- Speaker #0
Pour moi, celui qui est vraiment la référence en matière d'hypersensibilité en France, c'est Saverio Tomasella. Il dit que le terme hypersensibilité peut être un peu gênant, parce qu'en général, tout ce qui est hyper, ça relève de la pathologie. Et lui, il veut bien dire qu'un individu qui est hypersensible, c'est un tempérament, ce n'est pas une pathologie.
- Speaker #1
Bonjour, je suis Laetitia, praticienne en thérapie brève et coach en leadership. Ma mission, c'est d'aider à retrouver un sommeil de qualité et à mieux gérer le stress de nos vies modem. Pour cela, j'ai plusieurs cordes à mon arc. Les thérapies brèves, comme le MDR, l'hypnose, la programmation neurolinguistique, et aussi les neurosciences de l'accompagnement, la musique et le mouvement qui font partie de ma boîte à outils. Dans ce podcast, seule ou avec mes invités, nous parlons de sport, d'alimentation, de choix de vie, et puis de cette charge mentale que nous souhaitons. J'ai au mieux dans le travail, le couple ou encore la parentalité. Si tu cherches à prendre soin de toi, tu es au bon endroit. J'espère que ce nouvel épisode te plaira. Et puis, bien évidemment, si c'est le cas, je t'invite à mettre un avis 5 étoiles sur ta plateforme préférée et à le partager avec tes proches. Bonne écoute ! J'ai rencontré Karine à l'époque où j'occupais une partie de mon temps libre entre l'écriture d'articles pour mon blog de bonnes adresses culinaires et les sorties et participations à des événements pour blogueurs en vue de tester de nouveaux restaurants, de nouvelles boutiques. Ce jour-là, c'est la cuisine qui nous a réunis autour d'un atelier. J'ai continué à suivre ensuite les pérégrinations et les trouvailles mode et beauté de Karine, à la suivre également dans son quotidien de maman. Parmi les choses qui font écho, il y a Pellemelle, sa passion pour l'orthographe, ses conseils lecturavisés et sa vision briven de camp de l'intérieur. Si vous avez suivi la série Desperate Housewives, vous saurez de qui je veux parler. Et puis à travers tous ces partages et nos échanges ponctuels, c'est aussi son ultra-sensibilité qui me parle. C'est donc tout naturellement que j'ai souhaité aborder ce sujet avec elle. Bonne écoute ! Bonjour Karine.
- Speaker #0
Bonjour Laetitia.
- Speaker #1
Ravie de t'accueillir pour cette nouvelle édition du Secret de Polychinelle. je suis ravie de faire partie de cette aventure merci d'avoir répondu présente j'avais envie aujourd'hui d'évoquer un sujet qui me tient particulièrement à coeur dont nous allons parler dans quelques instants mais avant tout j'aimerais que tu puisses te présenter en quelques mots pour nos auditeurs
- Speaker #0
Très bien, donc je m'appelle Karine, j'ai eu 40 ans, je suis maman de 4 enfants, je suis également enseignante de lettres classiques et je suis passionnée par tout ce qui peut toucher à la créativité en ce moment et je lui donne libre cours actuellement sur mon compte Instagram puisque je me passionne pour la langue française de par mon métier évidemment mais aussi par mon compte Instagram.
- Speaker #1
C'est vrai que tes posts sont toujours très instructifs sur le sujet. Étant une ancienne passionnée, tu me redonnes un peu goût aussi à l'orthographe. Et aujourd'hui, il y a un sujet dont nous entendons beaucoup parler dans les médias, qui est le sujet de l'hypersensibilité. Alors, j'avais envie de l'évoquer aujourd'hui parce que je me demande si ça ne devient pas un petit peu un phénomène de mode, un phénomène de société, ou est-ce que finalement c'est un vrai sujet ? Et... Ce que j'aimerais voir un petit peu avec toi, c'est déjà que tu nous expliques ce que c'est pour toi l'hypersensibilité et comment est-ce que tu as découvert que tu étais une hypersensible, puisque tu en parles régulièrement au travers de tes lectures, de tes lives sur Instagram.
- Speaker #0
Pour moi, si je dois définir l'hypersensibilité, c'est une exacerbation de tous les sens. On appelle ça l'hyperesthésie. Donc tous les sens sont beaucoup plus réceptifs que chez les personnes qui ne sont pas hypersensibles. ce qui peut provoquer aussi bien des choses formidables du point de vue créativité une fois de plus, mais aussi de grandes souffrances quand on ne supporte pas par exemple les bruits que d'autres tolèrent très bien. Évidemment, je développerai plus tard. De mon côté, j'ai découvert l'hypersensibilité en écoutant un podcast. Justement, moi j'écoute énormément de podcasts. Le podcast Émotions sur l'hypersensibilité. Et je l'écoutais au début d'une oreille distraite parce que je ne me sentais pas du tout concernée par le sujet. J'avais un petit peu le cliché en tête. Pour moi, les gens hypersensibles, c'était des gens à fleur de peau qui avaient tendance à pleurer pour un rien, à pleurer devant n'importe quel film, alors que par exemple, du point de vue des pleurs, ça ne me définit pas du tout puisque j'ai tendance à tout garder pour moi. Et au fur et à mesure de l'écoute de ce podcast, je me suis dit, mais c'est pas possible, je suis hypersensible. Et à partir de là, j'avais ouvert, j'allais dire la boîte de Pandore, mais non, parce que ce n'est pas négatif, ça a été plutôt une véritable révélation pour moi, et j'ai écouté tout ce que je pouvais sur l'hypersensibilité, et je me suis dit, bon, je ne peux faire que ce constat-là, je suis hypersensible.
- Speaker #1
et c'est un sujet que tu as quand tu dis que tu as justement découvert que tu étais hypersensible en fait tu t'es reconnu dans certaines manifestations est-ce que tu peux nous en parler un petit peu plus tu disais que c'était pas forcément les pleurs parce que c'est un peu l'image l'a priori que nous pourrions avoir sur une personne hypersensible
- Speaker #0
De mon côté, c'était, alors, du point de vue de l'exacerbation des sens, moi, je suis misophone. Je m'étais déjà renseignée sur le sujet, j'avais vu qu'il y avait un mot pour définir ça, donc je vais le définir, parce que tout le monde ne connaît pas le terme. Ça vient du grec misein qui signifie détester et phonos leçon Donc moi, ce ne sont pas n'importe quels sons que je déteste. Je disais toujours, ça paraît très misanthrope quand je dis ça, mais je disais, je ne supporte pas les bruits humains. Donc tout ce qui est mastication, déglutition. Quelqu'un qui mâche un chewing-gum, quelqu'un qui mange des chips à côté de moi. Tout à l'heure, j'ai un ami qui a fait ça. Je commence à me crisper. Je lui dis, mais ce n'est pas possible, tu fais ça à côté de moi. Et en plus, il avait la bouche ouverte. Et c'est plus fort que moi, c'est épidermique. Et ça m'a toujours posé problème, notamment avec mon mari, parce que j'essayais de faire des efforts, mais il voyait bien que je ne pouvais pas gérer ça. Donc, j'étais toujours obligée de mettre de la musique pour ne pas entendre ces bruits de mastication.
- Speaker #1
lui de son côté faisait des efforts mais bon il ne peut pas lutter contre ce phénomène absolument naturel et oui et je comprends totalement parce que j'ai le même souci que toi et c'est vrai que souvent les gens autour ne comprennent pas parce que forcément ils n'ont pas cette hypersensibilité que ce soit en raclant un pot de compote ou en mâchant oui effectivement il y a certains bruits qui peuvent être vite insupportables et je me pose la question justement par rapport à ton travail puisque Tu es enseignante, si je ne me trompe pas. Je suppose que tu es dans un environnement avec beaucoup de stimulation, beaucoup de bruit notamment. Et comment est-ce que tu gères cela justement dans le cadre de ton travail ?
- Speaker #0
C'est une très bonne question parce qu'en général, pendant les vacances scolaires, notamment les vacances d'été, je déconnecte totalement de tout pendant deux mois. Et à chaque fois, mon appréhension principale... C'est de retrouver le bruit du collège, puisque je suis enseignante au collège. Et le bruit, je ne l'ai pas dans ma classe parce que j'arrive à instaurer un climat de travail serein. Et je leur dis dès le début que j'ai vraiment un problème avec le bruit. Ça, je l'ai toujours dit avant même d'avoir identifié que j'étais hypersensible. Et comme tout se passe bien, les élèves sont respectueux de ça. Mais ce qui me dérange à chaque fois, ce sont les moments de montée en classe, les moments où je suis dans les couloirs, puisque en plus du bruit, je me sens tout de suite oppressée par le monde. Puisque j'ai aussi un problème relationnel, c'est-à-dire que moi, dès qu'il y a plus de six personnes, je ne peux plus m'exprimer, je n'ose pas parler. Et dès qu'il y a du monde autour de moi, j'ai un petit côté agoraphobe aussi. Donc je sais qu'il faut que j'essaie de me mettre dans une bulle, et j'y parviens, parce que sinon je ne ferais pas ce métier-là depuis 20 ans. Mais c'est tout un conditionnement, et j'ai aussi des moments où je peux me ressourcer. Alors j'ai un petit secret de polychinelle justement, c'est que quand j'ai la chance d'avoir une salle qui m'est attitrée au sein du collège, j'y vais le midi. Donc mes collègues sont tous réunis entre eux dans la salle des professeurs, et moi j'ai un côté où je m'exclus toute seule, je le dis bien, exclu volontaire, mais j'ai besoin de me ressourcer seule parce que le midi il y a une surstimulation aussi des collègues qui ont des conversations qui en plus ne me passionnent pas. donc je souffrais de ça vraiment et j'en ai souffert longtemps je me disais mais c'est horrible parce que je n'arrive pas à me sociabiliser et ça c'est aussi mon autre trait de caractère,
- Speaker #1
souffrir quand il y a trop de monde autour de moi une fois qu'on en est conscient ça permet au moins de prendre les actions qui s'imposent pour pouvoir se ressourcer surtout et se préserver parce que là aussi les gens ont tendance à à penser qu'on exagère, que ce n'est pas si grave, que ça fait partie de la vie en société, mais ça a des conséquences plus ou moins fortes. Et c'est vrai que c'est important pour l'équilibre personnel. Et alors à la maison, avec plusieurs enfants ?
- Speaker #0
À la maison, les enfants ont bien compris mon fonctionnement. Ce que je fais, c'est qu'évidemment, je les laisse jouer, je les laisse s'amuser. Mais je prends sur moi. Et il y a toujours un moment où... je sature. Et je le dis très clairement, je leur dis, non mais là je sature. Je sature, je me sens oppressée, et ce sont deux termes que j'utilisais très souvent, et ce qui m'a fait du bien, c'est que quand j'ai lu un livre sur l'hypersensibilité, le livre le plus complet à ce sujet, j'ai retrouvé ces termes qui étaient utilisés, et là je me suis dit, ah mais ça venait de ça, je pensais vraiment que j'étais intolérante, et je m'en voulais d'être comme ça, mais je voyais bien que mon corps ne pouvait plus du tout résister, alors que mon esprit avait encore envie de tolérer tout ça, Mais c'est un trou plein d'émotions qui me submergent et je leur demande d'arrêter.
- Speaker #1
D'accord Est-ce que justement par rapport à tes astuces au quotidien J'imagine que ça fait partie de tes astuces De l'exprimer finalement De choisir un moment pour t'isoler Est-ce qu'il y a d'autres éléments D'autres choses que tu as mises en place Depuis que tu t'es rendu compte que tu étais hypersensible
- Speaker #0
Oui donc c'est tout ce qui contribue A me mettre dans une bulle Et à me retrouver seule Puisque j'ai toujours eu un grand besoin de solitude Et forcément avec une famille nombreuse Ce n'est pas ce qu'il y a de plus facile Donc j'ai de la chance parce que mon mari Est un peu plus fort Dès qu'il le peut, le week-end, il sort avec les enfants pour me laisser toute seule. puisque moi je me ressource dans la solitude et je pensais que c'était dû à un trait de caractère à savoir le fait que j'étais introvertie mais en réalité je suis une hypersensible introvertie il faut savoir qu'il y a des hypersensibles extraverties mais la majeure partie des hypersensibles sont introverties 80% des hypersensibles le sont et donc le fait de me retrouver seule ça c'est génial, seule dans le silence ensuite il y a la méditation, on en parle énormément et chez moi ça a été miraculeux Je fais de la méditation quotidiennement depuis décembre 2017 et ça m'a permis de me reconnecter à moi-même et de réussir à me reconcentrer aussi parce que j'ai tendance à être très dispersée, à vouloir faire beaucoup de choses à la fois, ça c'est aussi mon cerveau qui fonctionne comme ça. Et grâce à la méditation, j'arrive à être très concentrée sur un sujet et surtout à faire abstraction du contexte.
- Speaker #1
D'accord, et la méditation, tu utilises des outils, des applications particulières ou tu fais ça ? par toi-même, tu as des petites astuces,
- Speaker #0
peut-être d'être guidée j'ai essayé toute seule et je voyais bien que j'étais tellement submergée par toutes mes pensées que je n'arrivais pas à me canaliser toute seule, donc j'ai pris la fameuse application Petit Bambou à laquelle j'ai adhéré donc je prends mon abonnement qui se renouvelle chaque année, je sais que parfois il y a des gens qui me disent, ah mais c'est une application payante je n'hésite pas du tout à la payer parce que déjà ce n'est pas cher et c'est un investissement que j'ai tout de suite rentabilisé. Et ce que j'aime c'est qu'il y a différents thèmes. Par exemple, pour m'endormir, je prends l'application Sommeil qui fonctionne très bien. Quand j'ai besoin d'évoluer un petit peu, de m'améliorer, je prends le module Lâcher-Prise. Donc je m'y retrouve entièrement.
- Speaker #1
Et tu parlais de ton mari qui essaye aussi de s'adapter. Comment est-ce que justement lui, il vit cette hypersensibilité ? Est-ce qu'il y a des choses à savoir pour des personnes qui vivent avec des personnes hypersensibles ?
- Speaker #0
Je pense qu'il faut vraiment accepter cette différence entre nous. Et ce qui me fait plaisir, c'est qu'avant même que je pose cette espèce d'étiquette sur moi, même si on n'aime pas trop les étiquettes, moi au contraire, ça m'a fait du bien, en tout cas ce terme. Il m'a toujours comprise parce qu'il voyait que j'essayais de faire des efforts et j'essayais de lutter. Et il m'a toujours dit, non, non, mais c'est vrai, je mâche un peu trop fort. Donc j'ai de la chance d'avoir été comprise parce que je lis ce qu'il ne faut pas. C'est essayer de dire non mais attends t'en fais beaucoup trop, adapte-toi aux autres, arrête de faire ton cinéma, il faut vraiment que tu t'adaptes à la vie en société. Non, moi je n'ai jamais eu ce type de remarques et pourtant ça a été compliqué au début parce que lui il est totalement extraverti et lui se ressource dans le contact avec les autres. Moi à chaque fois je ne comprenais pas les rares fois où il a un moment seul, il téléphone à un ami pour aller voir quelqu'un donc on est vraiment très différents, il a beaucoup d'amis. Et à chaque fois qu'on se retrouvait avec ses amis, dès qu'il y avait plus de dix personnes, j'avais tendance à me renfermer et il le voyait bien. Et il ne m'a jamais jugée pour ça. J'ai été jugée un petit peu au début, sauf que ses amis ont bien compris que c'était plus fort que moi là aussi. Et ils ont bien vu que j'étais différente quand on était en plus petit comité. Donc ce que j'ai aimé, c'est que j'ai été entourée de personnes suffisamment intelligentes, parce que c'est quand même... La tolérance et l'intelligence pour moi sont quand même fortement liées et donc suffisamment intelligentes pour être tolérante envers moi et envers mon attitude.
- Speaker #1
C'est important, parce que c'est vrai que finalement, c'est plus un trait de caractère qu'autre chose. Ce n'est pas non plus une maladie, mais c'est important d'en être conscient. Et c'est vrai que le fait d'en parler de plus en plus, au moins, ça permet de mettre des mots et de ne pas être forcément assimilé à des personnes qui sont finalement trop sensibles ou trop je ne sais quoi. C'est juste un trait de caractère différent. Par rapport aux films, par rapport au... Est-ce qu'il y a des choses aussi que tu ne peux pas regarder ? On parlait des bruits tout à l'heure. Il y a aussi des types de films. que tu ne supportes pas ?
- Speaker #0
Ah si, ça me fait sonner. Quand on évoque ça, parce que là aussi, ça a été une libération. Évidemment, avec mon mari, nous voulions, surtout au début, parce qu'après, maintenant qu'on a des enfants, passer une soirée tous les deux, c'est un peu plus compliqué. Mais au début, nous avions envie de partager un moment privilégié devant un film. Et à chaque fois, je lui ai dit, écoute, je suis désolée, mais je ne supporte pas les films où il y a des armes à feu, où il y a des bruits, où il y a de la violence. Donc ça restreignait énormément. donc ça a été frustrant au début donc nous avons trouvé des compromis mais je dois dire que c'est lui qui faisait beaucoup de concessions puisque moi en gros j'aime bien les films français les films un peu intellos comme les films vraiment totalement divertissants et lui il était plus tenté par les séries ou au contraire il y avait du sang, des armes à feu et quand j'ai lu un livre sur l'hypersensibilité j'ai vu que c'était une caractéristique parce que nous ça nous submerge trop et tout ce qui est violence pour nous c'est insupportable vraiment bien plus que pour les autres
- Speaker #1
totalement, oui Et le fait parfois de vivre davantage aussi le film en fait, ce qui se passe vraiment et justement de ne pas supporter quand c'est quelque chose de trop intense parce qu'on se retrouve presque à vivre la situation par procuration. Ça paraît démesuré aux yeux des autres, mais ce n'est pas du chiquet comme on dit. C'est vraiment quelque chose qu'on ressent fortement. Très bien. Alors moi, ce que je me demandais aussi, c'est par rapport à tes enfants. Justement, tu disais que ton mari, lui, n'est pas du tout, plutôt extraverti. Et toi, tu as découvert que tu étais une hypersensible introvertie. Comment ça se passe pour tes enfants qui grandissent ? Certains qui sont encore petits, mais est-ce que tu notes dans le comportement, tu te reconnais dans certaines choses ? Est-ce que... Je ne sais pas, est-ce qu'il y a des similitudes ou est-ce que tu as l'impression qu'il y a des choses qui se transmettent entre guillemets, des traits de caractère aussi ? Ou pas du tout ?
- Speaker #0
Pour les enfants, je suis vraiment en train de me poser la question actuellement. Alors déjà, le petit troisième, c'est sûr qu'il est hypersensible. Et là aussi, j'ai eu une révélation en lisant et en écoutant des témoignages parce qu'il y avait des petits détails du quotidien qui me paraissaient anodins mais qui avaient un impact fort. Par exemple, il s'est toujours plaint. du fait qu'il ne supportait pas les étiquettes. Et je me disais, non mais quand même, il exagère, donc je lui coupais l'étiquette, mais si je laissais un tout petit morceau, il revenait me voir en disant que l'étiquette n'était pas bien coupée. Et d'ailleurs, je l'appelais la princesse au petit poids, parce que je me disais, il a une sensibilité beaucoup trop forte, et je pensais qu'il était juste dans l'exagération, et que c'était simplement qu'il était un peu maniaque. Et ça, quand on regarde, quand on fait des tests pour savoir si notre enfant est hypersensible, c'est la première caractéristique, est-ce qu'il est gêné par les étiquettes ? Il ne supporte pas les coutures de chaussettes. Il faut faire attention à bien mettre la chaussette avec la couture mise correctement, sinon ça le perturbe énormément. Il ne supporte pas les vêtements mouillés. Par exemple, tout à l'heure, il était dehors, il s'est mis à pleuvoir. De tous les enfants qui étaient présents, il est le seul à être rentré pour nous dire mes chaussures sont mouillées Il ne pouvait plus rien faire. Pour lui, c'était insurmontable. Donc il a 4 ans, je le précise. Là, je joue aussi. Et nos amis ont dû nous prêter une paire de chaussures pour qu'il puisse repartir parce que pour lui, c'était... vraiment un véritable obstacle pour continuer sa journée.
- Speaker #1
Oui, effectivement, ça peut vraiment prendre des proportions importantes sur le quotidien. ça peut poser problème. Et alors, je sais que tu as lu beaucoup, beaucoup de choses, et donc écouté beaucoup d'émissions aussi sur le thème de l'hypersensibilité. Est-ce qu'il y a un livre ou un podcast, une discussion qui t'a parlé plus qu'une autre, que tu recommanderais peut-être ? Oui,
- Speaker #0
alors pour moi, celui qui est vraiment la référence en matière d'hypersensibilité en France, c'est Saverio Tomasella. Je le mets sur un piédestal parce qu'il s'exprime très clairement. avec beaucoup de douceur et beaucoup de bienveillance. À chaque fois que je l'entends parler, ça m'apaise déjà parce que je me retrouve dans ses propos, mais aussi parce qu'il nous permet de bien relativiser les choses. Lui d'ailleurs, je suis d'accord avec sa définition, il dit que le terme hypersensibilité peut être un peu gênant, parce qu'en général, tout ce qui est hyper... ça relève de la pathologie, par exemple hyperglycémie, hyperthyroïdie. Et lui, il veut bien dire qu'un individu qui est hypersensible, comme tu le disais tout à l'heure, c'est un tempérament, ce n'est pas une pathologie, et lui, il préfère utiliser le terme ultrasensible. Donc il y a des hypersensibles pour lui, il s'agit de ceux qui ont du mal à vivre ce tempérament. En revanche, les ultrasensibles, ce sont ceux qui vivent bien avec et qui savent justement profiter de leur créativité, de leur rapport aux autres, puisque comme on sait bien cerner la personnalité des gens grâce à l'empathie, on sait aussi bien se comporter ou mieux se comporter face aux autres. Donc lui, je le trouve génial. Je conseille le podcast Métamorphose où il a été invité. Donc vous tapez Métamorphose, Saverio Tomasella, vous le trouverez. Je conseille tous ces livres et celui qui est ma véritable bible et que j'ai déjà relu, c'est l'hypersensibilité pour les nuls. Alors le titre fait un peu peur, et alors que c'est le meilleur ouvrage que j'ai trouvé sur le sujet, puisque c'est très complet, très bien organisé, tous les points sont abordés, il y a même un chapitre sur les enfants, les adolescents, et il y a tout un chapitre qui est consacré aux solutions qu'on peut trouver quand on a du mal à vivre avec son hypersensibilité.
- Speaker #1
intéressant effectivement parce que c'est vrai qu'il y a tellement de lectures qu'on ne sait plus trop donner de la tête donc c'est toujours intéressant d'avoir des conseils à vider j'entends souvent parler aussi d'hypersensible et en même temps d'eau potentielle, de zèbre est-ce que c'est des concepts avec lesquels tu es familière, que tu as exploré ou sur lesquels tu as peut-être eu envie de pousser les tests est-ce que c'est quelque chose qui te parle également ?
- Speaker #0
Ça me parle beaucoup parce qu'il y a deux ans, il y a une femme qui me suit sur Instagram qui m'a dit Est-ce que tu es haut potentiel ? Et moi d'office, je lui disais Non, non, certainement pas parce que j'avais un a priori négatif exactement comme l'hypersensibilité parce que pour moi, le haut potentiel, c'était soit le petit génie qui est complètement dans son monde soit l'enfant hyperactif, très très pénible, pour lequel les parents disent Ah non, mais vous comprenez, il est au potentiel. Et moi, en tant qu'enseignante, j'ai toujours entendu ce deuxième cas de figure, et pour moi c'était associé aux enfants très pénibles. En réalité, évidemment, il y a plein de nuances, et je me suis intéressée au sujet tout en me disant que je ne l'étais pas parce que je n'ai pas du tout confiance en moi, et que j'ai eu le bac sans mention, donc à partir de là, je me suis dit que ce n'est pas possible que je sois au potentiel. Or, effectivement, les deux sont très liés, car quasiment toutes les personnes HPI, donc haut potentiel intellectuel, sont hypersensibles. En revanche, l'inverse n'est pas vrai. C'est intéressant aussi de parler des pourcentages, car selon Saverio Tomasella, 31% de la population a une sensibilité très élevée et 20% officiellement est hypersensible. Donc la nuance est très faible entre eux. entre hypersensibilité et sensibilité très élevée. Donc en gros, on peut dire qu'il y a 30% de la population qui est hypersensible, et c'est pour ça qu'on en parle autant. Et je rebondis sur ce que tu disais au tout début, est-ce que c'est un phénomène de mode ? Moi aussi, ça commence à me faire peur, parce que ça y est, la porte s'est ouverte, et donc tout le monde en parle. Ce qui me gêne, c'est qu'il y a des gens qui se disent coachs dans le domaine, qui vendent des formations à plusieurs milliers d'euros, alors elles n'ont comme expertise que leur propre expérience, donc ça, ça m'a dérangée. Et il y a aussi le fait que maintenant on se moque des hypersensibles en disant il s'est autodiagnostiqué alors que je le répète, ce n'est pas un diagnostic, il s'est autodiagnostiqué hypersensible, c'est trop facile, ce serait une excuse au fait qu'il est pénible, qu'il ne supporte personne, etc. Donc maintenant, c'est en train de se retourner. Donc il faudrait qu'on trouve un juste milieu, faire en sorte de ne pas stigmatiser de manière négative les gens qui disent qu'ils sont hypersensibles, parce que s'ils osent le dire, c'est qu'ils le sont vraiment.
- Speaker #1
totalement c'est toujours le souci quand ça devient un sujet marketing aussi et puis c'est toujours le danger quand on commence à classer à mettre les gens dans des cases un peu le parallèle avec un sujet un peu différent mais qui explose actuellement et qui peut aussi être perçu comme une pseudo-excuse qui est l'astrologie Parce qu'on serait de tel ou tel signe, forcément ça expliquerait tel ou tel comportement. C'est un superbe outil de connaissance de soi, tout comme le fait de savoir qu'on a un caractère ultra sensible. Ça peut être un point intéressant, mais c'est vrai que ça ne doit pas être non plus une excuse ou quelque chose à brandir. tout venant parce que ça nous arrange. Je suis totalement d'accord et j'étais très surprise de voir qu'il y avait des formations qui avaient été mises en place sur le sujet parce que finalement, c'est quand même un sujet qui peut être abordé très certainement avec un psychologue ou quelqu'un dont c'est le métier, mais c'est vrai qu'après s'auto-proclamer coach aussi pour les hypersensibles, il ne suffit pas d'être hypersensible pour pouvoir le faire non plus. Donc c'est vrai que ça demande un petit peu d'évaluation et de réflexion.
- Speaker #0
exactement moi ça m'a ça m'a vraiment surprise et du point de vue des psychologues moi il faut savoir que je suivais un psychologue enfin que j'allais voir un psychologue depuis un moment et je lui ai parlé de mon hypersensibilité que j'ai découverte seulement l'an dernier j'ai vraiment mis une étiquette dessus l'an dernier et je lui en ai parlé je lui ai dit mais écoutez je suis sûr à 100% d'être hypersensible et pourquoi est ce que vous ne l'avez jamais dit parce qu'il l'a forcément décelé je travaillais avec lui énormément mon rapport aux autres qui était problématique et j'ai vu qu'il était entièrement lié à mon hypersensibilité et là il m'a dit mais à quoi est-ce que ça vous servirait de le savoir et j'ai bien senti j'en ai parlé à une autre psy qui m'a dit que certains psy ne voulaient surtout pas coller une étiquette justement donc il sentait qu'avec moi ce serait peut-être contre-productif que de mettre un terme comme ça et il m'a laissé tout seul faire le cheminement et trouver les conclusions à des comptes c'est
- Speaker #1
vrai que c'est plus intéressant aussi de pouvoir s'en rendre compte par soi-même et ouais de ne pas chercher à tout prix à se mettre dans des cases. Et je me posais la question, alors je ne sais pas si c'est quelque chose que tu as constaté au travers de tes lectures, de tes écoutes, de tes recherches, en parlant de phénomènes de mode, donc bien sûr à travers les réseaux sociaux, à travers les émissions, on en parle de plus en plus, c'est aussi un bon côté parce que ça peut permettre à certains de se dire finalement je ne suis pas anormale, j'ai juste une sensibilité qui est exacerbée. Mais est-ce que c'est quelque chose qui ressort aussi, je me pose la question, est-ce que c'est d'autant plus important d'en parler dans le monde ? occidentale telle qu'on le connaît, puisque finalement, c'est d'autant plus difficile à gérer, quand on, je parlais du monde de l'entreprise tout à l'heure, mais dans un monde de la performance. où en ce moment on est vraiment entouré d'hyperstimulation. Est-ce que c'est peut-être aussi pour ça, je ne sais pas, que ce sujet émerge davantage et que c'est important d'en parler ? Est-ce que toi tu as observé aussi avec la période du confinement où finalement on s'est retrouvés un petit peu chacun dans nos bulles, que justement tu as eu l'impression de mieux vivre ce trait de caractère en étant plus dans un environnement un peu au calme, confiné certes, mais du coup isolé aussi ?
- Speaker #0
Pour moi, le confinement, contrairement à beaucoup de personnes, ça a été une bénédiction parce que je me suis sentie extrêmement apaisée. Je n'avais plus toutes ces stimulations. En plus, moi, j'ai toujours eu beaucoup de mal avec le fait de faire la bise. Je ne supporte pas. On entre dans mon espace vital et le phénomène de distanciation sociale, le fameux, ça m'a vraiment fait du bien. Maintenant, on n'a plus besoin de se faire la bise ou de se serrer la main. Ça aussi, je suis très contente que ça arrive. Donc, je sais que je paraissais misanthrope quand je le disais, alors que c'était juste, voilà, c'était mon mode de fonctionnement. Et le fait de me retrouver au calme chez moi, je me suis énormément ressourcée, j'ai appris beaucoup sur moi-même, j'ai pu faire ma méditation, mon yoga, en plus j'étais enceinte, donc j'ai couvé mon bébé vraiment tranquillement, et donc je ne voulais pas que ça dure trop longtemps, comme tout le monde, c'est important aussi de vivre une vraie vie et de ne pas être dans une bulle ou dans une parenthèse, mais je trouve que ça m'a permis d'en apprendre beaucoup plus sur moi, sur les autres, et d'oser m'émanciper de toutes les barrières, toutes les frontières que je m'étais mise, et je suis très contente de pouvoir parler de ce sujet actuellement parce que je me sens moins seule et le fait que j'en parle, que je donne des petits détails comme ça de ce que je ressentais ça va faire écho chez certaines personnes qui n'avaient pas encore réalisé qu'elles étaient comme ça et je veux surtout leur dire qu'on peut très bien le vivre et qu'au contraire ce n'est pas du tout un défaut c'est un véritable atout
- Speaker #1
Merci pour ton témoignage, c'est vrai que c'est important de le dire et c'est important de dire que ce confinement il a aussi eu des bons côtés, même si on en a tous assez et qu'on a bien sûr envie de reprendre un peu une vie sociale tu parlais justement de ce que ça t'avait permis de révéler de développer, de créativité est-ce que tu peux nous en dire un peu plus quel phénomène as-tu observé sur justement peut-être les sujets que tu développes, sur tes activités
- Speaker #0
Alors c'est assez incroyable parce que jusque là j'avais créé un compte Instagram en 2013 dans la continuité de mon blog que j'avais créé en 2011 et j'essayais de me conformer à ce qui se faisait donc je continuais à montrer mes vêtements, mon quotidien, des choses comme ça puis lors du confinement je me suis prise d'affection pour Lily Barberie qui propose des méditations et du yoga Kundalini et j'ai fait tous les soirs la méditation de Kundalini qu'elle nous proposait. Ce n'était pas vraiment du yoga, c'était vraiment plus une méditation comme c'était ouvert à tout le monde. Elle ne voulait pas prendre de risques parce qu'il faut aussi être un public averti quand on fait du yoga Kundalini. Et au fur et à mesure, j'ai senti que ça travaillait, que c'était en train de me modifier, de me donner confiance en moi. Et ensuite, c'est en octobre, après la naissance de mon petit dernier, où j'ai accouché sans péridural et j'ai senti une véritable force qui émanait de moi. Là, je me suis dit, allez, il est temps. Comme si tout ce que j'avais enfoui au fond de moi était prêt à sortir. Et un jour, j'ai regardé mon compte Instagram, et juste après une méditation de yoga, enfin une méditation Kundalini, je me suis dit, allez, il faut que je parle de la langue française. Et c'est là que j'ai commencé à faire mon premier post sur la langue française. Une semaine après, j'ai eu une idée de deuxième post sur on ne dit pas donc tout ce qu'il faut éviter comme mauvais tic de langage. Et ensuite un troisième poste, je dirais encore une semaine après, enfin une troisième publication pour bien parler français, et il s'agissait de l'origine des expressions françaises. Et là ça m'a donné accès à un tout autre univers qui en réalité est le mien, donc c'est très facile pour moi de parler de tout ça, et j'ai osé enfin parler de ce sujet qui est la langue française, et je vois que ça fédère beaucoup de monde, et c'est une véritable source de joie pour moi et d'enthousiasme. que de créer ça au quotidien.
- Speaker #1
C'est inspirant d'entendre dire ça et c'est vrai que ça va à contre-courant aussi parce que parfois, on me reproche à Instagram d'avoir une forme d'uniformisation des contenus et d'entendre toujours parler un peu des mêmes choses sans trop d'originalité et ça fait plaisir de voir qu'on peut aussi trouver sa voix en étant soi-même finalement, se démarquer tout en fédérant et c'est vrai qu'on sent que tu es passionnée rien qu'en lisant tes publications donc c'est une très chouette inspiration en tout cas.
- Speaker #0
ça va m'amener à d'autres choses je sens que là en ce moment j'ai vraiment mon cerveau qui bouillonne parce que ça y est ma créativité s'est débridée donc j'ai envie de dessiner là je me mets à dessiner avec les enfants on a envie de les inscrire à des cours de dessin j'ai envie d'écrire et c'est tellement merveilleux d'oser s'épanouir et se révéler comme ça, d'oser révéler ce qu'on est au fond de soi Complètement. Et c'est vrai que tout ce qui est créatif, artistique, c'est un bon moyen aussi bien pour s'exprimer que pour évacuer aussi des choses. Je ne peux que corroborer ce que tu dis. Sans une amatrice de musique et de dessin, je trouve que ça fait un bien fou. Et quand on est enfant aussi, c'est un moyen d'expression comme un autre qui est vraiment intéressant pour trouver sa voix et pour vraiment s'exprimer.
- Speaker #1
On a lisé son hypersensibilité aussi, ça faisait partie des conseils qui viennent dans le livre, oser laisser libre cours à sa créativité qu'on a en soi. Et je repense à un dernier conseil aussi qui est très intéressant pour la gérer, c'est faire des exercices d'équilibre. Donc les exercices d'équilibre qu'on peut faire au yoga, quand on doit faire l'arbre par exemple, il faut le conseiller aux enfants parce que ça leur permet, c'est vraiment physiologique, ça leur permet de se reconcentrer et de mieux gérer leur hypersensibilité. intéressant voilà oui complètement je le fais pour moi et je sais qu'à chaque fois que je faisais l'arbre yoga je me sentais hyper bien et je me disais mais bon je suis juste en train de faire un exercice tout simple mais il y a un impact sur le corps et
- Speaker #0
sur le cerveau c'est absolument génial et je crois qu'on en avait parlé brièvement l'EFT qui est aussi une technique très intéressante pour canaliser alors plus peut-être quand on est adulte qu'enfant mais pour canaliser ces émotions, pour les faire circuler, puisque justement, quand on est hypersensible ou ultrasensible du moins, on a généralement trop plein d'émotions qui peuvent stagner et qui peuvent créer des blocages à terme. Et c'est vrai que ça aussi, c'est une technique qui commence à être un petit peu plus connue auprès des praticiens aussi, que ce soit des hypnothérapeutes, des médecins, et qui est finalement assez facile d'accès. Il y a eu un congrès virtuel, notamment via Instagram et YouTube. là dessus pareil je le mettrai en ressource aussi à la fin du podcast Noël Cassin qui est une des références en la matière qui sont vraiment des points d'expression finalement avec des paroles à mentionner à indiquer au même moment pour gérer ces émotions c'est vraiment une technique intéressante à tester tout comme la méditation qui n'engage à rien finalement qui peut être très efficace ça
- Speaker #1
m'intéresse beaucoup tu vois je n'en avais pas entendu parler j'avais juste vu dans le livre parmi les ressources pour aller mieux l'EFT était cité mais là ça me donne vraiment envie de tester tout ça je pense que ça pourrait te plaire,
- Speaker #0
je sais que tu t'intéresses beaucoup à toutes sortes de techniques alternatives et c'est vraiment très accessible simple parce qu'il ne faut pas aussi avoir de choses trop compliquées à mettre en place sinon on a du mal à les garder dans la durée c'est vraiment un bon moyen de faire redescendre les tensions, les émotions quand elles sont trop fortes alors j'ai une tradition aussi avec ce podcast qui est de demander en fin d'émission si il y a un autre secret de Polychinelle que tu aimerais voir aborder dans un prochain épisode
- Speaker #1
Oui, c'est amusant parce que tu l'as évoqué et moi j'aimerais beaucoup que tu parles des zèbres ou HPI, on choisit le terme qu'on veut. Et je trouve que c'est un sujet passionnant et pour l'instant, là aussi il y a une espèce de dérive, d'ailleurs il y a une série qui s'appelle HPI. Et je voyais l'autre jour un professionnel de santé qui est lui-même autiste Asperger qui a dit que cette série c'était a priori vraiment aberrant de voir ça. Donc je trouve qu'en parler avec quelqu'un qui le vit véritablement ou quelqu'un qui est expert, je pense que ça peut être passionnant.
- Speaker #0
Je prends note pour un prochain sujet. Karine, comment est-ce qu'on peut faire si on souhaite suivre tes conseils lecture, tes leçons d'orthographe, tes conseils mode ou autres sur les réseaux ? alors on peut me suivre sur Instagram le nom de mon compte c'est les parenthèses élémentaires très bien je remettrai en note pour les auditeurs merci beaucoup Karine c'était très inspirant très intéressant comme toujours toujours un plaisir de te suivre et d'échanger avec toi merci
- Speaker #1
à toi j'ai adoré parler de ce sujet qui me passionne merci Karine à bientôt à bientôt
- Speaker #2
Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Secrets de Polychinelle. Si l'épisode t'a plu, je t'invite à mettre un avis 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée, à me laisser un commentaire ou à le partager avec tes proches. A bientôt pour un nouvel épisode.