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Santé-vous bien, le podcast santé du GHOL cover
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Description

Santé-vous bien est depuis 2023 le podcast santé du Groupement Hospitalier de l'Ouest Lémanique (GHOL) dans le canton de Vaud en Suisse.


Le podcast santé du GHOL présente chaque mois son offre de soins, avec une attention apportée aux actions de prévention et tous les événements santé qui font l'actualité dans la région du Léman : Octobre Rose, Mars Bleu, Movember, Journée mondiale du rein, Journée mondiale de l'épilepsie,... En donnant la parole aux spécialistes médicaux et infirmiers, à travers des témoignages patientèle ou en échangeant avec les auditeurs et auditrices du podcast, Santé-vous bien a vocation à sensibiliser le grand public.


Suivez l'actualité médicale d'un hôpital suisse en écoutant des témoignages patients recueillis pour combattre des maladies rénales, cardiovasculaires, pulmonaires, le cancer, le cancer du sein, le cancer de la prostate, l'épilepsie, l'obésité, l'hypertension artérielle, l'AVC, etc... Suivez les parcours de personnes qui ont eu recours à l'orthopédie pour une prothèse de hanche ou du genou, de gens atteints de BPCO suivis en centre de pneumologie. Découvrez la vie de services comme la maternité, les soins intensifs, mais aussi la cuisine ou l'hôtellerie. Comprenez le travail d'un technicien en radiologie médicale, d'un instrumentiste au bloc opératoire, d'une sage-femme ou d'un logisticien.


Le GHOL assure l'exploitation commune de plusieurs établissements :

  • l'Hôpital de Nyon avec ses nombreux services pour une prise en charge en hospitalisation ou en ambulatoire : centre de l’obésité et du métabolisme de la Côte, chirurgie endocrinienne, chirurgie pariétale complexe, chirurgie proctologique et périnéologie, chirurgie reconstructive et esthétique, chirurgie viscérale, orthopédie et traumatologie, oto-rhino-laryngologie (ORL), chirurgie cervico-faciale, urologie, centre de consultations pédiatriques, école de l’asthme, maternité, obstétrique, pédiatrie hospitalière, cardiologie, endocrinologie, diabétologie, gastro-entérologie, centre d’endoscopie, infectiologie, médecine interne, néphrologie, neurologie, unité neurovasculaire certifiée Stroke Unit, oncologie, hématologie, soins intensifs reconnus SSMI, gériatrie, psychogériatrie, gynécologie générale et chirurgicale, urogynécologie, consultation d’urodynamique, satellite du Centre du sein des HUG, pneumologie aigüe et réhabilitation respiratoire, laboratoire d'analyses médicales, centre de prélèvements, anesthésiologie, anesthésie au bloc opératoire, hypnose, radiologie, médecine aéronautique, centre de dialyse, hémodialyse et dialyse péritonéale, cabinet d’hypnose médicale et médecine psychosociale, consultation prénatale de néonatologie, diététique, pédiatrie, physiothérapie, plaies et pansements, proctologie, urgences adultes et pédiatriques, SMUR

  • l'Hôpital de Rolle, centre de pneumologie pour toute personne nécessitant un séjour en soins aigus ou de réadaptation mais accueillant aussi la patientèle pour des consultations ambulatoires en pneumologie, diététique et physiothérapie 

  • l'établissement médico-social EMS Les Jardins du Léman à Rolle, lieu de vie médicalisé offrant des prestations médico-sociales, hôtelières, de soins et d'animation

  • Le Centre médical de Saint-Cergue et ses consultations de médecine générale et de gynécologie obstétrique, bénéficiant des outils hospitaliers et du support du plateau technique du GHOL : laboratoire d'analyses médicales, radiologie et accès facilité à des consultations spécialisées 

Le GHOL est présent au cœur de la vie des habitants de la région de Nyon, entre Lausanne et Genève. Pour prolonger ce lien, Santé-vous bien est un podcast suisse pionnier dans le monde hospitalier, avec l'objectif de délivrer des messages de prévention en santé auprès de la population.

Description

Santé-vous bien est depuis 2023 le podcast santé du Groupement Hospitalier de l'Ouest Lémanique (GHOL) dans le canton de Vaud en Suisse.


Le podcast santé du GHOL présente chaque mois son offre de soins, avec une attention apportée aux actions de prévention et tous les événements santé qui font l'actualité dans la région du Léman : Octobre Rose, Mars Bleu, Movember, Journée mondiale du rein, Journée mondiale de l'épilepsie,... En donnant la parole aux spécialistes médicaux et infirmiers, à travers des témoignages patientèle ou en échangeant avec les auditeurs et auditrices du podcast, Santé-vous bien a vocation à sensibiliser le grand public.


Suivez l'actualité médicale d'un hôpital suisse en écoutant des témoignages patients recueillis pour combattre des maladies rénales, cardiovasculaires, pulmonaires, le cancer, le cancer du sein, le cancer de la prostate, l'épilepsie, l'obésité, l'hypertension artérielle, l'AVC, etc... Suivez les parcours de personnes qui ont eu recours à l'orthopédie pour une prothèse de hanche ou du genou, de gens atteints de BPCO suivis en centre de pneumologie. Découvrez la vie de services comme la maternité, les soins intensifs, mais aussi la cuisine ou l'hôtellerie. Comprenez le travail d'un technicien en radiologie médicale, d'un instrumentiste au bloc opératoire, d'une sage-femme ou d'un logisticien.


Le GHOL assure l'exploitation commune de plusieurs établissements :

  • l'Hôpital de Nyon avec ses nombreux services pour une prise en charge en hospitalisation ou en ambulatoire : centre de l’obésité et du métabolisme de la Côte, chirurgie endocrinienne, chirurgie pariétale complexe, chirurgie proctologique et périnéologie, chirurgie reconstructive et esthétique, chirurgie viscérale, orthopédie et traumatologie, oto-rhino-laryngologie (ORL), chirurgie cervico-faciale, urologie, centre de consultations pédiatriques, école de l’asthme, maternité, obstétrique, pédiatrie hospitalière, cardiologie, endocrinologie, diabétologie, gastro-entérologie, centre d’endoscopie, infectiologie, médecine interne, néphrologie, neurologie, unité neurovasculaire certifiée Stroke Unit, oncologie, hématologie, soins intensifs reconnus SSMI, gériatrie, psychogériatrie, gynécologie générale et chirurgicale, urogynécologie, consultation d’urodynamique, satellite du Centre du sein des HUG, pneumologie aigüe et réhabilitation respiratoire, laboratoire d'analyses médicales, centre de prélèvements, anesthésiologie, anesthésie au bloc opératoire, hypnose, radiologie, médecine aéronautique, centre de dialyse, hémodialyse et dialyse péritonéale, cabinet d’hypnose médicale et médecine psychosociale, consultation prénatale de néonatologie, diététique, pédiatrie, physiothérapie, plaies et pansements, proctologie, urgences adultes et pédiatriques, SMUR

  • l'Hôpital de Rolle, centre de pneumologie pour toute personne nécessitant un séjour en soins aigus ou de réadaptation mais accueillant aussi la patientèle pour des consultations ambulatoires en pneumologie, diététique et physiothérapie 

  • l'établissement médico-social EMS Les Jardins du Léman à Rolle, lieu de vie médicalisé offrant des prestations médico-sociales, hôtelières, de soins et d'animation

  • Le Centre médical de Saint-Cergue et ses consultations de médecine générale et de gynécologie obstétrique, bénéficiant des outils hospitaliers et du support du plateau technique du GHOL : laboratoire d'analyses médicales, radiologie et accès facilité à des consultations spécialisées 

Le GHOL est présent au cœur de la vie des habitants de la région de Nyon, entre Lausanne et Genève. Pour prolonger ce lien, Santé-vous bien est un podcast suisse pionnier dans le monde hospitalier, avec l'objectif de délivrer des messages de prévention en santé auprès de la population.

  • Podcast santé : Movember - Soigner et prévenir le cancer des testicules cover
    Podcast santé : Movember - Soigner et prévenir le cancer des testicules cover

    LATEST EPISODE

    Podcast santé : Movember - Soigner et prévenir le cancer des testicules

    Le mois de novembre est traditionnellement consacré à Movember dans le monde de la santé. C'est la contraction des mots novembre et moustache en anglais. Movember est un mouvement de prévention santé lancé il y a vingt ans, qui a pour but de sensibiliser le grand public et de lever des fonds pour la recherche sur les maladies masculines. Il se déroule chaque année en novembre, invitant traditionnellement les hommes à se laisser pousser la moustache. Pour évoquer Movember et plus particulièrement la lutte contre le cancer des testicules, qui représente en Suisse 2% des cancers chez l'homme, notre podcast santé accueille le Docteur Durrsim Ramadani, médecin agréé adjoint de l'unité d’urologie au GHOL, à l’Hôpital de Nyon. Il est accompagné de Romain, 28 ans, qui a été soigné pour un cancer des testicules et nous apporte son témoignage patient. Le cancer des testicules touche plus particulièrement les personnes jeunes, les patients ont majoritairement entre 20 et 40 ans. La prévalence est plus élevée dans cette tranche d'âge mais ce n'est pas le cas dans tous les pays développés, par exemple au Japon où le taux d'incidence est très bas. C'est le cancer malin le plus courant chez les jeunes de 15 à 35 ans, il est rare après l'âge de 50 ans. En Suisse, on dénombre près de 500 nouveaux cas par an et dans 85% des cas, les patients ont moins de 50 ans lorsque le diagnostic est posé. Il représente 5% de toutes les tumeurs urologiques et c'est la première cause tumorale de décès chez l'homme jeune. Les chances de guérison du cancer des testicules sont souvent bonnes, même à un stade de diagnostic avancé. Surtout, il n’y a pas forcément de corrélation avec leur hygiène de vie comme l'explique Romain : on peut être sportif, boire peu, ne pas fumer, et être atteint par cette maladie… L'un des facteurs connu est la cryptorchidie, il est très important de la traiter car 7 à 10% des patients concernés vont développer par la suite un cancer des testicules. Le témoignage de Romain permet de comprendre comment peut apparaître ce cancer, avec l'observation d'une masse sur le testicule, en remarquant à la douche quelque chose de plus dur, irrégulier, anormal. L'échographie permet de vérifier cette masse et si le diagnostic est inquiétant il s'agit alors de consulter un urologue en urgence. L'opération arrive très vite et le don de sperme doit être effectué très rapidement, avant l'ablation du testicule. Il s'agit ensuite de débuter la chimiothérapie si nécessaire et faire remonter son immunité. Romain est l'exemple même de la personne qui "part au combat" contre le cancer et, un an après son opération, il s'est fixé un objectif sportif très élevé : courir un marathon pour la première fois de sa vie tout en faisant une collecte de fonds pour la Ligue suisse contre le cancer, afin de soutenir toutes les personnes qui souffrent du cancer et de transmettre un message de prévention sur le cancer des testicules, qui est un des moins connus. C'était important pour lui de sensibiliser les jeunes car on ne pense pas forcément à souffrir d'un cancer entre 20 et 40 ans. C'est un cancer qui est peu symptomatique : le patient va au mieux sentir une masse. C'est pourquoi le médecin urologue conseille de réaliser une auto palpation, en général une fois par mois sous la douche lorsque la bourse est plus relâchée, cela facilite la palpation du testicule. Si la personne touche une induration ou augmentation de la masse du testicule, il s'agit ensuite d'en parler rapidement à son médecin traitant. Malgré une certaine pudeur ou retenue masculine, cette sensibilisation sur les sujets de santé masculine comme l'auto palpation est fondamentale à l'occasion de Movember. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    19min | Published on November 14, 2024

  • 16 episodes

    • Podcast santé : Movember - Soigner et prévenir le cancer des testicules cover
      Podcast santé : Movember - Soigner et prévenir le cancer des testicules cover
      Podcast santé : Movember - Soigner et prévenir le cancer des testicules

      Le mois de novembre est traditionnellement consacré à Movember dans le monde de la santé. C'est la contraction des mots novembre et moustache en anglais. Movember est un mouvement de prévention santé lancé il y a vingt ans, qui a pour but de sensibiliser le grand public et de lever des fonds pour la recherche sur les maladies masculines. Il se déroule chaque année en novembre, invitant traditionnellement les hommes à se laisser pousser la moustache. Pour évoquer Movember et plus particulièrement la lutte contre le cancer des testicules, qui représente en Suisse 2% des cancers chez l'homme, notre podcast santé accueille le Docteur Durrsim Ramadani, médecin agréé adjoint de l'unité d’urologie au GHOL, à l’Hôpital de Nyon. Il est accompagné de Romain, 28 ans, qui a été soigné pour un cancer des testicules et nous apporte son témoignage patient. Le cancer des testicules touche plus particulièrement les personnes jeunes, les patients ont majoritairement entre 20 et 40 ans. La prévalence est plus élevée dans cette tranche d'âge mais ce n'est pas le cas dans tous les pays développés, par exemple au Japon où le taux d'incidence est très bas. C'est le cancer malin le plus courant chez les jeunes de 15 à 35 ans, il est rare après l'âge de 50 ans. En Suisse, on dénombre près de 500 nouveaux cas par an et dans 85% des cas, les patients ont moins de 50 ans lorsque le diagnostic est posé. Il représente 5% de toutes les tumeurs urologiques et c'est la première cause tumorale de décès chez l'homme jeune. Les chances de guérison du cancer des testicules sont souvent bonnes, même à un stade de diagnostic avancé. Surtout, il n’y a pas forcément de corrélation avec leur hygiène de vie comme l'explique Romain : on peut être sportif, boire peu, ne pas fumer, et être atteint par cette maladie… L'un des facteurs connu est la cryptorchidie, il est très important de la traiter car 7 à 10% des patients concernés vont développer par la suite un cancer des testicules. Le témoignage de Romain permet de comprendre comment peut apparaître ce cancer, avec l'observation d'une masse sur le testicule, en remarquant à la douche quelque chose de plus dur, irrégulier, anormal. L'échographie permet de vérifier cette masse et si le diagnostic est inquiétant il s'agit alors de consulter un urologue en urgence. L'opération arrive très vite et le don de sperme doit être effectué très rapidement, avant l'ablation du testicule. Il s'agit ensuite de débuter la chimiothérapie si nécessaire et faire remonter son immunité. Romain est l'exemple même de la personne qui "part au combat" contre le cancer et, un an après son opération, il s'est fixé un objectif sportif très élevé : courir un marathon pour la première fois de sa vie tout en faisant une collecte de fonds pour la Ligue suisse contre le cancer, afin de soutenir toutes les personnes qui souffrent du cancer et de transmettre un message de prévention sur le cancer des testicules, qui est un des moins connus. C'était important pour lui de sensibiliser les jeunes car on ne pense pas forcément à souffrir d'un cancer entre 20 et 40 ans. C'est un cancer qui est peu symptomatique : le patient va au mieux sentir une masse. C'est pourquoi le médecin urologue conseille de réaliser une auto palpation, en général une fois par mois sous la douche lorsque la bourse est plus relâchée, cela facilite la palpation du testicule. Si la personne touche une induration ou augmentation de la masse du testicule, il s'agit ensuite d'en parler rapidement à son médecin traitant. Malgré une certaine pudeur ou retenue masculine, cette sensibilisation sur les sujets de santé masculine comme l'auto palpation est fondamentale à l'occasion de Movember. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

      19min | Published on November 14, 2024

    • Podcast santé : AVC, prévention et actions essentielles pour sauver des vies au GHOL en Suisse cover
      Podcast santé : AVC, prévention et actions essentielles pour sauver des vies au GHOL en Suisse cover
      Podcast santé : AVC, prévention et actions essentielles pour sauver des vies au GHOL en Suisse

      Dans cet épisode captivant du podcast "Santé-vous bien" du GHOL, nous recevons le Dr Julien Niederhaüser, médecin agréé en neurologie et directeur de l'unité neurovasculaire de l'Hôpital de Nyon. Ensemble, ils explorent un sujet crucial pour la santé publique : les accidents vasculaires cérébraux (AVC). En Suisse, les AVC représentent la troisième cause de décès et c'est même la première cause de handicap sévère dans les pays industrialisés. Un homme sur six et une femme sur cinq seront victimes d'un AVC au cours de leur vie, ce qui rend la sensibilisation à ce sujet d'une importance capitale d'autant qu'elle n'épargne personne, ni les jeunes, ni les personnes sportives. Le Dr Niederhaüser débute par une explication claire et accessible de ce qu'est un AVC, des symptômes à surveiller et des signes d'alerte à ne pas ignorer. Il insiste sur le fait que l'apparition soudaine d'un déficit neurologique est un indicateur clé à prendre en compte. Dans un monde où la santé est souvent négligée, cet épisode de "Santé-vous bien" met en lumière l'importance de l'éducation et de la prévention en santé. Les facteurs de risque sont également abordés, notamment l'hypertension artérielle, qui est souvent silencieuse mais peut avoir des conséquences dévastatrices. Le Dr Niederhaüser partage des conseils pratiques sur les mesures préventives, comme l'adoption d'une hygiène de vie saine et l'importance de consulter régulièrement un médecin. L'épisode souligne aussi le rôle essentiel de l'exercice modéré dans la prévention des AVC, rappelant que prendre soin de sa santé au quotidien est une responsabilité individuelle mais aussi collective. À la fin de cet épisode, nous offrons des ressources utiles pour évaluer le risque d'AVC en partageant des conseils sur la manière d'alerter les secours en cas d'urgence. C'est une opportunité précieuse d'apprendre comment agir rapidement et efficacement en situation critique. Cet épisode s'inscrit dans une série d'initiatives visant à promouvoir la santé et le bien-être au sein de la communauté, en lien avec des événements santé comme Movember et Octobre Rose. En ce sens, le prochain épisode se concentrera sur la santé masculine, un sujet tout aussi pertinent dans le contexte actuel. Ne manquez pas cet épisode essentiel de "Santé-vous bien", le podcast santé du GHOL, qui vous informe sur des thèmes cruciaux tels que la prévention santé, les soins médicaux, et les témoignages de patients. Rejoignez-nous pour approfondir vos connaissances sur la neurologie et les AVC, et découvrez comment prendre soin de votre santé et celle de vos proches dans le canton de Vaud et au-delà. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

      07min | Published on October 11, 2024

    • La stérilisation - Le coeur de l'hôpital cover
      La stérilisation - Le coeur de l'hôpital cover
      La stérilisation - Le coeur de l'hôpital

      Pour ce nouvel épisode de notre podcast santé, nous avons choisi de vous emmener dans les entrailles de l’Hôpital de Nyon, pour découvrir le service de stérilisation. Un endroit et des métiers méconnus qui constituent pourtant le cœur de l'hôpital. En effet, sans stérilisation, le bloc opératoire ne pourrait pas fonctionner. La stérilisation a pour rôle de détruire les bactéries et les micro-organismes : le matériel souillé en provenance du bloc opératoire ou des autres services médicaux comme l'endoscopie, les urgences, la pédiatrie, va subir plusieurs étapes de nettoyage, lavage, vérification puis stérilisation. D'un patient à un autre, la stérilisation s'occupe de nettoyer, désinfecter, contrôle puis stériliser le matériel pour le patient suivant. Le travail de stérilisation a beaucoup évolué ces dernières années. En Suisse, un nouveau diplôme CFC de technologue en dispositifs médicaux a été créé. Il existe des passerelles pour les personnes ayant déjà travaillé au bloc opératoire. Le métier est méconnu mais offre de nombreuses possibilités de carrière, sans être monotone. La stérilisation de l'Hôpital de Nyon est intégrée à la commission des blocs opératoires. Elle fait partie intégralement du processus et du fonctionnement. Sur l'aspect technique, la stérilisation a un rôle d'expert : le matériel passe dans les mains des techniciens qui peuvent être consultés sur l'aspect qualitatif du choix d'un instrument par rapport à l'autre. On dit souvent que le service de stérilisation est isolé des autres services : à l'Hôpital de Nyon, il est situé au sous-sol dans les entrailles de l'hôpital. C'est le processus et certaines exigences hygiéniques qui veulent cela : une tenue de bloc opératoire qui diffère selon les différentes zones, une charlotte, des sabots, une charte d'hygiène à respecter selon l'endroit et le travail réalisé. Le service de stérilisation travaille pour le patient de manière indirecte, contrairement à la plupart des services de soins. Notre podcast Santé-vous bien s'immerge directement au service de stérilisation de l'Hôpital de Nyon pour rencontrer l'équipe en action. Son responsable Moundhir Sadi répond dans un premier temps à toutes nos questions pour présenter le fonctionnement et le rôle du service de stérilisation. Après ces quelques minutes, nous nous équipons pour nous rendre en zone souillée où arrive directement le matériel sale du bloc opératoire. Notre podcast suit le parcours de ce matériel. La zone de lavage est assez bruyante, constituée d'actions de nettoyage, brossage, rinçage, d'éliminations des liquides biologiques, du sang, des souillures, de tout ce qui peut être visible en apparence. Les laveurs désinfecteurs nettoient ensuite le matériel qui sort de l'autre côté en zone de conditionnement. A l'inverse, c'est un endroit sans eau, la température et l'hydrométrie sont contrôlées. Les actions de séchage, contrôle, scannage puis de rangement s'enchaînent pour l'assistant technique en stérilisation : chaque instrument a un numéro d'identification unique pour la constitution des plateaux à destination des chirurgiens qui ont des techniques opératoires spécifiques et des préférences. On rejoint ensuite l'autoclave pour la dernière étape de stérilisation avec injection de la vapeur d'eau. La notion d'organisation est indispensable : certains délais sont incompressibles. Le fonctionnement de la stérilisation est un processus, on ne peut pas en dévier. Rien n'est soumis à appréciation : tout est cadré, organisé et planifié pour garantir la sécurité du patient en respectant les protocoles. Les assistants techniques en stérilisation sont des professionnels qui engagent leurs compétences et leur responsabilité. Adaptabilité, flexibilité, remise en question constituent les valeurs et le chemin de fer de la stérilisation.

      23min | Published on September 20, 2024

    • May be less sugar - Doux mai moins sucré cover
      May be less sugar - Doux mai moins sucré cover
      May be less sugar - Doux mai moins sucré

      Au mois de mai, c’est la campagne Maybe less sugar qui fait l’actualité santé dans le canton de Vaud en Suisse ! Ce projet piloté par Diabete Vaud vise à sensibiliser le grand public sur notre consommation de sucres ajoutés au quotidien.La campagne Maybe less sugar, déclinée en français par Doux mai moins sucré, a été présentée dès 2023 au GHOL, dans les hôpitaux de Nyon et de Rolle. Sous l’impulsion du service diététique, elle prend une ampleur plus importante cette année avec une campagne de communication interne et externe.Santé-vous bien, le podcast prévention santé du GHOL, consacre donc un épisode à cette campagne 2024 au sein de l'hôpital, en invitant Corinne Kehl du service diététique de l'hôpital de Rolle où elle travaille en compagnie de sa collègue, Line Besson.Cette campagne s'adresse à toute la population, sur le site internet dédié https://maybeless-sugar.ch/ on peut apprendre plein de trucs et astuces pour maîtriser sa consommation de sucres. Le sucre ajouté est le sucre blanc ou complet, le sirop de miel, d'agave ou d'érable. Il s'agit du sucre que l'on va ajouter lorsqu'on cuisine ou que le fabricant va ajouter dans les aliments dans le processus industriel. Il ne s'agit pas des sucres naturellement présents dans les fruits, le lait ou les farineux.On en trouve donc souvent dans les boissons sucrées du commerce, tous les sodas, thés froids, boissons énergisantes, cocktails... On en trouve aussi dans les produits sucrés : biscuits, bonbons, chocolats, pâtisseries, mais aussi dans les céréales de petit déjeuner industriels, dans les produits laitiers (yogourts, desserts lactés) et dans les glaces.L'OMS recommande que l'apport en sucre ne dépasse pas 10% de l'apport énergétique total, et même idéalement on ne devrait pas dépasser 5% et pourtant dans une enquête suisses, plus de la moitié des femmes et des hommes on un apport supérieur aux recommandations de l'OMS. Concrètement, 50 grammes de sucres ajoutés est égal à un petit paquet de bonbons ou 2 lignes de chocolat (soit 8 carrés).Sur le site officiel de la campagne on peut notamment calculer sa consommation de sucres ajoutés journalière. Quand on fait le test, on se rend vite compte que les sucres ajoutés sont très présents dans notre alimentation…Les sucres apportent principalement de l'énergie et on va donc les digérer très vite, ce qui donne ensuite faim très rapidement. Ils se digèrent très vite et on va avoir envie d'en remanger. Avec potentiellement des risques sur sa santé avec la prise de poids et les maladies qui en découlent : prise de poids, maladies cardiovasculaires, problèmes dentaires...Le but de cette compagne au sein de l'hôpital est d'apporter un questionnement sur cette consommation. Des thématiques et solutions sont présentées, avec dégustation de produits sans sucres ajoutés tout au long du mois de mai. L'objectif est d'allier information et dégustation en montrant que l'on peut manger moins de sucre et se faire plaisir. Le GHOL intègre le service cuisine à ce projet 2024.Il y a beaucoup de culpabilité autour de la consommation de sucre, l'idée est plutôt de dire de savoir prendre le temps de savourer, en évitant les écrans, pour ne pas perdre la maîtrise de sa consommation. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

      09min | Published on May 13, 2024

    • La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 2) cover
      La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 2) cover
      La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 2)

      Le podcast santé du GHOL « Santé-vous bien » se rend à l’Hôpital de Rolle, spécialisé dans la pneumologie et la prise en charge des maladies respiratoires pour un focus spécifique sur la BPCO.Après la première partie dans laquelle Béatrice apporte son témoignage patient tout au long du premier épisode sur sa prise en charge par l’Hôpital de Rolle depuis une dizaine d’années où elle a effectué plusieurs séjours en réhabilitation respiratoire. Grande fumeuse depuis l’âge de quatorze ans, elle n’a pas pris conscience de l’intérêt d’améliorer sa condition physique en arrêtant de fumer. Passée par les soins intensifs, elle suit désormais un parcours régulier du programme ambulatoire en physiothérapie et a arrêté de toucher à la cigarette. Malgré cela, c’est la cause numéro un de ses soucis de santé aujourd’hui.Dans l'épisode précédent, le docteur Rodrigo Manzoni, médecin chef co-responsable de l’Hôpital de Rolle, expliquait ce qu'était la BPCO comme maladie : broncho pneumopathie chronique obstructive. Le but du centre de pneumologie de Rolle est de réduire cette maladie chronique et de réduire son évolution. Un diagnostic précoce est donc particulièrement important, en complément de deux points majeurs : l’arrêt du tabac et l’exercice physique.Dans ce second épisode, nous partons à la rencontre des physiothérapeutes de l'Hôpital de Rolle avec Méline Noireaut, maître en activité physique adaptée et Quentin Sandre, physiothérapeute spécialiste dans le drainage. Ils détaillent leur prise en charge de cette patientèle souffrant de maladies respiratoires qui viennent dans le cadre d'une réhabilitation respiratoire à l'hôpital de Rolle. Un test de marche de six minutes est effectué, permettant de connaître les capacités physiques du patient. En parallèle, la force musculaire des membres inférieurs est évaluée, un déconditionnement physique des quadriceps augmentant la mortalité. Le patient est ensuite intégré à un groupe de niveau avec une prise en charge individualisée comprenant des activités de renforcement musculaire et des séances d’endurance.Cet accompagnement a pour but de redonner une qualité de vie à des personnes qui l’avait perdu au fil des années du fait de leur maladie. Pour se maintenir en forme, il est prouvé scientifiquement que l’activité physique est ce qui permet maintenir sa capacité respiratoire. Les physiothérapeutes ont un rôle d’accompagnateur psychologique, de faire comprendre à un patient qu’il a encore la capacité de faire quelque chose. Le travail commence presque à la sortie de l’hôpital, lorsque le patient se retrouve seul chez lui, grâce au travail d’accompagnement thérapeutique.Les équipes pluridisciplinaires de l’Hôpital de Rolle ont pour volonté de casser la spirale de déconditionnement négative engendrée par la maladie BPCO : déconditionnement, difficulté à respirer, anxiété, envie de ne rien faire, perte de force, perte de muscles, etc… L’exercice physique est le plus important et sera présenté lors de notre prochain épisode à travers un reportage au cœur du service de physiothérapie.Notre patiente Béatrice qui apporte son témoignage se retrouve ainsi en salle de physiothérapie pour effectuer son parcours d'activités physiques en compagnie de Méline Noireaut, qui l'accompagne, la conseille, la suit et même la coache. C'est une véritable séance de sport dans un environnement adapté pour permettre de retrouver la forme et évoluer en toute sécurité sous surveillance médico-soignante.Béatrice est ensuite prise en charge par Quentin Sandre pour une séance de drainage en salle de bronchoscopie de l'Hôpital de Rolle. Il rappelle que l'activité physique, la physiothérapie augmente la capacité respiratoire. La patientèle repart avec des exercices à faire seul pour permettre d'améliorer son confort de vie ; avec l'objectif de pratiquer avec assiduité ce programme de réhabilitation respiratoire.

      20min | Published on April 23, 2024

    • La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 1) cover
      La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 1) cover
      La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 1)

      Le podcast santé du GHOL « Santé-vous bien » se rend à l’Hôpital de Rolle, spécialisé dans la pneumologie et la prise en charge des maladies respiratoires pour un focus spécifique sur la BPCO avec un médecin pneumologue et les physiothérapeutes.Béatrice apporte son témoignage patient tout au long de cet épisode. Prise en charge par l’Hôpital de Rolle depuis une dizaine d’années, elle a effectué plusieurs séjours en réhabilitation respiratoire. Grande fumeuse depuis l’âge de quatorze ans, elle n’a pas pris conscience de l’intérêt d’améliorer sa condition physique en arrêtant de fumer. Passée par les soins intensifs, elle suit désormais un parcours régulier du programme ambulatoire en physiothérapie et a arrêté de toucher à la cigarette. Malgré cela, c’est la cause numéro un de ses soucis de santé aujourd’hui.Le docteur Rodrigo Manzoni, médecin chef co-responsable de l’Hôpital de Rolle, explique la BPCO : broncho pneumopathie chronique obstructive. Cette infection chronique des voies respiratoires touche sept à neuf pour cent de la population mondiale, soit 200 millions de personnes dans le Monde. Cette bronchite chronique enflamme les bronches, caractérisée par des symptômes comme la toux, les glaires et crachats fréquents. La maladie se développe généralement vers quarante ans et sa cause principale reste le tabac.Le but du centre de pneumologie de Rolle est de réduire cette maladie chronique et de réduire son évolution. Un diagnostic précoce est donc particulièrement important, en complément de deux points majeurs : l’arrêt du tabac et l’exercice physique.La réhabilitation respiratoire est un ensemble de soins adapté à chaque patient et dispensé par une équipe multidisciplinaire (médecins, infirmiers, physiothérapeutes, diététiciennes, assistants sociaux, psychiatres, etc…). La thérapie est adaptée avec pour activité principale l’activité physique, couplée à des ateliers thérapeutiques pour comprendre sa maladie, mieux la gérer et ainsi se donner les moyens d’en guérir.Le service de physiothérapie accueille la patientèle hospitalière et ambulatoire. Les physiothérapeutes Méline Noireaut, maître en activité physique adaptée et Quentin Sandre, physiothérapeute spécialiste dans le drainage, détaillent leur prise en charge de cette patientèle souffrant de maladies respiratoires qui viennent dans le cadre d'une réhabilitation respiratoire à l'hôpital de Rolle. Un test de marche de six minutes est effectué, permettant de connaître les capacités physiques du patient. En parallèle, la force musculaire des membres inférieurs est évaluée, un déconditionnement physique des quadriceps augmentant la mortalité. Le patient est ensuite intégré à un groupe de niveau avec une prise en charge individualisée comprenant des activités de renforcement musculaire et des séances d’endurance.Cet accompagnement a pour but de redonner une qualité de vie à des personnes qui l’avait perdu au fil des années du fait de leur maladie. Pour se maintenir en forme, il est prouvé scientifiquement que l’activité physique est ce qui permet maintenir sa capacité respiratoire. Les physiothérapeutes ont un rôle d’accompagnateur psychologique, de faire comprendre à un patient qu’il a encore la capacité de faire quelque chose. Le travail commence presque à la sortie de l’hôpital, lorsque le patient se retrouve seul chez lui, grâce au travail d’accompagnement thérapeutique.Les équipes pluridisciplinaires de l’Hôpital de Rolle ont pour volonté de casser la spirale de déconditionnement négative engendrée par la maladie BPCO : déconditionnement, difficulté à respirer, anxiété, envie de ne rien faire, perte de force, perte de muscles, etc… L’exercice physique est le plus important et sera présenté lors de notre prochain épisode à travers un reportage au cœur du service de physiothérapie.

      21min | Published on April 8, 2024

    • Journée mondiale du rein - Comprendre et prévenir les maladies rénales cover
      Journée mondiale du rein - Comprendre et prévenir les maladies rénales cover
      Journée mondiale du rein - Comprendre et prévenir les maladies rénales

      La journée mondiale du rein qui se déroule chaque année en mars est une campagne de sensibilisation visant à accroître la prise de conscience de l’importance des reins. C’est pourquoi des centaines d’événements sont organisés dans le monde entier. Au GHOL nous avons choisi de consacrer un épisode de notre podcast santé « Santé-vous bien » afin de sensibiliser à la prévention, aux facteurs de risque ainsi qu’aux conditions de vie lorsque l’on souffre d’une maladie rénale.Le site officiel de la campagne mondiale consacré à la journée mondiale du rein est www.worldkidneyday.org (http://www.worldkidneyday.org)L’insuffisance rénale chronique est en constante augmentation dans le monde et la Suisse n’y échappe pas. Elle touche 10% de la population mondiale. Plus de deux millions de personnes dans le monde reçoivent un traitement par dialyse ou une greffe de rein. Beaucoup d'autres auraient besoin d'un traitement mais ne le reçoivent pas. En quelques minutes, la Docteure Zina Fumeaux, médecin agréée en néphrologie et responsable du Centre d'Hémodialyse à l’Hôpital de Nyon, détaille l’utilité des reins pour le corps humain et explique les maladies liées à l’insuffisance rénale en délivrant des messages de prévention santé.La maladie rénale est une maladie silencieuse, même si il y a différentes choses qui doivent interpeller les médecins et une partie de la patientèle. Les trois causes d’insuffisance rénale dans le monde sont des causes classiques de maladies cardiaques : l’hypertension, le diabète et l’obésité. Les reins n’y échappent pas. Ces facteurs de risque doivent pousser au dépistage.Les reins sont des organes extrêmement importants qui permettent de nettoyer notre sang et nous débarrasser des déchets que l’on produit au cours de la journée. Ils produisent aussi des vitamines et certaines hormones. On peut vivre avec un seul rein au cours de notre vie, pour autant qu’on le préserve. C’est souvent le médecin généraliste qui fait la démarche de dépister la maladie rénale, par le biais d’une prise de sang. Le patient ou la patiente va présenter des symptômes plutôt habituels qui ne sont pas spécifiques des reins, type fatigue, perte d’appétit, perte de poids ou rétention d’eau. La majorité des patients pour qui on détecte une maladie rénale sont surpris de l’apprendre car ils ne ressentent pas de douleur ni de gêne particulière.La consultation auprès du néphrologue est donc d’abord pédagogique pour comprendre et accepter la maladie, dont il est très difficile d’en guérir. La majorité des maladies rénales sont chroniques et on entre dans l’optique de ralentir le processus de déclin de la fonction rénale. On sensibilise les patients à protéger les reins qu’ils ne ressentent pas et dont ils n’ont pas conscience au quotidien. Les reins peuvent être préservés puisque les maladies sont souvent liées aux fléaux mondiaux que sont l’obésité, l’hypertension et le diabète : une prise en charge de ces éléments et l’hygiène de vie peut améliorer sa maladie, par exemple en mangeant moins salé, perdre du poids, pratiquer de l’activité physique, contrôler son diabète. En parallèle, une stratégie médicamenteuse peut être mise en place pour faire de la néphroprotection.Combattre l'insuffisance rénale à travers cette journée symbolique témoigne du partenariat entre patients et le monde de la santé pour mettre en place des stratégies de prévention, de prise en charge et d’écoute de toutes les personnes souffrant de maladies rénales chroniques.Le service de néphrologie du GHOL (https://www.ghol.ch/jcms/fr/navigation/services-medicaux/nephrologie/nephrologie-p_5319.html) accompagne les malades dans leur traitement. Notre centre de dialyse bénéficie des toutes dernières technologies. La consultation auprès de notre néphrologue (https://www.ghol.ch/jcms/fr/transverse/nos-etablissements/hopital-de-nyon/fumeaux-zina-p_8298.html) vous aide dans votre préparation en vue d’une transplantation rénale et lors du suivi post greffe.

      07min | Published on March 12, 2024

    • Mars Bleu - Tout comprendre sur le mois de sensibilisation au cancer colorectal cover
      Mars Bleu - Tout comprendre sur le mois de sensibilisation au cancer colorectal cover
      Mars Bleu - Tout comprendre sur le mois de sensibilisation au cancer colorectal

      Mars Bleu est le mois de sensibilisation au cancer colorectal, appelé aussi cancer du colon ou cancer de l'intestin. Accompagné du Docteur Laurent Bochatay, médecin agréé en gastroentérologie à l'Hôpital de Nyon, le podcast santé du GHOL "Santé-vous bien" vous explique en quelques minutes la campagne Mars Bleu.Le cancer colorectal représente plus de 10% des cas de cancers en Suisse avec environ 4 500 nouveaux cas chaque année en Suisse. C'est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l'homme pour malheureusement 1 500 décès chaque année en Suisse.La particularité du cancer du colon est qu'il se développe à partir d'une lésion non tumorale qui, lorsqu'elle est traitée correctement peut éviter la survenue du cancer.On considère deux catégories de facteurs de risque :modifiables, c'est à dire ceux liés à notre comportement : consommation excessive d'alcool, tabagisme, obésité, sédentariténon modifiables : environnement familial notamment au 1er degré qui ont présenté un cancer du colon avant 60 ansDepuis 2016, le canton de Vaud en Suisse a lancé un programme de dépistage du cancer du colon pour l'homme et la femme à partir de 50 ans et jusque 70 ans. Ce programme propose deux méthodes de dépistage :la recherche de sang microscopique dans les selles, qu'on appelle test FIT qui doit être répété tous les deux ans tant que ce test ne présente pas de présence de globules rouges dans les sellesla coloscopie, si elle est normale ou si les lésions visualisées sont non significatives apportant une tranquillité pendant une durée de dix ansLa coloscopie est un examen ambulatoire qui nécessite la modification du régime alimentaire trois à cinq jours avant l'examen, en enlevant les fibres afin d'avoir un examen de qualité avec un colon parfaitement vide de résidus. La veille et le matin de l'examen une boisson dite purge doit être ingurgitée en deux doses. Une fois ces deux étapes réalisées, une équipe d'infirmières s'occupe de l'accueil au centre d'endoscopie puis de la pose une voie veineuse pour offrir au patient une sédation qui rend l'examen parfaitement indolore. La patientèle rencontre le médecin qui explique l'examen coloscopique et peut répondre à toutes les questions. L'examen dure une vingtaine de minutes en moyenne, avec une phase de réveil rapide ensuite puis une phase d'observation d'une trentaine de minutes avant de rencontrer de nouveau le médecin qui détaillera les résultats. La patientèle peut rentrer à domicile, toutefois il est interdit de conduire tout véhicule jusqu'au lendemain.En terme de prévention santé contre le cancer colorectal, on considère aujourd'hui qu'en Europe les régimes alimentaires sont plutôt équilibrés et jouent un rôle marginal par rapport au risque de cancer du colon. Les facteurs de risque modifiables sont à cibler particulièrement : éviter le tabagisme, garder une consommation d'alcool modérée, pratiquer une activité physique régulière pour se protéger du cancer du colon mais aussi d'un tas de maladies oncologiques et non-oncologiques.En complément de ce podcast, le GHOL présente deux vidéos explicatives sur la préparation et le déroulement d'une coloscopie au centre d'endoscopie du GHOL :Préparation d'une coloscopie en 2 minutes : https://www.youtube.com/watch?v=bkrb1WgvqIgComment prévenir le cancer colorectal - l'examen coloscopique en 2 minutes : https://fb.watch/qGIXutkO-r/ Le podcast santé du GHOL "Santé-vous bien" s'implique dans les actions de prévention santé et les programmes de dépistage des maladies en informant la population sur toute l'actualité santé autour du Léman et au coeur du canton de Vaud. N'hésitez pas à vous abonner pour être notifié de tous nos prochains épisodes durant lesquels les médecins des hôpitaux de Nyon et de Rolle apporteront leur expertise médicale, à l'écoute des témoignages de patients et patientes qui se confient au micro et racontent leurs histoires personnelles vécues à l'hôpital.

      08min | Published on March 8, 2024

    • Journée internationale de l'épilepsie - Changeons notre regard sur l'épilepsie cover
      Journée internationale de l'épilepsie - Changeons notre regard sur l'épilepsie cover
      Journée internationale de l'épilepsie - Changeons notre regard sur l'épilepsie

      Comment vivre avec l'épilepsie en 2024 ? Le 12 février est la date officielle de la journée internationale de l'épilepsie 2024. Le podcast santé du GHOL, Santé-vous bien, part à la rencontre du service de neurologie, l'Hôpital de Nyon étant agréé Stroke Unit, afin de mieux comprendre cette maladie et apporter des réponses aux personnes épileptiques et leurs entourages.C'est aussi l'occasion de présenter un nouveau format de notre podcast Santé-vous bien, avec un épisode de quelques minutes pour sensibiliser le grand public à des sujets et des thématiques de prévention santé.Au cours de cet épisode de 7 minutes, toutes les questions suivantes sont évoquées :Qu'est-ce que l'épilepsie et les crises d'épilepsie ?Comment la détecte-t-on ?Y-a-t-il des facteurs favorisant les crises ?Comment s'effectue le diagnostic ?Existe-t-il des traitements pour stopper l'épilepsie ?Peut-on vivre normalement (travailler, se déplacer, faire du sport, etc...) en étant épileptique ?Comment accompagner au mieux les personnes épileptiques dans son entourage personnel et professionnel ?La Docteure Loraine Fisch, médecin neurologue agréée à l'Hôpital de Nyon au GHOL, est notre invitée pour répondre à toutes ces interrogations et apporte des réponses claires et précises permettant de mieux appréhender la maladie.Une crise d'épilepsie peut arriver à chacun d'entre nous, on dit que 10% de la population suisse est touchée au moins une fois dans sa vie. Une crise peut-être très variable, c'est avant tout un changement de l'état neurologie : perte de l'état de connaissance, convulsion, trouble transitoire de la parole.L'épilepsie est un diagnostic de plusieurs crises avec risque de récidive. C'est dans ce cas qu'une prise en charge par un médecin neurologue est nécessaire, après en avoir parlé avec son médecin traitant. Pour les enfants épileptiques, il existe des neuropédiatres.Les causes sont probablement aussi variables que les crises d'épilepsie, avec tout de même certains facteurs provoquant : lésions cérébrales, fièvre, médicaments, consommation importante ou sevrage d'alcool. Il y a jusqu'à 30% des patients épileptiques dont on ne connait pas la cause des crises.Le diagnostic s'effectue souvent après un passage aux urgences de l'hôpital, avec des examens spécifiques : électroencéphalogramme, imagerie cérébrale (IRM et parfois scanner). Quand on est dans un diagnostic d'épilepsie on propose un traitement au patient, permettant dans la plupart des cas de stopper les crises.En 2024 la grande majorité des patients atteints d'épilepsie ont une vie quasiment normale mais nécessitant la prise régulière d'un traitement. Un patient épileptique est une personne tout à fait normale. Une des restrictions importantes est l'inaptitude à la conduite durant trois mois généralement. Des effets secondaires des traitements peuvent aussi apparaître : somnolence, irritabilité, troubles de la concentration. On peut changer de traitement pour trouver le plus adéquat afin d'avoir une vie la plus normale précise.Dans le cas d'une crise d'épilepsie chez un proche, ce qui est important c'est de faire attention à l'environnement : mettre au sol pour ne pas risquer de se blesser en cas de chute, mettre en position latérale de sécurité, le plus souvent après la crise quand il n'y a plus de convulsion pour protéger ses voies aériennes. Il ne faut jamais mettre quelque chose dans la bouche de quelqu'un qui fait une crise d'épilepsie ! Cela met en danger le patient et le témoin, ne jamais mettre d'objet ou ses doigts. Il faut appeler les services d'urgences qui sauront vous accompagner dans la prise en charge rapide d'une crise d'épilepsie. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

      07min | Published on February 12, 2024

    • Accompagner les projets de naissance | Le rôle de la sage-femme à la maternité de l’Hôpital de Nyon cover
      Accompagner les projets de naissance | Le rôle de la sage-femme à la maternité de l’Hôpital de Nyon cover
      Accompagner les projets de naissance | Le rôle de la sage-femme à la maternité de l’Hôpital de Nyon

      Trois mamans entourées d'une sage-femme racontent le suivi de leur grossesse et leur accouchement à la maternité pour mieux comprendre quel est le rôle de la sage-femme dans le projet de naissance, pendant et après l'accouchement. Le podcast santé du GHOL Santé-vous bien se rend à la maternité de l'Hôpital de Nyon qui accompagne les futures mamans et leurs partenaires pour préparer une naissance, suivre un projet de naissance ou simplement envisager de devenir parent·es.La sage-femme travaille en partenariat avec les femmes et leur accompagnant. Elle donne le support nécessaire dans les soins, effectue l'information nécessaire au cours de la grossesse, l'accouchement, la période post-natale et l'allaitement. Elle effectue tous les contrôles de grossesse et conduit l'accouchement sous sa responsabilité, elle accompagne la mère, le nouveau-né et la nouvelle famille pendant la période post-natale et l'allaitement.La sage-femme a un rôle primordial et important en salle de naissance, c'est la première personne à prodiguer des soins en salle d'accouchement pour la mère et le bébé, c'est le premier caregiver. La volonté des sages-femmes de la maternité de l'Hôpital de Nyon est de suivre les projets de naissance des futurs parents tout en garantissant la sécurité de la mère et de l'enfant, en créant un lien et une communication avec les parents pour vivre un moment unique.Sarah Soussan, sage-femme et coordinatrice du pôle obstétrique du GHOL est accompagnée pour cet épisode par trois mamans, Aude, Aliénor et Céline qui apportent leurs témoignages sur leur accouchement à l'Hôpital de Nyon.La maternité de l'Hôpital de Nyon est composée d'une vingtaine de sage-femmes, la future maman crée un lien avec la sage-femme qui la suivra au long de son parcours. Après avoir exposé son projet de naissance au cours d'un rendez-vous d'une heure environ, toutes les consultations et l'accouchement seront suivi par la même sage-femme. La maternité est composée de trois salles d'accouchement dont une avec une baignoire et une salle de pré-travail également avec une baignoire. La salle nature avec une baignoire et lit parental permet d'offrir plusieurs possibilités aux femmes selon leur projet de naissance : pré-travail dans l'eau ou accouchement dans l'eau. Différents moyens antalgiques sont proposés, le bain en fait partie, et trois autres moyens médicamentaux pour répondre aux besoins des futures mamans. Des méthodes alternatives sont aussi proposées pour favoriser le travail : huiles essentielles, acupuncture, hypnose. Cela permet de proposer différentes méthodes en fonction des besoins ou souhaits de la femme ; ces différentes méthodes alternatives sont également proposées durant le post-partum.Dans le cas d'un premier bébé, si on n'a pas de projet défini, on peut tester différentes méthodes comme l'acupuncture dans la préparation à l'accouchement, ce qui peut aider pour la nutrition du bébé, l'accouchement à terme sans déclenchement mais aussi dans le post-partum pour le périnée, l'incontinence.L'accouchement dans l'eau est une expérience unique pour soulager la douleur, apporter un côté naturel. La sage-femme ressent les attentes de la maman pour les aiguiller et les guider, en apprenant à les connaître pour les aider et avancer dans leur projet avec elle, même s'il change, en garantissant que tout se passe bien pour la maman et le bébé.L'accouchement avec ou sans péridurale est raconté par les mamans qui témoignent durant cet épisode, avec le soutien de l'équipe médico-soignante ; expliquant leurs sensations et le ressenti de la douleur qui peuvent être difficiles à gérer sans la péridurale. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

      24min | Published on January 25, 2024

    • 1
      2

    Description

    Santé-vous bien est depuis 2023 le podcast santé du Groupement Hospitalier de l'Ouest Lémanique (GHOL) dans le canton de Vaud en Suisse.


    Le podcast santé du GHOL présente chaque mois son offre de soins, avec une attention apportée aux actions de prévention et tous les événements santé qui font l'actualité dans la région du Léman : Octobre Rose, Mars Bleu, Movember, Journée mondiale du rein, Journée mondiale de l'épilepsie,... En donnant la parole aux spécialistes médicaux et infirmiers, à travers des témoignages patientèle ou en échangeant avec les auditeurs et auditrices du podcast, Santé-vous bien a vocation à sensibiliser le grand public.


    Suivez l'actualité médicale d'un hôpital suisse en écoutant des témoignages patients recueillis pour combattre des maladies rénales, cardiovasculaires, pulmonaires, le cancer, le cancer du sein, le cancer de la prostate, l'épilepsie, l'obésité, l'hypertension artérielle, l'AVC, etc... Suivez les parcours de personnes qui ont eu recours à l'orthopédie pour une prothèse de hanche ou du genou, de gens atteints de BPCO suivis en centre de pneumologie. Découvrez la vie de services comme la maternité, les soins intensifs, mais aussi la cuisine ou l'hôtellerie. Comprenez le travail d'un technicien en radiologie médicale, d'un instrumentiste au bloc opératoire, d'une sage-femme ou d'un logisticien.


    Le GHOL assure l'exploitation commune de plusieurs établissements :

    • l'Hôpital de Nyon avec ses nombreux services pour une prise en charge en hospitalisation ou en ambulatoire : centre de l’obésité et du métabolisme de la Côte, chirurgie endocrinienne, chirurgie pariétale complexe, chirurgie proctologique et périnéologie, chirurgie reconstructive et esthétique, chirurgie viscérale, orthopédie et traumatologie, oto-rhino-laryngologie (ORL), chirurgie cervico-faciale, urologie, centre de consultations pédiatriques, école de l’asthme, maternité, obstétrique, pédiatrie hospitalière, cardiologie, endocrinologie, diabétologie, gastro-entérologie, centre d’endoscopie, infectiologie, médecine interne, néphrologie, neurologie, unité neurovasculaire certifiée Stroke Unit, oncologie, hématologie, soins intensifs reconnus SSMI, gériatrie, psychogériatrie, gynécologie générale et chirurgicale, urogynécologie, consultation d’urodynamique, satellite du Centre du sein des HUG, pneumologie aigüe et réhabilitation respiratoire, laboratoire d'analyses médicales, centre de prélèvements, anesthésiologie, anesthésie au bloc opératoire, hypnose, radiologie, médecine aéronautique, centre de dialyse, hémodialyse et dialyse péritonéale, cabinet d’hypnose médicale et médecine psychosociale, consultation prénatale de néonatologie, diététique, pédiatrie, physiothérapie, plaies et pansements, proctologie, urgences adultes et pédiatriques, SMUR

    • l'Hôpital de Rolle, centre de pneumologie pour toute personne nécessitant un séjour en soins aigus ou de réadaptation mais accueillant aussi la patientèle pour des consultations ambulatoires en pneumologie, diététique et physiothérapie 

    • l'établissement médico-social EMS Les Jardins du Léman à Rolle, lieu de vie médicalisé offrant des prestations médico-sociales, hôtelières, de soins et d'animation

    • Le Centre médical de Saint-Cergue et ses consultations de médecine générale et de gynécologie obstétrique, bénéficiant des outils hospitaliers et du support du plateau technique du GHOL : laboratoire d'analyses médicales, radiologie et accès facilité à des consultations spécialisées 

    Le GHOL est présent au cœur de la vie des habitants de la région de Nyon, entre Lausanne et Genève. Pour prolonger ce lien, Santé-vous bien est un podcast suisse pionnier dans le monde hospitalier, avec l'objectif de délivrer des messages de prévention en santé auprès de la population.

    Description

    Santé-vous bien est depuis 2023 le podcast santé du Groupement Hospitalier de l'Ouest Lémanique (GHOL) dans le canton de Vaud en Suisse.


    Le podcast santé du GHOL présente chaque mois son offre de soins, avec une attention apportée aux actions de prévention et tous les événements santé qui font l'actualité dans la région du Léman : Octobre Rose, Mars Bleu, Movember, Journée mondiale du rein, Journée mondiale de l'épilepsie,... En donnant la parole aux spécialistes médicaux et infirmiers, à travers des témoignages patientèle ou en échangeant avec les auditeurs et auditrices du podcast, Santé-vous bien a vocation à sensibiliser le grand public.


    Suivez l'actualité médicale d'un hôpital suisse en écoutant des témoignages patients recueillis pour combattre des maladies rénales, cardiovasculaires, pulmonaires, le cancer, le cancer du sein, le cancer de la prostate, l'épilepsie, l'obésité, l'hypertension artérielle, l'AVC, etc... Suivez les parcours de personnes qui ont eu recours à l'orthopédie pour une prothèse de hanche ou du genou, de gens atteints de BPCO suivis en centre de pneumologie. Découvrez la vie de services comme la maternité, les soins intensifs, mais aussi la cuisine ou l'hôtellerie. Comprenez le travail d'un technicien en radiologie médicale, d'un instrumentiste au bloc opératoire, d'une sage-femme ou d'un logisticien.


    Le GHOL assure l'exploitation commune de plusieurs établissements :

    • l'Hôpital de Nyon avec ses nombreux services pour une prise en charge en hospitalisation ou en ambulatoire : centre de l’obésité et du métabolisme de la Côte, chirurgie endocrinienne, chirurgie pariétale complexe, chirurgie proctologique et périnéologie, chirurgie reconstructive et esthétique, chirurgie viscérale, orthopédie et traumatologie, oto-rhino-laryngologie (ORL), chirurgie cervico-faciale, urologie, centre de consultations pédiatriques, école de l’asthme, maternité, obstétrique, pédiatrie hospitalière, cardiologie, endocrinologie, diabétologie, gastro-entérologie, centre d’endoscopie, infectiologie, médecine interne, néphrologie, neurologie, unité neurovasculaire certifiée Stroke Unit, oncologie, hématologie, soins intensifs reconnus SSMI, gériatrie, psychogériatrie, gynécologie générale et chirurgicale, urogynécologie, consultation d’urodynamique, satellite du Centre du sein des HUG, pneumologie aigüe et réhabilitation respiratoire, laboratoire d'analyses médicales, centre de prélèvements, anesthésiologie, anesthésie au bloc opératoire, hypnose, radiologie, médecine aéronautique, centre de dialyse, hémodialyse et dialyse péritonéale, cabinet d’hypnose médicale et médecine psychosociale, consultation prénatale de néonatologie, diététique, pédiatrie, physiothérapie, plaies et pansements, proctologie, urgences adultes et pédiatriques, SMUR

    • l'Hôpital de Rolle, centre de pneumologie pour toute personne nécessitant un séjour en soins aigus ou de réadaptation mais accueillant aussi la patientèle pour des consultations ambulatoires en pneumologie, diététique et physiothérapie 

    • l'établissement médico-social EMS Les Jardins du Léman à Rolle, lieu de vie médicalisé offrant des prestations médico-sociales, hôtelières, de soins et d'animation

    • Le Centre médical de Saint-Cergue et ses consultations de médecine générale et de gynécologie obstétrique, bénéficiant des outils hospitaliers et du support du plateau technique du GHOL : laboratoire d'analyses médicales, radiologie et accès facilité à des consultations spécialisées 

    Le GHOL est présent au cœur de la vie des habitants de la région de Nyon, entre Lausanne et Genève. Pour prolonger ce lien, Santé-vous bien est un podcast suisse pionnier dans le monde hospitalier, avec l'objectif de délivrer des messages de prévention en santé auprès de la population.

  • Podcast santé : Movember - Soigner et prévenir le cancer des testicules cover
    Podcast santé : Movember - Soigner et prévenir le cancer des testicules cover

    LATEST EPISODE

    Podcast santé : Movember - Soigner et prévenir le cancer des testicules

    Le mois de novembre est traditionnellement consacré à Movember dans le monde de la santé. C'est la contraction des mots novembre et moustache en anglais. Movember est un mouvement de prévention santé lancé il y a vingt ans, qui a pour but de sensibiliser le grand public et de lever des fonds pour la recherche sur les maladies masculines. Il se déroule chaque année en novembre, invitant traditionnellement les hommes à se laisser pousser la moustache. Pour évoquer Movember et plus particulièrement la lutte contre le cancer des testicules, qui représente en Suisse 2% des cancers chez l'homme, notre podcast santé accueille le Docteur Durrsim Ramadani, médecin agréé adjoint de l'unité d’urologie au GHOL, à l’Hôpital de Nyon. Il est accompagné de Romain, 28 ans, qui a été soigné pour un cancer des testicules et nous apporte son témoignage patient. Le cancer des testicules touche plus particulièrement les personnes jeunes, les patients ont majoritairement entre 20 et 40 ans. La prévalence est plus élevée dans cette tranche d'âge mais ce n'est pas le cas dans tous les pays développés, par exemple au Japon où le taux d'incidence est très bas. C'est le cancer malin le plus courant chez les jeunes de 15 à 35 ans, il est rare après l'âge de 50 ans. En Suisse, on dénombre près de 500 nouveaux cas par an et dans 85% des cas, les patients ont moins de 50 ans lorsque le diagnostic est posé. Il représente 5% de toutes les tumeurs urologiques et c'est la première cause tumorale de décès chez l'homme jeune. Les chances de guérison du cancer des testicules sont souvent bonnes, même à un stade de diagnostic avancé. Surtout, il n’y a pas forcément de corrélation avec leur hygiène de vie comme l'explique Romain : on peut être sportif, boire peu, ne pas fumer, et être atteint par cette maladie… L'un des facteurs connu est la cryptorchidie, il est très important de la traiter car 7 à 10% des patients concernés vont développer par la suite un cancer des testicules. Le témoignage de Romain permet de comprendre comment peut apparaître ce cancer, avec l'observation d'une masse sur le testicule, en remarquant à la douche quelque chose de plus dur, irrégulier, anormal. L'échographie permet de vérifier cette masse et si le diagnostic est inquiétant il s'agit alors de consulter un urologue en urgence. L'opération arrive très vite et le don de sperme doit être effectué très rapidement, avant l'ablation du testicule. Il s'agit ensuite de débuter la chimiothérapie si nécessaire et faire remonter son immunité. Romain est l'exemple même de la personne qui "part au combat" contre le cancer et, un an après son opération, il s'est fixé un objectif sportif très élevé : courir un marathon pour la première fois de sa vie tout en faisant une collecte de fonds pour la Ligue suisse contre le cancer, afin de soutenir toutes les personnes qui souffrent du cancer et de transmettre un message de prévention sur le cancer des testicules, qui est un des moins connus. C'était important pour lui de sensibiliser les jeunes car on ne pense pas forcément à souffrir d'un cancer entre 20 et 40 ans. C'est un cancer qui est peu symptomatique : le patient va au mieux sentir une masse. C'est pourquoi le médecin urologue conseille de réaliser une auto palpation, en général une fois par mois sous la douche lorsque la bourse est plus relâchée, cela facilite la palpation du testicule. Si la personne touche une induration ou augmentation de la masse du testicule, il s'agit ensuite d'en parler rapidement à son médecin traitant. Malgré une certaine pudeur ou retenue masculine, cette sensibilisation sur les sujets de santé masculine comme l'auto palpation est fondamentale à l'occasion de Movember. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    19min | Published on November 14, 2024

  • 16 episodes

    • Podcast santé : Movember - Soigner et prévenir le cancer des testicules cover
      Podcast santé : Movember - Soigner et prévenir le cancer des testicules cover
      Podcast santé : Movember - Soigner et prévenir le cancer des testicules

      Le mois de novembre est traditionnellement consacré à Movember dans le monde de la santé. C'est la contraction des mots novembre et moustache en anglais. Movember est un mouvement de prévention santé lancé il y a vingt ans, qui a pour but de sensibiliser le grand public et de lever des fonds pour la recherche sur les maladies masculines. Il se déroule chaque année en novembre, invitant traditionnellement les hommes à se laisser pousser la moustache. Pour évoquer Movember et plus particulièrement la lutte contre le cancer des testicules, qui représente en Suisse 2% des cancers chez l'homme, notre podcast santé accueille le Docteur Durrsim Ramadani, médecin agréé adjoint de l'unité d’urologie au GHOL, à l’Hôpital de Nyon. Il est accompagné de Romain, 28 ans, qui a été soigné pour un cancer des testicules et nous apporte son témoignage patient. Le cancer des testicules touche plus particulièrement les personnes jeunes, les patients ont majoritairement entre 20 et 40 ans. La prévalence est plus élevée dans cette tranche d'âge mais ce n'est pas le cas dans tous les pays développés, par exemple au Japon où le taux d'incidence est très bas. C'est le cancer malin le plus courant chez les jeunes de 15 à 35 ans, il est rare après l'âge de 50 ans. En Suisse, on dénombre près de 500 nouveaux cas par an et dans 85% des cas, les patients ont moins de 50 ans lorsque le diagnostic est posé. Il représente 5% de toutes les tumeurs urologiques et c'est la première cause tumorale de décès chez l'homme jeune. Les chances de guérison du cancer des testicules sont souvent bonnes, même à un stade de diagnostic avancé. Surtout, il n’y a pas forcément de corrélation avec leur hygiène de vie comme l'explique Romain : on peut être sportif, boire peu, ne pas fumer, et être atteint par cette maladie… L'un des facteurs connu est la cryptorchidie, il est très important de la traiter car 7 à 10% des patients concernés vont développer par la suite un cancer des testicules. Le témoignage de Romain permet de comprendre comment peut apparaître ce cancer, avec l'observation d'une masse sur le testicule, en remarquant à la douche quelque chose de plus dur, irrégulier, anormal. L'échographie permet de vérifier cette masse et si le diagnostic est inquiétant il s'agit alors de consulter un urologue en urgence. L'opération arrive très vite et le don de sperme doit être effectué très rapidement, avant l'ablation du testicule. Il s'agit ensuite de débuter la chimiothérapie si nécessaire et faire remonter son immunité. Romain est l'exemple même de la personne qui "part au combat" contre le cancer et, un an après son opération, il s'est fixé un objectif sportif très élevé : courir un marathon pour la première fois de sa vie tout en faisant une collecte de fonds pour la Ligue suisse contre le cancer, afin de soutenir toutes les personnes qui souffrent du cancer et de transmettre un message de prévention sur le cancer des testicules, qui est un des moins connus. C'était important pour lui de sensibiliser les jeunes car on ne pense pas forcément à souffrir d'un cancer entre 20 et 40 ans. C'est un cancer qui est peu symptomatique : le patient va au mieux sentir une masse. C'est pourquoi le médecin urologue conseille de réaliser une auto palpation, en général une fois par mois sous la douche lorsque la bourse est plus relâchée, cela facilite la palpation du testicule. Si la personne touche une induration ou augmentation de la masse du testicule, il s'agit ensuite d'en parler rapidement à son médecin traitant. Malgré une certaine pudeur ou retenue masculine, cette sensibilisation sur les sujets de santé masculine comme l'auto palpation est fondamentale à l'occasion de Movember. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

      19min | Published on November 14, 2024

    • Podcast santé : AVC, prévention et actions essentielles pour sauver des vies au GHOL en Suisse cover
      Podcast santé : AVC, prévention et actions essentielles pour sauver des vies au GHOL en Suisse cover
      Podcast santé : AVC, prévention et actions essentielles pour sauver des vies au GHOL en Suisse

      Dans cet épisode captivant du podcast "Santé-vous bien" du GHOL, nous recevons le Dr Julien Niederhaüser, médecin agréé en neurologie et directeur de l'unité neurovasculaire de l'Hôpital de Nyon. Ensemble, ils explorent un sujet crucial pour la santé publique : les accidents vasculaires cérébraux (AVC). En Suisse, les AVC représentent la troisième cause de décès et c'est même la première cause de handicap sévère dans les pays industrialisés. Un homme sur six et une femme sur cinq seront victimes d'un AVC au cours de leur vie, ce qui rend la sensibilisation à ce sujet d'une importance capitale d'autant qu'elle n'épargne personne, ni les jeunes, ni les personnes sportives. Le Dr Niederhaüser débute par une explication claire et accessible de ce qu'est un AVC, des symptômes à surveiller et des signes d'alerte à ne pas ignorer. Il insiste sur le fait que l'apparition soudaine d'un déficit neurologique est un indicateur clé à prendre en compte. Dans un monde où la santé est souvent négligée, cet épisode de "Santé-vous bien" met en lumière l'importance de l'éducation et de la prévention en santé. Les facteurs de risque sont également abordés, notamment l'hypertension artérielle, qui est souvent silencieuse mais peut avoir des conséquences dévastatrices. Le Dr Niederhaüser partage des conseils pratiques sur les mesures préventives, comme l'adoption d'une hygiène de vie saine et l'importance de consulter régulièrement un médecin. L'épisode souligne aussi le rôle essentiel de l'exercice modéré dans la prévention des AVC, rappelant que prendre soin de sa santé au quotidien est une responsabilité individuelle mais aussi collective. À la fin de cet épisode, nous offrons des ressources utiles pour évaluer le risque d'AVC en partageant des conseils sur la manière d'alerter les secours en cas d'urgence. C'est une opportunité précieuse d'apprendre comment agir rapidement et efficacement en situation critique. Cet épisode s'inscrit dans une série d'initiatives visant à promouvoir la santé et le bien-être au sein de la communauté, en lien avec des événements santé comme Movember et Octobre Rose. En ce sens, le prochain épisode se concentrera sur la santé masculine, un sujet tout aussi pertinent dans le contexte actuel. Ne manquez pas cet épisode essentiel de "Santé-vous bien", le podcast santé du GHOL, qui vous informe sur des thèmes cruciaux tels que la prévention santé, les soins médicaux, et les témoignages de patients. Rejoignez-nous pour approfondir vos connaissances sur la neurologie et les AVC, et découvrez comment prendre soin de votre santé et celle de vos proches dans le canton de Vaud et au-delà. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

      07min | Published on October 11, 2024

    • La stérilisation - Le coeur de l'hôpital cover
      La stérilisation - Le coeur de l'hôpital cover
      La stérilisation - Le coeur de l'hôpital

      Pour ce nouvel épisode de notre podcast santé, nous avons choisi de vous emmener dans les entrailles de l’Hôpital de Nyon, pour découvrir le service de stérilisation. Un endroit et des métiers méconnus qui constituent pourtant le cœur de l'hôpital. En effet, sans stérilisation, le bloc opératoire ne pourrait pas fonctionner. La stérilisation a pour rôle de détruire les bactéries et les micro-organismes : le matériel souillé en provenance du bloc opératoire ou des autres services médicaux comme l'endoscopie, les urgences, la pédiatrie, va subir plusieurs étapes de nettoyage, lavage, vérification puis stérilisation. D'un patient à un autre, la stérilisation s'occupe de nettoyer, désinfecter, contrôle puis stériliser le matériel pour le patient suivant. Le travail de stérilisation a beaucoup évolué ces dernières années. En Suisse, un nouveau diplôme CFC de technologue en dispositifs médicaux a été créé. Il existe des passerelles pour les personnes ayant déjà travaillé au bloc opératoire. Le métier est méconnu mais offre de nombreuses possibilités de carrière, sans être monotone. La stérilisation de l'Hôpital de Nyon est intégrée à la commission des blocs opératoires. Elle fait partie intégralement du processus et du fonctionnement. Sur l'aspect technique, la stérilisation a un rôle d'expert : le matériel passe dans les mains des techniciens qui peuvent être consultés sur l'aspect qualitatif du choix d'un instrument par rapport à l'autre. On dit souvent que le service de stérilisation est isolé des autres services : à l'Hôpital de Nyon, il est situé au sous-sol dans les entrailles de l'hôpital. C'est le processus et certaines exigences hygiéniques qui veulent cela : une tenue de bloc opératoire qui diffère selon les différentes zones, une charlotte, des sabots, une charte d'hygiène à respecter selon l'endroit et le travail réalisé. Le service de stérilisation travaille pour le patient de manière indirecte, contrairement à la plupart des services de soins. Notre podcast Santé-vous bien s'immerge directement au service de stérilisation de l'Hôpital de Nyon pour rencontrer l'équipe en action. Son responsable Moundhir Sadi répond dans un premier temps à toutes nos questions pour présenter le fonctionnement et le rôle du service de stérilisation. Après ces quelques minutes, nous nous équipons pour nous rendre en zone souillée où arrive directement le matériel sale du bloc opératoire. Notre podcast suit le parcours de ce matériel. La zone de lavage est assez bruyante, constituée d'actions de nettoyage, brossage, rinçage, d'éliminations des liquides biologiques, du sang, des souillures, de tout ce qui peut être visible en apparence. Les laveurs désinfecteurs nettoient ensuite le matériel qui sort de l'autre côté en zone de conditionnement. A l'inverse, c'est un endroit sans eau, la température et l'hydrométrie sont contrôlées. Les actions de séchage, contrôle, scannage puis de rangement s'enchaînent pour l'assistant technique en stérilisation : chaque instrument a un numéro d'identification unique pour la constitution des plateaux à destination des chirurgiens qui ont des techniques opératoires spécifiques et des préférences. On rejoint ensuite l'autoclave pour la dernière étape de stérilisation avec injection de la vapeur d'eau. La notion d'organisation est indispensable : certains délais sont incompressibles. Le fonctionnement de la stérilisation est un processus, on ne peut pas en dévier. Rien n'est soumis à appréciation : tout est cadré, organisé et planifié pour garantir la sécurité du patient en respectant les protocoles. Les assistants techniques en stérilisation sont des professionnels qui engagent leurs compétences et leur responsabilité. Adaptabilité, flexibilité, remise en question constituent les valeurs et le chemin de fer de la stérilisation.

      23min | Published on September 20, 2024

    • May be less sugar - Doux mai moins sucré cover
      May be less sugar - Doux mai moins sucré cover
      May be less sugar - Doux mai moins sucré

      Au mois de mai, c’est la campagne Maybe less sugar qui fait l’actualité santé dans le canton de Vaud en Suisse ! Ce projet piloté par Diabete Vaud vise à sensibiliser le grand public sur notre consommation de sucres ajoutés au quotidien.La campagne Maybe less sugar, déclinée en français par Doux mai moins sucré, a été présentée dès 2023 au GHOL, dans les hôpitaux de Nyon et de Rolle. Sous l’impulsion du service diététique, elle prend une ampleur plus importante cette année avec une campagne de communication interne et externe.Santé-vous bien, le podcast prévention santé du GHOL, consacre donc un épisode à cette campagne 2024 au sein de l'hôpital, en invitant Corinne Kehl du service diététique de l'hôpital de Rolle où elle travaille en compagnie de sa collègue, Line Besson.Cette campagne s'adresse à toute la population, sur le site internet dédié https://maybeless-sugar.ch/ on peut apprendre plein de trucs et astuces pour maîtriser sa consommation de sucres. Le sucre ajouté est le sucre blanc ou complet, le sirop de miel, d'agave ou d'érable. Il s'agit du sucre que l'on va ajouter lorsqu'on cuisine ou que le fabricant va ajouter dans les aliments dans le processus industriel. Il ne s'agit pas des sucres naturellement présents dans les fruits, le lait ou les farineux.On en trouve donc souvent dans les boissons sucrées du commerce, tous les sodas, thés froids, boissons énergisantes, cocktails... On en trouve aussi dans les produits sucrés : biscuits, bonbons, chocolats, pâtisseries, mais aussi dans les céréales de petit déjeuner industriels, dans les produits laitiers (yogourts, desserts lactés) et dans les glaces.L'OMS recommande que l'apport en sucre ne dépasse pas 10% de l'apport énergétique total, et même idéalement on ne devrait pas dépasser 5% et pourtant dans une enquête suisses, plus de la moitié des femmes et des hommes on un apport supérieur aux recommandations de l'OMS. Concrètement, 50 grammes de sucres ajoutés est égal à un petit paquet de bonbons ou 2 lignes de chocolat (soit 8 carrés).Sur le site officiel de la campagne on peut notamment calculer sa consommation de sucres ajoutés journalière. Quand on fait le test, on se rend vite compte que les sucres ajoutés sont très présents dans notre alimentation…Les sucres apportent principalement de l'énergie et on va donc les digérer très vite, ce qui donne ensuite faim très rapidement. Ils se digèrent très vite et on va avoir envie d'en remanger. Avec potentiellement des risques sur sa santé avec la prise de poids et les maladies qui en découlent : prise de poids, maladies cardiovasculaires, problèmes dentaires...Le but de cette compagne au sein de l'hôpital est d'apporter un questionnement sur cette consommation. Des thématiques et solutions sont présentées, avec dégustation de produits sans sucres ajoutés tout au long du mois de mai. L'objectif est d'allier information et dégustation en montrant que l'on peut manger moins de sucre et se faire plaisir. Le GHOL intègre le service cuisine à ce projet 2024.Il y a beaucoup de culpabilité autour de la consommation de sucre, l'idée est plutôt de dire de savoir prendre le temps de savourer, en évitant les écrans, pour ne pas perdre la maîtrise de sa consommation. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

      09min | Published on May 13, 2024

    • La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 2) cover
      La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 2) cover
      La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 2)

      Le podcast santé du GHOL « Santé-vous bien » se rend à l’Hôpital de Rolle, spécialisé dans la pneumologie et la prise en charge des maladies respiratoires pour un focus spécifique sur la BPCO.Après la première partie dans laquelle Béatrice apporte son témoignage patient tout au long du premier épisode sur sa prise en charge par l’Hôpital de Rolle depuis une dizaine d’années où elle a effectué plusieurs séjours en réhabilitation respiratoire. Grande fumeuse depuis l’âge de quatorze ans, elle n’a pas pris conscience de l’intérêt d’améliorer sa condition physique en arrêtant de fumer. Passée par les soins intensifs, elle suit désormais un parcours régulier du programme ambulatoire en physiothérapie et a arrêté de toucher à la cigarette. Malgré cela, c’est la cause numéro un de ses soucis de santé aujourd’hui.Dans l'épisode précédent, le docteur Rodrigo Manzoni, médecin chef co-responsable de l’Hôpital de Rolle, expliquait ce qu'était la BPCO comme maladie : broncho pneumopathie chronique obstructive. Le but du centre de pneumologie de Rolle est de réduire cette maladie chronique et de réduire son évolution. Un diagnostic précoce est donc particulièrement important, en complément de deux points majeurs : l’arrêt du tabac et l’exercice physique.Dans ce second épisode, nous partons à la rencontre des physiothérapeutes de l'Hôpital de Rolle avec Méline Noireaut, maître en activité physique adaptée et Quentin Sandre, physiothérapeute spécialiste dans le drainage. Ils détaillent leur prise en charge de cette patientèle souffrant de maladies respiratoires qui viennent dans le cadre d'une réhabilitation respiratoire à l'hôpital de Rolle. Un test de marche de six minutes est effectué, permettant de connaître les capacités physiques du patient. En parallèle, la force musculaire des membres inférieurs est évaluée, un déconditionnement physique des quadriceps augmentant la mortalité. Le patient est ensuite intégré à un groupe de niveau avec une prise en charge individualisée comprenant des activités de renforcement musculaire et des séances d’endurance.Cet accompagnement a pour but de redonner une qualité de vie à des personnes qui l’avait perdu au fil des années du fait de leur maladie. Pour se maintenir en forme, il est prouvé scientifiquement que l’activité physique est ce qui permet maintenir sa capacité respiratoire. Les physiothérapeutes ont un rôle d’accompagnateur psychologique, de faire comprendre à un patient qu’il a encore la capacité de faire quelque chose. Le travail commence presque à la sortie de l’hôpital, lorsque le patient se retrouve seul chez lui, grâce au travail d’accompagnement thérapeutique.Les équipes pluridisciplinaires de l’Hôpital de Rolle ont pour volonté de casser la spirale de déconditionnement négative engendrée par la maladie BPCO : déconditionnement, difficulté à respirer, anxiété, envie de ne rien faire, perte de force, perte de muscles, etc… L’exercice physique est le plus important et sera présenté lors de notre prochain épisode à travers un reportage au cœur du service de physiothérapie.Notre patiente Béatrice qui apporte son témoignage se retrouve ainsi en salle de physiothérapie pour effectuer son parcours d'activités physiques en compagnie de Méline Noireaut, qui l'accompagne, la conseille, la suit et même la coache. C'est une véritable séance de sport dans un environnement adapté pour permettre de retrouver la forme et évoluer en toute sécurité sous surveillance médico-soignante.Béatrice est ensuite prise en charge par Quentin Sandre pour une séance de drainage en salle de bronchoscopie de l'Hôpital de Rolle. Il rappelle que l'activité physique, la physiothérapie augmente la capacité respiratoire. La patientèle repart avec des exercices à faire seul pour permettre d'améliorer son confort de vie ; avec l'objectif de pratiquer avec assiduité ce programme de réhabilitation respiratoire.

      20min | Published on April 23, 2024

    • La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 1) cover
      La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 1) cover
      La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 1)

      Le podcast santé du GHOL « Santé-vous bien » se rend à l’Hôpital de Rolle, spécialisé dans la pneumologie et la prise en charge des maladies respiratoires pour un focus spécifique sur la BPCO avec un médecin pneumologue et les physiothérapeutes.Béatrice apporte son témoignage patient tout au long de cet épisode. Prise en charge par l’Hôpital de Rolle depuis une dizaine d’années, elle a effectué plusieurs séjours en réhabilitation respiratoire. Grande fumeuse depuis l’âge de quatorze ans, elle n’a pas pris conscience de l’intérêt d’améliorer sa condition physique en arrêtant de fumer. Passée par les soins intensifs, elle suit désormais un parcours régulier du programme ambulatoire en physiothérapie et a arrêté de toucher à la cigarette. Malgré cela, c’est la cause numéro un de ses soucis de santé aujourd’hui.Le docteur Rodrigo Manzoni, médecin chef co-responsable de l’Hôpital de Rolle, explique la BPCO : broncho pneumopathie chronique obstructive. Cette infection chronique des voies respiratoires touche sept à neuf pour cent de la population mondiale, soit 200 millions de personnes dans le Monde. Cette bronchite chronique enflamme les bronches, caractérisée par des symptômes comme la toux, les glaires et crachats fréquents. La maladie se développe généralement vers quarante ans et sa cause principale reste le tabac.Le but du centre de pneumologie de Rolle est de réduire cette maladie chronique et de réduire son évolution. Un diagnostic précoce est donc particulièrement important, en complément de deux points majeurs : l’arrêt du tabac et l’exercice physique.La réhabilitation respiratoire est un ensemble de soins adapté à chaque patient et dispensé par une équipe multidisciplinaire (médecins, infirmiers, physiothérapeutes, diététiciennes, assistants sociaux, psychiatres, etc…). La thérapie est adaptée avec pour activité principale l’activité physique, couplée à des ateliers thérapeutiques pour comprendre sa maladie, mieux la gérer et ainsi se donner les moyens d’en guérir.Le service de physiothérapie accueille la patientèle hospitalière et ambulatoire. Les physiothérapeutes Méline Noireaut, maître en activité physique adaptée et Quentin Sandre, physiothérapeute spécialiste dans le drainage, détaillent leur prise en charge de cette patientèle souffrant de maladies respiratoires qui viennent dans le cadre d'une réhabilitation respiratoire à l'hôpital de Rolle. Un test de marche de six minutes est effectué, permettant de connaître les capacités physiques du patient. En parallèle, la force musculaire des membres inférieurs est évaluée, un déconditionnement physique des quadriceps augmentant la mortalité. Le patient est ensuite intégré à un groupe de niveau avec une prise en charge individualisée comprenant des activités de renforcement musculaire et des séances d’endurance.Cet accompagnement a pour but de redonner une qualité de vie à des personnes qui l’avait perdu au fil des années du fait de leur maladie. Pour se maintenir en forme, il est prouvé scientifiquement que l’activité physique est ce qui permet maintenir sa capacité respiratoire. Les physiothérapeutes ont un rôle d’accompagnateur psychologique, de faire comprendre à un patient qu’il a encore la capacité de faire quelque chose. Le travail commence presque à la sortie de l’hôpital, lorsque le patient se retrouve seul chez lui, grâce au travail d’accompagnement thérapeutique.Les équipes pluridisciplinaires de l’Hôpital de Rolle ont pour volonté de casser la spirale de déconditionnement négative engendrée par la maladie BPCO : déconditionnement, difficulté à respirer, anxiété, envie de ne rien faire, perte de force, perte de muscles, etc… L’exercice physique est le plus important et sera présenté lors de notre prochain épisode à travers un reportage au cœur du service de physiothérapie.

      21min | Published on April 8, 2024

    • Journée mondiale du rein - Comprendre et prévenir les maladies rénales cover
      Journée mondiale du rein - Comprendre et prévenir les maladies rénales cover
      Journée mondiale du rein - Comprendre et prévenir les maladies rénales

      La journée mondiale du rein qui se déroule chaque année en mars est une campagne de sensibilisation visant à accroître la prise de conscience de l’importance des reins. C’est pourquoi des centaines d’événements sont organisés dans le monde entier. Au GHOL nous avons choisi de consacrer un épisode de notre podcast santé « Santé-vous bien » afin de sensibiliser à la prévention, aux facteurs de risque ainsi qu’aux conditions de vie lorsque l’on souffre d’une maladie rénale.Le site officiel de la campagne mondiale consacré à la journée mondiale du rein est www.worldkidneyday.org (http://www.worldkidneyday.org)L’insuffisance rénale chronique est en constante augmentation dans le monde et la Suisse n’y échappe pas. Elle touche 10% de la population mondiale. Plus de deux millions de personnes dans le monde reçoivent un traitement par dialyse ou une greffe de rein. Beaucoup d'autres auraient besoin d'un traitement mais ne le reçoivent pas. En quelques minutes, la Docteure Zina Fumeaux, médecin agréée en néphrologie et responsable du Centre d'Hémodialyse à l’Hôpital de Nyon, détaille l’utilité des reins pour le corps humain et explique les maladies liées à l’insuffisance rénale en délivrant des messages de prévention santé.La maladie rénale est une maladie silencieuse, même si il y a différentes choses qui doivent interpeller les médecins et une partie de la patientèle. Les trois causes d’insuffisance rénale dans le monde sont des causes classiques de maladies cardiaques : l’hypertension, le diabète et l’obésité. Les reins n’y échappent pas. Ces facteurs de risque doivent pousser au dépistage.Les reins sont des organes extrêmement importants qui permettent de nettoyer notre sang et nous débarrasser des déchets que l’on produit au cours de la journée. Ils produisent aussi des vitamines et certaines hormones. On peut vivre avec un seul rein au cours de notre vie, pour autant qu’on le préserve. C’est souvent le médecin généraliste qui fait la démarche de dépister la maladie rénale, par le biais d’une prise de sang. Le patient ou la patiente va présenter des symptômes plutôt habituels qui ne sont pas spécifiques des reins, type fatigue, perte d’appétit, perte de poids ou rétention d’eau. La majorité des patients pour qui on détecte une maladie rénale sont surpris de l’apprendre car ils ne ressentent pas de douleur ni de gêne particulière.La consultation auprès du néphrologue est donc d’abord pédagogique pour comprendre et accepter la maladie, dont il est très difficile d’en guérir. La majorité des maladies rénales sont chroniques et on entre dans l’optique de ralentir le processus de déclin de la fonction rénale. On sensibilise les patients à protéger les reins qu’ils ne ressentent pas et dont ils n’ont pas conscience au quotidien. Les reins peuvent être préservés puisque les maladies sont souvent liées aux fléaux mondiaux que sont l’obésité, l’hypertension et le diabète : une prise en charge de ces éléments et l’hygiène de vie peut améliorer sa maladie, par exemple en mangeant moins salé, perdre du poids, pratiquer de l’activité physique, contrôler son diabète. En parallèle, une stratégie médicamenteuse peut être mise en place pour faire de la néphroprotection.Combattre l'insuffisance rénale à travers cette journée symbolique témoigne du partenariat entre patients et le monde de la santé pour mettre en place des stratégies de prévention, de prise en charge et d’écoute de toutes les personnes souffrant de maladies rénales chroniques.Le service de néphrologie du GHOL (https://www.ghol.ch/jcms/fr/navigation/services-medicaux/nephrologie/nephrologie-p_5319.html) accompagne les malades dans leur traitement. Notre centre de dialyse bénéficie des toutes dernières technologies. La consultation auprès de notre néphrologue (https://www.ghol.ch/jcms/fr/transverse/nos-etablissements/hopital-de-nyon/fumeaux-zina-p_8298.html) vous aide dans votre préparation en vue d’une transplantation rénale et lors du suivi post greffe.

      07min | Published on March 12, 2024

    • Mars Bleu - Tout comprendre sur le mois de sensibilisation au cancer colorectal cover
      Mars Bleu - Tout comprendre sur le mois de sensibilisation au cancer colorectal cover
      Mars Bleu - Tout comprendre sur le mois de sensibilisation au cancer colorectal

      Mars Bleu est le mois de sensibilisation au cancer colorectal, appelé aussi cancer du colon ou cancer de l'intestin. Accompagné du Docteur Laurent Bochatay, médecin agréé en gastroentérologie à l'Hôpital de Nyon, le podcast santé du GHOL "Santé-vous bien" vous explique en quelques minutes la campagne Mars Bleu.Le cancer colorectal représente plus de 10% des cas de cancers en Suisse avec environ 4 500 nouveaux cas chaque année en Suisse. C'est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l'homme pour malheureusement 1 500 décès chaque année en Suisse.La particularité du cancer du colon est qu'il se développe à partir d'une lésion non tumorale qui, lorsqu'elle est traitée correctement peut éviter la survenue du cancer.On considère deux catégories de facteurs de risque :modifiables, c'est à dire ceux liés à notre comportement : consommation excessive d'alcool, tabagisme, obésité, sédentariténon modifiables : environnement familial notamment au 1er degré qui ont présenté un cancer du colon avant 60 ansDepuis 2016, le canton de Vaud en Suisse a lancé un programme de dépistage du cancer du colon pour l'homme et la femme à partir de 50 ans et jusque 70 ans. Ce programme propose deux méthodes de dépistage :la recherche de sang microscopique dans les selles, qu'on appelle test FIT qui doit être répété tous les deux ans tant que ce test ne présente pas de présence de globules rouges dans les sellesla coloscopie, si elle est normale ou si les lésions visualisées sont non significatives apportant une tranquillité pendant une durée de dix ansLa coloscopie est un examen ambulatoire qui nécessite la modification du régime alimentaire trois à cinq jours avant l'examen, en enlevant les fibres afin d'avoir un examen de qualité avec un colon parfaitement vide de résidus. La veille et le matin de l'examen une boisson dite purge doit être ingurgitée en deux doses. Une fois ces deux étapes réalisées, une équipe d'infirmières s'occupe de l'accueil au centre d'endoscopie puis de la pose une voie veineuse pour offrir au patient une sédation qui rend l'examen parfaitement indolore. La patientèle rencontre le médecin qui explique l'examen coloscopique et peut répondre à toutes les questions. L'examen dure une vingtaine de minutes en moyenne, avec une phase de réveil rapide ensuite puis une phase d'observation d'une trentaine de minutes avant de rencontrer de nouveau le médecin qui détaillera les résultats. La patientèle peut rentrer à domicile, toutefois il est interdit de conduire tout véhicule jusqu'au lendemain.En terme de prévention santé contre le cancer colorectal, on considère aujourd'hui qu'en Europe les régimes alimentaires sont plutôt équilibrés et jouent un rôle marginal par rapport au risque de cancer du colon. Les facteurs de risque modifiables sont à cibler particulièrement : éviter le tabagisme, garder une consommation d'alcool modérée, pratiquer une activité physique régulière pour se protéger du cancer du colon mais aussi d'un tas de maladies oncologiques et non-oncologiques.En complément de ce podcast, le GHOL présente deux vidéos explicatives sur la préparation et le déroulement d'une coloscopie au centre d'endoscopie du GHOL :Préparation d'une coloscopie en 2 minutes : https://www.youtube.com/watch?v=bkrb1WgvqIgComment prévenir le cancer colorectal - l'examen coloscopique en 2 minutes : https://fb.watch/qGIXutkO-r/ Le podcast santé du GHOL "Santé-vous bien" s'implique dans les actions de prévention santé et les programmes de dépistage des maladies en informant la population sur toute l'actualité santé autour du Léman et au coeur du canton de Vaud. N'hésitez pas à vous abonner pour être notifié de tous nos prochains épisodes durant lesquels les médecins des hôpitaux de Nyon et de Rolle apporteront leur expertise médicale, à l'écoute des témoignages de patients et patientes qui se confient au micro et racontent leurs histoires personnelles vécues à l'hôpital.

      08min | Published on March 8, 2024

    • Journée internationale de l'épilepsie - Changeons notre regard sur l'épilepsie cover
      Journée internationale de l'épilepsie - Changeons notre regard sur l'épilepsie cover
      Journée internationale de l'épilepsie - Changeons notre regard sur l'épilepsie

      Comment vivre avec l'épilepsie en 2024 ? Le 12 février est la date officielle de la journée internationale de l'épilepsie 2024. Le podcast santé du GHOL, Santé-vous bien, part à la rencontre du service de neurologie, l'Hôpital de Nyon étant agréé Stroke Unit, afin de mieux comprendre cette maladie et apporter des réponses aux personnes épileptiques et leurs entourages.C'est aussi l'occasion de présenter un nouveau format de notre podcast Santé-vous bien, avec un épisode de quelques minutes pour sensibiliser le grand public à des sujets et des thématiques de prévention santé.Au cours de cet épisode de 7 minutes, toutes les questions suivantes sont évoquées :Qu'est-ce que l'épilepsie et les crises d'épilepsie ?Comment la détecte-t-on ?Y-a-t-il des facteurs favorisant les crises ?Comment s'effectue le diagnostic ?Existe-t-il des traitements pour stopper l'épilepsie ?Peut-on vivre normalement (travailler, se déplacer, faire du sport, etc...) en étant épileptique ?Comment accompagner au mieux les personnes épileptiques dans son entourage personnel et professionnel ?La Docteure Loraine Fisch, médecin neurologue agréée à l'Hôpital de Nyon au GHOL, est notre invitée pour répondre à toutes ces interrogations et apporte des réponses claires et précises permettant de mieux appréhender la maladie.Une crise d'épilepsie peut arriver à chacun d'entre nous, on dit que 10% de la population suisse est touchée au moins une fois dans sa vie. Une crise peut-être très variable, c'est avant tout un changement de l'état neurologie : perte de l'état de connaissance, convulsion, trouble transitoire de la parole.L'épilepsie est un diagnostic de plusieurs crises avec risque de récidive. C'est dans ce cas qu'une prise en charge par un médecin neurologue est nécessaire, après en avoir parlé avec son médecin traitant. Pour les enfants épileptiques, il existe des neuropédiatres.Les causes sont probablement aussi variables que les crises d'épilepsie, avec tout de même certains facteurs provoquant : lésions cérébrales, fièvre, médicaments, consommation importante ou sevrage d'alcool. Il y a jusqu'à 30% des patients épileptiques dont on ne connait pas la cause des crises.Le diagnostic s'effectue souvent après un passage aux urgences de l'hôpital, avec des examens spécifiques : électroencéphalogramme, imagerie cérébrale (IRM et parfois scanner). Quand on est dans un diagnostic d'épilepsie on propose un traitement au patient, permettant dans la plupart des cas de stopper les crises.En 2024 la grande majorité des patients atteints d'épilepsie ont une vie quasiment normale mais nécessitant la prise régulière d'un traitement. Un patient épileptique est une personne tout à fait normale. Une des restrictions importantes est l'inaptitude à la conduite durant trois mois généralement. Des effets secondaires des traitements peuvent aussi apparaître : somnolence, irritabilité, troubles de la concentration. On peut changer de traitement pour trouver le plus adéquat afin d'avoir une vie la plus normale précise.Dans le cas d'une crise d'épilepsie chez un proche, ce qui est important c'est de faire attention à l'environnement : mettre au sol pour ne pas risquer de se blesser en cas de chute, mettre en position latérale de sécurité, le plus souvent après la crise quand il n'y a plus de convulsion pour protéger ses voies aériennes. Il ne faut jamais mettre quelque chose dans la bouche de quelqu'un qui fait une crise d'épilepsie ! Cela met en danger le patient et le témoin, ne jamais mettre d'objet ou ses doigts. Il faut appeler les services d'urgences qui sauront vous accompagner dans la prise en charge rapide d'une crise d'épilepsie. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

      07min | Published on February 12, 2024

    • Accompagner les projets de naissance | Le rôle de la sage-femme à la maternité de l’Hôpital de Nyon cover
      Accompagner les projets de naissance | Le rôle de la sage-femme à la maternité de l’Hôpital de Nyon cover
      Accompagner les projets de naissance | Le rôle de la sage-femme à la maternité de l’Hôpital de Nyon

      Trois mamans entourées d'une sage-femme racontent le suivi de leur grossesse et leur accouchement à la maternité pour mieux comprendre quel est le rôle de la sage-femme dans le projet de naissance, pendant et après l'accouchement. Le podcast santé du GHOL Santé-vous bien se rend à la maternité de l'Hôpital de Nyon qui accompagne les futures mamans et leurs partenaires pour préparer une naissance, suivre un projet de naissance ou simplement envisager de devenir parent·es.La sage-femme travaille en partenariat avec les femmes et leur accompagnant. Elle donne le support nécessaire dans les soins, effectue l'information nécessaire au cours de la grossesse, l'accouchement, la période post-natale et l'allaitement. Elle effectue tous les contrôles de grossesse et conduit l'accouchement sous sa responsabilité, elle accompagne la mère, le nouveau-né et la nouvelle famille pendant la période post-natale et l'allaitement.La sage-femme a un rôle primordial et important en salle de naissance, c'est la première personne à prodiguer des soins en salle d'accouchement pour la mère et le bébé, c'est le premier caregiver. La volonté des sages-femmes de la maternité de l'Hôpital de Nyon est de suivre les projets de naissance des futurs parents tout en garantissant la sécurité de la mère et de l'enfant, en créant un lien et une communication avec les parents pour vivre un moment unique.Sarah Soussan, sage-femme et coordinatrice du pôle obstétrique du GHOL est accompagnée pour cet épisode par trois mamans, Aude, Aliénor et Céline qui apportent leurs témoignages sur leur accouchement à l'Hôpital de Nyon.La maternité de l'Hôpital de Nyon est composée d'une vingtaine de sage-femmes, la future maman crée un lien avec la sage-femme qui la suivra au long de son parcours. Après avoir exposé son projet de naissance au cours d'un rendez-vous d'une heure environ, toutes les consultations et l'accouchement seront suivi par la même sage-femme. La maternité est composée de trois salles d'accouchement dont une avec une baignoire et une salle de pré-travail également avec une baignoire. La salle nature avec une baignoire et lit parental permet d'offrir plusieurs possibilités aux femmes selon leur projet de naissance : pré-travail dans l'eau ou accouchement dans l'eau. Différents moyens antalgiques sont proposés, le bain en fait partie, et trois autres moyens médicamentaux pour répondre aux besoins des futures mamans. Des méthodes alternatives sont aussi proposées pour favoriser le travail : huiles essentielles, acupuncture, hypnose. Cela permet de proposer différentes méthodes en fonction des besoins ou souhaits de la femme ; ces différentes méthodes alternatives sont également proposées durant le post-partum.Dans le cas d'un premier bébé, si on n'a pas de projet défini, on peut tester différentes méthodes comme l'acupuncture dans la préparation à l'accouchement, ce qui peut aider pour la nutrition du bébé, l'accouchement à terme sans déclenchement mais aussi dans le post-partum pour le périnée, l'incontinence.L'accouchement dans l'eau est une expérience unique pour soulager la douleur, apporter un côté naturel. La sage-femme ressent les attentes de la maman pour les aiguiller et les guider, en apprenant à les connaître pour les aider et avancer dans leur projet avec elle, même s'il change, en garantissant que tout se passe bien pour la maman et le bébé.L'accouchement avec ou sans péridurale est raconté par les mamans qui témoignent durant cet épisode, avec le soutien de l'équipe médico-soignante ; expliquant leurs sensations et le ressenti de la douleur qui peuvent être difficiles à gérer sans la péridurale. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

      24min | Published on January 25, 2024

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