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Plaisir & Handicap, le podcast zéro tabou !

Oubliez tout ce que vous croyez savoir sur le handicap !

Oubliez tout ce que vous croyez savoir sur le handicap !

16min |12/03/2025
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16min |12/03/2025
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Description

"À la fin de la soirée, votre chaise roulante n'existait plus."


Dans cet épisode, je vous emmène au cœur d’une conférence où, face à des femmes valides, j’ai partagé un concept qui change radicalement la perception du handicap. Le Handimap. Un outil puissant, né de mon vécu, qui déconstruit les préjugés et révèle les 5 étapes clés de cette transformation intérieure.


De la colère à l’acceptation, de la fatalité à l’épanouissement, je vous dévoile comment ce regard sur le handicap est en réalité un miroir de nous-mêmes. Et si la vraie question n’était pas "Pourquoi moi ?", mais "Que vais-je en faire ?"


Une exploration intime, puissante et sans tabou, où il est aussi question de sexualité, de confiance en soi et d’un rapport au corps à réinventer. Accrochez-vous, cet épisode pourrait bien bousculer vos certitudes.


☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆

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➤ 🎧 Écouter Hommage à mon papa


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    « À la fin de la soirée, votre chaise roulante n'existait plus. » Ça, c'est la phrase qui m'a été dite à la fin de la conférence que j'ai donnée mercredi dernier. Et honnêtement, c'est un des plus beaux compliments qu'on puisse me faire. Plaisir et handicap, c'est le podcast qui parle ouvertement des sujets jugés sensibles. Peu importe notre situation, on a tous droit au plaisir. Mercredi dernier, j'ai donné une conférence à Neuchâtel dans un club privé qui s'appelle le Zonta. Le Zonta, c'est une organisation internationale qui est présente dans le monde entier et qui est active par région. Le but de cette organisation, c'est de défendre la cause des femmes. C'est une organisation qui milite pour les droits des femmes, pour l'égalité, pour l'éducation et qui milite aussi contre la violence sexiste. C'était l'occasion pour moi de m'exprimer devant une vingtaine de personnes présentes et quand j'ai préparé mon intervention, je me suis dit, quelques jours avant, je me suis dit mais de quoi je pourrais bien leur parler, qui pourrait être intéressante pour elles, qui pourrait les concerner, sachant que moi je suis handicapée et qu'elles étaient toutes valides. Il y avait un point commun qui nous liait toutes, c'était ce besoin viscéral d'être autonome et d'être libre. Ça a été l'occasion pour moi, déjà, de faire la rencontre de personnes juste incroyables, aux parcours différents, singuliers et inspirants. Mais surtout, ça a été l'occasion de leur présenter un concept que je vais vous présenter aujourd'hui, à travers cet épisode, en nouveau. Ça fait depuis 2019 qu'il existe, ça fait depuis 2019 que je le travaille, et je pense que c'est le moment pour moi de vous le présenter aujourd'hui, parce qu'il a été... extrêmement efficace. C'est ce concept-là qui va changer la vision du handicap sur le monde. Pour les personnes qui ont encore des a priori, et c'est normal d'avoir des a priori sur le handicap parce que c'est un sujet qu'on ne connaît pas, c'est un sujet qui est encore tabou pour certaines personnes, c'est un sujet qui peut nous renvoyer justement des choses peut-être pas très jolies qui nous concernent. Souvent le mal-être face au handicap, il vient de nous-mêmes. Et donc, comme je vous l'ai dit en guise d'introduction, quand on m'a dit à la fin, mais en fait, une fois que tu as terminé de parler, la chaise roulante, elle n'existait plus, c'est que j'ai réussi ma mission. Et donc, c'est vraiment pour moi l'occasion aujourd'hui, et en plaisir vrai, de vous partager ce concept. Alors, je vais essayer d'être le plus claire possible. C'est un concept qui fait que vous allez comprendre pourquoi vous avez cette relation-là avec le handicap. C'est un concept qui va faire que vous allez comprendre pourquoi... Pourquoi ça vous dérange ? Ou alors, pourquoi en fait, pour vous, il n'y a pas besoin de le nommer à chaque fois et que les personnes sont toutes égales, malgré une différence physique ou non ? Ce concept-là, il touche cinq critères très clairs, très distincts, qui vont nous aider à comprendre la perception du handicap. Les cinq critères, je vais vous les présenter. Je vais essayer de les détailler. un maximum pour que vous puissiez vous l'approprier à votre tour. Alors, c'est un concept qui peut être utilisé pour une personne handicapée, pour une personne valide, et même pour une personne qui a été accidentée, c'est-à-dire qu'elle a connu le monde des valides, et qu'elle est maintenant dans le monde du handicap. C'est un concept que j'ai appelé le Handimap. Le premier stade, c'est celui que j'appelle la méconnaissance. C'est honnêtement le pire de tous, parce qu'il est vraiment difficile. Il comprend tout ce qui est en lien avec la colère, avec l'incompréhension, avec ce sentiment d'injustice, ce sentiment de trahison. Il y a vraiment tout pour détester cette période-là, parce que c'est celle qui est la plus douloureuse. C'est vraiment celle où on va se poser la question existentielle, pourquoi moi ? D'ailleurs c'était le thème de la conférence du Zonta Club. Pourquoi moi ? Parce qu'il n'y a aucune raison, il n'y a aucune compréhension possible, explication possible sur ce qui nous arrive. Dans mon cas, moi, ce stade de la méconnaissance, je l'ai connu quand j'étais... enfant, quand j'étais vraiment dans la petite enfance, parce que je comprenais bien en regardant l'extérieur. C'est-à-dire en observant mes amis qui pouvaient danser, courir, sauter, jouer, faire des jeux que moi je ne pouvais pas. Je comprenais bien que j'étais différente, je comprenais bien que j'avais des empêchements, que ce n'était pas possible pour moi de les rejoindre dans ces jeux-là. Et le soir, quand je me couchais, je me rappelle encore, comme si c'était hier, je pleurais. Je pleurais seule dans ma chambre parce que je me demandais pourquoi. Pourquoi moi en fait, je ne comprends pas, c'est pas juste, c'est pas juste. Et j'entends encore ma sœur, qui n'a pas de problème de santé, appeler mon père et dire, papa, il y a encore Vanessa qui pleure. Et mon père, tous les soirs, il venait dans ma chambre, il se posait par terre à côté de moi. Et puis, il m'écoutait pleurer. Et je me rappelle encore, dans mes yeux d'enfant, je voyais des larmes qui coulaient sur sa joue, mais je ne comprenais pas qu'il pleurait avec moi. Je ne comprenais pas qu'il pleurait avec moi, parce que pour moi, les adultes, ça ne pleurait pas. Et quand j'y repense, je me dis que certainement, il... Il n'avait pas les mots, en fait. Il n'avait pas la réponse. Et il se posait la même question que moi. Et certainement aussi qu'en tant que parent, il devait s'en vouloir d'avoir donné vie à un enfant handicapé. De m'avoir fait hériter de cette maladie. La maladie des autres vers, alors que personne dans la famille l'avait. C'était vraiment la grande énigme. C'était vraiment... Un moment très douloureux pour toute la famille, je crois. Et ces moments-là, où il essayait tant bien que mal de me réconforter, ça a duré, je pense, entre deux, trois mois. Et ensuite, eh bien, je suis passée dans ce que j'appelle le stade de la fatalité. Le stade de la fatalité, c'est... Une période qui est toujours pas agréable, toujours pas chouette, un petit peu moins douloureuse, je dirais, que la méconnaissance. C'est un moment où on va accepter la situation, mais de manière non consentie. Parce qu'on n'a pas le choix de composer avec. Parce qu'on a bien compris qu'il n'y avait pas de solution miracle, qu'il n'y a aucun changement possible qui pouvait être fait dans l'immédiat. Et donc... on va accepter cette vie-là de manière pas vraiment voulue. Dans mon cas, ça s'est passé toujours dans l'enfance. Et je me rends compte qu'entre la méconnaissance et la fatalité, c'est à cette période-là que je me suis construite. C'est-à-dire que c'est avec le regard extérieur de mon entourage, des amis de la famille, même des membres de ma famille, que je me suis construite en tant que personne. et surtout que je me suis associée au handicap et à la maladie. C'est comme ça que je me voyais comme une pauvre petite fille handicapée, comme une handicapée en fait. Et donc je me suis construite avec ça, avec ces pensées-là, avec ce regard-là, qui évidemment n'est pas agréable du tout à avoir sur soi, à porter sur soi. Et je me rappelle aussi... que durant cette période de l'enfance, ça me suit même encore aujourd'hui, mais j'ai énormément de peine et beaucoup de rejet pour les personnes qui me regarderaient en regard de pitié, de condescendance. Ça, c'est quelque chose que je n'accepte pas. Oui, la condition n'est pas facile, mais ce n'est pas une raison pour rajouter du poids avec un regard tellement jugeant et tellement... peu aidant en fait. Mais je m'éloigne un peu du sujet. Je vais continuer de développer ce concept du On Demand avec les 5 points. Donc on est passé de la méconnaissance, de ce sentiment de rancœur, de révolte, d'incompréhension, d'injustice, de trahison. Quand je parle de trahison, je pense que c'est important de faire cette parenthèse-là parce qu'on a tous été enfants. Justement quand on est enfant, On a cette relation à la vie, ce lien à la vie qui est inné. En tant qu'enfant, on... On évolue naturellement avec notre environnement, avec la vie, avec ce lien-là. On est naturellement curieux envers la nature, envers les animaux, envers ce qui se passe tout autour de nous. Et justement, quand je parle de sentiment de trahison, c'est ce sentiment de trahison envers la vie. Pourquoi nous, en fait ? Qu'est-ce qu'on a fait pour mériter ça ? C'est très important cette parenthèse que je referme. Donc il y a la méconnaissance, ensuite il y a la fatalité, et ensuite il y a un troisième stade qui, à mon sens, est un des plus importants. C'est celui que j'appelle le stade de l'exploration. L'exploration, c'est-à-dire que, ok, on a cette situation qui n'est pas agréable, qui de temps en temps nous renvoie encore ce sentiment de rancœur, de colère, mais on va commencer à faire nos premières expériences avec, à faire nos expériences avec. Et... Dans mon cas, le stade de l'exploration, je le mets au niveau de l'adolescence. Et qui dit adolescence, dit ouverture de la sexualité. Première expérience intime, première relation. Et sachez que quand on est avec un handicap, quand on est avec une maladie, avec un corps différent, eh bien, on passe forcément entre les mains de plusieurs spécialistes, d'orthopédistes, de médecins, etc. Et on est vu comme un corps problématique, comme un corps mystérieux, à soigner, à guérir, disons douloureux. Bref, on développe une relation à notre corps qui est une relation de corps de maladie. Et ça c'est très important à en avoir conscience, parce qu'arriver le moment de la sexualité, le moment de l'adolescence, eh bien, il est absolument impossible. d'avoir une sexualité saine, d'avoir une sexualité plaisante, parce que justement on a ce rapport de corps de maladie, et non pas de corps de plaisir. C'est vraiment typique au handicap. La sexualité c'est vraiment un sujet qui me passionne, et c'est aussi pour ça que j'ai décidé de lancer mon love shop Icecream.ch, parce que je suis convaincu... que c'est à travers la construction d'une sexualité saine qu'on va également, que va naître une confiance absolue en qui nous sommes. C'est là aussi que prend naissance notre sécurité intérieure, c'est-à-dire qu'une personne qui a confiance dans ce qu'elle est, dans ce qu'elle dégage, qui est solide dans ses appuis à travers sa sexualité, elle va aussi développer cette autorité intérieure qui va faire qu'elle va être capable de dire non. ou oui et exprimer clairement et sainement son avis dans ce sujet-là. Donc de la relation, de vouloir, de dire oui j'ai envie, de dire non ça me plaît pas. Et je pense vraiment que c'est de là que part la guérison de bon nombre de maux et de traumas dans la vie de tout être humain à travers la sexualité. Et donc ça, le stade numéro 3, c'est le stade de l'exploration. Et quand je dis qu'on part avec un rapport de corps de maladie, évidemment que c'est quelque chose qui peut être changé. Je vous invite, si c'est le cas, à faire le nécessaire pour changer. Alors, avec mon love shop icecream.ch, j'ai décidé d'apporter des articles érotiques qui ont une grande qualité et qui sont reconnus pour leur efficacité. Parce que je pense que c'est à nous de reprendre cette puissance, de reprendre ce contact, de reprendre cette confiance, cette autorité intérieure à travers la sexualité et à travers un sex shop qui va pouvoir vous offrir ce dont vous avez besoin. Parce que je pense que c'est une personne qui a confiance en elle qui ensuite va pouvoir justement vivre les plus belles relations, les plus belles aventures sexuelles. Ensuite vient le stade numéro 4. quatre que j'ai appelé celui de l'ouverture. Ce stade-là, il vient au moment où on a acquis une certaine maturité, une certaine sagesse par rapport à la situation où on l'accepte avec plus ou moins de sérénité. Dans mon cas, je dirais que ce stade-là, il arrive au moment de l'âge adulte. Mais évidemment, comme je vous ai dit, le Handimap, par rapport à ces stades, vous pouvez les adapter selon votre situation. C'est pas par ordre chronologique, mais plutôt je dirais par ordre de structure de pensée vis-à-vis de soi-même. Concernant le numéro 5, je pense que là je vous ai déjà pas mal exploré, je vous ai déjà pas mal expliqué un peu le concept avec la méconnaissance, la fatalité, l'exploration et l'ouverture. Et je pense que c'est important de prendre vraiment un épisode, de dédier un épisode complet au stade numéro 5 parce que c'est celui qui est le plus puissant. Et j'ai vraiment envie que vous soyez concentrés, que vous ayez conscience de ce que je vous raconte. concernant ce stade-là. Donc, pour vous le décrire, pour vous le faire découvrir, je vous invite à écouter l'épisode de la semaine prochaine et donc à vous abonner au podcast pendant que je viens le faire. Merci.

Description

"À la fin de la soirée, votre chaise roulante n'existait plus."


Dans cet épisode, je vous emmène au cœur d’une conférence où, face à des femmes valides, j’ai partagé un concept qui change radicalement la perception du handicap. Le Handimap. Un outil puissant, né de mon vécu, qui déconstruit les préjugés et révèle les 5 étapes clés de cette transformation intérieure.


De la colère à l’acceptation, de la fatalité à l’épanouissement, je vous dévoile comment ce regard sur le handicap est en réalité un miroir de nous-mêmes. Et si la vraie question n’était pas "Pourquoi moi ?", mais "Que vais-je en faire ?"


Une exploration intime, puissante et sans tabou, où il est aussi question de sexualité, de confiance en soi et d’un rapport au corps à réinventer. Accrochez-vous, cet épisode pourrait bien bousculer vos certitudes.


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  • Speaker #0

    « À la fin de la soirée, votre chaise roulante n'existait plus. » Ça, c'est la phrase qui m'a été dite à la fin de la conférence que j'ai donnée mercredi dernier. Et honnêtement, c'est un des plus beaux compliments qu'on puisse me faire. Plaisir et handicap, c'est le podcast qui parle ouvertement des sujets jugés sensibles. Peu importe notre situation, on a tous droit au plaisir. Mercredi dernier, j'ai donné une conférence à Neuchâtel dans un club privé qui s'appelle le Zonta. Le Zonta, c'est une organisation internationale qui est présente dans le monde entier et qui est active par région. Le but de cette organisation, c'est de défendre la cause des femmes. C'est une organisation qui milite pour les droits des femmes, pour l'égalité, pour l'éducation et qui milite aussi contre la violence sexiste. C'était l'occasion pour moi de m'exprimer devant une vingtaine de personnes présentes et quand j'ai préparé mon intervention, je me suis dit, quelques jours avant, je me suis dit mais de quoi je pourrais bien leur parler, qui pourrait être intéressante pour elles, qui pourrait les concerner, sachant que moi je suis handicapée et qu'elles étaient toutes valides. Il y avait un point commun qui nous liait toutes, c'était ce besoin viscéral d'être autonome et d'être libre. Ça a été l'occasion pour moi, déjà, de faire la rencontre de personnes juste incroyables, aux parcours différents, singuliers et inspirants. Mais surtout, ça a été l'occasion de leur présenter un concept que je vais vous présenter aujourd'hui, à travers cet épisode, en nouveau. Ça fait depuis 2019 qu'il existe, ça fait depuis 2019 que je le travaille, et je pense que c'est le moment pour moi de vous le présenter aujourd'hui, parce qu'il a été... extrêmement efficace. C'est ce concept-là qui va changer la vision du handicap sur le monde. Pour les personnes qui ont encore des a priori, et c'est normal d'avoir des a priori sur le handicap parce que c'est un sujet qu'on ne connaît pas, c'est un sujet qui est encore tabou pour certaines personnes, c'est un sujet qui peut nous renvoyer justement des choses peut-être pas très jolies qui nous concernent. Souvent le mal-être face au handicap, il vient de nous-mêmes. Et donc, comme je vous l'ai dit en guise d'introduction, quand on m'a dit à la fin, mais en fait, une fois que tu as terminé de parler, la chaise roulante, elle n'existait plus, c'est que j'ai réussi ma mission. Et donc, c'est vraiment pour moi l'occasion aujourd'hui, et en plaisir vrai, de vous partager ce concept. Alors, je vais essayer d'être le plus claire possible. C'est un concept qui fait que vous allez comprendre pourquoi vous avez cette relation-là avec le handicap. C'est un concept qui va faire que vous allez comprendre pourquoi... Pourquoi ça vous dérange ? Ou alors, pourquoi en fait, pour vous, il n'y a pas besoin de le nommer à chaque fois et que les personnes sont toutes égales, malgré une différence physique ou non ? Ce concept-là, il touche cinq critères très clairs, très distincts, qui vont nous aider à comprendre la perception du handicap. Les cinq critères, je vais vous les présenter. Je vais essayer de les détailler. un maximum pour que vous puissiez vous l'approprier à votre tour. Alors, c'est un concept qui peut être utilisé pour une personne handicapée, pour une personne valide, et même pour une personne qui a été accidentée, c'est-à-dire qu'elle a connu le monde des valides, et qu'elle est maintenant dans le monde du handicap. C'est un concept que j'ai appelé le Handimap. Le premier stade, c'est celui que j'appelle la méconnaissance. C'est honnêtement le pire de tous, parce qu'il est vraiment difficile. Il comprend tout ce qui est en lien avec la colère, avec l'incompréhension, avec ce sentiment d'injustice, ce sentiment de trahison. Il y a vraiment tout pour détester cette période-là, parce que c'est celle qui est la plus douloureuse. C'est vraiment celle où on va se poser la question existentielle, pourquoi moi ? D'ailleurs c'était le thème de la conférence du Zonta Club. Pourquoi moi ? Parce qu'il n'y a aucune raison, il n'y a aucune compréhension possible, explication possible sur ce qui nous arrive. Dans mon cas, moi, ce stade de la méconnaissance, je l'ai connu quand j'étais... enfant, quand j'étais vraiment dans la petite enfance, parce que je comprenais bien en regardant l'extérieur. C'est-à-dire en observant mes amis qui pouvaient danser, courir, sauter, jouer, faire des jeux que moi je ne pouvais pas. Je comprenais bien que j'étais différente, je comprenais bien que j'avais des empêchements, que ce n'était pas possible pour moi de les rejoindre dans ces jeux-là. Et le soir, quand je me couchais, je me rappelle encore, comme si c'était hier, je pleurais. Je pleurais seule dans ma chambre parce que je me demandais pourquoi. Pourquoi moi en fait, je ne comprends pas, c'est pas juste, c'est pas juste. Et j'entends encore ma sœur, qui n'a pas de problème de santé, appeler mon père et dire, papa, il y a encore Vanessa qui pleure. Et mon père, tous les soirs, il venait dans ma chambre, il se posait par terre à côté de moi. Et puis, il m'écoutait pleurer. Et je me rappelle encore, dans mes yeux d'enfant, je voyais des larmes qui coulaient sur sa joue, mais je ne comprenais pas qu'il pleurait avec moi. Je ne comprenais pas qu'il pleurait avec moi, parce que pour moi, les adultes, ça ne pleurait pas. Et quand j'y repense, je me dis que certainement, il... Il n'avait pas les mots, en fait. Il n'avait pas la réponse. Et il se posait la même question que moi. Et certainement aussi qu'en tant que parent, il devait s'en vouloir d'avoir donné vie à un enfant handicapé. De m'avoir fait hériter de cette maladie. La maladie des autres vers, alors que personne dans la famille l'avait. C'était vraiment la grande énigme. C'était vraiment... Un moment très douloureux pour toute la famille, je crois. Et ces moments-là, où il essayait tant bien que mal de me réconforter, ça a duré, je pense, entre deux, trois mois. Et ensuite, eh bien, je suis passée dans ce que j'appelle le stade de la fatalité. Le stade de la fatalité, c'est... Une période qui est toujours pas agréable, toujours pas chouette, un petit peu moins douloureuse, je dirais, que la méconnaissance. C'est un moment où on va accepter la situation, mais de manière non consentie. Parce qu'on n'a pas le choix de composer avec. Parce qu'on a bien compris qu'il n'y avait pas de solution miracle, qu'il n'y a aucun changement possible qui pouvait être fait dans l'immédiat. Et donc... on va accepter cette vie-là de manière pas vraiment voulue. Dans mon cas, ça s'est passé toujours dans l'enfance. Et je me rends compte qu'entre la méconnaissance et la fatalité, c'est à cette période-là que je me suis construite. C'est-à-dire que c'est avec le regard extérieur de mon entourage, des amis de la famille, même des membres de ma famille, que je me suis construite en tant que personne. et surtout que je me suis associée au handicap et à la maladie. C'est comme ça que je me voyais comme une pauvre petite fille handicapée, comme une handicapée en fait. Et donc je me suis construite avec ça, avec ces pensées-là, avec ce regard-là, qui évidemment n'est pas agréable du tout à avoir sur soi, à porter sur soi. Et je me rappelle aussi... que durant cette période de l'enfance, ça me suit même encore aujourd'hui, mais j'ai énormément de peine et beaucoup de rejet pour les personnes qui me regarderaient en regard de pitié, de condescendance. Ça, c'est quelque chose que je n'accepte pas. Oui, la condition n'est pas facile, mais ce n'est pas une raison pour rajouter du poids avec un regard tellement jugeant et tellement... peu aidant en fait. Mais je m'éloigne un peu du sujet. Je vais continuer de développer ce concept du On Demand avec les 5 points. Donc on est passé de la méconnaissance, de ce sentiment de rancœur, de révolte, d'incompréhension, d'injustice, de trahison. Quand je parle de trahison, je pense que c'est important de faire cette parenthèse-là parce qu'on a tous été enfants. Justement quand on est enfant, On a cette relation à la vie, ce lien à la vie qui est inné. En tant qu'enfant, on... On évolue naturellement avec notre environnement, avec la vie, avec ce lien-là. On est naturellement curieux envers la nature, envers les animaux, envers ce qui se passe tout autour de nous. Et justement, quand je parle de sentiment de trahison, c'est ce sentiment de trahison envers la vie. Pourquoi nous, en fait ? Qu'est-ce qu'on a fait pour mériter ça ? C'est très important cette parenthèse que je referme. Donc il y a la méconnaissance, ensuite il y a la fatalité, et ensuite il y a un troisième stade qui, à mon sens, est un des plus importants. C'est celui que j'appelle le stade de l'exploration. L'exploration, c'est-à-dire que, ok, on a cette situation qui n'est pas agréable, qui de temps en temps nous renvoie encore ce sentiment de rancœur, de colère, mais on va commencer à faire nos premières expériences avec, à faire nos expériences avec. Et... Dans mon cas, le stade de l'exploration, je le mets au niveau de l'adolescence. Et qui dit adolescence, dit ouverture de la sexualité. Première expérience intime, première relation. Et sachez que quand on est avec un handicap, quand on est avec une maladie, avec un corps différent, eh bien, on passe forcément entre les mains de plusieurs spécialistes, d'orthopédistes, de médecins, etc. Et on est vu comme un corps problématique, comme un corps mystérieux, à soigner, à guérir, disons douloureux. Bref, on développe une relation à notre corps qui est une relation de corps de maladie. Et ça c'est très important à en avoir conscience, parce qu'arriver le moment de la sexualité, le moment de l'adolescence, eh bien, il est absolument impossible. d'avoir une sexualité saine, d'avoir une sexualité plaisante, parce que justement on a ce rapport de corps de maladie, et non pas de corps de plaisir. C'est vraiment typique au handicap. La sexualité c'est vraiment un sujet qui me passionne, et c'est aussi pour ça que j'ai décidé de lancer mon love shop Icecream.ch, parce que je suis convaincu... que c'est à travers la construction d'une sexualité saine qu'on va également, que va naître une confiance absolue en qui nous sommes. C'est là aussi que prend naissance notre sécurité intérieure, c'est-à-dire qu'une personne qui a confiance dans ce qu'elle est, dans ce qu'elle dégage, qui est solide dans ses appuis à travers sa sexualité, elle va aussi développer cette autorité intérieure qui va faire qu'elle va être capable de dire non. ou oui et exprimer clairement et sainement son avis dans ce sujet-là. Donc de la relation, de vouloir, de dire oui j'ai envie, de dire non ça me plaît pas. Et je pense vraiment que c'est de là que part la guérison de bon nombre de maux et de traumas dans la vie de tout être humain à travers la sexualité. Et donc ça, le stade numéro 3, c'est le stade de l'exploration. Et quand je dis qu'on part avec un rapport de corps de maladie, évidemment que c'est quelque chose qui peut être changé. Je vous invite, si c'est le cas, à faire le nécessaire pour changer. Alors, avec mon love shop icecream.ch, j'ai décidé d'apporter des articles érotiques qui ont une grande qualité et qui sont reconnus pour leur efficacité. Parce que je pense que c'est à nous de reprendre cette puissance, de reprendre ce contact, de reprendre cette confiance, cette autorité intérieure à travers la sexualité et à travers un sex shop qui va pouvoir vous offrir ce dont vous avez besoin. Parce que je pense que c'est une personne qui a confiance en elle qui ensuite va pouvoir justement vivre les plus belles relations, les plus belles aventures sexuelles. Ensuite vient le stade numéro 4. quatre que j'ai appelé celui de l'ouverture. Ce stade-là, il vient au moment où on a acquis une certaine maturité, une certaine sagesse par rapport à la situation où on l'accepte avec plus ou moins de sérénité. Dans mon cas, je dirais que ce stade-là, il arrive au moment de l'âge adulte. Mais évidemment, comme je vous ai dit, le Handimap, par rapport à ces stades, vous pouvez les adapter selon votre situation. C'est pas par ordre chronologique, mais plutôt je dirais par ordre de structure de pensée vis-à-vis de soi-même. Concernant le numéro 5, je pense que là je vous ai déjà pas mal exploré, je vous ai déjà pas mal expliqué un peu le concept avec la méconnaissance, la fatalité, l'exploration et l'ouverture. Et je pense que c'est important de prendre vraiment un épisode, de dédier un épisode complet au stade numéro 5 parce que c'est celui qui est le plus puissant. Et j'ai vraiment envie que vous soyez concentrés, que vous ayez conscience de ce que je vous raconte. concernant ce stade-là. Donc, pour vous le décrire, pour vous le faire découvrir, je vous invite à écouter l'épisode de la semaine prochaine et donc à vous abonner au podcast pendant que je viens le faire. Merci.

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"À la fin de la soirée, votre chaise roulante n'existait plus."


Dans cet épisode, je vous emmène au cœur d’une conférence où, face à des femmes valides, j’ai partagé un concept qui change radicalement la perception du handicap. Le Handimap. Un outil puissant, né de mon vécu, qui déconstruit les préjugés et révèle les 5 étapes clés de cette transformation intérieure.


De la colère à l’acceptation, de la fatalité à l’épanouissement, je vous dévoile comment ce regard sur le handicap est en réalité un miroir de nous-mêmes. Et si la vraie question n’était pas "Pourquoi moi ?", mais "Que vais-je en faire ?"


Une exploration intime, puissante et sans tabou, où il est aussi question de sexualité, de confiance en soi et d’un rapport au corps à réinventer. Accrochez-vous, cet épisode pourrait bien bousculer vos certitudes.


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Transcription

  • Speaker #0

    « À la fin de la soirée, votre chaise roulante n'existait plus. » Ça, c'est la phrase qui m'a été dite à la fin de la conférence que j'ai donnée mercredi dernier. Et honnêtement, c'est un des plus beaux compliments qu'on puisse me faire. Plaisir et handicap, c'est le podcast qui parle ouvertement des sujets jugés sensibles. Peu importe notre situation, on a tous droit au plaisir. Mercredi dernier, j'ai donné une conférence à Neuchâtel dans un club privé qui s'appelle le Zonta. Le Zonta, c'est une organisation internationale qui est présente dans le monde entier et qui est active par région. Le but de cette organisation, c'est de défendre la cause des femmes. C'est une organisation qui milite pour les droits des femmes, pour l'égalité, pour l'éducation et qui milite aussi contre la violence sexiste. C'était l'occasion pour moi de m'exprimer devant une vingtaine de personnes présentes et quand j'ai préparé mon intervention, je me suis dit, quelques jours avant, je me suis dit mais de quoi je pourrais bien leur parler, qui pourrait être intéressante pour elles, qui pourrait les concerner, sachant que moi je suis handicapée et qu'elles étaient toutes valides. Il y avait un point commun qui nous liait toutes, c'était ce besoin viscéral d'être autonome et d'être libre. Ça a été l'occasion pour moi, déjà, de faire la rencontre de personnes juste incroyables, aux parcours différents, singuliers et inspirants. Mais surtout, ça a été l'occasion de leur présenter un concept que je vais vous présenter aujourd'hui, à travers cet épisode, en nouveau. Ça fait depuis 2019 qu'il existe, ça fait depuis 2019 que je le travaille, et je pense que c'est le moment pour moi de vous le présenter aujourd'hui, parce qu'il a été... extrêmement efficace. C'est ce concept-là qui va changer la vision du handicap sur le monde. Pour les personnes qui ont encore des a priori, et c'est normal d'avoir des a priori sur le handicap parce que c'est un sujet qu'on ne connaît pas, c'est un sujet qui est encore tabou pour certaines personnes, c'est un sujet qui peut nous renvoyer justement des choses peut-être pas très jolies qui nous concernent. Souvent le mal-être face au handicap, il vient de nous-mêmes. Et donc, comme je vous l'ai dit en guise d'introduction, quand on m'a dit à la fin, mais en fait, une fois que tu as terminé de parler, la chaise roulante, elle n'existait plus, c'est que j'ai réussi ma mission. Et donc, c'est vraiment pour moi l'occasion aujourd'hui, et en plaisir vrai, de vous partager ce concept. Alors, je vais essayer d'être le plus claire possible. C'est un concept qui fait que vous allez comprendre pourquoi vous avez cette relation-là avec le handicap. C'est un concept qui va faire que vous allez comprendre pourquoi... Pourquoi ça vous dérange ? Ou alors, pourquoi en fait, pour vous, il n'y a pas besoin de le nommer à chaque fois et que les personnes sont toutes égales, malgré une différence physique ou non ? Ce concept-là, il touche cinq critères très clairs, très distincts, qui vont nous aider à comprendre la perception du handicap. Les cinq critères, je vais vous les présenter. Je vais essayer de les détailler. un maximum pour que vous puissiez vous l'approprier à votre tour. Alors, c'est un concept qui peut être utilisé pour une personne handicapée, pour une personne valide, et même pour une personne qui a été accidentée, c'est-à-dire qu'elle a connu le monde des valides, et qu'elle est maintenant dans le monde du handicap. C'est un concept que j'ai appelé le Handimap. Le premier stade, c'est celui que j'appelle la méconnaissance. C'est honnêtement le pire de tous, parce qu'il est vraiment difficile. Il comprend tout ce qui est en lien avec la colère, avec l'incompréhension, avec ce sentiment d'injustice, ce sentiment de trahison. Il y a vraiment tout pour détester cette période-là, parce que c'est celle qui est la plus douloureuse. C'est vraiment celle où on va se poser la question existentielle, pourquoi moi ? D'ailleurs c'était le thème de la conférence du Zonta Club. Pourquoi moi ? Parce qu'il n'y a aucune raison, il n'y a aucune compréhension possible, explication possible sur ce qui nous arrive. Dans mon cas, moi, ce stade de la méconnaissance, je l'ai connu quand j'étais... enfant, quand j'étais vraiment dans la petite enfance, parce que je comprenais bien en regardant l'extérieur. C'est-à-dire en observant mes amis qui pouvaient danser, courir, sauter, jouer, faire des jeux que moi je ne pouvais pas. Je comprenais bien que j'étais différente, je comprenais bien que j'avais des empêchements, que ce n'était pas possible pour moi de les rejoindre dans ces jeux-là. Et le soir, quand je me couchais, je me rappelle encore, comme si c'était hier, je pleurais. Je pleurais seule dans ma chambre parce que je me demandais pourquoi. Pourquoi moi en fait, je ne comprends pas, c'est pas juste, c'est pas juste. Et j'entends encore ma sœur, qui n'a pas de problème de santé, appeler mon père et dire, papa, il y a encore Vanessa qui pleure. Et mon père, tous les soirs, il venait dans ma chambre, il se posait par terre à côté de moi. Et puis, il m'écoutait pleurer. Et je me rappelle encore, dans mes yeux d'enfant, je voyais des larmes qui coulaient sur sa joue, mais je ne comprenais pas qu'il pleurait avec moi. Je ne comprenais pas qu'il pleurait avec moi, parce que pour moi, les adultes, ça ne pleurait pas. Et quand j'y repense, je me dis que certainement, il... Il n'avait pas les mots, en fait. Il n'avait pas la réponse. Et il se posait la même question que moi. Et certainement aussi qu'en tant que parent, il devait s'en vouloir d'avoir donné vie à un enfant handicapé. De m'avoir fait hériter de cette maladie. La maladie des autres vers, alors que personne dans la famille l'avait. C'était vraiment la grande énigme. C'était vraiment... Un moment très douloureux pour toute la famille, je crois. Et ces moments-là, où il essayait tant bien que mal de me réconforter, ça a duré, je pense, entre deux, trois mois. Et ensuite, eh bien, je suis passée dans ce que j'appelle le stade de la fatalité. Le stade de la fatalité, c'est... Une période qui est toujours pas agréable, toujours pas chouette, un petit peu moins douloureuse, je dirais, que la méconnaissance. C'est un moment où on va accepter la situation, mais de manière non consentie. Parce qu'on n'a pas le choix de composer avec. Parce qu'on a bien compris qu'il n'y avait pas de solution miracle, qu'il n'y a aucun changement possible qui pouvait être fait dans l'immédiat. Et donc... on va accepter cette vie-là de manière pas vraiment voulue. Dans mon cas, ça s'est passé toujours dans l'enfance. Et je me rends compte qu'entre la méconnaissance et la fatalité, c'est à cette période-là que je me suis construite. C'est-à-dire que c'est avec le regard extérieur de mon entourage, des amis de la famille, même des membres de ma famille, que je me suis construite en tant que personne. et surtout que je me suis associée au handicap et à la maladie. C'est comme ça que je me voyais comme une pauvre petite fille handicapée, comme une handicapée en fait. Et donc je me suis construite avec ça, avec ces pensées-là, avec ce regard-là, qui évidemment n'est pas agréable du tout à avoir sur soi, à porter sur soi. Et je me rappelle aussi... que durant cette période de l'enfance, ça me suit même encore aujourd'hui, mais j'ai énormément de peine et beaucoup de rejet pour les personnes qui me regarderaient en regard de pitié, de condescendance. Ça, c'est quelque chose que je n'accepte pas. Oui, la condition n'est pas facile, mais ce n'est pas une raison pour rajouter du poids avec un regard tellement jugeant et tellement... peu aidant en fait. Mais je m'éloigne un peu du sujet. Je vais continuer de développer ce concept du On Demand avec les 5 points. Donc on est passé de la méconnaissance, de ce sentiment de rancœur, de révolte, d'incompréhension, d'injustice, de trahison. Quand je parle de trahison, je pense que c'est important de faire cette parenthèse-là parce qu'on a tous été enfants. Justement quand on est enfant, On a cette relation à la vie, ce lien à la vie qui est inné. En tant qu'enfant, on... On évolue naturellement avec notre environnement, avec la vie, avec ce lien-là. On est naturellement curieux envers la nature, envers les animaux, envers ce qui se passe tout autour de nous. Et justement, quand je parle de sentiment de trahison, c'est ce sentiment de trahison envers la vie. Pourquoi nous, en fait ? Qu'est-ce qu'on a fait pour mériter ça ? C'est très important cette parenthèse que je referme. Donc il y a la méconnaissance, ensuite il y a la fatalité, et ensuite il y a un troisième stade qui, à mon sens, est un des plus importants. C'est celui que j'appelle le stade de l'exploration. L'exploration, c'est-à-dire que, ok, on a cette situation qui n'est pas agréable, qui de temps en temps nous renvoie encore ce sentiment de rancœur, de colère, mais on va commencer à faire nos premières expériences avec, à faire nos expériences avec. Et... Dans mon cas, le stade de l'exploration, je le mets au niveau de l'adolescence. Et qui dit adolescence, dit ouverture de la sexualité. Première expérience intime, première relation. Et sachez que quand on est avec un handicap, quand on est avec une maladie, avec un corps différent, eh bien, on passe forcément entre les mains de plusieurs spécialistes, d'orthopédistes, de médecins, etc. Et on est vu comme un corps problématique, comme un corps mystérieux, à soigner, à guérir, disons douloureux. Bref, on développe une relation à notre corps qui est une relation de corps de maladie. Et ça c'est très important à en avoir conscience, parce qu'arriver le moment de la sexualité, le moment de l'adolescence, eh bien, il est absolument impossible. d'avoir une sexualité saine, d'avoir une sexualité plaisante, parce que justement on a ce rapport de corps de maladie, et non pas de corps de plaisir. C'est vraiment typique au handicap. La sexualité c'est vraiment un sujet qui me passionne, et c'est aussi pour ça que j'ai décidé de lancer mon love shop Icecream.ch, parce que je suis convaincu... que c'est à travers la construction d'une sexualité saine qu'on va également, que va naître une confiance absolue en qui nous sommes. C'est là aussi que prend naissance notre sécurité intérieure, c'est-à-dire qu'une personne qui a confiance dans ce qu'elle est, dans ce qu'elle dégage, qui est solide dans ses appuis à travers sa sexualité, elle va aussi développer cette autorité intérieure qui va faire qu'elle va être capable de dire non. ou oui et exprimer clairement et sainement son avis dans ce sujet-là. Donc de la relation, de vouloir, de dire oui j'ai envie, de dire non ça me plaît pas. Et je pense vraiment que c'est de là que part la guérison de bon nombre de maux et de traumas dans la vie de tout être humain à travers la sexualité. Et donc ça, le stade numéro 3, c'est le stade de l'exploration. Et quand je dis qu'on part avec un rapport de corps de maladie, évidemment que c'est quelque chose qui peut être changé. Je vous invite, si c'est le cas, à faire le nécessaire pour changer. Alors, avec mon love shop icecream.ch, j'ai décidé d'apporter des articles érotiques qui ont une grande qualité et qui sont reconnus pour leur efficacité. Parce que je pense que c'est à nous de reprendre cette puissance, de reprendre ce contact, de reprendre cette confiance, cette autorité intérieure à travers la sexualité et à travers un sex shop qui va pouvoir vous offrir ce dont vous avez besoin. Parce que je pense que c'est une personne qui a confiance en elle qui ensuite va pouvoir justement vivre les plus belles relations, les plus belles aventures sexuelles. Ensuite vient le stade numéro 4. quatre que j'ai appelé celui de l'ouverture. Ce stade-là, il vient au moment où on a acquis une certaine maturité, une certaine sagesse par rapport à la situation où on l'accepte avec plus ou moins de sérénité. Dans mon cas, je dirais que ce stade-là, il arrive au moment de l'âge adulte. Mais évidemment, comme je vous ai dit, le Handimap, par rapport à ces stades, vous pouvez les adapter selon votre situation. C'est pas par ordre chronologique, mais plutôt je dirais par ordre de structure de pensée vis-à-vis de soi-même. Concernant le numéro 5, je pense que là je vous ai déjà pas mal exploré, je vous ai déjà pas mal expliqué un peu le concept avec la méconnaissance, la fatalité, l'exploration et l'ouverture. Et je pense que c'est important de prendre vraiment un épisode, de dédier un épisode complet au stade numéro 5 parce que c'est celui qui est le plus puissant. Et j'ai vraiment envie que vous soyez concentrés, que vous ayez conscience de ce que je vous raconte. concernant ce stade-là. Donc, pour vous le décrire, pour vous le faire découvrir, je vous invite à écouter l'épisode de la semaine prochaine et donc à vous abonner au podcast pendant que je viens le faire. Merci.

Description

"À la fin de la soirée, votre chaise roulante n'existait plus."


Dans cet épisode, je vous emmène au cœur d’une conférence où, face à des femmes valides, j’ai partagé un concept qui change radicalement la perception du handicap. Le Handimap. Un outil puissant, né de mon vécu, qui déconstruit les préjugés et révèle les 5 étapes clés de cette transformation intérieure.


De la colère à l’acceptation, de la fatalité à l’épanouissement, je vous dévoile comment ce regard sur le handicap est en réalité un miroir de nous-mêmes. Et si la vraie question n’était pas "Pourquoi moi ?", mais "Que vais-je en faire ?"


Une exploration intime, puissante et sans tabou, où il est aussi question de sexualité, de confiance en soi et d’un rapport au corps à réinventer. Accrochez-vous, cet épisode pourrait bien bousculer vos certitudes.


☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    « À la fin de la soirée, votre chaise roulante n'existait plus. » Ça, c'est la phrase qui m'a été dite à la fin de la conférence que j'ai donnée mercredi dernier. Et honnêtement, c'est un des plus beaux compliments qu'on puisse me faire. Plaisir et handicap, c'est le podcast qui parle ouvertement des sujets jugés sensibles. Peu importe notre situation, on a tous droit au plaisir. Mercredi dernier, j'ai donné une conférence à Neuchâtel dans un club privé qui s'appelle le Zonta. Le Zonta, c'est une organisation internationale qui est présente dans le monde entier et qui est active par région. Le but de cette organisation, c'est de défendre la cause des femmes. C'est une organisation qui milite pour les droits des femmes, pour l'égalité, pour l'éducation et qui milite aussi contre la violence sexiste. C'était l'occasion pour moi de m'exprimer devant une vingtaine de personnes présentes et quand j'ai préparé mon intervention, je me suis dit, quelques jours avant, je me suis dit mais de quoi je pourrais bien leur parler, qui pourrait être intéressante pour elles, qui pourrait les concerner, sachant que moi je suis handicapée et qu'elles étaient toutes valides. Il y avait un point commun qui nous liait toutes, c'était ce besoin viscéral d'être autonome et d'être libre. Ça a été l'occasion pour moi, déjà, de faire la rencontre de personnes juste incroyables, aux parcours différents, singuliers et inspirants. Mais surtout, ça a été l'occasion de leur présenter un concept que je vais vous présenter aujourd'hui, à travers cet épisode, en nouveau. Ça fait depuis 2019 qu'il existe, ça fait depuis 2019 que je le travaille, et je pense que c'est le moment pour moi de vous le présenter aujourd'hui, parce qu'il a été... extrêmement efficace. C'est ce concept-là qui va changer la vision du handicap sur le monde. Pour les personnes qui ont encore des a priori, et c'est normal d'avoir des a priori sur le handicap parce que c'est un sujet qu'on ne connaît pas, c'est un sujet qui est encore tabou pour certaines personnes, c'est un sujet qui peut nous renvoyer justement des choses peut-être pas très jolies qui nous concernent. Souvent le mal-être face au handicap, il vient de nous-mêmes. Et donc, comme je vous l'ai dit en guise d'introduction, quand on m'a dit à la fin, mais en fait, une fois que tu as terminé de parler, la chaise roulante, elle n'existait plus, c'est que j'ai réussi ma mission. Et donc, c'est vraiment pour moi l'occasion aujourd'hui, et en plaisir vrai, de vous partager ce concept. Alors, je vais essayer d'être le plus claire possible. C'est un concept qui fait que vous allez comprendre pourquoi vous avez cette relation-là avec le handicap. C'est un concept qui va faire que vous allez comprendre pourquoi... Pourquoi ça vous dérange ? Ou alors, pourquoi en fait, pour vous, il n'y a pas besoin de le nommer à chaque fois et que les personnes sont toutes égales, malgré une différence physique ou non ? Ce concept-là, il touche cinq critères très clairs, très distincts, qui vont nous aider à comprendre la perception du handicap. Les cinq critères, je vais vous les présenter. Je vais essayer de les détailler. un maximum pour que vous puissiez vous l'approprier à votre tour. Alors, c'est un concept qui peut être utilisé pour une personne handicapée, pour une personne valide, et même pour une personne qui a été accidentée, c'est-à-dire qu'elle a connu le monde des valides, et qu'elle est maintenant dans le monde du handicap. C'est un concept que j'ai appelé le Handimap. Le premier stade, c'est celui que j'appelle la méconnaissance. C'est honnêtement le pire de tous, parce qu'il est vraiment difficile. Il comprend tout ce qui est en lien avec la colère, avec l'incompréhension, avec ce sentiment d'injustice, ce sentiment de trahison. Il y a vraiment tout pour détester cette période-là, parce que c'est celle qui est la plus douloureuse. C'est vraiment celle où on va se poser la question existentielle, pourquoi moi ? D'ailleurs c'était le thème de la conférence du Zonta Club. Pourquoi moi ? Parce qu'il n'y a aucune raison, il n'y a aucune compréhension possible, explication possible sur ce qui nous arrive. Dans mon cas, moi, ce stade de la méconnaissance, je l'ai connu quand j'étais... enfant, quand j'étais vraiment dans la petite enfance, parce que je comprenais bien en regardant l'extérieur. C'est-à-dire en observant mes amis qui pouvaient danser, courir, sauter, jouer, faire des jeux que moi je ne pouvais pas. Je comprenais bien que j'étais différente, je comprenais bien que j'avais des empêchements, que ce n'était pas possible pour moi de les rejoindre dans ces jeux-là. Et le soir, quand je me couchais, je me rappelle encore, comme si c'était hier, je pleurais. Je pleurais seule dans ma chambre parce que je me demandais pourquoi. Pourquoi moi en fait, je ne comprends pas, c'est pas juste, c'est pas juste. Et j'entends encore ma sœur, qui n'a pas de problème de santé, appeler mon père et dire, papa, il y a encore Vanessa qui pleure. Et mon père, tous les soirs, il venait dans ma chambre, il se posait par terre à côté de moi. Et puis, il m'écoutait pleurer. Et je me rappelle encore, dans mes yeux d'enfant, je voyais des larmes qui coulaient sur sa joue, mais je ne comprenais pas qu'il pleurait avec moi. Je ne comprenais pas qu'il pleurait avec moi, parce que pour moi, les adultes, ça ne pleurait pas. Et quand j'y repense, je me dis que certainement, il... Il n'avait pas les mots, en fait. Il n'avait pas la réponse. Et il se posait la même question que moi. Et certainement aussi qu'en tant que parent, il devait s'en vouloir d'avoir donné vie à un enfant handicapé. De m'avoir fait hériter de cette maladie. La maladie des autres vers, alors que personne dans la famille l'avait. C'était vraiment la grande énigme. C'était vraiment... Un moment très douloureux pour toute la famille, je crois. Et ces moments-là, où il essayait tant bien que mal de me réconforter, ça a duré, je pense, entre deux, trois mois. Et ensuite, eh bien, je suis passée dans ce que j'appelle le stade de la fatalité. Le stade de la fatalité, c'est... Une période qui est toujours pas agréable, toujours pas chouette, un petit peu moins douloureuse, je dirais, que la méconnaissance. C'est un moment où on va accepter la situation, mais de manière non consentie. Parce qu'on n'a pas le choix de composer avec. Parce qu'on a bien compris qu'il n'y avait pas de solution miracle, qu'il n'y a aucun changement possible qui pouvait être fait dans l'immédiat. Et donc... on va accepter cette vie-là de manière pas vraiment voulue. Dans mon cas, ça s'est passé toujours dans l'enfance. Et je me rends compte qu'entre la méconnaissance et la fatalité, c'est à cette période-là que je me suis construite. C'est-à-dire que c'est avec le regard extérieur de mon entourage, des amis de la famille, même des membres de ma famille, que je me suis construite en tant que personne. et surtout que je me suis associée au handicap et à la maladie. C'est comme ça que je me voyais comme une pauvre petite fille handicapée, comme une handicapée en fait. Et donc je me suis construite avec ça, avec ces pensées-là, avec ce regard-là, qui évidemment n'est pas agréable du tout à avoir sur soi, à porter sur soi. Et je me rappelle aussi... que durant cette période de l'enfance, ça me suit même encore aujourd'hui, mais j'ai énormément de peine et beaucoup de rejet pour les personnes qui me regarderaient en regard de pitié, de condescendance. Ça, c'est quelque chose que je n'accepte pas. Oui, la condition n'est pas facile, mais ce n'est pas une raison pour rajouter du poids avec un regard tellement jugeant et tellement... peu aidant en fait. Mais je m'éloigne un peu du sujet. Je vais continuer de développer ce concept du On Demand avec les 5 points. Donc on est passé de la méconnaissance, de ce sentiment de rancœur, de révolte, d'incompréhension, d'injustice, de trahison. Quand je parle de trahison, je pense que c'est important de faire cette parenthèse-là parce qu'on a tous été enfants. Justement quand on est enfant, On a cette relation à la vie, ce lien à la vie qui est inné. En tant qu'enfant, on... On évolue naturellement avec notre environnement, avec la vie, avec ce lien-là. On est naturellement curieux envers la nature, envers les animaux, envers ce qui se passe tout autour de nous. Et justement, quand je parle de sentiment de trahison, c'est ce sentiment de trahison envers la vie. Pourquoi nous, en fait ? Qu'est-ce qu'on a fait pour mériter ça ? C'est très important cette parenthèse que je referme. Donc il y a la méconnaissance, ensuite il y a la fatalité, et ensuite il y a un troisième stade qui, à mon sens, est un des plus importants. C'est celui que j'appelle le stade de l'exploration. L'exploration, c'est-à-dire que, ok, on a cette situation qui n'est pas agréable, qui de temps en temps nous renvoie encore ce sentiment de rancœur, de colère, mais on va commencer à faire nos premières expériences avec, à faire nos expériences avec. Et... Dans mon cas, le stade de l'exploration, je le mets au niveau de l'adolescence. Et qui dit adolescence, dit ouverture de la sexualité. Première expérience intime, première relation. Et sachez que quand on est avec un handicap, quand on est avec une maladie, avec un corps différent, eh bien, on passe forcément entre les mains de plusieurs spécialistes, d'orthopédistes, de médecins, etc. Et on est vu comme un corps problématique, comme un corps mystérieux, à soigner, à guérir, disons douloureux. Bref, on développe une relation à notre corps qui est une relation de corps de maladie. Et ça c'est très important à en avoir conscience, parce qu'arriver le moment de la sexualité, le moment de l'adolescence, eh bien, il est absolument impossible. d'avoir une sexualité saine, d'avoir une sexualité plaisante, parce que justement on a ce rapport de corps de maladie, et non pas de corps de plaisir. C'est vraiment typique au handicap. La sexualité c'est vraiment un sujet qui me passionne, et c'est aussi pour ça que j'ai décidé de lancer mon love shop Icecream.ch, parce que je suis convaincu... que c'est à travers la construction d'une sexualité saine qu'on va également, que va naître une confiance absolue en qui nous sommes. C'est là aussi que prend naissance notre sécurité intérieure, c'est-à-dire qu'une personne qui a confiance dans ce qu'elle est, dans ce qu'elle dégage, qui est solide dans ses appuis à travers sa sexualité, elle va aussi développer cette autorité intérieure qui va faire qu'elle va être capable de dire non. ou oui et exprimer clairement et sainement son avis dans ce sujet-là. Donc de la relation, de vouloir, de dire oui j'ai envie, de dire non ça me plaît pas. Et je pense vraiment que c'est de là que part la guérison de bon nombre de maux et de traumas dans la vie de tout être humain à travers la sexualité. Et donc ça, le stade numéro 3, c'est le stade de l'exploration. Et quand je dis qu'on part avec un rapport de corps de maladie, évidemment que c'est quelque chose qui peut être changé. Je vous invite, si c'est le cas, à faire le nécessaire pour changer. Alors, avec mon love shop icecream.ch, j'ai décidé d'apporter des articles érotiques qui ont une grande qualité et qui sont reconnus pour leur efficacité. Parce que je pense que c'est à nous de reprendre cette puissance, de reprendre ce contact, de reprendre cette confiance, cette autorité intérieure à travers la sexualité et à travers un sex shop qui va pouvoir vous offrir ce dont vous avez besoin. Parce que je pense que c'est une personne qui a confiance en elle qui ensuite va pouvoir justement vivre les plus belles relations, les plus belles aventures sexuelles. Ensuite vient le stade numéro 4. quatre que j'ai appelé celui de l'ouverture. Ce stade-là, il vient au moment où on a acquis une certaine maturité, une certaine sagesse par rapport à la situation où on l'accepte avec plus ou moins de sérénité. Dans mon cas, je dirais que ce stade-là, il arrive au moment de l'âge adulte. Mais évidemment, comme je vous ai dit, le Handimap, par rapport à ces stades, vous pouvez les adapter selon votre situation. C'est pas par ordre chronologique, mais plutôt je dirais par ordre de structure de pensée vis-à-vis de soi-même. Concernant le numéro 5, je pense que là je vous ai déjà pas mal exploré, je vous ai déjà pas mal expliqué un peu le concept avec la méconnaissance, la fatalité, l'exploration et l'ouverture. Et je pense que c'est important de prendre vraiment un épisode, de dédier un épisode complet au stade numéro 5 parce que c'est celui qui est le plus puissant. Et j'ai vraiment envie que vous soyez concentrés, que vous ayez conscience de ce que je vous raconte. concernant ce stade-là. Donc, pour vous le décrire, pour vous le faire découvrir, je vous invite à écouter l'épisode de la semaine prochaine et donc à vous abonner au podcast pendant que je viens le faire. Merci.

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