Description
Nous expliquons pourquoi essayer de maigrir vite n’est peut-être pas le meilleur plan et les impacts des régimes hypocaloriques classiques sur la santé métabolique. Nous aborderons brièvement les chirurgies et médicaments injectables et autres pour la perte de poids. Nous finirons avec les éléments essentiels d’une perte de poids saine, selon notre expérience clinique auprès de centaines de patients.
***Notre tout nouveau livre L’alimentation méditerranéenne métabolique sort le 17 janvier 2024 partout! C’est un livre dont la première moitié parle de santé métabolique alors que la 2e moitié contient plus d’une 50taine de recettes savoureuses.
Pourquoi maigrir vite n’est peut-être pas le meilleur plan
Typiquement, les gens qui veulent maigrir se tournent vers un régime amaigrissant. Le principe de base est pratiquement toujours le même : la réduction des calories, le temps qu'il faut pour perdre X nombre de livres. Vous connaissez ces régimes : ils sont à base de points, de barres et de poudres substituts de repas, comportent plusieurs petits repas par jour selon un plan précis qu’il faut suivre à la lettre, et donnent une faim permanente.
Premier problème : qui dit faible en calories dit riche en glucides et en sucre et donc hyperinsulinique
Métaboliquement, on est dans un état hormonal qui favorise le gain de poids, même si les calories sont relativement diminuées.
Deuxième problème : ils sont insoutenables dans le temps, car la faim est un puissant stimulus biologique
Personne ne peut soutenir la faim indéfiniment. Tôt ou tard, on craque. Et on pense que c’est de sa faute, qu’on a manqué de volonté. On se blâme. Mais en fait, on n’a fait que répondre à un instinct de survie.
Troisième problème : la faim va demeurer augmentée plusieurs mois après la fin du régime à cause de la ghréline, l'hormone de la faim
La faim augmentée mène tout droit à une reprise de tout le poids perdu et, habituellement, plusieurs nouvelles livres permanentes en plus. C’est le fameux effet yo-yo.
Quatrième problème : carences multiples, dont en protéines, effets secondaires multiples, dont la perte de cheveux, la fatigue et la perte de masse musculaire
La tendance naturelle d’un corps en processus de perte de poids est de réduire partiellement la masse musculaire en même temps que la masse graisseuse.
Cinquième problème : la baisse du métabolisme basal
Le métabolisme basal est, grosso modo, la quantité d’énergie que l’on dépense à simplement exister : le cœur qui bat, la chaleur du corps, la respiration, le cerveau qui pense, etc.
Les autres approches rapides :
Les pilules et médicaments injectables
La chirurgie et les implants bariatriques
C’est quoi, une perte de poids saine?
• Viser le voyage, le parcours, et non seulement le résultat (changement de mindset)
• ...
L’astuce du jour : Résistez à la tentation de vous lancer dans un régime hypocalorique après les Fêtes. Si vous vous sentez lourd, ballonné, enflé, fatigué et avec une faim déréglée, la première chose à faire est de retourner à 2 ou 3 repas par jour, peut-être plus riches en protéine que d’habitude, sans féculent, sans collation, sans alcool, sans grignotage de fin de soirée, pendant 1 à 2 semaines. Cela devrait stabiliser votre taux de sucre dans le sang, et donc votre faim, et diminuer la rétention d’eau qui vient toujours avec la consommation de trop de glucides.
Les messages clés de cet épisode :
Essayer de maigrir vite en embarquant dans un régime hypocalorique ne va donner que des résultats à court terme.
À long terme, cela réduit le métabolisme basal, fait perdre de la masse musculaire, augmente la sécrétion de la ghréline et participe souvent à augmenter la résistance à l’insuline.
Mieux vaut réduire ses apports en glucides et, surtout, en produits transformés, manger moins souvent, renverser la RI, améliorer sa gestion du stress, son sommeil et ses autres habitudes de vie, et, surtout, accompagner sa perte de poids de musculation.
Il faut avoir un état d’esprit de marathonien!