- Speaker #0
Bienvenue dans ce nouvel épisode de Secrets de Polychinelle.
- Speaker #1
Je pense que la base fondamentale de la thérapie de rêve, c'est avant tout une démarche philosophique. Quand je dis philosophique, ce n'est pas de penser à l'existence sous son ensemble, mais déjà bien vivre son présent. Je pense beaucoup aux philosophes matérialistes qui disent « mais c'est ici et maintenant que ça se passe, ce n'est pas quand tout sera fini, c'est quoi le bonheur, c'est quoi le plaisir, c'est quoi un bien vivre, c'est toutes ces questions-là. » qu'on est entravé, ben oui, on va chercher des solutions. Bonjour,
- Speaker #0
je suis Laetitia Léonard, praticienne en thérapie brève. Ma mission ? T'aider à dépasser tes peurs, tes phobies, et mieux gérer le stress qui peut parfois nous submerger dans nos vies modernes. Pour cela, j'ai plusieurs cordes à mon arc. Des outils puissants comme le MDR, l'hypnose, la programmation neurolinguistique et aussi les neurosciences de l'accompagnement. Et comme je suis convaincue que le corps et les émotions sont intimement liés, la musique et le mouvement font aussi partie de ma boîte à outils. Dans ce podcast, en solo ou avec mes invités, je partage des ressources, des astuces bien-être et des témoignages inspirants pour t'aider à alléger ta charge mentale et avancer plus sereine, si tu ressens que certaines peurs te bloquent ou si ton sommeil est devenu chaotique. Je propose aussi des séances en cabinet à Paris et en visio pour t'accompagner en douceur vers plus d'apaisement au quotidien. Toutes les infos sont dans la description de l'épisode. Et pour recevoir chaque mois une bouffée d'inspiration et découvrir mes prochains ateliers de saison en visio, je propose de t'inscrire à ma newsletter. Le lien est aussi en description. J'espère que cet épisode te plaira. Et si c'est le cas, je t'invite à laisser 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée et surtout à le partager autour de toi. Ça m'aide à mieux le faire connaître. Bonne écoute ! Bonjour Julien !
- Speaker #1
Bonjour Laetitia !
- Speaker #0
Je suis ravie de t'accueillir pour ce nouvel épisode de Secrets de Polychinelle.
- Speaker #1
Merci à toi pour l'invitation.
- Speaker #0
Alors, beaucoup d'entre vous savent que je pratique des thérapies brèves en séance et notamment une thérapie que j'aime beaucoup qui est la thérapie EMDR. Et je trouvais que c'était l'occasion d'en parler aujourd'hui dans le podcast. avec une personne que je connais bien puisque Julien était mon formateur en MDR. Il forme et il pratique également cette thérapie. Et donc, j'avais envie de répondre à vos nombreuses questions sur le sujet. Pour commencer, Julien, ce que je te propose, c'est en quelques mots, qu'est-ce que c'est que le MDR ? Parce que finalement, il y a des gens pour qui c'est un acronyme un peu bizarre. Est-ce que tu peux nous expliquer ça ?
- Speaker #1
Le MDR, en quelques mots, est une technique qui permet aux personnes de sortir de leurs souffrances. et de reprendre leur vie telle qu'ils en ont envie. C'est une technique scientifique reconnue, prouvée, une thérapie solutionniste, par la thérapie brève. L'idée, c'est peut-être aussi simple que ça, c'est de désensibiliser et de permettre une reprogrammation pour que la personne soit totalement libérée finalement de ses symptômes et de ce qui entrave son développement.
- Speaker #0
Super. Quand on dit thérapie brève, on est d'accord, ça ne veut pas forcément dire furtif, rapide ?
- Speaker #1
Non, ce n'est pas l'objectif d'une thérapie brève. Quand on parle de thérapie brève, on est sur une logique où on est sur une thérapie avec des objectifs. Il y a fondamentalement différents des approches traditionnelles. On va être sur une thérapie où on va aller d'un point A à un point B, comme je le dis souvent. Et avec l'idée de déprogrammer, de reprogrammer. Donc, thérapie brève, on peut, en moyenne, on dit qu'une thérapie brève, il faut compter entre 5 et 10 séances pour atteindre son objectif. Mais ça dépend des cas, ça dépend des situations, et puis ça dépend de la problématique entre les traumas simples, les traumas complexes, les traumas relationnels, les traumas de l'enfance. Donc, bien évidemment, mais c'est une thérapie qui est orientée solution dans un temps, dans un nombre de séances. on va dire plutôt limité.
- Speaker #0
Oui, par opposition à une psychothérapie qui pourrait durer beaucoup plus longtemps. Tu parles de trauma, justement. Là aussi, il y a parfois de la méconnaissance. Qu'est-ce que c'est qu'un trauma ? Comment savoir si on a vécu un trauma ? Qu'est-ce qu'on peut donner comme information à une personne lambda qui passerait par là ?
- Speaker #1
C'est vrai qu'il y a beaucoup de sujets autour du traumatisme, beaucoup d'idées reçues. D'ailleurs, j'invite aux personnes qui écoutent. à aller questionner leur système de représentation en disant, quand on parle de trauma, on parle de quoi ? Et très souvent, pour faire l'expérience en formation, comme tu le sais Laetitia, Les premiers mots qui viennent, c'est viol, accident, agression, deuil. C'est très souvent les quatre mots clés qui ressortent. Ce qui signifie que dans notre représentation, quand on parle de trauma, on parle d'intensité, on parle d'événements extrêmement difficiles et qui ont un impact considérable. Et il y a toujours ce truc-là qui est derrière. Malheureusement, ce n'est pas dans la réalité puisqu'il existe plusieurs formes de trauma. Alors il y a le trauma isolé, quelque chose qu'on a vécu une fois. Il y a les traumas répétés, ce sont des situations qui se répètent, on parle de trauma type 2. Après on va avoir les traumas de l'enfance, les traumas relationnels. On a même des traumas sans avoir vécu l'expérience, on appelle ça un trauma vicariant. On peut faire du trauma sans avoir vécu l'expérience, ce qui montre qu'on a certainement une définition assez sommaire en règle générale. Et surtout c'est que dans ce qui est considéré comme traumatique, il y a oui. des notions d'événements, réels ou vécus, ou témoins, ou imaginés, mais il y a toute une conséquence en termes de croyances sur toi, sur les autres et sur le monde, avec des conséquences imaginées qui ne sont pas acceptables, qui vont constituer finalement tous nos comportements après l'expérience. Un traumatisme, c'est bien plus qu'une histoire d'événements, c'est bien plus complexe que ça et il n'est pas question toujours d'intensité. Par exemple, en suivant cet exemple... Un enfant qui a perdu ses petites voitures à l'école primaire, qui après un événement comme celui-ci, il développe des stratégies d'évitement et de contrôle, alors on pourra parler de traumatisme. Un ado qui s'est fait un peu moquer parce que quand il a fait sa récitation à l'oral, il s'est mis à bafouiller. On pourrait se dire, c'est pas si grave que ça. Sauf que si après cet événement-là, les conséquences en termes de comportement, on va être dans des stratégies d'évitement et de contrôle, Alors... on pourra parler de traumatisme. Et puis, paradoxalement, vous pouvez avoir des gens qui vont vous parler de deuil, d'accident, et vous allez vous dire, ah là là, ça, quel traumatisme. Oui, mais s'il est passé entre les mains de moi ou de Laetitia ou d'autres confrères et consoeurs, eh bien non, c'est plus un traumatisme. C'est devenu un mauvais souvenir. Et c'est l'essence même de l'EMDR et des thérapies brèves et de transformer un trauma en mauvais souvenir, c'est-à-dire que finalement, ce qui a été installé. soit désinstallées et reprogrammées pour qu'on puisse vivre notre expérience pleinement.
- Speaker #0
C'est intéressant, effectivement, ce sujet de se dire que c'est par les conséquences qu'on peut observer qu'il y a peut-être quelque chose qui a été traumatique. Quand on fuit certaines situations, on peut avoir des réactions disproportionnées des fois, de colère, de peur, qui peuvent aussi être des indicateurs. Je pense aussi à ça. Je ne sais pas s'il y a des indicateurs comme ça qui peuvent mettre la puce à l'oreille, entre guillemets, pour se dire, puisqu'il y a aussi, comme tu le disais, des traumas de développement. qui peuvent être liées à l'enfance. Je ne sais pas si tu veux en dire quelques mots aussi.
- Speaker #1
Oui, deux choses. C'est vrai que dans les thérapies brèves, ce qui nous importe, on va parler de schéma comportemental. C'est-à-dire qu'on ne va pas avoir une exploration du passé, de la ligne du temps, comme on pourrait avoir dans les autres psychothérapies. Ce qui nous intéresse, c'est ce qui se joue ici et maintenant, dans le présent. Finalement, c'est là où on va s'apercevoir que le comportement est raisonnable, comme j'ai tendance à dire assez... Assez souvent, au regard de la philosophie, un comportement raisonnable, on pourrait dire un comportement normal, il n'est pas forcément bon, il n'est pas forcément mauvais, on n'est pas là-dedans, mais on n'a pas un comportement qui va être trop émotionnel, il va être plutôt connecté au réel. Et puis après, on a des comportements où on sent que finalement, il y a quelque chose qui s'enclenche. On va s'apercevoir de ces contenus traumatiques dès lors qu'on va avoir des stratégies de contrôle ou d'évitement. C'est par là qu'on va commencer à se dire, ah tiens. il y a quelque chose qui traîne. Pourquoi c'est installé ? Il y a bien quelque chose qui est à l'origine de ça. Mais en EMDR, comme dans d'autres thérapies, on n'a pas besoin de connaître l'origine du monde pour traiter le problème qu'on a à traiter. Mais c'est vrai que ce sont les principaux indicateurs, ces stratégies d'évitement et de contrôle. Pour faire simple, imaginons que j'ai eu un accident de voiture, ou un licenciement, un licenciement qui s'est mal passé, ou une rupture. avec un homme et une femme qui s'est très mal déroulé, ou une expérience de vie difficile. Et à l'issue de ça, je vais avoir des stratégies de contrôle, c'est-à-dire mettre en place un processus pour que ça n'arrive plus, pour me protéger, et des stratégies d'évitement, c'est-à-dire je vais éviter les situations qui pourraient potentiellement me ramener dans la même douleur, dans la même souffrance. Alors, on peut parler de contenu traumatique. C'est à ça qu'on va déterminer si la personne va être dans le champ d'application de l'EMDR. Il peut y avoir des traumas, évidemment, qui sont derrière, mais on peut aussi travailler avec le MDR et des modèles que je développe et que je modélise, plusieurs des schémas comportementaux. C'est-à-dire qu'on a quelque chose qui est plus subtil, il y a quelque chose qui ne colle pas. On le voit dans les peurs d'abandon, les peurs du rejet, de la trahison. Pas toujours. créés derrière à partir d'expériences vraiment brutales, mais qui se sont installées dans le temps de manière plus progressive, plus insidieuse. Et là, on va pouvoir traiter exactement les mêmes choses avec la technique de l'EMDR, pas forcément sur des protocoles standard, mais avec d'autres protocoles, pour libérer la personne finalement de ça. En ce qui concerne le trauma de développement, on va parler de trauma de l'enfant, entre zéro et... On va parler de la majorité, mais... Ça se joue vraiment dans l'enfance. Le trauma de développement, on parle souvent du trauma d'attachement, système d'attachement, c'est sécurité relationnelle affective. Il y a le méta besoin pour tout individu, contrairement à ce que pouvait dire Maslow, c'est le beau mot en physiologie. On sait que dans le neurodéveloppement et en neurobiologie, le méta besoin, c'est le besoin de sécurité. Et dès lors que dans notre parcours d'enfant, de développement, certaines choses ont pu venir altérer ce système d'attachement. D'ailleurs, on va avoir ce qu'on appelle le tournoi de développement. Il est complexe, fascinant, parce que c'est la base fondamentale. Mais il faudrait au moins cinq ou six podcasts.
- Speaker #0
Tout à fait. On pourra poursuivre la série, si ça intéresse les auditeurs. Pour faire le parallèle, le milieu de l'enfance, c'est un milieu que tu connais bien. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur ton parcours ?
- Speaker #1
Oui, j'ai 44 ans, je suis basé en Savoie. Je ne fais que de la thérapie brève. Je consulte, j'ai des téléconsultations, j'ai 90% en visio. L'UMDR et thérapie brève, ça se fait très, très bien en distanciel.
- Speaker #0
Oui, c'est important de le dire aussi, parce que ça, les gens posent souvent la question. Oui, ça marche très bien. On fonctionne avec, que ce soit avec de l'audio, de toute façon, on va en reparler tout à l'heure, comment se déroule une séance. Effectivement, ça fonctionne très bien en distance.
- Speaker #1
Ouais, formateur. Et donc, c'est vrai que dans mon parcours professionnel, premier passage dans ma première partie de carrière en tant qu'éducateur spécialisé, donc avec plutôt le milieu de la délinquance, du milieu du handicap, polyhandicap avec des enfants. Et c'est vrai que c'est quelque chose qui m'a amené à avoir une lecture systémique, c'est-à-dire comprendre finalement ce qui amène quelqu'un à dysfonctionner, le pourquoi, le comment, qu'est-ce qui fait que. et puis ensuite j'ai repris mes études il y a eu une dizaines d'années, j'ai passé un Master 2 en tant qu'analyste du travail, spécialisé en psychopathologie du travail. L'analyste du travail, c'est à la fois un DRH, c'est à la fois un urgentiste et c'est à la fois un psychologue du travail. On est sur ces trois volets en même temps. C'est quelqu'un qu'on envoie sur les situations de crise dans le monde du travail pour accompagner l'individu, le collectif et l'organisation. Donc on parle d'approche systémique. Avec une vraie spécialisation en psychopathologie. J'ai continué après avec un parcours en psycho du travail parce que je trouvais ça important de me faire aussi la caisse en termes de connaissances des choses autour de la psychologie cognitive, autour de la psychologie clinique, la psychologie sociale et toutes les formes de psychologie qu'on peut connaître. Et c'est vrai que depuis 2018, j'ai eu un parcours d'experte en accompagnement des personnes en situation de handicap psychique. avec des troubles cognitifs dans le monde du travail. Donc, je ne travaille que sur prescription. Et ensuite, j'ai fait ça pendant deux ans et demi, comme expert. Et ensuite, je suis intervenu pendant 18 mois en protection de l'enfance pour remettre un établissement qui était sous enquête administrative suite à des actes de maltraitance pour les enfants qui étaient déjà maltraités. C'était un établissement qui était énorme. Il y avait plus de 80 enfants et une petite centaine de professionnels. Et je devais remettre... à ce moment-là avec une psychologue italienne, je m'en souviens très très bien, vraiment de la clinique autour des prises en charge d'enfants maltraités. Donc ça allait de 4 ans jusqu'aux jeunes majeurs. Et donc avec vraiment les indicateurs développement psychique, développement social, développement cognitif, avec toutes les problématiques d'enfants polytraumatisés et avec des ruptures d'attachement, puisque même si l'enfant était séparé de sa famille. à ce qu'on pourrait constituer comme étant un acte de protection. Malgré tout, ça vient percuter son système d'attachement. Il est coupé de ses racines. Et avec des situations juste abominables, de ce que j'ai pu voir. Donc, j'ai beaucoup travaillé avec ces enfants-là sur les prises en charge, avec les équipes, pour remettre justement cette clinique au cœur même des prises en charge. Et puis ensuite, je me suis mis à mon compte et j'ai créé cette entreprise qui s'appelle le MDR Pets. et qui travaille sur enfants, ados, adultes, familles, avec aussi de la thérapie systémique. Et puis aussi, tout ce parcours-là a fait sens aussi avec un parcours personnel. J'ai pu voir aussi la question du handicap dans ma propre famille, sur le plan psychique et sur le plan physique. Donc, je pense que depuis tout petit, ça fait partie de mes observations et du vécu. Donc, je pense que je ne suis pas devenu thérapeute parce que c'était un choix de carrière. Je pense que c'était quelque chose qui m'a animé depuis que je me rappelle, c'est-à-dire depuis que j'ai mes dix ans, en me disant, il se passe quoi là ? Qu'est-ce qui se passe ? Et comment je me protège ? Et comment je vis avec ça ? Et comment je dépasse ça ? Donc, c'est un parcours, un parcours intégral en fait.
- Speaker #0
Et c'est ce que je trouve intéressant dans ton approche, c'est justement cette volonté de comprendre la manière de fonctionner, de ne pas rester juste dans la théorie. Les thérapies, elles évoluent aussi. Et de voir comment modéliser ça, comment les faire évoluer, comment intégrer de nouvelles approches, c'est ça aussi que je trouve intéressant.
- Speaker #1
C'est fondamental parce que c'est vrai qu'aujourd'hui, la question de la thérapie, je l'aborde plutôt sous l'angle, c'est un peu philosophique en disant, on fait de la thérapie pour quelles raisons ? C'est parce que de notre présent, il y a quelque chose qui... qui entrave notre développement, d'une façon ou d'une autre. Et c'est pour ça qu'on s'engage dans une thérapie. C'est parce que nous avons besoin d'assurer notre propre développement, notre propre évolution. Donc, je pense que la base fondamentale de la thérapie, bref, c'est avant tout une démarche philosophique. Quand je dis philosophique, ce n'est pas de penser à l'existence sous son ensemble, mais déjà bien vivre son présent. Je pense beaucoup aux philosophes matérialistes qui disent « mais c'est ici et maintenant que ça se passe, ce n'est pas quand tout sera fini » . C'est quoi le bonheur ? C'est quoi le plaisir ? C'est quoi un bien vivre ? C'est toutes ces questions-là. Et dès lors qu'on est entravé, oui, on va chercher des solutions. Et la thérapie, les thérapies font partie de ça. Depuis que je suis petit, c'est par cette idée-là de développement que j'ai cherché tous les outils possibles et imaginables pour moi-même. Et puis après, la vie a fait que c'est devenu aussi pour les autres. Donc, je pense que c'est avant tout un état d'esprit de se dire, mais jusqu'où on peut aller ? Du coup, on peut aller dans le développement. Alors, du coup, on peut aller dans l'élimination des traumas, à titre personnel, parce que quand on sort d'une enfance extrêmement chaotique, il faut se reconstruire, et se déconstruire, se reconstruire. Donc, on doit passer par toutes les étapes pour pouvoir comprendre ce qui se joue. Je pense que ça a été une base d'apprentissage, pour moi, essentielle. C'est pour ça que c'est, avant tout pour moi, une histoire de vie. Et puis ensuite, une fois qu'on commence à dépasser ces traumas, vraiment parce qu'il y a des événements qui peuvent être vraiment très brutaux qu'il faut désensibiliser. Après, on est à l'étape du dessus, c'est-à-dire comment je modifie finalement mes schémas comportementaux dysfonctionnels et on continue à faire le taf. Et puis ensuite, comment je peux aussi continuer à me développer, c'est-à-dire qu'on est sur plusieurs strates. Et dès lors qu'on a des outils en place, le EMDR, je sais, quand ça est arrivé entre mes mains, ça a été pour moi non pas une révélation parce que ça faisait des années que je cherchais L'outil qui allait me permettre de mettre en application ce que j'avais découvert pour moi-même et ce que j'avais découvert aussi dans les études, je me suis dit, il y a bien un truc pour pouvoir réussir à percer un peu le coffre-fort et puis pouvoir libérer le contenu et vraiment reprendre sa vie comme on en a envie. Une fois que je l'ai eu entre les mains, protocole standard, Francine Shapiro reconnue. Ensuite, j'ai appris d'autres protocoles et puis j'en suis arrivé à modéliser aussi les miens. Parce qu'une fois qu'on a compris l'essence même, Et le mode de fonctionnement, les stimulations, tout en travaillant avec beaucoup de clarté, beaucoup de précision et de sécurité, parce que c'est l'enjeu, derrière, tout est possible.
- Speaker #0
Oui, super.
- Speaker #1
Tout est possible.
- Speaker #0
Alors, justement, tu mentionnais les stimulations pour les personnes qui ne connaissent pas encore le MDR. Est-ce que tu peux expliquer en deux, trois mots le principe ? Comment se déroule le MDR ? Peut-être deux, trois éléments aussi sur les séances ?
- Speaker #1
Oui, ça va permettre aussi de casser un peu les limites. Le MDR, c'est vrai qu'on parle de Eyes Movement, donc le mouvement oculaire. Et donc, très souvent, quand je montre ma formation, qu'est-ce que vous savez de le MDR ? On fait bouger les yeux et je réponds systématiquement, donc vous n'avez pas saisi ce qu'est le MDR. En fait, le mouvement oculaire, c'est un outil qu'on va utiliser à un moment du protocole. C'est une façon de mettre, on va parler peut-être un peu technique, mais la personne est prisonnière d'un schéma, elle est prisonnière d'une boucle, elle est prisonnière de quelque chose, elle n'arrive pas à le dépasser. Elle arrivait, par d'autres thérapies, on arrive à faire ce travail de résilience, c'est-à-dire de, j'ai vécu quelque chose, mais ça n'a pas modifié mes comportements, donc à partir de là, il faut du temps parfois, et parfois on n'y arrive pas. Et quand on n'y arrive pas, c'est là où on va s'engager dans des thérapies un peu plus puissantes pour faire en sorte qu'à un moment, le schéma neuronal en place pour changer les stratégies d'évitement. désensibiliser, reprogrammer, ça signifie simplement qu'on va ouvrir de nouvelles voies neuronales pour que la personne puisse se libérer de ce qui doit être libéré et qu'elle puisse reprendre sa mécanique. Et que pour réussir à un moment à forcer un peu la machine, si je peux le dire ainsi de façon un peu triviale, on va utiliser des stimulations bilatérales alternées. Je pense que ça, c'est le plus important. Ça veut dire qu'on va devoir travailler avec un sens particulier. Alors, un sens On peut travailler en visuel, ce qu'on connaît de l'EMDR. On peut le faire avec le toucher, on parle de kinesthésique, droite-gauche, droite-gauche, droite-gauche, droite-gauche. Et on peut le faire avec des audios. Donc on va travailler avec le canal auditif. À partir du moment où on va actionner des stimulations avec beaucoup de sécurité, c'est là où je dis attention, il y a EMDR et EMDR. On va devoir mettre en place tout un processus pour... favoriser l'ouverture de la nouvelle voie neuronale. Et à un moment, quand c'est prêt, on va utiliser les stimulations qui vont permettre de mettre en excitation la structure neuronale et justement permettre le switch qui va permettre d'ouvrir une nouvelle voie. On est dans une boucle. Imaginez simplement que vous êtes perdu dans une ville et que vous êtes toujours en train de prendre des sens uniques et que vous tournez en rond. Vous voulez sortir de la ville, mais à chaque fois, vous prenez toujours le même chemin et vous vous retrouvez toujours Merci. avec des sens interdits et des voies à sens unique. Mais vous, vous voulez sortir de la vie, vous voulez sortir de ça, et vous ne savez pas comment y arriver. Eh bien, les stimulations vont arriver à un moment donné à ouvrir une nouvelle voie où vous puissiez sortir, finalement, de ce circuit et enfin sortir de la vie pour reprendre votre route. Les stimulations, c'est exactement ça. C'est changer la voie neuronale. Vous êtes bloqué dans votre circuit. Vous ne savez pas comment faire. Vous n'avez pas de GPS. Vous n'avez rien. Vous n'avez pas de... de carte, vous n'avez pas de visibilité, vous ne savez pas comment faire pour sortir de ce circuit en plein centre-ville. Et le MDR va permettre ça. Mais le MDR, c'est tout, tout, sauf les stimulations bilatérales alternées. C'est tout un processus en amont de questionnement stratégique. C'est qu'est-ce qu'on va chercher ? C'est quoi les déclencheurs ? Et on n'a pas besoin de questionner les lignes du temps. Les événements du passé, finalement, n'ont pas peu d'importance pour ce qu'on a à faire parce que... La personne a besoin simplement d'ouvrir une nouvelle voie et à une certaine étape du protocole, oui, on va lancer les stimulations. Parce que pour favoriser cette ouverture de voie, on va mettre les structures neuronales en excitation pour justement le faire.
- Speaker #0
Oui, très clair.
- Speaker #1
C'est important de préciser, EMDR, les yeux qui bougent, non, on va arrêter ça tout de suite. C'est important de préciser que Pour les patients ou les patientes, ou si un jour, pour les auditeurs et auditrices, vous voulez tenter le MDR, vous trouvez un professionnel qui vous fait « buller les yeux » dès la première séance, danger. Jamais de la vie.
- Speaker #0
On ne le fait pas en première intention, effectivement. C'est assez important de le rappeler. Et alors, les auditeurs et auditrices peuvent se poser la question, est-ce qu'il y a des contre-indications à le MDR ?
- Speaker #1
C'est délicat de répondre à cette question-là, parce qu'en réalité, la seule contre-indication qu'on pourrait voir, c'est que la personne ne soit pas réceptive aux stimulations. C'est la seule contre-indication. Après, la deuxième contre-indication, c'est d'être avec un professionnel qui sait de quoi il parle. C'est tout. Parce que quand vous arrivez avec des situations et si dès le départ, vous avez un professionnel qui vous dit « Allez hop, on se lance dans le protocole standard. » Oui, mais attention, il y a des protocoles. Je sais que, bon, Laetitia, on peut en parler parce que je connais ma façon de travailler avec l'idée de mettre de la sécurité, de la sécurité, de la sécurité, de la sécurité. EMDR PEPS, ça veut dire « protocole étendu les protocoles standards. Protocole étendu, pourquoi ? Parce que les premières séances d'EMDR que je vais faire ne sont pas des EMDR de défensibilisation, mais des EMDR de ressources comme de la préparation mentale pour faire en sorte que la personne puisse déjà découvrir ce que c'est et ce qui se joue dans le corps avant de faire quoi que ce soit. je vais d'abord vérifier avec la personne si elle est réceptive, je vais lui faire vivre une expérience douce, très agréable, pour lui dire c'est ça qu'on va obtenir, pour qu'elle puisse consentir de façon totalement éclairée sur... « Ok, je comprends ce que ça va faire, j'ai vécu l'expérience. » Et à partir de là, la personne peut dire oui ou non, je veux y aller ou pas. Contrairement à tout le professionnel qui sort tout le protocole standard sans avoir vérifié en amont si la personne était d'accord. De deux, si elle appréciait, appréciée au sens noble, appréciée dans tous les sens. Et de trois, si elle était réceptive. EMDR, attention, le protocole standard dit des choses. après La pratique du professionnel dans son ensemble dira autre chose.
- Speaker #0
Tout à fait. Et justement, parlant de ça, pour la formation, parce que les... Il y en a beaucoup qui me posent la question de savoir s'il faut que la personne soit psychologue de formation, comment savoir, enfin voilà, quels indicateurs tu pourrais donner. Donc là, tu en as déjà donné quelques-uns.
- Speaker #1
Aujourd'hui, quelqu'un peut vous dire je fais de l'UMDR sans avoir fait aucune formation. Mais la loi, elle ne l'interdit pas. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, quelqu'un qui dit je fais de l'UMDR, qui a fait trois tutos de 10 minutes sur YouTube, a écouté deux, trois émissions en disant ça a l'air sympa. J'ai eu des gens comme ça qui me disent « moi je veux faire des formations de MDR » . Je leur dis « qu'est-ce que vous en savez ? » . Je me dis « j'ai vu les trois trucs, je sais bouger les yeux, de temps en temps en séance il se passe des choses » . Je dis « bah oui, ce qui me serait bien c'est d'arrêter » . Mais je ne peux pas dire à la personne qu'elle n'a pas le droit de le faire. Elle le sait, elle le fait. Et puis après, même si vous avez des professionnels qui sont formés et qui sont surformés, peu importe par qui et par quoi, ça ne garantit pas que c'est un bon professionnel. C'est comme les dentistes. Je dis, voilà, vous avez tous les dentistes, ils sont formés. Et vous pouvez tomber sur un bouquet, vous pouvez tomber sur un charcutier, vous pouvez tomber sur quelqu'un qui est très délicat. Ce n'est pas parce qu'on fait le même métier qu'on le fait de la même manière. Donc, je pense que ce qui va faire la différence est intéresser-vous, oui, au parcours de la personne, mais en dehors de son parcours universitaire, parce que ça ne lui dit rien, quelqu'un qui est bien formé, qui ne fait que ça, Et même si elle a un parcours différent, ça peut être un très bon professionnel. Alors, j'ai eu la chance de former des psychiatres, des médecins, des psychologues, des psychothérapeutes, des hypnothérapeutes. J'ai vu des bons professionnels partout, peu importe le domaine, des infirmiers, des élus. Donc ça, pour moi, c'est vraiment un point très important. Mais il n'y a pas de réglementation. Donc, la réputation, le bouche à oreille dans ce métier-là, essentiellement.
- Speaker #0
Oui, c'est sûr, le bouche à oreille. Et puis, comme tu disais, il y a quelques indicateurs. Quelqu'un qui, dès la première séance, veut faire bouger les yeux, c'est... C'est un peu louche.
- Speaker #1
Ça, l'autre indicateur, c'est la personne qui veut impérativement désensibiliser des événements. Là, j'ai eu le cas l'autre jour, une personne qui m'a dit « J'ai fait de l'EMDR. » Je lui ai dit « Ok, vous avez travaillé sur quoi ? » « Sur un deuil. » Je lui ai dit « Pourquoi vous allez-vous travailler sur un deuil ? » Parce que la personne m'a dit « Parce qu'en EMDR, on travaille sur des événements. » C'est tout sur ça, l'EMDR. L'EMDR, on ne travaille pas sur les événements. On travaille sur les croyances, les conséquences imaginées, les schémas comportementaux installés après un ou plusieurs événements qui ont même parfois été entendus. Ce qui pose problème, c'est ça. On est dans des TCC, on est dans des thérapies cognitives, ce qui est en lien. Et tu sais comme moi qu'on peut même désensibiliser en passant par le futur, par des événements qui vont arriver. Donc, dès que vous avez un professionnel qui veut impérativement vous envoyer dans le passé pour aller nettoyer, ce n'est pas l'objectif de l'EMDR. L'EMDR, c'est quoi ? Donc, on vient désinstaller des croyances sur soi, sur les autres, des peurs que ça se reproduise. Après, à partir de là, on avance. Bien évidemment, il y a des événements qu'il faut venir travailler parce qu'on est sur des événements isolés. Je pense que le véritable indicateur, c'est un thérapeute qui vous dira qu'est-ce que vous voulez, qui vous questionnera simplement sur ce que vous voulez vivre. Ce sera quelqu'un qui vous amènera à vivre le présent et le futur au regard de ce que vous voulez. Ce n'est pas quelqu'un qui va vous faire une analyse et remonter sur cette génération, même si parfois c'est nécessaire dans le temps générationnel. Mais en tout cas, la première démarche, la première question, c'est qu'est-ce que vous voulez devenir ? Qu'est-ce que vous voulez vivre ? Elle est là, l'essence même de l'EMDR et des thérapies brèves. C'est solutionniste, c'est ici et maintenant que ça se passe. Un tout petit exemple, mais j'ai une dame qui vient et qui, dès la première séance, dès le premier moment, elle me parle d'un ex-conjoint qui l'a violenté physiquement. et sexuellement. Et qu'il l'a, il l'a, donc on est sur une situation de viol avec violence. On pourrait se dire c'est évident, elle veut travailler là-dessus. Mais non. Je lui ai posé la question, je lui ai dit ok, d'accord, je suis content. Mais qu'est-ce que je peux faire pour vous ? Et cette dame-là m'a dit moi ce que j'aimerais, c'est de pouvoir retrouver un travail et d'y rester. Ça peut paraître étonnant mais c'est ça, le MDR. parce que pour le coup, qui pose problème à la personne bien évidemment que l'événement du passé il est là, mais elle ce qu'elle veut ici et maintenant, c'est d'avoir un travail, se stabiliser financièrement, émotionnellement.
- Speaker #0
Et c'est à partir de là qu'on va engager la thérapie. Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? Et ensuite, on ira voir quels sont les événements qu'on va appuyer, qu'on va désensibiliser pour travailler sur sa thématique. Mais elle, ce qu'elle a besoin, c'est de retrouver un travail. Parce que depuis, évidemment, elle est en errance totale. Elle a déménagé sept fois, elle a changé sept fois de région depuis deux ans. Et qu'elle a besoin de ça. Mais sa demande, c'est vraiment de pouvoir se stabiliser. Et on va l'aider. Et à partir de là, on va engager la thérapie. à partir de son objectif, pas à partir des éléments du passé. Je pense que l'indicateur principal, il est là. Oui, c'est vrai. Comme on est formé de la même manière, Laetitia, on est solutionniste. Nous, ce qu'on veut, c'est que la personne vive bien ici et maintenant.
- Speaker #1
Tout à fait. La demande ici et maintenant, et on part de la demande de la personne qui vient nous voir, et effectivement, on ne peut pas aller rechercher, analyser, décortiquer tous les événements du passé. c'est pas l'objectif premier ça serait une analyse J'aime bien demander dans mes épisodes à chaque invité s'il y a une peur que tu as su dépasser ou que tu aimerais dépasser. Alors peut-être grâce à l'EMDR ou grâce à une autre technique. Est-ce que tu en as une en tête à partager avec nous ?
- Speaker #0
Oui, une insécurité relationnelle. Là, pour le coup, vraiment en France, comme je disais, vraiment très insécurisante. Il y a développé derrière du trouble anxieux avec l'idée que dans les relations, ça allait toujours finir par soit de la trahison, soit du rejet, soit de l'abandon. En des années, j'ai travaillé ça. J'ai dépassé. J'ai dépassé ces peurs-là en remettant de la sécurité. C'est l'expérience la plus belle que j'ai pu avoir, la plus douce et la plus poétique. Parce que vivre une expérience de vie sans être dans la peur, pour moi, j'ai découvert sur le tard ce que pouvait signifier le mot vivre, en fait. Alors, ça peut paraître un peu bateau comme ça. Ne plus être parasité par contrôler l'évitement. Ça fait voir le monde vraiment d'une façon complètement différente. Et même dans les relations tous les jours. J'interagis avec vraiment beaucoup plus de souplesse. J'ai plus d'attentes. Et les relations, elles sont beaucoup plus belles. Et puis voilà, ça faisait partie des plus belles peurs que j'ai pu dépasser. Et puis après, des peurs suite à des accidents, des choses comme ça. J'ai chuté très violemment sur un rocher il y a une vingtaine d'années. Et en glissant dessus. Donc tout ce qui relevait de la glisse, c'était juste pas possible. Toutes les situations où je pouvais glisser. Pareil, EMDR, EMDR, EMDR. Et pour la première fois de ma vie... À 43 ans, je me suis offert des cours de ski et j'ai adoré.
- Speaker #1
Trop bien.
- Speaker #0
C'est génial. Et vivre sur la peur.
- Speaker #1
C'est important d'avoir des témoignages comme ça, parce qu'effectivement, quand on est tout le temps dans des troubles anxieux depuis toujours, on a l'impression que ça fait partie de nous et qu'on sera un peu toujours comme ça. Et non, en fait, heureusement, il y a des thérapies qui sont là pour nous aider à dépasser ça. Et c'est génial quand on en fait l'expérience. C'est un super témoignage.
- Speaker #0
Oui, et puis ça permet aussi, je trouve, c'est important pour moi de l'exprimer. Parce que j'ai quand même écrit aussi un ouvrage qui parle de cette transformation-là il y a deux, trois ans. Il n'y a pas de surhomme. Votre praticien, votre praticienne, et aussi dans les mêmes circuits, les mêmes schémas, c'est universel, les schémas dysfonctionnels. Tout le monde en porte.
- Speaker #1
Tout à fait.
- Speaker #0
Avoir l'expérience de quelqu'un ou le témoignage de quelqu'un qui dit « J'ai vu, je l'ai vécu, je l'ai dépassé, je peux vous raconter avant et après. » Et surtout, Et je pense que la partie la plus importante, et c'était aussi l'objet de ce livre, c'est-à-dire, je veux aussi vous expliquer ce qui va se passer pendant. Parce que ce n'est pas si simple que ça. On n'est pas sur Instagram en cinq minutes par jour avec une application, vous allez pouvoir atteindre l'éveil. C'est un chemin, c'est un parcours. On apprend sur soi, on apprend sur les autres, on apprend beaucoup de choses. Pas toujours marrant, pas toujours facile. Par contre, une fois qu'on est de l'autre côté, c'est juste merveilleux.
- Speaker #1
Complètement. C'est vrai que le thérapeute, on reste des êtres humains et forcément, on a aussi traversé nos propres peurs et on a forcément travaillé sur nous aussi. C'est important de le rappeler aussi. Alors, j'aime demander également quel autre secret de Polychinelle t'aimerais voir abordé dans un prochain épisode ?
- Speaker #0
Un autre secret, c'était peut-être une expérience que j'ai vécue il y a 25 ans dans une forêt, en pleine nuit, tout seul, avec le dépassement de la peur en protocole sans rien du tout. C'est quelque chose que j'aimerais beaucoup aborder. C'est quelque chose que j'aimerais aborder en disant, c'est quoi une peur ? Comment ça se manifeste ? Quelle est l'énergie qu'il faut pour la dépasser ? Et le processus de ce qui s'était passé, c'était vraiment une expérience pour moi, d'être dans le dépassement d'une représentation de quelque chose qui me faisait, qui m'emboissait terriblement, et de sa confrontation. La confrontation à la terreur.
- Speaker #1
Tout un programme. on prend rendez-vous pour un prochain épisode ça m'intéresse c'est un de mes sujets phares Parfait, je note, je prends note. Et alors Julien, je mettrai en description bien évidemment tes coordonnées, etc. Le plus simple pour te suivre, pour te contacter, ça se passe comment ?
- Speaker #0
Le site web, c'est pas mal. Après, sur Instagram.
- Speaker #1
Ton pseudo sur Instagram, je le mettrai en description.
- Speaker #0
C'est julien-chauvin-emdr. Ok, parfait. Et puis par WhatsApp. WhatsApp, c'est le canal de communication principal. Les gens me contactent par WhatsApp. Bonjour, j'aimerais prendre rendez-vous. Donc, il y a plusieurs canaux, mais je ne publie pas grand-chose. Je suis 13 ans, mais pas actif.
- Speaker #1
Ça marche. Tu es aussi très actif d'un point de vue formation. Donc, il y a de quoi faire.
- Speaker #0
Ouais. Et recherche.
- Speaker #1
Et recherche, exactement. Tu arrives. Et recherche.
- Speaker #0
Et innovation.
- Speaker #1
Merci beaucoup, Julien. C'était très instructif.
- Speaker #0
Merci à toi, Laetitia. C'était génial. J'adore.
- Speaker #2
Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Secrets de Polychinelle. Si l'épisode t'a plu, je t'invite à mettre un avis 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée, à me laisser un commentaire ou à le partager avec tes proches. Si tu souhaites aller plus loin, je t'invite à t'inscrire à ma newsletter pour recevoir plus de conseils bien-être dans ta boîte mail. Tu trouveras le lien en description de cet épisode. Et à bientôt pour un nouvel épisode.