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Sakin Call : Journal d'une libraire

Episode 29 : Je fais les causes mais "ça ne marche pas" que faire ?

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24min |04/12/2025
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24min |04/12/2025
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Description

Tu fais les causes… mais rien ne bouge ?


Tu fais des dou‘as, tu t’organises, tu t’investis…
Et malgré tout, la situation ne change pas.
Cette attente, elle fatigue. Elle fait douter. Elle fait peur.


Dans le nouvel épisode du Sakin Call, on parle d’une épreuve que vivent beaucoup de musulmanes en silence :
👉 Quand tu donnes tout… mais que le résultat n’arrive pas.
👉 Quand une porte reste fermée malgré tes efforts.
👉 Quand tu ne comprends plus ce qu’Allah t’écrit.


Dans cet épisode profondément sincère, je t’explique :

  • pourquoi Allah retarde parfois les choses,

  • comment reconnaître une protection divine,

  • comment retrouver la paix pendant l’attente,

  • ce que signifie vraiment “faire les causes”,

  • et comment garder une foi stable quand rien ne se passe.


Tu y trouveras un conseil lecture comme d'habitude !


Donc si tu es dans une période d’attente… cet épisode est pour toi.
Il est là pour apaiser ton cœur et te rappeler que :
Un retard n’est jamais un abandon.
Allah prépare toujours mieux que ce que tu imagines.


Je suis Selma, fondatrice de la librairie Sakin, la librairie musulmane qui t'aide à te rapprocher d'Allah et à prendre soin de toi à travers la lecture. Abonne-toi à mes réseaux sociaux pour plus de conseils !


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode du Seikin Call, le podcast qui t'invite à prendre soin de toi, de ta spiritualité et à développer ta soif d'apprendre. Je suis Selma, fondatrice de la librairie musulmane Seikin et aujourd'hui, on va parler d'un sujet qui pique un peu, je pense. Tu sais, ce moment où tu fais les choses bien, tu fais les causes, tu t'es donné, tu as prié, tu as fait des do'as, tu y as cru, vraiment. Et pourtant, il n'y a toujours rien. Il n'y a rien qui bouge, il n'y a rien qui se débloque, il n'y a rien qui change et... Ça, c'est un truc qui peut vraiment te faire douter dans ta vie, que ce soit douter de toi ou de ton avenir, ou parfois même en vrai de ta relation avec Allah. Je voulais en parler parce que bon, forcément sur les réseaux, on voit toujours les réussites des gens. On a tendance à se comparer en pensant qu'on est les seuls à avoir des échecs ou pas de réussite en tout cas. Donc aujourd'hui, on va parler de ça, de ce qui nous rend parfois vulnérables forcément. Donc aujourd'hui, on va parler du fait de... faire les causes, mais de ne pas voir les résultats qu'on attend, en tout cas. On va voir comment on peut garder un cœur apaisé, même quand on n'a aucun résultat concret entre les mains. Donc, comme d'habitude, tu prends une boisson chaude, tu t'installes et c'est parti. Déjà, concrètement, faire les causes, ça veut dire quoi ? Parce qu'on dit tout le temps ça, mais il y en a qui pensent que c'est le fait de tout contrôler, d'avoir des plans dignes d'une... d'un 440, d'une multinationale. Mais en vrai, faire les causes, ça peut être des actions simples de la vie. Je ne suis pas en train de dire d'être passif, bien sûr. Mais déjà, les doigts, c'est faire des causes. Prenez l'habitude du coup, des petites actions, de voir les petites actions que vous faites et mettez en place justement ces petites actions parce que petit à petit, c'est ces petites graines qui vont faire de très belles plantes et de très beaux arbres, incha'Allah. Et notre problème, À nous, les êtres humains, un peu ingrats, on va dire les termes. Aujourd'hui, on parle français. C'est vrai qu'en fait, on se dit, c'est bon, j'ai fait ça, pourquoi ça ne marche pas ? Je dois automatiquement avoir les résultats que je souhaite parce que j'ai fait les causes que je pensais bonnes. Et voilà, il n'y a pas d'autre solution. Mais les amis, la vie, ça ne marche pas comme ça. Je sais que c'est dur à avaler parce que la société nous a appris, on travaille dur, succès, quand on veut, on peut. Mais ce n'est pas du tout ça, en fait, la vie. Même que ce soit en islam ou la réalité, ce n'est pas ça. Évidemment, il faut croire en nos rêves. Je ne suis pas en train de vous casser vos délires. Il faut croire en ses rêves. Il faut faire les causes. Mais il faut surtout, surtout croire en Allah, en fait. Donc, on arrête ces discours un peu culpabilisants où on se dit, si on veut quelque chose, on n'a qu'à faire les causes et c'est tout. Si on n'a pas ce qu'on veut, c'est qu'on n'a pas fait les causes. On ne mérite pas. Non, on va se poser calmement, doucement, et on va arrêter les discours toxiques de la méritocratie, s'il vous plaît. Nous, on fait les causes. Bien sûr qu'il faut faire les causes. Moi, de toute façon, je suis la première à le dire. Il faut faire les choses. Il faut se bouger, en fait. Vous voulez quelque chose ? Bougez-vous, concrètement. Mais on n'a pas la garantie du résultat. C'est un fait. Ce que vous devez vous dire, c'est qu'il n'y a pas le résultat que vous voulez vous. Qu'il n'y a pas de résultat, déjà. Des fois, on a une autre forme de résultat, mais vu qu'on est focus sur ce qu'on voulait au départ, on ne voit même pas tout le khir qu'il y a eu à côté, toutes les doigts qui ont été exaucés à côté. Il y a une phrase que j'avais vue sur les réseaux, mais qui est trop vraie. C'est qu'en fait, actuellement, on est en train de vivre la vie qu'on a demandé à Allah il y a quelques années. En fait, là, actuellement, ta vie, c'est tes doigts exaucés d'il y a quelques années. Donc, pourquoi tu fais le focus sur les doigts qui n'ont pas encore été exaucés ? ou qui ont peut-être été exaucés d'une autre manière. Ce n'est pas parce que tu as demandé tel objet exactement, ou tel chiffre d'affaires dans ton entreprise, ou tel salaire dans ton travail, ou même tel prétendant, qu'il n'y a pas eu d'autres doigts exaucés à côté, ou peut-être même cette doigts a été exaucée, mais d'une meilleure manière. Parce que restons humbles, et rappelons-nous que les meilleurs plans sont ceux d'Allah, pas les nôtres. Allah il nous connaît mieux qu'on se connaît nous-mêmes, Allah il connaît notre avenir, il connaît des choses auxquelles on n'aura jamais accès, donc parfois nos do'as ne sont pas exaucés exactement comme on le souhaite. Il y a un trop beau hadith qui dit « Il n'y a aucun musulman qui fait une invocation dans laquelle il n'y a ni péché, ni rupture des liens de parenté, sans qu'Allah ne lui donne une de ces trois choses. » Soit il exhauste tout de suite son invocation. Soit il lui retarde l'exhaustion pour le dollar, soit il le protège d'un mal qui est équivalent. Quand les compagnons ont entendu ces paroles du prophète, ils ont dit « Ainsi nous en ferons » . davantage, nous devons en faire beaucoup. Et le prophète sallallahu alayhi wa sallam avait rajouté Allah en fera encore plus pour vous. C'est-à-dire que la générosité d'Allah, elle est sans limite. Et elle dépasse largement nos espérances. Ar-Rahman Ar-Rahim, c'est le créateur. C'est-à-dire que sa Rahma, elle est infinie. On ne peut pas comparer avec notre Rahma, nous. Allah il attend qu'une chose, attendre d'une certaine manière vous avez compris, mais il souhaite qu'une chose c'est qu'on l'invoque. Donc continuez d'invoquer, des fois il vous donne pas ce que vous voulez tout de suite, justement pour que vous preniez le temps de l'invoquer, que vous vous asseyez, ok là c'est mon moment avec Allah. On va pas se mentir, on vit dans une vie, vraiment c'est terrifiant à quel point on vit à 200 à l'heure, c'est toujours... La productivité, la rapidité, on a plein de trucs à faire, on est toujours débordé, on remet à plus tard nos relations sociales, on remet à plus tard, je dois aller voir mon frère, ma soeur, mon cousin ou ma cousine et je remets toujours ces choses-là à plus tard. C'est toujours à travail, je dois m'occuper de lui, je dois m'occuper de ça. Et en fait, normalement, notre spiritualité, c'est censé être le moment où on se dit ok, stop. Je ne suis pas un être pour cette vie, de toute façon, je suis juste là de passage. Moi, je suis un être pour le delà. Et là, je vais me reconnecter avec mon âme, avec ma vraie nature. Et là, je me rappelle à quel point je suis petite face à Allah, face au monde qu'il a créé. Et je me rappelle que je ne suis pas seule, que j'ai Allah avec moi, que j'ai le Créateur qui est là pour moi. Et dans ces moments-là, qu'est-ce que je suis censée faire ? Juste lever mes mains et lui demander tout ce que je veux. Me confier à lui. Lui dire tout ce que je n'ose pas dire aux autres. Par peur d'être jugée, par peur de saouler l'autre, par peur de me confier. Mais à lui, je peux tout dire. Et vraiment, prenez ce temps. Faites-le. Asseyez-vous, toute seule, dans votre chambre. Et prenez le temps de demander à Allah ce que vous voulez. De lui dire, ok, là je suis stressée pour ça. Là, c'est ça qui ne va pas. Là, j'ai vraiment besoin de toi pour ça. Surtout les personnes qui souffrent d'anxiété. Qui ont besoin de... tout contrôler, qui ont toujours cette peur de perdre le contrôle, qui sont vraiment rattachés aux causes, vraiment des addicts aux causes, on va dire. Je ne sais pas trop comment on parlait de ça. Aucun jugement, bien sûr, je suis la première concernée, sachez-le. A chaque fois, je vous le dis, de toute façon, les podcasts, ils sont d'abord pour moi, ensuite, ils sont pour vous. D'abord, je me fais le rappel à moi-même. Ensuite, si ça peut vous servir, tant mieux. Ce qui est important, en fait, c'est d'essayer de lâcher prise. et d'arrêter cette obsession sur les résultats. Toujours besoin de résultats, besoin de résultats immédiats en plus. On ne s'est plus patienté dans notre société, on veut tout, tout de suite. Surtout avec Internet, les réseaux sociaux, chaque GPT et compagnie, on a tout, tout de suite. On ne veut plus ce truc d'effort, on veut vraiment tout à l'instantané. Sauf que ce n'est pas comme ça que ça marche la vraie vie. La vraie vie, ce n'est pas Amazon Prime. Ce n'est pas tu demandes un truc, tu as forcément le truc le lendemain. Bien sûr, ça peut arriver. Bien sûr, il y a des doigts, ils sont exaucés vraiment à la seconde même. Mais il y en a d'autres, il faut attendre. Et je sais que c'est hyper frustrant, l'attente. C'est l'une des épreuves les plus lourdes. Je pense qu'on ne réalise pas à quel point c'est difficile, surtout quand ce n'est pas nous qui attendons. Parce qu'en vrai, il n'y a rien de visible. Et en plus, personne ne va te dire « Oh ma pauvre Miss Kina, t'es en train d'attendre » . Non, personne ne va te dire ça. Mais effectivement, l'attente, ça peut être vécu comme une épreuve. silencieuse, mais ça peut être vraiment vécu comme une épreuve, peu importe ce qu'on attend. Surtout quand on fait les causes, quand on y met notre coeur, que ce soit un projet, des examens ou autre, mais en fait tu ressens cette douleur dans le coeur parce que tu fais selon toi, tu fais tout bien, tu fais des Ausha que tu répètes depuis des mois, peut-être il y en a même des années, il y en a qui répètent des Ausha pendant des années, mais c'est pas une mauvaise chose, il faut continuer, il faut pas perdre patience, même si je sais que c'est difficile et que c'est très facile à dire, Merci. Mais il faut persévérer et continuer. Et je sais que forcément, si ça fait des années, peut-être à chaque ramadan, tu te dis, allez cette année, je vais avoir un signe, mes do'as de tuneur vont être exaucées. Et après ramadan, tu es dans la même situation. Ton cœur commence à fatiguer et tu te dis, pourquoi je fais tout ça ? Pourquoi je force ? Pourquoi ça ne marche pas ? Pourquoi est-ce que Allah ne me répond pas ? Mais en fait, oui, il te répond, mais pas dans la forme que toi tu veux. Pour le moment, en tout cas, tu n'as pas la forme que tu souhaites. Mais ne t'inquiète pas qu'il entend tout, qu'il voit tout, qu'il sait tout. Et vraiment, mettons-nous ça dans la tête et répétez-vous cette phrase à chaque fois que vous en avez besoin pour que ça rentre dans votre tête. Le fait d'attendre, ce n'est pas qu'Allah nous rejette. Le fait qu'on ait une période de silence, entre guillemets, ce n'est pas qu'Allah nous oublie. Le fait de devoir faire un détour pour atteindre nos objectifs, ce n'est pas un échec. Donc non, on n'est pas forcément invisible aux yeux d'Allah, on n'est pas forcément puni, on n'a pas été laissé de côté. On est peut-être en phase, on est peut-être dans une phase de préparation, dans une phase où on doit continuer de faire les causes parce qu'on est dans une phase d'apprentissage. La surah Ausha, c'est une surah que j'aime trop. C'est une surah qui a été révélée après une période de latence de la révélation. Donc le prophète sallallahu alayhi wa sallam n'avait pas reçu de révélation pendant un moment, il commençait à s'inquiéter. Et c'est là que Allah révèle Ton seigneur ne t'a pas abandonné et ne t'a pas désapprouvé. Et ce verset en fait on peut le prendre pour nous aussi. On peut être réconforté nous aussi par ce verset. Allah il ne va pas nous abandonner. Peut-être qu'Allah il ne te donne pas ce que tu veux parce que ce n'est pas un bien pour toi. Je sais que c'est difficile à entendre. Peut-être qu'Allah il ne te donne pas encore ce que tu veux parce qu'il t'a donné mieux. et que tu ne le vois pas parce que tu es focus sur ce que tu n'as pas, peut-être qu'Allah veut que tu apprennes encore certaines choses et qu'il y a besoin que tu aies du coup cette période-là où il n'y a pas encore ce que tu veux. J'espère que vous comprenez ce que je raconte. Et je vous assure, je vous promets, si vous faites les causes, si vous faites des do'as, si vous avez une bonne opinion d'Allah subhanahu wa ta'ala, quand vous aurez ce que vous avez demandé, et peut-être même mieux, ça aura une saveur. inestimable. C'est dans ces périodes-là en fait, c'est des périodes de khair, c'est des périodes d'attente. Je sais, c'est pas ce que vous vouliez entendre. Mais c'est des périodes de khair, c'est des périodes d'attente parce que ça travaille notre tawakul, ça travaille notre opinion d'Allah. Et ça, c'est la base de la vie en fait. Notre vie, notre réussite dans ce bas monde et dans l'au-delà, elles dépendent de l'opinion qu'on a d'Allah et de notre tawakul du coup. Donc, quand rien ne se passe, t'as trois options. Soit tu vas commencer à te blâmer en disant ... Je suis nulle, je ne fais pas assez, Allah m'a puni. De toute façon, je ne vais jamais avoir ce que je veux. Bon, là, du coup, le shaitan, il est super content. Il est là pour te décourager et tu fais le sale boulot à sa place. Soit tu vas commencer à être accro aux causes, c'est-à-dire te focaliser que sur ça. On sait que ça ne dépend que de ça. Commencer à te dire, il faut que je continue, il faut que je fasse ci, il faut que je fasse ça. Donc tu ne vas jamais t'arrêter et souvent forcément ça ne va donner que du stress, de l'anxiété, un burn-out, du désespoir, un sentiment que tu ne peux jamais t'arrêter, tu ne peux jamais souffler. Et concrètement il n'y a pas de solution. Soit tu te réalignes, tu fais une pause, tu fais les causes, tu t'appliques bien sûr, tu restes active mais tu souffles un peu, tu prends du recul et tu n'attaches plus ton bonheur au résultat. Parce que le résultat il dépend pas de toi C'est ça qu'il faut que tu te mettes dans la tête Et c'est ça le Tawakul C'est je fais les causes Je sais pas si ça va me mener A ce que j'attends, peut-être que ça va me mener A quelque chose de mieux, mais en tout cas je suis convaincue Que ça va me mener à la meilleure Destination possible Parce que c'est Allah qui l'aura choisi Et les plans d'Allah sont les meilleurs Donc on est pas dans le fatalisme On s'arrête tout et puis voilà si Allah il va nous donner Non, on fait les causes On fait nos doigts On agit du coup, mais notre cœur il est attaché à Allah, pas au résultat, pas à l'issue. Et là, tu goûtes à la vraie liberté, là, t'es vraiment libre. Donc vraiment, ne te compare pas aux autres en te disant, ah, elle est un tel, elle a réussi, elle a réussi, lui il a réussi, et moi, ben j'ai pas réussi à atteindre mes objectifs encore, etc. Déjà, chacun son rythme, les plans d'Allah, pour chacun, ils sont différents. Après, l'herbe n'est pas toujours plus verte ailleurs. Ce n'est pas parce que tu vois quelque chose chez quelqu'un, tu te dis « Oh, j'aimerais trop avoir la même chose, oh là là, si seulement j'avais atteint cet objectif-là, que sa vie est parfaite, sa vie est magnifique. » Chacun ses épreuves. Chacun son lot d'épreuves, chacun son lot de douleurs. Et peut-être même que cette personne, elle t'admire, toi, pour une qualité que tu as ou quelque chose que tu possèdes ou autre. Je ne parle même pas de jalousie dans ce cas-là. Je ne parle pas de personnes mal intentionnées ou autre. Je parle juste de... inconsciemment, les êtres humains, on a tendance à se comparer, surtout avec les réseaux sociaux, internet, etc. On a tendance à se comparer en se disant « Ah, mais mon Dieu, moi j'ai pas la vie parfaite comme elle. » Mais personne n'a une vie parfaite. On n'est pas là, bien sûr, pour se réjouir du malheur des autres. On n'est pas là à souhaiter le malheur des autres sous prétexte que nous, il y a quelque chose qui nous rend triste dans notre vie. Mais rappelons-nous que chacun a ses bienfaits, que Allah il est le razak pour tout le monde. Donc, elle, elle a son risque, toi tu as ton risque. Peut-être que... qu'Allah ne te donne pas ce que tu veux parce qu'il te protège d'un mal en te disant non. Parfois, il te prépare pour mieux. Parfois, il te purifie en te laissant attendre. Et parfois, c'est juste que ton cœur n'est pas encore prêt à recevoir aussi. Ça, c'est hyper important. On a une vision un peu en France-Chine des choses, des doigts. C'est on veut, on demande et on a maintenant. Mais en fait, c'est Allah qui voit tout, c'est Allah qui sait tout. Et des fois, il y a des choses que nous, on ne voit pas. Donc, on ne sait pas ce qui va se passer dans 6 mois, dans 1 an, dans 10 ans. Nous, on se dit, notre doigt n'a pas été exaucé, elle est en retard. Mais non, peut-être que c'est une rahma, peut-être que c'est une bénédiction. Peut-être que ce que tu as vécu toi comme un échec à un moment, c'était pour te protéger d'un très grand mal. Et ça, on ne le comprend que plus tard. Des fois, il nous arrive des choses dans notre vie, et c'est des années après, on se dit, mais hamdoulilah qu'il s'est passé ça. Alors que ce n'était pas du tout ce qu'on voulait de base. Donc vraiment, n'oubliez jamais d'être reconnaissant déjà pour tout ce que vous avez et pour toutes les fois où Allah vous a protégé. Parce que je peux vous assurer que même si on ne le sait pas, même si on ne s'en rend pas compte, Allah nous a protégé de nombreuses, nombreuses fois. Il y a un hadith du prophète Muhammad sallallahu alayhi wa sallam qui nous dit que la doha du prophète Younous sallallahu alayhi wa sallam, qu'il a dite dans la balaine, peu importe la doha qu'on fait en disant la doha de Younous sallallahu alayhi wa sallam, Eh bien, notre invocation, elle est exaucée. Donc comment vous dire à quel point cette doa, je la fais tous les jours. Dès que je demande quelque chose à Allah, je la demande avec la doa d'Younous. Un jour, j'ai demandé quelque chose à Allah, mais vraiment, je l'ai demandé tellement fort, tellement sincèrement. En fait, je demandais à Allah de me préserver de quelque chose que je considérais mal. Genre que je considérais comme un mal pour moi. Et je vous promets que ces doigts-là, je les faisais, mais avec tellement de... En fait, j'étais désespérée et je peux vous assurer que le serviteur désespéré, mais en fait, il n'a pas d'autre choix que de se tourner vers Allah. Donc, il le fait vraiment avec la plus grande sincérité. Je ne suis pas du tout en train de vous raconter ça par ostentation ou autre. Rien qu'Allah m'en préserve. Vraiment, je vous assure, c'est juste pour vous donner l'exemple. L'exemple qui m'émeut beaucoup d'ailleurs, mais bref, passe-moi. Je l'ai demandé avec tellement de sincérité. Je me suis dit non, mais c'est bon, ce n'est pas possible. ils peuvent Ma doha va être exaucée en fait. Il n'y a pas d'autre solution. Ce n'est pas possible. Parce que c'est la doha du Nusra Aleykissalam de toute façon. Et ma plus grande peur s'est passée. C'est-à-dire que je demandais d'être préservée contre quelque chose. Et ça m'est arrivé ce quelque chose-là. Vraiment pile ce quelque chose-là. C'était une phobie. Vraiment, c'était une phobie d'avoir ça. Et au début, c'était tellement un choc. Je me suis dit, mais non, ce n'est pas possible que ça m'arrive. J'ai fait la doha. J'ai fait la doha du Nusra A.S. J'ai fait les causes Quand je vous dis cause, vraiment, j'ai fait beaucoup de causes. Dieu est témoin. Donc, je ne comprends pas. Je me dis, oh là là, encore un échec dans ma vie. Donc là, je remets toute ma vie en question à ce moment-là. Je pensais, ça y est, ma vie, elle était foutue. Ça y est, c'est bon, c'est fini. It's over. Eh bien, avec les années qui sont passées là, là, j'ai bien compris. Ce n'est pas qu'Allah n'a pas exaucé ma doa. C'est qu'en fait, dans ma doa, je ne me rendais pas compte que je demandais quelque chose qui n'était pas un khir pour moi. Donc, Allah, il m'a protégée de moi-même. Et je pèse mes mots quand je dis ça, pas je me suis mise en danger ou autre. Mais en fait, on est des créatures. Il faut rester humble et il faut se rappeler qu'on n'a pas la science infuse. Oui, on peut se connaître soi-même, bien sûr, il faut apprendre à se connaître. Mais des fois, on est tellement obstiné par quelque chose qu'on n'a pas envie d'avoir ou par quelque chose qu'on veut absolument, au contraire, qu'on oublie qu'on ne sait pas tout. Et là, pour le coup, je pensais que ce que je demandais, c'était un khir pour moi. Et en fait, avec le recul, mais alhamdoulilah, Que Allah ne m'a pas donné ce que je demandais, il m'a préservé d'un grand mal. Je précise, je ne demandais rien de haram dans ma doigt, mais je ne lui demandais pas quelque chose de bien pour moi en fait, mais je ne m'en rendais pas compte. En soi c'était totalement halal ce que je demandais, c'était une bonne chose, mais... pour moi. Et ça, sur le coup, tu t'en rends pas compte. Tu oublies ton taouakoul quand t'es dans l'épreuve, dans la difficulté ou dans cette obsession d'avoir ce que tu veux. Ah bah j'ai fait les causes, pourquoi j'ai pas eu ce que je voulais ? Surtout là, carrément, pour le coup, il y a un hadith qui nous dit oui, tu fais tel doigt, tout est exaucé. Donc je me suis dit mais non, je comprends pas, qu'est-ce que j'ai pas bien fait ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? Peut-être j'ai fait trop de péchés. Mais en fait, oui, bien sûr, il faut se remettre en question. Bien sûr, il faut éviter les pochés pour que nos doigts soient exaucés, etc. Peut-être qu'on fera un autre podcast sur les invocations exaucées. Donc oui, encore une fois, on fait les causes d'une certaine manière, en s'éloignant des péchés, en demandant à Allah, en patientant, etc. Mais aussi, il faut faire preuve de tawakul. Il faut se rappeler, moi je fais les causes, moi je fais les doigts. Après Allah, ce qu'il va me donner, c'est le mieux pour moi. Et je vous assure que c'est ce qui s'est passé ce jour-là. Même si la Selma de l'époque, elle ne voulait pas le voir. C'est même pas que... je ne pouvais pas le savoir. C'est vraiment, je ne voulais pas le voir. Des fois, tu es dans un déni de certaines choses. Il y a des choses qu'on ne veut pas voir parce que ce n'est pas ce qu'on veut finalement. En tout cas, si tu veux apaiser ton cœur pendant l'attente, première chose, parle à Allah. Comme si tu parles à un ami, mais bon, bien sûr, dans le respect et tout ça, on est d'accord. Mais quand je dis comme un ami, c'est ne fais pas de phrases compliquées. Ne fais pas des discours parfaits. Dis-lui ce que tu as. Ya Allah, j'ai peur. Ya Allah, j'ai mal. Et Allah je te fais confiance mais je comprends pas, dis-lui tout si tu veux écrire, tu écris, tu veux parler, tu parles, fais tout ce que tu veux pour sortir tout ce que tu as à dire, bien sûr tu peux utiliser des do'as qu'on nous transmet dans le Coran et la Sunna et il y en a beaucoup, ma passion les do'as déjà là je vous ai parlé de la do'a du Nusra alayhi salam j'en ai plein que j'aime trop vraiment parler à mes proches, je leur parle que de ça tu connais telle do'a tu sais de cette do'a, il y a ça c'est ma passion, si je pouvais ... connaître toutes les histoires derrière les doha et tout mais laissez tomber d'ailleurs si vous avez des histoires derrière les doha racontez les moi, venez dans mes DM vous me racontez, c'est ma passion ensuite vous faites du dhikr le dhikr de manière générale, el istirfar aussi, je vous assure, surtout les personnes anxieuses là, je parle pour vous parce que je suis de votre team, faire du istirfar comment ça détend, ça me calme, ça m'apaise l'istirfar et la lecture c'est les trucs qui réussissent à m'apaiser. Et il n'y en a pas beaucoup de choses qui arrivent à m'apaiser en tant que la team anxieuse. Donc, vraiment, faites du décret. Et en toute conscience, vraiment, en prenant le temps, pas juste répéter 100 fois, juste pour dire non, prenez le temps, méditez en même temps, faites des exercices de respiration en même temps et je peux vous assurer que ça va aller. Inch'Allah. Faites du journaling si t'en as besoin. Tu verras que ça permet d'alléger ton coeur. Écris. Tout ce dont tu as besoin d'écrire. Lis. Je pense que vous avez compris maintenant. On n'est pas libraire pour rien. Donc, lis des livres qui nourrissent ta confiance. Il y en a plusieurs. Donc, si tu as besoin de conseils lecture, tu m'envoies un DM. Librairie Sakin sur Instagram, sur TikTok. Par mail, ce que tu veux. J'essaierai de répondre le plus vite possible, incha'Allah. Tout simplement, ralentis. Forcément, on est fatigué. on est tout le temps en train de courir, on est toujours à mille à l'heure, forcément on est plus vulnérable spirituellement d'une certaine manière. Donc ralentis si tu en ressens le besoin. Tu n'es pas en retard, tu es juste sur un chemin différent de ce que tu avais prévu. Mais si Allah t'a mis sur cette route-là, c'est que c'était le meilleur chemin pour toi. Peut-être que tes amis, ta famille ont pris des chemins différents, pas dans le sens où vous vous êtes séparés bien sûr, mais dans le sens où peut-être tu as l'impression qu'elles sont allées plus vite que toi ou autre. Mais si Allah t'a mis sur ce chemin-là, c'est que c'était le mieux pour toi. Je voulais que je vous conseille un livre sur la patience, sur quelqu'un qui a vraiment fait preuve de Tawakkul, qui a patienté malgré toutes les épreuves qu'il a eues, qu'il ne méritait pas, parce qu'il y en a plein qui se disent « Ah, mais pourquoi je dis ça ? Je ne mérite pas ça, je fais tout bien, je suis gentil et tout. » Lisez l'histoire du prophète Yousuf alayhi salam. Vous allez voir c'est quoi la patience, vous allez voir c'est quoi le Tawakkul. Pour lire l'histoire du prophète Yousuf alayhi salam, soit vous lisez tout simplement l'astorat du souffle Mais si vous voulez un peu plus d'explications avec le contexte de la révélation de cette surat, etc., qui est juste magnifique, je vous conseille le tafsir de surat Yousuf de Yassir Qadi. Vous le trouverez sur le site internet, évidemment, librairie-sekin.fr. Vous écrivez juste Yousuf, Y-U-S-U-F, dans la barre de recherche, ou tout simplement dans la catégorie tafsir et couraine. En tout cas, si tu es dans une période d'attente, que je ne sais pas, tu attends un mariage, tu attends un travail, tu attends un enfant, tu attends une guérison, Merci. Tu attends juste une réponse, tu attends une porte ouverte. Rappelle-toi. Tu n'es pas en retard. Rappelle-toi que Allah t'entend. Allah voit tout. Que la vie, ce n'est pas juste une succession de réussite. En fait, la vie, il faut la vivre. La vie, c'est une succession de transformation. Et parfois, Allah, il repousse quelque chose pour te donner mieux. Rappelle-toi de ça. Continue de faire les causes. Continue de prier. Continue d'espérer. Et surtout, continue de te dire que si ça n'arrive pas aujourd'hui, c'est que le moment parfait, il n'est pas encore arrivé. Et quand il arrivera, tu comprendras pourquoi. tout ce temps. Tu as attendu. En fait, Allah, il est en train de te dire « Patiente, je te prépare quelque chose. Qu'Allah nous apaise. » Je te souhaite une attente apaisée, un cœur aligné et une confiance profonde dans ce que Allah t'a écrit. Dès la fin de cet épisode, s'il t'a plu, je t'invite à mettre 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute ou à t'abonner si tu es sur YouTube. Tu peux aussi partager ce podcast avec un ami ou une amie, ça m'aiderait beaucoup. On se dit à très vite pour un nouvel épisode. Salam alaikum.

Description

Tu fais les causes… mais rien ne bouge ?


Tu fais des dou‘as, tu t’organises, tu t’investis…
Et malgré tout, la situation ne change pas.
Cette attente, elle fatigue. Elle fait douter. Elle fait peur.


Dans le nouvel épisode du Sakin Call, on parle d’une épreuve que vivent beaucoup de musulmanes en silence :
👉 Quand tu donnes tout… mais que le résultat n’arrive pas.
👉 Quand une porte reste fermée malgré tes efforts.
👉 Quand tu ne comprends plus ce qu’Allah t’écrit.


Dans cet épisode profondément sincère, je t’explique :

  • pourquoi Allah retarde parfois les choses,

  • comment reconnaître une protection divine,

  • comment retrouver la paix pendant l’attente,

  • ce que signifie vraiment “faire les causes”,

  • et comment garder une foi stable quand rien ne se passe.


Tu y trouveras un conseil lecture comme d'habitude !


Donc si tu es dans une période d’attente… cet épisode est pour toi.
Il est là pour apaiser ton cœur et te rappeler que :
Un retard n’est jamais un abandon.
Allah prépare toujours mieux que ce que tu imagines.


Je suis Selma, fondatrice de la librairie Sakin, la librairie musulmane qui t'aide à te rapprocher d'Allah et à prendre soin de toi à travers la lecture. Abonne-toi à mes réseaux sociaux pour plus de conseils !


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode du Seikin Call, le podcast qui t'invite à prendre soin de toi, de ta spiritualité et à développer ta soif d'apprendre. Je suis Selma, fondatrice de la librairie musulmane Seikin et aujourd'hui, on va parler d'un sujet qui pique un peu, je pense. Tu sais, ce moment où tu fais les choses bien, tu fais les causes, tu t'es donné, tu as prié, tu as fait des do'as, tu y as cru, vraiment. Et pourtant, il n'y a toujours rien. Il n'y a rien qui bouge, il n'y a rien qui se débloque, il n'y a rien qui change et... Ça, c'est un truc qui peut vraiment te faire douter dans ta vie, que ce soit douter de toi ou de ton avenir, ou parfois même en vrai de ta relation avec Allah. Je voulais en parler parce que bon, forcément sur les réseaux, on voit toujours les réussites des gens. On a tendance à se comparer en pensant qu'on est les seuls à avoir des échecs ou pas de réussite en tout cas. Donc aujourd'hui, on va parler de ça, de ce qui nous rend parfois vulnérables forcément. Donc aujourd'hui, on va parler du fait de... faire les causes, mais de ne pas voir les résultats qu'on attend, en tout cas. On va voir comment on peut garder un cœur apaisé, même quand on n'a aucun résultat concret entre les mains. Donc, comme d'habitude, tu prends une boisson chaude, tu t'installes et c'est parti. Déjà, concrètement, faire les causes, ça veut dire quoi ? Parce qu'on dit tout le temps ça, mais il y en a qui pensent que c'est le fait de tout contrôler, d'avoir des plans dignes d'une... d'un 440, d'une multinationale. Mais en vrai, faire les causes, ça peut être des actions simples de la vie. Je ne suis pas en train de dire d'être passif, bien sûr. Mais déjà, les doigts, c'est faire des causes. Prenez l'habitude du coup, des petites actions, de voir les petites actions que vous faites et mettez en place justement ces petites actions parce que petit à petit, c'est ces petites graines qui vont faire de très belles plantes et de très beaux arbres, incha'Allah. Et notre problème, À nous, les êtres humains, un peu ingrats, on va dire les termes. Aujourd'hui, on parle français. C'est vrai qu'en fait, on se dit, c'est bon, j'ai fait ça, pourquoi ça ne marche pas ? Je dois automatiquement avoir les résultats que je souhaite parce que j'ai fait les causes que je pensais bonnes. Et voilà, il n'y a pas d'autre solution. Mais les amis, la vie, ça ne marche pas comme ça. Je sais que c'est dur à avaler parce que la société nous a appris, on travaille dur, succès, quand on veut, on peut. Mais ce n'est pas du tout ça, en fait, la vie. Même que ce soit en islam ou la réalité, ce n'est pas ça. Évidemment, il faut croire en nos rêves. Je ne suis pas en train de vous casser vos délires. Il faut croire en ses rêves. Il faut faire les causes. Mais il faut surtout, surtout croire en Allah, en fait. Donc, on arrête ces discours un peu culpabilisants où on se dit, si on veut quelque chose, on n'a qu'à faire les causes et c'est tout. Si on n'a pas ce qu'on veut, c'est qu'on n'a pas fait les causes. On ne mérite pas. Non, on va se poser calmement, doucement, et on va arrêter les discours toxiques de la méritocratie, s'il vous plaît. Nous, on fait les causes. Bien sûr qu'il faut faire les causes. Moi, de toute façon, je suis la première à le dire. Il faut faire les choses. Il faut se bouger, en fait. Vous voulez quelque chose ? Bougez-vous, concrètement. Mais on n'a pas la garantie du résultat. C'est un fait. Ce que vous devez vous dire, c'est qu'il n'y a pas le résultat que vous voulez vous. Qu'il n'y a pas de résultat, déjà. Des fois, on a une autre forme de résultat, mais vu qu'on est focus sur ce qu'on voulait au départ, on ne voit même pas tout le khir qu'il y a eu à côté, toutes les doigts qui ont été exaucés à côté. Il y a une phrase que j'avais vue sur les réseaux, mais qui est trop vraie. C'est qu'en fait, actuellement, on est en train de vivre la vie qu'on a demandé à Allah il y a quelques années. En fait, là, actuellement, ta vie, c'est tes doigts exaucés d'il y a quelques années. Donc, pourquoi tu fais le focus sur les doigts qui n'ont pas encore été exaucés ? ou qui ont peut-être été exaucés d'une autre manière. Ce n'est pas parce que tu as demandé tel objet exactement, ou tel chiffre d'affaires dans ton entreprise, ou tel salaire dans ton travail, ou même tel prétendant, qu'il n'y a pas eu d'autres doigts exaucés à côté, ou peut-être même cette doigts a été exaucée, mais d'une meilleure manière. Parce que restons humbles, et rappelons-nous que les meilleurs plans sont ceux d'Allah, pas les nôtres. Allah il nous connaît mieux qu'on se connaît nous-mêmes, Allah il connaît notre avenir, il connaît des choses auxquelles on n'aura jamais accès, donc parfois nos do'as ne sont pas exaucés exactement comme on le souhaite. Il y a un trop beau hadith qui dit « Il n'y a aucun musulman qui fait une invocation dans laquelle il n'y a ni péché, ni rupture des liens de parenté, sans qu'Allah ne lui donne une de ces trois choses. » Soit il exhauste tout de suite son invocation. Soit il lui retarde l'exhaustion pour le dollar, soit il le protège d'un mal qui est équivalent. Quand les compagnons ont entendu ces paroles du prophète, ils ont dit « Ainsi nous en ferons » . davantage, nous devons en faire beaucoup. Et le prophète sallallahu alayhi wa sallam avait rajouté Allah en fera encore plus pour vous. C'est-à-dire que la générosité d'Allah, elle est sans limite. Et elle dépasse largement nos espérances. Ar-Rahman Ar-Rahim, c'est le créateur. C'est-à-dire que sa Rahma, elle est infinie. On ne peut pas comparer avec notre Rahma, nous. Allah il attend qu'une chose, attendre d'une certaine manière vous avez compris, mais il souhaite qu'une chose c'est qu'on l'invoque. Donc continuez d'invoquer, des fois il vous donne pas ce que vous voulez tout de suite, justement pour que vous preniez le temps de l'invoquer, que vous vous asseyez, ok là c'est mon moment avec Allah. On va pas se mentir, on vit dans une vie, vraiment c'est terrifiant à quel point on vit à 200 à l'heure, c'est toujours... La productivité, la rapidité, on a plein de trucs à faire, on est toujours débordé, on remet à plus tard nos relations sociales, on remet à plus tard, je dois aller voir mon frère, ma soeur, mon cousin ou ma cousine et je remets toujours ces choses-là à plus tard. C'est toujours à travail, je dois m'occuper de lui, je dois m'occuper de ça. Et en fait, normalement, notre spiritualité, c'est censé être le moment où on se dit ok, stop. Je ne suis pas un être pour cette vie, de toute façon, je suis juste là de passage. Moi, je suis un être pour le delà. Et là, je vais me reconnecter avec mon âme, avec ma vraie nature. Et là, je me rappelle à quel point je suis petite face à Allah, face au monde qu'il a créé. Et je me rappelle que je ne suis pas seule, que j'ai Allah avec moi, que j'ai le Créateur qui est là pour moi. Et dans ces moments-là, qu'est-ce que je suis censée faire ? Juste lever mes mains et lui demander tout ce que je veux. Me confier à lui. Lui dire tout ce que je n'ose pas dire aux autres. Par peur d'être jugée, par peur de saouler l'autre, par peur de me confier. Mais à lui, je peux tout dire. Et vraiment, prenez ce temps. Faites-le. Asseyez-vous, toute seule, dans votre chambre. Et prenez le temps de demander à Allah ce que vous voulez. De lui dire, ok, là je suis stressée pour ça. Là, c'est ça qui ne va pas. Là, j'ai vraiment besoin de toi pour ça. Surtout les personnes qui souffrent d'anxiété. Qui ont besoin de... tout contrôler, qui ont toujours cette peur de perdre le contrôle, qui sont vraiment rattachés aux causes, vraiment des addicts aux causes, on va dire. Je ne sais pas trop comment on parlait de ça. Aucun jugement, bien sûr, je suis la première concernée, sachez-le. A chaque fois, je vous le dis, de toute façon, les podcasts, ils sont d'abord pour moi, ensuite, ils sont pour vous. D'abord, je me fais le rappel à moi-même. Ensuite, si ça peut vous servir, tant mieux. Ce qui est important, en fait, c'est d'essayer de lâcher prise. et d'arrêter cette obsession sur les résultats. Toujours besoin de résultats, besoin de résultats immédiats en plus. On ne s'est plus patienté dans notre société, on veut tout, tout de suite. Surtout avec Internet, les réseaux sociaux, chaque GPT et compagnie, on a tout, tout de suite. On ne veut plus ce truc d'effort, on veut vraiment tout à l'instantané. Sauf que ce n'est pas comme ça que ça marche la vraie vie. La vraie vie, ce n'est pas Amazon Prime. Ce n'est pas tu demandes un truc, tu as forcément le truc le lendemain. Bien sûr, ça peut arriver. Bien sûr, il y a des doigts, ils sont exaucés vraiment à la seconde même. Mais il y en a d'autres, il faut attendre. Et je sais que c'est hyper frustrant, l'attente. C'est l'une des épreuves les plus lourdes. Je pense qu'on ne réalise pas à quel point c'est difficile, surtout quand ce n'est pas nous qui attendons. Parce qu'en vrai, il n'y a rien de visible. Et en plus, personne ne va te dire « Oh ma pauvre Miss Kina, t'es en train d'attendre » . Non, personne ne va te dire ça. Mais effectivement, l'attente, ça peut être vécu comme une épreuve. silencieuse, mais ça peut être vraiment vécu comme une épreuve, peu importe ce qu'on attend. Surtout quand on fait les causes, quand on y met notre coeur, que ce soit un projet, des examens ou autre, mais en fait tu ressens cette douleur dans le coeur parce que tu fais selon toi, tu fais tout bien, tu fais des Ausha que tu répètes depuis des mois, peut-être il y en a même des années, il y en a qui répètent des Ausha pendant des années, mais c'est pas une mauvaise chose, il faut continuer, il faut pas perdre patience, même si je sais que c'est difficile et que c'est très facile à dire, Merci. Mais il faut persévérer et continuer. Et je sais que forcément, si ça fait des années, peut-être à chaque ramadan, tu te dis, allez cette année, je vais avoir un signe, mes do'as de tuneur vont être exaucées. Et après ramadan, tu es dans la même situation. Ton cœur commence à fatiguer et tu te dis, pourquoi je fais tout ça ? Pourquoi je force ? Pourquoi ça ne marche pas ? Pourquoi est-ce que Allah ne me répond pas ? Mais en fait, oui, il te répond, mais pas dans la forme que toi tu veux. Pour le moment, en tout cas, tu n'as pas la forme que tu souhaites. Mais ne t'inquiète pas qu'il entend tout, qu'il voit tout, qu'il sait tout. Et vraiment, mettons-nous ça dans la tête et répétez-vous cette phrase à chaque fois que vous en avez besoin pour que ça rentre dans votre tête. Le fait d'attendre, ce n'est pas qu'Allah nous rejette. Le fait qu'on ait une période de silence, entre guillemets, ce n'est pas qu'Allah nous oublie. Le fait de devoir faire un détour pour atteindre nos objectifs, ce n'est pas un échec. Donc non, on n'est pas forcément invisible aux yeux d'Allah, on n'est pas forcément puni, on n'a pas été laissé de côté. On est peut-être en phase, on est peut-être dans une phase de préparation, dans une phase où on doit continuer de faire les causes parce qu'on est dans une phase d'apprentissage. La surah Ausha, c'est une surah que j'aime trop. C'est une surah qui a été révélée après une période de latence de la révélation. Donc le prophète sallallahu alayhi wa sallam n'avait pas reçu de révélation pendant un moment, il commençait à s'inquiéter. Et c'est là que Allah révèle Ton seigneur ne t'a pas abandonné et ne t'a pas désapprouvé. Et ce verset en fait on peut le prendre pour nous aussi. On peut être réconforté nous aussi par ce verset. Allah il ne va pas nous abandonner. Peut-être qu'Allah il ne te donne pas ce que tu veux parce que ce n'est pas un bien pour toi. Je sais que c'est difficile à entendre. Peut-être qu'Allah il ne te donne pas encore ce que tu veux parce qu'il t'a donné mieux. et que tu ne le vois pas parce que tu es focus sur ce que tu n'as pas, peut-être qu'Allah veut que tu apprennes encore certaines choses et qu'il y a besoin que tu aies du coup cette période-là où il n'y a pas encore ce que tu veux. J'espère que vous comprenez ce que je raconte. Et je vous assure, je vous promets, si vous faites les causes, si vous faites des do'as, si vous avez une bonne opinion d'Allah subhanahu wa ta'ala, quand vous aurez ce que vous avez demandé, et peut-être même mieux, ça aura une saveur. inestimable. C'est dans ces périodes-là en fait, c'est des périodes de khair, c'est des périodes d'attente. Je sais, c'est pas ce que vous vouliez entendre. Mais c'est des périodes de khair, c'est des périodes d'attente parce que ça travaille notre tawakul, ça travaille notre opinion d'Allah. Et ça, c'est la base de la vie en fait. Notre vie, notre réussite dans ce bas monde et dans l'au-delà, elles dépendent de l'opinion qu'on a d'Allah et de notre tawakul du coup. Donc, quand rien ne se passe, t'as trois options. Soit tu vas commencer à te blâmer en disant ... Je suis nulle, je ne fais pas assez, Allah m'a puni. De toute façon, je ne vais jamais avoir ce que je veux. Bon, là, du coup, le shaitan, il est super content. Il est là pour te décourager et tu fais le sale boulot à sa place. Soit tu vas commencer à être accro aux causes, c'est-à-dire te focaliser que sur ça. On sait que ça ne dépend que de ça. Commencer à te dire, il faut que je continue, il faut que je fasse ci, il faut que je fasse ça. Donc tu ne vas jamais t'arrêter et souvent forcément ça ne va donner que du stress, de l'anxiété, un burn-out, du désespoir, un sentiment que tu ne peux jamais t'arrêter, tu ne peux jamais souffler. Et concrètement il n'y a pas de solution. Soit tu te réalignes, tu fais une pause, tu fais les causes, tu t'appliques bien sûr, tu restes active mais tu souffles un peu, tu prends du recul et tu n'attaches plus ton bonheur au résultat. Parce que le résultat il dépend pas de toi C'est ça qu'il faut que tu te mettes dans la tête Et c'est ça le Tawakul C'est je fais les causes Je sais pas si ça va me mener A ce que j'attends, peut-être que ça va me mener A quelque chose de mieux, mais en tout cas je suis convaincue Que ça va me mener à la meilleure Destination possible Parce que c'est Allah qui l'aura choisi Et les plans d'Allah sont les meilleurs Donc on est pas dans le fatalisme On s'arrête tout et puis voilà si Allah il va nous donner Non, on fait les causes On fait nos doigts On agit du coup, mais notre cœur il est attaché à Allah, pas au résultat, pas à l'issue. Et là, tu goûtes à la vraie liberté, là, t'es vraiment libre. Donc vraiment, ne te compare pas aux autres en te disant, ah, elle est un tel, elle a réussi, elle a réussi, lui il a réussi, et moi, ben j'ai pas réussi à atteindre mes objectifs encore, etc. Déjà, chacun son rythme, les plans d'Allah, pour chacun, ils sont différents. Après, l'herbe n'est pas toujours plus verte ailleurs. Ce n'est pas parce que tu vois quelque chose chez quelqu'un, tu te dis « Oh, j'aimerais trop avoir la même chose, oh là là, si seulement j'avais atteint cet objectif-là, que sa vie est parfaite, sa vie est magnifique. » Chacun ses épreuves. Chacun son lot d'épreuves, chacun son lot de douleurs. Et peut-être même que cette personne, elle t'admire, toi, pour une qualité que tu as ou quelque chose que tu possèdes ou autre. Je ne parle même pas de jalousie dans ce cas-là. Je ne parle pas de personnes mal intentionnées ou autre. Je parle juste de... inconsciemment, les êtres humains, on a tendance à se comparer, surtout avec les réseaux sociaux, internet, etc. On a tendance à se comparer en se disant « Ah, mais mon Dieu, moi j'ai pas la vie parfaite comme elle. » Mais personne n'a une vie parfaite. On n'est pas là, bien sûr, pour se réjouir du malheur des autres. On n'est pas là à souhaiter le malheur des autres sous prétexte que nous, il y a quelque chose qui nous rend triste dans notre vie. Mais rappelons-nous que chacun a ses bienfaits, que Allah il est le razak pour tout le monde. Donc, elle, elle a son risque, toi tu as ton risque. Peut-être que... qu'Allah ne te donne pas ce que tu veux parce qu'il te protège d'un mal en te disant non. Parfois, il te prépare pour mieux. Parfois, il te purifie en te laissant attendre. Et parfois, c'est juste que ton cœur n'est pas encore prêt à recevoir aussi. Ça, c'est hyper important. On a une vision un peu en France-Chine des choses, des doigts. C'est on veut, on demande et on a maintenant. Mais en fait, c'est Allah qui voit tout, c'est Allah qui sait tout. Et des fois, il y a des choses que nous, on ne voit pas. Donc, on ne sait pas ce qui va se passer dans 6 mois, dans 1 an, dans 10 ans. Nous, on se dit, notre doigt n'a pas été exaucé, elle est en retard. Mais non, peut-être que c'est une rahma, peut-être que c'est une bénédiction. Peut-être que ce que tu as vécu toi comme un échec à un moment, c'était pour te protéger d'un très grand mal. Et ça, on ne le comprend que plus tard. Des fois, il nous arrive des choses dans notre vie, et c'est des années après, on se dit, mais hamdoulilah qu'il s'est passé ça. Alors que ce n'était pas du tout ce qu'on voulait de base. Donc vraiment, n'oubliez jamais d'être reconnaissant déjà pour tout ce que vous avez et pour toutes les fois où Allah vous a protégé. Parce que je peux vous assurer que même si on ne le sait pas, même si on ne s'en rend pas compte, Allah nous a protégé de nombreuses, nombreuses fois. Il y a un hadith du prophète Muhammad sallallahu alayhi wa sallam qui nous dit que la doha du prophète Younous sallallahu alayhi wa sallam, qu'il a dite dans la balaine, peu importe la doha qu'on fait en disant la doha de Younous sallallahu alayhi wa sallam, Eh bien, notre invocation, elle est exaucée. Donc comment vous dire à quel point cette doa, je la fais tous les jours. Dès que je demande quelque chose à Allah, je la demande avec la doa d'Younous. Un jour, j'ai demandé quelque chose à Allah, mais vraiment, je l'ai demandé tellement fort, tellement sincèrement. En fait, je demandais à Allah de me préserver de quelque chose que je considérais mal. Genre que je considérais comme un mal pour moi. Et je vous promets que ces doigts-là, je les faisais, mais avec tellement de... En fait, j'étais désespérée et je peux vous assurer que le serviteur désespéré, mais en fait, il n'a pas d'autre choix que de se tourner vers Allah. Donc, il le fait vraiment avec la plus grande sincérité. Je ne suis pas du tout en train de vous raconter ça par ostentation ou autre. Rien qu'Allah m'en préserve. Vraiment, je vous assure, c'est juste pour vous donner l'exemple. L'exemple qui m'émeut beaucoup d'ailleurs, mais bref, passe-moi. Je l'ai demandé avec tellement de sincérité. Je me suis dit non, mais c'est bon, ce n'est pas possible. ils peuvent Ma doha va être exaucée en fait. Il n'y a pas d'autre solution. Ce n'est pas possible. Parce que c'est la doha du Nusra Aleykissalam de toute façon. Et ma plus grande peur s'est passée. C'est-à-dire que je demandais d'être préservée contre quelque chose. Et ça m'est arrivé ce quelque chose-là. Vraiment pile ce quelque chose-là. C'était une phobie. Vraiment, c'était une phobie d'avoir ça. Et au début, c'était tellement un choc. Je me suis dit, mais non, ce n'est pas possible que ça m'arrive. J'ai fait la doha. J'ai fait la doha du Nusra A.S. J'ai fait les causes Quand je vous dis cause, vraiment, j'ai fait beaucoup de causes. Dieu est témoin. Donc, je ne comprends pas. Je me dis, oh là là, encore un échec dans ma vie. Donc là, je remets toute ma vie en question à ce moment-là. Je pensais, ça y est, ma vie, elle était foutue. Ça y est, c'est bon, c'est fini. It's over. Eh bien, avec les années qui sont passées là, là, j'ai bien compris. Ce n'est pas qu'Allah n'a pas exaucé ma doa. C'est qu'en fait, dans ma doa, je ne me rendais pas compte que je demandais quelque chose qui n'était pas un khir pour moi. Donc, Allah, il m'a protégée de moi-même. Et je pèse mes mots quand je dis ça, pas je me suis mise en danger ou autre. Mais en fait, on est des créatures. Il faut rester humble et il faut se rappeler qu'on n'a pas la science infuse. Oui, on peut se connaître soi-même, bien sûr, il faut apprendre à se connaître. Mais des fois, on est tellement obstiné par quelque chose qu'on n'a pas envie d'avoir ou par quelque chose qu'on veut absolument, au contraire, qu'on oublie qu'on ne sait pas tout. Et là, pour le coup, je pensais que ce que je demandais, c'était un khir pour moi. Et en fait, avec le recul, mais alhamdoulilah, Que Allah ne m'a pas donné ce que je demandais, il m'a préservé d'un grand mal. Je précise, je ne demandais rien de haram dans ma doigt, mais je ne lui demandais pas quelque chose de bien pour moi en fait, mais je ne m'en rendais pas compte. En soi c'était totalement halal ce que je demandais, c'était une bonne chose, mais... pour moi. Et ça, sur le coup, tu t'en rends pas compte. Tu oublies ton taouakoul quand t'es dans l'épreuve, dans la difficulté ou dans cette obsession d'avoir ce que tu veux. Ah bah j'ai fait les causes, pourquoi j'ai pas eu ce que je voulais ? Surtout là, carrément, pour le coup, il y a un hadith qui nous dit oui, tu fais tel doigt, tout est exaucé. Donc je me suis dit mais non, je comprends pas, qu'est-ce que j'ai pas bien fait ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? Peut-être j'ai fait trop de péchés. Mais en fait, oui, bien sûr, il faut se remettre en question. Bien sûr, il faut éviter les pochés pour que nos doigts soient exaucés, etc. Peut-être qu'on fera un autre podcast sur les invocations exaucées. Donc oui, encore une fois, on fait les causes d'une certaine manière, en s'éloignant des péchés, en demandant à Allah, en patientant, etc. Mais aussi, il faut faire preuve de tawakul. Il faut se rappeler, moi je fais les causes, moi je fais les doigts. Après Allah, ce qu'il va me donner, c'est le mieux pour moi. Et je vous assure que c'est ce qui s'est passé ce jour-là. Même si la Selma de l'époque, elle ne voulait pas le voir. C'est même pas que... je ne pouvais pas le savoir. C'est vraiment, je ne voulais pas le voir. Des fois, tu es dans un déni de certaines choses. Il y a des choses qu'on ne veut pas voir parce que ce n'est pas ce qu'on veut finalement. En tout cas, si tu veux apaiser ton cœur pendant l'attente, première chose, parle à Allah. Comme si tu parles à un ami, mais bon, bien sûr, dans le respect et tout ça, on est d'accord. Mais quand je dis comme un ami, c'est ne fais pas de phrases compliquées. Ne fais pas des discours parfaits. Dis-lui ce que tu as. Ya Allah, j'ai peur. Ya Allah, j'ai mal. Et Allah je te fais confiance mais je comprends pas, dis-lui tout si tu veux écrire, tu écris, tu veux parler, tu parles, fais tout ce que tu veux pour sortir tout ce que tu as à dire, bien sûr tu peux utiliser des do'as qu'on nous transmet dans le Coran et la Sunna et il y en a beaucoup, ma passion les do'as déjà là je vous ai parlé de la do'a du Nusra alayhi salam j'en ai plein que j'aime trop vraiment parler à mes proches, je leur parle que de ça tu connais telle do'a tu sais de cette do'a, il y a ça c'est ma passion, si je pouvais ... connaître toutes les histoires derrière les doha et tout mais laissez tomber d'ailleurs si vous avez des histoires derrière les doha racontez les moi, venez dans mes DM vous me racontez, c'est ma passion ensuite vous faites du dhikr le dhikr de manière générale, el istirfar aussi, je vous assure, surtout les personnes anxieuses là, je parle pour vous parce que je suis de votre team, faire du istirfar comment ça détend, ça me calme, ça m'apaise l'istirfar et la lecture c'est les trucs qui réussissent à m'apaiser. Et il n'y en a pas beaucoup de choses qui arrivent à m'apaiser en tant que la team anxieuse. Donc, vraiment, faites du décret. Et en toute conscience, vraiment, en prenant le temps, pas juste répéter 100 fois, juste pour dire non, prenez le temps, méditez en même temps, faites des exercices de respiration en même temps et je peux vous assurer que ça va aller. Inch'Allah. Faites du journaling si t'en as besoin. Tu verras que ça permet d'alléger ton coeur. Écris. Tout ce dont tu as besoin d'écrire. Lis. Je pense que vous avez compris maintenant. On n'est pas libraire pour rien. Donc, lis des livres qui nourrissent ta confiance. Il y en a plusieurs. Donc, si tu as besoin de conseils lecture, tu m'envoies un DM. Librairie Sakin sur Instagram, sur TikTok. Par mail, ce que tu veux. J'essaierai de répondre le plus vite possible, incha'Allah. Tout simplement, ralentis. Forcément, on est fatigué. on est tout le temps en train de courir, on est toujours à mille à l'heure, forcément on est plus vulnérable spirituellement d'une certaine manière. Donc ralentis si tu en ressens le besoin. Tu n'es pas en retard, tu es juste sur un chemin différent de ce que tu avais prévu. Mais si Allah t'a mis sur cette route-là, c'est que c'était le meilleur chemin pour toi. Peut-être que tes amis, ta famille ont pris des chemins différents, pas dans le sens où vous vous êtes séparés bien sûr, mais dans le sens où peut-être tu as l'impression qu'elles sont allées plus vite que toi ou autre. Mais si Allah t'a mis sur ce chemin-là, c'est que c'était le mieux pour toi. Je voulais que je vous conseille un livre sur la patience, sur quelqu'un qui a vraiment fait preuve de Tawakkul, qui a patienté malgré toutes les épreuves qu'il a eues, qu'il ne méritait pas, parce qu'il y en a plein qui se disent « Ah, mais pourquoi je dis ça ? Je ne mérite pas ça, je fais tout bien, je suis gentil et tout. » Lisez l'histoire du prophète Yousuf alayhi salam. Vous allez voir c'est quoi la patience, vous allez voir c'est quoi le Tawakkul. Pour lire l'histoire du prophète Yousuf alayhi salam, soit vous lisez tout simplement l'astorat du souffle Mais si vous voulez un peu plus d'explications avec le contexte de la révélation de cette surat, etc., qui est juste magnifique, je vous conseille le tafsir de surat Yousuf de Yassir Qadi. Vous le trouverez sur le site internet, évidemment, librairie-sekin.fr. Vous écrivez juste Yousuf, Y-U-S-U-F, dans la barre de recherche, ou tout simplement dans la catégorie tafsir et couraine. En tout cas, si tu es dans une période d'attente, que je ne sais pas, tu attends un mariage, tu attends un travail, tu attends un enfant, tu attends une guérison, Merci. Tu attends juste une réponse, tu attends une porte ouverte. Rappelle-toi. Tu n'es pas en retard. Rappelle-toi que Allah t'entend. Allah voit tout. Que la vie, ce n'est pas juste une succession de réussite. En fait, la vie, il faut la vivre. La vie, c'est une succession de transformation. Et parfois, Allah, il repousse quelque chose pour te donner mieux. Rappelle-toi de ça. Continue de faire les causes. Continue de prier. Continue d'espérer. Et surtout, continue de te dire que si ça n'arrive pas aujourd'hui, c'est que le moment parfait, il n'est pas encore arrivé. Et quand il arrivera, tu comprendras pourquoi. tout ce temps. Tu as attendu. En fait, Allah, il est en train de te dire « Patiente, je te prépare quelque chose. Qu'Allah nous apaise. » Je te souhaite une attente apaisée, un cœur aligné et une confiance profonde dans ce que Allah t'a écrit. Dès la fin de cet épisode, s'il t'a plu, je t'invite à mettre 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute ou à t'abonner si tu es sur YouTube. Tu peux aussi partager ce podcast avec un ami ou une amie, ça m'aiderait beaucoup. On se dit à très vite pour un nouvel épisode. Salam alaikum.

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Et malgré tout, la situation ne change pas.
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Dans le nouvel épisode du Sakin Call, on parle d’une épreuve que vivent beaucoup de musulmanes en silence :
👉 Quand tu donnes tout… mais que le résultat n’arrive pas.
👉 Quand une porte reste fermée malgré tes efforts.
👉 Quand tu ne comprends plus ce qu’Allah t’écrit.


Dans cet épisode profondément sincère, je t’explique :

  • pourquoi Allah retarde parfois les choses,

  • comment reconnaître une protection divine,

  • comment retrouver la paix pendant l’attente,

  • ce que signifie vraiment “faire les causes”,

  • et comment garder une foi stable quand rien ne se passe.


Tu y trouveras un conseil lecture comme d'habitude !


Donc si tu es dans une période d’attente… cet épisode est pour toi.
Il est là pour apaiser ton cœur et te rappeler que :
Un retard n’est jamais un abandon.
Allah prépare toujours mieux que ce que tu imagines.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode du Seikin Call, le podcast qui t'invite à prendre soin de toi, de ta spiritualité et à développer ta soif d'apprendre. Je suis Selma, fondatrice de la librairie musulmane Seikin et aujourd'hui, on va parler d'un sujet qui pique un peu, je pense. Tu sais, ce moment où tu fais les choses bien, tu fais les causes, tu t'es donné, tu as prié, tu as fait des do'as, tu y as cru, vraiment. Et pourtant, il n'y a toujours rien. Il n'y a rien qui bouge, il n'y a rien qui se débloque, il n'y a rien qui change et... Ça, c'est un truc qui peut vraiment te faire douter dans ta vie, que ce soit douter de toi ou de ton avenir, ou parfois même en vrai de ta relation avec Allah. Je voulais en parler parce que bon, forcément sur les réseaux, on voit toujours les réussites des gens. On a tendance à se comparer en pensant qu'on est les seuls à avoir des échecs ou pas de réussite en tout cas. Donc aujourd'hui, on va parler de ça, de ce qui nous rend parfois vulnérables forcément. Donc aujourd'hui, on va parler du fait de... faire les causes, mais de ne pas voir les résultats qu'on attend, en tout cas. On va voir comment on peut garder un cœur apaisé, même quand on n'a aucun résultat concret entre les mains. Donc, comme d'habitude, tu prends une boisson chaude, tu t'installes et c'est parti. Déjà, concrètement, faire les causes, ça veut dire quoi ? Parce qu'on dit tout le temps ça, mais il y en a qui pensent que c'est le fait de tout contrôler, d'avoir des plans dignes d'une... d'un 440, d'une multinationale. Mais en vrai, faire les causes, ça peut être des actions simples de la vie. Je ne suis pas en train de dire d'être passif, bien sûr. Mais déjà, les doigts, c'est faire des causes. Prenez l'habitude du coup, des petites actions, de voir les petites actions que vous faites et mettez en place justement ces petites actions parce que petit à petit, c'est ces petites graines qui vont faire de très belles plantes et de très beaux arbres, incha'Allah. Et notre problème, À nous, les êtres humains, un peu ingrats, on va dire les termes. Aujourd'hui, on parle français. C'est vrai qu'en fait, on se dit, c'est bon, j'ai fait ça, pourquoi ça ne marche pas ? Je dois automatiquement avoir les résultats que je souhaite parce que j'ai fait les causes que je pensais bonnes. Et voilà, il n'y a pas d'autre solution. Mais les amis, la vie, ça ne marche pas comme ça. Je sais que c'est dur à avaler parce que la société nous a appris, on travaille dur, succès, quand on veut, on peut. Mais ce n'est pas du tout ça, en fait, la vie. Même que ce soit en islam ou la réalité, ce n'est pas ça. Évidemment, il faut croire en nos rêves. Je ne suis pas en train de vous casser vos délires. Il faut croire en ses rêves. Il faut faire les causes. Mais il faut surtout, surtout croire en Allah, en fait. Donc, on arrête ces discours un peu culpabilisants où on se dit, si on veut quelque chose, on n'a qu'à faire les causes et c'est tout. Si on n'a pas ce qu'on veut, c'est qu'on n'a pas fait les causes. On ne mérite pas. Non, on va se poser calmement, doucement, et on va arrêter les discours toxiques de la méritocratie, s'il vous plaît. Nous, on fait les causes. Bien sûr qu'il faut faire les causes. Moi, de toute façon, je suis la première à le dire. Il faut faire les choses. Il faut se bouger, en fait. Vous voulez quelque chose ? Bougez-vous, concrètement. Mais on n'a pas la garantie du résultat. C'est un fait. Ce que vous devez vous dire, c'est qu'il n'y a pas le résultat que vous voulez vous. Qu'il n'y a pas de résultat, déjà. Des fois, on a une autre forme de résultat, mais vu qu'on est focus sur ce qu'on voulait au départ, on ne voit même pas tout le khir qu'il y a eu à côté, toutes les doigts qui ont été exaucés à côté. Il y a une phrase que j'avais vue sur les réseaux, mais qui est trop vraie. C'est qu'en fait, actuellement, on est en train de vivre la vie qu'on a demandé à Allah il y a quelques années. En fait, là, actuellement, ta vie, c'est tes doigts exaucés d'il y a quelques années. Donc, pourquoi tu fais le focus sur les doigts qui n'ont pas encore été exaucés ? ou qui ont peut-être été exaucés d'une autre manière. Ce n'est pas parce que tu as demandé tel objet exactement, ou tel chiffre d'affaires dans ton entreprise, ou tel salaire dans ton travail, ou même tel prétendant, qu'il n'y a pas eu d'autres doigts exaucés à côté, ou peut-être même cette doigts a été exaucée, mais d'une meilleure manière. Parce que restons humbles, et rappelons-nous que les meilleurs plans sont ceux d'Allah, pas les nôtres. Allah il nous connaît mieux qu'on se connaît nous-mêmes, Allah il connaît notre avenir, il connaît des choses auxquelles on n'aura jamais accès, donc parfois nos do'as ne sont pas exaucés exactement comme on le souhaite. Il y a un trop beau hadith qui dit « Il n'y a aucun musulman qui fait une invocation dans laquelle il n'y a ni péché, ni rupture des liens de parenté, sans qu'Allah ne lui donne une de ces trois choses. » Soit il exhauste tout de suite son invocation. Soit il lui retarde l'exhaustion pour le dollar, soit il le protège d'un mal qui est équivalent. Quand les compagnons ont entendu ces paroles du prophète, ils ont dit « Ainsi nous en ferons » . davantage, nous devons en faire beaucoup. Et le prophète sallallahu alayhi wa sallam avait rajouté Allah en fera encore plus pour vous. C'est-à-dire que la générosité d'Allah, elle est sans limite. Et elle dépasse largement nos espérances. Ar-Rahman Ar-Rahim, c'est le créateur. C'est-à-dire que sa Rahma, elle est infinie. On ne peut pas comparer avec notre Rahma, nous. Allah il attend qu'une chose, attendre d'une certaine manière vous avez compris, mais il souhaite qu'une chose c'est qu'on l'invoque. Donc continuez d'invoquer, des fois il vous donne pas ce que vous voulez tout de suite, justement pour que vous preniez le temps de l'invoquer, que vous vous asseyez, ok là c'est mon moment avec Allah. On va pas se mentir, on vit dans une vie, vraiment c'est terrifiant à quel point on vit à 200 à l'heure, c'est toujours... La productivité, la rapidité, on a plein de trucs à faire, on est toujours débordé, on remet à plus tard nos relations sociales, on remet à plus tard, je dois aller voir mon frère, ma soeur, mon cousin ou ma cousine et je remets toujours ces choses-là à plus tard. C'est toujours à travail, je dois m'occuper de lui, je dois m'occuper de ça. Et en fait, normalement, notre spiritualité, c'est censé être le moment où on se dit ok, stop. Je ne suis pas un être pour cette vie, de toute façon, je suis juste là de passage. Moi, je suis un être pour le delà. Et là, je vais me reconnecter avec mon âme, avec ma vraie nature. Et là, je me rappelle à quel point je suis petite face à Allah, face au monde qu'il a créé. Et je me rappelle que je ne suis pas seule, que j'ai Allah avec moi, que j'ai le Créateur qui est là pour moi. Et dans ces moments-là, qu'est-ce que je suis censée faire ? Juste lever mes mains et lui demander tout ce que je veux. Me confier à lui. Lui dire tout ce que je n'ose pas dire aux autres. Par peur d'être jugée, par peur de saouler l'autre, par peur de me confier. Mais à lui, je peux tout dire. Et vraiment, prenez ce temps. Faites-le. Asseyez-vous, toute seule, dans votre chambre. Et prenez le temps de demander à Allah ce que vous voulez. De lui dire, ok, là je suis stressée pour ça. Là, c'est ça qui ne va pas. Là, j'ai vraiment besoin de toi pour ça. Surtout les personnes qui souffrent d'anxiété. Qui ont besoin de... tout contrôler, qui ont toujours cette peur de perdre le contrôle, qui sont vraiment rattachés aux causes, vraiment des addicts aux causes, on va dire. Je ne sais pas trop comment on parlait de ça. Aucun jugement, bien sûr, je suis la première concernée, sachez-le. A chaque fois, je vous le dis, de toute façon, les podcasts, ils sont d'abord pour moi, ensuite, ils sont pour vous. D'abord, je me fais le rappel à moi-même. Ensuite, si ça peut vous servir, tant mieux. Ce qui est important, en fait, c'est d'essayer de lâcher prise. et d'arrêter cette obsession sur les résultats. Toujours besoin de résultats, besoin de résultats immédiats en plus. On ne s'est plus patienté dans notre société, on veut tout, tout de suite. Surtout avec Internet, les réseaux sociaux, chaque GPT et compagnie, on a tout, tout de suite. On ne veut plus ce truc d'effort, on veut vraiment tout à l'instantané. Sauf que ce n'est pas comme ça que ça marche la vraie vie. La vraie vie, ce n'est pas Amazon Prime. Ce n'est pas tu demandes un truc, tu as forcément le truc le lendemain. Bien sûr, ça peut arriver. Bien sûr, il y a des doigts, ils sont exaucés vraiment à la seconde même. Mais il y en a d'autres, il faut attendre. Et je sais que c'est hyper frustrant, l'attente. C'est l'une des épreuves les plus lourdes. Je pense qu'on ne réalise pas à quel point c'est difficile, surtout quand ce n'est pas nous qui attendons. Parce qu'en vrai, il n'y a rien de visible. Et en plus, personne ne va te dire « Oh ma pauvre Miss Kina, t'es en train d'attendre » . Non, personne ne va te dire ça. Mais effectivement, l'attente, ça peut être vécu comme une épreuve. silencieuse, mais ça peut être vraiment vécu comme une épreuve, peu importe ce qu'on attend. Surtout quand on fait les causes, quand on y met notre coeur, que ce soit un projet, des examens ou autre, mais en fait tu ressens cette douleur dans le coeur parce que tu fais selon toi, tu fais tout bien, tu fais des Ausha que tu répètes depuis des mois, peut-être il y en a même des années, il y en a qui répètent des Ausha pendant des années, mais c'est pas une mauvaise chose, il faut continuer, il faut pas perdre patience, même si je sais que c'est difficile et que c'est très facile à dire, Merci. Mais il faut persévérer et continuer. Et je sais que forcément, si ça fait des années, peut-être à chaque ramadan, tu te dis, allez cette année, je vais avoir un signe, mes do'as de tuneur vont être exaucées. Et après ramadan, tu es dans la même situation. Ton cœur commence à fatiguer et tu te dis, pourquoi je fais tout ça ? Pourquoi je force ? Pourquoi ça ne marche pas ? Pourquoi est-ce que Allah ne me répond pas ? Mais en fait, oui, il te répond, mais pas dans la forme que toi tu veux. Pour le moment, en tout cas, tu n'as pas la forme que tu souhaites. Mais ne t'inquiète pas qu'il entend tout, qu'il voit tout, qu'il sait tout. Et vraiment, mettons-nous ça dans la tête et répétez-vous cette phrase à chaque fois que vous en avez besoin pour que ça rentre dans votre tête. Le fait d'attendre, ce n'est pas qu'Allah nous rejette. Le fait qu'on ait une période de silence, entre guillemets, ce n'est pas qu'Allah nous oublie. Le fait de devoir faire un détour pour atteindre nos objectifs, ce n'est pas un échec. Donc non, on n'est pas forcément invisible aux yeux d'Allah, on n'est pas forcément puni, on n'a pas été laissé de côté. On est peut-être en phase, on est peut-être dans une phase de préparation, dans une phase où on doit continuer de faire les causes parce qu'on est dans une phase d'apprentissage. La surah Ausha, c'est une surah que j'aime trop. C'est une surah qui a été révélée après une période de latence de la révélation. Donc le prophète sallallahu alayhi wa sallam n'avait pas reçu de révélation pendant un moment, il commençait à s'inquiéter. Et c'est là que Allah révèle Ton seigneur ne t'a pas abandonné et ne t'a pas désapprouvé. Et ce verset en fait on peut le prendre pour nous aussi. On peut être réconforté nous aussi par ce verset. Allah il ne va pas nous abandonner. Peut-être qu'Allah il ne te donne pas ce que tu veux parce que ce n'est pas un bien pour toi. Je sais que c'est difficile à entendre. Peut-être qu'Allah il ne te donne pas encore ce que tu veux parce qu'il t'a donné mieux. et que tu ne le vois pas parce que tu es focus sur ce que tu n'as pas, peut-être qu'Allah veut que tu apprennes encore certaines choses et qu'il y a besoin que tu aies du coup cette période-là où il n'y a pas encore ce que tu veux. J'espère que vous comprenez ce que je raconte. Et je vous assure, je vous promets, si vous faites les causes, si vous faites des do'as, si vous avez une bonne opinion d'Allah subhanahu wa ta'ala, quand vous aurez ce que vous avez demandé, et peut-être même mieux, ça aura une saveur. inestimable. C'est dans ces périodes-là en fait, c'est des périodes de khair, c'est des périodes d'attente. Je sais, c'est pas ce que vous vouliez entendre. Mais c'est des périodes de khair, c'est des périodes d'attente parce que ça travaille notre tawakul, ça travaille notre opinion d'Allah. Et ça, c'est la base de la vie en fait. Notre vie, notre réussite dans ce bas monde et dans l'au-delà, elles dépendent de l'opinion qu'on a d'Allah et de notre tawakul du coup. Donc, quand rien ne se passe, t'as trois options. Soit tu vas commencer à te blâmer en disant ... Je suis nulle, je ne fais pas assez, Allah m'a puni. De toute façon, je ne vais jamais avoir ce que je veux. Bon, là, du coup, le shaitan, il est super content. Il est là pour te décourager et tu fais le sale boulot à sa place. Soit tu vas commencer à être accro aux causes, c'est-à-dire te focaliser que sur ça. On sait que ça ne dépend que de ça. Commencer à te dire, il faut que je continue, il faut que je fasse ci, il faut que je fasse ça. Donc tu ne vas jamais t'arrêter et souvent forcément ça ne va donner que du stress, de l'anxiété, un burn-out, du désespoir, un sentiment que tu ne peux jamais t'arrêter, tu ne peux jamais souffler. Et concrètement il n'y a pas de solution. Soit tu te réalignes, tu fais une pause, tu fais les causes, tu t'appliques bien sûr, tu restes active mais tu souffles un peu, tu prends du recul et tu n'attaches plus ton bonheur au résultat. Parce que le résultat il dépend pas de toi C'est ça qu'il faut que tu te mettes dans la tête Et c'est ça le Tawakul C'est je fais les causes Je sais pas si ça va me mener A ce que j'attends, peut-être que ça va me mener A quelque chose de mieux, mais en tout cas je suis convaincue Que ça va me mener à la meilleure Destination possible Parce que c'est Allah qui l'aura choisi Et les plans d'Allah sont les meilleurs Donc on est pas dans le fatalisme On s'arrête tout et puis voilà si Allah il va nous donner Non, on fait les causes On fait nos doigts On agit du coup, mais notre cœur il est attaché à Allah, pas au résultat, pas à l'issue. Et là, tu goûtes à la vraie liberté, là, t'es vraiment libre. Donc vraiment, ne te compare pas aux autres en te disant, ah, elle est un tel, elle a réussi, elle a réussi, lui il a réussi, et moi, ben j'ai pas réussi à atteindre mes objectifs encore, etc. Déjà, chacun son rythme, les plans d'Allah, pour chacun, ils sont différents. Après, l'herbe n'est pas toujours plus verte ailleurs. Ce n'est pas parce que tu vois quelque chose chez quelqu'un, tu te dis « Oh, j'aimerais trop avoir la même chose, oh là là, si seulement j'avais atteint cet objectif-là, que sa vie est parfaite, sa vie est magnifique. » Chacun ses épreuves. Chacun son lot d'épreuves, chacun son lot de douleurs. Et peut-être même que cette personne, elle t'admire, toi, pour une qualité que tu as ou quelque chose que tu possèdes ou autre. Je ne parle même pas de jalousie dans ce cas-là. Je ne parle pas de personnes mal intentionnées ou autre. Je parle juste de... inconsciemment, les êtres humains, on a tendance à se comparer, surtout avec les réseaux sociaux, internet, etc. On a tendance à se comparer en se disant « Ah, mais mon Dieu, moi j'ai pas la vie parfaite comme elle. » Mais personne n'a une vie parfaite. On n'est pas là, bien sûr, pour se réjouir du malheur des autres. On n'est pas là à souhaiter le malheur des autres sous prétexte que nous, il y a quelque chose qui nous rend triste dans notre vie. Mais rappelons-nous que chacun a ses bienfaits, que Allah il est le razak pour tout le monde. Donc, elle, elle a son risque, toi tu as ton risque. Peut-être que... qu'Allah ne te donne pas ce que tu veux parce qu'il te protège d'un mal en te disant non. Parfois, il te prépare pour mieux. Parfois, il te purifie en te laissant attendre. Et parfois, c'est juste que ton cœur n'est pas encore prêt à recevoir aussi. Ça, c'est hyper important. On a une vision un peu en France-Chine des choses, des doigts. C'est on veut, on demande et on a maintenant. Mais en fait, c'est Allah qui voit tout, c'est Allah qui sait tout. Et des fois, il y a des choses que nous, on ne voit pas. Donc, on ne sait pas ce qui va se passer dans 6 mois, dans 1 an, dans 10 ans. Nous, on se dit, notre doigt n'a pas été exaucé, elle est en retard. Mais non, peut-être que c'est une rahma, peut-être que c'est une bénédiction. Peut-être que ce que tu as vécu toi comme un échec à un moment, c'était pour te protéger d'un très grand mal. Et ça, on ne le comprend que plus tard. Des fois, il nous arrive des choses dans notre vie, et c'est des années après, on se dit, mais hamdoulilah qu'il s'est passé ça. Alors que ce n'était pas du tout ce qu'on voulait de base. Donc vraiment, n'oubliez jamais d'être reconnaissant déjà pour tout ce que vous avez et pour toutes les fois où Allah vous a protégé. Parce que je peux vous assurer que même si on ne le sait pas, même si on ne s'en rend pas compte, Allah nous a protégé de nombreuses, nombreuses fois. Il y a un hadith du prophète Muhammad sallallahu alayhi wa sallam qui nous dit que la doha du prophète Younous sallallahu alayhi wa sallam, qu'il a dite dans la balaine, peu importe la doha qu'on fait en disant la doha de Younous sallallahu alayhi wa sallam, Eh bien, notre invocation, elle est exaucée. Donc comment vous dire à quel point cette doa, je la fais tous les jours. Dès que je demande quelque chose à Allah, je la demande avec la doa d'Younous. Un jour, j'ai demandé quelque chose à Allah, mais vraiment, je l'ai demandé tellement fort, tellement sincèrement. En fait, je demandais à Allah de me préserver de quelque chose que je considérais mal. Genre que je considérais comme un mal pour moi. Et je vous promets que ces doigts-là, je les faisais, mais avec tellement de... En fait, j'étais désespérée et je peux vous assurer que le serviteur désespéré, mais en fait, il n'a pas d'autre choix que de se tourner vers Allah. Donc, il le fait vraiment avec la plus grande sincérité. Je ne suis pas du tout en train de vous raconter ça par ostentation ou autre. Rien qu'Allah m'en préserve. Vraiment, je vous assure, c'est juste pour vous donner l'exemple. L'exemple qui m'émeut beaucoup d'ailleurs, mais bref, passe-moi. Je l'ai demandé avec tellement de sincérité. Je me suis dit non, mais c'est bon, ce n'est pas possible. ils peuvent Ma doha va être exaucée en fait. Il n'y a pas d'autre solution. Ce n'est pas possible. Parce que c'est la doha du Nusra Aleykissalam de toute façon. Et ma plus grande peur s'est passée. C'est-à-dire que je demandais d'être préservée contre quelque chose. Et ça m'est arrivé ce quelque chose-là. Vraiment pile ce quelque chose-là. C'était une phobie. Vraiment, c'était une phobie d'avoir ça. Et au début, c'était tellement un choc. Je me suis dit, mais non, ce n'est pas possible que ça m'arrive. J'ai fait la doha. J'ai fait la doha du Nusra A.S. J'ai fait les causes Quand je vous dis cause, vraiment, j'ai fait beaucoup de causes. Dieu est témoin. Donc, je ne comprends pas. Je me dis, oh là là, encore un échec dans ma vie. Donc là, je remets toute ma vie en question à ce moment-là. Je pensais, ça y est, ma vie, elle était foutue. Ça y est, c'est bon, c'est fini. It's over. Eh bien, avec les années qui sont passées là, là, j'ai bien compris. Ce n'est pas qu'Allah n'a pas exaucé ma doa. C'est qu'en fait, dans ma doa, je ne me rendais pas compte que je demandais quelque chose qui n'était pas un khir pour moi. Donc, Allah, il m'a protégée de moi-même. Et je pèse mes mots quand je dis ça, pas je me suis mise en danger ou autre. Mais en fait, on est des créatures. Il faut rester humble et il faut se rappeler qu'on n'a pas la science infuse. Oui, on peut se connaître soi-même, bien sûr, il faut apprendre à se connaître. Mais des fois, on est tellement obstiné par quelque chose qu'on n'a pas envie d'avoir ou par quelque chose qu'on veut absolument, au contraire, qu'on oublie qu'on ne sait pas tout. Et là, pour le coup, je pensais que ce que je demandais, c'était un khir pour moi. Et en fait, avec le recul, mais alhamdoulilah, Que Allah ne m'a pas donné ce que je demandais, il m'a préservé d'un grand mal. Je précise, je ne demandais rien de haram dans ma doigt, mais je ne lui demandais pas quelque chose de bien pour moi en fait, mais je ne m'en rendais pas compte. En soi c'était totalement halal ce que je demandais, c'était une bonne chose, mais... pour moi. Et ça, sur le coup, tu t'en rends pas compte. Tu oublies ton taouakoul quand t'es dans l'épreuve, dans la difficulté ou dans cette obsession d'avoir ce que tu veux. Ah bah j'ai fait les causes, pourquoi j'ai pas eu ce que je voulais ? Surtout là, carrément, pour le coup, il y a un hadith qui nous dit oui, tu fais tel doigt, tout est exaucé. Donc je me suis dit mais non, je comprends pas, qu'est-ce que j'ai pas bien fait ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? Peut-être j'ai fait trop de péchés. Mais en fait, oui, bien sûr, il faut se remettre en question. Bien sûr, il faut éviter les pochés pour que nos doigts soient exaucés, etc. Peut-être qu'on fera un autre podcast sur les invocations exaucées. Donc oui, encore une fois, on fait les causes d'une certaine manière, en s'éloignant des péchés, en demandant à Allah, en patientant, etc. Mais aussi, il faut faire preuve de tawakul. Il faut se rappeler, moi je fais les causes, moi je fais les doigts. Après Allah, ce qu'il va me donner, c'est le mieux pour moi. Et je vous assure que c'est ce qui s'est passé ce jour-là. Même si la Selma de l'époque, elle ne voulait pas le voir. C'est même pas que... je ne pouvais pas le savoir. C'est vraiment, je ne voulais pas le voir. Des fois, tu es dans un déni de certaines choses. Il y a des choses qu'on ne veut pas voir parce que ce n'est pas ce qu'on veut finalement. En tout cas, si tu veux apaiser ton cœur pendant l'attente, première chose, parle à Allah. Comme si tu parles à un ami, mais bon, bien sûr, dans le respect et tout ça, on est d'accord. Mais quand je dis comme un ami, c'est ne fais pas de phrases compliquées. Ne fais pas des discours parfaits. Dis-lui ce que tu as. Ya Allah, j'ai peur. Ya Allah, j'ai mal. Et Allah je te fais confiance mais je comprends pas, dis-lui tout si tu veux écrire, tu écris, tu veux parler, tu parles, fais tout ce que tu veux pour sortir tout ce que tu as à dire, bien sûr tu peux utiliser des do'as qu'on nous transmet dans le Coran et la Sunna et il y en a beaucoup, ma passion les do'as déjà là je vous ai parlé de la do'a du Nusra alayhi salam j'en ai plein que j'aime trop vraiment parler à mes proches, je leur parle que de ça tu connais telle do'a tu sais de cette do'a, il y a ça c'est ma passion, si je pouvais ... connaître toutes les histoires derrière les doha et tout mais laissez tomber d'ailleurs si vous avez des histoires derrière les doha racontez les moi, venez dans mes DM vous me racontez, c'est ma passion ensuite vous faites du dhikr le dhikr de manière générale, el istirfar aussi, je vous assure, surtout les personnes anxieuses là, je parle pour vous parce que je suis de votre team, faire du istirfar comment ça détend, ça me calme, ça m'apaise l'istirfar et la lecture c'est les trucs qui réussissent à m'apaiser. Et il n'y en a pas beaucoup de choses qui arrivent à m'apaiser en tant que la team anxieuse. Donc, vraiment, faites du décret. Et en toute conscience, vraiment, en prenant le temps, pas juste répéter 100 fois, juste pour dire non, prenez le temps, méditez en même temps, faites des exercices de respiration en même temps et je peux vous assurer que ça va aller. Inch'Allah. Faites du journaling si t'en as besoin. Tu verras que ça permet d'alléger ton coeur. Écris. Tout ce dont tu as besoin d'écrire. Lis. Je pense que vous avez compris maintenant. On n'est pas libraire pour rien. Donc, lis des livres qui nourrissent ta confiance. Il y en a plusieurs. Donc, si tu as besoin de conseils lecture, tu m'envoies un DM. Librairie Sakin sur Instagram, sur TikTok. Par mail, ce que tu veux. J'essaierai de répondre le plus vite possible, incha'Allah. Tout simplement, ralentis. Forcément, on est fatigué. on est tout le temps en train de courir, on est toujours à mille à l'heure, forcément on est plus vulnérable spirituellement d'une certaine manière. Donc ralentis si tu en ressens le besoin. Tu n'es pas en retard, tu es juste sur un chemin différent de ce que tu avais prévu. Mais si Allah t'a mis sur cette route-là, c'est que c'était le meilleur chemin pour toi. Peut-être que tes amis, ta famille ont pris des chemins différents, pas dans le sens où vous vous êtes séparés bien sûr, mais dans le sens où peut-être tu as l'impression qu'elles sont allées plus vite que toi ou autre. Mais si Allah t'a mis sur ce chemin-là, c'est que c'était le mieux pour toi. Je voulais que je vous conseille un livre sur la patience, sur quelqu'un qui a vraiment fait preuve de Tawakkul, qui a patienté malgré toutes les épreuves qu'il a eues, qu'il ne méritait pas, parce qu'il y en a plein qui se disent « Ah, mais pourquoi je dis ça ? Je ne mérite pas ça, je fais tout bien, je suis gentil et tout. » Lisez l'histoire du prophète Yousuf alayhi salam. Vous allez voir c'est quoi la patience, vous allez voir c'est quoi le Tawakkul. Pour lire l'histoire du prophète Yousuf alayhi salam, soit vous lisez tout simplement l'astorat du souffle Mais si vous voulez un peu plus d'explications avec le contexte de la révélation de cette surat, etc., qui est juste magnifique, je vous conseille le tafsir de surat Yousuf de Yassir Qadi. Vous le trouverez sur le site internet, évidemment, librairie-sekin.fr. Vous écrivez juste Yousuf, Y-U-S-U-F, dans la barre de recherche, ou tout simplement dans la catégorie tafsir et couraine. En tout cas, si tu es dans une période d'attente, que je ne sais pas, tu attends un mariage, tu attends un travail, tu attends un enfant, tu attends une guérison, Merci. Tu attends juste une réponse, tu attends une porte ouverte. Rappelle-toi. Tu n'es pas en retard. Rappelle-toi que Allah t'entend. Allah voit tout. Que la vie, ce n'est pas juste une succession de réussite. En fait, la vie, il faut la vivre. La vie, c'est une succession de transformation. Et parfois, Allah, il repousse quelque chose pour te donner mieux. Rappelle-toi de ça. Continue de faire les causes. Continue de prier. Continue d'espérer. Et surtout, continue de te dire que si ça n'arrive pas aujourd'hui, c'est que le moment parfait, il n'est pas encore arrivé. Et quand il arrivera, tu comprendras pourquoi. tout ce temps. Tu as attendu. En fait, Allah, il est en train de te dire « Patiente, je te prépare quelque chose. Qu'Allah nous apaise. » Je te souhaite une attente apaisée, un cœur aligné et une confiance profonde dans ce que Allah t'a écrit. Dès la fin de cet épisode, s'il t'a plu, je t'invite à mettre 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute ou à t'abonner si tu es sur YouTube. Tu peux aussi partager ce podcast avec un ami ou une amie, ça m'aiderait beaucoup. On se dit à très vite pour un nouvel épisode. Salam alaikum.

Description

Tu fais les causes… mais rien ne bouge ?


Tu fais des dou‘as, tu t’organises, tu t’investis…
Et malgré tout, la situation ne change pas.
Cette attente, elle fatigue. Elle fait douter. Elle fait peur.


Dans le nouvel épisode du Sakin Call, on parle d’une épreuve que vivent beaucoup de musulmanes en silence :
👉 Quand tu donnes tout… mais que le résultat n’arrive pas.
👉 Quand une porte reste fermée malgré tes efforts.
👉 Quand tu ne comprends plus ce qu’Allah t’écrit.


Dans cet épisode profondément sincère, je t’explique :

  • pourquoi Allah retarde parfois les choses,

  • comment reconnaître une protection divine,

  • comment retrouver la paix pendant l’attente,

  • ce que signifie vraiment “faire les causes”,

  • et comment garder une foi stable quand rien ne se passe.


Tu y trouveras un conseil lecture comme d'habitude !


Donc si tu es dans une période d’attente… cet épisode est pour toi.
Il est là pour apaiser ton cœur et te rappeler que :
Un retard n’est jamais un abandon.
Allah prépare toujours mieux que ce que tu imagines.


Je suis Selma, fondatrice de la librairie Sakin, la librairie musulmane qui t'aide à te rapprocher d'Allah et à prendre soin de toi à travers la lecture. Abonne-toi à mes réseaux sociaux pour plus de conseils !


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  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode du Seikin Call, le podcast qui t'invite à prendre soin de toi, de ta spiritualité et à développer ta soif d'apprendre. Je suis Selma, fondatrice de la librairie musulmane Seikin et aujourd'hui, on va parler d'un sujet qui pique un peu, je pense. Tu sais, ce moment où tu fais les choses bien, tu fais les causes, tu t'es donné, tu as prié, tu as fait des do'as, tu y as cru, vraiment. Et pourtant, il n'y a toujours rien. Il n'y a rien qui bouge, il n'y a rien qui se débloque, il n'y a rien qui change et... Ça, c'est un truc qui peut vraiment te faire douter dans ta vie, que ce soit douter de toi ou de ton avenir, ou parfois même en vrai de ta relation avec Allah. Je voulais en parler parce que bon, forcément sur les réseaux, on voit toujours les réussites des gens. On a tendance à se comparer en pensant qu'on est les seuls à avoir des échecs ou pas de réussite en tout cas. Donc aujourd'hui, on va parler de ça, de ce qui nous rend parfois vulnérables forcément. Donc aujourd'hui, on va parler du fait de... faire les causes, mais de ne pas voir les résultats qu'on attend, en tout cas. On va voir comment on peut garder un cœur apaisé, même quand on n'a aucun résultat concret entre les mains. Donc, comme d'habitude, tu prends une boisson chaude, tu t'installes et c'est parti. Déjà, concrètement, faire les causes, ça veut dire quoi ? Parce qu'on dit tout le temps ça, mais il y en a qui pensent que c'est le fait de tout contrôler, d'avoir des plans dignes d'une... d'un 440, d'une multinationale. Mais en vrai, faire les causes, ça peut être des actions simples de la vie. Je ne suis pas en train de dire d'être passif, bien sûr. Mais déjà, les doigts, c'est faire des causes. Prenez l'habitude du coup, des petites actions, de voir les petites actions que vous faites et mettez en place justement ces petites actions parce que petit à petit, c'est ces petites graines qui vont faire de très belles plantes et de très beaux arbres, incha'Allah. Et notre problème, À nous, les êtres humains, un peu ingrats, on va dire les termes. Aujourd'hui, on parle français. C'est vrai qu'en fait, on se dit, c'est bon, j'ai fait ça, pourquoi ça ne marche pas ? Je dois automatiquement avoir les résultats que je souhaite parce que j'ai fait les causes que je pensais bonnes. Et voilà, il n'y a pas d'autre solution. Mais les amis, la vie, ça ne marche pas comme ça. Je sais que c'est dur à avaler parce que la société nous a appris, on travaille dur, succès, quand on veut, on peut. Mais ce n'est pas du tout ça, en fait, la vie. Même que ce soit en islam ou la réalité, ce n'est pas ça. Évidemment, il faut croire en nos rêves. Je ne suis pas en train de vous casser vos délires. Il faut croire en ses rêves. Il faut faire les causes. Mais il faut surtout, surtout croire en Allah, en fait. Donc, on arrête ces discours un peu culpabilisants où on se dit, si on veut quelque chose, on n'a qu'à faire les causes et c'est tout. Si on n'a pas ce qu'on veut, c'est qu'on n'a pas fait les causes. On ne mérite pas. Non, on va se poser calmement, doucement, et on va arrêter les discours toxiques de la méritocratie, s'il vous plaît. Nous, on fait les causes. Bien sûr qu'il faut faire les causes. Moi, de toute façon, je suis la première à le dire. Il faut faire les choses. Il faut se bouger, en fait. Vous voulez quelque chose ? Bougez-vous, concrètement. Mais on n'a pas la garantie du résultat. C'est un fait. Ce que vous devez vous dire, c'est qu'il n'y a pas le résultat que vous voulez vous. Qu'il n'y a pas de résultat, déjà. Des fois, on a une autre forme de résultat, mais vu qu'on est focus sur ce qu'on voulait au départ, on ne voit même pas tout le khir qu'il y a eu à côté, toutes les doigts qui ont été exaucés à côté. Il y a une phrase que j'avais vue sur les réseaux, mais qui est trop vraie. C'est qu'en fait, actuellement, on est en train de vivre la vie qu'on a demandé à Allah il y a quelques années. En fait, là, actuellement, ta vie, c'est tes doigts exaucés d'il y a quelques années. Donc, pourquoi tu fais le focus sur les doigts qui n'ont pas encore été exaucés ? ou qui ont peut-être été exaucés d'une autre manière. Ce n'est pas parce que tu as demandé tel objet exactement, ou tel chiffre d'affaires dans ton entreprise, ou tel salaire dans ton travail, ou même tel prétendant, qu'il n'y a pas eu d'autres doigts exaucés à côté, ou peut-être même cette doigts a été exaucée, mais d'une meilleure manière. Parce que restons humbles, et rappelons-nous que les meilleurs plans sont ceux d'Allah, pas les nôtres. Allah il nous connaît mieux qu'on se connaît nous-mêmes, Allah il connaît notre avenir, il connaît des choses auxquelles on n'aura jamais accès, donc parfois nos do'as ne sont pas exaucés exactement comme on le souhaite. Il y a un trop beau hadith qui dit « Il n'y a aucun musulman qui fait une invocation dans laquelle il n'y a ni péché, ni rupture des liens de parenté, sans qu'Allah ne lui donne une de ces trois choses. » Soit il exhauste tout de suite son invocation. Soit il lui retarde l'exhaustion pour le dollar, soit il le protège d'un mal qui est équivalent. Quand les compagnons ont entendu ces paroles du prophète, ils ont dit « Ainsi nous en ferons » . davantage, nous devons en faire beaucoup. Et le prophète sallallahu alayhi wa sallam avait rajouté Allah en fera encore plus pour vous. C'est-à-dire que la générosité d'Allah, elle est sans limite. Et elle dépasse largement nos espérances. Ar-Rahman Ar-Rahim, c'est le créateur. C'est-à-dire que sa Rahma, elle est infinie. On ne peut pas comparer avec notre Rahma, nous. Allah il attend qu'une chose, attendre d'une certaine manière vous avez compris, mais il souhaite qu'une chose c'est qu'on l'invoque. Donc continuez d'invoquer, des fois il vous donne pas ce que vous voulez tout de suite, justement pour que vous preniez le temps de l'invoquer, que vous vous asseyez, ok là c'est mon moment avec Allah. On va pas se mentir, on vit dans une vie, vraiment c'est terrifiant à quel point on vit à 200 à l'heure, c'est toujours... La productivité, la rapidité, on a plein de trucs à faire, on est toujours débordé, on remet à plus tard nos relations sociales, on remet à plus tard, je dois aller voir mon frère, ma soeur, mon cousin ou ma cousine et je remets toujours ces choses-là à plus tard. C'est toujours à travail, je dois m'occuper de lui, je dois m'occuper de ça. Et en fait, normalement, notre spiritualité, c'est censé être le moment où on se dit ok, stop. Je ne suis pas un être pour cette vie, de toute façon, je suis juste là de passage. Moi, je suis un être pour le delà. Et là, je vais me reconnecter avec mon âme, avec ma vraie nature. Et là, je me rappelle à quel point je suis petite face à Allah, face au monde qu'il a créé. Et je me rappelle que je ne suis pas seule, que j'ai Allah avec moi, que j'ai le Créateur qui est là pour moi. Et dans ces moments-là, qu'est-ce que je suis censée faire ? Juste lever mes mains et lui demander tout ce que je veux. Me confier à lui. Lui dire tout ce que je n'ose pas dire aux autres. Par peur d'être jugée, par peur de saouler l'autre, par peur de me confier. Mais à lui, je peux tout dire. Et vraiment, prenez ce temps. Faites-le. Asseyez-vous, toute seule, dans votre chambre. Et prenez le temps de demander à Allah ce que vous voulez. De lui dire, ok, là je suis stressée pour ça. Là, c'est ça qui ne va pas. Là, j'ai vraiment besoin de toi pour ça. Surtout les personnes qui souffrent d'anxiété. Qui ont besoin de... tout contrôler, qui ont toujours cette peur de perdre le contrôle, qui sont vraiment rattachés aux causes, vraiment des addicts aux causes, on va dire. Je ne sais pas trop comment on parlait de ça. Aucun jugement, bien sûr, je suis la première concernée, sachez-le. A chaque fois, je vous le dis, de toute façon, les podcasts, ils sont d'abord pour moi, ensuite, ils sont pour vous. D'abord, je me fais le rappel à moi-même. Ensuite, si ça peut vous servir, tant mieux. Ce qui est important, en fait, c'est d'essayer de lâcher prise. et d'arrêter cette obsession sur les résultats. Toujours besoin de résultats, besoin de résultats immédiats en plus. On ne s'est plus patienté dans notre société, on veut tout, tout de suite. Surtout avec Internet, les réseaux sociaux, chaque GPT et compagnie, on a tout, tout de suite. On ne veut plus ce truc d'effort, on veut vraiment tout à l'instantané. Sauf que ce n'est pas comme ça que ça marche la vraie vie. La vraie vie, ce n'est pas Amazon Prime. Ce n'est pas tu demandes un truc, tu as forcément le truc le lendemain. Bien sûr, ça peut arriver. Bien sûr, il y a des doigts, ils sont exaucés vraiment à la seconde même. Mais il y en a d'autres, il faut attendre. Et je sais que c'est hyper frustrant, l'attente. C'est l'une des épreuves les plus lourdes. Je pense qu'on ne réalise pas à quel point c'est difficile, surtout quand ce n'est pas nous qui attendons. Parce qu'en vrai, il n'y a rien de visible. Et en plus, personne ne va te dire « Oh ma pauvre Miss Kina, t'es en train d'attendre » . Non, personne ne va te dire ça. Mais effectivement, l'attente, ça peut être vécu comme une épreuve. silencieuse, mais ça peut être vraiment vécu comme une épreuve, peu importe ce qu'on attend. Surtout quand on fait les causes, quand on y met notre coeur, que ce soit un projet, des examens ou autre, mais en fait tu ressens cette douleur dans le coeur parce que tu fais selon toi, tu fais tout bien, tu fais des Ausha que tu répètes depuis des mois, peut-être il y en a même des années, il y en a qui répètent des Ausha pendant des années, mais c'est pas une mauvaise chose, il faut continuer, il faut pas perdre patience, même si je sais que c'est difficile et que c'est très facile à dire, Merci. Mais il faut persévérer et continuer. Et je sais que forcément, si ça fait des années, peut-être à chaque ramadan, tu te dis, allez cette année, je vais avoir un signe, mes do'as de tuneur vont être exaucées. Et après ramadan, tu es dans la même situation. Ton cœur commence à fatiguer et tu te dis, pourquoi je fais tout ça ? Pourquoi je force ? Pourquoi ça ne marche pas ? Pourquoi est-ce que Allah ne me répond pas ? Mais en fait, oui, il te répond, mais pas dans la forme que toi tu veux. Pour le moment, en tout cas, tu n'as pas la forme que tu souhaites. Mais ne t'inquiète pas qu'il entend tout, qu'il voit tout, qu'il sait tout. Et vraiment, mettons-nous ça dans la tête et répétez-vous cette phrase à chaque fois que vous en avez besoin pour que ça rentre dans votre tête. Le fait d'attendre, ce n'est pas qu'Allah nous rejette. Le fait qu'on ait une période de silence, entre guillemets, ce n'est pas qu'Allah nous oublie. Le fait de devoir faire un détour pour atteindre nos objectifs, ce n'est pas un échec. Donc non, on n'est pas forcément invisible aux yeux d'Allah, on n'est pas forcément puni, on n'a pas été laissé de côté. On est peut-être en phase, on est peut-être dans une phase de préparation, dans une phase où on doit continuer de faire les causes parce qu'on est dans une phase d'apprentissage. La surah Ausha, c'est une surah que j'aime trop. C'est une surah qui a été révélée après une période de latence de la révélation. Donc le prophète sallallahu alayhi wa sallam n'avait pas reçu de révélation pendant un moment, il commençait à s'inquiéter. Et c'est là que Allah révèle Ton seigneur ne t'a pas abandonné et ne t'a pas désapprouvé. Et ce verset en fait on peut le prendre pour nous aussi. On peut être réconforté nous aussi par ce verset. Allah il ne va pas nous abandonner. Peut-être qu'Allah il ne te donne pas ce que tu veux parce que ce n'est pas un bien pour toi. Je sais que c'est difficile à entendre. Peut-être qu'Allah il ne te donne pas encore ce que tu veux parce qu'il t'a donné mieux. et que tu ne le vois pas parce que tu es focus sur ce que tu n'as pas, peut-être qu'Allah veut que tu apprennes encore certaines choses et qu'il y a besoin que tu aies du coup cette période-là où il n'y a pas encore ce que tu veux. J'espère que vous comprenez ce que je raconte. Et je vous assure, je vous promets, si vous faites les causes, si vous faites des do'as, si vous avez une bonne opinion d'Allah subhanahu wa ta'ala, quand vous aurez ce que vous avez demandé, et peut-être même mieux, ça aura une saveur. inestimable. C'est dans ces périodes-là en fait, c'est des périodes de khair, c'est des périodes d'attente. Je sais, c'est pas ce que vous vouliez entendre. Mais c'est des périodes de khair, c'est des périodes d'attente parce que ça travaille notre tawakul, ça travaille notre opinion d'Allah. Et ça, c'est la base de la vie en fait. Notre vie, notre réussite dans ce bas monde et dans l'au-delà, elles dépendent de l'opinion qu'on a d'Allah et de notre tawakul du coup. Donc, quand rien ne se passe, t'as trois options. Soit tu vas commencer à te blâmer en disant ... Je suis nulle, je ne fais pas assez, Allah m'a puni. De toute façon, je ne vais jamais avoir ce que je veux. Bon, là, du coup, le shaitan, il est super content. Il est là pour te décourager et tu fais le sale boulot à sa place. Soit tu vas commencer à être accro aux causes, c'est-à-dire te focaliser que sur ça. On sait que ça ne dépend que de ça. Commencer à te dire, il faut que je continue, il faut que je fasse ci, il faut que je fasse ça. Donc tu ne vas jamais t'arrêter et souvent forcément ça ne va donner que du stress, de l'anxiété, un burn-out, du désespoir, un sentiment que tu ne peux jamais t'arrêter, tu ne peux jamais souffler. Et concrètement il n'y a pas de solution. Soit tu te réalignes, tu fais une pause, tu fais les causes, tu t'appliques bien sûr, tu restes active mais tu souffles un peu, tu prends du recul et tu n'attaches plus ton bonheur au résultat. Parce que le résultat il dépend pas de toi C'est ça qu'il faut que tu te mettes dans la tête Et c'est ça le Tawakul C'est je fais les causes Je sais pas si ça va me mener A ce que j'attends, peut-être que ça va me mener A quelque chose de mieux, mais en tout cas je suis convaincue Que ça va me mener à la meilleure Destination possible Parce que c'est Allah qui l'aura choisi Et les plans d'Allah sont les meilleurs Donc on est pas dans le fatalisme On s'arrête tout et puis voilà si Allah il va nous donner Non, on fait les causes On fait nos doigts On agit du coup, mais notre cœur il est attaché à Allah, pas au résultat, pas à l'issue. Et là, tu goûtes à la vraie liberté, là, t'es vraiment libre. Donc vraiment, ne te compare pas aux autres en te disant, ah, elle est un tel, elle a réussi, elle a réussi, lui il a réussi, et moi, ben j'ai pas réussi à atteindre mes objectifs encore, etc. Déjà, chacun son rythme, les plans d'Allah, pour chacun, ils sont différents. Après, l'herbe n'est pas toujours plus verte ailleurs. Ce n'est pas parce que tu vois quelque chose chez quelqu'un, tu te dis « Oh, j'aimerais trop avoir la même chose, oh là là, si seulement j'avais atteint cet objectif-là, que sa vie est parfaite, sa vie est magnifique. » Chacun ses épreuves. Chacun son lot d'épreuves, chacun son lot de douleurs. Et peut-être même que cette personne, elle t'admire, toi, pour une qualité que tu as ou quelque chose que tu possèdes ou autre. Je ne parle même pas de jalousie dans ce cas-là. Je ne parle pas de personnes mal intentionnées ou autre. Je parle juste de... inconsciemment, les êtres humains, on a tendance à se comparer, surtout avec les réseaux sociaux, internet, etc. On a tendance à se comparer en se disant « Ah, mais mon Dieu, moi j'ai pas la vie parfaite comme elle. » Mais personne n'a une vie parfaite. On n'est pas là, bien sûr, pour se réjouir du malheur des autres. On n'est pas là à souhaiter le malheur des autres sous prétexte que nous, il y a quelque chose qui nous rend triste dans notre vie. Mais rappelons-nous que chacun a ses bienfaits, que Allah il est le razak pour tout le monde. Donc, elle, elle a son risque, toi tu as ton risque. Peut-être que... qu'Allah ne te donne pas ce que tu veux parce qu'il te protège d'un mal en te disant non. Parfois, il te prépare pour mieux. Parfois, il te purifie en te laissant attendre. Et parfois, c'est juste que ton cœur n'est pas encore prêt à recevoir aussi. Ça, c'est hyper important. On a une vision un peu en France-Chine des choses, des doigts. C'est on veut, on demande et on a maintenant. Mais en fait, c'est Allah qui voit tout, c'est Allah qui sait tout. Et des fois, il y a des choses que nous, on ne voit pas. Donc, on ne sait pas ce qui va se passer dans 6 mois, dans 1 an, dans 10 ans. Nous, on se dit, notre doigt n'a pas été exaucé, elle est en retard. Mais non, peut-être que c'est une rahma, peut-être que c'est une bénédiction. Peut-être que ce que tu as vécu toi comme un échec à un moment, c'était pour te protéger d'un très grand mal. Et ça, on ne le comprend que plus tard. Des fois, il nous arrive des choses dans notre vie, et c'est des années après, on se dit, mais hamdoulilah qu'il s'est passé ça. Alors que ce n'était pas du tout ce qu'on voulait de base. Donc vraiment, n'oubliez jamais d'être reconnaissant déjà pour tout ce que vous avez et pour toutes les fois où Allah vous a protégé. Parce que je peux vous assurer que même si on ne le sait pas, même si on ne s'en rend pas compte, Allah nous a protégé de nombreuses, nombreuses fois. Il y a un hadith du prophète Muhammad sallallahu alayhi wa sallam qui nous dit que la doha du prophète Younous sallallahu alayhi wa sallam, qu'il a dite dans la balaine, peu importe la doha qu'on fait en disant la doha de Younous sallallahu alayhi wa sallam, Eh bien, notre invocation, elle est exaucée. Donc comment vous dire à quel point cette doa, je la fais tous les jours. Dès que je demande quelque chose à Allah, je la demande avec la doa d'Younous. Un jour, j'ai demandé quelque chose à Allah, mais vraiment, je l'ai demandé tellement fort, tellement sincèrement. En fait, je demandais à Allah de me préserver de quelque chose que je considérais mal. Genre que je considérais comme un mal pour moi. Et je vous promets que ces doigts-là, je les faisais, mais avec tellement de... En fait, j'étais désespérée et je peux vous assurer que le serviteur désespéré, mais en fait, il n'a pas d'autre choix que de se tourner vers Allah. Donc, il le fait vraiment avec la plus grande sincérité. Je ne suis pas du tout en train de vous raconter ça par ostentation ou autre. Rien qu'Allah m'en préserve. Vraiment, je vous assure, c'est juste pour vous donner l'exemple. L'exemple qui m'émeut beaucoup d'ailleurs, mais bref, passe-moi. Je l'ai demandé avec tellement de sincérité. Je me suis dit non, mais c'est bon, ce n'est pas possible. ils peuvent Ma doha va être exaucée en fait. Il n'y a pas d'autre solution. Ce n'est pas possible. Parce que c'est la doha du Nusra Aleykissalam de toute façon. Et ma plus grande peur s'est passée. C'est-à-dire que je demandais d'être préservée contre quelque chose. Et ça m'est arrivé ce quelque chose-là. Vraiment pile ce quelque chose-là. C'était une phobie. Vraiment, c'était une phobie d'avoir ça. Et au début, c'était tellement un choc. Je me suis dit, mais non, ce n'est pas possible que ça m'arrive. J'ai fait la doha. J'ai fait la doha du Nusra A.S. J'ai fait les causes Quand je vous dis cause, vraiment, j'ai fait beaucoup de causes. Dieu est témoin. Donc, je ne comprends pas. Je me dis, oh là là, encore un échec dans ma vie. Donc là, je remets toute ma vie en question à ce moment-là. Je pensais, ça y est, ma vie, elle était foutue. Ça y est, c'est bon, c'est fini. It's over. Eh bien, avec les années qui sont passées là, là, j'ai bien compris. Ce n'est pas qu'Allah n'a pas exaucé ma doa. C'est qu'en fait, dans ma doa, je ne me rendais pas compte que je demandais quelque chose qui n'était pas un khir pour moi. Donc, Allah, il m'a protégée de moi-même. Et je pèse mes mots quand je dis ça, pas je me suis mise en danger ou autre. Mais en fait, on est des créatures. Il faut rester humble et il faut se rappeler qu'on n'a pas la science infuse. Oui, on peut se connaître soi-même, bien sûr, il faut apprendre à se connaître. Mais des fois, on est tellement obstiné par quelque chose qu'on n'a pas envie d'avoir ou par quelque chose qu'on veut absolument, au contraire, qu'on oublie qu'on ne sait pas tout. Et là, pour le coup, je pensais que ce que je demandais, c'était un khir pour moi. Et en fait, avec le recul, mais alhamdoulilah, Que Allah ne m'a pas donné ce que je demandais, il m'a préservé d'un grand mal. Je précise, je ne demandais rien de haram dans ma doigt, mais je ne lui demandais pas quelque chose de bien pour moi en fait, mais je ne m'en rendais pas compte. En soi c'était totalement halal ce que je demandais, c'était une bonne chose, mais... pour moi. Et ça, sur le coup, tu t'en rends pas compte. Tu oublies ton taouakoul quand t'es dans l'épreuve, dans la difficulté ou dans cette obsession d'avoir ce que tu veux. Ah bah j'ai fait les causes, pourquoi j'ai pas eu ce que je voulais ? Surtout là, carrément, pour le coup, il y a un hadith qui nous dit oui, tu fais tel doigt, tout est exaucé. Donc je me suis dit mais non, je comprends pas, qu'est-ce que j'ai pas bien fait ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? Peut-être j'ai fait trop de péchés. Mais en fait, oui, bien sûr, il faut se remettre en question. Bien sûr, il faut éviter les pochés pour que nos doigts soient exaucés, etc. Peut-être qu'on fera un autre podcast sur les invocations exaucées. Donc oui, encore une fois, on fait les causes d'une certaine manière, en s'éloignant des péchés, en demandant à Allah, en patientant, etc. Mais aussi, il faut faire preuve de tawakul. Il faut se rappeler, moi je fais les causes, moi je fais les doigts. Après Allah, ce qu'il va me donner, c'est le mieux pour moi. Et je vous assure que c'est ce qui s'est passé ce jour-là. Même si la Selma de l'époque, elle ne voulait pas le voir. C'est même pas que... je ne pouvais pas le savoir. C'est vraiment, je ne voulais pas le voir. Des fois, tu es dans un déni de certaines choses. Il y a des choses qu'on ne veut pas voir parce que ce n'est pas ce qu'on veut finalement. En tout cas, si tu veux apaiser ton cœur pendant l'attente, première chose, parle à Allah. Comme si tu parles à un ami, mais bon, bien sûr, dans le respect et tout ça, on est d'accord. Mais quand je dis comme un ami, c'est ne fais pas de phrases compliquées. Ne fais pas des discours parfaits. Dis-lui ce que tu as. Ya Allah, j'ai peur. Ya Allah, j'ai mal. Et Allah je te fais confiance mais je comprends pas, dis-lui tout si tu veux écrire, tu écris, tu veux parler, tu parles, fais tout ce que tu veux pour sortir tout ce que tu as à dire, bien sûr tu peux utiliser des do'as qu'on nous transmet dans le Coran et la Sunna et il y en a beaucoup, ma passion les do'as déjà là je vous ai parlé de la do'a du Nusra alayhi salam j'en ai plein que j'aime trop vraiment parler à mes proches, je leur parle que de ça tu connais telle do'a tu sais de cette do'a, il y a ça c'est ma passion, si je pouvais ... connaître toutes les histoires derrière les doha et tout mais laissez tomber d'ailleurs si vous avez des histoires derrière les doha racontez les moi, venez dans mes DM vous me racontez, c'est ma passion ensuite vous faites du dhikr le dhikr de manière générale, el istirfar aussi, je vous assure, surtout les personnes anxieuses là, je parle pour vous parce que je suis de votre team, faire du istirfar comment ça détend, ça me calme, ça m'apaise l'istirfar et la lecture c'est les trucs qui réussissent à m'apaiser. Et il n'y en a pas beaucoup de choses qui arrivent à m'apaiser en tant que la team anxieuse. Donc, vraiment, faites du décret. Et en toute conscience, vraiment, en prenant le temps, pas juste répéter 100 fois, juste pour dire non, prenez le temps, méditez en même temps, faites des exercices de respiration en même temps et je peux vous assurer que ça va aller. Inch'Allah. Faites du journaling si t'en as besoin. Tu verras que ça permet d'alléger ton coeur. Écris. Tout ce dont tu as besoin d'écrire. Lis. Je pense que vous avez compris maintenant. On n'est pas libraire pour rien. Donc, lis des livres qui nourrissent ta confiance. Il y en a plusieurs. Donc, si tu as besoin de conseils lecture, tu m'envoies un DM. Librairie Sakin sur Instagram, sur TikTok. Par mail, ce que tu veux. J'essaierai de répondre le plus vite possible, incha'Allah. Tout simplement, ralentis. Forcément, on est fatigué. on est tout le temps en train de courir, on est toujours à mille à l'heure, forcément on est plus vulnérable spirituellement d'une certaine manière. Donc ralentis si tu en ressens le besoin. Tu n'es pas en retard, tu es juste sur un chemin différent de ce que tu avais prévu. Mais si Allah t'a mis sur cette route-là, c'est que c'était le meilleur chemin pour toi. Peut-être que tes amis, ta famille ont pris des chemins différents, pas dans le sens où vous vous êtes séparés bien sûr, mais dans le sens où peut-être tu as l'impression qu'elles sont allées plus vite que toi ou autre. Mais si Allah t'a mis sur ce chemin-là, c'est que c'était le mieux pour toi. Je voulais que je vous conseille un livre sur la patience, sur quelqu'un qui a vraiment fait preuve de Tawakkul, qui a patienté malgré toutes les épreuves qu'il a eues, qu'il ne méritait pas, parce qu'il y en a plein qui se disent « Ah, mais pourquoi je dis ça ? Je ne mérite pas ça, je fais tout bien, je suis gentil et tout. » Lisez l'histoire du prophète Yousuf alayhi salam. Vous allez voir c'est quoi la patience, vous allez voir c'est quoi le Tawakkul. Pour lire l'histoire du prophète Yousuf alayhi salam, soit vous lisez tout simplement l'astorat du souffle Mais si vous voulez un peu plus d'explications avec le contexte de la révélation de cette surat, etc., qui est juste magnifique, je vous conseille le tafsir de surat Yousuf de Yassir Qadi. Vous le trouverez sur le site internet, évidemment, librairie-sekin.fr. Vous écrivez juste Yousuf, Y-U-S-U-F, dans la barre de recherche, ou tout simplement dans la catégorie tafsir et couraine. En tout cas, si tu es dans une période d'attente, que je ne sais pas, tu attends un mariage, tu attends un travail, tu attends un enfant, tu attends une guérison, Merci. Tu attends juste une réponse, tu attends une porte ouverte. Rappelle-toi. Tu n'es pas en retard. Rappelle-toi que Allah t'entend. Allah voit tout. Que la vie, ce n'est pas juste une succession de réussite. En fait, la vie, il faut la vivre. La vie, c'est une succession de transformation. Et parfois, Allah, il repousse quelque chose pour te donner mieux. Rappelle-toi de ça. Continue de faire les causes. Continue de prier. Continue d'espérer. Et surtout, continue de te dire que si ça n'arrive pas aujourd'hui, c'est que le moment parfait, il n'est pas encore arrivé. Et quand il arrivera, tu comprendras pourquoi. tout ce temps. Tu as attendu. En fait, Allah, il est en train de te dire « Patiente, je te prépare quelque chose. Qu'Allah nous apaise. » Je te souhaite une attente apaisée, un cœur aligné et une confiance profonde dans ce que Allah t'a écrit. Dès la fin de cet épisode, s'il t'a plu, je t'invite à mettre 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute ou à t'abonner si tu es sur YouTube. Tu peux aussi partager ce podcast avec un ami ou une amie, ça m'aiderait beaucoup. On se dit à très vite pour un nouvel épisode. Salam alaikum.

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