#151 MARYNE COTTY ESLOUS : neuroatypicité, multi entreprenariat : Transformer l'adversité en réussite entrepreneuriale cover
#151 MARYNE COTTY ESLOUS : neuroatypicité, multi entreprenariat : Transformer l'adversité en réussite entrepreneuriale cover
SUCCESS

#151 MARYNE COTTY ESLOUS : neuroatypicité, multi entreprenariat : Transformer l'adversité en réussite entrepreneuriale

#151 MARYNE COTTY ESLOUS : neuroatypicité, multi entreprenariat : Transformer l'adversité en réussite entrepreneuriale

53min |23/01/2025
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#151 MARYNE COTTY ESLOUS : neuroatypicité, multi entreprenariat : Transformer l'adversité en réussite entrepreneuriale

#151 MARYNE COTTY ESLOUS : neuroatypicité, multi entreprenariat : Transformer l'adversité en réussite entrepreneuriale

53min |23/01/2025
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Description

Maryne Cotty-Eslous est une multi-entrepreneure et la fondatrice de Mce Corp, une société qu'elle dirige à Dubaï. Elle est à la tête de 5 entreprises opérant dans des secteurs variés, dont le consulting, la neurotechnologie, le coaching business, la santé digitale et l'investissement.

Bien que l'entrepreneuriat ne fût pas un rêve de jeunesse, Maryne le décrit comme une part intrinsèque de sa nature. Le véritable déclic est survenu le 21 décembre 2005, après un grave accident de voiture à l'âge de 16 ans, où elle a frôlé la mort. Cet événement a profondément bouleversé sa perception de la vie, l'incitant à se lancer dans l'entrepreneuriat et à saisir les opportunités de changer les choses.


Elle a choisi récemment Dubaï pour y développer ses entreprises en raison de son écosystème favorable, de sa sécurité, de son dynamisme et de sa forte orientation vers l'innovation. Selon elle, Dubaï est l'endroit idéal pour ceux qui souhaitent contribuer à façonner le monde de demain.

Dans cette interview, Maryne a partagé plusieurs aspects clés de son parcours et de son approche entrepreneuriale :

  • Son parcours et son cheminement vers l'entrepreneuriat.

  • La notion de neuro atypie, et comment elle compose avec ses différences pour tirer parti de ses forces.

  • La solution qu'elle a créée pour soulager la douleur, un aspect crucial de sa démarche dans le domaine de la santé .

  • Vivre avec la maladie et la douleur, et comment cela a façonné sa vision du bien-être et de la productivité.

  • Comment gagner de l'argent avec sa start-up, en surmontant les défis financiers et stratégiques.

  • Ses conseils pour être productif en tant que multipreneure, notamment la gestion du temps et la priorisation des projets.

  • L'importance de prendre soin de sa santé pour tenir le rythme, en particulier lorsqu'on gère plusieurs entreprises simultanément.

  • Comment elle a appris à développer plusieurs verticales dans ses activités tout en maintenant leur cohérence.

  • La stratégie pour scaler son business et passer à une échelle supérieure sans sacrifier la qualité.

  • La notion d’échec, et ce qu'elle en pense. Pour elle, l'échec est une étape nécessaire de l'apprentissage et du succès.

Maryne est une entrepreneure déterminée, guidée par la conviction que son travail intellectuel et technologique peut transformer la vie des autres, en particulier dans des domaines aussi cruciaux que la gestion de la douleur et le bien-être personnel.

J'espère que cette interview te plaira !
Laisse nous un commentaire pour me dire ce que tu en as pensé !

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Success. Je suis vraiment ravie de vous retrouver. Aujourd'hui, on est en présentiel puisque j'ai tourné cette interview à Dubaï, à Dubaï Podcast Studio pour être plus précise, et j'ai interviewé ma coach Marine Coty. Vous allez avoir une interview qui est complète. On a parlé de tous les sujets, on a parlé de son parcours, on a retracé un petit peu de ses débuts jusqu'à aujourd'hui, on a balayé toutes ses activités. On a aussi parlé de son rapport à l'échec ou aux difficultés. On a vu aussi comment trouver des clients. Et puis, elle nous a donné sa méthode très précise pour trouver des clients. Vous allez voir, c'est une interview qui est super enrichissante, assez intense. Prenez un papier, un stylo parce que vraiment, je pense que vous allez devoir prendre des notes. Elle est disponible en présentiel sur YouTube. Donc, allez rejoindre la chaîne YouTube. Si vous êtes actuellement sur YouTube, n'oubliez pas de vous abonner à la chaîne et de nous laisser un commentaire. pour savoir si cette interview vous a plu. Vous pouvez aussi noter le podcast 5 étoiles sur Spotify ou Apple Podcast. Et vraiment, faites-moi un retour, s'il vous plaît, les amis, sur Instagram pour savoir ce que vous en avez pensé. Parce que pour moi, c'était vraiment une interview pépite. On a eu plein, plein, plein de valeurs de la part de Marie. Donc, je pense qu'elle va vraiment vous plaire. Bienvenue dans Success, le podcast qui décrit le succès des entrepreneurs d'aujourd'hui. Je suis Fanny Lesprit, coach, formatrice, conférencière et entrepreneur depuis 4 ans. J'accompagne les solopreneurs dans leur développement grâce à des méthodes simples et impactantes autour de la communication orale, de l'acquisition de prospects et de la vente. Chaque semaine, mes invités décryptent leur succès pour vous aider à développer le vôtre. Retrouvez-moi sur Instagram, sur YouTube et sur LinkedIn sous le nom de Fanny L'Esprit. Bienvenue dans Successe. Hello Marine.

  • Speaker #1

    Hello.

  • Speaker #0

    Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Écoute, ça va bien. Ça va bien, très contente d'être ici, j'adore ce studio, donc hyper contente d'être avec toi.

  • Speaker #0

    Également, moi je suis hyper contente, surtout qu'on a passé une semaine, il n'y a pas longtemps, donc il y a moins d'une semaine, on a passé une semaine complète ensemble puisque j'étais dans ton mastermind à Dubaï. On est aussi là maintenant à Dubaï, dans un studio de podcast. Première question pour toi Marine, est-ce que tu peux te pitcher ? Tu sais, puisque je fais du pitch, forcément. Est-ce que tu peux te pitcher en 30 secondes ? Qui es-tu et que fais-tu ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Marine, j'ai 35 ans et je suis multi-entrepreneur. Je suis multi-passionnée, je suis multiple. Je pense que c'est le mot qui me qualifie le mieux. Neuf diplômes universitaires, six entreprises, des entreprises qui ont périclité, des entreprises qui ont réussi. Et la chance d'avoir eu un parcours de vie semé d'enseignement. et qui font qu'aujourd'hui, je me sens comme une personne qui commence à être accomplie.

  • Speaker #0

    Waouh, ok. Super présentation, très petit pitch, très bon elevator pitch. On va rentrer plus en détail dans ton parcours aussi, c'est ça qui nous intéresse ici dans le podcast Success aussi. Justement, est-ce que dans les grandes lignes, c'est vrai que tu as beaucoup répété ton parcours dans plusieurs épisodes de podcast, donc si vous voulez avoir des choses un peu plus complètes, peut-être vous pourrez aussi taper son nom et son prénom sur YouTube. Mais là, le but, c'est vraiment de reprendre dans les grandes lignes pour aussi aborder d'autres sujets dans le podcast. Est-ce que tu peux nous raconter qu'est-ce qui t'a emmené à en être là aujourd'hui ? Quelle est ton histoire ?

  • Speaker #1

    Alors, mon histoire, elle commence quand je suis toute petite. Une petite fille un peu étrange qui, déjà, a toujours un peu mal partout tout le temps. Un peu étrange parce qu'elle a beaucoup de mal à lire, à compter, à juste écrire. et qui très rapidement est catégorisée comme étant une petite fille raisonnablement anxieuse et raisonnablement débile, nécessitant d'abandonner les études extrêmement rapidement. Heureusement pour moi, dans mon histoire, je vais avoir une professeure qui, elle, va considérer que je ne suis pas débile, je suis peut-être juste différente. J'aime bien souvent raconter qu'on vous met dans une case et puis j'aime bien, tu sais, faire comme ça. Et me rendre compte plusieurs années après que, en fait, comme je l'ai dit au début, de neuf diplômes universitaires, donc j'étais plutôt bien faite pour les études universitaires, les études supérieures, que je suis devenue entrepreneur de plusieurs entreprises et que ce sur quoi on m'avait positionné comme chemin un peu prédéfini, on est très très loin aujourd'hui. Issue d'une famille également, c'est important de le dire, qui n'a pas forcément connu l'entrepreneuriat. Je suis la première entrepreneur de ma famille. qui n'avaient pas forcément beaucoup d'argent. Moi j'ai connu les huissiers, j'ai connu les frigos vides, j'ai connu ce genre de difficultés étant plus jeune. Pas forcément d'éducation financière d'ailleurs non plus dans ma famille. Et pourtant aujourd'hui, effectivement, je pense qu'étant petite, je ne suis pas certaine que j'aurais cru à ma propre histoire que je vais te raconter aujourd'hui. Histoire du coup qui pour moi a démarré un 21 décembre, on y est bientôt d'ailleurs, qui est pour moi mon deuxième anniversaire que je fête chaque année. Je suis née le 9 octobre et je suis également née un 21 décembre, un 21 décembre 2005. Le jour où je vais avoir un très grave accident de voiture avec mon père, on va prendre un mur en béton armé à plus de... Alors, ça dépend, j'avoue, des podcasts. Des fois, je dis 160, 150, 180. Très rapide, en tout cas. Trop rapide. Et on n'aurait pas dû être vivant. On n'aurait pas dû continuer à être dans cette vie. C'est pour ça que pour moi, c'est un deuxième anniversaire. Parce qu'on m'a donné une chance incroyable. La première, celle de sentir dans mon corps ce que ça veut dire que l'impermanence de la vie. Souvent ce sont des concepts, il n'y a que quand on le sent que ça change quelque chose en nous de manière profonde. Et la deuxième chose, ça va me désinhiber, ça va m'ouvrir sur tu sais quoi, tout peut s'arrêter demain, donc fais tout ce que tu aimes, fais tout ce que tu veux Et là j'ai commencé à rentrer dans une boulémie, je ne sais pas d'autres termes, de la vie. Boulémie à vouloir apprendre, c'est pour ça que j'ai autant de diplômes, parce qu'en fait ce n'était pas pour avoir un diplôme, c'est juste que j'adorais apprendre et me nourrir de cette curiosité sur… plein de disciplines différentes. C'est pour ça que j'ai fait des entreprises sans trop poser la question si j'étais capable d'en faire. Avec le recul, je me dis quand même, j'ai eu certains culots quand même. C'est pour ça que dans les arts, j'ai été artiste burlesque, j'ai fait du sport à haut niveau pendant très longtemps, j'ai été chanteuse de blues et jazz, j'aimais financer ma première boîte comme ça. Parce que j'ai quelque chose qui s'est désinhibé en moi, qui était simplement de faire ce qui me faisait vibrer. Donc cet accident, pour moi, c'est vraiment une deuxième naissance. Après, il est vrai que quand je regarde le reste de mon parcours, bien sûr, c'est pas rose. C'est des années d'errance médicale et de douleurs après cet accident de voiture où je vais devoir prendre de la morphine quasiment tous les jours pour pouvoir me lever et faire mes activités du quotidien, donc les activités que tu vas faire le matin. J'aime bien la théorie de ce qu'on appelle des petites cuillères. On entend souvent parler de ça en maladie chronique. C'est chaque matin, il y a un nombre de petites cuillères d'énergie qui t'est donné. qui n'est pas du tout comme celle des autres gens, et tu sais que si tu as 10 petites cuillères, par exemple, te doucher, c'est 2 petites cuillères. En attendant, c'est juste te doucher, là, dont je suis en train de te parler. Donc moi, j'ai vécu ça pendant des années, et tous les médecins que je rencontrais m'expliquaient qu'ils ne trouvaient pas ce que j'avais. Jusqu'au jour où j'ai posé un peu mon propre diagnostic d'une pathologie qui s'appelle un syndrome d'Ehlers-Danlos, qui est une maladie rare, génétique, de type hypermobile pour moi. Et je vais donc faire poser ce diagnostic auprès de deux professeurs. Un premier qui vivait pas très loin de chez moi à Bordeaux et un deuxième qui était à Paris, qui était vraiment le pont sur cette maladie, cette spécialité. Le premier, t'avais six mois d'attente. Le deuxième, t'avais un peu plus de 18 mois d'attente. Donc forcément, j'ai vu d'abord le bordelais. Et pour moi, ça a été une grosse, grosse claque. Parce que ce deuxième grosse claque de ma vie, parce que ce bordelais en question, il faut imaginer que ça fait des années que je cherche. Je suis à une vingtaine de médecins rencontrés. Et ce bordelais... va me recevoir dix minutes, ne va pas m'ausculter, va m'expliquer que parce que je ne suis pas morte, ça ne peut pas être ça. Donc le seul problème que j'ai, il est dans mon esprit et que je devrais me faire interner dans un institut spécialisé. Je sors de ce rendez-vous après avoir claqué 250 euros d'honoraires non remboursés par la Sécurité sociale. Je suis dévastée, je suis sur le trottoir de l'hôpital. Et je demande à mon conjoint de l'époque d'appeler l'institut en question, qui s'appelle Charles Perrins, à Bordeaux, parce qu'en me disant, en bonne scientifique, ça fait 20 mètres 5 que tu rencontres, tout le monde te dit que t'as rien. Donc il faut se rendre à l'évidence, c'est dans ton esprit, et en fait j'en peux plus, je n'en peux plus de prendre de la morphine tous les jours, je n'en peux plus d'avoir cette vie. Et je demande donc de me faire interner. Mon conjoint de l'époque aura une action dont je lui serai éternellement reconnaissante. C'est qu'il ne va pas du tout appeler Charles Perrin. Il va appeler le professeur à Paris. Et je vais avoir ce professeur à Paris pendant deux heures au téléphone. Et pendant deux heures, il va m'expliquer que je ne suis pas folle. Il va m'expliquer que j'ai probablement raison dans mon diagnostic. Et il va me demander de venir à Paris en urgence la semaine suivante pour faire tous les examens qui durent trois jours. A l'issue de ces examens, le diagnostic est posé. Alors il y a à la fois un soulagement à ce moment-là, parce que tu te dis, on sait, syndrome d'hélerodendrose, et j'ai eu la petite cousine qui va avec, endométriose, adoséacin. Donc j'ai le diac qui est posé, donc tu as d'abord un soulagement. Et puis ensuite, on ménumère le protocole de soins. Et donc ma vie ménumère que je vais devoir avoir des piqûres de l'hidrocaïne tous les trois mois dans les muscles pour juste réussir à bouger. On m'explique que je vais devoir porter des vêtements compressifs toute la journée. Donc vous imaginez, c'est les vêtements compressifs, c'est tu sais, ce que tu vas mettre quand tu prends l'avion, les gaines. Ça, mais encore plus serré, mais sur tout le corps. On m'explique que matin, midi et soir, je dois prendre de l'oxygène pendant 30 minutes On me livre comme ça une espèce de... de chemin de vie où d'un coup mon identité se transforme et on m'impose cette transformation identitaire, on me fait passer en fait d'un individu, d'une personne à une patiente qui toute sa vie ne sera que ça. Et je me souviens avoir dit au professeur non Non, rien ? Il me dit mais quoi non ? Non, je refuse ce protocole de soins, je veux pas, je ne suis pas en mesure d'accepter ce protocole de soins, il va falloir trouver autre chose. Et je sors du cabinet. La salle d'attente est grande. Il faut imaginer que tu as 50-60 patients. Les diagnostics de ces pathologies sont très longs, c'est 20 ans en moyenne. Et en fait, tu as un bébé. Il faut savoir que c'est une maladie avec un gène qui se durcit de génération en génération. Et donc, tu as un bébé qui a 4 mois, qui est en train d'hurler de douleur. Et là, il y a un truc chez moi qui va dévisser. Où en fait, à l'époque, j'étais déjà en train de travailler dans la recherche fondamentale, en neurosciences notamment. Il y a quelque chose chez moi où je me dis, attends, t'es en train de travailler sur des choses comme les cellules souches, les carticelles, des technos incroyables qui pourront demain sauver les patients atteints de Parkinson, d'Alzheimer, et on est en train de te dire qu'on ne sait pas soulager les gens de leur douleur. Au XXIe siècle. Il y a un truc qui va pas, il y a un truc qui déconne là. Et donc je rentre à Bordeaux, je décide en parallèle de mes recherches de faire des recherches sur la douleur, notamment la douleur chronique, et je passe en accéléré. Trois ans plus tard, je fais une découverte qui est l'utilisation de fréquences sonores et visuelles permettant d'agir sur certains neurotransmetteurs et donc d'avoir une action antidouleur sur l'organisme. Je décide, parce qu'on me pousse un peu vers la sortie, de ne pas aller jusqu'au bout de ma thèse de recherche. de quitter l'université, de monter ma deuxième entreprise, que ça aura été ma deuxième entreprise. La première était une entreprise de consulting pour payer mes études et la deuxième, donc une entreprise du nom de Lucine, dont la vocation était effectivement de créer un dispositif médical permettant de soulager les douleurs. Et la première indication sur laquelle on a travaillé pendant plus de 7 ans était la prise en charge des douleurs liées à l'endométriose pour les femmes, sur laquelle on a travaillé, solution qui a été homologuée, validée scientifiquement, qui a eu toutes les autorisations et entreprise qui s'est terminée il y a quelques années maintenant. et qui a été revendue. Ok,

  • Speaker #0

    waouh ! Quel parcours incroyable ! Juste pour revenir, ton accident de voiture n'avait rien à voir avec la maladie que tu avais, qui elle, était là depuis que tu étais enfant.

  • Speaker #1

    Exactement, maladie génétique, dès l'origine, c'est juste que quand tu as un traumatisme aussi violent, avec ce que ça décharge en termes d'adrénaline, de cortisone, de cortisol dans le sang, ça va avoir cette notion d'augmentation dès la symptologie. assez logiquement. Et la deuxième chose, c'est que j'avais 16 ans, donc en pleine puberté. Et donc, quand tu as des hormones également qui se réveillent, c'est la même chose. Ces pathologies ont tendance à s'éveiller encore plus. Donc, c'est la raison pour laquelle, au lendemain de l'accident de voiture, les symptômes ont commencé à devenir quasi ingérables. Là où ils étaient, gérable et je dirais, voilà, petite fille qui se tord la chie parce que tu es souvent hyper relax avec cette pathologie-là en particulier. Tu vas te tord la chie, tu as tout le temps mal au ventre. C'est des petites choses où on peut juste se dire qu'elle est fragile, qu'elle est anxieuse, qu'elle est stressée, tu vois, en tant que petite fille.

  • Speaker #0

    C'est ce que tes parents disaient à chaque fois, ou ils ont fait des recherches quand même ?

  • Speaker #1

    C'est tout le monde, parce que c'est des symptologies. En fait, ce qu'on appelle souvent ça, c'est des symptômes qui sont non évidents et assez diffus. Donc ça veut dire quoi ? Ça veut dire que pris isolément, rien n'est grave. Pris ensemble, ça commence à faire un tableau clinique un peu bizarre. Mais pris isolément, tiens, tu as eu mal au ventre là. Tiens, tu t'es luxé l'épaule là en allant au sport, là tu t'es luxé, mais c'est la croissance. Tu vois, il y a toujours pris isolément quelque chose qui expliquait ça. Donc, assez... Et puis, comme je dis toujours, si un corps médical dont c'est le métier met 20 ans pour identifier ma pathologie et arriver à la diagnostiquer, je ne peux pas demander à des parents dont ce n'est pas le métier de réussir à identifier ce truc-là. Ce n'est pas possible.

  • Speaker #0

    Bien sûr, tes parents, ils ont juste joué leur rôle en se disant...

  • Speaker #1

    Il y avait toujours une raison.

  • Speaker #0

    Et l'accident avec ton papa, il y a eu quoi comme séquelles ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai eu énormément de chance. Je dois le dire. Ce jour-là, j'ai été bénie, protégée. J'ai quasiment rien eu. Et quand je dis quasiment rien eu, c'est que mon corps, et je remercie. J'ai une gratitude infinie pour cet accident parce que ça m'a fait prendre conscience que même quelque chose qui paraît... Négatif quand on dit que tu as une maladie génétique, c'est pas la meilleure nouvelle quand même qu'on te donne dans la vie. Et pourtant, cette maladie m'a sauvée de cet accident. Pourquoi ? Parce que vu que tu es hyperlaxe, quand on a pris le choc, ma cage thoracique par exemple, et mes poumons, au lieu que ça perce mes poumons, en fait elle s'est recroquevillée sur elle-même et elle n'a rien percé. J'ai eu le coup du lapin, parce que du coup j'avais pas de protection. Mon cou ne s'est pas brisé parce que c'est hyperlaxe. Donc ma maladie m'a clairement sauvé la vie le jour de cet accident. Sans la maladie génétique, je pense que je ne serais pas devant toi en train de te parler.

  • Speaker #0

    Ouais, ça devait être un sacré période aussi, en plus veille de Noël, comme tu dis. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Vous avez dû avoir vachement peur. Du coup, ça t'a permis aussi, aujourd'hui, d'avoir monté toutes ces entreprises. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ce que tu fais au quotidien ? Qu'est-ce que tu gères ? Donc, tu as arrêté cette entreprise qui s'appelle Lucine, qui permettait de résoudre les douleurs.

  • Speaker #1

    Tout à fait. douleurs chroniques en lien avec les femmes atteintes d'endométriose.

  • Speaker #0

    Tu t'es surtout nichée, on va dire, sur l'endométriose. Est-ce que ça avait pour vocation aussi de s'étendre un peu plus sur les autres douleurs de d'autres maladies ?

  • Speaker #1

    Dans un deuxième temps, oui. Mais sauf que dans le monde du médical, si tu dis que tu fais de la douleur chronique, ça veut dire que tu as testé sur tous les types de douleurs chroniques pour avoir le droit de le dire. Souvent, ce qu'on applique à l'infoprenariat, ce que tu appliques aussi... en tant que coach business de dire qu'il faut nicher, en fait, quel que soit le business, il faut nicher. Alors, pour des raisons à la fois, bien sûr, d'efficacité business, mais également de réduction des coûts, pour avoir effectivement un équilibre qui soit certain. Et dans le médical, c'est énormément ça. Dans le médical, on fait beaucoup ça, parce que sinon, le simple fait, moi, je rappelle toujours que dans le médicament conventionnel, pas médicament digital qui est bien moins cher, c'est entre 800 millions d'euros et 1 milliard pour effectivement développer un médicament. Si tu imagines tu dois à chaque fois valider sur des pathologies différentes, ça commence à faire un sacré budget quand même. Donc effectivement tout le monde niche et moi la première du coup j'ai niché sur l'endométriose à l'époque.

  • Speaker #0

    Et donc du coup tu permettais aux femmes d'avoir un système ?

  • Speaker #1

    Système medical device donc on est vraiment sur un système technologique qui à l'époque était un casque de réalité virtuelle dans lequel tu avais du coup la formule que j'avais développée. et qui permettait, après 20 minutes d'exposition, d'avoir une réduction de douleur qui oscillait entre les patientes, entre 51% et jusqu'à 80%.

  • Speaker #0

    Et du coup, ça, il fallait le répéter plusieurs fois dans la journée ?

  • Speaker #1

    Non, une seule fois suffisait.

  • Speaker #0

    Dans la journée ?

  • Speaker #1

    Dans la journée.

  • Speaker #0

    Et après, le refaire le lendemain ?

  • Speaker #1

    Si c'était nécessaire. Il y a eu des résultats permettant de démontrer qu'en fait, sur une période de cycle de 5 jours, au bout du deuxième jour, les femmes arrêtaient de faire la solution parce que leur douleur ne revenait pas.

  • Speaker #0

    Ah, wow, ok. Oui, voilà, c'est ce que j'allais dire. Donc, ça permettait de remplacer les antidouleurs.

  • Speaker #1

    D'offrir, j'aime bien moi dire plutôt que ça offre une alternative différente. Pourquoi je dis ça ? Je suis quelqu'un de très précautionneux sur les mots quand il s'agit du médical. Tout simplement parce que pour pouvoir dire ça, il aurait fallu que je fasse une étude clinique qui permette de dire, dans un bras, on a le médicament, dans l'autre, on a la solution et on est supérieur en termes d'efficacité. Ce qu'on peut dire aujourd'hui, c'est que c'est une solution qui n'a pas d'effet secondaire notable, pas d'effet d'accoutumance non plus qui a été identifié, que cette solution a une efficacité très, très, très élevée et que, en tout cas, au moment quand je la gérais. Et effectivement, la deuxième chose qu'on peut dire, c'est que la consommation de notre solution permettait de réduire la consommation de tous les très gros antidouleurs que ces femmes pouvaient prendre, vu que nos études cliniques ont été faites sur des femmes qui étaient résistantes à quasiment tous les médicaments. Donc, elles étaient sous morphine, tramadol, sur vraiment des quantités de médicaments très, très dures et très élevées. Et elles ont réduit de 35% leur consommation en l'espace d'une semaine avec notre solution.

  • Speaker #0

    Du coup, tu as arrêté cette société et entre-temps, tu es venue vivre à Dubaï.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous dire pourquoi tu es venue vivre à Dubaï et qu'est-ce qui t'a amenée jusqu'ici ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, je pense que c'est le chemin de vie. Tu fais des rencontres, on te parle de Dubaï. J'avais un a priori assez négatif et je ne voyais pas trop l'intérêt et l'utilité d'y aller. Et jusqu'au jour où une personne de mon entourage professionnel m'a indiqué avoir accepté que... Un poste ici, une mission sur justement le digital en santé aux Émirats Arabes Unis. Et me dit Marine, au vu de tout ce que tu as fait en France, de tout ce sur quoi tu as travaillé en France, Dubaï, c'est le futur. Je pars donc à Dubaï en exploration. Et je te dirais qu'à la base, je devais rester trois jours, trois, quatre jours, cinq jours. Et je suis restée 21 jours. Parce que la première raison... La première raison, c'est que je me suis sentie chez moi pour la première fois. Je me suis sentie à ma place. Je me suis sentie... Comme tu le sais, j'ai un trouble du spectre autistique, notamment. En fait, ici, ce n'était pas un problème. Bien au contraire. Le fait que j'ai eu un échec entrepreneurial, ce n'était pas un problème non plus. Bien au contraire. Et en fait, la dynamique de cette ville en particulier m'a fait me sentir... J'ai eu vraiment l'impression de rentrer à la maison. Donc la première raison c'est celle-ci. Alors beaucoup vont dire, ouais parce que tu défiscalises. Alors oui bien sûr par votre conséquence il y a cette raison-là. Mais il y a plein d'autres villes dans le monde en fait où la défiscalisation existe. Qui sont aussi très très bien, dans lesquelles il y a le soleil toute l'année. Enfin il y a plein d'autres endroits dans le monde où il y a cette raison fiscale. Et en fait non, là ce qui m'a plu c'est que je me suis sentie juste à ma place. Et c'est ça qui m'a fait basculer sur Dubaï. Ok.

  • Speaker #0

    Donc, tu as monté d'autres sociétés au passage, notamment celle un petit peu de l'infoprenariat. Et donc, c'est peut-être ça aussi qu'on est l'une en face de l'autre aujourd'hui. C'est parce que, du coup, depuis à peu près six mois, tu es ma coach. On va dire depuis le mois de mai. Aujourd'hui, là, on est en décembre 2024. Tu es ma coach, donc je t'ai choisi pour m'accompagner sur le développement de mon business. Et ensuite, tu as proposé à Mastermind. que j'ai rejoint là en novembre. Pourquoi l'infoprenariat ? Qu'est-ce qui t'a emmené à te lancer malgré toutes les activités ? Qu'est-ce que tu fais d'ailleurs au quotidien ? Parce que moi j'étais immergée dans ton quotidien, donc je sais ce que tu fais. Mais pour ceux qui ne te connaissent pas, tu fais quoi de tes journées ?

  • Speaker #1

    Alors, effectivement j'ai plusieurs entreprises sous gestion, notamment dans le consulting, consulting biotech, medtech, donc de mon ancien secteur. J'ai cette entreprise d'infoprenariat. Pourquoi l'infoprenariat ? C'est assez simple. Quand j'étais en France, j'ai toujours accompagné. C'est-à-dire que j'ai d'abord été ambassadrice de l'entrepreneuriat féminin, donc pendant quasiment trois ans, j'ai accompagné des femmes qui étaient dans des situations financières et ou sociales très précaires à se libérer de cette précarité par l'entrepreneuriat. Je faisais ça gracieusement. J'ai été aussi au Conseil national du numérique, nommé par le Premier ministre. Ça bouge beaucoup en France en ce moment. Mais à l'époque, en tout cas, c'était Edouard Philippe et nommé du coup par le Premier ministre pendant trois ans. J'ai accompagné là aussi sur la partie réglementation autour du digital en santé pour permettre aux patients d'avoir accès aux innovations. Et j'accompagnais du coup les entrepreneurs déjà de ce secteur pour les aider, pour faire entendre leur voix. Et en fin de compte, je ne me suis jamais vraiment arrêtée d'accompagner les entrepreneurs. Ça a été quelque chose d'assez naturel pour moi. La raison principale pour laquelle j'ai toujours accompagné les entrepreneurs, c'est que j'étais très féministe étant jeune, féministe un peu, tu vois, dure quoi. Jusqu'au jour où j'ai rencontré une personne qui s'appelle Isabelle Hudon, ancienne ambassadrice à Paris du Canada. Et cette femme a fait beaucoup pour les femmes, notamment dans les grands groupes Codire, etc. Elle a fait vraiment beaucoup. Et c'est une des premières, sauf qu'on n'en a pas parlé, on n'est pas sur les réseaux, on n'entend absolument pas parler de cette femme-là. Et un jour, j'ai la chance de côtoyer cette femme pendant toute une soirée. Elle vient me chercher très dur sur mes convictions féministes. Et jusqu'au moment où on n'a un échange que toutes les deux, et elle me dit Bon, ben toi qui es très féministe. Tu fais quoi pour les femmes tous les jours ? Et je suis incapable de répondre à la question. Parce qu'en fait, je ne fais rien d'autre que faire des posts sur LinkedIn en expliquant que ça, c'est inacceptable. Mais factuellement, qu'est-ce que je fais pour les femmes tous les jours et faire avancer la cause des femmes ? Je me rends compte que je ne fais rien. Et elle m'a dit Le jour où tu feras une chose par jour pour faire avancer la cause des femmes, même si c'est tout petit, là, on en reparlera. Et là, ça m'a fait une grosse bascule et c'est pour ça que je me suis mise à accompagner. Et au final, des femmes, c'est passé aux neuroatypiques, des neuroatypiques, au final, c'est passé aux entrepreneurs de talent, où je me suis rendu compte qu'il était essentiel de communiquer l'expérience qui est la mienne aujourd'hui. J'ai 35 ans, quasiment 15 ans d'entrepreneuriat le dernier mois. Et si je peux ne serait-ce que donner 10% de ce que j'ai appris sur ces 15 années, pour moi, ça me paraît être une mission d'intérêt général. Et notamment... A la fois auprès des personnes qui sont neuroatypiques, qui constituent 18% de notre population mondiale, et auprès des femmes. Pourquoi ? Parce que, moi j'aime bien rappeler la loi de Pareto qui dit que 20% change 80%. Je suis assez persuadée que tous ces gens qui sont atypiques, parce que HPI, HQI, donc haut potentiel intellectuel, haut quotient intellectuel, hypersensibilité, troubles autistiques, TDAH, je pense que toutes ces personnalités sont là pour faire avancer l'humanité. C'est ma conviction profonde et ça l'a toujours été. Et donc, mon boulot, c'est de dire, il faut que tous ces entrepreneurs de talent puissent transformer, changer les choses. C'est pour ça que j'ai fait de l'infopreneuriat. Mais en arrivant à Dubaï, j'ai pris une deuxième clade, une vraie clade d'humilité. Moi, je suis issue d'un milieu qui est le milieu des startups, où tu lèves des fonds, tu vas chercher des millions. Mais en tant qu'entrepreneur, tu ne gagnes pas d'argent, pas du tout. Et tu ne fais pas beaucoup de chiffre d'affaires non plus dans tes boîtes. Je suis vraiment issue, tu vois, initialement quand même de ce milieu-là. Et j'arrive ici et je rencontre des infopreneurs. Con quoi ? 20 ballets. Le plus jeune que j'ai rencontré avec 14 ans. Et qui m'explique, moi cette année j'ai fait un million d'euros de chiffre d'affaires. Je suis là, moi c'est même pas ce que j'ai réussi à faire, putain, les trois premières années de ma boîte quoi. Ok, d'accord. Et je découvre un monde qui est snobé par le mien. Donc le monde des start-up, le voir des fonds, qui va sur le Nasdaq, qui rentre sur les marchés boursiers. Où on considère que ce sont des influenceurs qui en fait ont loupé leur métier. Sauf que... Moi je regarde ces jeunes là et je me dis, il y a un truc que t'as pas compris ma grande. Parce qu'aujourd'hui t'arrives à Dubaï, t'es endettée, t'as perdu ta boîte. Et eux, en un an, ils sont capables de faire plusieurs millions d'euros avec des marges de fou furieux. Il y a un truc que t'as pas compris, en tant qu'entrepreneur. Et j'ai passé du coup plusieurs mois, plusieurs semaines, aux côtés de cette jeune génération, parce que clairement, il y a une question de génération là, et en fait, en faisant preuve d'humilité et en apprenant, en apprenant et en disant mais qu'est-ce que j'ai pas compris ? Qu'est-ce que j'ai pas compris en fait ? Je suis capable de créer un système pour soulager la douleur, mais à côté de ça, je pars du pognon. Il y a quelque chose qui va pas. J'ai essayé de prendre le meilleur des deux mondes. Ce que j'avais appris dans le monde des startups, parce qu'il y a des choses extraordinaires que tu vis et que tu apprends, et qu'au contraire dans le monde de l'infoprenariat, tu n'apprends pas. Et de l'autre côté, j'ai découvert des gens qui étaient moneymakers. Et du coup, ça a été une grosse question chez moi, où je me suis dit, est-ce que je suis capable d'être moneymaker ? Et j'avais aussi la notion de dire, est-ce que je me sens prête à faire payer de l'intérêt général ? Et là, j'ai pris conscience d'une chose, c'est que soit tu décides de faire une carrière politique, Soit tu décides de faire une carrière associative, soit tu décides de faire une carrière d'entrepreneur. Et si tu es dans le monde politique, tu peux faire avancer l'intérêt général d'une certaine manière. Si tu es dans le monde associatif, tu peux faire avancer l'intérêt général d'une certaine manière. Et j'ai trop longtemps opposé faire de l'argent et intérêt général. Et j'ai compris en venant ici que je pouvais tout à fait aider mon prochain, aider les personnes neuroatypiques, les femmes, à faire de l'entrepreneuriat, à réussir dans l'entrepreneuriat. tout en étant rétribué pour ça.

  • Speaker #0

    Oui. Je pense que c'est aussi ça ta force. On n'en parle vraiment pas assez. Tous ces mondes-là sont tellement mis dans des cases. On l'entend beaucoup, on le voit beaucoup en France. En fait, c'est ça qui m'a attirée aussi chez toi. Dès que j'ai entendu ton parcours dans des podcasts, j'ai décidé de prendre un appel avec toi. Parce qu'en fait, je me suis dit, je ne veux pas juste une coach qui fait du coaching ou du mentorat, même si elle a compris des choses, j'avais besoin. de quelqu'un qui pouvait m'emmener sur 360. Et d'ailleurs, c'est vraiment ça que je retiens du Mastermind aussi. C'est qu'en fait, tu m'as dit à la fin du Mastermind, bon, l'infoprenariat, tu ne feras peut-être pas plus que ça, finalement, en termes de CA, ce qui peut être déjà très bien pour certaines personnes. Voilà, plusieurs chiffres, voire presque, peut-être un million une fois, mais ça va stagner. Et en fait, est-ce que c'est vraiment le type d'entrepreneur que j'ai envie de devenir ? c'est-à-dire de faire qu'une seule chose, ça pendant tout ce temps-là, je vais faire quoi après ? Et là, en fait, dans le mastermind, je me suis rendue compte qu'il y avait d'autres verticales à développer, il y avait d'autres choses. Je suis peut-être aussi missionnée par d'autres choses dans la vie et je trouvais ça vraiment impactant chez toi. Enfin vraiment, je pense que tu es l'emblème un peu de ce truc-là, d'avoir une vraie société, donc une startup, du consulting, de l'infoprenariat et tu arrives à jongler avec tout. Comment tu fais pour t'organiser ? Tu vois, ce que je t'ai vu, moi, dans ton quotidien. Mais comment tu fais pour t'organiser avec tout ça ? Est-ce que tu as une équipe aussi ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai une équipe, effectivement, de direction. J'ai des personnes de confiance aussi, qui ne sont pas forcément dans mes entreprises, ce sont des conseils de par ailleurs. On ne peut pas réussir seul. Je pense que ça, c'est la première clause qu'il faut casser comme mythe. On réussit en équipe. Ça, c'est vraiment quelque chose d'important. Maintenant, construire cette équipe, c'est probablement ce qui m'a pris le plus de temps. Et je continue encore, c'est-à-dire que c'est un chemin de vie d'entrepreneur que de construire les bonnes personnes autour de soi. Donc déjà, il y a ce premier point. Le deuxième point, c'est que bien sûr, j'ai des tâches dans mes entreprises que je n'aime pas faire, c'est évident, mais je n'ai pas, j'ai rarement la sensation de travailler. Ça, ça aide beaucoup. J'ai pas, il y a des choses que j'aime pas, encore une fois, je vous le dis, c'est pas tout rose, mais j'ai rarement cette sensation de travailler. J'aime ce que je fais. Donc déjà c'est plus simple quand t'as beaucoup d'heures à faire. Et...

  • Speaker #0

    Moi, je n'ai pas trouvé. Alors, il y a certains entrepreneurs qui ont cette intelligence que moi, je n'ai pas. Je dois l'avouer. Certains entrepreneurs ont cette capacité d'avoir réussi à faire du cash un peu plus jeune que moi et d'être sur une gestion de leur entreprise déléguée avec des dividendes et après des revenus passifs. Moi, je n'ai pas atteint cette maturité-là parce que je commence vraiment à faire du cash maintenant, ce qui n'a pas été le cas pendant plus de 15 ans. Et donc, je n'ai pas encore trouvé cette voie qui me permet de... faire tourner mes business de manière rentable en n'y patient pas toute ma vie. C'est un petit simple que ça. J'ai pas trouvé encore la formule. Ça nécessite de beaucoup travailler. Tu as rencontré beaucoup d'entrepreneurs, on travaille quand même tous beaucoup. Je pense pas avoir d'ailleurs tu vois dans mon entourage des entrepreneurs qui ont des revenus passifs. J'ai surtout des entrepreneurs qui bossent beaucoup, qui certes dans certains moments de leur vie vont prendre des décisions de ralentissement mais c'est à la marge quoi. C'est complètement à la marge et oui Tu le sais, avant que vous vous leviez, moi, en fait, j'étais déjà réveillée parce que je gérais tous mes dossiers de consulting avant qu'on reprenne le mastermind vers 8h. Donc, moi, je faisais souvent 5h30, 6h du matin, 8h, boum, je travaillais. Dès que vous étiez en pause, je me remettais sur mes dossiers de consulting et je faisais toutes mes réunions avec mes clients français pour pas qu'ils aient eu la sensation pendant 8 jours d'être passés à côté. Pas du tout. Il y a eu des choses qui ont bougé sur certaines de mes sociétés également où j'ai dû gérer des rendez-vous extérieurs. Il a fallu que je jongle avec tout ça, mais j'aime ça. C'est-à-dire, j'aime cette intensité. J'aime le fait que ça part dans tous les sens, qu'il y ait cette intensité de création. Je suis un vrai multi-entrepreneur pour ça. Tu me donnerais une seule société à gérer, je penserais sincèrement que je pars en dépression. Parce que mon cerveau serait juste pas assez nourri. Moi, j'aime tous ces éléments, j'aime démarrer ma semaine, et vous l'avez vécu, j'ai perdu des contrats, et à la fin de la semaine, j'en ai gagné d'autres. Pour moi, ça, ça fait vraiment partie de la vie d'un entrepreneur. Et donc, pas toujours facile à gérer. Il faut prendre soin de sa santé. Ce n'est pas simple non plus. On est des vrais sportifs de haut niveau. Donc, idéalement, il faut bien dormir. Idéalement, il faut boire de l'eau, ce que je n'ai pas fait pendant le Mastermind. Idéalement, il faut manger correctement. Il faut en fait avoir une vie qui est relativement saine pour pouvoir tenir ce rythme dans le temps. Parce que même si mon cerveau adore ça et a aussi une... il est au maximum de ses performances quand il traite comme ça plusieurs entreprises en même temps, il n'empêche que si je ne fais pas attention à mon corps, mon corps s'arrête. Donc il y a vraiment cette notion-là de sport, de nutrition, d'endormissement qui est essentielle et qui si tu ne prends pas soin de ça, ça s'arrête. Le deuxième pilier pour moi qui permet d'avoir cette ultra-activité... Alors je sais ça va faire très bateau mais c'est ce que je pense, c'est l'amour. C'est-à-dire que si tu n'as pas des gens autour de toi qui t'aiment et que tu aimes, il te manque un pilier fondamental dans la pyramide de Maslow et nos besoins fondamentaux, on a besoin d'un écosystème social proche. je parle d'amis, je parle de conjoints je parle de vraiment tout ça, la famille on a besoin de gens qui nous aiment et qu'on aime on a besoin de ça, et donc ça veut dire qu'il faut du temps social aussi si on est que sur le business tout le temps il va nous manquer quelque chose, il va nous manquer une profondeur il va nous manquer une récupération qui ne peut se retrouver que autour d'un verre ou d'un bon repas et d'ailleurs t'es aussi chanteuse,

  • Speaker #1

    tu l'as pas précisé véritablement, mais t'as ça aussi et tu fais du polo

  • Speaker #0

    Tout à fait, je fais du polo depuis un peu, depuis en février de l'année prochaine, ça fera un an. Ah ouais ? Tout à fait, je fais du polo à Dubaï, et chanteuse de blues et de jazz depuis l'âge de... depuis aussi petite que je peux m'en souvenir. Et effectivement, je fais des concerts de temps en temps sur Dubaï, dans des bars, dans des restaurants.

  • Speaker #1

    T'as jamais voulu, ça t'a jamais traversé l'esprit de te dire je voudrais être artiste ?

  • Speaker #0

    Je l'ai été en fait.

  • Speaker #1

    Chanteuse à temps plein ?

  • Speaker #0

    Je l'ai été.

  • Speaker #1

    Ouais ?

  • Speaker #0

    Je l'ai été pendant deux ans, juste... Avant la création de Lucine, pour financer le capital social de la boîte, le soir, j'étais meneuse de revue dans le deuxième plus gros cabaret à Bordeaux. Le soir, c'était vraiment mon métier. Le soir, j'y allais, j'avais une ou deux représentations, le chant, la danse, etc. Parce que je faisais de l'aérien aussi. J'ai beaucoup de choses pendant cette phase-là. Et donc, je vivais de mon art. Je vivais de mon art. J'avais aussi une entreprise de consulting où j'étais en recherche et développement sur certains sujets en silver economy. Et j'avais Lucine en parallèle que je commençais à monter. Et je vivais de mon art, et donc tous les soirs, j'allais faire mes concerts, mes shows, et le lendemain matin, à 7h, 8h, j'étais au bureau avec le tailleur, etc. Ça n'avait rien à voir. Et j'ai adoré ce moment de ma vie. C'était très double vie, très Batman-Bruce Wayne, tu vois. Très double vie, personne ne savait que, clairement, je me reproduisais dans un cabaret quand même régulièrement. Mais j'ai vécu de mon art, ouais. J'ai vécu, je sais ce que c'est qu'une vie d'artiste.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais, trop bien. Oui, c'est ça, ça fait un peu bizarre. Caméléon, la nuit, elle fait autre chose. Elle vit la nuit et puis la journée, elle reprend sa casquette. Et tu disais tout à l'heure, par rapport à ta maladie, tu avais de l'énergie en moins. Est-ce qu'aujourd'hui, tu le ressens parce que tu as quand même un rythme de vie assez intense ? Tout à l'heure, ce que tu nous as décrit quand même, tu nous as rajouté nous au milieu de ta semaine qui était déjà intense, mais je pense que sans nous, ça aurait été... quand même intense, mais peut-être pas autant. C'est parce qu'on était là aussi en plein milieu de ton quotidien. Tu devais nous gérer. D'ailleurs, tu as tout géré. Tu as géré les taxis, la nourriture qui arrivait. Enfin, on a eu à s'occuper de rien. À peine on avait terminé quelque chose, qu'on a enchaîné un autre truc. Enfin, vraiment, il n'y a pas eu un moment de latence pour nous. Mais du coup, est-ce que là, tu ressens des moments où tu as...

  • Speaker #0

    J'ai plus ce syndrome de fatigabilité. En fait, si tu veux, plus j'ai avancé sur mon chemin. tes auditeurs l'interpréteront comme ils le souhaitent. Je ne veux pas ni donner d'orientation scientifique, ni donner d'orientation spirituelle. Je vais juste parler de faits. Plus j'ai avancé sur mon chemin, moins ma maladie a été présente. Aujourd'hui, je sais qu'elle est là. mais elle est quasi asymptomatique. Et j'ai une chance incroyable. Je sais qu'il y a des femmes qui se battent contre l'endométriose, qui sont pliées en deux, je sais ce que c'est. Syndrome d'Ehlers-Danlos, la plupart des femmes que je connais, c'est des hommes qui sont atteints de syndrome d'Ehlers-Danlos, sont en fauteuil à mon âge. Donc j'ai une chance inouïe. Je ne sais pas d'où ça vient. Je n'ai pas eu envie de me poser la question, ni en tant que scientifique, ni en tant que croyante. Je suis juste dans la gratitude de voir que j'ai un corps qui est au rendez-vous. en fait, et une maladie qui, plus j'avance, je te dis, sur mon chemin, plus je me suis alignée à moi, et plus mon corps a été silencieux.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, non, mais de toute façon, les auditeurs sont, t'inquiète pas, sont habitués avec le podcast. On est vraiment, tu vois, open, et puis, enfin, je pense que c'est juste factuel, à un moment donné, plus toi, tu kiffes ta vie, et plus, enfin... Je veux dire, ton corps ressent tellement de choses, et ceux qui développent des maladies ou des cancers, c'est malheureux à dire, mais ça vient sûrement d'une source profonde, ou d'un stress, ou d'une autre chose.

  • Speaker #0

    Tout à fait possible. Moi, souvent, ce que je dis, c'est que, sans ma maladie, je n'aurais pas créé cette formule qui soulage des gens aujourd'hui. Et donc, j'ai un peu cette sensation que cette maladie avait ce Ausha, de me dire, regarde ce que ça fait la douleur, avec le cerveau qu'on t'a donné, fais quelque chose. Et à partir du moment où je l'ai fait, C'était ok. Il n'y avait plus besoin en fait.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Plus besoin de cette pathologie. Elle n'avait plus d'utilité.

  • Speaker #1

    J'ai encore d'autres questions. Je vais te poser celle-là d'abord en premier. C'est quoi ton rapport ? Déjà, est-ce que tu définis ça en tant qu'échec ou difficulté ? Quand tu peux avoir une difficulté ou quelque chose considéré comme un échec dans ta vie ? Oui. Est-ce que tu as une définition sur ça ? Et comment tu te relèves de certains échecs que tu aurais pu avoir ?

  • Speaker #0

    Pendant très longtemps... J'ai considéré ma valeur à travers mes réussites et à travers ce que j'arrivais à gagner et à faire. Très récemment, j'ai compris que ça n'avait rien à voir. Et j'ai compris qu'il y a eu trois phases vraiment. Un, l'échec n'était pas permis dans mon mindset. Pourtant, il était bien présent. Mais du coup, ça a enclenché des situations tout à fait... Mauvaise, qui est que quand dans ton mindset tu ne t'autorises pas à l'échec, ça veut dire que quand il y en a un, tu le post-rationalises pour faire croire que ce n'en est pas un et donc tu n'apprends pas. C'est très dangereux. La deuxième chose, c'est qu'après je me suis affublée de ce que j'appelle une légende. On a tous nos dysfonctionnements. Et moi, ma dysfonctionnement, c'est que je veux être aimée, parce que je suis différente. Donc bien sûr, plus tu es différente, plus tu as la blessure du rejet, et plus tu as la blessure du rejet, plus tu veux être aimée. Donc je me suis dit, je vais créer une légende, parce que les gens adorent les super-héros. Je vais avoir une vie basée sur la résilience. Tu sais, j'ai eu cette discussion que j'avais ce matin avec une des personnes qui était au Mastermind. D'ailleurs, si vous avez envie de voir ce qu'elle fait, elle s'appelle Olivia. Elle a une marque incroyable de lessive qui s'appelle Because You Care, ici à Dubaï. Et je lui disais, tu sais ce qui est fou, c'est quand tu comprends que l'univers te donne toujours ce que tu demandes. Toujours. Et donc moi, j'ai demandé pendant des années à montrer à tout le monde que j'étais résiliente. J'ai eu beaucoup de difficultés. Et dans l'échec, du coup, j'en apprenais toujours rien. Par contre, ça me permettait de montrer à quel point j'étais forte, à quel point j'étais courageuse, à quel point j'étais résiliente. Et j'étais anormalement résiliente par rapport à la majorité de la population pour construire ma légende. Et il y a... que quelques mois où j'ai compris tout ce que l'échec m'apprenait et tout ce que j'ai appris grâce à mes multiples échecs. Et aujourd'hui, je ne considère plus un échec comme un échec, je considère ça comme une expérience. Et où je me dis, ok, qu'est-ce que tu en apprends sur toi, sur les autres, sur la situation ? Qu'est-ce que tu en retires ? Qu'est-ce que tu vas refaire ? Parce que tu peux refaire, tu as le droit. Qu'est-ce que tu ne vas plus refaire ? Et donc pour moi aujourd'hui c'est une expérience. Alors parfois les expériences sont douloureuses, difficiles, positives, en fonction de comment tu la vis. Mais j'ai plus, et puis surtout j'ai plus du tout d'appréhension par rapport à ça. J'ai plus aucune appréhension à l'échec parce qu'en fait c'en est plus un pour moi. Plus du tout. C'est une expérience de vie et ma seule responsabilité c'est d'en retirer... L'apprentissage et essayer de faire mieux la fois d'après.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    Pour moi, c'est vraiment ça aujourd'hui, la notion d'échec.

  • Speaker #1

    Ok, trop cool. Trop cool. On a encore un petit peu de temps. Je vais juste te poser encore quelques questions. Comment toi tu fais aujourd'hui dans toutes tes activités, on va prendre les deux premières, le consulting et l'infoprenariat, pour trouver des clients ? Quelle a été ta méthode ? C'est une question très généraliste, comme ça qui sort de nulle part. Mais en fait, je sais que les gens qui écoutent le podcast, ils ont des douleurs sur ça, sur comment avoir plus d'acquisitions, comment trouver des clients en continu, en flux continu. C'est quoi ta pensée à toi sur ça ?

  • Speaker #0

    Alors... Sur la partie consulting, c'est très différent de la partie infoprenariat. Parce que tu es sur des contrats beaucoup plus gros en termes d'argent, qui part de 15 000 euros le plus petit, qui peut monter jusqu'à 100 000 euros l'année. Donc on est sur des investissements différents. On est sur des clients qui sont du B2B, donc qui sont des entreprises, qui vont avoir des besoins spécifiques. Je dois avouer que la réputation que m'a donnée mon entreprise, aussi bien dans sa réussite que dans sa liquidation, m'a amené des appels entrants quand j'ai fait savoir à l'écosystème que j'allais accompagner des gens dans leurs projets d'entreprise. Donc j'ai eu cette chance incroyable que beaucoup ont vu ma liquidation qu'entreprise comme une énorme opportunité d'avoir quelqu'un qui, dans le monde du médical, avait passé toutes les étapes de la création de la société, la validation du produit, jusqu'à effectivement le j'ai pas trouvé mon marché Donc j'ai eu d'abord des appels entrants et puis assez rapidement le bouche à oreille aussi a commencé dans le consulting c'est beaucoup le bouche à oreille. La plupart je te dirais aujourd'hui des contrats qui sont en cours, j'en prends peu, faut aussi le savoir, moi j'ai choisi d'avoir des contrats longue durée, peu de clients, c'est une décision que j'ai prise pour faire de la qualité. Plutôt que justement aller chercher 10 000 par là, 5 000 par là, etc. Non, j'ai choisi d'avoir des contrats qui sont des contrats sur l'année, où moi c'est un forfait au mois en fait, et j'accompagne les dirigeants, les équipes dirigeantes, sur des sujets particuliers, il y en a qui sont en redressement judiciaire, t'en as qui vont être dans une restructuration stratégique, t'en as qui viennent me voir pour les homologations et les validations de leurs produits, c'est vraiment très différent en termes de demande. Très clairement, tous mes clients, 100% de mes clients sont des bouches à oreilles.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    100%.

  • Speaker #1

    Sur ça.

  • Speaker #0

    Pour une raison très simple, c'est que ce qui va faire pour moi dans le consulting, il y a deux éléments très importants pour moi, qui est mon taux de rétention. C'est-à-dire que si j'ai six clients, sur les six clients, j'en ai cinq qui reçignent l'année suivante, j'ai donc un chiffre d'affaires qui est garanti sur l'année. Et je peux me dire, là, je vais essayer d'aller chercher trois de plus. Mais tu vois, mon gros travail, il est sur la qualité que je vais rendre à mes clients qui ont décidé de me faire confiance pendant une année. Pour moi, c'est vraiment ça. Mon plus gros funnel d'acquisition, c'est garder ce que j'ai. Et du coup, si je fais ça, mon deuxième canal d'acquisition, c'est que quand je fais un travail qui est de qualité... Bien évidemment, ils le disent.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ils le disent parmi d'autres. Ah, tu n'as pas réussi à lever des fonds. Tu sais que moi, je suis passée par une nana. Putain, ça m'a changé la vie. Et donc, qu'est-ce que va faire la personne ? Je t'appelle. Donc, sur la partie consulting, moi, je ne suis pas en prospection. Je suis vraiment en appel entrant. De temps en temps, je vais faire de la prospection, mais ce que j'appelle de la prospection indirecte. C'est-à-dire qu'une fois tous les six mois, je vais laisser ma ligne ouverte pour répondre à des entrepreneurs qui me suivent sur LinkedIn, qui est vraiment mon canal d'acquisition sur la partie consulting. Et je vais avoir de l'indirect aussi parce que je vais avoir des personnes qui vont me dire Tiens, moi j'ai lancé un projet là-dessus, si tu as envie qu'on en parle. Ce n'est pas moi qui fais la démarche. Et du coup, après, je vais discuter avec la personne et je vais voir ce qu'il en est. Donc, ça fonctionne beaucoup comme ça sur la partie consulting. Je ne vais pas avoir une démarche commerciale incisive parce que je privilégie. la qualité de mes restitutions, la création d'un lien de confiance parce que moi, ces clients-là, dans trois ans, ils sont encore mes clients. Donc voilà, c'est plus la manière dont je fonctionne sur la partie consulting. Sur la partie… et c'est aussi plus… ce sont des marchés confidentiels. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que tu ne fais pas un démarchage, une entreprise qui est en redressement judiciaire, elle n'a pas envie que tout le monde le sache. Donc on est sur quelque chose qui est très salon, qui est très... c'est une manière différente de faire du business, mais qui est effectivement basée sur, par contre, tes résultats. Si tes résultats ne sont pas là, et là pour le coup c'est un point commun entre tous les business, si la preuve sociale n'est pas là, cette acquisition, je ne peux pas la faire. C'est impossible. Donc ça c'est le premier business. Deuxième business sur la partie infoprenariat. Je pense que j'ai à peu près tout testé, parce qu'il y a plein de méthodes différentes d'acquisition sur la partie entrepreneuriat. Création de contenu, organique, outbound, les ads, il y a à peu près tout. La seule chose dont je suis convaincue et certaine, ça ne veut pas dire que j'aime faire ça ou même que je le fais, c'est que l'avantage de l'infoprenariat, c'est que ce sont des maths. Et les maths, ça veut dire quoi ? Ça veut dire, imaginons, tu es une setteuse moyenne, une closeuse moyenne. Qu'est-ce qu'on sait ? que si tu fais 90 calls par jour, 90 DM par jour de contacts, quel que soit le réseau que tu vas utiliser, logiquement, tu en as 30% qui acceptent de rentrer en appel de closing. Et sur ces 30%, tu en as 30% que tu vas closer. Donc, une fois que tu as compris ça, et si tu n'es pas bon, c'est 10% et 10%, si tu es très bon, c'est 30% et 50%. Les chiffres, on les connaît. Et quel que soit ce que tu vends, la seule chose effectivement dont on n'est pas sûr, c'est est-ce que ce que tu vends répond à un vrai besoin marché ? C'est la seule chose dont on peut avoir un doute. Et c'est d'ailleurs pour ça qu'il faut faire une étude de marché avant d'y aller quand même, et avant de prendre certaines décisions. Puis ensuite, il faut tester très rapidement son produit pour voir si ça rencontre son marché de manière réelle. Mais à partir du moment où tu sais que ça rencontre ton marché, c'est des maths. Alors c'est chiant, c'est long, le setting c'est entre minimum, pour avoir de bons résultats, 3 à 4 heures par jour. Mais moi, je connais des setters qui font 25 à 30 000 euros par mois sans aucune difficulté, qui sont des machines de guerre. Sur le closing, c'est la même chose. Donc, c'est mathématique. Et c'est extrêmement rassurant, je trouve, parce qu'il n'y a pas beaucoup de business où tu as cette capacité d'application mathématique en te disant, en fait, si mon offre répond à une douleur et que les gens sont prêts à payer pour cette douleur, bon, je vais peut-être devoir faire deux, trois pivots sur la manière dont je propose mon offre, deux, trois pivots sur mon contenu, peut-être même sur mon prix. Mais la réalité, c'est que s'il y a ces trois alignements et que j'applique cette méthode, ça fonctionne. Alors après, oui, bien évidemment, tu vas avoir des modifications dans tes tunnels. Est-ce que je passe par le webinar ? Mais en fait, c'est la même chose. Parce que pour avoir des gens dans le webinar, tu vas les setter. En fait, ça revient à la même chose. C'est juste que tu vas augmenter leur prise de conscience. Donc derrière, le closing sera plus simple. Mais c'est tout. Si derrière, tu fais des ads, en fait, ça remplace ton setter. Donc tu vas avoir plus de gens derrière et tu vas les mettre dans ton tunnel. Mais la réalité, c'est que c'est mathématique. Il suffit juste de... J'allais être extrêmement vulgaire. Il suffit juste de faire. J'allais parler de ça. Il suffit juste de faire et de s'y mettre et ça rentre. C'est aussi simple que ça. Alors oui, bien sûr, ça veut aussi dire accepter que 70% du temps, les gens ne répondent pas ou vous disent non. C'est OK, on s'en fout, pas grave ça. Et il faut avoir aussi une... Je pense que c'est très important, il n'y a pas d'émotionnel. Si on veut être un bon setter, pour moi, closer c'est différent. Mais un bon setter pour obtenir un maximum de calls qualifiés... En fait, il faut être une machine. Il faut juste avoir qu'une seule obsession, rentrer du client. Et le gros problème qu'ont la majorité des entrepreneurs, il y en a deux, pour moi. Le premier problème c'est un manque de rigueur et un manque de je fais tous les jours et quoi qu'il se passe je continue, je continue, je continue. Ça c'est quelque chose qui manque. Et la deuxième chose c'est, ah ouais mais je veux pas déranger. Ah bah si tu veux pas déranger, fais un autre boulot. Et je suis hyper cash, c'est-à-dire qu'une personne aujourd'hui, quand tu vas lui envoyer un DM, souvent j'ai ça, première objection, quand j'accompagne, c'est ah ouais mais attends je veux pas déranger. Et puis en plus je trouve ça très intrusif, oui bah ça s'appelle de la vente en fait. Ça s'appelle de la vente. Alors tu vendrais de la merde, tu vendrais de la drogue, tu vendrais... Non mais voilà, je le dis de manière très transparente, du coca qui crée du diabète et qui fait perdre des dents à des enfants de 8 ans aux Etats-Unis et qui a un drame d'un point de vue santé publique, je te dirais, bon, je comprends que t'aies des petites questions de valeur intérieure et de conflit intérieur, mais quand tu vends un produit qui répond à une douleur et qui est utile, il faut arrêter de se poser 3 milliards de questions, sauf si tu veux pas faire d'argent. Et dans ces cas-là, on revient dans ce que j'ai dit tout à l'heure, tu fais une association ou une carrière politique. Je préconise plutôt l'association en vue de l'état de la France aujourd'hui, mais bon, ça c'est...

  • Speaker #1

    Je ne peux pas te contredire puisque forcément, tu le sais bien, c'est aussi un peu les clientes que j'accompagne. Il faut aussi faire preuve un peu de patience pour arriver à leur montrer que c'est possible aussi pour elles et qu'elles ne sont pas des mauvaises personnes et qu'elles peuvent se débarrasser aussi de leur syndrome de l'imposteur et de marchande tapis.

  • Speaker #0

    L'élément important aussi que je voudrais dire là-dessus, influenceur n'est pas entrepreneur. Donc, ce n'est pas le nombre de personnes qui te suivent sur tes réseaux qui va faire ton nombre de clients. Ça, c'est du bullshit. Ça, c'est de la connerie. Ce qui va faire ton nombre de clients, c'est ta capacité à aller les chercher. Et donc, tu peux parfois avoir des quantités de données très importantes en termes de followers sur TikTok, sur ce que tu veux. Mais en réalité, derrière, il ne se passe que dalle. Donc, ça, c'est aussi un élément important. Moi, je préfère quelqu'un qui est 2000 followers qualifiés. Parce que ce sont des gens qui ont choisi de te suivre parce que le problème auquel tu réponds est un problème qui est le leur, parce que ces 2000 là, c'est 2000 vrais clients. C'est ça. Que avoir, je suis n'importe quoi, un million de followers sur lesquels en fait les trois quarts, tu vas en avoir 35%, je fais exprès parce qu'on est entre femmes, 35% qui vont suivre parce que simplement ils trouvent bonnes, tu vas en avoir 30 autres qui te suivent parce qu'ils ont envie de te ressembler. Et puis, tu ne vas peut-être avoir même pas 1% de cette manne de followers qui est une manne de clients convertibles. Et la vraie question à se poser pour moi dans la stratégie de contenu, c'est ça. C'est comment est-ce qu'effectivement, je n'ai pas des followers mais des clients. Et le gros sujet aujourd'hui, c'est que de part la politique en lien avec les influenceurs sur Instagram et sur TikTok notamment, YouTube c'est un peu différent. Pour moi, c'est un réseau social avec LinkedIn qui est beaucoup plus professionnalisant dans la manière dont ça a été fait parce que ça demande plus de travail pour plein de raisons. Il n'y a quasiment jamais eu d'influenceurs, très peu en tout cas sur LinkedIn et sur YouTube. Par contre, Instagram et TikTok effectivement... on pâtit de ça et on pense que parce que t'as une communauté géante, tu fais du business. Moi, j'ai rencontré des entrepreneurs qui ont des toutes petites communautés et qui sont millionnaires. Et je me permets aussi de signifier un élément qui est important. On en parle souvent parce que tu as cette hybridité dans ta manière de faire du business, c'est pour ça que je le souligne. On a tendance à oublier qu'il y a le monde virtuel, mais il y a des vrais gens aussi derrière leur écran. Et pour l'acquisition client, ça marche vachement bien. Moi, toutes les personnes que je vous ai présentées dans le mastermind, il n'y en a aucune qui est connue quasiment sur les réseaux sociaux. Je pense qu'il y en avait deux, c'est tout. Trois. Peut-être sur tous les... Donc, 70% des intervenants du Mastermind, ce sont des gens qui sont inconnus. Par contre, ils sont tous millionnaires ou milliardaires.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Je peux confirmer, on les a vus. Ils ne sont pas... En fait, on n'aurait jamais eu accès à eux si on n'était pas venu dans le Mastermind, si on ne les avait pas rencontrés, si tu ne les connaissais pas toi. Ça fait sens. Merci, Marine, pour cette interview. Dis-moi, quelles sont tes ambitions ou ta vision future ?

  • Speaker #0

    Alors, je vais parler de 2025. vu qu'on a assez de chances d'être en croisement de fin d'année. 2025 pour moi, c'est continuer les masterminds. Je pense vraiment que c'est quelque chose qui aujourd'hui n'est pas proposé parce que même parmi les infopreneurs, les propositions de masterminds sont très différentes par rapport à ce que moi je propose. Qui sont en grande partie quand même travailler sur l'entrepreneur en tant qu'individu, travailler après sur ses business avec des profils extrêmement variés. et de mondes différents. Moi c'est ça qui me plaît, c'est que vous puissiez rencontrer effectivement des personnes de mondes très très différents. C'est long, on est sur un mastermind qui fait huit jours, ça aussi c'est rare, souvent c'est quatre jours, trois jours. On est sur quelque chose qui fait huit jours, alors la raison elle est cognitive pour info, c'est qu'en fait il faut sept jours pour un cerveau humain quand il est sur sollicité pour commencer à transformer ses réseaux, ses réseaux neuronaux. Donc c'est la raison pour laquelle mastermind fait huit jours, pour que l'enclenchement du changement puisse s'opérer et être durable. Donc ça, c'est un élément que je souhaite effectivement continuer et agrandir. La partie infoprenariat, je ne vais pas la bouger, je vais la continuer, mais en lançant un programme qui est un peu différent, qui est un programme scale, qui est un programme qui permet d'accompagner des entrepreneurs qui ont un autre niveau de maturité, qui ne sont pas en démarrage d'activité, qui sont sur une activité qui est déjà assise, soit parce qu'ils ont du mal à hopper en termes de chiffre d'affaires, soit parce qu'ils veulent passer à l'étape supérieure.

  • Speaker #1

    Et toujours le consulting ?

  • Speaker #0

    Toujours le consulting.

  • Speaker #1

    Et tes ambitions personnelles, ça serait quoi ?

  • Speaker #0

    Mes ambitions personnelles, être toujours en bonne santé, 2025. Je pense que c'est un élément important. Et je l'espère, dans les années qui arrivent, j'aimerais beaucoup pouvoir construire ma propre famille.

  • Speaker #1

    Et aussi, acheter ta maison.

  • Speaker #0

    Oui, d'ici trois ans, j'aimerais beaucoup acheter la maison dans laquelle je suis.

  • Speaker #1

    Trop bien. Est-ce que tu as une dernière citation, punchline ou mantra que tu aimes bien te répéter à toi ?

  • Speaker #0

    Je ne suis pas très mantra ou citation. Je dirais juste que la seule chose que je voudrais partager et qui est quelque chose que je m'impose à moi, parce que parfois je l'oublie, faire. Il faut faire. Il faut arrêter de penser. Il faut arrêter d'avoir le plan parfait. Il faut arrêter de décrire. Il faut faire.

  • Speaker #1

    Ok, super. Où est-ce qu'on peut te retrouver si on a envie de travailler avec toi ?

  • Speaker #0

    Instagram, du coup. LinkedIn, bien évidemment, avec mon nom, mon prénom. Rien de plus simple.

  • Speaker #1

    Ok, Marine Coty, je mettrai tous tes liens dans la biographie. Merci infiniment pour ce temps que tu m'as accordé.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir, avec grand grand plaisir, merci à toi.

  • Speaker #1

    Et à très bientôt.

Description

Maryne Cotty-Eslous est une multi-entrepreneure et la fondatrice de Mce Corp, une société qu'elle dirige à Dubaï. Elle est à la tête de 5 entreprises opérant dans des secteurs variés, dont le consulting, la neurotechnologie, le coaching business, la santé digitale et l'investissement.

Bien que l'entrepreneuriat ne fût pas un rêve de jeunesse, Maryne le décrit comme une part intrinsèque de sa nature. Le véritable déclic est survenu le 21 décembre 2005, après un grave accident de voiture à l'âge de 16 ans, où elle a frôlé la mort. Cet événement a profondément bouleversé sa perception de la vie, l'incitant à se lancer dans l'entrepreneuriat et à saisir les opportunités de changer les choses.


Elle a choisi récemment Dubaï pour y développer ses entreprises en raison de son écosystème favorable, de sa sécurité, de son dynamisme et de sa forte orientation vers l'innovation. Selon elle, Dubaï est l'endroit idéal pour ceux qui souhaitent contribuer à façonner le monde de demain.

Dans cette interview, Maryne a partagé plusieurs aspects clés de son parcours et de son approche entrepreneuriale :

  • Son parcours et son cheminement vers l'entrepreneuriat.

  • La notion de neuro atypie, et comment elle compose avec ses différences pour tirer parti de ses forces.

  • La solution qu'elle a créée pour soulager la douleur, un aspect crucial de sa démarche dans le domaine de la santé .

  • Vivre avec la maladie et la douleur, et comment cela a façonné sa vision du bien-être et de la productivité.

  • Comment gagner de l'argent avec sa start-up, en surmontant les défis financiers et stratégiques.

  • Ses conseils pour être productif en tant que multipreneure, notamment la gestion du temps et la priorisation des projets.

  • L'importance de prendre soin de sa santé pour tenir le rythme, en particulier lorsqu'on gère plusieurs entreprises simultanément.

  • Comment elle a appris à développer plusieurs verticales dans ses activités tout en maintenant leur cohérence.

  • La stratégie pour scaler son business et passer à une échelle supérieure sans sacrifier la qualité.

  • La notion d’échec, et ce qu'elle en pense. Pour elle, l'échec est une étape nécessaire de l'apprentissage et du succès.

Maryne est une entrepreneure déterminée, guidée par la conviction que son travail intellectuel et technologique peut transformer la vie des autres, en particulier dans des domaines aussi cruciaux que la gestion de la douleur et le bien-être personnel.

J'espère que cette interview te plaira !
Laisse nous un commentaire pour me dire ce que tu en as pensé !

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Success. Je suis vraiment ravie de vous retrouver. Aujourd'hui, on est en présentiel puisque j'ai tourné cette interview à Dubaï, à Dubaï Podcast Studio pour être plus précise, et j'ai interviewé ma coach Marine Coty. Vous allez avoir une interview qui est complète. On a parlé de tous les sujets, on a parlé de son parcours, on a retracé un petit peu de ses débuts jusqu'à aujourd'hui, on a balayé toutes ses activités. On a aussi parlé de son rapport à l'échec ou aux difficultés. On a vu aussi comment trouver des clients. Et puis, elle nous a donné sa méthode très précise pour trouver des clients. Vous allez voir, c'est une interview qui est super enrichissante, assez intense. Prenez un papier, un stylo parce que vraiment, je pense que vous allez devoir prendre des notes. Elle est disponible en présentiel sur YouTube. Donc, allez rejoindre la chaîne YouTube. Si vous êtes actuellement sur YouTube, n'oubliez pas de vous abonner à la chaîne et de nous laisser un commentaire. pour savoir si cette interview vous a plu. Vous pouvez aussi noter le podcast 5 étoiles sur Spotify ou Apple Podcast. Et vraiment, faites-moi un retour, s'il vous plaît, les amis, sur Instagram pour savoir ce que vous en avez pensé. Parce que pour moi, c'était vraiment une interview pépite. On a eu plein, plein, plein de valeurs de la part de Marie. Donc, je pense qu'elle va vraiment vous plaire. Bienvenue dans Success, le podcast qui décrit le succès des entrepreneurs d'aujourd'hui. Je suis Fanny Lesprit, coach, formatrice, conférencière et entrepreneur depuis 4 ans. J'accompagne les solopreneurs dans leur développement grâce à des méthodes simples et impactantes autour de la communication orale, de l'acquisition de prospects et de la vente. Chaque semaine, mes invités décryptent leur succès pour vous aider à développer le vôtre. Retrouvez-moi sur Instagram, sur YouTube et sur LinkedIn sous le nom de Fanny L'Esprit. Bienvenue dans Successe. Hello Marine.

  • Speaker #1

    Hello.

  • Speaker #0

    Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Écoute, ça va bien. Ça va bien, très contente d'être ici, j'adore ce studio, donc hyper contente d'être avec toi.

  • Speaker #0

    Également, moi je suis hyper contente, surtout qu'on a passé une semaine, il n'y a pas longtemps, donc il y a moins d'une semaine, on a passé une semaine complète ensemble puisque j'étais dans ton mastermind à Dubaï. On est aussi là maintenant à Dubaï, dans un studio de podcast. Première question pour toi Marine, est-ce que tu peux te pitcher ? Tu sais, puisque je fais du pitch, forcément. Est-ce que tu peux te pitcher en 30 secondes ? Qui es-tu et que fais-tu ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Marine, j'ai 35 ans et je suis multi-entrepreneur. Je suis multi-passionnée, je suis multiple. Je pense que c'est le mot qui me qualifie le mieux. Neuf diplômes universitaires, six entreprises, des entreprises qui ont périclité, des entreprises qui ont réussi. Et la chance d'avoir eu un parcours de vie semé d'enseignement. et qui font qu'aujourd'hui, je me sens comme une personne qui commence à être accomplie.

  • Speaker #0

    Waouh, ok. Super présentation, très petit pitch, très bon elevator pitch. On va rentrer plus en détail dans ton parcours aussi, c'est ça qui nous intéresse ici dans le podcast Success aussi. Justement, est-ce que dans les grandes lignes, c'est vrai que tu as beaucoup répété ton parcours dans plusieurs épisodes de podcast, donc si vous voulez avoir des choses un peu plus complètes, peut-être vous pourrez aussi taper son nom et son prénom sur YouTube. Mais là, le but, c'est vraiment de reprendre dans les grandes lignes pour aussi aborder d'autres sujets dans le podcast. Est-ce que tu peux nous raconter qu'est-ce qui t'a emmené à en être là aujourd'hui ? Quelle est ton histoire ?

  • Speaker #1

    Alors, mon histoire, elle commence quand je suis toute petite. Une petite fille un peu étrange qui, déjà, a toujours un peu mal partout tout le temps. Un peu étrange parce qu'elle a beaucoup de mal à lire, à compter, à juste écrire. et qui très rapidement est catégorisée comme étant une petite fille raisonnablement anxieuse et raisonnablement débile, nécessitant d'abandonner les études extrêmement rapidement. Heureusement pour moi, dans mon histoire, je vais avoir une professeure qui, elle, va considérer que je ne suis pas débile, je suis peut-être juste différente. J'aime bien souvent raconter qu'on vous met dans une case et puis j'aime bien, tu sais, faire comme ça. Et me rendre compte plusieurs années après que, en fait, comme je l'ai dit au début, de neuf diplômes universitaires, donc j'étais plutôt bien faite pour les études universitaires, les études supérieures, que je suis devenue entrepreneur de plusieurs entreprises et que ce sur quoi on m'avait positionné comme chemin un peu prédéfini, on est très très loin aujourd'hui. Issue d'une famille également, c'est important de le dire, qui n'a pas forcément connu l'entrepreneuriat. Je suis la première entrepreneur de ma famille. qui n'avaient pas forcément beaucoup d'argent. Moi j'ai connu les huissiers, j'ai connu les frigos vides, j'ai connu ce genre de difficultés étant plus jeune. Pas forcément d'éducation financière d'ailleurs non plus dans ma famille. Et pourtant aujourd'hui, effectivement, je pense qu'étant petite, je ne suis pas certaine que j'aurais cru à ma propre histoire que je vais te raconter aujourd'hui. Histoire du coup qui pour moi a démarré un 21 décembre, on y est bientôt d'ailleurs, qui est pour moi mon deuxième anniversaire que je fête chaque année. Je suis née le 9 octobre et je suis également née un 21 décembre, un 21 décembre 2005. Le jour où je vais avoir un très grave accident de voiture avec mon père, on va prendre un mur en béton armé à plus de... Alors, ça dépend, j'avoue, des podcasts. Des fois, je dis 160, 150, 180. Très rapide, en tout cas. Trop rapide. Et on n'aurait pas dû être vivant. On n'aurait pas dû continuer à être dans cette vie. C'est pour ça que pour moi, c'est un deuxième anniversaire. Parce qu'on m'a donné une chance incroyable. La première, celle de sentir dans mon corps ce que ça veut dire que l'impermanence de la vie. Souvent ce sont des concepts, il n'y a que quand on le sent que ça change quelque chose en nous de manière profonde. Et la deuxième chose, ça va me désinhiber, ça va m'ouvrir sur tu sais quoi, tout peut s'arrêter demain, donc fais tout ce que tu aimes, fais tout ce que tu veux Et là j'ai commencé à rentrer dans une boulémie, je ne sais pas d'autres termes, de la vie. Boulémie à vouloir apprendre, c'est pour ça que j'ai autant de diplômes, parce qu'en fait ce n'était pas pour avoir un diplôme, c'est juste que j'adorais apprendre et me nourrir de cette curiosité sur… plein de disciplines différentes. C'est pour ça que j'ai fait des entreprises sans trop poser la question si j'étais capable d'en faire. Avec le recul, je me dis quand même, j'ai eu certains culots quand même. C'est pour ça que dans les arts, j'ai été artiste burlesque, j'ai fait du sport à haut niveau pendant très longtemps, j'ai été chanteuse de blues et jazz, j'aimais financer ma première boîte comme ça. Parce que j'ai quelque chose qui s'est désinhibé en moi, qui était simplement de faire ce qui me faisait vibrer. Donc cet accident, pour moi, c'est vraiment une deuxième naissance. Après, il est vrai que quand je regarde le reste de mon parcours, bien sûr, c'est pas rose. C'est des années d'errance médicale et de douleurs après cet accident de voiture où je vais devoir prendre de la morphine quasiment tous les jours pour pouvoir me lever et faire mes activités du quotidien, donc les activités que tu vas faire le matin. J'aime bien la théorie de ce qu'on appelle des petites cuillères. On entend souvent parler de ça en maladie chronique. C'est chaque matin, il y a un nombre de petites cuillères d'énergie qui t'est donné. qui n'est pas du tout comme celle des autres gens, et tu sais que si tu as 10 petites cuillères, par exemple, te doucher, c'est 2 petites cuillères. En attendant, c'est juste te doucher, là, dont je suis en train de te parler. Donc moi, j'ai vécu ça pendant des années, et tous les médecins que je rencontrais m'expliquaient qu'ils ne trouvaient pas ce que j'avais. Jusqu'au jour où j'ai posé un peu mon propre diagnostic d'une pathologie qui s'appelle un syndrome d'Ehlers-Danlos, qui est une maladie rare, génétique, de type hypermobile pour moi. Et je vais donc faire poser ce diagnostic auprès de deux professeurs. Un premier qui vivait pas très loin de chez moi à Bordeaux et un deuxième qui était à Paris, qui était vraiment le pont sur cette maladie, cette spécialité. Le premier, t'avais six mois d'attente. Le deuxième, t'avais un peu plus de 18 mois d'attente. Donc forcément, j'ai vu d'abord le bordelais. Et pour moi, ça a été une grosse, grosse claque. Parce que ce deuxième grosse claque de ma vie, parce que ce bordelais en question, il faut imaginer que ça fait des années que je cherche. Je suis à une vingtaine de médecins rencontrés. Et ce bordelais... va me recevoir dix minutes, ne va pas m'ausculter, va m'expliquer que parce que je ne suis pas morte, ça ne peut pas être ça. Donc le seul problème que j'ai, il est dans mon esprit et que je devrais me faire interner dans un institut spécialisé. Je sors de ce rendez-vous après avoir claqué 250 euros d'honoraires non remboursés par la Sécurité sociale. Je suis dévastée, je suis sur le trottoir de l'hôpital. Et je demande à mon conjoint de l'époque d'appeler l'institut en question, qui s'appelle Charles Perrins, à Bordeaux, parce qu'en me disant, en bonne scientifique, ça fait 20 mètres 5 que tu rencontres, tout le monde te dit que t'as rien. Donc il faut se rendre à l'évidence, c'est dans ton esprit, et en fait j'en peux plus, je n'en peux plus de prendre de la morphine tous les jours, je n'en peux plus d'avoir cette vie. Et je demande donc de me faire interner. Mon conjoint de l'époque aura une action dont je lui serai éternellement reconnaissante. C'est qu'il ne va pas du tout appeler Charles Perrin. Il va appeler le professeur à Paris. Et je vais avoir ce professeur à Paris pendant deux heures au téléphone. Et pendant deux heures, il va m'expliquer que je ne suis pas folle. Il va m'expliquer que j'ai probablement raison dans mon diagnostic. Et il va me demander de venir à Paris en urgence la semaine suivante pour faire tous les examens qui durent trois jours. A l'issue de ces examens, le diagnostic est posé. Alors il y a à la fois un soulagement à ce moment-là, parce que tu te dis, on sait, syndrome d'hélerodendrose, et j'ai eu la petite cousine qui va avec, endométriose, adoséacin. Donc j'ai le diac qui est posé, donc tu as d'abord un soulagement. Et puis ensuite, on ménumère le protocole de soins. Et donc ma vie ménumère que je vais devoir avoir des piqûres de l'hidrocaïne tous les trois mois dans les muscles pour juste réussir à bouger. On m'explique que je vais devoir porter des vêtements compressifs toute la journée. Donc vous imaginez, c'est les vêtements compressifs, c'est tu sais, ce que tu vas mettre quand tu prends l'avion, les gaines. Ça, mais encore plus serré, mais sur tout le corps. On m'explique que matin, midi et soir, je dois prendre de l'oxygène pendant 30 minutes On me livre comme ça une espèce de... de chemin de vie où d'un coup mon identité se transforme et on m'impose cette transformation identitaire, on me fait passer en fait d'un individu, d'une personne à une patiente qui toute sa vie ne sera que ça. Et je me souviens avoir dit au professeur non Non, rien ? Il me dit mais quoi non ? Non, je refuse ce protocole de soins, je veux pas, je ne suis pas en mesure d'accepter ce protocole de soins, il va falloir trouver autre chose. Et je sors du cabinet. La salle d'attente est grande. Il faut imaginer que tu as 50-60 patients. Les diagnostics de ces pathologies sont très longs, c'est 20 ans en moyenne. Et en fait, tu as un bébé. Il faut savoir que c'est une maladie avec un gène qui se durcit de génération en génération. Et donc, tu as un bébé qui a 4 mois, qui est en train d'hurler de douleur. Et là, il y a un truc chez moi qui va dévisser. Où en fait, à l'époque, j'étais déjà en train de travailler dans la recherche fondamentale, en neurosciences notamment. Il y a quelque chose chez moi où je me dis, attends, t'es en train de travailler sur des choses comme les cellules souches, les carticelles, des technos incroyables qui pourront demain sauver les patients atteints de Parkinson, d'Alzheimer, et on est en train de te dire qu'on ne sait pas soulager les gens de leur douleur. Au XXIe siècle. Il y a un truc qui va pas, il y a un truc qui déconne là. Et donc je rentre à Bordeaux, je décide en parallèle de mes recherches de faire des recherches sur la douleur, notamment la douleur chronique, et je passe en accéléré. Trois ans plus tard, je fais une découverte qui est l'utilisation de fréquences sonores et visuelles permettant d'agir sur certains neurotransmetteurs et donc d'avoir une action antidouleur sur l'organisme. Je décide, parce qu'on me pousse un peu vers la sortie, de ne pas aller jusqu'au bout de ma thèse de recherche. de quitter l'université, de monter ma deuxième entreprise, que ça aura été ma deuxième entreprise. La première était une entreprise de consulting pour payer mes études et la deuxième, donc une entreprise du nom de Lucine, dont la vocation était effectivement de créer un dispositif médical permettant de soulager les douleurs. Et la première indication sur laquelle on a travaillé pendant plus de 7 ans était la prise en charge des douleurs liées à l'endométriose pour les femmes, sur laquelle on a travaillé, solution qui a été homologuée, validée scientifiquement, qui a eu toutes les autorisations et entreprise qui s'est terminée il y a quelques années maintenant. et qui a été revendue. Ok,

  • Speaker #0

    waouh ! Quel parcours incroyable ! Juste pour revenir, ton accident de voiture n'avait rien à voir avec la maladie que tu avais, qui elle, était là depuis que tu étais enfant.

  • Speaker #1

    Exactement, maladie génétique, dès l'origine, c'est juste que quand tu as un traumatisme aussi violent, avec ce que ça décharge en termes d'adrénaline, de cortisone, de cortisol dans le sang, ça va avoir cette notion d'augmentation dès la symptologie. assez logiquement. Et la deuxième chose, c'est que j'avais 16 ans, donc en pleine puberté. Et donc, quand tu as des hormones également qui se réveillent, c'est la même chose. Ces pathologies ont tendance à s'éveiller encore plus. Donc, c'est la raison pour laquelle, au lendemain de l'accident de voiture, les symptômes ont commencé à devenir quasi ingérables. Là où ils étaient, gérable et je dirais, voilà, petite fille qui se tord la chie parce que tu es souvent hyper relax avec cette pathologie-là en particulier. Tu vas te tord la chie, tu as tout le temps mal au ventre. C'est des petites choses où on peut juste se dire qu'elle est fragile, qu'elle est anxieuse, qu'elle est stressée, tu vois, en tant que petite fille.

  • Speaker #0

    C'est ce que tes parents disaient à chaque fois, ou ils ont fait des recherches quand même ?

  • Speaker #1

    C'est tout le monde, parce que c'est des symptologies. En fait, ce qu'on appelle souvent ça, c'est des symptômes qui sont non évidents et assez diffus. Donc ça veut dire quoi ? Ça veut dire que pris isolément, rien n'est grave. Pris ensemble, ça commence à faire un tableau clinique un peu bizarre. Mais pris isolément, tiens, tu as eu mal au ventre là. Tiens, tu t'es luxé l'épaule là en allant au sport, là tu t'es luxé, mais c'est la croissance. Tu vois, il y a toujours pris isolément quelque chose qui expliquait ça. Donc, assez... Et puis, comme je dis toujours, si un corps médical dont c'est le métier met 20 ans pour identifier ma pathologie et arriver à la diagnostiquer, je ne peux pas demander à des parents dont ce n'est pas le métier de réussir à identifier ce truc-là. Ce n'est pas possible.

  • Speaker #0

    Bien sûr, tes parents, ils ont juste joué leur rôle en se disant...

  • Speaker #1

    Il y avait toujours une raison.

  • Speaker #0

    Et l'accident avec ton papa, il y a eu quoi comme séquelles ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai eu énormément de chance. Je dois le dire. Ce jour-là, j'ai été bénie, protégée. J'ai quasiment rien eu. Et quand je dis quasiment rien eu, c'est que mon corps, et je remercie. J'ai une gratitude infinie pour cet accident parce que ça m'a fait prendre conscience que même quelque chose qui paraît... Négatif quand on dit que tu as une maladie génétique, c'est pas la meilleure nouvelle quand même qu'on te donne dans la vie. Et pourtant, cette maladie m'a sauvée de cet accident. Pourquoi ? Parce que vu que tu es hyperlaxe, quand on a pris le choc, ma cage thoracique par exemple, et mes poumons, au lieu que ça perce mes poumons, en fait elle s'est recroquevillée sur elle-même et elle n'a rien percé. J'ai eu le coup du lapin, parce que du coup j'avais pas de protection. Mon cou ne s'est pas brisé parce que c'est hyperlaxe. Donc ma maladie m'a clairement sauvé la vie le jour de cet accident. Sans la maladie génétique, je pense que je ne serais pas devant toi en train de te parler.

  • Speaker #0

    Ouais, ça devait être un sacré période aussi, en plus veille de Noël, comme tu dis. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Vous avez dû avoir vachement peur. Du coup, ça t'a permis aussi, aujourd'hui, d'avoir monté toutes ces entreprises. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ce que tu fais au quotidien ? Qu'est-ce que tu gères ? Donc, tu as arrêté cette entreprise qui s'appelle Lucine, qui permettait de résoudre les douleurs.

  • Speaker #1

    Tout à fait. douleurs chroniques en lien avec les femmes atteintes d'endométriose.

  • Speaker #0

    Tu t'es surtout nichée, on va dire, sur l'endométriose. Est-ce que ça avait pour vocation aussi de s'étendre un peu plus sur les autres douleurs de d'autres maladies ?

  • Speaker #1

    Dans un deuxième temps, oui. Mais sauf que dans le monde du médical, si tu dis que tu fais de la douleur chronique, ça veut dire que tu as testé sur tous les types de douleurs chroniques pour avoir le droit de le dire. Souvent, ce qu'on applique à l'infoprenariat, ce que tu appliques aussi... en tant que coach business de dire qu'il faut nicher, en fait, quel que soit le business, il faut nicher. Alors, pour des raisons à la fois, bien sûr, d'efficacité business, mais également de réduction des coûts, pour avoir effectivement un équilibre qui soit certain. Et dans le médical, c'est énormément ça. Dans le médical, on fait beaucoup ça, parce que sinon, le simple fait, moi, je rappelle toujours que dans le médicament conventionnel, pas médicament digital qui est bien moins cher, c'est entre 800 millions d'euros et 1 milliard pour effectivement développer un médicament. Si tu imagines tu dois à chaque fois valider sur des pathologies différentes, ça commence à faire un sacré budget quand même. Donc effectivement tout le monde niche et moi la première du coup j'ai niché sur l'endométriose à l'époque.

  • Speaker #0

    Et donc du coup tu permettais aux femmes d'avoir un système ?

  • Speaker #1

    Système medical device donc on est vraiment sur un système technologique qui à l'époque était un casque de réalité virtuelle dans lequel tu avais du coup la formule que j'avais développée. et qui permettait, après 20 minutes d'exposition, d'avoir une réduction de douleur qui oscillait entre les patientes, entre 51% et jusqu'à 80%.

  • Speaker #0

    Et du coup, ça, il fallait le répéter plusieurs fois dans la journée ?

  • Speaker #1

    Non, une seule fois suffisait.

  • Speaker #0

    Dans la journée ?

  • Speaker #1

    Dans la journée.

  • Speaker #0

    Et après, le refaire le lendemain ?

  • Speaker #1

    Si c'était nécessaire. Il y a eu des résultats permettant de démontrer qu'en fait, sur une période de cycle de 5 jours, au bout du deuxième jour, les femmes arrêtaient de faire la solution parce que leur douleur ne revenait pas.

  • Speaker #0

    Ah, wow, ok. Oui, voilà, c'est ce que j'allais dire. Donc, ça permettait de remplacer les antidouleurs.

  • Speaker #1

    D'offrir, j'aime bien moi dire plutôt que ça offre une alternative différente. Pourquoi je dis ça ? Je suis quelqu'un de très précautionneux sur les mots quand il s'agit du médical. Tout simplement parce que pour pouvoir dire ça, il aurait fallu que je fasse une étude clinique qui permette de dire, dans un bras, on a le médicament, dans l'autre, on a la solution et on est supérieur en termes d'efficacité. Ce qu'on peut dire aujourd'hui, c'est que c'est une solution qui n'a pas d'effet secondaire notable, pas d'effet d'accoutumance non plus qui a été identifié, que cette solution a une efficacité très, très, très élevée et que, en tout cas, au moment quand je la gérais. Et effectivement, la deuxième chose qu'on peut dire, c'est que la consommation de notre solution permettait de réduire la consommation de tous les très gros antidouleurs que ces femmes pouvaient prendre, vu que nos études cliniques ont été faites sur des femmes qui étaient résistantes à quasiment tous les médicaments. Donc, elles étaient sous morphine, tramadol, sur vraiment des quantités de médicaments très, très dures et très élevées. Et elles ont réduit de 35% leur consommation en l'espace d'une semaine avec notre solution.

  • Speaker #0

    Du coup, tu as arrêté cette société et entre-temps, tu es venue vivre à Dubaï.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous dire pourquoi tu es venue vivre à Dubaï et qu'est-ce qui t'a amenée jusqu'ici ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, je pense que c'est le chemin de vie. Tu fais des rencontres, on te parle de Dubaï. J'avais un a priori assez négatif et je ne voyais pas trop l'intérêt et l'utilité d'y aller. Et jusqu'au jour où une personne de mon entourage professionnel m'a indiqué avoir accepté que... Un poste ici, une mission sur justement le digital en santé aux Émirats Arabes Unis. Et me dit Marine, au vu de tout ce que tu as fait en France, de tout ce sur quoi tu as travaillé en France, Dubaï, c'est le futur. Je pars donc à Dubaï en exploration. Et je te dirais qu'à la base, je devais rester trois jours, trois, quatre jours, cinq jours. Et je suis restée 21 jours. Parce que la première raison... La première raison, c'est que je me suis sentie chez moi pour la première fois. Je me suis sentie à ma place. Je me suis sentie... Comme tu le sais, j'ai un trouble du spectre autistique, notamment. En fait, ici, ce n'était pas un problème. Bien au contraire. Le fait que j'ai eu un échec entrepreneurial, ce n'était pas un problème non plus. Bien au contraire. Et en fait, la dynamique de cette ville en particulier m'a fait me sentir... J'ai eu vraiment l'impression de rentrer à la maison. Donc la première raison c'est celle-ci. Alors beaucoup vont dire, ouais parce que tu défiscalises. Alors oui bien sûr par votre conséquence il y a cette raison-là. Mais il y a plein d'autres villes dans le monde en fait où la défiscalisation existe. Qui sont aussi très très bien, dans lesquelles il y a le soleil toute l'année. Enfin il y a plein d'autres endroits dans le monde où il y a cette raison fiscale. Et en fait non, là ce qui m'a plu c'est que je me suis sentie juste à ma place. Et c'est ça qui m'a fait basculer sur Dubaï. Ok.

  • Speaker #0

    Donc, tu as monté d'autres sociétés au passage, notamment celle un petit peu de l'infoprenariat. Et donc, c'est peut-être ça aussi qu'on est l'une en face de l'autre aujourd'hui. C'est parce que, du coup, depuis à peu près six mois, tu es ma coach. On va dire depuis le mois de mai. Aujourd'hui, là, on est en décembre 2024. Tu es ma coach, donc je t'ai choisi pour m'accompagner sur le développement de mon business. Et ensuite, tu as proposé à Mastermind. que j'ai rejoint là en novembre. Pourquoi l'infoprenariat ? Qu'est-ce qui t'a emmené à te lancer malgré toutes les activités ? Qu'est-ce que tu fais d'ailleurs au quotidien ? Parce que moi j'étais immergée dans ton quotidien, donc je sais ce que tu fais. Mais pour ceux qui ne te connaissent pas, tu fais quoi de tes journées ?

  • Speaker #1

    Alors, effectivement j'ai plusieurs entreprises sous gestion, notamment dans le consulting, consulting biotech, medtech, donc de mon ancien secteur. J'ai cette entreprise d'infoprenariat. Pourquoi l'infoprenariat ? C'est assez simple. Quand j'étais en France, j'ai toujours accompagné. C'est-à-dire que j'ai d'abord été ambassadrice de l'entrepreneuriat féminin, donc pendant quasiment trois ans, j'ai accompagné des femmes qui étaient dans des situations financières et ou sociales très précaires à se libérer de cette précarité par l'entrepreneuriat. Je faisais ça gracieusement. J'ai été aussi au Conseil national du numérique, nommé par le Premier ministre. Ça bouge beaucoup en France en ce moment. Mais à l'époque, en tout cas, c'était Edouard Philippe et nommé du coup par le Premier ministre pendant trois ans. J'ai accompagné là aussi sur la partie réglementation autour du digital en santé pour permettre aux patients d'avoir accès aux innovations. Et j'accompagnais du coup les entrepreneurs déjà de ce secteur pour les aider, pour faire entendre leur voix. Et en fin de compte, je ne me suis jamais vraiment arrêtée d'accompagner les entrepreneurs. Ça a été quelque chose d'assez naturel pour moi. La raison principale pour laquelle j'ai toujours accompagné les entrepreneurs, c'est que j'étais très féministe étant jeune, féministe un peu, tu vois, dure quoi. Jusqu'au jour où j'ai rencontré une personne qui s'appelle Isabelle Hudon, ancienne ambassadrice à Paris du Canada. Et cette femme a fait beaucoup pour les femmes, notamment dans les grands groupes Codire, etc. Elle a fait vraiment beaucoup. Et c'est une des premières, sauf qu'on n'en a pas parlé, on n'est pas sur les réseaux, on n'entend absolument pas parler de cette femme-là. Et un jour, j'ai la chance de côtoyer cette femme pendant toute une soirée. Elle vient me chercher très dur sur mes convictions féministes. Et jusqu'au moment où on n'a un échange que toutes les deux, et elle me dit Bon, ben toi qui es très féministe. Tu fais quoi pour les femmes tous les jours ? Et je suis incapable de répondre à la question. Parce qu'en fait, je ne fais rien d'autre que faire des posts sur LinkedIn en expliquant que ça, c'est inacceptable. Mais factuellement, qu'est-ce que je fais pour les femmes tous les jours et faire avancer la cause des femmes ? Je me rends compte que je ne fais rien. Et elle m'a dit Le jour où tu feras une chose par jour pour faire avancer la cause des femmes, même si c'est tout petit, là, on en reparlera. Et là, ça m'a fait une grosse bascule et c'est pour ça que je me suis mise à accompagner. Et au final, des femmes, c'est passé aux neuroatypiques, des neuroatypiques, au final, c'est passé aux entrepreneurs de talent, où je me suis rendu compte qu'il était essentiel de communiquer l'expérience qui est la mienne aujourd'hui. J'ai 35 ans, quasiment 15 ans d'entrepreneuriat le dernier mois. Et si je peux ne serait-ce que donner 10% de ce que j'ai appris sur ces 15 années, pour moi, ça me paraît être une mission d'intérêt général. Et notamment... A la fois auprès des personnes qui sont neuroatypiques, qui constituent 18% de notre population mondiale, et auprès des femmes. Pourquoi ? Parce que, moi j'aime bien rappeler la loi de Pareto qui dit que 20% change 80%. Je suis assez persuadée que tous ces gens qui sont atypiques, parce que HPI, HQI, donc haut potentiel intellectuel, haut quotient intellectuel, hypersensibilité, troubles autistiques, TDAH, je pense que toutes ces personnalités sont là pour faire avancer l'humanité. C'est ma conviction profonde et ça l'a toujours été. Et donc, mon boulot, c'est de dire, il faut que tous ces entrepreneurs de talent puissent transformer, changer les choses. C'est pour ça que j'ai fait de l'infopreneuriat. Mais en arrivant à Dubaï, j'ai pris une deuxième clade, une vraie clade d'humilité. Moi, je suis issue d'un milieu qui est le milieu des startups, où tu lèves des fonds, tu vas chercher des millions. Mais en tant qu'entrepreneur, tu ne gagnes pas d'argent, pas du tout. Et tu ne fais pas beaucoup de chiffre d'affaires non plus dans tes boîtes. Je suis vraiment issue, tu vois, initialement quand même de ce milieu-là. Et j'arrive ici et je rencontre des infopreneurs. Con quoi ? 20 ballets. Le plus jeune que j'ai rencontré avec 14 ans. Et qui m'explique, moi cette année j'ai fait un million d'euros de chiffre d'affaires. Je suis là, moi c'est même pas ce que j'ai réussi à faire, putain, les trois premières années de ma boîte quoi. Ok, d'accord. Et je découvre un monde qui est snobé par le mien. Donc le monde des start-up, le voir des fonds, qui va sur le Nasdaq, qui rentre sur les marchés boursiers. Où on considère que ce sont des influenceurs qui en fait ont loupé leur métier. Sauf que... Moi je regarde ces jeunes là et je me dis, il y a un truc que t'as pas compris ma grande. Parce qu'aujourd'hui t'arrives à Dubaï, t'es endettée, t'as perdu ta boîte. Et eux, en un an, ils sont capables de faire plusieurs millions d'euros avec des marges de fou furieux. Il y a un truc que t'as pas compris, en tant qu'entrepreneur. Et j'ai passé du coup plusieurs mois, plusieurs semaines, aux côtés de cette jeune génération, parce que clairement, il y a une question de génération là, et en fait, en faisant preuve d'humilité et en apprenant, en apprenant et en disant mais qu'est-ce que j'ai pas compris ? Qu'est-ce que j'ai pas compris en fait ? Je suis capable de créer un système pour soulager la douleur, mais à côté de ça, je pars du pognon. Il y a quelque chose qui va pas. J'ai essayé de prendre le meilleur des deux mondes. Ce que j'avais appris dans le monde des startups, parce qu'il y a des choses extraordinaires que tu vis et que tu apprends, et qu'au contraire dans le monde de l'infoprenariat, tu n'apprends pas. Et de l'autre côté, j'ai découvert des gens qui étaient moneymakers. Et du coup, ça a été une grosse question chez moi, où je me suis dit, est-ce que je suis capable d'être moneymaker ? Et j'avais aussi la notion de dire, est-ce que je me sens prête à faire payer de l'intérêt général ? Et là, j'ai pris conscience d'une chose, c'est que soit tu décides de faire une carrière politique, Soit tu décides de faire une carrière associative, soit tu décides de faire une carrière d'entrepreneur. Et si tu es dans le monde politique, tu peux faire avancer l'intérêt général d'une certaine manière. Si tu es dans le monde associatif, tu peux faire avancer l'intérêt général d'une certaine manière. Et j'ai trop longtemps opposé faire de l'argent et intérêt général. Et j'ai compris en venant ici que je pouvais tout à fait aider mon prochain, aider les personnes neuroatypiques, les femmes, à faire de l'entrepreneuriat, à réussir dans l'entrepreneuriat. tout en étant rétribué pour ça.

  • Speaker #0

    Oui. Je pense que c'est aussi ça ta force. On n'en parle vraiment pas assez. Tous ces mondes-là sont tellement mis dans des cases. On l'entend beaucoup, on le voit beaucoup en France. En fait, c'est ça qui m'a attirée aussi chez toi. Dès que j'ai entendu ton parcours dans des podcasts, j'ai décidé de prendre un appel avec toi. Parce qu'en fait, je me suis dit, je ne veux pas juste une coach qui fait du coaching ou du mentorat, même si elle a compris des choses, j'avais besoin. de quelqu'un qui pouvait m'emmener sur 360. Et d'ailleurs, c'est vraiment ça que je retiens du Mastermind aussi. C'est qu'en fait, tu m'as dit à la fin du Mastermind, bon, l'infoprenariat, tu ne feras peut-être pas plus que ça, finalement, en termes de CA, ce qui peut être déjà très bien pour certaines personnes. Voilà, plusieurs chiffres, voire presque, peut-être un million une fois, mais ça va stagner. Et en fait, est-ce que c'est vraiment le type d'entrepreneur que j'ai envie de devenir ? c'est-à-dire de faire qu'une seule chose, ça pendant tout ce temps-là, je vais faire quoi après ? Et là, en fait, dans le mastermind, je me suis rendue compte qu'il y avait d'autres verticales à développer, il y avait d'autres choses. Je suis peut-être aussi missionnée par d'autres choses dans la vie et je trouvais ça vraiment impactant chez toi. Enfin vraiment, je pense que tu es l'emblème un peu de ce truc-là, d'avoir une vraie société, donc une startup, du consulting, de l'infoprenariat et tu arrives à jongler avec tout. Comment tu fais pour t'organiser ? Tu vois, ce que je t'ai vu, moi, dans ton quotidien. Mais comment tu fais pour t'organiser avec tout ça ? Est-ce que tu as une équipe aussi ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai une équipe, effectivement, de direction. J'ai des personnes de confiance aussi, qui ne sont pas forcément dans mes entreprises, ce sont des conseils de par ailleurs. On ne peut pas réussir seul. Je pense que ça, c'est la première clause qu'il faut casser comme mythe. On réussit en équipe. Ça, c'est vraiment quelque chose d'important. Maintenant, construire cette équipe, c'est probablement ce qui m'a pris le plus de temps. Et je continue encore, c'est-à-dire que c'est un chemin de vie d'entrepreneur que de construire les bonnes personnes autour de soi. Donc déjà, il y a ce premier point. Le deuxième point, c'est que bien sûr, j'ai des tâches dans mes entreprises que je n'aime pas faire, c'est évident, mais je n'ai pas, j'ai rarement la sensation de travailler. Ça, ça aide beaucoup. J'ai pas, il y a des choses que j'aime pas, encore une fois, je vous le dis, c'est pas tout rose, mais j'ai rarement cette sensation de travailler. J'aime ce que je fais. Donc déjà c'est plus simple quand t'as beaucoup d'heures à faire. Et...

  • Speaker #0

    Moi, je n'ai pas trouvé. Alors, il y a certains entrepreneurs qui ont cette intelligence que moi, je n'ai pas. Je dois l'avouer. Certains entrepreneurs ont cette capacité d'avoir réussi à faire du cash un peu plus jeune que moi et d'être sur une gestion de leur entreprise déléguée avec des dividendes et après des revenus passifs. Moi, je n'ai pas atteint cette maturité-là parce que je commence vraiment à faire du cash maintenant, ce qui n'a pas été le cas pendant plus de 15 ans. Et donc, je n'ai pas encore trouvé cette voie qui me permet de... faire tourner mes business de manière rentable en n'y patient pas toute ma vie. C'est un petit simple que ça. J'ai pas trouvé encore la formule. Ça nécessite de beaucoup travailler. Tu as rencontré beaucoup d'entrepreneurs, on travaille quand même tous beaucoup. Je pense pas avoir d'ailleurs tu vois dans mon entourage des entrepreneurs qui ont des revenus passifs. J'ai surtout des entrepreneurs qui bossent beaucoup, qui certes dans certains moments de leur vie vont prendre des décisions de ralentissement mais c'est à la marge quoi. C'est complètement à la marge et oui Tu le sais, avant que vous vous leviez, moi, en fait, j'étais déjà réveillée parce que je gérais tous mes dossiers de consulting avant qu'on reprenne le mastermind vers 8h. Donc, moi, je faisais souvent 5h30, 6h du matin, 8h, boum, je travaillais. Dès que vous étiez en pause, je me remettais sur mes dossiers de consulting et je faisais toutes mes réunions avec mes clients français pour pas qu'ils aient eu la sensation pendant 8 jours d'être passés à côté. Pas du tout. Il y a eu des choses qui ont bougé sur certaines de mes sociétés également où j'ai dû gérer des rendez-vous extérieurs. Il a fallu que je jongle avec tout ça, mais j'aime ça. C'est-à-dire, j'aime cette intensité. J'aime le fait que ça part dans tous les sens, qu'il y ait cette intensité de création. Je suis un vrai multi-entrepreneur pour ça. Tu me donnerais une seule société à gérer, je penserais sincèrement que je pars en dépression. Parce que mon cerveau serait juste pas assez nourri. Moi, j'aime tous ces éléments, j'aime démarrer ma semaine, et vous l'avez vécu, j'ai perdu des contrats, et à la fin de la semaine, j'en ai gagné d'autres. Pour moi, ça, ça fait vraiment partie de la vie d'un entrepreneur. Et donc, pas toujours facile à gérer. Il faut prendre soin de sa santé. Ce n'est pas simple non plus. On est des vrais sportifs de haut niveau. Donc, idéalement, il faut bien dormir. Idéalement, il faut boire de l'eau, ce que je n'ai pas fait pendant le Mastermind. Idéalement, il faut manger correctement. Il faut en fait avoir une vie qui est relativement saine pour pouvoir tenir ce rythme dans le temps. Parce que même si mon cerveau adore ça et a aussi une... il est au maximum de ses performances quand il traite comme ça plusieurs entreprises en même temps, il n'empêche que si je ne fais pas attention à mon corps, mon corps s'arrête. Donc il y a vraiment cette notion-là de sport, de nutrition, d'endormissement qui est essentielle et qui si tu ne prends pas soin de ça, ça s'arrête. Le deuxième pilier pour moi qui permet d'avoir cette ultra-activité... Alors je sais ça va faire très bateau mais c'est ce que je pense, c'est l'amour. C'est-à-dire que si tu n'as pas des gens autour de toi qui t'aiment et que tu aimes, il te manque un pilier fondamental dans la pyramide de Maslow et nos besoins fondamentaux, on a besoin d'un écosystème social proche. je parle d'amis, je parle de conjoints je parle de vraiment tout ça, la famille on a besoin de gens qui nous aiment et qu'on aime on a besoin de ça, et donc ça veut dire qu'il faut du temps social aussi si on est que sur le business tout le temps il va nous manquer quelque chose, il va nous manquer une profondeur il va nous manquer une récupération qui ne peut se retrouver que autour d'un verre ou d'un bon repas et d'ailleurs t'es aussi chanteuse,

  • Speaker #1

    tu l'as pas précisé véritablement, mais t'as ça aussi et tu fais du polo

  • Speaker #0

    Tout à fait, je fais du polo depuis un peu, depuis en février de l'année prochaine, ça fera un an. Ah ouais ? Tout à fait, je fais du polo à Dubaï, et chanteuse de blues et de jazz depuis l'âge de... depuis aussi petite que je peux m'en souvenir. Et effectivement, je fais des concerts de temps en temps sur Dubaï, dans des bars, dans des restaurants.

  • Speaker #1

    T'as jamais voulu, ça t'a jamais traversé l'esprit de te dire je voudrais être artiste ?

  • Speaker #0

    Je l'ai été en fait.

  • Speaker #1

    Chanteuse à temps plein ?

  • Speaker #0

    Je l'ai été.

  • Speaker #1

    Ouais ?

  • Speaker #0

    Je l'ai été pendant deux ans, juste... Avant la création de Lucine, pour financer le capital social de la boîte, le soir, j'étais meneuse de revue dans le deuxième plus gros cabaret à Bordeaux. Le soir, c'était vraiment mon métier. Le soir, j'y allais, j'avais une ou deux représentations, le chant, la danse, etc. Parce que je faisais de l'aérien aussi. J'ai beaucoup de choses pendant cette phase-là. Et donc, je vivais de mon art. Je vivais de mon art. J'avais aussi une entreprise de consulting où j'étais en recherche et développement sur certains sujets en silver economy. Et j'avais Lucine en parallèle que je commençais à monter. Et je vivais de mon art, et donc tous les soirs, j'allais faire mes concerts, mes shows, et le lendemain matin, à 7h, 8h, j'étais au bureau avec le tailleur, etc. Ça n'avait rien à voir. Et j'ai adoré ce moment de ma vie. C'était très double vie, très Batman-Bruce Wayne, tu vois. Très double vie, personne ne savait que, clairement, je me reproduisais dans un cabaret quand même régulièrement. Mais j'ai vécu de mon art, ouais. J'ai vécu, je sais ce que c'est qu'une vie d'artiste.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais, trop bien. Oui, c'est ça, ça fait un peu bizarre. Caméléon, la nuit, elle fait autre chose. Elle vit la nuit et puis la journée, elle reprend sa casquette. Et tu disais tout à l'heure, par rapport à ta maladie, tu avais de l'énergie en moins. Est-ce qu'aujourd'hui, tu le ressens parce que tu as quand même un rythme de vie assez intense ? Tout à l'heure, ce que tu nous as décrit quand même, tu nous as rajouté nous au milieu de ta semaine qui était déjà intense, mais je pense que sans nous, ça aurait été... quand même intense, mais peut-être pas autant. C'est parce qu'on était là aussi en plein milieu de ton quotidien. Tu devais nous gérer. D'ailleurs, tu as tout géré. Tu as géré les taxis, la nourriture qui arrivait. Enfin, on a eu à s'occuper de rien. À peine on avait terminé quelque chose, qu'on a enchaîné un autre truc. Enfin, vraiment, il n'y a pas eu un moment de latence pour nous. Mais du coup, est-ce que là, tu ressens des moments où tu as...

  • Speaker #0

    J'ai plus ce syndrome de fatigabilité. En fait, si tu veux, plus j'ai avancé sur mon chemin. tes auditeurs l'interpréteront comme ils le souhaitent. Je ne veux pas ni donner d'orientation scientifique, ni donner d'orientation spirituelle. Je vais juste parler de faits. Plus j'ai avancé sur mon chemin, moins ma maladie a été présente. Aujourd'hui, je sais qu'elle est là. mais elle est quasi asymptomatique. Et j'ai une chance incroyable. Je sais qu'il y a des femmes qui se battent contre l'endométriose, qui sont pliées en deux, je sais ce que c'est. Syndrome d'Ehlers-Danlos, la plupart des femmes que je connais, c'est des hommes qui sont atteints de syndrome d'Ehlers-Danlos, sont en fauteuil à mon âge. Donc j'ai une chance inouïe. Je ne sais pas d'où ça vient. Je n'ai pas eu envie de me poser la question, ni en tant que scientifique, ni en tant que croyante. Je suis juste dans la gratitude de voir que j'ai un corps qui est au rendez-vous. en fait, et une maladie qui, plus j'avance, je te dis, sur mon chemin, plus je me suis alignée à moi, et plus mon corps a été silencieux.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, non, mais de toute façon, les auditeurs sont, t'inquiète pas, sont habitués avec le podcast. On est vraiment, tu vois, open, et puis, enfin, je pense que c'est juste factuel, à un moment donné, plus toi, tu kiffes ta vie, et plus, enfin... Je veux dire, ton corps ressent tellement de choses, et ceux qui développent des maladies ou des cancers, c'est malheureux à dire, mais ça vient sûrement d'une source profonde, ou d'un stress, ou d'une autre chose.

  • Speaker #0

    Tout à fait possible. Moi, souvent, ce que je dis, c'est que, sans ma maladie, je n'aurais pas créé cette formule qui soulage des gens aujourd'hui. Et donc, j'ai un peu cette sensation que cette maladie avait ce Ausha, de me dire, regarde ce que ça fait la douleur, avec le cerveau qu'on t'a donné, fais quelque chose. Et à partir du moment où je l'ai fait, C'était ok. Il n'y avait plus besoin en fait.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Plus besoin de cette pathologie. Elle n'avait plus d'utilité.

  • Speaker #1

    J'ai encore d'autres questions. Je vais te poser celle-là d'abord en premier. C'est quoi ton rapport ? Déjà, est-ce que tu définis ça en tant qu'échec ou difficulté ? Quand tu peux avoir une difficulté ou quelque chose considéré comme un échec dans ta vie ? Oui. Est-ce que tu as une définition sur ça ? Et comment tu te relèves de certains échecs que tu aurais pu avoir ?

  • Speaker #0

    Pendant très longtemps... J'ai considéré ma valeur à travers mes réussites et à travers ce que j'arrivais à gagner et à faire. Très récemment, j'ai compris que ça n'avait rien à voir. Et j'ai compris qu'il y a eu trois phases vraiment. Un, l'échec n'était pas permis dans mon mindset. Pourtant, il était bien présent. Mais du coup, ça a enclenché des situations tout à fait... Mauvaise, qui est que quand dans ton mindset tu ne t'autorises pas à l'échec, ça veut dire que quand il y en a un, tu le post-rationalises pour faire croire que ce n'en est pas un et donc tu n'apprends pas. C'est très dangereux. La deuxième chose, c'est qu'après je me suis affublée de ce que j'appelle une légende. On a tous nos dysfonctionnements. Et moi, ma dysfonctionnement, c'est que je veux être aimée, parce que je suis différente. Donc bien sûr, plus tu es différente, plus tu as la blessure du rejet, et plus tu as la blessure du rejet, plus tu veux être aimée. Donc je me suis dit, je vais créer une légende, parce que les gens adorent les super-héros. Je vais avoir une vie basée sur la résilience. Tu sais, j'ai eu cette discussion que j'avais ce matin avec une des personnes qui était au Mastermind. D'ailleurs, si vous avez envie de voir ce qu'elle fait, elle s'appelle Olivia. Elle a une marque incroyable de lessive qui s'appelle Because You Care, ici à Dubaï. Et je lui disais, tu sais ce qui est fou, c'est quand tu comprends que l'univers te donne toujours ce que tu demandes. Toujours. Et donc moi, j'ai demandé pendant des années à montrer à tout le monde que j'étais résiliente. J'ai eu beaucoup de difficultés. Et dans l'échec, du coup, j'en apprenais toujours rien. Par contre, ça me permettait de montrer à quel point j'étais forte, à quel point j'étais courageuse, à quel point j'étais résiliente. Et j'étais anormalement résiliente par rapport à la majorité de la population pour construire ma légende. Et il y a... que quelques mois où j'ai compris tout ce que l'échec m'apprenait et tout ce que j'ai appris grâce à mes multiples échecs. Et aujourd'hui, je ne considère plus un échec comme un échec, je considère ça comme une expérience. Et où je me dis, ok, qu'est-ce que tu en apprends sur toi, sur les autres, sur la situation ? Qu'est-ce que tu en retires ? Qu'est-ce que tu vas refaire ? Parce que tu peux refaire, tu as le droit. Qu'est-ce que tu ne vas plus refaire ? Et donc pour moi aujourd'hui c'est une expérience. Alors parfois les expériences sont douloureuses, difficiles, positives, en fonction de comment tu la vis. Mais j'ai plus, et puis surtout j'ai plus du tout d'appréhension par rapport à ça. J'ai plus aucune appréhension à l'échec parce qu'en fait c'en est plus un pour moi. Plus du tout. C'est une expérience de vie et ma seule responsabilité c'est d'en retirer... L'apprentissage et essayer de faire mieux la fois d'après.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    Pour moi, c'est vraiment ça aujourd'hui, la notion d'échec.

  • Speaker #1

    Ok, trop cool. Trop cool. On a encore un petit peu de temps. Je vais juste te poser encore quelques questions. Comment toi tu fais aujourd'hui dans toutes tes activités, on va prendre les deux premières, le consulting et l'infoprenariat, pour trouver des clients ? Quelle a été ta méthode ? C'est une question très généraliste, comme ça qui sort de nulle part. Mais en fait, je sais que les gens qui écoutent le podcast, ils ont des douleurs sur ça, sur comment avoir plus d'acquisitions, comment trouver des clients en continu, en flux continu. C'est quoi ta pensée à toi sur ça ?

  • Speaker #0

    Alors... Sur la partie consulting, c'est très différent de la partie infoprenariat. Parce que tu es sur des contrats beaucoup plus gros en termes d'argent, qui part de 15 000 euros le plus petit, qui peut monter jusqu'à 100 000 euros l'année. Donc on est sur des investissements différents. On est sur des clients qui sont du B2B, donc qui sont des entreprises, qui vont avoir des besoins spécifiques. Je dois avouer que la réputation que m'a donnée mon entreprise, aussi bien dans sa réussite que dans sa liquidation, m'a amené des appels entrants quand j'ai fait savoir à l'écosystème que j'allais accompagner des gens dans leurs projets d'entreprise. Donc j'ai eu cette chance incroyable que beaucoup ont vu ma liquidation qu'entreprise comme une énorme opportunité d'avoir quelqu'un qui, dans le monde du médical, avait passé toutes les étapes de la création de la société, la validation du produit, jusqu'à effectivement le j'ai pas trouvé mon marché Donc j'ai eu d'abord des appels entrants et puis assez rapidement le bouche à oreille aussi a commencé dans le consulting c'est beaucoup le bouche à oreille. La plupart je te dirais aujourd'hui des contrats qui sont en cours, j'en prends peu, faut aussi le savoir, moi j'ai choisi d'avoir des contrats longue durée, peu de clients, c'est une décision que j'ai prise pour faire de la qualité. Plutôt que justement aller chercher 10 000 par là, 5 000 par là, etc. Non, j'ai choisi d'avoir des contrats qui sont des contrats sur l'année, où moi c'est un forfait au mois en fait, et j'accompagne les dirigeants, les équipes dirigeantes, sur des sujets particuliers, il y en a qui sont en redressement judiciaire, t'en as qui vont être dans une restructuration stratégique, t'en as qui viennent me voir pour les homologations et les validations de leurs produits, c'est vraiment très différent en termes de demande. Très clairement, tous mes clients, 100% de mes clients sont des bouches à oreilles.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    100%.

  • Speaker #1

    Sur ça.

  • Speaker #0

    Pour une raison très simple, c'est que ce qui va faire pour moi dans le consulting, il y a deux éléments très importants pour moi, qui est mon taux de rétention. C'est-à-dire que si j'ai six clients, sur les six clients, j'en ai cinq qui reçignent l'année suivante, j'ai donc un chiffre d'affaires qui est garanti sur l'année. Et je peux me dire, là, je vais essayer d'aller chercher trois de plus. Mais tu vois, mon gros travail, il est sur la qualité que je vais rendre à mes clients qui ont décidé de me faire confiance pendant une année. Pour moi, c'est vraiment ça. Mon plus gros funnel d'acquisition, c'est garder ce que j'ai. Et du coup, si je fais ça, mon deuxième canal d'acquisition, c'est que quand je fais un travail qui est de qualité... Bien évidemment, ils le disent.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ils le disent parmi d'autres. Ah, tu n'as pas réussi à lever des fonds. Tu sais que moi, je suis passée par une nana. Putain, ça m'a changé la vie. Et donc, qu'est-ce que va faire la personne ? Je t'appelle. Donc, sur la partie consulting, moi, je ne suis pas en prospection. Je suis vraiment en appel entrant. De temps en temps, je vais faire de la prospection, mais ce que j'appelle de la prospection indirecte. C'est-à-dire qu'une fois tous les six mois, je vais laisser ma ligne ouverte pour répondre à des entrepreneurs qui me suivent sur LinkedIn, qui est vraiment mon canal d'acquisition sur la partie consulting. Et je vais avoir de l'indirect aussi parce que je vais avoir des personnes qui vont me dire Tiens, moi j'ai lancé un projet là-dessus, si tu as envie qu'on en parle. Ce n'est pas moi qui fais la démarche. Et du coup, après, je vais discuter avec la personne et je vais voir ce qu'il en est. Donc, ça fonctionne beaucoup comme ça sur la partie consulting. Je ne vais pas avoir une démarche commerciale incisive parce que je privilégie. la qualité de mes restitutions, la création d'un lien de confiance parce que moi, ces clients-là, dans trois ans, ils sont encore mes clients. Donc voilà, c'est plus la manière dont je fonctionne sur la partie consulting. Sur la partie… et c'est aussi plus… ce sont des marchés confidentiels. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que tu ne fais pas un démarchage, une entreprise qui est en redressement judiciaire, elle n'a pas envie que tout le monde le sache. Donc on est sur quelque chose qui est très salon, qui est très... c'est une manière différente de faire du business, mais qui est effectivement basée sur, par contre, tes résultats. Si tes résultats ne sont pas là, et là pour le coup c'est un point commun entre tous les business, si la preuve sociale n'est pas là, cette acquisition, je ne peux pas la faire. C'est impossible. Donc ça c'est le premier business. Deuxième business sur la partie infoprenariat. Je pense que j'ai à peu près tout testé, parce qu'il y a plein de méthodes différentes d'acquisition sur la partie entrepreneuriat. Création de contenu, organique, outbound, les ads, il y a à peu près tout. La seule chose dont je suis convaincue et certaine, ça ne veut pas dire que j'aime faire ça ou même que je le fais, c'est que l'avantage de l'infoprenariat, c'est que ce sont des maths. Et les maths, ça veut dire quoi ? Ça veut dire, imaginons, tu es une setteuse moyenne, une closeuse moyenne. Qu'est-ce qu'on sait ? que si tu fais 90 calls par jour, 90 DM par jour de contacts, quel que soit le réseau que tu vas utiliser, logiquement, tu en as 30% qui acceptent de rentrer en appel de closing. Et sur ces 30%, tu en as 30% que tu vas closer. Donc, une fois que tu as compris ça, et si tu n'es pas bon, c'est 10% et 10%, si tu es très bon, c'est 30% et 50%. Les chiffres, on les connaît. Et quel que soit ce que tu vends, la seule chose effectivement dont on n'est pas sûr, c'est est-ce que ce que tu vends répond à un vrai besoin marché ? C'est la seule chose dont on peut avoir un doute. Et c'est d'ailleurs pour ça qu'il faut faire une étude de marché avant d'y aller quand même, et avant de prendre certaines décisions. Puis ensuite, il faut tester très rapidement son produit pour voir si ça rencontre son marché de manière réelle. Mais à partir du moment où tu sais que ça rencontre ton marché, c'est des maths. Alors c'est chiant, c'est long, le setting c'est entre minimum, pour avoir de bons résultats, 3 à 4 heures par jour. Mais moi, je connais des setters qui font 25 à 30 000 euros par mois sans aucune difficulté, qui sont des machines de guerre. Sur le closing, c'est la même chose. Donc, c'est mathématique. Et c'est extrêmement rassurant, je trouve, parce qu'il n'y a pas beaucoup de business où tu as cette capacité d'application mathématique en te disant, en fait, si mon offre répond à une douleur et que les gens sont prêts à payer pour cette douleur, bon, je vais peut-être devoir faire deux, trois pivots sur la manière dont je propose mon offre, deux, trois pivots sur mon contenu, peut-être même sur mon prix. Mais la réalité, c'est que s'il y a ces trois alignements et que j'applique cette méthode, ça fonctionne. Alors après, oui, bien évidemment, tu vas avoir des modifications dans tes tunnels. Est-ce que je passe par le webinar ? Mais en fait, c'est la même chose. Parce que pour avoir des gens dans le webinar, tu vas les setter. En fait, ça revient à la même chose. C'est juste que tu vas augmenter leur prise de conscience. Donc derrière, le closing sera plus simple. Mais c'est tout. Si derrière, tu fais des ads, en fait, ça remplace ton setter. Donc tu vas avoir plus de gens derrière et tu vas les mettre dans ton tunnel. Mais la réalité, c'est que c'est mathématique. Il suffit juste de... J'allais être extrêmement vulgaire. Il suffit juste de faire. J'allais parler de ça. Il suffit juste de faire et de s'y mettre et ça rentre. C'est aussi simple que ça. Alors oui, bien sûr, ça veut aussi dire accepter que 70% du temps, les gens ne répondent pas ou vous disent non. C'est OK, on s'en fout, pas grave ça. Et il faut avoir aussi une... Je pense que c'est très important, il n'y a pas d'émotionnel. Si on veut être un bon setter, pour moi, closer c'est différent. Mais un bon setter pour obtenir un maximum de calls qualifiés... En fait, il faut être une machine. Il faut juste avoir qu'une seule obsession, rentrer du client. Et le gros problème qu'ont la majorité des entrepreneurs, il y en a deux, pour moi. Le premier problème c'est un manque de rigueur et un manque de je fais tous les jours et quoi qu'il se passe je continue, je continue, je continue. Ça c'est quelque chose qui manque. Et la deuxième chose c'est, ah ouais mais je veux pas déranger. Ah bah si tu veux pas déranger, fais un autre boulot. Et je suis hyper cash, c'est-à-dire qu'une personne aujourd'hui, quand tu vas lui envoyer un DM, souvent j'ai ça, première objection, quand j'accompagne, c'est ah ouais mais attends je veux pas déranger. Et puis en plus je trouve ça très intrusif, oui bah ça s'appelle de la vente en fait. Ça s'appelle de la vente. Alors tu vendrais de la merde, tu vendrais de la drogue, tu vendrais... Non mais voilà, je le dis de manière très transparente, du coca qui crée du diabète et qui fait perdre des dents à des enfants de 8 ans aux Etats-Unis et qui a un drame d'un point de vue santé publique, je te dirais, bon, je comprends que t'aies des petites questions de valeur intérieure et de conflit intérieur, mais quand tu vends un produit qui répond à une douleur et qui est utile, il faut arrêter de se poser 3 milliards de questions, sauf si tu veux pas faire d'argent. Et dans ces cas-là, on revient dans ce que j'ai dit tout à l'heure, tu fais une association ou une carrière politique. Je préconise plutôt l'association en vue de l'état de la France aujourd'hui, mais bon, ça c'est...

  • Speaker #1

    Je ne peux pas te contredire puisque forcément, tu le sais bien, c'est aussi un peu les clientes que j'accompagne. Il faut aussi faire preuve un peu de patience pour arriver à leur montrer que c'est possible aussi pour elles et qu'elles ne sont pas des mauvaises personnes et qu'elles peuvent se débarrasser aussi de leur syndrome de l'imposteur et de marchande tapis.

  • Speaker #0

    L'élément important aussi que je voudrais dire là-dessus, influenceur n'est pas entrepreneur. Donc, ce n'est pas le nombre de personnes qui te suivent sur tes réseaux qui va faire ton nombre de clients. Ça, c'est du bullshit. Ça, c'est de la connerie. Ce qui va faire ton nombre de clients, c'est ta capacité à aller les chercher. Et donc, tu peux parfois avoir des quantités de données très importantes en termes de followers sur TikTok, sur ce que tu veux. Mais en réalité, derrière, il ne se passe que dalle. Donc, ça, c'est aussi un élément important. Moi, je préfère quelqu'un qui est 2000 followers qualifiés. Parce que ce sont des gens qui ont choisi de te suivre parce que le problème auquel tu réponds est un problème qui est le leur, parce que ces 2000 là, c'est 2000 vrais clients. C'est ça. Que avoir, je suis n'importe quoi, un million de followers sur lesquels en fait les trois quarts, tu vas en avoir 35%, je fais exprès parce qu'on est entre femmes, 35% qui vont suivre parce que simplement ils trouvent bonnes, tu vas en avoir 30 autres qui te suivent parce qu'ils ont envie de te ressembler. Et puis, tu ne vas peut-être avoir même pas 1% de cette manne de followers qui est une manne de clients convertibles. Et la vraie question à se poser pour moi dans la stratégie de contenu, c'est ça. C'est comment est-ce qu'effectivement, je n'ai pas des followers mais des clients. Et le gros sujet aujourd'hui, c'est que de part la politique en lien avec les influenceurs sur Instagram et sur TikTok notamment, YouTube c'est un peu différent. Pour moi, c'est un réseau social avec LinkedIn qui est beaucoup plus professionnalisant dans la manière dont ça a été fait parce que ça demande plus de travail pour plein de raisons. Il n'y a quasiment jamais eu d'influenceurs, très peu en tout cas sur LinkedIn et sur YouTube. Par contre, Instagram et TikTok effectivement... on pâtit de ça et on pense que parce que t'as une communauté géante, tu fais du business. Moi, j'ai rencontré des entrepreneurs qui ont des toutes petites communautés et qui sont millionnaires. Et je me permets aussi de signifier un élément qui est important. On en parle souvent parce que tu as cette hybridité dans ta manière de faire du business, c'est pour ça que je le souligne. On a tendance à oublier qu'il y a le monde virtuel, mais il y a des vrais gens aussi derrière leur écran. Et pour l'acquisition client, ça marche vachement bien. Moi, toutes les personnes que je vous ai présentées dans le mastermind, il n'y en a aucune qui est connue quasiment sur les réseaux sociaux. Je pense qu'il y en avait deux, c'est tout. Trois. Peut-être sur tous les... Donc, 70% des intervenants du Mastermind, ce sont des gens qui sont inconnus. Par contre, ils sont tous millionnaires ou milliardaires.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Je peux confirmer, on les a vus. Ils ne sont pas... En fait, on n'aurait jamais eu accès à eux si on n'était pas venu dans le Mastermind, si on ne les avait pas rencontrés, si tu ne les connaissais pas toi. Ça fait sens. Merci, Marine, pour cette interview. Dis-moi, quelles sont tes ambitions ou ta vision future ?

  • Speaker #0

    Alors, je vais parler de 2025. vu qu'on a assez de chances d'être en croisement de fin d'année. 2025 pour moi, c'est continuer les masterminds. Je pense vraiment que c'est quelque chose qui aujourd'hui n'est pas proposé parce que même parmi les infopreneurs, les propositions de masterminds sont très différentes par rapport à ce que moi je propose. Qui sont en grande partie quand même travailler sur l'entrepreneur en tant qu'individu, travailler après sur ses business avec des profils extrêmement variés. et de mondes différents. Moi c'est ça qui me plaît, c'est que vous puissiez rencontrer effectivement des personnes de mondes très très différents. C'est long, on est sur un mastermind qui fait huit jours, ça aussi c'est rare, souvent c'est quatre jours, trois jours. On est sur quelque chose qui fait huit jours, alors la raison elle est cognitive pour info, c'est qu'en fait il faut sept jours pour un cerveau humain quand il est sur sollicité pour commencer à transformer ses réseaux, ses réseaux neuronaux. Donc c'est la raison pour laquelle mastermind fait huit jours, pour que l'enclenchement du changement puisse s'opérer et être durable. Donc ça, c'est un élément que je souhaite effectivement continuer et agrandir. La partie infoprenariat, je ne vais pas la bouger, je vais la continuer, mais en lançant un programme qui est un peu différent, qui est un programme scale, qui est un programme qui permet d'accompagner des entrepreneurs qui ont un autre niveau de maturité, qui ne sont pas en démarrage d'activité, qui sont sur une activité qui est déjà assise, soit parce qu'ils ont du mal à hopper en termes de chiffre d'affaires, soit parce qu'ils veulent passer à l'étape supérieure.

  • Speaker #1

    Et toujours le consulting ?

  • Speaker #0

    Toujours le consulting.

  • Speaker #1

    Et tes ambitions personnelles, ça serait quoi ?

  • Speaker #0

    Mes ambitions personnelles, être toujours en bonne santé, 2025. Je pense que c'est un élément important. Et je l'espère, dans les années qui arrivent, j'aimerais beaucoup pouvoir construire ma propre famille.

  • Speaker #1

    Et aussi, acheter ta maison.

  • Speaker #0

    Oui, d'ici trois ans, j'aimerais beaucoup acheter la maison dans laquelle je suis.

  • Speaker #1

    Trop bien. Est-ce que tu as une dernière citation, punchline ou mantra que tu aimes bien te répéter à toi ?

  • Speaker #0

    Je ne suis pas très mantra ou citation. Je dirais juste que la seule chose que je voudrais partager et qui est quelque chose que je m'impose à moi, parce que parfois je l'oublie, faire. Il faut faire. Il faut arrêter de penser. Il faut arrêter d'avoir le plan parfait. Il faut arrêter de décrire. Il faut faire.

  • Speaker #1

    Ok, super. Où est-ce qu'on peut te retrouver si on a envie de travailler avec toi ?

  • Speaker #0

    Instagram, du coup. LinkedIn, bien évidemment, avec mon nom, mon prénom. Rien de plus simple.

  • Speaker #1

    Ok, Marine Coty, je mettrai tous tes liens dans la biographie. Merci infiniment pour ce temps que tu m'as accordé.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir, avec grand grand plaisir, merci à toi.

  • Speaker #1

    Et à très bientôt.

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Description

Maryne Cotty-Eslous est une multi-entrepreneure et la fondatrice de Mce Corp, une société qu'elle dirige à Dubaï. Elle est à la tête de 5 entreprises opérant dans des secteurs variés, dont le consulting, la neurotechnologie, le coaching business, la santé digitale et l'investissement.

Bien que l'entrepreneuriat ne fût pas un rêve de jeunesse, Maryne le décrit comme une part intrinsèque de sa nature. Le véritable déclic est survenu le 21 décembre 2005, après un grave accident de voiture à l'âge de 16 ans, où elle a frôlé la mort. Cet événement a profondément bouleversé sa perception de la vie, l'incitant à se lancer dans l'entrepreneuriat et à saisir les opportunités de changer les choses.


Elle a choisi récemment Dubaï pour y développer ses entreprises en raison de son écosystème favorable, de sa sécurité, de son dynamisme et de sa forte orientation vers l'innovation. Selon elle, Dubaï est l'endroit idéal pour ceux qui souhaitent contribuer à façonner le monde de demain.

Dans cette interview, Maryne a partagé plusieurs aspects clés de son parcours et de son approche entrepreneuriale :

  • Son parcours et son cheminement vers l'entrepreneuriat.

  • La notion de neuro atypie, et comment elle compose avec ses différences pour tirer parti de ses forces.

  • La solution qu'elle a créée pour soulager la douleur, un aspect crucial de sa démarche dans le domaine de la santé .

  • Vivre avec la maladie et la douleur, et comment cela a façonné sa vision du bien-être et de la productivité.

  • Comment gagner de l'argent avec sa start-up, en surmontant les défis financiers et stratégiques.

  • Ses conseils pour être productif en tant que multipreneure, notamment la gestion du temps et la priorisation des projets.

  • L'importance de prendre soin de sa santé pour tenir le rythme, en particulier lorsqu'on gère plusieurs entreprises simultanément.

  • Comment elle a appris à développer plusieurs verticales dans ses activités tout en maintenant leur cohérence.

  • La stratégie pour scaler son business et passer à une échelle supérieure sans sacrifier la qualité.

  • La notion d’échec, et ce qu'elle en pense. Pour elle, l'échec est une étape nécessaire de l'apprentissage et du succès.

Maryne est une entrepreneure déterminée, guidée par la conviction que son travail intellectuel et technologique peut transformer la vie des autres, en particulier dans des domaines aussi cruciaux que la gestion de la douleur et le bien-être personnel.

J'espère que cette interview te plaira !
Laisse nous un commentaire pour me dire ce que tu en as pensé !

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Success. Je suis vraiment ravie de vous retrouver. Aujourd'hui, on est en présentiel puisque j'ai tourné cette interview à Dubaï, à Dubaï Podcast Studio pour être plus précise, et j'ai interviewé ma coach Marine Coty. Vous allez avoir une interview qui est complète. On a parlé de tous les sujets, on a parlé de son parcours, on a retracé un petit peu de ses débuts jusqu'à aujourd'hui, on a balayé toutes ses activités. On a aussi parlé de son rapport à l'échec ou aux difficultés. On a vu aussi comment trouver des clients. Et puis, elle nous a donné sa méthode très précise pour trouver des clients. Vous allez voir, c'est une interview qui est super enrichissante, assez intense. Prenez un papier, un stylo parce que vraiment, je pense que vous allez devoir prendre des notes. Elle est disponible en présentiel sur YouTube. Donc, allez rejoindre la chaîne YouTube. Si vous êtes actuellement sur YouTube, n'oubliez pas de vous abonner à la chaîne et de nous laisser un commentaire. pour savoir si cette interview vous a plu. Vous pouvez aussi noter le podcast 5 étoiles sur Spotify ou Apple Podcast. Et vraiment, faites-moi un retour, s'il vous plaît, les amis, sur Instagram pour savoir ce que vous en avez pensé. Parce que pour moi, c'était vraiment une interview pépite. On a eu plein, plein, plein de valeurs de la part de Marie. Donc, je pense qu'elle va vraiment vous plaire. Bienvenue dans Success, le podcast qui décrit le succès des entrepreneurs d'aujourd'hui. Je suis Fanny Lesprit, coach, formatrice, conférencière et entrepreneur depuis 4 ans. J'accompagne les solopreneurs dans leur développement grâce à des méthodes simples et impactantes autour de la communication orale, de l'acquisition de prospects et de la vente. Chaque semaine, mes invités décryptent leur succès pour vous aider à développer le vôtre. Retrouvez-moi sur Instagram, sur YouTube et sur LinkedIn sous le nom de Fanny L'Esprit. Bienvenue dans Successe. Hello Marine.

  • Speaker #1

    Hello.

  • Speaker #0

    Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Écoute, ça va bien. Ça va bien, très contente d'être ici, j'adore ce studio, donc hyper contente d'être avec toi.

  • Speaker #0

    Également, moi je suis hyper contente, surtout qu'on a passé une semaine, il n'y a pas longtemps, donc il y a moins d'une semaine, on a passé une semaine complète ensemble puisque j'étais dans ton mastermind à Dubaï. On est aussi là maintenant à Dubaï, dans un studio de podcast. Première question pour toi Marine, est-ce que tu peux te pitcher ? Tu sais, puisque je fais du pitch, forcément. Est-ce que tu peux te pitcher en 30 secondes ? Qui es-tu et que fais-tu ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Marine, j'ai 35 ans et je suis multi-entrepreneur. Je suis multi-passionnée, je suis multiple. Je pense que c'est le mot qui me qualifie le mieux. Neuf diplômes universitaires, six entreprises, des entreprises qui ont périclité, des entreprises qui ont réussi. Et la chance d'avoir eu un parcours de vie semé d'enseignement. et qui font qu'aujourd'hui, je me sens comme une personne qui commence à être accomplie.

  • Speaker #0

    Waouh, ok. Super présentation, très petit pitch, très bon elevator pitch. On va rentrer plus en détail dans ton parcours aussi, c'est ça qui nous intéresse ici dans le podcast Success aussi. Justement, est-ce que dans les grandes lignes, c'est vrai que tu as beaucoup répété ton parcours dans plusieurs épisodes de podcast, donc si vous voulez avoir des choses un peu plus complètes, peut-être vous pourrez aussi taper son nom et son prénom sur YouTube. Mais là, le but, c'est vraiment de reprendre dans les grandes lignes pour aussi aborder d'autres sujets dans le podcast. Est-ce que tu peux nous raconter qu'est-ce qui t'a emmené à en être là aujourd'hui ? Quelle est ton histoire ?

  • Speaker #1

    Alors, mon histoire, elle commence quand je suis toute petite. Une petite fille un peu étrange qui, déjà, a toujours un peu mal partout tout le temps. Un peu étrange parce qu'elle a beaucoup de mal à lire, à compter, à juste écrire. et qui très rapidement est catégorisée comme étant une petite fille raisonnablement anxieuse et raisonnablement débile, nécessitant d'abandonner les études extrêmement rapidement. Heureusement pour moi, dans mon histoire, je vais avoir une professeure qui, elle, va considérer que je ne suis pas débile, je suis peut-être juste différente. J'aime bien souvent raconter qu'on vous met dans une case et puis j'aime bien, tu sais, faire comme ça. Et me rendre compte plusieurs années après que, en fait, comme je l'ai dit au début, de neuf diplômes universitaires, donc j'étais plutôt bien faite pour les études universitaires, les études supérieures, que je suis devenue entrepreneur de plusieurs entreprises et que ce sur quoi on m'avait positionné comme chemin un peu prédéfini, on est très très loin aujourd'hui. Issue d'une famille également, c'est important de le dire, qui n'a pas forcément connu l'entrepreneuriat. Je suis la première entrepreneur de ma famille. qui n'avaient pas forcément beaucoup d'argent. Moi j'ai connu les huissiers, j'ai connu les frigos vides, j'ai connu ce genre de difficultés étant plus jeune. Pas forcément d'éducation financière d'ailleurs non plus dans ma famille. Et pourtant aujourd'hui, effectivement, je pense qu'étant petite, je ne suis pas certaine que j'aurais cru à ma propre histoire que je vais te raconter aujourd'hui. Histoire du coup qui pour moi a démarré un 21 décembre, on y est bientôt d'ailleurs, qui est pour moi mon deuxième anniversaire que je fête chaque année. Je suis née le 9 octobre et je suis également née un 21 décembre, un 21 décembre 2005. Le jour où je vais avoir un très grave accident de voiture avec mon père, on va prendre un mur en béton armé à plus de... Alors, ça dépend, j'avoue, des podcasts. Des fois, je dis 160, 150, 180. Très rapide, en tout cas. Trop rapide. Et on n'aurait pas dû être vivant. On n'aurait pas dû continuer à être dans cette vie. C'est pour ça que pour moi, c'est un deuxième anniversaire. Parce qu'on m'a donné une chance incroyable. La première, celle de sentir dans mon corps ce que ça veut dire que l'impermanence de la vie. Souvent ce sont des concepts, il n'y a que quand on le sent que ça change quelque chose en nous de manière profonde. Et la deuxième chose, ça va me désinhiber, ça va m'ouvrir sur tu sais quoi, tout peut s'arrêter demain, donc fais tout ce que tu aimes, fais tout ce que tu veux Et là j'ai commencé à rentrer dans une boulémie, je ne sais pas d'autres termes, de la vie. Boulémie à vouloir apprendre, c'est pour ça que j'ai autant de diplômes, parce qu'en fait ce n'était pas pour avoir un diplôme, c'est juste que j'adorais apprendre et me nourrir de cette curiosité sur… plein de disciplines différentes. C'est pour ça que j'ai fait des entreprises sans trop poser la question si j'étais capable d'en faire. Avec le recul, je me dis quand même, j'ai eu certains culots quand même. C'est pour ça que dans les arts, j'ai été artiste burlesque, j'ai fait du sport à haut niveau pendant très longtemps, j'ai été chanteuse de blues et jazz, j'aimais financer ma première boîte comme ça. Parce que j'ai quelque chose qui s'est désinhibé en moi, qui était simplement de faire ce qui me faisait vibrer. Donc cet accident, pour moi, c'est vraiment une deuxième naissance. Après, il est vrai que quand je regarde le reste de mon parcours, bien sûr, c'est pas rose. C'est des années d'errance médicale et de douleurs après cet accident de voiture où je vais devoir prendre de la morphine quasiment tous les jours pour pouvoir me lever et faire mes activités du quotidien, donc les activités que tu vas faire le matin. J'aime bien la théorie de ce qu'on appelle des petites cuillères. On entend souvent parler de ça en maladie chronique. C'est chaque matin, il y a un nombre de petites cuillères d'énergie qui t'est donné. qui n'est pas du tout comme celle des autres gens, et tu sais que si tu as 10 petites cuillères, par exemple, te doucher, c'est 2 petites cuillères. En attendant, c'est juste te doucher, là, dont je suis en train de te parler. Donc moi, j'ai vécu ça pendant des années, et tous les médecins que je rencontrais m'expliquaient qu'ils ne trouvaient pas ce que j'avais. Jusqu'au jour où j'ai posé un peu mon propre diagnostic d'une pathologie qui s'appelle un syndrome d'Ehlers-Danlos, qui est une maladie rare, génétique, de type hypermobile pour moi. Et je vais donc faire poser ce diagnostic auprès de deux professeurs. Un premier qui vivait pas très loin de chez moi à Bordeaux et un deuxième qui était à Paris, qui était vraiment le pont sur cette maladie, cette spécialité. Le premier, t'avais six mois d'attente. Le deuxième, t'avais un peu plus de 18 mois d'attente. Donc forcément, j'ai vu d'abord le bordelais. Et pour moi, ça a été une grosse, grosse claque. Parce que ce deuxième grosse claque de ma vie, parce que ce bordelais en question, il faut imaginer que ça fait des années que je cherche. Je suis à une vingtaine de médecins rencontrés. Et ce bordelais... va me recevoir dix minutes, ne va pas m'ausculter, va m'expliquer que parce que je ne suis pas morte, ça ne peut pas être ça. Donc le seul problème que j'ai, il est dans mon esprit et que je devrais me faire interner dans un institut spécialisé. Je sors de ce rendez-vous après avoir claqué 250 euros d'honoraires non remboursés par la Sécurité sociale. Je suis dévastée, je suis sur le trottoir de l'hôpital. Et je demande à mon conjoint de l'époque d'appeler l'institut en question, qui s'appelle Charles Perrins, à Bordeaux, parce qu'en me disant, en bonne scientifique, ça fait 20 mètres 5 que tu rencontres, tout le monde te dit que t'as rien. Donc il faut se rendre à l'évidence, c'est dans ton esprit, et en fait j'en peux plus, je n'en peux plus de prendre de la morphine tous les jours, je n'en peux plus d'avoir cette vie. Et je demande donc de me faire interner. Mon conjoint de l'époque aura une action dont je lui serai éternellement reconnaissante. C'est qu'il ne va pas du tout appeler Charles Perrin. Il va appeler le professeur à Paris. Et je vais avoir ce professeur à Paris pendant deux heures au téléphone. Et pendant deux heures, il va m'expliquer que je ne suis pas folle. Il va m'expliquer que j'ai probablement raison dans mon diagnostic. Et il va me demander de venir à Paris en urgence la semaine suivante pour faire tous les examens qui durent trois jours. A l'issue de ces examens, le diagnostic est posé. Alors il y a à la fois un soulagement à ce moment-là, parce que tu te dis, on sait, syndrome d'hélerodendrose, et j'ai eu la petite cousine qui va avec, endométriose, adoséacin. Donc j'ai le diac qui est posé, donc tu as d'abord un soulagement. Et puis ensuite, on ménumère le protocole de soins. Et donc ma vie ménumère que je vais devoir avoir des piqûres de l'hidrocaïne tous les trois mois dans les muscles pour juste réussir à bouger. On m'explique que je vais devoir porter des vêtements compressifs toute la journée. Donc vous imaginez, c'est les vêtements compressifs, c'est tu sais, ce que tu vas mettre quand tu prends l'avion, les gaines. Ça, mais encore plus serré, mais sur tout le corps. On m'explique que matin, midi et soir, je dois prendre de l'oxygène pendant 30 minutes On me livre comme ça une espèce de... de chemin de vie où d'un coup mon identité se transforme et on m'impose cette transformation identitaire, on me fait passer en fait d'un individu, d'une personne à une patiente qui toute sa vie ne sera que ça. Et je me souviens avoir dit au professeur non Non, rien ? Il me dit mais quoi non ? Non, je refuse ce protocole de soins, je veux pas, je ne suis pas en mesure d'accepter ce protocole de soins, il va falloir trouver autre chose. Et je sors du cabinet. La salle d'attente est grande. Il faut imaginer que tu as 50-60 patients. Les diagnostics de ces pathologies sont très longs, c'est 20 ans en moyenne. Et en fait, tu as un bébé. Il faut savoir que c'est une maladie avec un gène qui se durcit de génération en génération. Et donc, tu as un bébé qui a 4 mois, qui est en train d'hurler de douleur. Et là, il y a un truc chez moi qui va dévisser. Où en fait, à l'époque, j'étais déjà en train de travailler dans la recherche fondamentale, en neurosciences notamment. Il y a quelque chose chez moi où je me dis, attends, t'es en train de travailler sur des choses comme les cellules souches, les carticelles, des technos incroyables qui pourront demain sauver les patients atteints de Parkinson, d'Alzheimer, et on est en train de te dire qu'on ne sait pas soulager les gens de leur douleur. Au XXIe siècle. Il y a un truc qui va pas, il y a un truc qui déconne là. Et donc je rentre à Bordeaux, je décide en parallèle de mes recherches de faire des recherches sur la douleur, notamment la douleur chronique, et je passe en accéléré. Trois ans plus tard, je fais une découverte qui est l'utilisation de fréquences sonores et visuelles permettant d'agir sur certains neurotransmetteurs et donc d'avoir une action antidouleur sur l'organisme. Je décide, parce qu'on me pousse un peu vers la sortie, de ne pas aller jusqu'au bout de ma thèse de recherche. de quitter l'université, de monter ma deuxième entreprise, que ça aura été ma deuxième entreprise. La première était une entreprise de consulting pour payer mes études et la deuxième, donc une entreprise du nom de Lucine, dont la vocation était effectivement de créer un dispositif médical permettant de soulager les douleurs. Et la première indication sur laquelle on a travaillé pendant plus de 7 ans était la prise en charge des douleurs liées à l'endométriose pour les femmes, sur laquelle on a travaillé, solution qui a été homologuée, validée scientifiquement, qui a eu toutes les autorisations et entreprise qui s'est terminée il y a quelques années maintenant. et qui a été revendue. Ok,

  • Speaker #0

    waouh ! Quel parcours incroyable ! Juste pour revenir, ton accident de voiture n'avait rien à voir avec la maladie que tu avais, qui elle, était là depuis que tu étais enfant.

  • Speaker #1

    Exactement, maladie génétique, dès l'origine, c'est juste que quand tu as un traumatisme aussi violent, avec ce que ça décharge en termes d'adrénaline, de cortisone, de cortisol dans le sang, ça va avoir cette notion d'augmentation dès la symptologie. assez logiquement. Et la deuxième chose, c'est que j'avais 16 ans, donc en pleine puberté. Et donc, quand tu as des hormones également qui se réveillent, c'est la même chose. Ces pathologies ont tendance à s'éveiller encore plus. Donc, c'est la raison pour laquelle, au lendemain de l'accident de voiture, les symptômes ont commencé à devenir quasi ingérables. Là où ils étaient, gérable et je dirais, voilà, petite fille qui se tord la chie parce que tu es souvent hyper relax avec cette pathologie-là en particulier. Tu vas te tord la chie, tu as tout le temps mal au ventre. C'est des petites choses où on peut juste se dire qu'elle est fragile, qu'elle est anxieuse, qu'elle est stressée, tu vois, en tant que petite fille.

  • Speaker #0

    C'est ce que tes parents disaient à chaque fois, ou ils ont fait des recherches quand même ?

  • Speaker #1

    C'est tout le monde, parce que c'est des symptologies. En fait, ce qu'on appelle souvent ça, c'est des symptômes qui sont non évidents et assez diffus. Donc ça veut dire quoi ? Ça veut dire que pris isolément, rien n'est grave. Pris ensemble, ça commence à faire un tableau clinique un peu bizarre. Mais pris isolément, tiens, tu as eu mal au ventre là. Tiens, tu t'es luxé l'épaule là en allant au sport, là tu t'es luxé, mais c'est la croissance. Tu vois, il y a toujours pris isolément quelque chose qui expliquait ça. Donc, assez... Et puis, comme je dis toujours, si un corps médical dont c'est le métier met 20 ans pour identifier ma pathologie et arriver à la diagnostiquer, je ne peux pas demander à des parents dont ce n'est pas le métier de réussir à identifier ce truc-là. Ce n'est pas possible.

  • Speaker #0

    Bien sûr, tes parents, ils ont juste joué leur rôle en se disant...

  • Speaker #1

    Il y avait toujours une raison.

  • Speaker #0

    Et l'accident avec ton papa, il y a eu quoi comme séquelles ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai eu énormément de chance. Je dois le dire. Ce jour-là, j'ai été bénie, protégée. J'ai quasiment rien eu. Et quand je dis quasiment rien eu, c'est que mon corps, et je remercie. J'ai une gratitude infinie pour cet accident parce que ça m'a fait prendre conscience que même quelque chose qui paraît... Négatif quand on dit que tu as une maladie génétique, c'est pas la meilleure nouvelle quand même qu'on te donne dans la vie. Et pourtant, cette maladie m'a sauvée de cet accident. Pourquoi ? Parce que vu que tu es hyperlaxe, quand on a pris le choc, ma cage thoracique par exemple, et mes poumons, au lieu que ça perce mes poumons, en fait elle s'est recroquevillée sur elle-même et elle n'a rien percé. J'ai eu le coup du lapin, parce que du coup j'avais pas de protection. Mon cou ne s'est pas brisé parce que c'est hyperlaxe. Donc ma maladie m'a clairement sauvé la vie le jour de cet accident. Sans la maladie génétique, je pense que je ne serais pas devant toi en train de te parler.

  • Speaker #0

    Ouais, ça devait être un sacré période aussi, en plus veille de Noël, comme tu dis. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Vous avez dû avoir vachement peur. Du coup, ça t'a permis aussi, aujourd'hui, d'avoir monté toutes ces entreprises. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ce que tu fais au quotidien ? Qu'est-ce que tu gères ? Donc, tu as arrêté cette entreprise qui s'appelle Lucine, qui permettait de résoudre les douleurs.

  • Speaker #1

    Tout à fait. douleurs chroniques en lien avec les femmes atteintes d'endométriose.

  • Speaker #0

    Tu t'es surtout nichée, on va dire, sur l'endométriose. Est-ce que ça avait pour vocation aussi de s'étendre un peu plus sur les autres douleurs de d'autres maladies ?

  • Speaker #1

    Dans un deuxième temps, oui. Mais sauf que dans le monde du médical, si tu dis que tu fais de la douleur chronique, ça veut dire que tu as testé sur tous les types de douleurs chroniques pour avoir le droit de le dire. Souvent, ce qu'on applique à l'infoprenariat, ce que tu appliques aussi... en tant que coach business de dire qu'il faut nicher, en fait, quel que soit le business, il faut nicher. Alors, pour des raisons à la fois, bien sûr, d'efficacité business, mais également de réduction des coûts, pour avoir effectivement un équilibre qui soit certain. Et dans le médical, c'est énormément ça. Dans le médical, on fait beaucoup ça, parce que sinon, le simple fait, moi, je rappelle toujours que dans le médicament conventionnel, pas médicament digital qui est bien moins cher, c'est entre 800 millions d'euros et 1 milliard pour effectivement développer un médicament. Si tu imagines tu dois à chaque fois valider sur des pathologies différentes, ça commence à faire un sacré budget quand même. Donc effectivement tout le monde niche et moi la première du coup j'ai niché sur l'endométriose à l'époque.

  • Speaker #0

    Et donc du coup tu permettais aux femmes d'avoir un système ?

  • Speaker #1

    Système medical device donc on est vraiment sur un système technologique qui à l'époque était un casque de réalité virtuelle dans lequel tu avais du coup la formule que j'avais développée. et qui permettait, après 20 minutes d'exposition, d'avoir une réduction de douleur qui oscillait entre les patientes, entre 51% et jusqu'à 80%.

  • Speaker #0

    Et du coup, ça, il fallait le répéter plusieurs fois dans la journée ?

  • Speaker #1

    Non, une seule fois suffisait.

  • Speaker #0

    Dans la journée ?

  • Speaker #1

    Dans la journée.

  • Speaker #0

    Et après, le refaire le lendemain ?

  • Speaker #1

    Si c'était nécessaire. Il y a eu des résultats permettant de démontrer qu'en fait, sur une période de cycle de 5 jours, au bout du deuxième jour, les femmes arrêtaient de faire la solution parce que leur douleur ne revenait pas.

  • Speaker #0

    Ah, wow, ok. Oui, voilà, c'est ce que j'allais dire. Donc, ça permettait de remplacer les antidouleurs.

  • Speaker #1

    D'offrir, j'aime bien moi dire plutôt que ça offre une alternative différente. Pourquoi je dis ça ? Je suis quelqu'un de très précautionneux sur les mots quand il s'agit du médical. Tout simplement parce que pour pouvoir dire ça, il aurait fallu que je fasse une étude clinique qui permette de dire, dans un bras, on a le médicament, dans l'autre, on a la solution et on est supérieur en termes d'efficacité. Ce qu'on peut dire aujourd'hui, c'est que c'est une solution qui n'a pas d'effet secondaire notable, pas d'effet d'accoutumance non plus qui a été identifié, que cette solution a une efficacité très, très, très élevée et que, en tout cas, au moment quand je la gérais. Et effectivement, la deuxième chose qu'on peut dire, c'est que la consommation de notre solution permettait de réduire la consommation de tous les très gros antidouleurs que ces femmes pouvaient prendre, vu que nos études cliniques ont été faites sur des femmes qui étaient résistantes à quasiment tous les médicaments. Donc, elles étaient sous morphine, tramadol, sur vraiment des quantités de médicaments très, très dures et très élevées. Et elles ont réduit de 35% leur consommation en l'espace d'une semaine avec notre solution.

  • Speaker #0

    Du coup, tu as arrêté cette société et entre-temps, tu es venue vivre à Dubaï.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous dire pourquoi tu es venue vivre à Dubaï et qu'est-ce qui t'a amenée jusqu'ici ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, je pense que c'est le chemin de vie. Tu fais des rencontres, on te parle de Dubaï. J'avais un a priori assez négatif et je ne voyais pas trop l'intérêt et l'utilité d'y aller. Et jusqu'au jour où une personne de mon entourage professionnel m'a indiqué avoir accepté que... Un poste ici, une mission sur justement le digital en santé aux Émirats Arabes Unis. Et me dit Marine, au vu de tout ce que tu as fait en France, de tout ce sur quoi tu as travaillé en France, Dubaï, c'est le futur. Je pars donc à Dubaï en exploration. Et je te dirais qu'à la base, je devais rester trois jours, trois, quatre jours, cinq jours. Et je suis restée 21 jours. Parce que la première raison... La première raison, c'est que je me suis sentie chez moi pour la première fois. Je me suis sentie à ma place. Je me suis sentie... Comme tu le sais, j'ai un trouble du spectre autistique, notamment. En fait, ici, ce n'était pas un problème. Bien au contraire. Le fait que j'ai eu un échec entrepreneurial, ce n'était pas un problème non plus. Bien au contraire. Et en fait, la dynamique de cette ville en particulier m'a fait me sentir... J'ai eu vraiment l'impression de rentrer à la maison. Donc la première raison c'est celle-ci. Alors beaucoup vont dire, ouais parce que tu défiscalises. Alors oui bien sûr par votre conséquence il y a cette raison-là. Mais il y a plein d'autres villes dans le monde en fait où la défiscalisation existe. Qui sont aussi très très bien, dans lesquelles il y a le soleil toute l'année. Enfin il y a plein d'autres endroits dans le monde où il y a cette raison fiscale. Et en fait non, là ce qui m'a plu c'est que je me suis sentie juste à ma place. Et c'est ça qui m'a fait basculer sur Dubaï. Ok.

  • Speaker #0

    Donc, tu as monté d'autres sociétés au passage, notamment celle un petit peu de l'infoprenariat. Et donc, c'est peut-être ça aussi qu'on est l'une en face de l'autre aujourd'hui. C'est parce que, du coup, depuis à peu près six mois, tu es ma coach. On va dire depuis le mois de mai. Aujourd'hui, là, on est en décembre 2024. Tu es ma coach, donc je t'ai choisi pour m'accompagner sur le développement de mon business. Et ensuite, tu as proposé à Mastermind. que j'ai rejoint là en novembre. Pourquoi l'infoprenariat ? Qu'est-ce qui t'a emmené à te lancer malgré toutes les activités ? Qu'est-ce que tu fais d'ailleurs au quotidien ? Parce que moi j'étais immergée dans ton quotidien, donc je sais ce que tu fais. Mais pour ceux qui ne te connaissent pas, tu fais quoi de tes journées ?

  • Speaker #1

    Alors, effectivement j'ai plusieurs entreprises sous gestion, notamment dans le consulting, consulting biotech, medtech, donc de mon ancien secteur. J'ai cette entreprise d'infoprenariat. Pourquoi l'infoprenariat ? C'est assez simple. Quand j'étais en France, j'ai toujours accompagné. C'est-à-dire que j'ai d'abord été ambassadrice de l'entrepreneuriat féminin, donc pendant quasiment trois ans, j'ai accompagné des femmes qui étaient dans des situations financières et ou sociales très précaires à se libérer de cette précarité par l'entrepreneuriat. Je faisais ça gracieusement. J'ai été aussi au Conseil national du numérique, nommé par le Premier ministre. Ça bouge beaucoup en France en ce moment. Mais à l'époque, en tout cas, c'était Edouard Philippe et nommé du coup par le Premier ministre pendant trois ans. J'ai accompagné là aussi sur la partie réglementation autour du digital en santé pour permettre aux patients d'avoir accès aux innovations. Et j'accompagnais du coup les entrepreneurs déjà de ce secteur pour les aider, pour faire entendre leur voix. Et en fin de compte, je ne me suis jamais vraiment arrêtée d'accompagner les entrepreneurs. Ça a été quelque chose d'assez naturel pour moi. La raison principale pour laquelle j'ai toujours accompagné les entrepreneurs, c'est que j'étais très féministe étant jeune, féministe un peu, tu vois, dure quoi. Jusqu'au jour où j'ai rencontré une personne qui s'appelle Isabelle Hudon, ancienne ambassadrice à Paris du Canada. Et cette femme a fait beaucoup pour les femmes, notamment dans les grands groupes Codire, etc. Elle a fait vraiment beaucoup. Et c'est une des premières, sauf qu'on n'en a pas parlé, on n'est pas sur les réseaux, on n'entend absolument pas parler de cette femme-là. Et un jour, j'ai la chance de côtoyer cette femme pendant toute une soirée. Elle vient me chercher très dur sur mes convictions féministes. Et jusqu'au moment où on n'a un échange que toutes les deux, et elle me dit Bon, ben toi qui es très féministe. Tu fais quoi pour les femmes tous les jours ? Et je suis incapable de répondre à la question. Parce qu'en fait, je ne fais rien d'autre que faire des posts sur LinkedIn en expliquant que ça, c'est inacceptable. Mais factuellement, qu'est-ce que je fais pour les femmes tous les jours et faire avancer la cause des femmes ? Je me rends compte que je ne fais rien. Et elle m'a dit Le jour où tu feras une chose par jour pour faire avancer la cause des femmes, même si c'est tout petit, là, on en reparlera. Et là, ça m'a fait une grosse bascule et c'est pour ça que je me suis mise à accompagner. Et au final, des femmes, c'est passé aux neuroatypiques, des neuroatypiques, au final, c'est passé aux entrepreneurs de talent, où je me suis rendu compte qu'il était essentiel de communiquer l'expérience qui est la mienne aujourd'hui. J'ai 35 ans, quasiment 15 ans d'entrepreneuriat le dernier mois. Et si je peux ne serait-ce que donner 10% de ce que j'ai appris sur ces 15 années, pour moi, ça me paraît être une mission d'intérêt général. Et notamment... A la fois auprès des personnes qui sont neuroatypiques, qui constituent 18% de notre population mondiale, et auprès des femmes. Pourquoi ? Parce que, moi j'aime bien rappeler la loi de Pareto qui dit que 20% change 80%. Je suis assez persuadée que tous ces gens qui sont atypiques, parce que HPI, HQI, donc haut potentiel intellectuel, haut quotient intellectuel, hypersensibilité, troubles autistiques, TDAH, je pense que toutes ces personnalités sont là pour faire avancer l'humanité. C'est ma conviction profonde et ça l'a toujours été. Et donc, mon boulot, c'est de dire, il faut que tous ces entrepreneurs de talent puissent transformer, changer les choses. C'est pour ça que j'ai fait de l'infopreneuriat. Mais en arrivant à Dubaï, j'ai pris une deuxième clade, une vraie clade d'humilité. Moi, je suis issue d'un milieu qui est le milieu des startups, où tu lèves des fonds, tu vas chercher des millions. Mais en tant qu'entrepreneur, tu ne gagnes pas d'argent, pas du tout. Et tu ne fais pas beaucoup de chiffre d'affaires non plus dans tes boîtes. Je suis vraiment issue, tu vois, initialement quand même de ce milieu-là. Et j'arrive ici et je rencontre des infopreneurs. Con quoi ? 20 ballets. Le plus jeune que j'ai rencontré avec 14 ans. Et qui m'explique, moi cette année j'ai fait un million d'euros de chiffre d'affaires. Je suis là, moi c'est même pas ce que j'ai réussi à faire, putain, les trois premières années de ma boîte quoi. Ok, d'accord. Et je découvre un monde qui est snobé par le mien. Donc le monde des start-up, le voir des fonds, qui va sur le Nasdaq, qui rentre sur les marchés boursiers. Où on considère que ce sont des influenceurs qui en fait ont loupé leur métier. Sauf que... Moi je regarde ces jeunes là et je me dis, il y a un truc que t'as pas compris ma grande. Parce qu'aujourd'hui t'arrives à Dubaï, t'es endettée, t'as perdu ta boîte. Et eux, en un an, ils sont capables de faire plusieurs millions d'euros avec des marges de fou furieux. Il y a un truc que t'as pas compris, en tant qu'entrepreneur. Et j'ai passé du coup plusieurs mois, plusieurs semaines, aux côtés de cette jeune génération, parce que clairement, il y a une question de génération là, et en fait, en faisant preuve d'humilité et en apprenant, en apprenant et en disant mais qu'est-ce que j'ai pas compris ? Qu'est-ce que j'ai pas compris en fait ? Je suis capable de créer un système pour soulager la douleur, mais à côté de ça, je pars du pognon. Il y a quelque chose qui va pas. J'ai essayé de prendre le meilleur des deux mondes. Ce que j'avais appris dans le monde des startups, parce qu'il y a des choses extraordinaires que tu vis et que tu apprends, et qu'au contraire dans le monde de l'infoprenariat, tu n'apprends pas. Et de l'autre côté, j'ai découvert des gens qui étaient moneymakers. Et du coup, ça a été une grosse question chez moi, où je me suis dit, est-ce que je suis capable d'être moneymaker ? Et j'avais aussi la notion de dire, est-ce que je me sens prête à faire payer de l'intérêt général ? Et là, j'ai pris conscience d'une chose, c'est que soit tu décides de faire une carrière politique, Soit tu décides de faire une carrière associative, soit tu décides de faire une carrière d'entrepreneur. Et si tu es dans le monde politique, tu peux faire avancer l'intérêt général d'une certaine manière. Si tu es dans le monde associatif, tu peux faire avancer l'intérêt général d'une certaine manière. Et j'ai trop longtemps opposé faire de l'argent et intérêt général. Et j'ai compris en venant ici que je pouvais tout à fait aider mon prochain, aider les personnes neuroatypiques, les femmes, à faire de l'entrepreneuriat, à réussir dans l'entrepreneuriat. tout en étant rétribué pour ça.

  • Speaker #0

    Oui. Je pense que c'est aussi ça ta force. On n'en parle vraiment pas assez. Tous ces mondes-là sont tellement mis dans des cases. On l'entend beaucoup, on le voit beaucoup en France. En fait, c'est ça qui m'a attirée aussi chez toi. Dès que j'ai entendu ton parcours dans des podcasts, j'ai décidé de prendre un appel avec toi. Parce qu'en fait, je me suis dit, je ne veux pas juste une coach qui fait du coaching ou du mentorat, même si elle a compris des choses, j'avais besoin. de quelqu'un qui pouvait m'emmener sur 360. Et d'ailleurs, c'est vraiment ça que je retiens du Mastermind aussi. C'est qu'en fait, tu m'as dit à la fin du Mastermind, bon, l'infoprenariat, tu ne feras peut-être pas plus que ça, finalement, en termes de CA, ce qui peut être déjà très bien pour certaines personnes. Voilà, plusieurs chiffres, voire presque, peut-être un million une fois, mais ça va stagner. Et en fait, est-ce que c'est vraiment le type d'entrepreneur que j'ai envie de devenir ? c'est-à-dire de faire qu'une seule chose, ça pendant tout ce temps-là, je vais faire quoi après ? Et là, en fait, dans le mastermind, je me suis rendue compte qu'il y avait d'autres verticales à développer, il y avait d'autres choses. Je suis peut-être aussi missionnée par d'autres choses dans la vie et je trouvais ça vraiment impactant chez toi. Enfin vraiment, je pense que tu es l'emblème un peu de ce truc-là, d'avoir une vraie société, donc une startup, du consulting, de l'infoprenariat et tu arrives à jongler avec tout. Comment tu fais pour t'organiser ? Tu vois, ce que je t'ai vu, moi, dans ton quotidien. Mais comment tu fais pour t'organiser avec tout ça ? Est-ce que tu as une équipe aussi ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai une équipe, effectivement, de direction. J'ai des personnes de confiance aussi, qui ne sont pas forcément dans mes entreprises, ce sont des conseils de par ailleurs. On ne peut pas réussir seul. Je pense que ça, c'est la première clause qu'il faut casser comme mythe. On réussit en équipe. Ça, c'est vraiment quelque chose d'important. Maintenant, construire cette équipe, c'est probablement ce qui m'a pris le plus de temps. Et je continue encore, c'est-à-dire que c'est un chemin de vie d'entrepreneur que de construire les bonnes personnes autour de soi. Donc déjà, il y a ce premier point. Le deuxième point, c'est que bien sûr, j'ai des tâches dans mes entreprises que je n'aime pas faire, c'est évident, mais je n'ai pas, j'ai rarement la sensation de travailler. Ça, ça aide beaucoup. J'ai pas, il y a des choses que j'aime pas, encore une fois, je vous le dis, c'est pas tout rose, mais j'ai rarement cette sensation de travailler. J'aime ce que je fais. Donc déjà c'est plus simple quand t'as beaucoup d'heures à faire. Et...

  • Speaker #0

    Moi, je n'ai pas trouvé. Alors, il y a certains entrepreneurs qui ont cette intelligence que moi, je n'ai pas. Je dois l'avouer. Certains entrepreneurs ont cette capacité d'avoir réussi à faire du cash un peu plus jeune que moi et d'être sur une gestion de leur entreprise déléguée avec des dividendes et après des revenus passifs. Moi, je n'ai pas atteint cette maturité-là parce que je commence vraiment à faire du cash maintenant, ce qui n'a pas été le cas pendant plus de 15 ans. Et donc, je n'ai pas encore trouvé cette voie qui me permet de... faire tourner mes business de manière rentable en n'y patient pas toute ma vie. C'est un petit simple que ça. J'ai pas trouvé encore la formule. Ça nécessite de beaucoup travailler. Tu as rencontré beaucoup d'entrepreneurs, on travaille quand même tous beaucoup. Je pense pas avoir d'ailleurs tu vois dans mon entourage des entrepreneurs qui ont des revenus passifs. J'ai surtout des entrepreneurs qui bossent beaucoup, qui certes dans certains moments de leur vie vont prendre des décisions de ralentissement mais c'est à la marge quoi. C'est complètement à la marge et oui Tu le sais, avant que vous vous leviez, moi, en fait, j'étais déjà réveillée parce que je gérais tous mes dossiers de consulting avant qu'on reprenne le mastermind vers 8h. Donc, moi, je faisais souvent 5h30, 6h du matin, 8h, boum, je travaillais. Dès que vous étiez en pause, je me remettais sur mes dossiers de consulting et je faisais toutes mes réunions avec mes clients français pour pas qu'ils aient eu la sensation pendant 8 jours d'être passés à côté. Pas du tout. Il y a eu des choses qui ont bougé sur certaines de mes sociétés également où j'ai dû gérer des rendez-vous extérieurs. Il a fallu que je jongle avec tout ça, mais j'aime ça. C'est-à-dire, j'aime cette intensité. J'aime le fait que ça part dans tous les sens, qu'il y ait cette intensité de création. Je suis un vrai multi-entrepreneur pour ça. Tu me donnerais une seule société à gérer, je penserais sincèrement que je pars en dépression. Parce que mon cerveau serait juste pas assez nourri. Moi, j'aime tous ces éléments, j'aime démarrer ma semaine, et vous l'avez vécu, j'ai perdu des contrats, et à la fin de la semaine, j'en ai gagné d'autres. Pour moi, ça, ça fait vraiment partie de la vie d'un entrepreneur. Et donc, pas toujours facile à gérer. Il faut prendre soin de sa santé. Ce n'est pas simple non plus. On est des vrais sportifs de haut niveau. Donc, idéalement, il faut bien dormir. Idéalement, il faut boire de l'eau, ce que je n'ai pas fait pendant le Mastermind. Idéalement, il faut manger correctement. Il faut en fait avoir une vie qui est relativement saine pour pouvoir tenir ce rythme dans le temps. Parce que même si mon cerveau adore ça et a aussi une... il est au maximum de ses performances quand il traite comme ça plusieurs entreprises en même temps, il n'empêche que si je ne fais pas attention à mon corps, mon corps s'arrête. Donc il y a vraiment cette notion-là de sport, de nutrition, d'endormissement qui est essentielle et qui si tu ne prends pas soin de ça, ça s'arrête. Le deuxième pilier pour moi qui permet d'avoir cette ultra-activité... Alors je sais ça va faire très bateau mais c'est ce que je pense, c'est l'amour. C'est-à-dire que si tu n'as pas des gens autour de toi qui t'aiment et que tu aimes, il te manque un pilier fondamental dans la pyramide de Maslow et nos besoins fondamentaux, on a besoin d'un écosystème social proche. je parle d'amis, je parle de conjoints je parle de vraiment tout ça, la famille on a besoin de gens qui nous aiment et qu'on aime on a besoin de ça, et donc ça veut dire qu'il faut du temps social aussi si on est que sur le business tout le temps il va nous manquer quelque chose, il va nous manquer une profondeur il va nous manquer une récupération qui ne peut se retrouver que autour d'un verre ou d'un bon repas et d'ailleurs t'es aussi chanteuse,

  • Speaker #1

    tu l'as pas précisé véritablement, mais t'as ça aussi et tu fais du polo

  • Speaker #0

    Tout à fait, je fais du polo depuis un peu, depuis en février de l'année prochaine, ça fera un an. Ah ouais ? Tout à fait, je fais du polo à Dubaï, et chanteuse de blues et de jazz depuis l'âge de... depuis aussi petite que je peux m'en souvenir. Et effectivement, je fais des concerts de temps en temps sur Dubaï, dans des bars, dans des restaurants.

  • Speaker #1

    T'as jamais voulu, ça t'a jamais traversé l'esprit de te dire je voudrais être artiste ?

  • Speaker #0

    Je l'ai été en fait.

  • Speaker #1

    Chanteuse à temps plein ?

  • Speaker #0

    Je l'ai été.

  • Speaker #1

    Ouais ?

  • Speaker #0

    Je l'ai été pendant deux ans, juste... Avant la création de Lucine, pour financer le capital social de la boîte, le soir, j'étais meneuse de revue dans le deuxième plus gros cabaret à Bordeaux. Le soir, c'était vraiment mon métier. Le soir, j'y allais, j'avais une ou deux représentations, le chant, la danse, etc. Parce que je faisais de l'aérien aussi. J'ai beaucoup de choses pendant cette phase-là. Et donc, je vivais de mon art. Je vivais de mon art. J'avais aussi une entreprise de consulting où j'étais en recherche et développement sur certains sujets en silver economy. Et j'avais Lucine en parallèle que je commençais à monter. Et je vivais de mon art, et donc tous les soirs, j'allais faire mes concerts, mes shows, et le lendemain matin, à 7h, 8h, j'étais au bureau avec le tailleur, etc. Ça n'avait rien à voir. Et j'ai adoré ce moment de ma vie. C'était très double vie, très Batman-Bruce Wayne, tu vois. Très double vie, personne ne savait que, clairement, je me reproduisais dans un cabaret quand même régulièrement. Mais j'ai vécu de mon art, ouais. J'ai vécu, je sais ce que c'est qu'une vie d'artiste.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais, trop bien. Oui, c'est ça, ça fait un peu bizarre. Caméléon, la nuit, elle fait autre chose. Elle vit la nuit et puis la journée, elle reprend sa casquette. Et tu disais tout à l'heure, par rapport à ta maladie, tu avais de l'énergie en moins. Est-ce qu'aujourd'hui, tu le ressens parce que tu as quand même un rythme de vie assez intense ? Tout à l'heure, ce que tu nous as décrit quand même, tu nous as rajouté nous au milieu de ta semaine qui était déjà intense, mais je pense que sans nous, ça aurait été... quand même intense, mais peut-être pas autant. C'est parce qu'on était là aussi en plein milieu de ton quotidien. Tu devais nous gérer. D'ailleurs, tu as tout géré. Tu as géré les taxis, la nourriture qui arrivait. Enfin, on a eu à s'occuper de rien. À peine on avait terminé quelque chose, qu'on a enchaîné un autre truc. Enfin, vraiment, il n'y a pas eu un moment de latence pour nous. Mais du coup, est-ce que là, tu ressens des moments où tu as...

  • Speaker #0

    J'ai plus ce syndrome de fatigabilité. En fait, si tu veux, plus j'ai avancé sur mon chemin. tes auditeurs l'interpréteront comme ils le souhaitent. Je ne veux pas ni donner d'orientation scientifique, ni donner d'orientation spirituelle. Je vais juste parler de faits. Plus j'ai avancé sur mon chemin, moins ma maladie a été présente. Aujourd'hui, je sais qu'elle est là. mais elle est quasi asymptomatique. Et j'ai une chance incroyable. Je sais qu'il y a des femmes qui se battent contre l'endométriose, qui sont pliées en deux, je sais ce que c'est. Syndrome d'Ehlers-Danlos, la plupart des femmes que je connais, c'est des hommes qui sont atteints de syndrome d'Ehlers-Danlos, sont en fauteuil à mon âge. Donc j'ai une chance inouïe. Je ne sais pas d'où ça vient. Je n'ai pas eu envie de me poser la question, ni en tant que scientifique, ni en tant que croyante. Je suis juste dans la gratitude de voir que j'ai un corps qui est au rendez-vous. en fait, et une maladie qui, plus j'avance, je te dis, sur mon chemin, plus je me suis alignée à moi, et plus mon corps a été silencieux.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, non, mais de toute façon, les auditeurs sont, t'inquiète pas, sont habitués avec le podcast. On est vraiment, tu vois, open, et puis, enfin, je pense que c'est juste factuel, à un moment donné, plus toi, tu kiffes ta vie, et plus, enfin... Je veux dire, ton corps ressent tellement de choses, et ceux qui développent des maladies ou des cancers, c'est malheureux à dire, mais ça vient sûrement d'une source profonde, ou d'un stress, ou d'une autre chose.

  • Speaker #0

    Tout à fait possible. Moi, souvent, ce que je dis, c'est que, sans ma maladie, je n'aurais pas créé cette formule qui soulage des gens aujourd'hui. Et donc, j'ai un peu cette sensation que cette maladie avait ce Ausha, de me dire, regarde ce que ça fait la douleur, avec le cerveau qu'on t'a donné, fais quelque chose. Et à partir du moment où je l'ai fait, C'était ok. Il n'y avait plus besoin en fait.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Plus besoin de cette pathologie. Elle n'avait plus d'utilité.

  • Speaker #1

    J'ai encore d'autres questions. Je vais te poser celle-là d'abord en premier. C'est quoi ton rapport ? Déjà, est-ce que tu définis ça en tant qu'échec ou difficulté ? Quand tu peux avoir une difficulté ou quelque chose considéré comme un échec dans ta vie ? Oui. Est-ce que tu as une définition sur ça ? Et comment tu te relèves de certains échecs que tu aurais pu avoir ?

  • Speaker #0

    Pendant très longtemps... J'ai considéré ma valeur à travers mes réussites et à travers ce que j'arrivais à gagner et à faire. Très récemment, j'ai compris que ça n'avait rien à voir. Et j'ai compris qu'il y a eu trois phases vraiment. Un, l'échec n'était pas permis dans mon mindset. Pourtant, il était bien présent. Mais du coup, ça a enclenché des situations tout à fait... Mauvaise, qui est que quand dans ton mindset tu ne t'autorises pas à l'échec, ça veut dire que quand il y en a un, tu le post-rationalises pour faire croire que ce n'en est pas un et donc tu n'apprends pas. C'est très dangereux. La deuxième chose, c'est qu'après je me suis affublée de ce que j'appelle une légende. On a tous nos dysfonctionnements. Et moi, ma dysfonctionnement, c'est que je veux être aimée, parce que je suis différente. Donc bien sûr, plus tu es différente, plus tu as la blessure du rejet, et plus tu as la blessure du rejet, plus tu veux être aimée. Donc je me suis dit, je vais créer une légende, parce que les gens adorent les super-héros. Je vais avoir une vie basée sur la résilience. Tu sais, j'ai eu cette discussion que j'avais ce matin avec une des personnes qui était au Mastermind. D'ailleurs, si vous avez envie de voir ce qu'elle fait, elle s'appelle Olivia. Elle a une marque incroyable de lessive qui s'appelle Because You Care, ici à Dubaï. Et je lui disais, tu sais ce qui est fou, c'est quand tu comprends que l'univers te donne toujours ce que tu demandes. Toujours. Et donc moi, j'ai demandé pendant des années à montrer à tout le monde que j'étais résiliente. J'ai eu beaucoup de difficultés. Et dans l'échec, du coup, j'en apprenais toujours rien. Par contre, ça me permettait de montrer à quel point j'étais forte, à quel point j'étais courageuse, à quel point j'étais résiliente. Et j'étais anormalement résiliente par rapport à la majorité de la population pour construire ma légende. Et il y a... que quelques mois où j'ai compris tout ce que l'échec m'apprenait et tout ce que j'ai appris grâce à mes multiples échecs. Et aujourd'hui, je ne considère plus un échec comme un échec, je considère ça comme une expérience. Et où je me dis, ok, qu'est-ce que tu en apprends sur toi, sur les autres, sur la situation ? Qu'est-ce que tu en retires ? Qu'est-ce que tu vas refaire ? Parce que tu peux refaire, tu as le droit. Qu'est-ce que tu ne vas plus refaire ? Et donc pour moi aujourd'hui c'est une expérience. Alors parfois les expériences sont douloureuses, difficiles, positives, en fonction de comment tu la vis. Mais j'ai plus, et puis surtout j'ai plus du tout d'appréhension par rapport à ça. J'ai plus aucune appréhension à l'échec parce qu'en fait c'en est plus un pour moi. Plus du tout. C'est une expérience de vie et ma seule responsabilité c'est d'en retirer... L'apprentissage et essayer de faire mieux la fois d'après.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    Pour moi, c'est vraiment ça aujourd'hui, la notion d'échec.

  • Speaker #1

    Ok, trop cool. Trop cool. On a encore un petit peu de temps. Je vais juste te poser encore quelques questions. Comment toi tu fais aujourd'hui dans toutes tes activités, on va prendre les deux premières, le consulting et l'infoprenariat, pour trouver des clients ? Quelle a été ta méthode ? C'est une question très généraliste, comme ça qui sort de nulle part. Mais en fait, je sais que les gens qui écoutent le podcast, ils ont des douleurs sur ça, sur comment avoir plus d'acquisitions, comment trouver des clients en continu, en flux continu. C'est quoi ta pensée à toi sur ça ?

  • Speaker #0

    Alors... Sur la partie consulting, c'est très différent de la partie infoprenariat. Parce que tu es sur des contrats beaucoup plus gros en termes d'argent, qui part de 15 000 euros le plus petit, qui peut monter jusqu'à 100 000 euros l'année. Donc on est sur des investissements différents. On est sur des clients qui sont du B2B, donc qui sont des entreprises, qui vont avoir des besoins spécifiques. Je dois avouer que la réputation que m'a donnée mon entreprise, aussi bien dans sa réussite que dans sa liquidation, m'a amené des appels entrants quand j'ai fait savoir à l'écosystème que j'allais accompagner des gens dans leurs projets d'entreprise. Donc j'ai eu cette chance incroyable que beaucoup ont vu ma liquidation qu'entreprise comme une énorme opportunité d'avoir quelqu'un qui, dans le monde du médical, avait passé toutes les étapes de la création de la société, la validation du produit, jusqu'à effectivement le j'ai pas trouvé mon marché Donc j'ai eu d'abord des appels entrants et puis assez rapidement le bouche à oreille aussi a commencé dans le consulting c'est beaucoup le bouche à oreille. La plupart je te dirais aujourd'hui des contrats qui sont en cours, j'en prends peu, faut aussi le savoir, moi j'ai choisi d'avoir des contrats longue durée, peu de clients, c'est une décision que j'ai prise pour faire de la qualité. Plutôt que justement aller chercher 10 000 par là, 5 000 par là, etc. Non, j'ai choisi d'avoir des contrats qui sont des contrats sur l'année, où moi c'est un forfait au mois en fait, et j'accompagne les dirigeants, les équipes dirigeantes, sur des sujets particuliers, il y en a qui sont en redressement judiciaire, t'en as qui vont être dans une restructuration stratégique, t'en as qui viennent me voir pour les homologations et les validations de leurs produits, c'est vraiment très différent en termes de demande. Très clairement, tous mes clients, 100% de mes clients sont des bouches à oreilles.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    100%.

  • Speaker #1

    Sur ça.

  • Speaker #0

    Pour une raison très simple, c'est que ce qui va faire pour moi dans le consulting, il y a deux éléments très importants pour moi, qui est mon taux de rétention. C'est-à-dire que si j'ai six clients, sur les six clients, j'en ai cinq qui reçignent l'année suivante, j'ai donc un chiffre d'affaires qui est garanti sur l'année. Et je peux me dire, là, je vais essayer d'aller chercher trois de plus. Mais tu vois, mon gros travail, il est sur la qualité que je vais rendre à mes clients qui ont décidé de me faire confiance pendant une année. Pour moi, c'est vraiment ça. Mon plus gros funnel d'acquisition, c'est garder ce que j'ai. Et du coup, si je fais ça, mon deuxième canal d'acquisition, c'est que quand je fais un travail qui est de qualité... Bien évidemment, ils le disent.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ils le disent parmi d'autres. Ah, tu n'as pas réussi à lever des fonds. Tu sais que moi, je suis passée par une nana. Putain, ça m'a changé la vie. Et donc, qu'est-ce que va faire la personne ? Je t'appelle. Donc, sur la partie consulting, moi, je ne suis pas en prospection. Je suis vraiment en appel entrant. De temps en temps, je vais faire de la prospection, mais ce que j'appelle de la prospection indirecte. C'est-à-dire qu'une fois tous les six mois, je vais laisser ma ligne ouverte pour répondre à des entrepreneurs qui me suivent sur LinkedIn, qui est vraiment mon canal d'acquisition sur la partie consulting. Et je vais avoir de l'indirect aussi parce que je vais avoir des personnes qui vont me dire Tiens, moi j'ai lancé un projet là-dessus, si tu as envie qu'on en parle. Ce n'est pas moi qui fais la démarche. Et du coup, après, je vais discuter avec la personne et je vais voir ce qu'il en est. Donc, ça fonctionne beaucoup comme ça sur la partie consulting. Je ne vais pas avoir une démarche commerciale incisive parce que je privilégie. la qualité de mes restitutions, la création d'un lien de confiance parce que moi, ces clients-là, dans trois ans, ils sont encore mes clients. Donc voilà, c'est plus la manière dont je fonctionne sur la partie consulting. Sur la partie… et c'est aussi plus… ce sont des marchés confidentiels. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que tu ne fais pas un démarchage, une entreprise qui est en redressement judiciaire, elle n'a pas envie que tout le monde le sache. Donc on est sur quelque chose qui est très salon, qui est très... c'est une manière différente de faire du business, mais qui est effectivement basée sur, par contre, tes résultats. Si tes résultats ne sont pas là, et là pour le coup c'est un point commun entre tous les business, si la preuve sociale n'est pas là, cette acquisition, je ne peux pas la faire. C'est impossible. Donc ça c'est le premier business. Deuxième business sur la partie infoprenariat. Je pense que j'ai à peu près tout testé, parce qu'il y a plein de méthodes différentes d'acquisition sur la partie entrepreneuriat. Création de contenu, organique, outbound, les ads, il y a à peu près tout. La seule chose dont je suis convaincue et certaine, ça ne veut pas dire que j'aime faire ça ou même que je le fais, c'est que l'avantage de l'infoprenariat, c'est que ce sont des maths. Et les maths, ça veut dire quoi ? Ça veut dire, imaginons, tu es une setteuse moyenne, une closeuse moyenne. Qu'est-ce qu'on sait ? que si tu fais 90 calls par jour, 90 DM par jour de contacts, quel que soit le réseau que tu vas utiliser, logiquement, tu en as 30% qui acceptent de rentrer en appel de closing. Et sur ces 30%, tu en as 30% que tu vas closer. Donc, une fois que tu as compris ça, et si tu n'es pas bon, c'est 10% et 10%, si tu es très bon, c'est 30% et 50%. Les chiffres, on les connaît. Et quel que soit ce que tu vends, la seule chose effectivement dont on n'est pas sûr, c'est est-ce que ce que tu vends répond à un vrai besoin marché ? C'est la seule chose dont on peut avoir un doute. Et c'est d'ailleurs pour ça qu'il faut faire une étude de marché avant d'y aller quand même, et avant de prendre certaines décisions. Puis ensuite, il faut tester très rapidement son produit pour voir si ça rencontre son marché de manière réelle. Mais à partir du moment où tu sais que ça rencontre ton marché, c'est des maths. Alors c'est chiant, c'est long, le setting c'est entre minimum, pour avoir de bons résultats, 3 à 4 heures par jour. Mais moi, je connais des setters qui font 25 à 30 000 euros par mois sans aucune difficulté, qui sont des machines de guerre. Sur le closing, c'est la même chose. Donc, c'est mathématique. Et c'est extrêmement rassurant, je trouve, parce qu'il n'y a pas beaucoup de business où tu as cette capacité d'application mathématique en te disant, en fait, si mon offre répond à une douleur et que les gens sont prêts à payer pour cette douleur, bon, je vais peut-être devoir faire deux, trois pivots sur la manière dont je propose mon offre, deux, trois pivots sur mon contenu, peut-être même sur mon prix. Mais la réalité, c'est que s'il y a ces trois alignements et que j'applique cette méthode, ça fonctionne. Alors après, oui, bien évidemment, tu vas avoir des modifications dans tes tunnels. Est-ce que je passe par le webinar ? Mais en fait, c'est la même chose. Parce que pour avoir des gens dans le webinar, tu vas les setter. En fait, ça revient à la même chose. C'est juste que tu vas augmenter leur prise de conscience. Donc derrière, le closing sera plus simple. Mais c'est tout. Si derrière, tu fais des ads, en fait, ça remplace ton setter. Donc tu vas avoir plus de gens derrière et tu vas les mettre dans ton tunnel. Mais la réalité, c'est que c'est mathématique. Il suffit juste de... J'allais être extrêmement vulgaire. Il suffit juste de faire. J'allais parler de ça. Il suffit juste de faire et de s'y mettre et ça rentre. C'est aussi simple que ça. Alors oui, bien sûr, ça veut aussi dire accepter que 70% du temps, les gens ne répondent pas ou vous disent non. C'est OK, on s'en fout, pas grave ça. Et il faut avoir aussi une... Je pense que c'est très important, il n'y a pas d'émotionnel. Si on veut être un bon setter, pour moi, closer c'est différent. Mais un bon setter pour obtenir un maximum de calls qualifiés... En fait, il faut être une machine. Il faut juste avoir qu'une seule obsession, rentrer du client. Et le gros problème qu'ont la majorité des entrepreneurs, il y en a deux, pour moi. Le premier problème c'est un manque de rigueur et un manque de je fais tous les jours et quoi qu'il se passe je continue, je continue, je continue. Ça c'est quelque chose qui manque. Et la deuxième chose c'est, ah ouais mais je veux pas déranger. Ah bah si tu veux pas déranger, fais un autre boulot. Et je suis hyper cash, c'est-à-dire qu'une personne aujourd'hui, quand tu vas lui envoyer un DM, souvent j'ai ça, première objection, quand j'accompagne, c'est ah ouais mais attends je veux pas déranger. Et puis en plus je trouve ça très intrusif, oui bah ça s'appelle de la vente en fait. Ça s'appelle de la vente. Alors tu vendrais de la merde, tu vendrais de la drogue, tu vendrais... Non mais voilà, je le dis de manière très transparente, du coca qui crée du diabète et qui fait perdre des dents à des enfants de 8 ans aux Etats-Unis et qui a un drame d'un point de vue santé publique, je te dirais, bon, je comprends que t'aies des petites questions de valeur intérieure et de conflit intérieur, mais quand tu vends un produit qui répond à une douleur et qui est utile, il faut arrêter de se poser 3 milliards de questions, sauf si tu veux pas faire d'argent. Et dans ces cas-là, on revient dans ce que j'ai dit tout à l'heure, tu fais une association ou une carrière politique. Je préconise plutôt l'association en vue de l'état de la France aujourd'hui, mais bon, ça c'est...

  • Speaker #1

    Je ne peux pas te contredire puisque forcément, tu le sais bien, c'est aussi un peu les clientes que j'accompagne. Il faut aussi faire preuve un peu de patience pour arriver à leur montrer que c'est possible aussi pour elles et qu'elles ne sont pas des mauvaises personnes et qu'elles peuvent se débarrasser aussi de leur syndrome de l'imposteur et de marchande tapis.

  • Speaker #0

    L'élément important aussi que je voudrais dire là-dessus, influenceur n'est pas entrepreneur. Donc, ce n'est pas le nombre de personnes qui te suivent sur tes réseaux qui va faire ton nombre de clients. Ça, c'est du bullshit. Ça, c'est de la connerie. Ce qui va faire ton nombre de clients, c'est ta capacité à aller les chercher. Et donc, tu peux parfois avoir des quantités de données très importantes en termes de followers sur TikTok, sur ce que tu veux. Mais en réalité, derrière, il ne se passe que dalle. Donc, ça, c'est aussi un élément important. Moi, je préfère quelqu'un qui est 2000 followers qualifiés. Parce que ce sont des gens qui ont choisi de te suivre parce que le problème auquel tu réponds est un problème qui est le leur, parce que ces 2000 là, c'est 2000 vrais clients. C'est ça. Que avoir, je suis n'importe quoi, un million de followers sur lesquels en fait les trois quarts, tu vas en avoir 35%, je fais exprès parce qu'on est entre femmes, 35% qui vont suivre parce que simplement ils trouvent bonnes, tu vas en avoir 30 autres qui te suivent parce qu'ils ont envie de te ressembler. Et puis, tu ne vas peut-être avoir même pas 1% de cette manne de followers qui est une manne de clients convertibles. Et la vraie question à se poser pour moi dans la stratégie de contenu, c'est ça. C'est comment est-ce qu'effectivement, je n'ai pas des followers mais des clients. Et le gros sujet aujourd'hui, c'est que de part la politique en lien avec les influenceurs sur Instagram et sur TikTok notamment, YouTube c'est un peu différent. Pour moi, c'est un réseau social avec LinkedIn qui est beaucoup plus professionnalisant dans la manière dont ça a été fait parce que ça demande plus de travail pour plein de raisons. Il n'y a quasiment jamais eu d'influenceurs, très peu en tout cas sur LinkedIn et sur YouTube. Par contre, Instagram et TikTok effectivement... on pâtit de ça et on pense que parce que t'as une communauté géante, tu fais du business. Moi, j'ai rencontré des entrepreneurs qui ont des toutes petites communautés et qui sont millionnaires. Et je me permets aussi de signifier un élément qui est important. On en parle souvent parce que tu as cette hybridité dans ta manière de faire du business, c'est pour ça que je le souligne. On a tendance à oublier qu'il y a le monde virtuel, mais il y a des vrais gens aussi derrière leur écran. Et pour l'acquisition client, ça marche vachement bien. Moi, toutes les personnes que je vous ai présentées dans le mastermind, il n'y en a aucune qui est connue quasiment sur les réseaux sociaux. Je pense qu'il y en avait deux, c'est tout. Trois. Peut-être sur tous les... Donc, 70% des intervenants du Mastermind, ce sont des gens qui sont inconnus. Par contre, ils sont tous millionnaires ou milliardaires.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Je peux confirmer, on les a vus. Ils ne sont pas... En fait, on n'aurait jamais eu accès à eux si on n'était pas venu dans le Mastermind, si on ne les avait pas rencontrés, si tu ne les connaissais pas toi. Ça fait sens. Merci, Marine, pour cette interview. Dis-moi, quelles sont tes ambitions ou ta vision future ?

  • Speaker #0

    Alors, je vais parler de 2025. vu qu'on a assez de chances d'être en croisement de fin d'année. 2025 pour moi, c'est continuer les masterminds. Je pense vraiment que c'est quelque chose qui aujourd'hui n'est pas proposé parce que même parmi les infopreneurs, les propositions de masterminds sont très différentes par rapport à ce que moi je propose. Qui sont en grande partie quand même travailler sur l'entrepreneur en tant qu'individu, travailler après sur ses business avec des profils extrêmement variés. et de mondes différents. Moi c'est ça qui me plaît, c'est que vous puissiez rencontrer effectivement des personnes de mondes très très différents. C'est long, on est sur un mastermind qui fait huit jours, ça aussi c'est rare, souvent c'est quatre jours, trois jours. On est sur quelque chose qui fait huit jours, alors la raison elle est cognitive pour info, c'est qu'en fait il faut sept jours pour un cerveau humain quand il est sur sollicité pour commencer à transformer ses réseaux, ses réseaux neuronaux. Donc c'est la raison pour laquelle mastermind fait huit jours, pour que l'enclenchement du changement puisse s'opérer et être durable. Donc ça, c'est un élément que je souhaite effectivement continuer et agrandir. La partie infoprenariat, je ne vais pas la bouger, je vais la continuer, mais en lançant un programme qui est un peu différent, qui est un programme scale, qui est un programme qui permet d'accompagner des entrepreneurs qui ont un autre niveau de maturité, qui ne sont pas en démarrage d'activité, qui sont sur une activité qui est déjà assise, soit parce qu'ils ont du mal à hopper en termes de chiffre d'affaires, soit parce qu'ils veulent passer à l'étape supérieure.

  • Speaker #1

    Et toujours le consulting ?

  • Speaker #0

    Toujours le consulting.

  • Speaker #1

    Et tes ambitions personnelles, ça serait quoi ?

  • Speaker #0

    Mes ambitions personnelles, être toujours en bonne santé, 2025. Je pense que c'est un élément important. Et je l'espère, dans les années qui arrivent, j'aimerais beaucoup pouvoir construire ma propre famille.

  • Speaker #1

    Et aussi, acheter ta maison.

  • Speaker #0

    Oui, d'ici trois ans, j'aimerais beaucoup acheter la maison dans laquelle je suis.

  • Speaker #1

    Trop bien. Est-ce que tu as une dernière citation, punchline ou mantra que tu aimes bien te répéter à toi ?

  • Speaker #0

    Je ne suis pas très mantra ou citation. Je dirais juste que la seule chose que je voudrais partager et qui est quelque chose que je m'impose à moi, parce que parfois je l'oublie, faire. Il faut faire. Il faut arrêter de penser. Il faut arrêter d'avoir le plan parfait. Il faut arrêter de décrire. Il faut faire.

  • Speaker #1

    Ok, super. Où est-ce qu'on peut te retrouver si on a envie de travailler avec toi ?

  • Speaker #0

    Instagram, du coup. LinkedIn, bien évidemment, avec mon nom, mon prénom. Rien de plus simple.

  • Speaker #1

    Ok, Marine Coty, je mettrai tous tes liens dans la biographie. Merci infiniment pour ce temps que tu m'as accordé.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir, avec grand grand plaisir, merci à toi.

  • Speaker #1

    Et à très bientôt.

Description

Maryne Cotty-Eslous est une multi-entrepreneure et la fondatrice de Mce Corp, une société qu'elle dirige à Dubaï. Elle est à la tête de 5 entreprises opérant dans des secteurs variés, dont le consulting, la neurotechnologie, le coaching business, la santé digitale et l'investissement.

Bien que l'entrepreneuriat ne fût pas un rêve de jeunesse, Maryne le décrit comme une part intrinsèque de sa nature. Le véritable déclic est survenu le 21 décembre 2005, après un grave accident de voiture à l'âge de 16 ans, où elle a frôlé la mort. Cet événement a profondément bouleversé sa perception de la vie, l'incitant à se lancer dans l'entrepreneuriat et à saisir les opportunités de changer les choses.


Elle a choisi récemment Dubaï pour y développer ses entreprises en raison de son écosystème favorable, de sa sécurité, de son dynamisme et de sa forte orientation vers l'innovation. Selon elle, Dubaï est l'endroit idéal pour ceux qui souhaitent contribuer à façonner le monde de demain.

Dans cette interview, Maryne a partagé plusieurs aspects clés de son parcours et de son approche entrepreneuriale :

  • Son parcours et son cheminement vers l'entrepreneuriat.

  • La notion de neuro atypie, et comment elle compose avec ses différences pour tirer parti de ses forces.

  • La solution qu'elle a créée pour soulager la douleur, un aspect crucial de sa démarche dans le domaine de la santé .

  • Vivre avec la maladie et la douleur, et comment cela a façonné sa vision du bien-être et de la productivité.

  • Comment gagner de l'argent avec sa start-up, en surmontant les défis financiers et stratégiques.

  • Ses conseils pour être productif en tant que multipreneure, notamment la gestion du temps et la priorisation des projets.

  • L'importance de prendre soin de sa santé pour tenir le rythme, en particulier lorsqu'on gère plusieurs entreprises simultanément.

  • Comment elle a appris à développer plusieurs verticales dans ses activités tout en maintenant leur cohérence.

  • La stratégie pour scaler son business et passer à une échelle supérieure sans sacrifier la qualité.

  • La notion d’échec, et ce qu'elle en pense. Pour elle, l'échec est une étape nécessaire de l'apprentissage et du succès.

Maryne est une entrepreneure déterminée, guidée par la conviction que son travail intellectuel et technologique peut transformer la vie des autres, en particulier dans des domaines aussi cruciaux que la gestion de la douleur et le bien-être personnel.

J'espère que cette interview te plaira !
Laisse nous un commentaire pour me dire ce que tu en as pensé !

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Success. Je suis vraiment ravie de vous retrouver. Aujourd'hui, on est en présentiel puisque j'ai tourné cette interview à Dubaï, à Dubaï Podcast Studio pour être plus précise, et j'ai interviewé ma coach Marine Coty. Vous allez avoir une interview qui est complète. On a parlé de tous les sujets, on a parlé de son parcours, on a retracé un petit peu de ses débuts jusqu'à aujourd'hui, on a balayé toutes ses activités. On a aussi parlé de son rapport à l'échec ou aux difficultés. On a vu aussi comment trouver des clients. Et puis, elle nous a donné sa méthode très précise pour trouver des clients. Vous allez voir, c'est une interview qui est super enrichissante, assez intense. Prenez un papier, un stylo parce que vraiment, je pense que vous allez devoir prendre des notes. Elle est disponible en présentiel sur YouTube. Donc, allez rejoindre la chaîne YouTube. Si vous êtes actuellement sur YouTube, n'oubliez pas de vous abonner à la chaîne et de nous laisser un commentaire. pour savoir si cette interview vous a plu. Vous pouvez aussi noter le podcast 5 étoiles sur Spotify ou Apple Podcast. Et vraiment, faites-moi un retour, s'il vous plaît, les amis, sur Instagram pour savoir ce que vous en avez pensé. Parce que pour moi, c'était vraiment une interview pépite. On a eu plein, plein, plein de valeurs de la part de Marie. Donc, je pense qu'elle va vraiment vous plaire. Bienvenue dans Success, le podcast qui décrit le succès des entrepreneurs d'aujourd'hui. Je suis Fanny Lesprit, coach, formatrice, conférencière et entrepreneur depuis 4 ans. J'accompagne les solopreneurs dans leur développement grâce à des méthodes simples et impactantes autour de la communication orale, de l'acquisition de prospects et de la vente. Chaque semaine, mes invités décryptent leur succès pour vous aider à développer le vôtre. Retrouvez-moi sur Instagram, sur YouTube et sur LinkedIn sous le nom de Fanny L'Esprit. Bienvenue dans Successe. Hello Marine.

  • Speaker #1

    Hello.

  • Speaker #0

    Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Écoute, ça va bien. Ça va bien, très contente d'être ici, j'adore ce studio, donc hyper contente d'être avec toi.

  • Speaker #0

    Également, moi je suis hyper contente, surtout qu'on a passé une semaine, il n'y a pas longtemps, donc il y a moins d'une semaine, on a passé une semaine complète ensemble puisque j'étais dans ton mastermind à Dubaï. On est aussi là maintenant à Dubaï, dans un studio de podcast. Première question pour toi Marine, est-ce que tu peux te pitcher ? Tu sais, puisque je fais du pitch, forcément. Est-ce que tu peux te pitcher en 30 secondes ? Qui es-tu et que fais-tu ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Marine, j'ai 35 ans et je suis multi-entrepreneur. Je suis multi-passionnée, je suis multiple. Je pense que c'est le mot qui me qualifie le mieux. Neuf diplômes universitaires, six entreprises, des entreprises qui ont périclité, des entreprises qui ont réussi. Et la chance d'avoir eu un parcours de vie semé d'enseignement. et qui font qu'aujourd'hui, je me sens comme une personne qui commence à être accomplie.

  • Speaker #0

    Waouh, ok. Super présentation, très petit pitch, très bon elevator pitch. On va rentrer plus en détail dans ton parcours aussi, c'est ça qui nous intéresse ici dans le podcast Success aussi. Justement, est-ce que dans les grandes lignes, c'est vrai que tu as beaucoup répété ton parcours dans plusieurs épisodes de podcast, donc si vous voulez avoir des choses un peu plus complètes, peut-être vous pourrez aussi taper son nom et son prénom sur YouTube. Mais là, le but, c'est vraiment de reprendre dans les grandes lignes pour aussi aborder d'autres sujets dans le podcast. Est-ce que tu peux nous raconter qu'est-ce qui t'a emmené à en être là aujourd'hui ? Quelle est ton histoire ?

  • Speaker #1

    Alors, mon histoire, elle commence quand je suis toute petite. Une petite fille un peu étrange qui, déjà, a toujours un peu mal partout tout le temps. Un peu étrange parce qu'elle a beaucoup de mal à lire, à compter, à juste écrire. et qui très rapidement est catégorisée comme étant une petite fille raisonnablement anxieuse et raisonnablement débile, nécessitant d'abandonner les études extrêmement rapidement. Heureusement pour moi, dans mon histoire, je vais avoir une professeure qui, elle, va considérer que je ne suis pas débile, je suis peut-être juste différente. J'aime bien souvent raconter qu'on vous met dans une case et puis j'aime bien, tu sais, faire comme ça. Et me rendre compte plusieurs années après que, en fait, comme je l'ai dit au début, de neuf diplômes universitaires, donc j'étais plutôt bien faite pour les études universitaires, les études supérieures, que je suis devenue entrepreneur de plusieurs entreprises et que ce sur quoi on m'avait positionné comme chemin un peu prédéfini, on est très très loin aujourd'hui. Issue d'une famille également, c'est important de le dire, qui n'a pas forcément connu l'entrepreneuriat. Je suis la première entrepreneur de ma famille. qui n'avaient pas forcément beaucoup d'argent. Moi j'ai connu les huissiers, j'ai connu les frigos vides, j'ai connu ce genre de difficultés étant plus jeune. Pas forcément d'éducation financière d'ailleurs non plus dans ma famille. Et pourtant aujourd'hui, effectivement, je pense qu'étant petite, je ne suis pas certaine que j'aurais cru à ma propre histoire que je vais te raconter aujourd'hui. Histoire du coup qui pour moi a démarré un 21 décembre, on y est bientôt d'ailleurs, qui est pour moi mon deuxième anniversaire que je fête chaque année. Je suis née le 9 octobre et je suis également née un 21 décembre, un 21 décembre 2005. Le jour où je vais avoir un très grave accident de voiture avec mon père, on va prendre un mur en béton armé à plus de... Alors, ça dépend, j'avoue, des podcasts. Des fois, je dis 160, 150, 180. Très rapide, en tout cas. Trop rapide. Et on n'aurait pas dû être vivant. On n'aurait pas dû continuer à être dans cette vie. C'est pour ça que pour moi, c'est un deuxième anniversaire. Parce qu'on m'a donné une chance incroyable. La première, celle de sentir dans mon corps ce que ça veut dire que l'impermanence de la vie. Souvent ce sont des concepts, il n'y a que quand on le sent que ça change quelque chose en nous de manière profonde. Et la deuxième chose, ça va me désinhiber, ça va m'ouvrir sur tu sais quoi, tout peut s'arrêter demain, donc fais tout ce que tu aimes, fais tout ce que tu veux Et là j'ai commencé à rentrer dans une boulémie, je ne sais pas d'autres termes, de la vie. Boulémie à vouloir apprendre, c'est pour ça que j'ai autant de diplômes, parce qu'en fait ce n'était pas pour avoir un diplôme, c'est juste que j'adorais apprendre et me nourrir de cette curiosité sur… plein de disciplines différentes. C'est pour ça que j'ai fait des entreprises sans trop poser la question si j'étais capable d'en faire. Avec le recul, je me dis quand même, j'ai eu certains culots quand même. C'est pour ça que dans les arts, j'ai été artiste burlesque, j'ai fait du sport à haut niveau pendant très longtemps, j'ai été chanteuse de blues et jazz, j'aimais financer ma première boîte comme ça. Parce que j'ai quelque chose qui s'est désinhibé en moi, qui était simplement de faire ce qui me faisait vibrer. Donc cet accident, pour moi, c'est vraiment une deuxième naissance. Après, il est vrai que quand je regarde le reste de mon parcours, bien sûr, c'est pas rose. C'est des années d'errance médicale et de douleurs après cet accident de voiture où je vais devoir prendre de la morphine quasiment tous les jours pour pouvoir me lever et faire mes activités du quotidien, donc les activités que tu vas faire le matin. J'aime bien la théorie de ce qu'on appelle des petites cuillères. On entend souvent parler de ça en maladie chronique. C'est chaque matin, il y a un nombre de petites cuillères d'énergie qui t'est donné. qui n'est pas du tout comme celle des autres gens, et tu sais que si tu as 10 petites cuillères, par exemple, te doucher, c'est 2 petites cuillères. En attendant, c'est juste te doucher, là, dont je suis en train de te parler. Donc moi, j'ai vécu ça pendant des années, et tous les médecins que je rencontrais m'expliquaient qu'ils ne trouvaient pas ce que j'avais. Jusqu'au jour où j'ai posé un peu mon propre diagnostic d'une pathologie qui s'appelle un syndrome d'Ehlers-Danlos, qui est une maladie rare, génétique, de type hypermobile pour moi. Et je vais donc faire poser ce diagnostic auprès de deux professeurs. Un premier qui vivait pas très loin de chez moi à Bordeaux et un deuxième qui était à Paris, qui était vraiment le pont sur cette maladie, cette spécialité. Le premier, t'avais six mois d'attente. Le deuxième, t'avais un peu plus de 18 mois d'attente. Donc forcément, j'ai vu d'abord le bordelais. Et pour moi, ça a été une grosse, grosse claque. Parce que ce deuxième grosse claque de ma vie, parce que ce bordelais en question, il faut imaginer que ça fait des années que je cherche. Je suis à une vingtaine de médecins rencontrés. Et ce bordelais... va me recevoir dix minutes, ne va pas m'ausculter, va m'expliquer que parce que je ne suis pas morte, ça ne peut pas être ça. Donc le seul problème que j'ai, il est dans mon esprit et que je devrais me faire interner dans un institut spécialisé. Je sors de ce rendez-vous après avoir claqué 250 euros d'honoraires non remboursés par la Sécurité sociale. Je suis dévastée, je suis sur le trottoir de l'hôpital. Et je demande à mon conjoint de l'époque d'appeler l'institut en question, qui s'appelle Charles Perrins, à Bordeaux, parce qu'en me disant, en bonne scientifique, ça fait 20 mètres 5 que tu rencontres, tout le monde te dit que t'as rien. Donc il faut se rendre à l'évidence, c'est dans ton esprit, et en fait j'en peux plus, je n'en peux plus de prendre de la morphine tous les jours, je n'en peux plus d'avoir cette vie. Et je demande donc de me faire interner. Mon conjoint de l'époque aura une action dont je lui serai éternellement reconnaissante. C'est qu'il ne va pas du tout appeler Charles Perrin. Il va appeler le professeur à Paris. Et je vais avoir ce professeur à Paris pendant deux heures au téléphone. Et pendant deux heures, il va m'expliquer que je ne suis pas folle. Il va m'expliquer que j'ai probablement raison dans mon diagnostic. Et il va me demander de venir à Paris en urgence la semaine suivante pour faire tous les examens qui durent trois jours. A l'issue de ces examens, le diagnostic est posé. Alors il y a à la fois un soulagement à ce moment-là, parce que tu te dis, on sait, syndrome d'hélerodendrose, et j'ai eu la petite cousine qui va avec, endométriose, adoséacin. Donc j'ai le diac qui est posé, donc tu as d'abord un soulagement. Et puis ensuite, on ménumère le protocole de soins. Et donc ma vie ménumère que je vais devoir avoir des piqûres de l'hidrocaïne tous les trois mois dans les muscles pour juste réussir à bouger. On m'explique que je vais devoir porter des vêtements compressifs toute la journée. Donc vous imaginez, c'est les vêtements compressifs, c'est tu sais, ce que tu vas mettre quand tu prends l'avion, les gaines. Ça, mais encore plus serré, mais sur tout le corps. On m'explique que matin, midi et soir, je dois prendre de l'oxygène pendant 30 minutes On me livre comme ça une espèce de... de chemin de vie où d'un coup mon identité se transforme et on m'impose cette transformation identitaire, on me fait passer en fait d'un individu, d'une personne à une patiente qui toute sa vie ne sera que ça. Et je me souviens avoir dit au professeur non Non, rien ? Il me dit mais quoi non ? Non, je refuse ce protocole de soins, je veux pas, je ne suis pas en mesure d'accepter ce protocole de soins, il va falloir trouver autre chose. Et je sors du cabinet. La salle d'attente est grande. Il faut imaginer que tu as 50-60 patients. Les diagnostics de ces pathologies sont très longs, c'est 20 ans en moyenne. Et en fait, tu as un bébé. Il faut savoir que c'est une maladie avec un gène qui se durcit de génération en génération. Et donc, tu as un bébé qui a 4 mois, qui est en train d'hurler de douleur. Et là, il y a un truc chez moi qui va dévisser. Où en fait, à l'époque, j'étais déjà en train de travailler dans la recherche fondamentale, en neurosciences notamment. Il y a quelque chose chez moi où je me dis, attends, t'es en train de travailler sur des choses comme les cellules souches, les carticelles, des technos incroyables qui pourront demain sauver les patients atteints de Parkinson, d'Alzheimer, et on est en train de te dire qu'on ne sait pas soulager les gens de leur douleur. Au XXIe siècle. Il y a un truc qui va pas, il y a un truc qui déconne là. Et donc je rentre à Bordeaux, je décide en parallèle de mes recherches de faire des recherches sur la douleur, notamment la douleur chronique, et je passe en accéléré. Trois ans plus tard, je fais une découverte qui est l'utilisation de fréquences sonores et visuelles permettant d'agir sur certains neurotransmetteurs et donc d'avoir une action antidouleur sur l'organisme. Je décide, parce qu'on me pousse un peu vers la sortie, de ne pas aller jusqu'au bout de ma thèse de recherche. de quitter l'université, de monter ma deuxième entreprise, que ça aura été ma deuxième entreprise. La première était une entreprise de consulting pour payer mes études et la deuxième, donc une entreprise du nom de Lucine, dont la vocation était effectivement de créer un dispositif médical permettant de soulager les douleurs. Et la première indication sur laquelle on a travaillé pendant plus de 7 ans était la prise en charge des douleurs liées à l'endométriose pour les femmes, sur laquelle on a travaillé, solution qui a été homologuée, validée scientifiquement, qui a eu toutes les autorisations et entreprise qui s'est terminée il y a quelques années maintenant. et qui a été revendue. Ok,

  • Speaker #0

    waouh ! Quel parcours incroyable ! Juste pour revenir, ton accident de voiture n'avait rien à voir avec la maladie que tu avais, qui elle, était là depuis que tu étais enfant.

  • Speaker #1

    Exactement, maladie génétique, dès l'origine, c'est juste que quand tu as un traumatisme aussi violent, avec ce que ça décharge en termes d'adrénaline, de cortisone, de cortisol dans le sang, ça va avoir cette notion d'augmentation dès la symptologie. assez logiquement. Et la deuxième chose, c'est que j'avais 16 ans, donc en pleine puberté. Et donc, quand tu as des hormones également qui se réveillent, c'est la même chose. Ces pathologies ont tendance à s'éveiller encore plus. Donc, c'est la raison pour laquelle, au lendemain de l'accident de voiture, les symptômes ont commencé à devenir quasi ingérables. Là où ils étaient, gérable et je dirais, voilà, petite fille qui se tord la chie parce que tu es souvent hyper relax avec cette pathologie-là en particulier. Tu vas te tord la chie, tu as tout le temps mal au ventre. C'est des petites choses où on peut juste se dire qu'elle est fragile, qu'elle est anxieuse, qu'elle est stressée, tu vois, en tant que petite fille.

  • Speaker #0

    C'est ce que tes parents disaient à chaque fois, ou ils ont fait des recherches quand même ?

  • Speaker #1

    C'est tout le monde, parce que c'est des symptologies. En fait, ce qu'on appelle souvent ça, c'est des symptômes qui sont non évidents et assez diffus. Donc ça veut dire quoi ? Ça veut dire que pris isolément, rien n'est grave. Pris ensemble, ça commence à faire un tableau clinique un peu bizarre. Mais pris isolément, tiens, tu as eu mal au ventre là. Tiens, tu t'es luxé l'épaule là en allant au sport, là tu t'es luxé, mais c'est la croissance. Tu vois, il y a toujours pris isolément quelque chose qui expliquait ça. Donc, assez... Et puis, comme je dis toujours, si un corps médical dont c'est le métier met 20 ans pour identifier ma pathologie et arriver à la diagnostiquer, je ne peux pas demander à des parents dont ce n'est pas le métier de réussir à identifier ce truc-là. Ce n'est pas possible.

  • Speaker #0

    Bien sûr, tes parents, ils ont juste joué leur rôle en se disant...

  • Speaker #1

    Il y avait toujours une raison.

  • Speaker #0

    Et l'accident avec ton papa, il y a eu quoi comme séquelles ?

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai eu énormément de chance. Je dois le dire. Ce jour-là, j'ai été bénie, protégée. J'ai quasiment rien eu. Et quand je dis quasiment rien eu, c'est que mon corps, et je remercie. J'ai une gratitude infinie pour cet accident parce que ça m'a fait prendre conscience que même quelque chose qui paraît... Négatif quand on dit que tu as une maladie génétique, c'est pas la meilleure nouvelle quand même qu'on te donne dans la vie. Et pourtant, cette maladie m'a sauvée de cet accident. Pourquoi ? Parce que vu que tu es hyperlaxe, quand on a pris le choc, ma cage thoracique par exemple, et mes poumons, au lieu que ça perce mes poumons, en fait elle s'est recroquevillée sur elle-même et elle n'a rien percé. J'ai eu le coup du lapin, parce que du coup j'avais pas de protection. Mon cou ne s'est pas brisé parce que c'est hyperlaxe. Donc ma maladie m'a clairement sauvé la vie le jour de cet accident. Sans la maladie génétique, je pense que je ne serais pas devant toi en train de te parler.

  • Speaker #0

    Ouais, ça devait être un sacré période aussi, en plus veille de Noël, comme tu dis. Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Vous avez dû avoir vachement peur. Du coup, ça t'a permis aussi, aujourd'hui, d'avoir monté toutes ces entreprises. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ce que tu fais au quotidien ? Qu'est-ce que tu gères ? Donc, tu as arrêté cette entreprise qui s'appelle Lucine, qui permettait de résoudre les douleurs.

  • Speaker #1

    Tout à fait. douleurs chroniques en lien avec les femmes atteintes d'endométriose.

  • Speaker #0

    Tu t'es surtout nichée, on va dire, sur l'endométriose. Est-ce que ça avait pour vocation aussi de s'étendre un peu plus sur les autres douleurs de d'autres maladies ?

  • Speaker #1

    Dans un deuxième temps, oui. Mais sauf que dans le monde du médical, si tu dis que tu fais de la douleur chronique, ça veut dire que tu as testé sur tous les types de douleurs chroniques pour avoir le droit de le dire. Souvent, ce qu'on applique à l'infoprenariat, ce que tu appliques aussi... en tant que coach business de dire qu'il faut nicher, en fait, quel que soit le business, il faut nicher. Alors, pour des raisons à la fois, bien sûr, d'efficacité business, mais également de réduction des coûts, pour avoir effectivement un équilibre qui soit certain. Et dans le médical, c'est énormément ça. Dans le médical, on fait beaucoup ça, parce que sinon, le simple fait, moi, je rappelle toujours que dans le médicament conventionnel, pas médicament digital qui est bien moins cher, c'est entre 800 millions d'euros et 1 milliard pour effectivement développer un médicament. Si tu imagines tu dois à chaque fois valider sur des pathologies différentes, ça commence à faire un sacré budget quand même. Donc effectivement tout le monde niche et moi la première du coup j'ai niché sur l'endométriose à l'époque.

  • Speaker #0

    Et donc du coup tu permettais aux femmes d'avoir un système ?

  • Speaker #1

    Système medical device donc on est vraiment sur un système technologique qui à l'époque était un casque de réalité virtuelle dans lequel tu avais du coup la formule que j'avais développée. et qui permettait, après 20 minutes d'exposition, d'avoir une réduction de douleur qui oscillait entre les patientes, entre 51% et jusqu'à 80%.

  • Speaker #0

    Et du coup, ça, il fallait le répéter plusieurs fois dans la journée ?

  • Speaker #1

    Non, une seule fois suffisait.

  • Speaker #0

    Dans la journée ?

  • Speaker #1

    Dans la journée.

  • Speaker #0

    Et après, le refaire le lendemain ?

  • Speaker #1

    Si c'était nécessaire. Il y a eu des résultats permettant de démontrer qu'en fait, sur une période de cycle de 5 jours, au bout du deuxième jour, les femmes arrêtaient de faire la solution parce que leur douleur ne revenait pas.

  • Speaker #0

    Ah, wow, ok. Oui, voilà, c'est ce que j'allais dire. Donc, ça permettait de remplacer les antidouleurs.

  • Speaker #1

    D'offrir, j'aime bien moi dire plutôt que ça offre une alternative différente. Pourquoi je dis ça ? Je suis quelqu'un de très précautionneux sur les mots quand il s'agit du médical. Tout simplement parce que pour pouvoir dire ça, il aurait fallu que je fasse une étude clinique qui permette de dire, dans un bras, on a le médicament, dans l'autre, on a la solution et on est supérieur en termes d'efficacité. Ce qu'on peut dire aujourd'hui, c'est que c'est une solution qui n'a pas d'effet secondaire notable, pas d'effet d'accoutumance non plus qui a été identifié, que cette solution a une efficacité très, très, très élevée et que, en tout cas, au moment quand je la gérais. Et effectivement, la deuxième chose qu'on peut dire, c'est que la consommation de notre solution permettait de réduire la consommation de tous les très gros antidouleurs que ces femmes pouvaient prendre, vu que nos études cliniques ont été faites sur des femmes qui étaient résistantes à quasiment tous les médicaments. Donc, elles étaient sous morphine, tramadol, sur vraiment des quantités de médicaments très, très dures et très élevées. Et elles ont réduit de 35% leur consommation en l'espace d'une semaine avec notre solution.

  • Speaker #0

    Du coup, tu as arrêté cette société et entre-temps, tu es venue vivre à Dubaï.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous dire pourquoi tu es venue vivre à Dubaï et qu'est-ce qui t'a amenée jusqu'ici ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, je pense que c'est le chemin de vie. Tu fais des rencontres, on te parle de Dubaï. J'avais un a priori assez négatif et je ne voyais pas trop l'intérêt et l'utilité d'y aller. Et jusqu'au jour où une personne de mon entourage professionnel m'a indiqué avoir accepté que... Un poste ici, une mission sur justement le digital en santé aux Émirats Arabes Unis. Et me dit Marine, au vu de tout ce que tu as fait en France, de tout ce sur quoi tu as travaillé en France, Dubaï, c'est le futur. Je pars donc à Dubaï en exploration. Et je te dirais qu'à la base, je devais rester trois jours, trois, quatre jours, cinq jours. Et je suis restée 21 jours. Parce que la première raison... La première raison, c'est que je me suis sentie chez moi pour la première fois. Je me suis sentie à ma place. Je me suis sentie... Comme tu le sais, j'ai un trouble du spectre autistique, notamment. En fait, ici, ce n'était pas un problème. Bien au contraire. Le fait que j'ai eu un échec entrepreneurial, ce n'était pas un problème non plus. Bien au contraire. Et en fait, la dynamique de cette ville en particulier m'a fait me sentir... J'ai eu vraiment l'impression de rentrer à la maison. Donc la première raison c'est celle-ci. Alors beaucoup vont dire, ouais parce que tu défiscalises. Alors oui bien sûr par votre conséquence il y a cette raison-là. Mais il y a plein d'autres villes dans le monde en fait où la défiscalisation existe. Qui sont aussi très très bien, dans lesquelles il y a le soleil toute l'année. Enfin il y a plein d'autres endroits dans le monde où il y a cette raison fiscale. Et en fait non, là ce qui m'a plu c'est que je me suis sentie juste à ma place. Et c'est ça qui m'a fait basculer sur Dubaï. Ok.

  • Speaker #0

    Donc, tu as monté d'autres sociétés au passage, notamment celle un petit peu de l'infoprenariat. Et donc, c'est peut-être ça aussi qu'on est l'une en face de l'autre aujourd'hui. C'est parce que, du coup, depuis à peu près six mois, tu es ma coach. On va dire depuis le mois de mai. Aujourd'hui, là, on est en décembre 2024. Tu es ma coach, donc je t'ai choisi pour m'accompagner sur le développement de mon business. Et ensuite, tu as proposé à Mastermind. que j'ai rejoint là en novembre. Pourquoi l'infoprenariat ? Qu'est-ce qui t'a emmené à te lancer malgré toutes les activités ? Qu'est-ce que tu fais d'ailleurs au quotidien ? Parce que moi j'étais immergée dans ton quotidien, donc je sais ce que tu fais. Mais pour ceux qui ne te connaissent pas, tu fais quoi de tes journées ?

  • Speaker #1

    Alors, effectivement j'ai plusieurs entreprises sous gestion, notamment dans le consulting, consulting biotech, medtech, donc de mon ancien secteur. J'ai cette entreprise d'infoprenariat. Pourquoi l'infoprenariat ? C'est assez simple. Quand j'étais en France, j'ai toujours accompagné. C'est-à-dire que j'ai d'abord été ambassadrice de l'entrepreneuriat féminin, donc pendant quasiment trois ans, j'ai accompagné des femmes qui étaient dans des situations financières et ou sociales très précaires à se libérer de cette précarité par l'entrepreneuriat. Je faisais ça gracieusement. J'ai été aussi au Conseil national du numérique, nommé par le Premier ministre. Ça bouge beaucoup en France en ce moment. Mais à l'époque, en tout cas, c'était Edouard Philippe et nommé du coup par le Premier ministre pendant trois ans. J'ai accompagné là aussi sur la partie réglementation autour du digital en santé pour permettre aux patients d'avoir accès aux innovations. Et j'accompagnais du coup les entrepreneurs déjà de ce secteur pour les aider, pour faire entendre leur voix. Et en fin de compte, je ne me suis jamais vraiment arrêtée d'accompagner les entrepreneurs. Ça a été quelque chose d'assez naturel pour moi. La raison principale pour laquelle j'ai toujours accompagné les entrepreneurs, c'est que j'étais très féministe étant jeune, féministe un peu, tu vois, dure quoi. Jusqu'au jour où j'ai rencontré une personne qui s'appelle Isabelle Hudon, ancienne ambassadrice à Paris du Canada. Et cette femme a fait beaucoup pour les femmes, notamment dans les grands groupes Codire, etc. Elle a fait vraiment beaucoup. Et c'est une des premières, sauf qu'on n'en a pas parlé, on n'est pas sur les réseaux, on n'entend absolument pas parler de cette femme-là. Et un jour, j'ai la chance de côtoyer cette femme pendant toute une soirée. Elle vient me chercher très dur sur mes convictions féministes. Et jusqu'au moment où on n'a un échange que toutes les deux, et elle me dit Bon, ben toi qui es très féministe. Tu fais quoi pour les femmes tous les jours ? Et je suis incapable de répondre à la question. Parce qu'en fait, je ne fais rien d'autre que faire des posts sur LinkedIn en expliquant que ça, c'est inacceptable. Mais factuellement, qu'est-ce que je fais pour les femmes tous les jours et faire avancer la cause des femmes ? Je me rends compte que je ne fais rien. Et elle m'a dit Le jour où tu feras une chose par jour pour faire avancer la cause des femmes, même si c'est tout petit, là, on en reparlera. Et là, ça m'a fait une grosse bascule et c'est pour ça que je me suis mise à accompagner. Et au final, des femmes, c'est passé aux neuroatypiques, des neuroatypiques, au final, c'est passé aux entrepreneurs de talent, où je me suis rendu compte qu'il était essentiel de communiquer l'expérience qui est la mienne aujourd'hui. J'ai 35 ans, quasiment 15 ans d'entrepreneuriat le dernier mois. Et si je peux ne serait-ce que donner 10% de ce que j'ai appris sur ces 15 années, pour moi, ça me paraît être une mission d'intérêt général. Et notamment... A la fois auprès des personnes qui sont neuroatypiques, qui constituent 18% de notre population mondiale, et auprès des femmes. Pourquoi ? Parce que, moi j'aime bien rappeler la loi de Pareto qui dit que 20% change 80%. Je suis assez persuadée que tous ces gens qui sont atypiques, parce que HPI, HQI, donc haut potentiel intellectuel, haut quotient intellectuel, hypersensibilité, troubles autistiques, TDAH, je pense que toutes ces personnalités sont là pour faire avancer l'humanité. C'est ma conviction profonde et ça l'a toujours été. Et donc, mon boulot, c'est de dire, il faut que tous ces entrepreneurs de talent puissent transformer, changer les choses. C'est pour ça que j'ai fait de l'infopreneuriat. Mais en arrivant à Dubaï, j'ai pris une deuxième clade, une vraie clade d'humilité. Moi, je suis issue d'un milieu qui est le milieu des startups, où tu lèves des fonds, tu vas chercher des millions. Mais en tant qu'entrepreneur, tu ne gagnes pas d'argent, pas du tout. Et tu ne fais pas beaucoup de chiffre d'affaires non plus dans tes boîtes. Je suis vraiment issue, tu vois, initialement quand même de ce milieu-là. Et j'arrive ici et je rencontre des infopreneurs. Con quoi ? 20 ballets. Le plus jeune que j'ai rencontré avec 14 ans. Et qui m'explique, moi cette année j'ai fait un million d'euros de chiffre d'affaires. Je suis là, moi c'est même pas ce que j'ai réussi à faire, putain, les trois premières années de ma boîte quoi. Ok, d'accord. Et je découvre un monde qui est snobé par le mien. Donc le monde des start-up, le voir des fonds, qui va sur le Nasdaq, qui rentre sur les marchés boursiers. Où on considère que ce sont des influenceurs qui en fait ont loupé leur métier. Sauf que... Moi je regarde ces jeunes là et je me dis, il y a un truc que t'as pas compris ma grande. Parce qu'aujourd'hui t'arrives à Dubaï, t'es endettée, t'as perdu ta boîte. Et eux, en un an, ils sont capables de faire plusieurs millions d'euros avec des marges de fou furieux. Il y a un truc que t'as pas compris, en tant qu'entrepreneur. Et j'ai passé du coup plusieurs mois, plusieurs semaines, aux côtés de cette jeune génération, parce que clairement, il y a une question de génération là, et en fait, en faisant preuve d'humilité et en apprenant, en apprenant et en disant mais qu'est-ce que j'ai pas compris ? Qu'est-ce que j'ai pas compris en fait ? Je suis capable de créer un système pour soulager la douleur, mais à côté de ça, je pars du pognon. Il y a quelque chose qui va pas. J'ai essayé de prendre le meilleur des deux mondes. Ce que j'avais appris dans le monde des startups, parce qu'il y a des choses extraordinaires que tu vis et que tu apprends, et qu'au contraire dans le monde de l'infoprenariat, tu n'apprends pas. Et de l'autre côté, j'ai découvert des gens qui étaient moneymakers. Et du coup, ça a été une grosse question chez moi, où je me suis dit, est-ce que je suis capable d'être moneymaker ? Et j'avais aussi la notion de dire, est-ce que je me sens prête à faire payer de l'intérêt général ? Et là, j'ai pris conscience d'une chose, c'est que soit tu décides de faire une carrière politique, Soit tu décides de faire une carrière associative, soit tu décides de faire une carrière d'entrepreneur. Et si tu es dans le monde politique, tu peux faire avancer l'intérêt général d'une certaine manière. Si tu es dans le monde associatif, tu peux faire avancer l'intérêt général d'une certaine manière. Et j'ai trop longtemps opposé faire de l'argent et intérêt général. Et j'ai compris en venant ici que je pouvais tout à fait aider mon prochain, aider les personnes neuroatypiques, les femmes, à faire de l'entrepreneuriat, à réussir dans l'entrepreneuriat. tout en étant rétribué pour ça.

  • Speaker #0

    Oui. Je pense que c'est aussi ça ta force. On n'en parle vraiment pas assez. Tous ces mondes-là sont tellement mis dans des cases. On l'entend beaucoup, on le voit beaucoup en France. En fait, c'est ça qui m'a attirée aussi chez toi. Dès que j'ai entendu ton parcours dans des podcasts, j'ai décidé de prendre un appel avec toi. Parce qu'en fait, je me suis dit, je ne veux pas juste une coach qui fait du coaching ou du mentorat, même si elle a compris des choses, j'avais besoin. de quelqu'un qui pouvait m'emmener sur 360. Et d'ailleurs, c'est vraiment ça que je retiens du Mastermind aussi. C'est qu'en fait, tu m'as dit à la fin du Mastermind, bon, l'infoprenariat, tu ne feras peut-être pas plus que ça, finalement, en termes de CA, ce qui peut être déjà très bien pour certaines personnes. Voilà, plusieurs chiffres, voire presque, peut-être un million une fois, mais ça va stagner. Et en fait, est-ce que c'est vraiment le type d'entrepreneur que j'ai envie de devenir ? c'est-à-dire de faire qu'une seule chose, ça pendant tout ce temps-là, je vais faire quoi après ? Et là, en fait, dans le mastermind, je me suis rendue compte qu'il y avait d'autres verticales à développer, il y avait d'autres choses. Je suis peut-être aussi missionnée par d'autres choses dans la vie et je trouvais ça vraiment impactant chez toi. Enfin vraiment, je pense que tu es l'emblème un peu de ce truc-là, d'avoir une vraie société, donc une startup, du consulting, de l'infoprenariat et tu arrives à jongler avec tout. Comment tu fais pour t'organiser ? Tu vois, ce que je t'ai vu, moi, dans ton quotidien. Mais comment tu fais pour t'organiser avec tout ça ? Est-ce que tu as une équipe aussi ?

  • Speaker #1

    Alors, j'ai une équipe, effectivement, de direction. J'ai des personnes de confiance aussi, qui ne sont pas forcément dans mes entreprises, ce sont des conseils de par ailleurs. On ne peut pas réussir seul. Je pense que ça, c'est la première clause qu'il faut casser comme mythe. On réussit en équipe. Ça, c'est vraiment quelque chose d'important. Maintenant, construire cette équipe, c'est probablement ce qui m'a pris le plus de temps. Et je continue encore, c'est-à-dire que c'est un chemin de vie d'entrepreneur que de construire les bonnes personnes autour de soi. Donc déjà, il y a ce premier point. Le deuxième point, c'est que bien sûr, j'ai des tâches dans mes entreprises que je n'aime pas faire, c'est évident, mais je n'ai pas, j'ai rarement la sensation de travailler. Ça, ça aide beaucoup. J'ai pas, il y a des choses que j'aime pas, encore une fois, je vous le dis, c'est pas tout rose, mais j'ai rarement cette sensation de travailler. J'aime ce que je fais. Donc déjà c'est plus simple quand t'as beaucoup d'heures à faire. Et...

  • Speaker #0

    Moi, je n'ai pas trouvé. Alors, il y a certains entrepreneurs qui ont cette intelligence que moi, je n'ai pas. Je dois l'avouer. Certains entrepreneurs ont cette capacité d'avoir réussi à faire du cash un peu plus jeune que moi et d'être sur une gestion de leur entreprise déléguée avec des dividendes et après des revenus passifs. Moi, je n'ai pas atteint cette maturité-là parce que je commence vraiment à faire du cash maintenant, ce qui n'a pas été le cas pendant plus de 15 ans. Et donc, je n'ai pas encore trouvé cette voie qui me permet de... faire tourner mes business de manière rentable en n'y patient pas toute ma vie. C'est un petit simple que ça. J'ai pas trouvé encore la formule. Ça nécessite de beaucoup travailler. Tu as rencontré beaucoup d'entrepreneurs, on travaille quand même tous beaucoup. Je pense pas avoir d'ailleurs tu vois dans mon entourage des entrepreneurs qui ont des revenus passifs. J'ai surtout des entrepreneurs qui bossent beaucoup, qui certes dans certains moments de leur vie vont prendre des décisions de ralentissement mais c'est à la marge quoi. C'est complètement à la marge et oui Tu le sais, avant que vous vous leviez, moi, en fait, j'étais déjà réveillée parce que je gérais tous mes dossiers de consulting avant qu'on reprenne le mastermind vers 8h. Donc, moi, je faisais souvent 5h30, 6h du matin, 8h, boum, je travaillais. Dès que vous étiez en pause, je me remettais sur mes dossiers de consulting et je faisais toutes mes réunions avec mes clients français pour pas qu'ils aient eu la sensation pendant 8 jours d'être passés à côté. Pas du tout. Il y a eu des choses qui ont bougé sur certaines de mes sociétés également où j'ai dû gérer des rendez-vous extérieurs. Il a fallu que je jongle avec tout ça, mais j'aime ça. C'est-à-dire, j'aime cette intensité. J'aime le fait que ça part dans tous les sens, qu'il y ait cette intensité de création. Je suis un vrai multi-entrepreneur pour ça. Tu me donnerais une seule société à gérer, je penserais sincèrement que je pars en dépression. Parce que mon cerveau serait juste pas assez nourri. Moi, j'aime tous ces éléments, j'aime démarrer ma semaine, et vous l'avez vécu, j'ai perdu des contrats, et à la fin de la semaine, j'en ai gagné d'autres. Pour moi, ça, ça fait vraiment partie de la vie d'un entrepreneur. Et donc, pas toujours facile à gérer. Il faut prendre soin de sa santé. Ce n'est pas simple non plus. On est des vrais sportifs de haut niveau. Donc, idéalement, il faut bien dormir. Idéalement, il faut boire de l'eau, ce que je n'ai pas fait pendant le Mastermind. Idéalement, il faut manger correctement. Il faut en fait avoir une vie qui est relativement saine pour pouvoir tenir ce rythme dans le temps. Parce que même si mon cerveau adore ça et a aussi une... il est au maximum de ses performances quand il traite comme ça plusieurs entreprises en même temps, il n'empêche que si je ne fais pas attention à mon corps, mon corps s'arrête. Donc il y a vraiment cette notion-là de sport, de nutrition, d'endormissement qui est essentielle et qui si tu ne prends pas soin de ça, ça s'arrête. Le deuxième pilier pour moi qui permet d'avoir cette ultra-activité... Alors je sais ça va faire très bateau mais c'est ce que je pense, c'est l'amour. C'est-à-dire que si tu n'as pas des gens autour de toi qui t'aiment et que tu aimes, il te manque un pilier fondamental dans la pyramide de Maslow et nos besoins fondamentaux, on a besoin d'un écosystème social proche. je parle d'amis, je parle de conjoints je parle de vraiment tout ça, la famille on a besoin de gens qui nous aiment et qu'on aime on a besoin de ça, et donc ça veut dire qu'il faut du temps social aussi si on est que sur le business tout le temps il va nous manquer quelque chose, il va nous manquer une profondeur il va nous manquer une récupération qui ne peut se retrouver que autour d'un verre ou d'un bon repas et d'ailleurs t'es aussi chanteuse,

  • Speaker #1

    tu l'as pas précisé véritablement, mais t'as ça aussi et tu fais du polo

  • Speaker #0

    Tout à fait, je fais du polo depuis un peu, depuis en février de l'année prochaine, ça fera un an. Ah ouais ? Tout à fait, je fais du polo à Dubaï, et chanteuse de blues et de jazz depuis l'âge de... depuis aussi petite que je peux m'en souvenir. Et effectivement, je fais des concerts de temps en temps sur Dubaï, dans des bars, dans des restaurants.

  • Speaker #1

    T'as jamais voulu, ça t'a jamais traversé l'esprit de te dire je voudrais être artiste ?

  • Speaker #0

    Je l'ai été en fait.

  • Speaker #1

    Chanteuse à temps plein ?

  • Speaker #0

    Je l'ai été.

  • Speaker #1

    Ouais ?

  • Speaker #0

    Je l'ai été pendant deux ans, juste... Avant la création de Lucine, pour financer le capital social de la boîte, le soir, j'étais meneuse de revue dans le deuxième plus gros cabaret à Bordeaux. Le soir, c'était vraiment mon métier. Le soir, j'y allais, j'avais une ou deux représentations, le chant, la danse, etc. Parce que je faisais de l'aérien aussi. J'ai beaucoup de choses pendant cette phase-là. Et donc, je vivais de mon art. Je vivais de mon art. J'avais aussi une entreprise de consulting où j'étais en recherche et développement sur certains sujets en silver economy. Et j'avais Lucine en parallèle que je commençais à monter. Et je vivais de mon art, et donc tous les soirs, j'allais faire mes concerts, mes shows, et le lendemain matin, à 7h, 8h, j'étais au bureau avec le tailleur, etc. Ça n'avait rien à voir. Et j'ai adoré ce moment de ma vie. C'était très double vie, très Batman-Bruce Wayne, tu vois. Très double vie, personne ne savait que, clairement, je me reproduisais dans un cabaret quand même régulièrement. Mais j'ai vécu de mon art, ouais. J'ai vécu, je sais ce que c'est qu'une vie d'artiste.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais, trop bien. Oui, c'est ça, ça fait un peu bizarre. Caméléon, la nuit, elle fait autre chose. Elle vit la nuit et puis la journée, elle reprend sa casquette. Et tu disais tout à l'heure, par rapport à ta maladie, tu avais de l'énergie en moins. Est-ce qu'aujourd'hui, tu le ressens parce que tu as quand même un rythme de vie assez intense ? Tout à l'heure, ce que tu nous as décrit quand même, tu nous as rajouté nous au milieu de ta semaine qui était déjà intense, mais je pense que sans nous, ça aurait été... quand même intense, mais peut-être pas autant. C'est parce qu'on était là aussi en plein milieu de ton quotidien. Tu devais nous gérer. D'ailleurs, tu as tout géré. Tu as géré les taxis, la nourriture qui arrivait. Enfin, on a eu à s'occuper de rien. À peine on avait terminé quelque chose, qu'on a enchaîné un autre truc. Enfin, vraiment, il n'y a pas eu un moment de latence pour nous. Mais du coup, est-ce que là, tu ressens des moments où tu as...

  • Speaker #0

    J'ai plus ce syndrome de fatigabilité. En fait, si tu veux, plus j'ai avancé sur mon chemin. tes auditeurs l'interpréteront comme ils le souhaitent. Je ne veux pas ni donner d'orientation scientifique, ni donner d'orientation spirituelle. Je vais juste parler de faits. Plus j'ai avancé sur mon chemin, moins ma maladie a été présente. Aujourd'hui, je sais qu'elle est là. mais elle est quasi asymptomatique. Et j'ai une chance incroyable. Je sais qu'il y a des femmes qui se battent contre l'endométriose, qui sont pliées en deux, je sais ce que c'est. Syndrome d'Ehlers-Danlos, la plupart des femmes que je connais, c'est des hommes qui sont atteints de syndrome d'Ehlers-Danlos, sont en fauteuil à mon âge. Donc j'ai une chance inouïe. Je ne sais pas d'où ça vient. Je n'ai pas eu envie de me poser la question, ni en tant que scientifique, ni en tant que croyante. Je suis juste dans la gratitude de voir que j'ai un corps qui est au rendez-vous. en fait, et une maladie qui, plus j'avance, je te dis, sur mon chemin, plus je me suis alignée à moi, et plus mon corps a été silencieux.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, non, mais de toute façon, les auditeurs sont, t'inquiète pas, sont habitués avec le podcast. On est vraiment, tu vois, open, et puis, enfin, je pense que c'est juste factuel, à un moment donné, plus toi, tu kiffes ta vie, et plus, enfin... Je veux dire, ton corps ressent tellement de choses, et ceux qui développent des maladies ou des cancers, c'est malheureux à dire, mais ça vient sûrement d'une source profonde, ou d'un stress, ou d'une autre chose.

  • Speaker #0

    Tout à fait possible. Moi, souvent, ce que je dis, c'est que, sans ma maladie, je n'aurais pas créé cette formule qui soulage des gens aujourd'hui. Et donc, j'ai un peu cette sensation que cette maladie avait ce Ausha, de me dire, regarde ce que ça fait la douleur, avec le cerveau qu'on t'a donné, fais quelque chose. Et à partir du moment où je l'ai fait, C'était ok. Il n'y avait plus besoin en fait.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Plus besoin de cette pathologie. Elle n'avait plus d'utilité.

  • Speaker #1

    J'ai encore d'autres questions. Je vais te poser celle-là d'abord en premier. C'est quoi ton rapport ? Déjà, est-ce que tu définis ça en tant qu'échec ou difficulté ? Quand tu peux avoir une difficulté ou quelque chose considéré comme un échec dans ta vie ? Oui. Est-ce que tu as une définition sur ça ? Et comment tu te relèves de certains échecs que tu aurais pu avoir ?

  • Speaker #0

    Pendant très longtemps... J'ai considéré ma valeur à travers mes réussites et à travers ce que j'arrivais à gagner et à faire. Très récemment, j'ai compris que ça n'avait rien à voir. Et j'ai compris qu'il y a eu trois phases vraiment. Un, l'échec n'était pas permis dans mon mindset. Pourtant, il était bien présent. Mais du coup, ça a enclenché des situations tout à fait... Mauvaise, qui est que quand dans ton mindset tu ne t'autorises pas à l'échec, ça veut dire que quand il y en a un, tu le post-rationalises pour faire croire que ce n'en est pas un et donc tu n'apprends pas. C'est très dangereux. La deuxième chose, c'est qu'après je me suis affublée de ce que j'appelle une légende. On a tous nos dysfonctionnements. Et moi, ma dysfonctionnement, c'est que je veux être aimée, parce que je suis différente. Donc bien sûr, plus tu es différente, plus tu as la blessure du rejet, et plus tu as la blessure du rejet, plus tu veux être aimée. Donc je me suis dit, je vais créer une légende, parce que les gens adorent les super-héros. Je vais avoir une vie basée sur la résilience. Tu sais, j'ai eu cette discussion que j'avais ce matin avec une des personnes qui était au Mastermind. D'ailleurs, si vous avez envie de voir ce qu'elle fait, elle s'appelle Olivia. Elle a une marque incroyable de lessive qui s'appelle Because You Care, ici à Dubaï. Et je lui disais, tu sais ce qui est fou, c'est quand tu comprends que l'univers te donne toujours ce que tu demandes. Toujours. Et donc moi, j'ai demandé pendant des années à montrer à tout le monde que j'étais résiliente. J'ai eu beaucoup de difficultés. Et dans l'échec, du coup, j'en apprenais toujours rien. Par contre, ça me permettait de montrer à quel point j'étais forte, à quel point j'étais courageuse, à quel point j'étais résiliente. Et j'étais anormalement résiliente par rapport à la majorité de la population pour construire ma légende. Et il y a... que quelques mois où j'ai compris tout ce que l'échec m'apprenait et tout ce que j'ai appris grâce à mes multiples échecs. Et aujourd'hui, je ne considère plus un échec comme un échec, je considère ça comme une expérience. Et où je me dis, ok, qu'est-ce que tu en apprends sur toi, sur les autres, sur la situation ? Qu'est-ce que tu en retires ? Qu'est-ce que tu vas refaire ? Parce que tu peux refaire, tu as le droit. Qu'est-ce que tu ne vas plus refaire ? Et donc pour moi aujourd'hui c'est une expérience. Alors parfois les expériences sont douloureuses, difficiles, positives, en fonction de comment tu la vis. Mais j'ai plus, et puis surtout j'ai plus du tout d'appréhension par rapport à ça. J'ai plus aucune appréhension à l'échec parce qu'en fait c'en est plus un pour moi. Plus du tout. C'est une expérience de vie et ma seule responsabilité c'est d'en retirer... L'apprentissage et essayer de faire mieux la fois d'après.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    Pour moi, c'est vraiment ça aujourd'hui, la notion d'échec.

  • Speaker #1

    Ok, trop cool. Trop cool. On a encore un petit peu de temps. Je vais juste te poser encore quelques questions. Comment toi tu fais aujourd'hui dans toutes tes activités, on va prendre les deux premières, le consulting et l'infoprenariat, pour trouver des clients ? Quelle a été ta méthode ? C'est une question très généraliste, comme ça qui sort de nulle part. Mais en fait, je sais que les gens qui écoutent le podcast, ils ont des douleurs sur ça, sur comment avoir plus d'acquisitions, comment trouver des clients en continu, en flux continu. C'est quoi ta pensée à toi sur ça ?

  • Speaker #0

    Alors... Sur la partie consulting, c'est très différent de la partie infoprenariat. Parce que tu es sur des contrats beaucoup plus gros en termes d'argent, qui part de 15 000 euros le plus petit, qui peut monter jusqu'à 100 000 euros l'année. Donc on est sur des investissements différents. On est sur des clients qui sont du B2B, donc qui sont des entreprises, qui vont avoir des besoins spécifiques. Je dois avouer que la réputation que m'a donnée mon entreprise, aussi bien dans sa réussite que dans sa liquidation, m'a amené des appels entrants quand j'ai fait savoir à l'écosystème que j'allais accompagner des gens dans leurs projets d'entreprise. Donc j'ai eu cette chance incroyable que beaucoup ont vu ma liquidation qu'entreprise comme une énorme opportunité d'avoir quelqu'un qui, dans le monde du médical, avait passé toutes les étapes de la création de la société, la validation du produit, jusqu'à effectivement le j'ai pas trouvé mon marché Donc j'ai eu d'abord des appels entrants et puis assez rapidement le bouche à oreille aussi a commencé dans le consulting c'est beaucoup le bouche à oreille. La plupart je te dirais aujourd'hui des contrats qui sont en cours, j'en prends peu, faut aussi le savoir, moi j'ai choisi d'avoir des contrats longue durée, peu de clients, c'est une décision que j'ai prise pour faire de la qualité. Plutôt que justement aller chercher 10 000 par là, 5 000 par là, etc. Non, j'ai choisi d'avoir des contrats qui sont des contrats sur l'année, où moi c'est un forfait au mois en fait, et j'accompagne les dirigeants, les équipes dirigeantes, sur des sujets particuliers, il y en a qui sont en redressement judiciaire, t'en as qui vont être dans une restructuration stratégique, t'en as qui viennent me voir pour les homologations et les validations de leurs produits, c'est vraiment très différent en termes de demande. Très clairement, tous mes clients, 100% de mes clients sont des bouches à oreilles.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    100%.

  • Speaker #1

    Sur ça.

  • Speaker #0

    Pour une raison très simple, c'est que ce qui va faire pour moi dans le consulting, il y a deux éléments très importants pour moi, qui est mon taux de rétention. C'est-à-dire que si j'ai six clients, sur les six clients, j'en ai cinq qui reçignent l'année suivante, j'ai donc un chiffre d'affaires qui est garanti sur l'année. Et je peux me dire, là, je vais essayer d'aller chercher trois de plus. Mais tu vois, mon gros travail, il est sur la qualité que je vais rendre à mes clients qui ont décidé de me faire confiance pendant une année. Pour moi, c'est vraiment ça. Mon plus gros funnel d'acquisition, c'est garder ce que j'ai. Et du coup, si je fais ça, mon deuxième canal d'acquisition, c'est que quand je fais un travail qui est de qualité... Bien évidemment, ils le disent.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ils le disent parmi d'autres. Ah, tu n'as pas réussi à lever des fonds. Tu sais que moi, je suis passée par une nana. Putain, ça m'a changé la vie. Et donc, qu'est-ce que va faire la personne ? Je t'appelle. Donc, sur la partie consulting, moi, je ne suis pas en prospection. Je suis vraiment en appel entrant. De temps en temps, je vais faire de la prospection, mais ce que j'appelle de la prospection indirecte. C'est-à-dire qu'une fois tous les six mois, je vais laisser ma ligne ouverte pour répondre à des entrepreneurs qui me suivent sur LinkedIn, qui est vraiment mon canal d'acquisition sur la partie consulting. Et je vais avoir de l'indirect aussi parce que je vais avoir des personnes qui vont me dire Tiens, moi j'ai lancé un projet là-dessus, si tu as envie qu'on en parle. Ce n'est pas moi qui fais la démarche. Et du coup, après, je vais discuter avec la personne et je vais voir ce qu'il en est. Donc, ça fonctionne beaucoup comme ça sur la partie consulting. Je ne vais pas avoir une démarche commerciale incisive parce que je privilégie. la qualité de mes restitutions, la création d'un lien de confiance parce que moi, ces clients-là, dans trois ans, ils sont encore mes clients. Donc voilà, c'est plus la manière dont je fonctionne sur la partie consulting. Sur la partie… et c'est aussi plus… ce sont des marchés confidentiels. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que tu ne fais pas un démarchage, une entreprise qui est en redressement judiciaire, elle n'a pas envie que tout le monde le sache. Donc on est sur quelque chose qui est très salon, qui est très... c'est une manière différente de faire du business, mais qui est effectivement basée sur, par contre, tes résultats. Si tes résultats ne sont pas là, et là pour le coup c'est un point commun entre tous les business, si la preuve sociale n'est pas là, cette acquisition, je ne peux pas la faire. C'est impossible. Donc ça c'est le premier business. Deuxième business sur la partie infoprenariat. Je pense que j'ai à peu près tout testé, parce qu'il y a plein de méthodes différentes d'acquisition sur la partie entrepreneuriat. Création de contenu, organique, outbound, les ads, il y a à peu près tout. La seule chose dont je suis convaincue et certaine, ça ne veut pas dire que j'aime faire ça ou même que je le fais, c'est que l'avantage de l'infoprenariat, c'est que ce sont des maths. Et les maths, ça veut dire quoi ? Ça veut dire, imaginons, tu es une setteuse moyenne, une closeuse moyenne. Qu'est-ce qu'on sait ? que si tu fais 90 calls par jour, 90 DM par jour de contacts, quel que soit le réseau que tu vas utiliser, logiquement, tu en as 30% qui acceptent de rentrer en appel de closing. Et sur ces 30%, tu en as 30% que tu vas closer. Donc, une fois que tu as compris ça, et si tu n'es pas bon, c'est 10% et 10%, si tu es très bon, c'est 30% et 50%. Les chiffres, on les connaît. Et quel que soit ce que tu vends, la seule chose effectivement dont on n'est pas sûr, c'est est-ce que ce que tu vends répond à un vrai besoin marché ? C'est la seule chose dont on peut avoir un doute. Et c'est d'ailleurs pour ça qu'il faut faire une étude de marché avant d'y aller quand même, et avant de prendre certaines décisions. Puis ensuite, il faut tester très rapidement son produit pour voir si ça rencontre son marché de manière réelle. Mais à partir du moment où tu sais que ça rencontre ton marché, c'est des maths. Alors c'est chiant, c'est long, le setting c'est entre minimum, pour avoir de bons résultats, 3 à 4 heures par jour. Mais moi, je connais des setters qui font 25 à 30 000 euros par mois sans aucune difficulté, qui sont des machines de guerre. Sur le closing, c'est la même chose. Donc, c'est mathématique. Et c'est extrêmement rassurant, je trouve, parce qu'il n'y a pas beaucoup de business où tu as cette capacité d'application mathématique en te disant, en fait, si mon offre répond à une douleur et que les gens sont prêts à payer pour cette douleur, bon, je vais peut-être devoir faire deux, trois pivots sur la manière dont je propose mon offre, deux, trois pivots sur mon contenu, peut-être même sur mon prix. Mais la réalité, c'est que s'il y a ces trois alignements et que j'applique cette méthode, ça fonctionne. Alors après, oui, bien évidemment, tu vas avoir des modifications dans tes tunnels. Est-ce que je passe par le webinar ? Mais en fait, c'est la même chose. Parce que pour avoir des gens dans le webinar, tu vas les setter. En fait, ça revient à la même chose. C'est juste que tu vas augmenter leur prise de conscience. Donc derrière, le closing sera plus simple. Mais c'est tout. Si derrière, tu fais des ads, en fait, ça remplace ton setter. Donc tu vas avoir plus de gens derrière et tu vas les mettre dans ton tunnel. Mais la réalité, c'est que c'est mathématique. Il suffit juste de... J'allais être extrêmement vulgaire. Il suffit juste de faire. J'allais parler de ça. Il suffit juste de faire et de s'y mettre et ça rentre. C'est aussi simple que ça. Alors oui, bien sûr, ça veut aussi dire accepter que 70% du temps, les gens ne répondent pas ou vous disent non. C'est OK, on s'en fout, pas grave ça. Et il faut avoir aussi une... Je pense que c'est très important, il n'y a pas d'émotionnel. Si on veut être un bon setter, pour moi, closer c'est différent. Mais un bon setter pour obtenir un maximum de calls qualifiés... En fait, il faut être une machine. Il faut juste avoir qu'une seule obsession, rentrer du client. Et le gros problème qu'ont la majorité des entrepreneurs, il y en a deux, pour moi. Le premier problème c'est un manque de rigueur et un manque de je fais tous les jours et quoi qu'il se passe je continue, je continue, je continue. Ça c'est quelque chose qui manque. Et la deuxième chose c'est, ah ouais mais je veux pas déranger. Ah bah si tu veux pas déranger, fais un autre boulot. Et je suis hyper cash, c'est-à-dire qu'une personne aujourd'hui, quand tu vas lui envoyer un DM, souvent j'ai ça, première objection, quand j'accompagne, c'est ah ouais mais attends je veux pas déranger. Et puis en plus je trouve ça très intrusif, oui bah ça s'appelle de la vente en fait. Ça s'appelle de la vente. Alors tu vendrais de la merde, tu vendrais de la drogue, tu vendrais... Non mais voilà, je le dis de manière très transparente, du coca qui crée du diabète et qui fait perdre des dents à des enfants de 8 ans aux Etats-Unis et qui a un drame d'un point de vue santé publique, je te dirais, bon, je comprends que t'aies des petites questions de valeur intérieure et de conflit intérieur, mais quand tu vends un produit qui répond à une douleur et qui est utile, il faut arrêter de se poser 3 milliards de questions, sauf si tu veux pas faire d'argent. Et dans ces cas-là, on revient dans ce que j'ai dit tout à l'heure, tu fais une association ou une carrière politique. Je préconise plutôt l'association en vue de l'état de la France aujourd'hui, mais bon, ça c'est...

  • Speaker #1

    Je ne peux pas te contredire puisque forcément, tu le sais bien, c'est aussi un peu les clientes que j'accompagne. Il faut aussi faire preuve un peu de patience pour arriver à leur montrer que c'est possible aussi pour elles et qu'elles ne sont pas des mauvaises personnes et qu'elles peuvent se débarrasser aussi de leur syndrome de l'imposteur et de marchande tapis.

  • Speaker #0

    L'élément important aussi que je voudrais dire là-dessus, influenceur n'est pas entrepreneur. Donc, ce n'est pas le nombre de personnes qui te suivent sur tes réseaux qui va faire ton nombre de clients. Ça, c'est du bullshit. Ça, c'est de la connerie. Ce qui va faire ton nombre de clients, c'est ta capacité à aller les chercher. Et donc, tu peux parfois avoir des quantités de données très importantes en termes de followers sur TikTok, sur ce que tu veux. Mais en réalité, derrière, il ne se passe que dalle. Donc, ça, c'est aussi un élément important. Moi, je préfère quelqu'un qui est 2000 followers qualifiés. Parce que ce sont des gens qui ont choisi de te suivre parce que le problème auquel tu réponds est un problème qui est le leur, parce que ces 2000 là, c'est 2000 vrais clients. C'est ça. Que avoir, je suis n'importe quoi, un million de followers sur lesquels en fait les trois quarts, tu vas en avoir 35%, je fais exprès parce qu'on est entre femmes, 35% qui vont suivre parce que simplement ils trouvent bonnes, tu vas en avoir 30 autres qui te suivent parce qu'ils ont envie de te ressembler. Et puis, tu ne vas peut-être avoir même pas 1% de cette manne de followers qui est une manne de clients convertibles. Et la vraie question à se poser pour moi dans la stratégie de contenu, c'est ça. C'est comment est-ce qu'effectivement, je n'ai pas des followers mais des clients. Et le gros sujet aujourd'hui, c'est que de part la politique en lien avec les influenceurs sur Instagram et sur TikTok notamment, YouTube c'est un peu différent. Pour moi, c'est un réseau social avec LinkedIn qui est beaucoup plus professionnalisant dans la manière dont ça a été fait parce que ça demande plus de travail pour plein de raisons. Il n'y a quasiment jamais eu d'influenceurs, très peu en tout cas sur LinkedIn et sur YouTube. Par contre, Instagram et TikTok effectivement... on pâtit de ça et on pense que parce que t'as une communauté géante, tu fais du business. Moi, j'ai rencontré des entrepreneurs qui ont des toutes petites communautés et qui sont millionnaires. Et je me permets aussi de signifier un élément qui est important. On en parle souvent parce que tu as cette hybridité dans ta manière de faire du business, c'est pour ça que je le souligne. On a tendance à oublier qu'il y a le monde virtuel, mais il y a des vrais gens aussi derrière leur écran. Et pour l'acquisition client, ça marche vachement bien. Moi, toutes les personnes que je vous ai présentées dans le mastermind, il n'y en a aucune qui est connue quasiment sur les réseaux sociaux. Je pense qu'il y en avait deux, c'est tout. Trois. Peut-être sur tous les... Donc, 70% des intervenants du Mastermind, ce sont des gens qui sont inconnus. Par contre, ils sont tous millionnaires ou milliardaires.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Je peux confirmer, on les a vus. Ils ne sont pas... En fait, on n'aurait jamais eu accès à eux si on n'était pas venu dans le Mastermind, si on ne les avait pas rencontrés, si tu ne les connaissais pas toi. Ça fait sens. Merci, Marine, pour cette interview. Dis-moi, quelles sont tes ambitions ou ta vision future ?

  • Speaker #0

    Alors, je vais parler de 2025. vu qu'on a assez de chances d'être en croisement de fin d'année. 2025 pour moi, c'est continuer les masterminds. Je pense vraiment que c'est quelque chose qui aujourd'hui n'est pas proposé parce que même parmi les infopreneurs, les propositions de masterminds sont très différentes par rapport à ce que moi je propose. Qui sont en grande partie quand même travailler sur l'entrepreneur en tant qu'individu, travailler après sur ses business avec des profils extrêmement variés. et de mondes différents. Moi c'est ça qui me plaît, c'est que vous puissiez rencontrer effectivement des personnes de mondes très très différents. C'est long, on est sur un mastermind qui fait huit jours, ça aussi c'est rare, souvent c'est quatre jours, trois jours. On est sur quelque chose qui fait huit jours, alors la raison elle est cognitive pour info, c'est qu'en fait il faut sept jours pour un cerveau humain quand il est sur sollicité pour commencer à transformer ses réseaux, ses réseaux neuronaux. Donc c'est la raison pour laquelle mastermind fait huit jours, pour que l'enclenchement du changement puisse s'opérer et être durable. Donc ça, c'est un élément que je souhaite effectivement continuer et agrandir. La partie infoprenariat, je ne vais pas la bouger, je vais la continuer, mais en lançant un programme qui est un peu différent, qui est un programme scale, qui est un programme qui permet d'accompagner des entrepreneurs qui ont un autre niveau de maturité, qui ne sont pas en démarrage d'activité, qui sont sur une activité qui est déjà assise, soit parce qu'ils ont du mal à hopper en termes de chiffre d'affaires, soit parce qu'ils veulent passer à l'étape supérieure.

  • Speaker #1

    Et toujours le consulting ?

  • Speaker #0

    Toujours le consulting.

  • Speaker #1

    Et tes ambitions personnelles, ça serait quoi ?

  • Speaker #0

    Mes ambitions personnelles, être toujours en bonne santé, 2025. Je pense que c'est un élément important. Et je l'espère, dans les années qui arrivent, j'aimerais beaucoup pouvoir construire ma propre famille.

  • Speaker #1

    Et aussi, acheter ta maison.

  • Speaker #0

    Oui, d'ici trois ans, j'aimerais beaucoup acheter la maison dans laquelle je suis.

  • Speaker #1

    Trop bien. Est-ce que tu as une dernière citation, punchline ou mantra que tu aimes bien te répéter à toi ?

  • Speaker #0

    Je ne suis pas très mantra ou citation. Je dirais juste que la seule chose que je voudrais partager et qui est quelque chose que je m'impose à moi, parce que parfois je l'oublie, faire. Il faut faire. Il faut arrêter de penser. Il faut arrêter d'avoir le plan parfait. Il faut arrêter de décrire. Il faut faire.

  • Speaker #1

    Ok, super. Où est-ce qu'on peut te retrouver si on a envie de travailler avec toi ?

  • Speaker #0

    Instagram, du coup. LinkedIn, bien évidemment, avec mon nom, mon prénom. Rien de plus simple.

  • Speaker #1

    Ok, Marine Coty, je mettrai tous tes liens dans la biographie. Merci infiniment pour ce temps que tu m'as accordé.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir, avec grand grand plaisir, merci à toi.

  • Speaker #1

    Et à très bientôt.

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