, oui, je sens quelqu'un de très connu, mais parce qu'on a un contact avec ces lèvres très proches, tu vois, le persan. Compris tout de suite, c'est aussi des personnes avec beaucoup de problèmes parfois, qui parfois le fatiguent, qui peuvent rester très sympas, etc. parce que beaucoup de gens filment. chaque mouvement et je pense franchement c'est compliqué après mon travail j'ai compris je ne veux pas devenir trop connu comme ça parce que c'est la vie pas typique et c'est la vie assez compliqué beaucoup de pression tu

  • Speaker #0

    peux faire rien franchement parce que beaucoup de gens regardent et check comment est ce que tu te considérer comme quelqu'un qui a réussi aujourd'hui en avril 2025

  • Speaker #1

    Je pense que j'ai réussi à être indépendante, c'est vrai. J'ai réussi à habiter à Paris, un bon quartier et payer tout ce que je veux moi-même. Et pour moi, je suis très fière de moi, bien sûr. Mais je pense qu'il y a beaucoup de choses futures. Je ne peux pas arrêter. c'est impossible et pour moi j'aime beaucoup ce que j'ai maintenant mais c'est pas assez je pense que c'est fini jamais de projet dans ma tête mais je pense que c'est un peu plus compliqué parce que à un moment comme tu sais que tu as commencé et tu tu commençais à faire premier argent c'est assez vite après quelques ans tu es déjà au bon niveau tu gagnes bien après c'est compliqué parce que après Après, tu dois trouver des solutions, travailler avec de grands clients, créer l'équipe, créer la boîte. Et ça, c'est une autre responsabilité. C'est beaucoup de questions par rapport à l'organisation, etc. Et c'est autre argent. Ça, c'est compliqué aussi. À chaque niveau, on a différentes difficultés.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Et quels sont tes projets, justement, tes projets futurs ? Qu'est-ce que tu aimerais accomplir dans les années qui viennent ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, pour moi, c'est très important de créer l'équipe avec qui je peux travailler longtemps. Maintenant, j'ai déjà travaillé avec ma sœur. J'ai quelqu'un comme assistant, deuxième caméra, avec qui je travaille tout le temps. Et aussi, je travaille avec un éditeur qui m'a aidée avec le montage. Parce que franchement, le montage prend beaucoup de temps et je ne peux pas tout le temps rester... en fonds d'ordinateurs parce que je peux utiliser ce temps pour communiquer visiter évidemment créer le stretch etc et mais quand même tous les clients avec qui je travaille c'est pas comme c'est dit c'est pas chaque mois oui beaucoup de clients ils reviennent parce qu'ils ont besoin de vidéos mais je voudrais créer l'agence et je voudrais créer la base de clients qui va payer chaque mois par exemple et Pour moi, c'est très intéressant. J'ai essayé de trouver les solutions pour comment je peux créer cette boîte parce que quand même, c'est beaucoup de difficultés. Parce que travailler avec quelqu'un qui est entrepreneur, pour le client, c'est très simple. Tu signes un débit, un contrat, c'est fini. Mais signer le contrat six mois, un an, ça, c'est déjà pas facile. Mais ça, c'est une question de temps. Oui.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas impossible.

  • Speaker #1

    Oui, ce n'est pas impossible,

  • Speaker #0

    c'est vrai. Quelle est ta définition finalement de la réussite ?

  • Speaker #1

    Pour moi, dans la vie, c'est très important de comparer ma vie avec moi-même. Tout le temps, qu'est-ce que je fais ? Je n'ai jamais, maintenant, je n'ai jamais comparé ma vie avec quelqu'un parce que je pense que c'est stupide et ce n'est pas une bonne idée. Ici, par exemple, moi, je compare ma mère avec moi-même à 5 ans, comme je suis en météorologie à la France, je sens une grande différence et pour moi, c'est déjà une définition de réussite.

  • Speaker #0

    C'est vrai ce que tu dis, parce que souvent, on compare nous-mêmes avec les autres et ça, c'est une erreur. Parce que déjà, on voit uniquement la façade, c'est-à-dire qu'on voit le fruit de leur travail, mais on ne voit pas les difficultés, on ne voit pas d'où ils sont partis finalement. et parfois ce qu'on voit C'est assez loin de la réalité, tandis qu'en fait, quand tu te compares toi-même, par exemple, quand tu es arrivé en France, ou quelques années après, et aujourd'hui où tu en es, vraiment, je pense que tu peux être complètement fière.

  • Speaker #1

    C'est très intéressant de voir le français avec qui je parle parfois, et de demander beaucoup de questions, par exemple, mais tu as déjà parlé français quand tu es de majeure en France ? Je dis non. Mais tu as déjà travaillé en vidéo quand tu es de majeure en France ? Je dis non. Et je vois le visage et à ce moment-là aussi, j'ai compris, ah, peut-être, on peut réussir. J'ai poursuivi. Mais c'est très important, franchement, continuer à travailler avec toi-même et jamais comparer avec quelqu'un. C'est très important. C'est le rêve que je me dis tout le temps, tout le temps.

  • Speaker #0

    Comme un rappel aussi, oui, c'est ça. Oui. Et pour finir, est-ce que tu peux justement, par rapport à ton développement personnel, professionnel, est-ce que tu peux recommander, je ne sais pas, quelque chose qui t'a marqué, un livre, un article, un podcast, quelque chose que tu as vraiment dit « wow » . Heureusement que j'ai lu ça ou j'ai entendu ça.

  • Speaker #1

    Je vais recommander de faire la thérapie personnelle. Je pense que ça m'a aidé beaucoup. J'ai fait la thérapie déjà il y a dix ans. Et je pense que si tu as travaillé avec toi-même, tu n'as pas le temps pour la jalousie, tu n'as pas le temps pour parler par rapport à quelqu'un, tu as seulement le temps pour toi-même. Et si tu as des problèmes dans la vie, à ce moment-là, tu te dis « Ok, qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que je n'aime pas ? Qu'est-ce que je peux changer ? » Et franchement, ça, ça m'a aidé beaucoup. Rester positive, continuer de travailler, n'importe quelle situation arrive, COVID, divorce, le crisis, le Trump, etc. Ça m'a aidé à continuer. Je pense que c'est très important.

  • Speaker #0

    Très, très bon conseil. Et ta femme ? Avec le même thérapeute, tu as changé plusieurs fois ?

  • Speaker #1

    Au début, j'ai changé beaucoup et finalement, j'ai trouvé un sol et oui, on est en thérapie depuis dix ans maintenant. Bien sûr, maintenant, je n'ai pas de thérapie chaque mois. Maintenant, c'est peut-être la question, chaque six mois, etc. Mais au début, spécialement quand j'ai créé l'Instagram, c'était quelques fois par semaine. Parce que Merci. Parce que Instagram donne beaucoup d'opportunités, beaucoup de possibilités de connexion, etc. Mais en même temps, beaucoup de négativité aussi, beaucoup de gens qui sont un peu jaloux, qui disent n'importe quoi. Et c'est assez compliqué aussi, reste séparé par rapport au monde, etc. Reste toi-même aussi. parfois c'est compliqué si par exemple quelque chose passait dans ta vie, quand même reste positif et parler avec les gens parce que tu ne peux pas disparaître si tu continues ton business Instagram. Et voilà, ça prend beaucoup de temps pour moi et spécialement avec toutes tes familles. Au début, j'ai commencé à partager beaucoup de choses personnelles et c'était aussi super compliqué avec la famille parce qu'elle me disait « Pourquoi tu dis tout ça pour les gens que tu ne sais pas ? » Maintenant, toute ma famille a déjà J'y va ! C'est Yana. Ok. Mais quand même, je pense que c'est aussi très important de comprendre. J'ai dit tout le temps pour les études, pour mes élèves, c'est très important de trouver les règles pour toi-même. Qu'est-ce que tu veux partager et qu'est-ce que tu ne veux pas ? Par exemple, pour moi, maintenant, je n'ai jamais partagé les questions par rapport à ma famille proche, mon père, ma mère, ma soeur, parce que j'ai compris que si je partage quelque chose comme ça, c'est de créer tout le temps la discussion. parfois n'est pas très plaisante. Et à ce moment-là, j'ai compris, peut-être c'est mieux, je me partage ma vie personnelle, et c'est tout. Et ça, ça change beaucoup. Et c'est très important de comprendre, c'est toi qui as choisi la règle, ce n'est pas autre personne.

  • Speaker #0

    Et encore une fois, tu ne vas pas juste regarder ce que font les autres. Ah oui, lui, il partage ça, ou elle, elle partage ça, donc je suis obligée, entre guillemets. Oui, c'est ça. Non, pas du tout, en fait, chacun a ses limites. Et c'est vrai que, et surtout en France, d'ailleurs, Je remarque que les Français ont du mal pour la plupart, même si bien évidemment, il y a aussi des influenceurs français qu'on parle. Mais en règle générale, ils ont beaucoup plus de mal à, je ne sais pas, faire des stories avec leur tête ou partager vraiment leur quotidien. C'est quelque chose qui, pour eux, c'est vraiment très intime et ils ne veulent pas forcément rentrer dans cette intimité.

  • Speaker #1

    Oui, mais maintenant, j'aime beaucoup ça. Parce que ça, vraiment, te donne la possibilité de travailler et cacher ta vie personnelle. Je pense que pour les gens slaviques, c'est très important si tu es blogueur de montrer beaucoup ta vie personnelle et parfois c'est franchement super compliqué. Justement, un moment comme je me suis divorcée, par exemple, pour moi je ne peux pas dire rien parce que j'ai créé beaucoup de contenu avec mon mari, ex-mari. Mais à un moment là, comme j'ai besoin d'annoncer ça pour les gens qui ne le savent pas parfois, c'était dur. J'ai dit non, je ne vais jamais montrer la relation. Voilà, mais maintenant je montre encore. Voilà, maintenant je ne peux pas ne pas partager. Oui, oui. C'est très important qu'on pense ça. C'est un choix quand même.

  • Speaker #0

    Ok, super. Est-ce que tu peux, je ne sais pas, faire un mot final pour la fin de cet épisode ? Dire quelque chose ?

  • Speaker #1

    Je pense que je vais continuer la même direction que je dis en Instagram pour les femmes qui veulent devenir indépendantes. C'est très important de comprendre que tout est possible. Tout est possible. Vous êtes super... Vous avez beaucoup de... de possibilités, créez votre vie quand vous voulez. C'est très important, ne peur pas, c'est très important, n'écoute pas, c'est très important, écoute seulement vous-même et faire quelque chose. C'est tout. Je pense qu'on a beaucoup de limitations dans notre tête, on a beaucoup de limitations avec notre famille, notre mari, etc. Mais rester indépendant, ça c'est la liberté. Et si tu as la liberté, ça change tout. Et je souhaite beaucoup aux femmes d'être libres un jour.

  • Speaker #0

    Super. Je pense que c'est une super conclusion. Merci beaucoup pour cet échange. Vraiment, c'était génial. Je pense que c'était très inspirant. J'espère. Et voilà. Donc, ton histoire va inspirer les autres. Peut-être quitter le travail qu'ils n'aiment pas et se lancer vers quelque chose, ce qu'ils aiment vraiment. Voilà. Génial.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Merci à toi. C'était très bien.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode. Si vous avez aimé, n'hésitez pas à me laisser un 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcasts ou Spotify. Vous pouvez me suivre sur Instagram, Korea Consulting France, ou sur LinkedIn, Julie Abonné, où je partage mon quotidien, les coulisses de coaching, ainsi que mes conseils et astuces pour réussir sa carrière en France. N'hésitez pas à me faire part dans les commentaires des pays, des métiers qui vous intéressent le plus pour orienter mes prochains épisodes. Si vous avez des personnes que vous aimeriez voir interviewées, faites-le moi savoir. A bientôt pour un nouvel épisode.

Description

🇧🇾 Yana Kishko, originaire de Biélorussie, rencontre son mari français sur une appli de rencontres à Minsk. Quelques mois plus tard, elle quitte tout pour s’installer à Paris comme jeune fille au pair. Très vite, elle décide de viser haut : elle s'inscrit en grande école, investit 10 000 euros... avant de réaliser que ce chemin n'est pas fait pour elle.


🍷 Déterminée, elle se lance alors comme guide touristique, en créant un concept original de "bars tours", qui cartonne... jusqu'à l'arrivée du Covid. Plutôt que de baisser les bras, Yana rebondit. Elle suit des cours de vidéographie en ligne, termine première de sa promotion, et travaille jour et nuit gratuitement pour construire son portfolio.


Malgré les voix autour d’elle qui lui répètent : 'Tu n’entreras jamais dans l'univers de la mode, ce n'est pas pour toi', Yana persiste, s'accroche — et elle réussit.


📹 Aujourd'hui, elle vit à Paris, de son activité de vidéaste dans la fashion industry, grâce à son visa entrepreneur.


Un parcours incroyable, inspirant, et une vraie leçon de persévérance.


Bonne écouté 🎧


Instagram de Yana

Son Insta pro



-------------------

Je suis Yulia Bonnet, consultante en gestion de carrière & coach professionnelle: +150 pros cadres accompagnés à réussir leur carrière en 🇫🇷 .

Vous pouvez me suivre sur LinkedIn Yulia Bonnet ou sur Instagram, où je partage mon quotidien, les coulisses du coaching ainsi que mes conseils et astuces pour réussir sa carrière en France.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans mon nouvel épisode. Yana Kishko, vidéographe à Paris. Yana rencontre son mari sur une appli de rencontre à Minsk, Bélorussie. Quelques mois plus tard, elle quitte tout pour s'installer à Paris comme jeune fille au père. Très vite, elle décide de viser haut. Elle s'inscrit en grande école, investit 10 000 euros, avant de réaliser que ce chemin n'est pas fait pour elle. Déterminée, elle se lance alors comme guide touristique en créant un concept original de tour de bar qui cartonne jusqu'à l'arrivée du Covid. Plutôt que de baisser les bras, Yana rebondit. Elle suit des cours de vidéographie en ligne, termine première de sa promotion et travaille jour et nuit gratuitement pour construire son portfolio. Les gens autour d'elle disaient « tu ne rentreras jamais dans la fashion sans connexion » . Yana persiste. s'accroche et elle réussit. Aujourd'hui, elle vit à Paris de son activité de vidéographe dans la fashion industry grâce à son visa entrepreneur. Un parcours incroyable, inspirant et une vraie leçon de persévérance. J'espère que ça va vous inspirer. C'est parti !

  • Speaker #1

    Yana, comment vas-tu ?

  • Speaker #2

    Salut, ça va ?

  • Speaker #1

    Très bien, merci. Je suis très heureuse de t'avoir comme invitée. Aujourd'hui, dans mon nouvel épisode, ça fait un moment que je te suis sur les réseaux et j'ai vraiment vu ton histoire professionnelle, personnelle aussi un peu évoluer beaucoup pendant ces dernières années. Je crois que je me suis abonnée à toi vers Covid, à peu près. Je me souviens, tu chantais, il y avait pas mal de gens qui se sont mis au chant.

  • Speaker #2

    Oui, plein de choses ont changé.

  • Speaker #1

    Oui, oui, j'imagine. Donc, je te propose de te présenter d'abord, comme tu le souhaites.

  • Speaker #2

    Merci. Alors, je m'appelle Yana Kishukuro, je suis Bélamreuse et j'habite à Paris depuis 7 ans maintenant. Maintenant, je me présente comme le vidéaste qui travaille beaucoup à Paris et surtout partout du monde. Voilà, et j'ai filmé plein de choses. Qu'est-ce que vous pouvez imaginer dans Instagram, TikTok, YouTube, etc. C'est exactement ce que je peux faire pour vous, pour les clients, etc. Voilà, je suis une super positive personne, je pense, j'espère. J'ai essayé d'être une femme assez ouverte et libre. Et dans Instagram, j'essaie de montrer le travail que je fais, le VEA France Et voilà.

  • Speaker #1

    Ok, super. Mais, donc, aujourd'hui, tu es une vidéaste. Tu travailles, on peut dire que tu travailles plutôt dans le monde de la mode.

  • Speaker #2

    Oui, beaucoup de monde, oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais je sais que ça fait déjà quelques années que tu fais ce métier, mais ce n'était pas tout de suite ton travail. Exactement. Voilà, oui. Donc, est-ce que tu peux revenir un peu sur comment tu es arrivée en France, pourquoi la France et parler un peu des débuts de ton aventure ?

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. L'aventure a commencé avec le Tinder et j'ai trouvé l'amour par hasard comme ça au Tinder. J'étais en Belgrossie, je travaillais là-bas en Minsk, en capitale. Et bien sûr, je ne peux pas imaginer moi déménager à Paris, en France et travailler pour moi-même. j'étais une femme, on peut dire assez typique. J'ai fini l'université, je travaillais pour une grande boîte, l'éducation était en finance, mais ce n'est pas exactement ce que j'aime beaucoup. C'est pour ça que je déménageais en capitale. Alors, l'amour a commencé au premier rendez-vous, voilà, on a commencé notre relation à distance et après, je pense, un an, j'ai déménagé en France. Et ma vie commençait là-bas. J'ai commencé en opéra. C'est le programme assez connu en Europe et dans les États-Unis. C'est Jean-Phil qui va aider vous pour les occuper, les enfants. Et je commence comme ça. Après, je pense, un an de travail comme ça, j'ai compris que ce n'est pas exactement ce que je voulais faire de ma vie. J'ai commencé à chercher ce que je pouvais faire en même temps. Mon premier travail était le guide touristique parce que je ne parle pas français et je n'ai pas assez de temps pendant la journée parce que le besoin de temps occupé. une grande partie de la journée. Et c'est comme ça que je commençais à travailler avec le Touriste Trousse. Et je peux dire que c'était mon premier business en France qui marche super bien. J'ai commencé à faire beaucoup de tours classiques, on a montré le Tour Eiffel, le Louvre, etc. Après, tournée pas super classique, tour de bar où on boit le cocktail et visiter plein de lieux différents et intéressants. Après, j'ai fait le tour aux trottinettes, etc. Le business marche super bien et j'ai compris que c'est un peu compliqué de trouver les gens exactement comme moi parce que parfois, tu as besoin d'adapter beaucoup avec les gens. Et j'ai trouvé mon client avec le site spécial et tout le temps, les gens étaient super différents et parfois, c'était trop compliqué pour moi parce que parfois, les gens sont assez vieux. très strict, il demande beaucoup et parfois les gens étaient super gentils, très positifs comme moi. Et je demandais les questions moi-même, comment je peux travailler avec des gens comme moi. Et je me suis dit, à ce moment-là, j'ai besoin de créer un Instagram et j'ai besoin de montrer moi-même la personnalité. Et c'est sûr, ça m'a aidé à trouver le client comme moi. Parce que si tu m'as suivi, ça veut dire que tu as aussi la même valeur. Et l'histoire commence ici avec Instagram. J'ai investi beaucoup d'argent là-bas. Et j'ai vraiment travaillé non-stop avec l'équipe que j'ai payée aussi, qui m'a aidée avec le contenu. Mon mari m'a aidée aussi avec le contenu, la publication, etc. Et le business a grandit beaucoup. Et voilà, après, on a le Covid. Et ça, c'était la période où j'ai perdu tout, comme beaucoup de gens. et c'était la période où tu devais te demander les questions qu'est-ce que tu veux faire après, comment tu vas continuer, etc et j'ai compris, j'ai besoin de faire quelque chose trouver quelque chose en France parce que moi, comme beaucoup de gens, on ne sait pas si on peut continuer à voyager c'était horrible, en France tout était entourdi voilà, et moi, tout le temps j'étais passionnée par les vidéos et les photos, et j'ai dit pour Pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Pourquoi je ne peux pas continuer dans cette direction ? Et j'ai trouvé l'éducation en ligne. J'ai acheté ma première caméra et la route commençait ici.

  • Speaker #1

    Et ça, c'était en 2020 ?

  • Speaker #2

    Oui, c'était COVID. Le deuxième confinement, j'ai acheté ma première caméra. Le moment qu'on est sorti, mais quand même, c'était un peu... strict.

  • Speaker #1

    Et c'était... parce que quand on imagine apprendre à être vidéaste, on n'imagine pas trop l'éducation en ligne, comment c'était ? Oui. C'était quand même faisable pour toi ? Est-ce que c'était facile, difficile ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est un peu compliqué parce que vidéo, c'est exactement ce que tu peux faire avec les yeux et les mains. Mais pour moi, c'était super intéressant de comprendre comment le caméra marche, parce que je ne sais pas qu'est-ce que c'est ISO, comment se marche une matrice, etc. Je ne sais rien. Et ça, ça m'a aidé beaucoup à créer la base pour comprendre tout ça. Comment marche le programme pour faire le editing, le télénage, etc. Et ça, ça m'a aidé à commencer. Après, bien sûr, je pense que ce n'est pas assez pour tout de suite commencer le travail. Et c'est pour ça que j'ai commencé à créer beaucoup de vidéos gratuitement. J'ai cherché le mannequin, le coiffeur, le make-up artiste en ligne. Et c'est moi qui ai organisé le tournage. On a dit, oui, c'est gratuit, tu portes le haut. Et c'est moi qui ai donné la direction, etc. Parce que j'ai compris. Sans portfolio, sans connexion, sans networking, c'est impossible de créer le business. Ce n'est pas seulement en France, c'est partout. Et ça, ça m'a aidé beaucoup à pratiquer. Après, j'ai trouvé une vidéaste qui a déjà travaillé beaucoup à ce métier. Et j'ai demandé, est-ce que je peux te payer ? Et toi, tu regardes les vidéos que je fais et tu m'as critiqué. J'ai payé pour la critique. Parce que j'ai compris, si tu n'es pas le professeur, ça prend beaucoup de temps pour grandir. Et ça, ça m'a aidé franchement beaucoup. On a travaillé ensemble pendant six mois et j'ai continué à faire beaucoup de vidéos, beaucoup de contenus. Et ça change beaucoup.

  • Speaker #1

    Et je me souviens que tu as parlé à un moment donné pendant tes études justement de devenir vidéaste que tu étais dans les tops. meilleur élève qu'il fallait rendre et que tu as au lieu de rendre un peut-être rendre du 3 ou quelque chose comme ça tu vois je me souviens que tu étais pas juste j'étudie quelque chose et voilà mais en fait tu t'es donné à fond en fait oui

  • Speaker #2

    moi je suis la personne à affronter tout le temps sans prendre cela si je choisis quelque chose ou quelqu'un c'est sans prendre cela et moi je pense chaque métier c'est très simple on a assez ça Tu as besoin de 10 000 heures pour devenir professionnel. Et moi, je pense que c'est la même chose. Et à ce moment-là, j'ai décidé, OK, je veux vraiment devenir vidéaste. J'ai besoin de donner le maximum de temps. Et oui, j'ai travaillé toutes les journées. Je commençais à 5 heures au matin pour faire le montage, le tournage, etc. Pour planifier le tournage, pour parler avec les gens. Après, parce que je n'étais pas à Paris, j'étais en maison de la FIT. C'est assez loin, c'est une heure de route. J'étais à Paris, j'ai filmé en quelques heures. Après, chez moi, tout de suite, faire le montage, le témoignage, parler avec les gens. Comme ça, je continue chaque jour et j'ai fait l'online aussi avec le propulseur. Oui, c'était super intense, mais quand même, ça donnait beaucoup de résultats.

  • Speaker #1

    À l'époque, tu étais encore mariée. Est-ce que ton mari t'a soutenue dans cette nouvelle voie ? voix.

  • Speaker #2

    Oui, oui, oui. Pour lui, c'était égal que je veux travailler. Parce que malheureusement, lui, comme beaucoup d'hommes français, le cliché, si tu es femme slavique, tu ne veux pas travailler. Et parce qu'il a vu comme j'ai vraiment vu travailler et j'ai fait beaucoup de choses, il m'a supportée beaucoup. C'est lui qui m'a aidée avec l'argent de l'eau pour la première caméra. Ce n'était pas cadeau, mais quand même. Ça m'a aidé beaucoup. Et après, par exemple, il m'a aidé avec le, comment ça se dit, le se traîner. Parce que je travaillais avec la caméra et j'ai besoin de tout le temps de pratiquer comment tu peux filmer le portrait, le marche, etc. Et c'est lui qui était mon premier mannequin modèle pour moi-même.

  • Speaker #1

    Ok, super. Et est-ce que dans ton entourage, tu avais vraiment uniquement le soutien ou il y avait aussi des gens qui te disaient... Mais tu te lances dans quoi ? Mais comment tu vas y vivre ? Tu sais, il y a des gens qui ont vraiment des croyances, on va dire, positives, et il y a des gens qui ont toujours un peu négatives. Bien sûr.

  • Speaker #2

    Spécialement mes parents et mes familles. Parce que mes parents sont docteurs, d'où. Et je commence ces vidéos, et il m'a dit, j'espère un jour que tu vas chercher et que tu vas travailler dans un bon travail, finalement. Sérieux. Je sais que c'était un peu compliqué. qui croit... je peux gagner argent avec ça. Ce n'était pas sérieux. Ils pensaient que c'était n'importe quoi. Les amis, beaucoup de amis me supportaient beaucoup parce que pourquoi pas ? Mais avec les parents, c'est un peu compliqué, bien sûr. Parce que c'est quelqu'un de super proche. Tu as besoin de support, mais parfois tu peux premièrement montrer le résultat et après tu as le support.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et ils ont leur propre vision. par rapport à leur génération, comme tu disais, un travail sérieux pour eux, des métiers on va dire modernes, de nouveaux métiers, ou même certains secteurs comme la mode, c'est vraiment compliqué. Et bien évidemment, eux qui sont docteurs, j'imagine qu'ils ont une vision de travail sérieux.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça, mais je pense que c'est la même chose. Tu as raison, parce que si par exemple tu es vidéaste ou tu es artiste, et tu parles, tu réfléchis que de... de créer des vidéos que de créer des photos, ce n'est pas assez pour vivre en France, pour vivre partout. Parce que le travail est sérieux, chaque mois tu as le salaire. Oui. Ça c'est facile. Si tu es artiste, tu ne peux pas habiter avec ça. Tu as aussi besoin de devenir businesswoman, businessman, après le chiffre, après le taxe, beaucoup de choses. Et bien sûr, acheter être artiste, ce n'est pas simple.

  • Speaker #1

    Complètement. Parce que tu n'as pas cette stabilité que le monde de travail classique avec les CDI, donc le contrat indéterminé, le Graal, on va dire, des Français, même si ça change quand même aujourd'hui, c'est vrai que oui, tu n'as pas ces avantages, on va dire, et je me souviens aussi, je reviens aussi un peu en arrière, que tu as quand même Merci. À un moment donné, vous vouliez faire une grande école ?

  • Speaker #2

    Ah oui, oui. Oui, parce que quand même, avec la pression des parents, c'était assez compliqué, pas du non, 100%. Et oui, j'ai réussi, passé tous les examens, et j'étais en grande école, ça s'appelle ESSEC. Je, c'est pas ESSEC, c'est ESSEC, mais c'est aussi, bon, l'école, c'est pas le meilleur en France, comme ESSEC, par exemple, mais quand même. Et oui, j'étais là six mois, et après six mois, on a la première partie d'examen. Et à ce moment-là, j'ai compris, j'ai déjà gagné plus que beaucoup de gens qui vont finir cette école avec le business touristique. Et ici, j'ai pris des décisions super sérieuses parce que j'ai compris que si je peux continuer de travailler, que de travailler, je peux développer le business quand même beaucoup et je peux gagner plus. Mais bien sûr, c'était assez compliqué parce que j'avais besoin de dire pour la famille, pour mon mari, je vais arrêter. C'est la première. La deuxième, on a pris le crédit aux banques et bien sûr, c'est aussi la question, comment je vais payer, etc. Mais j'ai réfléchi beaucoup et j'ai dit, ok, on y va, si ça marche, si j'aime beaucoup ça, j'aime beaucoup le genre, j'aime beaucoup parler, j'aime beaucoup faire le contenu pour l'Instagram, pourquoi pas ? Et sinon, peut-être je peux demander l'école continue encore, etc. Je pense que ce n'est pas le problème. Et voilà, dans le camp d'école, j'étais seulement... Six mois. Et après, comme tu sais, le business marche super bien avant le Covid et je n'ai jamais réfléchi à faire encore des études.

  • Speaker #1

    Du coup, tu as abandonné en cours de route.

  • Speaker #2

    Oui, parfois je pense que c'est aussi très important de la vie comparer ce que tu fais, ce que tu aimes, réfléchir si tu as choisi franchement la bonne route. parce qu'après... toutes les journées, on passe beaucoup de temps pour travailler. Et si on n'aime pas notre travail, tu commences des tests chaque jour et c'est exactement ça que je ne veux pas. Je veux vraiment profiter, je veux commencer ma journée avec beaucoup d'énergie, et pour moi, je pense que c'est un bon choix parce que maintenant, chaque jour, j'ai plein de choses à faire. Je n'ai jamais fini, mais quand même, je suis super contente.

  • Speaker #1

    Et franchement, j'admire ton courage. C'est vraiment super important ce que tu dis par rapport à régulièrement faire un point avec soi-même. Tu vois, tu commences quelque chose et après, finalement, six mois après, tu te rends compte que, en fait, j'en vis déjà de mon activité. Ça me permet de vivre mieux qu'à la sortie d'école. Donc, pourquoi continuer ? Mais à la fois, tu as cette pression, on va dire financière, par rapport à quand tu as dit, j'ai pris un crédit, j'ai investi dans quelque chose. Donc, aujourd'hui, j'abandonne et en gros, je perds l'argent que j'ai prêté à la banque. Donc, ce n'est pas tout le monde, je trouve, aujourd'hui, qui a ce courage de se dire, OK, ce n'est pas grave, c'est difficile, mais j'avance et je prends un autre chemin, finalement.

  • Speaker #2

    Je pense que la vie, c'est normal de faire des fautes, de faire des erreurs. Et le plus important, c'est de comprendre ce que j'ai fait, où les problèmes ont changé. Parce que si tu comprends, ok, ça c'est le problème, mais je continue la même chose, ben c'est stupide. Oui, c'est peut-être. C'est pas le délégente.

  • Speaker #1

    Complètement. Très bien. Et du coup, tu commences, on va dire, en 2020, finalement, cette nouvelle formule vidéo. Tu t'améliores au fur et à mesure. Si je comprends bien, donc tu trouves tes premiers clients, même gratuitement, en fait, tu travailles gratuitement au début. Et tu trouves tes premiers clients sur Instagram, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Combien ? Je pense six mois, je travaille gratuitement, j'ai eu la chance parce que c'est Marie qui a payé pour l'appartement, la nourriture, etc. Et après, ce n'était pas par Instagram, le premier client, c'était quelqu'un qui m'a recommandé, quelqu'un que j'ai déjà filmé, parce que j'ai choisi la stratégie de ne filmer que des Français en étranger, parce que j'ai... j'avais zéro networking, zéro personne que j'ai connue, et j'ai dit, ok, alors, on va construire ça. Et voilà, ça marche. Au début, c'était super intelligent. Si quelqu'un m'a recommandé, j'ai filmé salon au 20e arrondissement. C'était n'importe quoi, pas fini. C'était pas le glamour et chic comme salon que je filme maintenant. C'était le premier client. Il m'a payé, je pense, 100 euros pour 4 vidéos. J'étais super contente et quand même j'étais trop excitée. Je leur ai donné du bon travail et je pense que le même jour du tournage, j'ai donné les vidéos. J'ai travaillé jusqu'à la fin. Elle était étonnée. Elle dit « wow » . Et ça, ça aussi m'a aidée beaucoup parce que les gens commencent tout de suite à me recommander parce qu'elle m'a dit « elle est super cheap, elle travaille super bien » . Bien sûr, je n'ai pas fait le niveau maximum, mais quand même, j'essaie. J'ai déjà fait pas mal. Et j'ai eu le résultat super vite, tout de suite. Et les gens étaient super étonnés. Et ça, ça m'a aidée beaucoup. Et quand même, je continue aussi à créer de nouveaux tournages gratuitement. Et je pense qu'après un an, j'ai fini de faire le tournage gratuit.

  • Speaker #1

    Ok. Et c'est vraiment le point super important parce que j'ai aussi entendu les échos d'une amie à moi qui travaille pour une entreprise qui m'a dit qu'elle t'a embauchée. Elle a dit, Yana, elle travaille, elle est hyper efficace, elle travaille tellement rapidement. Encore aujourd'hui, oui. Et c'est vrai que c'est quelque chose qui nous, on va dire les personnes étrangères, surtout venues des pays, voilà, la Russie, la Belorussie, l'Ukraine, ça nous différencie beaucoup parce qu'on travaille vraiment efficacement. C'est quelque chose qui surprend vraiment les Français qui sont beaucoup, enfin souvent, on ne va pas faire de clichés, mais sont souvent beaucoup plus lents, ils prennent leur temps. En fait, ils préfèrent dire oui, ça va prendre trois jours, tandis que ça prend peut-être trois heures. Trois mois. Trois mois. Et c'est vrai que ça, c'est vraiment notre, on va dire, avantage concurrentiel par rapport aux autres.

  • Speaker #2

    Mais je pense que ce n'est pas tous les gens russes, tous les gens slaviques, c'est que des gens qui déménagent parce qu'ils n'ont pas les choix. Ils n'ont pas les choix.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et donc, tu finis, au bout d'un an, tu finis de faire ce travail gratuitement. Tu commences, du coup, à te faire payer. Et au bout de combien de temps, tu arrives à en vivre, vraiment ?

  • Speaker #2

    Après un an, voilà. Parce que l'histoire était un peu triste. Parce qu'après un an, la COVID a fini. Et malheureusement, j'ai séparé avec Marie. Je n'ai pas le choix encore. J'ai obligé de gagner parce que maintenant, j'ai besoin de créer tout moi-même. Ou le choix, quand même, habite avec les parents, mais je ne veux pas. Je ne veux pas dire non, je vais faire le maximum de ce que je peux faire. Et voilà, à ce moment-là, j'ai continué de travailler un peu plus. Je pense que j'ai dormi pendant un an, j'ai dormi, je pense, quatre heures maximum. Oui, mais parce que c'était beaucoup de courage, beaucoup de... Des idées, d'efforts, je n'ai pas senti beaucoup. J'ai travaillé non-stop, non-stop, non-stop, non-stop, parce que je sais que je n'ai pas le choix, j'ai besoin de réussite. Et je rappelle mes premières vacances après cet an. Moi, je ne suis personne super active. Jamais en vacances, je ne restais en lit. J'ai tout le temps voyagé, fait le hiking, le sport, etc. Cette vacance, j'étais une semaine en Italie. Je n'ai jamais parti de l'hôtel. Jamais. Je ne peux pas. C'est moi qui ai pratiqué. Ah oui. C'est la première fois de ma vie que je mange. J'ai commandé une nourriture. J'ai fait des piscines, je mangeais là-bas. Et jusqu'à la fin, je ne pouvais pas bouger. C'était horrible, mais quand même super. Et après un an, j'ai compris. Ok, je peux habiter en France, à Paris. Maintenant, je peux augmenter le prix. Parce que quand même, c'était trop compliqué et trop intense. Et aussi, j'ai trouvé mon premier assistant qui j'ai payé pour m'aider avec la valise, avec le petit truc, parce que ça prend quand même beaucoup d'énergie. Et j'ai augmenté le prix. Bien sûr, le client avec qui j'ai travaillé avant m'a dit « Désolée, c'est un peu plus cher » . Mais ce n'était pas trop cher. Mais quand même, il ne veut pas continuer de travailler. Et j'ai créé une nouvelle base de clients. mais doucement Voilà, je continue comme ça et je suis super contente que j'ai augmenté le prix. Et maintenant, bien sûr, j'ai augmenté un peu plus. Et maintenant, je peux dire que j'ai travaillé franchement moins comme avant, mais je gagne plus parce que le prix est vraiment plus grand.

  • Speaker #1

    Et oui, tu disais, il y a les valises, etc. Donc, ce métier, il est quand même très physique. On n'y pense pas tout de suite. Ah oui. Mais les caméras, parfois, elles sont énormes, tu vois. Et comment tu fais, en fait ? même par rapport au ton dos, je sais que tu as un sac, mais tu as plein de matériel à transporter, donc c'est quelque chose d'assez physique. Est-ce qu'il y a d'autres choses auxquelles on ne pense pas ? On se dit, oui, je vais faire la vidéo, et on n'y pense pas. Et quelles sont peut-être les contraintes ou les difficultés de ce métier ?

  • Speaker #2

    Le premier truc, le métier vidéaste, c'est un métier que pour les hommes avant, parce que franchement, c'est super compliqué, c'est trop lourd, etc. Et au cinéma, on a 95% hommes. Maintenant, ça change. On peut changer, mais pas beaucoup. Je pense maintenant que c'est 70% des hommes et après le reste, c'est femmes, parce que l'équipement était trop lourd. Maintenant, il change. Et ça, c'est le premier truc. Deuxième truc, le technique. Beaucoup de femmes, elles peurent à prendre l'information, mais je pense que c'est stupide parce que c'est seulement en papier. Franchement, c'est la même chose comme maths, chimique, physique, etc. Seulement, oui, bien sûr, depuis, tu peurs. Et le troisième truc, oui, c'est super lourd quand même avec le valise, l'organisation, etc. Et le premier truc que j'ai fait, j'ai essayé beaucoup de gens et le problème avec le dos, avec le bras, parce que je demandais beaucoup. de gens qui fait le vidéo j'ai parlé en instagram je parlais avec les gens qui travaillent à paris comme ça j'ai dit bonjour je veux devenir vidéaste est-ce que tu peux me donner le conseil génial parce que beaucoup de gens et lui donner le conseil parce que c'est gratuit et beaucoup de gens m'a dit tu besoin faire attention avec le physique le corps et j'ai trouvé tout de suite coach en ligne je sens créer tout de suite en salle de sport et un premier jour Je fais du sport minimum trois fois par semaine. Et avec mon coach, on fait beaucoup d'exercices très lourds avec beaucoup de disques.

  • Speaker #1

    Oui, les poids lourds.

  • Speaker #2

    Les poids lourds. Parce que j'essaie, sinon c'est un grand problème. Et maintenant, franchement, je continue à faire beaucoup de sport, c'est vrai. Mais c'est génial parce que je n'ai pas de problème avec le dos. Le bras, mon corps peut changer beaucoup. Parfois, dans le lobby, j'ai beaucoup de musculation partout. Mais beaucoup de gens m'ont dit, tu fais beaucoup de sport, je te sais bien, je suis vidéaste. Et je pense que c'est super important dans notre métier. Tu ne peux pas faire pas de sport parce que tu peux avoir beaucoup de problèmes.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu as rencontré peut-être du... Justement, tu disais que c'est le métier d'homme à la base. Est-ce que tu as déjà ressenti ou tu as eu des remarques comme quoi tu n'es pas faite pour ce métier ?

  • Speaker #2

    Tu sais, en France, non. Parce que je pense qu'en France, tu as une grande différence par rapport à notre culture. femme, elle est vraiment super indépendante et ici beaucoup d'hommes m'ont comment on dit, fait beaucoup de compliments, m'ont applaudi, ils m'ont aidé beaucoup etc. parce que c'est vraiment, il n'existe pas beaucoup de femmes qui travaillent spécialement les femmes jolies, désolé pour ça parce que beaucoup de femmes qui travaillent en truc un peu technique, physique elles n'ont pas beaucoup d'intention par rapport à le make-up, le vêtement etc. pour moi c'était super important tout le temps parce que je sais, première je suis confortable comme ça, deuxième ça m'a aidé beaucoup tu sais je pense que c'est tout le temps pour nous plaisir de parler avec quelqu'un qui a l'air bien qui sonne bien, qui sourit etc et j'ai jamais le problème avec les hommes parfois j'ai le problème avec les femmes oui parce que c'est une question d'un peu de jalousie je pense et voilà.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #2

    Mais c'est la vie. Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui. Et du coup, quand tu as divorcé, tu as changé ton statut, ton visa. Du coup, qu'est-ce que j'ai fait pour mon visa en France ?

  • Speaker #2

    Avant, j'étais carte de séjour familière et maintenant, j'ai carte de séjour business,

  • Speaker #1

    travail.

  • Speaker #2

    Ok. Voilà. C'est pas... talent, quelque chose, c'est du travail. C'est assez facile. Tu demandes avec un changement de statut, tu montres que tu gagnes l'argent, tu montres le contrat, les factures, etc. Et si tu gagnes, c'est possible d'avoir ce type de...

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Donc, comment ?

  • Speaker #0

    Là, j'aimerais que tu nous partages quelque chose qui va nous faire rêver. Je sais que tu as fait plein de projets assez chouettes. Est-ce que tu peux en parler, je ne sais pas, des trois projets les plus incroyables que tu as vécu grâce à ton métier ?

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, oui. J'ai beaucoup de projets incroyables. Je pense que le premier qui va rester dans ma vie, peut-être la première place, ça, c'est le voyage. pour deux mois, j'étais en Antarctique. J'ai filmé un contenu pour les socials médias, pour l'Instagram, pour YouTube et TikTok pour une compagnie touristique qui a organisé le voyage en Antarctique. Franchement, c'était génial parce que je n'ai jamais imaginé en Antarctique filmer le pingouin, le gens, etc. C'était assez Merci. J'ai peur au début parce que je ne sais pas ce que je peux entendre, etc. Mais j'ai dit, je pense que c'est la première et dernière fois de ma vie que quelqu'un m'a proposé ça. On y va. Je n'ai pas les enfants. Je n'étais pas en couple à ce moment-là. Je n'ai pas le choix. J'ai besoin de dire oui. C'est génial. On a passé quelques jours au Buenos Aires. Après, j'étais au Chihuahua. C'est le dernier point où tu prends le bateau. Après deux semaines, tu voyages dans l'Antarctique, beaucoup d'Alberts, etc. Après ce voyage, on a voyagé…

  • Speaker #0

    Comment est-ce qu'ils t'ont trouvé ?

  • Speaker #1

    Les recommandations.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Ça, c'est très important. Beaucoup de travail fou, c'est que des recommandations. Parce que parfois, pour le client qui a un travail énorme, ce n'est pas le problème de payer. mais c'est la question de confiance, c'est la question de qualité, c'est la question de communication. Et tout le temps, les gens me recommandaient de travailler comme ça. Voilà, et ça, c'est le client avec qui je travaille quelques fois, il me recommandait comme ça. C'était super intéressant parce que le voyage était pendant Noël et aussi Bonne Année. Et bien sûr, c'est assez compliqué de trouver quelqu'un disponible pour... minimum deux ou trois semaines sans famille. Noël, c'est très important en France. Et oui, c'était trop compliqué. Il cherche, cherche, cherche et voilà, j'ai la chance. Non, non,

  • Speaker #0

    je suis.

  • Speaker #1

    Voilà, deuxième travail, je pense, c'était un voyage en Italie. J'étais en Capri. J'ai filmé évidemment pour une grande marque qui s'appelle Jacob & Co. C'est une marque montre. Mais ce n'est pas une montre classique, c'est une montre super chère qui coûte 1 million, 2 millions, 3 millions de dollars. Parce que c'est une montre que pour les stars, les football players, les pop stars, Beth Graham, le président, etc. Avec beaucoup de brillantes, etc. Et c'était évidemment en Italie. On a passé 4 jours là-bas. Tout est super chic. On a le chèvre. Je dis nous parce que j'étais avec mon assistant qui tirait le drone pilot. qui travaillait pour moi. Un jour, on s'était comme ça en villa, seulement profiter. Deuxième jour, on a filmé tous les cas pris en drone. Troisième jour, on a l'événement avec beaucoup de gens super riches. On a, je pense, six sécurités pendant l'événement et place par les semaines, parce que c'était super on peut dire cher, c'est le mot, et beaucoup de montres très chères aussi. Et voilà, le prochain jour, je vais vous donner les vidéos. Et c'était assez intense parce que je n'ai pas dormi 24 heures. Voilà. Maintenant, je ne vais jamais accepter ça. Parce que j'ai compris, ça, c'est mon limite. Après 15 heures, c'est compliqué. Tu ne peux pas. Tu ne peux pas travailler plus. Ta corbe dit non, ta tête dit non, tu commences à pleurer, mais je n'ai pas le choix quand même. J'ai besoin de la vidéo le jour prochain. Voilà, mais ça, c'était une grande leçon pour moi. Et le troisième travail, c'est plein de choses. Je pense à la Chanel. J'ai filmé pour le client Chanel, c'était un grand influencer en Tokyo qui est venu avec une grande équipe ici et on a visité l'usine Chanel. C'était la visite officielle, il m'a donné le vêtement où il fait le nom Yana Chanel ici. Voilà, c'était génial. Ce n'est pas que de papier, tu sais, c'est vraiment, il m'a donné le vêtement. voilà et on a visité l'usine, elle va partager avec nous tous les fréquences pour un nouveau crème Ça s'appelle Sublimage. C'est une crème qui coûte 100 euros. Il expliquait pourquoi c'est très cher comme ça. Après, on a visité le laboratoire et plein de différentes chambres. Beaucoup de gens l'expliquaient, le procès, etc. Et à la fin, il nous donnait la crème comme cadeau. Et plus, il m'a payée. C'était génial, franchement. Mais malheureusement, je n'aime pas cette crème. C'est le R.J. Quand j'ai mis 500 Eurocrème pour le visage, je sens que ça, c'est le gold. Voilà.

  • Speaker #0

    Génial. Ok, super. Tu nous as fait vraiment rêver, je pense. Est-ce qu'à l'inverse, et je sais que tu es déjà arrivée parce que tu en as un peu parlé aussi sur les réseaux, tu as vécu des situations vraiment difficiles avec les clients et comment tu t'en es sortie ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, c'est beaucoup de situations mais je n'ai pas le... Le problème, comme j'étais en danger ou quelque chose comme ça, c'est souvent le problème par rapport à la communication ou par exemple les clients qui ne sont pas payés, etc. Parce que parfois les gens, ils prennent le service, ils t'ont dit beaucoup de choses bonnes, ils t'ont dit « je t'ai promis » blablabla, et après, voilà, tu restes avec rien. Par exemple, j'ai une situation, j'ai travaillé pour une marque couture, c'était... Marc est assez connu, il a 300 000 abords Instagram. C'est le designer arabique pour qui j'ai travaillé. On a fait un jour de tournage, j'ai fini la vidéo. Et souvent, à ce moment-là, j'ai envoyé la vidéo comme ça, sans contrat. Et le designer m'a promis de payer une semaine, deux semaines, trois semaines, un mois, six mois. et rien n'a passé, elle a déjà publié toutes les vidéos, elle l'a utilisée pour la télé, pour l'application, etc. Et j'ai compris, oui, je ne peux faire rien parce que je ne vais pas signer le contrat. Et voilà, ça c'est l'expérience. Beaucoup de clients vont montrer que c'est très important de fixer toutes les conditions au papier, signer, et seulement après, commencer à travailler. Et ça, c'est assez souvent. Les gens ne veulent pas payer. malheureusement il veut tout gratuit il essaie de trouver la possibilité d'utiliser les vidéos et après il dit ah non désolé j'aime pas voilà mais c'est l'amitié maintenant je me protège beaucoup et quand même parfois on arrive à la situation où j'ai besoin de trouver les solutions et payer les équipes parce que maintenant je ne vais pas travailler seule faire la pression pour les clients par exemple le... Moi, j'ai fait la lettre recommandée avec la demande officielle du client qui a besoin de me payer.

  • Speaker #0

    Maintenant, tu as beaucoup d'expérience. Et j'imagine que tu as rencontré aussi beaucoup de gens connus.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Spécialement pendant la Fashion Week, tu as vu beaucoup de stars. Manika, par exemple, Naomi Campbell ou Irina Shayk. Après, les acteurs, parce que maintenant, c'est assez populaire pour la marque. pour grands marques comme Chanel, Amélie, etc. Inviter les stars, par exemple Lady Gaga, Leonardo DiCaprio, etc. Et bien sûr, beaucoup d'influencers. Mais tu sais, peut-être première année, j'ai un peu enquête, mais maintenant, je ne sens rien. Je sens que c'est ces personnes qui travaillent, c'est son métier. Cette année, j'ai filmé... une actrice d'Emily in Paris, qui s'appelle Lucien, c'est une actrice qui jouait l'amante d'Emily, et on a filmé avec lui un studio à Paris, on a parlé avec lui, etc. Pour moi, oui, je sens quelqu'un de très connu, mais parce qu'on a un contact avec ces lèvres très proches, tu vois, le persan. Compris tout de suite, c'est aussi des personnes avec beaucoup de problèmes parfois, qui parfois le fatiguent, qui peuvent rester très sympas, etc. parce que beaucoup de gens filment. chaque mouvement et je pense franchement c'est compliqué après mon travail j'ai compris je ne veux pas devenir trop connu comme ça parce que c'est la vie pas typique et c'est la vie assez compliqué beaucoup de pression tu

  • Speaker #0

    peux faire rien franchement parce que beaucoup de gens regardent et check comment est ce que tu te considérer comme quelqu'un qui a réussi aujourd'hui en avril 2025

  • Speaker #1

    Je pense que j'ai réussi à être indépendante, c'est vrai. J'ai réussi à habiter à Paris, un bon quartier et payer tout ce que je veux moi-même. Et pour moi, je suis très fière de moi, bien sûr. Mais je pense qu'il y a beaucoup de choses futures. Je ne peux pas arrêter. c'est impossible et pour moi j'aime beaucoup ce que j'ai maintenant mais c'est pas assez je pense que c'est fini jamais de projet dans ma tête mais je pense que c'est un peu plus compliqué parce que à un moment comme tu sais que tu as commencé et tu tu commençais à faire premier argent c'est assez vite après quelques ans tu es déjà au bon niveau tu gagnes bien après c'est compliqué parce que après Après, tu dois trouver des solutions, travailler avec de grands clients, créer l'équipe, créer la boîte. Et ça, c'est une autre responsabilité. C'est beaucoup de questions par rapport à l'organisation, etc. Et c'est autre argent. Ça, c'est compliqué aussi. À chaque niveau, on a différentes difficultés.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Et quels sont tes projets, justement, tes projets futurs ? Qu'est-ce que tu aimerais accomplir dans les années qui viennent ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, pour moi, c'est très important de créer l'équipe avec qui je peux travailler longtemps. Maintenant, j'ai déjà travaillé avec ma sœur. J'ai quelqu'un comme assistant, deuxième caméra, avec qui je travaille tout le temps. Et aussi, je travaille avec un éditeur qui m'a aidée avec le montage. Parce que franchement, le montage prend beaucoup de temps et je ne peux pas tout le temps rester... en fonds d'ordinateurs parce que je peux utiliser ce temps pour communiquer visiter évidemment créer le stretch etc et mais quand même tous les clients avec qui je travaille c'est pas comme c'est dit c'est pas chaque mois oui beaucoup de clients ils reviennent parce qu'ils ont besoin de vidéos mais je voudrais créer l'agence et je voudrais créer la base de clients qui va payer chaque mois par exemple et Pour moi, c'est très intéressant. J'ai essayé de trouver les solutions pour comment je peux créer cette boîte parce que quand même, c'est beaucoup de difficultés. Parce que travailler avec quelqu'un qui est entrepreneur, pour le client, c'est très simple. Tu signes un débit, un contrat, c'est fini. Mais signer le contrat six mois, un an, ça, c'est déjà pas facile. Mais ça, c'est une question de temps. Oui.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas impossible.

  • Speaker #1

    Oui, ce n'est pas impossible,

  • Speaker #0

    c'est vrai. Quelle est ta définition finalement de la réussite ?

  • Speaker #1

    Pour moi, dans la vie, c'est très important de comparer ma vie avec moi-même. Tout le temps, qu'est-ce que je fais ? Je n'ai jamais, maintenant, je n'ai jamais comparé ma vie avec quelqu'un parce que je pense que c'est stupide et ce n'est pas une bonne idée. Ici, par exemple, moi, je compare ma mère avec moi-même à 5 ans, comme je suis en météorologie à la France, je sens une grande différence et pour moi, c'est déjà une définition de réussite.

  • Speaker #0

    C'est vrai ce que tu dis, parce que souvent, on compare nous-mêmes avec les autres et ça, c'est une erreur. Parce que déjà, on voit uniquement la façade, c'est-à-dire qu'on voit le fruit de leur travail, mais on ne voit pas les difficultés, on ne voit pas d'où ils sont partis finalement. et parfois ce qu'on voit C'est assez loin de la réalité, tandis qu'en fait, quand tu te compares toi-même, par exemple, quand tu es arrivé en France, ou quelques années après, et aujourd'hui où tu en es, vraiment, je pense que tu peux être complètement fière.

  • Speaker #1

    C'est très intéressant de voir le français avec qui je parle parfois, et de demander beaucoup de questions, par exemple, mais tu as déjà parlé français quand tu es de majeure en France ? Je dis non. Mais tu as déjà travaillé en vidéo quand tu es de majeure en France ? Je dis non. Et je vois le visage et à ce moment-là aussi, j'ai compris, ah, peut-être, on peut réussir. J'ai poursuivi. Mais c'est très important, franchement, continuer à travailler avec toi-même et jamais comparer avec quelqu'un. C'est très important. C'est le rêve que je me dis tout le temps, tout le temps.

  • Speaker #0

    Comme un rappel aussi, oui, c'est ça. Oui. Et pour finir, est-ce que tu peux justement, par rapport à ton développement personnel, professionnel, est-ce que tu peux recommander, je ne sais pas, quelque chose qui t'a marqué, un livre, un article, un podcast, quelque chose que tu as vraiment dit « wow » . Heureusement que j'ai lu ça ou j'ai entendu ça.

  • Speaker #1

    Je vais recommander de faire la thérapie personnelle. Je pense que ça m'a aidé beaucoup. J'ai fait la thérapie déjà il y a dix ans. Et je pense que si tu as travaillé avec toi-même, tu n'as pas le temps pour la jalousie, tu n'as pas le temps pour parler par rapport à quelqu'un, tu as seulement le temps pour toi-même. Et si tu as des problèmes dans la vie, à ce moment-là, tu te dis « Ok, qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que je n'aime pas ? Qu'est-ce que je peux changer ? » Et franchement, ça, ça m'a aidé beaucoup. Rester positive, continuer de travailler, n'importe quelle situation arrive, COVID, divorce, le crisis, le Trump, etc. Ça m'a aidé à continuer. Je pense que c'est très important.

  • Speaker #0

    Très, très bon conseil. Et ta femme ? Avec le même thérapeute, tu as changé plusieurs fois ?

  • Speaker #1

    Au début, j'ai changé beaucoup et finalement, j'ai trouvé un sol et oui, on est en thérapie depuis dix ans maintenant. Bien sûr, maintenant, je n'ai pas de thérapie chaque mois. Maintenant, c'est peut-être la question, chaque six mois, etc. Mais au début, spécialement quand j'ai créé l'Instagram, c'était quelques fois par semaine. Parce que Merci. Parce que Instagram donne beaucoup d'opportunités, beaucoup de possibilités de connexion, etc. Mais en même temps, beaucoup de négativité aussi, beaucoup de gens qui sont un peu jaloux, qui disent n'importe quoi. Et c'est assez compliqué aussi, reste séparé par rapport au monde, etc. Reste toi-même aussi. parfois c'est compliqué si par exemple quelque chose passait dans ta vie, quand même reste positif et parler avec les gens parce que tu ne peux pas disparaître si tu continues ton business Instagram. Et voilà, ça prend beaucoup de temps pour moi et spécialement avec toutes tes familles. Au début, j'ai commencé à partager beaucoup de choses personnelles et c'était aussi super compliqué avec la famille parce qu'elle me disait « Pourquoi tu dis tout ça pour les gens que tu ne sais pas ? » Maintenant, toute ma famille a déjà J'y va ! C'est Yana. Ok. Mais quand même, je pense que c'est aussi très important de comprendre. J'ai dit tout le temps pour les études, pour mes élèves, c'est très important de trouver les règles pour toi-même. Qu'est-ce que tu veux partager et qu'est-ce que tu ne veux pas ? Par exemple, pour moi, maintenant, je n'ai jamais partagé les questions par rapport à ma famille proche, mon père, ma mère, ma soeur, parce que j'ai compris que si je partage quelque chose comme ça, c'est de créer tout le temps la discussion. parfois n'est pas très plaisante. Et à ce moment-là, j'ai compris, peut-être c'est mieux, je me partage ma vie personnelle, et c'est tout. Et ça, ça change beaucoup. Et c'est très important de comprendre, c'est toi qui as choisi la règle, ce n'est pas autre personne.

  • Speaker #0

    Et encore une fois, tu ne vas pas juste regarder ce que font les autres. Ah oui, lui, il partage ça, ou elle, elle partage ça, donc je suis obligée, entre guillemets. Oui, c'est ça. Non, pas du tout, en fait, chacun a ses limites. Et c'est vrai que, et surtout en France, d'ailleurs, Je remarque que les Français ont du mal pour la plupart, même si bien évidemment, il y a aussi des influenceurs français qu'on parle. Mais en règle générale, ils ont beaucoup plus de mal à, je ne sais pas, faire des stories avec leur tête ou partager vraiment leur quotidien. C'est quelque chose qui, pour eux, c'est vraiment très intime et ils ne veulent pas forcément rentrer dans cette intimité.

  • Speaker #1

    Oui, mais maintenant, j'aime beaucoup ça. Parce que ça, vraiment, te donne la possibilité de travailler et cacher ta vie personnelle. Je pense que pour les gens slaviques, c'est très important si tu es blogueur de montrer beaucoup ta vie personnelle et parfois c'est franchement super compliqué. Justement, un moment comme je me suis divorcée, par exemple, pour moi je ne peux pas dire rien parce que j'ai créé beaucoup de contenu avec mon mari, ex-mari. Mais à un moment là, comme j'ai besoin d'annoncer ça pour les gens qui ne le savent pas parfois, c'était dur. J'ai dit non, je ne vais jamais montrer la relation. Voilà, mais maintenant je montre encore. Voilà, maintenant je ne peux pas ne pas partager. Oui, oui. C'est très important qu'on pense ça. C'est un choix quand même.

  • Speaker #0

    Ok, super. Est-ce que tu peux, je ne sais pas, faire un mot final pour la fin de cet épisode ? Dire quelque chose ?

  • Speaker #1

    Je pense que je vais continuer la même direction que je dis en Instagram pour les femmes qui veulent devenir indépendantes. C'est très important de comprendre que tout est possible. Tout est possible. Vous êtes super... Vous avez beaucoup de... de possibilités, créez votre vie quand vous voulez. C'est très important, ne peur pas, c'est très important, n'écoute pas, c'est très important, écoute seulement vous-même et faire quelque chose. C'est tout. Je pense qu'on a beaucoup de limitations dans notre tête, on a beaucoup de limitations avec notre famille, notre mari, etc. Mais rester indépendant, ça c'est la liberté. Et si tu as la liberté, ça change tout. Et je souhaite beaucoup aux femmes d'être libres un jour.

  • Speaker #0

    Super. Je pense que c'est une super conclusion. Merci beaucoup pour cet échange. Vraiment, c'était génial. Je pense que c'était très inspirant. J'espère. Et voilà. Donc, ton histoire va inspirer les autres. Peut-être quitter le travail qu'ils n'aiment pas et se lancer vers quelque chose, ce qu'ils aiment vraiment. Voilà. Génial.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Merci à toi. C'était très bien.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode. Si vous avez aimé, n'hésitez pas à me laisser un 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcasts ou Spotify. Vous pouvez me suivre sur Instagram, Korea Consulting France, ou sur LinkedIn, Julie Abonné, où je partage mon quotidien, les coulisses de coaching, ainsi que mes conseils et astuces pour réussir sa carrière en France. N'hésitez pas à me faire part dans les commentaires des pays, des métiers qui vous intéressent le plus pour orienter mes prochains épisodes. Si vous avez des personnes que vous aimeriez voir interviewées, faites-le moi savoir. A bientôt pour un nouvel épisode.

Share

Embed

You may also like

Description

🇧🇾 Yana Kishko, originaire de Biélorussie, rencontre son mari français sur une appli de rencontres à Minsk. Quelques mois plus tard, elle quitte tout pour s’installer à Paris comme jeune fille au pair. Très vite, elle décide de viser haut : elle s'inscrit en grande école, investit 10 000 euros... avant de réaliser que ce chemin n'est pas fait pour elle.


🍷 Déterminée, elle se lance alors comme guide touristique, en créant un concept original de "bars tours", qui cartonne... jusqu'à l'arrivée du Covid. Plutôt que de baisser les bras, Yana rebondit. Elle suit des cours de vidéographie en ligne, termine première de sa promotion, et travaille jour et nuit gratuitement pour construire son portfolio.


Malgré les voix autour d’elle qui lui répètent : 'Tu n’entreras jamais dans l'univers de la mode, ce n'est pas pour toi', Yana persiste, s'accroche — et elle réussit.


📹 Aujourd'hui, elle vit à Paris, de son activité de vidéaste dans la fashion industry, grâce à son visa entrepreneur.


Un parcours incroyable, inspirant, et une vraie leçon de persévérance.


Bonne écouté 🎧


Instagram de Yana

Son Insta pro



-------------------

Je suis Yulia Bonnet, consultante en gestion de carrière & coach professionnelle: +150 pros cadres accompagnés à réussir leur carrière en 🇫🇷 .

Vous pouvez me suivre sur LinkedIn Yulia Bonnet ou sur Instagram, où je partage mon quotidien, les coulisses du coaching ainsi que mes conseils et astuces pour réussir sa carrière en France.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans mon nouvel épisode. Yana Kishko, vidéographe à Paris. Yana rencontre son mari sur une appli de rencontre à Minsk, Bélorussie. Quelques mois plus tard, elle quitte tout pour s'installer à Paris comme jeune fille au père. Très vite, elle décide de viser haut. Elle s'inscrit en grande école, investit 10 000 euros, avant de réaliser que ce chemin n'est pas fait pour elle. Déterminée, elle se lance alors comme guide touristique en créant un concept original de tour de bar qui cartonne jusqu'à l'arrivée du Covid. Plutôt que de baisser les bras, Yana rebondit. Elle suit des cours de vidéographie en ligne, termine première de sa promotion et travaille jour et nuit gratuitement pour construire son portfolio. Les gens autour d'elle disaient « tu ne rentreras jamais dans la fashion sans connexion » . Yana persiste. s'accroche et elle réussit. Aujourd'hui, elle vit à Paris de son activité de vidéographe dans la fashion industry grâce à son visa entrepreneur. Un parcours incroyable, inspirant et une vraie leçon de persévérance. J'espère que ça va vous inspirer. C'est parti !

  • Speaker #1

    Yana, comment vas-tu ?

  • Speaker #2

    Salut, ça va ?

  • Speaker #1

    Très bien, merci. Je suis très heureuse de t'avoir comme invitée. Aujourd'hui, dans mon nouvel épisode, ça fait un moment que je te suis sur les réseaux et j'ai vraiment vu ton histoire professionnelle, personnelle aussi un peu évoluer beaucoup pendant ces dernières années. Je crois que je me suis abonnée à toi vers Covid, à peu près. Je me souviens, tu chantais, il y avait pas mal de gens qui se sont mis au chant.

  • Speaker #2

    Oui, plein de choses ont changé.

  • Speaker #1

    Oui, oui, j'imagine. Donc, je te propose de te présenter d'abord, comme tu le souhaites.

  • Speaker #2

    Merci. Alors, je m'appelle Yana Kishukuro, je suis Bélamreuse et j'habite à Paris depuis 7 ans maintenant. Maintenant, je me présente comme le vidéaste qui travaille beaucoup à Paris et surtout partout du monde. Voilà, et j'ai filmé plein de choses. Qu'est-ce que vous pouvez imaginer dans Instagram, TikTok, YouTube, etc. C'est exactement ce que je peux faire pour vous, pour les clients, etc. Voilà, je suis une super positive personne, je pense, j'espère. J'ai essayé d'être une femme assez ouverte et libre. Et dans Instagram, j'essaie de montrer le travail que je fais, le VEA France Et voilà.

  • Speaker #1

    Ok, super. Mais, donc, aujourd'hui, tu es une vidéaste. Tu travailles, on peut dire que tu travailles plutôt dans le monde de la mode.

  • Speaker #2

    Oui, beaucoup de monde, oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais je sais que ça fait déjà quelques années que tu fais ce métier, mais ce n'était pas tout de suite ton travail. Exactement. Voilà, oui. Donc, est-ce que tu peux revenir un peu sur comment tu es arrivée en France, pourquoi la France et parler un peu des débuts de ton aventure ?

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. L'aventure a commencé avec le Tinder et j'ai trouvé l'amour par hasard comme ça au Tinder. J'étais en Belgrossie, je travaillais là-bas en Minsk, en capitale. Et bien sûr, je ne peux pas imaginer moi déménager à Paris, en France et travailler pour moi-même. j'étais une femme, on peut dire assez typique. J'ai fini l'université, je travaillais pour une grande boîte, l'éducation était en finance, mais ce n'est pas exactement ce que j'aime beaucoup. C'est pour ça que je déménageais en capitale. Alors, l'amour a commencé au premier rendez-vous, voilà, on a commencé notre relation à distance et après, je pense, un an, j'ai déménagé en France. Et ma vie commençait là-bas. J'ai commencé en opéra. C'est le programme assez connu en Europe et dans les États-Unis. C'est Jean-Phil qui va aider vous pour les occuper, les enfants. Et je commence comme ça. Après, je pense, un an de travail comme ça, j'ai compris que ce n'est pas exactement ce que je voulais faire de ma vie. J'ai commencé à chercher ce que je pouvais faire en même temps. Mon premier travail était le guide touristique parce que je ne parle pas français et je n'ai pas assez de temps pendant la journée parce que le besoin de temps occupé. une grande partie de la journée. Et c'est comme ça que je commençais à travailler avec le Touriste Trousse. Et je peux dire que c'était mon premier business en France qui marche super bien. J'ai commencé à faire beaucoup de tours classiques, on a montré le Tour Eiffel, le Louvre, etc. Après, tournée pas super classique, tour de bar où on boit le cocktail et visiter plein de lieux différents et intéressants. Après, j'ai fait le tour aux trottinettes, etc. Le business marche super bien et j'ai compris que c'est un peu compliqué de trouver les gens exactement comme moi parce que parfois, tu as besoin d'adapter beaucoup avec les gens. Et j'ai trouvé mon client avec le site spécial et tout le temps, les gens étaient super différents et parfois, c'était trop compliqué pour moi parce que parfois, les gens sont assez vieux. très strict, il demande beaucoup et parfois les gens étaient super gentils, très positifs comme moi. Et je demandais les questions moi-même, comment je peux travailler avec des gens comme moi. Et je me suis dit, à ce moment-là, j'ai besoin de créer un Instagram et j'ai besoin de montrer moi-même la personnalité. Et c'est sûr, ça m'a aidé à trouver le client comme moi. Parce que si tu m'as suivi, ça veut dire que tu as aussi la même valeur. Et l'histoire commence ici avec Instagram. J'ai investi beaucoup d'argent là-bas. Et j'ai vraiment travaillé non-stop avec l'équipe que j'ai payée aussi, qui m'a aidée avec le contenu. Mon mari m'a aidée aussi avec le contenu, la publication, etc. Et le business a grandit beaucoup. Et voilà, après, on a le Covid. Et ça, c'était la période où j'ai perdu tout, comme beaucoup de gens. et c'était la période où tu devais te demander les questions qu'est-ce que tu veux faire après, comment tu vas continuer, etc et j'ai compris, j'ai besoin de faire quelque chose trouver quelque chose en France parce que moi, comme beaucoup de gens, on ne sait pas si on peut continuer à voyager c'était horrible, en France tout était entourdi voilà, et moi, tout le temps j'étais passionnée par les vidéos et les photos, et j'ai dit pour Pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Pourquoi je ne peux pas continuer dans cette direction ? Et j'ai trouvé l'éducation en ligne. J'ai acheté ma première caméra et la route commençait ici.

  • Speaker #1

    Et ça, c'était en 2020 ?

  • Speaker #2

    Oui, c'était COVID. Le deuxième confinement, j'ai acheté ma première caméra. Le moment qu'on est sorti, mais quand même, c'était un peu... strict.

  • Speaker #1

    Et c'était... parce que quand on imagine apprendre à être vidéaste, on n'imagine pas trop l'éducation en ligne, comment c'était ? Oui. C'était quand même faisable pour toi ? Est-ce que c'était facile, difficile ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est un peu compliqué parce que vidéo, c'est exactement ce que tu peux faire avec les yeux et les mains. Mais pour moi, c'était super intéressant de comprendre comment le caméra marche, parce que je ne sais pas qu'est-ce que c'est ISO, comment se marche une matrice, etc. Je ne sais rien. Et ça, ça m'a aidé beaucoup à créer la base pour comprendre tout ça. Comment marche le programme pour faire le editing, le télénage, etc. Et ça, ça m'a aidé à commencer. Après, bien sûr, je pense que ce n'est pas assez pour tout de suite commencer le travail. Et c'est pour ça que j'ai commencé à créer beaucoup de vidéos gratuitement. J'ai cherché le mannequin, le coiffeur, le make-up artiste en ligne. Et c'est moi qui ai organisé le tournage. On a dit, oui, c'est gratuit, tu portes le haut. Et c'est moi qui ai donné la direction, etc. Parce que j'ai compris. Sans portfolio, sans connexion, sans networking, c'est impossible de créer le business. Ce n'est pas seulement en France, c'est partout. Et ça, ça m'a aidé beaucoup à pratiquer. Après, j'ai trouvé une vidéaste qui a déjà travaillé beaucoup à ce métier. Et j'ai demandé, est-ce que je peux te payer ? Et toi, tu regardes les vidéos que je fais et tu m'as critiqué. J'ai payé pour la critique. Parce que j'ai compris, si tu n'es pas le professeur, ça prend beaucoup de temps pour grandir. Et ça, ça m'a aidé franchement beaucoup. On a travaillé ensemble pendant six mois et j'ai continué à faire beaucoup de vidéos, beaucoup de contenus. Et ça change beaucoup.

  • Speaker #1

    Et je me souviens que tu as parlé à un moment donné pendant tes études justement de devenir vidéaste que tu étais dans les tops. meilleur élève qu'il fallait rendre et que tu as au lieu de rendre un peut-être rendre du 3 ou quelque chose comme ça tu vois je me souviens que tu étais pas juste j'étudie quelque chose et voilà mais en fait tu t'es donné à fond en fait oui

  • Speaker #2

    moi je suis la personne à affronter tout le temps sans prendre cela si je choisis quelque chose ou quelqu'un c'est sans prendre cela et moi je pense chaque métier c'est très simple on a assez ça Tu as besoin de 10 000 heures pour devenir professionnel. Et moi, je pense que c'est la même chose. Et à ce moment-là, j'ai décidé, OK, je veux vraiment devenir vidéaste. J'ai besoin de donner le maximum de temps. Et oui, j'ai travaillé toutes les journées. Je commençais à 5 heures au matin pour faire le montage, le tournage, etc. Pour planifier le tournage, pour parler avec les gens. Après, parce que je n'étais pas à Paris, j'étais en maison de la FIT. C'est assez loin, c'est une heure de route. J'étais à Paris, j'ai filmé en quelques heures. Après, chez moi, tout de suite, faire le montage, le témoignage, parler avec les gens. Comme ça, je continue chaque jour et j'ai fait l'online aussi avec le propulseur. Oui, c'était super intense, mais quand même, ça donnait beaucoup de résultats.

  • Speaker #1

    À l'époque, tu étais encore mariée. Est-ce que ton mari t'a soutenue dans cette nouvelle voie ? voix.

  • Speaker #2

    Oui, oui, oui. Pour lui, c'était égal que je veux travailler. Parce que malheureusement, lui, comme beaucoup d'hommes français, le cliché, si tu es femme slavique, tu ne veux pas travailler. Et parce qu'il a vu comme j'ai vraiment vu travailler et j'ai fait beaucoup de choses, il m'a supportée beaucoup. C'est lui qui m'a aidée avec l'argent de l'eau pour la première caméra. Ce n'était pas cadeau, mais quand même. Ça m'a aidé beaucoup. Et après, par exemple, il m'a aidé avec le, comment ça se dit, le se traîner. Parce que je travaillais avec la caméra et j'ai besoin de tout le temps de pratiquer comment tu peux filmer le portrait, le marche, etc. Et c'est lui qui était mon premier mannequin modèle pour moi-même.

  • Speaker #1

    Ok, super. Et est-ce que dans ton entourage, tu avais vraiment uniquement le soutien ou il y avait aussi des gens qui te disaient... Mais tu te lances dans quoi ? Mais comment tu vas y vivre ? Tu sais, il y a des gens qui ont vraiment des croyances, on va dire, positives, et il y a des gens qui ont toujours un peu négatives. Bien sûr.

  • Speaker #2

    Spécialement mes parents et mes familles. Parce que mes parents sont docteurs, d'où. Et je commence ces vidéos, et il m'a dit, j'espère un jour que tu vas chercher et que tu vas travailler dans un bon travail, finalement. Sérieux. Je sais que c'était un peu compliqué. qui croit... je peux gagner argent avec ça. Ce n'était pas sérieux. Ils pensaient que c'était n'importe quoi. Les amis, beaucoup de amis me supportaient beaucoup parce que pourquoi pas ? Mais avec les parents, c'est un peu compliqué, bien sûr. Parce que c'est quelqu'un de super proche. Tu as besoin de support, mais parfois tu peux premièrement montrer le résultat et après tu as le support.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et ils ont leur propre vision. par rapport à leur génération, comme tu disais, un travail sérieux pour eux, des métiers on va dire modernes, de nouveaux métiers, ou même certains secteurs comme la mode, c'est vraiment compliqué. Et bien évidemment, eux qui sont docteurs, j'imagine qu'ils ont une vision de travail sérieux.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça, mais je pense que c'est la même chose. Tu as raison, parce que si par exemple tu es vidéaste ou tu es artiste, et tu parles, tu réfléchis que de... de créer des vidéos que de créer des photos, ce n'est pas assez pour vivre en France, pour vivre partout. Parce que le travail est sérieux, chaque mois tu as le salaire. Oui. Ça c'est facile. Si tu es artiste, tu ne peux pas habiter avec ça. Tu as aussi besoin de devenir businesswoman, businessman, après le chiffre, après le taxe, beaucoup de choses. Et bien sûr, acheter être artiste, ce n'est pas simple.

  • Speaker #1

    Complètement. Parce que tu n'as pas cette stabilité que le monde de travail classique avec les CDI, donc le contrat indéterminé, le Graal, on va dire, des Français, même si ça change quand même aujourd'hui, c'est vrai que oui, tu n'as pas ces avantages, on va dire, et je me souviens aussi, je reviens aussi un peu en arrière, que tu as quand même Merci. À un moment donné, vous vouliez faire une grande école ?

  • Speaker #2

    Ah oui, oui. Oui, parce que quand même, avec la pression des parents, c'était assez compliqué, pas du non, 100%. Et oui, j'ai réussi, passé tous les examens, et j'étais en grande école, ça s'appelle ESSEC. Je, c'est pas ESSEC, c'est ESSEC, mais c'est aussi, bon, l'école, c'est pas le meilleur en France, comme ESSEC, par exemple, mais quand même. Et oui, j'étais là six mois, et après six mois, on a la première partie d'examen. Et à ce moment-là, j'ai compris, j'ai déjà gagné plus que beaucoup de gens qui vont finir cette école avec le business touristique. Et ici, j'ai pris des décisions super sérieuses parce que j'ai compris que si je peux continuer de travailler, que de travailler, je peux développer le business quand même beaucoup et je peux gagner plus. Mais bien sûr, c'était assez compliqué parce que j'avais besoin de dire pour la famille, pour mon mari, je vais arrêter. C'est la première. La deuxième, on a pris le crédit aux banques et bien sûr, c'est aussi la question, comment je vais payer, etc. Mais j'ai réfléchi beaucoup et j'ai dit, ok, on y va, si ça marche, si j'aime beaucoup ça, j'aime beaucoup le genre, j'aime beaucoup parler, j'aime beaucoup faire le contenu pour l'Instagram, pourquoi pas ? Et sinon, peut-être je peux demander l'école continue encore, etc. Je pense que ce n'est pas le problème. Et voilà, dans le camp d'école, j'étais seulement... Six mois. Et après, comme tu sais, le business marche super bien avant le Covid et je n'ai jamais réfléchi à faire encore des études.

  • Speaker #1

    Du coup, tu as abandonné en cours de route.

  • Speaker #2

    Oui, parfois je pense que c'est aussi très important de la vie comparer ce que tu fais, ce que tu aimes, réfléchir si tu as choisi franchement la bonne route. parce qu'après... toutes les journées, on passe beaucoup de temps pour travailler. Et si on n'aime pas notre travail, tu commences des tests chaque jour et c'est exactement ça que je ne veux pas. Je veux vraiment profiter, je veux commencer ma journée avec beaucoup d'énergie, et pour moi, je pense que c'est un bon choix parce que maintenant, chaque jour, j'ai plein de choses à faire. Je n'ai jamais fini, mais quand même, je suis super contente.

  • Speaker #1

    Et franchement, j'admire ton courage. C'est vraiment super important ce que tu dis par rapport à régulièrement faire un point avec soi-même. Tu vois, tu commences quelque chose et après, finalement, six mois après, tu te rends compte que, en fait, j'en vis déjà de mon activité. Ça me permet de vivre mieux qu'à la sortie d'école. Donc, pourquoi continuer ? Mais à la fois, tu as cette pression, on va dire financière, par rapport à quand tu as dit, j'ai pris un crédit, j'ai investi dans quelque chose. Donc, aujourd'hui, j'abandonne et en gros, je perds l'argent que j'ai prêté à la banque. Donc, ce n'est pas tout le monde, je trouve, aujourd'hui, qui a ce courage de se dire, OK, ce n'est pas grave, c'est difficile, mais j'avance et je prends un autre chemin, finalement.

  • Speaker #2

    Je pense que la vie, c'est normal de faire des fautes, de faire des erreurs. Et le plus important, c'est de comprendre ce que j'ai fait, où les problèmes ont changé. Parce que si tu comprends, ok, ça c'est le problème, mais je continue la même chose, ben c'est stupide. Oui, c'est peut-être. C'est pas le délégente.

  • Speaker #1

    Complètement. Très bien. Et du coup, tu commences, on va dire, en 2020, finalement, cette nouvelle formule vidéo. Tu t'améliores au fur et à mesure. Si je comprends bien, donc tu trouves tes premiers clients, même gratuitement, en fait, tu travailles gratuitement au début. Et tu trouves tes premiers clients sur Instagram, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Combien ? Je pense six mois, je travaille gratuitement, j'ai eu la chance parce que c'est Marie qui a payé pour l'appartement, la nourriture, etc. Et après, ce n'était pas par Instagram, le premier client, c'était quelqu'un qui m'a recommandé, quelqu'un que j'ai déjà filmé, parce que j'ai choisi la stratégie de ne filmer que des Français en étranger, parce que j'ai... j'avais zéro networking, zéro personne que j'ai connue, et j'ai dit, ok, alors, on va construire ça. Et voilà, ça marche. Au début, c'était super intelligent. Si quelqu'un m'a recommandé, j'ai filmé salon au 20e arrondissement. C'était n'importe quoi, pas fini. C'était pas le glamour et chic comme salon que je filme maintenant. C'était le premier client. Il m'a payé, je pense, 100 euros pour 4 vidéos. J'étais super contente et quand même j'étais trop excitée. Je leur ai donné du bon travail et je pense que le même jour du tournage, j'ai donné les vidéos. J'ai travaillé jusqu'à la fin. Elle était étonnée. Elle dit « wow » . Et ça, ça aussi m'a aidée beaucoup parce que les gens commencent tout de suite à me recommander parce qu'elle m'a dit « elle est super cheap, elle travaille super bien » . Bien sûr, je n'ai pas fait le niveau maximum, mais quand même, j'essaie. J'ai déjà fait pas mal. Et j'ai eu le résultat super vite, tout de suite. Et les gens étaient super étonnés. Et ça, ça m'a aidée beaucoup. Et quand même, je continue aussi à créer de nouveaux tournages gratuitement. Et je pense qu'après un an, j'ai fini de faire le tournage gratuit.

  • Speaker #1

    Ok. Et c'est vraiment le point super important parce que j'ai aussi entendu les échos d'une amie à moi qui travaille pour une entreprise qui m'a dit qu'elle t'a embauchée. Elle a dit, Yana, elle travaille, elle est hyper efficace, elle travaille tellement rapidement. Encore aujourd'hui, oui. Et c'est vrai que c'est quelque chose qui nous, on va dire les personnes étrangères, surtout venues des pays, voilà, la Russie, la Belorussie, l'Ukraine, ça nous différencie beaucoup parce qu'on travaille vraiment efficacement. C'est quelque chose qui surprend vraiment les Français qui sont beaucoup, enfin souvent, on ne va pas faire de clichés, mais sont souvent beaucoup plus lents, ils prennent leur temps. En fait, ils préfèrent dire oui, ça va prendre trois jours, tandis que ça prend peut-être trois heures. Trois mois. Trois mois. Et c'est vrai que ça, c'est vraiment notre, on va dire, avantage concurrentiel par rapport aux autres.

  • Speaker #2

    Mais je pense que ce n'est pas tous les gens russes, tous les gens slaviques, c'est que des gens qui déménagent parce qu'ils n'ont pas les choix. Ils n'ont pas les choix.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et donc, tu finis, au bout d'un an, tu finis de faire ce travail gratuitement. Tu commences, du coup, à te faire payer. Et au bout de combien de temps, tu arrives à en vivre, vraiment ?

  • Speaker #2

    Après un an, voilà. Parce que l'histoire était un peu triste. Parce qu'après un an, la COVID a fini. Et malheureusement, j'ai séparé avec Marie. Je n'ai pas le choix encore. J'ai obligé de gagner parce que maintenant, j'ai besoin de créer tout moi-même. Ou le choix, quand même, habite avec les parents, mais je ne veux pas. Je ne veux pas dire non, je vais faire le maximum de ce que je peux faire. Et voilà, à ce moment-là, j'ai continué de travailler un peu plus. Je pense que j'ai dormi pendant un an, j'ai dormi, je pense, quatre heures maximum. Oui, mais parce que c'était beaucoup de courage, beaucoup de... Des idées, d'efforts, je n'ai pas senti beaucoup. J'ai travaillé non-stop, non-stop, non-stop, non-stop, parce que je sais que je n'ai pas le choix, j'ai besoin de réussite. Et je rappelle mes premières vacances après cet an. Moi, je ne suis personne super active. Jamais en vacances, je ne restais en lit. J'ai tout le temps voyagé, fait le hiking, le sport, etc. Cette vacance, j'étais une semaine en Italie. Je n'ai jamais parti de l'hôtel. Jamais. Je ne peux pas. C'est moi qui ai pratiqué. Ah oui. C'est la première fois de ma vie que je mange. J'ai commandé une nourriture. J'ai fait des piscines, je mangeais là-bas. Et jusqu'à la fin, je ne pouvais pas bouger. C'était horrible, mais quand même super. Et après un an, j'ai compris. Ok, je peux habiter en France, à Paris. Maintenant, je peux augmenter le prix. Parce que quand même, c'était trop compliqué et trop intense. Et aussi, j'ai trouvé mon premier assistant qui j'ai payé pour m'aider avec la valise, avec le petit truc, parce que ça prend quand même beaucoup d'énergie. Et j'ai augmenté le prix. Bien sûr, le client avec qui j'ai travaillé avant m'a dit « Désolée, c'est un peu plus cher » . Mais ce n'était pas trop cher. Mais quand même, il ne veut pas continuer de travailler. Et j'ai créé une nouvelle base de clients. mais doucement Voilà, je continue comme ça et je suis super contente que j'ai augmenté le prix. Et maintenant, bien sûr, j'ai augmenté un peu plus. Et maintenant, je peux dire que j'ai travaillé franchement moins comme avant, mais je gagne plus parce que le prix est vraiment plus grand.

  • Speaker #1

    Et oui, tu disais, il y a les valises, etc. Donc, ce métier, il est quand même très physique. On n'y pense pas tout de suite. Ah oui. Mais les caméras, parfois, elles sont énormes, tu vois. Et comment tu fais, en fait ? même par rapport au ton dos, je sais que tu as un sac, mais tu as plein de matériel à transporter, donc c'est quelque chose d'assez physique. Est-ce qu'il y a d'autres choses auxquelles on ne pense pas ? On se dit, oui, je vais faire la vidéo, et on n'y pense pas. Et quelles sont peut-être les contraintes ou les difficultés de ce métier ?

  • Speaker #2

    Le premier truc, le métier vidéaste, c'est un métier que pour les hommes avant, parce que franchement, c'est super compliqué, c'est trop lourd, etc. Et au cinéma, on a 95% hommes. Maintenant, ça change. On peut changer, mais pas beaucoup. Je pense maintenant que c'est 70% des hommes et après le reste, c'est femmes, parce que l'équipement était trop lourd. Maintenant, il change. Et ça, c'est le premier truc. Deuxième truc, le technique. Beaucoup de femmes, elles peurent à prendre l'information, mais je pense que c'est stupide parce que c'est seulement en papier. Franchement, c'est la même chose comme maths, chimique, physique, etc. Seulement, oui, bien sûr, depuis, tu peurs. Et le troisième truc, oui, c'est super lourd quand même avec le valise, l'organisation, etc. Et le premier truc que j'ai fait, j'ai essayé beaucoup de gens et le problème avec le dos, avec le bras, parce que je demandais beaucoup. de gens qui fait le vidéo j'ai parlé en instagram je parlais avec les gens qui travaillent à paris comme ça j'ai dit bonjour je veux devenir vidéaste est-ce que tu peux me donner le conseil génial parce que beaucoup de gens et lui donner le conseil parce que c'est gratuit et beaucoup de gens m'a dit tu besoin faire attention avec le physique le corps et j'ai trouvé tout de suite coach en ligne je sens créer tout de suite en salle de sport et un premier jour Je fais du sport minimum trois fois par semaine. Et avec mon coach, on fait beaucoup d'exercices très lourds avec beaucoup de disques.

  • Speaker #1

    Oui, les poids lourds.

  • Speaker #2

    Les poids lourds. Parce que j'essaie, sinon c'est un grand problème. Et maintenant, franchement, je continue à faire beaucoup de sport, c'est vrai. Mais c'est génial parce que je n'ai pas de problème avec le dos. Le bras, mon corps peut changer beaucoup. Parfois, dans le lobby, j'ai beaucoup de musculation partout. Mais beaucoup de gens m'ont dit, tu fais beaucoup de sport, je te sais bien, je suis vidéaste. Et je pense que c'est super important dans notre métier. Tu ne peux pas faire pas de sport parce que tu peux avoir beaucoup de problèmes.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu as rencontré peut-être du... Justement, tu disais que c'est le métier d'homme à la base. Est-ce que tu as déjà ressenti ou tu as eu des remarques comme quoi tu n'es pas faite pour ce métier ?

  • Speaker #2

    Tu sais, en France, non. Parce que je pense qu'en France, tu as une grande différence par rapport à notre culture. femme, elle est vraiment super indépendante et ici beaucoup d'hommes m'ont comment on dit, fait beaucoup de compliments, m'ont applaudi, ils m'ont aidé beaucoup etc. parce que c'est vraiment, il n'existe pas beaucoup de femmes qui travaillent spécialement les femmes jolies, désolé pour ça parce que beaucoup de femmes qui travaillent en truc un peu technique, physique elles n'ont pas beaucoup d'intention par rapport à le make-up, le vêtement etc. pour moi c'était super important tout le temps parce que je sais, première je suis confortable comme ça, deuxième ça m'a aidé beaucoup tu sais je pense que c'est tout le temps pour nous plaisir de parler avec quelqu'un qui a l'air bien qui sonne bien, qui sourit etc et j'ai jamais le problème avec les hommes parfois j'ai le problème avec les femmes oui parce que c'est une question d'un peu de jalousie je pense et voilà.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #2

    Mais c'est la vie. Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui. Et du coup, quand tu as divorcé, tu as changé ton statut, ton visa. Du coup, qu'est-ce que j'ai fait pour mon visa en France ?

  • Speaker #2

    Avant, j'étais carte de séjour familière et maintenant, j'ai carte de séjour business,

  • Speaker #1

    travail.

  • Speaker #2

    Ok. Voilà. C'est pas... talent, quelque chose, c'est du travail. C'est assez facile. Tu demandes avec un changement de statut, tu montres que tu gagnes l'argent, tu montres le contrat, les factures, etc. Et si tu gagnes, c'est possible d'avoir ce type de...

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Donc, comment ?

  • Speaker #0

    Là, j'aimerais que tu nous partages quelque chose qui va nous faire rêver. Je sais que tu as fait plein de projets assez chouettes. Est-ce que tu peux en parler, je ne sais pas, des trois projets les plus incroyables que tu as vécu grâce à ton métier ?

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, oui. J'ai beaucoup de projets incroyables. Je pense que le premier qui va rester dans ma vie, peut-être la première place, ça, c'est le voyage. pour deux mois, j'étais en Antarctique. J'ai filmé un contenu pour les socials médias, pour l'Instagram, pour YouTube et TikTok pour une compagnie touristique qui a organisé le voyage en Antarctique. Franchement, c'était génial parce que je n'ai jamais imaginé en Antarctique filmer le pingouin, le gens, etc. C'était assez Merci. J'ai peur au début parce que je ne sais pas ce que je peux entendre, etc. Mais j'ai dit, je pense que c'est la première et dernière fois de ma vie que quelqu'un m'a proposé ça. On y va. Je n'ai pas les enfants. Je n'étais pas en couple à ce moment-là. Je n'ai pas le choix. J'ai besoin de dire oui. C'est génial. On a passé quelques jours au Buenos Aires. Après, j'étais au Chihuahua. C'est le dernier point où tu prends le bateau. Après deux semaines, tu voyages dans l'Antarctique, beaucoup d'Alberts, etc. Après ce voyage, on a voyagé…

  • Speaker #0

    Comment est-ce qu'ils t'ont trouvé ?

  • Speaker #1

    Les recommandations.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Ça, c'est très important. Beaucoup de travail fou, c'est que des recommandations. Parce que parfois, pour le client qui a un travail énorme, ce n'est pas le problème de payer. mais c'est la question de confiance, c'est la question de qualité, c'est la question de communication. Et tout le temps, les gens me recommandaient de travailler comme ça. Voilà, et ça, c'est le client avec qui je travaille quelques fois, il me recommandait comme ça. C'était super intéressant parce que le voyage était pendant Noël et aussi Bonne Année. Et bien sûr, c'est assez compliqué de trouver quelqu'un disponible pour... minimum deux ou trois semaines sans famille. Noël, c'est très important en France. Et oui, c'était trop compliqué. Il cherche, cherche, cherche et voilà, j'ai la chance. Non, non,

  • Speaker #0

    je suis.

  • Speaker #1

    Voilà, deuxième travail, je pense, c'était un voyage en Italie. J'étais en Capri. J'ai filmé évidemment pour une grande marque qui s'appelle Jacob & Co. C'est une marque montre. Mais ce n'est pas une montre classique, c'est une montre super chère qui coûte 1 million, 2 millions, 3 millions de dollars. Parce que c'est une montre que pour les stars, les football players, les pop stars, Beth Graham, le président, etc. Avec beaucoup de brillantes, etc. Et c'était évidemment en Italie. On a passé 4 jours là-bas. Tout est super chic. On a le chèvre. Je dis nous parce que j'étais avec mon assistant qui tirait le drone pilot. qui travaillait pour moi. Un jour, on s'était comme ça en villa, seulement profiter. Deuxième jour, on a filmé tous les cas pris en drone. Troisième jour, on a l'événement avec beaucoup de gens super riches. On a, je pense, six sécurités pendant l'événement et place par les semaines, parce que c'était super on peut dire cher, c'est le mot, et beaucoup de montres très chères aussi. Et voilà, le prochain jour, je vais vous donner les vidéos. Et c'était assez intense parce que je n'ai pas dormi 24 heures. Voilà. Maintenant, je ne vais jamais accepter ça. Parce que j'ai compris, ça, c'est mon limite. Après 15 heures, c'est compliqué. Tu ne peux pas. Tu ne peux pas travailler plus. Ta corbe dit non, ta tête dit non, tu commences à pleurer, mais je n'ai pas le choix quand même. J'ai besoin de la vidéo le jour prochain. Voilà, mais ça, c'était une grande leçon pour moi. Et le troisième travail, c'est plein de choses. Je pense à la Chanel. J'ai filmé pour le client Chanel, c'était un grand influencer en Tokyo qui est venu avec une grande équipe ici et on a visité l'usine Chanel. C'était la visite officielle, il m'a donné le vêtement où il fait le nom Yana Chanel ici. Voilà, c'était génial. Ce n'est pas que de papier, tu sais, c'est vraiment, il m'a donné le vêtement. voilà et on a visité l'usine, elle va partager avec nous tous les fréquences pour un nouveau crème Ça s'appelle Sublimage. C'est une crème qui coûte 100 euros. Il expliquait pourquoi c'est très cher comme ça. Après, on a visité le laboratoire et plein de différentes chambres. Beaucoup de gens l'expliquaient, le procès, etc. Et à la fin, il nous donnait la crème comme cadeau. Et plus, il m'a payée. C'était génial, franchement. Mais malheureusement, je n'aime pas cette crème. C'est le R.J. Quand j'ai mis 500 Eurocrème pour le visage, je sens que ça, c'est le gold. Voilà.

  • Speaker #0

    Génial. Ok, super. Tu nous as fait vraiment rêver, je pense. Est-ce qu'à l'inverse, et je sais que tu es déjà arrivée parce que tu en as un peu parlé aussi sur les réseaux, tu as vécu des situations vraiment difficiles avec les clients et comment tu t'en es sortie ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, c'est beaucoup de situations mais je n'ai pas le... Le problème, comme j'étais en danger ou quelque chose comme ça, c'est souvent le problème par rapport à la communication ou par exemple les clients qui ne sont pas payés, etc. Parce que parfois les gens, ils prennent le service, ils t'ont dit beaucoup de choses bonnes, ils t'ont dit « je t'ai promis » blablabla, et après, voilà, tu restes avec rien. Par exemple, j'ai une situation, j'ai travaillé pour une marque couture, c'était... Marc est assez connu, il a 300 000 abords Instagram. C'est le designer arabique pour qui j'ai travaillé. On a fait un jour de tournage, j'ai fini la vidéo. Et souvent, à ce moment-là, j'ai envoyé la vidéo comme ça, sans contrat. Et le designer m'a promis de payer une semaine, deux semaines, trois semaines, un mois, six mois. et rien n'a passé, elle a déjà publié toutes les vidéos, elle l'a utilisée pour la télé, pour l'application, etc. Et j'ai compris, oui, je ne peux faire rien parce que je ne vais pas signer le contrat. Et voilà, ça c'est l'expérience. Beaucoup de clients vont montrer que c'est très important de fixer toutes les conditions au papier, signer, et seulement après, commencer à travailler. Et ça, c'est assez souvent. Les gens ne veulent pas payer. malheureusement il veut tout gratuit il essaie de trouver la possibilité d'utiliser les vidéos et après il dit ah non désolé j'aime pas voilà mais c'est l'amitié maintenant je me protège beaucoup et quand même parfois on arrive à la situation où j'ai besoin de trouver les solutions et payer les équipes parce que maintenant je ne vais pas travailler seule faire la pression pour les clients par exemple le... Moi, j'ai fait la lettre recommandée avec la demande officielle du client qui a besoin de me payer.

  • Speaker #0

    Maintenant, tu as beaucoup d'expérience. Et j'imagine que tu as rencontré aussi beaucoup de gens connus.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Spécialement pendant la Fashion Week, tu as vu beaucoup de stars. Manika, par exemple, Naomi Campbell ou Irina Shayk. Après, les acteurs, parce que maintenant, c'est assez populaire pour la marque. pour grands marques comme Chanel, Amélie, etc. Inviter les stars, par exemple Lady Gaga, Leonardo DiCaprio, etc. Et bien sûr, beaucoup d'influencers. Mais tu sais, peut-être première année, j'ai un peu enquête, mais maintenant, je ne sens rien. Je sens que c'est ces personnes qui travaillent, c'est son métier. Cette année, j'ai filmé... une actrice d'Emily in Paris, qui s'appelle Lucien, c'est une actrice qui jouait l'amante d'Emily, et on a filmé avec lui un studio à Paris, on a parlé avec lui, etc. Pour moi, oui, je sens quelqu'un de très connu, mais parce qu'on a un contact avec ces lèvres très proches, tu vois, le persan. Compris tout de suite, c'est aussi des personnes avec beaucoup de problèmes parfois, qui parfois le fatiguent, qui peuvent rester très sympas, etc. parce que beaucoup de gens filment. chaque mouvement et je pense franchement c'est compliqué après mon travail j'ai compris je ne veux pas devenir trop connu comme ça parce que c'est la vie pas typique et c'est la vie assez compliqué beaucoup de pression tu

  • Speaker #0

    peux faire rien franchement parce que beaucoup de gens regardent et check comment est ce que tu te considérer comme quelqu'un qui a réussi aujourd'hui en avril 2025

  • Speaker #1

    Je pense que j'ai réussi à être indépendante, c'est vrai. J'ai réussi à habiter à Paris, un bon quartier et payer tout ce que je veux moi-même. Et pour moi, je suis très fière de moi, bien sûr. Mais je pense qu'il y a beaucoup de choses futures. Je ne peux pas arrêter. c'est impossible et pour moi j'aime beaucoup ce que j'ai maintenant mais c'est pas assez je pense que c'est fini jamais de projet dans ma tête mais je pense que c'est un peu plus compliqué parce que à un moment comme tu sais que tu as commencé et tu tu commençais à faire premier argent c'est assez vite après quelques ans tu es déjà au bon niveau tu gagnes bien après c'est compliqué parce que après Après, tu dois trouver des solutions, travailler avec de grands clients, créer l'équipe, créer la boîte. Et ça, c'est une autre responsabilité. C'est beaucoup de questions par rapport à l'organisation, etc. Et c'est autre argent. Ça, c'est compliqué aussi. À chaque niveau, on a différentes difficultés.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Et quels sont tes projets, justement, tes projets futurs ? Qu'est-ce que tu aimerais accomplir dans les années qui viennent ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, pour moi, c'est très important de créer l'équipe avec qui je peux travailler longtemps. Maintenant, j'ai déjà travaillé avec ma sœur. J'ai quelqu'un comme assistant, deuxième caméra, avec qui je travaille tout le temps. Et aussi, je travaille avec un éditeur qui m'a aidée avec le montage. Parce que franchement, le montage prend beaucoup de temps et je ne peux pas tout le temps rester... en fonds d'ordinateurs parce que je peux utiliser ce temps pour communiquer visiter évidemment créer le stretch etc et mais quand même tous les clients avec qui je travaille c'est pas comme c'est dit c'est pas chaque mois oui beaucoup de clients ils reviennent parce qu'ils ont besoin de vidéos mais je voudrais créer l'agence et je voudrais créer la base de clients qui va payer chaque mois par exemple et Pour moi, c'est très intéressant. J'ai essayé de trouver les solutions pour comment je peux créer cette boîte parce que quand même, c'est beaucoup de difficultés. Parce que travailler avec quelqu'un qui est entrepreneur, pour le client, c'est très simple. Tu signes un débit, un contrat, c'est fini. Mais signer le contrat six mois, un an, ça, c'est déjà pas facile. Mais ça, c'est une question de temps. Oui.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas impossible.

  • Speaker #1

    Oui, ce n'est pas impossible,

  • Speaker #0

    c'est vrai. Quelle est ta définition finalement de la réussite ?

  • Speaker #1

    Pour moi, dans la vie, c'est très important de comparer ma vie avec moi-même. Tout le temps, qu'est-ce que je fais ? Je n'ai jamais, maintenant, je n'ai jamais comparé ma vie avec quelqu'un parce que je pense que c'est stupide et ce n'est pas une bonne idée. Ici, par exemple, moi, je compare ma mère avec moi-même à 5 ans, comme je suis en météorologie à la France, je sens une grande différence et pour moi, c'est déjà une définition de réussite.

  • Speaker #0

    C'est vrai ce que tu dis, parce que souvent, on compare nous-mêmes avec les autres et ça, c'est une erreur. Parce que déjà, on voit uniquement la façade, c'est-à-dire qu'on voit le fruit de leur travail, mais on ne voit pas les difficultés, on ne voit pas d'où ils sont partis finalement. et parfois ce qu'on voit C'est assez loin de la réalité, tandis qu'en fait, quand tu te compares toi-même, par exemple, quand tu es arrivé en France, ou quelques années après, et aujourd'hui où tu en es, vraiment, je pense que tu peux être complètement fière.

  • Speaker #1

    C'est très intéressant de voir le français avec qui je parle parfois, et de demander beaucoup de questions, par exemple, mais tu as déjà parlé français quand tu es de majeure en France ? Je dis non. Mais tu as déjà travaillé en vidéo quand tu es de majeure en France ? Je dis non. Et je vois le visage et à ce moment-là aussi, j'ai compris, ah, peut-être, on peut réussir. J'ai poursuivi. Mais c'est très important, franchement, continuer à travailler avec toi-même et jamais comparer avec quelqu'un. C'est très important. C'est le rêve que je me dis tout le temps, tout le temps.

  • Speaker #0

    Comme un rappel aussi, oui, c'est ça. Oui. Et pour finir, est-ce que tu peux justement, par rapport à ton développement personnel, professionnel, est-ce que tu peux recommander, je ne sais pas, quelque chose qui t'a marqué, un livre, un article, un podcast, quelque chose que tu as vraiment dit « wow » . Heureusement que j'ai lu ça ou j'ai entendu ça.

  • Speaker #1

    Je vais recommander de faire la thérapie personnelle. Je pense que ça m'a aidé beaucoup. J'ai fait la thérapie déjà il y a dix ans. Et je pense que si tu as travaillé avec toi-même, tu n'as pas le temps pour la jalousie, tu n'as pas le temps pour parler par rapport à quelqu'un, tu as seulement le temps pour toi-même. Et si tu as des problèmes dans la vie, à ce moment-là, tu te dis « Ok, qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que je n'aime pas ? Qu'est-ce que je peux changer ? » Et franchement, ça, ça m'a aidé beaucoup. Rester positive, continuer de travailler, n'importe quelle situation arrive, COVID, divorce, le crisis, le Trump, etc. Ça m'a aidé à continuer. Je pense que c'est très important.

  • Speaker #0

    Très, très bon conseil. Et ta femme ? Avec le même thérapeute, tu as changé plusieurs fois ?

  • Speaker #1

    Au début, j'ai changé beaucoup et finalement, j'ai trouvé un sol et oui, on est en thérapie depuis dix ans maintenant. Bien sûr, maintenant, je n'ai pas de thérapie chaque mois. Maintenant, c'est peut-être la question, chaque six mois, etc. Mais au début, spécialement quand j'ai créé l'Instagram, c'était quelques fois par semaine. Parce que Merci. Parce que Instagram donne beaucoup d'opportunités, beaucoup de possibilités de connexion, etc. Mais en même temps, beaucoup de négativité aussi, beaucoup de gens qui sont un peu jaloux, qui disent n'importe quoi. Et c'est assez compliqué aussi, reste séparé par rapport au monde, etc. Reste toi-même aussi. parfois c'est compliqué si par exemple quelque chose passait dans ta vie, quand même reste positif et parler avec les gens parce que tu ne peux pas disparaître si tu continues ton business Instagram. Et voilà, ça prend beaucoup de temps pour moi et spécialement avec toutes tes familles. Au début, j'ai commencé à partager beaucoup de choses personnelles et c'était aussi super compliqué avec la famille parce qu'elle me disait « Pourquoi tu dis tout ça pour les gens que tu ne sais pas ? » Maintenant, toute ma famille a déjà J'y va ! C'est Yana. Ok. Mais quand même, je pense que c'est aussi très important de comprendre. J'ai dit tout le temps pour les études, pour mes élèves, c'est très important de trouver les règles pour toi-même. Qu'est-ce que tu veux partager et qu'est-ce que tu ne veux pas ? Par exemple, pour moi, maintenant, je n'ai jamais partagé les questions par rapport à ma famille proche, mon père, ma mère, ma soeur, parce que j'ai compris que si je partage quelque chose comme ça, c'est de créer tout le temps la discussion. parfois n'est pas très plaisante. Et à ce moment-là, j'ai compris, peut-être c'est mieux, je me partage ma vie personnelle, et c'est tout. Et ça, ça change beaucoup. Et c'est très important de comprendre, c'est toi qui as choisi la règle, ce n'est pas autre personne.

  • Speaker #0

    Et encore une fois, tu ne vas pas juste regarder ce que font les autres. Ah oui, lui, il partage ça, ou elle, elle partage ça, donc je suis obligée, entre guillemets. Oui, c'est ça. Non, pas du tout, en fait, chacun a ses limites. Et c'est vrai que, et surtout en France, d'ailleurs, Je remarque que les Français ont du mal pour la plupart, même si bien évidemment, il y a aussi des influenceurs français qu'on parle. Mais en règle générale, ils ont beaucoup plus de mal à, je ne sais pas, faire des stories avec leur tête ou partager vraiment leur quotidien. C'est quelque chose qui, pour eux, c'est vraiment très intime et ils ne veulent pas forcément rentrer dans cette intimité.

  • Speaker #1

    Oui, mais maintenant, j'aime beaucoup ça. Parce que ça, vraiment, te donne la possibilité de travailler et cacher ta vie personnelle. Je pense que pour les gens slaviques, c'est très important si tu es blogueur de montrer beaucoup ta vie personnelle et parfois c'est franchement super compliqué. Justement, un moment comme je me suis divorcée, par exemple, pour moi je ne peux pas dire rien parce que j'ai créé beaucoup de contenu avec mon mari, ex-mari. Mais à un moment là, comme j'ai besoin d'annoncer ça pour les gens qui ne le savent pas parfois, c'était dur. J'ai dit non, je ne vais jamais montrer la relation. Voilà, mais maintenant je montre encore. Voilà, maintenant je ne peux pas ne pas partager. Oui, oui. C'est très important qu'on pense ça. C'est un choix quand même.

  • Speaker #0

    Ok, super. Est-ce que tu peux, je ne sais pas, faire un mot final pour la fin de cet épisode ? Dire quelque chose ?

  • Speaker #1

    Je pense que je vais continuer la même direction que je dis en Instagram pour les femmes qui veulent devenir indépendantes. C'est très important de comprendre que tout est possible. Tout est possible. Vous êtes super... Vous avez beaucoup de... de possibilités, créez votre vie quand vous voulez. C'est très important, ne peur pas, c'est très important, n'écoute pas, c'est très important, écoute seulement vous-même et faire quelque chose. C'est tout. Je pense qu'on a beaucoup de limitations dans notre tête, on a beaucoup de limitations avec notre famille, notre mari, etc. Mais rester indépendant, ça c'est la liberté. Et si tu as la liberté, ça change tout. Et je souhaite beaucoup aux femmes d'être libres un jour.

  • Speaker #0

    Super. Je pense que c'est une super conclusion. Merci beaucoup pour cet échange. Vraiment, c'était génial. Je pense que c'était très inspirant. J'espère. Et voilà. Donc, ton histoire va inspirer les autres. Peut-être quitter le travail qu'ils n'aiment pas et se lancer vers quelque chose, ce qu'ils aiment vraiment. Voilà. Génial.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Merci à toi. C'était très bien.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode. Si vous avez aimé, n'hésitez pas à me laisser un 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcasts ou Spotify. Vous pouvez me suivre sur Instagram, Korea Consulting France, ou sur LinkedIn, Julie Abonné, où je partage mon quotidien, les coulisses de coaching, ainsi que mes conseils et astuces pour réussir sa carrière en France. N'hésitez pas à me faire part dans les commentaires des pays, des métiers qui vous intéressent le plus pour orienter mes prochains épisodes. Si vous avez des personnes que vous aimeriez voir interviewées, faites-le moi savoir. A bientôt pour un nouvel épisode.

Description

🇧🇾 Yana Kishko, originaire de Biélorussie, rencontre son mari français sur une appli de rencontres à Minsk. Quelques mois plus tard, elle quitte tout pour s’installer à Paris comme jeune fille au pair. Très vite, elle décide de viser haut : elle s'inscrit en grande école, investit 10 000 euros... avant de réaliser que ce chemin n'est pas fait pour elle.


🍷 Déterminée, elle se lance alors comme guide touristique, en créant un concept original de "bars tours", qui cartonne... jusqu'à l'arrivée du Covid. Plutôt que de baisser les bras, Yana rebondit. Elle suit des cours de vidéographie en ligne, termine première de sa promotion, et travaille jour et nuit gratuitement pour construire son portfolio.


Malgré les voix autour d’elle qui lui répètent : 'Tu n’entreras jamais dans l'univers de la mode, ce n'est pas pour toi', Yana persiste, s'accroche — et elle réussit.


📹 Aujourd'hui, elle vit à Paris, de son activité de vidéaste dans la fashion industry, grâce à son visa entrepreneur.


Un parcours incroyable, inspirant, et une vraie leçon de persévérance.


Bonne écouté 🎧


Instagram de Yana

Son Insta pro



-------------------

Je suis Yulia Bonnet, consultante en gestion de carrière & coach professionnelle: +150 pros cadres accompagnés à réussir leur carrière en 🇫🇷 .

Vous pouvez me suivre sur LinkedIn Yulia Bonnet ou sur Instagram, où je partage mon quotidien, les coulisses du coaching ainsi que mes conseils et astuces pour réussir sa carrière en France.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans mon nouvel épisode. Yana Kishko, vidéographe à Paris. Yana rencontre son mari sur une appli de rencontre à Minsk, Bélorussie. Quelques mois plus tard, elle quitte tout pour s'installer à Paris comme jeune fille au père. Très vite, elle décide de viser haut. Elle s'inscrit en grande école, investit 10 000 euros, avant de réaliser que ce chemin n'est pas fait pour elle. Déterminée, elle se lance alors comme guide touristique en créant un concept original de tour de bar qui cartonne jusqu'à l'arrivée du Covid. Plutôt que de baisser les bras, Yana rebondit. Elle suit des cours de vidéographie en ligne, termine première de sa promotion et travaille jour et nuit gratuitement pour construire son portfolio. Les gens autour d'elle disaient « tu ne rentreras jamais dans la fashion sans connexion » . Yana persiste. s'accroche et elle réussit. Aujourd'hui, elle vit à Paris de son activité de vidéographe dans la fashion industry grâce à son visa entrepreneur. Un parcours incroyable, inspirant et une vraie leçon de persévérance. J'espère que ça va vous inspirer. C'est parti !

  • Speaker #1

    Yana, comment vas-tu ?

  • Speaker #2

    Salut, ça va ?

  • Speaker #1

    Très bien, merci. Je suis très heureuse de t'avoir comme invitée. Aujourd'hui, dans mon nouvel épisode, ça fait un moment que je te suis sur les réseaux et j'ai vraiment vu ton histoire professionnelle, personnelle aussi un peu évoluer beaucoup pendant ces dernières années. Je crois que je me suis abonnée à toi vers Covid, à peu près. Je me souviens, tu chantais, il y avait pas mal de gens qui se sont mis au chant.

  • Speaker #2

    Oui, plein de choses ont changé.

  • Speaker #1

    Oui, oui, j'imagine. Donc, je te propose de te présenter d'abord, comme tu le souhaites.

  • Speaker #2

    Merci. Alors, je m'appelle Yana Kishukuro, je suis Bélamreuse et j'habite à Paris depuis 7 ans maintenant. Maintenant, je me présente comme le vidéaste qui travaille beaucoup à Paris et surtout partout du monde. Voilà, et j'ai filmé plein de choses. Qu'est-ce que vous pouvez imaginer dans Instagram, TikTok, YouTube, etc. C'est exactement ce que je peux faire pour vous, pour les clients, etc. Voilà, je suis une super positive personne, je pense, j'espère. J'ai essayé d'être une femme assez ouverte et libre. Et dans Instagram, j'essaie de montrer le travail que je fais, le VEA France Et voilà.

  • Speaker #1

    Ok, super. Mais, donc, aujourd'hui, tu es une vidéaste. Tu travailles, on peut dire que tu travailles plutôt dans le monde de la mode.

  • Speaker #2

    Oui, beaucoup de monde, oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais je sais que ça fait déjà quelques années que tu fais ce métier, mais ce n'était pas tout de suite ton travail. Exactement. Voilà, oui. Donc, est-ce que tu peux revenir un peu sur comment tu es arrivée en France, pourquoi la France et parler un peu des débuts de ton aventure ?

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr. L'aventure a commencé avec le Tinder et j'ai trouvé l'amour par hasard comme ça au Tinder. J'étais en Belgrossie, je travaillais là-bas en Minsk, en capitale. Et bien sûr, je ne peux pas imaginer moi déménager à Paris, en France et travailler pour moi-même. j'étais une femme, on peut dire assez typique. J'ai fini l'université, je travaillais pour une grande boîte, l'éducation était en finance, mais ce n'est pas exactement ce que j'aime beaucoup. C'est pour ça que je déménageais en capitale. Alors, l'amour a commencé au premier rendez-vous, voilà, on a commencé notre relation à distance et après, je pense, un an, j'ai déménagé en France. Et ma vie commençait là-bas. J'ai commencé en opéra. C'est le programme assez connu en Europe et dans les États-Unis. C'est Jean-Phil qui va aider vous pour les occuper, les enfants. Et je commence comme ça. Après, je pense, un an de travail comme ça, j'ai compris que ce n'est pas exactement ce que je voulais faire de ma vie. J'ai commencé à chercher ce que je pouvais faire en même temps. Mon premier travail était le guide touristique parce que je ne parle pas français et je n'ai pas assez de temps pendant la journée parce que le besoin de temps occupé. une grande partie de la journée. Et c'est comme ça que je commençais à travailler avec le Touriste Trousse. Et je peux dire que c'était mon premier business en France qui marche super bien. J'ai commencé à faire beaucoup de tours classiques, on a montré le Tour Eiffel, le Louvre, etc. Après, tournée pas super classique, tour de bar où on boit le cocktail et visiter plein de lieux différents et intéressants. Après, j'ai fait le tour aux trottinettes, etc. Le business marche super bien et j'ai compris que c'est un peu compliqué de trouver les gens exactement comme moi parce que parfois, tu as besoin d'adapter beaucoup avec les gens. Et j'ai trouvé mon client avec le site spécial et tout le temps, les gens étaient super différents et parfois, c'était trop compliqué pour moi parce que parfois, les gens sont assez vieux. très strict, il demande beaucoup et parfois les gens étaient super gentils, très positifs comme moi. Et je demandais les questions moi-même, comment je peux travailler avec des gens comme moi. Et je me suis dit, à ce moment-là, j'ai besoin de créer un Instagram et j'ai besoin de montrer moi-même la personnalité. Et c'est sûr, ça m'a aidé à trouver le client comme moi. Parce que si tu m'as suivi, ça veut dire que tu as aussi la même valeur. Et l'histoire commence ici avec Instagram. J'ai investi beaucoup d'argent là-bas. Et j'ai vraiment travaillé non-stop avec l'équipe que j'ai payée aussi, qui m'a aidée avec le contenu. Mon mari m'a aidée aussi avec le contenu, la publication, etc. Et le business a grandit beaucoup. Et voilà, après, on a le Covid. Et ça, c'était la période où j'ai perdu tout, comme beaucoup de gens. et c'était la période où tu devais te demander les questions qu'est-ce que tu veux faire après, comment tu vas continuer, etc et j'ai compris, j'ai besoin de faire quelque chose trouver quelque chose en France parce que moi, comme beaucoup de gens, on ne sait pas si on peut continuer à voyager c'était horrible, en France tout était entourdi voilà, et moi, tout le temps j'étais passionnée par les vidéos et les photos, et j'ai dit pour Pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Pourquoi je ne peux pas continuer dans cette direction ? Et j'ai trouvé l'éducation en ligne. J'ai acheté ma première caméra et la route commençait ici.

  • Speaker #1

    Et ça, c'était en 2020 ?

  • Speaker #2

    Oui, c'était COVID. Le deuxième confinement, j'ai acheté ma première caméra. Le moment qu'on est sorti, mais quand même, c'était un peu... strict.

  • Speaker #1

    Et c'était... parce que quand on imagine apprendre à être vidéaste, on n'imagine pas trop l'éducation en ligne, comment c'était ? Oui. C'était quand même faisable pour toi ? Est-ce que c'était facile, difficile ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est un peu compliqué parce que vidéo, c'est exactement ce que tu peux faire avec les yeux et les mains. Mais pour moi, c'était super intéressant de comprendre comment le caméra marche, parce que je ne sais pas qu'est-ce que c'est ISO, comment se marche une matrice, etc. Je ne sais rien. Et ça, ça m'a aidé beaucoup à créer la base pour comprendre tout ça. Comment marche le programme pour faire le editing, le télénage, etc. Et ça, ça m'a aidé à commencer. Après, bien sûr, je pense que ce n'est pas assez pour tout de suite commencer le travail. Et c'est pour ça que j'ai commencé à créer beaucoup de vidéos gratuitement. J'ai cherché le mannequin, le coiffeur, le make-up artiste en ligne. Et c'est moi qui ai organisé le tournage. On a dit, oui, c'est gratuit, tu portes le haut. Et c'est moi qui ai donné la direction, etc. Parce que j'ai compris. Sans portfolio, sans connexion, sans networking, c'est impossible de créer le business. Ce n'est pas seulement en France, c'est partout. Et ça, ça m'a aidé beaucoup à pratiquer. Après, j'ai trouvé une vidéaste qui a déjà travaillé beaucoup à ce métier. Et j'ai demandé, est-ce que je peux te payer ? Et toi, tu regardes les vidéos que je fais et tu m'as critiqué. J'ai payé pour la critique. Parce que j'ai compris, si tu n'es pas le professeur, ça prend beaucoup de temps pour grandir. Et ça, ça m'a aidé franchement beaucoup. On a travaillé ensemble pendant six mois et j'ai continué à faire beaucoup de vidéos, beaucoup de contenus. Et ça change beaucoup.

  • Speaker #1

    Et je me souviens que tu as parlé à un moment donné pendant tes études justement de devenir vidéaste que tu étais dans les tops. meilleur élève qu'il fallait rendre et que tu as au lieu de rendre un peut-être rendre du 3 ou quelque chose comme ça tu vois je me souviens que tu étais pas juste j'étudie quelque chose et voilà mais en fait tu t'es donné à fond en fait oui

  • Speaker #2

    moi je suis la personne à affronter tout le temps sans prendre cela si je choisis quelque chose ou quelqu'un c'est sans prendre cela et moi je pense chaque métier c'est très simple on a assez ça Tu as besoin de 10 000 heures pour devenir professionnel. Et moi, je pense que c'est la même chose. Et à ce moment-là, j'ai décidé, OK, je veux vraiment devenir vidéaste. J'ai besoin de donner le maximum de temps. Et oui, j'ai travaillé toutes les journées. Je commençais à 5 heures au matin pour faire le montage, le tournage, etc. Pour planifier le tournage, pour parler avec les gens. Après, parce que je n'étais pas à Paris, j'étais en maison de la FIT. C'est assez loin, c'est une heure de route. J'étais à Paris, j'ai filmé en quelques heures. Après, chez moi, tout de suite, faire le montage, le témoignage, parler avec les gens. Comme ça, je continue chaque jour et j'ai fait l'online aussi avec le propulseur. Oui, c'était super intense, mais quand même, ça donnait beaucoup de résultats.

  • Speaker #1

    À l'époque, tu étais encore mariée. Est-ce que ton mari t'a soutenue dans cette nouvelle voie ? voix.

  • Speaker #2

    Oui, oui, oui. Pour lui, c'était égal que je veux travailler. Parce que malheureusement, lui, comme beaucoup d'hommes français, le cliché, si tu es femme slavique, tu ne veux pas travailler. Et parce qu'il a vu comme j'ai vraiment vu travailler et j'ai fait beaucoup de choses, il m'a supportée beaucoup. C'est lui qui m'a aidée avec l'argent de l'eau pour la première caméra. Ce n'était pas cadeau, mais quand même. Ça m'a aidé beaucoup. Et après, par exemple, il m'a aidé avec le, comment ça se dit, le se traîner. Parce que je travaillais avec la caméra et j'ai besoin de tout le temps de pratiquer comment tu peux filmer le portrait, le marche, etc. Et c'est lui qui était mon premier mannequin modèle pour moi-même.

  • Speaker #1

    Ok, super. Et est-ce que dans ton entourage, tu avais vraiment uniquement le soutien ou il y avait aussi des gens qui te disaient... Mais tu te lances dans quoi ? Mais comment tu vas y vivre ? Tu sais, il y a des gens qui ont vraiment des croyances, on va dire, positives, et il y a des gens qui ont toujours un peu négatives. Bien sûr.

  • Speaker #2

    Spécialement mes parents et mes familles. Parce que mes parents sont docteurs, d'où. Et je commence ces vidéos, et il m'a dit, j'espère un jour que tu vas chercher et que tu vas travailler dans un bon travail, finalement. Sérieux. Je sais que c'était un peu compliqué. qui croit... je peux gagner argent avec ça. Ce n'était pas sérieux. Ils pensaient que c'était n'importe quoi. Les amis, beaucoup de amis me supportaient beaucoup parce que pourquoi pas ? Mais avec les parents, c'est un peu compliqué, bien sûr. Parce que c'est quelqu'un de super proche. Tu as besoin de support, mais parfois tu peux premièrement montrer le résultat et après tu as le support.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et ils ont leur propre vision. par rapport à leur génération, comme tu disais, un travail sérieux pour eux, des métiers on va dire modernes, de nouveaux métiers, ou même certains secteurs comme la mode, c'est vraiment compliqué. Et bien évidemment, eux qui sont docteurs, j'imagine qu'ils ont une vision de travail sérieux.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça, mais je pense que c'est la même chose. Tu as raison, parce que si par exemple tu es vidéaste ou tu es artiste, et tu parles, tu réfléchis que de... de créer des vidéos que de créer des photos, ce n'est pas assez pour vivre en France, pour vivre partout. Parce que le travail est sérieux, chaque mois tu as le salaire. Oui. Ça c'est facile. Si tu es artiste, tu ne peux pas habiter avec ça. Tu as aussi besoin de devenir businesswoman, businessman, après le chiffre, après le taxe, beaucoup de choses. Et bien sûr, acheter être artiste, ce n'est pas simple.

  • Speaker #1

    Complètement. Parce que tu n'as pas cette stabilité que le monde de travail classique avec les CDI, donc le contrat indéterminé, le Graal, on va dire, des Français, même si ça change quand même aujourd'hui, c'est vrai que oui, tu n'as pas ces avantages, on va dire, et je me souviens aussi, je reviens aussi un peu en arrière, que tu as quand même Merci. À un moment donné, vous vouliez faire une grande école ?

  • Speaker #2

    Ah oui, oui. Oui, parce que quand même, avec la pression des parents, c'était assez compliqué, pas du non, 100%. Et oui, j'ai réussi, passé tous les examens, et j'étais en grande école, ça s'appelle ESSEC. Je, c'est pas ESSEC, c'est ESSEC, mais c'est aussi, bon, l'école, c'est pas le meilleur en France, comme ESSEC, par exemple, mais quand même. Et oui, j'étais là six mois, et après six mois, on a la première partie d'examen. Et à ce moment-là, j'ai compris, j'ai déjà gagné plus que beaucoup de gens qui vont finir cette école avec le business touristique. Et ici, j'ai pris des décisions super sérieuses parce que j'ai compris que si je peux continuer de travailler, que de travailler, je peux développer le business quand même beaucoup et je peux gagner plus. Mais bien sûr, c'était assez compliqué parce que j'avais besoin de dire pour la famille, pour mon mari, je vais arrêter. C'est la première. La deuxième, on a pris le crédit aux banques et bien sûr, c'est aussi la question, comment je vais payer, etc. Mais j'ai réfléchi beaucoup et j'ai dit, ok, on y va, si ça marche, si j'aime beaucoup ça, j'aime beaucoup le genre, j'aime beaucoup parler, j'aime beaucoup faire le contenu pour l'Instagram, pourquoi pas ? Et sinon, peut-être je peux demander l'école continue encore, etc. Je pense que ce n'est pas le problème. Et voilà, dans le camp d'école, j'étais seulement... Six mois. Et après, comme tu sais, le business marche super bien avant le Covid et je n'ai jamais réfléchi à faire encore des études.

  • Speaker #1

    Du coup, tu as abandonné en cours de route.

  • Speaker #2

    Oui, parfois je pense que c'est aussi très important de la vie comparer ce que tu fais, ce que tu aimes, réfléchir si tu as choisi franchement la bonne route. parce qu'après... toutes les journées, on passe beaucoup de temps pour travailler. Et si on n'aime pas notre travail, tu commences des tests chaque jour et c'est exactement ça que je ne veux pas. Je veux vraiment profiter, je veux commencer ma journée avec beaucoup d'énergie, et pour moi, je pense que c'est un bon choix parce que maintenant, chaque jour, j'ai plein de choses à faire. Je n'ai jamais fini, mais quand même, je suis super contente.

  • Speaker #1

    Et franchement, j'admire ton courage. C'est vraiment super important ce que tu dis par rapport à régulièrement faire un point avec soi-même. Tu vois, tu commences quelque chose et après, finalement, six mois après, tu te rends compte que, en fait, j'en vis déjà de mon activité. Ça me permet de vivre mieux qu'à la sortie d'école. Donc, pourquoi continuer ? Mais à la fois, tu as cette pression, on va dire financière, par rapport à quand tu as dit, j'ai pris un crédit, j'ai investi dans quelque chose. Donc, aujourd'hui, j'abandonne et en gros, je perds l'argent que j'ai prêté à la banque. Donc, ce n'est pas tout le monde, je trouve, aujourd'hui, qui a ce courage de se dire, OK, ce n'est pas grave, c'est difficile, mais j'avance et je prends un autre chemin, finalement.

  • Speaker #2

    Je pense que la vie, c'est normal de faire des fautes, de faire des erreurs. Et le plus important, c'est de comprendre ce que j'ai fait, où les problèmes ont changé. Parce que si tu comprends, ok, ça c'est le problème, mais je continue la même chose, ben c'est stupide. Oui, c'est peut-être. C'est pas le délégente.

  • Speaker #1

    Complètement. Très bien. Et du coup, tu commences, on va dire, en 2020, finalement, cette nouvelle formule vidéo. Tu t'améliores au fur et à mesure. Si je comprends bien, donc tu trouves tes premiers clients, même gratuitement, en fait, tu travailles gratuitement au début. Et tu trouves tes premiers clients sur Instagram, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Combien ? Je pense six mois, je travaille gratuitement, j'ai eu la chance parce que c'est Marie qui a payé pour l'appartement, la nourriture, etc. Et après, ce n'était pas par Instagram, le premier client, c'était quelqu'un qui m'a recommandé, quelqu'un que j'ai déjà filmé, parce que j'ai choisi la stratégie de ne filmer que des Français en étranger, parce que j'ai... j'avais zéro networking, zéro personne que j'ai connue, et j'ai dit, ok, alors, on va construire ça. Et voilà, ça marche. Au début, c'était super intelligent. Si quelqu'un m'a recommandé, j'ai filmé salon au 20e arrondissement. C'était n'importe quoi, pas fini. C'était pas le glamour et chic comme salon que je filme maintenant. C'était le premier client. Il m'a payé, je pense, 100 euros pour 4 vidéos. J'étais super contente et quand même j'étais trop excitée. Je leur ai donné du bon travail et je pense que le même jour du tournage, j'ai donné les vidéos. J'ai travaillé jusqu'à la fin. Elle était étonnée. Elle dit « wow » . Et ça, ça aussi m'a aidée beaucoup parce que les gens commencent tout de suite à me recommander parce qu'elle m'a dit « elle est super cheap, elle travaille super bien » . Bien sûr, je n'ai pas fait le niveau maximum, mais quand même, j'essaie. J'ai déjà fait pas mal. Et j'ai eu le résultat super vite, tout de suite. Et les gens étaient super étonnés. Et ça, ça m'a aidée beaucoup. Et quand même, je continue aussi à créer de nouveaux tournages gratuitement. Et je pense qu'après un an, j'ai fini de faire le tournage gratuit.

  • Speaker #1

    Ok. Et c'est vraiment le point super important parce que j'ai aussi entendu les échos d'une amie à moi qui travaille pour une entreprise qui m'a dit qu'elle t'a embauchée. Elle a dit, Yana, elle travaille, elle est hyper efficace, elle travaille tellement rapidement. Encore aujourd'hui, oui. Et c'est vrai que c'est quelque chose qui nous, on va dire les personnes étrangères, surtout venues des pays, voilà, la Russie, la Belorussie, l'Ukraine, ça nous différencie beaucoup parce qu'on travaille vraiment efficacement. C'est quelque chose qui surprend vraiment les Français qui sont beaucoup, enfin souvent, on ne va pas faire de clichés, mais sont souvent beaucoup plus lents, ils prennent leur temps. En fait, ils préfèrent dire oui, ça va prendre trois jours, tandis que ça prend peut-être trois heures. Trois mois. Trois mois. Et c'est vrai que ça, c'est vraiment notre, on va dire, avantage concurrentiel par rapport aux autres.

  • Speaker #2

    Mais je pense que ce n'est pas tous les gens russes, tous les gens slaviques, c'est que des gens qui déménagent parce qu'ils n'ont pas les choix. Ils n'ont pas les choix.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et donc, tu finis, au bout d'un an, tu finis de faire ce travail gratuitement. Tu commences, du coup, à te faire payer. Et au bout de combien de temps, tu arrives à en vivre, vraiment ?

  • Speaker #2

    Après un an, voilà. Parce que l'histoire était un peu triste. Parce qu'après un an, la COVID a fini. Et malheureusement, j'ai séparé avec Marie. Je n'ai pas le choix encore. J'ai obligé de gagner parce que maintenant, j'ai besoin de créer tout moi-même. Ou le choix, quand même, habite avec les parents, mais je ne veux pas. Je ne veux pas dire non, je vais faire le maximum de ce que je peux faire. Et voilà, à ce moment-là, j'ai continué de travailler un peu plus. Je pense que j'ai dormi pendant un an, j'ai dormi, je pense, quatre heures maximum. Oui, mais parce que c'était beaucoup de courage, beaucoup de... Des idées, d'efforts, je n'ai pas senti beaucoup. J'ai travaillé non-stop, non-stop, non-stop, non-stop, parce que je sais que je n'ai pas le choix, j'ai besoin de réussite. Et je rappelle mes premières vacances après cet an. Moi, je ne suis personne super active. Jamais en vacances, je ne restais en lit. J'ai tout le temps voyagé, fait le hiking, le sport, etc. Cette vacance, j'étais une semaine en Italie. Je n'ai jamais parti de l'hôtel. Jamais. Je ne peux pas. C'est moi qui ai pratiqué. Ah oui. C'est la première fois de ma vie que je mange. J'ai commandé une nourriture. J'ai fait des piscines, je mangeais là-bas. Et jusqu'à la fin, je ne pouvais pas bouger. C'était horrible, mais quand même super. Et après un an, j'ai compris. Ok, je peux habiter en France, à Paris. Maintenant, je peux augmenter le prix. Parce que quand même, c'était trop compliqué et trop intense. Et aussi, j'ai trouvé mon premier assistant qui j'ai payé pour m'aider avec la valise, avec le petit truc, parce que ça prend quand même beaucoup d'énergie. Et j'ai augmenté le prix. Bien sûr, le client avec qui j'ai travaillé avant m'a dit « Désolée, c'est un peu plus cher » . Mais ce n'était pas trop cher. Mais quand même, il ne veut pas continuer de travailler. Et j'ai créé une nouvelle base de clients. mais doucement Voilà, je continue comme ça et je suis super contente que j'ai augmenté le prix. Et maintenant, bien sûr, j'ai augmenté un peu plus. Et maintenant, je peux dire que j'ai travaillé franchement moins comme avant, mais je gagne plus parce que le prix est vraiment plus grand.

  • Speaker #1

    Et oui, tu disais, il y a les valises, etc. Donc, ce métier, il est quand même très physique. On n'y pense pas tout de suite. Ah oui. Mais les caméras, parfois, elles sont énormes, tu vois. Et comment tu fais, en fait ? même par rapport au ton dos, je sais que tu as un sac, mais tu as plein de matériel à transporter, donc c'est quelque chose d'assez physique. Est-ce qu'il y a d'autres choses auxquelles on ne pense pas ? On se dit, oui, je vais faire la vidéo, et on n'y pense pas. Et quelles sont peut-être les contraintes ou les difficultés de ce métier ?

  • Speaker #2

    Le premier truc, le métier vidéaste, c'est un métier que pour les hommes avant, parce que franchement, c'est super compliqué, c'est trop lourd, etc. Et au cinéma, on a 95% hommes. Maintenant, ça change. On peut changer, mais pas beaucoup. Je pense maintenant que c'est 70% des hommes et après le reste, c'est femmes, parce que l'équipement était trop lourd. Maintenant, il change. Et ça, c'est le premier truc. Deuxième truc, le technique. Beaucoup de femmes, elles peurent à prendre l'information, mais je pense que c'est stupide parce que c'est seulement en papier. Franchement, c'est la même chose comme maths, chimique, physique, etc. Seulement, oui, bien sûr, depuis, tu peurs. Et le troisième truc, oui, c'est super lourd quand même avec le valise, l'organisation, etc. Et le premier truc que j'ai fait, j'ai essayé beaucoup de gens et le problème avec le dos, avec le bras, parce que je demandais beaucoup. de gens qui fait le vidéo j'ai parlé en instagram je parlais avec les gens qui travaillent à paris comme ça j'ai dit bonjour je veux devenir vidéaste est-ce que tu peux me donner le conseil génial parce que beaucoup de gens et lui donner le conseil parce que c'est gratuit et beaucoup de gens m'a dit tu besoin faire attention avec le physique le corps et j'ai trouvé tout de suite coach en ligne je sens créer tout de suite en salle de sport et un premier jour Je fais du sport minimum trois fois par semaine. Et avec mon coach, on fait beaucoup d'exercices très lourds avec beaucoup de disques.

  • Speaker #1

    Oui, les poids lourds.

  • Speaker #2

    Les poids lourds. Parce que j'essaie, sinon c'est un grand problème. Et maintenant, franchement, je continue à faire beaucoup de sport, c'est vrai. Mais c'est génial parce que je n'ai pas de problème avec le dos. Le bras, mon corps peut changer beaucoup. Parfois, dans le lobby, j'ai beaucoup de musculation partout. Mais beaucoup de gens m'ont dit, tu fais beaucoup de sport, je te sais bien, je suis vidéaste. Et je pense que c'est super important dans notre métier. Tu ne peux pas faire pas de sport parce que tu peux avoir beaucoup de problèmes.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu as rencontré peut-être du... Justement, tu disais que c'est le métier d'homme à la base. Est-ce que tu as déjà ressenti ou tu as eu des remarques comme quoi tu n'es pas faite pour ce métier ?

  • Speaker #2

    Tu sais, en France, non. Parce que je pense qu'en France, tu as une grande différence par rapport à notre culture. femme, elle est vraiment super indépendante et ici beaucoup d'hommes m'ont comment on dit, fait beaucoup de compliments, m'ont applaudi, ils m'ont aidé beaucoup etc. parce que c'est vraiment, il n'existe pas beaucoup de femmes qui travaillent spécialement les femmes jolies, désolé pour ça parce que beaucoup de femmes qui travaillent en truc un peu technique, physique elles n'ont pas beaucoup d'intention par rapport à le make-up, le vêtement etc. pour moi c'était super important tout le temps parce que je sais, première je suis confortable comme ça, deuxième ça m'a aidé beaucoup tu sais je pense que c'est tout le temps pour nous plaisir de parler avec quelqu'un qui a l'air bien qui sonne bien, qui sourit etc et j'ai jamais le problème avec les hommes parfois j'ai le problème avec les femmes oui parce que c'est une question d'un peu de jalousie je pense et voilà.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #2

    Mais c'est la vie. Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui. Et du coup, quand tu as divorcé, tu as changé ton statut, ton visa. Du coup, qu'est-ce que j'ai fait pour mon visa en France ?

  • Speaker #2

    Avant, j'étais carte de séjour familière et maintenant, j'ai carte de séjour business,

  • Speaker #1

    travail.

  • Speaker #2

    Ok. Voilà. C'est pas... talent, quelque chose, c'est du travail. C'est assez facile. Tu demandes avec un changement de statut, tu montres que tu gagnes l'argent, tu montres le contrat, les factures, etc. Et si tu gagnes, c'est possible d'avoir ce type de...

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Donc, comment ?

  • Speaker #0

    Là, j'aimerais que tu nous partages quelque chose qui va nous faire rêver. Je sais que tu as fait plein de projets assez chouettes. Est-ce que tu peux en parler, je ne sais pas, des trois projets les plus incroyables que tu as vécu grâce à ton métier ?

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, oui. J'ai beaucoup de projets incroyables. Je pense que le premier qui va rester dans ma vie, peut-être la première place, ça, c'est le voyage. pour deux mois, j'étais en Antarctique. J'ai filmé un contenu pour les socials médias, pour l'Instagram, pour YouTube et TikTok pour une compagnie touristique qui a organisé le voyage en Antarctique. Franchement, c'était génial parce que je n'ai jamais imaginé en Antarctique filmer le pingouin, le gens, etc. C'était assez Merci. J'ai peur au début parce que je ne sais pas ce que je peux entendre, etc. Mais j'ai dit, je pense que c'est la première et dernière fois de ma vie que quelqu'un m'a proposé ça. On y va. Je n'ai pas les enfants. Je n'étais pas en couple à ce moment-là. Je n'ai pas le choix. J'ai besoin de dire oui. C'est génial. On a passé quelques jours au Buenos Aires. Après, j'étais au Chihuahua. C'est le dernier point où tu prends le bateau. Après deux semaines, tu voyages dans l'Antarctique, beaucoup d'Alberts, etc. Après ce voyage, on a voyagé…

  • Speaker #0

    Comment est-ce qu'ils t'ont trouvé ?

  • Speaker #1

    Les recommandations.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Ça, c'est très important. Beaucoup de travail fou, c'est que des recommandations. Parce que parfois, pour le client qui a un travail énorme, ce n'est pas le problème de payer. mais c'est la question de confiance, c'est la question de qualité, c'est la question de communication. Et tout le temps, les gens me recommandaient de travailler comme ça. Voilà, et ça, c'est le client avec qui je travaille quelques fois, il me recommandait comme ça. C'était super intéressant parce que le voyage était pendant Noël et aussi Bonne Année. Et bien sûr, c'est assez compliqué de trouver quelqu'un disponible pour... minimum deux ou trois semaines sans famille. Noël, c'est très important en France. Et oui, c'était trop compliqué. Il cherche, cherche, cherche et voilà, j'ai la chance. Non, non,

  • Speaker #0

    je suis.

  • Speaker #1

    Voilà, deuxième travail, je pense, c'était un voyage en Italie. J'étais en Capri. J'ai filmé évidemment pour une grande marque qui s'appelle Jacob & Co. C'est une marque montre. Mais ce n'est pas une montre classique, c'est une montre super chère qui coûte 1 million, 2 millions, 3 millions de dollars. Parce que c'est une montre que pour les stars, les football players, les pop stars, Beth Graham, le président, etc. Avec beaucoup de brillantes, etc. Et c'était évidemment en Italie. On a passé 4 jours là-bas. Tout est super chic. On a le chèvre. Je dis nous parce que j'étais avec mon assistant qui tirait le drone pilot. qui travaillait pour moi. Un jour, on s'était comme ça en villa, seulement profiter. Deuxième jour, on a filmé tous les cas pris en drone. Troisième jour, on a l'événement avec beaucoup de gens super riches. On a, je pense, six sécurités pendant l'événement et place par les semaines, parce que c'était super on peut dire cher, c'est le mot, et beaucoup de montres très chères aussi. Et voilà, le prochain jour, je vais vous donner les vidéos. Et c'était assez intense parce que je n'ai pas dormi 24 heures. Voilà. Maintenant, je ne vais jamais accepter ça. Parce que j'ai compris, ça, c'est mon limite. Après 15 heures, c'est compliqué. Tu ne peux pas. Tu ne peux pas travailler plus. Ta corbe dit non, ta tête dit non, tu commences à pleurer, mais je n'ai pas le choix quand même. J'ai besoin de la vidéo le jour prochain. Voilà, mais ça, c'était une grande leçon pour moi. Et le troisième travail, c'est plein de choses. Je pense à la Chanel. J'ai filmé pour le client Chanel, c'était un grand influencer en Tokyo qui est venu avec une grande équipe ici et on a visité l'usine Chanel. C'était la visite officielle, il m'a donné le vêtement où il fait le nom Yana Chanel ici. Voilà, c'était génial. Ce n'est pas que de papier, tu sais, c'est vraiment, il m'a donné le vêtement. voilà et on a visité l'usine, elle va partager avec nous tous les fréquences pour un nouveau crème Ça s'appelle Sublimage. C'est une crème qui coûte 100 euros. Il expliquait pourquoi c'est très cher comme ça. Après, on a visité le laboratoire et plein de différentes chambres. Beaucoup de gens l'expliquaient, le procès, etc. Et à la fin, il nous donnait la crème comme cadeau. Et plus, il m'a payée. C'était génial, franchement. Mais malheureusement, je n'aime pas cette crème. C'est le R.J. Quand j'ai mis 500 Eurocrème pour le visage, je sens que ça, c'est le gold. Voilà.

  • Speaker #0

    Génial. Ok, super. Tu nous as fait vraiment rêver, je pense. Est-ce qu'à l'inverse, et je sais que tu es déjà arrivée parce que tu en as un peu parlé aussi sur les réseaux, tu as vécu des situations vraiment difficiles avec les clients et comment tu t'en es sortie ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, c'est beaucoup de situations mais je n'ai pas le... Le problème, comme j'étais en danger ou quelque chose comme ça, c'est souvent le problème par rapport à la communication ou par exemple les clients qui ne sont pas payés, etc. Parce que parfois les gens, ils prennent le service, ils t'ont dit beaucoup de choses bonnes, ils t'ont dit « je t'ai promis » blablabla, et après, voilà, tu restes avec rien. Par exemple, j'ai une situation, j'ai travaillé pour une marque couture, c'était... Marc est assez connu, il a 300 000 abords Instagram. C'est le designer arabique pour qui j'ai travaillé. On a fait un jour de tournage, j'ai fini la vidéo. Et souvent, à ce moment-là, j'ai envoyé la vidéo comme ça, sans contrat. Et le designer m'a promis de payer une semaine, deux semaines, trois semaines, un mois, six mois. et rien n'a passé, elle a déjà publié toutes les vidéos, elle l'a utilisée pour la télé, pour l'application, etc. Et j'ai compris, oui, je ne peux faire rien parce que je ne vais pas signer le contrat. Et voilà, ça c'est l'expérience. Beaucoup de clients vont montrer que c'est très important de fixer toutes les conditions au papier, signer, et seulement après, commencer à travailler. Et ça, c'est assez souvent. Les gens ne veulent pas payer. malheureusement il veut tout gratuit il essaie de trouver la possibilité d'utiliser les vidéos et après il dit ah non désolé j'aime pas voilà mais c'est l'amitié maintenant je me protège beaucoup et quand même parfois on arrive à la situation où j'ai besoin de trouver les solutions et payer les équipes parce que maintenant je ne vais pas travailler seule faire la pression pour les clients par exemple le... Moi, j'ai fait la lettre recommandée avec la demande officielle du client qui a besoin de me payer.

  • Speaker #0

    Maintenant, tu as beaucoup d'expérience. Et j'imagine que tu as rencontré aussi beaucoup de gens connus.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Spécialement pendant la Fashion Week, tu as vu beaucoup de stars. Manika, par exemple, Naomi Campbell ou Irina Shayk. Après, les acteurs, parce que maintenant, c'est assez populaire pour la marque. pour grands marques comme Chanel, Amélie, etc. Inviter les stars, par exemple Lady Gaga, Leonardo DiCaprio, etc. Et bien sûr, beaucoup d'influencers. Mais tu sais, peut-être première année, j'ai un peu enquête, mais maintenant, je ne sens rien. Je sens que c'est ces personnes qui travaillent, c'est son métier. Cette année, j'ai filmé... une actrice d'Emily in Paris, qui s'appelle Lucien, c'est une actrice qui jouait l'amante d'Emily, et on a filmé avec lui un studio à Paris, on a parlé avec lui, etc. Pour moi, oui, je sens quelqu'un de très connu, mais parce qu'on a un contact avec ces lèvres très proches, tu vois, le persan. Compris tout de suite, c'est aussi des personnes avec beaucoup de problèmes parfois, qui parfois le fatiguent, qui peuvent rester très sympas, etc. parce que beaucoup de gens filment. chaque mouvement et je pense franchement c'est compliqué après mon travail j'ai compris je ne veux pas devenir trop connu comme ça parce que c'est la vie pas typique et c'est la vie assez compliqué beaucoup de pression tu

  • Speaker #0

    peux faire rien franchement parce que beaucoup de gens regardent et check comment est ce que tu te considérer comme quelqu'un qui a réussi aujourd'hui en avril 2025

  • Speaker #1

    Je pense que j'ai réussi à être indépendante, c'est vrai. J'ai réussi à habiter à Paris, un bon quartier et payer tout ce que je veux moi-même. Et pour moi, je suis très fière de moi, bien sûr. Mais je pense qu'il y a beaucoup de choses futures. Je ne peux pas arrêter. c'est impossible et pour moi j'aime beaucoup ce que j'ai maintenant mais c'est pas assez je pense que c'est fini jamais de projet dans ma tête mais je pense que c'est un peu plus compliqué parce que à un moment comme tu sais que tu as commencé et tu tu commençais à faire premier argent c'est assez vite après quelques ans tu es déjà au bon niveau tu gagnes bien après c'est compliqué parce que après Après, tu dois trouver des solutions, travailler avec de grands clients, créer l'équipe, créer la boîte. Et ça, c'est une autre responsabilité. C'est beaucoup de questions par rapport à l'organisation, etc. Et c'est autre argent. Ça, c'est compliqué aussi. À chaque niveau, on a différentes difficultés.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Et quels sont tes projets, justement, tes projets futurs ? Qu'est-ce que tu aimerais accomplir dans les années qui viennent ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, pour moi, c'est très important de créer l'équipe avec qui je peux travailler longtemps. Maintenant, j'ai déjà travaillé avec ma sœur. J'ai quelqu'un comme assistant, deuxième caméra, avec qui je travaille tout le temps. Et aussi, je travaille avec un éditeur qui m'a aidée avec le montage. Parce que franchement, le montage prend beaucoup de temps et je ne peux pas tout le temps rester... en fonds d'ordinateurs parce que je peux utiliser ce temps pour communiquer visiter évidemment créer le stretch etc et mais quand même tous les clients avec qui je travaille c'est pas comme c'est dit c'est pas chaque mois oui beaucoup de clients ils reviennent parce qu'ils ont besoin de vidéos mais je voudrais créer l'agence et je voudrais créer la base de clients qui va payer chaque mois par exemple et Pour moi, c'est très intéressant. J'ai essayé de trouver les solutions pour comment je peux créer cette boîte parce que quand même, c'est beaucoup de difficultés. Parce que travailler avec quelqu'un qui est entrepreneur, pour le client, c'est très simple. Tu signes un débit, un contrat, c'est fini. Mais signer le contrat six mois, un an, ça, c'est déjà pas facile. Mais ça, c'est une question de temps. Oui.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas impossible.

  • Speaker #1

    Oui, ce n'est pas impossible,

  • Speaker #0

    c'est vrai. Quelle est ta définition finalement de la réussite ?

  • Speaker #1

    Pour moi, dans la vie, c'est très important de comparer ma vie avec moi-même. Tout le temps, qu'est-ce que je fais ? Je n'ai jamais, maintenant, je n'ai jamais comparé ma vie avec quelqu'un parce que je pense que c'est stupide et ce n'est pas une bonne idée. Ici, par exemple, moi, je compare ma mère avec moi-même à 5 ans, comme je suis en météorologie à la France, je sens une grande différence et pour moi, c'est déjà une définition de réussite.

  • Speaker #0

    C'est vrai ce que tu dis, parce que souvent, on compare nous-mêmes avec les autres et ça, c'est une erreur. Parce que déjà, on voit uniquement la façade, c'est-à-dire qu'on voit le fruit de leur travail, mais on ne voit pas les difficultés, on ne voit pas d'où ils sont partis finalement. et parfois ce qu'on voit C'est assez loin de la réalité, tandis qu'en fait, quand tu te compares toi-même, par exemple, quand tu es arrivé en France, ou quelques années après, et aujourd'hui où tu en es, vraiment, je pense que tu peux être complètement fière.

  • Speaker #1

    C'est très intéressant de voir le français avec qui je parle parfois, et de demander beaucoup de questions, par exemple, mais tu as déjà parlé français quand tu es de majeure en France ? Je dis non. Mais tu as déjà travaillé en vidéo quand tu es de majeure en France ? Je dis non. Et je vois le visage et à ce moment-là aussi, j'ai compris, ah, peut-être, on peut réussir. J'ai poursuivi. Mais c'est très important, franchement, continuer à travailler avec toi-même et jamais comparer avec quelqu'un. C'est très important. C'est le rêve que je me dis tout le temps, tout le temps.

  • Speaker #0

    Comme un rappel aussi, oui, c'est ça. Oui. Et pour finir, est-ce que tu peux justement, par rapport à ton développement personnel, professionnel, est-ce que tu peux recommander, je ne sais pas, quelque chose qui t'a marqué, un livre, un article, un podcast, quelque chose que tu as vraiment dit « wow » . Heureusement que j'ai lu ça ou j'ai entendu ça.

  • Speaker #1

    Je vais recommander de faire la thérapie personnelle. Je pense que ça m'a aidé beaucoup. J'ai fait la thérapie déjà il y a dix ans. Et je pense que si tu as travaillé avec toi-même, tu n'as pas le temps pour la jalousie, tu n'as pas le temps pour parler par rapport à quelqu'un, tu as seulement le temps pour toi-même. Et si tu as des problèmes dans la vie, à ce moment-là, tu te dis « Ok, qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que je n'aime pas ? Qu'est-ce que je peux changer ? » Et franchement, ça, ça m'a aidé beaucoup. Rester positive, continuer de travailler, n'importe quelle situation arrive, COVID, divorce, le crisis, le Trump, etc. Ça m'a aidé à continuer. Je pense que c'est très important.

  • Speaker #0

    Très, très bon conseil. Et ta femme ? Avec le même thérapeute, tu as changé plusieurs fois ?

  • Speaker #1

    Au début, j'ai changé beaucoup et finalement, j'ai trouvé un sol et oui, on est en thérapie depuis dix ans maintenant. Bien sûr, maintenant, je n'ai pas de thérapie chaque mois. Maintenant, c'est peut-être la question, chaque six mois, etc. Mais au début, spécialement quand j'ai créé l'Instagram, c'était quelques fois par semaine. Parce que Merci. Parce que Instagram donne beaucoup d'opportunités, beaucoup de possibilités de connexion, etc. Mais en même temps, beaucoup de négativité aussi, beaucoup de gens qui sont un peu jaloux, qui disent n'importe quoi. Et c'est assez compliqué aussi, reste séparé par rapport au monde, etc. Reste toi-même aussi. parfois c'est compliqué si par exemple quelque chose passait dans ta vie, quand même reste positif et parler avec les gens parce que tu ne peux pas disparaître si tu continues ton business Instagram. Et voilà, ça prend beaucoup de temps pour moi et spécialement avec toutes tes familles. Au début, j'ai commencé à partager beaucoup de choses personnelles et c'était aussi super compliqué avec la famille parce qu'elle me disait « Pourquoi tu dis tout ça pour les gens que tu ne sais pas ? » Maintenant, toute ma famille a déjà J'y va ! C'est Yana. Ok. Mais quand même, je pense que c'est aussi très important de comprendre. J'ai dit tout le temps pour les études, pour mes élèves, c'est très important de trouver les règles pour toi-même. Qu'est-ce que tu veux partager et qu'est-ce que tu ne veux pas ? Par exemple, pour moi, maintenant, je n'ai jamais partagé les questions par rapport à ma famille proche, mon père, ma mère, ma soeur, parce que j'ai compris que si je partage quelque chose comme ça, c'est de créer tout le temps la discussion. parfois n'est pas très plaisante. Et à ce moment-là, j'ai compris, peut-être c'est mieux, je me partage ma vie personnelle, et c'est tout. Et ça, ça change beaucoup. Et c'est très important de comprendre, c'est toi qui as choisi la règle, ce n'est pas autre personne.

  • Speaker #0

    Et encore une fois, tu ne vas pas juste regarder ce que font les autres. Ah oui, lui, il partage ça, ou elle, elle partage ça, donc je suis obligée, entre guillemets. Oui, c'est ça. Non, pas du tout, en fait, chacun a ses limites. Et c'est vrai que, et surtout en France, d'ailleurs, Je remarque que les Français ont du mal pour la plupart, même si bien évidemment, il y a aussi des influenceurs français qu'on parle. Mais en règle générale, ils ont beaucoup plus de mal à, je ne sais pas, faire des stories avec leur tête ou partager vraiment leur quotidien. C'est quelque chose qui, pour eux, c'est vraiment très intime et ils ne veulent pas forcément rentrer dans cette intimité.

  • Speaker #1

    Oui, mais maintenant, j'aime beaucoup ça. Parce que ça, vraiment, te donne la possibilité de travailler et cacher ta vie personnelle. Je pense que pour les gens slaviques, c'est très important si tu es blogueur de montrer beaucoup ta vie personnelle et parfois c'est franchement super compliqué. Justement, un moment comme je me suis divorcée, par exemple, pour moi je ne peux pas dire rien parce que j'ai créé beaucoup de contenu avec mon mari, ex-mari. Mais à un moment là, comme j'ai besoin d'annoncer ça pour les gens qui ne le savent pas parfois, c'était dur. J'ai dit non, je ne vais jamais montrer la relation. Voilà, mais maintenant je montre encore. Voilà, maintenant je ne peux pas ne pas partager. Oui, oui. C'est très important qu'on pense ça. C'est un choix quand même.

  • Speaker #0

    Ok, super. Est-ce que tu peux, je ne sais pas, faire un mot final pour la fin de cet épisode ? Dire quelque chose ?

  • Speaker #1

    Je pense que je vais continuer la même direction que je dis en Instagram pour les femmes qui veulent devenir indépendantes. C'est très important de comprendre que tout est possible. Tout est possible. Vous êtes super... Vous avez beaucoup de... de possibilités, créez votre vie quand vous voulez. C'est très important, ne peur pas, c'est très important, n'écoute pas, c'est très important, écoute seulement vous-même et faire quelque chose. C'est tout. Je pense qu'on a beaucoup de limitations dans notre tête, on a beaucoup de limitations avec notre famille, notre mari, etc. Mais rester indépendant, ça c'est la liberté. Et si tu as la liberté, ça change tout. Et je souhaite beaucoup aux femmes d'être libres un jour.

  • Speaker #0

    Super. Je pense que c'est une super conclusion. Merci beaucoup pour cet échange. Vraiment, c'était génial. Je pense que c'était très inspirant. J'espère. Et voilà. Donc, ton histoire va inspirer les autres. Peut-être quitter le travail qu'ils n'aiment pas et se lancer vers quelque chose, ce qu'ils aiment vraiment. Voilà. Génial.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Merci à toi. C'était très bien.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode. Si vous avez aimé, n'hésitez pas à me laisser un 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcasts ou Spotify. Vous pouvez me suivre sur Instagram, Korea Consulting France, ou sur LinkedIn, Julie Abonné, où je partage mon quotidien, les coulisses de coaching, ainsi que mes conseils et astuces pour réussir sa carrière en France. N'hésitez pas à me faire part dans les commentaires des pays, des métiers qui vous intéressent le plus pour orienter mes prochains épisodes. Si vous avez des personnes que vous aimeriez voir interviewées, faites-le moi savoir. A bientôt pour un nouvel épisode.

Share

Embed

You may also like