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SatMag, l'actu des écrans

Attention aux radio sous AI SatMag Serge Surpin Chronique médias du 5 mai 2025

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07min |05/05/2025
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Description

C’est quoi faire de la radio ?

Encore une fois, je reviens sur cette question – parce qu’elle revient sans cesse dans l’actualité. Cette fois, c’est une petite radio australienne, Cada Radio, qui fait parler d’elle. Une station locale, inconnue au-delà de sa région près des Blue Mountains, mais qui se retrouve sous les projecteurs à cause… de son animatrice. Ou plutôt de son absence d’animatrice. Depuis novembre, la radio diffuse un programme animé par "Thy", une voix générée par intelligence artificielle. Et personne ne le savait : ni l’émission, ni le site ne précisaient qu’il s’agissait d’une IA.

Et là, ça coince. Car il y a une différence entre automatisation et tromperie. Les logiciels qui choisissent automatiquement les musiques, on connaît, ça existe déjà partout. Mais là, on touche à quelque chose de plus sensible : la voix, la présence à l’antenne. Le lien humain. Et cacher que cette voix est artificielle, c’est franchir une ligne.

La transparence, c’est devenu une règle. Comme on doit préciser quand une photo est retouchée, on doit aussi dire quand une voix est synthétique. Pas forcément pour tout, mais pour ce qui touche à la relation entre l’auditeur et ce qu’il croit entendre.

Alors on en revient à la question de départ : c’est quoi, la radio ? Une playlist ? Une voix ? Une présence ? Une âme, peut-être ? Tout ce qui ne peut pas (encore ?) être reproduit par un algorithme.

À méditer.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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C’est quoi faire de la radio ?

Encore une fois, je reviens sur cette question – parce qu’elle revient sans cesse dans l’actualité. Cette fois, c’est une petite radio australienne, Cada Radio, qui fait parler d’elle. Une station locale, inconnue au-delà de sa région près des Blue Mountains, mais qui se retrouve sous les projecteurs à cause… de son animatrice. Ou plutôt de son absence d’animatrice. Depuis novembre, la radio diffuse un programme animé par "Thy", une voix générée par intelligence artificielle. Et personne ne le savait : ni l’émission, ni le site ne précisaient qu’il s’agissait d’une IA.

Et là, ça coince. Car il y a une différence entre automatisation et tromperie. Les logiciels qui choisissent automatiquement les musiques, on connaît, ça existe déjà partout. Mais là, on touche à quelque chose de plus sensible : la voix, la présence à l’antenne. Le lien humain. Et cacher que cette voix est artificielle, c’est franchir une ligne.

La transparence, c’est devenu une règle. Comme on doit préciser quand une photo est retouchée, on doit aussi dire quand une voix est synthétique. Pas forcément pour tout, mais pour ce qui touche à la relation entre l’auditeur et ce qu’il croit entendre.

Alors on en revient à la question de départ : c’est quoi, la radio ? Une playlist ? Une voix ? Une présence ? Une âme, peut-être ? Tout ce qui ne peut pas (encore ?) être reproduit par un algorithme.

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Encore une fois, je reviens sur cette question – parce qu’elle revient sans cesse dans l’actualité. Cette fois, c’est une petite radio australienne, Cada Radio, qui fait parler d’elle. Une station locale, inconnue au-delà de sa région près des Blue Mountains, mais qui se retrouve sous les projecteurs à cause… de son animatrice. Ou plutôt de son absence d’animatrice. Depuis novembre, la radio diffuse un programme animé par "Thy", une voix générée par intelligence artificielle. Et personne ne le savait : ni l’émission, ni le site ne précisaient qu’il s’agissait d’une IA.

Et là, ça coince. Car il y a une différence entre automatisation et tromperie. Les logiciels qui choisissent automatiquement les musiques, on connaît, ça existe déjà partout. Mais là, on touche à quelque chose de plus sensible : la voix, la présence à l’antenne. Le lien humain. Et cacher que cette voix est artificielle, c’est franchir une ligne.

La transparence, c’est devenu une règle. Comme on doit préciser quand une photo est retouchée, on doit aussi dire quand une voix est synthétique. Pas forcément pour tout, mais pour ce qui touche à la relation entre l’auditeur et ce qu’il croit entendre.

Alors on en revient à la question de départ : c’est quoi, la radio ? Une playlist ? Une voix ? Une présence ? Une âme, peut-être ? Tout ce qui ne peut pas (encore ?) être reproduit par un algorithme.

À méditer.


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C’est quoi faire de la radio ?

Encore une fois, je reviens sur cette question – parce qu’elle revient sans cesse dans l’actualité. Cette fois, c’est une petite radio australienne, Cada Radio, qui fait parler d’elle. Une station locale, inconnue au-delà de sa région près des Blue Mountains, mais qui se retrouve sous les projecteurs à cause… de son animatrice. Ou plutôt de son absence d’animatrice. Depuis novembre, la radio diffuse un programme animé par "Thy", une voix générée par intelligence artificielle. Et personne ne le savait : ni l’émission, ni le site ne précisaient qu’il s’agissait d’une IA.

Et là, ça coince. Car il y a une différence entre automatisation et tromperie. Les logiciels qui choisissent automatiquement les musiques, on connaît, ça existe déjà partout. Mais là, on touche à quelque chose de plus sensible : la voix, la présence à l’antenne. Le lien humain. Et cacher que cette voix est artificielle, c’est franchir une ligne.

La transparence, c’est devenu une règle. Comme on doit préciser quand une photo est retouchée, on doit aussi dire quand une voix est synthétique. Pas forcément pour tout, mais pour ce qui touche à la relation entre l’auditeur et ce qu’il croit entendre.

Alors on en revient à la question de départ : c’est quoi, la radio ? Une playlist ? Une voix ? Une présence ? Une âme, peut-être ? Tout ce qui ne peut pas (encore ?) être reproduit par un algorithme.

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