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Secret d'Artiste

Le bruit dans ta tête, ami ou ennemi ? / 007

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30min |01/06/2025|

79

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Le bruit dans ta tête, ami ou ennemi ? / 007

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30min |01/06/2025|

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Description

Dans ce nouvel épisode, nous explorons ensemble ce dialogue intérieur parfois bruyant, souvent envahissant, qui peut soit nous propulser… soit nous paralyser😲.


Quand ton esprit devient ton plus grand saboteur, comment retrouver ton élan créatif ? comment retrouver la motivation ? Comment faire taire les pensées limitantes, la comparaison toxique sur les réseaux sociaux ou encore ce syndrome de l’imposteur qui gruge ta créativité ?


Ce podcast t’invite à une introspection douce mais percutante sur ce qui se passe entre tes deux oreilles.  

À travers des anecdotes personnelles touchantes (notamment une expérience d'enfance marquante), je partage des clés simples et accessibles pour transformer sa relation au mental et retrouver sa puissance créative.  


Si tu t’es déjà dit :

  • « Je ne suis pas bon·ne en dessin… »

  • « Je n’ai plus d’idées… »

  • « Je ne suis pas assez inspiré… »


Alors cet épisode est pour toi. Donne-toi le droit de recommencer, d’apprendre, de pratiquer et  ce moment d’écoute pourrait bien vous offrir le souffle qu’il vous manquait.


Céline Roger - Maître des couleurs 🎨


LIENS ET SITES WEB DE L'ARTISTE 👇


ÉCRIRE À Céline Roger : info@celinerogertv.com

🎨COURS EN LIGNE : https://www.celinerogertv.com/ 

🖼GALERIE ET CARRIÈRE ARTISTIQUE : https://www.celineroger.com/galerie 

BOUTIQUE DE L'ATELIER 




 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans l'univers de Secrets d'artistes, là où chaque coup de pinceau raconte une histoire et chaque couleur dévoile un secret. Je suis Céline Roger, votre guide dans votre aventure créative pour vous apprendre à libérer, perfectionner et célébrer la vie du sommeil. Rejoignez-moi et les artistes du monde entier pour vous transformer en sorte d'inspirer à filtrer en œuvre de danse. Quand ton cerveau devient ton plus grand saboteur, aujourd'hui, comment faire pour avancer ? Nous allons en jaser ensemble avec ce qui se passe entre vos deux oreilles. Alors salut à toi artiste en quête de sens, de couleur et parfois de calme mental. Aujourd'hui, nous allons plonger dans un sujet qui a en influence absolument tout, même si on ne le voit pas, ce qui se passe entre nos deux oreilles. Le mindset, les pensées qui tournent en boucle, cette petite voix qui te pousse ou qui te sabote. Alors aujourd'hui... Dans cet épisode, je vais te parler de motivation, de pensée limitante, et oui, ce fameux mot. Oh my God, je croyais récemment en l'écoutant, en l'entendant. C'est un mot qu'on entend un peu partout, on va se le dire. Bref, les objectifs et surtout comment apprivoiser ce qui se passe dans votre tête pour avancer avec plus de légèreté, de confiance et de plaisir. Aujourd'hui, mon objectif, c'est de vous aider à débloquer. Parce que je suis convaincue que tout se passe entre vos deux oreilles et je vais vous expliquer pourquoi et comment vous en sortir. Alors ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas seuls. On a tous un peu plus, un peu, un peu pas mal. On a tous du monde dans notre tête, on va se le dire. La question c'est qui est au micro quand tu peins ? Alors nous allons explorer ça ensemble aujourd'hui. Et nous arrive tout ça ! de ne plus avoir le goût de manquer d'idées. D'avoir cette impression-là qu'on a juste besoin d'un bon coup de pied au cul. Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé. Moi, je pourrais vous dire que si vous pensez que ça ne vous est jamais arrivé, sincèrement, bullshit. Il faut se le dire. Je pense que ça nous est tous déjà arrivé d'avoir des moments comme ça où on pensait qu'on n'avait plus d'idées, mais dans le fond, on se raconte des histoires. On se raconte des histoires parce qu'on a besoin de garder le focus. On a toute cette mauvaise habitude-là de croire aussi ce que tous les autres nous racontent, ce que tous les autres vont nous dire, ou du moins de les écouter tellement qu'ils réussissent à semer le doute dans notre tête. Et parfois, on se met même à se comparer. Aujourd'hui, avec les réseaux sociaux, je vais vous dire, c'est vraiment pas facile. On se compare. Même si on pense qu'on ne se compare pas, ça se fait automatiquement juste en allant regarder ce que les autres font de semblable à nous. Les réseaux sociaux sont vraiment devenus nos pires ennemis. Alors, je me souviens, pour ma part, puis là, je vous parle de ça aujourd'hui parce que j'ai vécu un peu récemment cette expérience-là d'avoir des doutes. Je vais vous dire honnêtement, je ne me souviens pas de la dernière fois que ça m'était arrivé d'avoir de si grands doutes. On va s'entendre, à tous les jours, on va douter. À tous les moments, on va avoir des petits doutes, mais rien qui va nous affecter. Mais je trouve qu'il faut se méfier un peu de cette petite voix à l'intérieur de notre tête qui, parfois, va popper et qui peut nous entraîner dans une période vraiment d'âne. qui peut être dangereuse même parfois. J'exagère peut-être, mais à peine, je vous dirais. Je vais vous dire, moi, depuis le mois de février, je me suis mise à regarder un peu plus sur les réseaux sociaux ce que les autres faisaient. Et plus ça allait, plus j'avais des doutes. Et plus je me disais, oh mon Dieu, il faudrait que je fasse mieux, oh mon Dieu, il faudrait que je fasse ci, oh mon Dieu, il faudrait que je fasse ça. Et là, peu à peu... Tout ça m'a paralysée au point tel que j'ai été pendant deux à trois mois à plus rien foutre. C'est sûr, je travaillais, je m'étourdissais, mais j'avais ma créativité qui diminuait de jour en jour, ma confiance en moi qui diminuait. Jusqu'à ce que récemment, j'ai fait « il faut qu'il se passe quelque chose » et j'ai décidé de sortir un peu de mes habitudes et j'ai décidé d'aller dans une fameuse conférence. Tu sais, les conférences qu'on voit pour te motiver, ça ne m'a jamais inspiré plus qu'il faut. J'étais comme « ah, je les crois, je les sais toutes ce qu'ils vont nous dire » , mais sincèrement, ça m'a fait du bien. Ça nous arrive à tous parfois d'avoir besoin de se donner un petit coup de pied derrière. Et là, j'ai été voir un sommet qui a été hyper inspirant pour moi et qui m'a Ausha un peu et qui m'a brassé. Et aujourd'hui, j'avais le goût de vous parler un peu de ça parce que j'ai réalisé à quel point, parfois, on va se raconter des histoires. On se crée des peurs puis on les croit. Alors, quand je suis revenue de cette conférence-là, ça a été comme un gros game changer. Puis pour moi, j'ai réalisé que... On se raconte souvent des histoires. Puis comme artiste peintre, c'est difficile de ne pas tomber dans ce piège. Parce que souvent, on va être seul à la maison. Qu'on le fasse par profession ou tout simplement pour le plaisir, je suis convaincue que tout le monde, ça vous est arrivé d'avoir le syndrome de la page blanche. De vous dire, j'ai pas de créativité, j'ai jamais d'idée, je sais pas quoi peindre. Et de juste vous asseoir et de vous dire, ben moi, c'est comme ça. Je n'ai pas d'idée, je ne suis pas capable d'en trouver. Puis de le croire. Puis après ça, en plus de le croire, de ne pas peindre pendant des jours, pendant des semaines et même pendant des années. Alors aujourd'hui, j'ai le goût de vous donner des outils pour vous aider à passer à travers ça. Parce que j'ai réussi, j'ai passé à travers, mais ça a été une de mes fois les plus difficiles. Ça a duré deux, trois mois. Ce n'est vraiment pas agréable, je ne vous le souhaite pas. J'ai receté, j'ai refait un reset, puis j'ai fait, là, ça va faire, Céline. Je me suis donné un coup de pied au derrière, puis je me suis dit, il faut que je fasse différent si je veux avoir des résultats différents. Et si vous avez le goût de devenir créatif, créatif, bien, écoutez mon podcast d'aujourd'hui. Je souhaite ardemment vous aider à pouvoir enfin trouver votre créativité intérieure. Je ne sais pas si ça vous... parle un peu cette chose-là, mais j'aimerais vous aider à trouver comment vous fixer vos objectifs, vous donner quelques pistes de réflexion pour savoir un peu comment transformer vos pensées qui vous limitent et les transformer un peu en outils, par des affirmations, grâce à certaines routines, peut-être des mantras. Il y a toutes sortes de façons de se fixer des objectifs réalistes et motivants. et Aujourd'hui, c'est des petits trucs que j'ai le goût de vous donner, de vous partager. Peut-être que ça pourrait vous inspirer. Quand même, vous en auriez juste un truc aujourd'hui qui pourrait vous aider à retrouver cette fameuse créativité. Ou à la trouver, parce que souvent, ça peut arriver. Puis, on a souvent des idées préconçues qui sont basées sur notre historique, sur nos expériences par le passé. Comme moi, je me souviens, puis je vous raconte celle-là. elle n'a pas rapport avec la peinture, mais... C'est juste pour vous mettre en contexte un peu à quel point des fois la pensée peut être puissante. Je me souviens, moi, en maternelle, pas en maternelle, excusez, c'était en troisième année. En troisième année, j'avais un professeur qui, aujourd'hui, avec le recul, on va se le dire, était probablement en burn-out, sur le bord de la crise. C'était un prof qui était hystérique. Toute l'école l'entendait crier. On passait devant sa classe dans le corridor. Tout le monde en Ausha. Puis on souhaitait... Tous, sincèrement, ne jamais être dans sa classe. Et pour moi, en troisième année, le coup près à tomber, j'étais dans sa classe. Mon père avait beau essayer de me faire croire que c'était une bonne chose, qu'elle était fine, bullshit, je ne le croyais pas. Puis j'ai fini par commencer l'année en me disant, bon, OK, correct, je lui donne une chance. On s'entend, j'étais juste en troisième année, mais j'étais sceptique. Le temps m'a vite démontré... La petite histoire que je vais vous raconter, mais je me souviens, cette enseignante-là qui était à bout, elle nous faisait venir en avant avec nos textes, nos choses de français qu'elle nous faisait écrire. Puis je me souviens, moi, j'étais souvent dans la lune, je partais souvent dans la lune. J'avais des petites bulles, je pensais à quelque chose, un mot me faisait penser à autre chose. C'était mon genre, j'adorais l'école, mais il m'arrivait parfois de manquer des bouts de ce qui se disait. Puis je me souviens, ce jour-là que je vous raconte, on apprenait les... les verbes, puis on apprenait les « je tue » , « elle » « nouveau » « elle » . On apprenait tout ça. Je me souviens, j'avais une bulle qui était partie, j'étais revenue et j'avais fait « Oh, je comprends rien de ce qu'elle dit » . Là, elle a fait « Parfait » , elle avait mis un exercice au tableau, il fallait le remplir, puis là je me dis « Oh mon Dieu, je n'aurai pas la bonne réponse, elle ne sera pas contente, elle va crier » . Et là, tout à coup, il y en a un qui... Puis là, elle nous a dit de tout aller en avant, chacun notre tour. Puis il y a un jeune garçon qui est allé en avant de moi, puis il n'avait rien compris. Je ne sais pas s'il y avait une bulle, lui, ici, qui avait passé au cerveau, mais il n'avait rien compris. Et là, elle l'a Ausha. Je m'en ai dit, ça ne se fait plus aujourd'hui. J'espère que ça ne se fait plus. Elle l'a saisi par le bras. Elle l'a brassé. Pauvre Tipeed, je le vois encore se faire brasser. Puis je me souviens, ce qui m'avait traumatisé un peu, c'est que son cahier Canada était tout fripé à pérer. Il n'était plus neuf. Il était comme tout magané, plié. Et elle avait vraiment... Je trouvais qu'elle avait... atteint sa dignité à ce pauvre petit p'tit là. Puis déjà, je trouvais que ce p'tit-là, il ne s'avivait pas riche, puis c'était dur d'avoir déjà une bonne estime de lui. Elle venait de te le scraper solide. J'espère aujourd'hui qu'il a réussi à remonter tout ça, mais moi, ça m'avait marquée. Puis quand je suis passée après, évidemment, elle n'a pas été tendre. Elle a été... Parce que, tu sais, évidemment, j'avais rien compris non plus. Elle ne m'a pas Ausha. Dieu merci, probablement parce qu'elle savait que mon père, elle connaissait mon père. Et ceux qui connaissent mon père, je vais vous le dire tout de suite, c'était un armoire à glace qui faisait énormément de bénévolat à l'école. Et il était polichi. Elle n'a pas osé me toucher, mais elle m'a crié après. Elle m'a crié après, puis elle m'a dit à quel point j'étais nulle, que je n'étais pas bonne, que je ne comprenais rien. Puis pour moi, c'était du français. À partir de ce jour-là, dans ma tête, j'étais nulle et je n'étais pas bonne en français. Ce qui faisait que j'ai perdu l'intérêt. Et j'ai commencé à me raconter un paquet d'histoires que j'étais pas bonne parce que j'avais cru ce qu'elle m'avait dit. On va se le dire, j'étais plus vulnérable, j'étais une enfant. Mais à tous les jours, il y a des gens qui vont nous dire des choses et ils vont nous piquer dans notre vulnérabilité. Et on va les croire. Et c'est ça qu'il faut faire attention parce que plusieurs années plus tard, dans ma trentaine, À un moment donné, j'ai eu un examen à faire, un examen de français pour pouvoir obtenir un emploi. Je peux-tu vous dire que ce jour-là, j'enchaîquais. Je m'étais préparée quand même. J'avais été sur Internet, j'avais fait des tests de français. Je me disais, bien, je ne suis pas pire, je vais voir. Mais j'avais vraiment peur. Quand on m'avait enfermée dans le bureau, seule, entre quatre murs, c'était quasiment un garde-robe, cette affaire-là. Puis que j'avais mon... test de français à faire, je me disais ça y est, j'aurai jamais la job. Et finalement, on avait deux ou trois tests cette journée-là, je me souviens. Puis finalement, à la fin de la journée, le test que j'avais eu la plus haute note, c'est en français. Puis j'étais, bien voyons donc, je suis bonne. Et à partir de ce jour-là, je me promenais les deux épaules, puis j'étais consciente que je suis pas la top en français. Ça m'arrive encore de faire des erreurs parce que j'ai été... Beaucoup trop longtemps à négliger cet aspect-là de ma vie. Mais depuis ce jour-là, savez-vous ce que ça a fait en moi ? Ça a fait que ça m'a recréé le goût de m'améliorer dans mon français. Et plus ça va, je m'améliore. On va se le dire comme ça. Puis tout ça était uniquement dû à des pensées, des fausses croyances. Je m'étais limitée, malheureusement, à cause de quelqu'un qui m'avait... Faites accroire des pensées comme ça. Et j'étais limitée dans tout ça. Et en peinture, c'est un peu la même chose. Souvent, vous vous racontez que vous n'avez pas de créativité. C'est juste que vous n'avez peut-être juste pas les outils, mais qu'à partir du moment où vous aurez les outils, à partir du moment où vous allez avoir des pistes et que vous allez faire les push-ups, les exercices, que vous allez les pratiquer, bien, ça va venir tout seul, la créativité. C'est à force de pratiquer. souvent dans mon atelier, j'ai des artistes qui viennent et qui me disent « Ah, moi, je ne suis pas bonne en dessin, je vais calquer. » OK, parfait. Tu as le droit de calquer. Tu as le droit que ça ne te tente pas de faire l'effort. Puis tu as le droit que ça soit juste un A-B. Tu as le droit que ça soit juste pour te détendre, te reposer. Mais tu sais, si dans le fin fond de toi, tu te dis « Ah, j'aurais aimé ça, moi, être bonne en dessin ou bon en dessin. » Bien, let's go ! Shakez-vous ! Puis... Et donnez-vous le droit, donnez-vous le droit d'apprendre, puis donnez-vous le droit de vous améliorer. Et ça, ça va commencer en le faisant un petit peu, un pas à la fois. À tous les jours. Alors, en fait, je vais vous aider à vous fixer vos objectifs. Puis, je vais vous donner des petits trucs qui vont pouvoir être quand même réalistes. Puis, j'espère que ça va vous motiver. On commence. Je ne sais pas si vous avez un crayon et un papier, mais sinon, essayez de les retenir. Je vous dirais, quand vous allez commencer, vous avez sûrement des pensées qui vont vous aider, OK ? On a parfois des objectifs qui sont irréalistes. On va parler des objectifs, parce que ça, c'est une des premières choses qui vont... nous nuire quand on va être en mode créatif. Alors, on va se créer des objectifs qui sont irréalistes. Des fois, on va se dire, OK, parfait, moi, je vais peindre à tous les jours pendant un an. Et que ça m'est arrivé souvent. Et ça m'arrive encore. Je me dis, à tous les jours, je vais peindre. Oh my God, Céline, es-tu sérieuse que tu vas peindre pendant un an tous les jours ? Chapeau si vous le faites, là. Mais tu sais, la vie, tellement de toutes sortes de choses qui peut nous empêcher des fois de peindre à tous les jours pendant un an. Je pense que... Si vous avez de la misère à peindre et que vous avez de la misère à vous donner un petit coupé au derrière et de commencer à peindre et que ça fait des mois que vous n'avez pas touché à vos pinceaux, donnez-vous un petit objectif motivant. Par exemple, vous allez vous donner trois moments par semaine pour créer juste pendant 20 minutes. On commence petit et on va grandir peu à peu. Alors, je vous suggère de calibrer un peu vos objectifs en fonction de votre vie. Pas d'un idéal Pinterest. On va y aller pas à pas et un pas à la fois. Ensuite, je vous dirais de formuler vos objectifs en termes d'exploration et non pas de performance. Souvent, on va se dire, « Ah, OK, moi, je vais essayer de finir. » Là, je vous parle de ça, c'est par expérience. Je me souviens, il y a une période, je me disais, « Hey, let's go, Céline. Si je veux faire tant d'argent. » Ça, c'est quand j'ai commencé, il y a 20 ans. Je me disais, « OK, je veux faire. » tant d'argent, je veux lâcher ma job, puis là, il faut que je vende tant de tableaux par mois, pour en avoir tant, il faut que j'aille tant de choix. J'avais tout décortiqué. J'avais tout décortiqué combien de tableaux je devais finir et il fallait que j'en fasse, je ne sais plus, un ou quatre par semaine, peu importe. Mais tu sais, pour de vrai, c'est lourd, ça. C'est lourd de se dire, OK, il faut que je finisse. Puis de se donner un objectif précis. Mettez-vous pas des objectifs qui vont être démotivants. Comme par exemple de finir dix tableaux en un mois. Tant mieux si vous le faites, mais commencez par un objectif plus réaliste. Que vous allez explorer, mettons par exemple, trois nouvelles façons de traiter la lumière pendant votre mois. Hé, ça là, vous allez finir le mois, vous allez faire « Wow, j'ai exploré trois nouvelles façons ! » Puis vous allez le faire, puis à cause que vous allez le faire, vous allez atteindre des objectifs. Vos objectifs vont laisser place à la découverte, qui vont être beaucoup moins paralysantes. et qui vont être beaucoup plus inspirantes et qui vont vous permettre de créer et non pas de vous éteindre votre créativité. Ensuite, je vous dirais de vous choisir un objectif qui va être mesurable et visible, mais quand même. Je vous donne un exemple. Si vous dites « Ah, moi, ce mois-ci, je veux m'améliorer. » « Hé, c'est flou pas mal. » « Vous voulez vous améliorer. » « OK, parfait. Tu vas faire ça comment ? » Puis là, on s'entend-tu que tu dis que tu vas t'améliorer, tu peux rester assis sur ta chaise puis juste te dire « Hey, je m'améliore » . Non, non, non. Dites-vous, par exemple, « OK, je vais peindre un portrait ce mois-ci avec des ombres plus douces en m'inspirant d'un grand maître » . Là, l'objectif est concret, on a quelque chose. Ça se mesure, c'est visible, c'est tangible. Vous allez avoir un bon résultat. Vous pourriez avoir aussi un résultat comme faire une toile, un petit carnet créatif, une photo. C'est quelque chose qui va vous donner un vrai sentiment d'accomplissement. Mais n'oubliez pas le premier objectif que je vous ai dit. Fixez-vous pas trop des gros objectifs. On y va. Petit pour commencer. Gardez en tête vos gros objectifs, oui, mais allez-y un pas à la fois, un jour à la fois. ok et si vous faites vos objectifs que vous faites ok aujourd'hui est ce que j'ai fait quelque chose dans le but d'atteindre mes objectifs. Si vous avez fait à chaque jour un petit quelque chose, je vous garantis qu'à la fin du mois, ça va être un gros quelque chose qui va aboutir. Fixez-vous des objectifs parmi les projets. On n'oublie pas que la peinture, souvent, ça va être pour se distraire, pour se détendre, pour se calmer, pour s'épanouir. Il ne faut pas virer fou non plus avec ça. Si vous le faites pour en faire une carrière, Fixez-vous des objectifs, mais il faut conserver votre esprit créatif. Et pour ça, il faut que vous soyez dans des bonnes ambiances, des bonnes émotions. Il ne faut pas sentir une pression, parce que c'est là que la pression va tuer votre esprit créatif. Alors, fixez-vous des mini-objectifs, comme créer une mini-série de trois toiles. Autour de l'automne, par exemple, ou faire un petit carnet de 10 pages d'essais de couleurs. Des petits projets, de quoi de ludique. De temps en temps, ça fait du bien. Et ça vous fait une ligne d'arrivée qui va être accessible et qui va être utile pour garder votre motivation à long terme. Associez votre objectif aussi avec une intention personnelle. Comme par exemple, ce mois-ci, je veux retrouver du plaisir à peindre, mais c'est juste pour moi et non pas pour les autres. Ou vous pouvez vous lancer un défi de créer sans vous juger pendant quatre semaines. Oh, ça c'est difficile ! Mais sans vous juger, ça veut dire qu'on ne regarde pas le résultat. On regarde le chemin que vous avez fait. OK ? Le chemin et non pas le résultat. Alors, parfois, l'objectif, ça peut être lié aussi à une émotion. Le plaisir, la liberté, la fierté, la curiosité. Hé, la curiosité ! de vous dire ok à matin je pitonne mettons on pitonne sur internet artiste original artiste différent puis là allez fouiller fouiller soyez curieux et vous allez voir ça va vous donner de la puissance ça va vous donner beaucoup de confiance en vous puis ça va vous donner plein d'idées en plus ok alors le pouvoir dans de tout ça d'un bon mindset d'un bon thinking c'est de Pouvoir vous aider à créer, mais en vous sentant plus libre. Alors aujourd'hui, je vous demande, qu'est-ce que vous pensez que vous pourriez changer dans votre discours intérieur ? Est-ce qu'il y a un petit quelque chose qui pourrait vous aider dans toutes les idées que je viens de vous sortir ? Parce qu'on a des pensées limitantes, souvent, comme je vous disais tantôt. Puis, si vous ne savez pas comment les reconnaître... Bien, des fois, ça va être tout simplement juste par des phrases qui vont être négatives, tu sais. Parfois, on va se dire « Ah, je suis » ou « Je ne suis pas » . Tu sais, quand la phrase commence comme ça, dites-vous qu'il y a un risque que votre pensée vous limite, que ça va vous jouer des tours dans les histoires que vous vous racontez dans votre tête, OK ? Parfois, ça va commencer par ce qui est général, tu sais. On commence notre phrase par « Toujours, jamais, personne » . Et quand ça commence par ça, là... Il y a des chances qu'on se raconte des histoires. Puis parfois, il va y avoir des émotions désagréables immédiatement. Vous allez dire quelque chose, puis ça va créer des mauvaises émotions en vous. Ça va créer de la peur, de la honte, ça va vous bloquer, vous allez vous sentir un peu paralysé. Dites-vous bien que s'il y a quelque chose comme ça, c'est parce que vous êtes en train de vous raconter des histoires entre vos deux oreilles. Il ne faut pas saboter vos actions, il ne faut pas les repousser, ni les faire fuir, ni vous bloquer. Alors il faut sembler... aussi que vos pensées soient plus logiques un peu. Si vous avez des pensées qui sont un peu teintées de la peur, genre il faut que ça soit tout parfait, c'est pas le bon moment, dites-vous que vous êtes en train de vous limiter aussi. Alors comment faire pour transformer vos pensées en pensées créatives ? Ça va être souvent par des affirmations ou des routines. Alors si des fois vous vous dites par exemple, je ne suis pas assez bonne pour exposer mes étoiles, vous pourriez peut-être plutôt vous dire, bien, chaque... Les toiles que je suis en train de créer vont me rapprocher de mon style unique. Voyez-vous, déjà, ça change la donne. On est en train de se dire « Oh, je suis peut-être, tu sais, on est peut-être pas bonne, mais... » Chaque fois que je fais une toile, je me rapproche de trouver mon style artistique, ma démarche. Vous pourriez vous faire une petite routine aussi. Chaque matin, ou avant de peindre ou d'écrire, vous pourriez prendre une chose que vous aimez. Dans la dernière toile que vous avez faite. Alors, ça serait de regarder chaque matin votre toile et de trouver le petit quelque chose que vous aimez le plus dans votre toile, même si elle n'est pas parfaite. Ça, ça va être des choses, des routines, des affirmations qui vont vous aider à vous prendre confiance en vous, à mettre des belles pensées dans votre tête. Et je vous dirais, quand vous allez faire ces exercices-là, écrivez-les. Faites-vous un post-it, une feuille que vous allez accrocher dans votre atelier, puis écrivez-le, ce que vous aimez que vous faites dans vos tableaux. À chaque jour, regardez un tableau et écrivez une phrase. Mettons par exemple, « Maudit que j'aime les rouges que je fais ! » « J'adore la lumière que j'ai créée dans mes maisons ! » Je vous donne plein d'exemples. Vous pouvez vous inspirer comme ça et peu à peu, vous allez voir, vos pensées vont se transformer. Des fois, on va avoir aussi d'autres types d'inspiration qui vont vous limiter. Des fois, on va se dire « aujourd'hui, je ne peins pas, je fais ma journée tranquille » . Par contre, vous pourriez faire comme alternative que vous allez créer même sans inspiration. Des fois, ça va être juste de... passez à l'action qui va faire en sorte que vous allez être en mesure de créer le bruit dans votre tête oubliez pas ça peut devenir votre ami ou votre ennemi alors créez vous des petites routines qui vont vous aider qui vont vous aider à casser la glace à passer à l'action cessez de vous comparer regardez ce que vous vous faites de bien et racontez vous de belles histoires positives ça va vraiment vous aider Et ça va vous enlever les doutes que vous allez avoir en tête. Tout le monde, ça nous arrive d'avoir ces fameuses pensées-là, à tout moment de la journée, sur différents sujets. Pas juste sur les arts, mais dans la vie qu'on vit à tous les jours. On vit régulièrement ces occasions-là, se présentent à nous, de pouvoir douter de nous. Alors moi, aujourd'hui, j'avais le goût de vous motiver, de vous inspirer, de vous aider à réduire les doutes que dans votre vie. tête puis de vous aider à réussir à atteindre vos objectifs alors n'oubliez pas que la petite radio intérieure que vous avez dans votre tête c'est un peu comme si vous aviez une radio qui jouait dans votre tête qui jouait en boucle qui vous répète constamment les mêmes choses mais que vous aviez oublié de changer de poste alors oubliez pas de changer de poste la prochaine fois oubliez pas de changer les mots qui se passe puis qui embarque il va avoir un critique Il va y avoir un artiste, il va y avoir un perfectionniste, un enfant. Il va y avoir la peur, la question que vous allez pouvoir vous poser pour pouvoir vous aider. C'est qui est-ce que vous allez laisser monter sur la scène aujourd'hui ? Le critique, l'artiste, le perfectionniste, l'enfant, l'être créatif ? Alors, je vous invite à choisir la bonne personne que vous allez laisser monter. en scène. Ce qu'on pense, souvent, ça se répète. Ça devient notre réalité et dans la création, ça peut faire toute la différence entre une toile qu'on laisse de côté, qui va finir dans le garde-robe, ou entre une oeuvre qui va être complètement assumée et qu'on va compléter et finir par signer. J'ai reçu ce matin un courriel de quelqu'un qui me disait qu'il avait gâché complètement sa toile, il scrappe, il a assez pu coiffer, puis c'est à peine pour dire si elle n'était pas en petite boule dans le fond de son salon. J'ai ouvert le courriel, j'avais peur, je me disais « Oh mon Dieu, pauvre Elle a tellement mis d'heures, parce qu'on est... » Sincèrement, il restait à faire deux, trois touches, ses accents à la fin, puis signer. J'étais à deux doigts de dire « signe » . Puis là, je me disais « Oh non, qu'est-ce qu'elle a fait, pauvre Elle, puis avoir passé beaucoup d'heures là-dessus. » Je roule ça, il n'y avait rien là. Elle a juste mis une couleur un peu trop intense. Là, j'ai répondu « Hey, come on » . Puis c'est un peu ça qui m'a motivée ce matin quand j'ai ouvert ça. Je me suis dit, bon... Aujourd'hui, parce que j'en ai des idées pour des podcasts à vous dire, mais ce matin, quand j'ai vu le courrier, j'ai fait « Ah non ! » J'avais un podcast que je voulais parler un peu des doutes, bien là, je pense que c'est ce matin que j'en parle, parce que pour vrai, je me disais, on s'en raconte nous autres même des histoires pour diminuer ce qu'on fait. On est notre pire ennemi parfois. Alors aujourd'hui, je vous invite à porter attention à votre dialogue intérieur, à lui parler comme si vous parliez à une amie artiste qui doute. parlez-vous, soyez tendres avec vous vous êtes capables t'es sur le bon chemin, let's go t'as pas besoin d'avoir tout compris pour créer non plus on n'a pas besoin de tout savoir parce que tu sais, oui, dans d'autres podcasts que je vous ai parlé, d'autres épisodes je vous ai parlé que ça vous prenait de la technique que ça vous prenait les bases, que vous êtes solide oui, c'est sûr, ça va vous aider mais pour créer pour qu'il y ait un départ, pour vous rendre à cette étape-là, ça vous prend la créativité Puis le summum en art, c'est quand vous êtes capable de joindre les deux ensemble. Mais pour ça, il faut commencer à quelque part. Il faut commencer par créer, devenir créatif. Il y a des personnes qui vont être très créatives et d'autres qui vont être très techniques. Alors vous, qu'est-ce que vous êtes ? Plus technique, plus créatif ? Et ce qui vous manque, allez le travailler un peu, un pas à la fois, tranquillement. Racontez-vous des histoires, mais des belles histoires, et c'est comme ça que vous allez y arriver. Alors, sur ce, aujourd'hui, je vous souhaite vraiment de cesser de douter si vous doutez en vous. Je vous souhaite une journée des plus créatives. Puis je vous invite à partager aussi cet épisode-là à une amie que vous pouvez penser qui pourrait douter un petit peu trop aujourd'hui, puis que ça pourrait peut-être y faire du bien aujourd'hui, mon épisode de podcast. Et j'aimerais ça vraiment avoir un retour sur ce que vous en avez pensé. Et je vous remercie beaucoup d'avoir été là. entre mes deux oreilles et les vôtres. Alors, si vous avez aimé ça, je vous invite de partager cet épisode. Alors, on se reparle très bientôt et j'espère que la motivation va vous permettre de poursuivre votre chemin et vos rêves. Et on se retrouve la semaine prochaine pour le prochain épisode. D'ici là, écoutez votre cœur parce que votre cœur a beaucoup de choses à vous dire et pas juste votre tête. Bonne semaine.

Description

Dans ce nouvel épisode, nous explorons ensemble ce dialogue intérieur parfois bruyant, souvent envahissant, qui peut soit nous propulser… soit nous paralyser😲.


Quand ton esprit devient ton plus grand saboteur, comment retrouver ton élan créatif ? comment retrouver la motivation ? Comment faire taire les pensées limitantes, la comparaison toxique sur les réseaux sociaux ou encore ce syndrome de l’imposteur qui gruge ta créativité ?


Ce podcast t’invite à une introspection douce mais percutante sur ce qui se passe entre tes deux oreilles.  

À travers des anecdotes personnelles touchantes (notamment une expérience d'enfance marquante), je partage des clés simples et accessibles pour transformer sa relation au mental et retrouver sa puissance créative.  


Si tu t’es déjà dit :

  • « Je ne suis pas bon·ne en dessin… »

  • « Je n’ai plus d’idées… »

  • « Je ne suis pas assez inspiré… »


Alors cet épisode est pour toi. Donne-toi le droit de recommencer, d’apprendre, de pratiquer et  ce moment d’écoute pourrait bien vous offrir le souffle qu’il vous manquait.


Céline Roger - Maître des couleurs 🎨


LIENS ET SITES WEB DE L'ARTISTE 👇


ÉCRIRE À Céline Roger : info@celinerogertv.com

🎨COURS EN LIGNE : https://www.celinerogertv.com/ 

🖼GALERIE ET CARRIÈRE ARTISTIQUE : https://www.celineroger.com/galerie 

BOUTIQUE DE L'ATELIER 




 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans l'univers de Secrets d'artistes, là où chaque coup de pinceau raconte une histoire et chaque couleur dévoile un secret. Je suis Céline Roger, votre guide dans votre aventure créative pour vous apprendre à libérer, perfectionner et célébrer la vie du sommeil. Rejoignez-moi et les artistes du monde entier pour vous transformer en sorte d'inspirer à filtrer en œuvre de danse. Quand ton cerveau devient ton plus grand saboteur, aujourd'hui, comment faire pour avancer ? Nous allons en jaser ensemble avec ce qui se passe entre vos deux oreilles. Alors salut à toi artiste en quête de sens, de couleur et parfois de calme mental. Aujourd'hui, nous allons plonger dans un sujet qui a en influence absolument tout, même si on ne le voit pas, ce qui se passe entre nos deux oreilles. Le mindset, les pensées qui tournent en boucle, cette petite voix qui te pousse ou qui te sabote. Alors aujourd'hui... Dans cet épisode, je vais te parler de motivation, de pensée limitante, et oui, ce fameux mot. Oh my God, je croyais récemment en l'écoutant, en l'entendant. C'est un mot qu'on entend un peu partout, on va se le dire. Bref, les objectifs et surtout comment apprivoiser ce qui se passe dans votre tête pour avancer avec plus de légèreté, de confiance et de plaisir. Aujourd'hui, mon objectif, c'est de vous aider à débloquer. Parce que je suis convaincue que tout se passe entre vos deux oreilles et je vais vous expliquer pourquoi et comment vous en sortir. Alors ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas seuls. On a tous un peu plus, un peu, un peu pas mal. On a tous du monde dans notre tête, on va se le dire. La question c'est qui est au micro quand tu peins ? Alors nous allons explorer ça ensemble aujourd'hui. Et nous arrive tout ça ! de ne plus avoir le goût de manquer d'idées. D'avoir cette impression-là qu'on a juste besoin d'un bon coup de pied au cul. Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé. Moi, je pourrais vous dire que si vous pensez que ça ne vous est jamais arrivé, sincèrement, bullshit. Il faut se le dire. Je pense que ça nous est tous déjà arrivé d'avoir des moments comme ça où on pensait qu'on n'avait plus d'idées, mais dans le fond, on se raconte des histoires. On se raconte des histoires parce qu'on a besoin de garder le focus. On a toute cette mauvaise habitude-là de croire aussi ce que tous les autres nous racontent, ce que tous les autres vont nous dire, ou du moins de les écouter tellement qu'ils réussissent à semer le doute dans notre tête. Et parfois, on se met même à se comparer. Aujourd'hui, avec les réseaux sociaux, je vais vous dire, c'est vraiment pas facile. On se compare. Même si on pense qu'on ne se compare pas, ça se fait automatiquement juste en allant regarder ce que les autres font de semblable à nous. Les réseaux sociaux sont vraiment devenus nos pires ennemis. Alors, je me souviens, pour ma part, puis là, je vous parle de ça aujourd'hui parce que j'ai vécu un peu récemment cette expérience-là d'avoir des doutes. Je vais vous dire honnêtement, je ne me souviens pas de la dernière fois que ça m'était arrivé d'avoir de si grands doutes. On va s'entendre, à tous les jours, on va douter. À tous les moments, on va avoir des petits doutes, mais rien qui va nous affecter. Mais je trouve qu'il faut se méfier un peu de cette petite voix à l'intérieur de notre tête qui, parfois, va popper et qui peut nous entraîner dans une période vraiment d'âne. qui peut être dangereuse même parfois. J'exagère peut-être, mais à peine, je vous dirais. Je vais vous dire, moi, depuis le mois de février, je me suis mise à regarder un peu plus sur les réseaux sociaux ce que les autres faisaient. Et plus ça allait, plus j'avais des doutes. Et plus je me disais, oh mon Dieu, il faudrait que je fasse mieux, oh mon Dieu, il faudrait que je fasse ci, oh mon Dieu, il faudrait que je fasse ça. Et là, peu à peu... Tout ça m'a paralysée au point tel que j'ai été pendant deux à trois mois à plus rien foutre. C'est sûr, je travaillais, je m'étourdissais, mais j'avais ma créativité qui diminuait de jour en jour, ma confiance en moi qui diminuait. Jusqu'à ce que récemment, j'ai fait « il faut qu'il se passe quelque chose » et j'ai décidé de sortir un peu de mes habitudes et j'ai décidé d'aller dans une fameuse conférence. Tu sais, les conférences qu'on voit pour te motiver, ça ne m'a jamais inspiré plus qu'il faut. J'étais comme « ah, je les crois, je les sais toutes ce qu'ils vont nous dire » , mais sincèrement, ça m'a fait du bien. Ça nous arrive à tous parfois d'avoir besoin de se donner un petit coup de pied derrière. Et là, j'ai été voir un sommet qui a été hyper inspirant pour moi et qui m'a Ausha un peu et qui m'a brassé. Et aujourd'hui, j'avais le goût de vous parler un peu de ça parce que j'ai réalisé à quel point, parfois, on va se raconter des histoires. On se crée des peurs puis on les croit. Alors, quand je suis revenue de cette conférence-là, ça a été comme un gros game changer. Puis pour moi, j'ai réalisé que... On se raconte souvent des histoires. Puis comme artiste peintre, c'est difficile de ne pas tomber dans ce piège. Parce que souvent, on va être seul à la maison. Qu'on le fasse par profession ou tout simplement pour le plaisir, je suis convaincue que tout le monde, ça vous est arrivé d'avoir le syndrome de la page blanche. De vous dire, j'ai pas de créativité, j'ai jamais d'idée, je sais pas quoi peindre. Et de juste vous asseoir et de vous dire, ben moi, c'est comme ça. Je n'ai pas d'idée, je ne suis pas capable d'en trouver. Puis de le croire. Puis après ça, en plus de le croire, de ne pas peindre pendant des jours, pendant des semaines et même pendant des années. Alors aujourd'hui, j'ai le goût de vous donner des outils pour vous aider à passer à travers ça. Parce que j'ai réussi, j'ai passé à travers, mais ça a été une de mes fois les plus difficiles. Ça a duré deux, trois mois. Ce n'est vraiment pas agréable, je ne vous le souhaite pas. J'ai receté, j'ai refait un reset, puis j'ai fait, là, ça va faire, Céline. Je me suis donné un coup de pied au derrière, puis je me suis dit, il faut que je fasse différent si je veux avoir des résultats différents. Et si vous avez le goût de devenir créatif, créatif, bien, écoutez mon podcast d'aujourd'hui. Je souhaite ardemment vous aider à pouvoir enfin trouver votre créativité intérieure. Je ne sais pas si ça vous... parle un peu cette chose-là, mais j'aimerais vous aider à trouver comment vous fixer vos objectifs, vous donner quelques pistes de réflexion pour savoir un peu comment transformer vos pensées qui vous limitent et les transformer un peu en outils, par des affirmations, grâce à certaines routines, peut-être des mantras. Il y a toutes sortes de façons de se fixer des objectifs réalistes et motivants. et Aujourd'hui, c'est des petits trucs que j'ai le goût de vous donner, de vous partager. Peut-être que ça pourrait vous inspirer. Quand même, vous en auriez juste un truc aujourd'hui qui pourrait vous aider à retrouver cette fameuse créativité. Ou à la trouver, parce que souvent, ça peut arriver. Puis, on a souvent des idées préconçues qui sont basées sur notre historique, sur nos expériences par le passé. Comme moi, je me souviens, puis je vous raconte celle-là. elle n'a pas rapport avec la peinture, mais... C'est juste pour vous mettre en contexte un peu à quel point des fois la pensée peut être puissante. Je me souviens, moi, en maternelle, pas en maternelle, excusez, c'était en troisième année. En troisième année, j'avais un professeur qui, aujourd'hui, avec le recul, on va se le dire, était probablement en burn-out, sur le bord de la crise. C'était un prof qui était hystérique. Toute l'école l'entendait crier. On passait devant sa classe dans le corridor. Tout le monde en Ausha. Puis on souhaitait... Tous, sincèrement, ne jamais être dans sa classe. Et pour moi, en troisième année, le coup près à tomber, j'étais dans sa classe. Mon père avait beau essayer de me faire croire que c'était une bonne chose, qu'elle était fine, bullshit, je ne le croyais pas. Puis j'ai fini par commencer l'année en me disant, bon, OK, correct, je lui donne une chance. On s'entend, j'étais juste en troisième année, mais j'étais sceptique. Le temps m'a vite démontré... La petite histoire que je vais vous raconter, mais je me souviens, cette enseignante-là qui était à bout, elle nous faisait venir en avant avec nos textes, nos choses de français qu'elle nous faisait écrire. Puis je me souviens, moi, j'étais souvent dans la lune, je partais souvent dans la lune. J'avais des petites bulles, je pensais à quelque chose, un mot me faisait penser à autre chose. C'était mon genre, j'adorais l'école, mais il m'arrivait parfois de manquer des bouts de ce qui se disait. Puis je me souviens, ce jour-là que je vous raconte, on apprenait les... les verbes, puis on apprenait les « je tue » , « elle » « nouveau » « elle » . On apprenait tout ça. Je me souviens, j'avais une bulle qui était partie, j'étais revenue et j'avais fait « Oh, je comprends rien de ce qu'elle dit » . Là, elle a fait « Parfait » , elle avait mis un exercice au tableau, il fallait le remplir, puis là je me dis « Oh mon Dieu, je n'aurai pas la bonne réponse, elle ne sera pas contente, elle va crier » . Et là, tout à coup, il y en a un qui... Puis là, elle nous a dit de tout aller en avant, chacun notre tour. Puis il y a un jeune garçon qui est allé en avant de moi, puis il n'avait rien compris. Je ne sais pas s'il y avait une bulle, lui, ici, qui avait passé au cerveau, mais il n'avait rien compris. Et là, elle l'a Ausha. Je m'en ai dit, ça ne se fait plus aujourd'hui. J'espère que ça ne se fait plus. Elle l'a saisi par le bras. Elle l'a brassé. Pauvre Tipeed, je le vois encore se faire brasser. Puis je me souviens, ce qui m'avait traumatisé un peu, c'est que son cahier Canada était tout fripé à pérer. Il n'était plus neuf. Il était comme tout magané, plié. Et elle avait vraiment... Je trouvais qu'elle avait... atteint sa dignité à ce pauvre petit p'tit là. Puis déjà, je trouvais que ce p'tit-là, il ne s'avivait pas riche, puis c'était dur d'avoir déjà une bonne estime de lui. Elle venait de te le scraper solide. J'espère aujourd'hui qu'il a réussi à remonter tout ça, mais moi, ça m'avait marquée. Puis quand je suis passée après, évidemment, elle n'a pas été tendre. Elle a été... Parce que, tu sais, évidemment, j'avais rien compris non plus. Elle ne m'a pas Ausha. Dieu merci, probablement parce qu'elle savait que mon père, elle connaissait mon père. Et ceux qui connaissent mon père, je vais vous le dire tout de suite, c'était un armoire à glace qui faisait énormément de bénévolat à l'école. Et il était polichi. Elle n'a pas osé me toucher, mais elle m'a crié après. Elle m'a crié après, puis elle m'a dit à quel point j'étais nulle, que je n'étais pas bonne, que je ne comprenais rien. Puis pour moi, c'était du français. À partir de ce jour-là, dans ma tête, j'étais nulle et je n'étais pas bonne en français. Ce qui faisait que j'ai perdu l'intérêt. Et j'ai commencé à me raconter un paquet d'histoires que j'étais pas bonne parce que j'avais cru ce qu'elle m'avait dit. On va se le dire, j'étais plus vulnérable, j'étais une enfant. Mais à tous les jours, il y a des gens qui vont nous dire des choses et ils vont nous piquer dans notre vulnérabilité. Et on va les croire. Et c'est ça qu'il faut faire attention parce que plusieurs années plus tard, dans ma trentaine, À un moment donné, j'ai eu un examen à faire, un examen de français pour pouvoir obtenir un emploi. Je peux-tu vous dire que ce jour-là, j'enchaîquais. Je m'étais préparée quand même. J'avais été sur Internet, j'avais fait des tests de français. Je me disais, bien, je ne suis pas pire, je vais voir. Mais j'avais vraiment peur. Quand on m'avait enfermée dans le bureau, seule, entre quatre murs, c'était quasiment un garde-robe, cette affaire-là. Puis que j'avais mon... test de français à faire, je me disais ça y est, j'aurai jamais la job. Et finalement, on avait deux ou trois tests cette journée-là, je me souviens. Puis finalement, à la fin de la journée, le test que j'avais eu la plus haute note, c'est en français. Puis j'étais, bien voyons donc, je suis bonne. Et à partir de ce jour-là, je me promenais les deux épaules, puis j'étais consciente que je suis pas la top en français. Ça m'arrive encore de faire des erreurs parce que j'ai été... Beaucoup trop longtemps à négliger cet aspect-là de ma vie. Mais depuis ce jour-là, savez-vous ce que ça a fait en moi ? Ça a fait que ça m'a recréé le goût de m'améliorer dans mon français. Et plus ça va, je m'améliore. On va se le dire comme ça. Puis tout ça était uniquement dû à des pensées, des fausses croyances. Je m'étais limitée, malheureusement, à cause de quelqu'un qui m'avait... Faites accroire des pensées comme ça. Et j'étais limitée dans tout ça. Et en peinture, c'est un peu la même chose. Souvent, vous vous racontez que vous n'avez pas de créativité. C'est juste que vous n'avez peut-être juste pas les outils, mais qu'à partir du moment où vous aurez les outils, à partir du moment où vous allez avoir des pistes et que vous allez faire les push-ups, les exercices, que vous allez les pratiquer, bien, ça va venir tout seul, la créativité. C'est à force de pratiquer. souvent dans mon atelier, j'ai des artistes qui viennent et qui me disent « Ah, moi, je ne suis pas bonne en dessin, je vais calquer. » OK, parfait. Tu as le droit de calquer. Tu as le droit que ça ne te tente pas de faire l'effort. Puis tu as le droit que ça soit juste un A-B. Tu as le droit que ça soit juste pour te détendre, te reposer. Mais tu sais, si dans le fin fond de toi, tu te dis « Ah, j'aurais aimé ça, moi, être bonne en dessin ou bon en dessin. » Bien, let's go ! Shakez-vous ! Puis... Et donnez-vous le droit, donnez-vous le droit d'apprendre, puis donnez-vous le droit de vous améliorer. Et ça, ça va commencer en le faisant un petit peu, un pas à la fois. À tous les jours. Alors, en fait, je vais vous aider à vous fixer vos objectifs. Puis, je vais vous donner des petits trucs qui vont pouvoir être quand même réalistes. Puis, j'espère que ça va vous motiver. On commence. Je ne sais pas si vous avez un crayon et un papier, mais sinon, essayez de les retenir. Je vous dirais, quand vous allez commencer, vous avez sûrement des pensées qui vont vous aider, OK ? On a parfois des objectifs qui sont irréalistes. On va parler des objectifs, parce que ça, c'est une des premières choses qui vont... nous nuire quand on va être en mode créatif. Alors, on va se créer des objectifs qui sont irréalistes. Des fois, on va se dire, OK, parfait, moi, je vais peindre à tous les jours pendant un an. Et que ça m'est arrivé souvent. Et ça m'arrive encore. Je me dis, à tous les jours, je vais peindre. Oh my God, Céline, es-tu sérieuse que tu vas peindre pendant un an tous les jours ? Chapeau si vous le faites, là. Mais tu sais, la vie, tellement de toutes sortes de choses qui peut nous empêcher des fois de peindre à tous les jours pendant un an. Je pense que... Si vous avez de la misère à peindre et que vous avez de la misère à vous donner un petit coupé au derrière et de commencer à peindre et que ça fait des mois que vous n'avez pas touché à vos pinceaux, donnez-vous un petit objectif motivant. Par exemple, vous allez vous donner trois moments par semaine pour créer juste pendant 20 minutes. On commence petit et on va grandir peu à peu. Alors, je vous suggère de calibrer un peu vos objectifs en fonction de votre vie. Pas d'un idéal Pinterest. On va y aller pas à pas et un pas à la fois. Ensuite, je vous dirais de formuler vos objectifs en termes d'exploration et non pas de performance. Souvent, on va se dire, « Ah, OK, moi, je vais essayer de finir. » Là, je vous parle de ça, c'est par expérience. Je me souviens, il y a une période, je me disais, « Hey, let's go, Céline. Si je veux faire tant d'argent. » Ça, c'est quand j'ai commencé, il y a 20 ans. Je me disais, « OK, je veux faire. » tant d'argent, je veux lâcher ma job, puis là, il faut que je vende tant de tableaux par mois, pour en avoir tant, il faut que j'aille tant de choix. J'avais tout décortiqué. J'avais tout décortiqué combien de tableaux je devais finir et il fallait que j'en fasse, je ne sais plus, un ou quatre par semaine, peu importe. Mais tu sais, pour de vrai, c'est lourd, ça. C'est lourd de se dire, OK, il faut que je finisse. Puis de se donner un objectif précis. Mettez-vous pas des objectifs qui vont être démotivants. Comme par exemple de finir dix tableaux en un mois. Tant mieux si vous le faites, mais commencez par un objectif plus réaliste. Que vous allez explorer, mettons par exemple, trois nouvelles façons de traiter la lumière pendant votre mois. Hé, ça là, vous allez finir le mois, vous allez faire « Wow, j'ai exploré trois nouvelles façons ! » Puis vous allez le faire, puis à cause que vous allez le faire, vous allez atteindre des objectifs. Vos objectifs vont laisser place à la découverte, qui vont être beaucoup moins paralysantes. et qui vont être beaucoup plus inspirantes et qui vont vous permettre de créer et non pas de vous éteindre votre créativité. Ensuite, je vous dirais de vous choisir un objectif qui va être mesurable et visible, mais quand même. Je vous donne un exemple. Si vous dites « Ah, moi, ce mois-ci, je veux m'améliorer. » « Hé, c'est flou pas mal. » « Vous voulez vous améliorer. » « OK, parfait. Tu vas faire ça comment ? » Puis là, on s'entend-tu que tu dis que tu vas t'améliorer, tu peux rester assis sur ta chaise puis juste te dire « Hey, je m'améliore » . Non, non, non. Dites-vous, par exemple, « OK, je vais peindre un portrait ce mois-ci avec des ombres plus douces en m'inspirant d'un grand maître » . Là, l'objectif est concret, on a quelque chose. Ça se mesure, c'est visible, c'est tangible. Vous allez avoir un bon résultat. Vous pourriez avoir aussi un résultat comme faire une toile, un petit carnet créatif, une photo. C'est quelque chose qui va vous donner un vrai sentiment d'accomplissement. Mais n'oubliez pas le premier objectif que je vous ai dit. Fixez-vous pas trop des gros objectifs. On y va. Petit pour commencer. Gardez en tête vos gros objectifs, oui, mais allez-y un pas à la fois, un jour à la fois. ok et si vous faites vos objectifs que vous faites ok aujourd'hui est ce que j'ai fait quelque chose dans le but d'atteindre mes objectifs. Si vous avez fait à chaque jour un petit quelque chose, je vous garantis qu'à la fin du mois, ça va être un gros quelque chose qui va aboutir. Fixez-vous des objectifs parmi les projets. On n'oublie pas que la peinture, souvent, ça va être pour se distraire, pour se détendre, pour se calmer, pour s'épanouir. Il ne faut pas virer fou non plus avec ça. Si vous le faites pour en faire une carrière, Fixez-vous des objectifs, mais il faut conserver votre esprit créatif. Et pour ça, il faut que vous soyez dans des bonnes ambiances, des bonnes émotions. Il ne faut pas sentir une pression, parce que c'est là que la pression va tuer votre esprit créatif. Alors, fixez-vous des mini-objectifs, comme créer une mini-série de trois toiles. Autour de l'automne, par exemple, ou faire un petit carnet de 10 pages d'essais de couleurs. Des petits projets, de quoi de ludique. De temps en temps, ça fait du bien. Et ça vous fait une ligne d'arrivée qui va être accessible et qui va être utile pour garder votre motivation à long terme. Associez votre objectif aussi avec une intention personnelle. Comme par exemple, ce mois-ci, je veux retrouver du plaisir à peindre, mais c'est juste pour moi et non pas pour les autres. Ou vous pouvez vous lancer un défi de créer sans vous juger pendant quatre semaines. Oh, ça c'est difficile ! Mais sans vous juger, ça veut dire qu'on ne regarde pas le résultat. On regarde le chemin que vous avez fait. OK ? Le chemin et non pas le résultat. Alors, parfois, l'objectif, ça peut être lié aussi à une émotion. Le plaisir, la liberté, la fierté, la curiosité. Hé, la curiosité ! de vous dire ok à matin je pitonne mettons on pitonne sur internet artiste original artiste différent puis là allez fouiller fouiller soyez curieux et vous allez voir ça va vous donner de la puissance ça va vous donner beaucoup de confiance en vous puis ça va vous donner plein d'idées en plus ok alors le pouvoir dans de tout ça d'un bon mindset d'un bon thinking c'est de Pouvoir vous aider à créer, mais en vous sentant plus libre. Alors aujourd'hui, je vous demande, qu'est-ce que vous pensez que vous pourriez changer dans votre discours intérieur ? Est-ce qu'il y a un petit quelque chose qui pourrait vous aider dans toutes les idées que je viens de vous sortir ? Parce qu'on a des pensées limitantes, souvent, comme je vous disais tantôt. Puis, si vous ne savez pas comment les reconnaître... Bien, des fois, ça va être tout simplement juste par des phrases qui vont être négatives, tu sais. Parfois, on va se dire « Ah, je suis » ou « Je ne suis pas » . Tu sais, quand la phrase commence comme ça, dites-vous qu'il y a un risque que votre pensée vous limite, que ça va vous jouer des tours dans les histoires que vous vous racontez dans votre tête, OK ? Parfois, ça va commencer par ce qui est général, tu sais. On commence notre phrase par « Toujours, jamais, personne » . Et quand ça commence par ça, là... Il y a des chances qu'on se raconte des histoires. Puis parfois, il va y avoir des émotions désagréables immédiatement. Vous allez dire quelque chose, puis ça va créer des mauvaises émotions en vous. Ça va créer de la peur, de la honte, ça va vous bloquer, vous allez vous sentir un peu paralysé. Dites-vous bien que s'il y a quelque chose comme ça, c'est parce que vous êtes en train de vous raconter des histoires entre vos deux oreilles. Il ne faut pas saboter vos actions, il ne faut pas les repousser, ni les faire fuir, ni vous bloquer. Alors il faut sembler... aussi que vos pensées soient plus logiques un peu. Si vous avez des pensées qui sont un peu teintées de la peur, genre il faut que ça soit tout parfait, c'est pas le bon moment, dites-vous que vous êtes en train de vous limiter aussi. Alors comment faire pour transformer vos pensées en pensées créatives ? Ça va être souvent par des affirmations ou des routines. Alors si des fois vous vous dites par exemple, je ne suis pas assez bonne pour exposer mes étoiles, vous pourriez peut-être plutôt vous dire, bien, chaque... Les toiles que je suis en train de créer vont me rapprocher de mon style unique. Voyez-vous, déjà, ça change la donne. On est en train de se dire « Oh, je suis peut-être, tu sais, on est peut-être pas bonne, mais... » Chaque fois que je fais une toile, je me rapproche de trouver mon style artistique, ma démarche. Vous pourriez vous faire une petite routine aussi. Chaque matin, ou avant de peindre ou d'écrire, vous pourriez prendre une chose que vous aimez. Dans la dernière toile que vous avez faite. Alors, ça serait de regarder chaque matin votre toile et de trouver le petit quelque chose que vous aimez le plus dans votre toile, même si elle n'est pas parfaite. Ça, ça va être des choses, des routines, des affirmations qui vont vous aider à vous prendre confiance en vous, à mettre des belles pensées dans votre tête. Et je vous dirais, quand vous allez faire ces exercices-là, écrivez-les. Faites-vous un post-it, une feuille que vous allez accrocher dans votre atelier, puis écrivez-le, ce que vous aimez que vous faites dans vos tableaux. À chaque jour, regardez un tableau et écrivez une phrase. Mettons par exemple, « Maudit que j'aime les rouges que je fais ! » « J'adore la lumière que j'ai créée dans mes maisons ! » Je vous donne plein d'exemples. Vous pouvez vous inspirer comme ça et peu à peu, vous allez voir, vos pensées vont se transformer. Des fois, on va avoir aussi d'autres types d'inspiration qui vont vous limiter. Des fois, on va se dire « aujourd'hui, je ne peins pas, je fais ma journée tranquille » . Par contre, vous pourriez faire comme alternative que vous allez créer même sans inspiration. Des fois, ça va être juste de... passez à l'action qui va faire en sorte que vous allez être en mesure de créer le bruit dans votre tête oubliez pas ça peut devenir votre ami ou votre ennemi alors créez vous des petites routines qui vont vous aider qui vont vous aider à casser la glace à passer à l'action cessez de vous comparer regardez ce que vous vous faites de bien et racontez vous de belles histoires positives ça va vraiment vous aider Et ça va vous enlever les doutes que vous allez avoir en tête. Tout le monde, ça nous arrive d'avoir ces fameuses pensées-là, à tout moment de la journée, sur différents sujets. Pas juste sur les arts, mais dans la vie qu'on vit à tous les jours. On vit régulièrement ces occasions-là, se présentent à nous, de pouvoir douter de nous. Alors moi, aujourd'hui, j'avais le goût de vous motiver, de vous inspirer, de vous aider à réduire les doutes que dans votre vie. tête puis de vous aider à réussir à atteindre vos objectifs alors n'oubliez pas que la petite radio intérieure que vous avez dans votre tête c'est un peu comme si vous aviez une radio qui jouait dans votre tête qui jouait en boucle qui vous répète constamment les mêmes choses mais que vous aviez oublié de changer de poste alors oubliez pas de changer de poste la prochaine fois oubliez pas de changer les mots qui se passe puis qui embarque il va avoir un critique Il va y avoir un artiste, il va y avoir un perfectionniste, un enfant. Il va y avoir la peur, la question que vous allez pouvoir vous poser pour pouvoir vous aider. C'est qui est-ce que vous allez laisser monter sur la scène aujourd'hui ? Le critique, l'artiste, le perfectionniste, l'enfant, l'être créatif ? Alors, je vous invite à choisir la bonne personne que vous allez laisser monter. en scène. Ce qu'on pense, souvent, ça se répète. Ça devient notre réalité et dans la création, ça peut faire toute la différence entre une toile qu'on laisse de côté, qui va finir dans le garde-robe, ou entre une oeuvre qui va être complètement assumée et qu'on va compléter et finir par signer. J'ai reçu ce matin un courriel de quelqu'un qui me disait qu'il avait gâché complètement sa toile, il scrappe, il a assez pu coiffer, puis c'est à peine pour dire si elle n'était pas en petite boule dans le fond de son salon. J'ai ouvert le courriel, j'avais peur, je me disais « Oh mon Dieu, pauvre Elle a tellement mis d'heures, parce qu'on est... » Sincèrement, il restait à faire deux, trois touches, ses accents à la fin, puis signer. J'étais à deux doigts de dire « signe » . Puis là, je me disais « Oh non, qu'est-ce qu'elle a fait, pauvre Elle, puis avoir passé beaucoup d'heures là-dessus. » Je roule ça, il n'y avait rien là. Elle a juste mis une couleur un peu trop intense. Là, j'ai répondu « Hey, come on » . Puis c'est un peu ça qui m'a motivée ce matin quand j'ai ouvert ça. Je me suis dit, bon... Aujourd'hui, parce que j'en ai des idées pour des podcasts à vous dire, mais ce matin, quand j'ai vu le courrier, j'ai fait « Ah non ! » J'avais un podcast que je voulais parler un peu des doutes, bien là, je pense que c'est ce matin que j'en parle, parce que pour vrai, je me disais, on s'en raconte nous autres même des histoires pour diminuer ce qu'on fait. On est notre pire ennemi parfois. Alors aujourd'hui, je vous invite à porter attention à votre dialogue intérieur, à lui parler comme si vous parliez à une amie artiste qui doute. parlez-vous, soyez tendres avec vous vous êtes capables t'es sur le bon chemin, let's go t'as pas besoin d'avoir tout compris pour créer non plus on n'a pas besoin de tout savoir parce que tu sais, oui, dans d'autres podcasts que je vous ai parlé, d'autres épisodes je vous ai parlé que ça vous prenait de la technique que ça vous prenait les bases, que vous êtes solide oui, c'est sûr, ça va vous aider mais pour créer pour qu'il y ait un départ, pour vous rendre à cette étape-là, ça vous prend la créativité Puis le summum en art, c'est quand vous êtes capable de joindre les deux ensemble. Mais pour ça, il faut commencer à quelque part. Il faut commencer par créer, devenir créatif. Il y a des personnes qui vont être très créatives et d'autres qui vont être très techniques. Alors vous, qu'est-ce que vous êtes ? Plus technique, plus créatif ? Et ce qui vous manque, allez le travailler un peu, un pas à la fois, tranquillement. Racontez-vous des histoires, mais des belles histoires, et c'est comme ça que vous allez y arriver. Alors, sur ce, aujourd'hui, je vous souhaite vraiment de cesser de douter si vous doutez en vous. Je vous souhaite une journée des plus créatives. Puis je vous invite à partager aussi cet épisode-là à une amie que vous pouvez penser qui pourrait douter un petit peu trop aujourd'hui, puis que ça pourrait peut-être y faire du bien aujourd'hui, mon épisode de podcast. Et j'aimerais ça vraiment avoir un retour sur ce que vous en avez pensé. Et je vous remercie beaucoup d'avoir été là. entre mes deux oreilles et les vôtres. Alors, si vous avez aimé ça, je vous invite de partager cet épisode. Alors, on se reparle très bientôt et j'espère que la motivation va vous permettre de poursuivre votre chemin et vos rêves. Et on se retrouve la semaine prochaine pour le prochain épisode. D'ici là, écoutez votre cœur parce que votre cœur a beaucoup de choses à vous dire et pas juste votre tête. Bonne semaine.

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Dans ce nouvel épisode, nous explorons ensemble ce dialogue intérieur parfois bruyant, souvent envahissant, qui peut soit nous propulser… soit nous paralyser😲.


Quand ton esprit devient ton plus grand saboteur, comment retrouver ton élan créatif ? comment retrouver la motivation ? Comment faire taire les pensées limitantes, la comparaison toxique sur les réseaux sociaux ou encore ce syndrome de l’imposteur qui gruge ta créativité ?


Ce podcast t’invite à une introspection douce mais percutante sur ce qui se passe entre tes deux oreilles.  

À travers des anecdotes personnelles touchantes (notamment une expérience d'enfance marquante), je partage des clés simples et accessibles pour transformer sa relation au mental et retrouver sa puissance créative.  


Si tu t’es déjà dit :

  • « Je ne suis pas bon·ne en dessin… »

  • « Je n’ai plus d’idées… »

  • « Je ne suis pas assez inspiré… »


Alors cet épisode est pour toi. Donne-toi le droit de recommencer, d’apprendre, de pratiquer et  ce moment d’écoute pourrait bien vous offrir le souffle qu’il vous manquait.


Céline Roger - Maître des couleurs 🎨


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans l'univers de Secrets d'artistes, là où chaque coup de pinceau raconte une histoire et chaque couleur dévoile un secret. Je suis Céline Roger, votre guide dans votre aventure créative pour vous apprendre à libérer, perfectionner et célébrer la vie du sommeil. Rejoignez-moi et les artistes du monde entier pour vous transformer en sorte d'inspirer à filtrer en œuvre de danse. Quand ton cerveau devient ton plus grand saboteur, aujourd'hui, comment faire pour avancer ? Nous allons en jaser ensemble avec ce qui se passe entre vos deux oreilles. Alors salut à toi artiste en quête de sens, de couleur et parfois de calme mental. Aujourd'hui, nous allons plonger dans un sujet qui a en influence absolument tout, même si on ne le voit pas, ce qui se passe entre nos deux oreilles. Le mindset, les pensées qui tournent en boucle, cette petite voix qui te pousse ou qui te sabote. Alors aujourd'hui... Dans cet épisode, je vais te parler de motivation, de pensée limitante, et oui, ce fameux mot. Oh my God, je croyais récemment en l'écoutant, en l'entendant. C'est un mot qu'on entend un peu partout, on va se le dire. Bref, les objectifs et surtout comment apprivoiser ce qui se passe dans votre tête pour avancer avec plus de légèreté, de confiance et de plaisir. Aujourd'hui, mon objectif, c'est de vous aider à débloquer. Parce que je suis convaincue que tout se passe entre vos deux oreilles et je vais vous expliquer pourquoi et comment vous en sortir. Alors ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas seuls. On a tous un peu plus, un peu, un peu pas mal. On a tous du monde dans notre tête, on va se le dire. La question c'est qui est au micro quand tu peins ? Alors nous allons explorer ça ensemble aujourd'hui. Et nous arrive tout ça ! de ne plus avoir le goût de manquer d'idées. D'avoir cette impression-là qu'on a juste besoin d'un bon coup de pied au cul. Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé. Moi, je pourrais vous dire que si vous pensez que ça ne vous est jamais arrivé, sincèrement, bullshit. Il faut se le dire. Je pense que ça nous est tous déjà arrivé d'avoir des moments comme ça où on pensait qu'on n'avait plus d'idées, mais dans le fond, on se raconte des histoires. On se raconte des histoires parce qu'on a besoin de garder le focus. On a toute cette mauvaise habitude-là de croire aussi ce que tous les autres nous racontent, ce que tous les autres vont nous dire, ou du moins de les écouter tellement qu'ils réussissent à semer le doute dans notre tête. Et parfois, on se met même à se comparer. Aujourd'hui, avec les réseaux sociaux, je vais vous dire, c'est vraiment pas facile. On se compare. Même si on pense qu'on ne se compare pas, ça se fait automatiquement juste en allant regarder ce que les autres font de semblable à nous. Les réseaux sociaux sont vraiment devenus nos pires ennemis. Alors, je me souviens, pour ma part, puis là, je vous parle de ça aujourd'hui parce que j'ai vécu un peu récemment cette expérience-là d'avoir des doutes. Je vais vous dire honnêtement, je ne me souviens pas de la dernière fois que ça m'était arrivé d'avoir de si grands doutes. On va s'entendre, à tous les jours, on va douter. À tous les moments, on va avoir des petits doutes, mais rien qui va nous affecter. Mais je trouve qu'il faut se méfier un peu de cette petite voix à l'intérieur de notre tête qui, parfois, va popper et qui peut nous entraîner dans une période vraiment d'âne. qui peut être dangereuse même parfois. J'exagère peut-être, mais à peine, je vous dirais. Je vais vous dire, moi, depuis le mois de février, je me suis mise à regarder un peu plus sur les réseaux sociaux ce que les autres faisaient. Et plus ça allait, plus j'avais des doutes. Et plus je me disais, oh mon Dieu, il faudrait que je fasse mieux, oh mon Dieu, il faudrait que je fasse ci, oh mon Dieu, il faudrait que je fasse ça. Et là, peu à peu... Tout ça m'a paralysée au point tel que j'ai été pendant deux à trois mois à plus rien foutre. C'est sûr, je travaillais, je m'étourdissais, mais j'avais ma créativité qui diminuait de jour en jour, ma confiance en moi qui diminuait. Jusqu'à ce que récemment, j'ai fait « il faut qu'il se passe quelque chose » et j'ai décidé de sortir un peu de mes habitudes et j'ai décidé d'aller dans une fameuse conférence. Tu sais, les conférences qu'on voit pour te motiver, ça ne m'a jamais inspiré plus qu'il faut. J'étais comme « ah, je les crois, je les sais toutes ce qu'ils vont nous dire » , mais sincèrement, ça m'a fait du bien. Ça nous arrive à tous parfois d'avoir besoin de se donner un petit coup de pied derrière. Et là, j'ai été voir un sommet qui a été hyper inspirant pour moi et qui m'a Ausha un peu et qui m'a brassé. Et aujourd'hui, j'avais le goût de vous parler un peu de ça parce que j'ai réalisé à quel point, parfois, on va se raconter des histoires. On se crée des peurs puis on les croit. Alors, quand je suis revenue de cette conférence-là, ça a été comme un gros game changer. Puis pour moi, j'ai réalisé que... On se raconte souvent des histoires. Puis comme artiste peintre, c'est difficile de ne pas tomber dans ce piège. Parce que souvent, on va être seul à la maison. Qu'on le fasse par profession ou tout simplement pour le plaisir, je suis convaincue que tout le monde, ça vous est arrivé d'avoir le syndrome de la page blanche. De vous dire, j'ai pas de créativité, j'ai jamais d'idée, je sais pas quoi peindre. Et de juste vous asseoir et de vous dire, ben moi, c'est comme ça. Je n'ai pas d'idée, je ne suis pas capable d'en trouver. Puis de le croire. Puis après ça, en plus de le croire, de ne pas peindre pendant des jours, pendant des semaines et même pendant des années. Alors aujourd'hui, j'ai le goût de vous donner des outils pour vous aider à passer à travers ça. Parce que j'ai réussi, j'ai passé à travers, mais ça a été une de mes fois les plus difficiles. Ça a duré deux, trois mois. Ce n'est vraiment pas agréable, je ne vous le souhaite pas. J'ai receté, j'ai refait un reset, puis j'ai fait, là, ça va faire, Céline. Je me suis donné un coup de pied au derrière, puis je me suis dit, il faut que je fasse différent si je veux avoir des résultats différents. Et si vous avez le goût de devenir créatif, créatif, bien, écoutez mon podcast d'aujourd'hui. Je souhaite ardemment vous aider à pouvoir enfin trouver votre créativité intérieure. Je ne sais pas si ça vous... parle un peu cette chose-là, mais j'aimerais vous aider à trouver comment vous fixer vos objectifs, vous donner quelques pistes de réflexion pour savoir un peu comment transformer vos pensées qui vous limitent et les transformer un peu en outils, par des affirmations, grâce à certaines routines, peut-être des mantras. Il y a toutes sortes de façons de se fixer des objectifs réalistes et motivants. et Aujourd'hui, c'est des petits trucs que j'ai le goût de vous donner, de vous partager. Peut-être que ça pourrait vous inspirer. Quand même, vous en auriez juste un truc aujourd'hui qui pourrait vous aider à retrouver cette fameuse créativité. Ou à la trouver, parce que souvent, ça peut arriver. Puis, on a souvent des idées préconçues qui sont basées sur notre historique, sur nos expériences par le passé. Comme moi, je me souviens, puis je vous raconte celle-là. elle n'a pas rapport avec la peinture, mais... C'est juste pour vous mettre en contexte un peu à quel point des fois la pensée peut être puissante. Je me souviens, moi, en maternelle, pas en maternelle, excusez, c'était en troisième année. En troisième année, j'avais un professeur qui, aujourd'hui, avec le recul, on va se le dire, était probablement en burn-out, sur le bord de la crise. C'était un prof qui était hystérique. Toute l'école l'entendait crier. On passait devant sa classe dans le corridor. Tout le monde en Ausha. Puis on souhaitait... Tous, sincèrement, ne jamais être dans sa classe. Et pour moi, en troisième année, le coup près à tomber, j'étais dans sa classe. Mon père avait beau essayer de me faire croire que c'était une bonne chose, qu'elle était fine, bullshit, je ne le croyais pas. Puis j'ai fini par commencer l'année en me disant, bon, OK, correct, je lui donne une chance. On s'entend, j'étais juste en troisième année, mais j'étais sceptique. Le temps m'a vite démontré... La petite histoire que je vais vous raconter, mais je me souviens, cette enseignante-là qui était à bout, elle nous faisait venir en avant avec nos textes, nos choses de français qu'elle nous faisait écrire. Puis je me souviens, moi, j'étais souvent dans la lune, je partais souvent dans la lune. J'avais des petites bulles, je pensais à quelque chose, un mot me faisait penser à autre chose. C'était mon genre, j'adorais l'école, mais il m'arrivait parfois de manquer des bouts de ce qui se disait. Puis je me souviens, ce jour-là que je vous raconte, on apprenait les... les verbes, puis on apprenait les « je tue » , « elle » « nouveau » « elle » . On apprenait tout ça. Je me souviens, j'avais une bulle qui était partie, j'étais revenue et j'avais fait « Oh, je comprends rien de ce qu'elle dit » . Là, elle a fait « Parfait » , elle avait mis un exercice au tableau, il fallait le remplir, puis là je me dis « Oh mon Dieu, je n'aurai pas la bonne réponse, elle ne sera pas contente, elle va crier » . Et là, tout à coup, il y en a un qui... Puis là, elle nous a dit de tout aller en avant, chacun notre tour. Puis il y a un jeune garçon qui est allé en avant de moi, puis il n'avait rien compris. Je ne sais pas s'il y avait une bulle, lui, ici, qui avait passé au cerveau, mais il n'avait rien compris. Et là, elle l'a Ausha. Je m'en ai dit, ça ne se fait plus aujourd'hui. J'espère que ça ne se fait plus. Elle l'a saisi par le bras. Elle l'a brassé. Pauvre Tipeed, je le vois encore se faire brasser. Puis je me souviens, ce qui m'avait traumatisé un peu, c'est que son cahier Canada était tout fripé à pérer. Il n'était plus neuf. Il était comme tout magané, plié. Et elle avait vraiment... Je trouvais qu'elle avait... atteint sa dignité à ce pauvre petit p'tit là. Puis déjà, je trouvais que ce p'tit-là, il ne s'avivait pas riche, puis c'était dur d'avoir déjà une bonne estime de lui. Elle venait de te le scraper solide. J'espère aujourd'hui qu'il a réussi à remonter tout ça, mais moi, ça m'avait marquée. Puis quand je suis passée après, évidemment, elle n'a pas été tendre. Elle a été... Parce que, tu sais, évidemment, j'avais rien compris non plus. Elle ne m'a pas Ausha. Dieu merci, probablement parce qu'elle savait que mon père, elle connaissait mon père. Et ceux qui connaissent mon père, je vais vous le dire tout de suite, c'était un armoire à glace qui faisait énormément de bénévolat à l'école. Et il était polichi. Elle n'a pas osé me toucher, mais elle m'a crié après. Elle m'a crié après, puis elle m'a dit à quel point j'étais nulle, que je n'étais pas bonne, que je ne comprenais rien. Puis pour moi, c'était du français. À partir de ce jour-là, dans ma tête, j'étais nulle et je n'étais pas bonne en français. Ce qui faisait que j'ai perdu l'intérêt. Et j'ai commencé à me raconter un paquet d'histoires que j'étais pas bonne parce que j'avais cru ce qu'elle m'avait dit. On va se le dire, j'étais plus vulnérable, j'étais une enfant. Mais à tous les jours, il y a des gens qui vont nous dire des choses et ils vont nous piquer dans notre vulnérabilité. Et on va les croire. Et c'est ça qu'il faut faire attention parce que plusieurs années plus tard, dans ma trentaine, À un moment donné, j'ai eu un examen à faire, un examen de français pour pouvoir obtenir un emploi. Je peux-tu vous dire que ce jour-là, j'enchaîquais. Je m'étais préparée quand même. J'avais été sur Internet, j'avais fait des tests de français. Je me disais, bien, je ne suis pas pire, je vais voir. Mais j'avais vraiment peur. Quand on m'avait enfermée dans le bureau, seule, entre quatre murs, c'était quasiment un garde-robe, cette affaire-là. Puis que j'avais mon... test de français à faire, je me disais ça y est, j'aurai jamais la job. Et finalement, on avait deux ou trois tests cette journée-là, je me souviens. Puis finalement, à la fin de la journée, le test que j'avais eu la plus haute note, c'est en français. Puis j'étais, bien voyons donc, je suis bonne. Et à partir de ce jour-là, je me promenais les deux épaules, puis j'étais consciente que je suis pas la top en français. Ça m'arrive encore de faire des erreurs parce que j'ai été... Beaucoup trop longtemps à négliger cet aspect-là de ma vie. Mais depuis ce jour-là, savez-vous ce que ça a fait en moi ? Ça a fait que ça m'a recréé le goût de m'améliorer dans mon français. Et plus ça va, je m'améliore. On va se le dire comme ça. Puis tout ça était uniquement dû à des pensées, des fausses croyances. Je m'étais limitée, malheureusement, à cause de quelqu'un qui m'avait... Faites accroire des pensées comme ça. Et j'étais limitée dans tout ça. Et en peinture, c'est un peu la même chose. Souvent, vous vous racontez que vous n'avez pas de créativité. C'est juste que vous n'avez peut-être juste pas les outils, mais qu'à partir du moment où vous aurez les outils, à partir du moment où vous allez avoir des pistes et que vous allez faire les push-ups, les exercices, que vous allez les pratiquer, bien, ça va venir tout seul, la créativité. C'est à force de pratiquer. souvent dans mon atelier, j'ai des artistes qui viennent et qui me disent « Ah, moi, je ne suis pas bonne en dessin, je vais calquer. » OK, parfait. Tu as le droit de calquer. Tu as le droit que ça ne te tente pas de faire l'effort. Puis tu as le droit que ça soit juste un A-B. Tu as le droit que ça soit juste pour te détendre, te reposer. Mais tu sais, si dans le fin fond de toi, tu te dis « Ah, j'aurais aimé ça, moi, être bonne en dessin ou bon en dessin. » Bien, let's go ! Shakez-vous ! Puis... Et donnez-vous le droit, donnez-vous le droit d'apprendre, puis donnez-vous le droit de vous améliorer. Et ça, ça va commencer en le faisant un petit peu, un pas à la fois. À tous les jours. Alors, en fait, je vais vous aider à vous fixer vos objectifs. Puis, je vais vous donner des petits trucs qui vont pouvoir être quand même réalistes. Puis, j'espère que ça va vous motiver. On commence. Je ne sais pas si vous avez un crayon et un papier, mais sinon, essayez de les retenir. Je vous dirais, quand vous allez commencer, vous avez sûrement des pensées qui vont vous aider, OK ? On a parfois des objectifs qui sont irréalistes. On va parler des objectifs, parce que ça, c'est une des premières choses qui vont... nous nuire quand on va être en mode créatif. Alors, on va se créer des objectifs qui sont irréalistes. Des fois, on va se dire, OK, parfait, moi, je vais peindre à tous les jours pendant un an. Et que ça m'est arrivé souvent. Et ça m'arrive encore. Je me dis, à tous les jours, je vais peindre. Oh my God, Céline, es-tu sérieuse que tu vas peindre pendant un an tous les jours ? Chapeau si vous le faites, là. Mais tu sais, la vie, tellement de toutes sortes de choses qui peut nous empêcher des fois de peindre à tous les jours pendant un an. Je pense que... Si vous avez de la misère à peindre et que vous avez de la misère à vous donner un petit coupé au derrière et de commencer à peindre et que ça fait des mois que vous n'avez pas touché à vos pinceaux, donnez-vous un petit objectif motivant. Par exemple, vous allez vous donner trois moments par semaine pour créer juste pendant 20 minutes. On commence petit et on va grandir peu à peu. Alors, je vous suggère de calibrer un peu vos objectifs en fonction de votre vie. Pas d'un idéal Pinterest. On va y aller pas à pas et un pas à la fois. Ensuite, je vous dirais de formuler vos objectifs en termes d'exploration et non pas de performance. Souvent, on va se dire, « Ah, OK, moi, je vais essayer de finir. » Là, je vous parle de ça, c'est par expérience. Je me souviens, il y a une période, je me disais, « Hey, let's go, Céline. Si je veux faire tant d'argent. » Ça, c'est quand j'ai commencé, il y a 20 ans. Je me disais, « OK, je veux faire. » tant d'argent, je veux lâcher ma job, puis là, il faut que je vende tant de tableaux par mois, pour en avoir tant, il faut que j'aille tant de choix. J'avais tout décortiqué. J'avais tout décortiqué combien de tableaux je devais finir et il fallait que j'en fasse, je ne sais plus, un ou quatre par semaine, peu importe. Mais tu sais, pour de vrai, c'est lourd, ça. C'est lourd de se dire, OK, il faut que je finisse. Puis de se donner un objectif précis. Mettez-vous pas des objectifs qui vont être démotivants. Comme par exemple de finir dix tableaux en un mois. Tant mieux si vous le faites, mais commencez par un objectif plus réaliste. Que vous allez explorer, mettons par exemple, trois nouvelles façons de traiter la lumière pendant votre mois. Hé, ça là, vous allez finir le mois, vous allez faire « Wow, j'ai exploré trois nouvelles façons ! » Puis vous allez le faire, puis à cause que vous allez le faire, vous allez atteindre des objectifs. Vos objectifs vont laisser place à la découverte, qui vont être beaucoup moins paralysantes. et qui vont être beaucoup plus inspirantes et qui vont vous permettre de créer et non pas de vous éteindre votre créativité. Ensuite, je vous dirais de vous choisir un objectif qui va être mesurable et visible, mais quand même. Je vous donne un exemple. Si vous dites « Ah, moi, ce mois-ci, je veux m'améliorer. » « Hé, c'est flou pas mal. » « Vous voulez vous améliorer. » « OK, parfait. Tu vas faire ça comment ? » Puis là, on s'entend-tu que tu dis que tu vas t'améliorer, tu peux rester assis sur ta chaise puis juste te dire « Hey, je m'améliore » . Non, non, non. Dites-vous, par exemple, « OK, je vais peindre un portrait ce mois-ci avec des ombres plus douces en m'inspirant d'un grand maître » . Là, l'objectif est concret, on a quelque chose. Ça se mesure, c'est visible, c'est tangible. Vous allez avoir un bon résultat. Vous pourriez avoir aussi un résultat comme faire une toile, un petit carnet créatif, une photo. C'est quelque chose qui va vous donner un vrai sentiment d'accomplissement. Mais n'oubliez pas le premier objectif que je vous ai dit. Fixez-vous pas trop des gros objectifs. On y va. Petit pour commencer. Gardez en tête vos gros objectifs, oui, mais allez-y un pas à la fois, un jour à la fois. ok et si vous faites vos objectifs que vous faites ok aujourd'hui est ce que j'ai fait quelque chose dans le but d'atteindre mes objectifs. Si vous avez fait à chaque jour un petit quelque chose, je vous garantis qu'à la fin du mois, ça va être un gros quelque chose qui va aboutir. Fixez-vous des objectifs parmi les projets. On n'oublie pas que la peinture, souvent, ça va être pour se distraire, pour se détendre, pour se calmer, pour s'épanouir. Il ne faut pas virer fou non plus avec ça. Si vous le faites pour en faire une carrière, Fixez-vous des objectifs, mais il faut conserver votre esprit créatif. Et pour ça, il faut que vous soyez dans des bonnes ambiances, des bonnes émotions. Il ne faut pas sentir une pression, parce que c'est là que la pression va tuer votre esprit créatif. Alors, fixez-vous des mini-objectifs, comme créer une mini-série de trois toiles. Autour de l'automne, par exemple, ou faire un petit carnet de 10 pages d'essais de couleurs. Des petits projets, de quoi de ludique. De temps en temps, ça fait du bien. Et ça vous fait une ligne d'arrivée qui va être accessible et qui va être utile pour garder votre motivation à long terme. Associez votre objectif aussi avec une intention personnelle. Comme par exemple, ce mois-ci, je veux retrouver du plaisir à peindre, mais c'est juste pour moi et non pas pour les autres. Ou vous pouvez vous lancer un défi de créer sans vous juger pendant quatre semaines. Oh, ça c'est difficile ! Mais sans vous juger, ça veut dire qu'on ne regarde pas le résultat. On regarde le chemin que vous avez fait. OK ? Le chemin et non pas le résultat. Alors, parfois, l'objectif, ça peut être lié aussi à une émotion. Le plaisir, la liberté, la fierté, la curiosité. Hé, la curiosité ! de vous dire ok à matin je pitonne mettons on pitonne sur internet artiste original artiste différent puis là allez fouiller fouiller soyez curieux et vous allez voir ça va vous donner de la puissance ça va vous donner beaucoup de confiance en vous puis ça va vous donner plein d'idées en plus ok alors le pouvoir dans de tout ça d'un bon mindset d'un bon thinking c'est de Pouvoir vous aider à créer, mais en vous sentant plus libre. Alors aujourd'hui, je vous demande, qu'est-ce que vous pensez que vous pourriez changer dans votre discours intérieur ? Est-ce qu'il y a un petit quelque chose qui pourrait vous aider dans toutes les idées que je viens de vous sortir ? Parce qu'on a des pensées limitantes, souvent, comme je vous disais tantôt. Puis, si vous ne savez pas comment les reconnaître... Bien, des fois, ça va être tout simplement juste par des phrases qui vont être négatives, tu sais. Parfois, on va se dire « Ah, je suis » ou « Je ne suis pas » . Tu sais, quand la phrase commence comme ça, dites-vous qu'il y a un risque que votre pensée vous limite, que ça va vous jouer des tours dans les histoires que vous vous racontez dans votre tête, OK ? Parfois, ça va commencer par ce qui est général, tu sais. On commence notre phrase par « Toujours, jamais, personne » . Et quand ça commence par ça, là... Il y a des chances qu'on se raconte des histoires. Puis parfois, il va y avoir des émotions désagréables immédiatement. Vous allez dire quelque chose, puis ça va créer des mauvaises émotions en vous. Ça va créer de la peur, de la honte, ça va vous bloquer, vous allez vous sentir un peu paralysé. Dites-vous bien que s'il y a quelque chose comme ça, c'est parce que vous êtes en train de vous raconter des histoires entre vos deux oreilles. Il ne faut pas saboter vos actions, il ne faut pas les repousser, ni les faire fuir, ni vous bloquer. Alors il faut sembler... aussi que vos pensées soient plus logiques un peu. Si vous avez des pensées qui sont un peu teintées de la peur, genre il faut que ça soit tout parfait, c'est pas le bon moment, dites-vous que vous êtes en train de vous limiter aussi. Alors comment faire pour transformer vos pensées en pensées créatives ? Ça va être souvent par des affirmations ou des routines. Alors si des fois vous vous dites par exemple, je ne suis pas assez bonne pour exposer mes étoiles, vous pourriez peut-être plutôt vous dire, bien, chaque... Les toiles que je suis en train de créer vont me rapprocher de mon style unique. Voyez-vous, déjà, ça change la donne. On est en train de se dire « Oh, je suis peut-être, tu sais, on est peut-être pas bonne, mais... » Chaque fois que je fais une toile, je me rapproche de trouver mon style artistique, ma démarche. Vous pourriez vous faire une petite routine aussi. Chaque matin, ou avant de peindre ou d'écrire, vous pourriez prendre une chose que vous aimez. Dans la dernière toile que vous avez faite. Alors, ça serait de regarder chaque matin votre toile et de trouver le petit quelque chose que vous aimez le plus dans votre toile, même si elle n'est pas parfaite. Ça, ça va être des choses, des routines, des affirmations qui vont vous aider à vous prendre confiance en vous, à mettre des belles pensées dans votre tête. Et je vous dirais, quand vous allez faire ces exercices-là, écrivez-les. Faites-vous un post-it, une feuille que vous allez accrocher dans votre atelier, puis écrivez-le, ce que vous aimez que vous faites dans vos tableaux. À chaque jour, regardez un tableau et écrivez une phrase. Mettons par exemple, « Maudit que j'aime les rouges que je fais ! » « J'adore la lumière que j'ai créée dans mes maisons ! » Je vous donne plein d'exemples. Vous pouvez vous inspirer comme ça et peu à peu, vous allez voir, vos pensées vont se transformer. Des fois, on va avoir aussi d'autres types d'inspiration qui vont vous limiter. Des fois, on va se dire « aujourd'hui, je ne peins pas, je fais ma journée tranquille » . Par contre, vous pourriez faire comme alternative que vous allez créer même sans inspiration. Des fois, ça va être juste de... passez à l'action qui va faire en sorte que vous allez être en mesure de créer le bruit dans votre tête oubliez pas ça peut devenir votre ami ou votre ennemi alors créez vous des petites routines qui vont vous aider qui vont vous aider à casser la glace à passer à l'action cessez de vous comparer regardez ce que vous vous faites de bien et racontez vous de belles histoires positives ça va vraiment vous aider Et ça va vous enlever les doutes que vous allez avoir en tête. Tout le monde, ça nous arrive d'avoir ces fameuses pensées-là, à tout moment de la journée, sur différents sujets. Pas juste sur les arts, mais dans la vie qu'on vit à tous les jours. On vit régulièrement ces occasions-là, se présentent à nous, de pouvoir douter de nous. Alors moi, aujourd'hui, j'avais le goût de vous motiver, de vous inspirer, de vous aider à réduire les doutes que dans votre vie. tête puis de vous aider à réussir à atteindre vos objectifs alors n'oubliez pas que la petite radio intérieure que vous avez dans votre tête c'est un peu comme si vous aviez une radio qui jouait dans votre tête qui jouait en boucle qui vous répète constamment les mêmes choses mais que vous aviez oublié de changer de poste alors oubliez pas de changer de poste la prochaine fois oubliez pas de changer les mots qui se passe puis qui embarque il va avoir un critique Il va y avoir un artiste, il va y avoir un perfectionniste, un enfant. Il va y avoir la peur, la question que vous allez pouvoir vous poser pour pouvoir vous aider. C'est qui est-ce que vous allez laisser monter sur la scène aujourd'hui ? Le critique, l'artiste, le perfectionniste, l'enfant, l'être créatif ? Alors, je vous invite à choisir la bonne personne que vous allez laisser monter. en scène. Ce qu'on pense, souvent, ça se répète. Ça devient notre réalité et dans la création, ça peut faire toute la différence entre une toile qu'on laisse de côté, qui va finir dans le garde-robe, ou entre une oeuvre qui va être complètement assumée et qu'on va compléter et finir par signer. J'ai reçu ce matin un courriel de quelqu'un qui me disait qu'il avait gâché complètement sa toile, il scrappe, il a assez pu coiffer, puis c'est à peine pour dire si elle n'était pas en petite boule dans le fond de son salon. J'ai ouvert le courriel, j'avais peur, je me disais « Oh mon Dieu, pauvre Elle a tellement mis d'heures, parce qu'on est... » Sincèrement, il restait à faire deux, trois touches, ses accents à la fin, puis signer. J'étais à deux doigts de dire « signe » . Puis là, je me disais « Oh non, qu'est-ce qu'elle a fait, pauvre Elle, puis avoir passé beaucoup d'heures là-dessus. » Je roule ça, il n'y avait rien là. Elle a juste mis une couleur un peu trop intense. Là, j'ai répondu « Hey, come on » . Puis c'est un peu ça qui m'a motivée ce matin quand j'ai ouvert ça. Je me suis dit, bon... Aujourd'hui, parce que j'en ai des idées pour des podcasts à vous dire, mais ce matin, quand j'ai vu le courrier, j'ai fait « Ah non ! » J'avais un podcast que je voulais parler un peu des doutes, bien là, je pense que c'est ce matin que j'en parle, parce que pour vrai, je me disais, on s'en raconte nous autres même des histoires pour diminuer ce qu'on fait. On est notre pire ennemi parfois. Alors aujourd'hui, je vous invite à porter attention à votre dialogue intérieur, à lui parler comme si vous parliez à une amie artiste qui doute. parlez-vous, soyez tendres avec vous vous êtes capables t'es sur le bon chemin, let's go t'as pas besoin d'avoir tout compris pour créer non plus on n'a pas besoin de tout savoir parce que tu sais, oui, dans d'autres podcasts que je vous ai parlé, d'autres épisodes je vous ai parlé que ça vous prenait de la technique que ça vous prenait les bases, que vous êtes solide oui, c'est sûr, ça va vous aider mais pour créer pour qu'il y ait un départ, pour vous rendre à cette étape-là, ça vous prend la créativité Puis le summum en art, c'est quand vous êtes capable de joindre les deux ensemble. Mais pour ça, il faut commencer à quelque part. Il faut commencer par créer, devenir créatif. Il y a des personnes qui vont être très créatives et d'autres qui vont être très techniques. Alors vous, qu'est-ce que vous êtes ? Plus technique, plus créatif ? Et ce qui vous manque, allez le travailler un peu, un pas à la fois, tranquillement. Racontez-vous des histoires, mais des belles histoires, et c'est comme ça que vous allez y arriver. Alors, sur ce, aujourd'hui, je vous souhaite vraiment de cesser de douter si vous doutez en vous. Je vous souhaite une journée des plus créatives. Puis je vous invite à partager aussi cet épisode-là à une amie que vous pouvez penser qui pourrait douter un petit peu trop aujourd'hui, puis que ça pourrait peut-être y faire du bien aujourd'hui, mon épisode de podcast. Et j'aimerais ça vraiment avoir un retour sur ce que vous en avez pensé. Et je vous remercie beaucoup d'avoir été là. entre mes deux oreilles et les vôtres. Alors, si vous avez aimé ça, je vous invite de partager cet épisode. Alors, on se reparle très bientôt et j'espère que la motivation va vous permettre de poursuivre votre chemin et vos rêves. Et on se retrouve la semaine prochaine pour le prochain épisode. D'ici là, écoutez votre cœur parce que votre cœur a beaucoup de choses à vous dire et pas juste votre tête. Bonne semaine.

Description

Dans ce nouvel épisode, nous explorons ensemble ce dialogue intérieur parfois bruyant, souvent envahissant, qui peut soit nous propulser… soit nous paralyser😲.


Quand ton esprit devient ton plus grand saboteur, comment retrouver ton élan créatif ? comment retrouver la motivation ? Comment faire taire les pensées limitantes, la comparaison toxique sur les réseaux sociaux ou encore ce syndrome de l’imposteur qui gruge ta créativité ?


Ce podcast t’invite à une introspection douce mais percutante sur ce qui se passe entre tes deux oreilles.  

À travers des anecdotes personnelles touchantes (notamment une expérience d'enfance marquante), je partage des clés simples et accessibles pour transformer sa relation au mental et retrouver sa puissance créative.  


Si tu t’es déjà dit :

  • « Je ne suis pas bon·ne en dessin… »

  • « Je n’ai plus d’idées… »

  • « Je ne suis pas assez inspiré… »


Alors cet épisode est pour toi. Donne-toi le droit de recommencer, d’apprendre, de pratiquer et  ce moment d’écoute pourrait bien vous offrir le souffle qu’il vous manquait.


Céline Roger - Maître des couleurs 🎨


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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans l'univers de Secrets d'artistes, là où chaque coup de pinceau raconte une histoire et chaque couleur dévoile un secret. Je suis Céline Roger, votre guide dans votre aventure créative pour vous apprendre à libérer, perfectionner et célébrer la vie du sommeil. Rejoignez-moi et les artistes du monde entier pour vous transformer en sorte d'inspirer à filtrer en œuvre de danse. Quand ton cerveau devient ton plus grand saboteur, aujourd'hui, comment faire pour avancer ? Nous allons en jaser ensemble avec ce qui se passe entre vos deux oreilles. Alors salut à toi artiste en quête de sens, de couleur et parfois de calme mental. Aujourd'hui, nous allons plonger dans un sujet qui a en influence absolument tout, même si on ne le voit pas, ce qui se passe entre nos deux oreilles. Le mindset, les pensées qui tournent en boucle, cette petite voix qui te pousse ou qui te sabote. Alors aujourd'hui... Dans cet épisode, je vais te parler de motivation, de pensée limitante, et oui, ce fameux mot. Oh my God, je croyais récemment en l'écoutant, en l'entendant. C'est un mot qu'on entend un peu partout, on va se le dire. Bref, les objectifs et surtout comment apprivoiser ce qui se passe dans votre tête pour avancer avec plus de légèreté, de confiance et de plaisir. Aujourd'hui, mon objectif, c'est de vous aider à débloquer. Parce que je suis convaincue que tout se passe entre vos deux oreilles et je vais vous expliquer pourquoi et comment vous en sortir. Alors ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas seuls. On a tous un peu plus, un peu, un peu pas mal. On a tous du monde dans notre tête, on va se le dire. La question c'est qui est au micro quand tu peins ? Alors nous allons explorer ça ensemble aujourd'hui. Et nous arrive tout ça ! de ne plus avoir le goût de manquer d'idées. D'avoir cette impression-là qu'on a juste besoin d'un bon coup de pied au cul. Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé. Moi, je pourrais vous dire que si vous pensez que ça ne vous est jamais arrivé, sincèrement, bullshit. Il faut se le dire. Je pense que ça nous est tous déjà arrivé d'avoir des moments comme ça où on pensait qu'on n'avait plus d'idées, mais dans le fond, on se raconte des histoires. On se raconte des histoires parce qu'on a besoin de garder le focus. On a toute cette mauvaise habitude-là de croire aussi ce que tous les autres nous racontent, ce que tous les autres vont nous dire, ou du moins de les écouter tellement qu'ils réussissent à semer le doute dans notre tête. Et parfois, on se met même à se comparer. Aujourd'hui, avec les réseaux sociaux, je vais vous dire, c'est vraiment pas facile. On se compare. Même si on pense qu'on ne se compare pas, ça se fait automatiquement juste en allant regarder ce que les autres font de semblable à nous. Les réseaux sociaux sont vraiment devenus nos pires ennemis. Alors, je me souviens, pour ma part, puis là, je vous parle de ça aujourd'hui parce que j'ai vécu un peu récemment cette expérience-là d'avoir des doutes. Je vais vous dire honnêtement, je ne me souviens pas de la dernière fois que ça m'était arrivé d'avoir de si grands doutes. On va s'entendre, à tous les jours, on va douter. À tous les moments, on va avoir des petits doutes, mais rien qui va nous affecter. Mais je trouve qu'il faut se méfier un peu de cette petite voix à l'intérieur de notre tête qui, parfois, va popper et qui peut nous entraîner dans une période vraiment d'âne. qui peut être dangereuse même parfois. J'exagère peut-être, mais à peine, je vous dirais. Je vais vous dire, moi, depuis le mois de février, je me suis mise à regarder un peu plus sur les réseaux sociaux ce que les autres faisaient. Et plus ça allait, plus j'avais des doutes. Et plus je me disais, oh mon Dieu, il faudrait que je fasse mieux, oh mon Dieu, il faudrait que je fasse ci, oh mon Dieu, il faudrait que je fasse ça. Et là, peu à peu... Tout ça m'a paralysée au point tel que j'ai été pendant deux à trois mois à plus rien foutre. C'est sûr, je travaillais, je m'étourdissais, mais j'avais ma créativité qui diminuait de jour en jour, ma confiance en moi qui diminuait. Jusqu'à ce que récemment, j'ai fait « il faut qu'il se passe quelque chose » et j'ai décidé de sortir un peu de mes habitudes et j'ai décidé d'aller dans une fameuse conférence. Tu sais, les conférences qu'on voit pour te motiver, ça ne m'a jamais inspiré plus qu'il faut. J'étais comme « ah, je les crois, je les sais toutes ce qu'ils vont nous dire » , mais sincèrement, ça m'a fait du bien. Ça nous arrive à tous parfois d'avoir besoin de se donner un petit coup de pied derrière. Et là, j'ai été voir un sommet qui a été hyper inspirant pour moi et qui m'a Ausha un peu et qui m'a brassé. Et aujourd'hui, j'avais le goût de vous parler un peu de ça parce que j'ai réalisé à quel point, parfois, on va se raconter des histoires. On se crée des peurs puis on les croit. Alors, quand je suis revenue de cette conférence-là, ça a été comme un gros game changer. Puis pour moi, j'ai réalisé que... On se raconte souvent des histoires. Puis comme artiste peintre, c'est difficile de ne pas tomber dans ce piège. Parce que souvent, on va être seul à la maison. Qu'on le fasse par profession ou tout simplement pour le plaisir, je suis convaincue que tout le monde, ça vous est arrivé d'avoir le syndrome de la page blanche. De vous dire, j'ai pas de créativité, j'ai jamais d'idée, je sais pas quoi peindre. Et de juste vous asseoir et de vous dire, ben moi, c'est comme ça. Je n'ai pas d'idée, je ne suis pas capable d'en trouver. Puis de le croire. Puis après ça, en plus de le croire, de ne pas peindre pendant des jours, pendant des semaines et même pendant des années. Alors aujourd'hui, j'ai le goût de vous donner des outils pour vous aider à passer à travers ça. Parce que j'ai réussi, j'ai passé à travers, mais ça a été une de mes fois les plus difficiles. Ça a duré deux, trois mois. Ce n'est vraiment pas agréable, je ne vous le souhaite pas. J'ai receté, j'ai refait un reset, puis j'ai fait, là, ça va faire, Céline. Je me suis donné un coup de pied au derrière, puis je me suis dit, il faut que je fasse différent si je veux avoir des résultats différents. Et si vous avez le goût de devenir créatif, créatif, bien, écoutez mon podcast d'aujourd'hui. Je souhaite ardemment vous aider à pouvoir enfin trouver votre créativité intérieure. Je ne sais pas si ça vous... parle un peu cette chose-là, mais j'aimerais vous aider à trouver comment vous fixer vos objectifs, vous donner quelques pistes de réflexion pour savoir un peu comment transformer vos pensées qui vous limitent et les transformer un peu en outils, par des affirmations, grâce à certaines routines, peut-être des mantras. Il y a toutes sortes de façons de se fixer des objectifs réalistes et motivants. et Aujourd'hui, c'est des petits trucs que j'ai le goût de vous donner, de vous partager. Peut-être que ça pourrait vous inspirer. Quand même, vous en auriez juste un truc aujourd'hui qui pourrait vous aider à retrouver cette fameuse créativité. Ou à la trouver, parce que souvent, ça peut arriver. Puis, on a souvent des idées préconçues qui sont basées sur notre historique, sur nos expériences par le passé. Comme moi, je me souviens, puis je vous raconte celle-là. elle n'a pas rapport avec la peinture, mais... C'est juste pour vous mettre en contexte un peu à quel point des fois la pensée peut être puissante. Je me souviens, moi, en maternelle, pas en maternelle, excusez, c'était en troisième année. En troisième année, j'avais un professeur qui, aujourd'hui, avec le recul, on va se le dire, était probablement en burn-out, sur le bord de la crise. C'était un prof qui était hystérique. Toute l'école l'entendait crier. On passait devant sa classe dans le corridor. Tout le monde en Ausha. Puis on souhaitait... Tous, sincèrement, ne jamais être dans sa classe. Et pour moi, en troisième année, le coup près à tomber, j'étais dans sa classe. Mon père avait beau essayer de me faire croire que c'était une bonne chose, qu'elle était fine, bullshit, je ne le croyais pas. Puis j'ai fini par commencer l'année en me disant, bon, OK, correct, je lui donne une chance. On s'entend, j'étais juste en troisième année, mais j'étais sceptique. Le temps m'a vite démontré... La petite histoire que je vais vous raconter, mais je me souviens, cette enseignante-là qui était à bout, elle nous faisait venir en avant avec nos textes, nos choses de français qu'elle nous faisait écrire. Puis je me souviens, moi, j'étais souvent dans la lune, je partais souvent dans la lune. J'avais des petites bulles, je pensais à quelque chose, un mot me faisait penser à autre chose. C'était mon genre, j'adorais l'école, mais il m'arrivait parfois de manquer des bouts de ce qui se disait. Puis je me souviens, ce jour-là que je vous raconte, on apprenait les... les verbes, puis on apprenait les « je tue » , « elle » « nouveau » « elle » . On apprenait tout ça. Je me souviens, j'avais une bulle qui était partie, j'étais revenue et j'avais fait « Oh, je comprends rien de ce qu'elle dit » . Là, elle a fait « Parfait » , elle avait mis un exercice au tableau, il fallait le remplir, puis là je me dis « Oh mon Dieu, je n'aurai pas la bonne réponse, elle ne sera pas contente, elle va crier » . Et là, tout à coup, il y en a un qui... Puis là, elle nous a dit de tout aller en avant, chacun notre tour. Puis il y a un jeune garçon qui est allé en avant de moi, puis il n'avait rien compris. Je ne sais pas s'il y avait une bulle, lui, ici, qui avait passé au cerveau, mais il n'avait rien compris. Et là, elle l'a Ausha. Je m'en ai dit, ça ne se fait plus aujourd'hui. J'espère que ça ne se fait plus. Elle l'a saisi par le bras. Elle l'a brassé. Pauvre Tipeed, je le vois encore se faire brasser. Puis je me souviens, ce qui m'avait traumatisé un peu, c'est que son cahier Canada était tout fripé à pérer. Il n'était plus neuf. Il était comme tout magané, plié. Et elle avait vraiment... Je trouvais qu'elle avait... atteint sa dignité à ce pauvre petit p'tit là. Puis déjà, je trouvais que ce p'tit-là, il ne s'avivait pas riche, puis c'était dur d'avoir déjà une bonne estime de lui. Elle venait de te le scraper solide. J'espère aujourd'hui qu'il a réussi à remonter tout ça, mais moi, ça m'avait marquée. Puis quand je suis passée après, évidemment, elle n'a pas été tendre. Elle a été... Parce que, tu sais, évidemment, j'avais rien compris non plus. Elle ne m'a pas Ausha. Dieu merci, probablement parce qu'elle savait que mon père, elle connaissait mon père. Et ceux qui connaissent mon père, je vais vous le dire tout de suite, c'était un armoire à glace qui faisait énormément de bénévolat à l'école. Et il était polichi. Elle n'a pas osé me toucher, mais elle m'a crié après. Elle m'a crié après, puis elle m'a dit à quel point j'étais nulle, que je n'étais pas bonne, que je ne comprenais rien. Puis pour moi, c'était du français. À partir de ce jour-là, dans ma tête, j'étais nulle et je n'étais pas bonne en français. Ce qui faisait que j'ai perdu l'intérêt. Et j'ai commencé à me raconter un paquet d'histoires que j'étais pas bonne parce que j'avais cru ce qu'elle m'avait dit. On va se le dire, j'étais plus vulnérable, j'étais une enfant. Mais à tous les jours, il y a des gens qui vont nous dire des choses et ils vont nous piquer dans notre vulnérabilité. Et on va les croire. Et c'est ça qu'il faut faire attention parce que plusieurs années plus tard, dans ma trentaine, À un moment donné, j'ai eu un examen à faire, un examen de français pour pouvoir obtenir un emploi. Je peux-tu vous dire que ce jour-là, j'enchaîquais. Je m'étais préparée quand même. J'avais été sur Internet, j'avais fait des tests de français. Je me disais, bien, je ne suis pas pire, je vais voir. Mais j'avais vraiment peur. Quand on m'avait enfermée dans le bureau, seule, entre quatre murs, c'était quasiment un garde-robe, cette affaire-là. Puis que j'avais mon... test de français à faire, je me disais ça y est, j'aurai jamais la job. Et finalement, on avait deux ou trois tests cette journée-là, je me souviens. Puis finalement, à la fin de la journée, le test que j'avais eu la plus haute note, c'est en français. Puis j'étais, bien voyons donc, je suis bonne. Et à partir de ce jour-là, je me promenais les deux épaules, puis j'étais consciente que je suis pas la top en français. Ça m'arrive encore de faire des erreurs parce que j'ai été... Beaucoup trop longtemps à négliger cet aspect-là de ma vie. Mais depuis ce jour-là, savez-vous ce que ça a fait en moi ? Ça a fait que ça m'a recréé le goût de m'améliorer dans mon français. Et plus ça va, je m'améliore. On va se le dire comme ça. Puis tout ça était uniquement dû à des pensées, des fausses croyances. Je m'étais limitée, malheureusement, à cause de quelqu'un qui m'avait... Faites accroire des pensées comme ça. Et j'étais limitée dans tout ça. Et en peinture, c'est un peu la même chose. Souvent, vous vous racontez que vous n'avez pas de créativité. C'est juste que vous n'avez peut-être juste pas les outils, mais qu'à partir du moment où vous aurez les outils, à partir du moment où vous allez avoir des pistes et que vous allez faire les push-ups, les exercices, que vous allez les pratiquer, bien, ça va venir tout seul, la créativité. C'est à force de pratiquer. souvent dans mon atelier, j'ai des artistes qui viennent et qui me disent « Ah, moi, je ne suis pas bonne en dessin, je vais calquer. » OK, parfait. Tu as le droit de calquer. Tu as le droit que ça ne te tente pas de faire l'effort. Puis tu as le droit que ça soit juste un A-B. Tu as le droit que ça soit juste pour te détendre, te reposer. Mais tu sais, si dans le fin fond de toi, tu te dis « Ah, j'aurais aimé ça, moi, être bonne en dessin ou bon en dessin. » Bien, let's go ! Shakez-vous ! Puis... Et donnez-vous le droit, donnez-vous le droit d'apprendre, puis donnez-vous le droit de vous améliorer. Et ça, ça va commencer en le faisant un petit peu, un pas à la fois. À tous les jours. Alors, en fait, je vais vous aider à vous fixer vos objectifs. Puis, je vais vous donner des petits trucs qui vont pouvoir être quand même réalistes. Puis, j'espère que ça va vous motiver. On commence. Je ne sais pas si vous avez un crayon et un papier, mais sinon, essayez de les retenir. Je vous dirais, quand vous allez commencer, vous avez sûrement des pensées qui vont vous aider, OK ? On a parfois des objectifs qui sont irréalistes. On va parler des objectifs, parce que ça, c'est une des premières choses qui vont... nous nuire quand on va être en mode créatif. Alors, on va se créer des objectifs qui sont irréalistes. Des fois, on va se dire, OK, parfait, moi, je vais peindre à tous les jours pendant un an. Et que ça m'est arrivé souvent. Et ça m'arrive encore. Je me dis, à tous les jours, je vais peindre. Oh my God, Céline, es-tu sérieuse que tu vas peindre pendant un an tous les jours ? Chapeau si vous le faites, là. Mais tu sais, la vie, tellement de toutes sortes de choses qui peut nous empêcher des fois de peindre à tous les jours pendant un an. Je pense que... Si vous avez de la misère à peindre et que vous avez de la misère à vous donner un petit coupé au derrière et de commencer à peindre et que ça fait des mois que vous n'avez pas touché à vos pinceaux, donnez-vous un petit objectif motivant. Par exemple, vous allez vous donner trois moments par semaine pour créer juste pendant 20 minutes. On commence petit et on va grandir peu à peu. Alors, je vous suggère de calibrer un peu vos objectifs en fonction de votre vie. Pas d'un idéal Pinterest. On va y aller pas à pas et un pas à la fois. Ensuite, je vous dirais de formuler vos objectifs en termes d'exploration et non pas de performance. Souvent, on va se dire, « Ah, OK, moi, je vais essayer de finir. » Là, je vous parle de ça, c'est par expérience. Je me souviens, il y a une période, je me disais, « Hey, let's go, Céline. Si je veux faire tant d'argent. » Ça, c'est quand j'ai commencé, il y a 20 ans. Je me disais, « OK, je veux faire. » tant d'argent, je veux lâcher ma job, puis là, il faut que je vende tant de tableaux par mois, pour en avoir tant, il faut que j'aille tant de choix. J'avais tout décortiqué. J'avais tout décortiqué combien de tableaux je devais finir et il fallait que j'en fasse, je ne sais plus, un ou quatre par semaine, peu importe. Mais tu sais, pour de vrai, c'est lourd, ça. C'est lourd de se dire, OK, il faut que je finisse. Puis de se donner un objectif précis. Mettez-vous pas des objectifs qui vont être démotivants. Comme par exemple de finir dix tableaux en un mois. Tant mieux si vous le faites, mais commencez par un objectif plus réaliste. Que vous allez explorer, mettons par exemple, trois nouvelles façons de traiter la lumière pendant votre mois. Hé, ça là, vous allez finir le mois, vous allez faire « Wow, j'ai exploré trois nouvelles façons ! » Puis vous allez le faire, puis à cause que vous allez le faire, vous allez atteindre des objectifs. Vos objectifs vont laisser place à la découverte, qui vont être beaucoup moins paralysantes. et qui vont être beaucoup plus inspirantes et qui vont vous permettre de créer et non pas de vous éteindre votre créativité. Ensuite, je vous dirais de vous choisir un objectif qui va être mesurable et visible, mais quand même. Je vous donne un exemple. Si vous dites « Ah, moi, ce mois-ci, je veux m'améliorer. » « Hé, c'est flou pas mal. » « Vous voulez vous améliorer. » « OK, parfait. Tu vas faire ça comment ? » Puis là, on s'entend-tu que tu dis que tu vas t'améliorer, tu peux rester assis sur ta chaise puis juste te dire « Hey, je m'améliore » . Non, non, non. Dites-vous, par exemple, « OK, je vais peindre un portrait ce mois-ci avec des ombres plus douces en m'inspirant d'un grand maître » . Là, l'objectif est concret, on a quelque chose. Ça se mesure, c'est visible, c'est tangible. Vous allez avoir un bon résultat. Vous pourriez avoir aussi un résultat comme faire une toile, un petit carnet créatif, une photo. C'est quelque chose qui va vous donner un vrai sentiment d'accomplissement. Mais n'oubliez pas le premier objectif que je vous ai dit. Fixez-vous pas trop des gros objectifs. On y va. Petit pour commencer. Gardez en tête vos gros objectifs, oui, mais allez-y un pas à la fois, un jour à la fois. ok et si vous faites vos objectifs que vous faites ok aujourd'hui est ce que j'ai fait quelque chose dans le but d'atteindre mes objectifs. Si vous avez fait à chaque jour un petit quelque chose, je vous garantis qu'à la fin du mois, ça va être un gros quelque chose qui va aboutir. Fixez-vous des objectifs parmi les projets. On n'oublie pas que la peinture, souvent, ça va être pour se distraire, pour se détendre, pour se calmer, pour s'épanouir. Il ne faut pas virer fou non plus avec ça. Si vous le faites pour en faire une carrière, Fixez-vous des objectifs, mais il faut conserver votre esprit créatif. Et pour ça, il faut que vous soyez dans des bonnes ambiances, des bonnes émotions. Il ne faut pas sentir une pression, parce que c'est là que la pression va tuer votre esprit créatif. Alors, fixez-vous des mini-objectifs, comme créer une mini-série de trois toiles. Autour de l'automne, par exemple, ou faire un petit carnet de 10 pages d'essais de couleurs. Des petits projets, de quoi de ludique. De temps en temps, ça fait du bien. Et ça vous fait une ligne d'arrivée qui va être accessible et qui va être utile pour garder votre motivation à long terme. Associez votre objectif aussi avec une intention personnelle. Comme par exemple, ce mois-ci, je veux retrouver du plaisir à peindre, mais c'est juste pour moi et non pas pour les autres. Ou vous pouvez vous lancer un défi de créer sans vous juger pendant quatre semaines. Oh, ça c'est difficile ! Mais sans vous juger, ça veut dire qu'on ne regarde pas le résultat. On regarde le chemin que vous avez fait. OK ? Le chemin et non pas le résultat. Alors, parfois, l'objectif, ça peut être lié aussi à une émotion. Le plaisir, la liberté, la fierté, la curiosité. Hé, la curiosité ! de vous dire ok à matin je pitonne mettons on pitonne sur internet artiste original artiste différent puis là allez fouiller fouiller soyez curieux et vous allez voir ça va vous donner de la puissance ça va vous donner beaucoup de confiance en vous puis ça va vous donner plein d'idées en plus ok alors le pouvoir dans de tout ça d'un bon mindset d'un bon thinking c'est de Pouvoir vous aider à créer, mais en vous sentant plus libre. Alors aujourd'hui, je vous demande, qu'est-ce que vous pensez que vous pourriez changer dans votre discours intérieur ? Est-ce qu'il y a un petit quelque chose qui pourrait vous aider dans toutes les idées que je viens de vous sortir ? Parce qu'on a des pensées limitantes, souvent, comme je vous disais tantôt. Puis, si vous ne savez pas comment les reconnaître... Bien, des fois, ça va être tout simplement juste par des phrases qui vont être négatives, tu sais. Parfois, on va se dire « Ah, je suis » ou « Je ne suis pas » . Tu sais, quand la phrase commence comme ça, dites-vous qu'il y a un risque que votre pensée vous limite, que ça va vous jouer des tours dans les histoires que vous vous racontez dans votre tête, OK ? Parfois, ça va commencer par ce qui est général, tu sais. On commence notre phrase par « Toujours, jamais, personne » . Et quand ça commence par ça, là... Il y a des chances qu'on se raconte des histoires. Puis parfois, il va y avoir des émotions désagréables immédiatement. Vous allez dire quelque chose, puis ça va créer des mauvaises émotions en vous. Ça va créer de la peur, de la honte, ça va vous bloquer, vous allez vous sentir un peu paralysé. Dites-vous bien que s'il y a quelque chose comme ça, c'est parce que vous êtes en train de vous raconter des histoires entre vos deux oreilles. Il ne faut pas saboter vos actions, il ne faut pas les repousser, ni les faire fuir, ni vous bloquer. Alors il faut sembler... aussi que vos pensées soient plus logiques un peu. Si vous avez des pensées qui sont un peu teintées de la peur, genre il faut que ça soit tout parfait, c'est pas le bon moment, dites-vous que vous êtes en train de vous limiter aussi. Alors comment faire pour transformer vos pensées en pensées créatives ? Ça va être souvent par des affirmations ou des routines. Alors si des fois vous vous dites par exemple, je ne suis pas assez bonne pour exposer mes étoiles, vous pourriez peut-être plutôt vous dire, bien, chaque... Les toiles que je suis en train de créer vont me rapprocher de mon style unique. Voyez-vous, déjà, ça change la donne. On est en train de se dire « Oh, je suis peut-être, tu sais, on est peut-être pas bonne, mais... » Chaque fois que je fais une toile, je me rapproche de trouver mon style artistique, ma démarche. Vous pourriez vous faire une petite routine aussi. Chaque matin, ou avant de peindre ou d'écrire, vous pourriez prendre une chose que vous aimez. Dans la dernière toile que vous avez faite. Alors, ça serait de regarder chaque matin votre toile et de trouver le petit quelque chose que vous aimez le plus dans votre toile, même si elle n'est pas parfaite. Ça, ça va être des choses, des routines, des affirmations qui vont vous aider à vous prendre confiance en vous, à mettre des belles pensées dans votre tête. Et je vous dirais, quand vous allez faire ces exercices-là, écrivez-les. Faites-vous un post-it, une feuille que vous allez accrocher dans votre atelier, puis écrivez-le, ce que vous aimez que vous faites dans vos tableaux. À chaque jour, regardez un tableau et écrivez une phrase. Mettons par exemple, « Maudit que j'aime les rouges que je fais ! » « J'adore la lumière que j'ai créée dans mes maisons ! » Je vous donne plein d'exemples. Vous pouvez vous inspirer comme ça et peu à peu, vous allez voir, vos pensées vont se transformer. Des fois, on va avoir aussi d'autres types d'inspiration qui vont vous limiter. Des fois, on va se dire « aujourd'hui, je ne peins pas, je fais ma journée tranquille » . Par contre, vous pourriez faire comme alternative que vous allez créer même sans inspiration. Des fois, ça va être juste de... passez à l'action qui va faire en sorte que vous allez être en mesure de créer le bruit dans votre tête oubliez pas ça peut devenir votre ami ou votre ennemi alors créez vous des petites routines qui vont vous aider qui vont vous aider à casser la glace à passer à l'action cessez de vous comparer regardez ce que vous vous faites de bien et racontez vous de belles histoires positives ça va vraiment vous aider Et ça va vous enlever les doutes que vous allez avoir en tête. Tout le monde, ça nous arrive d'avoir ces fameuses pensées-là, à tout moment de la journée, sur différents sujets. Pas juste sur les arts, mais dans la vie qu'on vit à tous les jours. On vit régulièrement ces occasions-là, se présentent à nous, de pouvoir douter de nous. Alors moi, aujourd'hui, j'avais le goût de vous motiver, de vous inspirer, de vous aider à réduire les doutes que dans votre vie. tête puis de vous aider à réussir à atteindre vos objectifs alors n'oubliez pas que la petite radio intérieure que vous avez dans votre tête c'est un peu comme si vous aviez une radio qui jouait dans votre tête qui jouait en boucle qui vous répète constamment les mêmes choses mais que vous aviez oublié de changer de poste alors oubliez pas de changer de poste la prochaine fois oubliez pas de changer les mots qui se passe puis qui embarque il va avoir un critique Il va y avoir un artiste, il va y avoir un perfectionniste, un enfant. Il va y avoir la peur, la question que vous allez pouvoir vous poser pour pouvoir vous aider. C'est qui est-ce que vous allez laisser monter sur la scène aujourd'hui ? Le critique, l'artiste, le perfectionniste, l'enfant, l'être créatif ? Alors, je vous invite à choisir la bonne personne que vous allez laisser monter. en scène. Ce qu'on pense, souvent, ça se répète. Ça devient notre réalité et dans la création, ça peut faire toute la différence entre une toile qu'on laisse de côté, qui va finir dans le garde-robe, ou entre une oeuvre qui va être complètement assumée et qu'on va compléter et finir par signer. J'ai reçu ce matin un courriel de quelqu'un qui me disait qu'il avait gâché complètement sa toile, il scrappe, il a assez pu coiffer, puis c'est à peine pour dire si elle n'était pas en petite boule dans le fond de son salon. J'ai ouvert le courriel, j'avais peur, je me disais « Oh mon Dieu, pauvre Elle a tellement mis d'heures, parce qu'on est... » Sincèrement, il restait à faire deux, trois touches, ses accents à la fin, puis signer. J'étais à deux doigts de dire « signe » . Puis là, je me disais « Oh non, qu'est-ce qu'elle a fait, pauvre Elle, puis avoir passé beaucoup d'heures là-dessus. » Je roule ça, il n'y avait rien là. Elle a juste mis une couleur un peu trop intense. Là, j'ai répondu « Hey, come on » . Puis c'est un peu ça qui m'a motivée ce matin quand j'ai ouvert ça. Je me suis dit, bon... Aujourd'hui, parce que j'en ai des idées pour des podcasts à vous dire, mais ce matin, quand j'ai vu le courrier, j'ai fait « Ah non ! » J'avais un podcast que je voulais parler un peu des doutes, bien là, je pense que c'est ce matin que j'en parle, parce que pour vrai, je me disais, on s'en raconte nous autres même des histoires pour diminuer ce qu'on fait. On est notre pire ennemi parfois. Alors aujourd'hui, je vous invite à porter attention à votre dialogue intérieur, à lui parler comme si vous parliez à une amie artiste qui doute. parlez-vous, soyez tendres avec vous vous êtes capables t'es sur le bon chemin, let's go t'as pas besoin d'avoir tout compris pour créer non plus on n'a pas besoin de tout savoir parce que tu sais, oui, dans d'autres podcasts que je vous ai parlé, d'autres épisodes je vous ai parlé que ça vous prenait de la technique que ça vous prenait les bases, que vous êtes solide oui, c'est sûr, ça va vous aider mais pour créer pour qu'il y ait un départ, pour vous rendre à cette étape-là, ça vous prend la créativité Puis le summum en art, c'est quand vous êtes capable de joindre les deux ensemble. Mais pour ça, il faut commencer à quelque part. Il faut commencer par créer, devenir créatif. Il y a des personnes qui vont être très créatives et d'autres qui vont être très techniques. Alors vous, qu'est-ce que vous êtes ? Plus technique, plus créatif ? Et ce qui vous manque, allez le travailler un peu, un pas à la fois, tranquillement. Racontez-vous des histoires, mais des belles histoires, et c'est comme ça que vous allez y arriver. Alors, sur ce, aujourd'hui, je vous souhaite vraiment de cesser de douter si vous doutez en vous. Je vous souhaite une journée des plus créatives. Puis je vous invite à partager aussi cet épisode-là à une amie que vous pouvez penser qui pourrait douter un petit peu trop aujourd'hui, puis que ça pourrait peut-être y faire du bien aujourd'hui, mon épisode de podcast. Et j'aimerais ça vraiment avoir un retour sur ce que vous en avez pensé. Et je vous remercie beaucoup d'avoir été là. entre mes deux oreilles et les vôtres. Alors, si vous avez aimé ça, je vous invite de partager cet épisode. Alors, on se reparle très bientôt et j'espère que la motivation va vous permettre de poursuivre votre chemin et vos rêves. Et on se retrouve la semaine prochaine pour le prochain épisode. D'ici là, écoutez votre cœur parce que votre cœur a beaucoup de choses à vous dire et pas juste votre tête. Bonne semaine.

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