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Santé-vous bien, le podcast santé du GHOL

Immersion aux soins intensifs de l'Hôpital de Nyon

Immersion aux soins intensifs de l'Hôpital de Nyon

24min |15/09/2023|

227

Play
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Description

Un service de soins intensifs accueille les patientes et les patients ayant besoin d’un monitoring et d’une surveillance accrue ; on parle généralement des personnes les plus gravement malades de l’hôpital et qui ont potentiellement besoin d’un soutien d’organes. C’est un service avec beaucoup de technicité, beaucoup d’appareils, comme vous allez l’entendre tout au long de cet épisode.


Au GHOL, le service des soins intensifs compte 8 lits certifiés SSMI, et 3 lits dédiés à l’Unité Neuro-vasculaire. La prise en charge de la patientèle est assurée 24h/24h et 7j/7j par une équipe pluridisciplinaire composée de médecins, d’infirmiers et infirmières, assistants et assistantes en soins, aides hospitaliers hospitalières et physiothérapeutes, ergothérapeutes, diététiciennes mais également avec une collaboration étroite entre médecins intensivistes et médecins des autres spécialités.


Durant cet épisode, vous entendrez de nombreux bruits et sons, qui font tous partie de la vie du service. Vous entendrez également des échanges et conversations entre professionnels de santé pour tenter de restituer au mieux le quotidien aux soins intensifs de l’Hôpital de Nyon.


Pour mieux comprendre le fonctionnement des soins intensifs, notre invitée la Docteure Mallory Moret, médecin-chef co-responsable du service de médecine interne et des soins intensifs, répond à toutes nos questions.


Aux soins intensifs, il y a eu un avant et un après COVID : le grand public a vu et sait désormais ce qu'est une intubation. Cela ne permet pas forcément de simplifier les choses mais permet d'expliquer plus simplement les choses. La période COVID a permis de réaliser beaucoup de recherche sur le sujet, il n'y a pas eu de grosse révolution sur la prise en charge de la patientèle intubée.


C'est un service particulier dans l'hôpital, où peu de monde a accès : ce n'est pas connu du grand public et bien souvent craint. Nos proches y sont souvent dans une situation instable, délicate, avec beaucoup d'émotions négatives qui peuvent tourner autour de ce service. On dit souvent que la porte d'entrée de l'hôpital est le service des urgences, le service des soins intensifs peut malheureusement être la porte de sortie. C'est avec les soins palliatifs et l'oncologie le service où la patientèle meurt le plus à l'hôpital. Beaucoup d'enjeux se passent dans un temps court, qui peut être déterminant pour la survie du patient.


C'est un endroit où il y a beaucoup de discussions entre professionnels de santé, beaucoup de stress pour les proches des personnes hospitalisées, et surtout beaucoup de bruit. Paradoxalement, ce bruit permet d'être rassurant et contribue à la sécurité des soins intensifs à condition de reconnaître ceux qui doivent faire agir. Ce bruit peut être anxiogène pour la patientèle, c'est pourquoi chaque bruit doit être utile.

Une partie de la patientèle des soins intensifs est sédatée pour bénéficier des thérapies, ce que l'on appelle dans le grand public le coma artificiel. Dans cet état d'éveil-sommeil les bruits sont importants : les proches peuvent leur parler, de la musique est mise dans les chambres, les professionnels de santé leur parlent pour contribuer à la réafférentation.


L'expérience patient aux soins intensifs est très étudiée : certains patients gardent parfois des traumatismes, appelés syndrome traumatique post-soins intensifs qui peut conduire à une baisse de la qualité de vie majeure.


La notion de temps est assez particulière aux soins intensifs : très vite il faut reconnaître l'urgence et intervenir. Les premières heures sont très intenses et déterminantes, et puis lorsque le patient est stabilisé alors le temps devient long pour la patientèle mais aussi pour les proches. La communication est transparente et honnête est essentielle pour informer et préparer les proches à ce qu'ils vont voir et vivre, il est important de tisser un lien étroit avec les familles qui seront partie prenantes de la guérison dans le meilleur des cas.

Description

Un service de soins intensifs accueille les patientes et les patients ayant besoin d’un monitoring et d’une surveillance accrue ; on parle généralement des personnes les plus gravement malades de l’hôpital et qui ont potentiellement besoin d’un soutien d’organes. C’est un service avec beaucoup de technicité, beaucoup d’appareils, comme vous allez l’entendre tout au long de cet épisode.


Au GHOL, le service des soins intensifs compte 8 lits certifiés SSMI, et 3 lits dédiés à l’Unité Neuro-vasculaire. La prise en charge de la patientèle est assurée 24h/24h et 7j/7j par une équipe pluridisciplinaire composée de médecins, d’infirmiers et infirmières, assistants et assistantes en soins, aides hospitaliers hospitalières et physiothérapeutes, ergothérapeutes, diététiciennes mais également avec une collaboration étroite entre médecins intensivistes et médecins des autres spécialités.


Durant cet épisode, vous entendrez de nombreux bruits et sons, qui font tous partie de la vie du service. Vous entendrez également des échanges et conversations entre professionnels de santé pour tenter de restituer au mieux le quotidien aux soins intensifs de l’Hôpital de Nyon.


Pour mieux comprendre le fonctionnement des soins intensifs, notre invitée la Docteure Mallory Moret, médecin-chef co-responsable du service de médecine interne et des soins intensifs, répond à toutes nos questions.


Aux soins intensifs, il y a eu un avant et un après COVID : le grand public a vu et sait désormais ce qu'est une intubation. Cela ne permet pas forcément de simplifier les choses mais permet d'expliquer plus simplement les choses. La période COVID a permis de réaliser beaucoup de recherche sur le sujet, il n'y a pas eu de grosse révolution sur la prise en charge de la patientèle intubée.


C'est un service particulier dans l'hôpital, où peu de monde a accès : ce n'est pas connu du grand public et bien souvent craint. Nos proches y sont souvent dans une situation instable, délicate, avec beaucoup d'émotions négatives qui peuvent tourner autour de ce service. On dit souvent que la porte d'entrée de l'hôpital est le service des urgences, le service des soins intensifs peut malheureusement être la porte de sortie. C'est avec les soins palliatifs et l'oncologie le service où la patientèle meurt le plus à l'hôpital. Beaucoup d'enjeux se passent dans un temps court, qui peut être déterminant pour la survie du patient.


C'est un endroit où il y a beaucoup de discussions entre professionnels de santé, beaucoup de stress pour les proches des personnes hospitalisées, et surtout beaucoup de bruit. Paradoxalement, ce bruit permet d'être rassurant et contribue à la sécurité des soins intensifs à condition de reconnaître ceux qui doivent faire agir. Ce bruit peut être anxiogène pour la patientèle, c'est pourquoi chaque bruit doit être utile.

Une partie de la patientèle des soins intensifs est sédatée pour bénéficier des thérapies, ce que l'on appelle dans le grand public le coma artificiel. Dans cet état d'éveil-sommeil les bruits sont importants : les proches peuvent leur parler, de la musique est mise dans les chambres, les professionnels de santé leur parlent pour contribuer à la réafférentation.


L'expérience patient aux soins intensifs est très étudiée : certains patients gardent parfois des traumatismes, appelés syndrome traumatique post-soins intensifs qui peut conduire à une baisse de la qualité de vie majeure.


La notion de temps est assez particulière aux soins intensifs : très vite il faut reconnaître l'urgence et intervenir. Les premières heures sont très intenses et déterminantes, et puis lorsque le patient est stabilisé alors le temps devient long pour la patientèle mais aussi pour les proches. La communication est transparente et honnête est essentielle pour informer et préparer les proches à ce qu'ils vont voir et vivre, il est important de tisser un lien étroit avec les familles qui seront partie prenantes de la guérison dans le meilleur des cas.

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Un service de soins intensifs accueille les patientes et les patients ayant besoin d’un monitoring et d’une surveillance accrue ; on parle généralement des personnes les plus gravement malades de l’hôpital et qui ont potentiellement besoin d’un soutien d’organes. C’est un service avec beaucoup de technicité, beaucoup d’appareils, comme vous allez l’entendre tout au long de cet épisode.


Au GHOL, le service des soins intensifs compte 8 lits certifiés SSMI, et 3 lits dédiés à l’Unité Neuro-vasculaire. La prise en charge de la patientèle est assurée 24h/24h et 7j/7j par une équipe pluridisciplinaire composée de médecins, d’infirmiers et infirmières, assistants et assistantes en soins, aides hospitaliers hospitalières et physiothérapeutes, ergothérapeutes, diététiciennes mais également avec une collaboration étroite entre médecins intensivistes et médecins des autres spécialités.


Durant cet épisode, vous entendrez de nombreux bruits et sons, qui font tous partie de la vie du service. Vous entendrez également des échanges et conversations entre professionnels de santé pour tenter de restituer au mieux le quotidien aux soins intensifs de l’Hôpital de Nyon.


Pour mieux comprendre le fonctionnement des soins intensifs, notre invitée la Docteure Mallory Moret, médecin-chef co-responsable du service de médecine interne et des soins intensifs, répond à toutes nos questions.


Aux soins intensifs, il y a eu un avant et un après COVID : le grand public a vu et sait désormais ce qu'est une intubation. Cela ne permet pas forcément de simplifier les choses mais permet d'expliquer plus simplement les choses. La période COVID a permis de réaliser beaucoup de recherche sur le sujet, il n'y a pas eu de grosse révolution sur la prise en charge de la patientèle intubée.


C'est un service particulier dans l'hôpital, où peu de monde a accès : ce n'est pas connu du grand public et bien souvent craint. Nos proches y sont souvent dans une situation instable, délicate, avec beaucoup d'émotions négatives qui peuvent tourner autour de ce service. On dit souvent que la porte d'entrée de l'hôpital est le service des urgences, le service des soins intensifs peut malheureusement être la porte de sortie. C'est avec les soins palliatifs et l'oncologie le service où la patientèle meurt le plus à l'hôpital. Beaucoup d'enjeux se passent dans un temps court, qui peut être déterminant pour la survie du patient.


C'est un endroit où il y a beaucoup de discussions entre professionnels de santé, beaucoup de stress pour les proches des personnes hospitalisées, et surtout beaucoup de bruit. Paradoxalement, ce bruit permet d'être rassurant et contribue à la sécurité des soins intensifs à condition de reconnaître ceux qui doivent faire agir. Ce bruit peut être anxiogène pour la patientèle, c'est pourquoi chaque bruit doit être utile.

Une partie de la patientèle des soins intensifs est sédatée pour bénéficier des thérapies, ce que l'on appelle dans le grand public le coma artificiel. Dans cet état d'éveil-sommeil les bruits sont importants : les proches peuvent leur parler, de la musique est mise dans les chambres, les professionnels de santé leur parlent pour contribuer à la réafférentation.


L'expérience patient aux soins intensifs est très étudiée : certains patients gardent parfois des traumatismes, appelés syndrome traumatique post-soins intensifs qui peut conduire à une baisse de la qualité de vie majeure.


La notion de temps est assez particulière aux soins intensifs : très vite il faut reconnaître l'urgence et intervenir. Les premières heures sont très intenses et déterminantes, et puis lorsque le patient est stabilisé alors le temps devient long pour la patientèle mais aussi pour les proches. La communication est transparente et honnête est essentielle pour informer et préparer les proches à ce qu'ils vont voir et vivre, il est important de tisser un lien étroit avec les familles qui seront partie prenantes de la guérison dans le meilleur des cas.

Description

Un service de soins intensifs accueille les patientes et les patients ayant besoin d’un monitoring et d’une surveillance accrue ; on parle généralement des personnes les plus gravement malades de l’hôpital et qui ont potentiellement besoin d’un soutien d’organes. C’est un service avec beaucoup de technicité, beaucoup d’appareils, comme vous allez l’entendre tout au long de cet épisode.


Au GHOL, le service des soins intensifs compte 8 lits certifiés SSMI, et 3 lits dédiés à l’Unité Neuro-vasculaire. La prise en charge de la patientèle est assurée 24h/24h et 7j/7j par une équipe pluridisciplinaire composée de médecins, d’infirmiers et infirmières, assistants et assistantes en soins, aides hospitaliers hospitalières et physiothérapeutes, ergothérapeutes, diététiciennes mais également avec une collaboration étroite entre médecins intensivistes et médecins des autres spécialités.


Durant cet épisode, vous entendrez de nombreux bruits et sons, qui font tous partie de la vie du service. Vous entendrez également des échanges et conversations entre professionnels de santé pour tenter de restituer au mieux le quotidien aux soins intensifs de l’Hôpital de Nyon.


Pour mieux comprendre le fonctionnement des soins intensifs, notre invitée la Docteure Mallory Moret, médecin-chef co-responsable du service de médecine interne et des soins intensifs, répond à toutes nos questions.


Aux soins intensifs, il y a eu un avant et un après COVID : le grand public a vu et sait désormais ce qu'est une intubation. Cela ne permet pas forcément de simplifier les choses mais permet d'expliquer plus simplement les choses. La période COVID a permis de réaliser beaucoup de recherche sur le sujet, il n'y a pas eu de grosse révolution sur la prise en charge de la patientèle intubée.


C'est un service particulier dans l'hôpital, où peu de monde a accès : ce n'est pas connu du grand public et bien souvent craint. Nos proches y sont souvent dans une situation instable, délicate, avec beaucoup d'émotions négatives qui peuvent tourner autour de ce service. On dit souvent que la porte d'entrée de l'hôpital est le service des urgences, le service des soins intensifs peut malheureusement être la porte de sortie. C'est avec les soins palliatifs et l'oncologie le service où la patientèle meurt le plus à l'hôpital. Beaucoup d'enjeux se passent dans un temps court, qui peut être déterminant pour la survie du patient.


C'est un endroit où il y a beaucoup de discussions entre professionnels de santé, beaucoup de stress pour les proches des personnes hospitalisées, et surtout beaucoup de bruit. Paradoxalement, ce bruit permet d'être rassurant et contribue à la sécurité des soins intensifs à condition de reconnaître ceux qui doivent faire agir. Ce bruit peut être anxiogène pour la patientèle, c'est pourquoi chaque bruit doit être utile.

Une partie de la patientèle des soins intensifs est sédatée pour bénéficier des thérapies, ce que l'on appelle dans le grand public le coma artificiel. Dans cet état d'éveil-sommeil les bruits sont importants : les proches peuvent leur parler, de la musique est mise dans les chambres, les professionnels de santé leur parlent pour contribuer à la réafférentation.


L'expérience patient aux soins intensifs est très étudiée : certains patients gardent parfois des traumatismes, appelés syndrome traumatique post-soins intensifs qui peut conduire à une baisse de la qualité de vie majeure.


La notion de temps est assez particulière aux soins intensifs : très vite il faut reconnaître l'urgence et intervenir. Les premières heures sont très intenses et déterminantes, et puis lorsque le patient est stabilisé alors le temps devient long pour la patientèle mais aussi pour les proches. La communication est transparente et honnête est essentielle pour informer et préparer les proches à ce qu'ils vont voir et vivre, il est important de tisser un lien étroit avec les familles qui seront partie prenantes de la guérison dans le meilleur des cas.

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