- Speaker #0
Bonjour et bienvenue dans l'épisode numéro 133 du podcast Réveille ton potentiel. Je suis ravie de vous retrouver pour un épisode interview. Interview que j'ai réalisé avec Violette Touzeau. Violette, elle est sur la même thématique que moi puisqu'elle est coach et formatrice dans la prise de parole en public. Elle accompagne aujourd'hui notamment les entreprises, les salariés, les managers et les cadres à développer leur soft skills de prise de parole en public. On a retracé son parcours, bien évidemment, comme à chaque interview de podcast, je demande d'où vient la personne et comment ça se fait qu'elle en est à faire ce qu'elle fait aujourd'hui. Mais nous n'avons pas parlé que de ça avec Violette, on a très très vite enchaîné sur comment elle a pu développer son entreprise en 5 ans maintenant, 6 ans, il me semble qu'elle a commencé en 2018. Il faut savoir qu'elle a 60% de son chiffre d'affaires qui provient de son réseau professionnel. Elle a développé un large réseau professionnel, ce qui lui a permis de développer le B2B. Elle a une vision très particulière de la prospection, puisque par exemple, elle déteste le phoning ou la prospection froide comme ça. Elle utilise la puissance de LinkedIn pour développer son réseau et sa communication et trouver des nouveaux contrats. Mais maintenant, elle a des demandes entrantes qui se font tout à fait naturellement. On a aussi parlé de l'équilibre un petit peu vie pro, vie perso. C'est quelqu'un qui va à son rythme et elle a une vision très particulière de l'équilibre entre sa vie pro, vie perso, puisqu'elle prend 10 semaines de congé par an. On a aussi parlé de sa vision long terme. et on a eu de beaux échanges et de belles pépites dans ce podcast notamment sur le développement de business et sur la vision qu'on peut avoir quand on veut développer est-ce qu'il faut à tout prix vouloir une croissance de chiffre d'affaires ou est-ce qu'il faut mieux pas privilégier parfois un certain lifestyle en tout cas j'espère que l'épisode vous plaira, comme d'habitude vous me faites un retour sur les réseaux sociaux si il vous a plu, vous pouvez m'envoyer un message sur Instagram Vous pouvez aussi contacter Violette sur LinkedIn. En tout cas, n'hésitez pas à nous faire un retour, à nous mettre un commentaire et 5 étoiles sur les plateformes de podcast. Je vous souhaite une très belle écoute. Bienvenue dans le podcast qui t'aide à révéler pleinement ton potentiel. Je suis Fanny L'Esprit. Je suis aujourd'hui coach, conférencière et formatrice dans la prise de parole en public. Je n'ai pas toujours fait ça puisque j'étais une ancienne timide et je n'avais pas confiance en moi. J'ai décidé de faire de mes faiblesses finalement une force. pour devenir comédienne, professeure de théâtre, coach et formatrice. Ma mission aujourd'hui est d'aider les femmes ambitieuses qui ont un projet, une envie d'entreprendre, à développer leur activité, à révéler toute leur puissance en osant parler d'elles et de leurs offres. Chaque semaine, seule ou avec les personnalités qui m'inspirent, j'aborde des thèmes autour du développement personnel, de l'entrepreneuriat et de la prise de parole. Si le podcast te plaît, je t'invite à le noter 5 étoiles sur la plateforme de ton choix. Cela m'aiderait beaucoup à faire connaître le podcast. Je te souhaite une très belle écoute. Violette !
- Speaker #1
Salut, Fanny !
- Speaker #0
Je suis ravie de t'avoir sur le podcast Réveille ton potentiel. Merci d'avoir accepté mon invitation. Violette, tu es une personne qui travaille plus ou moins dans le même domaine que moi. On est dans la prise de parole. J'ai interviewé Gilles aussi récemment, Gilles Duroucho, sur le podcast. Et j'aime bien aussi avoir des personnes... qui comprennent ce que je fais au quotidien et on peut parler de ce sujet-là. D'ailleurs, si ça vous intéresse, l'épisode de Gilles, c'est l'épisode 116 où on a parlé de TEDx, on a parlé de prise de parole aussi. Donc, c'est un peu ce qu'on va faire avec toi, mais on va aussi apprendre à te découvrir. La toute première question que j'ai pour toi, juste pour savoir vraiment qui tu es, c'est est-ce que tu peux te pitcher, Violette, en 30 secondes ? Qui es-tu et que fais-tu ?
- Speaker #1
Oui, je peux faire ça. Je suis formatrice en prise de parole en public. Ça fait quatre ans que j'accompagne des managers, des salariés ou des freelances sur le fait d'être clairs à l'oral. Ils ont besoin d'informer, de convaincre ou d'inspirer. L'idée, c'est qu'ils puissent ensuite s'exprimer en présentiel, en visio, face à une caméra, voire dans les médias, face à un ou une journaliste.
- Speaker #0
Très clair, ok, très concis Merci, tu as bien bossé ton pitch Bravo Alors, les questions pour Apprendre à te connaître un peu plus Là tu dois juste répondre par La réponse qui te correspond le plus Donc tu vas voir, c'est comme Un crible, et après on ira Plus en profondeur sur certaines choses Est-ce que tu es plutôt Douche chaude ou douche froide ?
- Speaker #1
Chaude
- Speaker #0
Est-ce que tu es plutôt végétarien, flexitarien Ou végan ?
- Speaker #1
Ah, merci pour l'option du milieu. Je suis flexitarienne, je ne mange pas de chair animale à la maison. Et en revanche, au restaurant, sauf une très bonne option végé, je me fais plaisir à l'extérieur, plus à la maison.
- Speaker #0
Ok. Est-ce que tu es plutôt vendredi soir sortir ou se poser ?
- Speaker #1
Ah, c'est une dure question. je vais plutôt en ce moment se poser mais c'est peut-être une histoire d'hiver le soleil venant peut-être plus de sorties le vendredi soir ok cool est-ce que tu veux plutôt vivre en France ou vivre à l'étranger ? en France j'ai déjà fait l'étranger, c'était super et là j'ai vraiment très envie de rester en France et d'avoir une empreinte très locale
- Speaker #0
Cool, on va en reparler Pluton un business à 5, 6 ou 7 chiffres ?
- Speaker #1
6
- Speaker #0
6 chiffres Ok, merci Alors justement, en parlant de cette dernière question Business à 6 chiffres Si je te donnais, là, Violette 1 million d'euros sur ton compte en banque personnelle Genre je t'envoie ça sur ton compte perso Là tu reçois une notification Voir 2 ou 3 millions, je sais pas, fais-toi plaisir Qu'est-ce que tu ferais avec ? Comment tu répartirais cet argent ?
- Speaker #1
Alors, ce que je ferais, la première chose qui me vient, c'est mes proches. Donc, je les mettrais à l'aise, même s'ils seraient extrêmement réticents. Mais tant pis, j'insisterais très fortement. pour mettre à l'aise ma maman, mon papa et mes frères et sœurs, qui sont peut-être plus, qu'on a plus besoin, en pleine construction. Je ferai en sorte de capitaliser et de faire quelques investissements bien sentis. Et puis, je donnerai sûrement à quelques associations, puisque chaque année, je donne déjà, mais mon portefeuille n'est pas illimité. Donc du coup, je déploierai cette partie-là. pour l'environnement. Et je suis très environnement et cause animale en ce moment. Mais ça pourrait être sur d'autres sujets aussi.
- Speaker #0
Ok, trop cool j'aime bien poser cette question parce que ça détermine un peu aussi la personnalité des gens que j'interview et tout, donc j'aime bien ça Ok écoute, merci Du coup, Violette, j'aimerais bien qu'on reparte sur ton parcours justement tu vas nous parler un petit peu de ce que tu nous as dit tout à l'heure t'as vécu à l'étranger, etc comment tu en as arrivé à être formatrice dans la prise de parole en public aujourd'hui et à faire ça dans ton quotidien et surtout à, moi ce qui m'intéresse aussi, à avoir lancé ta société, qu'est-ce qui a été le shift, le déclic pour que tu dises ok je me lance à mon cours j'ai pas peur, j'y vais, j'ose
- Speaker #1
Alors, je ne sais pas si j'ai dit je n'ai pas peur à un moment. Mais oui, effectivement, je vais revenir sur mon parcours. Alors, la partie étranger, en l'occurrence, elle n'est pas liée à la prise de parole en public, mais vu que j'en ai parlé juste avant, j'ai fait une école de commerce à Toulouse. Et pendant mon école de commerce, je suis partie à l'étranger, je suis partie au Mexique. J'avais été jeune fille au père en Angleterre, j'avais fait une classe européenne en anglais. Donc là, j'avais envie de développer l'espagnol. Puis l'Espagne, c'était beaucoup trop proche parce qu'effectivement, à ce moment-là, j'avais envie d'aller voir ailleurs. Et donc, je suis allée étudier au Mexique, puis c'était en plein milieu de la grippe à charbon. Donc, je suis rentrée un peu plus tôt que prévu. Et donc, je suis repartie un an après pour éponger cette frustration. Et donc, j'ai fait mon stage de fin d'études de mon école de commerce de Toulouse à Mexico dans un hôtel du groupe Intercontinental, qui était un des plus gros hôtels de la ville. Et donc, j'étais en ressources humaines. Et ensuite, je suis rentrée en France, j'ai trouvé mon premier job en RH, et ensuite j'ai travaillé pendant 8 ans en ressources humaines. Je suis un produit de ressources humaines à l'origine. et d'ailleurs à la base je ne voulais pas du tout faire des RH je suis arrivée dans une école de commerce, je voulais faire du commerce et puis on pouvait rencontrer un psychologue du travail à Toulouse et en fait il y avait un rapport qu'on devait écrire sur nous, nos motivations nos sources dans la vie etc et la psychologue du travail après la lecture de mon dossier m'a dit vous faites ce que vous voulez mais on a besoin de gens comme vous en RH Cette personne, j'ai raconté mille fois cette histoire parce qu'elle a complètement changé mon envie. J'ai fait mon premier stage chez Airbus en RH, c'était super. J'ai continué en RH et ensuite pendant mes 8 ans de CDI, j'étais en RH. J'étais dans le secteur du conseil en informatique et dans ce secteur, les consultants qui sont en CDI dans leur cabinet sont envoyés en mission et pour gagner des missions, ils ont besoin de passer des entretiens avec leurs clients. Et pour ces entretiens, ils ont besoin de savoir quelles sont les compétences à mettre en valeur et comment les mettre en valeur. Et donc en fait, mon premier pas dans la prise de parole, il s'est fait comme ça, c'est que j'ai commencé à accompagner individuellement. les consultants qui allaient passer des entretiens. Donc, quelles sont les compétences qui sont à mettre en valeur ? Ah bon, j'ai ces compétences-là à mettre en valeur ? Donc, on allait aussi chercher dans leur CV des pépites qu'ils allaient pouvoir exprimer aux clients. Et puis, un jour, il y en a un qui m'a dit Merci, Violette, tu n'as jamais fait ça pour moi. Et là, tu vois, il y a un feu d'artifice dans mon estomac qui dit Ouais, il faut que je fasse un truc Et à côté de ça, je fais du théâtre. Donc maintenant, depuis 10 ans, mais à l'époque, que depuis 3-4 ans. Et donc, j'ai commencé à animer des ateliers d'impro dans ma boîte. Donc à 18h, je changeais de casquette et je devenais prof d'impro pour ces salariés. Et ça, c'est pareil, ça a fait des étincelles. Je me suis dit Mais c'est trop bien ! cet outil qui est à ma disposition pour aider les gens à sortir leurs mots et à exprimer leur potentiel. Ça, c'était chouette, et je pense que ça résonnait aussi très fort. Moi, j'ai un peu d'une famille où il ne fallait pas faire trop de bruit. J'ai été la bonne élève pendant très, très longtemps. Et en fait, fin 2018, enfin, en 2018, j'ai eu cette envie de péter le moule, de sortir de ce truc de la bonne élève et de... et deux. Il y avait ce truc d'aider les gens à sortir leurs mots qui étaient trop chouettes et aussi moi à sortir les miens, en fait. C'était complètement lié. Et en fait, ça a été... Moi, j'ai fait beaucoup de développement personnel. Donc à ce moment-là, j'avais déjà quelques années de psychothérapie derrière moi. Le théâtre est une thérapie en tant que telle. J'ai fait des stages de développement personnel, j'ai fait du yoga, j'ai... Je fais beaucoup de choses avec des états modifiés de conscience, de l'hypnose, etc. Et donc, ça m'a aidée à me développer Et en 2018, il y avait cette histoire de théâtre et d'accompagnement au travail qui est venue s'agglomérer avec un travail de développement personnel qui faisait que j'avais moins besoin de la validation d'une entreprise, de la validation de mon chef, de la validation d'être chef. Et j'ai eu la chance d'avoir un chef aussi qui m'a dit en juillet ça va, j'ai l'impression que tu es un peu moins avec nous, moi j'ai très envie que tu restes, mais je voudrais surtout que tu sois heureuse, et pour ça, dis-moi ce dont tu as besoin, et si tu as besoin, on s'organisera et on s'arrangera. Et donc j'ai beaucoup réfléchi pendant cet été 2018, j'ai revu mon petit, ma coach, des potes qui avaient changé de métier, qui s'étaient lancés, etc. Et puis à la fin de l'été... j'ai réalisé que je savais pas ce qu'était la suite mais en tout cas je savais qu'il fallait que je casse le moule et que je sorte du CDI et des ressources humaines parce que sinon j'allais aller dans une autre boîte, faire la même chose mais c'était pas ça le sujet donc fin 2018 j'ai quitter le monde du salariat. J'ai pris quelques mois pour moi. J'ai fait des tournages, des plaquettes, j'ai commencé les cours de chant, j'ai fait des voyages. J'ai fait mon premier voyage seule à Copenhague pendant trois jours. Et après, j'ai fait un voyage de trois semaines où j'ai marché seule de Paris à Tours pour trouver mon ancrage vraiment dans ma région, savoir d'où je viens, pour savoir ensuite où j'allais aller. et puis mon patron que je venais de quitter dans quelques mois après moi a aussi quitté mon entreprise et il m'a proposé de venir animer des ateliers dans sa nouvelle entreprise donc moi c'est ça que je veux mettre en valeur c'est que j'avais des envies j'avais bien sûr un truc qui se passait en moi mais j'ai aussi eu cette personne et d'autres aussi autour de moi et soit qui m'ont tendu la main, qui ont senti un truc peut-être même avant moi, et qui m'ont posé des questions, et qui m'ont aidé à me poser les bonnes questions, et qui m'ont mis le pied à l'étrier. et donc je suis allée animer ces ateliers de théâtre chez ce premier client en sous-marin sans en parler à personne en me testant et puis quelques mois après je me suis dit allez j'y vais je suis prête c'est ça et je suis ok pour me remettre dans un rythme tu vois volontariste avec du rythme de la prospection etc et donc en octobre 2019 j'ai vraiment créé Oya officiellement
- Speaker #0
Ok, on a plein de similitudes, ton parcours résonne beaucoup et c'est vrai que quand on te tend la main, c'est d'un côté plus facile, on peut s'estimer chanceuse, toi et moi ça a été pareil, alors moi c'était plus dans une école de théâtre où on m'a tendu la main, mais en fait ça nous donne cette légitimité de se dire qu'on peut le faire, donc d'un côté c'est plus facile aussi. je suppose que certaines personnes doivent tout créer de A à Z et aussi on a la similitude des voyages et de l'hôtellerie-restauration, un petit peu, voilà, de ce parcours-là. Ce qui est intéressant aussi, dont tu n'as pas parlé, donc tu as parlé de Paris Tour, mais tu étais basée à Paris, donc tu as fait aussi tout ton parcours RH là-bas, et tu as décidé quand même de rester, ça serait intéressant de définir, parce qu'aujourd'hui tu as déménagé depuis... quelques semaines, quelques mois. Tu es restée à Paris, tu as bâti ton entreprise de prise de parole à Paris. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur ça ? Et aussi, qu'est-ce qui a fait que tu as changé là récemment et que tu as voulu quitter un peu Paris ?
- Speaker #1
Alors, je suis restée à Paris tout simplement parce que j'avais mon réseau qui était à Paris. Et donc, j'ai complètement réseauté et démarré par là. J'ai adoré ma vie parisienne pendant les 14 années que j'y ai passées. Je savais que ce serait une étape en arrivant à Paris en rentrant du Mexique. L'étape a été belle. 14 ans, c'est déjà très beau. et j'adorais en plus parce que ça faisait 4 ans, j'étais 13 ans que j'étais dans le même quartier donc quand je retourne à Paris je vais boire un café avec mes voisins, je vais pas chez le fleuriste je vais chez Alexandre, j'ai un restaurant en bas de chez moi, c'était mon QG donc en plus j'avais cette vie de quartier qui était hyper développée et c'est pas forcément le cas pour tous les parisiens en tout cas pas forcément pour tous les amis avec qui j'en ai discuté donc c'est pour ça que j'ai bâti à Paris et effectivement j'ai eu envie d'avoir plus d'espace à la fin et donc je suis arrivée je te parle depuis Nantes je suis à Nantes et j'avais envie de plus d'espace, de plus de lumière d'avoir un vrai bureau un vrai espace, plus de nature voilà pourquoi j'ai emménagé à l'ouest
- Speaker #0
ouais ok donc on va parler là on va vraiment dans le vif du sujet parce que c'est hyper intéressant la façon dont tu as fonctionné tu te sentiras libre de parler des entreprises avec lesquelles tu travailles la confidentialité donc tu fais tu fais comme tu le sens mais en tout cas ce qui est intéressant chez toi et voilà pourquoi je voulais aussi enregistrer ce podcast avec toi c'est parce que tu as ce vrai truc de réseau d'implantation et je pense de savoir parler aux gens savoir communiquer, savoir montrer que tu es la bonne personne pour une certaine chose. Et c'est marrant parce que, en fait, pourquoi je te dis ça ? Parce que ce que j'ai remarqué avec mes clientes et avec des gens avec qui je parle, souvent, on sous-estime vraiment nos anciens métiers. On sous-estime le réseau de nos anciens métiers. Surtout, si on a fait un burn-out, on ne veut plus entendre parler, on ne veut plus entendre parler de ces gens-là. On ne veut pas vraiment les contacter. On ne va pas leur dire qu'on a osé faire autre chose et qu'on s'est réorienté. et justement toi t'as basculé ça plutôt comme une force entre guillemets de ton côté alors je pense que t'es naturellement aussi en contact avec les gens etc mais t'en as fait aussi une force pour bâtir ton entreprise derrière et que tu as plus et que tu as atteint aussi les 6 chiffres voilà plusieurs fois dans ton chiffre d'affaires et donc en fait je veux dire c'est par cette force de réseau qu'il me semble qu'en off tu m'avais dit que ça faisait partie de quand même ce réseau-là que tu avais bâti fait partie de 60% de ta communication, de la façon dont tu prospectes, on va dire. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ça, justement ? Cette force que tu as, est-ce que c'est une zone de génie naturelle ? Est-ce que tu t'es forcée ou tu t'es dit, il va falloir que je fasse comme ça ? Comment c'est venu ?
- Speaker #1
Alors c'est venu d'une incapacité à prospecter dans le dur, on va se le dire. Moi la prospection est décrocher mon téléphone et appeler des gens que je ne connais pas, c'est un enfer sur terre. Donc je suis d'une admiration sans faille pour tous les commerciaux que je forme à la prise de parole en public et je leur dis, je serais incapable, enfin je suis, on va dire incapable de faire ça. Donc il a fallu trouver autre chose. Donc en fait, ce que j'ai fait et que je fais aujourd'hui à Nantes, parce que finalement, je suis en train de redévelopper. Donc là, je me retrouve aujourd'hui à faire exactement ce que j'ai fait il y a 4 ans et demi maintenant quand j'ai lancé. En fait, j'ai fait un export de mon LinkedIn et je me suis demandé qui je peux contacter dans ce LinkedIn. Et honnêtement, tu vois, tu parles effectivement du burn-out et de la dernière expérience. Je n'ai pas fait de burn-out, mais c'est vrai que j'étais quand même plus à l'aise à... contacté les personnes de ma toute première entreprise. J'ai plus travaillé avec ma première entreprise que la toute dernière que j'ai quittée. Pourtant, j'ai gardé de bons contacts avec mes collègues. Il y en a aujourd'hui qui me font travailler dans leur entreprise dans laquelle eux sont maintenant. Mais le premier réflexe... ça a été effectivement OZY, notre tout premier employeur, qui était en plus assez grand, on était bien 1000 quand on a démarré, et il y avait des ramifications de partout. c'est vraiment une entreprise où les gens sortent de là, vont devenir directeurs dans d'autres boîtes, ou directeurs d'entités, ou responsables RH, etc. C'est une espèce de vivier, de décideur d'aujourd'hui, qui en plus avait, comme moi, huit ans de plus au moment où je les ai sollicités, donc ils avaient évolué aussi, et donc c'était des personnes, c'était du temps béni pour eux. Et puis, évidemment, on a... on a parlé du facteur chance, mais je crois aussi que parce que j'ai bien bossé avec eux quelques années auparavant, ils ont eu envie de me rendre ça. Et donc, je crois que je peux aussi me féliciter d'avoir bien bossé pour eux et de leur avoir donné envie de me faire bosser. Donc, je fais cet export de LinkedIn, je tag les gens, je me dis qui est-ce que je peux contacter et comment effectivement, comme tu l'as dit, je peux faire jouer mon réseau. comment je peux le développer pour qu'en fait les gens soit répondent de manière favorable à mes sollicitations et dans ces cas là je ne pourrais solliciter que des gens que je connais ou avec qui j'ai été mise en relation soit je fais en sorte d'être visible pour que les gens de mon réseau auxquels je n'ai pas pensé viennent à moi ou que viennent à moi des personnes que je ne connais pas et là il y a un outil je l'ai déjà dit en me disant que j'allais faire un export de tous mes contacts LinkedIn c'est LinkedIn et en plus j'ai lancé 4 mois avant le Covid donc à un moment je ne pouvais pas aller rencontrer les personnes donc de toute façon je n'avais pas le choix donc je me suis rendue visible mon tout premier client dont je t'ai parlé tout à l'heure, il a transformé pendant le Covid les ateliers que je faisais chez lui. Il m'a demandé de faire des vidéos de formation pour garder le budget. Tu vois comme quoi aussi, il a toujours été là, à Maurice si tu m'entends. Et du coup, j'ai commencé à faire des vidéos pour lui en interne. Et puis après, je me suis dit, ces vidéos, ces idées-là, autant faire quelque chose. Et donc, j'ai commencé à faire des vidéos sur LinkedIn. j'en ai pas fait mon fonds de commerce, j'en ai pas fait des milliers, mais en tout cas les premières, elles m'ont déjà donné du réseau et de la visibilité. Et donc ça, ça a été une chose importante. Et puis après, ce que j'ai fait, c'est que j'ai capitalisé. sur chaque petit bout de projet qu'on voulait bien me donner. Une journée par ici, j'en parle sur LinkedIn. Une journée par là, je vais voir les concurrents, par exemple, une école comme Rocket School qui forme des commerciaux en environnement digital, elle a deux concurrents, à Kimbo et Iconoclast. Avec ma référence Rocket School, je vais voir à Kimbo et je vais voir Iconoclast. Et j'ai vraiment essayé de faire en sorte de capitaliser pour pouvoir, au fur et à mesure, vraiment bâtir... entreprise et puis que ça devienne rentable assez rapidement. Et une autre chose aussi que j'ai mise en œuvre, c'est d'être douée, d'être bonne, de délivrer de la qualité pour que les clients restent et que j'ai des clients qui soient fidèles. Tu vois, ce premier client, on a commencé en 2019 ensemble. j'ai arrêté fin 2023 parce que je déménageais, mais du coup, j'ai proposé à une de mes consoeurs de reprendre le relais. J'ai des clients avec lesquels je travaille depuis plus d'un an, avec mon client de Strasbourg et de Nancy, on a travaillé ensemble pendant deux ans et demi. Pareil, ça s'est arrêté avec le déménagement, et puis eux, ils ont refondu leur process d'intégration, et je faisais partie. Et tu vois, je regardais ce matin des chiffres pour justement pouvoir discuter avec toi. Donc... bilan 2023 j'ai 50% de mes clients qui étaient déjà là en 2022 50% de mon CA généré en 2023 était avec des elle a été avec des clients qui étaient déjà là en 2022 ouais donc je dirais réseau et fidélisation quoi globalement si je devais résumer ma stratégie
- Speaker #0
ouais bon écoute on va pas résumer tout de suite parce que sinon le podcast il est terminé merci Violette et à bientôt donc non mais en tout cas oui c'est bien d'avoir résumé sur ça et bon t'as quand même oublié une partie importante je pense parce que t'as ce truc naturel aussi où quand tu dis t'as fait quelque chose tu l'as fait après tu le mets en poste sur LinkedIn donc c'est peut-être cette partie aussi comme et qui t'apporte aussi les 50 autres pourcents de résultats je pense. Donc, c'est très intéressant. Donc, c'est vrai que ce réseau... Mais après, ce que je me demandais là pendant que tu étais en train de me dire ça, alors oui, tu as eu cette opportunité au début en 2018 qui t'a fait te dire, ah bah tiens, en entreprise, ça peut être pas mal. Mais pourquoi tu t'es pas dit... Enfin, est-ce que tu t'es dit à un moment donné, il faut que j'accompagne plutôt le B2C, tu sais, genre tu mets tes petites annonces de cours, de prises de parole sur Superprof, à droite, à gauche, enfin, tu sais, genre tes petits coachings privés où tu vas voir les gens, enfin... Pourquoi tu ne t'as pas capitalisé sur ça ? Est-ce que c'était plus l'effet groupe, l'effet entreprise, l'effet corpo qui te... qui te drive quoi ?
- Speaker #1
Alors, c'est vrai que j'ai fait quelques fois du B2C dans le sens où quand je dis B2C, ce n'est pas individuel. C'est vraiment le côté des particuliers viennent à moi pour se former. Donc ça, ça a été le cas quand j'ai été... J'ai eu quelques personnes qui ont payé par leur propre denier et puis à un moment, en plus, je pouvais... Mes formations, je pouvais passer par un organisme. Et donc, les personnes pouvaient utiliser leur CPF pour des formations avec moi. Donc ça, ça m'a permis d'avoir quelques clients, mais ça n'a jamais été plus que... 5-10% de mon chiffre d'affaires annuel. Pour moi, cette notion de particulier et d'être accessible pour les particuliers, ce n'était pas une histoire de stratégie, c'était plutôt une histoire de valeur. Donc, effectivement, avec le CPF, c'était chouette parce que ça me permettait d'être accessible pour des personnes qui n'avaient pas forcément leur entreprise derrière pour les financer. Maintenant... en B2B, je fais quand même aussi de l'individuel. Et donc ça, c'est hyper cool parce que j'adore les deux. J'adore l'énergie du groupe. J'adore le fait qu'on se marre et qu'il y ait un public qui soit aussi là pour donner le change à la personne qui est en train de parler, de poser, on peut tester des trucs, de poser des questions, d'interrompre, de devoir regarder tout le monde, de se frotter à déjà 5-6 personnes en face de soi. ça c'est des choses qu'on peut pas faire en individuel j'adore ça et j'adore la posture que j'ai même si je suis toujours en train de naviguer entre la posture de coach et la posture de formatrice et quand t'es en groupe t'es un peu plus dans le truc de formatrice et tu peux faire le show etc et ça fait marrer les gens et bien sûr quand t'es dans les exercices plus le côté la posture basse où tu vas être plus dans le coaching quand les personnes passent en individuel mais bien sûr cette posture de coach je la développe plus en individuel parce que on aborde des sujets qui sont plus perso parce que les personnes peuvent avoir des vrais blocages et évidemment c'est beaucoup plus facile de les aborder quand on est en phase individuelle et j'adore ça aussi parce que d'une séance à l'autre quand les gens arrivent et en première séance réalisent que ben Stéphane il a 45 ans il a peur de parler en réunion et en première session ensemble il comprend que c'est parce qu'il a sa poésie de quand il a 8 ans et qu'il est traumatisé par ça dans sa classe c'est les 45 ans qui se traînent ça et qu'on l'identifie ensemble et bah quand à la deuxième session il vient et il dit bah ça y est maintenant en réunion je parle et c'est mon moment et je prends même du plaisir et j'ai des trucs à dire bah tu vois ça c'est dans mon... c'est dans mon carnet de coaching et c'est des trésors et ça c'est trop beau et donc je navigue entre les deux maintenant pour revenir sur le B2C c'est vrai que en fait mon réseau il a toujours été sur LinkedIn et avec des RH et avec des responsables donc c'est vrai que ça m'a amenée vers du B2B puis on va pas se cacher c'est mieux payé aussi et donc c'est plus facile d'en vivre quant à des entreprises qui financent plutôt que des particuliers
- Speaker #0
Oui, j'allais rebondir sur ça, c'est que si ce n'est pas les mêmes stratégies, on a plus du LinkedIn, d'un organisme de formation en présentiel, ou alors peut-être tu aurais eu toute une autre stratégie, tu aurais dû être sur Insta, continuer à être CPF, etc. Tiens d'ailleurs, j'ai une question par rapport à ça, ce qui veut dire que si tu as été CPF, tu passais par un organisme, mais toi aujourd'hui, est-ce que tu es Calliope ? Est-ce que tes formations sont prises en charge par les entreprises ? Ou... Est-ce que ça te bloque de ne pas l'être ? Est-ce que tu penses que si tu n'étais pas Calliope, parce que j'ai l'impression que tu me dis oui, donc ça veut dire que tu es Calliope, mais si tu n'étais pas Calliope, est-ce que ça te bloquerait du business, du marché ?
- Speaker #1
Alors c'était un oui d'écoute, c'était pas un oui je suis calliope. Ah pardon ! Je ne le suis pas, non non, c'est moi qui... Comme quoi la communication non-verbale, c'est subjectif.
- Speaker #0
C'est intéressant.
- Speaker #1
Je ne suis pas calliope. Je ne suis pas calliope parce qu'en fait dans mon secteur d'activité, moi je travaille encore beaucoup avec le monde de l'informatique. Aujourd'hui c'est 50% de mes clients qui sont des entreprises d'informatique ou de conseil. Et j'ai d'autres clients qui sont... pas vraiment dans l'IT, enfin, de conseil, mais qui sont dans l'IT. Et en fait, c'est des entreprises qui ont peu de financement public. Donc, par exemple, tu vois, pour une cinquantaine de salariés, tu vas avoir 3 000 euros à l'année. 3 000 euros, c'est le coût d'une formation de trois jours pour un salarié en informatique. Donc, ça... c'est vraiment pas intéressant c'est vraiment les fonds publics quand les clients me demandent à être prise en charge j'ai un organisme de formation par lequel je passe et on fait un accord et ils me portent ça m'arrive 4 fois dans l'année et tout le reste c'est des entreprises qui vont financer avec leur budget
- Speaker #0
Évidemment que si j'étais Calliope et éligible aux opcos en direct, j'en ferais ma com, c'est sûr. Mais aujourd'hui, ça ne m'empêche pas. Et quand j'ai des demandes sur le sujet, je peux y répondre via cet organisme qui me porte.
- Speaker #1
Oui, voilà, si tu as des demandes. Mais du coup, c'est quoi la raison principale de pourquoi tu ne veux pas l'être toi ?
- Speaker #0
parce que je n'ai pas envie de prendre encore plus de temps sur l'administratif, bien que je ne sois pas… Je ne vais pas être l'entrepreneuse qui va te dire Oh mon Dieu, l'administratif, c'est vraiment ce que je déteste. Moi, j'ai un papa directeur financier, j'adore Excel, tout ça et tout. Donc du coup, l'administratif ne me gêne pas, mais je déteste les usines à gaz. Et pour moi, Calliope, c'est une usine à gaz. et en fait j'ai pas besoin d'être calliopie pour mettre en place au début pourtant tu vois comme je le fais déjà peut-être que ce serait pas si compliqué que ça mais je mets déjà une évaluation de début de formation, je mets déjà une évaluation à la fin, chaque stagiaire repart avec une grille individuelle, avec ses compétences avec des commentaires sur la communication verbale, sur la capacité à faire passer un message, sur la capacité à faire passer des émotions chacun repart avec les vidéos sur son dossier personnel qu'il peut aller re-regarder ils repartent avec un support, ils repartent avec un pour aller plus loin s'ils veulent creuser, etc. Et donc, et évidemment, je vais remplir des questionnaires de satisfaction à tous mes stagiaires. Donc finalement, peut-être que le pas, il ne serait pas si grand pour être Calliope, mais surtout, je me dis en fait, je me fais assez confiance pour être qualitative dans mon apport et pour ne pas avoir besoin de ce tampon pour dire je fais de la qualité.
- Speaker #1
C'est clair. Ouais, trop bonne vision. Très bonne vision, ouais. Et puis, je pense que le temps que tu perdrais à remplir tous ces formats d'études administratives qui sont en supplément ou les autres, enfin, ce que tu fais pas en ce moment, je pense que c'est du temps que tu peux avoir pour toi ou pour développer ton entreprise. Donc, clairement, si tu n'en as pas besoin, et c'est ça qui est fou parce que souvent, j'accompagne des entrepreneurs qui me disent mais je pense qu'il faut que je fasse Calliope pour donner mes formations, etc. c'est beaucoup mieux. Mais en fait, aujourd'hui, moi, je prends toujours mon cas. que j'aurais peut-être une entreprise qui pourrait me demander, à la limite, ça l'aurait arrangé, et encore que du coup j'ai eu les bons arguments pour me dire, bah désolé, je ne fonctionne pas comme ça. Mais voilà, ça n'handicappe pas, en tout cas, je pense. Qu'est-ce que je voulais te dire ? Tu as dit plein de choses intéressantes. Oui, je voulais rebondir sur cette chose de... Tu fais un post sur LinkedIn juste après avoir fait quelque chose en présentiel, souvent. Est-ce que ça, tu penses que ça t'a apporté de la visibilité ? Est-ce que ça t'a apporté de la visibilité naturelle ? C'est-à-dire qu'en gros, on vient vers toi, tu as arrêté de prospecter, entre guillemets. Voilà. ça fait 3 ans et demi que je ne prospecte plus et que c'est de l'entrant on est d'accord voilà du coup comment tu vois les choses par rapport à ça tu penses qu'il faut être archi régulière tu penses qu'il faut vraiment avoir des postes à impact pour avoir de la visibilité et que du coup ça va rentrer à force de tous ces efforts là ça va rentrer naturellement on te contacte parce qu'on a vu ton poste c'est quoi les retombées que tu as par rapport à ça
- Speaker #0
Alors comme je te le disais, effectivement les retombées que j'ai déjà de façon hyper macro, factuelles, c'est que ça fait trois ans et demi que finalement les demandes sont entrantes. Bien sûr que je prends des nouvelles de mes clients, bien sûr que parfois sur des nouveaux produits, je vais être plutôt en proposition. Tiens, j'ai tel nouveau format, est-ce que ça peut vous intéresser ? Et là d'ailleurs, je vois la différence parce que quand tu arrives avec ton format, c'est vachement plus difficile à vendre. Là, j'ai une formation avec ma consœur Caroline Demette. C'est une formation qu'on co-anime et c'est de l'inter. Ça veut dire qu'individuellement, les gens peuvent s'inscrire. Ce n'est pas du tout la RH qui nous dit Tiens, je t'en donne 8 d'un coup, j'y relais Là, on est sur les réseaux, on a notre formation comme un atout. Les gens peuvent s'inscrire individuellement. Et la première session a cartonné, c'était trop bien. On a eu 8 personnes sur 6 places de plancher pour déclencher la session. et là on en a eu une au mois d'avril, elle n'est pas du tout garantie et c'est beaucoup plus difficile d'arriver en proposition d'un produit, en tout cas moi j'ai trouvé. Donc l'idée c'était d'être visible pour que les entreprises viennent vers moi avec leurs besoins. et effectivement j'ai sur la partie de LinkedIn je me suis très vite développée parce que déjà moi ça ne me dérange pas de parler sur les réseaux il y a des personnes que ça va déranger m'en raconter un peu ma life et tout ça ne me dérange absolument pas faire des vidéos ça ne me dérange pas il y a des gens qui ont du mal à se revoir en vidéo moi ce n'est pas mon cas sauf quand je joue dans des courts-métrages etc. et tout c'est une horreur mais sur des vidéos de formation je n'ai pas de problème et donc je je J'ai franchi ce pas-là. Oui, j'essaye de faire des postes qui sont le plus à impact possible, aussi parce que j'essaye d'utiliser à l'écrit ce que je dis. pour les formations à l'oral de mes clients. Donc, un début qui donne envie de lire, du storytelling, des émotions. J'essayais de mettre les choses, tu vois, même avec des petites images ou autre. C'est comme si avec ta voix, tu disais, premièrement, deuxièmement, troisièmement. Donc, j'essaye de structurer aussi mes posts pour que les gens aient envie de les écouter, de terminer avec une fin qui est chouette et tout. Mais maintenant... je ne suis pas des personnes qui vont se mettre des obligations pour poster. Je n'ai pas une rigueur extrême sur je poste tous les deux jours. Il y a des moments où je suis inspirée, il y a des moments où je ne le suis pas. Il y a des moments où je suis en salle de formation tout le temps. Et je me souviens qu'il n'y a pas très longtemps, j'avais fait un post en disant ça fait trois mois que je n'ai pas posté sur LinkedIn. J'ai même des gens qui me disent mais on ne te voit plus. Parce qu'à ce moment-là, j'étais dans le feu et j'ai besoin en fait. de sentir que ça vient naturellement. Je ne peux pas être devant une feuille blanche et dire vas-y, trouve un truc à dire, ce n'est pas possible Et donc, effectivement, j'ai besoin de ce temps-là. Par contre, après qu'on s'écrit, ça vient assez facilement. Du coup, je n'ai pas une rigueur énorme. Et je pense que si on regardait mes stats et les moments où je n'ai pas posté, il y en a forcément où je n'ai pas posté. donc je ne suis pas la plus rigoureuse sur le sujet et pareil j'ai pas envie il n'y a pas longtemps on m'a dit si tu prenais un ghostwriter tu serais encore plus visible sur LinkedIn ta formation comme un atout elle se remplirait toute seule etc mais j'ai pas du tout envie de déléguer cette partie là j'ai pas envie d'en faire un truc industrialisé j'ai envie de garder le côté artisan et très instinctif
- Speaker #1
Oui, justement, on veut en parler parce que je sais pourquoi tu me dis ça, parce qu'on a aussi préparé ce podcast, l'interview en off, toutes les deux, et je sais pourquoi tu me dis ça, mais du coup, je vais te poser la question après. Mais je voudrais juste rebondir sur ça. Ça, c'est un peu le nerf de la guerre de notre métier à nous, et des formateurs en général, surtout qui sont implantés en présentiel. Et nous, notre thématique, malheureusement, enfin, pas malheureusement, mais on est obligés d'être là. sur le moment présent on fait de la prise de parole en public donc on est obligé d'être avec les gens et c'est un peu ce truc là où moi j'ai eu vachement du mal à trouver mon équilibre parce que octobre novembre je sais que c'est des périodes de feu et donc à aucun moment et moi tu vois j'ai ma rigueur de mon podcast une fois par semaine etc et à des moments tu te retrouves à bosser à minuit, à faire des montages, des choses comme ça. C'est juste pas vivable et des moments de hyper creux. Comment, toi, tu vis ces moments un peu up and down dans notre business à nous, qui sont plus de la formation en présentiel et tout ça, où on a ces moments de rush, où on court partout, genre dans la semaine, on peut enchaîner 4, 5 formations, et la semaine qui suit, rien, on est derrière notre envie et limite, on ne sait pas quoi faire. Comment, toi, tu vis les choses ?
- Speaker #0
Alors déjà j'essaye de ne pas avoir 4-5 jours dans la même semaine parce que je meurs. Je n'ai jamais autant admiré les profs que depuis que je suis moi-même en salle de cours. Surtout devant des étudiants pour parler des profs qui ne sont pas un public évident. Donc déjà j'essaye d'avoir un deux jours, si j'anime pendant deux jours pleins. le lendemain matin, le troisième jour, je ne mets pas de réveil et je me fais une matinée plutôt chill. J'essaye. Si vraiment j'ai un client qui me dit Ah, je n'ai pas d'autres créneaux et tout et que je sais pourquoi je le fais, j'essaye de plus en plus de réussir à dire non. Si vraiment, allez, j'y vais, mais franchement, je sais que la troisième matinée, je ne vais pas être très... pas aussi bonne que d'habitude. Donc ça, c'est une chose. J'essaye déjà de mettre des gardes fous dans mon agenda. Je... j'ai aussi un objectif qui n'est pas de faire à mort du chiffre tu vois là je disais effectivement 6 chiffres là ça fait 2 ans que je suis à 100 000 euros à peu près de chiffre d'affaires juste un peu au-dessus qui fait que je te réponds 6 chiffres mais l'idée c'est que en fait j'ai fait un peu de sous-traitance sur les 2 dernières années et donc j'ai un 20 000 euros à peu près qui n'est pas produit par moi mais par les sous-traitants qui bossent avec moi et donc tu vois ma prod elle est à 80 000 euros 90 000 euros par an et je n'ai pas pour ambition qu'elle augmente. J'ai plus là une envie, en plus avec mon déménagement, d'être un peu plus en mode tranquille et peut-être pas slow life parce que je me connais, mais un meilleur équilibre du pro-vie perso. Donc ça veut dire que ça me met des limites aussi en termes d'agenda, ça me met des limites aussi parce que je sais qu'à un moment je vais manquer d'énergie et du coup je fais attention à ça et pour donner le meilleur à mes clients, je mets des off dans mon agenda. par exemple je travaille rarement le vendredi après-midi si bien sûr je peux proposer des dates si j'ai un client qui me prend la journée je vais lui proposer le vendredi mais je ne ferai jamais un coaching individuel le vendredi après-midi parce qu'un coaching individuel d'une heure et demie ça se place dans la semaine Tu vois ? Donc ça, c'est mon petit caprice le vendredi après-midi. Je prends 10 semaines de congé par an. parce que, encore une fois, mon activité, elle me rapporte assez dans le temps où je suis là et je n'ai pas pour ambition de développer en plus, plus, plus. Et là, si en développant à Nantes, cette année, j'ai un peu de sous-traitance à Paris parce que du coup, ça me permet de garder mes clients parisiens, je fais de la sous-traitance. Mais si moi, ma prod, elle baisse un peu, il n'y a pas de problème. Je ne suis pas sur la recherche d'un chiffre. Bien sûr, quand tu as touché de l'argent, après, tu es un peu habituée à ça, mais ce n'est pas mon air de la guerre. et pour être sur les vagues et les creux, bref, dont tu parlais clairement j'ai des moments où j'ai du mal à me discipliner j'ai des journées où je me dis allez je devrais bosser plus, etc mais encore une fois je ne suis pas sûre d'être la plus disciplinée des personnes que tu peux interviewer parce que je sais que j'ai un rythme et un cadre assez naturel et que je ne vais pas pouvoir rester devant la télé pendant toute une journée. Il y a un truc qui va traîner dans ma tête de allez, va te mettre à bosser, etc. Donc, je me fais assez confiance sur mon rythme naturel pour pouvoir me lâcher la grappe de temps en temps. Voilà, c'est ça que je dirais. Ce qui fait que quand j'ai des grosses périodes, du coup, je suis dedans, c'est l'adrénaline qui me tient. et je dis toujours que quand j'arrive à 9h en salle de cours même si je suis éclatée, je sais que l'adrénaline me fera tenir jusqu'à 17h et je m'effondrerai peut-être à 17h30 mais cette adrénaline elle va me tenir et puis après sur les moments d'un peu plus de creux j'ai la chance ou en tout cas j'ai bâti un truc qui fait que je peux me lâcher la grappe dans les moments de creux et il y a une autre chose que je voulais te dire J'ai appris aussi à suivre mon rythme biologique. Et moi, je sais que le midi, je mange moins parce que sinon, je suis en coma jusqu'à 15h30. Donc, j'ai appris aussi à faire des pauses-déjeuner plus longues. Et s'il faut que je reprenne à 15h, je reprends à 15h. Je vais bosser jusqu'à 13h parce que le matin, je bosse bien. Je vais prendre deux heures de pause s'il faut. Mais après, je vais rebosser jusqu'à 19h, il n'y a pas de problème. Donc, j'ai appris aussi à suivre ce que je peux et ne pas être en marche forcée. à 14h je sais que c'est le moment où je ne peux pas réfléchir par exemple à un projet à une nouvelle formation la pédagogie je ne peux pas le faire à 14h parce que je suis en train de bugger donc il faut que je fasse des choses qui sont faciles
- Speaker #1
ouais ouais je suis tout à fait d'accord avec toi je suis un peu dans le même rythme biologique que toi d'ailleurs t'as vu c'est hyper dur quand on reprend les cours à 13h30-14h là souvent quand on donne un cours quand je leur dis allez debout ils me disent oh non madame on est en pleine digestion et moi je suis là juste non parce
- Speaker #0
que tu es en pleine digestion on va se mettre debout et je vais te faire des pâtes en dormant c'est dur pour nous aussi c'est dur pour nous aussi bon
- Speaker #1
On va pas trop montrer ça. OK, c'était super intéressant. Et du coup, t'as enchaîné directement sur les deux cendriquets, sur la question que j'avais. C'est en fait, ta vision, elle est seule qu'elle est aujourd'hui. Enfin, voilà, c'est ce que tu fais déjà aujourd'hui, ta vision. Mais est-ce que tu veux développer ça ? C'est quoi tes objectifs plutôt à long terme dans la vision de ton entreprise ? Même si aujourd'hui, j'ai bien compris que ça te convenait très bien comme ça, face au rythme que tu as 10 semaines de congé, tu fais un CA de 6 chiffres. Donc, c'est déjà un super achievement. Donc, du coup, est-ce que tu veux avancer sur cette vision-là ? Est-ce que tu as des nouveaux objectifs ou est-ce que tu vois les choses comme ça sur du long terme ?
- Speaker #0
Alors, ma vision aujourd'hui, le premier mot qui me vient, tu vois quand tu me dis c'est quoi ta vision c'est le mot sérénité donc je sens que je suis dans une étape de ma vie où j'ai envie d'avoir plus de sérénité et bien sûr là je suis à Nantes et je dois développer Nantes j'ai envie vraiment de m'ancrer ici, d'avoir des nouveaux clients mais c'est pour m'intégrer. Ce n'est pas trop pour développer le business, c'est vraiment pour me dire que j'ai changé de vie et ma nouvelle vie est ici, avec mes clients ici. Sachant qu'en 2023, mon plus gros client était en Vendée déjà et représentait plus de 20% de mon chiffre d'affaires. J'avais déjà cette mouvance vers l'Ouest et clairement, ça m'a aidée à déménager, d'avoir déjà cette assurance-là. et ça m'a rassurée sur l'aspect économique de la région Ouest. Et donc ma vision, elle est dans la sérénité, elle est dans le fait de pouvoir effectivement avoir des clients qui comptent sur moi, qui sont fidèles et en même temps d'avoir des nouveaux projets aussi que je vais avoir envie de développer. Est-ce que ça peut être d'animer des conférences ? Ce sont des choses aujourd'hui que je ne fais pas et que j'adorerais faire. Mais quand ça m'est venu, j'ai eu 2023 qui était une année pourrie, 2024 personnellement, donc je n'ai pas fait à penser. J'ai accouché d'un déménagement. J'ai déménagé, là je vais reconstruire à Nantes. Peut-être qu'en 2025, je vais aller sur de la conférence. Mais vraiment, mon truc, c'est… là je ne suis pas dans un mode parfois je me sens un peu extraterrestre dans le monde de l'entrepreneuriat je ne suis pas en mode couteau entre les dents à vouloir développer à mort et je n'ai pas envie de recruter pour moi j'ai envie d'être libre et pour moi la liberté elle passe par le fait d'être seule parce que sinon je vais rendre des comptes à tout le monde je me connais et donc j'ai envie de rester seule d'avoir quelques sous-traitants qui sont qualitatifs et que je peux proposer à mes clients et d'avoir cette sérénité cet équilibre et de gagner assez bien pour qu'en fait que ce soit pas un sujet que
- Speaker #1
je dépose au cerveau à ce niveau là ouais c'est ça tu veux vivre le lifestyle et développer ton entreprise en même temps et avoir suffisamment pour être à l'aise et voilà donc ouais c'est tout à ton honneur c'est trop cool bah écoute franchement merci beaucoup je pense que là on a fait quand même un sacré grand tour ça fait plus de 40 minutes qu'on parle donc on va aller tout doucement vers la fin du podcast ma question signature c'est est-ce que Violette tu penses que tu as révélé pleinement ton potentiel aujourd'hui
- Speaker #0
oui dans le sens où je suis à la bonne place et le reste du chemin je dirais un petit non sur justement cette notion de sérénité même si je suis pas sûre qu'un jour je serai sereine parce que j'ai toujours 12 000 questionnements donc j'ai l'impression que mon plein potentiel il serait là il sera là quand ou si j'étais, je ne sais pas si je dois parler au futur ou au conditionnel si j'étais pleinement sereine et en même temps je crois que je ne le serais jamais complètement et que je suis câblée comme ça pour être traversée par 12 000 émotions en même temps donc je vais me lâcher la grappe et je vais me dire que je touche du doigt mon plein potentiel
- Speaker #1
Ah waouh, trop cool ! Souvent j'ai des interviews genre hyper exigeants avec eux-mêmes ils sont en mode non je suis à 10% potentiel ils sont en mode warrior là je sais pas ce qu'ils veulent attendre parce que moi je les trouve déjà maximum potentiel mais bon bref Trop cool ! Et est-ce que tu as une citation, une punchline, quelque chose qui revient souvent que tu te répètes à toi ou que tu répètes aux gens que tu formes pour te motiver ou pour les inspirer ?
- Speaker #0
Alors, c'est une bonne question. Je pense que quand on aura raccroché, je vais en avoir 12 qui vont arriver. Je vais me dire, mais non, pourquoi ça ? Mais je vais te donner la citation du moment pour moi. parce que je suis en train de justement je vais poster un truc là sur LinkedIn sur un voyage que j'ai fait en 2019 quand j'ai marché seule et en fait avant de partir j'ai mon prof de théâtre donc l'idée c'était de marcher seule dans ma région pour pouvoir m'ancrer quelque part et savoir d'où je venais au moment de ma reconversion où je savais pas du tout où j'allais aller et il m'a dit quelque chose que tu verras dans mes prochains posts c'est que En gros, pour savoir où on va, il faut savoir d'où on vient. Et donc, je garde cette citation où il m'a dit Il faut ancrer ses racines pour conquérir les cimes. et je la trouve très belle et donc de se rappeler d'où on vient faire un peu la did list plutôt que la to do list et ancrer de la confiance ancrer des bases solides pour pouvoir décoller comme un chêne pour ses racines et en même temps qui est tourné vers le ciel
- Speaker #1
Trop bien, waouh, merci celle-là Celle-là je vais la noter Elle est top Où est-ce qu'on peut te retrouver si on veut te contacter, travailler avec toi ou t'envoyer un petit message ?
- Speaker #0
Alors, le plus simple c'est LinkedIn Violette Touzeau et sinon ça peut être aussi sur mon site internet oya-solution.com oya-solution.com
- Speaker #1
Je mettrai tes liens dans tous les cas dans la description de l'épisode Merci beaucoup pour ton temps et pour tes partages merci beaucoup pour ton invitation Fanny c'était un grand plaisir bah moi aussi et puis à très vite à très vite si ce podcast t'a plu je t'invite à t'abonner ou à mettre 5 étoiles ou un like et tu peux aussi le partager à tes amis tu peux me retrouver sur tous les réseaux sociaux sous le nom de Fanny Lestrie Coach si tu as des questions ou des sujets que tu aimerais que j'aborde n'hésite pas à m'écrire à très vite dans un tout nouveau podcast
- Speaker #0
Merci d'avoir regardé cette vidéo !