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Semé d'embûches

#23 - Fabian Vuignier - Des vignes au digital.

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34min |27/11/2024
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Semé d'embûches

#23 - Fabian Vuignier - Des vignes au digital.

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Description

Avez-vous déjà envisagé de transformer votre passion en carrière ?


Dans cet épisode, nous explorons le parcours inspirant de Fabian Vuignier, co-fondateur de l'entreprise La Grappe, qui a su allier sa passion pour l'entrepreneuriat avec un amour naissant pour le vin. Fabien nous accueille dans les locaux de la bergerie à Sion pour partager son expérience unique et les défis qu'il a rencontrés en chemin.


Fabian Vuignier, jeune trentenaire, est le co-fondateur de La Grappe, une société dédiée à la promotion des vins du Valais et des petites et moyennes caves de la région. Après avoir grandi à Évolène et poursuivi des études en économie et en systèmes d'information à HEC Lausanne, Fabian s'est éloigné de son rêve initial de devenir footballeur professionnel pour embrasser une carrière dans le monde du vin. Son parcours académique et professionnel l'a finalement conduit à co-fonder La Grappe avec un ami, partageant une vision commune pour démocratiser l'accès au vin.

L'épisode se concentre sur le parcours entrepreneurial de Fabian, ses motivations et les défis qu'il a rencontrés. Il partage comment l'idée de créer La Grappe est née de son désir de quitter un emploi répétitif et de faire quelque chose qui le passionne. Fabian discute des avantages de co-fonder une entreprise, notamment le soutien mutuel dans les moments difficiles et souligne l'importance d'être à l'écoute, audacieux et fidèle à ses valeurs pour réussir en tant qu'entrepreneur. Il aborde également les défis futurs du secteur viticole, notamment les évolutions législatives et les changements de consommation. Fabien conclut en encourageant les aspirants entrepreneurs à se lancer, affirmant que même en cas d'échec, d'autres opportunités se présenteront.


Vous pouvez le retrouver aux adresses ci-dessous :


Site internet : https://lagrappe.ch/

Linkedin Fabian Vuignier : https://www.linkedin.com/in/fabian-vuignier-395ba5124/

Linkedin La Grappe : https://www.linkedin.com/company/lagrappe/posts/?feedView=all

Instagram La Grappe : https://www.instagram.com/lagrappe.ch/


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Ce sera sur ces plateformes que je communiquerai avec vous entre chaque épisode, vous pourrez m'y poser vos questions, m'y donner vos suggestions et vous aurez accès aux coulisses de la création de ce podcast.


Si vous êtes fondateur, co-fondateur ou directeur d'une entreprise et que vous souhaitez partager votre vécu sur ce podcast, n'hésitez pas à me contacter à l'adresse mail suivante : info@semedembuches.ch


Je vous souhaite une excellente écoute !


Les podcasts "semé d'embûches" sont imaginés et réalisés par Romain Frehner.


Droits d'auteurs :


Track: Only the Braves Music by https://www.fiftysounds.com   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je crois que l'entrepreneur, c'est presque un peu un fou qui n'est pas conscient de ses limites. Ce que j'ai appris, c'est qu'on était capable de tout, que tout le monde pouvait faire tout ce qu'il souhaitait. Il suffisait de s'en donner les moyens. C'est un parcours où on est constamment en train de régler des problèmes au fur et à mesure qu'ils arrivent. Et puis si on regarde un peu en arrière,

  • Speaker #1

    on se dit ah ben j'ai réussi à régler tout ça,

  • Speaker #0

    et puis maintenant il y a le reste qui arrive Mais c'est aussi ça qui fait qu'on commence à bâtir quelque chose. Je voyais sur leur visage qu'ils avaient le sourire. Et je me suis dit ben en fait c'est le plus beau compliment Et c'est le plus bel accomplissement dont je puisse rêver. Être honnête est pour moi extrêmement important parce que si on est honnête avec nos clients, ok, on vient de commencer, notre produit n'est pas parfait, mais voilà où on voudrait l'amener. Vraiment, dépassez votre peuple et allez-y parce que c'est une très très chouette expérience.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue. Vous écoutez aujourd'hui Semez l'ombuche, le podcast qui va à la rencontre des entrepreneurs qui forment le tissu économique suisse. Je m'appelle Romain Freynère et je suis l'hôte de ce podcast. Dans ce Médambuche, nous recevons une fois par mois un entrepreneur avec lequel nous parlons de parcours, de motivation, d'inspiration, de quotidien, d'obstacles, de réussite, d'échec, de vision du monde du travail et de son futur. Tout ça avec des invités toujours plus inspirants. Place à l'épisode, bonne écoute. Salut Fabien.

  • Speaker #0

    Hello.

  • Speaker #1

    Merci de m'accueillir dans les locaux de la bergerie cet après-midi.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    On est là pour parler de ton parcours et de la GRAP, la société que tu as cofondée. Donc je vais te laisser déjà dans un premier temps te présenter de manière générale et présenter la GRAP.

  • Speaker #0

    Yes. Alors moi c'est Fabien Ougnier, j'ai 30 ans, jeune trentenaire il y a 10 jours.

  • Speaker #1

    Bon anniversaire pour toi. Merci.

  • Speaker #0

    Du coup j'ai cofondé la GRAP il y a maintenant 4 ans. Et l'agrape, en fait, l'idée, c'est de promouvoir les vins du Valais et aussi de promouvoir, en fait, tous les petites et moyennes caves, enfin, vignerons et caveurs qui produisent ces vins. D'essayer de vulgariser aussi au niveau de la clientèle, amener une valeur, une vision un peu différente du vin, qui est parfois un peu difficile à aborder, en fait. On veut un peu se vulgariser et, en fait, le rendre accessible à tout le monde.

  • Speaker #1

    D'accord. Est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus à propos de ton parcours scolaire ?

  • Speaker #0

    Yes. Alors moi, je suis évolénard, un lieu où il n'y a pas du tout de vignes. J'ai grandi, donc j'ai fait mon école primaire là-bas, à Évolène. Et ensuite, j'ai eu la chance d'intégrer le F-Session au foot. Et du coup, je suis parti à Grône pour faire le cycle en sport-études. Parce que ma vision, c'était de devenir footballeur professionnel à ce moment-là. Et puis ensuite, j'ai été au lycée collège des Creuset en économie. Un peu la voie où je ne savais pas trop où aller, mais je me suis dit, économie, ça me plaît bien. Il y a un côté un peu mathématique, donc ça me plaisait. Et puis ensuite, après le lycée, j'ai fait l'université HEC Lausanne. Du coup, un bachelor en management. où tout le monde va. Et puis, un master en système d'information. Du coup, il y a un côté un petit peu plus informatique, toujours lié à l'économie. C'était toujours un master HEC. Ce n'était pas une autre filière.

  • Speaker #1

    D'accord. Et à quel moment tu as arrêté le foot ?

  • Speaker #0

    Ouais, j'ai arrêté le foot, c'était au milieu, ça devait être en deuxième, troisième du collège. Je devais rentrer en... M18, du coup, moins 18 ans. J'avais plus ou moins 18 ans. Et puis, ça, c'est un petit moment passage à vide pour ma part. Et puis, je me suis dit, j'arrête le foot et puis je favorise les études.

  • Speaker #1

    D'accord. Du coup, tu te retrouves avec quoi comme diplôme maintenant ?

  • Speaker #0

    Du coup, là, j'ai un master en système d'information à HEC Lausanne.

  • Speaker #1

    Ok, parfait. Et quel type d'élève est-ce que tu étais ?

  • Speaker #0

    Quel type d'élève j'étais ?

  • Speaker #1

    Plutôt assidu, plutôt au fond de la classe.

  • Speaker #0

    Je pense que j'ai eu un parcours d'élève qui a aussi évolué. Tout jeune, j'étais un enfant assez sage, calme. Je pense que j'ai gardé un peu ce côté-là, même au cycle, alors que tout le monde était un peu dans ce lâche-bête. Moi, je crois que je ne l'étais pas trop encore et je crois que je l'ai eu un peu plus tard. C'est un peu au collège où j'ai eu un côté de rébellion. C'est aussi un peu à la période où j'ai arrêté le foot. Ce côté un peu rebelle au fond de la classe, à ne plus écouter, à faire autre chose. Et puis au fur et à mesure... En fait, j'ai raté la dernière année du collège. Et là, je crois que ça m'a fait du bien. Il faut que je me réveille parce que j'avais quand même de la facilité. Et je passais tout le temps, en fait. Je passais tout le temps, comme on dit ici, on va laisser à la raclette. Mais c'était à la limite de la limite. Un peu ce côté, j'aimais jouer la carte un peu du stress. Si je faisais des bonnes notes, après je faisais des mauvaises derrière. Mais après, je me rattrapais d'autres. Et puis, j'étais toujours dans cette... Comme si j'avais... Ce plaisir de la limite, quoi. J'ai jamais compris, mais voilà.

  • Speaker #1

    Mais du coup, au niveau notes, ça a toujours suivi. Et puis voilà, tu t'en es sorti.

  • Speaker #0

    Ouais, franchement, j'ai eu assez de la chance. Je trouve qu'il y a assez de la facilité. Après, j'avais quand même ce côté un peu mathématique qui me poussait tout le temps. Et les langues, j'ai toujours un peu eu la difficulté. J'en ai toujours encore maintenant un peu.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu as pensé du système scolaire en Suisse, si on commence déjà par l'école obligatoire ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y avait des bonnes choses, il y avait aussi des bons profs. C'est toujours le bon prof qui te fait aimer la matière, même une matière que tu aimes peut-être moins. Si tu as une personne qui met du cœur, tu apprécies plus la matière aussi. Après, il y a des choses un peu moins intéressantes, ou même moi j'étais moins intéressé.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que tu trouves qu'il y a une branche qu'on devrait enseigner à l'école, on va dire obligatoire, qu'on devrait enseigner à tout le monde ? Je sais pas, dans la finance, apprendre à gérer ses sous, pour les impôts, remplir une déclaration d'impôt, peut-être des cours un peu plus politiques pour savoir...

  • Speaker #0

    Ouais, je pense que ce serait vraiment important d'avoir une branche dans ce style-là. Après, le seul truc, c'est quand t'es vraiment jeune, c'est compliqué aussi à avoir des fois la... Tu n'as encore pas vraiment la vue sur la réalité, ce qui t'attend vraiment en tant que vie d'adulte. Mais c'est vrai que je vois encore plein de gens que je suis proche qui ne savent pas remplir une déclaration d'impôt. Et je trouve un peu dommage.

  • Speaker #1

    Mais c'est énormément le cas, j'ai l'impression aussi. Comment est-ce que tu as choisi ton domaine d'études ?

  • Speaker #0

    Du coup, je te disais avant, pour rentrer encore au lycée-collège, j'ai choisi l'économie. Parce que c'était un peu la voix qui me parlait le plus. plus, mais...

  • Speaker #1

    T'aimes bien les maths ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'était un peu ça. Je pense que j'avais aussi une histoire de copain à ce moment-là où je réfléchissais pas trop pour moi. Et puis après, à la fin du collège, au début, je voulais faire un... Je voulais faire un tour du monde. J'avais prévu de presque arrêter les études. J'en avais un peu marre. Et justement, j'ai raté cette année-là. Je me suis remis un peu en question. Et puis, là, je suis parti à HEC et je me suis dit, j'ai vraiment envie de faire... À ce moment-là, c'était un peu le meilleur endroit que tu pouvais aller pour l'économie. Et j'avais aimé quand même l'économie au collège, on avait quand même touché. Et du coup, je me suis dit, j'ai envie d'aller plus loin. C'est un truc qui me parle assez, qui correspond à mon profil. Donc, je suis parti HEC assez logiquement. Et puis ensuite, le côté informatique, un système d'information. On a eu des cours pendant le bachelor et ça me parlait. Il y avait du coup un peu ce côté aussi d'entrepreneuriat qui m'intéressait. Il y en avait justement le prof Yves Pignard, qui est le fameux fondateur du business model Canva. Du coup, moi, j'ai eu la chance de l'avoir eu comme professeur aussi.

  • Speaker #1

    Ok, donc le Canva qu'on connaît tous.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est lui qui l'avait créé avec un élève à l'époque.

  • Speaker #1

    Ok, super. Et est-ce que tu as eu des moments d'incertitude ? Des moments où tu t'es dit, mince, est-ce que je suis dans la bonne voie ou tout a coulé de source ?

  • Speaker #0

    Je pense que tout le monde a aussi des moments d'incertitude pour ses choix. C'est vrai qu'il y a des moments, surtout en fait, plus tu grandis, plus tu rapproches du monde d'adulte et tu te dis, je vais devoir travailler. En fait, est-ce que ça, ça me plaît vraiment ? Et j'étais assez confiant dans mon choix parce que je trouvais que l'économie, tu avais aussi beaucoup de débouchés. Il y avait plusieurs... En fait, à la fin d'HEC, je me suis dit, bon... Je vais avoir un poste et j'aurai même une liberté de pouvoir voir un peu plus large que d'être dans une filière qui est trop spécifique. Et à la fin, soit tu fais ça, soit tu peux recommencer quelque chose.

  • Speaker #1

    Un peu général. Voilà,

  • Speaker #0

    il y a ce côté généraliste qui est assez intéressant,

  • Speaker #1

    je trouve. Est-ce que tes études, plutôt maintenant tes études après l'école obligatoire, collège et études supérieures, ont influencé ta vision d'entrepreneur maintenant ? Où est-ce que tu te dis les études, j'aurais pu ne pas en faire et je serais au même stade maintenant ?

  • Speaker #0

    Je dis toujours que j'ai l'impression que j'ai perdu des années avec les études, que j'aurais pu faire autre chose. Et puis en même temps, j'ai l'impression que ça m'a toujours... Les études, elles ont cette capacité aussi à te faire réfléchir, à des fois réagir vite, où tu dois apprendre quelque chose, il te reste deux jours, tu dois être assez réactif. Et je pense que ça a apporté quand même. Et puis justement, avec des cours qu'on avait sur l'entrepreneuriat, je pense que c'est ça qui m'a donné... Aussi la discipline, c'est vrai. Mais c'est ça qui m'a donné un peu goût. Et puis, tu as aussi confiance un peu en toi. Tu te dis, j'ai fait des études. En fait, je suis légitime à pouvoir même entreprendre. Des fois, ça fait peut-être peur tout au début. C'est vrai que j'ai entrepris très vite. Après les études, du coup, tu te sens plus légitime que si tu étais peut-être à 15 ans.

  • Speaker #1

    On va justement basculer sur le parcours entrepreneurial. Est-ce qu'il y a eu un déclic qui t'a fait te dire que tu serais entrepreneur ou est-ce que ça a découlé plutôt d'une passion ? Et que tu t'es rendu compte tout d'un coup, bon, je suis entrepreneur. Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #0

    Ouais, donc comme je disais, j'ai ce côté des études qui m'a poussé un petit peu. Après, il y a le... Moi, j'ai bossé pendant une année et demie chez Richemont. Enfin, ce n'était pas Richemont même, mais c'était dans une boîte de Richemont et ensuite dans une petite entreprise informatique où on développait une solution pour Richemont LVMH. Ok. J'allais sur les sites, c'était un monde où il y avait des boîtes, où il y avait 400-500 personnes, il fallait s'habiller en costard. J'avais une tâche que j'exécutais vraiment, j'étais dans les datas et vraiment comme un ordinateur un peu débile. Et puis j'avais ce côté des études où je venais de finir les études, où j'avais créé des projets, on avait entrepris des choses qui n'ont jamais abouti, mais des trucs sympas.

  • Speaker #1

    qui n'ont rien à voir avec un boulot répétitif.

  • Speaker #0

    Oui, exactement, complètement l'inverse. Et c'est moi qui avais poussé mon associé, où je disais, vas-y, moi je me fais chier, ce n'est pas mon délire, j'ai envie de créer quelque chose. Et puis après, le vin, c'est quand même lui qui a amené un peu plus cette passion-là, que moi j'ai découvert et je suis vraiment devenu passionné. Mais à la base, c'était plutôt lui qui avait cette passion du vin. Moi, j'étais vraiment plus dans l'idée, j'ai envie de faire quelque chose. J'ai plus envie qu'on me donne des ordres. J'ai envie de m'éclater, en fait, de kiffer, de faire quelque chose qui me plaît. J'ai envie d'oser, d'oser pendant que je peux.

  • Speaker #1

    Puis, on oublie souvent que la vie, elle est quand même courte, qu'il faut quand même oser justement faire ce qu'on veut, pas perdre son temps dans des choses qu'on n'aime pas.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Moi, je t'avoue, franchement, il y a des moments où je m'endormais presque à mon bureau. Je me disais, mais je n'ai pas envie de faire ça. Qu'est-ce que je fais là ? Il faut changer quoi.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu nous parlais justement que tu as cofondé cette société. Est-ce que tu peux nous dire les avantages selon toi de cofonder une société par rapport à si tu avais été seul ?

  • Speaker #0

    Je pense que en tout cas, moi, pour ma part, j'ai cofondé la grappe avec quand même un ami. Je sais que certains cofondent avec d'autres personnes qui ne connaissent pas forcément.

  • Speaker #1

    Mais moi,

  • Speaker #0

    c'est un peu la théorie là-dessus. Oui. Pour mon expérience, du coup, j'ai cofondé avec un ami que j'avais l'impression que j'avais. Je savais que c'était avec lui que je voulais faire. Parce qu'en fait, même à l'Uni, on était un groupe d'amis. Et mon choix portait sur lui. Alors que ce n'était pas forcément la personne que j'étais forcément le plus proche. Mais j'avais envie d'entreprendre avec lui. Alors, je ne sais pas pourquoi.

  • Speaker #1

    Il t'inspirait quand même.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Je pense que c'était le ying et le yang. On n'était pas pareil. Et puis... Euh... Je pense que c'est quelque chose qui m'a... Je trouve maintenant, je me dis que ça doit être difficile quand même de se lancer seul, en tout cas comme première entreprise, parce qu'il y a des moments tellement de doute au début, et en fait, l'autre personne, quand tu vas moins bien, elle te pousse en haut. Quand toi tu vas mieux, tu peux pousser quelqu'un en haut, c'est aussi gratifiant.

  • Speaker #1

    Challenger les idées.

  • Speaker #0

    Challenger les idées, clairement. Et puis aussi, fêter un peu les victoires, disons. ensemble quoi, où t'es pas seul à dire ouais c'est cool ce que j'ai fait là t'es là et tu peux vraiment ben en plus dans le monde du vin tu peux vraiment trinquer quoi parce que tu nous disais avant justement que tu as solidité ton cofondateur mais est ce que tu penses que tu aurais osé te lancer sans lui pas tu lui disais viens on va cofonder une société on se lance est ce que tu penses s'il t'avait dit non tu en serais là aujourd'hui je pense que j'aurais quand même tenté quelque chose ça aurait été peut-être complètement différent mais je J'avais quand même cette envie de créer mon truc. J'avais quand même vraiment l'envie de faire quelque chose. Par contre, je ne sais pas du tout dans quoi je me serais retrouvé, mais j'avais quand même vraiment envie.

  • Speaker #1

    Et quand tu étais petit, qu'est-ce que tu rêvais de faire ?

  • Speaker #0

    Footballeur.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Après, il y a plein de rêves. Mais c'est vrai que j'étais tellement fan de foot que j'étais sûr que j'allais finir là-bas.

  • Speaker #1

    Avant d'être entrepreneur, tu me disais que tu as été un moment salarié. Qu'est-ce que tu as pensé du salariat ?

  • Speaker #0

    Alors, je pense encore des fois maintenant, en me disant qu'il y avait quand même des côtés agréables. Surtout, c'est vraiment zéro souci. c'est-à-dire qu'ils tombent, en fait, t'as l'impression que c'est un luxe que tu baignes dedans et ça te paraît tellement normal et je trouve incroyable que maintenant, j'ai beaucoup d'amis qui sont sortis d'HEC, qui sont dans des grandes banques des grandes entreprises et puis qui se comparent leur propre salaire qui est déjà mirobolant et je trouve ça à la fois marrant et à la fois je trouve un peu... C'est dommage d'en arriver là, que tu gagnes 7, 8, 10 000. Au final, je pense que tu as assez pour vivre. Mais il y avait le côté, c'est vrai qu'il y a un confort. Il y a surtout quand tu rentres à la maison, tu sais que tu as fini, tu as ton travail. Tu ne penses pas tout le temps, tu n'as pas tout le monde qui parle de ça.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Les heures,

  • Speaker #0

    je pense, c'est un peu plus raisonnable aussi. Bien sûr.

  • Speaker #1

    La question d'après, c'était justement, quelle est ta journée type ? J'imagine qu'il n'y en a pas vraiment. C'est la réponse qui revient souvent.

  • Speaker #0

    Ouais. Oui, c'est un peu ça. C'est tellement multitâche, il y a tellement de journées différentes. C'est ultra varié. Après, il y a des trucs qui reviennent, des trucs basiques, les mails, le petit sport à midi pour faire du bien. Mais sinon, il y a des rencontres, il y a tellement de choses, la dégustation du vin. J'ai écouté un mois informatique, d'un coup il y a un bug sur le site, mais c'est tellement varié qu'après chacun a ses tâches. Au début on avait commencé un petit peu, les deux un peu à tout faire, même au début on se marchait dessus vraiment. Après on a commencé à se dire, toi tu prends ce pôle là, moi celui-là, on a chacun nos pôles, donc on a nos tâches.

  • Speaker #1

    Comment vous avez réparti ça ?

  • Speaker #0

    C'était un petit peu logique dans le sens où j'avais le côté informatique. Du coup, je m'occupais plus du site internet, de la gestion de commandes, bases de données, des choses comme ça. Chris, il a pris un peu la compta. En fait, on s'est réparti les tâches selon un peu les compétences de l'autre. Et puis maintenant, Rachel qui nous a rejoint, on a senti qu'on avait ce besoin en marketing, réseaux sociaux. Et puis, on a pris quelqu'un pour ça.

  • Speaker #1

    Ok. Et quelle est ta vision ? enfin votre vision pour la grappe tu dis quoi une vision en long terme mais en court terme la vision que vous aimeriez donner à votre société pour le long terme à long terme ben je pense que moi

  • Speaker #0

    j'y crois beaucoup en fait surtout dans le monde du vin il y a tellement de choses qui peuvent être créées j'ai vraiment foi en nous en prendre encore je sais que le chemin est encore ultra long mais mais j'aimerais en fait moi j'aimerais Pour nous, pour la société, c'est dire être peut-être une équipe un peu plus grande, pouvoir vivre de ça, d'avoir ce côté un peu tranquille, mais de continuer à kiffer ce que je fais. C'est ça que j'aimerais, c'est avoir justement ce qu'on disait avant, avoir le confort du salarié, disons, être bien. Retrouver un peu plus de confort, en tout cas personnellement. Mais sinon, toujours kiffer, toujours dire, il y a des nouvelles choses, on peut créer quelque chose. Et puis toujours... essayer d'innover, de ne pas s'endormir.

  • Speaker #1

    Parce que là, tes journées, c'est du kiff quand même. C'est ça. Parce que j'ai discuté avec un autre entrepreneur sur un autre épisode, il disait qu'au début, en tout cas, on ne fait pas ce qui nous plaît, on fait ce qui doit être fait. Je ne sais pas toi ce que tu en penses, si tu fais quand même souvent des choses qui te plaisent ou c'est vrai qu'il y a beaucoup de tâches que si tu pouvais, tu déléguerais ?

  • Speaker #0

    Moi, je pense que je fais quand même ce qui me plaît. je dirais le 90% du temps c'est clair qu'il y a des tâches après je les accepte comme je pense partout après j'essaye si je vois que c'est des tâches souvent ce qui ne plaît pas c'est des tâches répétitives je vais essayer d'automatiser je vais essayer de trouver une solution de me dire pourquoi je m'embête avec cette tâche ou alors dire est-ce qu'il faudra avoir quelqu'un d'autre qui l'a fait enfin ça dépend des tâches mais de nos jours il y a tellement d'outils pour faire des tâches c'est ça que je me dis moi concrètement j'ai pas là si tu me demandes une tâche que je déteste faire Je ne serais même pas vraiment, je fais ce que j'aime. Donc c'est bon signe. Ouais, c'est ça.

  • Speaker #1

    Comment est-ce que tu décrirais ton parcours entrepreneurial ? Donc depuis que tu as fini les études, comment est-ce que tu décrirais ton parcours ?

  • Speaker #0

    Décrire mon parcours entrepreneurial.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est semé d'obstacles ?

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est semé d'embûches ? Oui, exactement. Bien sûr, bien sûr. Moi, je pense que ce qui est fort, c'est qu'il y a toujours des hauts, des super hauts, des bas, des super bas. Et ça varie tout le temps. Il y a du stress continu, mais en même temps, l'adrénaline positive. C'est ça un peu, c'est... Faire un temps. Vraiment, en fait, c'est pas... Tu dors pas, quoi. C'est toujours... Il faut toujours être à l'affût, il faut toujours être là. Et puis, je trouve que c'est intense, très intense, dans l'émotion de joie comme l'émotion de tristesse, comme l'émotion de tout, quoi. Je trouve que c'est vraiment l'intensité.

  • Speaker #1

    OK. Et d'où l'avantage, tu nous disais avant, de cofonder, c'est que dans les moments de difficulté, il y a aussi quelqu'un, une épaule sur laquelle se reposer.

  • Speaker #0

    Ouais. Après, il y a aussi l'autre côté de confondre. Il y a aussi une relation qui change. Moi, je suis passé à Christopher, c'était un ami quand même proche. Et notre relation, elle a énormément évolué. Après, on essaie de prendre nos distances, pas tout mélanger. Parce qu'il y a des fois, on va dans le groupe d'amis. Et du coup, là, on essaie de se voir en tant qu'amis. Et puis, des fois, on est associé. Et puis, s'il y a quelque chose qui ne va pas, on se le dit.

  • Speaker #1

    Quelle a été ta plus grosse difficulté ? Du coup, votre plus grosse difficulté ?

  • Speaker #0

    Oui. Moi, je pense que c'est justement un peu cette longueur. C'est un peu ce marathon. Et en fait, tu dois toujours un peu te remettre en question. Je trouve que c'est ça, la difficulté qui est continue. Tu dois toujours réfléchir, améliorer, ne pas t'endormir. Je pense que c'est un gros obstacle.

  • Speaker #1

    Rester à jour. Ok.

  • Speaker #0

    Je partirai là-dessus.

  • Speaker #1

    Ok. Et à l'inverse, quel a été votre plus gros accomplissement ? Votre plus bel accomplissement où vous avez passé un cap, quelque chose dont vous êtes fier ?

  • Speaker #0

    Moi, je pense que l'accomplissement qui m'a le plus marqué, c'est vraiment le lancement un petit peu de la grappe. Au moment où on était à l'étape ultra projet, où on a eu un produit, puis maintenant c'est dit, le site est lancé. Et en fait, on a déjà eu quand même un... bon premier retour au début. On a quand même pris un peu de l'ampleur au début. Là, j'avais un peu ma fierté où je me disais putain, on a créé quelque chose. Et je me souviens qu'on allait livrer ce premier collier. Vous êtes allé en personne. Le sourire aux lèvres, aller livrer ça aux gens. Alors qu'eux, certains nous connaissaient parce qu'il y a toujours la famille et ça. Mais il y avait des gens d'un coup qui ne nous connaissaient pas. Ça, c'était aussi un gap quand les premiers vraiment, ils viennent de... Bien plus loin, tu ne sais pas pourquoi ils sont arrivés. Et tu dis en fait, ils ont acheté ton produit que tu as créé. C'est ça, je trouvais que c'était assez cool.

  • Speaker #1

    J'imagine que c'est une grande fierté. Mais du coup, maintenant, vous livrez quand même, vous livrez toujours vous-même ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a une partie de la livraison qui est faite en interne. Parce qu'en fait, si tu veux, notre concept, il y a des envois chaque mois. C'est vrai qu'on n'a pas trop de problèmes du concept en soi, mais il y a une livraison mensuelle. Et du coup, vu qu'on regroupe les commandes. Déjà, on est toujours afflux tendu au niveau des stocks. Les cartons sont faits. Ensuite, la livraison est regroupée. Tout ce qui est un peu proche, valet entre Sierre et Montaix, c'est livré en interne. Après, tout ce qui est en dehors du valet, parce qu'on a la livraison partout en Suisse, pour l'instant, pas à l'extérieur, mais là, c'est livré par Planzer.

  • Speaker #1

    Ok. Quel est ton avis à propos de la concurrence ? Est-ce que vous avez beaucoup de concurrence ? Qu'est-ce que tu penses à propos de ça ?

  • Speaker #0

    Alors, sur le marché où on est lancé et qu'on a actuellement les vins du Valais, box de vins du Valais, on n'a pas un autre concurrent qui fait exactement la même chose. Après, il y a énormément de box de tout. Il y a des box aussi de vins plus suisses ou d'autres cantons. qui sont quand même la concurrence. Il y a quand même beaucoup de choses qui sont créées maintenant. J'ai aussi vu qu'il y a beaucoup de caves qui font des boxes de vin. Chacun mange la part de son gâteau.

  • Speaker #1

    Est-ce que la chance a quelque chose à voir dans ton parcours ou c'est que du travail acharné ? Ou est-ce qu'à un moment, tu as eu un instant de chance ?

  • Speaker #0

    Moi, je dis toujours la chance, elle se provoque. Et ça, je pense que c'est... globalement vrai il n'y a personne qui a gagné à l'euro million sans avoir joué il paraît mais non mais je pense que bien sûr bien sûr qu'on ait la chance après aussi du timing On a eu aussi, nous, le Covid quasi directement. Alors, tout le monde a dit qu'il a poussé les shops en ligne. Donc, peut-être que c'était une chance. Après, dire que le Covid, c'est une chance, c'est toujours... Après, on pouvait aussi moins voir les personnes. Donc, il y avait aussi des côtés négatifs. Je pense qu'il y a un petit peu de chance. Mais je pense qu'on a vraiment... J'ai ce côté où on a tellement essayé, on a tellement provoqué que je pense que la chance... Pour moi, ce n'est plus de la chance, c'est du mérite.

  • Speaker #1

    Quelles sont, selon toi, les trois qualités qu'un entrepreneur doit avoir pour avoir plus de chances de performer et de réussir trois qualités importantes trois qualités d'un pas forcément trois qualités que tu as ou moi je pense déjà comme ce côté je disais toujours un peu à l'écouté à l'affût être un peu toujours

  • Speaker #0

    in quoi de d'être faire de la veille ouais c'est ça je pense c'est important Après, il y a le côté, comme je disais, pour avoir la chance, il faut avoir de l'audace. Donc, il faut y aller, il faut lâcher les chevaux.

  • Speaker #1

    Culoté.

  • Speaker #0

    Culoté, voilà. Tu résumes bien. Je te donne la définition et toi, tu me dis le mot. Et puis, il y a quand même pas mal de choses. Après, ça dépend quel type d'entrepreneuriat. Et puis après, je pense qu'il y a surtout aussi... Il faut être en accord aussi avec ces valeurs. C'est une chose qui est importante, de faire quelque chose que tu kiffes. Sinon, tu ne vas jamais réussir. Ça va peut-être marcher une ou deux fois, mais ça ne va pas être sur du long terme.

  • Speaker #1

    C'est quand même plus agréable de vendre quelque chose à des clients quand tu es content de le vendre, quand tu es enjoué, quand tu mets du cœur.

  • Speaker #0

    Moi, je n'arriverais pas. Je n'arriverais pas à vendre à quelqu'un un produit que moi-même, je n'adhère pas. C'est compliqué.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Quels vont être selon toi les plus gros défis dans les 5-10 prochaines années, dans ton domaine ou parmi, peu importe ?

  • Speaker #0

    Le monde du vin, ça reste toujours un défi, même au niveau législatif ou publicitaire. Ça reste un produit où les gens maintenant, déjà il y a une consommation, on a remarqué, qui est toujours de moins en moins grande. Après ils consomment plus de qualité, nous c'est plutôt ce qu'on propose aussi. Et puis il y a les lois aussi qui rentrent en compte, ou le site internet, enfin une vente de vin en ligne, ça peut faire flipper dans les nouvelles lois qui pourraient arriver. Je sais qu'en Allemagne il y a des choses comme un scan de ta carte d'identité, des choses comme ça qui pourraient justement mettre des barrières. Après on trouverait des autres solutions à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Parce que vous, vous vendez beaucoup à des jeunes. Qu'est-ce que tu remarques ? C'est parce que peut-être que justement, cette barrière d'Internet, c'est plus compliqué pour les personnes qui ont un certain âge ?

  • Speaker #0

    Oui, nous, on vend quand même à des jeunes. Après, on vend à des jeunes qui ont quand même, disons, au moins 25 ans. Les gens qui s'intéressent au vent, ils ont quand même souvent plus de... de 20 ans quoi.

  • Speaker #1

    Mais est-ce qu'on t'a déjà fait la remarque, je sais pas, une personne qui aurait 50 ans et qui te dira dommage que vous ayez pas un shop ou quoi que ce soit en ligne ou pas particulièrement ?

  • Speaker #0

    Maintenant on a un shop en ligne. Donc non.

  • Speaker #1

    Un shop physique ?

  • Speaker #0

    Ah un shop physique, non. On a une boutique, après on est sur deux membres disons. Mais non j'ai pas trop eu. De toute façon quand tu lances quelque chose il y a... Tu ne vas jamais convaincre tout le monde. Et puis finalement, les clients que j'ai, s'ils me conviennent bien, je n'ai pas forcément envie d'avoir des gens qui viennent chercher une bouteille le dimanche à 10h.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Comment est-ce que tu entretiens l'équilibre entre ta vie privée et ta vie professionnelle, ton entreprise ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est quelque chose qui était, je trouve, très dur au début. Au début où il y a vraiment cette... Cette folie de l'entrepreneuriat où tu tombes vraiment amoureux de ça, tu penses vraiment que à ça et tu n'arrives pas à prendre de recul. Je pense maintenant depuis 4 ans, j'ai pris du recul quand même sur ma vie privée. J'ai réussi à faire la part des choses et rentrer à des moments où tu bosses, puis à des moments où tu as besoin de faire autre chose. Puis c'est important aussi de pouvoir se reposer. Mais là, du coup, j'ai trouvé assez un bon équilibre, même si ça reste toujours parfois sujet à des... Ça peut être sujet de disputes en couple ou des choses comme ça. Mais globalement, j'ai trouvé, je pense, cet équilibre que je n'avais pas du tout au début et qui m'ont porté plus de problèmes.

  • Speaker #1

    Mais du coup, c'est quand même des grosses journées. Ça tourne à combien d'heures ? J'imagine que quand on entreprend, il y a des fois des choses qu'on ne peut pas repousser, qu'on est obligé de terminer.

  • Speaker #0

    C'est clair. En plus, moi, je suis quelqu'un qui aime bien me mettre des deadlines et puis bosser un petit peu des fois plus à l'adère pour vraiment me booster. Mais ça,

  • Speaker #1

    on dit souvent que quand on laisse 9 heures à quelqu'un pour faire un travail, il va mettre 9 heures. On dit que si on lui en laisse 4, il va peut-être en mettre 4. C'est mieux de mettre des deadlines assez...

  • Speaker #0

    Personnellement, en tout cas, chez moi, ça marche. Je ne sais pas si chez tout le monde, mais en tout cas, chez moi, ça marche. J'ai toujours vécu un petit peu comme ça. Mais ouais. Je fonctionne un peu comme ça.

  • Speaker #1

    Tu nous disais plus tôt qu'entre midi et une heure, tu allais faire du sport. La question suivante est justement par rapport à la routine sportive, ou même si c'est méditation, heure de sommeil, comment est-ce que tu gères tout ça ? Ça fait aussi partie de l'équilibre.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai qu'à midi, souvent, en plus, on s'est motivé dans l'espace de Coworking Growness et d'aller faire un peu de sport. Alors, on a un groupe où on essaie de se motiver aussi entre nous.

  • Speaker #1

    C'est plus facile.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. C'est aussi plus simple. Après, moi, j'aime bien. Je me suis rendu compte que ça me faisait vraiment du bien d'aller courir. Et puis, du coup, on va quand même trois fois par semaine, généralement. Et ouais, je trouve que c'est un bon équilibre. Après, c'est vrai que sur la journée, je me rends compte que des fois, je suis plus fatigué parce que je ne dors pas assez, mais je récupère un peu le week-end. Je décale un petit peu. Il y a toujours aussi ces côtés un peu des Nakuta, invité à une soirée. tu vas y aller, tu fais des rencontres donc tu dis, t'es obligé de t'es obligé d'y aller ouais c'est ça, donc je trouve que c'est dur à avoir, t'es pas dans une situation où t'as des routines comme un salarié, t'es de toute façon exposé à devoir je pense que c'est aussi une qualité de l'entrepreneur de justement de prendre part à ces choses, à ces événements et puis se montrer montrer et puis pousser ton entreprise

  • Speaker #1

    Parfait On arrive gentiment au terme de l'épisode. J'ai encore quelques questions, mais déjà, est-ce qu'il y a quelque chose que tu aimerais ajouter à ton parcours entrepreneurial ?

  • Speaker #0

    Je pense que tu as posé de très bonnes questions. Comme ça, je n'ai pas grand-chose à ajouter. Je pense que c'était assez complet.

  • Speaker #1

    Parfait. Où est-ce qu'on peut vous retrouver ? Est-ce que tu as des réseaux sociaux ? Si quelqu'un veut vous contacter, c'est plutôt site internet, réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Alors, on a tout. On a Mail, réseaux sociaux, Facebook, LinkedIn, Insta.

  • Speaker #1

    De toute façon, les liens, je les mettrais tous en description.

  • Speaker #0

    On a plus ou moins tous les réseaux, je crois.

  • Speaker #1

    Quelles sont les trois applications que tu utilises le plus sur ton téléphone ? Trois applications indispensables.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a quand même, je pense, WhatsApp. qui est quand même l'outil que j'utilise le plus pour les messages. Après, il y a Slack, qu'on utilise beaucoup en entreprise et que j'utilise toujours de plus en plus. Depuis qu'on a eu Rachel, on a eu besoin d'être plus organisé. Et je pense que c'est un canal qu'on utilise, enfin, c'est une application qu'on utilise beaucoup. Et je trouve qu'elle marche pas mal. J'aime bien. Et puis sinon... J'ai plein d'applications.

  • Speaker #1

    Google Maps pour les livraisons. Ouais,

  • Speaker #0

    il y a ça. Non, mais il y a tout. Spotify. Spotify pour les podcasts de Semaine en Bûche. C'est cool.

  • Speaker #1

    La dernière question, si tu avais un seul conseil à donner à quelqu'un qui hésite à se lancer, qui a des doutes, qui rêve de ça, mais qui a des doutes, qu'est-ce que tu lui dirais ?

  • Speaker #0

    Je lui dirais, lance-toi. Et puis, au pire, si ça ne marche pas, tu feras autre chose. OK.

  • Speaker #1

    Très bon conseil, parfait Merci beaucoup Fabien

  • Speaker #0

    Merci à toi A bientôt

  • Speaker #2

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode jusqu'ici Si vous êtes encore là, c'est sûrement que vous avez apprécié le podcast Semé d'embûches La meilleure façon de me le faire savoir est de me laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et de vous abonner au podcast pour ne pas rater le prochain épisode En attendant celui-ci, vous pouvez me rejoindre sur les réseaux sociaux où vous aurez accès aux coulisses de la création de semais d'embûches. A très bientôt, bye bye !

Chapters

  • Introduction à l'entrepreneuriat et à la GRAP

    00:06

  • Le parcours de Fabien et ses débuts dans le vin

    01:28

  • Éducation et choix de carrière de Fabien

    02:30

  • Le déclic entrepreneurial de Fabien

    10:51

  • Les défis et accomplissements de l'entrepreneuriat

    22:01

  • Équilibre entre vie professionnelle et personnelle

    29:05

  • Conseils pour les futurs entrepreneurs

    33:29

Description

Avez-vous déjà envisagé de transformer votre passion en carrière ?


Dans cet épisode, nous explorons le parcours inspirant de Fabian Vuignier, co-fondateur de l'entreprise La Grappe, qui a su allier sa passion pour l'entrepreneuriat avec un amour naissant pour le vin. Fabien nous accueille dans les locaux de la bergerie à Sion pour partager son expérience unique et les défis qu'il a rencontrés en chemin.


Fabian Vuignier, jeune trentenaire, est le co-fondateur de La Grappe, une société dédiée à la promotion des vins du Valais et des petites et moyennes caves de la région. Après avoir grandi à Évolène et poursuivi des études en économie et en systèmes d'information à HEC Lausanne, Fabian s'est éloigné de son rêve initial de devenir footballeur professionnel pour embrasser une carrière dans le monde du vin. Son parcours académique et professionnel l'a finalement conduit à co-fonder La Grappe avec un ami, partageant une vision commune pour démocratiser l'accès au vin.

L'épisode se concentre sur le parcours entrepreneurial de Fabian, ses motivations et les défis qu'il a rencontrés. Il partage comment l'idée de créer La Grappe est née de son désir de quitter un emploi répétitif et de faire quelque chose qui le passionne. Fabian discute des avantages de co-fonder une entreprise, notamment le soutien mutuel dans les moments difficiles et souligne l'importance d'être à l'écoute, audacieux et fidèle à ses valeurs pour réussir en tant qu'entrepreneur. Il aborde également les défis futurs du secteur viticole, notamment les évolutions législatives et les changements de consommation. Fabien conclut en encourageant les aspirants entrepreneurs à se lancer, affirmant que même en cas d'échec, d'autres opportunités se présenteront.


Vous pouvez le retrouver aux adresses ci-dessous :


Site internet : https://lagrappe.ch/

Linkedin Fabian Vuignier : https://www.linkedin.com/in/fabian-vuignier-395ba5124/

Linkedin La Grappe : https://www.linkedin.com/company/lagrappe/posts/?feedView=all

Instagram La Grappe : https://www.instagram.com/lagrappe.ch/


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Ce sera sur ces plateformes que je communiquerai avec vous entre chaque épisode, vous pourrez m'y poser vos questions, m'y donner vos suggestions et vous aurez accès aux coulisses de la création de ce podcast.


Si vous êtes fondateur, co-fondateur ou directeur d'une entreprise et que vous souhaitez partager votre vécu sur ce podcast, n'hésitez pas à me contacter à l'adresse mail suivante : info@semedembuches.ch


Je vous souhaite une excellente écoute !


Les podcasts "semé d'embûches" sont imaginés et réalisés par Romain Frehner.


Droits d'auteurs :


Track: Only the Braves Music by https://www.fiftysounds.com   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je crois que l'entrepreneur, c'est presque un peu un fou qui n'est pas conscient de ses limites. Ce que j'ai appris, c'est qu'on était capable de tout, que tout le monde pouvait faire tout ce qu'il souhaitait. Il suffisait de s'en donner les moyens. C'est un parcours où on est constamment en train de régler des problèmes au fur et à mesure qu'ils arrivent. Et puis si on regarde un peu en arrière,

  • Speaker #1

    on se dit ah ben j'ai réussi à régler tout ça,

  • Speaker #0

    et puis maintenant il y a le reste qui arrive Mais c'est aussi ça qui fait qu'on commence à bâtir quelque chose. Je voyais sur leur visage qu'ils avaient le sourire. Et je me suis dit ben en fait c'est le plus beau compliment Et c'est le plus bel accomplissement dont je puisse rêver. Être honnête est pour moi extrêmement important parce que si on est honnête avec nos clients, ok, on vient de commencer, notre produit n'est pas parfait, mais voilà où on voudrait l'amener. Vraiment, dépassez votre peuple et allez-y parce que c'est une très très chouette expérience.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue. Vous écoutez aujourd'hui Semez l'ombuche, le podcast qui va à la rencontre des entrepreneurs qui forment le tissu économique suisse. Je m'appelle Romain Freynère et je suis l'hôte de ce podcast. Dans ce Médambuche, nous recevons une fois par mois un entrepreneur avec lequel nous parlons de parcours, de motivation, d'inspiration, de quotidien, d'obstacles, de réussite, d'échec, de vision du monde du travail et de son futur. Tout ça avec des invités toujours plus inspirants. Place à l'épisode, bonne écoute. Salut Fabien.

  • Speaker #0

    Hello.

  • Speaker #1

    Merci de m'accueillir dans les locaux de la bergerie cet après-midi.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    On est là pour parler de ton parcours et de la GRAP, la société que tu as cofondée. Donc je vais te laisser déjà dans un premier temps te présenter de manière générale et présenter la GRAP.

  • Speaker #0

    Yes. Alors moi c'est Fabien Ougnier, j'ai 30 ans, jeune trentenaire il y a 10 jours.

  • Speaker #1

    Bon anniversaire pour toi. Merci.

  • Speaker #0

    Du coup j'ai cofondé la GRAP il y a maintenant 4 ans. Et l'agrape, en fait, l'idée, c'est de promouvoir les vins du Valais et aussi de promouvoir, en fait, tous les petites et moyennes caves, enfin, vignerons et caveurs qui produisent ces vins. D'essayer de vulgariser aussi au niveau de la clientèle, amener une valeur, une vision un peu différente du vin, qui est parfois un peu difficile à aborder, en fait. On veut un peu se vulgariser et, en fait, le rendre accessible à tout le monde.

  • Speaker #1

    D'accord. Est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus à propos de ton parcours scolaire ?

  • Speaker #0

    Yes. Alors moi, je suis évolénard, un lieu où il n'y a pas du tout de vignes. J'ai grandi, donc j'ai fait mon école primaire là-bas, à Évolène. Et ensuite, j'ai eu la chance d'intégrer le F-Session au foot. Et du coup, je suis parti à Grône pour faire le cycle en sport-études. Parce que ma vision, c'était de devenir footballeur professionnel à ce moment-là. Et puis ensuite, j'ai été au lycée collège des Creuset en économie. Un peu la voie où je ne savais pas trop où aller, mais je me suis dit, économie, ça me plaît bien. Il y a un côté un peu mathématique, donc ça me plaisait. Et puis ensuite, après le lycée, j'ai fait l'université HEC Lausanne. Du coup, un bachelor en management. où tout le monde va. Et puis, un master en système d'information. Du coup, il y a un côté un petit peu plus informatique, toujours lié à l'économie. C'était toujours un master HEC. Ce n'était pas une autre filière.

  • Speaker #1

    D'accord. Et à quel moment tu as arrêté le foot ?

  • Speaker #0

    Ouais, j'ai arrêté le foot, c'était au milieu, ça devait être en deuxième, troisième du collège. Je devais rentrer en... M18, du coup, moins 18 ans. J'avais plus ou moins 18 ans. Et puis, ça, c'est un petit moment passage à vide pour ma part. Et puis, je me suis dit, j'arrête le foot et puis je favorise les études.

  • Speaker #1

    D'accord. Du coup, tu te retrouves avec quoi comme diplôme maintenant ?

  • Speaker #0

    Du coup, là, j'ai un master en système d'information à HEC Lausanne.

  • Speaker #1

    Ok, parfait. Et quel type d'élève est-ce que tu étais ?

  • Speaker #0

    Quel type d'élève j'étais ?

  • Speaker #1

    Plutôt assidu, plutôt au fond de la classe.

  • Speaker #0

    Je pense que j'ai eu un parcours d'élève qui a aussi évolué. Tout jeune, j'étais un enfant assez sage, calme. Je pense que j'ai gardé un peu ce côté-là, même au cycle, alors que tout le monde était un peu dans ce lâche-bête. Moi, je crois que je ne l'étais pas trop encore et je crois que je l'ai eu un peu plus tard. C'est un peu au collège où j'ai eu un côté de rébellion. C'est aussi un peu à la période où j'ai arrêté le foot. Ce côté un peu rebelle au fond de la classe, à ne plus écouter, à faire autre chose. Et puis au fur et à mesure... En fait, j'ai raté la dernière année du collège. Et là, je crois que ça m'a fait du bien. Il faut que je me réveille parce que j'avais quand même de la facilité. Et je passais tout le temps, en fait. Je passais tout le temps, comme on dit ici, on va laisser à la raclette. Mais c'était à la limite de la limite. Un peu ce côté, j'aimais jouer la carte un peu du stress. Si je faisais des bonnes notes, après je faisais des mauvaises derrière. Mais après, je me rattrapais d'autres. Et puis, j'étais toujours dans cette... Comme si j'avais... Ce plaisir de la limite, quoi. J'ai jamais compris, mais voilà.

  • Speaker #1

    Mais du coup, au niveau notes, ça a toujours suivi. Et puis voilà, tu t'en es sorti.

  • Speaker #0

    Ouais, franchement, j'ai eu assez de la chance. Je trouve qu'il y a assez de la facilité. Après, j'avais quand même ce côté un peu mathématique qui me poussait tout le temps. Et les langues, j'ai toujours un peu eu la difficulté. J'en ai toujours encore maintenant un peu.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu as pensé du système scolaire en Suisse, si on commence déjà par l'école obligatoire ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y avait des bonnes choses, il y avait aussi des bons profs. C'est toujours le bon prof qui te fait aimer la matière, même une matière que tu aimes peut-être moins. Si tu as une personne qui met du cœur, tu apprécies plus la matière aussi. Après, il y a des choses un peu moins intéressantes, ou même moi j'étais moins intéressé.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que tu trouves qu'il y a une branche qu'on devrait enseigner à l'école, on va dire obligatoire, qu'on devrait enseigner à tout le monde ? Je sais pas, dans la finance, apprendre à gérer ses sous, pour les impôts, remplir une déclaration d'impôt, peut-être des cours un peu plus politiques pour savoir...

  • Speaker #0

    Ouais, je pense que ce serait vraiment important d'avoir une branche dans ce style-là. Après, le seul truc, c'est quand t'es vraiment jeune, c'est compliqué aussi à avoir des fois la... Tu n'as encore pas vraiment la vue sur la réalité, ce qui t'attend vraiment en tant que vie d'adulte. Mais c'est vrai que je vois encore plein de gens que je suis proche qui ne savent pas remplir une déclaration d'impôt. Et je trouve un peu dommage.

  • Speaker #1

    Mais c'est énormément le cas, j'ai l'impression aussi. Comment est-ce que tu as choisi ton domaine d'études ?

  • Speaker #0

    Du coup, je te disais avant, pour rentrer encore au lycée-collège, j'ai choisi l'économie. Parce que c'était un peu la voix qui me parlait le plus. plus, mais...

  • Speaker #1

    T'aimes bien les maths ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'était un peu ça. Je pense que j'avais aussi une histoire de copain à ce moment-là où je réfléchissais pas trop pour moi. Et puis après, à la fin du collège, au début, je voulais faire un... Je voulais faire un tour du monde. J'avais prévu de presque arrêter les études. J'en avais un peu marre. Et justement, j'ai raté cette année-là. Je me suis remis un peu en question. Et puis, là, je suis parti à HEC et je me suis dit, j'ai vraiment envie de faire... À ce moment-là, c'était un peu le meilleur endroit que tu pouvais aller pour l'économie. Et j'avais aimé quand même l'économie au collège, on avait quand même touché. Et du coup, je me suis dit, j'ai envie d'aller plus loin. C'est un truc qui me parle assez, qui correspond à mon profil. Donc, je suis parti HEC assez logiquement. Et puis ensuite, le côté informatique, un système d'information. On a eu des cours pendant le bachelor et ça me parlait. Il y avait du coup un peu ce côté aussi d'entrepreneuriat qui m'intéressait. Il y en avait justement le prof Yves Pignard, qui est le fameux fondateur du business model Canva. Du coup, moi, j'ai eu la chance de l'avoir eu comme professeur aussi.

  • Speaker #1

    Ok, donc le Canva qu'on connaît tous.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est lui qui l'avait créé avec un élève à l'époque.

  • Speaker #1

    Ok, super. Et est-ce que tu as eu des moments d'incertitude ? Des moments où tu t'es dit, mince, est-ce que je suis dans la bonne voie ou tout a coulé de source ?

  • Speaker #0

    Je pense que tout le monde a aussi des moments d'incertitude pour ses choix. C'est vrai qu'il y a des moments, surtout en fait, plus tu grandis, plus tu rapproches du monde d'adulte et tu te dis, je vais devoir travailler. En fait, est-ce que ça, ça me plaît vraiment ? Et j'étais assez confiant dans mon choix parce que je trouvais que l'économie, tu avais aussi beaucoup de débouchés. Il y avait plusieurs... En fait, à la fin d'HEC, je me suis dit, bon... Je vais avoir un poste et j'aurai même une liberté de pouvoir voir un peu plus large que d'être dans une filière qui est trop spécifique. Et à la fin, soit tu fais ça, soit tu peux recommencer quelque chose.

  • Speaker #1

    Un peu général. Voilà,

  • Speaker #0

    il y a ce côté généraliste qui est assez intéressant,

  • Speaker #1

    je trouve. Est-ce que tes études, plutôt maintenant tes études après l'école obligatoire, collège et études supérieures, ont influencé ta vision d'entrepreneur maintenant ? Où est-ce que tu te dis les études, j'aurais pu ne pas en faire et je serais au même stade maintenant ?

  • Speaker #0

    Je dis toujours que j'ai l'impression que j'ai perdu des années avec les études, que j'aurais pu faire autre chose. Et puis en même temps, j'ai l'impression que ça m'a toujours... Les études, elles ont cette capacité aussi à te faire réfléchir, à des fois réagir vite, où tu dois apprendre quelque chose, il te reste deux jours, tu dois être assez réactif. Et je pense que ça a apporté quand même. Et puis justement, avec des cours qu'on avait sur l'entrepreneuriat, je pense que c'est ça qui m'a donné... Aussi la discipline, c'est vrai. Mais c'est ça qui m'a donné un peu goût. Et puis, tu as aussi confiance un peu en toi. Tu te dis, j'ai fait des études. En fait, je suis légitime à pouvoir même entreprendre. Des fois, ça fait peut-être peur tout au début. C'est vrai que j'ai entrepris très vite. Après les études, du coup, tu te sens plus légitime que si tu étais peut-être à 15 ans.

  • Speaker #1

    On va justement basculer sur le parcours entrepreneurial. Est-ce qu'il y a eu un déclic qui t'a fait te dire que tu serais entrepreneur ou est-ce que ça a découlé plutôt d'une passion ? Et que tu t'es rendu compte tout d'un coup, bon, je suis entrepreneur. Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #0

    Ouais, donc comme je disais, j'ai ce côté des études qui m'a poussé un petit peu. Après, il y a le... Moi, j'ai bossé pendant une année et demie chez Richemont. Enfin, ce n'était pas Richemont même, mais c'était dans une boîte de Richemont et ensuite dans une petite entreprise informatique où on développait une solution pour Richemont LVMH. Ok. J'allais sur les sites, c'était un monde où il y avait des boîtes, où il y avait 400-500 personnes, il fallait s'habiller en costard. J'avais une tâche que j'exécutais vraiment, j'étais dans les datas et vraiment comme un ordinateur un peu débile. Et puis j'avais ce côté des études où je venais de finir les études, où j'avais créé des projets, on avait entrepris des choses qui n'ont jamais abouti, mais des trucs sympas.

  • Speaker #1

    qui n'ont rien à voir avec un boulot répétitif.

  • Speaker #0

    Oui, exactement, complètement l'inverse. Et c'est moi qui avais poussé mon associé, où je disais, vas-y, moi je me fais chier, ce n'est pas mon délire, j'ai envie de créer quelque chose. Et puis après, le vin, c'est quand même lui qui a amené un peu plus cette passion-là, que moi j'ai découvert et je suis vraiment devenu passionné. Mais à la base, c'était plutôt lui qui avait cette passion du vin. Moi, j'étais vraiment plus dans l'idée, j'ai envie de faire quelque chose. J'ai plus envie qu'on me donne des ordres. J'ai envie de m'éclater, en fait, de kiffer, de faire quelque chose qui me plaît. J'ai envie d'oser, d'oser pendant que je peux.

  • Speaker #1

    Puis, on oublie souvent que la vie, elle est quand même courte, qu'il faut quand même oser justement faire ce qu'on veut, pas perdre son temps dans des choses qu'on n'aime pas.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Moi, je t'avoue, franchement, il y a des moments où je m'endormais presque à mon bureau. Je me disais, mais je n'ai pas envie de faire ça. Qu'est-ce que je fais là ? Il faut changer quoi.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu nous parlais justement que tu as cofondé cette société. Est-ce que tu peux nous dire les avantages selon toi de cofonder une société par rapport à si tu avais été seul ?

  • Speaker #0

    Je pense que en tout cas, moi, pour ma part, j'ai cofondé la grappe avec quand même un ami. Je sais que certains cofondent avec d'autres personnes qui ne connaissent pas forcément.

  • Speaker #1

    Mais moi,

  • Speaker #0

    c'est un peu la théorie là-dessus. Oui. Pour mon expérience, du coup, j'ai cofondé avec un ami que j'avais l'impression que j'avais. Je savais que c'était avec lui que je voulais faire. Parce qu'en fait, même à l'Uni, on était un groupe d'amis. Et mon choix portait sur lui. Alors que ce n'était pas forcément la personne que j'étais forcément le plus proche. Mais j'avais envie d'entreprendre avec lui. Alors, je ne sais pas pourquoi.

  • Speaker #1

    Il t'inspirait quand même.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Je pense que c'était le ying et le yang. On n'était pas pareil. Et puis... Euh... Je pense que c'est quelque chose qui m'a... Je trouve maintenant, je me dis que ça doit être difficile quand même de se lancer seul, en tout cas comme première entreprise, parce qu'il y a des moments tellement de doute au début, et en fait, l'autre personne, quand tu vas moins bien, elle te pousse en haut. Quand toi tu vas mieux, tu peux pousser quelqu'un en haut, c'est aussi gratifiant.

  • Speaker #1

    Challenger les idées.

  • Speaker #0

    Challenger les idées, clairement. Et puis aussi, fêter un peu les victoires, disons. ensemble quoi, où t'es pas seul à dire ouais c'est cool ce que j'ai fait là t'es là et tu peux vraiment ben en plus dans le monde du vin tu peux vraiment trinquer quoi parce que tu nous disais avant justement que tu as solidité ton cofondateur mais est ce que tu penses que tu aurais osé te lancer sans lui pas tu lui disais viens on va cofonder une société on se lance est ce que tu penses s'il t'avait dit non tu en serais là aujourd'hui je pense que j'aurais quand même tenté quelque chose ça aurait été peut-être complètement différent mais je J'avais quand même cette envie de créer mon truc. J'avais quand même vraiment l'envie de faire quelque chose. Par contre, je ne sais pas du tout dans quoi je me serais retrouvé, mais j'avais quand même vraiment envie.

  • Speaker #1

    Et quand tu étais petit, qu'est-ce que tu rêvais de faire ?

  • Speaker #0

    Footballeur.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Après, il y a plein de rêves. Mais c'est vrai que j'étais tellement fan de foot que j'étais sûr que j'allais finir là-bas.

  • Speaker #1

    Avant d'être entrepreneur, tu me disais que tu as été un moment salarié. Qu'est-ce que tu as pensé du salariat ?

  • Speaker #0

    Alors, je pense encore des fois maintenant, en me disant qu'il y avait quand même des côtés agréables. Surtout, c'est vraiment zéro souci. c'est-à-dire qu'ils tombent, en fait, t'as l'impression que c'est un luxe que tu baignes dedans et ça te paraît tellement normal et je trouve incroyable que maintenant, j'ai beaucoup d'amis qui sont sortis d'HEC, qui sont dans des grandes banques des grandes entreprises et puis qui se comparent leur propre salaire qui est déjà mirobolant et je trouve ça à la fois marrant et à la fois je trouve un peu... C'est dommage d'en arriver là, que tu gagnes 7, 8, 10 000. Au final, je pense que tu as assez pour vivre. Mais il y avait le côté, c'est vrai qu'il y a un confort. Il y a surtout quand tu rentres à la maison, tu sais que tu as fini, tu as ton travail. Tu ne penses pas tout le temps, tu n'as pas tout le monde qui parle de ça.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Les heures,

  • Speaker #0

    je pense, c'est un peu plus raisonnable aussi. Bien sûr.

  • Speaker #1

    La question d'après, c'était justement, quelle est ta journée type ? J'imagine qu'il n'y en a pas vraiment. C'est la réponse qui revient souvent.

  • Speaker #0

    Ouais. Oui, c'est un peu ça. C'est tellement multitâche, il y a tellement de journées différentes. C'est ultra varié. Après, il y a des trucs qui reviennent, des trucs basiques, les mails, le petit sport à midi pour faire du bien. Mais sinon, il y a des rencontres, il y a tellement de choses, la dégustation du vin. J'ai écouté un mois informatique, d'un coup il y a un bug sur le site, mais c'est tellement varié qu'après chacun a ses tâches. Au début on avait commencé un petit peu, les deux un peu à tout faire, même au début on se marchait dessus vraiment. Après on a commencé à se dire, toi tu prends ce pôle là, moi celui-là, on a chacun nos pôles, donc on a nos tâches.

  • Speaker #1

    Comment vous avez réparti ça ?

  • Speaker #0

    C'était un petit peu logique dans le sens où j'avais le côté informatique. Du coup, je m'occupais plus du site internet, de la gestion de commandes, bases de données, des choses comme ça. Chris, il a pris un peu la compta. En fait, on s'est réparti les tâches selon un peu les compétences de l'autre. Et puis maintenant, Rachel qui nous a rejoint, on a senti qu'on avait ce besoin en marketing, réseaux sociaux. Et puis, on a pris quelqu'un pour ça.

  • Speaker #1

    Ok. Et quelle est ta vision ? enfin votre vision pour la grappe tu dis quoi une vision en long terme mais en court terme la vision que vous aimeriez donner à votre société pour le long terme à long terme ben je pense que moi

  • Speaker #0

    j'y crois beaucoup en fait surtout dans le monde du vin il y a tellement de choses qui peuvent être créées j'ai vraiment foi en nous en prendre encore je sais que le chemin est encore ultra long mais mais j'aimerais en fait moi j'aimerais Pour nous, pour la société, c'est dire être peut-être une équipe un peu plus grande, pouvoir vivre de ça, d'avoir ce côté un peu tranquille, mais de continuer à kiffer ce que je fais. C'est ça que j'aimerais, c'est avoir justement ce qu'on disait avant, avoir le confort du salarié, disons, être bien. Retrouver un peu plus de confort, en tout cas personnellement. Mais sinon, toujours kiffer, toujours dire, il y a des nouvelles choses, on peut créer quelque chose. Et puis toujours... essayer d'innover, de ne pas s'endormir.

  • Speaker #1

    Parce que là, tes journées, c'est du kiff quand même. C'est ça. Parce que j'ai discuté avec un autre entrepreneur sur un autre épisode, il disait qu'au début, en tout cas, on ne fait pas ce qui nous plaît, on fait ce qui doit être fait. Je ne sais pas toi ce que tu en penses, si tu fais quand même souvent des choses qui te plaisent ou c'est vrai qu'il y a beaucoup de tâches que si tu pouvais, tu déléguerais ?

  • Speaker #0

    Moi, je pense que je fais quand même ce qui me plaît. je dirais le 90% du temps c'est clair qu'il y a des tâches après je les accepte comme je pense partout après j'essaye si je vois que c'est des tâches souvent ce qui ne plaît pas c'est des tâches répétitives je vais essayer d'automatiser je vais essayer de trouver une solution de me dire pourquoi je m'embête avec cette tâche ou alors dire est-ce qu'il faudra avoir quelqu'un d'autre qui l'a fait enfin ça dépend des tâches mais de nos jours il y a tellement d'outils pour faire des tâches c'est ça que je me dis moi concrètement j'ai pas là si tu me demandes une tâche que je déteste faire Je ne serais même pas vraiment, je fais ce que j'aime. Donc c'est bon signe. Ouais, c'est ça.

  • Speaker #1

    Comment est-ce que tu décrirais ton parcours entrepreneurial ? Donc depuis que tu as fini les études, comment est-ce que tu décrirais ton parcours ?

  • Speaker #0

    Décrire mon parcours entrepreneurial.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est semé d'obstacles ?

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est semé d'embûches ? Oui, exactement. Bien sûr, bien sûr. Moi, je pense que ce qui est fort, c'est qu'il y a toujours des hauts, des super hauts, des bas, des super bas. Et ça varie tout le temps. Il y a du stress continu, mais en même temps, l'adrénaline positive. C'est ça un peu, c'est... Faire un temps. Vraiment, en fait, c'est pas... Tu dors pas, quoi. C'est toujours... Il faut toujours être à l'affût, il faut toujours être là. Et puis, je trouve que c'est intense, très intense, dans l'émotion de joie comme l'émotion de tristesse, comme l'émotion de tout, quoi. Je trouve que c'est vraiment l'intensité.

  • Speaker #1

    OK. Et d'où l'avantage, tu nous disais avant, de cofonder, c'est que dans les moments de difficulté, il y a aussi quelqu'un, une épaule sur laquelle se reposer.

  • Speaker #0

    Ouais. Après, il y a aussi l'autre côté de confondre. Il y a aussi une relation qui change. Moi, je suis passé à Christopher, c'était un ami quand même proche. Et notre relation, elle a énormément évolué. Après, on essaie de prendre nos distances, pas tout mélanger. Parce qu'il y a des fois, on va dans le groupe d'amis. Et du coup, là, on essaie de se voir en tant qu'amis. Et puis, des fois, on est associé. Et puis, s'il y a quelque chose qui ne va pas, on se le dit.

  • Speaker #1

    Quelle a été ta plus grosse difficulté ? Du coup, votre plus grosse difficulté ?

  • Speaker #0

    Oui. Moi, je pense que c'est justement un peu cette longueur. C'est un peu ce marathon. Et en fait, tu dois toujours un peu te remettre en question. Je trouve que c'est ça, la difficulté qui est continue. Tu dois toujours réfléchir, améliorer, ne pas t'endormir. Je pense que c'est un gros obstacle.

  • Speaker #1

    Rester à jour. Ok.

  • Speaker #0

    Je partirai là-dessus.

  • Speaker #1

    Ok. Et à l'inverse, quel a été votre plus gros accomplissement ? Votre plus bel accomplissement où vous avez passé un cap, quelque chose dont vous êtes fier ?

  • Speaker #0

    Moi, je pense que l'accomplissement qui m'a le plus marqué, c'est vraiment le lancement un petit peu de la grappe. Au moment où on était à l'étape ultra projet, où on a eu un produit, puis maintenant c'est dit, le site est lancé. Et en fait, on a déjà eu quand même un... bon premier retour au début. On a quand même pris un peu de l'ampleur au début. Là, j'avais un peu ma fierté où je me disais putain, on a créé quelque chose. Et je me souviens qu'on allait livrer ce premier collier. Vous êtes allé en personne. Le sourire aux lèvres, aller livrer ça aux gens. Alors qu'eux, certains nous connaissaient parce qu'il y a toujours la famille et ça. Mais il y avait des gens d'un coup qui ne nous connaissaient pas. Ça, c'était aussi un gap quand les premiers vraiment, ils viennent de... Bien plus loin, tu ne sais pas pourquoi ils sont arrivés. Et tu dis en fait, ils ont acheté ton produit que tu as créé. C'est ça, je trouvais que c'était assez cool.

  • Speaker #1

    J'imagine que c'est une grande fierté. Mais du coup, maintenant, vous livrez quand même, vous livrez toujours vous-même ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a une partie de la livraison qui est faite en interne. Parce qu'en fait, si tu veux, notre concept, il y a des envois chaque mois. C'est vrai qu'on n'a pas trop de problèmes du concept en soi, mais il y a une livraison mensuelle. Et du coup, vu qu'on regroupe les commandes. Déjà, on est toujours afflux tendu au niveau des stocks. Les cartons sont faits. Ensuite, la livraison est regroupée. Tout ce qui est un peu proche, valet entre Sierre et Montaix, c'est livré en interne. Après, tout ce qui est en dehors du valet, parce qu'on a la livraison partout en Suisse, pour l'instant, pas à l'extérieur, mais là, c'est livré par Planzer.

  • Speaker #1

    Ok. Quel est ton avis à propos de la concurrence ? Est-ce que vous avez beaucoup de concurrence ? Qu'est-ce que tu penses à propos de ça ?

  • Speaker #0

    Alors, sur le marché où on est lancé et qu'on a actuellement les vins du Valais, box de vins du Valais, on n'a pas un autre concurrent qui fait exactement la même chose. Après, il y a énormément de box de tout. Il y a des box aussi de vins plus suisses ou d'autres cantons. qui sont quand même la concurrence. Il y a quand même beaucoup de choses qui sont créées maintenant. J'ai aussi vu qu'il y a beaucoup de caves qui font des boxes de vin. Chacun mange la part de son gâteau.

  • Speaker #1

    Est-ce que la chance a quelque chose à voir dans ton parcours ou c'est que du travail acharné ? Ou est-ce qu'à un moment, tu as eu un instant de chance ?

  • Speaker #0

    Moi, je dis toujours la chance, elle se provoque. Et ça, je pense que c'est... globalement vrai il n'y a personne qui a gagné à l'euro million sans avoir joué il paraît mais non mais je pense que bien sûr bien sûr qu'on ait la chance après aussi du timing On a eu aussi, nous, le Covid quasi directement. Alors, tout le monde a dit qu'il a poussé les shops en ligne. Donc, peut-être que c'était une chance. Après, dire que le Covid, c'est une chance, c'est toujours... Après, on pouvait aussi moins voir les personnes. Donc, il y avait aussi des côtés négatifs. Je pense qu'il y a un petit peu de chance. Mais je pense qu'on a vraiment... J'ai ce côté où on a tellement essayé, on a tellement provoqué que je pense que la chance... Pour moi, ce n'est plus de la chance, c'est du mérite.

  • Speaker #1

    Quelles sont, selon toi, les trois qualités qu'un entrepreneur doit avoir pour avoir plus de chances de performer et de réussir trois qualités importantes trois qualités d'un pas forcément trois qualités que tu as ou moi je pense déjà comme ce côté je disais toujours un peu à l'écouté à l'affût être un peu toujours

  • Speaker #0

    in quoi de d'être faire de la veille ouais c'est ça je pense c'est important Après, il y a le côté, comme je disais, pour avoir la chance, il faut avoir de l'audace. Donc, il faut y aller, il faut lâcher les chevaux.

  • Speaker #1

    Culoté.

  • Speaker #0

    Culoté, voilà. Tu résumes bien. Je te donne la définition et toi, tu me dis le mot. Et puis, il y a quand même pas mal de choses. Après, ça dépend quel type d'entrepreneuriat. Et puis après, je pense qu'il y a surtout aussi... Il faut être en accord aussi avec ces valeurs. C'est une chose qui est importante, de faire quelque chose que tu kiffes. Sinon, tu ne vas jamais réussir. Ça va peut-être marcher une ou deux fois, mais ça ne va pas être sur du long terme.

  • Speaker #1

    C'est quand même plus agréable de vendre quelque chose à des clients quand tu es content de le vendre, quand tu es enjoué, quand tu mets du cœur.

  • Speaker #0

    Moi, je n'arriverais pas. Je n'arriverais pas à vendre à quelqu'un un produit que moi-même, je n'adhère pas. C'est compliqué.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Quels vont être selon toi les plus gros défis dans les 5-10 prochaines années, dans ton domaine ou parmi, peu importe ?

  • Speaker #0

    Le monde du vin, ça reste toujours un défi, même au niveau législatif ou publicitaire. Ça reste un produit où les gens maintenant, déjà il y a une consommation, on a remarqué, qui est toujours de moins en moins grande. Après ils consomment plus de qualité, nous c'est plutôt ce qu'on propose aussi. Et puis il y a les lois aussi qui rentrent en compte, ou le site internet, enfin une vente de vin en ligne, ça peut faire flipper dans les nouvelles lois qui pourraient arriver. Je sais qu'en Allemagne il y a des choses comme un scan de ta carte d'identité, des choses comme ça qui pourraient justement mettre des barrières. Après on trouverait des autres solutions à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Parce que vous, vous vendez beaucoup à des jeunes. Qu'est-ce que tu remarques ? C'est parce que peut-être que justement, cette barrière d'Internet, c'est plus compliqué pour les personnes qui ont un certain âge ?

  • Speaker #0

    Oui, nous, on vend quand même à des jeunes. Après, on vend à des jeunes qui ont quand même, disons, au moins 25 ans. Les gens qui s'intéressent au vent, ils ont quand même souvent plus de... de 20 ans quoi.

  • Speaker #1

    Mais est-ce qu'on t'a déjà fait la remarque, je sais pas, une personne qui aurait 50 ans et qui te dira dommage que vous ayez pas un shop ou quoi que ce soit en ligne ou pas particulièrement ?

  • Speaker #0

    Maintenant on a un shop en ligne. Donc non.

  • Speaker #1

    Un shop physique ?

  • Speaker #0

    Ah un shop physique, non. On a une boutique, après on est sur deux membres disons. Mais non j'ai pas trop eu. De toute façon quand tu lances quelque chose il y a... Tu ne vas jamais convaincre tout le monde. Et puis finalement, les clients que j'ai, s'ils me conviennent bien, je n'ai pas forcément envie d'avoir des gens qui viennent chercher une bouteille le dimanche à 10h.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Comment est-ce que tu entretiens l'équilibre entre ta vie privée et ta vie professionnelle, ton entreprise ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est quelque chose qui était, je trouve, très dur au début. Au début où il y a vraiment cette... Cette folie de l'entrepreneuriat où tu tombes vraiment amoureux de ça, tu penses vraiment que à ça et tu n'arrives pas à prendre de recul. Je pense maintenant depuis 4 ans, j'ai pris du recul quand même sur ma vie privée. J'ai réussi à faire la part des choses et rentrer à des moments où tu bosses, puis à des moments où tu as besoin de faire autre chose. Puis c'est important aussi de pouvoir se reposer. Mais là, du coup, j'ai trouvé assez un bon équilibre, même si ça reste toujours parfois sujet à des... Ça peut être sujet de disputes en couple ou des choses comme ça. Mais globalement, j'ai trouvé, je pense, cet équilibre que je n'avais pas du tout au début et qui m'ont porté plus de problèmes.

  • Speaker #1

    Mais du coup, c'est quand même des grosses journées. Ça tourne à combien d'heures ? J'imagine que quand on entreprend, il y a des fois des choses qu'on ne peut pas repousser, qu'on est obligé de terminer.

  • Speaker #0

    C'est clair. En plus, moi, je suis quelqu'un qui aime bien me mettre des deadlines et puis bosser un petit peu des fois plus à l'adère pour vraiment me booster. Mais ça,

  • Speaker #1

    on dit souvent que quand on laisse 9 heures à quelqu'un pour faire un travail, il va mettre 9 heures. On dit que si on lui en laisse 4, il va peut-être en mettre 4. C'est mieux de mettre des deadlines assez...

  • Speaker #0

    Personnellement, en tout cas, chez moi, ça marche. Je ne sais pas si chez tout le monde, mais en tout cas, chez moi, ça marche. J'ai toujours vécu un petit peu comme ça. Mais ouais. Je fonctionne un peu comme ça.

  • Speaker #1

    Tu nous disais plus tôt qu'entre midi et une heure, tu allais faire du sport. La question suivante est justement par rapport à la routine sportive, ou même si c'est méditation, heure de sommeil, comment est-ce que tu gères tout ça ? Ça fait aussi partie de l'équilibre.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai qu'à midi, souvent, en plus, on s'est motivé dans l'espace de Coworking Growness et d'aller faire un peu de sport. Alors, on a un groupe où on essaie de se motiver aussi entre nous.

  • Speaker #1

    C'est plus facile.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. C'est aussi plus simple. Après, moi, j'aime bien. Je me suis rendu compte que ça me faisait vraiment du bien d'aller courir. Et puis, du coup, on va quand même trois fois par semaine, généralement. Et ouais, je trouve que c'est un bon équilibre. Après, c'est vrai que sur la journée, je me rends compte que des fois, je suis plus fatigué parce que je ne dors pas assez, mais je récupère un peu le week-end. Je décale un petit peu. Il y a toujours aussi ces côtés un peu des Nakuta, invité à une soirée. tu vas y aller, tu fais des rencontres donc tu dis, t'es obligé de t'es obligé d'y aller ouais c'est ça, donc je trouve que c'est dur à avoir, t'es pas dans une situation où t'as des routines comme un salarié, t'es de toute façon exposé à devoir je pense que c'est aussi une qualité de l'entrepreneur de justement de prendre part à ces choses, à ces événements et puis se montrer montrer et puis pousser ton entreprise

  • Speaker #1

    Parfait On arrive gentiment au terme de l'épisode. J'ai encore quelques questions, mais déjà, est-ce qu'il y a quelque chose que tu aimerais ajouter à ton parcours entrepreneurial ?

  • Speaker #0

    Je pense que tu as posé de très bonnes questions. Comme ça, je n'ai pas grand-chose à ajouter. Je pense que c'était assez complet.

  • Speaker #1

    Parfait. Où est-ce qu'on peut vous retrouver ? Est-ce que tu as des réseaux sociaux ? Si quelqu'un veut vous contacter, c'est plutôt site internet, réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Alors, on a tout. On a Mail, réseaux sociaux, Facebook, LinkedIn, Insta.

  • Speaker #1

    De toute façon, les liens, je les mettrais tous en description.

  • Speaker #0

    On a plus ou moins tous les réseaux, je crois.

  • Speaker #1

    Quelles sont les trois applications que tu utilises le plus sur ton téléphone ? Trois applications indispensables.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a quand même, je pense, WhatsApp. qui est quand même l'outil que j'utilise le plus pour les messages. Après, il y a Slack, qu'on utilise beaucoup en entreprise et que j'utilise toujours de plus en plus. Depuis qu'on a eu Rachel, on a eu besoin d'être plus organisé. Et je pense que c'est un canal qu'on utilise, enfin, c'est une application qu'on utilise beaucoup. Et je trouve qu'elle marche pas mal. J'aime bien. Et puis sinon... J'ai plein d'applications.

  • Speaker #1

    Google Maps pour les livraisons. Ouais,

  • Speaker #0

    il y a ça. Non, mais il y a tout. Spotify. Spotify pour les podcasts de Semaine en Bûche. C'est cool.

  • Speaker #1

    La dernière question, si tu avais un seul conseil à donner à quelqu'un qui hésite à se lancer, qui a des doutes, qui rêve de ça, mais qui a des doutes, qu'est-ce que tu lui dirais ?

  • Speaker #0

    Je lui dirais, lance-toi. Et puis, au pire, si ça ne marche pas, tu feras autre chose. OK.

  • Speaker #1

    Très bon conseil, parfait Merci beaucoup Fabien

  • Speaker #0

    Merci à toi A bientôt

  • Speaker #2

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode jusqu'ici Si vous êtes encore là, c'est sûrement que vous avez apprécié le podcast Semé d'embûches La meilleure façon de me le faire savoir est de me laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et de vous abonner au podcast pour ne pas rater le prochain épisode En attendant celui-ci, vous pouvez me rejoindre sur les réseaux sociaux où vous aurez accès aux coulisses de la création de semais d'embûches. A très bientôt, bye bye !

Chapters

  • Introduction à l'entrepreneuriat et à la GRAP

    00:06

  • Le parcours de Fabien et ses débuts dans le vin

    01:28

  • Éducation et choix de carrière de Fabien

    02:30

  • Le déclic entrepreneurial de Fabien

    10:51

  • Les défis et accomplissements de l'entrepreneuriat

    22:01

  • Équilibre entre vie professionnelle et personnelle

    29:05

  • Conseils pour les futurs entrepreneurs

    33:29

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Description

Avez-vous déjà envisagé de transformer votre passion en carrière ?


Dans cet épisode, nous explorons le parcours inspirant de Fabian Vuignier, co-fondateur de l'entreprise La Grappe, qui a su allier sa passion pour l'entrepreneuriat avec un amour naissant pour le vin. Fabien nous accueille dans les locaux de la bergerie à Sion pour partager son expérience unique et les défis qu'il a rencontrés en chemin.


Fabian Vuignier, jeune trentenaire, est le co-fondateur de La Grappe, une société dédiée à la promotion des vins du Valais et des petites et moyennes caves de la région. Après avoir grandi à Évolène et poursuivi des études en économie et en systèmes d'information à HEC Lausanne, Fabian s'est éloigné de son rêve initial de devenir footballeur professionnel pour embrasser une carrière dans le monde du vin. Son parcours académique et professionnel l'a finalement conduit à co-fonder La Grappe avec un ami, partageant une vision commune pour démocratiser l'accès au vin.

L'épisode se concentre sur le parcours entrepreneurial de Fabian, ses motivations et les défis qu'il a rencontrés. Il partage comment l'idée de créer La Grappe est née de son désir de quitter un emploi répétitif et de faire quelque chose qui le passionne. Fabian discute des avantages de co-fonder une entreprise, notamment le soutien mutuel dans les moments difficiles et souligne l'importance d'être à l'écoute, audacieux et fidèle à ses valeurs pour réussir en tant qu'entrepreneur. Il aborde également les défis futurs du secteur viticole, notamment les évolutions législatives et les changements de consommation. Fabien conclut en encourageant les aspirants entrepreneurs à se lancer, affirmant que même en cas d'échec, d'autres opportunités se présenteront.


Vous pouvez le retrouver aux adresses ci-dessous :


Site internet : https://lagrappe.ch/

Linkedin Fabian Vuignier : https://www.linkedin.com/in/fabian-vuignier-395ba5124/

Linkedin La Grappe : https://www.linkedin.com/company/lagrappe/posts/?feedView=all

Instagram La Grappe : https://www.instagram.com/lagrappe.ch/


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Je vous souhaite une excellente écoute !


Les podcasts "semé d'embûches" sont imaginés et réalisés par Romain Frehner.


Droits d'auteurs :


Track: Only the Braves Music by https://www.fiftysounds.com   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je crois que l'entrepreneur, c'est presque un peu un fou qui n'est pas conscient de ses limites. Ce que j'ai appris, c'est qu'on était capable de tout, que tout le monde pouvait faire tout ce qu'il souhaitait. Il suffisait de s'en donner les moyens. C'est un parcours où on est constamment en train de régler des problèmes au fur et à mesure qu'ils arrivent. Et puis si on regarde un peu en arrière,

  • Speaker #1

    on se dit ah ben j'ai réussi à régler tout ça,

  • Speaker #0

    et puis maintenant il y a le reste qui arrive Mais c'est aussi ça qui fait qu'on commence à bâtir quelque chose. Je voyais sur leur visage qu'ils avaient le sourire. Et je me suis dit ben en fait c'est le plus beau compliment Et c'est le plus bel accomplissement dont je puisse rêver. Être honnête est pour moi extrêmement important parce que si on est honnête avec nos clients, ok, on vient de commencer, notre produit n'est pas parfait, mais voilà où on voudrait l'amener. Vraiment, dépassez votre peuple et allez-y parce que c'est une très très chouette expérience.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue. Vous écoutez aujourd'hui Semez l'ombuche, le podcast qui va à la rencontre des entrepreneurs qui forment le tissu économique suisse. Je m'appelle Romain Freynère et je suis l'hôte de ce podcast. Dans ce Médambuche, nous recevons une fois par mois un entrepreneur avec lequel nous parlons de parcours, de motivation, d'inspiration, de quotidien, d'obstacles, de réussite, d'échec, de vision du monde du travail et de son futur. Tout ça avec des invités toujours plus inspirants. Place à l'épisode, bonne écoute. Salut Fabien.

  • Speaker #0

    Hello.

  • Speaker #1

    Merci de m'accueillir dans les locaux de la bergerie cet après-midi.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    On est là pour parler de ton parcours et de la GRAP, la société que tu as cofondée. Donc je vais te laisser déjà dans un premier temps te présenter de manière générale et présenter la GRAP.

  • Speaker #0

    Yes. Alors moi c'est Fabien Ougnier, j'ai 30 ans, jeune trentenaire il y a 10 jours.

  • Speaker #1

    Bon anniversaire pour toi. Merci.

  • Speaker #0

    Du coup j'ai cofondé la GRAP il y a maintenant 4 ans. Et l'agrape, en fait, l'idée, c'est de promouvoir les vins du Valais et aussi de promouvoir, en fait, tous les petites et moyennes caves, enfin, vignerons et caveurs qui produisent ces vins. D'essayer de vulgariser aussi au niveau de la clientèle, amener une valeur, une vision un peu différente du vin, qui est parfois un peu difficile à aborder, en fait. On veut un peu se vulgariser et, en fait, le rendre accessible à tout le monde.

  • Speaker #1

    D'accord. Est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus à propos de ton parcours scolaire ?

  • Speaker #0

    Yes. Alors moi, je suis évolénard, un lieu où il n'y a pas du tout de vignes. J'ai grandi, donc j'ai fait mon école primaire là-bas, à Évolène. Et ensuite, j'ai eu la chance d'intégrer le F-Session au foot. Et du coup, je suis parti à Grône pour faire le cycle en sport-études. Parce que ma vision, c'était de devenir footballeur professionnel à ce moment-là. Et puis ensuite, j'ai été au lycée collège des Creuset en économie. Un peu la voie où je ne savais pas trop où aller, mais je me suis dit, économie, ça me plaît bien. Il y a un côté un peu mathématique, donc ça me plaisait. Et puis ensuite, après le lycée, j'ai fait l'université HEC Lausanne. Du coup, un bachelor en management. où tout le monde va. Et puis, un master en système d'information. Du coup, il y a un côté un petit peu plus informatique, toujours lié à l'économie. C'était toujours un master HEC. Ce n'était pas une autre filière.

  • Speaker #1

    D'accord. Et à quel moment tu as arrêté le foot ?

  • Speaker #0

    Ouais, j'ai arrêté le foot, c'était au milieu, ça devait être en deuxième, troisième du collège. Je devais rentrer en... M18, du coup, moins 18 ans. J'avais plus ou moins 18 ans. Et puis, ça, c'est un petit moment passage à vide pour ma part. Et puis, je me suis dit, j'arrête le foot et puis je favorise les études.

  • Speaker #1

    D'accord. Du coup, tu te retrouves avec quoi comme diplôme maintenant ?

  • Speaker #0

    Du coup, là, j'ai un master en système d'information à HEC Lausanne.

  • Speaker #1

    Ok, parfait. Et quel type d'élève est-ce que tu étais ?

  • Speaker #0

    Quel type d'élève j'étais ?

  • Speaker #1

    Plutôt assidu, plutôt au fond de la classe.

  • Speaker #0

    Je pense que j'ai eu un parcours d'élève qui a aussi évolué. Tout jeune, j'étais un enfant assez sage, calme. Je pense que j'ai gardé un peu ce côté-là, même au cycle, alors que tout le monde était un peu dans ce lâche-bête. Moi, je crois que je ne l'étais pas trop encore et je crois que je l'ai eu un peu plus tard. C'est un peu au collège où j'ai eu un côté de rébellion. C'est aussi un peu à la période où j'ai arrêté le foot. Ce côté un peu rebelle au fond de la classe, à ne plus écouter, à faire autre chose. Et puis au fur et à mesure... En fait, j'ai raté la dernière année du collège. Et là, je crois que ça m'a fait du bien. Il faut que je me réveille parce que j'avais quand même de la facilité. Et je passais tout le temps, en fait. Je passais tout le temps, comme on dit ici, on va laisser à la raclette. Mais c'était à la limite de la limite. Un peu ce côté, j'aimais jouer la carte un peu du stress. Si je faisais des bonnes notes, après je faisais des mauvaises derrière. Mais après, je me rattrapais d'autres. Et puis, j'étais toujours dans cette... Comme si j'avais... Ce plaisir de la limite, quoi. J'ai jamais compris, mais voilà.

  • Speaker #1

    Mais du coup, au niveau notes, ça a toujours suivi. Et puis voilà, tu t'en es sorti.

  • Speaker #0

    Ouais, franchement, j'ai eu assez de la chance. Je trouve qu'il y a assez de la facilité. Après, j'avais quand même ce côté un peu mathématique qui me poussait tout le temps. Et les langues, j'ai toujours un peu eu la difficulté. J'en ai toujours encore maintenant un peu.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu as pensé du système scolaire en Suisse, si on commence déjà par l'école obligatoire ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y avait des bonnes choses, il y avait aussi des bons profs. C'est toujours le bon prof qui te fait aimer la matière, même une matière que tu aimes peut-être moins. Si tu as une personne qui met du cœur, tu apprécies plus la matière aussi. Après, il y a des choses un peu moins intéressantes, ou même moi j'étais moins intéressé.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que tu trouves qu'il y a une branche qu'on devrait enseigner à l'école, on va dire obligatoire, qu'on devrait enseigner à tout le monde ? Je sais pas, dans la finance, apprendre à gérer ses sous, pour les impôts, remplir une déclaration d'impôt, peut-être des cours un peu plus politiques pour savoir...

  • Speaker #0

    Ouais, je pense que ce serait vraiment important d'avoir une branche dans ce style-là. Après, le seul truc, c'est quand t'es vraiment jeune, c'est compliqué aussi à avoir des fois la... Tu n'as encore pas vraiment la vue sur la réalité, ce qui t'attend vraiment en tant que vie d'adulte. Mais c'est vrai que je vois encore plein de gens que je suis proche qui ne savent pas remplir une déclaration d'impôt. Et je trouve un peu dommage.

  • Speaker #1

    Mais c'est énormément le cas, j'ai l'impression aussi. Comment est-ce que tu as choisi ton domaine d'études ?

  • Speaker #0

    Du coup, je te disais avant, pour rentrer encore au lycée-collège, j'ai choisi l'économie. Parce que c'était un peu la voix qui me parlait le plus. plus, mais...

  • Speaker #1

    T'aimes bien les maths ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'était un peu ça. Je pense que j'avais aussi une histoire de copain à ce moment-là où je réfléchissais pas trop pour moi. Et puis après, à la fin du collège, au début, je voulais faire un... Je voulais faire un tour du monde. J'avais prévu de presque arrêter les études. J'en avais un peu marre. Et justement, j'ai raté cette année-là. Je me suis remis un peu en question. Et puis, là, je suis parti à HEC et je me suis dit, j'ai vraiment envie de faire... À ce moment-là, c'était un peu le meilleur endroit que tu pouvais aller pour l'économie. Et j'avais aimé quand même l'économie au collège, on avait quand même touché. Et du coup, je me suis dit, j'ai envie d'aller plus loin. C'est un truc qui me parle assez, qui correspond à mon profil. Donc, je suis parti HEC assez logiquement. Et puis ensuite, le côté informatique, un système d'information. On a eu des cours pendant le bachelor et ça me parlait. Il y avait du coup un peu ce côté aussi d'entrepreneuriat qui m'intéressait. Il y en avait justement le prof Yves Pignard, qui est le fameux fondateur du business model Canva. Du coup, moi, j'ai eu la chance de l'avoir eu comme professeur aussi.

  • Speaker #1

    Ok, donc le Canva qu'on connaît tous.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est lui qui l'avait créé avec un élève à l'époque.

  • Speaker #1

    Ok, super. Et est-ce que tu as eu des moments d'incertitude ? Des moments où tu t'es dit, mince, est-ce que je suis dans la bonne voie ou tout a coulé de source ?

  • Speaker #0

    Je pense que tout le monde a aussi des moments d'incertitude pour ses choix. C'est vrai qu'il y a des moments, surtout en fait, plus tu grandis, plus tu rapproches du monde d'adulte et tu te dis, je vais devoir travailler. En fait, est-ce que ça, ça me plaît vraiment ? Et j'étais assez confiant dans mon choix parce que je trouvais que l'économie, tu avais aussi beaucoup de débouchés. Il y avait plusieurs... En fait, à la fin d'HEC, je me suis dit, bon... Je vais avoir un poste et j'aurai même une liberté de pouvoir voir un peu plus large que d'être dans une filière qui est trop spécifique. Et à la fin, soit tu fais ça, soit tu peux recommencer quelque chose.

  • Speaker #1

    Un peu général. Voilà,

  • Speaker #0

    il y a ce côté généraliste qui est assez intéressant,

  • Speaker #1

    je trouve. Est-ce que tes études, plutôt maintenant tes études après l'école obligatoire, collège et études supérieures, ont influencé ta vision d'entrepreneur maintenant ? Où est-ce que tu te dis les études, j'aurais pu ne pas en faire et je serais au même stade maintenant ?

  • Speaker #0

    Je dis toujours que j'ai l'impression que j'ai perdu des années avec les études, que j'aurais pu faire autre chose. Et puis en même temps, j'ai l'impression que ça m'a toujours... Les études, elles ont cette capacité aussi à te faire réfléchir, à des fois réagir vite, où tu dois apprendre quelque chose, il te reste deux jours, tu dois être assez réactif. Et je pense que ça a apporté quand même. Et puis justement, avec des cours qu'on avait sur l'entrepreneuriat, je pense que c'est ça qui m'a donné... Aussi la discipline, c'est vrai. Mais c'est ça qui m'a donné un peu goût. Et puis, tu as aussi confiance un peu en toi. Tu te dis, j'ai fait des études. En fait, je suis légitime à pouvoir même entreprendre. Des fois, ça fait peut-être peur tout au début. C'est vrai que j'ai entrepris très vite. Après les études, du coup, tu te sens plus légitime que si tu étais peut-être à 15 ans.

  • Speaker #1

    On va justement basculer sur le parcours entrepreneurial. Est-ce qu'il y a eu un déclic qui t'a fait te dire que tu serais entrepreneur ou est-ce que ça a découlé plutôt d'une passion ? Et que tu t'es rendu compte tout d'un coup, bon, je suis entrepreneur. Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #0

    Ouais, donc comme je disais, j'ai ce côté des études qui m'a poussé un petit peu. Après, il y a le... Moi, j'ai bossé pendant une année et demie chez Richemont. Enfin, ce n'était pas Richemont même, mais c'était dans une boîte de Richemont et ensuite dans une petite entreprise informatique où on développait une solution pour Richemont LVMH. Ok. J'allais sur les sites, c'était un monde où il y avait des boîtes, où il y avait 400-500 personnes, il fallait s'habiller en costard. J'avais une tâche que j'exécutais vraiment, j'étais dans les datas et vraiment comme un ordinateur un peu débile. Et puis j'avais ce côté des études où je venais de finir les études, où j'avais créé des projets, on avait entrepris des choses qui n'ont jamais abouti, mais des trucs sympas.

  • Speaker #1

    qui n'ont rien à voir avec un boulot répétitif.

  • Speaker #0

    Oui, exactement, complètement l'inverse. Et c'est moi qui avais poussé mon associé, où je disais, vas-y, moi je me fais chier, ce n'est pas mon délire, j'ai envie de créer quelque chose. Et puis après, le vin, c'est quand même lui qui a amené un peu plus cette passion-là, que moi j'ai découvert et je suis vraiment devenu passionné. Mais à la base, c'était plutôt lui qui avait cette passion du vin. Moi, j'étais vraiment plus dans l'idée, j'ai envie de faire quelque chose. J'ai plus envie qu'on me donne des ordres. J'ai envie de m'éclater, en fait, de kiffer, de faire quelque chose qui me plaît. J'ai envie d'oser, d'oser pendant que je peux.

  • Speaker #1

    Puis, on oublie souvent que la vie, elle est quand même courte, qu'il faut quand même oser justement faire ce qu'on veut, pas perdre son temps dans des choses qu'on n'aime pas.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Moi, je t'avoue, franchement, il y a des moments où je m'endormais presque à mon bureau. Je me disais, mais je n'ai pas envie de faire ça. Qu'est-ce que je fais là ? Il faut changer quoi.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu nous parlais justement que tu as cofondé cette société. Est-ce que tu peux nous dire les avantages selon toi de cofonder une société par rapport à si tu avais été seul ?

  • Speaker #0

    Je pense que en tout cas, moi, pour ma part, j'ai cofondé la grappe avec quand même un ami. Je sais que certains cofondent avec d'autres personnes qui ne connaissent pas forcément.

  • Speaker #1

    Mais moi,

  • Speaker #0

    c'est un peu la théorie là-dessus. Oui. Pour mon expérience, du coup, j'ai cofondé avec un ami que j'avais l'impression que j'avais. Je savais que c'était avec lui que je voulais faire. Parce qu'en fait, même à l'Uni, on était un groupe d'amis. Et mon choix portait sur lui. Alors que ce n'était pas forcément la personne que j'étais forcément le plus proche. Mais j'avais envie d'entreprendre avec lui. Alors, je ne sais pas pourquoi.

  • Speaker #1

    Il t'inspirait quand même.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Je pense que c'était le ying et le yang. On n'était pas pareil. Et puis... Euh... Je pense que c'est quelque chose qui m'a... Je trouve maintenant, je me dis que ça doit être difficile quand même de se lancer seul, en tout cas comme première entreprise, parce qu'il y a des moments tellement de doute au début, et en fait, l'autre personne, quand tu vas moins bien, elle te pousse en haut. Quand toi tu vas mieux, tu peux pousser quelqu'un en haut, c'est aussi gratifiant.

  • Speaker #1

    Challenger les idées.

  • Speaker #0

    Challenger les idées, clairement. Et puis aussi, fêter un peu les victoires, disons. ensemble quoi, où t'es pas seul à dire ouais c'est cool ce que j'ai fait là t'es là et tu peux vraiment ben en plus dans le monde du vin tu peux vraiment trinquer quoi parce que tu nous disais avant justement que tu as solidité ton cofondateur mais est ce que tu penses que tu aurais osé te lancer sans lui pas tu lui disais viens on va cofonder une société on se lance est ce que tu penses s'il t'avait dit non tu en serais là aujourd'hui je pense que j'aurais quand même tenté quelque chose ça aurait été peut-être complètement différent mais je J'avais quand même cette envie de créer mon truc. J'avais quand même vraiment l'envie de faire quelque chose. Par contre, je ne sais pas du tout dans quoi je me serais retrouvé, mais j'avais quand même vraiment envie.

  • Speaker #1

    Et quand tu étais petit, qu'est-ce que tu rêvais de faire ?

  • Speaker #0

    Footballeur.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Après, il y a plein de rêves. Mais c'est vrai que j'étais tellement fan de foot que j'étais sûr que j'allais finir là-bas.

  • Speaker #1

    Avant d'être entrepreneur, tu me disais que tu as été un moment salarié. Qu'est-ce que tu as pensé du salariat ?

  • Speaker #0

    Alors, je pense encore des fois maintenant, en me disant qu'il y avait quand même des côtés agréables. Surtout, c'est vraiment zéro souci. c'est-à-dire qu'ils tombent, en fait, t'as l'impression que c'est un luxe que tu baignes dedans et ça te paraît tellement normal et je trouve incroyable que maintenant, j'ai beaucoup d'amis qui sont sortis d'HEC, qui sont dans des grandes banques des grandes entreprises et puis qui se comparent leur propre salaire qui est déjà mirobolant et je trouve ça à la fois marrant et à la fois je trouve un peu... C'est dommage d'en arriver là, que tu gagnes 7, 8, 10 000. Au final, je pense que tu as assez pour vivre. Mais il y avait le côté, c'est vrai qu'il y a un confort. Il y a surtout quand tu rentres à la maison, tu sais que tu as fini, tu as ton travail. Tu ne penses pas tout le temps, tu n'as pas tout le monde qui parle de ça.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Les heures,

  • Speaker #0

    je pense, c'est un peu plus raisonnable aussi. Bien sûr.

  • Speaker #1

    La question d'après, c'était justement, quelle est ta journée type ? J'imagine qu'il n'y en a pas vraiment. C'est la réponse qui revient souvent.

  • Speaker #0

    Ouais. Oui, c'est un peu ça. C'est tellement multitâche, il y a tellement de journées différentes. C'est ultra varié. Après, il y a des trucs qui reviennent, des trucs basiques, les mails, le petit sport à midi pour faire du bien. Mais sinon, il y a des rencontres, il y a tellement de choses, la dégustation du vin. J'ai écouté un mois informatique, d'un coup il y a un bug sur le site, mais c'est tellement varié qu'après chacun a ses tâches. Au début on avait commencé un petit peu, les deux un peu à tout faire, même au début on se marchait dessus vraiment. Après on a commencé à se dire, toi tu prends ce pôle là, moi celui-là, on a chacun nos pôles, donc on a nos tâches.

  • Speaker #1

    Comment vous avez réparti ça ?

  • Speaker #0

    C'était un petit peu logique dans le sens où j'avais le côté informatique. Du coup, je m'occupais plus du site internet, de la gestion de commandes, bases de données, des choses comme ça. Chris, il a pris un peu la compta. En fait, on s'est réparti les tâches selon un peu les compétences de l'autre. Et puis maintenant, Rachel qui nous a rejoint, on a senti qu'on avait ce besoin en marketing, réseaux sociaux. Et puis, on a pris quelqu'un pour ça.

  • Speaker #1

    Ok. Et quelle est ta vision ? enfin votre vision pour la grappe tu dis quoi une vision en long terme mais en court terme la vision que vous aimeriez donner à votre société pour le long terme à long terme ben je pense que moi

  • Speaker #0

    j'y crois beaucoup en fait surtout dans le monde du vin il y a tellement de choses qui peuvent être créées j'ai vraiment foi en nous en prendre encore je sais que le chemin est encore ultra long mais mais j'aimerais en fait moi j'aimerais Pour nous, pour la société, c'est dire être peut-être une équipe un peu plus grande, pouvoir vivre de ça, d'avoir ce côté un peu tranquille, mais de continuer à kiffer ce que je fais. C'est ça que j'aimerais, c'est avoir justement ce qu'on disait avant, avoir le confort du salarié, disons, être bien. Retrouver un peu plus de confort, en tout cas personnellement. Mais sinon, toujours kiffer, toujours dire, il y a des nouvelles choses, on peut créer quelque chose. Et puis toujours... essayer d'innover, de ne pas s'endormir.

  • Speaker #1

    Parce que là, tes journées, c'est du kiff quand même. C'est ça. Parce que j'ai discuté avec un autre entrepreneur sur un autre épisode, il disait qu'au début, en tout cas, on ne fait pas ce qui nous plaît, on fait ce qui doit être fait. Je ne sais pas toi ce que tu en penses, si tu fais quand même souvent des choses qui te plaisent ou c'est vrai qu'il y a beaucoup de tâches que si tu pouvais, tu déléguerais ?

  • Speaker #0

    Moi, je pense que je fais quand même ce qui me plaît. je dirais le 90% du temps c'est clair qu'il y a des tâches après je les accepte comme je pense partout après j'essaye si je vois que c'est des tâches souvent ce qui ne plaît pas c'est des tâches répétitives je vais essayer d'automatiser je vais essayer de trouver une solution de me dire pourquoi je m'embête avec cette tâche ou alors dire est-ce qu'il faudra avoir quelqu'un d'autre qui l'a fait enfin ça dépend des tâches mais de nos jours il y a tellement d'outils pour faire des tâches c'est ça que je me dis moi concrètement j'ai pas là si tu me demandes une tâche que je déteste faire Je ne serais même pas vraiment, je fais ce que j'aime. Donc c'est bon signe. Ouais, c'est ça.

  • Speaker #1

    Comment est-ce que tu décrirais ton parcours entrepreneurial ? Donc depuis que tu as fini les études, comment est-ce que tu décrirais ton parcours ?

  • Speaker #0

    Décrire mon parcours entrepreneurial.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est semé d'obstacles ?

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est semé d'embûches ? Oui, exactement. Bien sûr, bien sûr. Moi, je pense que ce qui est fort, c'est qu'il y a toujours des hauts, des super hauts, des bas, des super bas. Et ça varie tout le temps. Il y a du stress continu, mais en même temps, l'adrénaline positive. C'est ça un peu, c'est... Faire un temps. Vraiment, en fait, c'est pas... Tu dors pas, quoi. C'est toujours... Il faut toujours être à l'affût, il faut toujours être là. Et puis, je trouve que c'est intense, très intense, dans l'émotion de joie comme l'émotion de tristesse, comme l'émotion de tout, quoi. Je trouve que c'est vraiment l'intensité.

  • Speaker #1

    OK. Et d'où l'avantage, tu nous disais avant, de cofonder, c'est que dans les moments de difficulté, il y a aussi quelqu'un, une épaule sur laquelle se reposer.

  • Speaker #0

    Ouais. Après, il y a aussi l'autre côté de confondre. Il y a aussi une relation qui change. Moi, je suis passé à Christopher, c'était un ami quand même proche. Et notre relation, elle a énormément évolué. Après, on essaie de prendre nos distances, pas tout mélanger. Parce qu'il y a des fois, on va dans le groupe d'amis. Et du coup, là, on essaie de se voir en tant qu'amis. Et puis, des fois, on est associé. Et puis, s'il y a quelque chose qui ne va pas, on se le dit.

  • Speaker #1

    Quelle a été ta plus grosse difficulté ? Du coup, votre plus grosse difficulté ?

  • Speaker #0

    Oui. Moi, je pense que c'est justement un peu cette longueur. C'est un peu ce marathon. Et en fait, tu dois toujours un peu te remettre en question. Je trouve que c'est ça, la difficulté qui est continue. Tu dois toujours réfléchir, améliorer, ne pas t'endormir. Je pense que c'est un gros obstacle.

  • Speaker #1

    Rester à jour. Ok.

  • Speaker #0

    Je partirai là-dessus.

  • Speaker #1

    Ok. Et à l'inverse, quel a été votre plus gros accomplissement ? Votre plus bel accomplissement où vous avez passé un cap, quelque chose dont vous êtes fier ?

  • Speaker #0

    Moi, je pense que l'accomplissement qui m'a le plus marqué, c'est vraiment le lancement un petit peu de la grappe. Au moment où on était à l'étape ultra projet, où on a eu un produit, puis maintenant c'est dit, le site est lancé. Et en fait, on a déjà eu quand même un... bon premier retour au début. On a quand même pris un peu de l'ampleur au début. Là, j'avais un peu ma fierté où je me disais putain, on a créé quelque chose. Et je me souviens qu'on allait livrer ce premier collier. Vous êtes allé en personne. Le sourire aux lèvres, aller livrer ça aux gens. Alors qu'eux, certains nous connaissaient parce qu'il y a toujours la famille et ça. Mais il y avait des gens d'un coup qui ne nous connaissaient pas. Ça, c'était aussi un gap quand les premiers vraiment, ils viennent de... Bien plus loin, tu ne sais pas pourquoi ils sont arrivés. Et tu dis en fait, ils ont acheté ton produit que tu as créé. C'est ça, je trouvais que c'était assez cool.

  • Speaker #1

    J'imagine que c'est une grande fierté. Mais du coup, maintenant, vous livrez quand même, vous livrez toujours vous-même ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a une partie de la livraison qui est faite en interne. Parce qu'en fait, si tu veux, notre concept, il y a des envois chaque mois. C'est vrai qu'on n'a pas trop de problèmes du concept en soi, mais il y a une livraison mensuelle. Et du coup, vu qu'on regroupe les commandes. Déjà, on est toujours afflux tendu au niveau des stocks. Les cartons sont faits. Ensuite, la livraison est regroupée. Tout ce qui est un peu proche, valet entre Sierre et Montaix, c'est livré en interne. Après, tout ce qui est en dehors du valet, parce qu'on a la livraison partout en Suisse, pour l'instant, pas à l'extérieur, mais là, c'est livré par Planzer.

  • Speaker #1

    Ok. Quel est ton avis à propos de la concurrence ? Est-ce que vous avez beaucoup de concurrence ? Qu'est-ce que tu penses à propos de ça ?

  • Speaker #0

    Alors, sur le marché où on est lancé et qu'on a actuellement les vins du Valais, box de vins du Valais, on n'a pas un autre concurrent qui fait exactement la même chose. Après, il y a énormément de box de tout. Il y a des box aussi de vins plus suisses ou d'autres cantons. qui sont quand même la concurrence. Il y a quand même beaucoup de choses qui sont créées maintenant. J'ai aussi vu qu'il y a beaucoup de caves qui font des boxes de vin. Chacun mange la part de son gâteau.

  • Speaker #1

    Est-ce que la chance a quelque chose à voir dans ton parcours ou c'est que du travail acharné ? Ou est-ce qu'à un moment, tu as eu un instant de chance ?

  • Speaker #0

    Moi, je dis toujours la chance, elle se provoque. Et ça, je pense que c'est... globalement vrai il n'y a personne qui a gagné à l'euro million sans avoir joué il paraît mais non mais je pense que bien sûr bien sûr qu'on ait la chance après aussi du timing On a eu aussi, nous, le Covid quasi directement. Alors, tout le monde a dit qu'il a poussé les shops en ligne. Donc, peut-être que c'était une chance. Après, dire que le Covid, c'est une chance, c'est toujours... Après, on pouvait aussi moins voir les personnes. Donc, il y avait aussi des côtés négatifs. Je pense qu'il y a un petit peu de chance. Mais je pense qu'on a vraiment... J'ai ce côté où on a tellement essayé, on a tellement provoqué que je pense que la chance... Pour moi, ce n'est plus de la chance, c'est du mérite.

  • Speaker #1

    Quelles sont, selon toi, les trois qualités qu'un entrepreneur doit avoir pour avoir plus de chances de performer et de réussir trois qualités importantes trois qualités d'un pas forcément trois qualités que tu as ou moi je pense déjà comme ce côté je disais toujours un peu à l'écouté à l'affût être un peu toujours

  • Speaker #0

    in quoi de d'être faire de la veille ouais c'est ça je pense c'est important Après, il y a le côté, comme je disais, pour avoir la chance, il faut avoir de l'audace. Donc, il faut y aller, il faut lâcher les chevaux.

  • Speaker #1

    Culoté.

  • Speaker #0

    Culoté, voilà. Tu résumes bien. Je te donne la définition et toi, tu me dis le mot. Et puis, il y a quand même pas mal de choses. Après, ça dépend quel type d'entrepreneuriat. Et puis après, je pense qu'il y a surtout aussi... Il faut être en accord aussi avec ces valeurs. C'est une chose qui est importante, de faire quelque chose que tu kiffes. Sinon, tu ne vas jamais réussir. Ça va peut-être marcher une ou deux fois, mais ça ne va pas être sur du long terme.

  • Speaker #1

    C'est quand même plus agréable de vendre quelque chose à des clients quand tu es content de le vendre, quand tu es enjoué, quand tu mets du cœur.

  • Speaker #0

    Moi, je n'arriverais pas. Je n'arriverais pas à vendre à quelqu'un un produit que moi-même, je n'adhère pas. C'est compliqué.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Quels vont être selon toi les plus gros défis dans les 5-10 prochaines années, dans ton domaine ou parmi, peu importe ?

  • Speaker #0

    Le monde du vin, ça reste toujours un défi, même au niveau législatif ou publicitaire. Ça reste un produit où les gens maintenant, déjà il y a une consommation, on a remarqué, qui est toujours de moins en moins grande. Après ils consomment plus de qualité, nous c'est plutôt ce qu'on propose aussi. Et puis il y a les lois aussi qui rentrent en compte, ou le site internet, enfin une vente de vin en ligne, ça peut faire flipper dans les nouvelles lois qui pourraient arriver. Je sais qu'en Allemagne il y a des choses comme un scan de ta carte d'identité, des choses comme ça qui pourraient justement mettre des barrières. Après on trouverait des autres solutions à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Parce que vous, vous vendez beaucoup à des jeunes. Qu'est-ce que tu remarques ? C'est parce que peut-être que justement, cette barrière d'Internet, c'est plus compliqué pour les personnes qui ont un certain âge ?

  • Speaker #0

    Oui, nous, on vend quand même à des jeunes. Après, on vend à des jeunes qui ont quand même, disons, au moins 25 ans. Les gens qui s'intéressent au vent, ils ont quand même souvent plus de... de 20 ans quoi.

  • Speaker #1

    Mais est-ce qu'on t'a déjà fait la remarque, je sais pas, une personne qui aurait 50 ans et qui te dira dommage que vous ayez pas un shop ou quoi que ce soit en ligne ou pas particulièrement ?

  • Speaker #0

    Maintenant on a un shop en ligne. Donc non.

  • Speaker #1

    Un shop physique ?

  • Speaker #0

    Ah un shop physique, non. On a une boutique, après on est sur deux membres disons. Mais non j'ai pas trop eu. De toute façon quand tu lances quelque chose il y a... Tu ne vas jamais convaincre tout le monde. Et puis finalement, les clients que j'ai, s'ils me conviennent bien, je n'ai pas forcément envie d'avoir des gens qui viennent chercher une bouteille le dimanche à 10h.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Comment est-ce que tu entretiens l'équilibre entre ta vie privée et ta vie professionnelle, ton entreprise ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est quelque chose qui était, je trouve, très dur au début. Au début où il y a vraiment cette... Cette folie de l'entrepreneuriat où tu tombes vraiment amoureux de ça, tu penses vraiment que à ça et tu n'arrives pas à prendre de recul. Je pense maintenant depuis 4 ans, j'ai pris du recul quand même sur ma vie privée. J'ai réussi à faire la part des choses et rentrer à des moments où tu bosses, puis à des moments où tu as besoin de faire autre chose. Puis c'est important aussi de pouvoir se reposer. Mais là, du coup, j'ai trouvé assez un bon équilibre, même si ça reste toujours parfois sujet à des... Ça peut être sujet de disputes en couple ou des choses comme ça. Mais globalement, j'ai trouvé, je pense, cet équilibre que je n'avais pas du tout au début et qui m'ont porté plus de problèmes.

  • Speaker #1

    Mais du coup, c'est quand même des grosses journées. Ça tourne à combien d'heures ? J'imagine que quand on entreprend, il y a des fois des choses qu'on ne peut pas repousser, qu'on est obligé de terminer.

  • Speaker #0

    C'est clair. En plus, moi, je suis quelqu'un qui aime bien me mettre des deadlines et puis bosser un petit peu des fois plus à l'adère pour vraiment me booster. Mais ça,

  • Speaker #1

    on dit souvent que quand on laisse 9 heures à quelqu'un pour faire un travail, il va mettre 9 heures. On dit que si on lui en laisse 4, il va peut-être en mettre 4. C'est mieux de mettre des deadlines assez...

  • Speaker #0

    Personnellement, en tout cas, chez moi, ça marche. Je ne sais pas si chez tout le monde, mais en tout cas, chez moi, ça marche. J'ai toujours vécu un petit peu comme ça. Mais ouais. Je fonctionne un peu comme ça.

  • Speaker #1

    Tu nous disais plus tôt qu'entre midi et une heure, tu allais faire du sport. La question suivante est justement par rapport à la routine sportive, ou même si c'est méditation, heure de sommeil, comment est-ce que tu gères tout ça ? Ça fait aussi partie de l'équilibre.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai qu'à midi, souvent, en plus, on s'est motivé dans l'espace de Coworking Growness et d'aller faire un peu de sport. Alors, on a un groupe où on essaie de se motiver aussi entre nous.

  • Speaker #1

    C'est plus facile.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. C'est aussi plus simple. Après, moi, j'aime bien. Je me suis rendu compte que ça me faisait vraiment du bien d'aller courir. Et puis, du coup, on va quand même trois fois par semaine, généralement. Et ouais, je trouve que c'est un bon équilibre. Après, c'est vrai que sur la journée, je me rends compte que des fois, je suis plus fatigué parce que je ne dors pas assez, mais je récupère un peu le week-end. Je décale un petit peu. Il y a toujours aussi ces côtés un peu des Nakuta, invité à une soirée. tu vas y aller, tu fais des rencontres donc tu dis, t'es obligé de t'es obligé d'y aller ouais c'est ça, donc je trouve que c'est dur à avoir, t'es pas dans une situation où t'as des routines comme un salarié, t'es de toute façon exposé à devoir je pense que c'est aussi une qualité de l'entrepreneur de justement de prendre part à ces choses, à ces événements et puis se montrer montrer et puis pousser ton entreprise

  • Speaker #1

    Parfait On arrive gentiment au terme de l'épisode. J'ai encore quelques questions, mais déjà, est-ce qu'il y a quelque chose que tu aimerais ajouter à ton parcours entrepreneurial ?

  • Speaker #0

    Je pense que tu as posé de très bonnes questions. Comme ça, je n'ai pas grand-chose à ajouter. Je pense que c'était assez complet.

  • Speaker #1

    Parfait. Où est-ce qu'on peut vous retrouver ? Est-ce que tu as des réseaux sociaux ? Si quelqu'un veut vous contacter, c'est plutôt site internet, réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Alors, on a tout. On a Mail, réseaux sociaux, Facebook, LinkedIn, Insta.

  • Speaker #1

    De toute façon, les liens, je les mettrais tous en description.

  • Speaker #0

    On a plus ou moins tous les réseaux, je crois.

  • Speaker #1

    Quelles sont les trois applications que tu utilises le plus sur ton téléphone ? Trois applications indispensables.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a quand même, je pense, WhatsApp. qui est quand même l'outil que j'utilise le plus pour les messages. Après, il y a Slack, qu'on utilise beaucoup en entreprise et que j'utilise toujours de plus en plus. Depuis qu'on a eu Rachel, on a eu besoin d'être plus organisé. Et je pense que c'est un canal qu'on utilise, enfin, c'est une application qu'on utilise beaucoup. Et je trouve qu'elle marche pas mal. J'aime bien. Et puis sinon... J'ai plein d'applications.

  • Speaker #1

    Google Maps pour les livraisons. Ouais,

  • Speaker #0

    il y a ça. Non, mais il y a tout. Spotify. Spotify pour les podcasts de Semaine en Bûche. C'est cool.

  • Speaker #1

    La dernière question, si tu avais un seul conseil à donner à quelqu'un qui hésite à se lancer, qui a des doutes, qui rêve de ça, mais qui a des doutes, qu'est-ce que tu lui dirais ?

  • Speaker #0

    Je lui dirais, lance-toi. Et puis, au pire, si ça ne marche pas, tu feras autre chose. OK.

  • Speaker #1

    Très bon conseil, parfait Merci beaucoup Fabien

  • Speaker #0

    Merci à toi A bientôt

  • Speaker #2

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode jusqu'ici Si vous êtes encore là, c'est sûrement que vous avez apprécié le podcast Semé d'embûches La meilleure façon de me le faire savoir est de me laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et de vous abonner au podcast pour ne pas rater le prochain épisode En attendant celui-ci, vous pouvez me rejoindre sur les réseaux sociaux où vous aurez accès aux coulisses de la création de semais d'embûches. A très bientôt, bye bye !

Chapters

  • Introduction à l'entrepreneuriat et à la GRAP

    00:06

  • Le parcours de Fabien et ses débuts dans le vin

    01:28

  • Éducation et choix de carrière de Fabien

    02:30

  • Le déclic entrepreneurial de Fabien

    10:51

  • Les défis et accomplissements de l'entrepreneuriat

    22:01

  • Équilibre entre vie professionnelle et personnelle

    29:05

  • Conseils pour les futurs entrepreneurs

    33:29

Description

Avez-vous déjà envisagé de transformer votre passion en carrière ?


Dans cet épisode, nous explorons le parcours inspirant de Fabian Vuignier, co-fondateur de l'entreprise La Grappe, qui a su allier sa passion pour l'entrepreneuriat avec un amour naissant pour le vin. Fabien nous accueille dans les locaux de la bergerie à Sion pour partager son expérience unique et les défis qu'il a rencontrés en chemin.


Fabian Vuignier, jeune trentenaire, est le co-fondateur de La Grappe, une société dédiée à la promotion des vins du Valais et des petites et moyennes caves de la région. Après avoir grandi à Évolène et poursuivi des études en économie et en systèmes d'information à HEC Lausanne, Fabian s'est éloigné de son rêve initial de devenir footballeur professionnel pour embrasser une carrière dans le monde du vin. Son parcours académique et professionnel l'a finalement conduit à co-fonder La Grappe avec un ami, partageant une vision commune pour démocratiser l'accès au vin.

L'épisode se concentre sur le parcours entrepreneurial de Fabian, ses motivations et les défis qu'il a rencontrés. Il partage comment l'idée de créer La Grappe est née de son désir de quitter un emploi répétitif et de faire quelque chose qui le passionne. Fabian discute des avantages de co-fonder une entreprise, notamment le soutien mutuel dans les moments difficiles et souligne l'importance d'être à l'écoute, audacieux et fidèle à ses valeurs pour réussir en tant qu'entrepreneur. Il aborde également les défis futurs du secteur viticole, notamment les évolutions législatives et les changements de consommation. Fabien conclut en encourageant les aspirants entrepreneurs à se lancer, affirmant que même en cas d'échec, d'autres opportunités se présenteront.


Vous pouvez le retrouver aux adresses ci-dessous :


Site internet : https://lagrappe.ch/

Linkedin Fabian Vuignier : https://www.linkedin.com/in/fabian-vuignier-395ba5124/

Linkedin La Grappe : https://www.linkedin.com/company/lagrappe/posts/?feedView=all

Instagram La Grappe : https://www.instagram.com/lagrappe.ch/


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Ce sera sur ces plateformes que je communiquerai avec vous entre chaque épisode, vous pourrez m'y poser vos questions, m'y donner vos suggestions et vous aurez accès aux coulisses de la création de ce podcast.


Si vous êtes fondateur, co-fondateur ou directeur d'une entreprise et que vous souhaitez partager votre vécu sur ce podcast, n'hésitez pas à me contacter à l'adresse mail suivante : info@semedembuches.ch


Je vous souhaite une excellente écoute !


Les podcasts "semé d'embûches" sont imaginés et réalisés par Romain Frehner.


Droits d'auteurs :


Track: Only the Braves Music by https://www.fiftysounds.com   


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je crois que l'entrepreneur, c'est presque un peu un fou qui n'est pas conscient de ses limites. Ce que j'ai appris, c'est qu'on était capable de tout, que tout le monde pouvait faire tout ce qu'il souhaitait. Il suffisait de s'en donner les moyens. C'est un parcours où on est constamment en train de régler des problèmes au fur et à mesure qu'ils arrivent. Et puis si on regarde un peu en arrière,

  • Speaker #1

    on se dit ah ben j'ai réussi à régler tout ça,

  • Speaker #0

    et puis maintenant il y a le reste qui arrive Mais c'est aussi ça qui fait qu'on commence à bâtir quelque chose. Je voyais sur leur visage qu'ils avaient le sourire. Et je me suis dit ben en fait c'est le plus beau compliment Et c'est le plus bel accomplissement dont je puisse rêver. Être honnête est pour moi extrêmement important parce que si on est honnête avec nos clients, ok, on vient de commencer, notre produit n'est pas parfait, mais voilà où on voudrait l'amener. Vraiment, dépassez votre peuple et allez-y parce que c'est une très très chouette expérience.

  • Speaker #1

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue. Vous écoutez aujourd'hui Semez l'ombuche, le podcast qui va à la rencontre des entrepreneurs qui forment le tissu économique suisse. Je m'appelle Romain Freynère et je suis l'hôte de ce podcast. Dans ce Médambuche, nous recevons une fois par mois un entrepreneur avec lequel nous parlons de parcours, de motivation, d'inspiration, de quotidien, d'obstacles, de réussite, d'échec, de vision du monde du travail et de son futur. Tout ça avec des invités toujours plus inspirants. Place à l'épisode, bonne écoute. Salut Fabien.

  • Speaker #0

    Hello.

  • Speaker #1

    Merci de m'accueillir dans les locaux de la bergerie cet après-midi.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    On est là pour parler de ton parcours et de la GRAP, la société que tu as cofondée. Donc je vais te laisser déjà dans un premier temps te présenter de manière générale et présenter la GRAP.

  • Speaker #0

    Yes. Alors moi c'est Fabien Ougnier, j'ai 30 ans, jeune trentenaire il y a 10 jours.

  • Speaker #1

    Bon anniversaire pour toi. Merci.

  • Speaker #0

    Du coup j'ai cofondé la GRAP il y a maintenant 4 ans. Et l'agrape, en fait, l'idée, c'est de promouvoir les vins du Valais et aussi de promouvoir, en fait, tous les petites et moyennes caves, enfin, vignerons et caveurs qui produisent ces vins. D'essayer de vulgariser aussi au niveau de la clientèle, amener une valeur, une vision un peu différente du vin, qui est parfois un peu difficile à aborder, en fait. On veut un peu se vulgariser et, en fait, le rendre accessible à tout le monde.

  • Speaker #1

    D'accord. Est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus à propos de ton parcours scolaire ?

  • Speaker #0

    Yes. Alors moi, je suis évolénard, un lieu où il n'y a pas du tout de vignes. J'ai grandi, donc j'ai fait mon école primaire là-bas, à Évolène. Et ensuite, j'ai eu la chance d'intégrer le F-Session au foot. Et du coup, je suis parti à Grône pour faire le cycle en sport-études. Parce que ma vision, c'était de devenir footballeur professionnel à ce moment-là. Et puis ensuite, j'ai été au lycée collège des Creuset en économie. Un peu la voie où je ne savais pas trop où aller, mais je me suis dit, économie, ça me plaît bien. Il y a un côté un peu mathématique, donc ça me plaisait. Et puis ensuite, après le lycée, j'ai fait l'université HEC Lausanne. Du coup, un bachelor en management. où tout le monde va. Et puis, un master en système d'information. Du coup, il y a un côté un petit peu plus informatique, toujours lié à l'économie. C'était toujours un master HEC. Ce n'était pas une autre filière.

  • Speaker #1

    D'accord. Et à quel moment tu as arrêté le foot ?

  • Speaker #0

    Ouais, j'ai arrêté le foot, c'était au milieu, ça devait être en deuxième, troisième du collège. Je devais rentrer en... M18, du coup, moins 18 ans. J'avais plus ou moins 18 ans. Et puis, ça, c'est un petit moment passage à vide pour ma part. Et puis, je me suis dit, j'arrête le foot et puis je favorise les études.

  • Speaker #1

    D'accord. Du coup, tu te retrouves avec quoi comme diplôme maintenant ?

  • Speaker #0

    Du coup, là, j'ai un master en système d'information à HEC Lausanne.

  • Speaker #1

    Ok, parfait. Et quel type d'élève est-ce que tu étais ?

  • Speaker #0

    Quel type d'élève j'étais ?

  • Speaker #1

    Plutôt assidu, plutôt au fond de la classe.

  • Speaker #0

    Je pense que j'ai eu un parcours d'élève qui a aussi évolué. Tout jeune, j'étais un enfant assez sage, calme. Je pense que j'ai gardé un peu ce côté-là, même au cycle, alors que tout le monde était un peu dans ce lâche-bête. Moi, je crois que je ne l'étais pas trop encore et je crois que je l'ai eu un peu plus tard. C'est un peu au collège où j'ai eu un côté de rébellion. C'est aussi un peu à la période où j'ai arrêté le foot. Ce côté un peu rebelle au fond de la classe, à ne plus écouter, à faire autre chose. Et puis au fur et à mesure... En fait, j'ai raté la dernière année du collège. Et là, je crois que ça m'a fait du bien. Il faut que je me réveille parce que j'avais quand même de la facilité. Et je passais tout le temps, en fait. Je passais tout le temps, comme on dit ici, on va laisser à la raclette. Mais c'était à la limite de la limite. Un peu ce côté, j'aimais jouer la carte un peu du stress. Si je faisais des bonnes notes, après je faisais des mauvaises derrière. Mais après, je me rattrapais d'autres. Et puis, j'étais toujours dans cette... Comme si j'avais... Ce plaisir de la limite, quoi. J'ai jamais compris, mais voilà.

  • Speaker #1

    Mais du coup, au niveau notes, ça a toujours suivi. Et puis voilà, tu t'en es sorti.

  • Speaker #0

    Ouais, franchement, j'ai eu assez de la chance. Je trouve qu'il y a assez de la facilité. Après, j'avais quand même ce côté un peu mathématique qui me poussait tout le temps. Et les langues, j'ai toujours un peu eu la difficulté. J'en ai toujours encore maintenant un peu.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu as pensé du système scolaire en Suisse, si on commence déjà par l'école obligatoire ?

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y avait des bonnes choses, il y avait aussi des bons profs. C'est toujours le bon prof qui te fait aimer la matière, même une matière que tu aimes peut-être moins. Si tu as une personne qui met du cœur, tu apprécies plus la matière aussi. Après, il y a des choses un peu moins intéressantes, ou même moi j'étais moins intéressé.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que tu trouves qu'il y a une branche qu'on devrait enseigner à l'école, on va dire obligatoire, qu'on devrait enseigner à tout le monde ? Je sais pas, dans la finance, apprendre à gérer ses sous, pour les impôts, remplir une déclaration d'impôt, peut-être des cours un peu plus politiques pour savoir...

  • Speaker #0

    Ouais, je pense que ce serait vraiment important d'avoir une branche dans ce style-là. Après, le seul truc, c'est quand t'es vraiment jeune, c'est compliqué aussi à avoir des fois la... Tu n'as encore pas vraiment la vue sur la réalité, ce qui t'attend vraiment en tant que vie d'adulte. Mais c'est vrai que je vois encore plein de gens que je suis proche qui ne savent pas remplir une déclaration d'impôt. Et je trouve un peu dommage.

  • Speaker #1

    Mais c'est énormément le cas, j'ai l'impression aussi. Comment est-ce que tu as choisi ton domaine d'études ?

  • Speaker #0

    Du coup, je te disais avant, pour rentrer encore au lycée-collège, j'ai choisi l'économie. Parce que c'était un peu la voix qui me parlait le plus. plus, mais...

  • Speaker #1

    T'aimes bien les maths ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'était un peu ça. Je pense que j'avais aussi une histoire de copain à ce moment-là où je réfléchissais pas trop pour moi. Et puis après, à la fin du collège, au début, je voulais faire un... Je voulais faire un tour du monde. J'avais prévu de presque arrêter les études. J'en avais un peu marre. Et justement, j'ai raté cette année-là. Je me suis remis un peu en question. Et puis, là, je suis parti à HEC et je me suis dit, j'ai vraiment envie de faire... À ce moment-là, c'était un peu le meilleur endroit que tu pouvais aller pour l'économie. Et j'avais aimé quand même l'économie au collège, on avait quand même touché. Et du coup, je me suis dit, j'ai envie d'aller plus loin. C'est un truc qui me parle assez, qui correspond à mon profil. Donc, je suis parti HEC assez logiquement. Et puis ensuite, le côté informatique, un système d'information. On a eu des cours pendant le bachelor et ça me parlait. Il y avait du coup un peu ce côté aussi d'entrepreneuriat qui m'intéressait. Il y en avait justement le prof Yves Pignard, qui est le fameux fondateur du business model Canva. Du coup, moi, j'ai eu la chance de l'avoir eu comme professeur aussi.

  • Speaker #1

    Ok, donc le Canva qu'on connaît tous.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est lui qui l'avait créé avec un élève à l'époque.

  • Speaker #1

    Ok, super. Et est-ce que tu as eu des moments d'incertitude ? Des moments où tu t'es dit, mince, est-ce que je suis dans la bonne voie ou tout a coulé de source ?

  • Speaker #0

    Je pense que tout le monde a aussi des moments d'incertitude pour ses choix. C'est vrai qu'il y a des moments, surtout en fait, plus tu grandis, plus tu rapproches du monde d'adulte et tu te dis, je vais devoir travailler. En fait, est-ce que ça, ça me plaît vraiment ? Et j'étais assez confiant dans mon choix parce que je trouvais que l'économie, tu avais aussi beaucoup de débouchés. Il y avait plusieurs... En fait, à la fin d'HEC, je me suis dit, bon... Je vais avoir un poste et j'aurai même une liberté de pouvoir voir un peu plus large que d'être dans une filière qui est trop spécifique. Et à la fin, soit tu fais ça, soit tu peux recommencer quelque chose.

  • Speaker #1

    Un peu général. Voilà,

  • Speaker #0

    il y a ce côté généraliste qui est assez intéressant,

  • Speaker #1

    je trouve. Est-ce que tes études, plutôt maintenant tes études après l'école obligatoire, collège et études supérieures, ont influencé ta vision d'entrepreneur maintenant ? Où est-ce que tu te dis les études, j'aurais pu ne pas en faire et je serais au même stade maintenant ?

  • Speaker #0

    Je dis toujours que j'ai l'impression que j'ai perdu des années avec les études, que j'aurais pu faire autre chose. Et puis en même temps, j'ai l'impression que ça m'a toujours... Les études, elles ont cette capacité aussi à te faire réfléchir, à des fois réagir vite, où tu dois apprendre quelque chose, il te reste deux jours, tu dois être assez réactif. Et je pense que ça a apporté quand même. Et puis justement, avec des cours qu'on avait sur l'entrepreneuriat, je pense que c'est ça qui m'a donné... Aussi la discipline, c'est vrai. Mais c'est ça qui m'a donné un peu goût. Et puis, tu as aussi confiance un peu en toi. Tu te dis, j'ai fait des études. En fait, je suis légitime à pouvoir même entreprendre. Des fois, ça fait peut-être peur tout au début. C'est vrai que j'ai entrepris très vite. Après les études, du coup, tu te sens plus légitime que si tu étais peut-être à 15 ans.

  • Speaker #1

    On va justement basculer sur le parcours entrepreneurial. Est-ce qu'il y a eu un déclic qui t'a fait te dire que tu serais entrepreneur ou est-ce que ça a découlé plutôt d'une passion ? Et que tu t'es rendu compte tout d'un coup, bon, je suis entrepreneur. Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #0

    Ouais, donc comme je disais, j'ai ce côté des études qui m'a poussé un petit peu. Après, il y a le... Moi, j'ai bossé pendant une année et demie chez Richemont. Enfin, ce n'était pas Richemont même, mais c'était dans une boîte de Richemont et ensuite dans une petite entreprise informatique où on développait une solution pour Richemont LVMH. Ok. J'allais sur les sites, c'était un monde où il y avait des boîtes, où il y avait 400-500 personnes, il fallait s'habiller en costard. J'avais une tâche que j'exécutais vraiment, j'étais dans les datas et vraiment comme un ordinateur un peu débile. Et puis j'avais ce côté des études où je venais de finir les études, où j'avais créé des projets, on avait entrepris des choses qui n'ont jamais abouti, mais des trucs sympas.

  • Speaker #1

    qui n'ont rien à voir avec un boulot répétitif.

  • Speaker #0

    Oui, exactement, complètement l'inverse. Et c'est moi qui avais poussé mon associé, où je disais, vas-y, moi je me fais chier, ce n'est pas mon délire, j'ai envie de créer quelque chose. Et puis après, le vin, c'est quand même lui qui a amené un peu plus cette passion-là, que moi j'ai découvert et je suis vraiment devenu passionné. Mais à la base, c'était plutôt lui qui avait cette passion du vin. Moi, j'étais vraiment plus dans l'idée, j'ai envie de faire quelque chose. J'ai plus envie qu'on me donne des ordres. J'ai envie de m'éclater, en fait, de kiffer, de faire quelque chose qui me plaît. J'ai envie d'oser, d'oser pendant que je peux.

  • Speaker #1

    Puis, on oublie souvent que la vie, elle est quand même courte, qu'il faut quand même oser justement faire ce qu'on veut, pas perdre son temps dans des choses qu'on n'aime pas.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Moi, je t'avoue, franchement, il y a des moments où je m'endormais presque à mon bureau. Je me disais, mais je n'ai pas envie de faire ça. Qu'est-ce que je fais là ? Il faut changer quoi.

  • Speaker #1

    Ok, donc tu nous parlais justement que tu as cofondé cette société. Est-ce que tu peux nous dire les avantages selon toi de cofonder une société par rapport à si tu avais été seul ?

  • Speaker #0

    Je pense que en tout cas, moi, pour ma part, j'ai cofondé la grappe avec quand même un ami. Je sais que certains cofondent avec d'autres personnes qui ne connaissent pas forcément.

  • Speaker #1

    Mais moi,

  • Speaker #0

    c'est un peu la théorie là-dessus. Oui. Pour mon expérience, du coup, j'ai cofondé avec un ami que j'avais l'impression que j'avais. Je savais que c'était avec lui que je voulais faire. Parce qu'en fait, même à l'Uni, on était un groupe d'amis. Et mon choix portait sur lui. Alors que ce n'était pas forcément la personne que j'étais forcément le plus proche. Mais j'avais envie d'entreprendre avec lui. Alors, je ne sais pas pourquoi.

  • Speaker #1

    Il t'inspirait quand même.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Je pense que c'était le ying et le yang. On n'était pas pareil. Et puis... Euh... Je pense que c'est quelque chose qui m'a... Je trouve maintenant, je me dis que ça doit être difficile quand même de se lancer seul, en tout cas comme première entreprise, parce qu'il y a des moments tellement de doute au début, et en fait, l'autre personne, quand tu vas moins bien, elle te pousse en haut. Quand toi tu vas mieux, tu peux pousser quelqu'un en haut, c'est aussi gratifiant.

  • Speaker #1

    Challenger les idées.

  • Speaker #0

    Challenger les idées, clairement. Et puis aussi, fêter un peu les victoires, disons. ensemble quoi, où t'es pas seul à dire ouais c'est cool ce que j'ai fait là t'es là et tu peux vraiment ben en plus dans le monde du vin tu peux vraiment trinquer quoi parce que tu nous disais avant justement que tu as solidité ton cofondateur mais est ce que tu penses que tu aurais osé te lancer sans lui pas tu lui disais viens on va cofonder une société on se lance est ce que tu penses s'il t'avait dit non tu en serais là aujourd'hui je pense que j'aurais quand même tenté quelque chose ça aurait été peut-être complètement différent mais je J'avais quand même cette envie de créer mon truc. J'avais quand même vraiment l'envie de faire quelque chose. Par contre, je ne sais pas du tout dans quoi je me serais retrouvé, mais j'avais quand même vraiment envie.

  • Speaker #1

    Et quand tu étais petit, qu'est-ce que tu rêvais de faire ?

  • Speaker #0

    Footballeur.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Après, il y a plein de rêves. Mais c'est vrai que j'étais tellement fan de foot que j'étais sûr que j'allais finir là-bas.

  • Speaker #1

    Avant d'être entrepreneur, tu me disais que tu as été un moment salarié. Qu'est-ce que tu as pensé du salariat ?

  • Speaker #0

    Alors, je pense encore des fois maintenant, en me disant qu'il y avait quand même des côtés agréables. Surtout, c'est vraiment zéro souci. c'est-à-dire qu'ils tombent, en fait, t'as l'impression que c'est un luxe que tu baignes dedans et ça te paraît tellement normal et je trouve incroyable que maintenant, j'ai beaucoup d'amis qui sont sortis d'HEC, qui sont dans des grandes banques des grandes entreprises et puis qui se comparent leur propre salaire qui est déjà mirobolant et je trouve ça à la fois marrant et à la fois je trouve un peu... C'est dommage d'en arriver là, que tu gagnes 7, 8, 10 000. Au final, je pense que tu as assez pour vivre. Mais il y avait le côté, c'est vrai qu'il y a un confort. Il y a surtout quand tu rentres à la maison, tu sais que tu as fini, tu as ton travail. Tu ne penses pas tout le temps, tu n'as pas tout le monde qui parle de ça.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Les heures,

  • Speaker #0

    je pense, c'est un peu plus raisonnable aussi. Bien sûr.

  • Speaker #1

    La question d'après, c'était justement, quelle est ta journée type ? J'imagine qu'il n'y en a pas vraiment. C'est la réponse qui revient souvent.

  • Speaker #0

    Ouais. Oui, c'est un peu ça. C'est tellement multitâche, il y a tellement de journées différentes. C'est ultra varié. Après, il y a des trucs qui reviennent, des trucs basiques, les mails, le petit sport à midi pour faire du bien. Mais sinon, il y a des rencontres, il y a tellement de choses, la dégustation du vin. J'ai écouté un mois informatique, d'un coup il y a un bug sur le site, mais c'est tellement varié qu'après chacun a ses tâches. Au début on avait commencé un petit peu, les deux un peu à tout faire, même au début on se marchait dessus vraiment. Après on a commencé à se dire, toi tu prends ce pôle là, moi celui-là, on a chacun nos pôles, donc on a nos tâches.

  • Speaker #1

    Comment vous avez réparti ça ?

  • Speaker #0

    C'était un petit peu logique dans le sens où j'avais le côté informatique. Du coup, je m'occupais plus du site internet, de la gestion de commandes, bases de données, des choses comme ça. Chris, il a pris un peu la compta. En fait, on s'est réparti les tâches selon un peu les compétences de l'autre. Et puis maintenant, Rachel qui nous a rejoint, on a senti qu'on avait ce besoin en marketing, réseaux sociaux. Et puis, on a pris quelqu'un pour ça.

  • Speaker #1

    Ok. Et quelle est ta vision ? enfin votre vision pour la grappe tu dis quoi une vision en long terme mais en court terme la vision que vous aimeriez donner à votre société pour le long terme à long terme ben je pense que moi

  • Speaker #0

    j'y crois beaucoup en fait surtout dans le monde du vin il y a tellement de choses qui peuvent être créées j'ai vraiment foi en nous en prendre encore je sais que le chemin est encore ultra long mais mais j'aimerais en fait moi j'aimerais Pour nous, pour la société, c'est dire être peut-être une équipe un peu plus grande, pouvoir vivre de ça, d'avoir ce côté un peu tranquille, mais de continuer à kiffer ce que je fais. C'est ça que j'aimerais, c'est avoir justement ce qu'on disait avant, avoir le confort du salarié, disons, être bien. Retrouver un peu plus de confort, en tout cas personnellement. Mais sinon, toujours kiffer, toujours dire, il y a des nouvelles choses, on peut créer quelque chose. Et puis toujours... essayer d'innover, de ne pas s'endormir.

  • Speaker #1

    Parce que là, tes journées, c'est du kiff quand même. C'est ça. Parce que j'ai discuté avec un autre entrepreneur sur un autre épisode, il disait qu'au début, en tout cas, on ne fait pas ce qui nous plaît, on fait ce qui doit être fait. Je ne sais pas toi ce que tu en penses, si tu fais quand même souvent des choses qui te plaisent ou c'est vrai qu'il y a beaucoup de tâches que si tu pouvais, tu déléguerais ?

  • Speaker #0

    Moi, je pense que je fais quand même ce qui me plaît. je dirais le 90% du temps c'est clair qu'il y a des tâches après je les accepte comme je pense partout après j'essaye si je vois que c'est des tâches souvent ce qui ne plaît pas c'est des tâches répétitives je vais essayer d'automatiser je vais essayer de trouver une solution de me dire pourquoi je m'embête avec cette tâche ou alors dire est-ce qu'il faudra avoir quelqu'un d'autre qui l'a fait enfin ça dépend des tâches mais de nos jours il y a tellement d'outils pour faire des tâches c'est ça que je me dis moi concrètement j'ai pas là si tu me demandes une tâche que je déteste faire Je ne serais même pas vraiment, je fais ce que j'aime. Donc c'est bon signe. Ouais, c'est ça.

  • Speaker #1

    Comment est-ce que tu décrirais ton parcours entrepreneurial ? Donc depuis que tu as fini les études, comment est-ce que tu décrirais ton parcours ?

  • Speaker #0

    Décrire mon parcours entrepreneurial.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est semé d'obstacles ?

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est semé d'embûches ? Oui, exactement. Bien sûr, bien sûr. Moi, je pense que ce qui est fort, c'est qu'il y a toujours des hauts, des super hauts, des bas, des super bas. Et ça varie tout le temps. Il y a du stress continu, mais en même temps, l'adrénaline positive. C'est ça un peu, c'est... Faire un temps. Vraiment, en fait, c'est pas... Tu dors pas, quoi. C'est toujours... Il faut toujours être à l'affût, il faut toujours être là. Et puis, je trouve que c'est intense, très intense, dans l'émotion de joie comme l'émotion de tristesse, comme l'émotion de tout, quoi. Je trouve que c'est vraiment l'intensité.

  • Speaker #1

    OK. Et d'où l'avantage, tu nous disais avant, de cofonder, c'est que dans les moments de difficulté, il y a aussi quelqu'un, une épaule sur laquelle se reposer.

  • Speaker #0

    Ouais. Après, il y a aussi l'autre côté de confondre. Il y a aussi une relation qui change. Moi, je suis passé à Christopher, c'était un ami quand même proche. Et notre relation, elle a énormément évolué. Après, on essaie de prendre nos distances, pas tout mélanger. Parce qu'il y a des fois, on va dans le groupe d'amis. Et du coup, là, on essaie de se voir en tant qu'amis. Et puis, des fois, on est associé. Et puis, s'il y a quelque chose qui ne va pas, on se le dit.

  • Speaker #1

    Quelle a été ta plus grosse difficulté ? Du coup, votre plus grosse difficulté ?

  • Speaker #0

    Oui. Moi, je pense que c'est justement un peu cette longueur. C'est un peu ce marathon. Et en fait, tu dois toujours un peu te remettre en question. Je trouve que c'est ça, la difficulté qui est continue. Tu dois toujours réfléchir, améliorer, ne pas t'endormir. Je pense que c'est un gros obstacle.

  • Speaker #1

    Rester à jour. Ok.

  • Speaker #0

    Je partirai là-dessus.

  • Speaker #1

    Ok. Et à l'inverse, quel a été votre plus gros accomplissement ? Votre plus bel accomplissement où vous avez passé un cap, quelque chose dont vous êtes fier ?

  • Speaker #0

    Moi, je pense que l'accomplissement qui m'a le plus marqué, c'est vraiment le lancement un petit peu de la grappe. Au moment où on était à l'étape ultra projet, où on a eu un produit, puis maintenant c'est dit, le site est lancé. Et en fait, on a déjà eu quand même un... bon premier retour au début. On a quand même pris un peu de l'ampleur au début. Là, j'avais un peu ma fierté où je me disais putain, on a créé quelque chose. Et je me souviens qu'on allait livrer ce premier collier. Vous êtes allé en personne. Le sourire aux lèvres, aller livrer ça aux gens. Alors qu'eux, certains nous connaissaient parce qu'il y a toujours la famille et ça. Mais il y avait des gens d'un coup qui ne nous connaissaient pas. Ça, c'était aussi un gap quand les premiers vraiment, ils viennent de... Bien plus loin, tu ne sais pas pourquoi ils sont arrivés. Et tu dis en fait, ils ont acheté ton produit que tu as créé. C'est ça, je trouvais que c'était assez cool.

  • Speaker #1

    J'imagine que c'est une grande fierté. Mais du coup, maintenant, vous livrez quand même, vous livrez toujours vous-même ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a une partie de la livraison qui est faite en interne. Parce qu'en fait, si tu veux, notre concept, il y a des envois chaque mois. C'est vrai qu'on n'a pas trop de problèmes du concept en soi, mais il y a une livraison mensuelle. Et du coup, vu qu'on regroupe les commandes. Déjà, on est toujours afflux tendu au niveau des stocks. Les cartons sont faits. Ensuite, la livraison est regroupée. Tout ce qui est un peu proche, valet entre Sierre et Montaix, c'est livré en interne. Après, tout ce qui est en dehors du valet, parce qu'on a la livraison partout en Suisse, pour l'instant, pas à l'extérieur, mais là, c'est livré par Planzer.

  • Speaker #1

    Ok. Quel est ton avis à propos de la concurrence ? Est-ce que vous avez beaucoup de concurrence ? Qu'est-ce que tu penses à propos de ça ?

  • Speaker #0

    Alors, sur le marché où on est lancé et qu'on a actuellement les vins du Valais, box de vins du Valais, on n'a pas un autre concurrent qui fait exactement la même chose. Après, il y a énormément de box de tout. Il y a des box aussi de vins plus suisses ou d'autres cantons. qui sont quand même la concurrence. Il y a quand même beaucoup de choses qui sont créées maintenant. J'ai aussi vu qu'il y a beaucoup de caves qui font des boxes de vin. Chacun mange la part de son gâteau.

  • Speaker #1

    Est-ce que la chance a quelque chose à voir dans ton parcours ou c'est que du travail acharné ? Ou est-ce qu'à un moment, tu as eu un instant de chance ?

  • Speaker #0

    Moi, je dis toujours la chance, elle se provoque. Et ça, je pense que c'est... globalement vrai il n'y a personne qui a gagné à l'euro million sans avoir joué il paraît mais non mais je pense que bien sûr bien sûr qu'on ait la chance après aussi du timing On a eu aussi, nous, le Covid quasi directement. Alors, tout le monde a dit qu'il a poussé les shops en ligne. Donc, peut-être que c'était une chance. Après, dire que le Covid, c'est une chance, c'est toujours... Après, on pouvait aussi moins voir les personnes. Donc, il y avait aussi des côtés négatifs. Je pense qu'il y a un petit peu de chance. Mais je pense qu'on a vraiment... J'ai ce côté où on a tellement essayé, on a tellement provoqué que je pense que la chance... Pour moi, ce n'est plus de la chance, c'est du mérite.

  • Speaker #1

    Quelles sont, selon toi, les trois qualités qu'un entrepreneur doit avoir pour avoir plus de chances de performer et de réussir trois qualités importantes trois qualités d'un pas forcément trois qualités que tu as ou moi je pense déjà comme ce côté je disais toujours un peu à l'écouté à l'affût être un peu toujours

  • Speaker #0

    in quoi de d'être faire de la veille ouais c'est ça je pense c'est important Après, il y a le côté, comme je disais, pour avoir la chance, il faut avoir de l'audace. Donc, il faut y aller, il faut lâcher les chevaux.

  • Speaker #1

    Culoté.

  • Speaker #0

    Culoté, voilà. Tu résumes bien. Je te donne la définition et toi, tu me dis le mot. Et puis, il y a quand même pas mal de choses. Après, ça dépend quel type d'entrepreneuriat. Et puis après, je pense qu'il y a surtout aussi... Il faut être en accord aussi avec ces valeurs. C'est une chose qui est importante, de faire quelque chose que tu kiffes. Sinon, tu ne vas jamais réussir. Ça va peut-être marcher une ou deux fois, mais ça ne va pas être sur du long terme.

  • Speaker #1

    C'est quand même plus agréable de vendre quelque chose à des clients quand tu es content de le vendre, quand tu es enjoué, quand tu mets du cœur.

  • Speaker #0

    Moi, je n'arriverais pas. Je n'arriverais pas à vendre à quelqu'un un produit que moi-même, je n'adhère pas. C'est compliqué.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Quels vont être selon toi les plus gros défis dans les 5-10 prochaines années, dans ton domaine ou parmi, peu importe ?

  • Speaker #0

    Le monde du vin, ça reste toujours un défi, même au niveau législatif ou publicitaire. Ça reste un produit où les gens maintenant, déjà il y a une consommation, on a remarqué, qui est toujours de moins en moins grande. Après ils consomment plus de qualité, nous c'est plutôt ce qu'on propose aussi. Et puis il y a les lois aussi qui rentrent en compte, ou le site internet, enfin une vente de vin en ligne, ça peut faire flipper dans les nouvelles lois qui pourraient arriver. Je sais qu'en Allemagne il y a des choses comme un scan de ta carte d'identité, des choses comme ça qui pourraient justement mettre des barrières. Après on trouverait des autres solutions à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Parce que vous, vous vendez beaucoup à des jeunes. Qu'est-ce que tu remarques ? C'est parce que peut-être que justement, cette barrière d'Internet, c'est plus compliqué pour les personnes qui ont un certain âge ?

  • Speaker #0

    Oui, nous, on vend quand même à des jeunes. Après, on vend à des jeunes qui ont quand même, disons, au moins 25 ans. Les gens qui s'intéressent au vent, ils ont quand même souvent plus de... de 20 ans quoi.

  • Speaker #1

    Mais est-ce qu'on t'a déjà fait la remarque, je sais pas, une personne qui aurait 50 ans et qui te dira dommage que vous ayez pas un shop ou quoi que ce soit en ligne ou pas particulièrement ?

  • Speaker #0

    Maintenant on a un shop en ligne. Donc non.

  • Speaker #1

    Un shop physique ?

  • Speaker #0

    Ah un shop physique, non. On a une boutique, après on est sur deux membres disons. Mais non j'ai pas trop eu. De toute façon quand tu lances quelque chose il y a... Tu ne vas jamais convaincre tout le monde. Et puis finalement, les clients que j'ai, s'ils me conviennent bien, je n'ai pas forcément envie d'avoir des gens qui viennent chercher une bouteille le dimanche à 10h.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche. Comment est-ce que tu entretiens l'équilibre entre ta vie privée et ta vie professionnelle, ton entreprise ?

  • Speaker #0

    Ça, c'est quelque chose qui était, je trouve, très dur au début. Au début où il y a vraiment cette... Cette folie de l'entrepreneuriat où tu tombes vraiment amoureux de ça, tu penses vraiment que à ça et tu n'arrives pas à prendre de recul. Je pense maintenant depuis 4 ans, j'ai pris du recul quand même sur ma vie privée. J'ai réussi à faire la part des choses et rentrer à des moments où tu bosses, puis à des moments où tu as besoin de faire autre chose. Puis c'est important aussi de pouvoir se reposer. Mais là, du coup, j'ai trouvé assez un bon équilibre, même si ça reste toujours parfois sujet à des... Ça peut être sujet de disputes en couple ou des choses comme ça. Mais globalement, j'ai trouvé, je pense, cet équilibre que je n'avais pas du tout au début et qui m'ont porté plus de problèmes.

  • Speaker #1

    Mais du coup, c'est quand même des grosses journées. Ça tourne à combien d'heures ? J'imagine que quand on entreprend, il y a des fois des choses qu'on ne peut pas repousser, qu'on est obligé de terminer.

  • Speaker #0

    C'est clair. En plus, moi, je suis quelqu'un qui aime bien me mettre des deadlines et puis bosser un petit peu des fois plus à l'adère pour vraiment me booster. Mais ça,

  • Speaker #1

    on dit souvent que quand on laisse 9 heures à quelqu'un pour faire un travail, il va mettre 9 heures. On dit que si on lui en laisse 4, il va peut-être en mettre 4. C'est mieux de mettre des deadlines assez...

  • Speaker #0

    Personnellement, en tout cas, chez moi, ça marche. Je ne sais pas si chez tout le monde, mais en tout cas, chez moi, ça marche. J'ai toujours vécu un petit peu comme ça. Mais ouais. Je fonctionne un peu comme ça.

  • Speaker #1

    Tu nous disais plus tôt qu'entre midi et une heure, tu allais faire du sport. La question suivante est justement par rapport à la routine sportive, ou même si c'est méditation, heure de sommeil, comment est-ce que tu gères tout ça ? Ça fait aussi partie de l'équilibre.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai qu'à midi, souvent, en plus, on s'est motivé dans l'espace de Coworking Growness et d'aller faire un peu de sport. Alors, on a un groupe où on essaie de se motiver aussi entre nous.

  • Speaker #1

    C'est plus facile.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. C'est aussi plus simple. Après, moi, j'aime bien. Je me suis rendu compte que ça me faisait vraiment du bien d'aller courir. Et puis, du coup, on va quand même trois fois par semaine, généralement. Et ouais, je trouve que c'est un bon équilibre. Après, c'est vrai que sur la journée, je me rends compte que des fois, je suis plus fatigué parce que je ne dors pas assez, mais je récupère un peu le week-end. Je décale un petit peu. Il y a toujours aussi ces côtés un peu des Nakuta, invité à une soirée. tu vas y aller, tu fais des rencontres donc tu dis, t'es obligé de t'es obligé d'y aller ouais c'est ça, donc je trouve que c'est dur à avoir, t'es pas dans une situation où t'as des routines comme un salarié, t'es de toute façon exposé à devoir je pense que c'est aussi une qualité de l'entrepreneur de justement de prendre part à ces choses, à ces événements et puis se montrer montrer et puis pousser ton entreprise

  • Speaker #1

    Parfait On arrive gentiment au terme de l'épisode. J'ai encore quelques questions, mais déjà, est-ce qu'il y a quelque chose que tu aimerais ajouter à ton parcours entrepreneurial ?

  • Speaker #0

    Je pense que tu as posé de très bonnes questions. Comme ça, je n'ai pas grand-chose à ajouter. Je pense que c'était assez complet.

  • Speaker #1

    Parfait. Où est-ce qu'on peut vous retrouver ? Est-ce que tu as des réseaux sociaux ? Si quelqu'un veut vous contacter, c'est plutôt site internet, réseaux sociaux ?

  • Speaker #0

    Alors, on a tout. On a Mail, réseaux sociaux, Facebook, LinkedIn, Insta.

  • Speaker #1

    De toute façon, les liens, je les mettrais tous en description.

  • Speaker #0

    On a plus ou moins tous les réseaux, je crois.

  • Speaker #1

    Quelles sont les trois applications que tu utilises le plus sur ton téléphone ? Trois applications indispensables.

  • Speaker #0

    Ouais, il y a quand même, je pense, WhatsApp. qui est quand même l'outil que j'utilise le plus pour les messages. Après, il y a Slack, qu'on utilise beaucoup en entreprise et que j'utilise toujours de plus en plus. Depuis qu'on a eu Rachel, on a eu besoin d'être plus organisé. Et je pense que c'est un canal qu'on utilise, enfin, c'est une application qu'on utilise beaucoup. Et je trouve qu'elle marche pas mal. J'aime bien. Et puis sinon... J'ai plein d'applications.

  • Speaker #1

    Google Maps pour les livraisons. Ouais,

  • Speaker #0

    il y a ça. Non, mais il y a tout. Spotify. Spotify pour les podcasts de Semaine en Bûche. C'est cool.

  • Speaker #1

    La dernière question, si tu avais un seul conseil à donner à quelqu'un qui hésite à se lancer, qui a des doutes, qui rêve de ça, mais qui a des doutes, qu'est-ce que tu lui dirais ?

  • Speaker #0

    Je lui dirais, lance-toi. Et puis, au pire, si ça ne marche pas, tu feras autre chose. OK.

  • Speaker #1

    Très bon conseil, parfait Merci beaucoup Fabien

  • Speaker #0

    Merci à toi A bientôt

  • Speaker #2

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode jusqu'ici Si vous êtes encore là, c'est sûrement que vous avez apprécié le podcast Semé d'embûches La meilleure façon de me le faire savoir est de me laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et de vous abonner au podcast pour ne pas rater le prochain épisode En attendant celui-ci, vous pouvez me rejoindre sur les réseaux sociaux où vous aurez accès aux coulisses de la création de semais d'embûches. A très bientôt, bye bye !

Chapters

  • Introduction à l'entrepreneuriat et à la GRAP

    00:06

  • Le parcours de Fabien et ses débuts dans le vin

    01:28

  • Éducation et choix de carrière de Fabien

    02:30

  • Le déclic entrepreneurial de Fabien

    10:51

  • Les défis et accomplissements de l'entrepreneuriat

    22:01

  • Équilibre entre vie professionnelle et personnelle

    29:05

  • Conseils pour les futurs entrepreneurs

    33:29

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